Archives De La Commune De Saint-André-De-Sangonis : Répertoire Numérique Détaillé (1608-2017)
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ARCHIVES DE LA COMMUNE DE SAINT-ANDRÉ-DE-SANGONIS : RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE DÉTAILLÉ (1608-2017) MISSION ARCHIVES CDG 34 PARC D’ACTIVITÉS D’ALCO 254 RUE MICHEL TEULE – 34184 MONTPELLIER CEDEX 4 ( 04 67 67 37 50 / Fax 04 67 52 43 82 Site internet : http://www.cdg34.fr / courriel : [email protected] ARCHIVES DE LA COMMUNE DE SAINT-ANDRÉ-DE-SANGONIS : RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE DÉTAILLÉ (1608-2017) Par la Mission archives CDG 34 [2018] Réalisé conformément à la réglementation et aux recommandations des Archives départementales de l’Hérault Répertoire numérique détaillé des archives communales de Saint-André-de-Sangonis SOMMAIRE PAGE SOMMAIRE .................................................................................................................................. 1 INTRODUCTION ............................................................................................................................. 3 PRESENTATION DU FONDS ............................................................................................................... 7 PLAN DE CLASSEMENT .................................................................................................................... 17 SERIES ANCIENNES (ARCHIVES ANTERIEURES A 1790) ........................................................................... 21 SERIES MODERNES (ARCHIVES DE 1790 A 1982) ................................................................................. 35 VERSEMENTS CONTEMPORAINS W (ARCHIVES POSTERIEURES A 1982) .................................................... 95 ANNEXES ..................................................................................................................................... 183 INDEX ......................................................................................................................................... 189 TABLE DES ABREVIATIONS ................................................................................................................ 219 TABLE DES ILLUSTRATIONS ............................................................................................................... 223 TABLE DES ANNEXES ....................................................................................................................... 225 TABLE DES MATIERES ...................................................................................................................... 227 1 Répertoire numérique détaillé des archives communales de Saint-André-de-Sangonis 2 Répertoire numérique détaillé des archives communales de Saint-André-de-Sangonis INTRODUCTION Saint-André-de-Sangonis, commune héraultaise de 5 678 habitants (recensement de 2015), est située dans l’arrondissement de Lodève, canton de Gignac, à 30 kilomètres à l’ouest de Montpellier et occupe une superficie de 1 959 hectares. La commune, qui s’étend dans une vaste plaine, est limitée à l’est de son territoire par le fleuve Hérault. Les premières mentions archivistiques avérées de Saint-André-de-Sangonis remontent au X ème siècle ( parochia sancti Andreas sanguivomensis en 934 dans le cartulaire de Gellone, n° 74 et villa de Sangonias en 996 dans le Cartulaire d’Aniane, n° 89) mais les vestiges d’une villa gallo-romaine témoignent d’une présence humaine dès la période romaine. Les Romains avaient, en outre, construit sur le territoire de l’actuelle commune un pont de pierre situé à environ 300 mètres de l’actuel pont de Gignac pour permettre à la voie antique de Nîmes à Toulouse d’enjamber l’Hérault. Au XI ème siècle, la seigneurie de Saint-André-de-Sangonis est sous la domination de l’évêque de Lodève qui possède un château autour duquel se regroupent les habitations. Le bourg ecclésiastique est alors ceint de murailles et de larges fossés. Dès le XIII ème siècle, l’ensemble des habitants forme une communauté administrée par trois consuls dont la nomination a lieu chaque année au printemps lors de la fête du patron de l’église. La communauté de Saint-André est la gardienne du compoix de la communauté voisine de La Garrigue (Lagamas) ; les consuls de Saint-André ont aussi pour attribution d’administrer les affaires de La Garrigue. La communauté de Saint-André dépend au spirituel des deux paroisses de Saint-André (dont le présentateur est l’évêque de Lodève) et de Notre-Dame de Camboux (à la nomination de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert). La paroisse-annexe de Sainte-Brigitte relève de celle de Saint-André. Aux XIV ème et XV ème siècles, la Guerre de Cent ans accompagnée de son cortège d’épidémies de peste et d’exactions militaires n’épargne pas les habitants : destructions par les troupes royales, passages de routiers… 3 Répertoire numérique détaillé des archives communales de Saint-André-de-Sangonis Les guerres de religion au XVI ème siècle ralentissent à nouveau l’essor démographique et économique de Saint-André-de-Sangonis : les troupes protestantes de Claude de Caylus, baron de Faugères et Lunas pillent et ravagent le diocèse en 1573. La présence protestante est attestée dès 1577 dans le village qui possède dorénavant un temple administré par un consistoire ; en 1582, les habitants protestants obtiennent la possibilité de partager les charges consulaires avec les habitants catholiques. La population huguenote de Saint-André, officiellement reconnue par l’Édit de Nantes en 1598, peut recruter un maître d’école de sa religion en 1600. Mais à partir de la seconde moitié du XVII ème siècle, l’influence des protestants décroît et de nombreuses conversions au catholicisme préludent vers 1670-1680 la révocation de l’Édit de Nantes (1685). Au XVIII ème siècle, le temple est détruit. Du XVI ème au XVIII ème siècles, Saint-André-de-Sangonis est situé dans la sénéchaussée de Béziers et l’intendance de Montpellier. La seigneurie dépend du gouvernement de Languedoc et fait partie du ressort du parlement de Toulouse. L’évêque de Lodève, seigneur du lieu, exerce ses droits seigneuriaux par des prélèvements en nature et en argent sur les villageois qui tirent à cette époque leurs ressources de la culture des céréales, de la vigne, des oliviers et de la sériciculture. Le développement économique local est particulièrement florissant au XVIII ème siècle, facilité par l’extension et l’amélioration des réseaux de communication dont le pont de Gignac, construit sur l’Hérault à la fin du siècle reste la réalisation la plus emblématique. La Révolution française dote la commune d’un conseil municipal en 1790. Saint-André-de- Sangonis devient chef-lieu de canton et le reste jusqu’à son rattachement au canton de Gignac en 1801. En 1791, les domaines nobles sont sécularisés et vendus puis les familles « ci-devant privilégiées » partent en émigration. En vendémiaire an II (octobre 1793), sous la Terreur, la commune abandonne son nom multiséculaire pour prendre la dénomination de Beaulieu qu’elle conserve jusqu’en nivôse an III (janvier 1795). La commune traverse ensuite le Consulat et l’Empire sans difficultés particulières se pliant aux restrictions économiques et aux nombreuses levées d’hommes exigées par l’armée. Les changements de régimes politiques du XIX ème siècle ne semblent pas affecter particulièrement les Saint-Andréens, le village appliquant les directives des républiques, monarchies et empire successifs. D’importants chantiers concernant les bâtiments communaux (tel l’hôtel de ville sous la Restauration et la Monarchie de Juillet) et les voies de communication (rectification de 4 Répertoire numérique détaillé des archives communales de Saint-André-de-Sangonis l’alignement des rues sous la Second Empire) sont toutefois engagés. L’arrivée du chemin de fer et la construction d’une gare ouvrent de nouveaux débouchés à l’économie locale. Les ressources du village, reposant traditionnellement sur la céréaliculture, l’oléiculture, la viticulture et la sériciculture sont quant à elles modifiées par le développement considérable de la viticulture qui finit par supplanter la culture des céréales malgré la crise phylloxérique de la fin du XIX ème siècle. L’histoire de Saint-André-de-Sangonis au XX ème siècle, qui est devenu une ville, reflète les événements majeurs de l’Histoire de France : guerre de 1914-1918 (les hécatombes sont rappelées au souvenir des villageois par le monument aux morts), crise de l’Entre-deux-guerres, Front Populaire et revendications sociales, guerre de 1939-1945 (accueil de réfugiés mosellans, occupation…), Baby-Boom et Trente Glorieuses (essor des lotissements)… La modernisation des équipements de la ville s’accomplit elle aussi comme dans toutes les communes de France : développement des réseaux d’adduction d’eau potable et d’assainissement, des lignes télégraphiques puis téléphoniques, électrification… Afin d’approfondir l’histoire de la commune, il est conseillé de se reporter aux orientations bibliographiques succinctes proposées ci-dessous ainsi qu’aux listes nominatives des Premiers consuls (1608-1789), des collecteurs des impositions (1659-1790), des recteurs du Bureau des Pauvres (1706-1785) et enfin des maires de la commune (1789-2004) placées en annexe. Orientations bibliographiques succinctes : · APPOLIS (Émile), Un pays languedocien au milieu du XVIIIe siècle : le diocèse civil de Lodève, étude administrative et économique , Albi, 1951, 675 pages. · BERTHELÉ (Joseph), Répertoire numérique des archives communales de l’Hérault , Montpellier, 1924, 428 pages. [les pages 127-130, conservées sous forme de « tiré à part » à la cote 3 D 3 , concernent les archives communales anciennes de Saint-André-de-Sangonis] · CHOIZIT (Marie-Christine), Histoire