Note de présentation du projet

Prescriptions techniques relatives à l’intégration urbaine, architecturale et environnementale

Centre de traitement des déchets ménagers situé à Romainville /

Maître d’ouvrage : Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers 35, Boulevard de Sébastopol 75001 Centre de traitement des déchets ménagers situé à Romainville / Bobigny

Table des matières

1. Préambule ...... 3

2. Eléments de contexte ...... 4 2.1 Localisation du projet ...... 4 2.2 Projets d’aménagement dans l’environnement du site ...... 5 Contexte national et métropolitain de la plaine de l’Ourcq ...... 5 Contexte urbain : ZAC de l’Horloge à Romainville et ZAC Ecocité-Canal de l’Ourcq à Bobigny ...... 6 Contexte d’infrastructures...... 6 Contexte architectural ...... 7 Accessibilité au site actuel ...... 7 Contexte paysager ...... 7

3. Prescriptions d’intégration urbaine et architecturale ...... 9 3.1 Enjeux ...... 9 Enjeux urbains ...... 9 Enjeux architecturaux ...... 9 Accessibilité au futur centre ...... 10 Enjeux paysagers ...... 10 Enjeux sociétaux ...... 10 3.2 Prescriptions ...... 11 Prescriptions réglementaires ...... 11 Prescriptions urbaines et architecturales ...... 12 Prescriptions pour la protection du chemin de halage ...... 13 Prescriptions paysagères ...... 14 Prescriptions en termes d’accessibilité et de circulation ...... 14

4. Prescriptions environnementales ...... 16 4.1 Contexte environnemental du projet ...... 17 Règlementation ICPE ...... 17 Réglementation Loi sur l’eau ...... 19 Contraintes liées aux terres polluées ...... 19 Contraintes liées à la démolition ...... 19 Gestion de l’eau ...... 20 Protection de la Biodiversité ...... 20

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Planification urbaine ...... 20 Patrimoine et activités humaines ...... 21 4.2 Contenu environnemental de la mission ...... 21 Démarches administratives ...... 21 Maîtrise du risque industriel ...... 22 Démarche environnementale ...... 22

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1. Préambule

Les prescriptions urbaines, architecturales et environnementales transcrites dans la présente note résultent des échanges initiés dès l’amorce du projet, en amont du processus réglementaire de concertation, puis lors de la phase de concertation préalable qui a permis de dégager plusieurs consensus notamment en matière d’accessibilité au site (création d’un nouveau carrefour sur l’ex-RN3), de maintien des usages aux alentours du site (protection des usagers du chemin de halage lors de l’exploitation du port fluvial) et plus généralement vis-à- vis d’une intégration exemplaire du site dans un environnement urbain en pleine mutation.

Ces prescriptions reprennent les avis exprimés par les acteurs du territoire (villes de Romainville, de Bobigny et de Paris, Est-Ensemble, Sequano Aménagement (Aménageur des deux ZAC où s’étend le projet) ainsi que les architectes urbanistes, l’agence Reichen et Robert pour la ZAC de l’Horloge à Romainville et l’agence Nicolas Michelin pour la ZAC Ecocité-Canal de l’Ourcq à Bobigny) ainsi que les membres du comité de suivi.

Enfin, les présentes préconisations tiennent compte des travaux entrepris en collaboration avec la Direction de la Voirie et des Déplacements du Département de Seine-Saint-Denis et des avis exprimés par le Service des canaux de la ville de Paris.

La présente note constitue le volet introductif du cahier des charges du marché relatif à la reconstruction de l’actuel centre de Romainville.

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2. Eléments de contexte

2.1 Localisation du projet Le projet est implanté sur les sites de Romainville (emprise du centre de traitement actuel et parcelle limitrophe dite « Intergoods ») et de Bobigny (emprise dite « Mora-le-Bronze ») dont les caractéristiques sont les suivantes : - L’emprise du centre de traitement actuel, d’une superficie de 3,7 ha est située au 62, rue Anatole à ROMAINVILLE. - L’emprise du terrain dit « Intergoods » d’une superficie de 1,2 ha est située au 2 à 16 rue Anatole France à ROMAINVILLE. - L’emprise du terrain dit « MORA-LE-BRONZE » est située au 45-51 rue de Paris à BOBIGNY.

L’emprise du projet se situe ainsi à l’intersection de 3 limites communales (Bobigny/ Romainville/ Noisy le sec), en interaction avec des grandes infrastructures fluviales, routières et ferroviaires, et s’étend sur deux projets de ZAC dont l’aménagement a été concédé à SEQUANO :

- ZAC de l’Horloge à Romainville, - ZAC Ecocité-Canal de l’Ourcq à Bobigny. .

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Le projet du Syctom au cœur d’un territoire en pleine mutation

Par ailleurs, des travaux de réalisation d’un passage inférieur sous l’ex-RN3 ont été réalisés dans le cadre du précédent projet, afin de relier le terrain du centre existant et le site MORA- LE-BRONZE situé à BOBIGNY, en bordure de canal. Le passage inférieur reliant les terrains de Romainville à Bobigny constitue ainsi une ouverture du site actuel vers le terrain MORA- LE-BRONZE.

2.2 Projets d’aménagement dans l’environnement du site

Contexte national et métropolitain de la plaine de l’Ourcq La plaine de l’Ourcq a été désignée par le gouvernement comme territoire prioritaire d’intérêt national.

Portée par l’Etablissement Public Territorial Est Ensemble, la Plaine de l’Ourcq connaît l’une des dynamiques de projet parmi les plus fortes de la Métropole du . D’importantes opérations d’aménagement sont engagées ou en passe de l’être :  ZAC de l’Horloge à Romainville ;  ZAC Ecocité-Canal de l’Ourcq à Bobigny ;  ZAC du quartier durable de la Plaine de l’Ourcq à Noisy-le-Sec ;  ZAC des Rives de l’Ourcq à ;  ZAC du Port à ;  Création d’une nouvelle ligne TZen 3 le long de la RN3 ;  Requalification de l’ex RN3 en boulevard urbain.

Dans quinze ans, ces opérations auront transformé plus de 115 hectares de territoire. Elles auront créé 5 650 logements, près de 9 000 emplois, des nouvelles crèches, écoles, centres de loisirs, des équipements culturels et sportifs, la requalification de deux ports, le traitement des berges le long du canal de l’Ourcq et des espaces verts et la création d’espaces publics et de voiries.

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Il s’agit donc de répondre à la nouvelle attractivité du territoire qui se dessine avec l’arrivée du réseau du Grand Paris, et de renforcer la prise en compte des spécificités culturelles et économiques des territoires. Il s’agit également d’ouvrir le canal sur les villes et de conforter sa double vocation : économique et touristique.

L’objectif général est donc de construire un récit commun de la Plaine de l’Ourcq, qui mette en avant l’axe RN3/Canal comme site majeur de la métropole du Grand Paris et confirme la double vocation industrielle et touristique du canal.

Contexte urbain : ZAC de l’Horloge à Romainville et ZAC Ecocité-Canal de l’Ourcq à Bobigny Le projet tiendra compte des enjeux d’aménagement urbains et d’infrastructures prévus à proximité du site et s’intègrera dans les enjeux plus larges des ZAC sur lesquelles il s’implante.

Ces projets façonneront l’environnement immédiat du futur centre, par la création de nouveaux secteurs urbains mixtes qui feront du site un espace urbain en pleine mutation.

Ils concernent :

 La ZAC Ecocité-Canal de l’Ourcq à Bobigny qui a pour objectif de créer un quartier urbain mixte (logements, bureaux, activités artisanales, industrielles ou commerciales, commerces et équipements collectifs de proximité, groupe scolaire et centre de loisirs) ; les principales réalisations et projets à proximité sont : a. Les immeubles de bureaux Luminem et Irrigo b. Le projet Nouveaux Cycles au sein de l’éco parc, lauréat de l’appel à projets « inventons la Métropole » c. Le site MBK retenu pour l’appel à projet international C40-Reinventing Cities situé entre le Syctom et le pont de la Folie.  La ZAC de l’Horloge à Romainville qui prévoit une programmation mixte, pour créer un « quartier de ville », (logements, bureaux, locaux d’activités, commerces, lycée) ; les principales réalisations et projets à proximité sont : a. Le projet « Lab 21 » lauréat de l’Appel à projets urbains lancé dans le cadre du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » situé au croisement de la rue de la Commune de Paris et de l’ex-RN3 sur Romainville (à proximité immédiate du site et intégré à la ZAC de l’Horloge) ; b. La fondation FIMINCO porte le projet de convertir une friche industrielle, située au 43 rue de la Commune de Paris – ancienne propriété de l’industrie pharmaceutique SANOFI – en un centre d’art contemporain.

De plus amples informations pour appréhender les formes urbaines mais aussi les enjeux et les ambitions des acteurs du projet en matière d’insertion urbaine et architecturale sont disponibles sur les sites suivants : www.projet-romainville-bobigny.syctom.fr et www.sequano.fr.

Contexte d’infrastructures Le projet est marqué par la forte présence d’infrastructures de type routier (l’ex RN3 avec grand ouvrage de franchissement de voies ferrées), fluvial (canal de l’Ourcq le long de la rive nord de la parcelle Mora le Bronze) et ferroviaire (longeant toute la frange nord du site).

Par ailleurs, les programmes urbains seront accompagnés de grands projets d’infrastructures qui seront implantés au cœur et à proximité du projet, à savoir :

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 Un Bus à haut niveau de service T Zen 3 qui circulera le long de l’avenue de Paris, et reliera la Porte de Pantin à Gargan. (Trois arrêts sont situés à proximité: Raymond Queneau, Commune de Paris et La Folie) ;  La future ligne 15 du Grand Paris Express (métro) qui reliera Pont-de-Sèvres à Noisy- Champs avec une station « Bobigny Pablo Picasso », située à proximité du site ;  Le prolongement de la ligne 5 du métro et notamment la perspective d’une nouvelle Gare de la Folie sur Bobigny ;  Le prolongement de la ligne 11 Express ou « Tram-Express Nord » qui se prolongera du Bourget à Noisy-le-Sec, avec création d’une gare de Bobigny-La Folie conçue comme un pôle d’échanges multimodal ;  Le projet de téléphérique (à l’étude) qui relierait les villes de Romainville - Bobigny – Noisy le Sec et .

Contexte architectural Le site de l’actuel centre de traitement du Syctom (sur Romainville) est identifié par la population locale du fait de l’architecture haubannée déployée pour abriter le hall technique qui abrite aujourd’hui le centre de tri des collectes sélectives multimatériaux.

La parcelle dite Mora le Bronze (sur Bobigny) est aujourd’hui une friche industrielle, relativement plane, située en surplomb du chemin de halage où ne subsistent que les ouvrages : murs de soutènement et voies ferrées désaffectées. Il n’y a guère de contextes architecturaux autres que les ouvrages d’art de franchissement ou de soutènement, fluviaux, ferroviaires et routiers (pont de l’ex-RN3).

Le contexte de l’environnement du site va évoluer rapidement au profit de quartier plus mixtes et plus attractifs.

Accessibilité au site actuel Le centre existant est aujourd’hui accessible depuis la Rue Anatole France, après passage par le chemin latéral.

La parcelle MORA-LE-BRONZE est aujourd’hui directement connectée à l’ex-RN3 par une entrée située au niveau du Carrefour de la Commune de Paris. Cette parcelle est également directement accessible depuis le centre existant du Syctom côté Romainville, sans emprunter le réseau routier public du fait de l’existence d’un passage inférieur sous l’ex-RN3. La largeur de l’ouvrage déjà construit permet le croisement des véhicules.

Dans le cadre des aménagements de la ZAC de l’Horloge, il est possible que l’accès au centre existant soit modifié : les accès (en entrée et en sortie) seront dans ce cas réalisés par le chemin latéral mis en double sens puis directement par le carrefour de la commune de Paris.

Contexte paysager Le site est marqué par la forte présence du canal et des franges naturelles de voies ferrées.

L’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR), avec l’Etablissement Public Territorial Est-Ensemble Grand Paris, le département de Seine-Saint-Denis et la mairie de Paris, ont établi en septembre 2014, une charte du paysage, des usages et de l’aménagement pour le canal de l’Ourcq, qui a défini les grands principes paysagers suivants :

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 Appréhender l’interface avec le canal comme un territoire spécifique ;  Développer l’accessibilité au canal notamment au travers de la création de traverses : liaisons piétons / modes doux reliant les rives du canal au réseau viaire urbain ;  Développer sur son cours la trame verte et bleue ;  Faire exister le site comme un évènement majeur culturel et sportif ;  Etablir un parcours, des rythmes et des polarités.  Préserver des vues depuis et vers le canal  Créer une traverse à l’Ouest du site Mora le Bronze (espace public créé par la ZAC)

Outre ces éléments, le Titulaire devra prendre en compte le souhait, exprimé par les acteurs du territoire, d’un maintien des vues sur le canal depuis les axes urbains mais aussi des bords du canal vers les promontoires naturels alentours (Parc des Corniches à Romainville) dans la conception de son projet.

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3. Prescriptions d’intégration urbaine et architecturale

3.1 Enjeux Le projet de centre de traitement des déchets ménagers du Syctom s’inscrira dans une dynamique de projet, car situé dans un territoire en pleine mutation. Plusieurs enjeux et projets urbains se croisent.

Ce projet doit donc s’intégrer de manière harmonieuse et cohérente dans un environnement singulier, multiple et évolutif.

Enjeux urbains Les principaux enjeux urbains partagés du futur centre sont les suivants :

 Répondre aux enjeux d’une pluralité d’acteurs ;  Ouvrir le projet sur son environnement immédiat ;  Ouvrir le projet aux habitants : visibilité, accessibilité  S’intégrer dans la composition urbaine de la ZAC Ecocité, pour la parcelle « Mora le Bronze » située sur la commune de Bobigny ;  S’intégrer dans la composition urbaine de la ZAC de l’Horloge pour les parcelles situées sur la commune de Romainville ;  Affirmer le transport fluvial.  S’adapter aux principes d’aménagement des quais portuaires du canal de l’Ourcq ;  Révéler et valoriser l’histoire fluviale du site ;  Créer une couverture partielle du chemin de halage afin de maintenir les usages et les circulations du public le long du canal durant l’exploitation du port et garantir la cohabitation des activités de loisirs et industrielle sur le canal tout en préservant l’ouverture visuelle sur le canal.  Créer les conditions d’une continuité d’utilisation et la sécurisation du chemin de halage pour les piétons et cyclistes (éclairage, vidéosurveillance et gardiennage) ;  Accompagner et intégrer les futures infrastructures routières et de transports en commun ;

Enjeux architecturaux Les principaux enjeux partagés du futur centre sont les suivants :  Proposer une architecture qui constitue un repère qualitatif dans le grand paysage ;  Proposer une architecture exemplaire et intégrée au tissu urbain, à la confluence des 2 ZAC ;  Intégrer des Rez-de-Chaussée (RDC) actifs ;  Rythmer les façades urbaines par des alternances de formes, de matériaux, par des séquences végétales ;  Traiter les façades avec qualité et proposer un traitement qualitatif des bâtiments construits et créant la limite de l’espace public, notamment au regard du linéaire très important de la rue Anatole France (travail sur les matériaux, rythmes de façade, jeux de lumière, …)  Mettre en lumière le site dans un cycle diurne / nocturne.

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Accessibilité au futur centre Les accès routiers au site prévus dans le cadre des travaux d’aménagement du projet sont les suivants :  Nouvel accès au site pour les bennes et les camions directement par l’ex-RN3 via un carrefour à créer ;  Maintien des accès existants au site actuel, rue Anatole France, pour les VL du personnel travaillant sur Romainville ;  Maintien de l’accès existant au site sur Bobigny depuis le Carrefour de la Commune de Paris pour les VL du personnel travaillant sur Bobigny. Cet accès sera utilisé pour la sortie des camions d’évacuation des déchets en cas d’indisponibilité ponctuelle de la voie fluviale (exemples : crue de la Seine ou entretien du canal).

Par ailleurs, la liaison entre les modules techniques situés à Romainville et le port fluvial situé sur Mora le Bronze à Bobigny sera assurée par un brouettage interne au site grâce à l’utilisation du passage inférieur sous l’ex-RN3.

Le principal enjeu partagé du futur centre est le suivant :  Limiter l’impact des circulations de camions sur le réseau de voirie locale par la création d’un nouvel accès direct au site (côté Romainville) au niveau d’un carrefour à créer sur l’ex-RN3 (au niveau haut).

Enjeux paysagers Les principaux enjeux partagés du futur centre sont les suivants :

 Participer au renouvellement du paysage du canal de l’Ourcq en affirmant sa vocation d’infrastructure vertueuse, compatible avec un rôle de support de loisirs ;  Assurer une continuité des liaisons douces le long du canal sans être impactées par le projet ;  Accompagner les transformations des voies du secteur en espaces publics offrant de vraies qualités de parcours et d’ambiance et contribuant à la réalisation d’itinéraires cyclables;  Intégrer la trame verte, et développer la biodiversité (toitures et façades végétalisées, gestion raisonnée des EP…).

Enjeux sociétaux Le projet doit incarner la transformation urbaine en cours le long du canal à la confluence des ZAC Ecocité et de l’Horloge.

Le projet constituera également une vitrine de l’économie circulaire pour le territoire en offrant des services et des fonctions d’intérêt local, accessibles au public :  Une ressourcerie / atelier de réparation afin d’offrir une seconde vie aux objets qui pourront être réparés ou remployés ;  Une déchèterie publique ;  La possibilité de mise à disposition du compost issu de la filière des déchets alimentaires

Une identification des potentiels de valorisation sur site des matériaux issus des opérations de déconstruction de l’existant sera à la charge du titulaire.

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3.2 Prescriptions Le projet devra tenir compte de plusieurs prescriptions définies ci-après selon 4 approches complémentaires et itératives, pour l’ensemble des 2 sites, à savoir :

 Les prescriptions réglementaires ;  Les prescriptions urbaines et architecturales ;  Les prescriptions paysagères ;  L’accessibilité.

Prescriptions réglementaires

3.2.1.1 Sur le site de Romainville

La parcelle du centre existant et la parcelle dite « Intergoods » situées sur la commune de Romainville sont implantées sur la Zone UD, dédiée à l’activité économique. Au droit du centre actuel comme de la parcelle Intergoods, les futurs bâtiments devront tenir compte des contraintes règlementaires résultant du PLU (dont quelques extraits sont repris ci-dessous à titre informatif (non exhaustifs)) :

« Implantation des constructions par rapport aux voies publiques :  A l’alignement et/ou en retrait dans la limite de 4 mètres par rapport à l’alignement des voies publiques existantes, à modifier ou à créer. Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives :  La distance horizontale, mesurée perpendiculairement aux nus des façades au point le plus proche au niveau du sol de la limite séparative dot être au moins égale à la différence d’altitude entre ces deux points sans toutefois être inférieure à 8m.  En cas de murs aveugles ou de percés de jours de souffrance, la distance horizontale de retrait entre le nu de la façade ou partie de façade et la limite séparative doit être au moins égale à la moitié de la différence d’altitude entre ces deux points sans toutefois être inférieure à 4m. Implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété :  La distance entre les nus de façade de constructions non contiguës édifiées sur un même terrain doit être au moins égale à la moitié de la différence d’altitude entre les deux points les plus distants des nus, sans pouvoir être inférieure à 4 mètres. Emprise au sol : 80% maximum ; Hauteur des constructions : La hauteur maximale des constructions ne peut excéder 21 mètres. »

3.2.1.2 Sur le site de Bobigny

La parcelle dénommée Mora Le Bronze sur la commune de Bobigny, est en zone UFb à dominante d’activités économiques.

Les futurs bâtiments devront tenir compte des contraintes règlementaires résultant du PLU (dont quelques extraits sont repris ci-dessous à titre informatif (non exhaustifs)) :

« Implantation des constructions par rapport aux emprises publiques et aux voies :  Le long de la rue de Paris : 60% minimum de la façade des constructions nouvelles doivent être implantés à l’alignement des voies et emprises publiques (actuelles ou futures) ;

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 Le long des voies et emprises publiques créées en bordure du domaine public fluvial : 60% maximum de la façade des constructions nouvelles doivent être implantés à l’alignement des voies et emprises publiques (actuelles ou futures) ;  Le long des voies débouchant sur la rue de Paris : 50% minimum de la façade des constructions nouvelles doivent être implantés à l’alignement des voies et emprises publiques (actuelles ou futures). Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives :  Les constructions peuvent s’implanter en retrait ou sur les limites séparatives. En cas de retrait, celui-ci doit au moins être égal à 4 mètres. Emprise au sol : 75% maximum ; Hauteur maximale des constructions : la hauteur des CINASPIC (Constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif) n’est pas règlementée. »

Les orientations selon l’OAP Ecocité (PLU sept 2016) qui devront également être prises en compte sont les suivantes :  Tenir l’alignement sur la voie publique reliant l’avenue de Paris et le canal ;  Tenir l’alignement d’un front bâti le long de l’ex-RN3 ;  Minimiser l’impact visuel sur les portiques.

Par ailleurs, compte tenu de l’implantation du projet dans le périmètre de protection du patrimoine du cimetière musulman sur la commune de Bobigny, le Titulaire devra prévoir en amont de la constitution des demandes d’autorisation, la consultation des Architectes des Bâtiments de France (ABF).

Prescriptions urbaines et architecturales

3.2.2.1 Sur le site de Romainville

Les principaux objectifs urbains et architecturaux tiendront compte des orientations de la ZAC de l’horloge, à savoir :

 Une valorisation de la notion d’entrée de ville sur le niveau haut de l’ouvrage en lien avec l’ex RN3 ;  Un parvis « urbain » ouvert sur l’avenue (ex-RN3) pour identifier le centre de traitement et accueillir les visiteurs (à pied, à vélo, en Tzen, ...) ;  Un bâtiment repère sur le pont formant un signal urbain emblématique du Syctom en entrée du site ;  Un accueil visiteurs pour une démarche pédagogique (l’histoire industrielle, la prévention et le tri des déchets, le process de traitement des déchets, etc.…) ;  Une façade Grand Paysage au Nord à qualifier car visible depuis l’ex RN3 et les usagers des trains ;  Une façade de « quartier » au sud offrant une continuité et animation architecturale, et rythmée pour éviter la monotonie et permettant des ouvertures ou vues sur le site ;  L’intégration de Rez de Chaussée actifs ;  Une façade en limite séparative rythmée pour accompagner le secteur d’activités côté Noisy le Sec et offrir un paysage entre le quartier d’activités et les voies ferrées ;  Une 5ème façade visible et lisible depuis la Corniche des Forts qui contribuera au renouvellement de l’image de la ville ;  Une unité et cohérence des matériaux et coloris de façade pour créer une identité et unité à l’ensemble du centre tout en contribuant à une certaine animation des différentes vues et perspectives du site depuis l’espace public environnant ;  Un règlement local de la publicité et des enseignes respecté ;

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 Une réduction des nuisances notamment olfactives et sonores en lien avec la mutation du quartier.

3.2.2.2 Sur le site de Bobigny

Les principaux objectifs urbains et architecturaux tiendront compte des orientations de la ZAC Ecocité-canal de l’Ourcq, à savoir :

 Une identité architecturale forte de l’ensemble du projet, formant entrée de ville et en cohérence avec le front bâti côté Romainville ;  Une démarche environnementale pour l’ensemble du futur centre intégrant la minimisation des impacts visuels (notamment des conteneurs) et acoustiques liés au déplacement et au chargement des conteneurs et à la circulation interne des camions ;  Un projet visible sur ces 5 façades (train / futur boulevard urbain accueillant le TZen / Canal sur 2 rives / Téléphérique) ;  Une façade urbaine le long de l’ex-RN3 (60% minimum à l’alignement) en l’animant avec des jeux de hauteurs et des failles;  Une nouvelle façade urbaine le long de la traverse Ouest (entre le canal et l’ex-RN3) ;  Une vue dégagée depuis le pont vers le site et le canal ;  Une vue cadrée depuis la ZAC de l’Horloge, minimisant l’impact visuel des portiques ;  Une durabilité de l’ensemble architectural tant en termes de conception que d’entretien et d’exploitation intégrant, en concertation avec les acteurs locaux, le recyclage des matériaux de démolition ;  Des parkings et des circulations en bâtiment, voire sur plusieurs niveaux.

La perception de la future installation sera soignée tant depuis l’ex-RN3 que depuis le Canal de l’Ourcq. Son architecture tiendra compte des évolutions des quartiers d’ores et déjà programmées par les collectivités locales, et plus particulièrement les opérations d’aménagement de la ZAC de l’Horloge et de la ZAC Ecocité-Canal de l’Ourcq.

Prescriptions pour la protection du chemin de halage Suite au fort consensus qui s’est exprimé lors de la phase de concertation préalable sur le maintien des usages du chemin de halage qui borde le Canal de l’Ourcq, le Syctom s’est engagé à maintenir ouvert en permanence le passage et par conséquent à garantir la sécurité des promeneurs en procédant à une couverture définitive du chemin.

Les protections du chemin de halage feront l’objet d’un traitement spécifique et constitueront une façade valorisante du projet sur le canal et son environnement.

Il s’agira d’un projet diurne et nocturne en phase avec l’aménagement des futurs quais de l’écocité. Il participera ainsi à la promenade structurante et paysagère.

Cette couverture partielle du chemin de halage, seulement opérée au droit des opérations de chargement des barges, recevra un traitement architectural, avec une structure sobre des auvents intégrant des puits de lumière. Ces auvents de protection seront prévus au droit des zones de chargement des barges et constitueront une séquence artistique (design urbain, street-art, culture, expo, évènements artistiques, musicalités, mise en scène...). Le traitement du ou des murs de soutènement pourra mettre en valeur l’histoire du site et/ou la pédagogie sur le fonctionnement et intérêt du centre de traitement. Le projet devra prendre en compte la dimension sécuritaire, notamment

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de nuit, puisque le chemin sera laissé constamment libre d’accès (notamment gardiennage / vidéosurveillance).

Il sera prévu la continuité permanente des usages pluriels (promenade, circulation deux roues, pêche, …). Le sol du chemin de halage sera un sol pérenne et identitaire des aménagements des berges du canal de l’Ourcq et de son histoire.

Prescriptions paysagères Le projet respectera les règlementations des PLU des deux communes concernant les espaces libres et les plantations (dont quelques extraits sont repris ci-dessous à titre informatif (non exhaustifs)) ainsi que les prescriptions suivantes :

3.2.4.1 Sur le site de Romainville

Extrait du PLU : « 15% au moins de la surface totale de l’unité foncière doivent être aménagés en espaces verts de pleine terre ; La surface d’espace vert exigée (…) pourra être satisfaite par de la pleine terre, par des jardins sur dalle dont l’épaisseur de terre est d’au moins 80cm, par des espaces végétalisés (dalle et toit dont l’épaisseur de terre est d’au moins 40 cm) ; Les espaces plantés doivent comporter un minimum de 1 arbre de haute tige (plus de 7m à l’état adulte) par 100m² de surface plantée ; Les aires de stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre au moins pour 4 emplacements. »

Prescriptions pour le site de Romainville :  Il sera assuré une continuité paysagère sur les franges ferroviaires ;  Il sera proposé des continuités paysagères en limites séparatives.

3.2.4.2 Sur le site de Bobigny

Extrait du PLU : « Pour les constructions à destination de commerce, d’artisanat et d’industrie, la surface plantée (…) doit représenter au minimum 10% au moins de l’unité foncière; Un arbre de haute tige doit être planté par tranche de 100m² d’espace libre. Cette disposition ne s’applique pas aux CINASPIC. »

Prescriptions pour le site de Bobigny :  Les franges et clôtures seront paysagées ;  Une démarche de biodiversité et de corridors écologiques entre le canal et les coteaux de Romainville sera recherchée ;  La palette végétale sera en relation directe avec la morphologie et l’écologie des lieux (Canal de l’Ourcq, franges ferroviaires, interstices...) ;  Les haies vives associeront des arbustes caducs et persistants, selon une palette diversifiées non allergènes et indigènes de la région parisienne ;  Des aménagements paysagers intégreront des rétentions d’eaux pluviales.

Prescriptions en termes d’accessibilité et de circulation

3.2.5.1 Sur le site de Romainville

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L’accès principal au site sera réalisé à partir d’un nouveau carrefour urbain à feux situé sur l’ex-RN3 permettant l’accès depuis les 2 sens de circulations. Cet accès constituera l’unique point d’entrée et de sortie des camions bennes, des véhicules de rechargement des déchets (en cas de transport routier de secours) et des visiteurs. Le carrefour conçu en collaboration avec les services départementaux de la voirie permet la continuité des trottoirs depuis les futurs arrêts du TZen et un parvis d’accueil ouvert devra être défini pour faciliter les liaisons douces depuis l’avenue. Les différents flux (visiteurs, déchets, personnel accédant en modes doux) seront séparés par flux dès l’entrée.

La mise à double sens du chemin latéral et de la rue Anatole France implique que l’accès au site depuis la rue Anatole France soit autorisé aux seuls véhicules légers du personnel travaillant sur le centre du Syctom, aux véhicules de secours ou encore à ceux des particuliers liés à la mise en œuvre de Rez-De-Chaussée actifs (déchèterie, ressourcerie par exemple).

La réduction de l’impact de la circulation des bennes implique que la circulation des camions à l’intérieur du site ne puisse pas être implantée en limite de site, le long de la rue Anatole France.

Le passage inférieur, pont-cadre reliant les terrains de Romainville et de Bobigny, ne sera utilisé que pour le brouettage interne des conteneurs à évacuer par la voie d’eau et les véhicules d’exploitation.

3.2.5.2 Sur le site de Bobigny

La desserte du site de Bobigny se fera par le passage inférieur pour les circulations poids- lourds. L’entrée et la sortie des camions, en cas d’indisponibilité de la voie fluviale, pourront s’effectuer par le carrefour de la Commune de Paris sur lequel devra se raccorder la voirie interne.

L’accès au site depuis le carrefour de la Commune de Paris sera autorisé aux véhicules légers du personnel travaillant sur le centre du Syctom, aux véhicules de secours ou encore à ceux des particuliers liés à la mise en œuvre de Rez-De-Chaussée actifs (ressourcerie par exemple) sur Bobigny.

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4. Prescriptions environnementales

Le centre existant constitué d’un centre de tri des collectes sélectives multimatériaux, d’un centre de transfert des ordures ménagères résiduelles et d’une déchèterie, bénéficie d’une autorisation préfectorale (AP complémentaire en date du 28/01/2016) au titre de la réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

Le projet de centre multifilière du Syctom va se traduire :  Par une réorganisation du site intégrant notamment une extension de superficie permettant entre autres la mise en œuvre du transport fluvial et la continuité de service ;  Par la création de nouvelles installations concourant à l’amélioration des performances de valorisation des déchets collectés sur le territoire (ressourcerie et unité de réception / préparation des déchets alimentaires) ;  Par la modification du transfert des ordures ménagères résiduelles qui intègre une opération de séchage permettant de réaliser un stockage temporaire et d’améliorer les conditions de transport fluvial ;  Par l’extension de capacité des activités déjà existantes sur site (centre de tri, déchèterie).

Ces modifications impliquent une modification des impacts existants qui justifie une adaptation des autorisations administratives qui définiront de nouveaux paramètres de contrôle adaptés aux nouvelles activités. Ainsi, une nouvelle demande d’autorisation d’exploiter sera élaborée et adressée au Préfet.

Cette modernisation d’un outil industriel prend place dans un contexte urbain dense, en mutation, où émergent des projets ambitieux. Le Syctom est familier de ces enjeux d’intégration urbaine et ambitionne de réaliser un projet à haute performance environnementale.

Cette performance doit notamment se traduire tout au long du marché par une complète maîtrise des nuisances et des risques qui est un engagement fort pris par le Syctom vis-à-vis du territoire et de ses citoyens.

D’ores et déjà, le Syctom, à l’écoute du territoire, a intégré au futur projet 3 éléments qui témoignent de cette volonté de mettre en œuvre une démarche environnementale globale que le Titulaire devra poursuivre :  Création d’un nouvel accès routier, au niveau d’un carrefour ouvert aménagé sur l’ex-RN3, pour l’accès des bennes, ce qui détournera ce flux de poids-lourds des centres villes avoisinants ;  Recours au transport fluvial pour l’évacuation d’une grande partie des produits issus du centre multifilière, ce qui reportera le trafic routier sur la voie fluviale ;  Couverture du chemin de halage au droit des zones de chargement des barges de transport fluvial afin de maintenir à tout moment (donc même lors de l’exploitation) l’ensemble des usages actuels.

Parallèlement, le Syctom mettra en œuvre pour ce projet sa stratégie de maîtrise des risques industriels, au travers notamment de l’intégration à l’échelle du site de l’ensemble des effets potentiels des scenarios de danger. Les prescriptions sont détaillées ci-après au paragraphe « maîtrise du risque industriel »

Cette démarche environnementale se double d’une forte volonté d’intégration urbaine, architecturale et paysagère détaillée dans la présente note.

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4.1 Contexte environnemental du projet Règlementation ICPE

Pour rappel, le site actuel accueille déjà des activités industrielles, contribuant à la gestion des déchets à l’échelle de la Métropole, analogues à celle qui seront développées sur le site.

En conséquence le site existant dispose d’un arrêté préfectoral pour les installations classées correspondant aux rubriques suivantes : Rubrique Intitulé rubrique Régime Activités 2710  DECLARATION 6,7 t de déchets Collecte de déchets dangereux avec contrôle 2710-1b 2710 Collecte de déchets non  DECLARATION 180 m3 de déchets dangereux avec contrôle 2710-2c 2713 Métaux et déchets de métaux  AUTORISATION Surface de 2 260 m2 2714 Déchets non dangereux de Surface de 5 600 m3  AUTORISATION papiers, plastiques, bois 2716 Déchets non dangereux non Surface de 5 810 m3  AUTORISATION inertes

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Dans le cadre de ce projet, les rubriques ICPE à prendre en compte pourraient être les suivantes (liste indicative et non exhaustive) :

Rubrique Intitulé rubrique 2710 Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces déchets : 1. Collecte de déchets dangereux : La quantité de déchets susceptibles d’être présents dans l’installation étant : a) Supérieure ou égale à 7 tonnes  A b) Supérieure ou égale à 1 tonne et inférieure à 7 tonnes  D 2. Collecte de déchets non dangereux : Le volume de déchets susceptibles d’être présents dans l’installation étant : a) Supérieur ou égal à 600 m3  A b) Supérieur ou égal à 300 m3 et inférieur à 600 m3  E c) Supérieur ou égal à 100 m3 et inférieur à 300 m3  D 2713 Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de métaux non dangereux, d’alliage de métaux ou de déchets d’alliage de métaux non dangereux, à l’exclusion des activités et installations visées aux rubriques 2710, 2711 et 2712. La surface étant : 1. Supérieure ou égale à 1000 m²  A 2. Supérieure ou égale à 100 m² mais inférieure à 1000 m²  D 2714 Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des activités visées aux rubriques 2710 et 2711. Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : 1. Supérieur ou égal à 1000 m³  A 2. Supérieur ou égal à 100 m³ mais inférieur à 1000 m³  D 2716 Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719. Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : 1. Supérieur ou égal à 1000 m³  A 2. Supérieur ou égal à 100 m³ mais inférieur à 1000 m³  D

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Rubrique Intitulé rubrique 2780 Installations de compostage de déchets non dangereux ou de matière végétale, ayant le cas échéant subi une étape de méthanisation : 1. Compostage de matière végétale ou déchets végétaux, d’effluents d'élevage, de matières stercoraires : a) la quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 50 t/j  A b) la quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 30 t/j et inférieure à 50 t/j  E c) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 3 t/j et inférieure à 30 t/j  D 2. Compostage de fraction fermentescible de déchets triés à la source ou sur site, de boues de station d'épuration des eaux urbaines, de papeteries, d'industries agroalimentaires, seuls ou en mélange avec des déchets admis dans une installation relevant de la rubrique 2780-1: a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 20 t/j  A b) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 2 t/j et inférieure à 20 t/j  D 2791 Installation de traitement de déchets non dangereux à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2720, 2760, 2771, 2780, 2781, 2782 et 2971. La quantité de déchets traités étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t/j  A 2. Inférieure à 10 t/j  D A : soumis à autorisation - E : soumis à enregistrement - D : soumis à déclaration

Le Titulaire proposera les rubriques correspondantes à son projet.

Réglementation Loi sur l’eau

En fonction de la nature des travaux qui seront réalisés, le Titulaire doit prévoir l’analyse et la prise en compte des rubriques liées à la Loi sur l’eau dans le cadre du projet.

Contraintes liées aux terres polluées

Les sols des parcelles visées par le projet sont marqués par la pollution due aux anciennes activités industrielles.

Un plan de gestion des terres polluées selon la méthodologie des sites et sols pollués prescrite par la circulaire ministérielle du 8 février 2007 devra être réalisé.

Ce plan de gestion devra permettre de décrire les mesures de gestion adaptées des déblais et également des pollutions résiduelles, conformément au projet d’aménagement retenu. Il pourra mener à prescrire la réalisation d’investigations complémentaires.

Contraintes liées à la démolition

Le Titulaire devra établir les diagnostics et les formalités administratives nécessaires aux travaux de démolition, avec a minima la réalisation des éléments suivants :

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 Diagnostic déchet selon le Décret n° 2011-610 du 31 mai 2011 relatif au diagnostic portant sur la gestion des déchets issus de la démolition de catégories de bâtiments ;  Diagnostic enrobé en HAP / amiante;  Déclaration d’ouverture de chantier ;  Permis de démolir ;  Diagnostic amiante avant démolition.

Les déblais seront évacués et traités selon la réglementation en vigueur en privilégiant les filières de recyclage et les circuits courts. Des solutions de réemploi seront étudiées pour les matériaux le permettant.

Gestion de l’eau

Conformément au SDAGE 2016-2021 du bassin Seine et cours d’eau côtiers normands (Schéma Directeur d’Aménagement de la Gestion des Eaux), l’ensemble des mesures seront prises afin de garantir une gestion équilibrée de la ressource en eau et permettant d’atteindre les objectifs environnementaux.

Les règlements d’assainissement applicables (Est Ensemble, département de Seine-Saint- Denis, …) font figurer l’implantation du projet dans la zone d’infiltration superficielle et d’injection profonde proscrite.

De plus, un plan de gestion des eaux devra être mis en place afin de se conformer à la réglementation locale et à la préservation de la ressource.

Protection de la Biodiversité

En ce qui concerne le milieu naturel, les contraintes suivantes ont été identifiées :  Le site est en dehors de toute zone protégée ;  Deux espèces végétales remarquables en Ile-de-France ont été identifiées : le Torillis à fleurs glomérulées et l’Agripaume cardiaque ;  Concernant la faune, deux espèces protégées dont une au niveau national ont été recensées : un criquet l’Oedipode turquoise et le lézard des murailles.

La présence d’enveloppe d’alerte de niveau 3 recouvre la majorité de la parcelle Mora le Bronze (partie Nord du projet). Une reconnaissance des milieux humides a été menée et confirme l’absence de zone humide au droit de l’emprise.

Les mesures conservatoires à mettre en place afin de limiter les impacts sur la faune et la flore du site seront identifiées dans le DDAE (Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale). Le Titulaire devra intégrer, dès la conception de son projet, la prise en compte de la biodiversité sur le site.

Planification urbaine

Les documents d’urbanisme des communes de Bobigny et Romainville autorisent les activités ICPE sur leur zonage respectif, à condition qu’il soit démontré l’absence de l’aggravation des risques et dangers vers les riverains.

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Patrimoine et activités humaines

Les habitations les plus proches du site se situent au sud de la parcelle de Romainville, à environ :  120 m, au 7, rue de la pointe, une maison individuelle ;  150 m, au 6, rue Jean Jacques Rousseau, un petit immeuble d’habitation ; Il est à noter également la présence de jardins ouvriers au nord du canal de l’Ourcq (Chemin des Vignes).

Le projet est localisé sur un nœud de communication important. Il comporte les principales infrastructures suivantes :  L’ex-RN3 et lignes de métro (147 et N45) ;  Le faisceau ferroviaire de la Gare de l’Est ;  Le Canal de l’Ourcq ;  La ligne 5 de métro.

Concernant les activités industrielles, plusieurs installations classées pour la protection de l’environnement se situent à proximité du site projeté. Celles-ci seront à prendre en compte lors des analyses de risques et de la constitution des dossiers réglementaires.

Au niveau du patrimoine, l’emprise recoupe le périmètre de protection d’un monument historique (cimetière musulman), situé au nord, sur la commune de Bobigny.

Un chemin de randonnée est situé à proximité du site, le long de la rive droite du canal de l’Ourcq. Il s’agit du GR de Pays du Canal de l’Ourcq. Il constitue une attraction touristique et de loisir qui est directement reliée au canal de l’Ourcq.

4.2 Contenu environnemental de la mission Démarches administratives

Le Titulaire aura à sa charge la constitution du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE) (étude d’impact, étude de dangers, étude de risque sanitaire, cartes et plans) et assistera le Syctom pour le dépôt du DDAE et les échanges avec les instances administratives tout au long de la procédure (incluant les réponses aux observations de la DRIEE et la reprise des différents éléments du dossier le cas échéant).

Le dossier complet sera soumis :

 A l’avis de l’Autorité Environnementale : Le Titulaire produira un mémoire en réponse aux observations de l’autorité ;  A une enquête publique. Le Titulaire produira un mémoire en réponse aux observations du commissaire enquêteur ;  A l’avis du Conseil Municipal des communes concernées (déterminées par le rayon d’affichage en fonction des rubriques de la nomenclature répondant à l’activité du site);  A l’examen de plusieurs services administratifs.

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Maîtrise du risque industriel

Le Titulaire identifiera les phénomènes dangereux redoutés et réalisera les modélisations nécessaires. Les mesures constructives devront permettre de démontrer une absence d’effets irréversibles en dehors des emprises du site.

La démarche de maîtrise des risques menée dès les premières étapes de conception du projet permettra de garantir ce niveau d’acceptabilité, avec par exemple la mise en place des barrières techniques suivantes :  Des murs coupe-feu sur la périphérie de chaque bâtiment, voire compartimentant les différents halls process afin de contenir les effets des scénarii majeurs à l’intérieur des limites du site ;  Un système de détection et extinction incendie sur les bâtiments, sur les équipements présentant des risques d’échauffement et au niveau des différents stockages ;  Un contrôle de la partie gaz (capteur de détection de gaz, capteur de pression basse), le cas échéant.

De même, des mesures organisationnelles permettront de maîtriser les risques du site en exploitation par :  Un contrôle des accès au site ;  Une maintenance adaptée et régulière ;  Une présence 24h/24 avec a minima du personnel formé aux premières interventions en matière de lutte contre l’incendie ;  Une vérification des déchets à la réception.

Enfin, lors de la conception du projet, il sera nécessaire de réaliser une analyse ATEX (atmosphères à risque d’explosion) des installations et de mettre en œuvre les dispositions adaptées.

Démarche environnementale

En raison des enjeux humains et environnementaux du projet pour les riverains, mais également pour l’ensemble des personnels participant à la conception et à la réalisation du projet, une démarche environnementale sera mise en place dès le début du projet.

Cette démarche vise à intégrer les aspects Hygiène, Sécurité et Environnement comme des éléments à part entière sur toute la vie du projet. Celle-ci devra impliquer l’ensemble des intervenants au projet et être déclinée tout au long des différentes phases de conception, de travaux et d’exploitation, sur un site déjà existant et à moderniser en maintenant la continuité de services sur site.

4.2.3.1 Démarche environnementale associée à la conception

Le projet sera conçu en vue de la création d’un site vertueux, afin de respecter l’environnement en optimisant les consommations de ressources, en limitant les impacts sur les ressources (eau, énergie, choix de matériaux, réemploi de matériaux), en réduisant les nuisances (bruit, odeurs, poussières, production de déchets) et les impacts globaux (climat, effet de serre, effet sur la biodiversité), en sensibilisant la population à ces problématiques.

Les mesures incontournables suivantes devront être mises en œuvre

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 Les bâtiments process seront confinés et mis en dépression. Le taux de renouvellement d’air des bâtiments sera variable selon la sensibilité des zones d’extraction, des sas sont mis en place aux entrées/sorties des bâtiments ;  L’ensemble de l’air capté sera traité par une ou plusieurs unité(s) de traitement des odeurs dédiée(s) répondant aux normes applicables pour chaque module concerné ; les procédés mis en œuvre répondront aux meilleurs techniques disponibles et selon les performances les plus élevées ;  Les installations devront être sobres en utilisation de matériaux et en énergie. Les matériaux de construction pourront être biosourcés ou provenir du recyclage des matériaux issus des opérations de démolition ;  Une gestion séparative des eaux sera mise en place, avec recyclage éventuel afin de minimiser la consommation.

4.2.3.2 Démarche environnementale associée aux travaux

Le Titulaire devra mettre en œuvre une charte de chantiers propres, ou faibles nuisances.

Du fait de la proximité entre le site et les zones d’habitation, plusieurs axes spécifiques de vigilance seront à prendre en compte pendant la conception et le déroulement des travaux afin de limiter les nuisances et de diminuer le ressenti engendré par la proximité de travaux :  Les périodes de travaux dans la journée seront limitées ;  Concernant les nuisances acoustiques, les sources d’émission seront identifiées préalablement, et des dispositions en conséquence (aménagements ou équipements spécifiques (adaptation des avertisseurs de recul, modification des modes opératoires notamment en déconstruction moins émissifs), seront prises ;  Concernant les poussières et les nuisances lumineuses liées aux travaux, des mesures organisationnelles et techniques d’atténuation permettront de les limiter ;  Le transport fluvial sera utilisé préférentiellement pour l’acheminement des matériaux et l’évacuation des déchets de chantier ;  Les abords du chantier seront nettoyés, les déchets triés et valorisés et l’ensemble des moyens garantissant la propreté des voiries alentours mis en œuvre ;  Les approvisionnements devront être effectués au maximum lors des heures creuses de la journée et les parcours d’accès définis pour causer le moins de troubles à la circulation ;  Des mesures en continu ou en semi-continu devront être réalisées sur les paramètres les plus sensibles (bruit, vibrations, poussières) selon un protocole défini et validé ;  Une information des populations riveraines sur la programmation des éventuels désagréments ponctuels et des performances mesurées sera mise en œuvre.

4.2.3.3 Démarche environnementale associée à l’exploitation

Le site sera exploité avec l’objectif de maintenir le niveau d’exigence prévu lors de la conception, et un système de management des performances environnementales sera mis en place, afin de générer une amélioration continue de l’installation.

L’obtention des certifications suivantes permettra de certifier l’efficience de cette démarche :

 Certification ISO 9001 : management de la qualité  Certification ISO 14001 : management de l’environnement  Certification ISO 50001 : management de l’énergie  Certification OHSAS 18001 : management de la santé et de la sécurité au travail

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Ces procédures permettront de définir la disponibilité et la formation des personnels, les procédures et les équipements nécessaires au bon fonctionnement des différentes installations de traitement des effluents assurant le Syctom que les performances en matière de réduction des impacts, des nuisances et des risques seront bien respectées

En outre de nombreuses mesures de contrôle (rejets d’eau, d’air traité, niveaux sonores, d’odeurs, etc…) sont imposées par la réglementation. Pour autant, le Titulaire détaillera son programme et ses procédures d’autosurveillance (fréquence, localisation, mode opératoire) en détaillant ce qui relève de l’autocontrôle effectué par ses soins des contrôles effectués par des tiers spécialisés.

Une revue des meilleures technologies disponibles en matière de réduction de nuisances devra être réalisée et présentée au Syctom en explicitant le gain potentiel attendu.

Le Syctom est favorable à la mise en œuvre d’un réseau de sentinelles susceptibles de relayer les éventuels désagréments perçus liés au fonctionnement du site. Le Titulaire serait amené à animer ce réseau et le cas échéant à présenter son bilan environnemental en commission de suivi de site.

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M158 M159 M160

P

M14 Canal de l'ourcq M192

P 7.85 7.85 7.85 7.85

EAU N Pelouse

Friche

Friche

0.96 M6151 LEGENDE Terre EAU Tuyaux PVC M14b

EAU

Limite cadastrale Terre

Limite d'emprise du projet (D'après le plan fourni par le Syctom en date du 16-04-2018) M03 M174 Plan topographique RB-14-045-A-4--14-A_Romainville_Plan topo.dwg M175 0.95 Largeur du chemin de halage Végétation Distance mesurée à partir du bord du canal Clôture SNCF Fourreaux verticaux

Interphone Parcelle à acquerir par le Syctom M14b : S=1144 m² M130 Fourreaux verticaux

Végétation

Tuyaux PVC 1.28 43 Fourreaux verticaux Tuyaux PVC M88

EAU EAU P

EAU EAU EAU 45 Fourreaux verticaux EAU B.L EAU BUS B.LB.L 47 B.L

EAU 49

EAU

EAU TunnelFourreaux Electriques sous RTE convention Commune de Romainville B.LB.L d'occupation

Commune de Paris SANOFI CHIMIE

SCI des Services de EDF l'Automobile et de la Mobilité COMMUNE DE ROMAINVILLE

Etablissement Public Foncier IDF SCI de la Molette Clôture SNCF

COMMUNE DE NOISY-LE-SEC DE COMMUNE 1.28

FAREVA SCI Muran R.n. ROMAINVILLE DE COMMUNE Maison du 13ème SNCF

EAU

Mirabelle STE GAP INVEST B.L B.L B.L FourreauxTunnel Electriques sous M6060 Petit Auriat SYCTOM convention d'occupation Pelouse Pelouse Pelouse

Pelouse

Gt. Gt.

Gt. Pelouse Gt. Terre Gt. Gt.

Gt.

Nota : Pelouse Végétation B2 Terre

EAU B.L Plan établi dans les limites apparentes de possession sans étude des titres de propriété ni EAU

EAU

validation des alignements de voirie. EAU Ancienne voie ferrée voie Ancienne

Ancienne voie ferrée

BI Pelouse Le parcellaire est issu de l'application graphique du plan cadastral. EAU

Végétation

Terre Seul le bornage contradictoire ou judiciaire garantit les limites de propriété avec les M213 parcelles riveraines. Pelouse

Alignement non validé par la Ville de Paris Ancienne voie ferrée voie Ancienne Rue Pelouse

B3 EAU

Pelouse

77 Pointe

Pelouse Végétation

Pelouse

BI Végétation

Pelouse Pelouse

P P Gt.

Gt. 08-02-19 TYTGAT TORDINI Gt. P Pelouse 73 EAU Pelouse Pelouse Pelouse

23-04-17 TYTGAT TORDINI EAU Pelouse B.LB.L D39 EAU REV. DATE DESSINE PAR APPROUVE PAR NATURE DE LA REVISION 71 Haie Pelouse

BI MAÎTRE D'OUVRAGE Gt.

Pelouse

Pelouse

Anatole EAU Végétation Pelouse Pelouse D.G.A.I.P. XIII

N Gt. N Pelouse 35, boulevard de Sébastopol Pelouse Pelouse

EAU EAU

B.L B.L

75001 Paris EAU EAU Pelouse

CAILLEBOTIS

CAILLEBOTIS Pelouse CAILLEBOTIS

CAILLEBOTIS CAILLEBOTIS Tél : 01 40 13 17 00 CAILLEBOTIS

Fax : 01 45 08 54 77 la

D38 EAU

STOP

STOP

RESERVE

RESERVE RESERVE RESERVE

RESERVE

RESERVE RESERVE

www.syctom-paris.fr RESERVE RESERVE RESERVE B4 Pelouse

EAU

EAU

ZONE DE LAVAGE

BI EMMETTEUR DU DOCUMENT (Entreprise et ou Bureau d'Etudes)

Pelouse Végétation GAZ Agence de Paris 10 rue Mercoeur

75011 PARIS Pelouse D67 Ancienne voie ferrée Tél. 01 42 06 03 85 Fax. 01 42 06 88 30 D30 Haie D29 Pelouse [email protected] France RESPONSABLE : FRANCOIS BERGER TT GÉOMÈTRES EXPERTS INSCRIPTION A L'ORDRE SOUS LE N°04719 PLAN DE REPERAGE Pelouse

Pelouse Pelouse

GROUPEMENT TITULAIRE (Conception / Réalisation / Maîtrise d'Oeuvre) Pelouse

Pelouse de NOTA : Pelouse Pelouse

Pelouse

Pelouse Plan établi à partir du plan fourni par le SYCTOM en date du 16-04-2018, du plan 53 Pelouse

topographique RB-14-045-A-4--14-A_Romainville_Plan topo.dwg et du plan Pelouse Pelouse D68 Pelouse EAU parcellaire RB-14-045-A-4--20-B_Romainville_Parecellaire.dwg réalisé par TT 49 Pelouse HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENTALE

Géomètres Experts. Pelouse

Plan dressé selon les limites CICR de propriété présumées. EAU CENTRE DE TRAITEMENT Pelouse Les limites de propriété et les superficies ne sont pas garanties en l'absence de B6 MULTIFILIERE DES DECHETS DE 45 62 bornage contradictoire avec les riverains. D25 ASSISTANCE MAÎTRISE D'OUVRAGE

ROMAINVILLE ET PORT DE BOBIGNY La division d'une propriété peut rendre les terrains inconstructibles au regard des Rue règles d'urbanisme en vigueur. D63 d Pelouse Végétation La constructibilité des terrainsD65 issus de la division n'a pas fait l'objet d'étude POUDRESde Rue Pelouse BUREAU DE CONTRÔLE TECHNIQUE M96 GENEVOIXfaisabilité. B.L - - - Enrobé La division d'une propriété peut entraînerD66 la création de servitudesd apparentes Enrobé dites par "destination du père de famille" (vue, canalisation,FOUCHE débord de toiture, EAU Pelouse COORDONNATEUR SECURITE ET SANTE Terre EAU

structure et imbrication des bâtiments etc ... Art. 693 du Code Civil). EAU Anatole Végétation Enrobé Ces servitudes existent activement ou passivement, même si elles ne figurent sur 27 N Béton

aucun document (acte, plan etc ...). EAU 18 COORDONNATEUR SYSTEME SECURITE INCENDIE PLAN D'EMPRISE DU PROJET Enrobé 25

Les différents réseaux desservants les terrains issus de la division n'ont pas pu être Végétation

23 EDF- PTT identifiés. Enrobé France Ces réseaux existants devront faire l'objet ultérieurement TREFOUELde servitudes (Art. 691 17 15 Enrobé ECHELLE 1/1000 du Code Civil).

Enrobé 2 Enrobé Les vues, joursDRAKKAR et ouvertures n'ont pas fait l'objet d'étude juridique. C14 EAU Planimétrie rattachée au système RGF93 – CC49. EAU

RB 14 045 A4 - 0025 B EAU CE DOCUMENT EST LA PROPRIETE DU SYCTOM IL NE PEUT ETRE NI COPIE NI COMMUNIQUE A DES TIERS SANS SON AUTORISATION C15 C16 C17