BUREAU DE RECHERCHES FACULTÉ DES SCIENCES DE REIMS

GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES Laboratoire des Sciences de la Terre

74, rue de la Fédération Moulin de la Housse - 51 REIMS

75 - PARIS - 15e - Tél. 783-94-00 Tel : 47-82-61

DIRECTION DU SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 818 45-^Orlóans-La Source

Tél. 66-06-60

ÉTAT DE LA DOCUMENTATION SUR LES OUVRAGES

SOUTERRAINS IMPLANTÉS SUR LES FEUILLES TOPOGRAPHIQUES

w « CHARLEVILLE - MEZIERES

()

ET DESCRIPTION HYDROGÉOLOGIQUE PROVISOIRE

par

Ph. DAGUE - G. DUERMAEL - P. MORFAUX

Service Géologique Régional

BASSIN DE PARIS

65, rue du Général Leclerc 77-BRIE-COMTE-ROBERT

Tél. 405-01-46

Le présent document ne peut être publié ou communiqué à des personnes étrangères à l'Administration, même par extraits

70 SGN 249 BDP août 1970 REGION CHAMPAGNE ARDENNE

J\ °Montmort Montmirail

ST Florentin-,,-^ ^ •> >'

Rigion précédemment étudiée

Région étudiée

I I Région en cours d'étude I B.R.G.M. S.G.R. Bassin de Paris RESUME

Cette étude, réalisée dans le cadre de la Convention

passée entre l'Etat (Ministère du Développement industriel et

scientifique) et le B.R.G.M., a été demandée et exécutée con¬

formément au programme retenu par le Comité technique CHAMPA-

GNE-ARDENNE.

Ce rapport est le douzième d'une série qui est consa¬

crée à l'inventaire hydraulique des départements des Ardennes,

Marne, Aube et Haute-Marne.

Il présente les résultats du travail de terrain et

du dépouillement de la documentation effectués sur la feuille

topographique au I/5O.OOO de CHARLEVILLE - MEZIERES.

Il comporte :

- 2 cartes au 1/5O.OOO (géologie et épaisseur des alluvions,

position des points d'eau et débit des sources)

- 1 carte au l/l 00. 000 (topographie, limite des aquifères et

résistivité des eaux).

Deux autres cartes au l/l00,000 viennent compléter

les tableaux et figures :

- let» points où ont été notés des résultats hydrogéologiques,

- les principaux prélèvements dans les nappes.

Ces documents pourront être ultérieurement rassemblés

en une carte hydrogéologique en couleur.

Ce rapport synthétise les coiinaissances géologiques

et hydrogéologiques acquises à la date du 30 juin 1970*

La région étudiée présente une zono aquifère privi¬

légiée : la vallée de la Meuse tapissée d'alluvions, dans la¬

quelle des débits intéressants peuvent être obtenus ; toutefois - 2 - les eaux sont souvent très minéralisées et l'on observe un colmatage des crépines dans les ouvrages, ce qui donne lieu

à d'importantes pertes de charge ; de plus, un problème de pollution se pose dans ces zones fréquemment inondées.

J

De nombreuses communes sont encore alimentées par des sources de limons ou de cailloutis reposant sur les ter¬ rains primaires ; lés eaux sont très peu minéralisées et généralement agressives ; en outre, les débits deviennent très faibles en été et ne correspondent plus aux besoins en eau potable.

Enfin l'eau des calcaires de Romery (Sinémurien supérieur) est utilisée soit par captages de sources, soit par puits ; sa minéralisation est moyenne et les débits sont plus réguliers. - A -

SOMMAIRE

o-

pages

RESUME 1

AVANT-PROPOS DESTINE AUX UTILISATEURS DE CETTE ETUDE 3

I - CADRE GEOGRAPHIQUE 5

11 - Régions naturelles et morphologie 5

12 - Habitat 5 1 3 - végétation et cultures 6 1 4 - Industries 6

II - GEOLOGIE GENERALE ^ . . ..Z 8

21 - Situation . 8 22 - Stratigraphie résumée », 8

221 - Formations superficielles 8

222 - Terrains secondaires 9

223 - Terrains primaires 12

23 - Tectonique 1 4

III - METEOROLOGIE - CLIMATOLOGIE 15

31 - Régime des vents 15 32 - Températures l6 33 - Précipitations 1 6 3k - Histogramme hydrique 18

IV - HYDROLOGIE DE SURFACE 20

4l - Réseau hydrographique 20 kZ - Régime des cours d'eau 21

V - HYDROGEOLOGIE 26

51 - La nappe des alluvions de la Meuse Z6

51 1 - Géométrie et extension , Z6 512 - Caractéristiques physiques et hydrodynamiques .... 27

51 3 - Mise en production 27 51 4 - Exploitati on 27

52 - Nappe du Jurassique moyen (Bajocien et Bathonien) ...... 28 53 - La nappe du calcaire de Rom^^ry (Sinémurion supérieur) . . 29 5k - Les nappes superficielles des régions de socle 30 55 - Régime des nappes 31

VI - HYDROCHIMIE 33

61 - Les eaux de la nappe alluviale de la Meuse et de ses al-

fluents , 33

6l 1 - Caractères généraux 33 612 - Evolution de la minéralisation d'amont en aval ... 33 61 3 - Evolution transversale 36 6^k - Le fer 36

62 - Les eatix du Jurassique 37 - B -

63 - Les eaux de la nappe du calcaire de Romery 37 6k - Les eaux du socle 38 65 - Protection bactériologique des nappes et pollution 38

VII PROGRAMME D'ETUDES COMPLEMENTAIRES PROPOSEES kO

VIII CONCLUSIONS kZ

- ANNEXES -

Anjiexe 1 - Bibliographie k3 Annexe 2 - Résultats hydrogéologiques provisoires , k8 Annexe 3 - Prélèvements communaux 53 Annexe k - Climatologie 57

_ 0-0-0- 0-0- 0-0-0-0-0-0-0-0-

FIGURES DANS LE TEXTE

Carte des précipitations 17

Histogramme hydrique - Station de Charleville 19 Débits mensuels moyens de la Meuse k Chooz Zk La Vence - débits journaliers - Année 1 969 25

Flubtuations de la source d' 32 Diagramme - Nappe des alluvions de la Meuse 3k Diagraijnme - Alluvions de la Goutelle - région de ..... 35 Résultats hydrogéologiques provisoires - Position des points k7 Prélèvements pour l'alimentation en eau potable 52

POCHETTE

Carte géologique et épaisseur des alluvions au 1/5O.OOO - Carte 1 Implantation des points d'eau recensés et débit des sources au 1/5O.COO

te 2. Limite des aquifères et résistivité des eaux au 1/1 00.000 - Carte 3 - 3 -

AVANT-PROPOS DESTINE AUX UTILISATEURS DE CETTE ETUDE

L'étude analytique de la feiiille an 1/50 000 de CHARLE-

VILLE-MEZIERES se place dans le cadre des travaux menés par le

B.R.G.M. selon le programme défini par le Comité technique "CHAMPA¬

GNE - ARDENNE " et qui ont pour objet la constitution et la mise en

valeur d'une documentation géologique, hydrogéologique et minière.

Cette synthèse a été réalisée à partir des forages et

sondages instruits par la section CHAMPAGNE - ARDENNE " du service

géologique régional Bassin de Paris du B.R.G.M. au titre du Code

minier ( sur crédits du Ministère du Développement industriel et

scientifique ). La documentation a pu être complétée grâce aux archi¬

ves des collectivités, administrations ou organismes suivants :

Direction départementale de l'Agriculture du département des Ardennes

Direction départementale de l'Equipement du département des Ardennes

Service central du Code Minier du E.R, G. M. .

Services des eaux des villes de CKARLEVILLE-MEZIERES , SEDAN, NOUZON-

VILLE, BOGNY s /Me use.

Entreprises de forages et sondages

Communes et industries intéressées

Agence financière de bassin Rhin - Meuse

Mais cette documentation serait insuffisante sans vin com¬

plément détaillé sur le terrain.

En effet, une prospection quasi-systématique sur le ter¬

rain a permis, par un inventaire des principaux puits et forages ainsi

que des principales sources, de définir et de reconnaître les réser¬ voirs aquifères de la région étudiée, de déterminer les directions d'é¬

coulement de l'eau qu'ils contiennent, de caractériser succinctement

par des données numériques leurs valeurs hydrogéologiques.

Il reste cependant bien évident que de nombreux autres

renseignements pourraient être récoltés. Il serait souhaitable que - k -

chaque point d'eau nouveau soit équipé de telle façon que les variations de niveau d'eau ou de débit puissent être suivies et qu'il soit testé dans des conditions bien connues. - 5 -

I - CADRE GEOGRAPHIQUE

11 - REGIONS NATURELLES ET MORPHOLOGIE

Le territoire couvert par la feuille topographique au 1/50 000 de CHARLEVILLE - MEZIERES se situe à la limite du

Bassin Parisien et du massif primaire de l'Ardenne.

Ce secteur se divise en cinq parties:

- Les calcaires du Dogger ( Jurassique moyen ) affleurent au

Sud-Ouest de la feuille,; leur extension est très limitée, mais ils peuvent contenir une nappe de moyenne importance.

- Les mames du Lias moyen et supérieur qui affleurent selon une bande assez large orientée WNW - ESE; ce niveau constitue vme assise nettement imperméable.

- Les calcaires du Lias inférieur, qui contiennent un important niveau marneux donnant naissance à une série de sources,

- Les terrains primaires (Dévonien) représentés le plus souvent par des schistes ou des quartzophyllades; leur épaisseur est impor tante et ils sont pratiquement imperméables; ils déterminent dans

la topographie les reliefs les plus élevés.

- La vallée de la Meuse, largement tapissée d'alluvions lorsque la rivière coule sur les terrains jurassiques, beaucoup plus en¬ caissée lorsqu'elle entaille les schistes primaires.

12 - HABITAT

- Sur les teri^ains secondaires l'habitat est plutôt dispersé, particulièrement sur les horizons mamevix; les villa- - 6 -

ges sont peu peuplés, sauf à proximité de l'agglomération de

CHARLEVILLE - MEZIERES.

Dans la vallée de la Meuse, on observe un aligne¬

ment de bourgs dont l'importance est proportionnelle au dévelop¬

pement des industries implantées à proximité.

Le territoire occupé par les terrains primaires

est presque totalement désert, excepté deux villages dans la

vallée de la Goutelle.

Les deux agglomérations iraportantes du secteur étudié sont

CHARLEVILLE - MEZIERES (59.000 h.) et SEDAN (24.500 h.), toutes

deux situées dans la vallée de la Meuse.

13 - VEGETATION ET CULTURES

Terrains secondaires: quelques cultures de céré¬

ales peuvent être pratiquées sur les calcaires, les affleurements

marneux étant utilisés comme pâturages.

Peu de cultures dans la vallée de la Mevise, excepté

quelques cultures maraîchères; le reste du territoire étant occu¬

pé par des prairies , lesquelles reculent peu à peu avec l'exten¬

sion des exploitations de grévières.

Les terrains primaires sont occupés par de vastes

forêts; dans la région du Bois de , située au Nord de

SAINT-MENGES , cette forêt est exploitée et les parcelles déboisées

sont aussitôt replantées en résineux: le bois est utilisé par

l'industrie de la cellulose , ( principalement en Belgique ).

14 - INDUSTRIES

Les principales industries sont groupées dans la val¬

lée de la Meuse et dans celles de ses affluents ( Goutelle -

Vrigne ) :

Industries métallurgiques: fonderies ( le plus

souvent anciennes ), aciéries, forges, clouteries, boulonneries. - 7 -

- Industries alimentaires: brasseries, laiteries.

Industries diversesî revêtements desoís, brosseries,

Ces industries, le plus souvent installées à proxi¬ mité des cours d'eau, utilisent généralement les eaux de surface

lorsque leurs besoins sont importants; les industries ayant des besoins modestes sont alimentées par les réseaux d'adduction pu¬ blique . - 8 -

II. GEOLOGIE GENERALE

21 - SITUATION (voir pochette : carte n» 1 )

Le fond géologique de la feuille au 1/50 000 de

CHARLEVILLE-MEZIERES que nous présentons est un agrandissement

simplifié de la carte géologique MEZIERES n»24 au 1/80 000.

Nous avons représenté:

Les alluvions de la Meuse ainsi que celles de ses

affluents

Les dépôts superficiels: dépôts de pentes et limons de

plateaux

Les dépôts de Wealdien dans des fissures de calcaires

du Dogger

Les calcaires et mames du Dogger ( Jurassique moyen )

Les calcaires et marnes du Lias ( Jurassique inférieur)

Les schistes et phyllades ainsi que les grauwackes du

Dévonien

Les phyllades du Revinien ( Cambrien )

22 - STRATIGRAPHIE RESUMEE

221 - FORMATIONS SUPERFICIELLES

ALLUVIONS Les alluvions modernes formées de dépôts

argileux ou sableux, n'ont une réelle im¬

portance que dans la vallée de la Meuse,

les alluvions anciennes sont des sables ou

des graviers; dans la vallée de la Meuse,

on les rencontre sous les alluvions moder¬

nes, et elles présentent un intérêt hydro¬

géologique certain; elles peuvent aussi se

trouver à vine altitude assez élevée, en lam¬

beaux isolés, restes de terrasses qui corres

pondent aux étapes de creusement de la valló( - 9 -

DEPOTS DE PENTES Ils sont récents et constitués de mélanges

de roches diverses; ils sont très réE>andus

surtout aur les flancs de vallées.

LIMON DES PLATEAUX Il est argilo-sableux et très développé sur

lea terrains primaires où il renferme des

fragments arrondis de roches sous-jacentes.

On trouve, en outre des conglomérats à élé¬

ments anguleux sior les plateaux primaires

au Nord de CHARLEVILLE; le problème de leur

origine et de leur âgo n'a pas encore été

résolu.

222 - TERRAINS SECONDAIRES

DEPOTS CRETACES Les couches du Bathonien présentent, en cer¬

tains points, des poches et des fissures

dans lesquelles se trouvent des argiles ré¬

frac taire s avec lignites, des sables quart¬

zeux, des minerais de fer géodiques et des

caillovix arrondis de quartz laiteux. Ces

dépôts peuvent être assimilés au Wealdien

{ base du Crétacé ) de la Belgique et du

Nord de la ,

DEPOTS JI.TRAS5IQUKS

BATHONIEN SUPERIEUR Calcairea blancs ou grisâtres, généralement

oolithiques, quelquefois grenus ou terreux,

surmontés par un calcaire en plaquettes à

Ostrea flabelloîdes. On trouve également

Rhynchonella elegantula, Waldheimia digona

®^ Avicula échinata.

Epaisseur : 40 m - 10 -

BATHONIEN MOYEN A la par'tie supérieure, banc de calcaire

blanc marneux avec Rhynchonella decorata

en abondance; puis calcaires blancs crayeux

quelquefois, oolithiques ( Cardium pesbovis )

Epaisseur : 60 m

BATHONIEN INFERIEUR Couches de calcaire jaunâtre, de lumachelle

et de marne caractérisées par Ostrea acumi¬

nata; près de la vallée de la Vence, ces

couches sont surmontées par une oolithe

miliaire à Clypeus ploti

Epaisseur : 30 à 40 m

BAJOCIEN Au sommet, calcaire à polypiers d'importance

variable.

Au-dessous, calcaire grenu Jaunâtre quelque¬

fois oolithique jadis exploité comme pierre

de taille à DOM-le-Mesnil ( carrières sou¬

terraines ),

A la partie inférieure, on trouve des mames

et des calcaires oolithiques avec Emileia

sauzei , Sonninia corrugata , Pachytheutis

giganteus et de nombreux lamellibranches.

A la base de l'étage, on peut rencontrer

des sables avec des fossiles roulés du Lias

sous-jacent .

L'Aalénien n'est pas représenté.

TOARCIEN Marnes bleues un peu bitumineuses; pyriteu¬

ses, parfois phosphatées, auti-efois exploi¬

tées comme engrais. Hildoceras bifrons,

Coeloceras crassum , C . raqijjniarium , Dacty-

lioceras holandrei: la base de l'étage est

très pyriteuse ( "cendre" ); on y trouve

Harpoceras falciferum, Inoceramus dubius,

Belemnites tripartitus. - 11 -

DOMERIEN SUPERIEUR Niveau marneux, difficilement separable de

l'étage sous-jacent.

DOMERIEN INFERIEUR Au sommet, marne bleuâtre avec plaquettes

de lumachelle pyriteuse, oxydée en surface

Amaltheus margaritatus, Astarte striatosul-

cata.

Au-dessous, mames à lentilles calcaréo-

ferrugineuses, délitées en écailles brunes

par altération: Lytoceras fimbriatum, Dero-

ceras davoei , Microceras capricomu , Pseu-

dopecten aequivalvis , Gryphaea regularis .

A la base, quelques mètres de mames à nom¬

breuses belemnites ainsi que Pectén acuti-

costa, Spiriferina túmida, Zeilleria numis-

malis .

Epaissevu' : 80 m environ.

CARIXIEN Calcaire marnogréseux en dalles bleufoncé

alternant avec des marnes gréseuses; les

bancs supérieurs sont marno-calcaires;

Gryphaea regularis , Harpax pectinoldes ( au

sommet ) , Aegoceras planicosta, Belemnites

acutus , Gryphaea cymbium , Zeilleria perfo¬

rata , Spiriferina walcotti ( à la base ) .

SINEMURIEN SUPERIEUR Bancs de calcaires gréseux gris ou jaunâtre

alternant avec des lits de sable ; certains

bancs sont des lumachelles avec Cardinla

c one inn a , Ostrea irregularis , Pectén disci-

formis et de grands gastéropodes ( Zygopleu-

ra ) ; cette formation est appelée localement

" calcaires de Romery ".

SINEMURIEN INFERIEUR ("Marne de Warcq" ) au sommet, calcaire

marneux à chaux hydraulique - quelquefois un -M 2 -

peu grésevix avec Arietites bisulcatus et,

surtout .Gryphaea arcuata en très grand nombre,

également lima gigantea, à la base, on trou¬

ve quelques calcaires à oolithes ferrugineu¬

ses. Arietites latisulcatus , lingula met en-

sis , Montlivaultia haimei.

HETTANGIEN Calcaire gréseux brun-noir et lumachelles

passant, à la base, à des poudingues à élé¬

ments de roches primaires.

223 TERRAINS PRIMAIRES

SIEGENIEN SUPERIEUR ( Grauwacke de NOUZON ) : Phyllades calcari-

fères et quartzophyllades, renfermant des

bancs argilocalcaretix et des bancs ou

lentilles de calcaire bleu, souvent argi-

levix.

Spirifer primaevus , S . excavatus , Stropheo-

donta hercúlea.

SIEGENIEN MOYEN Au Nord de la faille d', on peut

observer des affleurements de calcareophyl-

lades, de calcaires à crinoîdea; ces couches

ont été également observées au Bois Viims

( ), où elles se présentent en

bande synclinale.

SIEGENIEN INFERIEUR Ce sont les schistes de NOUZONVILLE: phylla¬

des bleu-noir, quartzophyllades et quartzites,

qui correspondent aux phyllades d'Aile.

GEDINNIEN SUPERIEUR Au sommet, on trouve les phyllades de la

forêt, vert-jaunâtre , avec des quartzophyl¬

lades et des quartzites à texture finement

stratifiée; on y trouve des intercalations - 13 -

de phyllade bigarré et d'arkose; observées

entre BRAUX et JOIGNY, elles passent, au

Sud-Est , aux quartzophyllades gris-verdâtre

d'AIGLEMONT,

A la base, ce sont les phyllades de JOIGNY,

de couleur vert-bleu, de consistance voisi¬

ne des phyllades ardoisiers; on peut y ren¬

contrer des bancs à nodules calcareux et

quelques intercalations de grès ou psammi-

te. Ce niveau correspond à celui des schistes

d'Oignies.

GEDINNIEN INFERIEUR La majeure partie de cette assise est cons¬

tituée par les phyllades de Levrezy (BOGNY-

sur-Meuse): phyllades bleu foncé, fins, par¬

fois quartzeux et micacés, feuilletés plus

ou moins finement; on y trouve des intercala¬

tions de quartzophyllades, plus particuliè¬

rement à Braux (BOGNY-sur-Meuse) : la surface

de ces bancs est recouverte d'arborisations

d' eligiste et l'on y trouve en outre do

nombreux filons de quartz; ce niveau corres¬

pond aux schistes de Mondrepuits.

A la base de cette formation se trouve vtn

poudingue analogue à celui de Fépin; le

ciment est siliceux, les galets sont de

quartz ou de quartzite à arêtes peu émoussées:

les éléments sont généralement assez gros,

la pâte est remplie de cristaux d'ottrelite

( variété de mica chloritoîde ) ; ce poudin¬

gue peut s'observer à Chateau-Regnault

( BOGNY-sur-Meuse ) .

CAMBRIEN (Revinien) Au Nord et au Sud-Est de la feuille les

assises devoniennes reposent en discordance

sur les terrains cambrions. Au Nord, ce sont

les phyllades de BOGNY : phyllades noirs et

quartzites noirs ou gris. Au Sud-Est, ce sont -Ipi¬

les quartzites de , d'aspect crayeux

compact ou souvent schistoîde; ces quartzites

contiennent en outre des phyllades qui res¬

semblent à ceux de .

23 - TECTONIQUE

Les terrains primaires de l'Ardenne ont subi une double

influence tectonique; le premier mouvement est d'âge calédonien

et a relevé les terrains cambriens sur lesquels le Dévonien s'est ensuite déposé en discordance; le second mouvement est d'âge her¬ cynien et a déterminé pour les terrains dévoniens une structure synclinale ( synclinal de CHARLEVILLE ) comprise entre les massifs cambriens de ( au Nord-Ouest ) et de GIVONNE ( au Sud-Est ).

Des mouvements tangentiels ont déterminé des failles sur les bords de l'anticlinal de GIVONNE : faille d'HERBEUMONT ( Belgique ) et d'AIGLEMONT ( près CHARLEVILLE ). '

Les terrains secondaires reposent en nette discordance sur les terrains précédents; leur allure est régulière et le pendage gé¬ néral dirigé vers le Sud-Ouest; ils présentent une succession de gradins en pente douce; ils sont affectés de quelques accidents tectoniques peu importants au voisinage de l'Ardenne ( faille de la vallée de la Vrigne ) . - 15 -

III. METEOROLOGIE - CLIMATOLOGIE

31 - REGIMt^ DES VENTS

Station de MEZIERES - CHARLEVILLE

Fréquence et direction des vents:

Période 1942 à 1953

Année I968.

W.NW

*- E

E.SE

W.SW

S.SW

Echelle 1mm /jour - 16 -

Les vents de secteur Ouest sont dominants et apportent l'air le plus humide.

32 - TEMPERATURES

Nous avons reproduit en annexe les températures moyen¬ nes annuelles calculées d'après les relevés effectués à CHAR¬

LEVILLE et SEDAN; l'écart entre ces moyennes est inférieur à

O"?» la situation géographique de ces deux stations étant identique ( Annexe Climatologie - Tableau n^l ).

La carte des précipitations confirme d'aillevirs que ces deux stations se trouvent dans un cadre climatologique

semblable, correspondant à la vallée de la Meuse,

Il n'existe malheureusement pas de poste d'observa¬ tions thermométriques au Nord-Est du secteur, il n'est donc pas possible de mettre en évidence vine probable hétérogénéité climatologique portant aussi bien svir les températures que

svir la pluviosité ( carte des isohyètes - période de référence

1931 - i960 ).

33 - PRECIPITATIONS

' Les isohyètes tracées sur la carte des précipitations mettent en évidence l'influence du relief sur la pluviosité: la densité importante des courbes à proximité de la frontière belge est due au relief très accidenté de l'Ardenne,

Les tableaux n° 3 ot 4 ( annexe météorologie )montrent la régularité des précipitations sur le secteur; en effer, on ne constate pas d'écarts sensibles entre les précipitations moyennes annuelles portant sur la période de 1931 k I96O et celles calculées sur la période de 1959 k I968.

La diversité climatologique de cette région est une importante source d'erreurs dans les calculs de bilans de bassins. Il sera donc nécessaire d'implanter de nouvelles - M -

CARTE DES PRECIPITATIONS

713 Station pluvíomítfiquí moyenne 1931 à 1960 Frontier«

869 ® Station thermo - pluviomalnque Limit« de département

Moyenne pluviométnque periods 1959 à 1968 ••••••»,,•• Limita de bassin

[ sohyîte de 900 mm Station de jaugeage delà 1 *rt 900- Periode da 1931 à 1960 circonscription élect ri qua

Echelle : 1/500000 - 18 -

stations climatologiques à l'intérieur des bassins versants

pouvant faire l'objet d'études futures.

34 - HISTOGRAWÍE HYDRIQUE

L'histogramme hydrique est établi à l'aide de la

formule simplifiée de TURC . et les valeurs ont été estimées à

partir des abaques de LOCOSTE. ETP = 0,4 ^ ( Ig + 50 )

t + 15

t a température moyenne mensuelle Ig= Ig A ( 0,18 + 0,62 J^ )

H

IgA= insolation moyenne mensuelle en Cal/cm /jour

H s= durée mensuelle du jour en heures par mois h =! insolation réelle en heures par mois

( Hé liographe CAMPBELL )

Cet histogramne montre qu'en 1 96? ot 1 968 la rechar¬

ge des nappes a été beaucoup plus faible qu'en 1 965 et I966.

On constate qu'une période sèche intervenant en été

n'a que peu d'influence sur les réserves d'eaux souterraines

( JUIN JUILLET 1967 ); par contre les sécheresses hiverna¬

les ( Octobre - Novembre - Décembre I968 ) nuisent à la re¬

charge des nappes. Une suirveillance constante de ces rechar¬

ges accompagnée d'enregistrements piézométriques permettrait de prévoir le tarissement de certains puits ou sources. -IQ-

HISTOGRAMME HYDRIQUE

Station de CHARLEVILLE

1965 1966 1967 1968 • 150- J FMAMJ JASOND J FMAMJ J ASONDJ FMAMJJASOND JFMAMJJASOND

100-

0 -

-50-1

- 100-

- 150 H

Hauteur de pluie évaporée

Recharge sur réserve du sol ( 50 mm )

-200- Ponction suf la reserve du sol ( 50 mm

Infiltration • drainage

Decifit hydrique ! ETP - ETR )

= ET Potentielle

= ET Réelle - 20 -

IV. HYDROLOGIE DE SURFACE

41 - RESEAU HYDROGRAPHIQUE

La nature géologique des terrains détermine sur le

secteur étudié deux types de réseaux hydrographiques:

les terrains primaires, il n'y a pratiquement

aucune infiltration, sinon dans des placages de limons ou des

cailloutis de pentes; le réseau de drainage est alors extrêmement

dense, la majeure partie des eaux météoriques ruisselant sur

les pentes: le coefficient de drainage total est de 1 km /km.

Il est pratiquement impossible de déterminer le coefficent

permanent en raison du caractère irrégulier de ces ruisseavix. .

les terrains secondaires, on observe vm réseau hydrographique également dense, en raison de la superficie cou verte par les terrains marneux qui favorisent le ruissellement;

2 le coefficient de drainage est de 1,6 km /km, valeur légèrement

supérieure à celle qui affecte les terrains primaires.

La feuille de MEZIERES-CHARLEVILLE est traversée, du

Sud-Est au Nord-Ouest par la Meuse, qui coule dans une large vallée alluviale sur les terrains secondaires, puis dans une vallée étroite et encaissée lorqu'elle pénètre dans l'Ardenne primaire. Tous les cours d'eau de ce secteur sont des affluents

UU des sous-affluents de la Meuse,

On peut tracer vine ligne de partage des eaux superficielles

séparant le bassin de la Meuse proprement dit du sous-bassin de

la Semoy qui se jette dans la Meuse à MONTHERME ( feuille topo¬

graphique de ) . - 21 -

La Meuse pénètre sur le territoire de la feuille de ME¬

ZIERES, après un trajet de 300 km environ depuis sa source, à

POUILLY-en-Bassigny ( 52); son cours traverse du Sud au Nord

le département de la Marne et suit un trajet subséquent par rapport aux couches de l'auréole Jurassique du Bassin Parisien,

- Ses principaux affluents rive droite sur la feuille de MEZIERES sont la Givonne (confluent sur la feuille de RAUCOURT) la Vrigne et la Goutelle. La Givonne et la Vrigne prennent nais¬ sance sur les terrains primaires; elles coulent ensuite sur les terrains du Lias inférieur avant de rejoindre la vallée alluvia¬ le de la Meuse; il est probable qu'une partie de leurs eaux provenant du drainage superficiel de l'Ardenne, s'infiltre, soit dans les calcaires sableux du Sinémurien supérieur, soit dans les alluvions de la Meuse lorsque leur cours quitte les terrains schistevix imperméables.

La Goutelle, par contre, se jette dans la Meuse sans traverser de terrains perméables.

- Sur sa rive gauche, la Meuse reçoit le Bar, qui

selon certains auteurs ( DAVIS ) aurait pu être amputée de son cours supérieur, "l'Aire" , laquelle aurait été capturée par l'Ais¬ ne: la morphologie des vallées ainsi que des dépôts importants d'alluvions permettent de considérer cette hypothèse comme plau¬ sible.

La Meuse reçoit également sur sa rive gauche la Vence, qui vient d'être pourvvie d'une station de jaugeage à LA FRANCHEVILIIC .

La Meuse reçoit encore sur ses deux rives de nombreux ruisseaux qu'il est inutile d ' énumérer car leur influence est quasiment négligeable.

42 - REGIME DES COURS D'EAU

La Meuse n'est pas équipée de station de jaugeage sur la feuille de CHARITEVTLLE-MEZIERES; la station la plus proche en amont est à STENAY, dans le département de la Meuse; en aval, la - 22 -

plvis proche station de jaugeage est CHOOZ. Nous reproduisons

les chiffres des débits moyens mensuels et lames d'eau équiva¬

lentes povir une période de 1 4 années ( 1 953 - I966 ) à la station

de CHOOZ,

; J F M ; A ; M ' J : J . A pT"; 0 ; D 'Ann. : r N

; I "254 ; 261 ' 175 145 '104 ' 70 '.53,5. 57,5 *65,5 79,5 '131 '242 [136 ;

; II 25,1 [ 25,8; 17,3 14,3 10,3 6,95:5.30; 5,70 6,45 '7,85 '12,9 23,9 '13,4;

;iii ' 61 ; 62 : 46 37 . 27 . 18 ; 14 ; 15 16 21 33 64 ; 423 ;

I = débits en m3/s

2 II a Débits spécifiques en l/s/km

III =t lames d'eau équivalentes en mm.

Il faut noter l'écoulement spécifique important dû

aux conditions climatiques des régions traversées par la

Meuse: pluviosité abondante, températures assez froides.

La Vence vient d'être équipée d'une station de jau¬

geage avec limnigraphe; nous possédons les résultats journaliers

pour l'année 19^9; l'écoulement de ce cours d'eau parait anor¬

malement important :

Bien qu'il ne soit pas possible d'esquisser vm bilan,

même sommaire, du bassin de la Vence, les chiffres obtenus

pour l'année 1 969 indiquent une lame d'eau écoulée de 468 mm

alors que la hauteur de pluie totale pour l'année à CHARLE¬

VILLE est de 61 4 mm; il se peut que la pluviosité enregistrée

à CHARLEVILLE ne soit pas représentative de la totalité du

bassin, l'écart semble cependant très important en effet la

formule annuelle de TURC donne une évapotranspiration annuelle

de 430 mm, l'écoulement devrait alors être au plus égal à 200 mm. - 23 -

Il y aurait donc lieu d'étudier plus particulièrement ce bassin de la Vence, car il est probable que des phénomènes karstiques viennent influer d'une manière notable sur le régime de ce cours d'eau. Par ailleurs, les jaugeages étant effectués régulièrement et fréquemment, l'erreur sur les débits est probablement minime. - 24 -

Débits mensuels moyens

de la MEUSE à CHOOZ

200

Précipitations en mm à THILLAY (1931-1960)

Débits mVs à CHOOZ (1953-1966) - 25 -

JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE - 26 -

V. HYDROGEOLOGIE

Plusieurs nappes d'importance inégale sont exploi¬

tées sur le territoire de la feuille de MEZIERES , Du Sud vers le Nord, ce sont :

La nappe du Jurassique moyen

La nappe des alluvions de la Meuse

la nappe dite " du calcaire de Romery "

les nappes superficielles des zones de socle,

51 - LA NAPPE DES ALLUVIONS DE LA MEUSE

511 - Géométrie et extension (carte n* 1 )

On peut distinguer deux zones bien individualisées:

entre SEDAN et CHARLEVILLE - MEZIERES, la zone alluviale est continue et sa largeur varie entre 50O et 250m.

en aval, la Meuse s'encaisse et hormis quelques

lambeaux situés dans la concavité des méandres, sa largevir ne dépasse pas 400 m. ' '

L'épaisseur des alluvions ne varie guère et reste la plupart du temps comprise entre 5 ot 7m« La couverture superficielle est assurée par 50 cm à 1 mètre de limons superficiels plus

ou moins argileux.

Outre les alluvions de la Meuse, il convient de

signaler celles de la Vence qui ne font l'objet d'aucun cap¬ tage et celles des ruisseaux de Vrigne et de la Goutelle. Il est permis de se demander si ces deux ruisseaux ne pourraient pas représenter un lit ancien de la Meuse; l'épaisseur des alluvions ou de la zone altérée du socle reconnues à GESPUNSART - 27 -

et ( n"» B.R,G,M. 69-2-26 et 69-2-9 ) serait un

indice da cette extension passée.

51 2 - Caractéristiques physiques et hydrodynamiques

Quelques analyses granulométriques effectuées en

particulier sur les forages de reconnaissance de DOM-le-

Mesnil montrent que les dimensions des éléments sont compri¬

ses entre 0,02 mm et 1 0 mm, avec un coefficient d'uniformité

d60 voisin de 10 et un diamètre efficace d 10 = 0,5 nim,

dlO

La granulométrie est donc très étalée et les alluvions mal classées.

Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner de trouver des coefficients d'emmagasinement de l'ordre de 1 à 5^ avec cependant des transmissivités élevées, de l'ordre de 1 à 5. 10'^ m2/s.

513 - Mise en production

L'étalement de la courbe granulométrique lié à la pré¬ sence abondante de particules inférieures à 0,1 nim expliquent les difficultés rencontrées lors des essais de débit dans les sondages de reconnaissance ; de nombreux exemples de forages considérés comme " non productifs " ne sont en réalité que des ouvrages mal développés qui doivent leurs caractéristiques médiocres non à la nature du terrain rencontré, mais à l'in¬ suffisance des moyens techniques mis en oeuvre pour la mise en production. Il est d'ailleurs significatif que les débits spécifiques les plus élevés que l'on relève dans le périmètre de l'étude soient obtenus sur des forages de 400 mm de diamè¬ tre ( 69-7-2 ) plus faciles à développer et à équiper que des puits en gros diamètre creusés suivant les méthodes artisana¬ les traditionnelles.

51 4 - Exploitation

On constate dans la plupart des ouvrages qui mettent en production la nappe alluviale, une dégradation constante et sérieuse des débits prélevés à rabattement constant. - 28 -

L'apparition des pertes de charges nouvelles s'explique par

la précipitation de carbonate de calcium ou d'hydroxyde de

fer qui obstruent les barbacanes des cuvelages en béton et colmatent le terrain au voisinage immédiat du puits , Ce phénomène est d'autant plus important que son développement est favorisé par l'exploitation: en effet, on rabat complè¬ tement la nappe en pompant l'eau dans un puisard étanche

creusé dans le substratum imperméable.

Les alluvions se trouvent de ce fait dénoyées, aérées et à un colmatage par l'air peu important s'ajoute un effet chimique : précipitation de carbonate de calcium et d'hydro¬ xyde de fer en présence de gaz carbonique et d'oxygène.

Un système rationnel d'exploitation de l'aquifère voudrait que l'on utilise plusieurs forages de diamètre voi¬ sins de 500 mm, parfaitement développés par acidification et pistonnage et équipés de pompes immergées fonctionnant de manière continue avec un rabattement faible.

52 - NAPPE DU JURASSIQUE MOYEN ( BAJOCIEN et BATHONIEN )

Le peu de renseignements disponibles nous a amené

à grouper deux nappes avix caractéristiques voisines T-etenues

dans les calcaires blancs du Bathonien par les mames à Ostrea acuminata

dans les calcaires jaunes du Bajocien au contact du Lias.

Les deux réservoirs sont des niveaux calcaires, par¬ fois oolithiques et souvent fissurés, perméables en grand et en petit .

Les sources prennent naissance au pied de la cuesta qui domine la vallée de la Meuse et il est difficile de situer avec exactitude les émergences masquées par des éboulis de pentes. Les débits de ces sources de contre-pendage sont généralement faibles et ne peuvent guère satisfaire que des besoins limités. Seuls quelques points privilégiés font ex- - 29 -

ception ^notamment la source qui alimente (69-5-10)

dont le débit est de 2 à 3 l/s.

Il faut remarquer que les circulations d'eau sous

les éboulis favorisent la naissance de glissements de ter¬

rains spectaculaires comme celui que l'on peut observer sur

la R.N. P. 64 à quelques centaines de mètres à l'Ouest du

carrefour avec la R.N. P. 77 ( ancienne commune de FRENOIS ).

53 - LA NAPPE DU CALCAIRE DE ROMERY ( SINEMURIEN SUPERIEUR )

Elle se manifeste par un certain nombre de sources

importantes captées depuis plusieurs siècles parfois pour

alimenter en eau les agglomérations de CHARLEVILLE et de

SEDAN .

Le débit des sources peut être important. Il dépasse

souvent 5 l/s ( fontaine des Mazy : 69-6-41 ; source du Vivier

Guyon : 69-5-62 ). Il atteint 900 000 m3/an aux sources

d' Haybes ( 69-8 ). Ces débits sont extrêmement variables

dans le temps : à des crues brutales succèdent des périodes d'étiage prolongées. Le rapport des débits mensuels les plus

importants et des plus faibles mesurés aux sources d' Haybes

pendant la période 1 965 - 1 968 est voisin de 5 tandis que le rapport des débits annuels pour la même période est de 2.

Cet état de fait traduit une circulation d'eau de

type karstique ou pour le moins fissurai. Le développement de ce phénomène est induit par la nature lithologique du

réservoir constitué par une alternance décimètrique de grès

calcaire dur et de bancs de sable extrêmement fin, mobile,

facilement entrainable.

Il est constant de trouver dans les radiers de captage

ou dans les lavoirs alimentés par les sources du Calcaire de

Romery une importante quantité de sable roux qui va se décanter

dans les zones les plus calmes des réservoirs. 30 -

La présence de ce sable ne facilite pas les travavix de captage par puits ou par forage. On est conduit à accroî¬

tre le diamètre des ouvrages pour diminuer la vitesse de cir¬ culation de l'eau au voisinage du puits et par là même les

entraînements de sable.

Cependant, à l'heure actuelle, il semble qu'aucun

type de crépine ou de filtre ne soit en mesure de donner

satisfaction compte tenu de la nécessité de pomper sans

entraîner de sable mais sans provoquer de pertes de charges

susceptibles de compromettre le débit de l'ouvrage.

Remarque; plusieurs sondages profonds réalisés à la fi.n du

XIX siècle en vue de rechercher de la houille ou du sel gemme ont mis en évidence une nappe"d'eau jaillissante et

salée ".( M, JÁNNEL, ASGN , t VIII, p, 2 30, 1881 )

Cet horizon a été rencontré à 143 m de profondeur

à PRIX-lès-MEZIERES et semble devoir être attribué à un conglomérat de base du lias ou à un dépôt triasique corres¬ pondant au Buntsandstein.

Le même phénomène a été observé dans des couches de même nature au sondage de la ferme de CONDE près de DONCHERY

à 334 mètres de profondeur après la traversée du calcaire de

Romery ayant fourni lui-même un débit artésien à partir de

236 m de profondeur. Aucune analyse chimique de l'eau n'a

été retrouvée et il n'est guère possible de faire une idée de l'origine de cette minéralisation. De même, l'implan¬

tation exacte de ces ouvrages n'a pas pu être précisée.

Sous réserve que le débit obtenu soit suffisant, il pourrait

être intéressant d'exploiter cette eau d'une température voisine de 20" à 3OO m povir alimenter des piscines.

54 - LES NAPPES SUPERFICIELIJIS DES REGIONS DE SOCLE

Elles présentent essentiellement des caractères physicochimiques communs. Ce sont des eaux acides, hypominé- - 31 -

ralisées et agressives.

Il est difficile de distinguer les eaux issues de

formations superficielles telles que les limons de celles

qui naissent à la faveur de l'altération des schistes ( al¬

tération climatique ou tectonique ) .

Néanmoins, plusieurs groupes d'émergences semblent

se localiser

- sur des contacts stratigraphiques

69-8-30, 31 , 32 et 42

- ou sur des accidents tectoniques majevirs

69-7-47 et 48, 69-8-38

69-4-3, 4, 5, 7 et 8.

Ces eaux présentent une résistivité supérieure

( 35 000 à 40 000 ohms, cm ) à celle des eaux issues di¬

rectement des limons ( 25 000 à 30 000 ohms. cm ). Dans

les deux cas, les débits sont extrêmement variables et

les captages difficiles à établir dans des formations

dont la géométrie est mal définie.

55 - REGIME DES NAPPES

Faute d'une surveillance piézométrique régulière

et en l'absence de jaugeages systématiques, une approche

quantitative de ce problème est impossible.

Néanmoins il apparait que le régime des sources

situées en amont-pendago dans le Jurassique et celles du

calcaire de Romery ont des débits extrêmement variables.

Les variations du débit de la source de Haybes

( 69-8-25 ) dans le calcaire de Romery ont été figurées mois par mois avec la valeur mensuelle de l'infiltration

efficace. FLUCTUATIONS DE LA SOURCE D'HAYBES

12000 _ 250

Source de Haybes : débit en m3 / an

Précipitations : hauteurs mensuelles à Sedan

10 000 _ 200 —-^^^^^— Pluviométrie efficace mensuelle

75000 _ 150 -

50000. 100

25 000. 50

JFMAMJJASONDJFMAMJJASONDJFMAMJJASONDJFMAMJJASOND - 33 -

VI. HYDROCHIMIE

Les analyses chimiques utilisées pour rédiger ce chapi¬ tre ont été réalisées par les laboratoires suivants :

- Laboratoire de la Direction des Services Vétérinaires

44, rue du Petit Bois 08 - CHARLEVILLE - MEZIERES

- Institut de Recherches hydrologiques

10, rue Ernest Bichat 54 - NANCY

- Service de contrôle des eaux de la ville de PARIS

26, Bd Jourdan 75 - PARIS XIV

61 - LES EAUX DE LA NAPPE ALLUVIALE DE LA MEUSE ET DE SES AFFLUENTS

La minéralogie des eavix issues de la nappe alluviale de la Meuse présente un certain nombre de caractères constants liés

à la nature des alluvions tandis que d'autres caractéristiques moins importantes sont imposées par la nature du substratum , des versants de la vallée, et par les pollutions artificielles.

61 1 - Caractères généraux

Les eaux de la nappe alluviale de la Meuse sont des eaux essentiellement dures. La dureté totale est voisine de 30 degrés français et la teneur en calcium supérieure à 1 00 mg/l.

Leur caractère inconstant est marqué.

Les résistivités mesurées sont comprises entre 1600 et 2000ohms/cm tandis que les résidus secs sont voisins de 400 mg/l.

61 2 - Evolvition de la minéralisation d'amont en aval

On observe sur les diagraimnes d'analyse d'eau une augmen¬ tation de la teneur en chlorure de sodium qui se fait en aval des NAPPE DES ALLUVIONS DE LA MEUSE - 34 -

ALLUVIONS DE LA GOUTELLE

Region dt GESPUNSART ~- 35 -

l t c l N D E B.R.G.M. DIAGRAMME tf *0prél /f $CH0£LL£Ñ Ré> i.c HYDROGEOLOGIE D 'ANALYSE D'EAU et £ B£ttKALOfF Figuré Dat» p TH PH mg/l ohmi/cm

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- 4 - 0.1 a - 0.1 - (i 1 1 _ ERRATUM DU RAPPORT 70 SGN 24Í

"Etat de la documentation sur les ouvrages souterrains implantés sur la feuille topographique

CHARLEVILLE - MEZIERES (Ardennes)

et description hydrogéologique provisoire".

Remplacement des pages 34 et 35 par les pages ci-jointes 34, 34 bis et 35. 34

NAPPE DE ALLUVIONS DE LA MEUSE

(. : G E N D E B.R.G.M. DIAGRAMME # «p/il W SC/iOfitfï Eéi 14C P HYDROGEOLOGIE D ANALYSE D' EAU #f f BefiKeLorr Figyri n» IH pM n-g '1 O^ rn J / C m

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NAPPE DES ALLUVIONS DE LA MEUSE

ALLUVIONS DE LA GOUTELLE

Région de Gespunsart

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T - \ r*v -E - T ^r ^ / ' :\ I^ 2 - r 0.1 «H : 10 r* \ \ ; ^"^S ~ ^ 1 - r; \ .i ;- I* /^ ; :. / \ \

- : ; - ^ u \ i ': L ; 10 L- 1 t, / -«i - - 4 \A OJ - \ M \,J 4 ~ t -^ -/ 7 4 \.i > - 7 1 ' §- 1 » - sy - » -1 "J r » ' L, V: Z 7 - ~ 4 -0.1 « - - \- 1 0,1 - _JLd i1II

_ . - 36 -

puits de BALAN et de VRIGNE-aux-Bois.

La teneur en SO. augmente de la même manière.

Il est difficile de savoir si ce phénomène est lié à une pollu¬

tion naturelle ou artificielle,

61 3 - Evolution transversale

L'absence de nivellement et de profils chimiques détail¬

lés ne permet pas de déterminer si la Meuse draine ou réalimente

sa nappe alluviale.

L'apport des versants est cependant considérable et il

serait intéressant en vue d'une meilleure exploitation de définir

avec précision en fonction de la période de l'année, la position

du front qui sépare les eaux de la Meuse de celles qui proviennent

des coteaux qui la bordent.

On peut avoir une idée de la qualité des eaux issues du bassin versant dans la région de GESPUNSART en comparant ces

eaux avec celles de la Meuse analysée à BOGNY-sur-Meuse,

la Meuse à BOGNY- GESPUNSART sur-Meuse 69-2-9

pH 8,0 6,^0

Dureté 22 o k,3''

Résistivité 2550 ohms. cm 10.000 ohms . cm

Cl" Ik mg/l k mg/l

61 if - Le fer

La présence de fer impose souvent le recours à un traite ment de l'eau avant distribution. Dans l'état actuel de la recon¬ naissance de la nappe, il n'est pas possible, avant la réalisa¬

tion d'un ouvrage de prévoir la teneur en fer de l'eau qui sera

exploitée. Cette teneur dépend en effet de la présence ou de

l'absence d'anciens bras morts, milieux essentiellement organi¬ ques et réducteurs qui mobilisent le fer.

La surexploitation de la nappe par des pompages intensifs

est néanmoins un des principaux facteurs de la précipitation du

fer dans les puits en service. - 37 -

62 - LES EAUX DU JURASSIQUE

Aucune analyse chimique complète n'a été effectuée dans

le secteur étudié. A titre de comparaison, on peut donner les principales caractéristiques chimiques des eaux de la source d'ELAN au Sud de CHARLEVILLE - MEZIERES qui Jaillit à partir des mêmes niveaux :

pH : 7,3

Dureté totale : 190

T. A.C. : 16">

Cl" : 32 mg/l

50^ : 20 mg/l

Fe^-^ : 0,10 mg/l

Les résistivités sont comprises entre 1 50O et 1 8OO ohms. cm

Leur utilisation ne demande aucun traitement chimique

préalable.

63 - LES EAUX DE LA NAPPE DU CALCAIRE DE ROMERY

On trouvera ci-dessous deux analyses figurant les eaux issues l'une d'une source du " calcaire de Romery " à AIGLEMONT

( 69-1-33 ) l'autre d'un puits ( St-LAURENT commune 69-6-kk )

69-1-33 69-6-kk

Température 903 10» C

résistivité 2it00 ohms, cm 2900 ohms . cm

dui^eté Zk^ 21°

pH 7,6 7,5

Na"^ 3,6 mg/l 3,5 mg/l

0,25 mg/l 0,5 mg/l

Ca 95 mg/l 81 mg/l

MgO 3 mg/l 2 , 2 mg/l

Cl" 1 1 mg/l 8 mg/l

SO3 32 mg/l Zk mg/l

Fe 0,10 mg/l 0,2 mg/l - 38 -

Ce sont des eaux de minéralisation moyenne dont la

dureté est quelquefois importante,

6k - LES EAUX DU SOCLE

Ce sont des eaux essentiellement hypominéralisées

et agressives. Leur résistivité peut atteindre kO 000 ohms. cm

et une neutralisation s'impose avant la distribution.

Il serait certainement intéressant de procéder dans

de telles eaux aux dosages des métaux lourds et notamment du

plomb qui pourrait être mis naturellement en solution ou

dissous accidentellement dans les réseaux de distribution.

65 - PROTECTION BACTERIOLOGIQUE DES NAPPES ET POLLUTIONS

Les quatre nappes décrites peuvent à des degrés divers

être sujettes à des pollutions d'origine bactériologique.

Alors que les rares émergences directement issues des

calcaires jurassiqiies couverts de forêts donnent une eau bac¬

tériologiquement pure, les puits et les émergences secondaires

qui procurent une eau ayant circulé à travers les éboulis dans

tme zone k vocation agricole doivent être tenus pour suspects.

La nappe du" calcaire de Romery" avec des circulations

de type karstique est régulièrement polluée en période d'orage.

Les nappes du socle sont mieux protégées par la forêt qui ré¬

duit les risques de contamination.

Le cas de la nappe alluviale de la Meuse est plus gra¬ ve et plus important. Tous les puits sont situés en zone inon¬

dable et des installations de stérilisation fonctionnent en

période de crue.

Néanmoins, les périmètres de protection immédiats des puits se limitent en général à une surface carrée de 20m de

côté dont le puits occupe le centre. Aucune mesure n'est prise

en ce qui concerne la définition et la mise en place des péri¬ mètres de protection dits " rapprochés et éloignés ". De ce fait,

les dépôts d'ordures ot les exploitations de graviers peuvent

se développer de manière anarchique sur toute la surface de la

vallée . - 39 -

D'ores et déjà il semble qu'il soit trop tard pour tenter de mettre en oeuvre une politique rationnelle d'exploi¬ tation conciliant à la fois les intérêts des consommateurs d'eau potable et ceiix des exploitants de graviers. - ko -

VII - PROGRAMME D'ETUDES COMPLEMENTAIRES PROPOSEES

La présente étude a permis de dégager les notions

essentielles concernant les nappes principales de ce secteur;

il est toutefois nécessaire de préciser les connaissances sur

ces niveaux aquifères,

- Nappe des alluvions de la Meuse

Il serait soiihaitable de suivre les sondages de reconnaissance et les forages ou puits qui seront implantés dans les alluvions afin de réunir le plus grand nombre de renseignements possible siJir ce niveau aquifère; des essais de pompage suivis avec précision et selon des méthodes ri¬ goureuses, sur des ouvrages équipés de piézomètres, permet¬

tront de connaître les caractéristiques hydrodynamiques de

l'aquifère; de plus il serait nécessaire de définir le meil¬ leur type d'ouvrage de captage dans ces alluvions car il n'est pas encore prouvé que les puits en grand diamètre réunissent

les conditions les plus favorables pour obtenir les meilleiurs débits et éviter le colmatage.

En outre, une étude approfondie de la nappe alluviale de la

Meuse entre CHARLEVILLE et SEDAN permettrait de définir une

coordination entre le développement des grévières et les

conditions d'exploitation de la nappe.

- Nappe du calcaire de Romery

Il serait souhaitable que quelques sources représen¬ tant les exutoires de cette nappe soient équipées afin d'en connaître les débits d'une manière continue: ces points d'eau peuvent en effet présenter un intérêt certain pour l'alimenta¬ tion en eau potable. - 41 -

Il serait également utile d'étudier les variations

saisonnières de la nappe à l'aide d'un enregistrement continu par limnigraphe posé sur un puits inutilisé.

D'autre part, il serait intéressant de confirmer

par un sondage de reconnaissance profond ( 200 à 3OO ml )

les caractéristiques de la nappe captive artésienne entrevue

à PRIX-lès-MEZIERES et à DONCHERY.

Hydrochimie

Il serait sans doute intéressant d'effectuer une

série d'analyses sur des eaux provenant de points d'eau alignés perpendiculairement à la Meuse dans la zone des alluvions: des profils chimiques permettraient alors de définir la limite entre les eaux en provenance des coteaux et les eaux appartenant spécifiquement aux alluvions.

Il serait en outre souhaitable de suivre dans le

temps la chimie des eaux sur un puits des alluvions au moyen d'analyses mensuelles.

L'agressivité des eaux en provenance des sources du primaire laisse à penser que les conduites peuvent être corro¬ dées, il serait donc très utile de procéder à des dosages d'éléments en traces dans les eaux de distribution ( dosages du plomb, cuivre, baiyum et zinc en particulier ) : ces élé¬ ments peuvent en effet être toxiques à faible dose.

D'autre part, il semble nécessaire de surveiller la Meuse sur le plan des pollutions : des obseirvations continues permettraient de mettre en évidence des pollutions occasionnelles ou répétées; qui pourraient être dues à des rejets industriels clandestins et sporadiques. - kz -

VIII - CONCLUSIONS

Les observations effectuées sur le territoire de la feuille de MEZIERES dans le département des Ardennes ont montré que cette région est caractérisée par l'existence de quatre nappes plus ou moins exploitées.

La nappe des alluvions de la Meuse: elle fournit une eau à la limite de la potabilité en ce qui concerne la du¬ reté : si les puits qui la mettent en production se colmatent rapidement par précipitation de carbonate de calcium et de fer, elle n'en demeure pas moins à l'heure actuelle, la principale ressource de la région. A long terme, les risques de pollution du fait de l'extension anarchique des gravières, pourraient compromettre son utilisation.

Les nappes du Jurassique supérieur: elles se mani¬ festent essentiellement par des sources à contre pendage ou par des sources d'éboulis à débit variable et généralement faible.

La nappe du calcaire de Romery: elle donne naissan¬ ce à bon nombre de sources importantes qui ont été à l'origine de l'implantation des principales villes de la région. Leur importance tend à diminuer du fait de la pollution naturelle qui découle des conditions de circulation de l'eau en régime fissurai.

Les nappes superficielles du socle: elles sont caractérisées par des eaux hypominéralisées et agressives, dangereuses à distribuer sans neutralisation. Les débits sont variables et les étiages prononcés. IX - ANNEXES

I - Bibliographie

II - Résultats hydrogéologiques provisoires

. Position des points

. Tableaux m - Prélèvements communaux . Carte des prélèvements

. Tableaux

IV « Climatologie - k3 -

I -BIBLIOGRAPHIE-

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- Position des points

- Tableaux CHARLEVILLE - MEZIERES

RESULTATS HYDROGEOLOGIQUES PROVISOIRES

POSITION DES P0INT5

-^i^CWfe

i • m w- . > M J • • • i 1 » • - f • lar ^""»''"¿••itolrtî

Iloniimant 'V *5 '

#. - v^"'7^i¡ ;ic- -J ' tf> Don.-le-ÜesnirTSlX" *5 " I *

B.R.G.M. S.G.R. Bassin de Paris 5 Echelle 1/1OOOOO - ¿ly iX c: O Ll L i ;A i Ô ri Í U K U u^: U LU iu? 5 v:.: u tz o

p o ri i / ! c T'. I i " 'T «^."* I i \ Kj '^' I KJ i i \L^ ttJ

i NAPPE CAPTEE ALLUVIONS DE LA MKUSE ET AFFLl^ENTS 1

1 AUTRE NAPPE 1

69 69 69 69 69 69 69 69 69 ¡ NUMERO DU FORAGE 1-8 1-10 1 -21 1-22 1-36 1-45 2-7 2-9 2-18 ¡

PROFONDEUR TOTALE 5,10 5,55 4 , 1 0 5,90 6,00 7 , 00 6,10 18 5,10

ANNEE D'EXECUTION 1953 1954 1954 1958 1959 1963 1963 1963 1951

ALTITUDE DU SOL +142 + 142 +146 +142,.'- +137 +147 +140 +138

PROFONDEUR DU NIVEAU 2,60 2,00 1 ,22 2,51 1 ,00 3,45 1 ,06 STATIQUE

DEBIT MAXIMUN M^/'H 51 34 40 30 75 68 55 10

RABATTEMENT Rrn 1 ,73 0,46 0,60 1 ,20 2.50 2,90 1 ,40 2

DEBIT SPECIFIQUE D/R 29.5 80 70 25 30 23 40 5 fn V h / m

1 ANNEE DES OBSERVATION 1970 1970 1970 1970 1959 19 64 1 970 1963 1952

/ / AJÎP AEP AEP AEP AEP UTILISATION JOURNALIERE / 1 /

COTE DU TOIT DU RESERVOIR J

ail. ail. ail. ail. all. i\ i 1 . a .1 1 . all. ail. i FACIES DU RESERVOIR

1 DIAMETRE CREPINE 1 1

i f HAUTEUR CREPINEE i 1 i R18 2010 2700 1 2060 1333 2000 ! 1770 1736 10 oor 2 OOC' i 1 !

^1 dH 2 9 25 31 38 , 5 33.5 31 27,8 4,3 ! 30.0

1 ' Cl 13 9 12 25 6 10 20 4 1 if CHiMlE DE L'EAU 1 SO'^ h\ 22 39 51 19 54 56 i 4 lO.O ¡Í mgl

92 1 t 9 1 Î8 Ca 93 î 5 5 Î02 i 17 l O'i ;

Í M g 7 5 i . :> 1 3 6 tracc.':^ Í) . B

1 i Í F 2 u . 1 0 0,15 i rnroH 0 . 60 0.20 0 , î (J 0,1 1 ! O.On i 0, l ¡ 1 ^ i

! \ 1 - 49 - I %L- -rJ ^.J i... I í'^% I -.J lí ií í 6 i ü.,,'' x.a' U» V* í.«'t-<» %^ t *i-U W ^ »vj

t"ï '"s r% ' / f i*- .'^ *^ "''- sT*

NAPPE CAPTEE .\LLUVIONS DE LA MEUSE ET AFFLUENTS

AUTRE îslAPPE

69 69 69 69 69 69 69 69 69 NUMERO DU FORAGE 2-2Ó 5-1 5-32 5-43 5-55 5-68 6-13 7-2 /

PROFONDEUR TOTALE 15 11 6,35 6,20 6.10 6,00 6,50 8,20

ANNEE D'EXECUTION 1968 1966 1963 1955 1951 : 195^ 1967 1965 i960

ALTITUDE DU SOL +166 +144 +143 -144 +^kk +144 +148 +1 48 +1 50

I

PROFONDEUR DU NIVEAU 1 ,52 1 ,02 2,50 0,89 1 ,60 3,00 2.00 0,94 1 ,00 STATIQUE

DEBIT MAXIMUN M^/H 70 36 90 158 120 40 53 138 100

RABATTEMENT Rm 10 2,03 1 ,20 2,10 ^,7j 1 .24 8

DEBIT SPECIFIQUE D/R 7 36 75 40 IC 110 12,5 m ^/ h / rn

ANfiEE DES OBSERVATION 1968 1966 1963 1970 1970 1959 1967 1 q6- 965

UTÎLISATIPN JOURNALIERE AEP AEP AEP

COTE DU TOIT DU RESERVOIR

FACIES DU RESERVOIR ail. ail ail . al alJ . ail al 1 . ail . al 1 .

DIAMETRE CREPINE

J J

^SAUTEUR CREPINEE

6300 1440 142 0 1840 14 '10 1500 1903 1653

_t 1

dH 8 40 _33_ 35,5 33 .35 31 Jh.ZZ

Cl 8 1 I_ 40 11 1Q 26 11 !

CHIMIE DE L'EAU SO^ 20 60 52 34 50 23 I 6: m g !

Ca 2 4 136 121 137 i 90 26

My i 4.5 4 6 0 . 6 -J ]

Lracp 0 . '30 traer'.s 4 .K* O ,10 0 . (^ ' o.nz 1

\ i i.i i^b f "î ;~ /^ î ' î "r '.' fi^ Í j \ / {"il r*» « ,< -r n f (Z zz Í n Í s p c 50 - l \ -i V-* W t s ï- I '- S I t W Í -i V.-' \ L'

fp* g.» ^.-^ ï - ~ :«, ^, ^ .y..,-_ ^,^. ^,^

NAPPE CAPTEE ALLUVIONS DE LA MEUSE i'T AFFLU12NTS

AUTRE NAPPE

69 69 69 NUMERO DU FORAGE 7-35 7-58 8-4 ;

PROFONDEUR TOTALE 5,65 6,15 7,00

ANNEE D'EXECUTION 1959 1958

ALTITUDE DU SOL +15: +147 + 153

PROFONDEUR DU NIVEAU 5,26 1 ,20 STATIQUE

DEBIT MAXIMUN M^/H 31

RABATTEMENT Rm

DEBIT SPECIFIQUE D/R m-Vh /m

ANNEE DES OBSERVATION

UTILISATION JOURNALIERE AEP AEP

COTE DU TOIT DU RESERVOIR 1968

FACIES DU RESERVOIR ail. Bll . ail

DIAMETRE CREPINE

HAUTEUR CÎ^EPINEE i i:

18 50 1812

dH 32.8

Cl

CHIMIE DE L'FAl SO^ 17 mol

Ca 127 -+-

F? O.f) L__. r\ U. w U .-^ I M Í O i Í t l.-' î \ V,,.- .-J . '^-.í L :.,' --^ È U* U i.~. '.J 51 -

lyr- ..-..- .i.^. « J t / ^- , . î ^~* .v>^-

NAPPE CAPTEE CALCAIRE DE ROMERY

AUTRE NAPPE

69 69 69 69 NUMERO DU FORAGE 6-1 6-44 6-60 6-61

PROFONDEUR TOTALE 38 35,6 22,8 9,80

ANNEE D'EXECUTION 1968 1952 1959 1936

ALTITUDE DU SOL 265 +265 -186 -181

PROFONDEUR DU NIVEAU 28.0 10,05 0,80 STATIQUE

DEBIT MAXIMUN M^/H 64 54 .'10

RABATTEMENT Rm 12,75

DEBIT SPECIFIQUE D/R 7,8 mVh/tn

ANIMEE DES OBSERVATION 1968 I95Ó 1970 J970

UTILISATION JOURNALIERE AEP A]ÎP

COTE DU TOIT DU RESERVOIR 260

sabl e .sabio FACIES DU RESERVOIR fcrcs gros

DIAMETRE CREPINE

HAUTEUR CREPINEE

Rie 20 4o 28'! 5 2580 i 2440

dH 21 5 21 2 4

Cl 6 10

CHIMIE DE L'EAU se'- 33.5 mgl

Ca 77 81 89 QO

M g 4,5

Fr. 0, (J.2 ! trac;-; O. 50 i

. '"J c r~ : ,\ I .-, ;. \ c- ^ L.J O ( X , \ 1 'i.'' i'-i ^> CHARLEVILLE - MEZIERES

PRELEVEMENTS POUR L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE

(an m * / 'jour }

;»urpn«/jlfilji,s>n.M J[ IssancowTV. <

S-a^vaJ?*'?

B.R.G.M. S.G.R. Bassin de Paris Echelle 1/1OOOOO Syndical Adduction tn cours intf rcommun* I «n m3 / jour O 0 à I0000 10000 à 20000 O 20000 à 50000 O 50000 à 100000 100 000 à I000 000 1000 000 Ill - PRELEVEMENTS COMMUNAUX

- Carte des prélèvements

- Tableaux

{T) - Observation concernant la liste communale: Il n'a pas été tenu compte des prélèvements industriels du fichier de l'Agence de Bassin Rhin Meuse, celui-ci étant confidentiel. Cependant les

chiffres concernant les eaux souterraines restent valables dans l'ensem¬ ble car les prélèvements industriels dont il est fait mention concernent

le plus souvent des eaux superficielles. J ' t COMMUNE depar- N.d'hab*Ë Organisme Prélèvements Origine N»

AIGLEMONT 08 1 .304 Syndicat avec SAINT-LAU¬ 30.000 Puits à SAIM-],A1;RK:'JT (' 1 '"-..(> . ' - ! RENT- ( syndicat de la Ver¬ te Voie)

AYVELLE.S (les) 08 418 eau vendue par VILLERS- 14.400 Source à Elan hoi's sec

SE.MEUSE

BALAN 08 1 .461 Syrldicat avec SEDAN et 60 . 000 Puits alluvions de la

BAZEILLES Meuse

BAZEILLES 08 1.379 Syndicat avec BAL.'^.N et 55.000 Puits alluvions do la 69 . y . Í a

SEDAN Meuse

BOGNY s/Meuse 08 6.715 Commune (Société Ozone) 300.000 Fuits poLLr poii'.Dage en >Jeu-| {->'',,': se " !

.Source des Uutins 09.1 ZZ]

Source d3;3 Chevi-ouils j 09 .2

Source de Levrezy

BOSSÏVAL ¿b BRIAN- 08 387 Commune 5.005 So-irce "Bois Conde" ! i', O -;

COURT

BOULZI COUTAT 08 881 Commune 20.000 .source i.iV- . .) . t

BOUTAN COURT 08 391 Conmune 6.000 Captage de la Vi¿mette à Lie.rs

Elan

CIIALANDRY-ELAIRE 08 258 Eau vendue par VILLERS- 17.723 Source à Elan

SEMEUSE

CHAPELLE (La) 08 124 Syndicat de la Givonne 2.850 Source de Haybes ¡Z) .es ...<':,

HARLEVILLE - 08 58.872 Commune 6.011 .809 Puits alluvions Mouso: .le i vV-'J-ZZ '

MEZIERES r.iieux, î^loiiori et El, ien ; (>':). Z . 'Zj I :;-:;. 1 .:;2

?aptago de Ncparcy-soiirco j

le Franchen-capiagc d'Au- Digny-les-Pot aées-Sonrcc I .hors h'c S t-Rogor-soui'ce do .! a Eo.^-|

-;o ÍLU. Préelioiii' j

i i>0.8.2 5 08 371 Eau vendue par SEDAN 10.000 Source de Ilííjbes ç(zz\ m: depar- N.n.abÎ;^'^ Organisme Prélèvements Origine N° B.R.G.M.

08 292 Non desservie en eau / / /

O'.- !e-Mi-.r^\IL 08 979 Conmiune 22 .000 Source de Sapogne hors secteur

z\< z:ziY Zo3 Conïïiiune 110 .000 Puits alluvions Meuse 69 .7 .8 Source de la Croix Piot hors sec teur

Tiii^iTGNY 08 loi Commune 7 .000 Source de Ranvaux 69 .5 15

. I' iîM^T-x- 08 145 Commune 4 000 Source 69 .8. 16

08 1 .228 Commune 33. 000 Fontaine du Rutz d'Arny 69 .6. 4

+ appoint par SEDAN Sources de Haybes

LO ¡ >(r 2 .332 Commune 50.000 Prise en rivière à la Ha-

trelle - ruisseau de l'her- / mitage

VI ULE (La) OS 1 .395 Syndicat avec VILLERS6- 30.000 Puits dans les alluvions 69 . 5. 43 SEMEÜSE et St-MARCEAU Meuse

.R';:il.Li'; 08 230 Syndicat du Beycors compteurs ms- Puits à St-LAURENT 69.6.1

talles le 1 .1 .7 0

...aS'VRT 08 1 .287 Commune 20.502 Source du Bois Fauzay 69.2.41

Source "Margoton" 69.2.42

2 sources de la Grande 69.2.43 et 44

Pierre

1\- .NU 08 748 eau vendue par SEDAN 14.527 Sources de Haybes 69.8.25

: Zi: t'- VIUUUTTJ OS 580 non desservie en eau / / /

A i)VILIl^ 08 644 Syndicat du Beycors 20.000 Sources des Trois Fontaine 69.2.56

^uits du syndicat avec 69.6.1 iîERNELLE (non encore ratta ché )

08 108 non desservie en eau / / /

i.l.. 08 394 Commune 20.000 Source 69,8.34 I

Ut ''uM>iu;\:u dejjar- N.d'hab*^- Organismo Prélèvements Origine N" B.R.G .M.

-

Sr-;;^NC01RT CC RUME 08 381 Syndicat du Beycors compteurs ins¬ Puits à St-LAURENT 69.6.1 tallés depuis

moins d'un an

i}.\ Meuse 08 604 Commune 10.000 Puits aux alluvions 69.2.7

Source

."í/?^-- . S 08 951 Commune 33.199 Source 69.6.45 appoint par St-LAURENT

;: ; í Í.Ut^R-FÜNTAINE 08 15 Commune pas de comp¬ Source 69.1 .44

teur

0\: UUÍ E (Ua) 08 151 Non desservie en eau / / / t r e 0,\ i - Dame 08 1.453 C ommune 48.343 Puits alluvions Meuse 69.1 .9

i.i iz:ll 08 1 .202 Commune 26.500 Sources des Gravis 69.2.32

?uits alluvions non encore 69.2.25 it i 1 i s é

oU \ rON s/'Meusc 08 2.808 Commune 120.000 ¡"ontaine d' Autrement 69.6.37 ^uits S.N.C.F. 69.6.35

; .lÁVlUUE 08 7.798 Commune 730.000 3 puits alluvions: la Va¬ 69.1 .10

renne

îOurce la Richolle 69.1 .11

jources des Bois de Lord

;t des Houdelmonts 69.1 .26

;aptage du ruisseau de

MEILLIER-FONTAINE 69.1 .43

;ur -.-Ics-^tUZIERES 08 892 Commune 100.000 Puits alluvions Meuse 69.5.32

îîi .UOUJiT ó: LAME- 08 173 Commune 5.000 Source sur la commune de hors sect eur (, ourr

V] 08 612 Sy-ndicat de la Verte Voie 11 .000 '' luits 69.6.44

1

'

.. 1 COMMUNE depar N . d ' hab - Organism.e Prélèvements Origine

SAINT-MARCEAU es 201 Syndicat avec La FRANCHE- 4.500 Puits dans los alluvions ii9. 5. V,

VILLE et VILLERS -SEMEUSE Meuse

SAINT-MUNGES 08 1.133 Commune 18. 636 Source du Bols d'I go s

SEDAN 08 24.499 Commune 1 .300.000 Source de Haybes i 6<:Mñ.2 5 Sources du fond de GIVON.NJ' I 09.8.33

Puits alluvions Meuse i i'I LIJ5 s/Lume s 08 244 C ommune 15.000 Fontaine du Robin des

Loups k^ILLERS-CERNAY 08 242 Syndicat de la GIVONNE 4.338

VI LLERS -SEMEUSE 08 3.419 Syndicat avec St->L4RCEAU 320. OOC -^viits da.ns les alluvions

et Meuse ( ' l.l ;

1 ., ^ - Source à ELAN ^' riVIER-au-COURT 08 3.121 Commune 164.422 Deux puits ¡ .b 60

() 9 0 0 i

VRIGWE-aux-Bois 08 3.691 Commune 150.000 Pu its a 1 1 uvions M e u s e

'RIGNE-MEUSE 08 178 Commune 6.000 Source zZ iiV , i. . Ol

V.JlDELINCOÙRT 08 479 Commune 13.812 Source du ruisseau, des r; ors Moulins

WARCQ 08 1 .490 Commune 60.225 Source de ! .; I ei IV - CLIMATOLOGIE 57 -

TABLEAU N» 1 CLIMATOLOGIE

Comparaison des températures moyennes mensuelles annuelles

entre SEDAN et CHARLEVILLE.

en *C

Période de I960 à 1968

*

' période SEDAN ' CHARLEVILLE ' ECARTS

i960 10,02 10,69 + 0,67

1961 10,63 11,11 ' + 0,48

1962 8,75 ' 8,92 + 0,17 '

1963 8,62 8,77 + 0,15 '

' 1964 9,88 » 10,05 + 0,17

9,37 9,40 ' + 0,03 '

1966 9,70 9 , 30 ' - 0,40 '

' 1967 10,24 9,97 ' - 0,27

1968 9,70 9,30 - o,4o - 58 -

TABLEAU N»2 CLIMATOLOGIE

Moyenne mensuelle des températures minimales et maximales

quotidiennes

- Station de CHARLEVILLE -

Période de I96O à 1 969

en "»C

' période ' Minimum * Maximum ' Moyenne 1

1 J 1 -1,10 ! 4.43 I 1 ,66 t P , + 0,67 6,74 ! 3,75

M 1 1 ,82 , 10,24 , 6,00

A ! 4,56 , 14,80 ! 9,68

1 M ! 7.15 ! 18,19 1 12,67

! J ] 10,17 ', 21,79 ,r 15,98

. J 11,44 22,76 ! 17,10 t A , 1 1 , 32 ! 23.01 , 17,16

, S , 9.26 ! 20,03 1 14,64

! 0 ] 6,79 ! 15,47 ¡ 10,83

1 N , 2,89 ! 8 , 92 5,95

1 D , - 0,92 ] 4,18 ,' 1 ,63

1 i.______i

'ANNEE 5,29 14,21 » 9,75 - 59 -

TABLEAU N» 3

CLIMATOLOGIE i PRECIPITATIONS

Période de référence : 193I à 1 96O

Moyennes pluviométriques mensuelles sur les stations

du secteur étudié et de ses environs.

en mm.

^ s t t

. stat. J M M S . 0 . N D . Ann.

t 91 72 49 58 62 71 74 85 72 73 75 87 869

II 1 01 . 79 57 .62 61 67 81 81 84 75 86 89 933

III 68 : 57 î 41 : 58 57 : 68 : 73 : 73 66 : 59 63 64 747

IV 66 : 55 î 40 : 47 56 58 64 71 71 : 61 58 66 713

-î Í-

V 120 : 92 : 65 : 73 72 87 89 99 94 90 113 115 1109:

VI 87 67 : 50 :55 62 67 75 87 72 71 71 84 848

VII 95 80 : 55 i 60 65 70 85 85 80 75 90 95 935

:VIII 130 : 100 : 15-15 80 90 100 120 110 105 130 125 1240:

-fr-

IX 70 : 52 : 42 : 46 56 60 67 : 71 65 62 59 68 71 8

I I 1 J » ! 1

ARDENNES CHARLEVILLE SEDAN

LE CIUÎSNE SIGNY l'Abbaye

HAN -sur-Meuse THILI^AY

JUNI VILLE

ROCROI CLIMATOLOGIE : PRECIPITATIONS TABLEAU N" 4

Période de référence : 1959 k I96S

Moyennes pluviométriques annuelles sur les stations du secteur étudié et de ses environs.

«

Année ! I : II 5 III : IV : V : VI ' VII : VIII : IX : X

: 1959 = 743,1 : 708,5 : 530,2 : 602,2 : 801,3 : 588,7 = 717,3 : 1096,4 534,1 ' 514,5 =

: i960 1041 ,7 : 1084,3 = 779,5 772,1 = 1336,3 = 1015,7 ! 1003,1 ' 1464,6 = 874,7 = 814,2:

: 1961 922,6 ! 981 ,4 : ? 705,6 1302,9 902,4 = 955.1 1107,3 : 693,2 : 643,6=

: 1962 758,4 ' 811,6 = 834,8 603,4 1148,8 " 759,2 : 818,4 1091 ,6 543,0 : 588,6 :

: 1963 813,4 880,9 767,3 ? 1155,5 760,6 761 ,4 ? 676,4 705,8 :

: 1964 . 631 ,5 ? 627,3 475,0 936,9 ' 644,5 732,8 ?é 560,3 518,1 '

: 1965 1142,5 1272,0 1099,9 = 954,9 " 1510,3 1238,3 1332,9 1633,9 980,7 925,6 :

' 1966 : 1122,9 : 1229,6 " 1 1 03 , 7 = 902,7 = 1611 ,6 : 1135,5 " 1259,1 = 1674,2 : 948,7 887,8 :

: 1967 : 754,5 942,1 : 748,9 = 673,7 = ? 771 ,8 934,4 : 1292,9 = 716,0 : 660,4 :

: 1968 : 722,9 = 822,1 : 653,3 = 668,0 : ? 730,4 ! 970,1 = 1153,3 = 703,4 : 700,8 '

îMoyenne : 865 '. -.../.._:.._.^.__J .-.-/.._.: ¿ 8jk.ú.l 948 j^ : /- : 695,9 '

I ; CHARLEVILLE III : HAN-sur-Meuse V ROCROI VII : SIGNY l'Abbaye

II: LE CHESNE IV ! VI SEDAN VIII:

IX : VOUZIERS ( Ecluse ) X : VOUZIERS ( Ville )

CHARLEVILLE - MEZIERES

LIMITE DES AQUIFERES ET RESISTIVITE DES EAUX ( en XI .cm ) Carte 3

B.R.G.M. S.G.R. Bassin de Paris Echelle 1/100 000

Zone imperméable dt la couverturt Limitt entre les terrains Primaires et la couverture Sêdimentaire

500 (g) )500 à 3 000 O 3 000 à 6 000 6 000