ENTENDRE CETTE SEMAINE A RADIO PARI A LA RADIODIFFUSION NATIONALE

DIMANCHE 24 JANVIER. - 8 h. 1S : Ce disqu- de casino de Radio-Pans. - 14h. 30 : Les duos et Jo Vanna. - 22 h. 45 : Orgue de cinéma. - es! pour vous. - 9 h. 45 : Quelques mélodies que j'aime, par Charlotte Lysès. - 14 h. 45 : 0 h. 15 : Le cabaret de minuit. — VENDREDI DIMANCHE 24 JANVIER. - 9 h. 25 ; En parlant 12 h. 08 : Jazz. - 12 h. 45 : Musique de la avec Vanni-Marcoux. - 10 h. : Transmission Jacques Mamy. - 15 h. 15 : Des airs, des 29 JANVIER. - 8 h. 18 : Concert en chansons - un peu de Paris. - 11 h. 05 : Concert sym Garde. - 14 h. 05: Transmission de l'Odéon : chansons. - 16 h. 15 : Sur les bords du Da- phonique. - 13 h. 42 : Transmission de l'Opéra. de la messe dominicale. - 11 >. : Les Maîtres 11 h. 30 : Robert Blot. - 12 h. : Raymond Le- Polyeucte et Psyché - 17 h. 30 : Jazz. 18 h. : nube. - 17 h. 45 : Orgue de cinéma. - 18 h. : 17 h. 40 : Transmission du concert donné par de la Musique : G. Fauré. - 12 h. : L'orchestre grand et son orchestre. -13 h. 20 : L'orchestre La voix des fées. -18 h. 45 : Disques. - 19h.45: du Normandie, direction J. Météhen. - Quintin Verdu etjaime Plana. - 18h. 45 : Annie t'orchestre de la Société des Concerts du des concerts Pasdeloup. - 16 h. 15 : Passons Orchestre National, direction Inghelbrecht. - 13 h. 35 : Les nouveautés du dimanche. - Rozane. - 22 h. 15 : Jazz de Paris. - 23 h. 30 : Conservatoire. - 20 h. 30 : Théâtre. — LUNDI 21 h. 50 : Variétés. - 22 h. 25 : Causerie litté- un quart d'heure avec Yvette Guilbert, Noël- 17 h. 15 : Pële-Mèle du dimanche. - 18 h. 45 : Trio Doyen. — MERCREDI 27 JANVIER. - 25 JANVIER. - 11 h. 32 : Solistes. - 12 h. OS : raire. — VENDREDI 29 JANVIER. - 8 h. 12 : L'ensemble Lucien Bellanger. - 19 h. 45 : 8 h. 15 : L'orchestre de Rennes-Bretagne. - Noël, Gus Viseur et son orchestre - 17 h. 45 : Variétés. - 12 h. 45 : Concert par l'Orchestre Disques : folklore. - 11 h. 36 : solistes. - Jeanne Dufour et Jean Neveu. - 20 h. 20 : 12 h. : Raymond Legrand et son orchestre. - Vanni-Marcoux. - 18 h. 45 : Alec Siniavine et de . - 16 h. 50 : Musique de chambre. - 12 h. 05 : Variétés. - 12 h. 45 : Concert par Soirée théâtrale : « Clavigo ». - 22 h. 20 : 13 h. 20 : Fantaisie d'opérettes. - 15 h. 15 : sa musique douce. - 19 h. : Le film invisible. - 18 h. 45 : Disques. - 19 h. 45 : Concert par l'orchestre Radio-Symphonique. sous la direc L'orchestre Richard Blareau avec Annie Ber- Les grands orchestres symphoniques. - 19 h. 50 : Tommy Desserre. - 20 h. 20 : Rose- l'Orchestre National. - 21 h. 50 : Musique de non de Jean Clergue. - 14 h. 30 : Causerie nard. - 23 h. 15 : Lucrèce Mistral. - 0 h. 15 : 16 h. 15 : Passons un quart d'heure avec Lina Marie, avec l'orchestre de casino de Radio- la Garde. MARDI 26 JANVIER. - 8 h. 10 : par André Thérive. - 15 h. 45 : Le quart Concert de musique légère. — LUNDI 25 Margy, Charles Henry et Michel Warlop. - Paris. - 22 h. 15 : Association des concerts Disques : folklore. - 8 h. 45 : L'école au foyer.- d'heure de la poésie française, avec Yvonne JANVIER. -7 h. 30 : Concert matinal. - 8 h. 15 : 17 h. 15 : Cette heure est à vous, par André Gabriel Pierné. - 23 h. 15 : L'orchestre Jean 12 h. 05 : Solistes. - 12 h. 45 : Variétés. - Ducos et Roger Gaillard. - 16 h. 30 : L'heure Musique légère. - 11 h. 30 : Trio des Quatre. - Claveau. - 19 h. 15 : Barnabas von Geczy. - Yatove et l'ensemble Lucien Bellanger. - 15 h. : Causerie par André Thérive. - 15 h. 30 : de la femme, par J J. Andrieu. - 17 h. 30 : 20 h. 20 : Ah ! la belle époque. - 21 h. 15 : Emission littéraire. - 17 h. 05 : Orchestre. - 12 h. : Le grand orchestre de Radio-Paris, 0 h. 15 : Parade de vedettes. — SAMEDI 30 Mary Marquet : Alfred de Musset. - 18 h. 45 : !8 h. 30 : Causerie. - 19 h. 45 : Variétés. - direction Jean Fournet. - 13 h. 20 : Déjeuner Rythme et mélodies. - 22 h. 15 : L'heure du JANVIER. - 8 h. 15 : Concert gai; 11 h. 30 Disques : Sémiramis, ouverture (Rossini). - iO h. 30 : Émission lyrique : Tannhaeiiser, de concert en chansons. - 15 h. 15 : Les grands cabaret, émission différée du Poisson d'Or. André Pascal. - 12 h. : Déjeuner concert 19 h. : Variétés - 19 h. £8 : Musique de cham- solistes. - 16 h. : « Les Muses au pain sec ». - Richard Wagner. - 22 h. 30 : Une heure de 23 h. 15 : L'orchestre de chambre Maurice l'orchestre de Rennes-Bretagne. - 12 h. 45 bre. - 20 h. 85 : Théâtre. - 21 h. 80 : Émission 16 h. 15 : Passons un quart d'heure avec Hewitt. - 23 h. 45 : Marcel Dupré. — JEUDI rêve. - MERCREDI 27 JANVIER. - 8 h. 12 : dramatique. - 22 h. 40 : La ronde des métiers Jean Lumière. - 13 h. 20 : Les succès du Disques : airs d'opéras et d'opéras-comi- André Pasdoc. Jean Sablon, Peter Kreuder. - 28 JANVIER. - 8 h. 15 : Au royaume de — SAMEDI 30 JANVIER. - 8 h. 12 : Disques. - 17 h. 30 : L'orchestre Sarbeck. - 18 h. : disque. - 14 h. 30 : Harmonie des Gardiens de ques. - H h. 32 : Jazz. - 12 h. 05 : Variétés. - 8 h. 48 : L'école au foyer. - 11 h. 32 : Jazz. - l'opérette. - 11 h. 30 : Lydiane Roche. -11 h. 45 la Paix. - 16h. 39 : L'ace ordéoniste Prudhomme i4 h. 30 : Causerie de Mary Marquet : Paris L'orchestre de chambre de Paris. - 20 h. 20 : Beauté, mon beau souci. - 13 h. 20 : L'orchv 12 h. 43 : Variétés. -.13 h. 42 : A travers 0 « Poètes et musiciens ». - 21 h. 15 : Raymond et son ensemble. - 18 h. 45 : Yvonne Besneux 42. - 15 h. : Un quart d'heure de poésie : la chants, par Yvette Guilbert et Marianne Mo- tre Richard Blareau. - 15 h. 30 : Los airs que | Legrand et son orchestre. - 22 h. 15 : Asso- Gautheron. - 19 h. 15 : Revue du cinéma. - maison. - 17 h. 30 : Émission littéraire. - nestier. - 15 h. : Transmission d'un théâtre. - ciation des Concerts Lamoureux. - 23 h. 15 : vous aimez. - 16 h. 15 : Ouvertures et ballets. - Oh. 20 : La Belle Musique. - 22 h. 15 : L'heure 18 h. 45 : Disques. -19 h. : Variétés. -19 h. 56 : 18 11. : Variétés. - 19 h. : Musique douce. - LU L'orchestre Jean Yatove. - MARDI26 JANVIER. 18 h. Guy Paquinet et son orchestre - 18 h. 4S : du cabaret : émission différée de l'Fcrin. - Émission dramatique : Primerose. - 23 h. 15 : 19 h. 85 : Variétés. - 20 h. 50 : Émission lv Le dernier joueur d'orgue de Barbarie - 7. h. 30 : Concert matinal. - 8 h. 15 : Les Jean Sorbier. - 19 h. 50 : Alexander et soi] 23 h. 15 : Quintette Pierre Janet. ■ 0 h. 15 : Disques (jazz). - JEUDI 28 JANVIER. - 8 h. 12 : rique : Philémon et Baucis de Charles Gounod surpris par te m ic ro au co n d'une rue. chansons de charme. - 12 h. : L'orchestre ensemble. - 22 h. 15 : Jean Lutèce, Deprince Grand pèle-mêle de nuit. Disques (Gabriel Fauré). - 11 h. : Jeunes de la 22 h. 48 : Musique variée par l'orchestre d< 9 musique. - 11 h. 35 : Émission enfantine. - Toulouse. 9 \wmi sa1 m

LE MICRO AUX AGUETS FAITES NOS JEUX

Voilà certes une des émissions les plus prendre tes artistes chez eux et découvre OULEZ-VOUS devenir millionnaire ? retournés, à distinguer une java d'une valse, mots croisés radiophoniques, qui est en attachantes et les plus curieuses parmi pour nous la vie intime et rurale de Alors prenez un papier, un crayon à retrouver le créateur d'une chanson connue celles que nous offre Radio-Paris. C'est Willy Maury, Cilberte Legrand et de leur V quelque sorte le plat de résistance de notre et branchez votre poste le mardi à et à deviner, rien qu'à l'audition de l'accom- émission. Dans ce jeu, qui tient du pot-pourri, en quelque sorte du cinéma documen- baudet. 19 h. 45 sur la longueur d'ondes de 386 m. 40, pagnement, ce que chante notre ami le chan- taire mis au service de le radio. On a de la revue et de l'opérette, la définition de Une autre fois il cherchera à r.ous c'est-à-dire sur la longueur d'ondes de la teur muet... chaque mot vous sera donnée par une petite souvent appelé les reporters cinémato- initier aux mille secrets d'une ligne de Radiodiffusion Nationale. Car notre troupe comporte un chanteur graphiques des « chasseurs d'images » ; le énigme que vous chanteront Gisèle Parry, chemin de fer et, micro en main, te re- A cette heure-là, mes amis, Christiane muet, véritable phénomène vocal. Vous Raymond Vogel et Géo Pomel. spécialiste qui réalise « Le Micro aux porter suivra la voie, et nous fera en- Delyne, Gisèle Parry, Charles Gervais, vous en rendrez compte. Chaque jeu est accompagné d'une question aguets » est un chasseur de sons. tendre le bruit des roues sur le rail, au Raymond Vogel, Géo Pomel, dont c'est la Nous vous présentons également le jeu subsidiaire qui mettra à l'épreuve vos dons Sa tâche n'est pas toujours aisée, elle risque de se faire happer par le train. rentrée à la Radio, Henri Poussigue avec des proverbes déguisés. Voici un exemple de rimeur, votre capacité de loufoquerie, ost même parfois périlleuse. Nous avons Voilà ce que nous pouvons appeler de son orchestre et moi-même, vous invitons à de proverbe déguisé : votre mémoire d'érudits, ou simplement entendu, il y a un certain temps déjà, un la radio-active. écouter notre émission « Faites nos jeux ». « Un bloc minéral animé d'un mouvement votre chance, car il en faut pour toutes les reportage émouvant sur le travail des Etre sans cesse aux aguets de l'octua rotatoire n'est pas propice à la fructification aptitudes. scaphandriers. Pour donner plus de réa- , Cette émission est dotée de nombreux lité, ne pas craindre de parcourir de prix : dixièmes de la loterie nationale, des cryptogames. » Je le livre à votre médi- Et comme les meilleures plaisanteries sont lisme à son émission, Jacques Dutal en- longues distances pour rapporter aux au- tation. Le jeu consiste à deviner quel pro- les plus courtes, nous renouvellerons nos dossa le casque de cuivre hermétique, billets entiers, billets jumelés. Voilà pour- diteurs i":.. sonore d'un événement quoi vous pourrez devenir millionnaires en verbe connu se cache sous ce déguisement. jeux le plus souvent possible. chaussa les brodequins de plomb, enfila sensationnel, dont les journaux, sur le jouant avec nous... Vous avez trouvé ? Bravo. Ceci dit, je ne puis que conclure par les la combinaison imperméable. Tout comme Nous conduirons également les érudits au papier, ne parviendront jamais à nous « Faites nos jeux », ça dit bien, je pense, paroles de notze indicatif final, que je retrans- l'aurait fait le professionnel qu'il venait Lycée Papillon. Là, vous serez invités à donner une impression aussi vivante, c'est ce que ça veut dire. Notre émission est cris pieusement et utilement, car vous avez d'interviewer, il descendit dans l'eau là du bon journalisme radiophonique. rectifier les jugements indulgents que l'ins- sans doute remarqué que lorsqu'une troupe et, du fond de la rivière, nous décrivit en composée d'une série de jeux rapides, Le Micro aux aguets s'installe parfois pecteur Barbouze (Géo Pomel} porte sur les chante en chœur au micro, on ne comprend détails, d'une façon impressionnante, le faciles et aussi gais que possible. à un carrefour pour surprendre une élèves de Mademoiselle Biribus (Christiane jamais un mot de ce qu'elle dit. Voici donc travail de réparation d'une pile pont. Et d'abord, « de la musique avant toute tranche de vie au une conversation pit- Delyne) et à noter vous-mêmes leurs réponses, le « livret » de notre chœur final : C'est de ce jour-là, d'ailleurs, que les chose ». Verlaine ne se doutait pas qu'en toresque entre les hommes de la rue, etc. jugeant si l'élève qui nous dit que Bogota « Bonsoir et à la s'main' prochaine, auditeurs ont pu affirmer que les pois- énonçant cet adage, il formulait une des est un roi nègre ou que l'éminence Thénar Le champ est vaste où le micro peut Et tous rendez-vous sur l'antenne. sons n'avaient pas la voix radiopho- règles essentielles de l'art radiophonique. est un personnage des « Misérables » de Tous les mardis, faites nos jeux. nique ! se mettre aux aguets et nous aurons Donc notre émission comportera de nombreux Victor Hugo, mérite le dix que lui octroie longtemps le plaisir de suivre le chasseur Bonsoir Mesdames, Bonsoir Messieurs ». Parfois, le Micro aux aguets se met jeux musicaux. Des charades musicales sans balancer le bon inspecteur Barbouze. Ça n'est pas génial ? Sans doute. Mais ça en campagne pour des explorations plus de sons, à travers les cités bruyantes ou pour commencer. Des charades musicales Enfin, reste, pour les amateurs de mots dans les campagnes laborieuses, n'est guère plus idiot que bien des livrets agréables. Par exemple, lorsqu'il va sur- qui vous inviteront à identifier des airs croisés et aussi pour les autres, le jeu des d'opéra. Robert BEAUVAIS. L'actif Jacques t)uta1 ou cours d'un de ses nombreux reportages techniques. njr. . ANS la nuit, une femme fuit, tra- S| quée. Sa longue robe d'argent lui fait af un sillage étoilé. Elle a peur, et ses grands yeux magnifiques pleurent. H» silencieux. Elle fuit... Sait-elle où, dans cette nui!, seule et morte de peur ? Sait-elle où, dans cette petite ville de province ? Dans l'obscurité, les maisons semblent se rapprocher pour l'écraser. Fait-elle qu'elle va tomber, à bout de forces, terrassée de peur, devant la porte de son destin ? Sait-elle que la vie va finir, et que, devant son passé, ses peines, ses erreurs, ses épouvantes, se lèvera une aube plus Deux récentes photographies, prises ou Foyer de la Danse, à l'Opéra, des char- belle que tous les jours levants, une aurore mantes et jeunes danseuses : Micheline plus radieuse que tous les soleils ? Bardln (ou centre). Poulette Dynalix Mais elle fuit dans la nuit... Qui est-elle, (à sa droite) et Marianne Ivanoff. cette femme aux yeux noirs, dont les larmes sont des parures, cette femme au sombre Photos Lido visage de madone, cette femme dont les mains semblent prier, dont le corps frémit sous les souffrances ? C'est la femme aux mule destins. Elle joue sur les planches d'un petit LE PLUS BEAU BALLET DU MONDE théâtre de province, elle pleure, seule, dans une petite chambre d'hôtel. Elle fuit ■ A nouvelle a déjà rempli de sausfac- Et pas moins non plus Pai un mari cynique et violent, elle sera infir- tion les nombreux habitués de notre dont la si belle prestance enrichira mière et, peu à peu, au milieu des souffrants, Académie Nationale dé Musique et de Danse. diversement mais harmonieusement elle oubliera sa propre peine. Elle renaîtra L'Opéra compte dorénavant trois premières titué. à la vie, à la plus belle de toutes les joies : danseuses élevées à ce rang à la suite du En ce début d'année, ou orchestres et bal- l'amour. Jusqu'au jour où tout sera à recom- dernier examen. II s'agit de Mlles Micheline cons s'arrachent, comme cela se fait depuis mencer, et c'est avec norreur qu'elle verra Bardin, Marianne Ivanoff et Paulette Dynalix, de longs mois, témoignage de la vogue revenir, en longue file connue, le cortège toutes les trois grands sujets jusqu'alors. merveilleuse dont Jouit la Danse auprès du D faut qu'elles l'aient bien mérité. public parisien, notre Opéra voit donc à de ses terreurs passées. Beaucoup de gens connaissent la valeur la tête de son ballet quatre danseuses étoiles : Vies de femmes qui souffrent— Il en existe de ces artistes, mais par surcroît, n'ignorent Solange Schwarz, Lycette Darsonval, Suzanne des centaines, des milliers, inconnues. Vies rien des petites intrigues de l'Opéra et des Lorcia, Yvette Chauviré, suivies de trois de sacrifices... elles sont bien rares. Et tenaces mesquineries planant invariablement premières Micheline Bardin, Marianne pourtant, en voici un cas réel, vivant. Une autour de semblables décisions. Ivanoff, Paulette Dynalix. Leurs camarades, grande aventure d'amour, triste, mais glo- Tant pis, il arrive parfois, même ici, que Serge Lifar et .Serge Peretri occupent, on la vérité l'emporte. le sait, le premier rang du côté des hommes. L'année dernière, la stupide et systé- Ce brillant palmarès comprend ensuite matique opposition à toute montée — ne - une théorie magnifique de danseuses dont Ctoude Dauphin essaie de séduire Vi- chons pas d'où elle venait, mais contentons- plusieurs autorisent aux meilleurs espoirs viane Romance dans le film « Une nous de l'enregistrer — avait provoqué pour demain. Qu'en sera-t-il dans quelques Femme dans la Nuit », qui sort en double deux départs retentissants, privant désormais mois ? Le seul pronostic possible se confond exclusivité à l'Ermitage et à l'Impérial. notre première scène lyrique d'éléments pour l'instant avec l'énumération des élèves solides et de premier ordre. Dès ce moment, du cours des grands sujets. Et la première là, Micheline Bardin qui, avec certaines de de la catégorie maintenant n'est autre que ses compagnes, méritait d'accéder sans Jhanyne, la propre sœur de Solange Schwarz. plus tarder à la catégorie enviée des pre- Anticiper serait vain, mais le positif c'est mières danseuses, devait se contenter d'être que dans les mois qui vont s'écouler, l'in- rieux, douloureux, et cependant désiré. la première de sa classé. Il lui aura fallu comparable prestige de ce corps de ballet, Un grand rôle pour une grande artiste, marquer le pas un an et redémontrer à l'aide orgueil légitime de Paris, ira encore grandis- bien-aimée, qui devient plus belle, plus de ce dernier examen ce qu'elle avait déjà sant et que les plus belles soirées peuvent tentante et plus sensible à chaque film. C'est en être attendues, confirmant l'opinion auto- montré au cours de celui passé en juillet 1941, Viviane Romance, qui incarne le doux et à savoir les qualités les plus absolues risée de celle qui en fut naguère l'étoile, magnifique rôle de Denise, la jeune femme qui puissent être exigées d'une danseuse Carlotta Zambelli, dont j'entends encore la d'Opéra. voix alors qu'elle me déclarait il y a déjà DANS LA NUIT belle et bonne qui, voyant déjà la fin de La voici enfin à sa place aujourd'hui un an : son affreux passé, s'y replongera d'elle- Marianne Ivanoff, à l'éclat, au brio, à l'ai- — C'est le plus beau ballet du monde. même, sacrifiant le bonheur, qu'elle entre- sance appréciés de tous, ne l'est pas moins. Jean ROLLOT. voyait à portée de sa main à la triste joie de sauver un être à qui elle avait promis sa vie. Et cet être est pourtant méprisable, il est Photos extraites du Lin injuste, il est vexant, il est cruel... Mais la sensibilité de Denise pardonnera tout devant LE PLUS JEUNE DIRECTEUR DERNIERES NOUVELLES un peu de souffrance... dans le film « Une femme dans la nuit », que présente en DE THEATRE-MUSIC-HALL Mardi 12 janvier, MM. Marcel Hcrraiiri double exclusivité, à l'Ermitage et à l'Impé- et Jean Marchât recevaient leurs amis sur rial, le « Consortium du Film ». Avec Viviane le plateau rie l'élégant théâtre des Ma- Romance, nous verrons aussi Georges Fla- taurins. ment, Claude Dauphin, Henri Guisol, An- Xous sommes heureux ri apprendre que C'est à l'occasion de la loo'" de « Deirdre drex, Delmont, Pierre Stéphen et Oudard, M. Yves Ducygne, directeur du music- des Douleurs » que le Tout-Paris a ré- hall rie l'Etoile, vient ri'êfre agréé par le pondu à l'aimable invitation ries très actifs les principaux interprètes de ce film, qui Comité f l'Organisât ion ries Entreprises rie et dévoués directeurs du Théâtre ries Ma- ne manquera pas de séduire le public. Spectacles. thnrins et ceux-ci peuvent riire qu'ils ont F. B. M. Yves Ducygne débuta dans la car- su réunir un nombre important de vrais rière théâtrale en dirigeant, en zone libre, amis et admirateurs pour la belle œuvre la tournée ries Jeunes Comédiens rie Paris qu'ils ont su mener à bien tant au théâtre dont les programmes étaient consacrés aux qu'au cinéma. œuvres classiques. Serge de Poligny achève, à S.iint Mau- En août dernier, i! prenait la direction rice, !es prises de vues-du film « Lé Ba- du Théâtre rie l'Etoile. On sait quelle ron Fantôme avec André Lefaur, réussite à couronne efforts pour faire Odette Joyeux. Alain Cuny. Jany Holt, rie ce music-hall ni ; premiers dé la Gahrielle Dorziàt, A'erme. Aimé Clariond, Un autre aspect de la grande vedette capitale. Myno Ruriicy, etc.. Viviane Romance, en infirmière bien dou- Ajoutons que . M Y vts Ducygné it Pîérre Prévert a choisi les Lan îles mtr ce et consciencieuse, avec Andrex, dans rie vingt-trois ans et demi, est le plus y tourner les extérieurs rie son prer, ier- ...autour d'elle, on reconnaît Rose Avril, une scène du film que présente ac- jeune directeur 'le théâtre parisien. fiTm « L'Honorable Léonard ». Josette Daydé et Monique Powell. tuellement le « Consortium du Film ». Photos Lido. TROIS GRAM DS DÉBUTS

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au RomantiqueFrançais. , un souru*. il fut un Fantasio plein d'esprit, Sorti du Conservatoire en juillet 1942 prix de Comédie, il est entré immédiatement ;Sel "1"6!.» t0,lS

Agé de 22 ans, il est marié à une jeune FrançaisQesaillye,. qui prépare son admission au Conservatoire, deux ont une petite fille de quatre mois : Michèle. —iiets de Jeanu nDesaill film, y«L : jouee Voyageur ious lei sd jeunee la Toussains premiert »s . ^ien que cela n'ai♦héâtret aucu, cependann rapportt

iit»e too" le diïi9e ai dï a\s; ' . Mi®* oî* et ? ie«e * ne ïtù ' ne petite silhouette colorée et vive s'avance lentement .oi tia-c suis de au fond d'une pièce. Très douce, une musique débute ^^^^^ co«de " t \e e sur trois notes monotones. C'est le prélude, et une à e eî jeune femme en longue robe à corolle jaune frémit, ' f■ *- ^ U imperceptiblemenf. Elle dessine de lentes arabesques avec ses bras. D'abord léger, le bruit des castagnettes accom- pagne le chant. Puis plus vite et, brusquement, les doigts fins . «vais »t lien eï^e' ;OUP teX1 s'agitent plus rapides; la robe, en tourbillon, mêle ses couleurs comme- un jardin fleuri... Le corps se plie, provocant, les bras è tro<> afi°i cVt<» se dressent. C'est la danse de la passion que les petits pieds îAais ' ne veulent jamais s'arrêter de danser. ,, tut Alors, Zita Fiore, encore transportée par son rêve au delà ©es» •»\w de nos regards curieux autant qu'éblouis, Zita Fiore, avec ses (eo" dé'bu** ' v ses cheveux où brillent des fleurs et son visage clair, semble fo»' sourire vers le ciel... Cn ne peut qu'admirer ce corps nerveux, que soutient cette foi en son avenir et, en même temps, cette douceur de jeune femme confiante qui éclaire ses yeux. Car il faut vraiment Photos Lido. avoir eu confiance en la vie pour réussir si bien en partant de si peu ! Un père chanteur que l'on admire par la coulisse, une mère peur qui ne comptent que les clientes de son institut de beauté. La lutte à dix ans, déjà, un public, un partenaire... A quinze Gns, les tournées avec les Ballets Suédois... Puis l'Amé- rique... Elle se perfectionne chaque jour davantage avec plus de force. Et c'est le cinéma. Elle tourne « Le Danube bleu » avec José Noguéro et Jean Calland, « La Nuit Fantastique » avec Micheline Presle et jeon Calland, « Les Hommes d'airain », que l'on peut voir actuellement grâce au sympathique Emile Couzinet, qui a bien voulu lui confier sa chance, Zita apparaît dens ce film avec Jany Holt et Jean Chevrrer. Zita Ficre est danseuse, comédienne, ortiste de cinéma Elle est jeune et bientôt célèbre. Puisse-t-elle monter encore, c'est [à ce que chacun lui souhaite, ainsi qu'elle le désire et le mérite Bertrand FABRE.

Yves Furet vient de faire ses débuts officiels à la Comédie-Française 2. La danseuse a inspiré ce tableau ou peintre Van Caulaert. dans le rôle de Scapin, des «Fourberies», et le public a reconnu en lui un grand comédien dont la verve, l'intelligence et le talent ont trou' ■> leur juste emploi. Quelques acteurs font leurs débuts officiels la pre- mière fois qu'ils jouent, d'autres après quelques mois de service; « La Tosca ». cela dépend du programme. Yves Furet aura eu à vaincre toutes les «que „_ , . ° To"" ». difficultés. Ayant déjà tenu deux rôles importants dans la grande H Maison, celui de Figaro du « Barbier de Séville » et Mascarille des Lorsque Henri Mégret obtint, il y a moins d'un an, le prix « Précieuses Ridicules », il a dû, puisque le règlement ne permet , de la Voix de son Maître et Comédie et fut choisi entre vingt- cri de joie. pas de débuter dans un rôle déjà interprété, faire une troisième, neuf concurrents au concours fait à l'Opéra, il poussa u création encore plus dure. u:n Sorti du Conservatoire en 1941 avec un deuxième prix de comédie — Finie l'usine maintenant ! Je pourrai réaliser mon rêve me consacrer entièrement au chant. qu'il partagea avec Jacques Charron et Serge Reggiani, il fut engagé à l'Odèon où il demeura six mois. «Un rêve qui datait de loin ! Né à Oran il y a 35 ans, il fut — Pour le moment, je ne désire rien, dit-il en sortant de scène... d'abord mécanicien dans la marine. Il vint à Paris uniquement sinon dormir car il y a deux nuits que je n'ai pas fermé l'œil. Tout a pour étudier le chant. Le soir, en sortant de l'usine où il était bien marché malgré un trac paralysant au début mais qui m'a stimulé ajusteur, il prenait des ïeeons de solfège. Les hasards de l'exode lorsque je me suis trouvé face à face avec le public. Je joue les rôles que j'ai toujours rêvé jouer dans le domaine classique, que deman- le conduisirent à Toulouse. Grâce à Mme Bourguignon, derais-je de plus ? Naturellement, dans le cadre des permissions directrice du Capitole, il put débuter dans de petits rôles. Il eut le premier prix à l'éliminatoire de Toulouse et revint que j'obtiendrai de la Comédie-Française, je continuerai à faire du dans la capitale courir sa chance. cinéma car l'écran offre de grandes possibilités. Jusqu'à présent j'ai tourné trois films : « La Loi du Printemps », «Le Loup des Malveneur » Athlétique, très brun, il a un vrai physique de ténor que et « L'Ange de la Nuit ». Je n'ai pas de projets précis, j'attendais mes sert une voix admirablement nuancée et ample débuts officiels pour en faire de nouveaux. Il vient de faire des débuts éclatants dans le rôle de Scarpia de « La Tosca » et déjà l'Opéra le guette.

3. Mireille Perrey vient souhaiter bonne chance à Yves Furet. Oî scàjl 4. M. Fageau, huissier, lui remet, selon la coutume, l'affiche. AIRE un fi Un sur les étudiants est moins facile qu'on peut le croire. Aucun, jusqu'à présent, n'a plu à ces derniers, qui sont bons juges, quoique partiaux. Et, lorsque nous leur avons parlé d'« Un Ange dans la nuit, » qui réunira Jean-Louis Barrault, Michèle AlfaF, Yves Furet, Henri Vidal et Gaby Andreu, du côté estudiantin, alors que Larquey, pour sa part, incarnera unpatron.de meublé, ils ont fait la moue. — Pourvu que ce ne soit pas « » ' ont-ils dit, car le mot incarne ce qu'ils détes- tent en bloc. L'« Ange de la Nuit » ne sera pas « zazou ». Tourné par André Berthomieu, il met en scène des étudiants propres, sains, travail- leurs, gais, moqueurs et tendres ; la vraie jeunesse de toujours, en somme. Le travail se mêle à la joie, les soucis de la vie quo- tidienne côtoient les grands-élans de l'amour. Le dôme du Panthéon, la Sorbonne, l'Ins- titut, le Collège de , sont la toile de fond de ce drame. Henri Vidal, blagueur, frondeur et sensible, a fondé un foyer « Le Club de la Vache Enragée ». La misère à plusieurs, cela réchauffe, n'est-ce pas ? Le jour, on étudie ; la nuit, on travaille. Michèle Alfa, étudiante en droit, est ven- deuse de cigarettes dans un dancing. Gaby Andreu est modèle, Henri Vidal professeur de natation dans une piscine. S'il ne saiï pas nager, il est. par contre, imbattable sur la théorie. Jean-Louis Barrault, sculpteur troque la cire à modeler pour la cire à par- quets et il « fait » des bureaux, tandis qu'Yves Furet est chasseur dans une boîte de nuit. L'Hôtel du Panthéon, réquisitionné pour abriter les jeunes Déménagement, mais pas à la cloche, car le foyer est payé Une caisse commune permet de faire ( étudiantes, les accueille. De futurs docteurs les font étu- " d'avance. Henri Vidal, empressé, galant et sportif, ap- front au grand problème : le loyer (cette dier... Quand on est étudiant, c'est la moindre des choses. porte aux jeunes filles l'aide de ses robustes épaules. catastrophe !), et la nourriture (ce désastre bi-quotidien). Chacun y verse le plus clair de ce qu'il gagne et ne garde que ies menus frais (très msnus). La guerre les surprend. Barrault revient, aveugle, dans ce foyer, où ïes étudiants, tout en étant autres, sont les mêmes. La chambre familière lui est devenue une prison. Une prison qu'éclaire la femme qu'il Au restaurant de la Montagne Sainte-Geneviève, où les étudiants peuvent manger! aime : un Ange de la Nuit. pour douze francs, Henri Vidal, Yves Furet et Caby Andreu, étudiants de film, L'autre jour, trois des acteurs du film se sont servis à la chaîne dans un restaurant institué spécialement pour eux. | se rendirent au Quartier, n n'y a pas si longtemps, Henri Vidal y était étudiant, un étudiant désastreux, avoue-t-il. Gaby Andreu vivait rue Cujas et faisait de la peinture. Quant a Yves Furet, il connut, avant de devenir un des grands espoirs de la Comé- die-Française, la vie terrible de l'élève du Conservatoire qui, pour continuer ses études, doit faire cent métiers et devenir même musicien de bastringue. La vie estudiantine a peu changé. Il existe, au Secrétariat de la Jeunesse, un service d'étudiants qui s'occupent de ceux qui sont sans grands moyens d'existence. Pour la somme de 12 francs, des restaurants servent un repas suffisant et des hôtels sont loués en entier pour eux. Ils y mènent la même existence, faite de peines et de joies, eî on entend encore résonner dans les esca- liers, où l'on grimpe quatre à quatre : « Vivent les étudiants, ma mère ». au Quartier Latin « Vivent lés étudiants... » Michèle NICOLAS.

Mêlés à la jeunesse estudiantine, dont La belle Gaby Andreu, un ange au Le menu est fort simple mais assez ils faisaient vraiment partie il y a peu Quartier Latin, traverse crânement la copieux, . servi sous tes bons auspices de temps, ils prennent leur ticket... grande salle avec son plateau bien chargé. du Secrétariat Général à la Jeunesse.

Le fameux Panthéon, toile de fond de tous les monômes Des maisons de Faculté ont été créées. Elles sont tenues par et des drames estudiantins, les voit toujours partir en un maître de maison. On y trouve des conférences, une biblio- bandes joyeuses, le pas alerte, vers les cours de ta journée. thèque, des équipes sportives, toutes les activités possibles.

S et petits — prendra un extrême plaisir. Le metteur en scène Robert Vernay £e comte de a surmonté avec maîtrise bien des difficultés, et a su réaliser un film vivant, animé, dont l'action déroule ses péripéties avec vi- gueur. C'est là une réussite qu'il convient de souligner. Au cours de l'action mouve- mentée , les incidents se croisent, s'entre- LE SPECTACLE Maxa, la femme la plus assassinée du monde Le plat de résistance est, si j'ose ainsi mêlent, se nouent et se dénouent avec une DU GRAND-GUIGNOL Maxa, qui lors des beaux soirs du Grand- m'exprimer, « Les Suppliciés », de Claude aisance remarquable. C 'est vraiment du Guignol mourut tant de fois étranglée, noyée, Orval... Peu de spectateurs se rappellent Dumas Père en images ! Jamais, en effet, E Théâtre du Grand-Guignol vit sur sa poignardée, violée, séquestrée, les yeux que cette terre d'épouvante et de mort œuvre littéraire fut plus respectée par un réputation, qu'il a bien du mal à sou- crevés, brûlée vive, pendue, éventrée, qu'est le Théâtre du Grand-Guignol, ce jardin metteur en scène que par Robert Vernay. L tenir dans les circonstances actuelles. était alors surnommée par ses pervers admi- du meurtre, arrosé de sang, cet enfer en Par la magnificence de sa mise en scène, Dans le domaine de l'horreur, la vie dépasse rateurs ■■■.« la Dame du Père Lachaise ». Je miniature, servit jadis de chapelle de cou- et son interprétation hors pair, « Le Comte toujours l'imagination des dramaturges les crois très sincèrement que le triomphe de vent. En ce lieu où régnèrent la douceur, le de Monte-Cristo » est appelé à connaître plus névrosés. Et en fait d'atrocités et de raf- l'horreur est mort avec la Troisième Répu- pardon, se donnent maintenant libre cours auprès des foules une prodigieuse faveur. finements démoniaques, nous sommes vrai- blique. Du spectacle actuel, on ne peut guère la haine, la volupté, la violence. C'est assez Malgré son côté romantique que certains, ment comblés depuis quelques années. Ceux retenir qu'une comédie en un acte d'Yves curieux. aujourd'hui, peuvent trouver exagéré, ses lu Grand-Guignol nous font sourire de naïveté Mirande, et ce « Printemps » de Bernard héros imaginaires sont devenus historiques, Zimmer, que nous connaissions déjà, mais Maintenant que la perversité n'est plus en comparaison des drames qui se jouent à la mode, les auteurs manquent d'imagina- ce sont de vieux amis que l'on revoit tou- chaque jour sur la scène du monde. qui est, dans son genre, une sorte de petit jours avec joie. chef-d'œuvre. tion. Le drame de Claude Orval a un bon Et puis, la vue du sang — même imité avec départ, mais il tourne court. La pièce n'est E. M. Laumann a tiré de la célèbre histoire Pauvre Edmond Dantès, commandant de la gelée de groseille — est interdite pas finie, il manque un acte. Un médecin a du « Pharaon », que le Procureur du Roy, actuellement sur une scène parisienne. d'Edgar Poë « La chute de la Maison Usher», l'orgueil — ou la folie — de vouloir rétablir un drame en un acte, dont l'atmosphère M. de Villefort, Caderousse et son cousin Sans sang, comment voulez-vous que les la justice sur terre : il fait enlever et suppli- Fernand qui devient, lui, Général Comte lourde et angoissée est péniblement recons- auteurs du Grand-Guignol s'en sortent? cier dans sa cave tous ceux qui, volontai- de Morcerf, font emprisonner au Château Avant la guerre, une vedette comme Maxa tituée. Le personnage principal, Rodérïc rement, ont fait souffrir leurs semblables ; Usher, cet homme aux facultés suraiguës d'If ! L'abbé Faria, prisonnier lui aussi, est morte sur scène près de 3.000 fois, et de un banquier sans âme et une \coquette sans ayant creusé le sol, parvient à aller jusqu'à 60 manières différentes. Créatrice d'un genre et aux nerfs relâchés, n'est autre que Poe cœur, qui a poussé son jeune amant au lui-même. lui et lui indique avant de mourir le lieu où, spécial, il n'était pas un coin de son corps qui suicide, sont ses dernières victimes. Pour dans l'île de Monte-Cristo, est caché un pro- n'ait frémi sous le paroxysme d'une souf- La pièce suivante, « Une jeune mariée », arracher à ces visages trompeurs leur masque digieux trésor. Évadé et riche par la décou- france. Le révolver, le feu, le poison, le nerf est une aimable comédie d'Yves Mirande qui, hypocrite et flatteur, il sculpte leurs traits verte de cette fortune, Edmond Dantès, de bœuf, l'arsenic, le serpent, le scalpel, délaissant maintenant sa verve satirique à coups de scalpel, il défigure ceux dont devenu le Comte de Monte-Cristo, s'effor- le bistouri l'ont tour à tour, selon l'invention et ses plaisanteries macabres, travaille au- l'âme est déjà fangeuse. Et puis, il devient cera de faire le bonheur de ceux qui lui diabolique des auteurs, ensanglantée, brûlée, jourd'hui pour les pensionnats de jeunes fou... furent bons, mais poursuivra les autres de filles. noyée, mordue, éventrée, découpée, anéantie Paulais est remarquable : la puissance de son implacable vengeance. en d'atroces convulsions. Encore dois-je Une première communiante pourrait ap- son jeu tient surtout à sa grande simplicité. L'abbé Faria est incarné par ïfe grand tra- ajouter à cette liste macabre certaines per- plaudir ce divertissement très moral, où les Jacques Valois est un charmant jeune premier. versités qui tenaient le public haletant et gédien italien Ermete Zacconi qui fut l'inou- deux personnages, la jeune mariée dactylo, Yvonne Garât ne manque pas d'abattage et bliable pape des « Perles de la Couronne ». horrifié : c'est ainsi que, pendant 200 soirs, et son époux trop mûr, rivalisent de grandêur de coquetterie. les spectateurs qui, à ce moment-ïà, ache- Son Faria est hallucinant de vie douloureuse. d'âme. Sous des dehors rudes et vulgaires, Le « Printemps » de Bernard Zimmer est Mais tous les artistes sont à citer, car ils taient leur place, devant le théâtre, aux le mari, qui était hier le patron de la jeune enchères, payaient jusqu'à 100 francs un d'une autre classe. On sent que la pièce a donnent aux personnages qu'ils animent femme, cache des sentiments cornéliens. été écrite à une époque cocardière, où les une personnalité. fauteuil d'orchestre pour voir le corps de Le soir de ses noces, en apprenant que sa l'actrice se décomposer sur la scène. Des jeunes gens de bonne famille, sur le point Michèle Alfa, touchante Mercédès, Aimé jeune femme l'a épousé par intérêt et qu'elle de mal tourner, pouvaient se racheter en taches sombres se dessinaient lentement aime secrètement un jeune peintre de ses Clarîond, de la Comédie-Française, tor- autour de ses yeux, de son cou, de ses seins; s'enrôlant sous les drapeaux. Cette fantaisie tueux Villefort, Marcel Herrand, Bertuccio, amis, le mari se sacrifie. Won seulement il qui se passe dans une maison de rendez- et un projecteur spécial caressait son ventre rend à sa femme sa liberté, mais encore il qui semble poursuivre un impossible rêve, nu en y laissant d'étranges ombres vertes... vous — le drapeau tricolore peut flotter Charles Granval, Henry Bosc, Comte de lui propose d'acheter toutes les toiles de son devant des volets clos — est très bien jouée Tous les soirs, des spectatrices trop impres- petit gigolo. C'est trop beau : Yves Mirande Morcerf, de grande allure, Alexandre sionnables s'évanouissaient dans la salle... par le sympathique Jacques Valois, jeune pre- Rignault, dont on n'oubliera pas le Cade- déguisé en religieuse, c'est un spectacle mier comique plein de fantaisie, par Suzanne Les unes tombaient de leur fauteuil avec un qu'il faut voir... Tony Laurent fait cette rousse, et Carmen Boni, revenue au cinéma, bruit mou, d'autres poussaient des cris Chalellier, une Maya sans symbole et sans et Joffre, Bergeron, Fouche, Deniaud, Salou 1 fois une excellente composition, qui rappelle littérature, et par Renée Gardes, qui montre atroces et réclamaient la lumière, en appe- un peu celles de Larquey. Jeannette Choisy lant au secours. une certaine truculence. Et ce Comte de Monte-Cristo qui passionne est une jeune mariée sensible et charmante. son époque par sa vie fastueuse et ses aven Jean LAURENT. La belle Michèle tures, ne pouvait trouver pour l'incarner Alfa, qui inter- d'autre artiste que Pierre Richard-Willm, prète le rôle dou- dont les splendides créations romantiques loureux de Mer- ont marqué la carrière. En effet, c'est à cedes, la malheu- travers la grande vie internationale du reuse ex-fian- début du XIX'" siècle que nous entraîne cée du prisonnier Edmond Dantès pour terrasser ceux qui du Château d'If. Sur L'ÉCRAN avaient fait son malheur, et ce voyage en un temps révolu est d'un charme exquis. L'ENFER DU JEU. — On pourrait intituler avait pu juger du talent de Guisol ; il s'affirme Rittau, qui ne dompte pas aussi bien les eaux Jean d'ESQUELLE. ce film « Une aventure dans les mers de cette fois comme l'un de nos meilleurs acteurs que son héros constructeur de barrages. Chine ». Le principal personnage, Pierre de composition. Renoir, est un trafiquant d'armes de Macao LE GRAND COMBAT. — Un film sur la boxe, particulièrement achalandé; il recueille, LA PROIE DES EAUX. — Le sujet est beau, qui veut sans doute être favorable au« noble dans des circonstances dramatiques, une jeune âpre, dur. Il est fait d'un drame de famille art » mais qui risque de lui porter le plus La Carconte, qu'interprète Line Noro, danseuse parisienne et même parigote, et d'un drame de la nature intimement mêlés. grand tort. Nous voyons d'abord un boxeur et Caderousse I Alexandre Rignault) qui Mireille Balin, dont les camarades de tournée Les deux fils, Pierre et Henri Doorn, aiment mourir sur le ring puis un autre devenir s'étaient évertués à perdre Dantès sont dispersés à tous les vents de la Chine Agathe et il semble bien que celle-ci, quoique aveugle après un combat sévère. Bien sûr, clors capitaine du voilier « Pharaon ». en guerre. La jeune fille s'embarque sur le assez indécise et incapable de mettre quelque on nous raconte plus tard qu'à la suite d'une yacht de l'inquiétant personnage et nous clarté dans ses sentiments confus, soit dis- opération qui a réussi, notre homme recouvre voilà partis vers la grande Aventure... Renoir posée à aimer Henri. Mais il doit quitter le la vue; n'ayant pas pu ressusciter le mort, a promis une « marchandise » qu'il ne peut village, et Agathe épousera Pierre. Dix ans c'est toujours une consolation. livrer, il se met en rapports avec un autre plus tard, Henri reparaît. Agathe en ressent Lucien Baroux joue dans ce « Grand Com- forban de son espèce, Sessue Hayakawa, qui une émotion qui ne laisse aucun doute sur le bat » le rôle du manager bon enfant au cœur le fera chanter et s'efforcera de séduire « ratage » de sa vie... sensible et « mordu » pour la boxe au point Mireille, Tout ce joli monde finira comme 13 Voilà pour le drame de famille. de ne pouvoir vivre sans renifler ce parfum bonne vieille morale l'exige... les uns dans L'autre, le plus grand et le plus pathétique, d'embrocation qui traîne dans les coulisses l'incendie d'un tripot, les autres dans l'explo- est fait de la lutte que soutiennent les hommes du Vel' d'Hiv'. Parallèlement à son histoire, sion du yacht de contrebande. Seuls verront contre leur rivière menaçante. Les crues qui ne manque pas d'un certain sel, on nous s'ouvrir devant eux une vie d'amour et de dévastent périodiquement la région et c'est montre les roucoulements de la charmante Photos extraites du film bonheur : Louise Carletti et Roland Toutain Henri, devenu ingénieur, qui domptera Blanchette Brunoy et du sympathique Jimmy qui, depuis le début, s'aimaient comme des finalement le fleuve. Pierre mourra dans Gaillard et toute cette partie est bien fade. pigeons au milieu des bombardements, des l'inondation, mais les scènes finales nous Mais le metteur en scène, M. Bernard bagarres, des attentats, des règlements de montrent que la jeune Agathe, qui ne sait Roland, n'a visiblement pas cherché à faire I I OICI que sur l'écran s'animent les comptes et des batailles de requins... décidément pas ce qu'elle veut, restera un grand film.; il a choisi un scénario popu- If aventures du Comte de Monte-Cristo, Le film est mis en scène par Jean Delannoy fidèle à la mémoire de son mari qui n'avait laire adapté et dialogué dans le bon ton par II le célèbre roman d'Alexandre Dumas dans un excellent mouvement. Le début, pas su la rendre heureuse... Henri Decoin ; il a engagé de bons acteurs W Père, dont le succès auprès des lec- notamment, est remarquable de précision, Malgré l'arbitraire de la situation, le film et il a correctement tourné, sans recherche, teurs ne s'est jamais démenti. Sans doute de vigueur de traits. La deuxième moitié reste intéressant par son pittoresque et le toutes les scènes qui se présentaient. Il en recevra-t-il, cette fois encore, l'accueil de l'œuvre est moins frappante, malgré dessin de son cadre. La première partie, résulte un film de série un peu vulgaire mais chaleureux des spectateurs de nos salles quelques coups de théâtre un- peu trop qui est remarquable, annonce une œuvre qui ne s'embarrasse d'aucune prétention obscures. voulus — incendie symbolique, poivre aux de classe; par malheur, ces promesses ne à l'art. Cette franchise mérite d'être recon- Les animateurs de Eégina, producteurs yeux — ou à cause d'eux... Aux interprètes sont pas tenues malgré, répétons-le, quelques nue et, par ailleurs, le metteur en scène a de ce film en deux époques, dont la pre- déjà cités et qui sont excellents, il faut ajouter solides qualités d'atmosphère. imprimé à son œuvre un mouvement et une mière passe sur l'écran de l'Olympia, n'ont Jim Gérald et Henri Guisol, qui fait une très E. W. Borchert joue le rôle de Pierre ; rapidité de récit — dans la dernière partie — belle création de camelot — indicateur sans Hans Sohnker celui d'Henri; Lotte Koch est qui rachètent d'autres faiblesses. rien négligé pour en faire une œuvre qui scrupule. Déjà, dans « Trois Valses », on Agathe. La mise en scène est de Gunther honore le cinéma français, et qui soit aussi Roger RECENT. un spectacle auquel tout le monde — grands coumien de SECRETS DE VEDETTES NAISSANCE véœnes BARRER LA ROUTE A LA MISÈRE l'elle est la généreuse pensée du Maréchal. Tous les Français doivent d'un jeune pre aider à sa réalisation. En prenant un LOTERIE Visiteur du soir. — La Société des films billet de la Loterie Nationale, par Discina, 18, boulevard de la Madeleine, exemple. Car tous les bénéfices de la à Paris, qui a produit « Les Visiteurs du literie vont au Secours National, dont NATIONALE soir », pourra sans doute vous procurer on connaît le rôle bienfaisant. Achetez ce que vous demandez. un billet... et renouvelez votre «este à chaque tranche... c2. OJJJUXXX adheJU... Roger. — Oui, Paul Meurisse fait par- tie de la distribution de « Mariage d'a- mour ». Pour les photos dédicacées, je répète encore une fois qu'il faut adresser vos demandes directement aux artistes, P r professeur ou par notre intermédiaire. CHANT ° diplômé. Cours du soir 2 fois par Ariette. — Non, Edwige Feuillère n'é- semaine. Préparation Opéra, Music-Hall' tait pas doublée dans certaines scènes du film que vous avez tant aimé. Cabarets. 150 frs par mois. Téléphoner Cette artiste n'a pas enregistré de dis- pour rendez-vous à M"" RABELLE, ques et je ne pense pas qu'elle ait l'in- CENTRAL 92-48, de 9 h. 30 à 10 heures. tention de le faire. Par contre, elle s'est déjà produite à la radio. Vous pourrez la voir très bientôt dans « L'honorable Ca- therine », un nouveau film dans lequel — pour la première fois sur l'écran — Edwige Feuillère rit et ne meurt pas... Monique Renaud. — Chère petite demoiselle, j'espère vivement que ces li- gnes vous tomberont sous les yeux... En effet, je viens de recevoir une lettre de René Dary, à qui vous avez écrit, et qui, très intéressé par vos projets, serait très heureux de connaître l'adresse que vous avez oubliée de lui donner... Electrique. — Pourquoi Richard-Willm ne vivrait-il pas avec une dame ? comme vous dites !... Blondinette. — D'accord pour Pierre Blanchar. En ce qui concerne Suzy Car- rier, ce n'est pas ce que vous croyez. Pierre. — Les personnes désirant faire ... an du music-hall peuvent s'adresser à l'Ecole L était une fois, dans l'Olympe, séjour du Music-Hall, 55 bis, rue de Ponthieu, aimé des dieux, un jeune homme à Paris. nommé Apollon. D'une beauté re- niai quable, il incarnait à la fois la N31 Miquette sans sa mère. — Tiens, tiens, I jeunesse, la force, la grâce et l'har- pauvre petite orpheline. Le jeune homme monie, il aimait les musiciens et les poètes, que vous avez remarqué dans « Pont- jouant de la cithare, il faisait danser les carral » s'appelle Roland Fersen. Vous neuf Muses du Parnasse, mêlant sa belle SAUVEZ L'ENFANCE ! pourrez le voir davantage au « Bœuf voix à celle de son instrument... SAUVEZ L'ENFANCE ! sur le Toit », où il chante actuellement Mais, si les contes de fée ont une suite, SAUVEZ L'ENFANCE ! et dit des poèmes de Charles Vildrac et mon préambule, lui, n'en a pas; aussi, si Jean-Marie Huard. vous le voulez bien, nous allons remédier à cela. Fermez les yeux, donnez-moi la main, SAUVEZ L'ENFANCE ! Formidable. Ne soyez pas impa- — je vous emmène. Où ? Chut ! tiente : tout arrive, et un jour viendra Nous quittons l'Olympe et foulons de nos où vous ferez de grandes choses. Car pieds immortels l'asphalte parisien. Métro vous .êtes très capable. Surtout ne vous Ranelagh, une rue à droite, puis une autre: sous-estimez pas et ne manquez pas de QUINZAINE NATIONALE une vaste porte de fer forgé ; je sonne, on me demander des conseils chaque fois nous introduit. Maintenant, vous pouvez ANTITUBERCUIEUSE que le besoin s'en fera sentir. C'est un ouvrir les yeux. Je vous présente : Jacques DU 15 AU 31 JANVIER plaisir pour moi de vous être agréable, Jansen, Apollon qui a renié ses pères, quitté vous êtes tellement formidable. SOUSCRIVIEZ DCS BONS DE SOUDAS" le chiton pour l'habit, le séjour céleste pour Huit curieuses. — Oui, René Dary est celui, plus limité, d'une loge d'artiste; par- Français. II n*a. pas encore atteint l'âge fait chanteur, parfait comédien, la chose est que vous imaginez. Il vient de tourner rare, fl est vrai qu'il fut à la fois premier « Port d'attache ». Sa femme est char-- prix de comédie et de chant. Après avoir mante et ne fait pas de cinéma, ni de fait pâmer d'admiration les ferventes de théâtre. Tous deux adorent la campagne. rOpéra-Cornique et de Mogador, a débute D'ailleurs, ils habitent une délicieuse pro- au cinéma. Sans doute nous l'avions entrevu priété à La Varenne-Saint-Hilaire. dans « Patricia », mais c'est en grande ve- dette qu'il nous apparaîtra dans deux pro- Pâquerette. — Jean Paqui n'a pas en- chains films, aux titres encore incertains : core convolé en justes noces. Il est à la l'un sous la direction de Roland Tuai ; l'autre, fois gai et sérieux dans la vie, cela dé- de M. Sacha Guitry. pend des moments et des circonstances. Artiste complet, Jansen est peintre, musi- BEL-AMI. cien, jouant piano, violon, mandoline, etc. BOTTIN n pratique le tennis, la natation, la marche à pied. Afin de satisfaire à la curiosité de ses admiratrices, je lui ai demandé ses 1. L'envers du succès : |ansen MONDAIN goûts : déjeune-t-il de nectar et d'ambroisie, signe des autographes, choque ( GUIDE DE! ÊUTEÏ. Pi TQuTfj m ÉUTEÏ ou bien de succédanés ? Porte-t-il du linge de four de plus en plus nombreux. Vedettes soie ou bien du * pilou-pilou » ? Hélas , L'hebdomadaire du théâtre, dé la vie pa- votre curiosité ne sera pas satisfaite, car il ARTISTES 19, RUE DE L'UNIVERSITÉ, PARIS, VII» 2. Un bon feu, un chien ami, risienne et du cinéma -k Paraît le Samedi ne m'a rien confié de tout cela. une belle partition, le calme au PROFESSIONNELS ou AMATEURS TÉL.: UTTRÉ 54-95 (3 LIGNES) 4"' Année « Je suis apiculteur, m'a-t-il dit; à part toyci, l'hnoge du bonheur... contrôlez votre talent cela, eh bien ! rien de spécial. J'aime conservez un souvenir 114, CHAMPS-ELYSEES, PARIS - 8" tout ce qui est beau; les fleurs, par exemple, 3. Vêtu d'un somptueux kimono de vos succès Téléphone ■■ Direction-Rédaction : je les aime tant que je "voudrais vivre dans Enregistrez un Disque au Elysées 92-31 (3 lignes groupées) une serre » et, avec un sourire malicieux, oriental, la pipe aux lèvres, Jan- STUDIO Chèques postaux : Paris 1790-33 « j'adore le tabac blond, ou le bon tabac sen apprend son prochain rôle. RADIOLO PUBLICITÉ : Balzac 33-78 de pipe ». -GYRALDOSE. J'ai l'impression que cette dernière phrase 4. Urt jeune premier parfait doit TECHNIQUE PRIX DE L'ABONNEMENT: assure ressemble terriblement à un appel à la nation. être un grand sportif et son corps 72, Champs-Elysées Un an (52 numéros) 180 fr. L'HYGIÈNE INTIME Jenny JOSANE. entraîné à tous les exercices. ElYsées 02-50 6 mois (26 — ) 95 fr. 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Paul MEURISSE qui vient RELLYS, l'inénarrable Nar-| d'obtenir un très vif cisse, vedette de. la nou- succès à l'A.B.C. velle revue du Théâtre des B Nouveautés: «Vive Paris». Photo Harcourt. H photo Serge Aliaïd.

limette LECLERC et MIHALESCO dans une scène du film « Le Chant de l'Exilé », que tourne A. Hugon avec Tino Rossi. Photo Raymond Vainquel.