L’exposition est prolongée jusqu’au 1er septembre 2019 !

SOMMAIRE

Présentation : Traits animés p. 3 L’exposition p. 4 1.Le précinéma p. 4 2. Du trait à l’ p. 5 Pistes pédagogiques p. 8 Fiche 1—Qui suis-je? p. 10 Fiche 2— Qui se cache derrière le fil d’animation? p. 14 Fiche 3— Plan y es-tu? p. 15 Parcours pédagogique p. 16 Les ateliers de pratiques artistiques p. 17

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TRAITS ANIMÉS

Du 15 février au 16 juin , une exposition inédite au musée de l’illustration jeunesse à Moulins ! (exposition prolongée jusqu’au 1er septembre 2019) Exposition prolongée jusqu’au 1er septembre 2019

Qui n’a jamais souhaité découvrir les coulisses d’un d’animation ? Comprendre comment s’anime une image ? Quelles sont les différentes étapes de réalisation d’un court métrage ? Quelles sont les techniques utilisées (papiers ou tissus découpés, illustrations, végétaux, objets en volume, pâte à modeler…) ? Quels sont les métiers de l’animation (scénariste, responsable des dialogues, des recherches graphiques, chef décorateur, monteur, directeur du son…) ?

Cette exposition interroge le lien entre le trait, sa force de représentation et l’illusion que permet l’animation, la façon dont une histoire dessinée prend vie et comment elle invite le spectateur à y croire. Les prestations, tarifs et Le dessin et l’animation sont étroitement liés, comme en témoigne modalités Fantasmagorie, le premier dessin animé de l’histoire, réalisé par Emile Cohl, mettant en scène son coup de crayon créateur qui s’anime sous nos yeux. de réservation

sont téléchargeables L’école Emile Cohl, à Lyon, qui forme des dessinateurs de haut niveau et dont le credo est « le talent, ça s’apprend », et le studio de à la Cartoucherie sur notre site internet de Bourg lès-Valence, entretiennent, depuis leur création, une relation de créativité et d’échange. Le lien entre les deux structures existe depuis l’époque www.musees.allier.fr où son fondateur, Jacques Rémy Girerd, était professeur à Emile Cohl. Nombreux sont les étudiants à venir apporter leur savoir créer et innover au studio Folimage.

C’est cette relation créative qui a inspiré l’exposition présentée aujourd’hui, mettant en valeur le travail de dix réalisateurs. Où mieux qu’au musée de l’illustration jeunesse, à Moulins, rendre compte de cette belle aventure ?

L’exposition explore les univers de dix artistes : Gaël Brisou, Loïc Bruyère, Benoît Chieux, Alain Gagnol & Jean-Loup Felicioli, Jacques-Rémy Girerd Sylvie Léonard, Damien Louche-Pélissier, Jean-Charles Mbotti Malolo, Laurent Pouvaret, Samuel Ribeyron. Il est temps de voir ou revoir certains de leurs , parmi lesquels Mia et le Migou, L’enfant au grelot, ou Tante Hilda et d’entrer en plein coeur de ces réalisations.

Différents procédés du pré cinéma sont également présentés et permettent une immersion dans l’univers du cinéma d’animation, grâce notamment à des prêts consentis par les Musées d’Annecy. Musée de l’illustration jeunesse Depuis la nuit des temps, l’homme suppose que tout peut s’animer, et ne 26 rue Voltaire demande qu’à être emporté par cette magie. Alors, laissez-vous tenter ... 03000 MOULINS

OUVERT TOUTE L’ANNÉE

04-70 –35-72-58

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L’EXPOSITION

Conçue en partenariat avec L’Ecole Emile Cohl et le Studio Folimage, l’exposition Traits animés interroge le processus créatif qui part du dessin pour aller à l’animation. Une première partie est consacrée à la période du précinéma avec la présentation d’une lanterne magique et de jouets optiques, prêtés par les Musées d’Annecy.

1. Le Précinéma En latin, le verbe animer se dit « animare », ce qui signifie « donner la vie ». Animer, c’est en effet donner l’illusion du mouvement à partir d’une suite d’images fixes. On décompose un mouvement en une série de dessins qu’on projette ensuite tellement vite que l’œil ne perçoit pas séparément chaque phase du mouvement, mais un mouvement continu. 1659

Inventeur : Christian Huygens

La lanterne magique est considérée comme la première machine à

projeter des images lumineuses. Ces projections furent très populaires jusqu'à la fin du 19e siècle. Certaines plaques de verre étaient munies de petits mécanismes qui permettaient d'animer

partiellement l'image.

2014.0.2196.1 à 6 (1997.00.6.01). Lanterne magique dite « Lampascope ». Marque: Auguste Lapierre, Paris (vers 1885). Collection Musées d’Annecy.

Au 19e siècle de nombreux scientifiques vont chercher à restituer le mouvement à partir d’images fixes. Il créent une multitude de jouets optiques aux noms étranges.

1832 Inventeur : Joseph Plateau

Pour percevoir le mouvement, le spectateur se place en face d'un

miroir et met ses yeux au niveau des fentes du disque, du côté opposé aux dessins. Il fait ensuite tourner le disque. Les fentes

servent d'obturateur en ne laissant apparaître l'image reflétée dans

le miroir qu'un très court instant.

18278.1 et 18278.2. Disque de phénakistiscope, vers 1850. Gravure colorée sur carton. Collection Musées d’Annecy.

1833 Inventeur : William George Horner

Le zootrope se compose d’un tambour qui tourne autour d’un axe. Il est percé de fentes sur sa moitié supérieure. À l’intérieur on

place une bande d’images décomposant un mouvement. Comme pour le phénakistiscope : on regarde à travers les fentes, vers l’intérieur. 2014.0.2207.1 à 5. Zootrope. Collection Musées d’Annecy.

1877 Inventeur : Émile Reynaud

Il est constitué tout comme le zootrope d'un tambour dans lequel

on place une bande interchangeable. Au centre du tambour se

trouve un jeu de 12 miroirs qui tourne également et reflète les images de la bande.

Tous ces jouets sont en accès libre dans l'exposition.

1995.01.01.1. Praxinoscope original « Émile Reynaud », vers 1880. entraînement du cylindre par manivelle. Collection Musées d’Annecy. 3

2. Du trait à l’animation

Folimage vous propose de découvrir certains secrets de fabrication du cinéma d’animation en vous dévoilant une partie de ses archives (dessins de recherches, modeel-sheets, celluloïds, décors…). C’est aussi l’occasion d’explorer les univers singuliers de dix artistes, tous formés à l’école Emile Cohl à Lyon.

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Gaël BRISOU - Benoît CHIEUX Jean-Loup FELICIOLI décédé en 2010 (promo Emile Cohl 1990) Né le 18 juillet 1960 à (promo Emile Cohl 1993) Né à Lille en 1969. Diplômé Albertivlle, Jean-Loup Felicioli Dès sa sortie d’Emile Cohl, d’Emile Cohl en 1990, il suit les enseignements des Gaël Brisou (1971-2010), entame sa carrière dans le Beaux-Arts d’Annecy, travaille essentiellement pour dessin animé d’auteur avant Strasbourg, Perpignan et le studio Folimage en tant d’intégrer le studio Folimage. Valence. Depuis 1987, il est que décorateur sur de Son dessin animé Tigres à la animateur au studio multiples projets : Ma petite queue leu leu, a été nommé Folimage où il rencontre son planète chérie, L’enfant au aux César 2016 dans la acolyte, Alain Gagnol. grelot, Patate et le jardin catégorie du meilleur court- Depuis, les deux comparses potager, La prophétie des métrage d’animation. Son ne se quittent plus et si Alain grenouilles… C’est en 2005 troisième court-métrage en écrit et anime, Jean Loup qu’il signe son premier court- tant que réalisateur, Le Jardin dessine. Le duo signe de métrage Sucré qui est de Minuit (2017), a été nombreux courts-métrages sélectionné dans de sélectionné dans la même parmi lesquels Le couloir, ou nombreux festivals . catégorie pour les 43e César, Les tragédies minuscules, en 2018. Il enseigne la mise ainsi que deux longs en scène et le modèle vivant métrages dont Une vie de à l’école Emile Cohl et La chat, nommé aux Oscars. Poudrière.

Loïc BRUYERE Alain GAGNOL (promo Emile Cohl 2006) (promo Emile Cohl 1988) Né à Lyon en 1979 et Né en 1967 dans la Loire. diplômé d’Emile Cohl en Après des études à Emile 2006, il réalise en 2008 le Cohl, il entre au studio pilote Le poulailler, lauréat Folimage comme animateur de l’appel à projet Canal de dessins animés. Depuis Family. En 2011, il commet la 1996, il a écrit une série humoristique Nuts, quinzaine de courts- nuts, nuts produite par métrages et deux longs et en 2016, il métrages d’animation: Une réalise le court métrage La vie de chat et Phantom Boy. cage produit par Folimage, Il réalise tous ses films en totalisant 94 sélections en collaboration avec Jean- festivals et de multiples Loup Felicioli et, récompenses. parallèlement, écrit des polars pour la Série Noire ou le Cherche Midi. En 2017, il se lance dans une trilogie

Tante Hilda (Jacques-Remy Girerd et fantastique pour la jeunesse Benoît chieux), ill. Benoït Chieux, dessin avec Power Club (Syros). 5 sur papier. © Folimage

Sylvie LÉONARD Jean-Charles (promo Emile Cohl 1988) MBOTI MALOLO Née en 1966 à Lyon, Sylvie (promo Emile Cohl 2007) Leonard travaille pour Jean-Charles Mbotti Malolo Folimage dès l’obtention est né en 1984 à Vaulx-en- de son diplôme de fin Velin (Rhône). Son film de d’études à Emile Cohl, en fin d’études à Emile Cohl, Le 1988. En 2004 elle réalise Cœur est un Métronome son premier court métrage (2007), reçoit le « Prix du Casa, produit par Folimage. meilleur 1er film » au festival En parallèle de sa carrière d’Hiroshima en 2008. Le dans le cinéma, elle est Sens du toucher, son aussi illustratrice et second court-métrage, enseigne le dessin animé à associe sa passion du dessin l’école Emile Cohl. à celle de la danse. Enfin en 2018, il réalise Make it Soul son troisième court- métrage. Il est aujourd’hui Opération Père Noël (Marc Robinet), ill. professeur d’animation à Samuel Ribeyron l’école Emile Cohl. © Folimage

Damien Laurent POUVARET Samuel RIBEYRON LOUCHE-PELISSIER (promo Emile Cohl 1989) (promo Emile Cohl 2002) (promo Emile Cohl 1989) Né en 1965 à Saint-Etienne, Né en 1978 à Vienne (Isère), Né à Grenoble, en 1966, Laurent Pouvaret est il est à la fois illustrateur et Damien Louche Pelissier est directeur de la Poudrière décorateur-volume au à la fois auteur, artiste depuis 1999. Diplômé studio d’animation plasticien et auteur d’Emile Cohl, il a travaillé à Folimage. Son premier livre graphique. En 2000, il Folimage auprès de Jacques pour enfants est publié en réalise avec Benoît Chieux -Rémy Girerd pendant huit Espagne, le second, Philbert, son premier film, Patate et ans. Il a également réalisé en France chez Didier le jardin potager. Après Nos adieux au Music-Hall, Jeunesse. Multidisciplinaire, cette expérience charnière, Ferrailles (nommé aux affectionnant les techniques Damien met d’avantage César), La cançion du mixtes, il crée affiches de l’accent sur sa carrière de microsillon et Pasta Ya. Il est théâtre ou de festivals, plasticien. Ses créations également gérant et pochettes de CD, etc. Il vont de l’insecte-végétal producteur des Films à réalise son premier court- aux signes, phrases, et rébus Carreaux . métrage d’animation, Beau urbains qu’il expose à Voyage, accompagné d’un travers le monde. album illustré qui précède l’histoire du film.

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Pistes pédagogiques

(conçues par Lydie Barraud, professeure correspondant culturel au MIJ)

Mots-clés

Illustration/ Cinéma/ Cinéma d’animation/ Réalisation/ Écriture/ Techniques/ Métiers/ Artiste/ Lien image fixe-image animée/ Support/ Création/ Story-board/ Tournage/ Montage/ Scénario/ Parcours d’éducation artistique et culturelle/ Education à l’image/ Parcours avenir.

Au croisement de différents arts, le cinéma d’animation est un moyen d’expression à part entière. Depuis 1981, les studios Folimage œuvrent à la création de films d’ audacieux et empreints de poésie. L’extraordinaire variété des techniques utilisées (dessin animé, papier découpé, marionnettes ou objets animés, animation plane en 2D… ) se place au service de l’expression artistique. Cette exposition invite à découvrir le processus de création d’un film d’animation d’une manière originale, ludique et interactive à travers le regard de 10 illustrateurs des studios Folimage. Pour vous guider, nous vous proposons quelques pistes d’exploitation possibles du cycle 2 au lycée mettant en œuvre l’interdisciplinarité et ancrant la découverte du cinéma d’animation dans une démarche active (projet interdisciplinaire, PEAC, HDA, EPI...). Cette exposition et le travail mené en amont et en aval de la visite permettront de mettre en œuvre différents domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture :

- Domaine 1 : les langages pour penser et communiquer Comprendre et s’exprimer en utilisant les langages des arts autour du vocabulaire du cinéma et du cinéma d’animation. - Domaine 2 : les méthodes et outils pour apprendre Coopérer et réaliser un projet dans le cadre des ateliers et du parcours pédagogique. - Domaine 3 : la formation de la personne et du citoyen S’exprimer (émotions, opinions et préférence) / Exprimer et justifier un avis ou un point de vue personnel en échangeant autour des œuvres exposées. - Domaine 4 : représentation du monde et de l’activité humaine Imaginer, élaborer et produire / Analyser et interpréter des œuvres, se référer de manière pertinente à des œuvres majeures grâce à la rencontre avec des créations artistiques.

LES OBJECTIFS  Comprendre le processus de création d’un film animé (les étapes)  Découvrir comment l’univers graphique d’un illustrateur est mis en valeur par le cinéma d’animation  Expérimenter par la pratique le passage de l’histoire écrite à l’image puis à l’image animée  Découvrir le langage cinématographique et le décrypter (enquêteur de l’image-notions de plans, de cadrages, de points de vue, le son, le décor, l’analyse de l’image).

PISTES POUR PRÉPARER LA VISITE Pour préparer la visite, l’enseignant peut aborder l’exposition sous différents angles. Des fiches outils sont à votre disposition :

 Découverte artistique par le biais de « feuilletage d’albums » ou d’extraits de films, de l’univers graphique des différents illustrateurs (Fiche 1— Qui suis-je ?).  Découverte des métiers de l’animation (Fiche 2— Qui se cache derrière ?)

 Découverte du langage cinématographique (Fiche 3—Plan y es-tu ?)

Site adapté cycle 2-3 : http://www.crdp-lyon.fr/les4saisonsdeleon/enclasse.php

Une introduction au précinéma peut également être proposée aux élèves. Découvrir l’histoire du film d’animation en questionnant les connaissances de l’enfant (pâte à modeler, dessin animé, image de synthèse…). Quel est le point commun entre toutes ces techniques d’animation et qui sont les premiers créateurs d’images animées ? Cette première approche permettra de voir l’évolution dans le temps, les innovations techniques et scientifiques à l’origine du cinéma d’animation. 7

APRÈS LA VISITE…

La projection de films d’animation ou d’extraits permettra de compléter cette découverte et offrira un champ d’activités pédagogiques prolongeant la visite.

Favoriser l’oralité à travers la mise en place d’une activité d’expression où l'élève va livrer ses émotions, ses ressentis, son point de vue en lien avec l’exposition Traits animés : - Qu’est-ce qui vous a marqué et pourquoi ? - Quels sont vos personnages et décors préférés ? - Qu’avez-vous découvert ? - Qu’est-ce qui vous étonne ?...

Création d’un carnet d’impression pour rendre compte de chaque rencontre avec une œuvre/un lieu culturel/un artiste (plastique ou numérique grâce à l’interface en ligne Folios, support numérique des différents parcours éducatifs)

En interdisciplinarité Sciences/Arts plastiques /Documentation/Français : comment passer d’une image fixe à une image animée ? Les élèves fabriquent des folioscopes (flipbook) et ou des praxinoscopes (jouet optiques du 19e siècle). Ces jouets optiques permettent de donner l'illusion du mouvement (persistance rétinienne).

En interdisciplinarité Éducation physique et sportive/ Arts plastiques : faire le lien entre le mouvement (danse-gestes du quotidien-langue des signes) et représentation en image de cette illusion de mouvement. Art en mouvement (croquis, story- board, décomposition du mouvement). Travail autour de l’illustrateur Jean-Charles Mbotti Mallolo, documentaire montrant son travail avec des danseurs.

En interdisciplinarité, Musique/ Français / Arts plastiques : à partir du story-board d’un illustrateur, réfléchir et créer une bande-son pour rendre compte de l’atmosphère d’une histoire et du lien image/son sur la perception des émotions, les correspondances et variations possibles.

En Arts plastiques/ Français/ Langues vivantes : à partir d’un corpus d’extraits de films animés, écrire les dialogues de ces personnages sous forme de sous-titres. Ces dialogues pourront ensuite être retravaillés en langue vivante (notion de sous- titre/ nuance /registre de langue / expression idiomatique).

Arts plastiques/ Français/ Histoire : décrypter l’œuvre pour voir les références cinématographiques et artistiques, les liens avec d’autres domaines artistiques, le contexte historique, les courants artistiques. Faire le lien entre l’œuvre d’art et son contexte, l’œuvre d’art comme message.

En arts plastiques : Travailler sur la notion de décor à travers différentes œuvres classiques et des variations sur une même œuvre pour montrer l’importance de cet élément dans la lecture de l’image.

Dans le cadre du parcours avenir : de la 6e à la Terminale, le parcours avenir permet à chaque élève de construire progressivement son orientation et de découvrir le monde économique et professionnel. Les étapes de création d’un film d’animation permettent à l’élève de découvrir des métiers artistiques. Les enseignants peuvent ensuite prolonger cette première approche par un travail sur la connaissance du parcours d’études avec les élèves.

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Fiche 1— Qui-suis-je?

(conçue par Lydie Barraud, professeure correspondant culturel au MIJ)

Objectif : découverte de l’univers graphique des différents illustrateurs.

Un film d’animation naît de la rencontre des arts plastiques et du cinéma. Les réalisateurs des films conçoivent à la fois l'histoire, le graphisme et le “jeu d'acteur” des personnages, les décors et la bande-son (ambiance sonore, musique, voix). Il en découle une infinie variété de modes d'expressions, d'esthétiques, de propos et de techniques employées (dessin, marionnette, matériaux de récupération, papier découpé, animation 2D »...). Le film d'animation est aussi multiforme que l'imagination de ses créateurs.

Sucré Gaël BRISOU 2005/5’ (promo Emile Cohl 1993)

Dessin animé Décédé en 2010

Synopsis : attirée par un petit chien sauvage, une jeune féline quitte son Eden natal et tombe amoureuse d’un cheval cuisinier. Thèmes : Paradis/Amour/Rencontre http://gael.brisou.pagesperso-orange.fr/sucre/index.html

Références : l’art naïf, le peintre Henri Rousseau et Paul Gauguin Pistes pédagogiques : travail sur les couleurs, les formes et la représentation de l’Eden (nudité, végétation)

La cage 2016/6’ Loïc BRUYERE Animation 2D (promo Emile Cohl 2006)

Synopsis : l’histoire d'un ours prisonnier de sa cage qui ne sait pas chanter et d'un oiseau qui ne sait pas voler mais qui chante très bien. Ensemble, ils vont surmonter leurs faiblesses, se soutenir et se libérer. Thèmes : Enfermement/Différence/Épreuve/Amitié Références : Musique jazzy et charleston (compositeur Romain Trouillet et chanteur André Minvieille), lien avec les musiques des Aristochats et du Livre de la jungle. Pistes pédagogiques : - travail sur le vocabulaire de l’image et la notion de plan. - place de la musique dans les films( cf making-off du film). Réfléchir à son rôle dans le film (exprimer un sentiment, une ambiance, tenir un rôle social). Évoquer son rôle aux débuts du cinéma (cycle 2). Faire deviner un pays derrière une musique… un sentiment derrière un instrument… (cycle 1 et 2) https://www.youtube.com/watch?v=YOqqFRCl5_A&feature=youtu.be

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L’enfant au grelot 1997/26’ Benoît CHIEUX Damien LOUCHE-PELISSIER (promo Emile Cohl 1989) Dessin animé (promo Emile Cohl 1990)

Synopsis : Un jour d'hiver, alors qu'il achève sa tournée, le facteur Grand-Jacques voit descendre du ciel un panier d'osier, dans lequel repose un bébé qui tient un grelot serré dans sa main. Prénommé Charlie, l'enfant grandit dans un orphelinat. Il a conservé son grelot et prend l'habitude de lui parler. Il tente de découvrir le secret de ses origines. Thèmes : Noël/Famille/Retrouvailles/Relations père-fils. Références : Univers Jacques Tati (le personnage du facteur), style graphique des personnages proches de la caricature. Pistes pédagogiques : - univers des contes - création artistique : techniques pour réaliser les fonds du décor, les détails du décor, le personnage ou l'élément central - relations père-enfant. De nombreux albums de jeunesse sont parus récemment sur ce thème. Séance pédagogique sur le film : https://www.grignoux.be/dossiers/080/

Une vie de chat 2010/70’ Jean-Loup FELICIOLI Alain GAGNOL Dessin animé (promo Emile Cohl 1988)

Synopsis : Dino est un chat qui a une double vie. Le jour, il est le chat de Zoé, fille unique de Jeanne, commissaire de police et la nuit, il est le compagnon d’aventure de Nico, un cambrioleur d’une grande agilité. Thèmes : Paris/ Polar/Famille/Cambriolage. Références : influence polar des années 30; cinéma (Les affranchis de Martin Scorsese, Réservoir Dog de Quentin Tarantino, La nuit du chasseur de Charles Laughton); le jazz (I wished on the Moon de Billy Holiday); l’art (Picasso, Modigliani, Bonnard, Matisse, Vermeer…); l’univers de la bande -dessinée (Loustal, Mattoti…). Pistes pédagogiques : - musique du film : l’histoire du jazz (musique emblématique des polars); repérer le thème sicilien associé aux gangsters; lien avec Fantasia où images et musiques se nourrissent. - création artistique : travail sur les ombres, distorsion des corps, trompe l’œil, perspective… - représentation des sens. - références artistiques : cinéma (plan hommage à La nuit du chasseur), peintures (Picasso et l’explosion de la limite du trait, Modigliani pour l’esthétisation des courbes, Vermeer pour son travail sur l’ombre et la lumière…)

Casa 1997/26’ Sylvie LÉONARD (promo Emile Cohl 1988) Dessin animé

Synopsis : Au travers du regard d'une femme, nous vivons le retour d'un jeune homme après plusieurs années de séparation. Quels sont leurs liens ? Pourquoi cette absence ? Un court métrage écrit comme une tragédie en trois actes : attente, confrontation et acceptation. Thèmes : Solitude/Séparation/Femme/Retrouvailles/Tragédie.

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Patate et le jardin potager Damien LOUCHE-PELISSIER Benoît CHIEUX 1999/28’ (promo Emile Cohl 1989) (promo Emile Cohl 1990) Dessin animé

Synopsis : quatre légumes sont oubliés dans un jardin potager. Patate, le plus curieux d'entre eux, part à la recherche du jardinier mais se perd en chemin. Suivant les traces de leur ami, Brocoli, Poireau et Carotte le retrouvent au fond d'un puits. Ensemble, ils arrivent dans une étrange serre où vit un légume monstrueux… Thèmes : Nature/Monde extérieur/Ecologie/Manipulation génétique/Hybride/Différence/

Acceptation. Références : tableaux du peintre Arcimboldo, gamme chromatique, univers burlesque et musique Pistes pédagogiques : - le thème de la différence (EMC, parcours citoyen, domaine 3) - le thème de l’écologie (lien avec les sciences, les manipulations génétiques, le clonage…) -la musique et l’effet comique (travailler sur les procédés comiques, l’association musique- histoire, l’effet de la musique sur la compréhension)

http://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/patate_et_le_jardin_potager.pdf

Le sens du toucher

2014/ 15’ Jean-Charles MBOTI MALOLO Dessin animé (promo Emile Cohl 2007)

Synopsis : Sourds tous deux, Chloé et Louis s'aiment sans se le dire. Cependant, quand Chloé, invitée à dîner par Louis, amène un chat, les choses se gâtent : Louis est allergique aux chats.

Thèmes : Communication/Amour/Malentendu/Handicap/Danse/Expression corporelle/Allergie. Références : « Il ne sert à rien d’éprouver les plus beaux sentiments du monde si l’on ne parvient pas à les communiquer » Stephan Zweig Les chorégraphes Pina Bausch, Mats Ek, James Thierrée et Sidi Larbi Cherkaoui (danse contemporaine et rapport au corps, dimension humaine), le burlesque (Buster Keaton), la langue des signes (collaboration avec Emmanuelle Laborit), album Le fil de Camille et Matthew Ker. Pistes pédagogiques : - l’ambiance sonore du film (voix, bruitage et sons d’ambiance : respirations, froissements de vêtements et des mains qui s’effleurent…) pour créer un univers subjectif (bocal, expérience de la surdité) et objectif (les sons bruts). Le personnage de Chloé est interprété par une actrice sourde, Mathilde Combes. Les sourds ne sont pas forcément muets. La langue des signes et les mimiques de la bouche font partis de l’univers sonore. Volonté de donner la sensation d’être dans la tête d’une personne sourde. - la synesthésie de l’œuvre (c’est-à-dire l’association de différentes sensations qui ne sont pas liées entre elles habituellement) à travers l’emploi des couleurs chaudes ou froides (les vêtements des personnages ou les fonds) qui témoignent des émotions des personnages au fil du récit ; les formes abstraites qui rendent les sons perceptibles visuellement (Chloé tapotant des doigts sur la table, les coups sur la porte de la salle de bain, les mouvements de Chloé après son accident). - le langage du corps et le mouvement. Etudier l’utilisation de la langue des signes par les protagonistes sourds-muets, avec ses propres codes de mouvement et d’expressions, ses effets sur la narration. Le mouvement est rendu visible par des modifications de la matière ou des corps (la porte de la salle de bain ondule sous les coups des émotions de Louis). S’attarder sur le choix de garder les roughs (première animation sommaire au trait) et de montrer les différentes étapes du mouvement lorsque les personnages sont débordés par leurs émotions (Louis à table qui s’énerve lorsque Chloé prend le chaton dans ses bras, les bras de Chloé qui deviennent tentaculaires lorsqu’elle est face à Louis monstrueux et tente de s’excuser).

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Ferrailles 1997/6’40 Laurent POUVARET Animation en volume (promo Emile Cohl 1989) ou stop motion (matériaux de récupération)

Synopsis : Dans un univers hétéroclite de pièces détachées réorganisées en un monde

fantastique et plus ou moins organique, d'étranges personnages métalliques s'acharnent en vain à faire fonctionner une vieille usine improbable. Thèmes : nature, machine, industrie, révolte, liberté, engrenage, travail, argent, robots, aliénation, organique/mécanique, plantes Références : musique avec Money des Pink Floyd, film avec Les temps modernes de Charlie Chaplin. Pistes pédagogiques : - le contraste mécanique/organique (atmosphère sombre, angoissant, claustrophobique de l’usine, les robots faits de boulons, de pièces de métal, de câbles et la plante avec ses couleurs, sa forme, sa texture) - l’organisation humaine du travail et sa représentation (lien histoire des sociétés avec le fordisme, le taylorisme, le travail à la chaîne : ouvriers et contremaître, usines…) - analyse de la musique Money des Pink Floyd (signification, lien musique-image et décryptage) : aliénation par le travail, profit (dès que l’usine s’arrête, plus de musique. Travail signifie argent)

L’hiver de Léon 2007/ 28’ Samuel RIBEYRON

Animation en volume (promo Emile Cohl 2002) ou stop motion (marionnettes)

Synopsis : l’hiver s’abat sur le royaume et l’ogre des montagnes enlève la belle princesse Mélie Pain d’Épice. Léon, un jeune ours adopté par un couple d’apiculteurs vit une préadolescence tourmentée : il fugue et tombe entre les mains de Boniface, le faiseur d’histoires. Thèmes : Animaux/Saisons/Solidarité/Famille/Rencontre/Justice/Différence/Adoption. Références : enluminures médiévales, références aux contes traditionnels (La princesse au petit pois d’Andersen, la symbolique de la pomme : Ève, Newton, les pommes d’or du jardin des Hespérides, la pomme de discorde et la guerre de Troie, Blanche-Neige…), la symbolique de l’ours au Moyen-Age. Pistes pédagogiques : - le Moyen-Âge (situer la période dans le temps) et de son iconographie (enluminures, peintures…). - l’univers sonore du film (une composition musicale liée au Moyen-Âge, rythmée et permettant aux personnages de danser et des voix off utilisant parfois le principe de la rime). - le thème de la différence à travers le personnage de Léon (animal qui vit parmi les humains). - identifier et décrire les éléments du conte.

http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/mire/teledoc_lhiverdeleon.pdf http://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/lhiver_de_leon.pdf

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Fiche 2 — Qui se cache derrière le film d’animation ?

(conçue par Lydie Barraud, professeure correspondant culturel au MIJ)

Objectif : découvrir les métiers du cinéma d’animation. Tous les élèves sont consommateurs de film d’animation et l’idée est de partir de leurs connaissances, de leur expérience de spectateur pour faire émerger les métiers qui se cachent derrière les œuvres visionnées. Selon les cycles, certains métiers seront moins abordés mais l’important est de les inciter au questionnement.

Idée de scénario pédagogique: - Remue-méninge pour que les élèves verbalisent les métiers qu’ils connaissent ou qu’ils pensent être à l’origine de la création du film d’animation. Les connaissances seront variables selon l’âge des enfants. - Noter les propositions des élèves - Essayer ensuite de les classer par ordre chronologique de leur intervention dans les étapes de création du film d’animation (en précisant que certains interviendront durant toutes les étapes de création). http://www.crdplyon.fr/les4saisonsdeleon/themeMetiersducinemadanimation.php?recherche=9&voir=tout

Le réalisateur/la réalisatrice dirige l’équipe du film. Il intervient durant toutes les étapes de création.

L’écriture du scénario Le scénariste écrit l’histoire du film. Il décrit, séquence par séquence, l’action détaillée, les dialogues et les éléments sonores du film. Quand on lit un scénario, on doit pouvoir « imager » avec précision les actions du film. http://www.cndp.fr/crdp-lyon/-le-cinema-d-animation-en-volume-le-metier-de-scenariste-.html La mise en scène Le directeur atistique donne une identité stylistique au film.

Le story-boardeur décompose en images l’histoire racontée dans le scénario en dessinant les différents croquis.

La fabrication des L’animateur fait bouger les personnages en décomposant leurs mouvements image par image. éléments du film http://www.cndp.fr/crdp-lyon/-le-cinema-d-animation-en-volume-le-metier-d-animateur-.html (variable selon la Le modeleur crée des personnages en volume. technique http://www.cndp.fr/crdp-lyon/-le-cinema-d-animation-en-volume-le-metier-de-modeleur-.html d’animation choisie) Le chef décorateur fabrique les décors du film.

Le tournage Le chef opérateur éclaire les éléments à animer et est responsable des prises de vue. http://www.cndp.fr/crdp-lyon/-le-cinema-d-animation-en-volume-le-metier-de-chef-operateur-et-directeur -photo-.html

L’animateur décompose les mouvements des personnages pour leur donner vie.

Le compositing ou les Les images sont souvent retouchées ou corrigées. C’est le rôle de l’opérateur-compositing. Son effets spéciaux outil de travail : l’ordinateur. Il ajuste les couleurs, la lumière et il crée les effets spéciaux. http://www.cndp.fr/crdp-lyon/-le-cinema-d-animation-en-volume-le-metier-d-operateur-compositing-.html

La création de La bande-son d’un film d’animation est composée de différents éléments sonores : l’univers sonore - les bruitages fabriquée par le bruiteur, - la musique réalisée par le compositeur, - les voix faites par des acteurs dirigés par le réalisateur.

Le montage Le monteur assemble les images et les sons du film.

Prolongement possible : - Réfléchissez aux outils utilisés par chacun des professionnels. - Remettez les étapes de création d’un film d’animation dans l’ordre. - Associez chaque étape à un ou des métiers. 13

Fiche 3 — Plan y es-tu ? (conçue par Lydie Barraud, professeure correspondant culturel au MIJ)

Objectifs :  Connaître les différents plans et cadrages existants.  Réfléchir au sens des plans et des cadrages.  Être capable de les identifier et de les nommer.

1. Distribuez une sélection d’albums et demandez aux élèves de les feuilleter en étant attentifs aux personnages et aux décors.

2. Distribuez le lexique des plans et demandez à chaque table de trouver un exemple de plan dans son album et de réfléchir au cadrage/ angle de vue choisi :

LEXIQUE CADRAGES / ANGLES DE VUE

Questions pour les guider : Comment apparaissent les personnages ? (en entier ? partiellement ?) Voit-on les décors ? Quel est l’effet produit ?

- Plan d’ensemble montre le décor où va se situer l’action. Si des personnages sont présents, ils sont

petits et peu reconnaissables car on met l’accent sur le lieu.

- Plan de demi-ensemble : Il ne montre qu'une partie du décor ou de l'action. Il concentre

l'attention sur un groupe humain bien particulier que l’on peut identifier.

- Plan moyen cadre un ou plusieurs personnages sur toute leur hauteur. Le but de ce plan est de montrer les actions du film. - Plan rapproché cadre un ou plusieurs personnages jusqu’ à la taille. Il met l’accent sur les gestes et les expressions des personnages (l’action). Le décor est secondaire. - Gros plan cadre une partie précise du personnage/objet. Il met l’accent sur un détail. Le décor est absent. Si un personnage n’est pas visible dans le cadre de l’image, on dit qu’il est hors-champ. A-t-on l’impression d’être au-dessus, en-dessous ou à la même hauteur de la scène ou des personnages? - Vue frontale : on a l’impression d’être placé au même niveau que le sujet représenté, comme si on était en face de lui. - Vue latérale : la caméra est placée de profil par rapport au sujet. - Plongée : on se place au-dessus de la scène. L'effet produit est un tassement, un écrasement qui donne une sensation d'enfermement, d'étroitesse, de difficulté et infériorise le sujet. La plongée totale est l'angle de vue prise à 180° au-dessus du sujet. - Contre-plongée : on se place en-dessous du sujet. Le sujet filmé semblera alors plus grand donc on crée un effet de supériorité et de mise en valeur.

3. Temps de mise en commun durant lequel les groupes présentent les illustrations choisies.

4. Lisez le texte des albums et voir ce que l’image apporte au texte (le complète, permet de se l’imaginer vraiment, correspondance avec l’histoire)

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PARCOURS PEDAGOGIQUE

Pour chaque exposition temporaire, un parcours est spécialement conçu à l’intention des enfants. Un deuxième niveau de lecture ludique et pédagogique permet de se familiariser avec l’œuvre. Ce parcours est entièrement pensé pour une visite en autonomie.

Un parcours en deux temps.

Il était une fois… le cinéma d’animation (rez-de-chaussée)

Qu’est-ce que l’animation ? Comment passer d’une image fixe à une image animée ? Petit tour d’horizon du « précinéma ».

Activité : manipulation de jouets optiques pour en comprendre le fonctionnement (flips-book, zootrope, praxinoscope, phénakistiscope, lanterne magique).

Folimage : secrets de fabrication (à l’étage)

De l’écriture du scénario aux décors, du tournage à la bande-son, ce monde passionnant n’aura plus de secrets pour les enfants!

Module 1 : ça cogite !

Comment naît un film d’animation ? Son écriture et ses recherches graphiques.

Activité : conception d’un story-board.

Module 2 : Lumière, silence…Action !

Découverte de deux techniques d’animation : le dessin animé et l’animation en volume.

Activité : manipulation d’un banc-titre.

Module 3 : Touches finales

Dernières touches de réalisme… les effets spéciaux, la bande sonore, et le montage d’un film d’animation.

Activité : création et enregistrement de bruitages dans un mini-studio.

Des QR codes dans l’exposition !

Ils permettent d’enrichir la lecture des textes explicatifs par des vidéos documentaires.

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Les ateliers de pratiques artistiques

En complément des visites

Les ateliers sont conçus en s’appuyant sur le travail des illustrateurs exposés. Adaptés aux différents niveaux scolaires (maternelle, primaire, collège, lycée, filières professionnelles…), ils ont pour objectifs de sensibiliser à l’art de l’illustration et de favoriser le contact direct avec les œuvres d’un artiste.

Les élèves, afin d’identifier les composantes plastiques des œuvres présentes dans l’exposition, sont invités à expérimenter différents matériaux et techniques graphiques. Ils font ainsi l’expérience sensible du processus de création d’un artiste.

À chaque exposition, plusieurs thématiques vous sont proposées avec des variantes selon les niveaux. À vous de choisir !

Pour les détails de réservation voir le dossier « PRESTATION, TARIFS ET MODALITÉS DE RÉSERVATION » téléchargeable sur notre site internet http://musees.allier.fr ou par téléphone 04 70 34 39 36.

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ATELIER N°1 TRUCS EN SCOPES

OBJECTIF DE L’ATELIER comprendre la magie de l’animation par la manipulation et la fabrication de jouets optiques.

Cycle 1 PS MS GS OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Cycle 2 CP CE1 CE2  Susciter la curiosité de l’élève et stimuler sa créativité, avec une pratique ciblée è Cycle 3 CM1 CM2 6  S’emparer d’outils qui éclairent sur le mouvement des images…  Un apprentissage par la confection individuelle pour assimiler les mécaniques de base de la notion d’animation, révéler "l’invisible".

DÉROULEMENT 1. Comprendre le passage d’une image fixe à une image animée par la manipulation Durée 1h environ de jouets optiques :

FLIP-BOOK ZOOTROPE PHÉNAKISTISCOPE PRAXINOSCOPE

2. Fabrication de jouets optiques en lien avec un film de l’exposition.

ATELIER N°2 DÉCORE TON FILM OBJECTIF DE L’ATELIER Réaliser un décor de dessin animé en s’inspirant de l’univers graphique d’un film d’animation de l’exposition

Cycle 2 CP CE1 CE2 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Cycle 3 CM1 CM2 6è  Susciter la curiosité de l’élève et stimuler sa créativité, avec une pratique ciblée è è è Collège 5 4 3  Découvrir comment l’univers graphique d’un illustrateur est mis en valeur par le cinéma d’animation  Découvrir une technique d’animation : le dessin animé sur celluloïd  Créer un fond défilant comme dans les premiers dessins animés

DÉROULEMENT 1. En groupe, réalisation d’un décor collectif en s’inspirant de l’univers graphique d’un des films de l’exposition. Durée 1h15 environ 2. Collectivement, assemblage des différents éléments du décor.

3. Démonstration d’une petite séquence d’animation : prise de vue NB: Apporter une clé USB d’au « image par image » (par la médiatrice) moins 2 gigas d’espace libre ou Technique : celluloïd et fond défilant. par manque de temps, le film Réalisation finale : une petite animation de quelques secondes sera envoyé par mail. mettant en scène le décor réalisé et des personnages tirés du film.

Exemple de décor réalisé par les élèves de l’école de Montbeugny. Autour du film L’enfant au grelot Techniques utilisées : encre, craies grasses, papiers découpés…

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ATELIER N°3 « GOUACHAGE » SUR CELLULO

OBJECTIF DE L’ATELIER Découvrir un procédé traditionnel d’animation : le dessin animé sur celluloïd, par la mise en couleur d’un personnage

Collège 5è 4è 3è OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Lycée — post bac  Susciter la curiosité de l’élève et stimuler sa créativité, avec une pratique ciblée  Découvrir comment l’univers graphique d’un illustrateur est mis en valeur par le cinéma d’animation  Découvrir une technique d’animation : le dessin animé sur celluloïd  Créer un fond défilant comme dans les 1ers dessins animés

DÉROULEMENT 1. Reproduction d’un personnage, tiré d’un des film de l’exposition, au feutre permanent noir sur Durée 1h 15 environ celluloïd

2. Mise en couleur à la gouache du celluloïd

3.Démonstration d’une petite séquence d’animation : prise de vue « image par image » (par la médiatrice) Technique : celluloïd et fond défilant. NB: Apporter une clé USB d’au ©musée de l’illustration jeunesse Exemple de personnage réalisé par les élèves moins 2 gigas d’espace libre ou Réalisation finale : une petite animation de du lycée Jean Monnet. par manque de temps, le film quelques secondes mettant en scène le Autour du film L’enfant au grelot sera envoyé par mail. personnage réalisé et un décor tiré du film.

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FICHE TECHNIQUE de L’EXPOSITION

Direction des musées départementaux : Yasmine Laïb-Renard Commissariat : l’équipe de Folimage, avec l’aide essentielle d’Eléonore Hergot, collaboratrice de Corinne Destombes, Directrice du développement ; l’équipe du mij, avec, à la course contre le temps, Emmanuelle Martinat-Dupré, responsable scientifique & l’Ecole Emile Cohl, avec la bienveillance d’Alice Rivière, Responsable pédagogique Scénographie : l’équipe des musées départementaux, avec, à la coordination, Dominique Lefebvre, assisté de Gabrielle Saulzet et d’Élise Arnaud & l’assistance de Damien Louche-Pelissier Graphisme du catalogue : Romain Boitier Graphisme de l’exposition : Christophe Dumas, Com@lamaison (03) Administration : Céline Guillet, Karine Laurens, Philippe Létendart, Caroline Rémond Communication, diffusion, relations presse : Delphine Desmard, Emeline Milet, Alexis Raynaud Régie des oeuvres : Marc Jeandel, Jean-François Tauban Réalisation technique : Denis Bertrand, Christophe Caccioppoli, Thierry Faure, Jean Ferreira Documentation : Jean-François Tauban Parcours pédagogique et médiation : Emmanuelle Audry-Brunet, responsable du service des publics, Dominique Astaix, Aurélie Forestier Professeur correspondant culturel (Éducation Nationale) : Lydie Barraud Accueil des publics : Hervé Bruyère, Charline Charil, Céline Clémentel, Aude Dervaux, Nathan Dubillard, Marc Jeandel, Carmen Judais-Friedrich, François Larrière-Seys, Bruno Marsura, Alexis Raynaud, Sylvie Thomé Boutique : Patrice Chérion Et avec l’aide de Marie-Thérèse Cury, Agnès Deperriaux

Remerciements : A Philippe Rivière, A Jacques-Rémy Girerd, A celles et ceux qui ont souhaité cette aventure, l’ont encouragée et soutenue : Les artistes, en premier lieu, sans qui rien n’aurait été possible. Anne-Sophie Rey, l’épouse de Gaël Brisou. L’équipe de Folimage : Corinne Destombes, Directrice du développement, Eléonore Hergot, collaboratrice et Jérémy Mourlam, Responsable marketing - Service Distribution L’équipe de l’école Emile Cohl : Alice Rivière, Responsable Pédagogique, Antoine Rivière, Directeur Général, Laurent Poillot, Responsable de la communication, Martine Sallier-Dolette, Bibliothécaire, Agnès Jolivet Chauveau, Responsable des stages et de l’insertion professionnelle Camille Borot-Bossot et Johan Reymond, étudiants à Emile Cohl et accueillis en stage chez Folimage en 2017 Les Musées d’Annecy, pour leur prêt d’œuvres : Yaël Ben Nun, Responsable des collections de cinéma d’animation ; Anne Le Bellec Pour leurs autorisations à diffuser des films ou making-off en salles à l’occasion de l’exposition : Cécile Farkas, Romain Delerps et Alexandre Hilaire, Doriane films ; Amaury Ovise, Kazak Productions : Simon Roussin ; Romain Froidefond, chargé de post-production courts et moyens métrages, Arte Unité de Programmes Cinéma ; Sylvie Smets, Arte France ; Hélène Vayssieres, responsable des courts, Arte France Et Serge Besset, pour la musique

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Musée de L’ILLUSTRATION JEUNESSE Hôtel de Mora, 26 rue Voltaire 03000 MOULINS 04 70 35 72 58 * Horaires d’ouverture du musée pour les groupes tous les jours de la semaine Sauf le lundi (Fermeture) De 09h30 à 12h et de 14h00 à 17h. (fermé de 12h00 à 14h00). * Service médiation Responsable du service médiation des musées départemen- taux Emmanuelle Audry-Brunet Médiatrices culturelles Dominique Astaix –Aurélie Forestier [email protected] [email protected]

INFORMATIONS 04 70 34 39 62 * www.mij.allier.fr * Patrimoine du Conseil Départemental de l’Allier