3.1CONTEXTE GENERAL ...... 33 3.2 LES STATISTIQUES ...... 33 3.3 QUESTIONNEMENTS DE LA COMMISSION D’ENQUETE ...... 34 3.4 - MEMOIRE EN REPONSE AUX OBSERVATIONS ...... 38

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Nous soussignés,

Christian CHEVALIER, Président de la commission d’enquête, Jean-Pierre BORDRON et Jean-Marie CLERGET, membres titulaires de la commission,

Désignés par décision N° E20000110/86 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif de Poitiers en date du 09 octobre 2020 en vue de procéder à l’enquête publique ayant pour objet le projet de révision du Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles – (Erosion littorale et submersion marine) sur le bassin Estuaire Charente, exposons dans le présent rapport les opérations qui ont été conduites pour mener à bien la mission qui nous a été confiée. Le présent rapport concerne la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE.

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INTRODUCTION

Par lettre adressée au Tribunal Administratif de Poitiers, enregistrée le 25 septembre 2020, Monsieur le Préfet de la Charente Maritime demande la désignation d’une commission d’enquête en vue de procéder dans « le bassin Estuaire Charente » à une enquête publique portant sur l’élaboration d’un Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles (PPRN) propre à chacune des 10 communes de Breuil-Magné, , Echillais, Port-des-Barques, Soubise, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent de la Prée, Saint-Nazaire sur Charente, Tonnay- Charente et inscrites dans ce bassin qui en compte treize. Ce plan se décline à l’échelle de la commune. Ainsi, dix enquêtes publiques devront être organisées simultanément sur le territoire des communes précitées. L’étude du projet, l’élaboration, l’instruction et la présentation des dossiers ont été confiées à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) Pour faire suite à cette requête, par décision n° 20000110/86 en date du 9 octobre 2020, (Cf. annexe n°1) Madame la Présidente du Tribunal Administratif de Poitiers désigne la commission demandée qui se compose de : Christian CHEVALIER (Deux-Sèvres), président, Jean-Pierre BORDRON et Jean-Marie CLERGET (Charente-Maritime), membres titulaires. Par arrêté en date du 10 Novembre 2020 (Cf. annexe 2) Monsieur le Préfet de la Charente- Maritime fixe les modalités d’organisation de cette enquête publique qui se déroulera durant 39 jours consécutifs du lundi 7 Décembre 2020 au jeudi 14 janvier 2021 inclus. Cet arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête s’applique à la commune de SAINT- NAZAIRE-SUR-CHARENTE. Il indique en substance qu’un dossier descriptif du projet sera tenu à la disposition du public durant cette période en mairie et sur le site internet de la Préfecture, que trois permanences publiques seront tenues, par l’un des commissaires enquêteurs, dans les locaux de la mairie de Saint-Nazaire-Sur-Charente. Le présent rapport récapitule le déroulement des opérations qui ont été conduites, analyse les pièces du dossier mises à l’enquête et contient l’ensemble des observations déposées par le public. Il contient également : -Le procès-verbal de synthèse de ces observations, dressé par le président de la commission d’enquête et remis par ses soins au pétitionnaire lors d’un entretien intervenu dans la huitaine suivant la clôture de l’enquête publique ; -Le mémoire en réponse au procès-verbal de synthèse des observations dressé par le pétitionnaire. Conformément à l’article 9 de l’arrêté préfectoral de référence, au terme de la procédure prescrite, et dans un délai de trente jours à compter de sa clôture, le président de la commission devra faire parvenir à Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime, le dossier d’enquête, le rapport et les conclusions motivées. Simultanément il devra faire parvenir une copie des documents rédigés par la commission à Madame la Présidente du Tribunal Administratif de Poitiers. Ces prescriptions ont été exécutées le 15 Février 2021.

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Ainsi, les documents rédigés par la commission s’articulent de la manière suivante : ▪ Document 1 – Le rapport :

- Chapitre 1 - Introduction, - Chapitre 2 - Présentation sommaire du projet, - Chapitre 3 - Procédure en amont de l’enquête publique, - Chapitre 3 - Procédure et déroulement de l’enquête publique - Chapitre 4 - Observations du public : • Portées au registre déposé en mairie ou par courrier joint à ce document, • Déposées oralement auprès du commissaire enquêteur, • Adressées par courrier postal ou par courriel.

- Pièces jointes : Procès-verbal des observations et mémoire en réponse.

• Document 2 – Les annexes au rapport.

▪ Document 3 -Les conclusions et l’avis motivé de la commission d’enquête.

(Les conclusions seront présentées dans un document séparé comme le précise la règlementation).

Les trois documents précités composant ce rapport sont indissociables.

L’AVIS MOTIVE, constitue une pièce spécifique dans laquelle la commission d’enquête précise si ses conclusions sont favorables ou non à l’opération, ou comportent des réserves, et ce, « même dans l’hypothèse où aucune observation n’a été consignée ou annexée au registre d’enquête ».

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1 PROCEDURE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

1.1 OBJET DE L’ENQUETE

Le Bassin Estuaire de la Charente dispose d’un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) approuvé par arrêtés préfectoraux du 13 mars 2013. Dix des treize communes qui le composent font l’objet d’un projet de révision de ce plan. Ce sont celles de Breuil-Magné, Cabariot, Echillais, Port-des-Barques, Soubise, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent de la Prée, Saint-Nazaire sur Charente, Tonnay-Charente et Vergeroux. L’ile d’Aix et les communes de Rochefort et ont fait l’objet d’une précédente enquête publique. La décision de réviser ce plan est prise par Arrêté n°17-2560 de Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime, en date du 18 décembre 2017. Le PPRN doit être approuvé dans un délai de 3 ans à compter de la date de cet Arrêté. Cette révision se fonde sur les événements tempétueux répétés qui ont impacté une grande partie du littoral français, sur la façade de la Manche, de l'Atlantique et de la Méditerranée faisant apparaître ou confirmant à divers degrés des risques d’érosion littorale et de submersion marine. Cela a été particulièrement le cas en Charente-Maritime, lors des événements hydrométéorologiques du 27 au 28 février 2010 (tempête Xynthia) et du 27 décembre 1999 (tempête Martin) qui ont fait des victimes et engendré de nombreux dégâts sur l'ensemble de la façade Atlantique et de ses terres basses (surverse par-dessus les protections ou destruction de celles-ci et submersions généralisées sur l'ensemble des zones basses du territoire). Différents critères ont conduit les services de l’Etat à décider de cette révision sur chacune des communes du bassin : - l’évènement Xynthia et ses conséquences sur la population et les enjeux d’urbanisme et économiques générées, - l’élaboration du schéma global de protection contre la submersion marine de l’estuaire de la Charente, action V.M.1 du programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) et l’amélioration de la connaissance du phénomène de submersion marine apportée par cette étude. La révision a été initiée dans le but d’élaborer par commune de nouveaux documents règlementaires plus adaptés à la nouvelle connaissance du risque submersion marine. Sur toutes les communes du bassin, le phénomène naturel de submersion marine a été étudié : Submersion temporaire par la mer des terres situées en dessous des niveaux des plus hautes eaux marines, provoquée par franchissement de paquets de mer ou par la surverse sur les protections existantes. La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de la Charente-Maritime a été chargée de l'instruction du projet sous l'autorité du préfet. Afin de réaliser les parties techniques de ce document, et après consultation, le Bureau d'études ARTELIA a été retenu pour déterminer les aléas érosion littorale et submersion marine.

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1.1.1 DEFINITION D’UN P P R N

Un plan de prévention des risques naturels, ou PPRN, est un document réalisé par l’État qui réglemente l’utilisation des sols à l'échelle communale, en fonction des risques auxquels ils sont soumis. Cette réglementation va de l’interdiction de construire à la possibilité de construire sous certaines conditions. Les risques à prendre en compte sont anthropiques et/ou naturels (Inondations, mouvements de terrains, incendies de forêt, avalanches, tempêtes, submersions marines, séismes…) Le PPRN est un dossier réglementaire de prévention qui fait connaître les zones à risques et définit les mesures pour réduire les risques encourus. Le PPRN appartient donc aux mesures de sécurité mises en place face aux risques majeurs. Il prévoit l’information préventive des citoyens, la protection des lieux habités par les collectivités et l’État, les plans de secours et d’évacuation. Il règlemente l’occupation des sols, tient compte des risques naturels dans l’aménagement, la construction et la gestion des territoires.

1.1.2 LE P P R N - GENERALITES

Le PPRN constitue un des outils d'une politique plus globale de prévention, mise en place par le Gouvernement. Cette politique qui vise notamment à sécuriser les populations et les biens, doit aussi permettre un développement durable des territoires, en engageant les actions suivantes : -mieux connaître les phénomènes et leurs incidences, -assurer, lorsque cela est possible, une surveillance des phénomènes naturels, -sensibiliser et informer les populations sur les risques les concernant et sur les moyens de s'en protéger, -prendre en compte les risques dans les décisions d'aménagement et les actes d'urbanisme, -protéger et adapter les installations actuelles et futures, -tirer les leçons des événements naturels dommageables lorsqu'ils se produisent.

Le PPRN est un des outils privilégiés de cette politique.

La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) est chargée, sous l'autorité du préfet, représentant de l'État dans le département de la Charente-Maritime, d'instruire l'élaboration du projet de plan de prévention des risques naturels (PPRN) et d'assurer les consultations nécessaires. Le PPRN est soumis à l'avis du conseil municipal de la ou des communes sur le territoire desquelles le plan sera applicable, à ceux d'autres collectivités territoriales (Conseil Départemental, Conseil Régional, Communautés de Communes concernées) ainsi qu'à ceux de différents services et organismes dont notamment la Chambre d'Agriculture, le Service Départemental d'Incendie et Secours (SDIS), la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL). Le projet de PPRN peut faire l'objet de modifications pour tenir compte des avis recueillis lors des consultations et de l'enquête publique. Ces modifications restent ponctuelles et ne peuvent remettre en cause les principes généraux de zonage et de réglementation. Elles ne

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peuvent conduire à changer de façon substantielle l'économie du projet, sauf à soumettre de nouveau le projet à enquête publique.

Le PPRN est approuvé par arrêté préfectoral.

En synthèse, le PPRN est un outil réglementaire qui vaut servitude d’utilité publique. A ce titre, il sera annexé au Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi). Il est joint au Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune et il est opposable aux tiers. Il vise à assurer la sécurité des personnes, à réduire la vulnérabilité des biens et à faciliter le retour à la normale à la suite d’un événement majeur en fonction de l’intensité du risque et de la nature du projet. Le PPRN est évolutif. Il peut être révisé ou modifié sous l’autorité de l’Etat à l’occasion d’apparition de nouveaux phénomènes historiques ou après la mise en place de mesures compensatoires conduisant à une modification du niveau d’aléa. En outre, le PPRN contribue à une amélioration de la connaissance des risques naturels qui doit être intégrée dans d’autres actions destinées à assurer la sécurité publique ou à limiter les risques et leurs effets, telles que : -Les procédures d'information préventive : Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM), Transmission des Informations aux Maires (T I M) pour la réalisation de leur Dossier d'Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), -Les procédures de maitrise des risques (plans ORSEC et POLMAR, plan hébergement, plan évacuation des populations sinistrées). A cet effet, dès son approbation, le Préfet adressera à chacun des services compétents en matière de gestion de crise ainsi qu'à chacun des concessionnaires de réseaux, le dossier de PPRN afin de faciliter la mise en place des procédures liées aux mesures de sécurité.

1.2 EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Après examen au cas par cas, la formation d’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable, après en avoir délibéré, décide qu’en application de l’article R.122-17 du code de l’environnement, la révision du plan de prévention des risques naturels de l’estuaire de la Charente est soumise à évaluation environnementale. Cette décision est rendue en date du 20 juillet 2016.

Faisant suite à cette décision, par Arrêté n° 17-2560 en date du 18 décembre 2017, Monsieur le Préfet de la Charente- Maritime décide, en substance, dans son article 5, que le présent plan de prévention des risques naturels est soumis à évaluation environnementale.

L’évaluation environnementale dont le contenu est défini par l’article R122-20 du code de l’environnement a été réalisée par le bureau d’études ARTELIA - Agence de Bordeaux. A l’échelle du bassin Estuaire Charente, les effets négatifs indirects des projets de PPRN correspondent aux zones définies comme inconstructibles justifiant le déplacement de l’urbanisation. Les PLU devront le prendre en compte. La majorité des effets recensés sont positifs, le projet contribuant à : - La protection de personnes et des biens,

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- La préservation des milieux naturels, - Le développement économique durable du territoire, en prenant en compte le risque, en adaptant et en protégeant les installations actuelles et futures, - Informer la population sur les risques et sur les moyens de s’en protéger.

Les mesures de réduction du risque étant directement intégrées aux PPRN, il n’est envisagé aucune mesure complémentaire pour pallier les éventuels effets négatifs du zonage des PPR.

Quant aux effets cumulés du projet avec d’autres projets connus, les rapports de compatibilité ou de prise en compte d’autres plans ou programmes sont examinés sur les thèmes de l’urbanisme, de l’eau, de la gestion de milieux naturels, de l’énergie et du climat. Pour la détermination de l’aléa submersion marine, les ouvrages sont pris en compte dans leur état existant au moment de l’approbation du PPRN. Ainsi les ouvrages prévus dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) sont pris en compte s’ils sont déjà réalisés ou s’ils seront terminés à la date d’approbation de chaque PPR.

1.3 L’AVIS DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE

La formation d’autorité environnementale du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) s’est réunie le 18 mars 2020 à la Défense et a délibéré sur le projet de révision du PPRN qui lui était présenté et qui concerne 10 communes du bassin de l’estuaire de la Charente. Dans la synthèse de son avis, l’Ae précise que pour ce qui la concerne, les principaux enjeux environnementaux sont ; -La gestion des risques littoraux pour la sécurité des biens et des personnes, -La maitrise de l’urbanisation du littoral ou de zones sensibles. Cette autorité observe que les modifications des règlements ne font pas en tant que tel l’objet d’une évaluation environnementale, ce qui mérite d’être corrigé ;

La révision des zonages se traduit globalement par une diminution des surfaces Natura 2000, aussi l’attention des communes est attirée sur le besoin de protéger ces espaces dans leur document d’urbanisme ; Pour les espaces basculant de zone rouge en zone bleue, l’Ae recommande de corriger l’appréciation de l’impact des changements de zonage sur le risque en milieu urbain et d’en analyser ses conséquences ; L’hypothèse d’élévation du niveau de la mer adopté pour l’aléa de long terme à 2100 ne prend pas en compte les données les plus récentes de 2019 du GIEC ; Pour ce qui concerne Tonnay-Charente un zonage particulier est créé en perspective d’un projet de développement portuaire dans un secteur soumis aux submersions marines en aléa faible à très fort à court terme. L’Ae demande de mieux décrire ce projet, de justifier les taux d’occupation du sol et recommande d’assurer le niveau de protection suffisant pour la sécurité des personnes et des biens. Dans son avis détaillé, l’Ae reprend point par point la présentation du projet sur l’ensemble du bassin. Sur les zonages réglementaires révisés, l’Ae recommande de corriger la carte des enjeux des communes de Port-des-Barques, Soubise, Saint-Laurent de la Prée et Saint-Nazaire sur Charente pour prendre en compte les études relatives au PPRL de la Seudre et de la baie d’Yves.

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Sur l’état initial : -Concernant les ressources en eau, L’Ae recommande de compléter la liste des captages par celui de Saint-Nazaire sur Charente et de faire figurer ce captage et les périmètres associés sur les cartes traitant de cette thématique. -Quant au milieu naturel, l’Ae recommande de vérifier l’exactitude des données concernant les zones humides, de mettre en cohérence les cartographies établies à différentes échelles et de corriger le texte sur la base des données rectifiées. Sur les solutions de substitution raisonnables au regard des objectifs de protection de l’environnement, l’Ae recommande que l’aléa long terme soit étudié en prenant en compte les scénarios d’élévation du niveau de la mer établis par le GIEC en 2019, que l’évaluation environnementale du PPRN démontre que les options choisies pour le règlement permettent de minimiser le risque.

Sur les effets notables probables de la révision du PPRN sur l’environnement : L’Ae recommande de compléter l’évaluation environnementale par l’analyse des incidences sur l’environnement et la santé humaine des modifications de règlement introduites par la révision des PPRN et d’identifier précisément les pertes de protection qui résulteraient de cette révision. L’Ae recommande d’adapter les conclusions des évaluations environnementales des PPRN de chaque commune à la réalité des observations disponibles, notamment pour les sites Natura 2000 et les zones humides. Elle recommande, à partir de l’analyse des impacts de la révision des PPRN, d’établir d’éventuelles mesures d’évitement, de réduction et si nécessaire de compensation à intégrer dans les documents d’urbanisme, ainsi que des mesures de suivi de leurs effets. -Quant au milieu humain et à l’urbanisme : L’Ae recommande de corriger l’appréciation de l’impact des changements de zonage sur le risque en milieu urbain et d’en analyser les conséquences.

Sur l’évaluation des incidences Natura 2000, l’Ae recommande : -De compléter les rapports environnementaux par une analyse de l’impact cumulé des retraits de sites Natura 2000 des zonages réglementés ; -De reprendre la démonstration de l’absence d’impact de la révision des PPRN sur les sites Natura 2000, à l’échelle de l’estuaire ; -D’étudier dans quel cadre réglementaire des dispositions pourraient assurer le maintien de l’effet de protection du PPRN pour les sites Natura 2000 ou zones humides qui basculent d’un zonage rouge vers un zonage bleu. Sur le dispositif de suivi, l’Ae recommande de renforcer le dispositif de suivi environnemental du PPRN. -Sur les éléments spécifiques à certaines communes : -Commune d’Echillais, l’Ae recommande de rectifier l’appréciation de l’impact de la révision du PPRN sur la protection des zones humides dans la commune d’Echillais et de prévoir les mesures d’évitement, de réduction et si nécessaire de compensation en conséquence.

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-Commune de Saint-Hippolyte, l’Ae recommande de compléter le rapport environnemental par une présentation du projet de réhabilitation touristique qui devra, dans l’hypothèse où il se concrétiserait, respecter le règlement applicable et le document d’objectifs du site Natura 2000 du périmètre concerné. Commune de Soubise, l’Ae recommande de corriger la conclusion relative à l’impact de la révision du PPRN sur les zones humides dans la commune de Soubise et de compléter le rapport environnemental par une présentation du projet d’extension de port à sec, qui devra, dans l’hypothèse où il se concrétiserait, respecter le règlement applicable et le document d’objectifs du site Natura 2000 du périmètre concerné. Commune de Tonnay-Charente, l’Ae recommande d’assurer la cohérence entre la carte des enjeux et la carte réglementaire, en ce qui concerne la zone indicée Bs3, et de renforcer la justification de ce classement. Par ailleurs, l’Ae recommande de : -Joindre à la note de présentation et au rapport environnemental une présentation de l’aménagement prévu pour le port de commerce, ainsi que les études hydrauliques spécifiques réalisées à l’échelle de ce secteur ; -Justifier que le taux d’occupation des sols et plus généralement les dispositions réglementaires retenues dans la zone Bs3 permettent d’assurer un niveau suffisant de protection pour la sécurité des personnes et des biens, le cas échéant, moyennant des mesures supplémentaires portant sur la constructibilité et les formes constructives ; -Présenter une analyse de la comptabilité du règlement prévu sur ces zones avec le plan de gestion des risques d’inondation du bassin Adour-Garonne et la stratégie locale de gestion des risques d’inondation « Littoral Charentais-maritime ». Commune de Vergeroux, l’Ae recommande d’assurer la cohérence entre le rapport environnemental, la carte des enjeux et le TRI.

1.3.1 MEMOIRE EN REPONSE AUX OBSERVATIONS DE L’AE

Les réponses du service instructeur aux observations de l’Autorité environnementale feront l’objet d’une déclaration environnementale qui sera jointe lors de l’approbation du PPRN.

1.4 LA CONCERTATION

La démarche d’élaboration du PPRN concernant les risques littoraux (érosion littorale et submersion marine) est une procédure administrative portée par les services de l’État en association avec les collectivités et en concertation avec la population. Elle est prévue par les articles L.562- 3 et R.562-2 du Code de l’environnement. Afin de répondre à cette obligation les services de l’Etat ont mis en place un comité de Pilotage (COPIL) et un comité technique (COTECH) dont le rôle est de permettre d’exprimer les préoccupations, les témoignages et formuler des propositions tout au long de l’élaboration du PPRN afin d’aboutir au final à un document partagé par l’ensemble des acteurs locaux.

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La conduite du PPRN a été menée avec les différents acteurs impliqués afin d’instaurer un climat de confiance nécessaire à l’appropriation des risques et des choix qui fondent le projet de PPRN, tout en prenant en compte les spécificités du territoire et du contexte local. Ainsi, ont particulièrement été associes à l’élaboration du projet de PPRN les représentants :

• des 13 communes concernées (Ile d’Aix, Fouras, Port-des-Barques, Saint-Laurent de la Prée, Breuil-Magne, Rochefort, Tonnay-Charente, Cabariot, Soubise, Vergeroux, Saint-Nazaire-sur- Charente, Saint-Hippolyte et Echillais) ; • de la Communauté d’agglomérations Rochefort Océan, • du Conseil Départemental de la Charente-Maritime, • du Service Départemental d’Incendie et de Secours, • de la Chambre d’Agriculture de la Charente-Maritime, • de l’Etablissement Public Territorial de Bassin Charente, • de l’Union des Marais de la Charente-Maritime, • de la Ligue de Protection des Oiseaux. La concertation s’est déroulée selon les modalités suivantes :

Deux séries de deux réunions publiques ont été tenues. - une première reprenant la démarche des PPRN jusqu’à la présentation des cartes d’aléas, les : • 23 juin 2016 à Rochefort pour les communes de Rochefort et Tonnay-Charente ; • 27 juin 2016 à Port-des-Barques pour les communes de Port-des-Barques et Saint- Nazaire-sur-Charente ; • 5 juillet 2016 à Fouras pour les communes de Fouras, Saint-Laurent-de-la-Prée, Vergeroux et Breuil-Magne ; • 12 juillet 2016 à Soubise pour les communes de Soubise, Echillais, Saint-Hippolyte et Cabariot.

- une deuxième, exposant l’intégralité de la démarche des PPRN, jusqu’à l'aboutissement des projets de cartes règlementaires et de règlements, les : • 9 octobre 2019 sur la commune de Saint-Nazaire-sur-Charente pour les communes de Port-des-Barques, Saint-Nazaire-sur-Charente, Soubise, Echillais, Saint-Hippolyte ; • 14 octobre 2019 sur la commune de Tonnay-Charente pour les communes de Saint-Laurent- de-la-Prée, Breuil-Magne, Vergeroux, Tonnay-Charente et Cabariot ; L’information de la population sur la tenue de ces réunions a été assurée par voie de presse dans le journal Sud-Ouest, par remise d’affiches auprès des communes et mis en ligne sur le site internet des services de l’Etat : http :// ww.charente-maritime.gouv.fr Il a également été demandé aux communes, dans la mesure du possible, d’informer leurs administrés par le biais éventuellement d’un bulletin municipal et/ou de leur site internet

Il convient de noter que la concertation avec le public des communes composant le bassin d’étude, outre les réunions publiques, a été accompagnée de diverses actions :

• l’exposition, dans les locaux de la mairie de Saint-Nazaire-Sur-Charente de panneaux illustrant les phases de l’étude avec mise à disposition d’un cahier de remarques ; • l’élaboration de plaquette(s) d’information sur la démarche de l’étude, dont la diffusion a été assurée par les services de la mairie de Saint-Nazaire-sur-Charente ; • la mise en ligne sur le site interne des services de l’Etat (http://www.charentemaritime.gouv.fr) de toute ou partie des éléments visés ci- avant.

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A l’échelle de la commune de Saint-Nazaire-Sur-Charente, sept panneaux ont été exposés dans les locaux de la mairie. L'objectif recherché était de sensibiliser, d'informer et d’associer la population au projet du PPRN dans chacun des territoires concernés. Le bilan détaillé de la concertation conduite sur la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR- CHARENTE est joint au dossier d’enquête publique. Un exemplaire a été remis aux membres de la commission d’enquête.

1.4.1 LES SAISINES DES PARTICULIERS

Aucune saisine n’a été transmise à la DDTM durant la période de concertation.

1.4.2 SYNTHESE DES DIVERSES REUNIONS

Dès le début des études techniques lancées par les services de l’Etat en 2015, les élus des différentes collectivités du secteur ont été associés à la démarche, notamment au travers de : - 2 Comités de Pilotage (COPIL) ou réunions plénières, (15 octobre 2015, 23 mars 2016) - 2 Comités Techniques, (7 octobre 2015, 14 janvier 2016) - 1 réunion bilatérale de recensement des enjeux et présentation des projets de documents réglementaires, (28 mai 2019) - 1 réunion technique de recensement des grands enjeux du territoire de l’agglomération Rochefortaise (28 septembre 2016) - 2 réunions publiques ( 27 juin 2016 et 9 octobre 2019). Les comptes rendus de chacune de ces réunions sont présentés au « bilan de la concertation » joint au dossier d’enquête.

1.5 LES AVIS DE LA CONSULTATION

Dans le cadre de ses obligations légales, avant l’ouverture de l’enquête publique, le pétitionnaire a soumis le projet de Plan de Prévention des Risques Naturels de la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE à plusieurs organismes à titre consultatif et aux personnes publiques associées pour avis :

Le dossier mis à l’enquête publique contient un certain nombre de courriers en réponse aux sollicitations des services préfectoraux :

-La Chambre d’agriculture de Charente-Maritime expose quelques remarques qui la conduit à émettre un avis réservé au projet de PPRN. Elles concernent notamment : -Le remblaiement sur la surface des nouveaux bâtiments et leurs accès ; -La création de zones refuges ; -Les aménagements avec la règle d’occupation du sol limitée à 50% ; -Les règles d’aménagement des batardeaux ;

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-La bande de circulation de 3 m autour du bâtiment. Ces remarques feront l’objet de questions au service instructeur

-La Gendarmerie Nationale qui n’émet aucune objection.

-Le Conseil municipal de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE a émis un avis favorable au projet de PPRN révisé de Saint-Nazaire-Sur-Charente par délibération du 24 septembre 2020. -L’Etablissement Public Territorial de bassin Charente (EPTB) propose des modifications de détail dans l’écriture du dossier. Concernant les règlements des PPRN il n’est pas possible de donner un avis. Il semble nécessaire à terme qu’un toilettage puisse être fait pour faciliter leur appropriation. La communauté d’agglomération de Rochefort Océan va engager, dans le cadre du PAPI Charente & estuaire, une campagne de diagnostics de vulnérabilité individuels, proposés aux propriétaires /occupants des bâtiment situés en zone inondable et non protégés à terme par de futurs systèmes d’endiguement. Il conviendra de faire un point pour reconsidérer éventuellement la possibilité de rendre obligatoire ce diagnostic via le règlement du PPRN.

-L’Agence de l’eau Adour-Garonne dit ne pas être en mesure d’apporter un avis circonstancié sur le PPRN.

-La Communauté d’agglomération Rochefort-Océan (Caro) émet un avis favorable assorti de diverses remarques pertinentes :

- sur le vocabulaire employé :

Afin de faciliter l'instruction des dossiers d'autorisation d'urbanisme, il serait souhaitable de revoir les notions de surface de plancher et d'emprise au sol. Une certaine confusion sur le vocabulaire peut rendre difficile l'appropriation du document. Cette remarque vaut essentiellement pour la notion de surélévation pour laquelle une harmonisation des appellations est nécessaire. Il serait ainsi préférable d'utiliser la notion « surface de plancher » dès lors qu'il s'agit de surélévation. Exemple : pour Saint Laurent de la Prée, en RS1 on utilise la notion d'emprise au sol pour la zone refuge de 15m2 comme en RS3 pour les 30m2 d'emprise au sol mais en zone RS2, il est utilisé pour la surélévation la notion de surface de plancher.

- Sur la démolition en zone submersible :

Une expertise technique semble obligatoire pour la démolition en zone submersible. Pour information, les démolitions ne sont généralement pas soumises à autorisation. En effet, un permis de démolir n'est exigé qu'en site protégé (site classé, abords de monuments historiques... même si les communes peuvent instaurer le permis de démolir sur d'autres secteurs par délibération du conseil municipal). La demande du PPRN d'expertise technique n'aura donc pas d'effet sur les secteurs non concernés par le permis de démolir.

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-Sur la notion d'extension à préciser :

Au sein du glossaire pour un changement d'usage d'un garage ou d'un atelier en habitation est précisé : Ce bâtiment sera considéré comme une extension s'il existe une communication intérieure avec le bâtiment principal. Il sera considéré comme une annexe s'il n'existe pas de liaison directe avec le bâtiment principal. Dans le premier cas (extension), la cote de référence des premiers planchers est admise au niveau du plancher actuel, même s'il est recommandé une mise hors d'eau des premiers planchers dans la limite des contraintes techniques. Dans le second (annexe), le respect de la cote court ou long terme sera demandé avec pour conséquence le rehaussement du plancher existant. Il est à noter que les pétitionnaires ne sont pas dans l'obligation de fournir les plans intérieurs des bâtiments au titre du code de l'urbanisme. A défaut de ces plans intérieurs (cf chapitre 4.3. Afin de faciliter l'instruction des actes d'urbanisme), il est précisé que toute construction par augmentation d'emprise au sol sera considérée comme une extension au titre du présent règlement, qui nécessitera la mise à la cote court ou long terme.

La notion d'extension est différente selon qu'il y a création d'emprise au sol ou pas, cela peut porter à confusion pour les services instructeurs et les pétitionnaires.

Il serait nécessaire de rendre ce point plus explicite en supprimant les notions d'annexes et d'extensions pour les projets de changements d'usage (ne créant pas de nouvelle emprise au sol), en précisant uniquement : -pour un changement d'usage d'un volume existant (sans création de nouvelle emprise au sol) : -maintien du niveau de plancher existant s’il y a une communication intérieure avec le bâtiment principal -mise à la cote plancher court terme ou long terme s’il n'existe pas de communication intérieure avec le bâtiment principal. - Sur les projets ou secteurs à enjeux :

Une attention particulière devra être portée sur les projets liés au nautisme (gestion des ports à sec, aire de carénage, équipements liés aux escales nautiques et aux mouillages...) notamment sur les communes de Port-des-Barques et Soubise en zones RS2 et RS3. La création et les extensions bâtimentaires de ces éventuels projets pourraient être remis en cause selon l'interprétation de la notion « nécessitant la proximité immédiate de l'eau ».

En revanche, certains projets permettraient un développement qualitatif des espaces et équipements existants.

-Eaux 17 rappelle que ses conduites d’eaux sont protégées par des servitudes qui devront apparaitre dans le tableau descriptif. Les stations d’épuration devront être représentées par des pictogrammes. Le règlement devra permettre l’extension des ouvrages.

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1.6 CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE

Divers lois, décrets (dont certains sont codifiés) et circulaires régissent la prévention des risques (naturels, technologiques), et définissent notamment les procédures d’élaboration des plans de prévention des risques correspondants : La loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages. La loi n° 2004-811 du 13 août 2004 sur la modernisation de la sécurité publique. Cette loi institue les plans communaux de sauvegarde (PCS) à caractère obligatoire pour les communes dotées d’un PPRN. Ces plans sont un outil utile au maire dans son rôle de partenaire majeur de la gestion d’un événement relevant de la sécurité civile. Les articles L562-1 à L562-9 du Code de l’environnement relatifs aux plans de prévention des risques naturels prévisibles (loi n° 95-101 du 2 février 1995 modifiée). Les articles L.561-1 à L.561-5 et R.561-1 à R.561-17 du Code de l’environnement, relatifs à l’expropriation des biens exposés à certains risques naturels majeurs menaçant gravement des vies humaines ainsi qu’aux modalités de gestion du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM). Les articles R.562-1 à R.562-10.2 du Code de l’environnement relatifs aux dispositions d’élaboration des plans de prévention des risques naturels prévisibles et à leurs modalités d’application (décret n° 95-1089 du 5 octobre 1995 modifié). Les principales circulaires : • circulaire du 24 janvier 1994 des ministres de l’Intérieur, de l’Équipement et de l’Environnement relative à la prévention des inondations et à la gestion des zones inondables • circulaire n° 94-56 du 19 juillet 1994 du ministre de l’Environnement relative à la relance de la cartographie réglementaire des risques naturels prévisibles, • circulaire du 24 avril 1996 relative aux dispositions applicables au bâti et aux ouvrages existants en zones inondables, • circulaire n° 97-106 du 25 novembre 1997 relative à l'application de la réglementation spécifique aux terrains de camping situés dans les zones à risques. • circulaire interministérielle du 30 avril 2002 relative à la politique de l’État en matière de risques naturels prévisibles et de gestion des espaces situés derrière les digues de protection contre les inondations et les submersions marines, • circulaire du 3 juillet 2007 relative à la consultation des acteurs, à la concertation avec la population et à l’association des collectivités territoriales dans les plans de prévention des risques naturels prévisibles, • circulaire du 7 avril 2010 sur les mesures à prendre suite à la tempête Xynthia du 28 février 2010, • le plan submersion rapide validé au conseil des ministres le 13 juin 2010, • circulaire du 2 août 2011 relative à la mise en œuvre des plans de prévention des risques naturels littoraux, • circulaire du 27 juillet 2011 relative à la prise en compte du risque de submersion marine dans les plans de prévention des risques naturels littoraux.

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Cette enquête trouve également sa justification dans les documents suivants :

-Les pièces du dossier transmis en vue d’être soumis à l’enquête publique ; -La liste départementale des commissaires enquêteurs des Deux-Sèvres et de la Charente Maritime pour l’année 2020 ; -La décision du 9 octobre 2020 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif de Poitiers désignant les membres de la commission d’enquête ;

1.7 ORGANISATION DE L’ENQUETE

1.7.1 INFORMATION DU PUBLIC

En liaison avec le président de la commission d’enquête, le service compétent de la préfecture de la Charente-Maritime a fixé les dates d’ouverture et de clôture des enquêtes publique appelées à se dérouler sur le territoire de dix communes composant le bassin de l’Estuaire de la Charente et en particulier sur le territoire de la commune de SAINT-NAZAIRE- SUR-CHARENTE et il en a défini les modalités d’exécution. Ainsi cette procédure s’est déroulée pendant trente-neuf jours consécutifs du lundi 7 décembre 2020 au jeudi 14 janvier 2021 inclus conformément aux dispositions de l’Arrêté préfectoral du 10 novembre 2020 concernant la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE. Un dossier d’enquête est déposé en mairie ainsi qu’un registre d’enquête.

1.7.2 PUBLICITE

La publicité dans la presse qui devait être effectuée dans deux journaux régionaux ou locaux à diffusion départementale, sous la rubrique « annonces légales » quinze jours au moins avant l’ouverture de l’enquête soit avant le 22 novembre 2020 et rappelée dans les huit premiers jours de celle-ci soit entre le 7 et le 15 décembre 2020 a bien été réalisée dans les journaux diffusés dans le département de la Charente-Maritime, ainsi qu’il y figure au tableau ci-après.

Journaux 1ère insertion 2ème insertion

Sud-Ouest 20 novembre 2020 11 décembre 2020 (Charente Maritime)

L’hebdo de la Charente-Maritime 19 novembre 2020 10 décembre 2020

La commission d’enquête a pu constater la réalité de cette publicité parue dans les délais légaux. Copie des articles de journaux est annexée au présent. (Cf. annexes 3 à 6)

1.7.3 PUBLICITE COMPLEMENTAIRE SUR SITE INTERNET

Quinze jours avant l’ouverture de la présente procédure et pendant toute la durée de celle- ci, l’avis d’enquête a été mis en ligne sur le site internet de la préfecture de la Charente Maritime

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www.charente-maritime.gouv.fr (rubrique publications, sous-rubrique consultations du public), conformément à l’article 2 de l’arrêté préfectoral de référence. Ce procédé permet d’étendre et de parfaire l’information du public sur les particularités du projet et sur l’existence de l’enquête qui en découle ainsi que sur les modalités de son exécution.

Le dossier était également consultable sur le site internet des services de l’État en Charente-Maritime à l'adresse suivante : www.charente-maritime.gouv.fr (rubrique publications).

1.7.4 AFFICHAGE ET INFORMATION

L’avis d’enquête a été publié par voie d’affiches quinze jours au moins avant le début de l’enquête, soit avant le 22 novembre 2020 et maintenu pendant toute la durée de celle-ci, soit jusqu’au 14 janvier 2021 inclus, sur les panneaux dédiés habituellement à cet effet en mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE. Cet affichage est justifié par un certificat établi par le maire de la commune. (Cf annexe 9) Dans les mêmes conditions, les services de la DDTM ont procédé à l’affichage du même avis sur les lieux ou à proximité des zones concernées par le PPRN. (Cf. annexe 7) Les affiches étaient de dimensions et couleurs conformes aux textes en vigueur. La réalité et le maintien de cet affichage ont été certifiés par le service instructeur. (Cf. annexe 10)

Toute information complémentaire sur le dossier pouvait être demandée auprès de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer – service risque, sécurité et littoral – unité prévention des risques – 89 avenue des Cordeliers – CS 80000 - 17 018 cedex 1.

1.7.5 MODALITES DE CONSULTATION DU PUBLIC

Conformément aux dispositions de l’article 4 de l’arrêté d’ouverture d’enquête du 10 novembre 2020, l’un des commissaires enquêteurs a tenu permanence dans le lieu ci-dessous indiqué, aux dates et heures suivantes : Mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE :

- Vendredi 11 décembre 2020 de 14h00 à 17h00 ;

- Lundi 4 janvier 2021 de 09h30 à 12h30 ;

- Mercredi 13 janvier 2021 de 09h30 à 12h30.

Les horaires habituels d’ouverture au public de la mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR- CHARENTE ont été respectés. Le calendrier ci-dessus a été scrupuleusement suivi. En outre, les pièces du dossier et le registre d’enquête à feuillets non mobiles cotés et paraphés par la commission d’enquête ont été tenus à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête aux jours et heures habituels d’ouverture de la mairie. L’ensemble des documents était accessible à tous et consultable en toute liberté.

Le dossier était également consultable sur le site internet des services de l’État en Charente-Maritime à l'adresse suivante : www.charente-maritime.gouv.fr (rubrique publications).

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Un accès gratuit au dossier était également prévu sur un poste informatique à la préfecture, 38 rue Réaumur 17 000 La Rochelle où il pouvait être consulté aux jours et heures habituels d'ouverture au public sur rendez-vous pris auprès du bureau de l’environnement – 05 46 27 43 00.

Enfin, toute observation ou proposition pouvait être : -Portée au registre d’enquête déposé en mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE, aux jours et heures habituels d’ouverture, -Adressée par messagerie à l’adresse suivante : pref-envir-pref17@charente- maritime.gouv.fr., consultables sur le site internet des services de l'Etat en Charente-Maritime et tenues à la disposition du public à la mairie siège de l'enquête, -Adressées par correspondance à l’attention du Président de la commission d’enquête, au siège de l'enquête : Mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE -1 rue du bourg-17780 – SAINT- NAZAIRE - SUR- CHARENTE. - Consignées sur un registre d’enquête dématérialisé auprès de la société LEGALCOM : sur le site internet :https://www.registredemat.fr/pprn-saintnazairesurcharente à l’adresse mail :[email protected]

1.8 DOCUMENTS MIS A L’ENQUETE

1.8.1 COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Le dossier d’enquête prescrivant l’ouverture d’une enquête publique préalable à l’approbation du Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) comporte les documents suivants : Un résumé non technique ;

Une note de présentation de 43 pages comportant les annexes suivantes :

- ANNEXES n°1 : Arrêté préfectoral de prescription n°17-2560 du 18 décembre 2017 ; - ANNEXE n°2 : Etude des aléas et des enjeux du bassin de l'estuaire de la Charente : rapport d'étude hydraulique – Artélia 2017 ; - ANNEXES N°3 : Cartes d'aléas submersion marine pour les évènements de référence à court et long termes (Xynthia +20cm et +60cm) : - scénario informatif sans prise en compte des ouvrages de protection : aléa, hauteurs et vitesses ; - avec prise en compte des ouvrages de protection : aléa, hauteurs et vitesses ; - ANNEXE n°4 : Carte des enjeux ; - ANNEXES N°5 : Tableaux des hauteurs d'eau à la côte : évènements de référence court et long terme ;

Un règlement ;

Une cartographie du zonage réglementaire au 1/5000

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Un dossier d’évaluation environnementale :

-Un rapport d’études de 224 pages et les annexes suivantes :

- ANNEXE n°1 : Cartographies de l'aléa érosion littorale ; - ANNEXE n°2 : Cartographie de l'aléa mouvements de terrain ; - ANNEXE n°3 : Etude des aléas et des enjeux du bassin de l'estuaire de la Charente : rapport d'étude hydraulique – Artélia 2017 ; - ANNEXE n°4 : Cartes des aléas submersion marine sur l'estuaire Charente pour les évènements de référence à court et long termes (Xynthia +20cm et +60cm) ; - ANNEXE n°5 : TRI Littoral Charentais ; - ANNEXE n°6 : Zonages réglementaires PPRN 2013 et 2019 ; - ANNEXE n°7 : Zonages à enjeux à l'échelle du bassin d'étude ; L’Avis de l’Autorité environnementale. Un bilan de la concertation, commune de Saint-Nazaire-Sur-Charente et 4 annexes : -ANNEXE 1 : Le comité de pilotage ; -ANNEXE 2 : Le comité technique ; -ANNEXE 3 : Les réunions bilatérales ; -ANNEXE 4 : Les réunions publiques.

Les avis de la consultation. En outre le dossier mis à la disposition du public dans les lieux de permanence contient également : ➢ Le registre d’enquête. ➢ L’arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête en date du 10 novembre 2020.

1.9 DEROULEMENT ET CLOTURE DE L’ENQUETE :

1.9.1 AVANT L’OUVERTURE DE L’ENQUETE :

➢Dès réception de la décision de sa désignation par Madame la Présidente du Tribunal Administratif, le président de la commission d’enquête a pris attache avec les deux autres membres titulaires. De même il a pris contact avec la personne en charge du dossier au Bureau des affaires environnementales de la Préfecture de la Charente Maritime et il a été convenu de réunir la commission d’enquête et les services de l’Etat pour une première présentation des modalités de l’enquête publique. ➢Cette réunion s’est déroulée dans les locaux de la préfecture de La Rochelle le mercredi 4 novembre 2020 de 10h00 à 11h30. Elle était présidée par Madame Karine Bourdin en charge du dossier au service environnement de la préfecture. Y étaient également présents, Madame Céline Brun de la DDTM et Christian Chevalier, président de la commission d’enquête. Pour des

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raisons sanitaires impérieuses liées à la pandémie de COVID 19, seules ces 3 personnes ont été autorisées à se réunir. Cette réunion avait pour but de dégager les premiers éléments de compréhension tant du dossier en cours de finalisation que de la conduite de l’enquête publique. Sur ce dernier point, il a été indiqué que l’enquête publique se déroulerait à l’échelle de la commune. A cet effet, un arrêté d’ouverture d’enquête spécifique à chacune d’elles serait pris et de ce fait, il appartiendrait à la commission de rédiger un rapport et des conclusions propres à chaque commune composant le territoire du bassin de l’estuaire de la Charente. S’agissant des permanences à tenir par la commission dans les communes, il a été décidé qu’elles seraient au nombre de trois dans huit communes, et de cinq dans deux communes (Port- des-Barques et Tonnay-Charente) où une sensibilité particulière a été définie. Le président de la commission a, dans les meilleurs délais, proposé aux services préfectoraux un calendrier définissant les lieux, les jours et horaires de ces permanences. Ce seront au total 34 permanences qui seront tenues. A l’issue de cette réunion, le président de la commission d’enquête a reçu un exemplaire dématérialisé de l’ensemble des dossiers de révision du PPRN sur support DVD. En outre il a pris possession de 10 registres d’enquête qu’il a ouverts, paginés et paraphés. ➢Le vendredi 6 novembre 2020, de 14h30 à 17h00, deux membres de la commission d’enquête se sont transportés dans les locaux de la DDTM à La Rochelle où ils ont procédé au contrôle et au visa de tous les dossiers propres à chacune des dix communes concernées par la procédure de révision du PPRN. Ils y ont inclus les registres d’enquête, prêts à être acheminés dans chaque lieu de permanence. Un exemplaire papier de chaque dossier a été remis à la commission.

➢Le 23 novembre 2020, la Préfecture de La Rochelle nous fait parvenir sur support dématérialisé les 10 arrêtés d’ouverture d’enquête concernant chacune des communes composant le territoire du bassin de l’estuaire de la Charente datés du 10 novembre 2020. ➢Le 24 novembre 2020, de 14h30 à 17h00, la commission d’enquête s’est réunie à Niort (Deux-Sèvres) pour déterminer les tâches attribuées à chacun des membres, pour faire le point sur les travaux réalisés en amont de l’enquête. La première partie du rapport partiellement rédigée a été relue et corrigée. Un résumé commun à tous les dossiers a été finalisé. Chacun a pu s’approprier la philosophie du dossier d’enquête et il était indispensable d’en mesurer la convergence. Des questions sur le dossier se sont posées. Une réunion utile avec le pétitionnaire pour les lever n’a pu se réaliser en raison des mesures sanitaires strictes imposées. Ces questions seront posées par messageries interposées. ➢Le 23 novembre 2020, la commission s’est assurée auprès des mairies concernées de la réalisation effective de l’affichage, tant sur leurs panneaux dédiés à cet effet que sur le terrain. Aucune défection n’a été portée à sa connaissance.

1.9.2 PENDANT L’ENQUETE

➢Le vendredi 11 décembre 2020, un membre de la commission d’enquête a tenu permanence de 14h00 à 17h00 en mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE. Aucun courrier

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n’est parvenu avant l’ouverture de la procédure. Aucune observation n’est portée sur le registre d’enquête. Aucune visite n’est à noter au cours de cette permanence. En outre, l’affichage réglementaire en mairie était bien réalisé.

La permanence est tenue dans la salle de réunion du conseil municipal dans le respect des conditions du protocole sanitaire liée à la COVID, annexé à l’arrêté prescrivant l’enquête. Il en a été ainsi pour les deux permanences suivantes.

➢Le lundi 04 janvier 2021 de 09h30 à 12h30 un membre de la commission d’enquête est à nouveau à disposition du public

Aucun courrier n’est parvenu en mairie à l’adresse du président de la commission d’enquête et aucune observation n’a été consignée sur le registre. Contrôle de l’affichage de l’avis d’enquête publique en mairie. Aucune visite au cours de cette permanence. Audition de Monsieur le maire de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE conformément aux dispositions du Code de L’Environnement et à l’article 6 de l’Arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête. IL n’a pas d’observation particulière sur le projet de PPRN. Cette audition est annexée au présent rapport. (Cf. annexe 8).

➢Le mercredi 13 janvier 2021 de 09h30 à 12h30 un membre de la commission d’enquête est à nouveau à disposition du public

Aucun courrier n’est parvenu en mairie à l’adresse du président de la commission d’enquête et aucune observation n’a été consignée sur le registre.

Contrôle de l’affichage de l’avis d’enquête publique en mairie. Aucune visite au cours de la permanence.

1.9.3 CLOTURE DE L’ENQUETE

➢ Postérieurement à l’expiration de la période consacrée à l’enquête publique au 14 janvier 2021, le 15 janvier 2021 à 11h un membre de la. Commission d’enquête prend possession en mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE du dossier mis à l’enquête, du registre d’enquête et des pièces qui l’accompagnent ainsi que de l’original du certificat d’affichage. ➢ Le mardi 19 janvier 2021 de 10h00 à 15h30 la commission d’enquête s’est réunie à Niort (Deux Sèvres) ➢ Le jeudi 21 janvier 2021 de 09h30 à 11h00, au cours d’un entretien qui s’est tenu dans les locaux de la DDTM à LA ROCHELLE, le président de la commission d’enquête a remis aux représentants du service instructeur (Madame BRUN et Monsieur CHARTON), le procès-

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verbal de synthèse contenant les propres questionnements de la commission à défaut d’observations du public valant pour la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE. ➢ Le 10 février 2021, le pétitionnaire a consigné et fait parvenir ses réponses aux observations directement portées sur le Procès-verbal de synthèse des observations. Cette pièce unique est jointe au présent rapport. En possession de tous les éléments utiles qu’elle a pu réunir, la commission d’enquête est alors en mesure de rédiger son rapport concernant la commune de ECHILLAIS et de formuler son avis. En conséquence de quoi, le lundi 15 février 2021, elle fait parvenir à Monsieur le Préfet de la Charente Maritime son rapport avec les pièces annexées et ses conclusions et avis motivé. Ces documents sont accompagnés de l’exemplaire du dossier déposé et mis à la disposition du public en mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE et du registre d’enquête dûment clos, avec les pièces qu’il contient. Simultanément, une copie du rapport, de ses annexes et des conclusions est adressée à Madame la Présidente du Tribunal Administratif de POITIERS.

1.10 CONCLUSION DU CHAPITRE PROCEDURE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

L’enquête publique s’est déroulée sans incident ni entrave à la libre expression du public. Durant ces 39 jours consécutifs, le dossier d’enquête était consultable en mairie de SAINT- NAZAIRE-SUR-CHATENTE, sur le site de la Préfecture de la Charente-Maritime et sur le site du registre dématérialisé d’enquête publique. L’avis d’enquête était mis en ligne sur ces mêmes sites et affiché en mairie et dans l’aire du projet. En synthèse, pendant et en dehors des permanences de la commission d’enquête, le public a eu toute latitude pour prendre connaissance du dossier en cette mairie lors de ses heures d’ouverture et pour formuler toutes remarques ou propositions par l’un des moyens offerts. Aucune personne n’est venue à la rencontre du commissaire enquêteur lors des permanences qu’il a tenues. Aucune observation n’a été enregistrée, ni sur le registre d’enquête dématérialisé, ni par courrier déposé ni sur le registre papier.

En apparence, cette enquête n’a pas suscité un grand engouement. Pour autant les statistiques émanant du registre d’enquête dématérialisé font apparaitre que le site a été visité 65 fois et que 96 téléchargements et 8 visionnages ont été effectués. La mise en œuvre de cet outil moderne et récent peut expliquer la désertification des lieux de permanence. Aucune anomalie n’a été constatée par la commission d’enquête, aucune observation ou contestation n’a été portée à sa connaissance quant au déroulement de la procédure d’enquête publique, laquelle a été conduite conformément aux textes en vigueur et dans le total respect des dispositions de l’arrêté préfectoral du 10 novembre 2020, concernant la commune de SAINT- NAZAIRE-SUR-CHARENTE. Compte-tenu des divers supports de diffusion de l’information utilisés en amont de cette procédure, (publicité dans 2 journaux à 2 reprises, – Apposition d’affiches format A2 de couleur

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jaune en mairie et dans l’aire géographique du projet– Publicité et mise en ligne du dossier d’enquête sur le site internet de la préfecture et sur le site du registre dématérialisé d’enquête publique, la population concernée à quelque titre que ce soit, ne pouvait ignorer l’existence de l’enquête publique et les objectifs qu’elle poursuivait. En conséquence, la commission d’enquête est en mesure de certifier le bon déroulement de l’ensemble des opérations qui ont été conduites.

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2 PRESENTATION DU DOSSIER

Les pièces contenues dans le dossier mis à l’enquête sont énumérées précédemment en page 19 du présent rapport, soit : Un résumé non technique ; Une note de présentation ; Un règlement ; Une cartographie du zonage réglementaire au 1/5000 ; Un dossier d’évaluation environnementale ; L’Avis de l’Autorité environnementale ; Un bilan de la concertation ; Les avis de la consultation

En outre le dossier mis à la disposition du public dans les lieux de permanence contient également : ➢ Le registre d’enquête. ➢ L’arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête en date du 10 novembre 2020.

2.1 CADRE DE L’ETUDE

2.1.1 SITUATION

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2.1.2 GENERALITES

Selon l’article R.562-10 du Code de l’environnement, le PPRN peut être révisé selon la même procédure que celle suivie pour son élaboration (articles R.562-1 à R.562-9 du Code de l'environnement). L’approbation du nouveau plan, emporte abrogation des dispositions correspondantes de l’ancien plan.

2.1.2.1 RAPPEL

Face aux événements tempétueux répétés, une grande partie du littoral français est concernée par les risques d'érosion littorale et de submersion marine. L'événement hydrométéorologique du 27 au 28 février 2010 (tempête Xynthia) a généré de nombreux dégâts sur l'ensemble de la façade Atlantique et de ses terres basses (surverse par- dessus les protections ou par destruction de celles-ci et submersions généralisées sur l'ensemble des zones basses du territoire). Sur le bassin de l’estuaire de la Charente, différents critères ont conduit les services de l'État à décider de réviser le plan de prévention des risques naturels (PPRN) afin que le document réglementaire soit plus adapté à la nouvelle connaissance du risque.

2.1.3 OBJETS DE L’ETUDE

Sur la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE, un seul phénomène naturel est étudié :

• La submersion marine (submersion temporaire par la mer des terres situées en dessous des niveaux des plus hautes eaux marines ou provoquée par franchissement de paquets de mer),

Il s’agira au final : • de réviser les aléas, pour intégrer les ouvrages de protection d'ores et déjà réalisés dans le cadre du PAPI, • de répertorier les enjeux actuels et futurs (zones habitées, activités, bâtiments publics, routes...) sur les zones soumises à l’aléa submersion marine, • d'établir, par croisement des aléas et des enjeux, la cartographie du zonage réglementaire et d'associer un règlement spécifique à chaque zone.

2.1.4 DEFINITION DES ALEAS

Cette phase a débuté par une recherche d'informations sur les événements majeurs ayant affecté le bassin de l’estuaire de la Charente.

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La circulaire du 27 juillet 2011 impose que deux aléas de référence soient étudiés afin de prendre en compte le changement climatique : • un alea court terme (CT) : évènement de référence + 20 cm pour le niveau marin au large (définition de la constructibilité des projets), • un alea long terme (LT) : évènement de référence + 60 cm pour le niveau marin au large (Définition des mesures de réductions de la vulnérabilité ou ≪ cote plancher ≫). A partir de ces niveaux marins, la propagation des volumes franchissant les protections a été reproduite.

2.1.4.1 L’ALEA SUBMERSION MARINE

L’aléa submersion marine est défini par deux composantes :

-La hauteur d’eau, obtenue par la comparaison des cotes d’eau atteintes et la topographie du terrain naturel (à défaut à partir du modèle numérique de terrain Litto3D), -La vitesse d’écoulement maximale et la dynamique des eaux (déferlement vers l’arrière des ouvrages…). Les résultats des modélisations permettent de caractériser et de cartographier à l’échelle cadastrale les hauteurs d’eau et les vitesses d’écoulement. Pour les deux évènements court et long terme, le croisement, selon le tableau suivant, des hauteurs d’eau et des vitesses d’écoulement calculées, permet de qualifier les aléas selon quatre niveaux :

2.1.4.2 L’EROSION LITTORALE

Le trait de côte dessine la frontière entre l’océan et les communes du littoral. Le recul du trait de côte se traduit par une perte de terrains continentaux pouvant générer des dommages aux biens (maisons, routes, champs cultives, etc…) et exceptionnellement aux personnes. La commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE n’est pas concernée par l’érosion littorale.

2.1.5 DETERMINATION DU ZONAGE ET DU REGLEMENT

Le zonage et son règlement associé ont vocation à traduire les objectifs du PPRN en s’appliquant non seulement aux biens et activités, mais aussi à toute autre occupation et utilisation des sols, qu’elle soit directement exposée ou de nature à modifier ou à aggraver les risques. Le zonage règlementaire du PPRN consiste à croiser l’aléa de référence cartographié pour chaque type de risque et les enjeux recensés par une analyse de l’occupation du sol et de sa

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vulnérabilité a la date de l’élaboration du PPRN afin de définir des zones de règlementation en matière d’occupation du sol. Le zonage du PPRN de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE est élaboré par croisement entre : • l’aléa submersion marine de référence (aléa court terme ou long terme), et : • les enjeux recensés par une analyse de l’occupation du sol et de sa vulnérabilité à la date de l’élaboration du PPRN. Dans le respect des objectifs visés ci-dessus et à l’échelle du territoire de la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE, le périmètre du PPRN, correspondant aux zones soumises aux aléas littoraux (submersion marine) définis dans la note de présentation, a été divise en quatre zones selon le type et l’intensité du phénomène (aléa) et l’occupation du sol existante (enjeux) :

Pour mémoire :

• La constructibilité des terrains est définie par : • l’aléa court terme (Xynthia + 20 cm) ; • l’aléa long terme (Xynthia +60 cm), pour les zones naturelles en aléas modéré, fort et très fort ; • Les mesures de réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens (exemple : cote plancher) à mettre en œuvre des lors que le projet sera admis au regard de l’aléa court terme, sont définies par l’aléa long (Xynthia + 60 cm).

Les zones : - La zone Rs1, qui concerne l’ensemble des zones submersibles situées dans la bande de précaution en arrière des ouvrages de protection ou en zone de danger extrême ; -la zone rouge Rs2, qui concerne toutes les zones submersibles en aléa très fort à court terme ; -la zone rouge Rs3, qui concerne : • les zones naturelles en aléas faible, modéré et fort pour l’aléa court terme et les zones naturelles hors aléa à court terme et en aléas modéré, fort et très fort pour l’aléa long terme. En effet, la politique nationale de prévention des risques prévoit que dans les secteurs naturels aujourd’hui dénués d’enjeux, il convient de ne pas implanter de nouveaux enjeux ou d’en augmenter leur nombre même dans les zones naturelles en aléa faible. • les zones urbanisées en aléa modéré et fort pour l’aléa court terme ; -la zone bleue Bs1, qui concerne toutes les zones urbanisées en aléa faible à court terme ; Tableau de croisement Aléas/ Enjeux pour le risque Submersion Marine

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2.1.6 LE REGLEMENT

2.1.6.1 OBJECTIFS En application du code de l'environnement, le règlement détermine les mesures d’interdiction ou de prévention à mettre en œuvre pour répondre aux objectifs suivants :

- maîtriser le développement urbain pour : • prévenir le risque pour les personnes, en particulier dans les zones d’exposition aux aléas littoraux (submersion marine et érosion) où, quels que soient les aménagements, la sécurité des personnes ne peut pas être garantie intégralement ; • limiter, voire réduire, les dommages aux biens existants et futurs et faciliter le retour à la normale après un évènement. - pour la submersion marine, maintenir la capacité d’écoulement et d’expansion des eaux afin ne pas aggraver le risque pour les zones situées à l’amont et à l’aval ; - faciliter l’organisation des secours et informer la population sur le risque encouru. Ainsi, le plan de prévention des risques naturels maîtrise le développement urbain dans les zones exposées à l’aléa tout en conciliant les impératifs de prévention et les besoins socio- économiques de développement lorsque l’intensité de l’aléa le permet.

2.1.6.2 REGLEMENTATION DES PROJETS

D'une manière générale, le règlement interdit toute opération qui aurait pour conséquence l'augmentation significative de la population exposée, l'augmentation du nombre de logements ou de la capacité d'accueil, l'aggravation de la vulnérabilité des personnes et des biens.

Les zonages réglementaires retenus : La zone Rs1 où L’inconstructibilité est la règle générale correspond à une zone de danger qui englobe l’ensemble des zones submersibles

La zone rouge Rs2 où l'inconstructibilité est la règle générale qui concerne toutes les zones naturelles, agricoles et urbanisées situées dans les secteurs d'aléa très fort à court terme

La zone rouge Rs3, où l'inconstructibilité est la règle générale, qui concerne : • les zones naturelles en aléas faible, modéré, et fort pour l’aléa à court terme et les zones naturelles hors aléa à court terme et en aléas modéré, fort et très fort à long terme,

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• les zones urbanisées en aléas modéré et fort pour l’aléa court terme (hors zones fortement urbanisées ou centre urbain en aléa modéré), Là encore, suit la liste des utilisations et occupations du sol interdites, ou admises sous conditions sensiblement différentes de celles des autres zones déjà décrites.

La zone bleue Bs1 correspond aux zones urbanisées soumises à un aléa submersion marine faible à court terme, où l’intensité faible de l’aléa permet d’admettre une densification ou un développement urbain à condition de respecter des mesures de nature à réduire la vulnérabilité des personnes et des biens.

La constructibilité est la règle générale, sous réserve de l’observation de prescriptions. En sus du PPRN, les projets sont assujettis aux dispositions du document d’urbanisme en vigueur sur la commune mais également soumis au respect des règles de constructions « conditions d'utilisations et d'exploitations » destinées à limiter et à réduire leur vulnérabilité, sous la responsabilité des maîtres d’ouvrages et des professionnels qui interviennent pour leur compte.

Le règlement impose notamment que :

-Les constructions, aménagements et installations admises, ainsi que leur accès, ne devront pas par leur implantation, entraver l’écoulement des eaux ou aggraver les risques. -Sauf s’il en est disposé autrement, le niveau fini du premier plancher aménagé devra être situé au-dessus de la cote de référence (court ou long terme selon les préconisations émises).

Pour ce qui concerne la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE, le zonage apparait dans l’illustration suivante :

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2.1.7 CONCLUSIONS SUR LE CONTENU DU DOSSIER

Au terme de sa lecture, il apparaît à la commission d’enquête que le dossier est très technique et difficilement assimilable pour le non initié. Cependant, conforme aux dispositions de l’article R 123-8 du Code de l’environnement, il comprend les diverses rubriques requises. Accompagné d’un résumé non technique concis mais précis et d’une note de présentation très explicite, le tout placés en tête du dossier, le projet de révision du PPRN peut être appréhendé par le grand public, tant dans la globalité du Bassin de l’estuaire de la Charente que de manière plus restrictive, sur la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE.

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3 OBSERVATIONS DU PUBLIC

3.1 CONTEXTE GENERAL

L'enquête publique qui intéressait la commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE, permettait au public de déposer des observations sur le registre mis à sa disposition, d’y faire des propositions de rencontrer un membre au moins de la commission d’enquête, de faire parvenir au président de cette commission des courriers à l’adresse de ladite mairie par les moyens habituels (acheminés par la poste, remis en mains propres ou adressés par courrier électronique sur un registre dématérialisé ou sur le site de l’Etat). C’est dans un climat apaisé que s’est déroulée cette procédure qui a bénéficié : -de la publicité légale réalisée à deux reprises dans deux journaux, -d’un affichage effectif et constamment maintenu sur les panneaux habituellement dévolus à cet effet de la commune et dans l’aire du projet, -de la publication de l’avis d’enquête quinze jours avant l’ouverture de celle-ci sur le site internet de la Préfecture de la Charente Maritime, -de la mise en ligne du dossier d’enquête sur le site informatique de cette même préfecture et sur le registre dématérialisé.

3.2 LES STATISTIQUES

Les observations pouvaient être déposées suivant cinq possibilités : -Inscrites sur le registre d’enquête mis à la disposition du public en mairie de SAINT- NAZAIRE-SUR-CHARENTE et désignées par la lettre « R »,

-Adressées par courrier au président de la commission d’enquête à l’adresse de la mairie de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE et désignées par la lettre « C »

-Adressées sur le registre dématérialisé : sur le site internet : à l’adresse mail : sur le site internet : https://www.registredemat.fr/pprn-saintnazairesurcharente à l’adresse mail : [email protected] et désignées par la lettre « D »

-Adressées par courrier électronique à : [email protected] et désignées par la lettre « E »

-Déposées oralement auprès du commissaire enquêteur présent lors des permanences et désignées par la lettre « O »

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Aucune observation n’a été déposée par le public. Les questionnements de la commission d’enquête soumis au service instructeur sont exposés ci-après. Ils portent essentiellement sur la reprise des observations émises par les personnes publiques consultées et ont trait à l’application du règlement.

3.3 QUESTIONNEMENTS DE LA COMMISSION D’ENQUETE

Ils ont porté essentiellement sur la reprise des observations émises par les personnes publiques consultées et ont trait à l’application du règlement.

1. Différentes notions d’emprise (règlement)

En zone rouge les constructions et extensions des activités liées à l’aquaculture, aux activités nécessitant la proximité immédiate de l’eau ou à l’agriculture peuvent être admises sous réserve d’une limitation de l’emprise, définies de façons différentes par emprise, emprise des bâtiments, emprise hydraulique, emprise au total.

En particulier pour les bâtiments agricoles, pour la règle de limitation de l’emprise, comment doivent être entendues « l’emprise » et « l’emprise au total » par distinction de « l’emprise hydraulique ».

Réponse du service instructeur :

Le règlement précise dans le chapitre 2 « réglementation des projets » comment appliquer le terme « emprise » :

« Lorsqu’il est fait mention d’emprise, ce terme désigne :

• l’emprise au sol hydraulique telle que définie au glossaire pour les bâtiments, constructions, aménagements, remblais ou tout obstacle de plus de 20 cm par rapport au terrain naturel, • l’emprise au sol telle que définie au glossaire pour les bâtiments, constructions ou aménagements réalisés sur pilotis et les préaux, • la surface de plancher telle que définie au glossaire pour les surélévations des bâtiments ou constructions existants, la couverture de patio ou la création d’un niveau supérieur (étage) à l’intérieur d’une construction. »

Pour la construction d’un bâtiment agricole (hors préau et pilotis), il s’agit de l’emprise au sol hydraulique.

En outre la commission relaye avec sa propre interprétation les remarques et propositions émises par les services consultés.

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Par la Chambre d’agriculture de la Charente Maritime

2. Zones refuges ders bâtiments agricoles Le règlement permet la construction ou l’extension de bâtiments agricoles en zone rouge sous réserve de disposer d’une zone refuge.

La Chambre d’agriculture souhaite connaître si la règle s’applique par bâtiment ou bien par site d’exploitation.

Réponse du service instructeur :

Au vu de la rédaction du règlement, il s’agit d’un espace refuge par nouveau bâtiment construit.

3. Définition du terrain d’assiette pour les projets agricoles Le chapitre 3 dispose que pour les accès aux bâtiments, constructions et aménagements, toute partie de remblai située à plus de 20 cm au-dessus du terrain naturel sera comptabilisée, le cas échéant en vue du respect de la règle des 50% d’occupation du terrain d’assiette du projet visée dans les différents zonages réglementaires. Le glossaire définit le terrain d’assiette comme la parcelle ou un ensemble de parcelles d’un seul tenant appartenant à un seul propriétaire.

La Chambre d’agriculture observe que le rattachement du terrain d’assiette à la notion de propriété ne recouvre pas les différents statuts d’exploitation des terres agricoles.

Réponse du service instructeur :

Il s’agit de la définition du « terrain d’assiette » utilisée en urbanisme.

4. Bande de circulation de 3 mètres Le chapitre 3 dispose que pour les mises hors d’eau des premiers planchers, les remblais seront strictement limités à l’emprise de la construction majorée d’une bande de circulation de 3 mètres.

La Chambre d’agriculture estime que cette bande de circulation n’est pas adaptée pour du matériel agricole roulant, ni en ligne droite, ni aux angles du bâtiment.

Réponse du service instructeur :

D’autres modes constructifs peuvent être mis en place là où cette bande ne serait pas adaptée.

Remarque sur l’avis de la Chambre d’agriculture La commission estime que les questions de la Chambre d’agriculture sur le dimensionnement des batardeaux et sur la protection des fondations superficielles contre les affouillements ressortent des règles de construction à définir au cas par cas par un homme de l’art, et non du règlement du PPRN.

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Par la communauté d’agglomération Rochefort Océan

5. Notions surface de plancher / emprise au sol

En ce qui concerne les utilisations et occupations du sol admises sous conditions pour l’habitat en zones Rs1, Rs2, Rs3 : En zone Rs1 (2.2.2.1), la surélévation d’une zone refuge est associée à construction et à emprise, En zone Rs2 (2.3.2.1), la surélévation des constructions à usage d’habitation existantes est associée à extension et à surface de plancher, En zone Rs3 (2.4.2.1), la surélévation des constructions à usage d’habitation existantes est associée à extension et à emprise.

Pour être en cohérence avec les termes de « surface de plancher » et « d’emprise » définis par le code de l’urbanisme, la CARO considère qu’il serait préférable d’utiliser la notion de « surface de plancher » dès lors qu’il s’agit de surélévation.

Réponse du service instructeur :

La rédaction va être harmonisée avant l’approbation du PPRN pour correspondre à la définition de l’emprise énoncée dans le chapitre 2 « réglementation des projets ».

6. Démolition en zone submersible

La CARO relève qu’une expertise technique semble obligatoire pour la démolition en zone submersible alors que généralement les démolitions ne sont pas soumises à autorisation, ce qui rendrait la règle du PPRN inopérante. Le règlement précise (cf chapitre 2) que sont admis : « les travaux de démolition ou de modification d’ouvrages ou d’aménagements existants sous réserve qu’ils fassent au préalable l’objet d’une expertise technique permettant d’évaluer l’impact de cette démolition ou modification d’une part sur le régime d’écoulement des eaux de submersion et d’autre part sur la qualification du niveau d’aléa des zones considérées et avoisinantes… »

Doit-il être considéré que l’expertise technique dont les objectifs nécessitent à priori la maitrise de données techniques spécifiques et la capacité de leur exploitation, relève de la puissance publique, Etat ou collectivités territoriales.

Réponse du service instructeur :

C’est au pétitionnaire, accompagné d’hommes de l’art, de réaliser cette étude.

7. Notion d’extension Pour les changements d’usage d’un garage ou d’un atelier en habitation ou pour une extension par construction nouvelle, la CARO estime que la notion d’extension est différente, selon qu’il y a création d’emprise au sol ou pas, ce qui peut porter à confusion, et propose par conséquent de supprimer les notions d’annexes et d’extensions pour les projets de changement d’usage.

La commission relève pourtant, considérant les garages en communication avec l’habitation que le règlement distingue d’une part le changement d’usage par extension d’habitation (maintien

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 36

du niveau du plancher actuel), d’autre part l’extension au sol par agrandissement de la construction (cote plancher au-dessus de la cote de référence long terme). Tous les autres cas sont des annexes.

La commission demande toutes précisions utiles.

Réponse du service instructeur :

Si la rédaction venait à être modifiée comme demandée, l’usage d’une annexe existante en fond de jardin pourrait être autorisée. Il serait alors possible de créer une pièce de vie voire un lieu de sommeil sous la cote de référence à long terme dans une construction non attenante à une habitation existante. Cela est contraire au principe du présent règlement. Cette disposition a été introduite afin de pallier aux situations les plus complexes où l’aménagement d’une extension n’était plus possible soit pour des raisons techniques de cote plancher à respecter soit du fait d’une emprise construite sur un terrain d’ores et déjà trop grande. Cette disposition permet donc de permettre une certaine évolution de la vie d’un foyer dans des mesures limitées et encadrées.

L’objectif de cette rédaction est d’éviter la création d’un nouveau logement, ce qui ne serait plus garanti si le terme d’extension était supprimé.

8. Interprétation de la notion « nécessitant la proximité immédiate de l’eau » Pour les activités nécessitant la proximité immédiate de l’eau, le règlement précise (par exemple au 2.3.2.3 de Rs2) : « Sont concernées ici l’ensemble des activités telles que la pêche, les services portuaires, les activités sportives ou nautiques liées à l a plage et/ou au plan d’eau, les animations touristiques, les installations de chantiers navals, postes de secours et sanitaires, etc, à l’exclusion de tout bâtiment à usage d’habitation ».

Cette définition, laisse -t-elle place à interprétation comme le craint la CARO, sur la faisabilité de projets liés au nautisme comme la gestion des ports à sec, aires de carénage, équipements liés aux escales nautiques et aux mouillages, ou la création ou l’extension de bâtiments en lien avec ces éventuels projets.

Réponse du service instructeur :

Effectivement, cette notion laisse place à une interprétation qui reste tout de même cadrée par la définition dans le glossaire. Aussi, il semble illusoire de vouloir citer les natures de projets visés par cette notion au risque de procéder à un oubli et rendre impossible le projet.

9. Initiative du service instructeur

Le service instructeur est invité s’il le souhaite à présenter tout sujet qui n’aurait pas été a abordé par le public ou par la commission d’enquête.

Réponse du service instructeur :

Le service instructeur n’a pas de sujet annexe à présenter et se tient à la disposition de la commission pour besoin d’informations complémentaires.

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3.4 - MEMOIRE EN REPONSE AUX OBSERVATIONS

Il convient de rappeler que le mémoire produit par le service instructeur en réponse aux observations se confond avec le procès-verbal de synthèse des observations pour ne former qu’un seul document joint au présent rapport. Les réponses apportées par le service instructeur à chacune des observations sont reproduites ci-dessus par des textes de couleur bleue. La commission d’enquête termine ici son rapport dont les points principaux seront repris dans ses conclusions et avis motivé, objet du document n° 3 distinct mais indissociable du présent. Les pièces de nature à attester de la légalité de la procédure d’enquête publique sont regroupées dans le dossier n°2, annexé au présent rapport.

A Niort, le 15 février 2021 Christian CHEVALIER Président de la commission d’enquête

Jean-Pierre BORDRON Jean-Marie CLERGET Membre de la commission d’enquête. Membre de la commission d’enquête

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PIECE JOINTE

Procès-verbal de synthèse des observations

Et

Mémoire en réponse du service instructeur.

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DEPARTEMENT DE LA CHARENTE-MARITIME 

Communes de Breuil-Magné, Cabariot, Echillais, Port- des -Barques, Soubise, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent

de la Prée, Saint-Nazaire-sur-Charente, Tonnay- Charente, Vergeroux.

Références :

- Décision de désignation du commissaire enquêteur n° E20000110/86 en date du 9 octobre 2020 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif de POITIERS,

- Arrêtés d’ouverture d’enquête publique en date du 10 novembre 2020, de Monsieur le Préfet du département de la Charente-Maritime.

Destinataire :

- Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime à La Rochelle. (DDTM17).

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SOMMAIRE

Introduction ...... 3 1.Remarques sur le déroulement de l’enquête ...... 4 2.Les observations du public ...... 6 2.1Commune de VERGEROUX ...... 6 2.2Commune de SAINT-LAURENT DE LA PREE ...... 11 2.3Commune de PORT-DES-BARQUES ...... 13 2.4Commune de BREUIL-MAGNE ...... 16 2.5Commune de CABARIOT ...... 17 2.6Commune de ECHILLAIS...... 17 2.7Commune de SAINT-HIPPOLYTE ...... 18 2.8Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE ...... 18 2.9Commune de SOUBISE ...... 18 2.10Commune de TONNAY-CHARENTE...... 18 3.Questions particulières de la commission d’enquête ...... 19

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4 Introduction

Conformément aux dispositions de l’article 8 des dix arrêtés préfectoraux d’ouverture d’enquête publique datés du 10 novembre 2020 et concernant le projet de révision du PPRN du bassin de l’estuaire de la Charente, le président de la commission d’enquête a rencontré, le 21 janvier 2021 à 9h30, dans les locaux de la DDTM 17 à La Rochelle, Madame Céline BRUN représentant le service instructeur dudit projet. Il lui a communiqué l’ensemble des observations du public recueillies sur les communes de Breuil-Magné, Cabariot, Echillais, Port-des-Barques, Soubise, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent de la Prée, Saint-Nazaire sur Charente, Tonnay- Charente et Vergeroux, composantes du bassin de l’estuaire de la Charente. De même il lui a fait part des questionnements de la commission d’enquête. Le tout est consigné dans le présent procès-verbal de synthèse auquel sont annexées toutes les contributions, dans leur intégralité. Assistait également à cet entretien, Monsieur Sébastien CHARTON, responsable de l’unité de prévention des risques.

Ce sont au total dix-neuf observations qui ont été recueillies :

- Dix, sur la commune de Vergeroux dont une demande de transfert de zonage de Bs1 en Bs2. - Trois, sur la commune de Port-des-Barques dont l’une porte sur le projet de construction d’un hangar ostréicole. Les deux autres ont trait aux ouvrages de protection des personnes et des biens et semblent par le contenu, échapper à l’objet du PPRN. - Cinq sur la commune de Saint-Laurent de la Prée. Elles sont toutes identiques et émanent de la même personne. - Une sur la commune de Breuil-Magné

Les questionnements de la commission d’enquête sont plus nombreux et essentiellement généralistes.

La représentante du service instructeur est invitée, sous quinzaine, à consigner ses réponses sur le présent document où des espaces à écrire de couleur bleue lui sont réservés. Ainsi, la procédure s’en trouvera allégée. Le présent procès-verbal, assorti des réponses spécifiques à chacune des questions ou remarques, est à retourner au président de la commission d’enquête le 5 février 2021 au plus tard. Ce document sera annexé au rapport d’enquête propre à chacune des dix communes concernées.

5 Remarques sur le déroulement de l’enquête

L’enquête relative au projet de révision du PPRN de l’estuaire de la Charente porté par les services de la DDTM 17, s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes du lundi 7 décembre 2020 au jeudi 14 janvier 2021 inclus, soit sur une durée de 39 jours.

Les prescriptions relatives à la procédure présentées dans les arrêtés d’ouverture d’enquête en

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date du 10 novembre 2020 de Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime ont été respectées et aucune observation à cet égard n’est parvenue à la commission d’enquête.

Dans l’ensemble la fréquentation des permanences par le public a été très réduite, voire inexistante sur certaines communes :

-Breuil-Magné - Fréquentation des permanences : 6 personnes reçues - Dépôt d’observation : 1 -R1- Marie-Claude JACQUEMIN – Mauvaise évacuation des eaux.

-Cabariot - Fréquentation des permanences : Aucune visite - Dépôt d’observation : 0

-Echillais - Fréquentation des permanences : 2 personnes reçues - Dépôt d’observation : 0

-Port-des-Barques - Fréquentation des permanences : 7 personnes reçues - Dépôt d’observation : 3 - C1 – Jérémy SEGUIN - projet de construction d’un bâtiment ostréicole ; - C2 – Catherine et Bernard PRONCE - Sécurité des habitants de la rue du pré vert ; - D1 – Marianne VILLEMAIN – Mauvais entretien des vannes de « Fond Renaud ».

-Soubise - Fréquentation des permanences : Aucune visite - Dépôt d’observation : 0

-Saint-Hippolyte - Fréquentation des permanences : 2 personnes reçues - Dépôt d’observation : 0

-Saint-Laurent de la Prée - Fréquentation des permanences : 2 personnes reçues - Dépôt d’observation : 5 -D1- D2 -D3 – C1- R1 –- Cécile VATBLED - Contestation du zonage.

-Saint-Nazaire sur Charente - Fréquentation des permanences : Aucune visite - Dépôt d’observation : 0

-Tonnay-Charente - Fréquentation des permanences : 3 personnes reçues. - Dépôt d’observation : 0

-Vergeroux

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- Fréquentation des permanences : 9 personnes reçues - Dépôt d’observation : 10

-D1 : Mme et M DEBAS - Demande de reclassement d’un zonage Bs1 en Bs2. -E1 : Jacques JOYAU - Exposé d’une série de remarques et de dysfonctionnements du système hydraulique de la commune. -R1 : Bernard LAFON - Demande de reclassification parcelle -R2 : Benoit BONZOM – Revoir la zone Rs3 sur la carte réglementaire au lieudit Vergeroux près de grand. -R3 : Alain DEBAS – Demande requalification de la parcelle AA 135 de Bs1 en Bs2 (à rapprocher de D1) -R4 : M et Mme DEBAS – Demande requalification sur parcelle AA135. Remise d’une lettre. (à rapprocher de D1 et R3) -R5 : Chantal PACRAUD – rassurée en ce qui concerne la submersion. -R6 : Pascal CHOLET – Vérifications zones. -R7 : Marie-Claude JACQUEMIN – Récit sur le mauvais écoulement des eaux sur la parcelle Sud-Ouest de la Trublerie… -R8 : Jacques JOYAU- lettre remise en mairie (à rapprocher de E1)

Les contributions ont été déposées sur l’un ou plusieurs des supports offerts, Inscription au registre d’enquête (R), courrier postal (C), registre dématérialisé (D), courrier électronique (E), oralement (O).

La collecte des contributions du public sur l’ensemble des 10 communes s’établit ainsi :

▪ Inscriptions sur le registre : « R »……….. 10 observations ▪ Courriers annexés au registre : « C »……….. 3 observations ▪ Observation Orale : « O » ……………… 0 observation ▪ Observations sur le registre dématérialisé «D » 5 observations ▪ Observation par messagerie : « E » …………… 1 observation

Soit un total de : 19 observations Sur l’ensemble des 10 communes Et 31 personnes reçues

Le peu d’observations déposées n’a pas permis de définir de grands thèmes. Aussi, la commission d’enquête a dû s’attacher à présenter une à une et par commune les rares contributions ainsi qu’il suit :

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6 Les observations du public

Commune de VERGEROUX

-Sur le registre d’enquête papier, 8 observations ont été portées. (R1 à R8) -Une observation a été déposée à l’adresse dédiée en Préfecture de la Charente-Maritime. (E1) -Une observation a été déposée sur le registre dématérialisé (D1). -Une observation a été déposée par courrier déposé en mairie(C1)

Les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. On peut y lire que le site a été visité par 57 personnes et que 80 téléchargements ont été effectués.

Observation D1 : Monsieur et Madame DEBAS 8 allée de la Sablière 17300 VERGEROUX

Demande de requalification de la parcelle AA135 de BS1 (bleu foncé) en BS2 (bleu clair)

Dans le cadre de la procédure AVIS d’ENQUETE PUBLIQUE (ouverte du 7/12/2020 au 14/01/2021) ayant pour objectif la révision du PPRN, nous nous permettons de vous solliciter pour vous demander une action corrective sur la carte d’aléa submersion, suivant l’affichage présenté en Mairie du Vergeroux. Cette requête fait suite à de nombreux échanges avec les services de la DDTM, complétés par un schéma de nivellement réalisé par un Géomètre Expert, schéma communiqué à la DDTM le 12/11/2019. Suivant la carte affichée en Mairie, notre parcelle AA135 est encore classifiée en BS1 (Bleu foncé), et ceci malgré nos démarches. Or, les altitudes relevées par le Géomètre Expert sur l’emprise de notre maison sont supérieures à 3,50 m NGF. Il nous apparaît donc légitime que la zone délimitée par le rectangle rouge de l’annexe en page suivante, soit requalifiée en zone BS2 (bleu clair, aléas faible). Afin que vous puissiez étudier notre dossier, nous vous fournissons en toute confidentialité, le schéma de nivellement réalisé par le Géomètre Expert. Ainsi vous pourrez constater que les altitudes mentionnées sur le schéma confortent notre demande. En conséquence, nous espérons vivement que ces éléments vous permettront d’ajuster les résultats des modélisations et vous convaincront de faire procéder à la modification de la cartographie d’aléas pour la zone AA135 dans le cadre du processus d’élaboration des cartes de zonage réglementaire.

La commission d’enquête estime que la situation exposée par Mme et Mr DEBAS est clairement exprimée et des éléments sont avancés en direction d’une étude approfondie si nécessaire.

Réponse du service instructeur

Nous avons bien pris note des relevés topographiques fournis. Aussi, le service instructeur tient à rappeler que seul l’altimétrie du terrain naturel est prise en compte et non pas les seuils des constructions. L’analyse du plan révèle que l’altimétrie du terrain varie de 3,38 m en fond de parcelle à 3,97 m NGF en alignement de l’allée de la Sablière. Comme rappelé dans les échanges avec le dépositaire, la cote de référence à court terme est fixée à 3,50 m NGF. Dès lors, seules les parties de la parcelle ayant une altimétrie supérieure à ce seuil pourront être classée en Bs2.

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La commission est informée que le service instructeur procédera à la modification de l’aléa à court terme ainsi que du zonage réglementaire en procédant à l’alignement de la zone Bs1 sur la façade Nord-Ouest du bâtiment principal.

Observation C1 Monsieur et Madame LEBAS 8 allée de la Sablière 17300 VERGEROUX Observations identiques à D1 ci-dessus.

Observation R3 Monsieur Alain LEBAS 8 allée de la Sablière 17300 VERGEROUX L’intéressé indique que conformément au dossier déposé et celui passé par email il demande la requalification de la parcelle AA135 de Bs1 en Bs2 Doublon avec D1 et C1

Observation R4 Monsieur et Madame LEBAS 8 allée de la Sablière 17300 VERGEROUX

Demande de requalification sur la parcelle AA135 de Bs1 en Bs2

Doublon avec D1, C1 et R3.

Observation E1 : Jacques Joyau 3 allée du pigeonnier Vergeroux.

C'est au nom de l'intérêt général et face aux nouveaux risques climatiques, que, je vous serais reconnaissant de bien vouloir, prendre en considération les enjeux suivants. En effet, les fonctions hydrauliques du canal du Vivier et des réseaux de fossés concernant l'assainissement de nos deux zones urbaines, pour ce qui concerne Le petit Vergeroux et la zone du Brillouet de Rochefort, comme les activités agricoles ou animalières, représentent une composante majeure du fonctionnement hydraulique et hydrologique du réseau. Les besoins de drainage et d'évacuation des eaux pluviales impliquent un entretien régulier de ces milieux aquatiques pour maîtriser les niveaux d'eau, et favoriser les écoulements. Face à l'état du réseau hydraulique urbain, voici, pour les deux zones précitées les enjeux souhaités : a). Faire établir une expertise concernant son état, pour identifier les portions de réseaux, sur lesquelles il est nécessaire d'intervenir et de définir les opérations à conduire comme les précautions à prendre. b) Imposer l'évacuation du dépôt de matériaux qui sont dangereusement entassés, à quelques 20 mètres de l'angle Nord- Ouest du petit pont du canal du vivier le long de sa berge Ouest, et visibles à partir du pont du canal du Vivier (planches, piquets de bois, etc. ...) L'arrêté de Monsieur Le Préfet qui concerne le PPRN est pourtant clair à ce sujet c) Faire broyer l'enchevêtrement de ronciers qui depuis plusieurs décennies recouvrent la parcelle laissée à l'abandon, située du côté Sud du petit pont du canal du vivier. Outre-le coté inesthétique, c'est un refuge de nuisibles avec une concentration de vermine en pleine zone habitable. De plus, il est impossible d'accéder à la berge Ouest du canal. d) Sous les directives d'un hydrologue, harmoniser avec les autorités locales, le niveau maximum admissible de gestion du réseau hydraulique de notre secteur qui sera inscrit au P LU. Sa gestion sera impérativement assurée par du personnel ayant des compétences techniques reconnues et statutaires, sous couvert qu'il ne possède pas d'intérêts particuliers ou plus ou moins privés à défendre comme ce fut trop longtemps le cas...

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e) Imposer à chaque nouveau secteur construit, des bassins d'orages et de rétention, munis d'un système de délestage. f) Ne pas perdre de vue que le manque d'entretien du réseau hydraulique s'avère pour tous très préjudiciable. Je suis consterné d'avoir à revenir sur l'une des dernières inondations, du Petit Vergeroux et de la zone du Brillouet plus précisément sur celle datée du 28 mai 2016. En effet, cet épisode de scandaleux dysfonctionnement hydraulique du service public s'additionnait paradoxalement avec ceux qui le précèdent. Plusieurs furent de ma part l'objet de courriers avec photographies enregistrés en Mairie, et classés sans suite... Pour exemple, il serait intéressant que Monsieur Le Maire vous fasse prendre connaissance de ma lettre (LR/ AC) datée du 15 février 2016 avec des pièces jointes, des révoltantes révélations adressées en copies à Monsieur Le Président du syndicat des marais du transbordeur, Monsieur Jacques JAULIN, et que je tiens à votre disposition. La commission d’enquête estime que ces premiers éléments cités par le déposant échappent au périmètre du PPRN. Elle demande au service instructeur d’émettre son avis.

Réponse du service instructeur :

Les questions relatives à l’entretien et la gestion du réseau hydraulique relèvent de la compétence des collectivités, à savoir de la commune et de la communauté d’agglomération Rochefort Océan, et non du PPRN. Néanmoins, revenons sur cette dernière inondation, pour qu'avec un peu de bon sens de telles scandaleuses inondations ne se renouvellent pas. Primo : Les zones habitables précitées s'avèrent selon les relevés officiels mis à notre disposition, construites sur des terrains dont l'altimétrie n'avoisine guère plus de 3 mètres, voire moins. a) Selon un relevé officiel du cabinet « Activ' Expertise », l'altimétrie du 3 rue de la Goupillerie de Vergeroux est à 3 mètres 00. b) L'extrait du chapitre 111.4.1 du PPRN submersion marine de Vergeroux daté du 21 mars 2013 est aussi très explicite, je cite : Principe de zonage réglementaire : Préserver au maximum les capacités d'écoulement et d'expansion des submersions marines pour ne pas aggraver les risques pour les zones situées en amont ou en aval. Secundo : Pour ce qui concerne l'écluse des Maçons la pelle (auto régulatrice du niveau hydraulique) fut, malgré mes alarmantes précédentes correspondances, verrouillée au niveau hydraulique avoisinant souvent 3metres 15, parfois 20, durant plusieurs semaines, avec une cote dépassant très largement celles des zones habitables En conséquence, les eaux pluviales en provenance de l'amont s'avérant bloquées par l'écluse, inondaient nos parcelles. Il n'y a pas besoin d'être spécialiste en hydraulique pour comprendre que ce triste jour, le niveau de la pelle de l'écluse était encore bloqué à un niveau très largement supérieur à celui des zones habitables, et que les eaux en provenance de l'amont en ont inondé les zones susmentionnées.

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Commentaire du service instructeur sur l’altimétrie :

Dans le cadre du PPRN, il est étudié les inondations provenant du phénomène de submersion marine (de la Charente vers l’intérieur des terres). Les événements étudiés reposent sur deux événements dits à court et à long termes. L’événement dit à court terme correspond à l’événement de référence + 20 cm pour lequel une cote de référence est fixée à 4,70 m NGF dans ce secteur. Ainsi, pour ce genre d’événement, le phénomène décrit dans l’observation (inondation de l’intérieur des terres vers la Charente provenant des eaux de pluies) est largement dépassé et l’écluse est submergée de toute part (4,70 m contre 3,15 m). Dans ces conditions, le blocage des eaux de pluies provenant de l’amont par l’écluse n’a que peu d’incidence sur la définition de la zone inondable au titre du PPRN. Enfin, encore une fois, la remarque vise principalement la gestion classique des eaux de ruissellement provenant des régimes de pluie qui ne fait pas l’objet du présent PPRN.

Face à l'histoire, des ouvrages de protection collectifs et individuels doivent être mis en place. En attendant la protection collective par la digue, plusieurs particuliers ont anticipé, en faisant équiper leurs maisons par d'onéreux systèmes protecteurs appelés batardeaux ou barrières anti-inondations.

J'attire donc l'attention des pouvoirs publics avec insistance sur ce sujet, car : L'Etat considère que se protéger contre les inondations avec des barrières anti-inondations est un produit de luxe, avec une honteuse T V A à 19,6%, alors qu'il a le devoir de nous protéger ! De plus, les investissements en matière de protection hydrauliques devraient être défalquables du chiffre imposable. De surcroît, à la suite du classement en zones et secteurs à hauts risques, les biens immobiliers sont devenus très dévalorisés, difficilement vendables, voir invendables. Nombreux exemples peuvent être cités ... En conséquence, nous demandons : − Qu'un coefficient réducteur soit accordé, aux propriétaires concernés, tant pour ce qui concerne les impôts fonciers, que pour la Taxe d'habitation. − D'autre part, dans le cadre de la protection des biens et des personnes, nous attendons de l'état ou de la région, le remboursement des installations protectrices ou encore, la déduction totale fiscale du chiffre investi par les propriétaires pour protéger leurs biens ... Bien que la fiscalité échappe au service instructeur, celui-ci est-il en mesure d’apporter des éléments de réponse sur ce sujet. Par ailleurs le coût des protections individuelles peut-il être subventionné par d’autres instances ?

Réponse du service instructeur : Les questions liées à la fiscalité échappent effectivement au service instructeur car elles relèvent de la législation fiscale qui à ce jour ne prévoit pas le type de dispositions financières proposées par le dépositaire de l’observation. En revanche, des précisions sur les dispositifs existants peuvent être apportées. En effet, des mesures de réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens (pose de batardeaux, surélévation des équipements électriques, etc.) peuvent être financées à hauteur de 80 % du montant des travaux par le Fonds de Préventions des Risques Naturels Majeurs (FPRNM) si ces dernières sont inscrites au règlement du PPRN. Toutefois, un PPRN ne peut rendre obligatoire ce type de mesures que si le montant global de ces dernières ne dépasse pas 10 % de la valeur vénale des biens. Dans ces conditions, il est difficile de systématiser dans le règlement ce type de mesure compte - tenu de la variation importante de la valeur vénale des biens. C’est pourquoi, à ce jour,

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le règlement du PPRN ne prévoit pas ces mesures obligatoires. Par ailleurs, dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations, ce type de mesure peut être mis en place et sont également subventionnables par les services de l’État à hauteur de 80 %. Dès lors, il conviendra de se rapprocher du porteur du PAPI (EPTB Charente). Pour information, une étude de vulnérabilité des bâtiments devrait être menée afin de définir les moyens de protections rapprochées les plus pertinents à mettre en œuvre. Enfin, en dehors des cadres précisés ci-avant, il n’est malheureusement pas possible de procéder aux remboursements des investissements réalisés et il n’existe pas, à notre connaissance, d’autre type de subventions mobilisables dans ce cadre. Il ne peut être que conseillé, en dernier ressort, de se rapprocher des assureurs pour voir dans quelles mesures ce type d’équipements pourrait être pris en charge.

Néanmoins, je souligne que depuis environ 4 ans, nous constatons que la gestion du niveau du réseau hydraulique est enfin devenue très intelligemment gérée plus bas, et surtout, que la commune n'est plus inondée.

Commentaire du service instructeur :

Pas de commentaires complémentaires. L’entretien des réseaux dépend des collectivités qui œuvrent afin d’améliorer les situations existantes.

Observation R1 : Monsieur Bernard LAFON 11 rue de la Goupille 17800 VEREGEROUX

« Au vu de la carte réglementaire du zonage du PPRN, il ressort que ma parcelle AE 109 se situe intégralement en Rs3. Au vu des cotes présentées sur le dossier, référence Xynthia et du relevé figurant sur ma pièce jointe, je demande la classification de ma parcelle, au moins partiellement en Bs ».

Réponse du service instructeur :

Le relevé topographique réalisé par un géomètre expert fourni montre un niveau du terrain naturel au plus haut à 3,82m NGF. Sur cette parcelle, le PPRN montre un niveau d’eau atteignant la cote de 4,70m NGF pour l’aléa court terme (Xynthia + 20 cm). Soit un différentiel de 88 cm entre le niveau d’eau atteint et le niveau du terrain naturel, ce qui correspond à un aléa modéré à court terme. L’aléa modéré, quelle que soit la nature de la zone concernée, est zoné « Rs3 » au PPRN. Ainsi, même en intégrant le relevé topographique fourni, aucune modification du zonage ne peut être effectuée, au vu du niveau de risque sur cette parcelle.

Observation R2 : Monsieur BONZOM Benoit 4 rue Beauséjour 17800 VERGEROUX

« Merci de revoir la zone Rs3, carte réglementaire du 15/09/19 au lieudit VERGEROUX PRES DE GRAND ».

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Réponse du service instructeur :

Sans données topographiques ni éléments supplémentaires nous permettant de réétudier le niveau d’aléa, aucune modification au zonage réglementaire ne peut être raisonnablement et objectivement entreprise.

Observation R5 : Madame Chantal PACRAUD 2 Chemin du Fort 17800 VERGEROUX. « Je suis rassurée en ce qui concerne la submersion. Je ne suis pas concernée ! malgré les fissures à mon habitation (extérieures et intérieures) dues à la sécheresse ».

Observation R6 : Monsieur Pascal CHOLET 4 place du Puits 17800 VERGEROUX

« Vérification zones Bs et Rs. J’ai confirmation que mon terrain bicolore a perdu de sa valeur. Très bonne information ».

Observation R7 : Madame Marie-Claude JACQUEMIN à VERGEROUX.

« Parcelle Sud-Ouest de la Trublerie jouxtant les bois, années antérieures à 2008, il y avait un vaste bassin recueillant des eaux avec végétation aquatique, nombreux oiseaux et batraciens dans un environnement de prairie calcaire. Le lac a été comblé ces dernières années par des déchets / matériaux de déconstruction. Chaque année un essai de semis de maïs y est effectué (ex en 2020 semis du 1er juillet avec résultat : ça n’a pas poussé). Sur ce terrain y sont entreposés en plus des gravats également étalés dans le champ, des pneus sont déposés depuis plus d’une année, des grosses bottes de paille depuis plusieurs années. Ce trou d’eau bouché est un problème avec incidence sur le fonctionnement de la station de relevage des eaux usées de la route de la sablière qui présente, suite à des fortes précipitations, des crises d’engorgement, certaines maisons pompant aussi des surplus d’eau les envahissant, ils rejettent ces eaux dans le réseau d’eaux usées. Tout cela peut s’ajouter aux dégâts de submersion marine. Le champ situé au bout de la route de la sablière a été aménagé en Août 2020 avec un important matériel de tuyau de drainage. Quel rôle en cas de submersion marine ?

La commission d’enquête estime que ces observations ne relèvent pas du PPRN. La requérante a déposé une observation de même type sur le registre de la commune de Breuil-Magné.

Réponse du service instructeur :

L’observation apporte de nombreux éléments qui semblent relever des réseaux pluviaux et d’assainissement. Un drainage des sols ne peut avoir qu’un effet bénéfique sur la période de retour à la normale post-événement de submersion. Toutefois, au-delà de cette observation générale et des éléments déposés par la requérante, il apparaît difficile au pétitionnaire de répondre avec plus de précisions à la question posée.

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Observation R8 Monsieur Jacques JOYAU 3 Allée du Pigeonnier 17300 VERGEROUX

Lettre remise en mairie le 27/12/2020. (C1)

Cette lettre est doublon de l’observation E1, exposée ci-avant.

Commune de SAINT-LAURENT DE LA PREE

-Sur le registre d’enquête papier, une observation a été portée. (R1) - Cécile VATBLED. -Aucun courrier n’a été remis au commissaire enquêteur présent. -3 observations identiques ont été déposées sur le registre dématérialisé (D1, D2, D3), par la même personne. (Cécile VATBLED) -1 observation a été déposée par email sur le site dédié de la préfecture de la Charente-Maritime (Cécile VATBLED)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 61 fois et 98 téléchargements ont été effectués.

Observations D1- D2 – D3 et E1 : Madame Cécile VATBLED 11 rue Vaugouin 17000 La Rochelle

Dans le cadre de votre désignation par la juridiction administrative de Poitiers, je me rapproche ce jour de vos services afin de vous faire part de mes observations quant à la révision du Plan de Prévention des Risques Naturels de la Commune de Saint Laurent de la Prée.

Mes présentes observations ne sont que la suite et réitération d’échanges avec les services de l’État et plus précisément ceux de la DDTM en charge des risques naturels dans le secteur considéré.

En effet et par courrier du 21 novembre 2018, j’avais attiré l’attention du Préfet en place sur mon incompréhension des zonages établis par l ‘Etat classant mon unité foncière en zone fortement impactée alors que les faits ne le justifient pas, à mon sens, ce classement.

Pour votre appréciation, vous voudrez bien trouver l’ensemble exhaustif desdits échanges et annexes se déclinant comme suit :

1/ courrier du 21 novembre 2018 à l’attention du Préfet 2/ courrier du 30 janvier 2019 en réponse à celui du 21 novembre 3/ courrier du 08 juin 2019 en réponse au courrier du 30 janvier 2019 4/ courrier du 14 novembre 2019 en rappel à mon courrier du 08 juin 2019

La commission d’enquête prend note des divers échanges épistolaires entre la déposante et les services de l’Etat. Les éléments apportés hors enquête publique ont-ils été pris en compte par le service instructeur dans le présent projet de révision du PPRN ?

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Réponse du service instructeur :

Il convient d’intégrer les relevés topographiques fournis au PPRN avant son approbation. Il en ressort que les niveaux du terrain naturel sont supérieurs ou égaux à 3,60m NGF. La cote de référence à court terme (Xynthia + 20 cm) est de 4,10m NGF. Les niveaux d’eau seraient donc inférieurs ou égaux à 50 cm, ce qui permet un classement des parcelles en zone bleue Bs1. La carte du zonage réglementaire sera corrigée en conséquence.

En ce qui concerne d’éventuels travaux de déviation de l’ouvrage artificiel passant sous la voie ferrée dont parle la déposante dans les courriers qui ont été adressés à la DDTM au cours de la révision du PPRN de Saint-Laurent-de-la-Prée, les questions relatives à la mise en œuvre du PAPI, à l’entretien des ouvrages de protection ou aux dispositions mises en œuvre ou prévues pour protéger les territoires et ses habitants, relèvent de la compétence du maître d’ouvrage du PAPI, à savoir de l’EPTB Charente, et non du PPRN.

A l’examen de l’ensemble de ces documents, il ressort à titre principal que l’altimétrie naturelle de mon unité foncière certifiée par un géomètre expert ne permet pas de justifier un classement en zone Rs3, la différence entre la cote hors d’eau (4,10 NGF) et celle de mon unité foncière (3,60 NGF) étant inférieure ou égale à 0,5 m.

5/ altimétrie naturelle de mon unité foncière certifiée par un géomètre expert en date de mai 2019. L’original a été transmis au service de la DDTM

Considérant les éléments nouveaux qui ont conduit à réviser le PPRN, l’altimétrie de l’unité foncière de la déposante, certifiée par un géomètre expert, a-t-elle été prise en considération dans l’étude du présent projet ?

Réponse du service instructeur :

Cf. réponse précédente

A titre subsidiaire et même s’il ne s’agit que de considérations factuelles, je tiens à signaler que le périmètre considéré n’a jamais été submergée et l’éventuelle submersion à venir doit être, selon les précisions du Préfet, imputée à un ouvrage artificiel mettant ainsi en péril la sécurité des administrés.

Madame VATBLED fait état d’un ouvrage artificiel qui mettrait en péril la sécurité des administrés. Quel est le rôle de cet ouvrage ? Peut-il être modifié ?

Réponse du service instructeur :

L’ouvrage dont parle la déposante, passe sous la voie ferrée qui traverse Saint-Laurent-de-la- Prée. Les études du PPRN ont montré que la cuvette dans laquelle se situent les parcelles de la déposante, seraient submergées par un phénomène de vidange des zones situées au nord de la voie ferrée par cet ouvrage.

Les travaux de modification de l’ouvrage ne relèvent pas du PPRN.

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6/ attestation des riverains des propriétés concernées par le PPRN au sujet des inondations

Dans ce contexte juridique et factuel, vous conviendrez que je n’admettrais pas qu’un tel classement demeure et serais contrainte de formuler un recours le cas échéant devant la juridiction administrative contre l’État et toute autre entité publique et/ou privée ayant générée ce classement dévaluant fortement les propriétés.

Commentaire du service instructeur

Comme précisé ci-avant, la cartographie du zonage réglementaire sera modifiée afin de prendre en compte les relevés topographiques fournis. Néanmoins, compte-tenu de la présence de l’ouvrage mettant en communication la zone Nord de la voie ferrée et le quartier du dépositaire, il ne pourra être procédé à une suppression totale de l’aléa de submersion marine dans ce secteur.

Observation R1 : Madame Cécile VATBLED 11 rue Vaugouin 17000 La Rochelle

Mes observations ne sont que la suite et réitérations d’échanges avec les services d’Etat, la DDTM. En courrier du 21 novembre 2018, j’avais attiré l’attention du Préfet en place sur mon incompréhension des zonages établis par l’Etat, classant mon unité foncière fortement impactée alors que les faits ne justifient pas à mon sens ce classement. 1/ j’ai fait établir un relevé altimétrique par un géomètre expert. Il en ressort que rien ne justifie d’être en zone Rs3 – justification relevé joint – La différence entre la cote 4,10 NGF et celle de mon unité foncière 3,60 NGF étant inférieure ou égale à 0,50 m. 2/ selon les précisions du préfet, l’éventuelle submersion serait imputée à un ouvrage artificiel mettant en péril les administrés. La solution serait à mon sens de modifier cet ouvrage de telle sorte que la vidange soit déviée du côté des terrains non constructibles. 3/ je tiens également à signaler que le périmètre considéré n’a jamais été submergé. Justificatifs, attestations sur l’honneur des riverains. C’est pour toutes ces raisons que je compte sur l’examen attentif afin que le zonage reste enBs1 PPRN – Porte à connaissance niveau d’aléa faible à modéré.

Cette observation est à rapprocher des précédentes D1- D2 – D3 et E1 ci-dessus. En synthèse, la commission observe que la requérante a fourni des éléments réitérés sur 2 années qui pourraient influer sur le zonage proposé dans le projet de révision du PPRN sur la commune de Saint-Laurent de la Prée.

Réponse du service instructeur :

Cf. réponses précédentes. La cartographie du zonage réglementaire sera modifiée afin de prendre en compte les relevés topographiques fournis.

Commune de PORT-DES-BARQUES

-Sur le registre d’enquête papier, aucune observation n’a été portée. -deux courriers ont été remis au commissaire enquêteur présent. (C1 et C2)

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-Une observation a été déposée sur le registre dématérialisé (D1). -Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 60 fois, 84 téléchargements et 81 visionnages ont été effectués.

Observation C1 : Monsieur Jérémy SEGUIN 18 Avenue des sports 17330 PORT- DES-BARQUES.

Je suis ostréiculteur sur la commune de Port-des-Barques. Mon entreprise est implantée chemin de la Grande échelle depuis 1975. J’ai racheté cette entreprise familiale en 2015. Tout en alliant respect des traditions et modernité, j’ai fait grandir et évoluer « les huitres Seguin » Actuellement, je désirerais agrandir mon établissement car nous ne possédons plus la place nécessaire pour réaliser notre travail. Je me permets donc de vous faire part de ma requête, car le PPRN actuel m’autorise un agrandissement maximum de 250 m2. Cependant, pour perdurer l’activité de mon entreprise, j’aurai besoin de pouvoir réaliser un bâtiment de taille supérieure. Ce besoin est vital pour la survie de mon entreprise. J’ai 28 ans et j’aimerais fortement pouvoir continuer et faire connaitre notre savoir-faire pendant de nombreuses années. Je suis conscient que la sécurité liée au risque naturel est très importante. Pour cela, j’ai fait rehausser le bâtiment de 1 mètre par rapport au bâtiment déjà existant. Je vous joins en annexe mon projet avec de nombreux documents le détaillant. Pour plus ample information, je reste à votre entière disposition.

Le présent courrier est accompagné de 7 pièces : -Une vue aérienne des lieux, (1) -Un parcellaire cadastré, (2) -Une simulation du bâtiment quant à son insertion dans le site, (3) -Un plan de masse représentant l’actualité, (4) -Un plan de masse intégrant le projet du hangar, (5) -Un plan en coupe du terrain, (6) -Un plan des façades du hangar (7).

La commission d’enquête a été attentive au projet de construction d’un hangar ostréicole présenté par Monsieur SEGUIN. Suivant les indications de ce dernier, son entreprise se situerait en zone Rs1, zone de fort danger, dans le présent projet de révision du PPRN. L’inconstructibilité est la règle générale. Pour autant le règlement stipule que, en ce qui concerne les activités liées à l’aquaculture, la construction de nouveaux bâtiments pour l’extension de l’activité est admise suivant certaines règles. Le projet du requérant est clairement exposé et soutenu par Madame la Maire qui le souligne dans son audition. Au regard de tout ce qui précède, l’avis du service instructeur est attendu.

Réponse du service instructeur :

Le projet est situé en zone Rs1 qui correspond à la bande de précaution située à l’arrière des ouvrages de protection et donc susceptibles d’être soumise à une aggravation du risque par

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rupture de l’ouvrage en cas de submersion marine. Dans cette zone d’extrême danger, l’inconstructibilité est la règle générale. Y sont toutefois autorisés, notamment, certains travaux d’extension limitée, ainsi que certaines constructions nécessitant la proximité immédiate de l’eau, comme c’est le cas pour les activités ostréicoles.

Il est à noter que le comité régional de la conchyliculture (CRC) a été associé à la démarche d’élaboration des PPRN du département et notamment en ce qui concerne les dispositions réglementaires spécifiques dans les zones ostréicoles soumises à la submersion marine.

Le projet consiste en la construction, sur une exploitation existante, d’un nouveau bâtiment de 862m² d’emprise au sol sur deux niveaux pour un total d’environ 1654 m². Il semblerait que les deux bâtiments existants sur la parcelle soient démolis. Leur surface n’est pas mentionnée dans le dossier fourni mais l’analyse des photographies aériennes indique une surface au sol cumulée d’environ 330 m² alors que le cadastre ne fait état que d’environ 230 m². Or le règlement de la Rs1 autorise la construction de nouveaux bâtiments nécessitant la proximité immédiate de l’eau sous réserve, entre autres, que l’emprise au sol hydraulique reste inférieure à 250 m². Des dépassements de cette norme peuvent être ponctuellement admis s’ils s’accompagnent de démolitions partielles de bâtiments existants en vue de diminuer l’exposition aux risques et sous réserve que l’emprise au sol hydraulique du dépassement soit inférieure ou égale à celle de la partie démolie. Ainsi, au vu des superficies envisagées, il apparaît difficile d’accéder à la demande du dépositaire.

Observation C2 : Madame et Monsieur Catherine et Bernard PRONCE demeurant 4 bis rue des Prés verts à Port-des-Barques. Ces derniers représentent également Madame Sabrina LE CAM 1 rue des Prés verts qui co-signe le courrier remis en main propre au président de la commission d’enquête.

A la lecture des différents plans et mesures établis suite aux analyses des conséquences potentielles des risques de submersion sur la commune de Port-des-Barque, nous constatons qu’aucune décision n’est prise ou envisagée pour préserver la sécurité des habitants de la rue des Prés Verts (quartier de Font Renaud). Au vu des cartes identifiant les zones de submersion dans les hypothèses à + 20 cm et + 60 cm au-dessus de la cote atteinte lors de la tempête Xynthia, il est visible que dans les deux cas, plusieurs maisons de notre rue seront impactées ce qui a d’ailleurs déjà été le cas lors de cette tempête pour certaines d’entre elles. Après avoir observé à plusieurs reprises lors des dernières grandes marées la hauteur d’eau au droit des écluses de la zone de « Monportail », il semble réaliste d’imaginer que si les cotes évoquées sont atteintes, la submersion inéluctable de ces écluses conduira à l’inondation des marais au Sud de notre quartier, aussi nous pensons nécessaire l’élévation d’un merlon conçu comme celui qui protège le Nord de la commune d’une crue de la Charente, celui-ci prendrait naissance sur la digue d’enrochement et contournerait le Sud du quartier. Les dernières études du GIEC semblent indiquer une accélération des phénomènes évoqués, ce qui nous espérons, amènera à une réactualisation de ces études d’impact ?

La lecture de ces premiers éléments laisse penser à la commission d’enquête que les requérants confondent l’objet de la révision du PPRN avec les réalisations d’un programme d’actions de prévention des inondations (PAPI).

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Réponse du service instructeur :

Les questions relatives à la mise en œuvre du PAPI, à l’entretien des ouvrages de protection ou aux dispositions mises en œuvre ou prévues pour protéger les territoires et ses habitants, relèvent de la compétence du maître d’ouvrage du PAPI, à savoir de l’EPTB Charente, et non du PPRL.

Existe-t-il une étude pour chaque commune des mesures pour prendre en charge les sinistrés ? sachant que pour notre commune, beaucoup de lieux publics (gymnase, salle des fêtes, mairie… seront aussi sous les eaux.

Réponse du service instructeur :

Les questions relatives à l’organisation prévue pour faire face à un événement de type tempête, submersion, etc.., comme l’alerte, l’information du public, les moyens de protection et de soutien de la population, relèvent du plan communal de sauvegarde (PCS) qui est de la compétence du maire de chaque commune. En ce domaine, le PPRN peut faire des recommandations voire des prescriptions. Toutefois, concernant les prescriptions, le PPRN n’a pas vocation à imposer des mesures qui relèveraient davantage du PCS de chaque commune. Concernant ces dispositions, le dépositaire est invité à se rapprocher des services de la commune.

Une réflexion au moins au niveau départemental est-elle conduite pour aider les communes à envisager le déplacement des bâtiments publics submersibles ?

Réponse du service instructeur :

Il appartient à chaque commune d’élaborer sa propre réflexion et stratégie. Ces éléments doivent être traités au regard des documents d’urbanisme (Plan Local d’Urbanisme) mais aussi des documents de gestion de crise tel que le Plan Local de Sauvegarde (PCS). Pour aider à ces réflexions, les éléments de connaissance du risque sont communiqués à la commune notamment par les plans de prévention des risques naturels (PPRN).

Quelles sont les conséquences pour les maisons déjà identifiées comme submersibles ? (vente, travaux, extensions…).

Réponse du service instructeur :

Le niveau de risque (l’aléa) détermine les possibilités constructives pour les constructions situées dans zones soumises à la submersion marine. Pour chaque niveau de risque, le règlement du PPRN précise ce qu’il est possible de construire ou non. Plus le niveau de risque est élevé, moins il est possible de construire.

En ce qui concerne les ventes de biens, il est bien évidement possible de vendre un bien situé dans une zone soumise à la submersion marine.

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 56

Concernant la valeur vénale d’un bien, à ce jour, l’expérience semble tendre à dire que l'impact du classement d'un bien en zone à risque, au titre du PPR et minime voire inexistant. Aussi, le PPRN ne fait que rappeler et informer

Si celui-ci devait effectivement se produire, ce qui reste à démontrer car l’expérience montre qu’il n’y a pas d’automaticité, il ne serait pas lié à l’existence du PPRN, mais bien au risque que le PPRN ne fait que révéler.

Observation D1 : Marianne VILLEMAIN

Dans les différents documents de l'étude je crois comprendre que les efforts ont été portés principalement pour la partie coté Charente de Port-des-Barques. Tant dans la finesse d'analyse des scénarios que pour les mesures de réduction de risque à mettre en place. Je porte à votre attention que pour la zone du lieudit « Fond Renaud », bien que la digue qui fait face à Oléron ait été rehaussée, les écluses (vannes) alimentant les claires restent elle des voies magistrales d’entrée des flots dans les terres. L’entretien de ces vannes n’est factuellement plus assuré depuis des lustres. De plus leur hauteur rend vains les travaux de renforcement de la digue puisqu’elle la perce tout au long des claires de Montportail. Aussi je vous demande instamment de bien vouloir porter une attention toute particulière sur cette côte de Port-des-Barques et considérer le rehaussement des vannes. La mise en place d’une procédure de fermeture en cas d’alerte vigilance submersion est un corolaire indispensable.

La commission d’enquête remarque une analogie avec la précédente observation. Ici aussi, il semble y avoir confusion entre PPRN et PAPI.

Réponse du service instructeur :

Les questions relatives à la mise en œuvre du PAPI, à l’entretien des ouvrages de protection ou aux dispositions mises en œuvre ou prévues pour protéger les territoires et ses habitants, relèvent de la compétence du maître d’ouvrage du PAPI, à savoir de la communauté d’agglomération Rochefort Océan, et non du PPRN. La question de la fermeture des vannes doit être traitée sous l’aspect gestion de crise à savoir en lien avec le Plan Communal de Sauvegarde.

Commune de BREUIL-MAGNE

-Une observation a été portée sur le registre d’enquête papier (R1 Marie-Claude JACQUEMIN) -Aucun courrier n’a été adressé ou remis au commissaire enquêteur (C) -Aucune observation n’a été déposée sur le registre dématérialisé (D) -Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 52 fois et 94 téléchargements ont été effectués. Cet outil conforte l’idée suivant laquelle le public en général avait bien connaissance du déroulement d’une enquête publique, qu’il en connaissait l’objet et qu’il ne souhaitait pas s’exprimer.

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 57

Observation R1 - Madame Marie-Claude JACQUEMIN à VERGEROUX.

« Lors des fortes précipitations (30 mm et plus), les eaux envahissent les maisons de la Tublerie sur la commune de Vergeroux. Les eaux de Breuil-Magné devraient être dirigées dans le champ en contrebas situé au Nord de la D 214/ route de Beauregard. Pour cela, un simple aménagement est nécessaire et indispensable, des buses de diamètre suffisant pour traverser la D 214 en face de la rue du Bois du Four (près de la station de relevage).

La commission d’enquête estime que ces observations ne relèvent pas du PPRN. Le service instructeur en est toutefois informé et appelé à donner son avis.

Réponse du service instructeur :

Effectivement, la mise en place d’une buse ne relève pas du PPRN.

Commune de CABARIOT

-Aucune observation n’a été portée sur le registre d’enquête papier (R) -Aucun courrier n’a été adressé ou remis au commissaire enquêteur (C) -Aucune observation n’a été déposée sur le registre dématérialisé (D) -Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 65 fois, 80 téléchargements et 19 visionnages ont été effectués. Cet outil conforte l’idée suivant laquelle le public en général avait bien connaissance du déroulement d’une enquête publique, qu’il en connaissait l’objet et qu’il ne souhaitait pas s’exprimer.

Commune de ECHILLAIS

-Aucune observation n’a été portée sur le registre d’enquête papier (R) -Aucun courrier n’a été adressé ou remis au commissaire enquêteur (C) -Aucune observation n’a été déposée sur le registre dématérialisé (D) -Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 72 fois, 88 téléchargements et 28 visionnages ont été effectués. Cet outil conforte l’idée suivant laquelle le public en général avait bien connaissance du déroulement d’une enquête publique, qu’il en connaissait l’objet et qu’il ne souhaitait pas s’exprimer.

Commune de SAINT-HIPPOLYTE

-Aucune observation n’a été portée sur le registre d’enquête papier (R) -Aucun courrier n’a été adressé ou remis au commissaire enquêteur (C) -Aucune observation n’a été déposée sur le registre dématérialisé (D)

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 58

-Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 62 fois et 89 téléchargements ont été effectués. Cet outil conforte l’idée suivant laquelle le public en général avait bien connaissance du déroulement d’une enquête publique, qu’il en connaissait l’objet et qu’il ne souhaitait pas s’exprimer.

Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE

-Aucune observation n’a été portée sur le registre d’enquête papier (R) -Aucun courrier n’a été adressé ou remis au commissaire enquêteur (C) -Aucune observation n’a été déposée sur le registre dématérialisé (D) -Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 65 fois, 96 téléchargements et 8 visionnages ont été effectués. Cet outil conforte l’idée suivant laquelle le public en général avait bien connaissance du déroulement d’une enquête publique, qu’il en connaissait l’objet et qu’il ne souhaitait pas s’exprimer.

Commune de SOUBISE

-Aucune observation n’a été portée sur le registre d’enquête papier (R) -Aucun courrier n’a été adressé ou remis au commissaire enquêteur (C) -Aucune observation n’a été déposée sur le registre dématérialisé (D) -Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 57 fois, 79 téléchargements et 1 visionnage ont été effectués. Cet outil conforte l’idée suivant laquelle le public en général avait bien connaissance du déroulement d’une enquête publique, qu’il en connaissait l’objet et qu’il ne souhaitait pas s’exprimer.

Commune de TONNAY-CHARENTE

-Aucune observation n’a été portée sur le registre d’enquête papier (R) -Aucun courrier n’a été adressé ou remis au commissaire enquêteur (C) -Aucune observation n’a été déposée sur le registre dématérialisé (D) -Aucun courrier n’a été déposé par email sur le site dédié de la préfecture (E)

Par ailleurs, les éléments d’analyse générés par le registre d’enquête dématérialisé permettent de mesurer l’intérêt porté par le public à l’objet de la présente enquête sur cette commune. Le site a été visité 67 fois et 98 téléchargements et 100 visionnages ont été effectués. Cet outil conforte l’idée suivant laquelle le public en général avait bien connaissance du déroulement d’une enquête publique, qu’il en connaissait l’objet et qu’il ne souhaitait pas s’exprimer. Le nombre élevé de visionnages est à souligner sur cette commune.

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 59

7 Questions particulières de la commission d’enquête

1. Différentes notions d’emprise (règlement)

En zone rouge les constructions et extensions des activités liées à l’aquaculture, aux activités nécessitant la proximité immédiate de l’eau ou à l’agriculture peuvent être admises sous réserve d’une limitation de l’emprise, définies de façons différentes par emprise, emprise des bâtiments, emprise hydraulique, emprise au total.

En particulier pour les bâtiments agricoles, pour la règle de limitation de l’emprise, comment doivent être entendues « l’emprise » et « l’emprise au total » par distinction de « l’emprise hydraulique ».

Réponse du service instructeur :

Le règlement précise dans le chapitre 2 « réglementation des projets » comment appliquer le terme « emprise » :

« Lorsqu’il est fait mention d’emprise, ce terme désigne :

• l’emprise au sol hydraulique telle que définie au glossaire pour les bâtiments, constructions, aménagements, remblais ou tout obstacle de plus de 20 cm par rapport au terrain naturel, • l’emprise au sol telle que définie au glossaire pour les bâtiments, constructions ou aménagements réalisés sur pilotis et les préaux, • la surface de plancher telle que définie au glossaire pour les surélévations des bâtiments ou constructions existants, la couverture de patio ou la création d’un niveau supérieur (étage) à l’intérieur d’une construction. »

Pour la construction d’un bâtiment agricole (hors préau et pilotis), il s’agit de l’emprise au sol hydraulique.

En outre la commission relaye avec sa propre interprétation les remarques et propositions émises par les services consultés.

Par la Chambre d’agriculture de la Charente Maritime

2. Zones refuge des bâtiments agricoles Le règlement permet la construction ou l’extension de bâtiments agricoles en zone rouge sous réserve de disposer d’une zone refuge.

La Chambre d’agriculture souhaite connaître si la règle s’applique par bâtiment ou bien par site d’exploitation.

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 60

Réponse du service instructeur :

Au vu de la rédaction du règlement, il s’agit d’un espace refuge par nouveau bâtiment construit.

3. Définition du terrain d’assiette pour les projets agricoles Le chapitre 3 dispose que pour les accès aux bâtiments, constructions et aménagements, toute partie de remblai située à plus de 20 cm au-dessus du terrain naturel sera comptabilisée, le cas échéant en vue du respect de la règle des 50% d’occupation du terrain d’assiette du projet visée dans les différents zonages réglementaires. Le glossaire définit le terrain d’assiette comme la parcelle ou un ensemble de parcelles d’un seul tenant appartenant à un seul propriétaire.

La Chambre d’agriculture observe que le rattachement du terrain d’assiette à la notion de propriété ne recouvre pas les différents statuts d’exploitation des terres agricoles.

Réponse du service instructeur :

Il s’agit de la définition du « terrain d’assiette » utilisée en urbanisme.

4. Bande de circulation de 3 mètres Le chapitre 3 dispose que pour les mises hors d’eau des premiers planchers, les remblais seront strictement limités à l’emprise de la construction majorée d’une bande de circulation de 3 mètres.

La Chambre d’agriculture estime que cette bande de circulation n’est pas adaptée pour du matériel agricole roulant, ni en ligne droite, ni aux angles du bâtiment.

Réponse du service instructeur :

D’autres modes constructifs peuvent être mis en place là où cette bande ne serait pas adaptée.

Remarque sur l’avis de la Chambre d’agriculture La commission estime que les questions de la Chambre d’agriculture sur le dimensionnement des batardeaux et sur la protection des fondations superficielles contre les affouillements ressortent des règles de construction à définir au cas par cas par un homme de l’art, et non du règlement du PPRN.

Par la communauté d’agglomération Rochefort Océan

5. Notions surface de plancher / emprise au sol

En ce qui concerne les utilisations et occupations du sol admises sous conditions pour

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 61

l’habitat en zones Rs1, Rs2, Rs3 : En zone Rs1 (2.2.2.1), la surélévation d’une zone refuge est associée à construction et à emprise, En zone Rs2 (2.3.2.1), la surélévation des constructions à usage d’habitation existantes est associée à extension et à surface de plancher, En zone Rs3 (2.4.2.1), la surélévation des constructions à usage d’habitation existantes est associée à extension et à emprise.

Pour être en cohérence avec les termes de « surface de plancher » et « d’emprise » définis par le code de l’urbanisme, la CARO considère qu’il serait préférable d’utiliser la notion de « surface de plancher » dès lors qu’il s’agit de surélévation.

Réponse du service instructeur :

La rédaction va être harmonisée avant l’approbation du PPRN pour correspondre à la définition de l’emprise énoncée dans le chapitre 2 « réglementation des projets ».

6. Démolition en zone submersible

La CARO relève qu’une expertise technique semble obligatoire pour la démolition en zone submersible alors que généralement les démolitions ne sont pas soumises à autorisation, ce qui rendrait la règle du PPRN inopérante. Le règlement précise (cf chapitre 2) que sont admis : « les travaux de démolition ou de modification d’ouvrages ou d’aménagements existants sous réserve qu’ils fassent au préalable l’objet d’une expertise technique permettant d’évaluer l’impact de cette démolition ou modification d’une part sur le régime d’écoulement des eaux de submersion et d’autre part sur la qualification du niveau d’aléa des zones considérées et avoisinantes… »

Doit-il être considéré que l’expertise technique dont les objectifs nécessitent à priori la maitrise de données techniques spécifiques et la capacité de leur exploitation, relève de la puissance publique, Etat ou collectivités territoriales.

Réponse du service instructeur :

C’est au pétitionnaire, accompagné d’hommes de l’art, de réaliser cette étude.

7. Notion d’extension Pour les changements d’usage d’un garage ou d’un atelier en habitation ou pour une extension par construction nouvelle, la CARO estime que la notion d’extension est différente, selon qu’il y a création d’emprise au sol ou pas, ce qui peut porter à confusion, et propose par conséquent de supprimer les notions d’annexes et d’extensions pour les projets de changement d’usage.

La commission relève pourtant, considérant les garages en communication avec l’habitation que le règlement distingue d’une part le changement d’usage par extension d’habitation (maintien du niveau du plancher actuel), d’autre part l’extension au sol par agrandissement de la construction (cote plancher au-dessus de la cote de référence long terme). Tous les autres cas sont des annexes.

La commission demande toutes précisions utiles.

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 62

Réponse du service instructeur :

Si la rédaction venait à être modifiée comme demandée, l’usage d’une annexe existante en fond de jardin pourrait être autorisée. Il serait alors possible de créer une pièce de vie voire un lieu de sommeil sous la cote de référence à long terme dans une construction non attenante à une habitation existante. Cela est contraire au principe du présent règlement. Cette disposition a été introduite afin de pallier aux situations les plus complexes où l’aménagement d’une extension n’était plus possible soit pour des raisons techniques de cote plancher à respecter soit du fait d’une emprise construite sur un terrain d’ores et déjà trop grande. Cette disposition permet donc de permettre une certaine évolution de la vie d’un foyer dans des mesures limitées et encadrées.

L’objectif de cette rédaction est d’éviter la création d’un nouveau logement, ce qui ne serait plus garanti si le terme d’extension était supprimé.

8. Interprétation de la notion « nécessitant la proximité immédiate de l’eau » Pour les activités nécessitant la proximité immédiate de l’eau, le règlement précise (par exemple au 2.3.2.3 de Rs2) : « Sont concernées ici l’ensemble des activités telles que la pêche, les services portuaires, les activités sportives ou nautiques liées à l a plage et/ou au plan d’eau, les animations touristiques, les installations de chantiers navals, postes de secours et sanitaires, etc, à l’exclusion de tout bâtiment à usage d’habitation ».

Cette définition, laisse -t-elle place à interprétation comme le craint la CARO, sur la faisabilité de projets liés au nautisme comme la gestion des ports à sec, aires de carénage, équipements liés aux escales nautiques et aux mouillages, ou la création ou l’extension de bâtiments en lien avec ces éventuels projets.

Réponse du service instructeur :

Effectivement, cette notion laisse place à une interprétation qui reste tout de même cadrée par la définition dans le glossaire. Aussi, il semble illusoire de vouloir citer les natures de projets visés par cette notion au risque de procéder à un oubli et rendre impossible le projet.

Par le Syndicat Mixte du port de commerce de Rochefort/Tonnay-Charente

9. Enjeux de la zone portuaire de Tonnay-Charente

La carte des enjeux n’identifie pas la zone d’activités économiques portuaires en tant que telle. Elle ne fait notamment pas référence aux quais et terre-pleins portuaires, ne cite pas la sablière et l’entreprise de copeaux de bois et mentionne un bâtiment de stockage portuaire comme abandonné alors que celui-ci est encore utilisé.

Enquête publique : Révision du PPRN -Bassin Estuaire de la Charente- Commune de SAINT-NAZAIRE-SUR-CHARENTE RAPPORT D’ENQUETE Page 63

Réponse du service instructeur :

Une réunion bilatérale, entre les élus et la DDTM s’est tenue le 06 juin 2020 en mairie de Tonnay-Charente. Un des objectifs de cette réunion était de vérifier avec les élus les enjeux recensés par le bureau d’études Artelia sur la commune. Aucune remarque particulière n’a été faite par les élus concernant la zone portuaire. Enfin, le service instructeur a eu beaucoup de difficultés à obtenir le contour administratif du port notamment pour procéder à la définition du zonage réglementaire.

Par la ville de Tonnay-Charente

10. Réserves de la ville de Tonnay-Charente

La zone de la basse coudre est en zonage Bs1 et Rs3 dans le projet de PPRN. Cela n’est pas cohérent car la route au sud est rehaussée : elle devait empêcher l’inondation et toutes les zones autour ne sont pas submersibles. Il est au préalable nécessaire de vérifier que l’altimétrie de la route sud soit au-dessus de la cote de référence.

Le classement de la zone portuaire en Bs3 implique la limitation des emprises au sol à 15% (bâti existant et futur). Il convient de s’assurer que cette possibilité ne vient pas contraindre les projets d’extension envisagés par le Syndicat mixte portuaire.

Réponse du service instructeur :

Le syndicat mixte portuaire, associé à la démarche de révision du PPRN, n’a émis aucune remarque sur le sujet.

Concernant la zone basse de la basse Coudre, les aléas à court terme ne franchissent pas la route ce qui conforte le fait que la route soit réhaussée. En revanche, pour l’aléa long terme, ce dernier franchit la route car la cote de référence à long terme est de 4,40 m NGF et que la topographie à notre disposition fait état d’une portion de route en deçà de cette altimétrie (3,80 à 4,40 m NGF sur un linéaire d’un peu plus de 100 m).

11. Dossier d’enquête de la commune de Port-des-Barques

La note de présentation du PPRN sur la commune de Port-des-Barques indique que 7 zones ont été déterminées sur le territoire communal, dont une zone Bs3. Le règlement qui s’y rapporte fait nullement état de cette zone. S’agit-il d’une erreur dans l’un ou l’autre des documents.

Réponse du service instructeur :

C’est une erreur. Elle sera corrigée avant l’approbation du PPRN.

11. Initiative du service instructeur

Le service instructeur est invité s’il le souhaite à présenter tout sujet qui n’aurait pas été abordé par le public ou la commission d’enquête.

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Réponse du service instructeur :

Le service instructeur n’a pas de sujet annexe à présenter et se tient à la disposition de la commission pour besoin d’informations complémentaires.

Remise du document le 21 janvier 2021 Réponse le 10 février 2021

Christian CHEVALIER, Sébastien CHARTON

Président de la commission d’enquête DDTM de la Charente-Maritime

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