1. Homo Fugit Velut Umbra

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1. Homo Fugit Velut Umbra α STEFANO LANDI Homo fugit velut umbra L’Homme s’enfuit comme une ombre - Man flees like a shadow 1 Homo fugit velut umbra (anonyme) 4’13 Passacaglia della Vita - Passacaille de la vie - Passacaglia of Life 2 Augellin 5’03 3 Sinfonia 3’27 A tre violini, Arpe, Lauti, Gravicembalo,Tiorbe,Violoni & Lira 4 Invan lusinghi 2’12 5 Altri amor fugga 3’45 6 Canzona detta La Pozza 3’24 per Leuto, Tiorba, Arpa 7 T’amai gran tempo 5’54 8 A che più l’arco tendere 3’43 9 Alla guerra d’amor 3’12 10 Balletto delle Virtù 1’47 11 Canta la cicaleta 5’22 Poesia del Sig. B. Saracelli 12 Dirindin 1’18 13 Quando Rinaldo 4’48 Poesia di Monsignor R. 14 Quest’Acqua 3’41 15 Amarillide, deh vieni 2’46 Johannette ZOMER, soprano Stephan van DYCK, ténor Alain BUET, basse con la partecipazione di Marco BEASLEY, ténor L’ARPEGGIATA Christina PLUHAR direction harpe baroque, théorbe, guitare baroque, gitarra battente Eero PALVIAINEN archiluth, guitare baroque Charles Edouard FANTIN théorbe, tiorbino, luth Renaissance, guitare baroque, gitarra battente Elisabeth SEITZ psaltérion Paulina VAN LAARHOVEN lirone, violone Atsushi SAKAI viole de gambe Lorenzo COLITTO, Mira GLODEANU violons baroques William DONGOIS, cornet à bouquin, cornet muet Michèle CLAUDE percussions Les instruments: harpe baroque - Rainer Thurau, Wiesbaden 2000 théorbe - Klaus T. Jacobsen, London 1983/99 guitare baroque - Laurence K. Brown, Asheville N.C. 1988 gitarra battente - Pascale Scale, Praiano 1998 archiluth - Eero Palviainen, Helsinki 1999/2000 guitare baroque - Timo Kontio, Porvo 1999 tiorbino - Renzo Salvator, Bruxelles 1998 luth renaissance - Ivo Margerini, Bremen 2000 lirone - Roger Rose, Vestdean 1991 violone - G. Passauro, Liège 1994 viole de gambe - Pierre Thouvenot, Dieppe, 1998 violon -Claudio Arezio, Firenze, 1997 violon allemand XVIIIe siècle cornet à bouquin - Serge Delmas, Paris 1994 cornet muet - Henri Gohen, Paris 1988 Enregistré à Paris en juin 2001 Enregistrement & montage numérique : Hugues Deschaux Photographies : Robin Davies Remerciements chaleureux à tous ceux qui ont participé à cet enregistrement : Avant tout à Jean-Paul Combet et à sa formidable équipe, pour sa foi qui donne à ses artistes la pos- sibilité de réaliser leurs rêves ; à Hugues Deschaux et à Robin Davies pour avoir su par leur compré- hension artistique transformer des disques en œuvres d’art ; à la direction et à l’administration de l’Hôpital Notre-Dame de Bon Secours, qui nous accueillent encore et toujours, et, en mettant à notre disposition l’acoustique merveilleuse de leur chapelle, donnent à nos enregistrements la possibilité de devenir le vecteur émotionnel de notre musique ; à Florian Gramp pour son travail de musicologue et pour sa transcription des manuscrits romains, à Friederike Heumann pour nous avoir communi- qué un fac simile contenant des strophes supplémentaires ; et surtout à Marco Beasley, "cantore e in- cantatore", qui a pu participer à cet enregistrement grâce à l’aimable autorisation d’Accordone, pour sa très grande aide à l’approfondissement des textes et pour l’incroyable inspiration de sa présence tout au long de ce projet. Christina Pluhar, Paris, le 11.10.2001 Stefano Landi Une vie au palais Barberini La ville de Rome réunit, au début du XVIIe siècle, un nombre impressionnant de har- pistes et de théorbistes, tels Girolamo Kapsberger, Luigi Rossi, Marco Marazzoli, Oratio Mic- chi dell’Arpa et Stefano Landi. Le point de mire de leur activité est une famille qui offre à la créativité de ces instrumentistes et compositeurs l’espace qui lui permettra de s’épanouir plei- nement : les Barberini. Les figures marquantes de cette dynastie sont Maffeo Barberini (le pape Urbain VIII) et ses neveux Francesco et Antonio, qui font du palais Barberini et de son théâtre la plaque tournante de l’opéra romain. On commande des oratorios, des pièces de carnaval, des opéras et des messes qui sont exécutés à l’occasion du carnaval, des mariages, des enterrements, des couronnements ou des visites officielles importantes. Cette époque faste pour la créativité et la collaboration artistique, qui dure près de vingt ans, prend brus- quement fin au moment du décès du pape, qui oblige les Barberini à choisir un exil parisien. Le financement de toutes ces productions éclatantes au palais Barberini provenait non seule- ment des richesses familiales, mais également en partie des fonds officiels du Vatican... Stefano Landi, plus tard harpiste, guitariste, organiste et chanteur, rentre le 8 mai 1595 au Collegio Germanico à Rome comme maîtrisien. À partir de 1599 il étudie la rhétorique et la philosophie au Seminario Romano, dont le maître de chapelle est Agostino Agazzari. C’est en 1616 qu’il publie son premier ouvrage, des motets ; en 1618 il accède lui-même au rang de maître de chapelle à la cour épiscopale de Padoue, où il écrit son premier opéra, La morte d’Or- feo. Il passe une période au service du cardinal Scipione Borghese, et revient à Rome en 1620. Il y fait paraître son Libro Primo di Arie (1620), des Psalmi integri (1624), Il libro secondo di Arie (1627), et une Missa in benedictione nuptiarum (1628) écrite pour le mariage de Tad- deo Barberini. Le cardinal Francesco Barberini lui confie le poste de "maestro di dozzena del putto musico" : les garçons qui reçoivent son enseignement logent chez lui, et parmi ses élèves se trouve Francesco Manelli. En 1629, grâce à la recommandation des Bar- berini, il obtient une position à mi-temps comme contralto dans le chœur papal ; le collègue qui partage cette charge avec lui n’est nul autre que Gregorio Allegri. Son opéra sacré Il Sant’ Alessio sur un livret de Giulio Rospigliosi est exécuté au palais Barberini en 1632 et 1634. Ces productions magnifiques, dans des décors dus au peintre toscan Pietro da Cortona, sont chan- tées par les castrats Angelo Ferroti et Marc’Antonio Pasqualini dans les rôles principaux, avec le garçon "Paoluccio" Cipriani dans celui de Rome, et d’autres garçons de la maîtrise des Bar- berini dans les rôles de composition. Après le succès phénoménal de ces exécutions Landi se consacre à la publication de ses derniers Libri di Arie. Le Libro Quinto di Arie (1637) et le Libro Sesto (1638) se trouvent de nos jours à la Bibliothèque de Wroclaw, alors que les septième et huitième livres, ses ultimes œuvres, sont malheureusement perdus. Homo fugit velut umbra L’univers caché dans l’ombre La vie n’était pas simple du tout pour un membre du chœur papal et pour un musicien chez les Barberini. Les musiciens étaient des gens de maison, d’un statut à peine plus élevé que celui d’un valet. On logeait les choristes avec leurs "collègues" dans les appartements des do- mestiques, privés de chauffage. Cette concentration, dans un petit espace, des plus grands ta- lents de l’Italie, tous à l’affût de la faveur du pape, de la commande d’une grande œuvre lyrique, d’un rôle principal, d’un poste de maître de chapelle, conduisit à des intrigues et à des jalou- sies dans ce monde peuplé de castrats qui n’avaient qu’une seule chance dans la vie : devenir soliste célèbre. À cette même époque apparurent les premières cantatrices renommées, dont Adriana Basile et ses filles, qui commencèrent à disputer leurs rôles aux castrats. Et tous les mu- siciens célèbres et doués de l’époque travaillaient pour les Barberini ; la concurrence était sti- mulante, mais aussi angoissante... On peut constater chez bon nombre de ces compositeurs l’existence d’une double vie, à l’opposé de la vie de cour et de la lutte pour la reconnaissance qui s’y déroulait. Comme chez Kapsberger, qui mit en musique les poésies du pape et écrivit à son intention des messes dans le style de la prima prattica, mais laissa également des œuvres pour luth et des airs relevant de l’avant-garde, nous découvrons dans les Libri di Arie de Stefano Landi des pièces qui, si on les regarde de près, nous mènent dans un univers qui lui est particulier. Ces arias et villanel- las, composées par un chanteur et continuiste, un rhétoricien et philosophe, qui accompagnait ses propres chants à la harpe ou à la guitare espagnole, constituent un genre miniature, épure de perfection. On retrouve dans le texte et la musique de ces airs d’innombrables éléments emprun- tés à la musique traditionnelle, qui nous guident hors du palais Barberini vers un autre monde. Ainsi par exemple, le symbolisme très imagé du texte de l’air "T’amai gran tempo", publié dans le Secondo libro d’Arie Musicali (1627), exige quelques explications. Ce morceau, com- posé tout entier sur une chaconne (après le récitatif introductif), raconte l’histoire d’un amant trompé qui, furieux, envoie promener son ancienne idole. Le compositeur y introduit des images et des expressions locales, comme "di la dal Po", ce qui signifie la région de Lombar- die, par opposition à "di qua dal Po" (l’Émilie). Pour passer d’une région à l’autre il fallait tra- verser le Pô au moyen d’un bac, qu’on appelait en sifflant ("e più non sento il fischio"). En dialecte local le cocu qui accepte néanmoins de se marier se fait qualifier de "merlo" (littéra- lement, un "merle"). Ce même volume contient plusieurs villanellas composées sur une "walking bass" ; parmi celles-ci nous avons choisi "Amarillide, deh vieni", dont la structure rythmique et mé- lodique, que nos oreilles trouvent plutôt moderne, rappelle les pièces pour théorbe du Libro Quarto de Kapsberger. La dédicace à la princesse de Piémont dans la préface de Landi fait re- marquer que les airs contenus dans ce volume seront le mieux mis en valeur par son élève, le "castratino" Angelo Ferrotti (qui devait chanter le rôle-titre dans Il Sant’Alessio quatre ans plus tard).
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