DRAC-SRA -2FÊV.2Û05

COURRIER ARRIVEE

L'occupation des sols dans le bassin du Quiou et sa périphérie à l'époque antique : Le canton d'Evran

Rapport de prospection 2003-2004

Marielle Guinguéno Master 1 d'archéologie Université de Rennes 2 Sommaire

-Introduction 3

I- Le cadre géographique et historique 5 A- Le milieu naturel 5 B- Géographie historique 6

II- Les méthodes de recherche 7 A- le travail préliminaire 7 B- Conditions et limites de la méthode 8 C- Le travail de terrain 9

III- Les résultats 11 A- Les gisements repérés 11 B- La diversité des sites 12 C- Le choix de l'implantation 14 D- Les phases d'occupation du sol 16

-Conclusion 19

-Bibliographie 20

-Cartes

-Inventaire

2 introduction

Cette étude sur l'occupation des sols du canton d'Evran est effectuée dans le cadre d'un master archéologie et histoire à l'université de Rennes 2, dirigé par C. Petit-Aupert. Ce travail s'insère dans un programme de recherche général sur les campagnes antiques aux confins des cités Coriosolites et Riedones. Cette recherche est centrée sur une entité géographique tout à fait originale dans la région : le bassin du Quiou qui est une des rares zones calcaires de Bretagne. Outre ce secteur particulier, les régions périphériques sont également étudiées afin d'évaluer l'impact du milieu sur l'occupation des sols. Cette recherche est liée à la fouille programmée de la villa du Quiou, dirigée par J.-Ch. Arramond et Ch. Requi. Elle vise à insérer l'un des plus vastes établissements ruraux d'Armorique au sein d'un terroir et, plus largement, de proposer une restitution du paysage antique dans cette partie de la Lyonnaise. Pour mener à bien ce travail, nous avons choisi de mettre en oeuvre la prospection pédestre. Deux types de prospection ont été employés. Nous avons effectué une prospection ponctuelle sur les sites déjà inventoriés par le CeRAA, afin d'obtenir de nouvelles données. Celle-ci devait permettre, d'une part, de préciser la chronologie des gisements et, d'autre part, de proposer une classification des sites. Nous avons également pratiqué une prospection systématique sur des zones-test choisies sur les communes de , St-Juvat et Tréfumel1. Nous replacerons, tout d'abord, notre zone d'étude dans son cadre naturel et historique, puis exposerons les méthodes d'investigation et ses divers aspects (l'enquête orale, la prospection systématique avec une collecte hors-site du mobilier et la prospection ponctuelle). Enfin, nous présenterons les résultats de nos prospections.

Je tiens à remercier B. Bazin, F. Labaune et A. Provost pour l'aide précieuse qu'ils m'ont apportée dans l'étude du mobilier céramique.

La contribution de C. Petit-Aupert a porté sur les communes du Quiou, St-André-Des-Eaux et Tréverien. Par ailleurs, mes remerciements s'adressent également aux amis et étudiants de Rennes 2 qui ont accepté de m'accompagner sur le terrain :

-Emmanuelle Ah Thon -Julien Guillon -Elise Beaudouin -Agnès Guillot -Adrien Berthelot -Gaétan Gouérou -Enora Billaudeau -Marine Gourmelon -Emilie Bonino -Emilie Heddebaux -Phaedra Bouvet -Emmanuel Kôning -Jérôme Colivet -Karine Loyer -Cécile Crétin -Myriam Michel -Erwan Dantec -Mylène Navetat -François Fouriaux -Simon Pellequer -Claire Gauthier -Cécile Simon Enfin, je remercie tous les agriculteurs des communes de Plouasne, St-Juvat et Tréfumel pour leur accueil sympathique et pour m'avoir facilité l'accès à leurs terres.

St-André- Des-Eaux

St- Judoce

Tréfumel

Le canton d'Evran

4 I- Le cadre géographique et historique

A- Le milieu naturel2

Il est important de présenter cet aspect, puisqu'il permet la mise en évidence des conditions d'implantation des populations rurales. Le canton d'Evran a pour spécificité d'être l'un des seuls bassins calcaires existant en Bretagne. Cette originalité lui confère donc un intérêt particulier, puisqu'elle a entraîné des incidences à la fois sur le plan agricole, économique, mais également architectural. Le bassin du Quiou est constitué de calcaire Miocène (20 Ma) : des dépôts de faluns semblables à ceux de Touraine. Cette caractéristique géologique a permis une mise en exploitation de pierre de jauge. Ceci explique la présence de carrières d'extraction à toutes les époques. Désormais, beaucoup d'entre elles ont été comblées et mises en culture, mais le paysage demeure marqué. Il reste aujourd'hui une seule carrière, exploitée ponctuellement sur la commune de Tréfumel, à la Perchais. D'un point de vue topographique, les altitudes restent relativement modestes et les pentes peu marquées. Par conséquent, les vallées sont peu encaissées et donc facilement exploitables. Enfin, cette région se caractérise par un climat océanique modéré. Les hivers sont doux, avec de faibles périodes de froids. Les vents d'ouest, après un long parcours au-dessus de l'Océan Atlantique sont chargés d'humidité et entraînent des pluies rarement brutales et bien réparties tout au long de l'année. De plus, les taux de précipitation ne sont jamais trop élevés. Le milieu naturel du canton d'Evran demeure très favorable aux activités agricoles, avec un sol propice à la mise en culture. Les cours d'eau y sont relativement nombreux (Rance, Linon, Brice, Guinefort...) et le climat doux et humide est bénéfique à l'agriculture.

2Couvreur, 1991, p. 15-17.

5 B- Géographie historique

La zone étudiée est située aux confins des cités Coriosolites et Riedones, intégrées, après la conquête, à la province de la Lyonnaise. La première occupe une zone littorale limitée à l'ouest par la baie de St-Brieuc, à l'est par les marais de Dol et au sud par une ligne de crête parallèle au synclinorium du Ménez-Bel-Air3. Les Coriosolites ont connu deux chefs-lieux successifs : Fanum Martis, créé au début de notre ère à l'emplacement de l'actuel , puis lors de la seconde moitié du IV6"16 siècle, Alet-Reginca. Ce changement de capitale s'accompagne d'une modification de frontière, puisque la limite orientale de la cité progressa jusqu'au Couesnon4. Il est difficile de définir une frontière entre les territoires Riedons et Coriosolites. Les cours d'eau semblent avoir servi de limites. On suppose que les frontières pré-romaines furent conservées après la conquête5. Mais sur quel territoire devons-nous placer notre zone d'étude ? Selon L. Langouët, les limites d'ouest en est furent le Meneuc, le Linon, la Rance, le Garum, la Vilaine, l'Oust et le Gouët6. Mais, il est important de ne pas oublier les divers changements que les cités ont subi au fil du temps et il semble donc plus prudent de considérer l'actuel canton d'Evran comme une zone frontalière entre les deux cités. Surtout si l'étymologie de cette commune remonte effectivement à equoranda qui signifie en celte : frontière7. A partir du XIXème siècle, on assiste à un regain d'intérêt pour les voies romaines dans les Côtes-d'Armor. La synthèse réalisée par J. Gaultier Du Mottay en 18698, reste encore aujourd'hui une bonne base pour notre étude. D'après cet auteur notre zone serait traversée par la voie Rennes-Corseul. L'actuelle départementale (D2 et D68) aurait repris son tracé de la Barre sur la commune de Bécherel jusqu'à St-James en Tressaint9 (carte n° 6). Bien évidemment, seule une recherche approfondie sur le terrain permettrait d'obtenir un tracé plus précis, d'autant plus que certains toponymes comme la Millière à St-André-Des-Eaux ou encore le Plessix sur la commune du Quiou pourraient indiquer le passage d'une voie.10

3 Langouët et Jumel, 1991, p. 127-134. "Guennou, 1981, p. 112-116. 5 Langouët et Jumel, 1991, p. 127-134. 6 Langouët et Jumel, 1991, p. 127-134. 7Guennou, 1981, p. 112-116. 8 Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102. 9 Bizeul, 1858, p. 117 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102. 10Guennou, p. 112-116.

6 Il- Les méthodes de recherche

A- Les travaux préliminaires

• L'élaboration d'un corpus

Avant d'effectuer une prospection, il est indispensable de rassembler la documentation existante sur le terroir étudié. Le canton d'Evran a déjà fait l'objet de plusieurs prospections réalisées par les membres du CeRAA. Les résultats publiés dans les dossiers du CeRAA, offrent une première vision de l'occupation (carte n° 4 à 8). Ces données ont été complétées par la documentation réunie au SRA et dans l'ensemble de la bibliographie.

• Consultation des photographies aériennes

Lors d'une visite à la photothèque de Saint-Mandé, nous avons également pu consulter les clichés verticaux effectués par L'IGN. Les missions de 1948, 1952 et 1978 ont révélé diverses anomalies, notamment phytographiques. C'est pourquoi, une prospection de vérification sera entreprise en 2005 afin d'identifier l'éventuelle présence de gisements sur ces emplacements.

• La toponymie

La toponymie constitue également un outil pouvant aiguiller les recherches sur le terrain, cependant elle doit être utilisée avec beaucoup de prudence. Dans notre cas, nous retrouvons le toponyme Vieux Ville11 sur la commune de Plouasne. Il semble que ce dernier soit très souvent lié à des vestiges en dur de l'époque gallo- romaine12. Malgré une prospection dans ce secteur, rien n'a été repéré cette année.

11 Langouët, Jumel, 1991, p. 129 : Vieux Ville dérivé de vêtus villa. 12 Langouët, Jumel, 1991, p. 129 . • L'enquête orale

Enfin, le contact avec les exploitants est fondamental. En effet, ces derniers connaissent particulièrement bien leur terroir et ils peuvent préciser les modifications que le paysage a subies au fil du temps. Par ailleurs, ils sont bien souvent conscients de l'éventuelle présence de gisements archéologiques sur leurs terres. Sur les communes d'Evran, Plouasne, Tréfumel et St-Juvat, les agriculteurs se sont révélés plutôt intéressés par les recherches et ont fourni des données permettant de mieux comprendre les transformations du paysage liées à la construction du barrage de Rophemel. En effet, ils furent nombreux à mentionner l'émersion de certaines terres à la suite de ce projet. En revanche, aucun n'a signalé la présence de tuiles à rebord, indice de gisement antique, sur leurs parcelles.

B- les conditions et les limites de la méthode

Tout d'abord, l'objectif de ce travail est de dresser une carte la plus complète possible de l'occupation des sols. Notre zone d'étude concerne le canton d'Evran, situé dans les Côtes-d'Armor au sud de . Il comprend huit communes : Les Champs-Géraux, Evran, Plouasne, Le Quiou, St-André-des-Eaux, St-Judoce, St- Juvat et Tréfumel13. Dans un premier temps, la prospection ponctuelle concernera l'ensemble des communes du canton sur les sites déjà inventoriés. Puis, la commune de Tréfumel, ainsi que des secteurs de Plouasne et St-Juvat seront couverts en prospection systématique. Face à la brièveté du temps imparti, il a été nécessaire de faire des choix de zone-test à couvrir puisque l'ensemble des trois communes couvre une superficie de 5682 hectares ce qui représente une surface trop étendue à prospecter en quelques mois (carte n° 1). Même si l'on choisit de pratiquer une prospection systématique l'image du site dépend des conditions de visibilité des sols et peut malheureusement être incomplète. Tout d'abord, les phénomènes géomorphologiques peuvent empêcher la reconnaissance de sites : les phénomènes d'érosion sur les hauteurs, de

13 C. Petit-Aupert s'est chargée en novembre 2004 du Quiou, St-André-Des-Eaux et de Tréverien en llle-et-Vilaine.

8 colluvionnements sur les versants ou encore d'alluvionnements en fond de vallée. Dans ce dernier cas, seuls des labours très profonds pourraient faire apparaître un site en remontant le matériel à la surface. De plus, de nombreuses zones n'ont pu être prospectées car la visibilité était nulle comme les pâturages ou les bois. Outre ces contraintes naturelles, il existe des limites archéologiques. Les habitats en dur sont repérables notamment par la présence de matériaux de construction, très visibles au sol. En revanche, les bâtiments en matériaux périssables laissent peu de traces en surface et sont donc difficiles à identifier. Or ce type de construction fut très fréquent jusque vers 150 ap. J.-C14 . Par ailleurs, le mobilier récolté en surface ne représente qu'un simple échantillon du site. En effet, le matériel de chaque période d'occupation ne remonte pas nécessairement puisque les labours n'affectent pas toujours les niveaux les plus anciens. Dans ce cas, seule la chronologie d'occupation la plus récente est identifiée. Enfin, il demeure parfois difficile, en raison de la rareté du mobilier collecté, de déterminer la nature d'un gisement et donc de le ranger dans une catégorie précise.

C- Le travail sur le terrain

• La prospection ponctuelle

Elle doit être effectuée sur toutes les communes du canton et a consisté en une vérification des sites déjà inventoriés sur les communes de Saint-Juvat et Plouasne. Nous avons procédé à ce type de prospection de fin janvier à fin mars et vingt-cinq visites ont été accomplies accompagné d'étudiants en archéologie. Ce travail a permis de compléter les données déjà obtenues lors de prospections antérieures (carte n° 3).

• La prospection systématique

Cette méthode consiste à prospecter l'intégralité d'une zone donnée afin de dresser la carte la plus complète possible de l'implantation humaine. Bien que notre étude soit centrée sur l'Antiquité, les vestiges antérieurs et postérieurs ont également

14 Langouët, Jumel, 1991, p. 131.

9 été collectés. En effet, ce type de mobilier est essentiel dans l'analyse des phénomènes de transition. Un ramassage systématique hors-site a également été accompli afin de repérer d'éventuelles traces d'épandage. Cette collecte permet ainsi d'évaluer l'ancienneté de la mise en culture d'un terroir. Ce type de prospection a principalement été réalisé sur la commune de Tréfumel de fin novembre 2003 à début janvier 2004, ainsi que sur des zones plus restreintes à Plouasne et à St-Juvat. Vingt-deux visites ont été effectuées sur ces communes avec l'aide précieuse d'étudiants en archéologie15. La commune de Tréfumel s'étend sur 580 hectares et la nature pédologique de ses sols a entraîné la mise en exploitation de carrières de calcaire à toutes les époques. C'est une commune qui est fortement mise en culture (céréales) avec toutefois une proportion importante accordée à l'élevage (bovins). Afin de repérer tous les éventuels gisements, des établissements secondaires aux villae, nous avons utilisé une maille de prospection relativement restreinte de l'ordre de six mètres. Les prospections se sont déroulées sur ce secteur à partir de l'automne jusqu'au début de l'hiver. Durant cette période, les terres sont tout juste labourées et les parcelles semées en blé offrent une très bonne visibilité. Pour celles couvertes de chaume, la visibilité était plutôt variable. Les prés, les parcelles laissées en jachères et les bois n'ont pas été prospectés puisque la visibilité y était nulle (carte n° 2). Malgré quelques journées de prospection sous la pluie, nous avons privilégié les jours de sorties lorsque le temps était plutôt clément.

15 Remerciements à toutes les personnes qui ont accepté de venir sur le terrain.

10 III- Les résultats

A- Les gisements repérés (carte n° 3)

• La prospection systématique

Sur la commune de Tréfumel, une villa à galerie (site n°14), repérée par L. Langouët, était connue par prospection aérienne. Au sol, quelques tessons de céramique commune sont apparus, mais ils n'ont pas permis de proposer une chronologie d'occupation du site. Aucun autre établissement, même de taille plus modeste, n'a été identifié sur cette commune. Ce constat semble indiquer que la villa de la Perchais était au cœur d'un vaste domaine d'exploitation. Quant à la collecte hors-site du mobilier, elle n'a pas fourni de tessons de céramique antique indiquant d'éventuelles pratique de fumure à cette époque. En revanche, le mobilier du bas Moyen Âge et de l'époque moderne fut plus nombreux. Mais aucune concentration assez importante n'a été repérée pour en conclure à un éventuel gisement archéologique. Deux sites antiques inédits ont été identifiés sur la commune de St-Juvat : la villa de la Bouhourdais 1 (site n° 6) et l'établissement secondaire de la Bouhourdais 2 (site n° 7). Le premier s'étend sur 1,5 hectare et a livré des éléments de construction, de la céramique commune et de la sigillée. Le second, de taille plus modeste (200 m2) a livré des matériaux de construction et de la sigillée. Ces deux sites, distants de 400 m, sont contemporains : ils sont, en effet, occupés au llème siècle ap. J.-C. La prospection systématique sur Plouasne a été beaucoup moins importante que sur les deux communes précédente, faute de temps. D'ailleurs, aucun gisement archéologique n'est apparu sur les quelques zones-test que nous avons choisies.

11 • La prospection ponctuelle

Sur onze sites visités en prospection ponctuelle, six seulement ont livré du mobilier permettant de préciser leur chronologie d'occupation. Malgré de bonnes conditions de visibilité, l'enclos de l'Auriais (site n° 5), de la Suais (site n° 13), de la Gaudière 2 (site n° 11) n'ont fourni aucun matériel. De même, un couvert végétal trop dense sur la villa de la Basse Chapelle (site n° 2) et sur l'enclos de la Lamboulaie (site n° 4) à Plouasne a gêné la collecte du mobilier.

B- La diversité des sites

Les établissements ruraux identifiés sur le canton d'Evran présentent des superficies variables et une diversité dans le type de mobilier. Ces éléments nous invitent à proposer une première classification des différents types d'habitat. En effet, si la villa du Quiou couvre une superficie de plus de deux hectares, tous sont loin d'atteindre cette taille. Sur neuf sites d'époque romaine à Plouasne, St- Juvat et Tréfumel, seule la villa de la Basse Chapelle (site n° 2) atteint cette dimension. Les autres sites couvrent une superficie qui varie entre 200 m2 (La Bouhourdais 2 (site n° 7) et 1, 5 hectare (villa de la Bouhourdais (site n° 6)). Cependant, contrairement à d'autres régions de , comme par exemple dans le Sud-Est où une classification précise a été élaborée par F. Trément,16 nous ne possédons rien de tel en Bretagne. En effet, dans le cadre de notre étude, il est fondamental d'apporter des nuances sur les divers sites. Or, les inventaires nomment « établissement gallo-romain » la majorité des gisements antiques repérés. Dans notre cas, il est impossible de réunir les sites sur un même plan, puisqu'ils offrent une diversité au niveau de la superficie et du mobilier. C'est pourquoi, nous tenterons d'esquisser une classification en fonction de ces deux critères. Cependant, cette entreprise n'est pas des plus aisées et nous nous limiterons à quatre catégories. Tout d'abord, la villa, grand centre d'exploitation agricole, qui est caractérisée par la présence d'une partie résidentielle : la pars urbana et par des bâtiments d'exploitation, la pars rustica. Ces villae sont facilement repérables lors des prospections au sol par la grande extension des vestiges au sol (plus d'un hectare)

16 Trément, 1999, p. 165-185.

12 et on parvient parfois même à localiser la pars urbana par la présence d'hypocaustes, d'enduits peints, de marbres17. Le gisement de la Bouhourdais 1 (site n° 6), découvert en 2004, a été classé dans le type villa du fait de la grande extension du gisement au sol, mais aucun élément de décoration n'est apparu. Une prochaine vérification sur le terrain devrait permettre de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse. Parmi les sites inventoriés et prospectés cette année, 3 autres gisements sont à ranger dans cette catégorie : La Bourdelais, La Basse Chapelle et La Perchais. Puis, viennent les établissements de moindre importance, d'une superficie comprise entre 200m2 et 3600 m2. Ces derniers sont dépourvus d'éléments de décorations, mais présentent des traces d'occupation évidente (tegulae, sigillées, céramiques communes...). Deux sites pourraient appartenir à deux catégories différentes. Le premier, la Bouhourdais 2, de très faible extension, semble être en relation avec la villa de la Bouhourdais 1, dont il est distant de 350 m ; il pourrait en constituer une annexe. En revanche, le deuxième, Les champs Trénigon pourrait se rattacher au type « ferme ». Pour les enclos repérés par prospection aérienne, mais qui n'ont livré aucun matériel en surface, il a été jugé plus prudent de continuer à les nommer de la sorte, ce qui évite toute éventuelle erreur. Cependant, les prospecteurs aériens ont établi une typologie de ces enclos en fonction de leur forme. Ainsi, les enclos à fossés paracurvilignes seraient révélateurs d'une occupation à l'époque de la Tène (carte n° 5), voire de la Tène finale18. C'est le cas pour les sites de la Gaudière 1 et 2 (site n° 10 et 11) et de la Suais (site n° 13) sur St-Juvat. Pour les autres, de plans rectangulaires, à fossés rectilignes, ils sont généralement attribués à l'époque gallo- romaine. Certains ont fourni du mobilier antique, mais il est difficile en l'absence de véritable concentration de mobilier de déterminer s'ils ceinturent une villa ou un établissement plus modeste. Tous ces gisements feront l'objet d'une nouvelle vérification afin de préciser la nature de l'habitat.

17 Gautier, Jumel, Langouët, Leroux, Provost, 1991, p. 183-208. 18 Langouët, Daire, 1990, p. 79-111.

13 C- Le choix de l'implantation

Concernant l'insertion dans le paysage, le choix géographique est un facteur fondamental dans l'implantation. D'un point de vue topographique, ce sont les versants qui sont privilégiés, puisque 65% des sites inventoriés y sont localisés, contre 19% en fond de vallée, 14% sur des plateaux et seulement 2% sur des crêtes. Ce choix est conseillé par les agronomes latins et notamment Palladius (I, 8) : « habitations placées en un lieu un peu élevé et plus sec que les autres bâtiments pour protéger les fondations et bénéficier d'une belle vue ».

position topoqraphique

2%

□ versant ■ fond de vallée □ plateaux 19% □ crêtes

65%

14 Quant à l'exposition des sites, il semble que ce soit le sud qui ait été privilégié. Cette observation correspond aux études effectuées antérieurement par L. Langouët19 sur les parties médianes de la civitas20. D'autres critères entrent également en compte dans le choix de l'implantation, comme par exemple la proximité d'une source ou d'un cours d'eau. Ainsi, sur les quatorze sites, neuf sont situés à moins de 500 m d'un point d'eau. Par exemple la villa de la Basse Chapelle (site n° 2), l'enclos de la Lamboulaie (site n° 4) à Plouasne, ou encore l'établissement secondaire de l'Epine (site n° 9) sont en bordure d'un ruisseau.

exposition des sites

□ est ■ sud-est □ sud □ sud-ouest ■ ouest □ nord

19 Langouët et Jumel, 1991, p. 127-134. 20 II semblerait que les implantations se situent surtout sur les versants nord et nord-est ou sud et sud- est, tandis que dans la partie nord, ce sont les versants est et sud-est ou ouest et nord-ouest qui sont prvilégiés. (Langouët, Jumel, 1991, p. 127-134).

15 D- Les phases d'occupation du sol

• Le mobilier

Pour cette étude, ce sont surtout les communes de Plouasne, St-Juvat et Tréfumel qui sont prises en compte cette année. Faute de temps, nous n'avons pas pu nous rendre sur les autres communes du canton. Cependant, ce travail sera effectué lors de l'hiver 2004-2005. Par ailleurs, nous sommes confrontés pour ce secteur à une difficulté d'interprétation des données. En effet, de nombreux sites ont été repérés par prospection aérienne, mais plusieurs d'entre eux ont livré peu de matériel qui permette de fixer une chronologie d'occupation. Le mobilier récolté a été montré à trois spécialistes différents21, afin d'obtenir les données les plus complètes possibles. Tout d'abord, le mobilier antique a été prélevé sur sept gisements, dont deux villae et cinq établissements secondaires. Seuls six tessons de céramique sigillée ont été trouvés : trois proviennent de Gaule du centre et sont datés du lleme siècle (site de la Bouhourdais 1 (site n° 6) et 2 et le Puits Bruyère (site n° 12) à Saint-Juvat), période à laquelle l'importation de ce matériel semble avoir été importante selon L. Langouët22. Pour cette même période, deux fragments ont également été récoltés mais leur origine n'a pu être identifiée (site de la Bouhourdais 1 (site n° 6) à Saint- Juvat et des Champs Trénigon (site n° 3) à Plouasne). Enfin, un fragment de bol à lèvre haute, originaire d'Argonne et daté du IV6™6 siècle a également été ramassé sur l'établissement secondaire de l'Epine (site n° 9) sur la commune de Saint-Juvat. La céramique commune est représentée par quelques fragments de commune claire (villa de la Bouhourdais 1 (site n° 6), ferme de l'Epine (site n° 9), ferme des Champs Trénigon (site n° 3)), un fragment de mortier gallo-romain et un bord de petite écuelle sombre modelée (ferme de l'Epine (site n° 9)). Enfin, dans le domaine des amphores, un seul et unique fragment de panse de Dressel IB a été récolté sur le site de la Gaudière (site n° 11) à Saint-Juvat. Bien que ce mobilier soit très faible en quantité, il a tout de même fourni des données qui ont permettant d'émettre des hypothèses sur l'occupation antique du sol dans le bassin du Quiou.

21 remerciements à B. Bazin, F. Labaune et A. Provost. 22 Langouët, 1984.

16 • L'âge du Fer

Des enclos qui pourraient dater de cette période ont été repérés par prospection aérienne (carte n° 5). Nous possédons donc quatre sites qui semblent antérieurs à l'époque gallo-romaine. Il s'agit des sites de la Gaudière 1 (site n° 10) et 2 (site n° 11), de l'enclos de la Suais (site n° 13) à St-Juvat et du site de la Perchais (site n° 14) à Tréfumel. Ce dernier semble d'après la photo avoir été occupé avant la construction de la villa à galerie. Celle-ci a révélé que l'implantation de cet habitat rural gallo-romain semble trouver son origine dans celle d'un bâtiment pré-romain23. Lors de la vérification au sol, aucun mobilier de l'âge du Fer n'a pu être récolté. Nous ne pouvons donc pas préciser les données de la prospection aérienne. Seul un fragment de panse d'amphore a été ramassé sur le site de la Gaudière à St- Juvat (site n° 10), il est daté du Ier siècle av. J.-C, début Ier ap. J.-C et n'atteste donc pas nécessairement une occupation de l'âge du Fer.

• Le Haut-Empire

Tout d'abord, sur neuf sites d'époque romaine, deux n'ont pu être daté précisément : la villa de la Perchais (site n° 14) à Tréfumel et l'établissement secondaire du Bourgneuf (site n° 8) à St-Juvat. Six ont été occupés dès le Haut-Empire. Deux sont créés dès le Ier siècle : la villa de la Bourdelais (site n° 2) et l'établissement secondaire de l'Epine (site n° 9). Puis, quatre sont occupés à partir du lleme siècle ap. J.-C. : la villa de la Bouhourdais (site n° 6), les établissements secondaires de la Bouhourdais 2 (site n° 7) et du Puits Bruyère (site n° 12) sur la commune de St-Juvat ainsi que celui des Champs Trénigon (site n° 3) à Plouasne. Malgré l'état lacunaire des données, ce constat correspond malgré tout à celui de L. Langouët sur les différentes phases d'occupation du sol dans la région24. En effet, après une première phase construction au Ier siècle ap. J.-C, les bâtiments en dur deviennent plus importants à partir de 150 ap. J.-C25.

Langouët et Jumel, 1991, p. 127-134. Langouët et Jumel, 1991, p. 127-134. Langouët et Jumel, 1991, p. 127-134.

17 • La fin du \\\è™-\\f™ siècle ap. J.-C.

Sur neuf sites d'époque romaine, quatre disparaissent au wemesiecle. A la fin de cette période, on constate en Haute-Bretagne, un abandon des habitats ruraux. Selon L . Langouët26, seules 17% des exploitations existantes en Haute-Bretagne au lleme siècle ont perduré jusqu'au IV6"16 siècle. Ce phénomène a été observé dans notre secteur. En effet, seuls deux établissements d'époque romaine sur un total de neuf ont livré du mobilier plus tardif : la villa de la Bourdelais (site n° 2) à Plouasne et rétablissement secondaire de l'Epine (site n° 9) sur la commune de St-Juvat où l'on retrouve de la sigillée d'Argonne. Aucun établissement ne semble avoir été créé à partir du lllème siècle. Seuls les deux établissements mentionnés précédemment semblent avoir une durée de vie plus longue puisque leur occupation débute au Ier siècle et s'achève au IV6"16 siècle.

Gautier, Jumel, Langouët, Leroux, Provost, 1991, p. 183-208.

18 Conclusion

A l'issue de cette première campagne, à peu près 600 hectares ont été prospectés. Une carte de l'occupation antique des trois communes de Plouasne, St- Juvat et Tréfumel a ainsi pu être réalisée. La prospection systématique sur Tréfumel a apporté des informations sur l'occupation des sols. Cette commune présenterait un seul établissement antique. Il s'agit de la villa à galerie de la Perchais (site n° 14). Elle a été repérée par prospection aérienne en 1988 et 1989 par L. Andlauer et L. Langouët. Cependant, aucun mobilier datable n'a été récolté. On ne peut donc pas proposer une chronologie d'occupation. Outre ce site, aucun gisement de moindre importance n'a été localisé dans ce secteur. Cette observation laisse supposer que cet établissement est au cœur d'un grand domaine rural. En revanche, le nord de St-Juvat offre une forte densité d'occupation. En effet, dans ce secteur, trois gisements contemporains du lleme siècle, dont une éventuelle villa, ont été identifiés dans un périmètre de 400 m (Bouhourdais 1 (site n° 6), Bouhourdais 2 (site n° 7) et Puits Bruyère (site n° 12)). Enfin, le mobilier a permis de définir quelques chronologies d'occupation (L'Epine (site n° 9), le Puits Bruyère (site n° 12)). Cependant, de nombreuses interrogations demeurent, notamment au niveau de la classification des sites. De nouvelles vérifications en 2005 devraient permettre de compléter ces données.

19 Bibliographie

Bizien-Jaglin C, 2004 - La prospection archéologique dans le nord de la Haute- Bretagne, Dossiers du CeRAA, 32, CeRAA, St-Malo, p. 55.

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24

Carte n° 2

Conditions de visibilités et mises en culture sur la commune de Tréfumel (hivers 2003-2004)

Conditions de visibilité Mise en culture

bonne B Blé C Chaume moyenne P Pâturages F Bols, forêts mauvaise Col Colza J Jachères nulle o 1km Carte n° 3 répartition des établissements antiques sur Plouasne, Tréfumel et Saint-Juvat

établissement secondaire □ enclos rectiligne de type gallo-romain — tracé de la voie Rennes-Corseul selon J. Gaultier Du Mottay

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r Vf'' 'î J

-0- 1 km

Carton0 4 Site de l'âge du Bronze sur le canton d'Evran Carton0 5 enclos de type protohistorique sur le canton d'Evran Carton0 6 Carte de répartition des établissements antiques sur la canton d'Evran

villa étBbfeswwnt oocondolro sites à tulles (Evran), four de tuilier ? (St-André-des-Eaux) endos recHUgnes de type gallo-romain _ tracé de la voie Rennes-Corseul selon J. Gaultier Du Mottay 0 5 km I 1 Carton0 7 Sites médiévaux sur le canton D'Evran Carte n° 8 Sites modernes sur le canton d'Evran

Inventaire

Les fiches de sites présentées ci-dessous ont été réalisées à l'aide de plusieurs fiches utilisées en prospection dans différentes régions de France que ce soit en Bretagne (Fiche du SRA), ou ailleurs (fiche de l'université de Tours, fiche de C. Petit-Aupert et de F. Colleoni dans le sud-ouest). Elles reprennent les caractéristiques des gisements de Plouasne, St-Juvat et Tréfumel. Ces données proviennent soit de la bibliographie ou de nos observations sur le terrain. Elles tentent ainsi de décrire le plus précisément possible chaque gisement de notre zone d'étude en 2003-2004. Les communes concernées dans cet inventaire sont classées par ordre alphabétique, tout comme les sites présents au sein de Plouasne, St-Juvat et Tréfumel. Localisation des sites Fiche de prospection

Numéro du site : 1 N° INSEE : 22 208 002 Type de site : v///a. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Bourdelais. Canton : Evran. Commune : Plouasne. Cadastre : 1968 Coordonnées Lambert : x=280.075 y=78.200

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 239. -catalogue de sites, SRA. -Gallia, 1969, p. 248 ; 1977, p. 352. -Gaultier Du Mottay , 1883-1884, p. 414. -Harmois, 1909a, p. 30-31. -Leroux, 1989, p. 27. -Levitre, Rapports, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1974, S.R.A.

Sources épigraphiques : fragment de colonne ou de borne milliaire (haut. 0,70 m ; diam. 0, 39m) portant une dédicace : ae I ol di(vi) I Au(g) I filio : « au fils du divin Auguste » référant peut-être à Tibère ou Septime Sévère (Langouët, 1975, p. 47). Au dos de cette même colonne, on peut lire nt ou ne ou ines (Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 239).

Circonstances de la découverte : site repéré depuis le XIXeme siècle par J. Gaultier Du Mottay.

Documents graphiques : 1. G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection au sol : J.-P. Pincemin. Date de prospection : 1967

-FOUILLES :

Date : 1967, 1968, 1969, 1970 et 1974. Responsable : J. Levitre. Nature des fouilles : sondages et programmées. Structures fouillées : thermes et bâtiments d'une villa. -DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 85 m. Exposition : ouest.

-ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau du Hac à 1,600 km au sud. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 1,650 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658). Distance aux autres sites et relation : -ferme des Champs Trénigon (site n°3) à 1,500 km au nord.

-VESTIGES :

les sondage 1967 et 1968 a permis à J. Levitre de dégager un praefurnium, un caldarium et un tepidarium. Un canal d'évacuation enduit de mortier rose et couvert de larges tuiles y a été dégagé. Puis les fouilles de 1969 et 1970 ont été réalisées à l'est de la parcelle à 80 m des thermes. Elles ont révélé les murs d'un bâtiment. Enfin, la campagne de 1974 a permis de dégager les fondations au niveau de l'édifice thermal.( Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 239)

Elément de construction \-tegulae -briques/dalles briques, -pilettes d'hypocauste. -restes de moulures en calcaire ou en « ciment ». -dalles de pierres plates. (Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 239).

Elément de décoration : -enduits peints de couleur pourpre, noire, jaune d'autres moulurés évoquent un encadrement de porte (Levitre, 1974, p. 1, 4). -morceau de marbre blanc (1).

Mobilier ; Métal .-monnaies : -Sesterce de Trajan (1). -monnaie de Dioclétien (1 ). -monnaie de Théodose (1) émise à Trêves, -un petit bronze indéterminé à tête radiée, -anneau de bronze (1). -clef (1). -clous. (Bizien-Jaglin et al., p. 239).

Verre : -fragments. -pastille de verre bleu (1) (Levitre, 1974, p. 5).

Céramique fine: sigillées: -fond de coupe Curie 15 de Lezoux estampillé Gemelinus, 140-190 ap. J.-C. (1) (Levitre, 1974, p. 3). -fragments de panse d'un bol Drag 24-25, datés de 50-110 ap. J.-C. (2) (Levitre, 1970, p. 3). -fragment de lèvre de Drag 27 (1) (Levitre, 1974, p. 5). -fragments de lèvre et de panse de coupelles Drag 35-36, de 50 à 110 ap. J.-C. (3) (Levitre, 1970, p. 3). -fragments d'Argonne , IVe s. ap. J.-C(rares) (Levitre, 1970, p. 3).

Céramique commune : fragments de céramiques communes noires ou grises (plus de 40 bords). Quelques cols droits ont également été recueillis, dont le bord d'un vase noir portant une inscription dont un V est visible probablement avant un E. Enfin, un fond de vase noir porte à sa partie inférieure, deux B tracés à la main(Levitre, 1974, p. 2).

Faune. : défenses de verrats ou de sangliers, dents de porcs ou de sangliers, tibias de bovins (Levitre, 1964, 1965, 1969, 1970).

Coquillages : coquilles d'huîtres (Levitre, 1970 ; p. 3).

Autres : -fragments d'une statuette de Vénus en terre blanche, dont la chevelure à chignon, le devant des jambes et un petit morceau de draperie (Levitre, 1974, p. 5). -réglette de calcaire (long. 9 cm) avec une extrémité taillée en pyramide (Bizien-Jaglin et al., p. 239). -élément de tabletterie à décor d'ocelles (Bizien-Jaglin et al., p. 239). -une aiguille (Bizien-Jaglin et al., p. 239). -canif à manche d'os et virole en cuivre (Bizien-Jaglin et al., p. 239). -une pierre blanche ovale (Bizien-Jaglin et al., p. 239).

-EXTENSION DU GISEMENT : 1 hectare.

-INTERPRETATION :

Type de gisement : villa dotée d'un complexe thermal (Levitre, 1974, p. 5).

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : les céramiques et les monnaies recueillies attestent une occupation à partir du Ier siècle jusqu'au IVe siècle ap. J.-C. (Levitre, 1974, p. 5). Fiche de prospection

Numéro du site : 2 N° INSEE : 22 208 006 Type de site : villa. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : Basse Chapelle. Canton : Evran. Commune : Plouasne. Cadastre : 1968, B2. 1105, B2. 1117. Coordonnées Lambert : x=276.050 y=1076.300

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin, 2003, p. 64. -Bizien-Jaglin, 2002, rapport. Enquête orale : sur les indications de Mr et Mmme Fixot, C. Bizien-Jaglin a visité ce gisement. (Bizien-Jaglin, 2002, rapport). Circonstances de la découverte : prospection au sol (C. Bizien-Jaglin).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000^, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection au sol : C. Bizien-Jaglin, M. Guinguéno. Date de prospection : 2002, 18/02/2004. Type de culture : blé. Visibilité : mauvaise.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 60 m. Exposition : est.

-ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : en bordure d'un ruisseau. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 6,700 km à l'est. Distance aux autres sites et relation : -villa de la Bourdelais (site n° 1 ) à 4,500 km au nord- est. -ferme des Champs Trénigon (site n° 3) à 5,500 km au nord-est. -enclos de la Lamboulaie (site n° 4) à 5 km au sud- est. -VESTIGES : très peu de matériel a été récolté lors deja prospection 2004. En revanche C. Bizien-Jaglin a prélevé d'avantage de mobilier en 2002.

Elément de construction : -tegulae et imbrices en forte densité (Bizien-Jaglin, 2003, p. 64).

Mobilier: Métal : -statuette de Mercure en bronze conservée au musée de Bretagne. Elle aurait été trouvée en 1931 par J.-L Champalaune alors qu'il arrachait un pommier. (Bizien-Jaglin, 2002, rapport).

Céramique fines : fragments de sigillées (Bizien-Jaglin, 2002, rapport).

Céramiques communes : fragments (Bizien-Jaglin, 2002, rapport).

-EXTENSION DU GISEMENT : 2 hectares. (Bizien-Jaglin, 2002, rapport).

-INTERPRETATION :

Type de gisement : villa.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : époque romaine (Bizien-Jaglin, 2000, rapport). Fiche de prospection

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Numéro du site : 3 N° INSEE : 22 208 005 Type de site :ferme. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : Les Champs Trénigon. Canton : Evran. Commune : Plouasne. Cadastre : 1987, E 320, E 328, E 329 Coordonnées Lambert :x=280.850 y=1079.250

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-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin, 2003,p. 64. Enquête orale : indications de mme Fixot qui avait repéré des fragments de tuiles à rebord dans cette zone. Circonstances de la découverte : prospection au sol (C. Bizien-Jaglin).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : C. Bizien-Jaglin (27/06/2002). Type de culture : blé. Description : traces linéaires claires pouvant correspondre à des murs de bâtiments du site (Bizien-Jaglin, 2003, p. 64). Indices : phytographiques.

Prospection au sol : C. Bizien-Jaglin , M. Guinguéno. Date de prospection : 2002- 2003. Type de culture : blé. Visibilité : moyenne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 85 m. Exposition : nord-ouest. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau du Hac à 2,500 km à l'ouest.

Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 650 m à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117 ; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : villa de la Bourdelais (site n°1) à 1, 500 km au sud.

-VESTIGES :

Elément de construction : répartition homogène et fréquente de tegulae (16) et d'imbriœs (4). Présence également de mortier de tuileau(1 ). Mobilier: Peu de mobilier a été récolté. Céramique fine : fragment de panse de sigillée (1) (lleme -lllème siècle). Céramique commune : fragment de panse de cruche (1).

-EXTENSION DU GISEMENT : 3600 m2

-INTERPRETATION

Type de gisement : ferme. Plan du gisement : Nord t

100 m

D'après Bizien-Jaglin, 2002, rapport.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : ||eme-|||eme siècle ap. J.-C.

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neR 9iov : enisrnoi eiov si é eonsteiQ Numéro du site : 4 N° INSEE : 22 208 004 Type de site : enclos. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Lamboulaie. Canton : Evran. Commune : Plouasne. itsiCl Cadastre: 1987, G2.407b Coordonnées Lambert : x=280.950 y=1075.210

-DOCUMENTATION : .(ebéie301 lil- ( I") 9èllipi2 eb eansq eb in9mpBiî : oriR su^meAèO Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 241. -Bizien-Jaglin, Bliard, 2000, p.57. -catalogue de sites, SRA.

Circonstances de la découverte : prospection aérienne (C. Bizien-Jaglin). .sm 009S : TH3M38IO UO HOI8H3TX3- Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000*™, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : C. Bizien-Jaglin (07/08/1999). Type de culture : maïs. Description : traces linéaires sombres ont révélé un angle d'enclos à double enceinte (Bizien- Jaglin, Bliard, 2000, p. 57). Indices : phytographiques.

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : février 2004. Type de culture : jachères. Visibilité : nulle.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude :110 m. Exposition : nord. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : en bordure de ruisseau. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 1,850 km au nord-est ( Bizeul, 1858, p. 117; Eveillard, 1991, p. 23; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102; Guennou, 1981, p. 125; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -villa de la Bourdelais (site n° 1 ) à 3 km au nord.

-EXTENSION DU GISEMENT : 2,05 hectares.

-INTERPRETATION :

Type de gisement : enclos à double enceinte. (Bizien-Jaglin, Bliard, 2000, p. 57). Plan du gisement :

Nord

100 m 0

D'après Bizien-Jaglin, 1999, rapport.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : indéterminée. Fiche de prospection

Numéro du site : 5 N° INSEE : 22 308 002 Type de site : enclos. Département : Côtes d'Armor. Nom du site : L'Auriais Canton : Evran. Commune : St-Juvat. Cadastre : 1983, B 1.386 Coordonnées Lambert : x=276.06 y=1085.2

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 293. -catalogue de sites, SRA. -Langouët, Faguet, 1989, p. 20. -Langouët, 1990, p. 57.

Circonstances de la découverte : prospection aérienne (L. Langouët).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : L. Langouët (23/06/1989). Description : enclos rectangulaire à fossé (Langouët, Faguet, Andlauer, 1989, p. 20).

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 28/01/2004. Type de culture : chaume. Visibilité : moyenne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 35 m. Exposition : sud-est. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau du Guinefort à 550 m au sud. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 4, 250 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117 ; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation .-villa de la Bouhourdais 1 (site n° 6) à 850 m à l'ouest. -annexe de la Bouhourdais 2 (site n° 7) à 1,125 km à l'ouest. -enclos du Puits Bruyère (site n° 8) à 1 km au sud- ouest. -enclos de la Suais (site n° 9) à 1 km au sud-ouest.

-VESTIGES : absence de mobilier.

-EXTENSION DU GISEMENT : 5100 m2.

-INTERPRETATION :

Type de gisement : enclos à fossé (Langouët, Faguet, Andlauer, 1989, p. 20). Plan du gisement :

0 100 m I 1 Langouët, 1990, p. 57

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : indéterminée. Fiche de prospection

Numéro du site : 6 Type de site : villa. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Bouhourdais 1. Canton : Evran. Commune : St-Juvat. Cadastre : 1983, A1.168, A1.169, A1.185 Coordonnées Lambert : x= 246.05 y=1083.9

-DOCUMENTATION :

Circonstances de la découverte : prospection au sol (M. Guinguéno).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 23/01/2004. Type de culture : blé naissant. Visibilité : bonne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 30 m. Exposition : est. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau Guinefort à 250 m à l'est. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 5,250 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -enclos de l'Auriais (site n° 5) à 850 m à l'est. -annexe de la Bouhourdais 2 (site n° 7) 2 à 375 m à l'est. -enclos du Puits Bruyère (site n° 12) à 500 m au sud.

-VESTIGES :

Elément de construction : -répartition homogène et fréquente : fragments de tegulae et de briques brûlées. Mobilier: Céramique fine : -fond de mortier en sigillée (1), drag 38 (fin lleme siècle-début lllème). -fragment de panse de sigillée (1), phase 6 de Lezoux ( llème siècle). Céramique commune : -cuisson oxydante : fragments de panses de cruches (4). Amphore ? (1) : forme indéterminée.

-EXTENSION DU GISEMENT : 1,5 hectares.

-INTERPRETATION :

Type de gisement : malgré l'absence d'éléments de décoration, nous la nommerons villa en fonction de son extension.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : lleme siècle ap. J.-C. Fiche de prospection

Numéro du site : 7 Type de site : annexe. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Bouhourdais 2. Canton : Evran. Commune : St-Juvat. Cadastre : 1983, A1. 342 Coordonnées Lambert : x=275.7 y=1083.9

-DOCUMENTATION :

Circonstances de la découverte : prospection au sol (M. Guinguéno).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 24/01/2004. Type de culture : blé. Visibilité : moyenne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 43 m. Exposition : nord.

-ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau Guinefort à 375 m au nord. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 5,600 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117; Eveiliard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -villa de la Bouhourdais 1 (site n° 5) à 375 m à l'ouest. -enclos du Puits Bruyère (site n° 11 ) à 375 m au sud. - VESTIGES :

Elément de construction : répartition homogène et fréquente : tegulae (2) et nombreux éclats. Mobilier: Céramique fine : -fragment de panse de bol hémisphérique en sigillée (1), drag 37, (llème siècle ap. J.-C).

-EXTENSION DU GISEMENT : 200 m2

-INTERPRETATION :

Type de gisement : annexe.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : lleme siècle ap. J.-C. Fiche de prospection

Numéro du site : 8 N° INSEE : 22 308 005. Type de site :enclos. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : Le Bourgneuf. Canton : Evran. Commune : St-Juvat. Cadastre : 1966, E1.55, E1.56, E1.63 Coordonnées Lambert : x=272.4 y=1082.235

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : - Bizien-Jaglin et al.. 2002, p. 293. -catalogue de sites, SRA. -Langouët, Faguet et Andlauer, 1990, p. 26.

Circonstances de la découverte : prospection aérienne (L. Andlauer).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Cauines, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : L Andlauer (1990). Description : enclos rectangulaire constitué de fossés linéaires et orthogonaux. La route qui longe ce site semble l'éviter comme s'il avait constitué un obstacle. (Langouët, Faguet, Andlauer, 1990, p. 26)

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 04/02/2004. Type de culture : blé. Visibilité : bonne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 40 m. Exposition : ouest. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau de Guinefort à 300 m au nord. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul passe à 9,250 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117; Eveillard, 1991, p. 23; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102; Guennou, 1981, p. 125; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -enclos de la Gaudière (site n° 9) à 1 km au nord. -enclos de la Gaudière 2 (site n° 10) à 450 m au nord-est.

- VESTIGES :

Elément de construction : éclats de tegulae et de briques (rares). Mobilier: Céramique commune : cuisson oxydante, fragment de panse (1 ).

-EXTENSION DU GISEMENT : 5000 m2

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : époque gallo-romaine. Fiche de prospection

3 ,Ocbr ,lU83Ila ) 339 I S m>i UC^,c 6 9338q IU93TOO-39nn97l 910V . SniBmOl 9IOV Bl B 9311b SSt q r86r uonnsuO ; Sût" q G98r ystloM uQ i9iilus£) : ££ .q , rGGT ,knslii9v3 ; Numéro du site : 9 N° INSEE : 22 308 003 Type de site :ferme. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : L'Epine. Canton : Evran. Commune : St-Juvat. Cadastre : 1983, D 1.104 Coordonnées Lambert : x=275.15 y=1082.6

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 293. -catalogue de sites, SRA. -Langouët, Faguet, 1989, p. 20. -Langouët, 1990, p. 57. Circonstances de la découverte : prospection aérienne (L. Langouët).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : L. Langouët (24/06/1989). Description : enclos à deux parties limité par des fossés linéaires et orthogonaux (Langouët, 1990, p ; 57).

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 31/01/2004. Type de culture : blé naissant. Visibilité : bonne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : fond de vallée. Altitude : 25 m. Exposition : nord. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : en bordure du ruisseau de la vallée de la Rance. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 6 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117 ; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -enclos de la Suais (site n° 13) à 1,800 km au nord.

- VESTIGES :

Elément de construction : concentration homogène et très fréquente de tegulae (32) et d'imbrices (10) sur l'ensemble du site. Mobilier: répartition homogène et éparse. Céramique fine : -lèvre d'un bol à lèvre haute en sigillée d'Argonne (IN^1716 siècle ap. J.-C.) (1). -fragment de terra nigra (1 ). Céramique commune: -cuisson oydante : anse de cruche (1), fragment de panse de cruche(1), mortier (1) (fin |er.||eme siècle ap. J.-C). -cuisson réductrice : lèvre d'écuelle modelée (1) (entre Ier siècle et llleme siècle ap. J.-C), fragment de panse de céramique sombre tournée(1 ).

-EXTENSION DU GISEMENT : 6500 m2

-INTERPRETATION :

Type de gisement :ferme. Plan du gisement :

Nord

Langouët, 1990, p. 57.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : du Ier au IV6™ siècle ap. J.-C. Fiche de prospection

0 ; SOI" .q ,6 Numéro du site : 10 N° INSEE : 22 308 006 Type de site : enclos. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Gaudière. Canton : Evran. Commune : St-Juvat. Cadastre : 1983, F1.252 Coordonnées Lambert : x=272.400 y=1083.350

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 293. -Bizien-Jaglin, Bliard, 2000, p. 60. -catalogue de sites, SRA.

Circonstances de la découverte : prospection aérienne (C. Bizien-Jaglin).

Documents graphiques : I.G.N : I^OOO6"16, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000*™, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : C. Bizien-Jaglin (09/07/1999). Utilisation du sol : pois fourragère. Description : Des traces linéaires verts foncés dessinent un enclos courbe à plusieurs enceintes. Diverses traces courbes et concentriques ont été repérées à l'intérieur (Bizien-Jaglin, Bliard, 2000, p. 60). Indices : phytographiques. \ Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 08/02/2004. Type de culture : blé. Visibilité : moyenne. \

■DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : sommet de versant. Altitude : 65 m. Exposition : sud. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau de la vallée de la Rance à 800 m au sud. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 9 km à l'est (Bizeul, 1858, p. 117 ; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -enclos du Bourgneuf (site n° 8) à 1 km au sud. -enclos de la Gaudière 2 (site n° 11) à 1 km au sud- est.

- VESTIGES :

Mobilier: répartition homogène et éparse. Céramique commune : -cuisson oxydante, fragment de panse(1). Amphore: -fragment de panse de Dressel IB (1) (Ier siècle av. J.C-début Ier siècle ap. J.-C.).

-EXTENSION DU GISEMENT : 5000 m2 : aeuDirfoBip ainemuooO

-INTERPRETATION :

Type de gisement : enclos. Plan du gisement : Nord

D'après Bizien-Jaglin, 1999.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : fin de l'âge du Fer, début de l'époque romaine. Fiche de prospection

îsuoDnsJ ' T Q tSQT .uonneuO Numéro du site : 11 N° INSEE : 22 308 007 Type de site : enclos Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Gaudière 2. Canton : Evran. -DU3 US H 9JI8) Commune : St-Juvat. Cadastre : 1998, F1 .177, F1.184 Coordonnées Lambert : x=272.800 y=1082.500

-DOCUMENTATION : îudàb-O.l vs'eloéie 19l) (r) 31 lésera eb eaneq sb tnemeert- .enortqmk Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 293. -Bizien-Jaglin, 2002, p. 72. -catalogue de sites, SRA.

Circonstances de la découverte : prospection aérienne (C.Bizien-Jaglin).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : C. Bizien-Jaglin (22 et 29/06/2001). Description : enclos quadrangulaire à plusieurs enceintes. Indices : phytographiques.

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 09/02/2004. Type de culture : blé. Visibilité : moyenne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 40 m. Exposition : sud. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau de la vallée de la Rance à 100 m au sud. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 8,750 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117 ; Eveillard, 1991, p. 23; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102; Guennou, 1981, p. 125; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -enclos du Bourgneuf (site n° 8)à 450 m au sud- ouest. -enclos de la Gaudière (site n° 10) à 1 km au nord- ouest.

-EXTENSION DU GISEMENT : 1.81 hectares.

-INTERPRETATION :

Type de gisement : ferme « indigène » du 2nd âge du Fer (catalogue de sites, SRA). Plan du gisement :

D'après Bizien-Jaglin, 2002.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : la typologie de cet enclos évoque une ferme du 2nd âge du Fer (Bizien-Jaglin, 2002, p. 63). Fiche de prospection

Numéro du site : 12 N° INSEE : 22 308 004 Type de site : enclos. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : Le Puits Bruyère. Canton : Evran. Commune : St-Juvat. si eb a Cadastre : 1983, A1.251, A1.252, A1.253 Coordonnées Lambert : x=275.075 y=84.325

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 293. -catalogue de sites, SRA. -Lanouët, Faguet, 1989, p. 20. -Langouët, 1990 , p. 57.

Circonstances de la découverte : prospection aérienne (L. Langouët).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : L . Langouët (24/06/1989). Description : enclos orthogonal (Bizien-Jaglin et al., 2002, p.293).

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 25/01/2004. Type de culture : blé naissant. Visibilité : bonne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : sommet de versant. Altitude : 45 m. Exposition : est. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau de la vallée de la Rance à 1 km au sud et le ruisseau Guinefort à 875 m au nord. Distance à la voie romaines : voie Rennes-Corseul à 5,750 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -enclos de l'Auriais (site n° 5) à 1,250 km au nord-est. -villa de la Bouhourdais (site n° 6) à 500 m au nord- est. -annexe de la Bouhourdais 2 (site n° 7) à 375 m au nord. -enclos de la Suais (site n° 13) à 500 m à l'est.

- VESTIGES :

Elément de construction : répartition, homogène et rare, d'éclats de briques brûlées. Mobilier : répartition par zones et éparse. Céramique fine : fragments de panses de sigillées (2) : origine de Gaule du Sud (entre Ier et llème siècle) et de Gaule du Centre. Céramique commune : cuisson oxydante : fragment de panse de cruche (1 ).

-EXTENSION DU GISEMENT : 9375 m2.

Nord

t

0 100 m

h 1

Langouët, 1990, p. 57.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : Ier- lleme siècle ap. J.-C. Fiche de prospection

Numéro du site : 13. N° INSEE : 22 308 001 Type de site : enclos. Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Suais. Canton : Evran. Commune : St-Juvat. Cadastre : 1966, A1.228, A1.229 Coordonnées Lambert : x=275.55 y=1084.225

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 293. -catalogue de sites, SRA. - Langouët,. Faguet, Vilbert, 1982, p. 20. - Langouët, 1987, p. 16. - Langouët, Faguet, 1989, p. 20. -Langouët, 1990, p. 57. Circonstances de la découverte : prospection aérienne (L. Andlauer et L. Langouët).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. 8.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION :

Prospection aérienne : L. Andlauer ( mai 1982), L. Langouët (26/06/1989). Description : fossés linéaires et othogonaux et un enclos ovoïde (Langouët, Faguet, Andlauer, 1989, p. 20). Indices : phytographiques.

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : 31/10/2004. Type de culture : pâtures. Visibilité : nulle.

•DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : versant. Altitude : 35 m. Exposition : sud. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau du Hac à 250 m à l'ouest. Distance aux voies romaines : voie Rennes-Corseul à 3,500 km à l'est (Bizeul, 1858, p. 117 ; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : villa du Quiou à 1,300 km au nord.

<38.Y\2=x : fiedmsJ aeènnobiooO -VESTIGES :

Mobilier: très rare. Françoise Labaune a identifié 3 fragments de panses de céramiques antiques. I.

: MOITATH3MUOOQ-

-EXTENSION DU GISEMENT : -villa : 1,125 hectare. -enclos : 2250 m2.

-INTERPRETATION :

Type de gisement : Il s'agirait d'une villa et l'enclos pourrait être d'un état antérieur (Langouët, Faguet, Andlauer, 1989, p. 20). Plan du gisement :

Langouët, 1990, p. 61.

-CHRONOLOGIE D'OCCUPATION DU SITE : âge du Fer, époque romaine (Langouët, Faguet, Andlauer, 1989, p. 22).

S : ebuîMA noiîieoqx3 Fiche de prospection

Numéro du site : 14. N° INSEE : 22 352 001 Type de site : villa . Département : Côtes-d'Armor. Nom du site : La Perchais. Canton : Evran. Commune : Tréfumel. Cadastre : 1983, B3.382a Coordonnées Lambert : x=277.85 y=1080.075

-DOCUMENTATION :

Sources bibliographiques : -Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 311. -catalogue de sites, SRA. -Langouët, Faguet G., 1988, p. 85 ; 1989, p. 22. -Langouët, 1990, p. 61.

Circonstances de la découverte : prospection aérienne (L. Andlauer et L. Langouët).

Documents graphiques : I.G.N : 1/25000eme, feuille de Dinan-Caulnes, 1117 ouest. B.R.G.M : 1/5000ème, 2001, feuille de Caulnes, 281.

-PROSPECTION : "

Prospection aérienne : L. Andlauer (1988), L. Langouët (1989). Description : enclos rectangulaire avec divisions internes et un enclos ovoïde (Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 311).

Prospection au sol : M. Guinguéno. Date de prospection : décembre 2003. Type de culture : blé naissant. Visibilité : bonne.

-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

Topographie : fond de vallée. Altitude : 25 m. Exposition : nord-est. -ENVIRONNEMENT DU SITE :

Point d'eau : ruisseau de Guinefort à 400 m au nord. Distance à la voie romaine : voie Rennes-Corseul à 5,250 km à l'est ( Bizeul, 1858, p. 117; Eveillard, 1991, p. 23 ; Gaultier Du Mottay, 1869, p. 102 ; Guennou, 1981, p. 125 ; Langouët, Souillet, 1974, p. 658).

Distance aux autres sites et relation : -enclos de l'Auriais (site n°5) à 1 km au nord-est. -villa de la Bouhourdais (site n° 6) à 500 m au nord, -annexe de la Bouhourdais 2 (site n° 7) à 750 m au nord-est. -enclos du Puits Bruyère (site n° 12) à 500 m à l'ouest.

-EXTENSION DU GISEMENT : 6 hectares.

-INTERPRETATION :

Type de gisement : système d'enclos associé à un chemin (Bizien-Jaglin et al., 2002, p. 293). Plan du gisement :

Langouët, 1990, p. 57.