FICHE ITINERAIRE ______
PISTE CYCLABLE DE LA BRIERE
TYPE : Voie verte aménagée et sécurisée Long : 10 Km
Début : Fin : COMMUNES : Saint Nazaire (44) Saint Malo de Guersac (44) Lieudit : Ancienne Gare Route Départementale 50 Coordonnées GPS : 47°16'37.7"N 2°12'16.4"W 47°21'07.0"N 2°10'54.3"W
SITUATION GENERALE
______2 COMMENTAIRES
Cette piste cyclable a été aménagée sur le tracé de l'ancienne ligne locale métrique Saint Nazaire > Herbignac (n° IGRF 44210.03D et 44210.02D) pour faciliter l'accès des mobilités douces au parc naturel régional de la Brière.
La double flèche bleue représente la piste cyclable Elle permet de rejoindre de nombreux parcours de randonnée à travers les marais de Brière
A noter que le parcours proposé démarre devant l'ancienne gare historique de Saint Nazaire qui a été détruite par des bombardements pendant la seconde guerre mondiale. La piste cyclable sécurisée proprement dite ne commence qu'à partir du passage sous la rocade de la RD 213, en périphérie de la ville.
______3 DESCRIPTIF ICONOGRAPHIQUE
Ci-contre et ci-dessous, le début du parcours devant l'ancienne gare de Saint Nazaire réhabilitée et transformée en théâtre municipal
Sur la photo ci-dessous, à droite, la base sous marine allemande
Au XIXe siècle, au moment de la construction du réseau ferroviaire français, Saint Nazaire est un grand port transatlantique. Raison pour laquelle la ville bénéficiera d'une grande ligne qui la reliera directement à Paris en passant au nord de Nantes, via Châteaubriant et Pontchâteau. Cette ligne prendra fin dans une gare terminus construite près du port.
Puis, avec le tourisme grandissant et la grande époque des bains de mer, il est décidé de prolonger la liaison jusqu'au Croisic. Mais la disposition des lieux à Saint Nazaire s'y prête mal. Il est impossible de prolonger la ligne depuis la gare et la bifurcation vers le Croisic se trouvera donc avant cette dernière, obligeant les trains à manœuvrer et reculer pour s'engager sur la prolongation. C'est en grande partie pour cette raison, qu'après destruction pendant la seconde guerre mondiale, la gare ne sera pas reconstruite et sera remplacée par un édifice mieux situé et plus pratique.
La façade de l'ancienne gare avant guerre
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L'intérieur de la gare avec, au premier plan, les voies de la ligne métrique que suit la piste cyclable
Dès l'été 1940, le port est rapidement occupé par les Allemands et des unités de la Kriegsmarine. Puis en décembre, des ingénieurs de l'organisation Todt viennent inspecter les lieux. Le site de l'ancienne darse du port transatlantique est retenu pour la construction d'une base sous marine blindée qui se trouvera juste à côté de la gare. Les trois premiers alvéoles sont inaugurés dès juin 1941 et seront portés au nombre de 14 en 1943.
En outre, en raison de l'importance stratégique de la base et en prévision des bombardements alliés à venir, le toit est conçu de façon très particulière : Il est constitué de trois plafonds superposés. Le premier, le plus bas, est le toit de protection proprement dit, en béton armé, qui fait 3,60 m d'épaisseur. Il est surmonté d'un vide recouvert par une dalle de 30 cm en béton spécial, très dur, qui contient des granulats de granit. Le rôle de cette dalle est de faire exploser les bombes avant qu'elles n'atteignent le toit principal. Enfin, pour renforcer ce rôle, selon le même principe, une troisième dalle de 1,70 m d'épaisseur est coulée au-dessus des deux précédentes, mais elle ne sera jamais tout à fait terminée.
Deux vues du bunker géant de la base sous-marine La gare est ici à droite, hors photo
Par ailleurs, en raison de l'importance de la base, les Allemands fortifieront tous les abords de la ville, transformant la région en forteresse (Festung) tant du côté terrestre que du côté mer. De nombreux canons et de nombreux points de résistance seront établis tout autour de Saint Nazaire.
Bien entendu, tous ces importants travaux ne passent pas inaperçus aux yeux des Alliés et diverses tentatives vont être faites pour rendre le port inutilisable. La plus audacieuse sera une opération commando amphibie (opération Chariot, le 28 mars 1942) qui aura entre autres buts pour objectif de détruire l'écluse principale de la darse. Elle ne sera qu'un demi succès dans la mesure où l'écluse sera effectivement touchée, mais où le bilan humain sera très lourd, et où, surtout, cela n'empêchera pas les sous-marins allemands de continuer à sortir. 5 Alors, les Alliés décident d'avoir recours à des bombardements massifs. Ces raids raseront la ville et feront de nombreuses victimes civiles mais ne gêneront guère les Allemands dans la mesure où le bunker géant résistera parfaitement aux bombes.
L'état du quartier de la gare après les bombardements La base sous marine reste intacte On voit le fronton de la gare sur la gauche
Lors des semaines qui suivirent le débarquement de Normandie, des troupes allemandes se replièrent sur la région et créèrent une zone de résistance appelée poche de Saint-Nazaire. Celle-ci ne fut libérée que trois jours après la capitulation nazie, soit le 11 mai 1945.
Comme il a été dit plus haut, la gare détruite ne fut jamais reconstruite. Une autre gare plus pratique est venue la remplacer. Longtemps laissée dans un état de demi-abandon comme témoin du martyr de la ville, elle a donc été finalement réhabilitée en théâtre.
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L'ancienne gare de Saint Nazaire aujourd'hui
Quant à la base sous-marine cause de tous ces désordres, elle a été réaménagée en espace culturel et abrite aujourd'hui un musée et différents commerces. Par ailleurs, son toit si spécial accueille le Jardin du Tiers Paysage, œuvre de Gilles Clément spécialiste en reconversion paysagère de friches urbaines et espaces industriels laissés à l'abandon.
La Poste
En quittant la gare vers la base sous-marine, il convient de tourner à gauche et de remonter les boulevards Paul Leferme et de la Liberté, puis de tourner à gauche devant le centre de tri de la Poste, pour emprunter la rue du Général Sarrail le long des voies de chemin de fer
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Il convient de traverser les voies au passage à niveau de la Croix de Méan
Ci-dessus et ci-dessous, c'est en passant sous la rocade de la RD 213 que commence la piste cyclable proprement dite
Le passage sous la rocade est aussitôt suivi d'une passerelle sur le Brivet qui est l'émissaire des marais de Brière Les lieux ayant beaucoup changé, la passerelle actuelle remplace un pont ferroviaire disparu
Sur la commune de Trignac, la traversée de la rue Baptiste Marcet 8
L'ancienne gare de Trignac se cache derrière le stade municipal
Ci-dessus, ci-contre et ci-dessous, la curieuse passerelle Arval franchit la rocade de la RN 171
A l'époque du petit train, la RN 171 n'existait pas et cette zone de marais était totalement déserte. Cette passerelle moderne n'existait donc pas. Elle a été conçue uniquement pour le passage de la piste cyclable qui suit cependant le tracé ferroviaire.
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Pas de photo passée ou actuelle, disponible pour l'instant pour la gare de Montoir le Pin. Il ne tient qu’à vous.
La fin de la piste cyclable sur la RD 50 ______
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