LA MONTE YOUNG The Melodic Version of The Second Dream of The High-Tension Line Stepdown Transformer from The Four Dreams of China

Église Saint-Eustache – 14 octobre 2015

The Melodic Version (1984) of The Second Dream of The High-Tension Line Stepdown Transformer from The Four Dreams of China (1962)

Dans l’environnement lumières Dream Light de Marian Zazeela The Theatre of Eternal Music Brass Ensemble Dirigé par Ben Neill et Marco Blaauw « Il serait souhaitable que le public demeure silencieux avant et après le concert. La tradition veut que nos concerts ne soient pas applaudis. Ainsi, l’atmosphère de la musique persiste Direction artistique, La Monte Young dans l’air et dans nos mémoires. Faisons en sorte de rester dans l’univers de la musique, ensemble. Les photographies et captations sonores ou video sont interdites. » Design lumières, Marian Zazeela

La Monte Young Trompettes avec sourdines Harmon : Ben Neill Marco Blaauw Stephen Burns Christine Chapman Nathan Plante Matthew Conley Markus Schwind Bob Koertshuis

À Marian

Production à Paris, Festival d’Automne à Paris Production, Bureau Marco Blaauw Réalisation lumières, Mosaïc Scenic

Avec le soutien d’agnès b.

Photographie couverture © Louis Robiche

3 « Une nappe continue de silence et de son »

[Chaque pièce des] Four Dreams of China est construite la première fois dans ma musique, plusieurs appa - sur quatre hauteurs. […] En résulte une musique har - ritions de ces accords, dans différentes transpositions. monique apparemment statique – harmonique du Mais le Trio for Strings va plus loin : chaque accord, point de vue des intervalles entre non seulement les triade [combinaison de trois sons, n.d.t.] ou intervalle, fondamentales, mais aussi leurs partiels supérieurs se fonde sur une transposition d’un Dream Chord et les sons résultants qui sont produits lorsque ces ou de l’un de ses dérivés. Je découvris que ces Dream sons fondamentaux sont étirés. Mais, à mesure que Chords étaient au nombre de quatre : chacun de ces les interprètes développent leur propre sensibilité à accords allait devenir le matériau tonal exclusif d’un de telles « harmonies », et considérant que l’auditeur des Four Dreams of China . Alors que j’écoutais l’un en fait de même, la musique n’apparaît plus du tout de ces accords tenus, au cours de la composition statique ; une succession d’images étranges, hypno - du Trio for Strings , le son et l’atemporalité propres tiques, oniriques, se déploie en une procession miroi - à la Chine me sont apparus avec puissance. Ce sen - tante et ondulante. timent s’insinue dans les quatre Dream Chords et H. Wiley Hitchcock ont inspiré le titre The Four Dreams of China . Music in the United States: A Historical Introduction Les titres des Four Dreams of China sont respecti - Le tout premier son que je me souviens avoir entendu vement les suivants : était celui du vent soufflant à travers les rondins 1. The First Dream of China de bois et tout autour de la cabane de l’Idaho où je 2. The First Blossom of Spring (d’abord provisoirement suis né, et j’ai toujours considéré cette expérience intitulé The Plains of China ) comme l’une des plus marquantes de ma jeunesse. 3. The First Dream of The High-Tension Line Stepdown C’était grandiose, magnifique, mystérieux. Comme Transformer je ne pouvais pas voir d’où cela venait et que je ne 4. The Second Dream of The High-Tension Line Step - savais pas ce que c’était, je questionnais ma mère down Transformer à ce sujet pendant des heures. La Monte Young et Marian Zazeela chantent dans leur « Dream House » à New York. The Four Dreams of China et The Twelve Subsequent Image du film La Monte Young et Marian Zazeela de Jacqueline Caux (2001). J’ai composé The Four Dreams of China au cours Dreams of China sont les œuvres qui poussèrent d’un voyage en voiture entre San Francisco et New encore plus loin l’expansion des structures tempo - La Monte Young York en décembre 1962. Le premier jet a été écrit sur relles dans ma musique : m’appuyant sur l’idée 1935 : naissance à Bern (Idaho). 1964 : première version de The Well-Tuned Piano , une nappe en papier d’un restaurant sur la route, d’atemporalité, je décidai que les interprétations Années 1950 : découverte du jazz par la pratique du très longue pièce pour piano accordé en intonation puis j’ai écrit l’œuvre en détail à mon retour à New individuelles de The Four Dreams of China n’avaient saxophone. juste. York. J’avais toujours en tête l’audition de mon Trio ni début ni fin. 1956 : études de composition auprès de Leonard 1967 : première version de la Dream House , installation for Strings , créé quelques mois plus tôt. The Four Chaque exécution s’élabore depuis une nappe conti - Stein au Los Angeles City College. sonore et lumineuse immersive, à la Reiner Friedrich Dreams of China établit un lien structurel, stylistique nue de silence et de son : le premier son émerge 1957 : rencontre du compositeur Terry Riley, dont Gallery. et harmonique entre mes premières pièces des depuis un long silence, tandis qu’après le dernier il restera très proche. Années 1970 : pratique du chant Hindustani auprès années 1950, totalement écrites et composées de son, l’exécution ne s’achève pas, mais simplement 1958 : composition du Trio for Strings , œuvre séminale du maître indien Pandit Pran Nath. longs sons tenus, et mes œuvres plus tardives, qui s’évanouit pour retourner dans le silence, jusqu’à dans laquelle apparaissent des bourdons de très 1984 : composition de la version mélodique de The associent l’improvisation à des règles et des éléments ce que d’autres musiciens « piochent » à nouveau, longues durées. Second Dream of the High-Tension Line Stepdown prédéterminés. ou de temps à autre, dans ce même jeu de hauteurs, 1959 : découverte de l’œuvre de John Cage ; démé - Transformer . comme pour faire apparaître la dimension sonore nagement à New York. 1993 : installation de la Dream House à la Mela Avec le Trio for Strings , j’ai établi ce qui allait devenir de l’exécution. C’était ce concept, celui d’œuvre éter - 1962 : rencontre de l’artiste Marian Zazeela, qu’il Foundation. ma propre manière musicale : un vocabulaire exclu - nelle, sans début ni fin, initié par The Four Dreams épouse un an plus tard ; fondation du Theater of 2015 : la Fondation Dia Art acquiert la Dream House. sivement harmonique de structures d’intervalles et of China , qui allait me conduire à l’idée de la Dream Eternal Music, avec quelques figures de l’ underground d’accords. Ce vocabulaire est déjà annoncé dans mes House , un espace de concert permanent, où une new-yorkais : , Tony Conrad, Angus McLise, œuvres de jeunesse comme for Brass et for Guitar . telle œuvre serait jouée en continu, jusqu’à créer Jack Smith ; composition de The Four Dreams of Les quatre notes d’ouverture de for Brass sont un sa propre vie, sa propre tradition. China , cycle dont The Second Dream of the High- premier exemple de « Dream Chord » (« accord de Tension Line Stepdown Transformer est le deuxième rêve »), et au cours de la pièce, on remarquera, pour La Monte Young, juillet 2015 volet.

4 5 Rêve sous haute-tension

Il est rare qu’un compositeur voie son nom, sa En 1956, il entre dans la classe de composition de ticienne Marian Zazeela, qu’il épouse l’année suivante les musiciens. La Dream House connaît sa première légende et son rayonnement bénéficier d’une impor - Leonard Stein, et cette activité prend le pas sur la et qui l’accompagnera désormais dans tous ses réalisation en 1967 à la Reiner Friedrich Gallery. tante notoriété, tandis que son œuvre elle-même pratique instrumentale. Si ses toutes premières com - projets. Il renoue par ailleurs avec la pratique du demeure dans l’ombre. positions sont de facture sérielle, le jeune compo - saxophone et adopte une méthode de composition The Four Dreams of China La Monte Young est reconnu comme une figure pion - siteur ne tarde pas à opérer une réduction drastique qui combine écriture et improvisation collective. Un bref aperçu du catalogue de La Monte Young nière de la musique américaine, dont l’influence du matériau à l’intérieur de ce système d’écriture. Cette méthode n’est pas sans rappeler la musique suffit pour constater qu’à partir des années 1960, la s’étend jusqu’aux franges du rock et en passant par Chez Webern, qu’il étudie et admire, il remarque traditionnelle indienne, que Young a découverte à plupart de ses œuvres tend à ne constituer que dif - les arts plastiques. Et pourtant, sa musique est rare - les récurrences inattendues d’une même hauteur à la fin des années 1950, mais qu’il ne pratiquera inten - férentes entrées vers une seule et même grande ment jouée (les contraintes posées par son exécution, différents moments d’une section musicale, comme sivement (en compagnie de Marianne Zazeela et œuvre. Le cycle The Four Dreams of China pourrait si elles ne sont pas insurmontables, n’en sont pas pour suggérer une stase. Young radicalise ce principe Terry Riley) qu’au cours des années 1970, auprès du bien être cet opus magnum : sa genèse est encore moins réelles) et reste peu accessible par l’enregis - dans son Trio for Strings (1958), en introduisant des chanteur hindustani Pandit Pran Nath. Les différents antérieure à The Tortoise et ses différents dévelop - trement. Les disques de ses pièces sont pour la plupart sons tenus de très longue durée, comme le do dièse râgas de la musique indienne sont élaborés autour pements ont occupé le compositeur au cours des épuisés ou introuvables, quand ils n’ont pas été initial à l’alto, qui s’étire sur plus de quatre minutes. d’un mode donné et d’un ensemble de règles d’or - dernières décennies. À l’occasion d’un voyage entre expressément retirés du commerce par le compositeur Si cette œuvre déconcerte le corps enseignant, elle donnancement des notes à partir desquelles l’inter - San Francisco et New York en 1962, le compositeur lui-même, peu satisfait de leur exécution, sinon opi - impressionne fortement les condisciples de Young prète compose ou improvise. De même chez La réalise que toute son œuvre depuis le Trio for Strings niâtrement réticent à l’idée même que sa musique à l’université UCLA, Dennis Johnson, Terry Jennings Monte Young, si les hauteurs et leurs combinaisons ne cesse de tourner autour de certains invariants soit révélée sous la forme imparfaite de l’édition ou Terry Riley, futur compositeur de la pièce séminale sont rigoureusement écrites, chaque musicien béné - harmoniques : rejet de la tierce, prédilection pour phonographique. À l’heure de l’accessibilité et de la In C (1964). Vers 1968, le terme de « minimalisme » ficie d’une liberté totale au niveau de l’articulation, la quinte et l’intonation juste. Il définit alors un circulation sans entraves de toutes les musiques, est introduit pour qualifier cette musique statique, c’est-à-dire de ses entrées (et sorties) dans le bourdon champ harmonique réduit à quatre accords de quatre cette résistance au mot d’ordre de la « visibilité » est étirée, dont La Monte Young est l’un des défricheurs global. Indéfiniment ouverte du point de vue de la sons qu’il nomme « Dream Chords ». Ainsi, chacun particulièrement notable. Il est vrai que, par sa nature et dont Steve Reich, Philip Glass ou Tom Johnson forme, la musique doit pouvoir être jouée pendant des quatre volets de The Four Dreams of China ne même, cette musique est peu disposée à se fixer sur sont parmi les continuateurs. des heures, voire des jours. Elle doit être largement comprend que quatre hauteurs, dont le compositeur un support d’enregistrement : c’est une musique que amplifiée, afin de renforcer la perception des sons décide des règles de combinaison, autorisant ou l’on doit éprouver dans une durée et un espace définis ; Les rencontres déterminantes : « différentiels », ces sons qui résultent du battement interdisant certaines associations. Pour le quatrième elle ouvre une parenthèse dans le quotidien avec John Cage, Marian Zazeela, de deux fréquences proches. Elle doit enfin participer volet, The Second Dream of the High-Tension Line lequel elle n’est pas censée se confondre ni se super - Pandit Pran Nath d’un environnement plus global, immersif et lumi - Stepdown Transformer pour instruments accordables poser ; arrachée aux conditions d’écoute pour les - En 1959, La Monte Young suit la classe de composition neux : la lumière magenta teintée de bleu de Marianne par multiples de quatre, nommé ainsi en référence quelles elle a été pensée, elle s’étiole, se dissout dans de Karlheinz Stockhausen à Darmstadt. Étrangement, Zazeela ( Dream Light ) deviendra peu à peu partie aux bourdons électriques des lignes de haute tension, le bruit de fond indifférencié du monde. c’est en fréquentant l’avant-garde européenne qu’il intégrante de la musique de La Monte Young. Young choisit ses quatre hauteurs à partir du rapport découvre l’œuvre de son compatriote John Cage. La 18/17/16/12 (il est à noter qu’à cette période, le com - Les études et les débuts fascination du jeune compositeur pour son aîné est Pour expérimenter cette nouvelle conception musi - positeur ne pense déjà plus les hauteurs en référence La Monte Young naît en 1935 à Bern, petite bourgade telle qu’il décide d’emménager à New York l’année cale et plastique, le couple fonde le groupe « the à la gamme tempérée, mais directement en rapports de l’Idaho. Il est l’aîné de six enfants d’une famille suivante. S’ouvre alors une brève période au cours Theater of Eternal Music », également appelé « Dream de fréquences). modeste de bergers mormons. Selon ses propres de laquelle Young se rapproche de l’indétermination Syndicate », où se côtoieront le violoniste et cinéaste La conception musicale de La Monte Young est alors dires, plusieurs expériences sonores déterminantes cagienne et de la pratique du happening , tout en expérimental Tony Conrad, l’altiste et futur membre entièrement harmonique, c’est-à-dire qu’elle ne porte ont lieu au cours de ses années d’enfance : le « son confirmant son obsession pour les continuités du Velvet Underground John Cale, le poète Angus que sur l’association synchronique de hauteurs pré - du vent soufflant à travers les fentes de la cabane étirées. Période qui culmine avec les 14 pièces portant MacLise ou encore, bien plus tard, le trompettiste définies. Deux décennies plus tard, en 1984, une ver - en rondins » ou de celui des « poteaux téléphoniques » le titre Composition 1960 , dont la partition se réduit et compositeur Jon Hassel. L’une des compositions sion « mélodique » de cette même pièce voit le jour. sur l’unique route de Bern menant à la ville voisine à des instructions en vue de performances à réaliser : majeures de cette époque, The Tortoise, His Dreams Il n’est pas impossible que la dimension mélodique de Montpelier resteront gravés dans la mémoire du faire flamber un feu ( Composition 1960 #2 ), lâcher and Journeys (1964 - …) est conçue comme un chantier du râga hindustani, que Young pratiqua auprès de compositeur. À l’âge de sept ans, il commence l’étude des papillons dans le public ( #5) , « tenir pendant ouvert, un perpétuel work-in-progress destiné à une Pandit Pran Nath au cours des années 1970 et 1980, du saxophone, notamment auprès de son grand- très longtemps » la quinte juste si – fa dièse ( #7 ) ou exécution quotidienne. Le titre renvoie au son du ait influencé le compositeur. Mais le terme de « mélo - oncle du Kansas. La pratique de cet instrument enfin « trace[r] une ligne droite et la suiv[re] » (#10 ). moteur d’un aquarium à tortues que Young amplifie dique » recouvre ici un sens bien particulier, très l’oriente naturellement vers le jazz. À Los Angeles, Plusieurs de ces pièces sont données dans le loft et utilise comme une fondamentale. Assez vite, les éloigné de son usage courant : il signifie que les où il entame ses études universitaires, La Monte de Yoko Ono à Chambers Street, haut lieu de ren - moyens manquent pour assurer les conditions de interprètes sont désormais libres de combiner toutes Young côtoie des musiciens comme Don Cherry, dez-vous du New York arty . travail nécessaires à ce travail d’atelier. L’idéal d’une les hauteurs. Autrement dit : aucune association Billy Higgins et Eric Dolphy, à qui il ravit la place musique permanente se reporte alors sur la forme harmonique n’est proscrite. Cette suspension des très convoitée de saxophoniste alto à l’orchestre de L’année 1962 représente un tournant important dans plus appropriée d’une installation sonore et lumi - règles est compensée par d’autres contraintes, portant l’université. l’œuvre et la vie du compositeur. Il rencontre la plas - neuse, où peu à peu les haut-parleurs remplacent sur la forme de la pièce. Le libre jeu des unissons,

6 Biographies The Theatre of Eternal Music Brass Ensemble Stephen Burns des doubles, triples et quadruples notes possibles En 2014, Ben Neill, Stephen Burns, et Marco Blaauw Depuis les débuts de l’humanité, depuis qu’un chas - ainsi que de nombreuses parties solistes du cycle esquisse une dramaturgie, que le compositeur ne constituent un ensemble afin d’interpréter la version seur a eu l’idée de couper la corne d’une bête tuée d’opéras LICHT . souhaite pas laisser aux contingences de chaque pour huit trompettes de l’œuvre de La Monte Young, pour souffler dedans, la trompette est utilisée pour En 2014, il commence à travailler avec La Monte exécution. The Second Dream of The High-Tension Line Stepdown proclamer les victoires, exprimer la fierté et les joies. Young et son ensemble sur la version mélodique de Il s’en explique ainsi : « Au cours des répétitions et Transformer . « J’aime créer des sons qui ont une qualité vocale The Second Dream of The High-Tension Line Stepdown des exécutions de The Melodic Versions , j’ai développé Au début des années 1990, Ben Neill et Stephen et expressive. En tant que musicien, mon but est Transformer . Le premier concert à New York a lieu des instructions spécifiques pour la réalisation Burns ont joué et enregistré la pièce, en relation de créer des atmosphères puissantes, qui invitent au cours de l’été 2015, suivi par une tournée euro - improvisée de l’œuvre, que j’ai enseignées aux musi - étroite avec le compositeur. Désireux de reprendre l’auditeur à un voyage ». péenne à l’automne. ciens par transmission orale […]. Ces instructions l’œuvre et de la faire tourner en Europe, Marco Stephen Burns parcourt le monde en tant que soliste, Le travail de Marco Blaauw est largement documenté suggèrent notamment une macrostructure de durées Blaauw a choisi des trompettistes de grande notoriété, donne des récitals, des masterclasses, ou des per - par la radio, la télévision et l’édition CD. En 2005, proportionnelles pour une exécution d’une durée tous spécialisés dans la musique de leur temps. formances multimédia ou numériques, avec de la il entame une série de CDs de trompette solo, dont donnée. Cette macrostructure met en évidence les En janvier 2015, leur première session de travail en danse, de la vidéo, des arts plastiques. Il s’est produit le sixième, Angels , a reçu le Prix de la critique de différentes sections de l’œuvre : une section d’ex - présence de La Monte Young et de Marian Zazeela à la Maison Blanche, au « Today Show » de la NBC, disque allemande en 2014. position des éléments, une section de développe - dans la Dream House à New York leur ouvre la voie à l’émission « All Things Considered » de la NPR. Il ment, une section de culmination, une section de à une compréhension approfondie de l’œuvre et a été récemment invité au festival de musique d’Aspen Nathan Plante préparation à la fin et une section de fin. » des modalités de son exécution. (Colorado) et à MusicNOW, le festival de l’Orchestre Originaire de Californie, Nathan Plante vit et travaille Ainsi, avec le principe de la version mélodique, la Des répétitions et deux concerts ont eu lieu en juillet Symphonique de Chicago. Stephen Burns est le fon - à Berlin et en Europe depuis 2004. Après avoir bril - musique de La Monte Young semble pour la première 2015 à New York. L’ensemble a ensuite rejoué l’œuvre dateur et le directeur artistique du Fulcrum Point lamment obtenu son diplôme de trompette au fois se mouler dans le canon occidental de l’arche le 20 septembre au Festival de Varsovie. New Music Project à Chicago, ensemble qui défend Conservatoire de musique de San Francisco, il pour - formelle. Cette formation se donne pour but de continuer à les musiques de Karlheinz Stockhausen, Mark- suit ses études à Berlin auprès de Bill Forman à la Cette « version mélodique » a fait l’objet d’une édition jouer et à faire découvrir à travers le monde l’œuvre Anthony Turnage, Gunther Schuller, Jacob ter Vel - Hochschule für Musik Hanns Eisler. À l’obtention CD sur Gramavision en 1991, par les huit trompettes pionnière de La Monte Young. dhuis et Frank Zappa. de son diplôme en 2007, Nathan Plante s’engage (avec sourdines Harmon) du Theater of Eternal Music Il enregistre des disques sur les labels Delos, Dorian, dans la scène musicale berlinoise, tant comme soliste Brass Ensemble . Ben Neill ASV, MHS, Kleos et Naxos. Passionné de golf et de que comme musicien d’ensemble. Il joue réguliè - Dès 1995, après avoir écouté ce disque, le trompettiste Le compositeur et interprète Ben Neill est l’inven - tennis, gastronome et amateur de vin, Stephen Burns rement avec les ensembles Mosaik, Kammerensemble Marco Blaauw conçoit le projet de produire l’œuvre teur de la mutantrumpet , un instrument électroa - pratique par ailleurs la méditation bouddhiste tibé - Neue Musik (Berlin), Musikfabrik (Cologne) et Klang - dans cette même configuration instrumentale, avec coustique hybride. Ses talents d’innovateur sont taine. Stephen Burns joue sur des instruments forum (Vienne). Il est l’un des membres fondateurs un ensemble de musiciens européens et américains. reconnus grâce à ses enregistrements, ses concerts Yamaha. de l’ensemble Apparat. En tant que soliste, Nathan « Jouer une partition de La Monte Young, explique- et ses installations. Son opéra électronique, coécrit Plante a créé des œuvres de Liza Lim, Gerhard Stäbler, t-il, c’est comme mener un travail de recherche ». avec le compositeur , est créé en avril Marco Blaauw Helmut Zapf, parmi d’autres. La précision du travail d’intonation ouvre un univers 2015 dans le Bong Concert Hall de l’université de Pourquoi la trompette ? « J’ai toujours eu en tête hors-temps de sonorités inouïes : « On commence Stanford. Neill enregistre neuf CDs de sa musique l’image du troubadour qui annonce les nouvelles Markus Schwind à jouer des notes, à s’accorder, à constituer un bour - sur les labels Universal / Verve, Thirsty Ear, Astral - du jour en musique. C’est ce que j’ai voulu faire éga - Markus Schwind étudie la trompette et la pédagogie don, et soudain on se retrouve immergé dans un werks, Six Degrees, Ramseur, New Tone et Ear-Ratio - lement, avec ma trompette. Je pense que ma tâche musicale avec Malte Burba à Mayence et Guy Touvron cosmos sonore, où le temps ne semble plus avoir nal. Il se produit en concert au Lincoln Center, à la consiste à pousser plus loin les techniques de jeu, à Paris. Il se perfectionne en musique de chambre d’importance ». Cité de la musique à Paris, aux festivals BAM Next et à créer un nouveau répertoire. » contemporaine auprès de Peter Eötvös et Markus Wave, , Spoleto, Umbria Jazz, Bang On A Membre de Musikfabrik à Cologne, Marco Blaauw Stockhausen à l’université de musique de Cologne. Pierre-Yves Macé Can, ICA à Londres, Istanbul Jazz Festival, Festival poursuit par ailleurs une carrière internationale de Depuis 1998, il est invité par les ensembles comme d’Edimbourg. Il travaille étroitement auprès de soliste. Il travaille en étroite collaboration avec des Anima Eterna à Bruges (instruments d’époque), nombreux musiciens défricheurs, parmi lesquels compositeurs d’aujourd’hui, toutes générations Ensemble Modern, Ensemble Recherche, Klangforum John Cage, La Monte Young, John Cale, Pauline Oli - confondues. Peter Eötvös, Georg Friedrich Haas, Wien, Musikfabrik, ainsi que l’orchestre symphonique veros, Rhys Chatam, DJ Spooky, , Wolfgang Rihm et Rebecca Saunders ont, parmi d’au - de la radio de Berlin, sous la direction de Pierre Mimi Goese, Page Hamilton, et tres, composé spécialement pour lui. Boulez, Sylvain Camberling, Heinz Holliger, Ingo . ITSOFOMO, sa pièce réalisée en En particulier, Marco Blaauw a intensément travaillé Metzmacher, Emilio Pomarico et Hans Zender. collaboration avec l’artiste David Wojnarowicz avec Karlheinz Stockhausen. Il a joué le rôle principal Markus Schwind a travaillé avec les compositeurs (1954-1992), est exposée dans des lieux tels que la de MICHAELs REISE , fixé dans une cage suspendue John Adams, Mauricio Kagel, György Kurtág, Helmut Tate Modern à Londres, le musée Arman Hammer au-dessus de l’orchestre. Il a créé HARMONIES pour Lachenmann, Wolfgang Rihm et Karlheinz Stock - à Los Angeles et le New Museum à New York. trompette pour les BBC Proms au Royal Albert Hall, hausen.

8 9 Matthew Conley Il a aussi participé à des projets interdisciplinaires : En tant qu’interprète aguerri de musique d’au - PROCHAINS CONCERTS Wolf d’Alain Platel, Le Cuirassé Potemkine avec la jourd’hui, le trompettiste Matthew Conley se produit bande originale des Pet Shop Boys et I am a Mistake avec les ensembles Musikfabrik (Cologne), Klang - de l’artiste et chorégraphe Jan Fabre. forum Wien, Ensemble Modern (Francfort), Kam - WADADA LEO SMITH / Paths – Klangwege , son CD en duo avec l’organiste merensemble Neue Musik (Berlin), ŒNM (Salzbourg), ROSCOE MITCHELL / Martin Bambauer, est publié chez IFO Classics. Il parmi d’autres. Il est l’un des membres fondateurs HENRY THREADGILL participe à d’autres productions sur les labels EMI, d’Apparat, un quintette de cuivres dont la mission Cinquante ans UNSUK CHIN Wergo, ECM et Deutsche Grammophon. est d’étendre le répertoire contemporain pour cuivres de l’AACM de Chicago Concert-rencontre Depuis 2003, Markus Schwind est membre de l’en - et qui, avec les ensembles Mosaik, Adapter et le qua - Théâtre du Châtelet Amphithéâtre – Cité de la musique – semble à direction collégiale Ascolta (Stuttgart). tuor Sonar, forme l’Ensemblekollektiv Berlin. Mat - Lundi 19 octobre 20h Philharmonie 2 – 18h30 thew Conley a joué la partie soliste de Sonic Eclipse



   Lun. 19 octobre 20h Christine Chapman de Matthias Pintscher à la Biennale für Moderne 15€ à 55€ // Abonnement 15€ à 47€       UNSUK CHIN / DONGHOON SHIN /    Née aux États-Unis, à l’ouest du Michigan, Christine Musik de Francfort en 2011 et à l’édition 2012 du fes -       Chapman a voyagé pour vivre pleinement sa passion tival Slowind à Ljubljana (Slovénie). Son interpré - SUN-YOUNG PAGH

Cinquante ans de l’AACM de Chicago L’AACM, Association for the Advancement of Creative Musi- Le militantisme musical et l’expérimentation sonore ont Œuvres pour ensemble Golden Quartet Wadada Leo Smith, trompette et électronique // Anthony Davis, piano // John Lindberg, contrebasse // Mike Reed, batterie cians, laboratoire musical et militant, a été créé en 1965 été liés aux mouvements politiques de l’époque pour la à Chicago par le pianiste Muhal Richard Abrams avec la défense des droits, comme Black Panthers, Nation of Duet volonté de réunir des musiciens recherchant des formes Islam, Racial Equality. de la musique. En 1990, après avoir fini ses études tation de OBERLIPPENTANZ pour trompette piccolo Roscoe Mitchell, saxophones et flûte // Mike Reed, batterie nouvelles de création et d’improvisation. L’importance Double-Up de cette association de Chicago est considérable dans Le Théâtre de la Ville, le Théâtre du Châtelet et le Festival Henry Threadgill, composition et direction musicale // Roman Filiu, Curtis Macdonald, saxophone alto // David Bryant, David Virelles, l’histoire de la musique du XXe siècle. Le free-jazz s’y est d’Automne à Paris se sont associés pour célébrer cinquante piano // Christopher Hoffman, violoncelle // Jose Davila, tuba et trombone // Craig Weinrib, batterie structuré autour de musiciens exceptionnels comme années d’activités créatrices ayant essaimé et rayonné de Ce concert s’inscrit dans le Focus Chicago du Théâtre de la Ville, sam. 17, dim. 18 et lun. 19 octobre Anthony Braxton. Les membres de l’Art Ensemble de Chi- Chicago à New York et à Paris où certains des musiciens Samedi 17 octobre, journée d’étude à l’Université de Chicago à Paris cago s’y sont rencontrés. L’un d’eux, le trompettiste Lester ont vécu à la fin des années soixante. Samedi 17 octobre 20h30, concert de Tortoise au Théâtre de la Ville Bowie, sera un des premiers musiciens de jazz à se rendre Trois ensembles se retrouveront sur la scène du Théâtre Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris, Théâtre du Châtelet et Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de l’Université de Chicago et au Nigeria, à Lagos, et à renouer avec les sources de la du Châtelet : le Golden Quartet du trompettiste Wadada du Service Culturel au Consulat Général de France à Chicago musique afro-américaine. C’est à partir de Chicago que Leo Smith ; le duo du saxophoniste Roscoe Mitchell, fon- k

l’afrobeat a commencé de rayonner aux États-Unis. dateur de l’Art Ensemble of Chicago associé au batteur c o t s r

Sous l’égide de l’AACM, jazz, improvisation et composition Mike Reed, cheville ouvrière de la nouvelle génération e t t

u Salle des concerts – Cité de la musique –

se sont rapprochés. Henry Threadgill comme Anthony de l’AACM. Enfin, Henry Threadgill, compositeur et direc- h S

à l’université du Michigan et à l’université de l’Indiana, lui a valu un prix de l’Académie d’été Stockhausen /

Braxton ont été porteurs de ce mouvement. Et c’est l’AACM teur musical de Double-Up, un ensemble atypique qu’il M

y x

qui a lancé l’expression « Great Black Music » qui qualifie a conçu pour renouveler l’approche de l’écriture musicale a M

depuis ce qui s’est créé de plus audacieux dans ce domaine. et la « composition spontanée ». © elle quitte l’Amérique rurale pour un poste dans un à Kürten en 2011, et l’a amené à être invité par la 68 69 Philharmonie 2 – 20h30 Vendredi 27 novembre orchestre européen. D’abord envisagé comme pro - Stockhausen-Stiftung für Musik à interpréter la pièce OLGA NEUWIRTH visoire, ce voyage durera vingt-cinq années, riches à plusieurs occasions. Au cours des étés 2010, 2012  2015   ’  

Unsuk Chin Unsuk Chin // Donghoon Shin // Sun-young Pagh Concert-rencontre    –     –  2  –     –  2 Ven. 27 novembre 20h30 Ven. 27 novembre 18h30 14,40€ et 18€ // Abonnement 12,60€ 9€ Durée : 1h30 plus entracte en explorations et en aventures artistiques. et 2013, il participe à l’Académie de Lucerne, sous Le Encantadas o le avventure Durée : 1h10         En tant que membre de Musikfabrik, Christine Chap - la direction artistique de Pierre Boulez et de Peter nel mare delle meraviglie   

18h30 : Unsuk Chin, Allegro ma non troppo, pour percussion et bande ; Études 1, 4, 5 et 6 pour piano Concert-rencontre, en présence de Unsuk Chin, animé par Frank Harders et Martin Kaltenecker Solistes de l’Ensemble intercontemporain // Dimitri Vassilakis, piano // Victor Hanna, percussion 20h30 : Unsuk Chin, Doppelkonzert, pour piano, percussion et ensemble ; Graffiti, pour orchestre de chambre Donghoon Shin, Œuvre nouvelle (création mondiale, commande de Unsuk Chin et du Festival d’Automne à Paris) Sun-young Pagh, Ich spreche dir nach, pour ensemble Ensemble intercontemporain // Tito Ceccherini, direction // Sébastien Vichard, piano // Samuel Favre, percussion Coproduction Ensemble intercontemporain ; Philharmonie de Paris ; Festival d’Automne à Paris Manifestation organisée dans le cadre de l’année France-Corée 2015-2016 // www.anneefrancecoree.com man travaille directement avec les compositeurs Eötvös. En 2010-2011, il est boursier de l’académie Salle des concerts – Cité de la musique – France Musique enregistre ce concert

Interprète de longue date des œuvres de Unsuk Chin, assourdissant le médium et rendant le grave plus sec. l’Ensemble intercontemporain inscrit ce concert dans Contrairement au concerto classique, les deux solistes le portrait que le Festival d’Automne consacre à la com- et l’ensemble tendent à devenir un corps unique, dont positrice sud-coréenne. Dans Allegro ma non troppo, des les impulsions se prolongent ou s’ignorent. « Ainsi se sonorités concrètes, comme celles émises par du papier crée un monde sonore dont les points de repère se de soie, des montres et des gouttes d’eau, irriguent situent aussi bien dans les musiques occidentales qu’ex- l’œuvre. Les transformations électroniques opèrent de tra-européennes. Partant de là, j’essaie d’écrire une mu- n i subtiles transitions d’un timbre à l’autre, au sein d’une sique libre et agile, d’une allure et d’une expression co- h C

k forme en arche. lorées, et au déroulement parfois complètement impré- u s

d’aujourd’hui. Elle a créé des œuvres de Karlheinz de l’Ensemble Modern à Francfort. n

U Créé à Los Angeles sous la direction de Gustavo Dudamel, visible ».

Philharmonie 2 © o Graffiti, par le kaléidoscope de ses styles, évoque le Attentive au développement d’institutions musicales t r e c

n street art, son inventivité, sa critique de la consommation en Corée et à leur rayonnement international, Unsuk o c

e

l et des villes standardisées. Des strates accumulées, entre Chin collabore avec le Seoul Philharmonic Orchestra. b u o primitivisme et transparence, en appellent à la virtuosité Depuis plusieurs années, elle y invite de jeunes compo- D

e l

r d’instruments traités en solistes. Une virtuosité dans le siteurs qui répètent avec l’orchestre des œuvres écrites u o p

sillage de Ligeti, que partagent les Études pour piano et pour l’occasion. À travers ces expériences se dessine un e s s i le Double Concerto pour piano et percussion. Là, dans panorama de la création musicale coréenne, dont le u q s

E certaines cordes, sont introduits des objets métalliques Festival d’Automne à Paris se fait ici l’écho. Stockhausen, Wolfgang Rihm, Peter Eötvös, Rebecca Matthew Conley est diplômé de l’université de Mercredi 21 octobre 20h30 120 121

Saunders et Georg-Friedrich Haas. Elle accorde un musique de Cincinnati. En 2010, il obtient sa maîtrise En 2012, dans The Outcast, un musicstallation-theater naissance, rattachée à un monastère bénédictin où l’on  avec vidéo, Olga Neuwirth s’inscrivait déjà dans le sillage enterra Marco Polo. Prometeo de Luigi Nono y fut créé de Herman Melville. Le Encantadas o le avventure nel en 1984. Renzo Piano construisit pour la circonstance Olga Neuwirth mare delle meraviglie s’inspire à présent des « îles en- une arche en bois au centre de laquelle le public prenait    –     –  2 chantées », les Galapagos, que l’écrivain américain décrit place. Or, le délabrement de l’église a depuis contraint Mer. 21 octobre 20h30 dans dix « esquisses » philosophiques publiées en 1854 : les autorités à la fermeture de ses portes. Après avoir as- 14,40€ et 18€ // Abonnement 12,60€ de ces terres volcaniques et désolées du Pacifique s’élève sisté au Prometeo, Olga Neuwirth la visita pourtant, en Durée : 1h10 une méditation sur les tortues, la solitude, la puissance 1997 et récemment encore, fascinée par son espace, ses 19h45 : introduction au concert de la nature, l’étendue infinie de la mer, la découverte réverbérations claires, ses bruissements, ses murmures, de l’archipel, la vie cruelle et désespérée de ceux qui ses craquements et les hurlements qui lui parviennent tentent de l’habiter… Melville fut ici le premier à de l’extérieur, « comme un bateau sur la mer ». Et elle exprimer qu’il n’y a plus ni expansion ni évasion envisagea d’en préserver l’acoustique, recréée électroni- prix particulier aux expériences qui l’amènent à de soliste à l’université de McGill, où il étudie avec possibles, donc plus d’Amérique utopique. Aussi l’œuvre quement dans la salle de concert. envisage-t-elle le remplacement de l’espace réel par un Le monde des Encantadas se fait de la sorte labyrinthe, environnement dynamique, pour une « hyper-architecture archipel, où la musique s’immisce dans les vides et les du désir ». brèches d’espaces virtuels. « Une “arche des rêves” voya- Le voyage à la recherche d’une mer insondable entraîne geant à travers l’espace et le temps, d’une île à l’autre, et alors Olga Neuwirth à Venise, où elle a vécu pendant sur les mers agitées ». Pourquoi ? « Parce que ce n’est pas plusieurs années. Le dialogue de la lagune et de l’archi- un hasard si Thomas More situait déjà son utopie sur  tecture y résonne certes à Saint-Marc, dont l’acoustique une île qui, baignée par la mer, était la quintessence de inspira bien des compositeurs depuis les Gabrieli et l’isolement et de la déliaison. Un lieu, certes, mais dont Monteverdi. Mais entre la basilique et l’Arsenal s’élève l’existence est inconnue, qui n’est pas encore découvert interpréter les musiques de Harry Partch, Sun Ra, Edward Carroll. Il travaille avec Markus Stockhausen    aussi l’église San Lorenzo, autre centre musical de la Re- et qui n’est inscrit sur aucune carte » (O. N.). Mouse of Mars et bien entendu La Monte Young. et étudie quatre étés consécutifs au Center for Advan -

Le Encantadas o le avventure « Ce qui est le plus passionnant pour moi, c’est d’es - ced Musical Studies à Chosen Vale (New Hamps - nel mare delle meraviglie Ensemble intercontemporain // Matthias Pintscher, direction Gilbert Nouno, réalisation informatique musicale IRCAM Olga Neuwirth, Le Encantadas o le avventure nel mare delle meraviglie // Le Encantadas ou les aventures en mer des merveilles d’après Herman Melville Création française, commande des Donaueschinger Musiktage, de l’Ensemble intercontemporain, de l’IRCAM – Centre Pompidou, de Wien Modern et du Festival de Lucerne Coproduction Ensemble intercontemporain ; IRCAM – Centre Pompidou ; Philharmonie de Paris ; Festival d’Automne à Paris .

France Musique enregistre ce concert a p p a Z

a ̈ t i a N

sayer de transcender les techniques de jeu pour aller hire). © 72 73 LUIGI NONO chercher l’âme de la musique ». Prometeo, tragedia dell’ascolto GÉRARD PESSON / Grande salle – Philharmonie 1 Bob Koertshuis ANNETTE MESSAGER / Lundi 7 décembre 20h30 Bob Koertshuis commence à jouer de la trompette PIERRE ALFERI /  2014-15    ’  

Luigi Nono Prometeo, tragedia dell’ascolto à l’âge de neuf ans . En 1995, il est nommé trompette   −  1 Lun. 7 décembre 20h30 10 à 55€ // Abonnement 8€ à 46,75€ solo de l’Orchestre Philharmonique d’Arnhem. En FANNY DE CHAILLÉ Durée : 2h20 sans entracte La Double Coquette  musicien indépendant, il joue dans les orchestres  o n o N

i

Prometeo de Luigi Nono est une expérience inouïe de Commencé au milieu des années 1970, alors que les idéo- g i u L

l’écoute. logies se fissurent déjà à l’épreuve du pouvoir et des échecs Prometeo, tragedia dell’ascolto s t Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, i o Somme de sons et de mythes, bibliothèque imaginaire révolutionnaires à travers le monde, achevé presque dix r d

les plus importants des Pays-Bas (l’Orchestre Royal s Textes réunis par Massimo Cacciari t

de dieux et de titans, l’œuvre est un théâtre de notre ans plus tard, Prometeo est conçu non en scènes, mais n a

Walter Benjamin, Eschyle, Euripide, Goethe, Hérodote, Esiode, Friedrich Hölderlin, Pindare, Arnold Schoenberg, Sophocle y A mémoire, des noms de héros qui la peuplent et des cartes en îles et en stasima (ces moments de chœur de la tragédie ©

Susanna Andersson, Christina Daletska, sopranos // Els Janssens, Noa Frenkel, contraltos // Markus Francke, ténor o

que nous en avons tracées : des strates d’instants musicaux antique). Comme un itinéraire à travers un archipel riche n o

Caroline Chaniolleau, Matthias Jung, récitants // Ensemble Recherche // Schola Heidelberg − Walter Nussbaum, chef de chœur N

suspendus, gorgés de silences, qui se prolongent l’un de traversées possibles. Chaque île livre le Titan à un i g SWR Sinfonieorchester Freiburg/Baden-Baden // Ingo Metzmacher, Matilda Hofman, chefs d’orchestre i u L

l’autre ou s’interrompent à l’occasion. thème : ses dons ; les prophéties délivrées à Io, aimée de

SWR Experimentalstudio de la Fondation Heinrich Strobel // Michael Acker, Reinhold Braig, Joachim Haas, régie du son s e v Luigi Nono emprunte le mythe de Prométhée à Eschyle Zeus qui la transforma en génisse pour la soustraire à la André Richard, conception de l’espace sonore et direction de la régie du son i h c r A

et le dépouille de tout élément narratif. Le texte, dans jalousie d’Héra ; les travaux et les jours, quand le dieu Coproduction Philharmonie de Paris ; Festival d’Automne à Paris / o e

certaines sections, n’est plus que trace sur la partition, n’est plus ou qu’il s’est retiré dans un désert ; la loi et la t

En collaboration avec le Holland Festival Amsterdam et le Festival de Zurich/Tonhalle e m

comme un chant muet, destiné au sentiment le plus inté- norme ; l’ange… o r P

r

rieur des interprètes. Et Prometeo ne donne rien à voir, Prometeo devient ainsi, peu à peu, patiemment, l’exégèse u n o a l p i

n’est en rien un opéra, au sens classique, malgré la diversité d’un mythe, où le nom de celui qui défia l’Olympe est e r M

i i

Scène nationale o d t r

des forces vocales, instrumentales et électroniques convo- tenu de recueillir d’autres figures de la culture européenne. a o r c a

du Concertgebouw, l’Orchestre Philharmonique de Deux livres à paraître en 2016 i

Avec le soutien de la Fondation Ernst von Siemens pour la Musique, de la Fondation Orange et de Mécénat Musical Société Générale p R é

quées. C’est au son entièrement, à ses murmures et à ses Prométhée y est Prométhée, mais aussi Ulysse, Achille r s p e

v e déflagrations, qu’est dévolue la fonction de la représen- et Moïse. i d h u c t r A tation. « Tragédie de l’écoute » est son sous-titre. É Rotterdam, et l’Orchestre de la Radio), ainsi que dans Vendredi 6 novembre 20h30 134 135 les orchestres internationaux. – Un livre sur La Monte Young aux éditions Théâtre des Abbesses Sa carrière l’amène à travailler avec les chefs d’or - AEDAM MUSICAE, coll. XX e – XXI e, par Jacques Mardi 17 au jeudi 19 novembre 20h30

chestre parmi lesquels Bernard Haitink, Zubin Mehta, Donguy.  La Double Coquette Double La Durée : 1h15 sans entracte sans 1h15 Durée :      ---,   Mar. 17 au jeu. 19 novembre 20h30 novembre 19 jeu. au 17 Mar. 20h30 novembre 6 Ven. 20€ et 30€ // Abonnement 20€ Abonnement 30€ // et 20€ 19€ Abonnement 28€ // et 21€   Présidente : Sylvie Hubac Mariss Jansons, Lorin Maazel, Mstislav Rostropovich, – La Monte Young et Marian Zazeela –       Directeur général : Emmanuel Demarcy-Mota Christoph Eschenbach, Eliahu Inbal et Yannick Conversations , par Jacqueline Caux. Coquette Double La Charles-Simon Favart Charles-Simon de texte un sur (1753) trompée Coquette La , Dauvergne Antoine (2014) Alferi Pierre de texte un sur orchestrations, et additions prologue, , Pesson Gérard Gilles Gentner Gilles Lumières, // Sousa de Sonia costumes, des Réalisation Messager // Annette costumes, des Création Fanny de Chaillé Chaillé de Fanny scène, en Mise Violaine Cochard Cochard Violaine et Gaillard Héloïse musicale, Direction // Amarillis , taille , Getchell Robert soprano // , Villoutreys de Maïlys soprano // , Poulenard Isabelle Directrices artistiques : Version scénique produite par le Festival d’Automne à Paris ; le Centre de musique baroque de Versailles ; Festival Le French May/Hong French Le Festival ; Versailles de baroque musique de Centre le ; Paris à d’Automne Festival le par produite scénique Version Kong ; le Festival de Sablé ; Metz en Scènes – Arsenal ; Théâtre Impérial de Compiègne ; KunstFestSpiele Herrenhause ; Spoleto Festival Spoleto ; Herrenhause KunstFestSpiele ; Compiègne de Impérial Théâtre ; Arsenal – Scènes en Metz ; Sablé de Festival le ; Kong USA/Charleston SC ; Peak Perfomances@Montclair State University/NJ-USA // Avec le soutien du Fonds de Création Lyrique et de et Lyrique Création de Fonds du soutien le Avec // University/NJ-USA State Perfomances@Montclair Peak ; SC USA/Charleston Nézet-Seguin. Il enseigne au Conservatoire Prince En anglais et en français. Orange Fondation la de soutien la Avec // l’Adami , Pierre Alferi, dont Gérard Pesson Gérard dont Alferi, Pierre , Coquette Double La Pour l’ouvrage de marges les dans , Coquette Double La Avec , Sur-le-Champ dans textes des musique en mis déjà avait addi- « trente-deux introduit a Pesson Gérard autre, d’un a écrit des apartés, confiés aux trois personnages, com- personnages, trois aux confiés apartés, des écrit a instru- nouvelles codas, apartés, inserts, Ajouts, ». tions Marie Collin, Joséphine Markovits entant et rendant explicites les situations érotiques situations les explicites rendant et entant m modifications subtiles harmonisations, ou mentations qu’ils traversent. Son livret, déplaçant celui de Favart, de celui déplaçant livret, Son traversent. qu’ils Dauvergne, d’Antoine originale l’œuvre complètent texte e d usqu’à une substitution conclusive, est riche de didascalies de riche est conclusive, substitution une usqu’à j tran- les dans ambiguïtés sans non , trompée Coquette La usicales, qui ont guidé la composition de l’œuvre. Il en Il l’œuvre. de composition la guidé ont qui usicales, m principal, personnage du l’image à ainsi est forme La itions. s ésulte une comédie légère et une partition vive. Et dans Et vive. partition une et légère comédie une ésulte r son reconquérir pour travestir se de contrainte Florise, une telle connivence esthétique, c’est Annette Messager, Annette c’est esthétique, connivence telle une déguisement Le Clarice. coquette la par séduit mant, a , glissando ma Rubato réalisé avait Pesson Gérard qui avec vacillent. genres les où tendre du carte une dans opère, Claus à Groningen, dirige des ateliers et des mas - Accompagné d’un CD et d’un DVD. costumes. les imagine en qui assisté avait Cour la Fontainebleau, de Théâtre au 1753, En « Les parodies d’opéra étaient une pratique courante au courante pratique une étaient d’opéra parodies Les « ariettes à comédie , trompée Coquette cette de création la à siècle et l’opéra comique français vient ni plus ni plus ni vient français comique l’opéra et siècle e XVIII le connut L’œuvre Favart. Charles-Simon de livret un sur www.festival-automne.com moins de l’art de la foire. Ces œuvres déduites, où l’ironie où déduites, œuvres Ces foire. la de l’art de moins critique la selon », marqué plus le et général plus le « succès emli ’diain iaetbacu e rgnu ; originaux des beaucoup disaient l’admiration, à mêlait se d’Antoine modernité la aujourd’hui redécouvre On d’alors. elles en étaient une sorte de baromètre. C’est ce que nous que ce C’est baromètre. de sorte une étaient en elles accli- et l’opéra-comique de pionnier (1713-1797), auvergne D e

g détournement, écart, écho, : Alferi Pierre avec ici fait vons a expressive sensibilité la forme, la par France, en matant a m

o les imperceptibles, souvent coutures volte-face, zig-zag, qui, européen, galant style le orchestral, traitement le t e D

c r

a P.). (G. » surprise la et l’ambiguité étant aîtres-mots m d’union trait un fut Lumières, des l’esprit à réaction en M

© classique. période la et baroque période la ntre e terclasses. Éditions Shiin. 89 88 George Nicholson de l’Oratoire, curé de Saint-Eustache Louis Robiche, régisseur de l’église Saint-Eustache Sacristains : Daniel Fernandes et Mirko Lisica

10 0123 partenaire du FESTIVAL D’AUTOMNE

CULTIVEZ VOS POINTS DE VUE, ARGUMENTEZ VOS CRITIQUES.

CHAQUE JOUR LA CULTURE EST DANS 0123 ET CHAQUE WEEK-END DANS LE SUPPLÉMENT culture&idées ET DANS LE MAGAZINE

ARGENT & lture NTS la cu PLACEME z aussi T e LÉMEN v UPP i S Su de.fr/culture/ ry n ve-Mé o ubertBeu m ur :H e ate l nd Fo sur w.lemonde.fr ― e - ww métropolitain S 2,20€ -France S BRITANNIQUE -No 21836 - ÉLECTION 5 -71e année ion di1er avril201 S vive ne commiss Mercre UROPHOBE Mémoire U ra E Benjamin Sto ins»? par l’historien ÉCOSSAIS t «Républica dirigée olitiques ET Vous avez di rois dramesp p nom, l’UMP enquête sur t a eau ant c ENT ouv dur e URB tcen tilles l RT an An e PE épris adopt s aux d ains En ns venu GE 7 r cub da nter PA a tes scrit i g artis y s’in ien. s RAL Des rkoz ntret l O Sa . E l CT t las on a ÉLE n ar ico isati V JEU éd’u de N , né colon , E côt in dé e L ba, à jacob la t rté Cu nt i be A ra a de li cou f és ’un 6 é uiét ired PAGE d t inq ’histo a rs son l 80. l teu s 19 s créa nnée è AGE 2 ,des lesa s P » r RE at ns e LI Et a p → «d’ e e, d s m h i gi uc A ré ga r e p ais l à e és. M r onn t ris 2 n eemp PAGE e voir x ture. u uver a sd’o e s signe d tion C e des i ec RE nn l’a caux él EMENT G do rce ▶ L’éche PARL nfo ologiste les t re éputéeéc artementa OURS e ▶ La d dép ISC istreveut once le mposition LE D premier min cile Duflot dén arqueladéco nulé ▶ Le ement Cé dupre- m unicipal DE TSIPRAS uel Vallsaan nir l’investiss icielpérimé» socialisme m ▶ Man erlin soute opo- «log erts du entàB ises et pr tre. LesV TS P. 13 ET OURNE déplacem entrepr ier minis P. 8-9, DÉBA 2 T son - des . m ur → LIRE OURTOIS P. 2 àl’A ssem acron2» r un reto DE GÉRARD C x ntrer oi«M séssu ONIQUE IRE u enco ne l divi A CHR AFO e r r a u nt L L i pou ser so À d stes p s ciali e ca nt e tésso pas d eme d dépu ange uvern e les e ch go GNE c , blée Il n au MPOI n ue» ite D’E a laïq défa s ine r la s ixt pa e i eS isés iqu a pell umat onom n «cha tra éc GE3 e he, OPA r rac les HIER ÉC a s Car enta LE CA L ede départem → LIRE e, la galeri cénat des ssadedeFranc iegrâce au mé n», iabrite l’amba engrandepart e Mouto lais Farnèse qu oses,financés Shaun l me, dans le pa urationgrandi « ARo avauxderesta ufoque faitl’objet de tr l’échappée lo ÉCONOMIE n MONDIALE : Aardma IS du studio L’ORDRE CHINO PROGRESSE

22 → LIRE PAGE

KATMANDOU LA CAPITALE HIMALAYENNE ÉTOUFFE SOUS LA POLLUTION

GE 7 ace → LIRE PA ▶ Après«Wall et Gromit» un», ENQUÊTE et «Chicken R », ais T&FURIOUS le studio angl «FAS el UE livreunnouv LA MÉCANIQ opus hilarant DU SUCCÈS ▶ Lesautres SA 2 éma STUDIOCANAL E PAGE 1 iescin MATION LTD& → LIR sort AARDMAN ANI de la semaine

CULTURE S 16 À19 → LIRE PAGE es,il ser lessondag laissaientpen e entàceque et ne remport les trairem ntaine d’élus départementa qu’une soixa telles don- lesélections ne compte ile, au vu de erreur,après minimiser la ement. Diffic tant… NALYSE s, serait d’en aucun départ toral. Et pour A 22et29mar ffres sem- n séisme élec , in- des certains chi s,deparlerd’u nche 29 mars Ilest vrai que ntion, née é estlà. Dima portée. ture. L’abste rtant, la réalit après 20 heu- lec t pou peu S telle E ision  TION iterune tqu’elle àlatélév el EC ’ réd aien rect anu L c i  É L ac édis nd p, M

nt pr te am 0 le s n c  b n, d’aucun tervena te de son 

nt le scruti inférieure treladéfai ldit a î i !

9 : ’abord :av en réalité r reconna tions, a-t- , S d t u ec TALE ;ellefu respo :ces él 

TEMEN es records ortdefor- ne formule ent # td p ’u m * 1 DÉPAR atteindrai 2011. Le rap l’a décrited bouleverse nts àcelle de bat- Valls arqued’«un 

N cinq poi èrement ont la m O n s ! £ I o év ,  LUT ’envir que s stesse

O d en ju .  V bi ec »

É e : av que 

R suit s, oliti A n t p 

L ,e en ge  droite rtem aysa GE 14  - a p A

che dép otre E P , e u e n T

ga atr de UI . ces -qu ble A S trente dura IRE L *

E erve les → L )  S s a 

c IEU he con anton C c c 

N gau les i E a ès LIE SIL tue, l squ’apr ANCE EN ITA ( 

u FR

pl DE 

e DE  r d A ême dix in :con- TONI/AMBASS  e m enf OLAN

d , Z. C 

ut FN  

oit to e. Le .

s oir 8) p t s 0 nhi 7-16 *  o 9 de s e (15 & 

er es ch

d ir a " e r 

wi sp ar e C   mas 92, l des 

tho e 19 rie d le   ar ga

p a 

: el

K  rce tured  NTU me pein   PLA m le»,   DE o pha

D -c Cé   R e et EGA ore 

U LE R «Aur ony- . i  e,àRome parfois d  rnès pects  ais Fa uxas 

e e pal r », a  l l lo  atail Dans Technico culaire. la b «en crépus

tles breet ( 

upan som  ris herche), occ es, d’un voile tprèsdesix 

a ec qu an 

r lais, P titut de r ux sia mainten  a %

ernie rand Pa me (un ins ontles trava rrière:il y ustre a l 

du d G e Ro isse–d ur en ieson  t o r tantun cettebâ Ret lagale #

ur sen de al r à (

onne rerepré rs étages e cardin redonne e ) l  on d’H e en marb r dernie ndés par uel’idée de st un autr  Sal ontain saveu mma ans q e,c’e  mètre de Trevi, f celui-làala ruction co III,ont Al’époqu  ilo 2015 gne), const Paul rmé. t en  k juin d’Espa de pape age , quies  —14 lace tte tur ntan ière  mars delap trer pa èse,fu e d’a elaSabl 27 rque mon arn tect rcd  ba Ilfaut andreF e l’archi Jean-Ma ro- 

et . lex s d r, n p  ippe rid ccordée la A splan assadeu pose u phil âce a trede près le amb te,se # IE ne gr le fil 17d’a ien vi  ÉCONOM is.fr d’u passer par butéen15 e. Mais, b L’Etat  dpala ntrer, - dé àRom rise? * gran r ye archi oste ntrep  dant e pou els et p tellee respon blanch cultur raune 

Rome, cor ce. Telle lesbiens ui finance rs pour ( n r q u 

cha pou en, e : s m  adela ndance reitali blèm tairede  qu’on rinte cultu loca  edit su e la bien ns jour-là, istère d Ilest sd’une  ce min s s ais ? rme  e dans pparaît es, du ortique ect franç auxte 

us vit us a niqu lesp asp an,   rs pl é lleno tecto s par ux e par 

toujou photographi qu’e ,ses ux, pui esa boliqu l’Italie r e ivre e Lumièr ages rava qu sym que L erce August 1888. faud les t t la es uro sant

m yon en cha ise don fr 1e blis $ om àL ’é rv s, ta

le c Louis e d pe lai es 6 é  :pour par son frère ombré quisu e du pa C en193 one enc et entré gnée tre- * ’Hexag n niches rdent l’ tionsi dequa 

l ntu es iga tats ven rée

e devie rées d rité qu satten ues con une du ! i r ! patienc esret de sécu puis le siaq is, pou ( l’im statu s- ée de ny pala ien n ligne, - enpla renforc dio sagedu maint  e ova ches été », is e l’u on «  ’inn bâ e a que fo cèd des  ourseàl llotées de rveillanc ixtine laï par échange . La c mai su a «S s, en  hé-clé em otec- fin, l euf an ’apas  marc lis de pr is. En - dix-n ais il n  n de co ouvert r,àPar s Carra es vingt- on », m  aiso lrec vie ede rt vati # ée. Livr e, le so de jan galeri uve conser  tlanc tiqu au fois la eco tatde apas tion es i- rrache, ne par ntr n boné l, n’en  evo s Ca ésig ie ans u fficie coffred eriede e on d éta d taireo  s un la gal omm roprié 

dan ns, c le p  par drone, nsi- et de chiffo emble,dans us. a- e ent. L’Italie, ltureest en $ n co ions , ress àno centr air d’arg la cu 

ressing ou e t èse,àRome che, s’offre autdelacon puscul budget de * *

ure, àson p palais Farn evait être C’est qu’ilf ilecré tage, et le sée par là… 

t e u d ? r s  ar Od t e o n a  ns une g cœur equ’elle tier secre el, nettoy un v dava riseest p sée,da nt, àc Chan scalp d’ n. La c  ati pare erau utio ri-  e autom rdre ap sfrères ur gratt e dimin re «dé + gn rois- déso de, le e po oie, stant paraît  :lac son ério calm e s con eut 

’enjeu ettep et du bas d jeu p  L c n n - rking… 08. A e tio me un mme e es #

a 16 d m so rd ( ou un p s 1597et kyrielle ouceco tre ême si la a trouve

nte tre tla e, d ua M udr 

ché desve en Carraccie labross i, depuis q rès la ros), il fa  r u p u ( e d’un ma tAgostino étroit à fresquesq ccédera,a milliond’e ierales sanc s ibalee e salon rrés de ten- quelsu re»(1 Etat pa *

séle ITUT Ann ns c s ca d’at ,au soi rs l’  o 

t quiadépas INST ntnaître, da 300 mètre nuautant daSangall poussent toitfuit, alo , n o i sur Interne lèves faisaie ersion des jamais co e Antoni -Ange–,qu nes. «Sile ne Colonna 

14, et urs é leur v aient : un ichel écè theri  0 e , v e m a  d’euros en 2 l ethautde10 siècles, n’a et de cloîtr e ce dernier,M ,sans fard, C s

ds r 7 s he d ue e

iar u se uc rt liq qu  57 mill de 10 % e 20 mètres s Métamorpho sphèreder atrices mo rée. travaux, exp lysée de Jac ncore de près d , inspirée des tion. Atmo et de restaur e ported’ent s hommes paroledel’E progressee olis urs des dieux mondial. La estaurateurs u… la lourd emmesetde ienne porte- ropéennesdu millions de c Amo auxdel’art ingtaine de r érangeunpe seaussi desf carré anc saffaires eu r an. Soit 400 L’un desjoy ouverte v bien qu’ond On ycroi . Centimètre t ministre de llepin. En pa sclients. d’Ovide. une fenêtre irent. On sent obale de la desplâtriers er, Chirac e inique de Vi sportervers le e àflots par ildu s’affa stauration gl tus comme teauplanch entdeDom idérés àtran ÉCOP.8-9 lumièreentr s tantlesole première re bassa- vê rré, de la voû gouvernem ntpas cons LE CAHIER ais ce n’estpa «C’est la Colonna, l’am centimètreca lus grands rrache ne so » → LIRE s la galerie. M lesfresques que Catherine tre après ntrôledes p anche, les Ca vaitattendre. dan il’éclaireque alerie », expli ntier devraitê nt,sous le co al des rev agalerie pou psromain qu de l’inté- g Italie. Le cha ilss’active rouverl’origin une priorité.L printem t illuminées de France en période,àret ile comme s, quisemblen s ors drice xpertsdela d’enduit, d’hu elles-même etrouvées,le fin de l’été. sont pas e us lescouches l urs r li éàla i ce ne he so é fildes e 3