Le parc des Coteaux Bassens en biennale Floirac

27l28 septembre 2014

400 hectares de nature à explorer entre arts numériques, création contemporaine et loisirs alternatifs. biennale-panoramas.fr panOramas le parc des Coteaux en biennale

27 & 28 septembre 2014 3ème édition

Bassens - Lormont - Cenon - Floirac

REVUE DE PRESSE

Presse écrite Radio & Télévision Web PRESSE INSTITUTIONNELLE PRESSE écrite

Sud Ouest - 30.01.2014 - L’ancrage de Panoramas Sud-Ouest - 21.04.2014 - Le festival Panoramas installé au Bois Fleuri Sud-Ouest - 14.05.2014 - Refuges, c’est parti ! JUNKPAGE - juillet août 2014 - Les paysages migratoires - Passages JUNKPAGE - juillet août 2014 - Les paysages migratoires - Ecoutez ce que disent les paysages JUNKPAGE - juillet août 2014 - Plus de bruit pour les refuges L’écho des collines - juillet août 2014 - La culture, une luxe ? Sud-Ouest - 15.07.2014 - Les nouveaux Panoramas Sud-Ouest - 16.07.2014 - Un deuxième Kern installé au Cypressat Sud-Ouest - 17.07.2014 - Six déjà là, six en projet JUNKPAGE - septembre 2014 - panOramas demain ? JUNKPAGE - septembre 2014 - Sound + vision Le festin - automne 2014 - panOramas, la biennale de la Rive Droite Sud-Ouest - 16.09.2014 - Une heure avec…des Lormontais, preneurs de bruit pour panO- ramas Sud-Ouest Mag - 20.09.2014 Sud-Ouest Loisirs - 21.09.2014 - Le bonheur est dans le parc Sud-Ouest - 22.09.2014 - Jeune et longue histoire du parc des Coteaux Sud-Ouest - 23.09.2014 - Deux Sophie pour une mythologie dans le parc Sud-Ouest - 24.09.2014 - Et la lumière fut sur la baignade interdite Sud-Ouest - 24.09.2014 - Des paysages en tandem Bordeaux7 - 25.09.2014 - Nuit défendue, Nuit Verte : les jours et les nuits Sud Ouest - 25.09.2014 - Julie Bouchard, couteau suisse et cheville ouvirère Sud-Ouest - 26.09.2014 - Dans le parc des Coteaux, les paysages s’écoutent Sud-Ouest - 27.09.2014 - Ô mon Coteau Sud-Ouest - 28.09.2014 - Au fil des parcs, chacun fait son panOramas Sud-Ouest - 29.09.2014 - Panoramas, verte plongée Sud-Ouest - 30.09.2014 - Une heure avec…les jours de foot en pente Sud-Ouest - 28.10.2014 - Panoramas a quitté hier son QG

WEB lesintrocks.com - 08.09.2014 - les concerts à ne pas manquer à cette rentrée [Mills + Perconte] aqui.fr - septembre 2014 - Jeter un oeil au panOramas du parc des Coteaux aqui.fr - 22.09.2014 - la biennale panOramas, épilogue de l’été métropolitain aqui.fr - 24.09.2014 - Deux jours et une nuit verte côté Rive Droite rue89Bordeaux.fr - 26.09.2014 - Panoramas : regards neufs sur la Rive Droite digitalarti.com - 02.10.2014 - Luminous and urban intervention group digitalmcd.com - 07.10.2014 - Paysages numériques en côte thecreatorsproject.vice.com - 31.10.2014 - See 1,400 Ghostly, Glowing Hands Illuminate a Lake (anglais + français) LMVDR.blogspot.com - avril, septembre, octobre 2014 Radio & Télévision

O2radio - 12.06.2014 - 4 médias O2radio - 21.08.2014 - magazine culturel RCF - 23.09.2014 - magazine culturel France3 Aquitaine - 24.09.2014 - journal 19h O2radio - 25.098.2014 - Questions d’actualité lagranderadio.fr - semaine du 21.09.2014 RTDR - 25.09.2014 - C’est arrivé près de chez vous Nova Sauvagine - du 21 au 26.09 - Agendas

PRESSE & supports INSTITUTIONNELs programme de l’Eté Métropolitain - juin 2014 La Gazette Clairsienne - printemps été 2014 - PanOramas revient Le Mag Floirac - été 2014 - panOramas 2014, l’édition de la consécration Tempo Cenon - juillet 2014 - Quand l’imagination déboussole la carte du parc des Co- teaux Bassens Actualités - juillet 2014 - panOramas, 3ème édition Lormont actualités - été 2014 - agenda Journal de la Cub - n°28 - 3ème trimestre 2014 - Quand l’Eté se joue la Nuit aquitaineonline.com - 19.09.2014 - panOramas, le parc des Coteaux en biennale

Cette revue de presse est une sélection des publications les plus significatives repérées à ce jour. Elle pourra être complétée le cas échéant. PRESSE écrite JEUDI 30 JANVIER 2014 22 Bordeaux rive droite WWW.SUDOUEST.FR

D’UNE VILLE LORMONT À L’AUTRE Sud Ouest et sudouest.fr - 30.01.2014 Piano et saxo à l’église demain L’ancrage de Panoramas BOIS FLEURI L’équipe de la biennale du parc des Coteaux s’installe et préfigure le quartier qu’Aquitanis aménage avec notamment les logements-ateliers des Folies. Visite du chantier

YANNICK DELNESTE [email protected] es trois tours sont encore viva- ces dans les souvenirs des voi- Demain soir, à 20 h 30, Lsins. « J’habite dans cette partie un concert de piano et saxo- de Génicart depuis quarante ans, phone sera donné en l’église monsieur », avertit d’emblée Roger, Saint-Siméon-le-Stylite, contraire- accent rocailleux de ses natales Py- ment aux annonces officielles du rénées mais Lormont en bandou- bulletin culturel 2014 et des affi- lière et au cœur depuis trois généra- ches. L’état du pré devant la salle tions. « Elles n’étaient pas que panoramique du centre culturel sources de nuisance et de tristesse est actuellement impraticable mais aujourd’hui on respire, du re- pour le camion transportant le gard aussi. » piano à queue. Les deux artistes Sur le plateau désert depuis près Audrey Manet et Julien Geay ne de deux ans, une allée se dessine, fai- sont cependant pas inquiets sant la jonction entre Libération et pour la sonorité de leur concert. Bois Fleuri. Janvier a vu pousser cinq Au programme, un répertoire fin intrigants modules-cabanons boi- XIXe début XXe avec Schubert, sés dont la finition est chahutée par Brahms et Schumann dans des les intempéries. Nul doute que du transcriptions adaptées au saxo vert viendra bientôt rehausser les pa- soprano ou alto. Également pré- rois des modulaires : le festival Pano- vus : des tangos de Piazzolla et ramas, biennale du parc des Co- Hier après-midi sur la future rue des Arts : les modules qui accueilleront Panoramas.PHOTO Y. D. des mélodies de Matitia et Monti. teaux mêlant loisirs et création Tous deux sont professeurs de contemporaine, va en effet y instal- ce futur quartier à dimension cultu- travail, petites expositions, rencon- tests pour des candidats aux loge- musique dans diverses écoles de ler son quartier général préfigurant relle. » tres avec les habitants et accueil pen- ments des Folies. « Ils permettront la rive droite en particulier au col- la troisième édition en septembre Aquitanis, aménageur-bailleur du dant le festival. « Nous espérons tra- l’immersion dans le quartier », ex- lège Nelson Mandela de Floirac. et le nouveau quartier aménagé par secteur, va en effet y implanter en vailler avec le Point-espace-jeunes, la plique Adrien Gros, chargé de l’amé- PHOTOMONTAGE DR Aquitanis. 2015 24 logements-ateliers en acces- médiathèque et le pôle culturel », nagement du Bois Fleuri chez Aqui- sion à la propriété, destinés à des ar- lance la programmatrice. Le second tanis. « Ces testeurs pourront rester Les batailles Avant les Folies tistes, architectes, graphistes ou en- est un kiosque, lieu de vie et d’ani- plus longtemps. » « Panoramas 2012 nous a fait com- core designers. mation, où les maîtres mots seraient Fabriqués par Egeris, entreprise de Bullecourt par prendre qu’un lieu d’accueil en La commercialisation a été lancée brassage et appropriation. voisine de Cenon, les modules sont amont et pendant le festival était né- en fin d’année dernière et l’intérêt faits à 90 % de bois et de petites fon- Philippe Duhamel cessaire », explique Charlotte Huni, semble là. Ces logements originaux Ateliers dations de béton. « C’est en réalité directrice artistique du festival au se déploieront le long de cette rue Le troisième sera dévolu aux bu- un détournement du module Sylva- AMBARÈS-ET-LAGRAVE L’écri- Grand Projet des Villes (1). « Pour in- des Arts ébauchée, au cœur d’un reaux administratifs. « Les deux der- nia que nous avons déjà initié », vain et historien présentera, de- former, développer des actions cul- quartier où 322 logements ont déjà niers seront réservés à l’accueil d’ar- poursuit-il. « Ils seront terminés main soir à la bibliothèque de la turelles, ancrer le festival sur le terri- été réhabilités, où 250 verront le jour tistes en création pour le festival, à dans un mois. » ville, son dernier ouvrage consa- toire. Lormont, pour la deuxième dans les trois ans qui viennent. des ateliers en tous genres », précise cré aux sanglants combats de 1917 fois ville maître d’ouvrage du festi- Les premiers nouveaux habitants Charlotte Huni. Chez Aquitanis, on (1) Groupement d’intérêt public regrou- autour de ce village du Pas-de-Cal- val, ville d’accueil de la Nuit verte (2), seront donc « panoramiques ». Un envisage ces deux derniers bâti- pant les villes de Bassens, Cenon, Floirac et lais. Soldats anglais et australiens s’est imposée pour le choix, et dans premier module abritera séances de ments comme potentiels espaces- Lormont autour de la rénovation urbaine. d’un côté, allemands de l’autre se disputèrent ce bourg stratégique PANORAMAS 2014 sur la ligne de front. Philippe Du- hamel a effectué des mois de re- L’Observatoire, sujet de Territoires La troisième édition se déroulera les cherches, croisant des sources al- 27 et 28 septembre. Après la « Ré- lemandes, anglaises et Le Grand Projet des Villes, missionné vélation » en 2010, la « Reconnais- australiennes. Il en a retiré un ré- notamment par l’université de Bor- sance » en 2012, l’édition 2014 sera cit précis et rythmé rendant deaux, l’État et la ville de Floirac sur placée sous le signe de la « Consé- hommage à ces soldats dont on la requalification des douze hectares cration ». Termes pompeux pour dé- découvre aujourd’hui encore les de l’Observatoire et de son parc, cliner dans la gratuité tous les deux restes dans les pâtures du Nord. vient de choisir l’équipe qui y tra- ans et via loisirs collectifs et art con- L’auteur sera demain, à 20 h 30, à vaillera pendant les mois à venir. Des temporain volontiers numériques, la bibliothèque d’Ambarès pour trois candidats qui ont répondu à les richesses des espaces verts des présenter son livre et échanger l’appel à projets lancé en novembre, quatre villes, réunis en un seul, nom- sur la période. Entrée libre sur l’agence Territoires parallèles a été mé parc des Coteaux. inscriptions au 05 57 80 15 20. retenue « pour la multiplicité des Le point d’orgue du cru 2014 sera PHOTO ARCHIVES Y. D. compétences requises », dit-on au encore la Nuit verte qui se déroulera GPV. à nouveau au parc de l’Ermitage, Urbanisme, aménagement, éco- nuit de déambulation terminée nomie, paysagisme, programmation cette année par un spectacle festif et diffusion culturelle, développe- au petit jour. « La belle expérience ment durable et domanialité publi- de la nuit aux Iris avec Bartabas, que : les cordes à l’arc demandées nous y a incités », confie Charlotte étaient en effet nombreuses. Terri- Le site de l’Observatoire comprend de nombreux bâtiments Huni. toires parallèles a désormais six et instruments inscrits aux Monuments historiques. ARCHIVES Y. D. Si le casting n’est pas encore bou- mois pour établir un diagnostic du clé ou tenu partiellement secret, on site, proposer plusieurs scénarios de fleurons du parc des Coteaux. tion. À quelques dizaines de mètres peut déjà annoncer le retour de la vi- reconversion et enfin d’en pousser L’agence Territoires parallèles dé- de là sur Lormont, il se pourrait que déaste, photographe et plasticienne un plus avant, choisi au préalable croche sur la rive droite une l’on retrouve l’agence Territoires pa- Anne-Laure Boyer : ses « Jardins se- PRÉCISION par le comité de pilotage. deuxième mission importante après rallèles sur un troisième site de la crets » concoctés avec trois collè- Cette réflexion sur le parc de l’Ob- les Folies de Lormont, évoquées ci- rive droite. gues et la population joueront sur FULL CONTACT Contrairement à ce servatoire est menée depuis plu- dessus. Emmenée par Mathieu Im- Mathieu Immer, directeur de les endroits méconnus du parc pour que nous avons écrit dans notre sieurs années en raison du déména- mer, un ancien de l’équipe première l’agence, travaillerait avec le promo- des randonnées forcément inédites. édition du 28 janvier, le 5e Trophée gement en 2016 de la soixantaine de Darwin à la Bastide, la structure teur Presti Constructeur Groupe On croisera aussi Jacques Perconte de l’Atlantique aura lieu le samedi de chercheurs et techniciens y tra- va accompagner Aquitanis et sa fi- Francis Lafourcade sur la réhabilita- et ses tableaux numériques éton- 8 février, de 12 h 30 à 19 h, et non vaillant aujourd’hui. La valorisation liale d’accession à la propriété Axa- tion et requalification du Château nants. Et après un Nuage (refait le 1er février, date à laquelle se dé- de l’endroit en y gardant sa vocation nis, sur la promotion et le suivi de ces du Bois Fleuri. La mairie de Lormont cette année) à Lormont, une Étoile à roulera les championnats de ligue, de recherche fait consensus au sein 24 logements-ateliers pour profes- a récemment signé avec l’opérateur Floirac, un parc de Bassens accueille- de 13 à 18 h, sous l’égide de la Ligue des partenaires. Péril évident : la sions culturelles ou paraculturelles, un bail de 99 ans moyennant un ra un troisième refuge pour des nuits d’Aquitaine de full contact. pression immobilière sur un des concept nouveau sur l’aggloméra- loyer de 1 200 euros par an. d’évasion à deux pas de chez soi… LUNDI 21 AVRIL 2014 SudWWW.SUDOUEST.FR Ouest et sudouest.fr - 21.04..2014 Bordeaux rive droite 19

LORMONT Le festival Panoramas installé au Bois Fleuri

QUARTIER GÉNÉRAL L’équipe a emménagé pour faire de l’endroit un lieu-relais jusqu’à l’automne. Crémaillère publique vendredi soir

Une mêlée de choc. PHOTO LAURENT JAVERZAC Le rugby en nouvelles terres africaines

ASSOCIATION Laurent Javerzac est de retour du Burkina Faso avec des projets plein la tête

Il était une fois… un éducateur spor- des entraînements intensifs d’un tif lormontais, ancien joueur de rug- rugby à 7 dont les joueurs maîtri- by qui découvrit lors d’un voyage en sent depuis peu la logique de jeu. 2004 les terres africaines d’Agadez, « Pas un râlement, pas une plainte, Mercredi dernier au niveau du kiosque. Au fond, une des photos de Jonas Laclasse.PHOTO Y. D. en traversant le Niger d’ouest en est, pas une remarque. Ils jouent avec un passage à Tahoua. comme ils vivent. Là réside leur YANNICK DELNESTE tement saisie et accompagnée par habitants de Bucarest et leur contre- Dix ans après, Laurent Javerzac et force. Ils sont durs, solides, puissants, [email protected] le bailleur : il a installé au début de champ) ornent déjà les modules avec son association Rugby de Pous- explosent tout sur les impacts », ls ont comme atterri au milieu de l’année cinq modules-cabanons le avec bonheur. Celui dévolu à l’ac- sière, poursuit son chemin sur les note l’éducateur lormontais. la friche. Vaisseaux de bois de pas- long de la future rue des arts, nou- cueil et aux expositions devrait mon- terres africaines avec la même éner- Isage sur la station spatio-tempo- velle artère irriguant le quartier en- ter en puissance cette semaine : le gie pour offrir aux enfants et aux jeu- Tournoi à 7 relle du Bois Fleuri. Six mois et ils dis- tre le Bois Fleuri proprement dit et centre d’art de Lormont y délocalise nes un rugby toujours aussi riche et Rentré de son périple bobolais pour paraîtront, laissant place à une l’avenue de la Libération jalonnée ses cours adultes (demain) et enfants généreux. Après un Bordeaux-Paris fêter Pâques en famille, histoire de nouvelle vie, une nouvelle popula- par le tram. (mercredi et jeudi). Le graphiste Da- en train, une nuit parisienne et plus recharger les batteries avant de re- tion. Mais en ayant, espèrent-ils, lais- mien Auriault viendra peindre mer- de 5 cinq heures de vol, le passionné partir sur les chapeaux de roues. ser des traces, des souvenirs, des en- Ateliers du centre d’art credi aussi le logo de Panoramas. de rugby a atterri avec son ballon Laurent ramène de nombreux pro- vies de revenir. Sur la plaine laissée Dans leur bureau, Charlotte Huni Le module-kiosque, ouvert à tous ovale, et ses sacs en terres africaines, jets dans sons esprit. Un tournoi de libre par les trois tours et l’école, le (directrice artistique) et Julie Bou- et tout le temps, a vocation à devenir dimanche 13 avril, pour une se- rugby à 7, à un niveau national dans festival Panoramas a pris ses quar- chard (chargée de production) se un lieu de vie du quartier. De l’abat- maine. Sitôt arrivé qu’il est accueilli un premier temps avec différents tiers dans le quartier. sont installées il y a quelques jours tage du sophora japonica (notre édi- par des joueurs du Ouaga Rugby clubs de Ouaga et de Bobo, puis La biennale du parc des Coteaux dans le module administratif. Eddie tion de jeudi dernier) à la crémaillère Club, le président de la Fédération prendre une ampleur internatio- tiendra sa troisième édition les 27 et Ladoire, commissaire-invité du fes- festive de vendredi. Ce jour-là, Jac- et par Fred, préparateur physique nale avec des équipes de Mopti et de 28 septembre prochains. En amont tival, et le régisseur général Richard ques Perconte présentera l’après- de l’équipe nationale du Burkina Niamey. et surtout pendant le festival, dédié Berthou compléteront ce noyau dur midi son travail de tableaux numé- Faso. Vaste et ambitieux projet de ce aux cultures contemporaines et aux du QG. « Les artistes de Panoramas riques et à partir de 19 heures, on Tous les matins de 8 heures à midi rugby, qui collerait vraiment à la par- loisirs collectifs, manquait un lieu- 2014 viendront régulièrement dans vient avec ses grillades, le barbecue c’est formation rugby. L’après-midi, ticularité d’un pays où le rugby est repère, d’accueil et d’information les deux ateliers convertis en lieu de sera là, les 45 tours aussi, pour gigo- l’éducateur se déplace sur différents fait de mouvements pour des pour mieux appréhender les 400 création ou base de vie », explique ter jusqu’à minuit. lieux de formation, comme au lycée joueurs agiles et vifs dans la prati- hectares qui constituent le décor de Charlotte Huni. « Le photographe Jo- français où il propose une forma- que, avec moins de contraintes vis- Panoramas (1). L’opportunité d’oc- nas Laclasse y est déjà venu travailler, (1) Le festival, projet du groupement d’in- tion avec l’équipe pédagogique, où à-vis de la règle, moins de frais, cuper la friche du Bois Fleuri, amé- Jacques Perconte y passera aussi pro- térêt public Grand projet des villes (GPA) auprès d’enfants qui débutent l’ap- moins de blessures, mais tout au- nagée par Aquitanis dans le cadre de chainement. » se déploie sur les parcs de Bassens, Lor- prentissage du rugby dans un quar- tant de plaisir à jouer. la rénovation urbaine, a été promp- Deux diptyques de Laclasse (des mont, Cenon et Floirac. tier de la ville, où à la pratique dans Catherine Coste

CARBON-BLANC La en finale « Cette année, nous avons bénéfi- éducateurs qui toute la semaine cié de conditions très favorables ont encadré les différentes équipes pour notre stage de football, qui se constituées en fonction des âges. déroulait pour la 8e année consé- cutive du 14 au 17 avril, puisqu’en Deux nouveautés plus du temps estival, nous avons Plutôt que d’amener les jeunes as- bénéficié d’une promotion de jeu- sister à un entraînement des Gi- nes dotés de qualité tant footbal- rondins de Bordeaux comme le listiques qu’humaines ». Ainsi s’ex- veut la tradition, les organisateurs primait Jean-Marie Lannuzel, les ont conviés à passer une mati- président de la section football jeu- née récréative à la piscine inter- di soir, en remettant aux 35 jeunes communale distante de quelques stagiaires dont 2 filles, âgés de 5 à encablures. Une décision accueillie 13 ans, les récompenses et les diplô- avec enthousiasme. Autre innova- mes sanctionnant ces 4 jours pas- tion, année de coupe du monde sés ensemble. oblige, les enfants ont terminé le Cette manifestation s’est déroulée stage en disputant la leur, chaque au stade Gaston-Lacoste en pré- équipe prenant les couleurs d’une sence d’Alain Turby le maire, de Gé- nation. En finale, le Portugal a bat- rard Pinston, adjoint aux sports et tu la France par 1 à 0, une fiction d’Étienne Mérop, président du qui serait peut-être la bienvenue si Cacbo (Club Athlétique Carbon elle se réalisait en vrai cet été au Blanc Omnisports). Cette analyse Brésil. était également partagée par les 11 Daniel Charpentier Enfants et éducateurs sont heureux de cette semaine passée ensemble.PHOTO D. C. MERCREDI 14 MAI 2014 20d Bordeaux rive droite WWW.SUDOUEST.FR Sud Ouest et sudouest.fr - 14.05.2014 LORMONT FLOIRAC / AMBÈS / LORMONT Refuges : c’est parti ! PARCS La Belle étoile, le Nuage et la Vouivre sont à réserver depuis une semaine et une centaine de nuits a déjà été prise d’assaut

Atelier lecture sensorielle avec les petits. PHOTO VILLE DE LORMONT Sens dessus dessous, la découverte continue BOIS FLEURI La manifestation se poursuit avec un spectacle et un atelier au centre culturel

Mettre ses sens en éveil dans tous rel du Bois fleuri vendredi 16 mai à les sens, telle est la proposition que 20 h 30 avec « Les Contes-dits-du- la ville de Lormont propose au tra- bout-des-doigts » (2), spectacle vers de divers ateliers, conférences, théâtral Des Compagnons de et animations culturelles de partir Pierre Ménard. Une voix d’un côté à la découverte du langage de nos de la scène et une comédienne s’ex- cinq sens afin de sensibiliser le pu- primant en langage corporel ; le À la Burthe, le refuge de la Belle étoile a été déplacé plus près de la plaine sportive.ARCHIVES Y. D. blic au quotidien des personnes tout dans une synchronisation déficientes visuelles ou auditives. quasi parfaite qui tend vers un bur- uand arrive l’été, un re- modes. Et le Nuage a fait des petits, tout de suite… Les trois refuges ou- Pour ce faire, les ateliers s’ap- lesque rappelant les personnages fuge tu dois réserver. » sous la houlette de la CUB version vrent leurs portes nocturnes le puient sur une approche senso- de Tex Avery. «QLe proverbe est né sur la Feltesse. 23 mai. rielle ainsi que sur la sensibilité et Pour celles et ceux qui ont envie rive droite en 2010 à Lormont lors- Le principe reste le même : c’est les compétences d’intervenants de mettre leurs sens à l’épreuve, que les collectifs Bruit du Frigo et Ouverture le 23 mai gratuit, on réserve pour une nuit (5 comme l’Association visuelle LSF, l’association Les Petits Dé- Zebra 3 ont imaginé et construit au Si Bègles, et s’en à 7 couchages), et on rend dans les Compagnons de Pierre Ménard brouillards propose (samedi bord du plan d’eau de l’Ermitage le sont dotés, la rive droite initiatrice l’état convenable où on l’a trouvé. (compagnie théâtrale), Karima 17 mai à 15 h) un atelier sensoriel Nuage pour la première édition du est loin d’être en reste : La Belle Un seul numéro de téléphone : ce- Medjeded (non voyante, cham- où goûter, sentir, écouter, voir et festival Panoramas, biennale du étoile à Floirac a vu le jour pour Pa- lui de l’office de tourisme de Lor- pionne paralympique de Judo en toucher permet de développer nos Parc des coteaux. noramas 2012, imaginée par le plas- mont, au 05 56 74 29 17. « Nous 2004), l’association les Petits Dé- sens, le long d’un parcours à traver- Refuge périurbain. Dormir com- ticien Stéphane Thidet, et l’année avons déjà effectué une centaine de brouillard, et le Centre d’art de la ser tout en restant éveillé et affûté. plètement ailleurs mais à deux pas dernière, dans le parc Cantefrène réservations en une semaine seule- ville (1). Catherine Coste de chez soi. Yvan Detraz, de Bruit du d’Ambès, c’est la Vouivre qui s’en- ment », indiquait-on hier après- Frigo, a théorisé ce concept de ran- roulait autour d’un cabanon de midi à l’office de tourisme. « Quand Parcours sensoriel (1) Infos : 05 56 74 59 80. donnée puis l’a mis en pratique, re- bois, dernier refuge en date et pas du centre-ville tu en as marre, viens Prochain rendez-vous avec le pu- (2) À partir de 6 ans. layé par des structures, des collecti- le moins original. 2014 devait voir au Nuage te faire réveiller par les ca- blic se déroulera à l’espace cultu- Tarifs : 3 à 6 euros vités, des bobos emballés mais aussi naître un quatrième à Bassens mais nards » : autre proverbe du cru. des amoureux de la nature hors des il semble que ce ne soit pas pour Yannick Delneste

EN BREF sans oublier les incontournables gourmandises, et pop-corn. DE VILLE Pour ceux qui le souhaitent, il EN VILLE Les points d’accueil sera possible de pique-niquer sur place. Infos : 05 57 77 60 20. font la fête Deux spectacles MARIE-CURIE Le service péri- scolaire de la ville de Lormont Grève des cantines à la bibliothèque propose vendredi 16 mai à l’école Marie-Curie, à partir de 19 h, une scolaires jeudi AMBARÈS-ET-LAGRAVE same- soirée animations destinées aux RESTAURATION En raison di 24 mai à 11 h la bibliothèque enfants qui, tout au long de l’an- d’une grève nationale, les syndi- municipale François-Mitterrand née, fréquentent les différents cats du service de restauration propose deux spectacles simulta- points d’accueils. Au programme des établissements scolaires de la nément. L’un transportera les lancer de fer à cheval (pas le che- Ville de Lormont suivront le mou- plus grands dans les Pyrénées val hein juste le fer), fléchettes, vement jeudi 15 mai. Les services avec le parcours initiatique de bourricot têtu, poney sauteur, to- de restauration scolaires seront Ladji Diallo. « Ma Vallée : un truc de boggans et structures gonflables, donc fermés lors de cette journée. fou » raconte l’installation d’un Les vainqueurs du tournoi de Saint-Loubès avec l’équipe jeune de la banlieue parisienne du club. PHOTO JEAN-PIERRE NOWAK dans une petite vallée de monta- gne. Au fil des flots s’adresse aux permanences en mairie, les lundi président Xavier Hébrard. Résul- enfants dès 3 ans, qui partiront en 19 mai, au choix, à 17 h, 18 h et 19 h tats, simple messieurs : Yohan voyage à bord d’une coque de et mercredi 21 mai, à 10 h et 11 h. Se Nguyen (Primerose) bat Nicolas noix en compagnie de pirates as- présenter avec sa facture d’eau. Dony (Bassens). Simple dames : soiffés d’aventures. Gratuit sur ré- Renseignements : Pierre Lefort au Cyrielle Mothes (Carbon-Blanc) servation. Contact : 05 57 80 15 20. 05 56 77 36 06. bat Claire Forestier (Fronsadais). Double dames : Varas/Varas (St- Distribution de kits Tennis : vainqueurs Loubès) battent Marcaggi/Pas- couau (St-Loubès). Double mixte : d’économie d’eau de printemps Cabanne/Varas (St-Loubès) bat- tent Cessateur/Sigismeau (Ce- AMBARÈS-ET-LAGRAVE Le ser- SAINT-LOUBÈS Le tennis club non). Double messieurs : Este- vice Participation Citoyenne de la loubésien a conclu dimanche son ves/Rabeau ville poursuit l’opération de distri- tournoi de printemps, qui a réuni (St-Sulpice-et-Cameyrac) battent bution de kits hydro-économes 200 participants. Après les finales, Lopez/Albo (/). (comprenant douchette éco, ré- les trophées et les prix ont été re- Consolante : Goubet () bat ducteur de débit, mousseurs et mis par José Gonzalez, délégué Bellido (Artigues). sacs WC) aux Ambarésiens lors de aux sports et aux associations et le JUNKPAGE - juillet août 2014 JUNKPAGE - juillet août 2014 JUNKPAGE - juillet août 2014 Echo des collines - juillet août 2014 MARDI 15 JUILLET 2014 WWW.SUDOUEST.FR Bordeaux rive droite 23 Sud Ouest et sudouet.fr - 15.07.2014 HAUTS DE CENON Les nouveaux Panoramas FESTIVAL La troisième édition de Panoramas se déroulera les 26 et 27 septembre sur le parc des Coteaux. Un budget plus modeste au profit peut-être d’une plus grande lisibilité

YANNICK DELNESTE [email protected] Les activités du club uand les contraintes obligent reprendront le 6 septembre. à rivaliser d’ingéniosité, de ra- PHOTO DR Qtionalisme et de simplicité au profit d’un rendez-vous à l’identité Le club jusque-là mouvante. Loin de là l’idée ici de prôner l’assèchement des de randonnée moyens donnés à la culture au nom d’un improbable confort (c’est l’in- recrute verse depuis des lustres), mais saluer un festival né il y a quatre ans et qui ACTIVITÉ L’USCRD ne cesse de se renouveler autour d’un axe fort : faire découvrir en l’ani- multiplie les sorties et mant, les 400 hectares du parc des cherche des pratiquants Coteaux courant de Bassens à Floi- rac, de Beauval à la Burthe. La dernière sortie dans le Marais poi- Attaqué en 2010 avec un budget tevin fin juin a clôturé la saison du de 400 000 euros puis 350 000 € en club de randonnée, l’USCRD. « Si la 2012, l’édition de septembre affiche section est au repos ainsi que ses ani- une enveloppe de 250 000 €. Avec mateurs, ses membres peuvent 50 000 €, les villes du Grand Projet continuer l’activité puisque l’assu- des Villes (1) ne démentent pas leur rance accolée à leur adhésion fonc- soutien et l’augmentent même. Les tionne même hors club », précise le baisses se font sentir notamment président Claude Monier qui sou- chez les partenaires privés qui resser- haiterait bien avoir quelques adhé- rent leur mécénat dans le contexte rents amateurs de randonnée en de crise, et la disparition de fonds eu- plus. ropéens (70 000 € en 2012) est la plus Les activités reprendront le 6 sep- criante. Panoramas 2014 se trouve en tembre, le calendrier sera en ligne effet à la charnière entre deux plans sur le site www.uscrd.com. Contact : de soutien. 05 57 24 22 61 ou par courriel : [email protected] Mémoire et anticipation Lors de la Nuit verte de Panoramas en 2012.PHOTO ARCHIVES PHILIPPE TARIS C. S. Panoramas jongle depuis sa création entre arts numériques contempo- ter la formule dès cette année. » Deux Perconte, à l’image délicatement per- le cadre de la Nuit verte, Pierre Bas- COMMUNES rains et loisirs alternatifs, mixant (ou thèmes traversent les deux jours : la vertie, devraient également intriguer tien présentera « Résurrectine », pièce EXPRESS pas) les deux genres. Dans un con- mémoire et l’anticipation. et fasciner. Le plasticien fera double- musicale alliant virtuel et temporel. texte financier plus modeste cette an- On ne change pas pour l’instant ment l’événement cette semaine-là née, l’équipe va peut-être paradoxa- une équipe qui gagne : La ville de Lor- puisqu’il se produira le 24 septem- Tournoi de foot… en pente � SAINT-SULPICE-ET-CAMEYRAC lement conjurer l’écueil des deux mont, maître d’ouvrage administra- bre avec Jeff Mills au Rocher de Pal- Côté loisirs, Panoramas organisera à Découverte de l’Atelier du rire.Séance premières éditions : une program- tif du festival, accueillera la Nuit verte mer voisin, pour le premier concert nouveau quatre pique-niques tou- découverte du yoga du rire le jeudi mation, une circulation et des accès au parc de l’Ermitage le samedi 27. de la saison de la scène numérique jours un peu décalés et proposera 17 juillet de 19 h 15 à 20 h 30 en parfois peu lisibles pour le grand pu- des cultures du monde. Prologue quatre randonnées très originales mairie. Renseignements au blic. À deux ans de la dernière édition Des musiciens prestigieux. (lire ci-dessous), deux siestes musica- 06 07 72 42 33. de cette biennale qui doit en comp- La ville lancera d’ailleurs sa saison cul- La création musicale et sonore les, du cirque dans les arbres, du cir- Fermeture de la bibliothèque. La bi- ter quatre, la question de la pérenni- turelle ce même jour. Une dizaine aura la part belle dans ce Panoramas que alternatif, des hamacs, deux bliothèque municipale sera fermée sation est avancée, et la réponse se d’artistes ou de collectifs vont hanter 2014. Les « Paysages sonores » créés tournois de foot… en pente (parc Pal- du 18 au 29 juillet et du 14 au dessine. joliment le dénivelé, des belvédères en 2012 pour smartphones et tablet- mer) et donc toujours, un petit vent 26 août. « Une Nuit verte itinérante au fil au plan d’eau. On y découvrira le dis- tes par Ladoire et Delplanque sur les de folie douce pour chambouler ce Réunion du Conseil municipal. Le des prochaines éditions et des loisirs positif interactif multimédias du col- parcs de Cenon et Bassens, ainsi que parc des Coteaux qu’on ne se lasse Conseil municipal se réunira à la mai- alternatifs sur les autres parcs », ré- lectif Poivre dans une tinbox de Na- celui de Jürgen Heckel pour Lor- pas d’arpenter. rie jeudi 17 juillet à 20 h 30. Ordre du sume Charlotte Hüni, la directrice ar- dia Russel, on verra la variation des mont, seront proposés une nouvelle jour : travaux de modernisation de tistique de Panoramas dans le quar- Espagnols de Luz interruptus autour fois cette année. Vincent Epplay joue- (1) Groupement d’intérêt public réunissant l’Hôtel de Ville, programme éclairage tier général du festival, rue des arts à du concept de baignade interdite. ra lui en live la pièce qu’il a créée pour Bassens, Cenon, Floirac et Lormont, créa- public et demande de subvention au Lormont. « Nous allons expérimen- Les paysages du vidéaste Jacques le parc floiracais de la Burthe. Dans teur du festival. SDEEG, tarifs communaux relatifs à la réforme des rythmes scolaires, ho- raires du bureau de poste, motion de soutien à l’AMF pour alerter les pou- La balade végétale de Suzanne Husky voirs publics sur les conséquences de la baisse massive des dotations de BASSENS Invitée par Anne-Laure Boyer, l’artiste l’Etat, questions diverses.

proposera une promenade de Séguinaud à Beauval � AMBARÈS-ET-LAGRAVE Storm est tout sourire dans les bras leur concepteur. Anne-Laure Boyer, Stage Zumba fitness. Stage Zumba de sa mère. Dans le parc Beauval, Su- Guillaume Hillairet et Yvan Detraz fitness les mercredis et vendredis zanne Husky est de plus en plus en complètent le quatuor où Suzanne jusqu’au 25 juillet, de 18 h 30 à famille. La paysagiste de formation Husky apporte sa touche végétale. 20 h 30 au gymnase Ambarès 1. 5 € cherche des petites histoires dans la « J’ai recherché les traces du com- par séance et par personne, 3 € par Grande, illustre un territoire par des merce triangulaire dans le pay- séance par personne sur présenta- destins modestes mais singuliers. sage », explique-t-elle. « Arbres, plan- tion de la carte d’adhérent saison On a pu découvrir le regard doux et tes et essences ramenées souvent 2014. précis de la Bordelaise vivant entre par les capitaines des vaisseaux dans Permanence de Philippe Madrelle. La ici et San Francisco lors de la des coffres exempts de douanes. » prochaine permanence de Philippe deuxième édition d’Evento autour Elle a travaillé avec l’historien Jean- Madrelle se tiendra en mairie le mar- de six personnages comme autant Pierre Bériac mais aussi et surtout Suzanne Husky et son fils Storm la semaine dernière.PHOTO Y. D. di 22 juillet à partir de 15 h 30. de diasporas. avec les deux associations locales fé- Elle est à Bassens depuis un mois, rues de patrimoine et d’histoire lo- arbres de 400 ans à Rozin, un ma- ses exhumées et conservées à � BOULIAC invitée par sa collègue Anne-Laure cale. « Ils ont été incroyablement gnolia au destin savoureux à Beau- Beauval, collection d’outils datant Horaires d’été à la mairie.Jusqu’au Boyer. Les « Jardins secrets » de cette passionnants et précieux », résume- val : les recherches ont élargi le spec- pour certain d’un siècle et demi. Une samedi 30 août, la mairie sera ou- dernière, découverts à Panoramas t-elle. tre initial et constitueront une autre belle version du droit du sol. verte tous les jours de 8 h 30 à 2012, se déclinent cette année en promenade de quatre heures de Sé- Y. D. 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Fer- quatre cartographies et randonnées Plantes, arbres et outils guinaud à Beauval. Le périple se ter- mée le samedi. Reprise des horaires marquées par la personnalité de Un verger fantôme à Panoramis, des minera sûrement autour des riches- www.biennale-panoramas.fr habituels le lundi 1er septembre. MERCREDI 16 JUILLET 2014 WWW.SUDOUEST.FR Bordeaux rive droite 20g Sud Ouest et sudouet.fr - 16.07.2014 CENON AMBARÈS-ET-LAGRAVE Un deuxième Kern installé au Cypressat LIVRES NOMADES Après Beauval à Bassens, le parc cenonnais, au calme propice, a accueilli cet outil de partage littéraire gratuit

Virginie, Aurélie et Sandrine ouvrent la Maison des assistantes maternelles Les Petites plumes. PHOTO DENIS GARREAU Trois femmes au service des tout-petits ENFANCE À la rentrée ouvrira la première Maison des assistantes maternelles de la commune

La première Maison des assistantes cho motricité, une salle de jeux et maternelles (Mam) d’Ambarès-et- un coin repas forment cette nou- Lagrave, va ouvrir à partir de la ren- velle identité. trée. Aurélie Beigbeder, initiatrice « Le but de cette association, la du projet, accompagnée de Virgi- Mam Les Petites plumes, est d’offrir nie Fort et Sandrine Merlet, travaille un accueil à mi-chemin entre la crè- Florence Rigal, nouvelle directrice de la médiathèque, près du Kern hier matin.PHOTO Y. D. depuis plus d’un an sur ce concept che et l’assistante maternelle à do- très attendu par les parents et fu- micile. Ce concept a pour objectif YANNICK DELNESTE le réseau brillant des médiathè- sa retraite... pour les nuls », un at- turs parents. de créer un véritable lien entre l’en- [email protected] ques par ce repère, outil de book- las géopolitique et culturel, « Le ta- En effet, entre les communes fant et l’assistante maternelle mais ’endroit incite certes plus à la crossing si on y lit Shakespeare. lisman de Nergal » d’Henri Ga- d’Ambarès, de Carbon-Blanc, de aussi de développer sa socialisa- médiation transcendantale gnon, un numéro de la revue « Le Sainte-Eulalie et celles de la Pres- tion, sa créativité à travers des acti- Lqu’au squash effréné. Le parc Revue, roman, dictionnaire… monde des religions » et… un dic- qu’île, un millier de logements vont vités d’éveil et de motricité. Nous du Cypressat, dernier-né des pou- Le petit frère est né en juin à Ce- tionnaire franco-allemand. Foot- venir grossir les populations actuel- avons d’autres objectifs comme les mons verts cenonnais était tout in- non. Construit, comme à Bassens, ball se dit fussball et Coupe du les et le besoin de garde se fait cruel- amener vers le chemin de l’autono- diqué pour accueillir le deuxième par des menuisiers des services monde se dit Weltmeisterschaft. lement sentir. mie, les préparer à l’école et pour Kern. C’est le nom de cette struc- techniques de la ville hôte. Sur des Grrrr… les plus petits, assurer leur confort ture de bois, imaginée et dessinée plans revus par l’agence SixDix (le S’il est basé sur les échanges ano- Une vraie demande et leur bien-être à travers tous les par l’agence SixDix, sollicitée par le « banc » est plus court), Dominique nymes et généreux entre visiteurs, Nouveau mode de garde, la Maison soins et attentions dont ils ont be- Grand Projet des Villes, groupe- Dupeyroux et Gilles Journé ont tra- l’approvisionnement du Kern est des assistantes maternelles est un soin », confiaient les trois assistan- ment d’intérêt public rassemblant vaillé un mois sur cet objet com- aussi l’affaire de la médiathèque regroupement de deux, trois ou, au tes maternelles. les villes de Bassens, Cenon, Floirac plexe, aux multiples angles, joi- Jacques-Rivière. Florence Ducher maximum, quatre professionnel- Travailler main dans la main avec et Lormont. gnant bois à sa base et métal en et Karine Florès gèrent cette mini- les agréées par le Conseil général, les parents qui leur confient leurs Le parc Beauval a été le premier son sommet, histoire de se faire bibliothèque de 20 à 25 ouvrages, pour un maximum de quatre en- enfants, être à leur écoute, telle est site d’implantation en septembre voir sans électricité superflue. quand il n’y a pas trop de diction- fants chacune, travaillant dans un leur philosophie pour répondre au dernier. Il trône toujours, fière- Dans la niche où le visiteur est naires. L’idée est de proposer des lieu commun adapté à l’accueil des mieux à leurs attentes. À deux mois ment et discrètement au pied du invité à prendre mais aussi dépo- titres et revues assez grand public, enfants à partir de 2 mois et demi. de l’ouverture, les parents peuvent château bassenais. L’idée du GPV : ser des livres, on trouvait hier « Par- au regard de la fréquentation du La première Mam ambarésienne désormais appeler le 06 65 17 39 05, illustrer dans le parc des coteaux ti » de François Salvaing, « Préparer parc et de la saison. se situe au 21 bis avenue de la Liber- pour connaître les modalités de té, dans une maison de 105 m² pré-inscription et de fonctionne- adaptée à sa nouvelle fonction. ment de cette nouvelle structure Trois dortoirs adaptés aux âges des qui viendra renforcer les dispositifs La nouvelle directrice en place enfants, une salle de bain pour le déjà existants sur la commune. change, une pièce réservée à la psy- Denis Garreau MÉDIATHÈQUE Depuis janvier, Florence Rigal dirige cet équipement « au fort potentiel » COMMUNES EXPRESS

La médiathèque Jacques-Rivière est C’est aussi un objectif de Florence � SAINT-SULPICE-ET-CAMEYRAC pour alerter solennellement les pou- restée un an sans directrice. Flo- Rigal : élargir le public en faisant Atelier du rire. Séance découverte du voirs publics sur les conséquences de rence Rigal est arrivée le 7 janvier mieux connaître les fonds, en mul- Yoga du rire jeudi 17 juillet de 19 h 15 la baisse massive des dotations de dernier en provenance de Bor- tipliant les partenariats (avec la cy- à 20 h 30 en mairie. Renseigne- l’État, questions diverses. deaux-Mériadeck où elle a géré pen- ber-base notamment). « Nous al- ments au 06 07 72 42 33. dant plusieurs années l’accueil et le lons proposer des tablettes d’ici à la Fermeture de la bibliothèque. La bi- � LORMONT planning des services de la plus fin de l’année », promet la directrice. bliothèque municipale sera fermée L’ECG passe en mode été.Durant la grande structure d’Aquitaine. « Je Cousine du Kern ci-dessus, la du 18 au 29 juillet et du 14 au 26 août. période estivale, l’espace citoyen Gé- reviens aux livres et à plus de proxi- boîte aux livres de la médiathèque Permanence d’architecte. L’architecte nicart change d’heure et passe en mité », se réjouit celle qui a aussi tra- va permettre aux usagers de rendre conseiller du CAUE tiendra une per- mode été. Il sera donc ouvert les lun- vaillé à la médiathèque de Limoges. des documents en dehors des ho- manence jeudi 17 juillet à destination dis, mardis, mercredis de : 8 h 30 à « J’ai envie d’impulser des projets et raires d’ouverture. « Avant d’aller des personnes et entreprises ayant 12 h 30 et 13 h 30 à 17 heures. Les moderniser l’image de la média- au marché du mercredi, on pourra un projet de construction, de rénova- jeudis de 8 h 30 à 12 h 30 et de thèque : elle a un potentiel à déve- déjà les laisser avant que la média- tion ou d’agrandissement. Aide gra- 13 h 30 à 18 heures. Les vendredis de lopper. » thèque ouvre », sourit la directrice tuite sur rendez-vous au 8 h 30 à 12 h 30. Infos : Le premier dossier en cours à la tête d’une équipe de sept per- L’accueil de spectacles sera 05 57 22 61 91. 05 57 77 60 20. n’était pas des moindres et plutôt sonnes. développé. ARCHIVES Y. D. Conseil municipal. Le Conseil munici- urgent à l’ère numérique : la créa- La médiathèque Jacques-Rivière pal se réunira à la mairie jeudi � AMBARÈS-ET-LAGRAVE tion du portail Internet, mis en li- compte aujourd’hui 1 300 inscrits, cise-t-elle) comme livre et disque de 17 juillet à 20 h 30. Ordre du jour : tra- Stage zumba fitness. Stage zumba gne il y a quelques semaines. « No- 34 000 documents, 70 titres de re- chevet. vaux de modernisation de l’Hôtel de fitness mercredi et vendredi jusqu’au tre médiathèque peut être votre vue, 3 800 CD et 15 livres audio. Sa Y. D. ville, programme éclairage public et 25 juillet, de 18 h 30 à 20 h 30, au nouveau refuge. Osez pousser la nouvelle directrice annonce « Le Sei- demande de subvention, tarifs com- gymnase Ambarès 1. 5 € par séance porte, nous guiderons vos pas… », gneur des anneaux » de Tolkien et (1) mediatheque.ville-cenon.fr munaux relatifs à la réforme des par personne, 3 € par séance par per- peut-on y lire en page d’accueil. Un « Starmania » de Berger et Plamon- NB ; l’établissement sera fermé le 16 août rythmes scolaires, horaires du bureau sonne sur présentation de la carte projet mené en interne. don (« La première version ! » pré- et du 2 au 5 septembre pour inventaire. de poste, motion de soutien à l’AMF d’adhérent saison 2014. JEUDI 17 JUILLET 2014 16 WWW.SUDOUEST.FR Sud Ouest et sudouet.fr - 17.07.2014 L’INFO La grande braderie, c’est maintenant DU JOUR Le top départ de la traditionnelle grande braderie d’été est pour Agglorama ce matin. Elle devrait s’achever samedi soir. L’épicentre sera rue Sainte-Catherine, rue Porte-Dijeaux et les rues adjacentes où les commerçants proposent les dernières bonnes affaires.

DE VILLE EN VILLE

RIVE DROITE SUD La CUB vote son obole pour la digue Les élus de la Communauté ur- baine de Bordeaux ont voté une subvention de 7 millions d’euros pour la réfection de la digue al- lant de Bordeaux à Bouliac. La somme sera versée au Syndicat de protection contre les inonda- tions de la rive droite (Spird) et participera au budget de 24,3 mil- lions d’euros estimé pour ces tra- vaux qui seront livrés en 2018. Les quatre communes concernées, Bordeaux Euratlantique, l’État, les Conseils général et régional complètent le tour de table. AGGLOPRATIQUE URGENCES Centre 15/Samu. Tél. 15 Police/Gendarmerie. Tél. 17. Sapeurs-pompiers. Tél. 18. SOS médecins. Tél. 05 56 44 74 74. De haut en bas et de gauche à droite : Le Nuage de Lormont (parc de l’Ermitage), le Hamac de Gradignan (parc de Mandavit), Centre antipoison. 05 56 96 40 80. la Belle Étoile à Floirac (parc de la Burthe) et la Vouivre à Ambès (parc de Cantefrène).PHOTOS ARCHIVES FABIEN COTTEREAU/THIERRY DAVID/Y. D. Urgence mains.05 56 79 56 79. NUMÉROS UTILES Allô enfance maltraitée. Tél. 119. Accueil sans-abri. Tél. 115. Infodroits. Tél. 05 56 45 25 21. Six déjà là, six en projet MDP Handicapés. 05 56 99 69 00. SOS femmes battues. Tél. 05 56 40 93 66. REFUGES MÉTROPOLITAINS La poursuite du programme était en débat à la CUB : SOS Amitiés. Tél. 05 56 44 22 22. six structures verront finalement le jour dans les deux ans, doublant l’effectif actuel SOS suicide. Tél. 05 56 02 24 01. EDF dépannage. Tél. 0 810 33 30 33. Don du sang. Tél. 0 800 74 41 00. YANNICK DELNESTE ques Bruit du frigo et Zebra 3/Buy- fallait là aussi envisager un effort de formule à huit. Bassens devait, par [email protected] Sellf. L’entrevue se terminait sur la dé- modération, compte tenu du con- exemple accueillir le sien pour la bi- PHARMACIES DE GARDE e sujet avait animé la séance du cision commune d’entreprendre la texte économique. » ennale Panoramas de septembre ■ Ce soir de 20 h 30 à 22 heures conseil communautaire le construction de six nouveaux refu- L’enveloppe de 90 000 euros attri- prochain. En 2016 ? Pour connaître la pharmacie L27 juin dernier : dans ces temps ges sur les deux prochaines années. buée à chaque pièce comprendra de garde la plus proche de chez de ceinture serrée, fallait-il poursui- tout le processus, du repérage à l’ins- Succès vous, composez le 32 37 (serveur vre l’essaimage de refuges périur- Soutien mais modération tallation. Qui rejoindra le Nuage de Lormont, vocal, 34 cts d’euro la minute) bains sur l’agglomération ? L’an- Le programme initial prévoyait Chacun des six refuges fera l’objet les Hiboux guetteurs de Bègles ; le Ha- ou sur le www.3237.fr cienne majorité de gauche plurielle huit nouvelles structures à raison de d’une commande artistique. « Si nous mac de Gradignan, la Belle Étoile de ■ Après 22 heures. Se présenter à la Communauté urbaine de Bor- 100 000 euros chacune. On a réduit avons eu l’ambition dès le premier de Floirac, le Tronc creux de Pessac et la dans les commissariats. deaux (CUB) vantait les mérites de légèrement la voilure : deux refuges proposer des constructions artisti- Vouivre d’Ambès ? ces abris d’une nuit qu’elle avait ac- de moins avec une enveloppe respec- ques, leurs usages sont simples et s’ins- Beaucoup se le demandent, no- QUALITÉ DE L’AIR compagnés après la création indé- tive de 90 000 euros. crivent dans un loisir populaire, la ran- tamment ceux qui ont déjà goûté à pendante du premier d’entre eux (1). Alain Juppé l’a annoncé au bureau donnée », rappelle Yvan Detraz de la nuit dans l’un de ces refuges, 1 2 Très bon La nouvelle majorité (Communau- de la CUB jeudi dernier, même si le Bruit du frigo et travaillant depuis ailleurs près de chez soi. Des refuges Bon té d’avenir) affichait une moue pru- sujet n’a pas été évoqué le lendemain quinze ans, le concept de randonnée qui affichent quasiment tous com- Jeudi 3 4 dente au nom du porte-monnaie col- en conseil. périurbaine. plet jusqu’à la fin de l’été… métropo- 5 Moyen lectif. « Nous avons toujours soutenu Six nouveaux refuges, six nouvel- litain. MÉDIOCRE Dix jours plus tard, lundi 7 juillet, Bruit du frigo et la fabrique Pola en les communes : ça, c’est sûr mais l’at- 6 7 Médiocre le président de la CUB Alain Juppé re- général », disait-on hier dans l’entou- tribution n’est pas décidée. Bassens, (1) Le Nuage à Lormont, a été créé Mauvais cevait pendant trois quarts d’heure rage du maire de Bordeaux. Blanquefort, Bordeaux-Nord, , en 2010 pour la première édition 6 8 9 les représentants du tandem créa- « Nous soutenons également le , Mérignac et Saint-Médard- du festival Panoramas sur le parc Source : Très mauvais teur des refuges : les collectifs artisti- programme des refuges même s’il en-Jalles, étaient pressenties dans la des coteaux de la rive droite. airaq.asso.fr 10

TRANSPORTS Tram et bus de la CUB (TBC). Keolis Bordeaux, 25, rue du Com- mandant-Marchand. Tél. 05 57 57 88 00, www.infotbc.com SNCF. 36 35 (voyageurs) ou www.voyages-sncf.com Aéroport Bordeaux-Mérignac. Tél. 05 56 34 50 50, www.bordeaux.aeroport.fr ADMINISTRATION Préfecture-Mériadeck rue du Corps-Franc-Pommies. Lundi au vendredi, 8h30 à 15h30, liquidations, recherche dans l’in- térêt des familles, élections. Les Hiboux guetteurs à Bègles, près de la Garonne.PHOTO DR Le Tronc creux, parc du Bourgailh à Pessac. PHOTO ARCHIVES WILLY DALLAY JUNKPAGE - septembre 2014 JUNKPAGE - septembre 2014 LE FESTIN - automne 2014 MARDI 16 SEPTEMBRE 2014 22b Bordeaux rive droite WWW.SUDOUEST.FR Sud Ouest et sudouest.fr - 16.09.2014 CORRESPONDANTS UNE HEURE AVEC… DE VILLE EN VILLE Canton de Cenon Chantal Sancho (Artigues-près-Bordeaux, Cenon). Les petits loups font Tél. 06 23 12 72 54. Courriel : Des Lormontais, preneurs du rock [email protected] Canton de Floirac Michel Costa (Bouliac). de bruits pour PanOramas Tél. 06 62 47 94 92. Courriel : [email protected]

Éric Latouche (Floirac). Tél. 06 72 83 51 41. Courriel : [email protected]

Martine Guillot (Floirac). Tél. 06 72 73 54 74. Courriel : [email protected] Canton de Lormont LORMONT Demain à 15 heures, Daniel Charpentier (Bassens). la médiathèque du Bois fleuri Tél. 06 73 33 28 40. propose aux 6/12 ans un atelier de Courriel : [email protected] création muciale, sans pré-requis Catherine Coste (Lormont). ni commaissance musicale. Ils Tél. 06 14 74 54 54. apprendront à construire des Courriel : [email protected] morceaux de musique et repar- tirnt avec leur propre production Presqu’île musicale gravée sur CD. Durée : Daniel Charpentier (Carbon- Blanc). Tél. 06 73 33 28 40. 3 h 30. Gratuit sur réservation Courriel : [email protected] (obligatoire) au 05 56 74 59 80. PHOTO CATHERINE COSTE Josiane Dubarry (Ambès, Saint-Vincent-de-Paul). Tél. 06 60 48 33 58. Le monde de la vigne Courriel : [email protected]

Denis Garreau (Ambarès-et-La- en métiers grave, Saint-Louis-de-Montferrand). Tél. 07 86 86 53 88. ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUX Courriel : En partenariat avec Aquitaine Cap [email protected] métiers, la maison ECO (10 avenue Communauté Desclaux) accueille actuellement de Saint-Loubès l’exposition interactive intitulée é« Viviane Bourcy (Beychac-et- Caillau, Coup de projecteur sur les métiers Saint-Sulpice-et-Cameyrac). de la viticulture», jusqu’ au mardi Tél. 06 04 41 12 57. 23 septembre. Composée d’ate- Courriel : [email protected] liers, cette exposition permet aux Josiane Dubarry (Sainte-Eulalie). collégiens et lycéens ainsi qu’aux Tél. 06 60 48 33 58. personnes en recherche d’emploi Courriel : [email protected] Les enfants capturent le bruit des engins de chantier sur le site de la rue des Arts.PHOTO D.A. ou de nouvelle orientation profes- sionnelle, de s’initier aux métiers Jean-Pierre Nowak (Saint-Loubès). ment les 400 hectares du parc des de quoi faire que l’on ne s’entend du secteur vitivinicole et d’obtenir Tél. 06 75 16 08 25. Courriel : AMBIANCE Top chrono ou Coteaux (1) à travers des arts numé- plus. Les enfants passent le bras à des renseignements sur les forma- [email protected] presque. Une heure passée riques, de la création contempo- travers les mailles des barrières de tions existantes. Du tourisme au raine et des loisirs alternatifs. chantier pour enregistrer au plus négoce, du travail de la vigne à la Chantal Sancho (, Montus- avec un ou des personnages près le moteur d’une pelle mécani- communication, c’est toute une fi- san). de la rive droite, connu(s) Tél. 06 23 12 72 54. Mélange culture et habitants que. Puis d’un tracteur. La poussière lière porteuse d’emplois dans la ré- Courriel : ou pas, mais toujours Poivre et les huit petits Lormontais soulevée par les engins n’incite pas gion qui se dévoile à travers des ini- [email protected] travaillent pour la Nuit verte (same- à flâner et comme le soleil tape, tout tiations pratiques et des quiz intéressant(s) à nos yeux : Créonnais chaque mardi, 60 minutes di au parc de l’Ermitage). « On a en- le monde prend la direction des interactifs. Gratuit. Rens. et inscrip- Sylvia Giral (Créon, Blésignac, Croi- registré le bruit du tramway, des bungalows dans lesquels est instal- tions au 05 56 38 50 50. gnon, , Haux, , , sur le vif. roues sur les rails, semble apprécier lée l’équipe de PanOramas 2014. PHOTO CHANTAL SANCHO , Saint-Genès-de-Lombaud, Saint-Léon, -Majeure). Sema. C’est très bien, c’est rigolo, on Tél. 05 57 34 57 00 a fait des blagues avec le micro ». L’Ermitage ? Connais pas ou 06 20 01 31 94. DOMINIQUE ANDRIEUX « Vous faites un petit film », ques- Julie en est, elle qui apporte de quoi Courriel : [email protected] [email protected] tionne une passante. « Non, on en- se désaltérer aux enfants. Isis, l’ani- euxième mercredi après registre des bruits dans la ville », lui matrice du point accueil jeune, se Éric Latouche (). la rentrée, avenue de la répondent les gamins, tous en âge montre vigilante, invite fermement Tél. 06 72 83 51 41. Courriel : DLibération, à Lormont. Le d’aller à l’école élémentaire, qui ne ceux qui ont oublié de le faire à « dire [email protected] secteur est calme en ce début semblent pas bien fixés sur la fina- merci ». Nicolas et Tristan branchent d’après-midi lorsque nous croisons lité de leur collecte de sons. Ce qui les deux enregistreurs portables sur Marie Huguenin (Lignan-de-Bordeaux). à hauteur des bureaux d’Aquitanis n’est pas le cas de Fabienne., cette des enceintes pour faire écouter les Tél. 06 23 40 47 49. un groupe d’enfants auxquels habitante du quartier, « depuis qua- bruits. « Nous allons travailler sur ce Courriel : s’adresse un adulte dans lequel on tre ans », est là pour son plaisir per- que vous avez enregistré pendant [email protected] peut voir un de ces animateurs sonnel et en même temps veille sur cette petite heure et mercredi pro- Coteaux bordelais comme on en croise assez souvent le groupe des huit petits Lormon- chain ceux qui veulent viendront Martine Guillot à Lormont. Quelques instants, plus prendre des sons cette fois dans le COMMUNES (, , tard, un enfant tient un petit appa- parc de l’Ermitage, explique le duo Fargues-Saint-Hilaire, « Ça fera comme s’il y EXPRESS Carignan-de-Bordeaux, ). reil noir d’une main. Un camarade, avait un tracteur et de Poivre. « Vous connaissez ce Tél. 05 56 21 26 78 lui, tend un micro à bout de bras parc ? », les questionne-t-il. Ismaël, ou 06 72 73 54 74. vers le ciel. « On enregistre le bruit Ilyas, Bilel, Baba, Sema, Lina et Dilek � Courriel : le tramway dans [email protected] des feuilles de l’arbre », raconte - tous des Lormontais- répondent Coupures électriques. ERDF, Électri- Baba, le preneur de son. Nous le parc de l’Ermitage » par la négative contrairement à Mé- cité réseau distribution France, a Francis Gérard (, voyant un peu dubitatif, il ajoute doni. « Il se promène beaucoup ici prévu de réaliser sur le réseau de Sallebœuf). Tél. 05 56 72 98 33. « ben oui avec le vent, ça fait du tais. « Je suis curieuse de tout ce qui et là avec ses parents dans l’agglo- distribution des travaux qui entraî- courriel : [email protected] bruit ». Son camarade Médioni ar- touche aux arts et comme j’habite mération », remarque Isis, l’anima- neront une ou plusieurs coupures rive à la rescousse : « Ça ne s’entend ici, j’ai fait connaissance des filles de trice du point accueil jeunes. d’électricité les jeudi 18 et vendredi Portes de l’Entre-deux-Mers Marie Huguenin pas comme ça mais il nous dit que la petite équipe de PanOramas Nicolas et Tristan saisissent l’oc- 19 septembre. (, Cambes, Camblanes- ça en fait avec un enregistreur, on quand elle s’est installée sur le quar- casion : « Parlez-en à vos parents, et-Meynac, , Cénac, Quin- verra bien ». tier », raconte-t-elle. Et d’ajouter : vous pourrez venir le dernier same- � YVRAC sac, Saint-Caprais-de-Bordeaux, Lignan-de-Bordeaux). « Allez maintenant nous allons « Aujourd’hui, c’est une prise de di de septembre à l’Ermitage pour Bourse aux vêtements. Elle se tient Tél. 06 23 40 47 49. écouter des gros sons ailleurs dans sons mais avant on a fait avec PanO- écouter ce que nous avons fait en- à la salle des fêtes. Dépôt des vête- Courriel : le quartier », bat le rappel Nicolas ramas, la maison du projet, le point semble ». « Ca fera comme s’il y avait ments aujourd’hui de 9 h à 18 h. [email protected] Delbourg. Avec son complice Tris- accueil jeunes, il y a eu des repas de un tracteur et le tramway dans le Vente demain de 9 h à 19 h. Reprise Vallon d’Artolie tan Cordier, ces deux artistes numé- quartier, des rencontres qui ont per- parc », imagine Médonie. « Tu as tout des invendus jeudi suivant de 16 h à Marie Huguenin riques, qui constituent le collectif mis de mélanger culture et convi- compris », confirme Nicolas. 19 h. (, ). Tél. 06 23 40 47 49. bordelais Poivre sont des invités ha- vialité », poursuit Fabienne alors Courriel : bitués de PanOramas, du nom de que le petit groupe emprunte la rue (1) Les samedis 27 et dimanche 28 sep- � CENON [email protected] cette biennale - la troisième - visant des Arts. Question « gros sons », tembre dans les parcs des communes de Conseil municipal. Il se réunit de- à explorer et faire connaître notam- comme dit Nicolas, il y a tellement Bassens, Cenon, Floirac, Lormont. main à 17 h à l’hôtel de ville. Sud Ouest et sudouest.fr - 21.09.2014 16 I loisirs DIMANCHE 21 SEPTEMBRE 2014 Le bonheur est dans le parc

Panoramas. Sur la rive une dimension paradoxalement adaptée au gigantesque écrin vert. droite bordelaise, Les loisirs les plus divers, du pique- la biennale du parc nique à la rando, en passant par le tournoi de foot ou la sieste musicale. des Coteaux convoque Nuit verte à l’Ermitage arts numériques, loisirs Si Panoramas investit la totalité du alternatifs et création parc des Coteaux, de Beauval à Bas- sens au nord jusqu’à la Burthe de Floirac au sud, le festival a son mo- YANNICK DELNESTE ment fort : la Nuit verte. Dans le [email protected] somptueux parc de l’Ermitage à Lor- es paysages mis en musique, mont, l’obscurité accueille toutes des arbres à grimper, des ba- sortes de créations plastiques et vi- Dlades insoupçonnées, de la suelles, virtuelles aux frontières du mythologie contée, du foot en pente. fantastique. Le vidéaste Jacques Per- Il y a tout cela dans Panoramas. Qua- conte, en résidence depuis janvier, y tre ans que ça dure, à raison d’une projettera ces paysages transformés. édition tous les deux automnes nais- Avec une installation flottante sur le sants. plan d’eau, les Espagnols de Luzin- Le terrain de jeu ? Les 400 hecta- terruptus revisiteront le préventif res de la quinzaine de parcs au fil du « Baignade interdite ». Les créatures coteau traversant les villes de Bas- d’Olivier Crouzel croiseront les par- sens, Cenon, Floirac et Lormont. La cours géolocalisés de promeneurs H Les temps forts de la biennale Scène de la Nuit rive droite bordelaise, malmenée devenus création graphique du col- verte au parc de par les difficultés économiques et so- lectif Tabaramounien. l’Ermitage, lors Mercredi 24 septembre, à 20 h 30. 21 h (lampe frontale et petite laine de l’édition 2012. ciales, retrouve progressivement dy- Même si le budget est plus con- « Extension sauvage » par Jeff Mills conseillées). namisme et identité au fil des opéra- traint chaque année, Panoramas et Jacques Perconte, Rocher de Palmer ARCH. RODOLPHE ESCHER tions de rénovation urbaine. Voisine continue d’initier des créations in- à Cenon. Dimanche 28. 12 h 30 , pique-nique des tours et des quartiers requalifiés, édites, mobilisant les richesses du au parc Panoramis à Bassens. 13 h 30 , cette écharpe verte comme un sym- biotope artistique. La photographe Samedi 27. De 10 h à 18 h, ateliers « Nous verrons mieux, expérience « Dans le secret du château d’eau », mythologique », lecture de Sophie bole. Et une biennale pour mieux s’y Léa Bolze a ainsi reçu cette année une rue Lavergne à Lormont. 10 h 30, Poirier et Sophie Robin au parc emmitoufler. commande de quatre clichés qui en- tai-chi-chuan, « L’Anneau de l’été Panoramis à Bassens. De 14 h à 16 h, richiront la collection du festival. indien », parc du Cypressat à Cenon « Voltige dans les cimes » par le collectif « L’idée de Panoramas Même principe pour les « Paysa- (et dimanche 28 également). 12 h 30 , Soda au domaine de la Burthe à Floirac. ges sonores » dessinant l’identité pique-nique inaugural, domaine De 14 à 18 h, tournoi de foot en pente est de marier le pointu de la Burthe à Floirac. 14 h, « Paysages au parc Palmer de Cenon. 16 h, goûter électroacoustique du parc des Co- sonores » en live, Vincent Epplay, au parc Palmer. et le populaire teaux : après Eddie Ladoire, Mathias domaine de la Burthe à Floirac. Delplanque et Jürgen Heckel, Vin- De 14 h à 18 h, « À la cime des arbres » En continu. « La Pépite » par le dans la même exigence cent Epplay a créé cette année le par- par Arbrosmoz, domaine de la Burthe collectif Tout le monde au parc Palmer cours sonore du parc de la Burthe, à Floirac. 16 h, balade botanique et à Cenon ; « Doors of Europe » de Jonas de découverte scientifique au parc de l’Ermitage à Laclasse au parc Séguinaud à Bassens ; qu’il jouera en live ce week-end. Cette Lormont ; « De bouche à oreille », sieste « Au fond du trou » par Carol Bîmes anti-prise de chou » conjugaison entre le temps d’un ins- musicale par Musiques de nuit au parc au domaine de la Burthe à Floirac ; tant et la vie d’un parc n’est pas la Panoramis à Bassens (et dimanche 28 « Livres nomades », par l’Atelier 6.10 Dès 2010 et la première édition, l’idée moins belle perspective de ces Pano- à 15 h au domaine de la Burthe au domaine de Beauval à Bassens est de marier le pointu et le popu- ramas. à Floirac). 18 h, ouverture de la saison et au parc du Cypressat à Cenon ; culturelle au parc des Iris de Lormont. « Paysages sonores » aux parcs de laire dans la même exigence de dé- À partir de 19 h 30, la Nuit verte aux Séguinaud (Bassens), du Cypressat couverte anti-prise de chou. Les arts Les 27 et 28 septembre,dans les parcs de parcs des Iris et de l’Ermitage à Lormont. (Cenon), de l’Ermitage (Lormont) numériques s’imposent vite comme Bassens, Cenon, Floirac et Lormont. Gratuit. Balades et déambulations à partir de et de la Burthe (Floirac). LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014 WWW.SUDOUEST.FR Bordeaux rive droite 21 Sud Ouest et sudouest.fr - 22.09.2014 PANORAMAS J-5 BASSENS Cultures sans frontière NATURE Surprise pour Daniel Nana Gassa Gonga et son épouse, les graines ramenées du Cameroun ont germé en terre bassenaise

epuis huit ans, Daniel Nana Gassa Gonga est le président Dde l’association Ndepkong- Mejiosseu dont le but est de venir en aide aux villages de la province de Le poney-club devant le Nuage au parc de l’Ermitage.ARCHIVES Y. D. l’ouest du Cameroun. Ce soutien prend plusieurs formes, allant de la fourniture de matériel scolaire à Jeune et longue histoire l’aide à la construction de boulange- rie communautaire en passant par la mise en conformité de réseaux du Parc des coteaux d’eau potable. Ces actions nécessi- tent de fréquents voyages destinés PARC URBAIN En quinze ans, son unité a été à apporter du matériel dans ce pays révélée, construite. Retour sur les étapes clés mais pas à en ramener, quoi que ! Elles ont les mains vertes crit sa cohérence au long d’un fil vert C’est Alvine, la femme de Daniel BIENNALE Après la révélation de 12 kilomètres du nord au sud, ou Nana Gassa Gonga, qui a pris les cho- en 2010, la reconnaissance en inversement. Les architectes-paysa- ses en main. Conseillée par Julienne, gistes Bouriette et Vaconsin pour- sa mère, qui a passé 70 ans au Came- 2012, voici venu le temps de la suivent et développent pour une roun et connaît bien les diverses fa- Daniel Nana Gassa Gonga, fier d’exhiber ses premières consécration les 27 et feuille de route plus opérationnelle. çons de faire pousser fruits et légu- cacahuètes récoltées à Bassens. PHOTO D. C. 28 septembre pour le Parc des On y parle entrées, signalétique, mes de là-bas, elles ont eu l’idée de coteaux et son festival mêlant passerelles pour franchir les sai- ramener des graines en se posant la roun), des piments, du biwolé (plan- que maison camerounaise et dont arts numériques et loisirs gnées routières : côtes de Garonne question suivante : si ça pousse au tes ressemblant, tant par l’aspect l’objectif est de souhaiter la bienve- (Bassens/Lormont), des Quatre pa- Cameroun, est-ce que ça peut pous- que par le goût aux épinards) et des nue aux visiteurs, et surtout, les ara- alternatifs. Jusque samedi, la villons (Lormont-Cenon) et de l’Em- ser à Bassens ? haricots semblables à ceux que l’on chides, plus connues sous le nom de biennale sous tous les angles. pereur (Cenon-Floirac). Retard sur Deux paramètres importants, le trouve sur les étals du marché, mais cacahuètes. Leurs grandes surprises le planning prévu. Les villes aména- temps et la terre, étaient à prendre en plus petit. Et à la grande surprise ont été de constater que même gent leurs parcs et les conforment en compte pour la réponse. Pour le des deux femmes toutes ces planta- pour ces deux familles de plantes À l’aube des années 2000, Yvan De- au plan-guide tout en gardant les temps, personne n’y peut rien et il a tions sont sorties de terre et se sont l’acclimatation était possible et c’est traz se met en marche. Le jeune ar- identités naturelles. Beauval, Pano- bien fallu faire avec. Pour la terre, les comportées comme au Cameroun. ainsi que Daniel a récolté ses premiè- chitecte branché sur la géographie, ramis, Iris, Cypressat : le Parc prend deux femmes ont commencé à fa- res cacahuètes bassenaises mais pas passionné de ces entre-deux tam- forme. À Floirac, le fil vert se dessine briquer du compost afin d’alléger la La plus grosse surprise en nombre suffisant pour envisager pon délaissés entre ville et campa- sur le terrain, promis à la traversée terre bassenaise. Ensuite, les deux Ces cultivatrices étaient cependant un quelconque commerce, juste gne, traque le périurbain. Et sur la prochaine de l’Observatoire en re- femmes ont planté du maïs, des ci- inquiètes pour deux plantations : une expérience. rive droite, découvre ce coteau, en- conversion et de Sybirol en dota- trouilles (appelées melons au Came- l’arbre de la paix, présent dans cha- Daniel Charpentier tre plaine en friche et hauts d’habi- tion. tats denses. Avec son collectif Bruit du frigo, il relie à pied ces parcs de la Parclab DE VILLE EN VILLE Burthe floiracaise au Beauval basse- Manque encore et surtout une vraie nais. Quatre communes, une quin- signalétique routière et d’entrée de zaine d’espaces pour un « Central parc. La boucle verte de la CUB, un Réunion park bordelais » : au fil de ses ran- rien en avance, a brouillé les repères. données, son intuition est la bonne. En 2013 et 2014, les quatre villes via d’information sur Le Grand Projet des villes lui em- leurs services environnement ont boîte le pas. Le groupement d’inté- bâti et font vivre avec le collectif Al- les ateliers mémoire rêt public réunissant Bassens, Ce- pages une charte de gestion com- non, Floirac et Lormont créé pour mune : le Parclab des coteaux. Tech- CENON Le CCAS de Cenon, en piloter et accompagner les opéra- niques partagées, mutualisation, partenariat avec l’Asept Gironde tions de rénovation urbaine. En interface avec les services en relation (Association santé, éducation et 2003, Jean-Pierre Clarac, paysagiste avec le public (sports, culture) : là en- prévention sur les territoires) et de l’école de Versailles, produit le core, les coteaux et la rive droite in- le Clic de la rive droite, organise Le soldat et le diable entament un dialogue difficile. premier plan-guide du Parc des co- novent. une réunion d’information, ou- PHOTO DANIEL CHARPENTIER teaux. Il dégage ses belvédères, dé- Yannick Delneste verte à tous, sur des ateliers mé- moire le mardi 23 septembre, à 54 Blanquefortais avaient re- 14 h 30, au château Palmer. Histoire d’un soldat joint le public bassenais, dans le UN JOUR, UN ŒIL Mis en place dans le cadre en musique plus grand secret, puisque c’était d’une action de prévention, les la surprise que leur réservait le ateliers mémoire sont destinés BASSENS Il faisait beau vendre- bus des curiosités. Tous ont pu Pascal Fellonneau, 2010 aux habitants de 55 ans et plus. di soir et c’est une chance puis- apprécier le spectacle auquel l’or- Renseignements complémen- que la pièce musicale « Histoire chestre, situé à côté de la scène, a taires auprès du Clic rive droite du soldat » a été jouée en plein air, donné une dimension gran- au 05 57 80 00 95. devant un parterre fourni. diose.

Pour chaque édition de Panoramas, la biennale commande quatre clichés à quatre photographes sur les parcs des quatre villes. Et constitue un fonds iconographique des coteaux. En 2010, Pascal Fellonneau était à Lormont.PHOTO P. F. MARDI 23 SEPTEMBRE 2014 WWW.SUDOUEST.FR Bordeaux rive droite 22c Sud Ouest et sudouest.fr - 23.09.2014 ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUX PANORAMAS J-4 Dévoreurs de livres TROC L’association La Faute à Hugo organisait samedi un troc de livres qui a ravi beaucoup de jeunes lecteurs « accros » aux bouquins

Sophie Poirier et Sophie Robin, lecture à deux. PHOTO Y. D. Deux Sophie pour une mythologie dans le parc LECTURE Poirier écrit, Robin lit… avec Poirier : les Sophie (ré)inventent le mythe du parc des Coteaux

« Le rapport est forcément très fort. BIENNALE Après la révélation Ces espaces me fascinent. » en 2010, la reconnaissance Un texte mythologique sur un grand parc aux multiples et cou- en 2012, voici venu le temps leurs et dimensions : l’écueil était de de la consécration les 27 et faire un « conte de fées cucul-la-pra- Maylis et sa maman sont à la recherche de nouveaux ouvrages.PHOTO C. S. 28 septembre pour le parc des line », raconte-t-elle. Se promenant Coteaux et son festival mêlant dans l’univers d’un Miyazaki à la L’association La Faute à Hugo pré- rait parié ! Doris et Myriam, leurs Benoît Coquant, libraire de la arts numériques et loisirs rieuse mythologie, Poirier va trico- sidée par Sylvie Jules organisait ven- mamans, aiment également la lec- place du Bourg est forcément ravi : ter un texte où elle se met en scène, dredi dernier une séance de dédi- ture. Pour preuve, les familles sont « dès que je peux partager ma pas- alternatifs. Jusque samedi, la en balade sur les coteaux, dialoguant cace avec l’auteur Sébastien inscrites à la médiathèque et cha- sion, je suis heureux », affirme celui biennale sous tous les angles. parfois avec un compagnon peu dé- Gendront, place du bourg. Et same- cun repart avec les livres régulière- qui a d’ailleurs disposé des tables fini, rebondissant sur ses pensées. di, un troc de livres, auquel les visi- ment. et des chaises devant son magasin, teurs sont venus très nombreux. permettant ainsi à ses clients de lire Elles se sont croisées sur l‘édition À deux voix Les six tables mises en place ont Passeur de passion le journal ou des revues tranquille- 2012. Sophie Robin du collectif lor- « Nous verrons mieux ; expérience été très vite remplies de livres ap- Une passion entretenue, de leur ment, en dégustant thé et café. montais Jesuisnoirdemonde avait d’une mythologie », terminé cet été portés par les candidats au troc. aveu, par le libraire Benoît Co- Sylvie Jules se réjouit : « Je ne pen- recueilli les confidences d’usagers etque Panoramas comptait distri- Parmi eux, trios petits fanas de lec- quant : « Je me suis mise à lire bien sais pas que le troc de livres intéres- des médiathèques des quatre villes. buer dans les médiathèques, dans ture : Maylis, Yannis, tous deux âgés davantage depuis que je viens chez serait autant les Artiguais », et c’est Et confié le matériau à trois au- les deux armoires à livres de Beauval de 10 ans, et la petite Lilou 6 ans. Benoît, il sait nous conseiller et heureux, pour elle, d’y voir de plus teurs… dont Sophie Robin. « Com- et du Cypressat. Mais le lire pour l’édi- Maylis apportait près de 40 livres, nous invite parfois à lire ce que l’on en plus d’enfants. Le projet de boîte ment la parole… » articulait joli- tion de la consécration était tentant : BD, romans et livres d’enfants, Yan- aurait jamais pensé lire », explique à livres ne semble pas du tout un ment l’écrit et l’oral dans le vert des Sophie Robin qui habille et habite si nis, 24 tout juste. Ils sont tous les Myriam, qui est enseignante à la miroir aux alouettes… parcs de l’édition précédente. joliment les mots des autres, est sol- deux en CM2 et adorent lire, on l’au- Maison de la promotion sociale. Chantal Sancho « Avec les refuges, les créatures licitée. « Il y a un abord qui paraît fa- d’Olivier Crouzel mais aussi et sur- cile dans les textes de Sophie », dit la tout ce que dégage le parc des Co- comédienne. « Un air de rien agréa- ÉCHOS participé à la production du teaux et son histoire, ses châteaux ble qui cache une vraie profondeur, DE BASSENS deuxième album solo de Plumas abandonnés et ses paysages, nous entre gravité et drôlerie. » Le travail (« Le cabinet vaudou des curiosités voulions continuer à inventer sa my- entre lectrice et auteur a finalement d’Adèle »). Chez ceux qui comme thologie », explique Charlotte Hüni, accouché d’un spectacle à deux, So- elle s’étaient investis de manière directrice artistique de Panoramas. phie Poirier lisait les mots du com- Xavier Plumas conséquente, le chanteur s’enga- Commande est alors faite d’un texte pagnon de route du poète-narra- geait à venir offrir un concert. à Sophie Poirier qui a avec le parc des teur. chante chez les gens Blues, sensitif et sensible comme Coteaux, un rapport très particulier. Yannick Delneste qui l’ont produit les titres du bonhomme depuis « J’ai découvert le parc avec la pre- quinze ans. L’album est sorti hier mière édition de Panoramas. Opé- « Nous verrons mieux, une expérience Concert à la maison samedi soir lundi et en plus, il est excellent. rée à cœur ouvert en 2012, ma “nou- mythologique » au parc de l’Ermitage sur le coteau. Flanqué de son sa- PHOTO YANNICK DELNESTE velle vie” a commencé au centre de de Lormont, samedi 27 à 20 et 22 heures, voureux guitariste Thierry Plouze, convalescence du château Lemoîne, et dimanche 28 à 13 h 30, parc Panoramis le chanteur sarthois Xavier Plumas Gospel à Saint-Pierre teuses étaient accompagnées de voisin du Cypressat », raconte-t-elle. à Bassens. (au fond), leader du groupe Tue- leurs trois musiciens. les nombreu- loup aux neuf albums, a donné un Dimanche après midi l’église ses personnes présentent se sont concert privé pour une trentaine Saint-Pierre était archicomble, plus régaler et pendant quelques minu- UN JOUR, UN ŒIL de personnes invitées par Karine de 200 personnes assistaient au tes certaines se sont crues dans les Da Silva. La Bassenaise a en effet, via concert du groupe bordelais les faubourgs de New-York. la plate-forme kisskissbankbank, Goodspell Sisters. Les trois chan- PHOTO DANIEL CHARPENTIER Florent Larronde, 2012

Pour chaque édition de Panoramas, la biennale commande quatre clichés à quatre photographes sur les parcs des quatre villes. Et constitue un fonds iconographique du parc des Coteaux. En 2012, Florent Larronde était à Floirac.PHOTO FLORENT LARRONDE MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014 24f BordeauxBordeaux rive droite rive etdroite Créonnais WWW.SUDOUEST.FR Sud Ouest et sudouest.fr - 24.09.2014 PANORAMAS J-3 CAMARSAC Des temps ludiques ENSEIGNEMENT La commune a mis en place depuis la rentrée les activités périscolaires. Pour l’instant, ça se passe plutôt bien

CHRISTIAN BOISSON [email protected] omme la loi l’a stipulé dans le cadre des nouveaux rythmes Cscolaires, la commune a mis en place à la rentrée les temps d’ac- Quand les collégiens de Lapierre prennent des gants… PHOTO Y. D. tivités scolaires (TAP) à destination des écoliers. À Camarsac, la munici- palité s’est acquittée de cette nou- Et la lumière fut sur velle charge avec pour seul souci le bien-être des enfants. C’est le maire qui l’assure. « L’essentiel pour nous la baignade interdite c’est que tout se passe bien, déclare Bernard cros, le premier magistrat. ATELIER Le collectif Luz interruptus travaille sa Sans le travail des élus, il n’y aurait rien eu. Pour l’État, c’est facile de dire création de la Nuit verte avec collégiens et lycéens « on réforme ». On impose et on se décharge totalement sur les com- sont là, réclamant l’anonymat, Luz munes. À nous de tout organiser, BIENNALE Après la révélation Interruptus développant des actions trouver du personnel et supporter en 2010, la reconnaissance en parfois à la limite de la légalité, mais le coût de cette mesure. On l’a fait et jamais celle du danger et de la provo- je peux dire qu’on l’a fait pour le 2012, voici venu le temps de la cation gratuite : il s’agit d’interpeller mieux. Dans l’intérêt des enfants consécration les 27 et de manière… toujours lumineuse. avant toute chose. » Pour plus de fa- Les ateliers sont appréciés des enfants. PHOTO C. B. 28 septembre pour le parc des cilité d’application de ces TAP, il a fi- Coteaux et son festival mêlant 200 nageurs mystérieux nalement été décidé de regrouper ganiser les activités, trois catégories fin juin avec la validation du recto- arts numériques et loisirs L’installation gigantesque déclinera ces activités en un seul après-midi. ont été créées. Une pour les très pe- rat, précise le maire. On a eu ensuite la notion de baignade interdite, peu- C’est le lundi qui a été choisi, de 14 h tites et petites sections, une autre tout l’été pour trouver nos interve- alternatifs. Jusque samedi, la plant le plan d’eau de pieds et de à 17 h, avec le consentement de l’aca- pour les moyennes et grandes sec- nants et organiser les groupes. biennale sous tous les angles. mains, parties émergées de corps de- démie et de la commune de Croi- tions et enfin un cycle 2 et 3 pour les C’était un vrai devoir de vacances ! » vinés. Point de morbide ici, qui au- gnon, partenaire scolaire de Camar- élèves du CP au CM2. À partir de ces rait été délicat quelques semaines sac. trois catégories, huit groupes ont Participation des familles « Euh… qu’est-ce que c’est que ce après la noyade d’un jeune Ambé- été formés pour assurer des rota- Pour cette année scolaire, la muni- truc ? » Le collégien est interrogatif sien en juillet sur le plan d’eau, mais 12 animateurs recrutés tions chaque trimestre sur les diffé- cipalité a demandé une participa- devant les dizaines de gants en latex une population mystérieuse inves- « Dans un premier temps, on avait rentes activités. Celles-ci se dérou- tion financière aux familles. Celle- ou tissu, les pantalons, les chemises tissant le milieu. « De la vie au-dessus choisi la formule de trois après-midi lent au sein même du groupe ci se monte à 28 euros par enfant blanches soigneusement entassés. et en dessous de la surface », résume par semaine, indique Marie-Jeanne scolaire et sur le terrain de sport pour l’année. « Pour cette mesure, Nous retranscrivons là le question- une des artistes espagnoles. Sokolovitch, adjointe déléguée aux communal. Pour les maternelles, on s’appuie sur les dotations de nement le plus proche de la bien- Pendant ce temps-là, les collégiens affaires scolaires. Les enseignants quatre activités ont été mises en l’Etat, du Conseil général et de la séance verbale. Hier matin dans l’es- de Lapierre s’activent. Le gant de la- ont finalement préféré un regrou- place : chansons-contines, musique CAF, explique le maire. Pour la pace d’expo et d’atelier du quartier tex introduit dans le gant de tissu pement des trois heures en une (petit bruit), ludothèque et éveil à charge nous revenant, nous général de Panoramas, les élèves de blanc, est ensuite gonflé. Attachés à seule fois. » Sur les 130 enfants que l’environnement. Pour les grands n’avions pas le budget suffisant. » la 3e3 du collège Lapierre décou- des chemises elles aussi éclairées par compte le groupe scolaire, une di- de l’école élémentaire, ce sont huit Pour l’heure tout se passe bien. Pour vraient tout. « Je ne les ai volontaire- des led (une vingtaine par person- zaine seulement ne participent pas activités qui ont été créées : anglais, la rentrée prochaine, le maire an- ment pas préparés à cette séance », nage), ils constitueront la moitié de à ces activités. Pour l’encadrement, arts plastiques, arts créatifs, multi- nonce qu’il va transférer les ateliers explique Corinne Barthélémy, leur l’effectif. L’autre sera fait de paires de la commune a recruté 12 anima- sports, sport collectif, judo, ludothè- municipaux. En lieu et place il y professeur d’arts plastiques. « Je vou- pieds, celles de plongeurs imaginai- teurs extérieurs sur le principe de que et éveil à l’environnement. aura une salle de motricité et une lais qu’ils réalisent le travail prépara- res. Au total, ils seront deux cents à il- conventions reconduites. Pour or- « Toute l’organisation s’est finalisée garderie. toire à une installation de ce genre. » luminer l’eau dans la Nuit verte. D’ici Elle n’est pas banale. « Nous con- samedi, une autre classe de Lapierre, naissions le travail de Luz Interrup- des élèves du lycée Magendie et du DE VILLE EN VILLE tus depuis 2012 où le temps nous collège Clisthène viendront mettre avait manqué pour les program- la main… à la patte. mer », explique Charlotte Hüni, di- Yannick Delneste On the rock rectrice artistique de Panoramas. « Nous leur avons proposé de mettre « Baignade interdite », samedi 27 à partir et au soleil en scène le plan d’eau de l’Ermitage. » de 20 h 30 à la Nuit verte, parc de l’Ermi- BOULIAC Bouliac on the rock fê- Deux membres du collectif espagnol tage à Lormont. Entrée libre. tait ce samedi sa 6e édition et pour la toute première fois la pluie n’était pas de la partie. Les UN JOUR, UN ŒIL premières éditions il est vrai sont restés dans les anales des mani- daire Cap Femina, la Montussa- plus de sous dans l’escarcelle festations organisées par le comi- naiseMuriel Dupin et la Créon- pour le voyage et destinées en Léa Bolze, 2014 té des fêtes : bénévoles suspen- naise Sandrine Firman-Pret ont particulier à financer quelques dues aux tentes pour éviter de les proposé une journée festive sa- améliorations du véhicule. voir s’envoler, débordement des medi dernier à la salle Carsoule Le départ des deux jeunes fem- égouts avec écoulements nauséa- (voir notre édition du samedi mes est prévu devant l’école élé- bonds sur le parking du stade ou 13 septembre). Hip Percut, et no- mentaire le mercredi 1er octobre étaient bien sûr exposées les voi- tamment Stéphanie Deram, ani- pendant la récréation afin que les tures… Jusqu’à reporter la date mait un stage de danse africaine. enfants de l’école qui les ont déjà de juin à septembre. Les 155 participants ont partagé rencontrées puissent assister au Ce samedi par contre, plein so- ensuite un repas. Les aventuriè- début de leur aventure. leil, rock des années 60 ou hard res ont ainsi fait entrer un peu PHOTO CHANTAL SANCHO rock le tout au milieu de resplen- dissantes Américaines cabriolet, pick-up aux dimensions du grand ouest avec bien sûr l’incon- tournable glougloutement » des V8… Le tout accompagné sur la place en face, d’un marché des producteurs régionaux. Pour chaque édition de Panoramas, la biennale commande quatre clichés à quatre photographes sur les parcs des On danse pour le raid quatre villes. Et constitue un fonds iconographique du parc MONTUSSAN Afin de financer des Coteaux. En 2014, Léa Bolze est à Lormont.PHOTO L. B. leur participation au rallye soli- MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014 28 SortirGironde en Gironde WWW.SUDOUEST.FR SudDes Ouest et sudouest.fr paysages - 24.09.2014 en tandem

ARTS NUMÉRIQUES Jeff Mills, star de la techno, et Jacques Perconte, pionnier de la vidéo numérique, proposent ce soir une performance à deux au Rocher de Palmer. Explications Le président de Kino Session, Thierry Morel avec plusieurs bénévoles, lundi, devant le local de l’asso. PHOTO FABIEN COTTEREAU Kino Sessions à l’international

CINÉMA 130 personnes tions de films courts réalisés dans les deux mois précédents, organise aus- arrivent du monde si une fois par an un Kabaret. entier à Bordeaux pour tourner en six jours Faire bien avec peu de moyens 40 courts-métrages, Pendant une semaine, 130 partici- pants arrivant des cinq continents projections à la clé vont investir la chapelle du Crous, dans le quartier Saint-Michel à Clap! Moteur! Il va y avoir de nom- Bordeaux. Leur mission : réaliser breuses caméras dans les rues de deux fois de suite 20 courts-métra- Bordeaux et alentours dans les pro- ges en moins de 72 heures d’une chains jours. Le 3e Kino Kabaret Inter- durée de sept minutes maximum. national de Bordeaux démarre ven- Leur terrain de jeu? Bordeaux dredi. mais aussi le vignoble et le bassin En préambule, pour ceux qui vou- d’. draient s’imprégner de l’esprit du À la fin de chaque session, une pro- mouvement Kino, né à la fin des an- jection publique aura lieu à la ca- nées 90 au Québec, une soirée d’ou- serne Niel. La première est program- verture est programmée demain mée le lundi 29 septembre à jeudi à 20 heures à la Cité numéri- 20 heures, la deuxième le vendredi que à Bègles. Plusieurs courts-métra- 3 octobre à la même heure. Jeff Mills et Jacques Perconte : paysages sonores et paysages visuels traités par ordinateur.PHOTO DR ges sur le thème du Mexique y se- Kino Session Bordeaux fournit ront projetés. aux participants matériel, costumes, PROPOS RECUEILLIS PAR Trois dates, c’est peu pour un projet mande du matériel avec une bande Faire bien, vite, avec peu de comédiens, moyens de transport, CHRISTOPHE LOUBES avec Jeff Mills... passante très très large de façon à res- moyens et en équipe : tel est la phi- nourriture et hébergement. « Tou- [email protected] Ça, c’est parce que d’emblée on a es- tituer le mieux possible cette explo- losophie des amateurs de Kino. Ils tes les créations sont acceptées, pré- ’événement marque à la fois la timé l’un et l’autre qu’il n’est pas adap- sion de couleurs. sont professionnels ou amateurs. cise Thierry Morel, président de Kino rentrée au Rocher de Palmer et té à des grosses jauges. 650 places au Dans le même temps Jeff mixe des Point commun : tous aiment le ciné- Session Bordeaux. Il n’y a ni compé- LpanOramas : La rencontre en- Rocher de Palmer, c’est vraiment un sons sur son ordinateur, mais je n’en ma, la vidéo en format court de pré- tition, ni censure. » tre Jeff Mills et Jacques Perconte est maximum. Du coup le projet est dif- dis pas plus : il n’aime pas qu’on férence. L’association de Bordeaux Laurie Bosdecher en effet le premier rendez-vous de ficile à équilibrer financièrement. Et parle de son matériel. Il redoute que qui, tout au long de l’année, propose cette biennale associant les arts nu- il est difficile à vendre dans la mesure les questions d’ordre technique ses Sessions, des séances de projec- Infos sur kino-session.com mériques et les sites de la rive droite où ce n’est pas un set techno classi- prennent le pas sur les concepts qui de Bordeaux. Le premier est une que. Je ne suis pas un VJ. Mes perfor- dirigent sa musique... star mondiale des musiques élec- mances, je les réalise dans des mu- troniques. Le second, un vidéaste sées ou des cinémas, pas devant des Vous synchronisez pionnier du traitement numérique pistes de danse. vos ordinateurs ? de l’image. Ils se partageront ce soir Non, ça doit rester une performance la scène et l’écran de la salle de 650 « On annonce avec une part de mise en danger. places. 650 places assises. Pas de Moi, je pousse ma machine dans un dancefloor au programme, mais une performance sens où il n’est pas prévu qu’elle aille. une rencontre entre deux univers de 45 minutes mais Ça crée une tension et c’est cette ten- artistiques. sion qui donne du plaisir, en prenant on ne sait pas combien parfois des directions totalement « Sud Ouest ». Ce projet s’intitule de temps ça durera. Ça imprévisibles. « Extension sauvage », nom qui est Jeff aussi est dans cette idée qu’il au départ celui d’un programme de peut être très violent » faut se laisser porter par ce qui est en danse contemporaine en milieu train de se passer. A Combourg il n’a rural en Bretagne. Comment Vous connaissez pourtant très bien pas utilisé un seul effet de percussion est-on passé de l’un à l’autre ? l’univers de Jeff Mills et la techno en 1 h 10. Et il en était ravi ! À Chalon Jacques Perconte. Notre première de Detroit... il a créé une montée de 45 minutes collaboration avec Jeff a eu lieu dans Oui, j’ai longtemps vécu à Bordeaux, qui a rendu les gens fous (rires) ! En le cadre de ce festival. Nous devions où j’ai fait beaucoup de choses au Zo- fait on annonce une performance y jouer séparément mais la coordi- obizarre. Je faisais partie de MA asso, de 45 minutes mais on ne sait pas natrice a eu l’idée de nous faire colla- qui regroupait autant des artistes vi- combien de temps ça durera. Ça borer. J’ai commencé à travailler sur suels que des musiciens électroni- peut être très violent, chez lui des séquences que j’ai envoyées à Jeff ques. J’avais vu Jeff Mills au 4 Sans il comme chez moi. et elles lui ont tout de suite plu. Il a y a longtemps et j’ai beaucoup écou- même compris plus vite que moi té sa musique. À la base les images que vous l’intérêt de mes images et la perti- utilisez sont souvent des paysages. nence qu’il y a à les associer à de la Comment travaillez-vous Diriez-vous que Jeff Mills produit musique ensemble ? Vous partez plutôt des lui aussi des paysages sonores ? Moi, de toute façon, je connaissais images ou plutôt de la musique ? Oui. Oui oui oui (rires) ! La compres- et j’appréciais son travail depuis C’est complètement improvisé. On sion des images numériques fait longtemps. On a créé une première démarre et après on voit dans quelle qu’on ne voit plus le paysage mais pièce à Combourg, en Bretagne, à la- direction on va. Je produis des bou- son image. Mais ce que je fais quelle j’ai donné le nom du contexte cles et des formes en temps réel en comme ce que fait Jeff renvoie à où elle avait été créée, comme je fais distordant des images. Je ne rajoute l’idée de progression et d’horizon. d’habitude. Cette pièce, on l’a en- pas de couleur; c’est juste la vibra- suite rejouée en juin dernier à Cha- tion du matériau qui crée des textu- Ce soir, 20 h 30, au Rocher de Palmer lon-sur-Saône. A Cenon, ce ne sera res, avec une palette chromatique à Cenon (soirée de rentrée dès 18 h 30). que la troisième fois que ce projet qui peut être extrêmement intense. 18 à 22 €. 05 56 74 80 00 - sera présenté. Dans ma fiche technique je de- lerocherdepalmer.fr Bordeaux7 - 25.09.2014 JEUDI 25 SEPTEMBRE 2014 WWW.SUDOUEST.FR Bordeaux rive droite 25 Sud Ouest et sudouest.fr - 25.09.2014 CENON PANORAMAS J-2 Une vraie faculté pour la mémoire SENIORS Quinze ateliers mémoire sont programmés cette année au château Palmer. Ils seront animés par Marie-Laure Brun

Mardi dernier, une petite quaran- taine de seniors a assisté à la réu- Julie Bouchard s’envole une fois le festival achevé. PHOTO Y. D. nion d’information concernant les ateliers mémoires au château Pal- mer. Aux manettes Marie-Laure Julie Bouchard, couteau Brun, directrice du Clic (Centre lo- cal d’information et de coordina- tion). Et le moins que l’on puisse suisse et cheville ouvrière dire c’est qu’elle a particulièrement su capter l’attention de son audi- ORGANISATION La Québécoise est chargée de toire. L’intervenante expliquait tout production sur le festival. Indispensable et gaie d’abord les différentes mémoires : sensorielle, à court terme, à long tant qu’à faire. Celle qui vient vanter terme, puis les processus de mémo- BIENNALE Après la révélation les mérites de sa belle province va risation. « La mémoire est très sélec- en 2010, la reconnaissance en rester ici. L’amour est une chose qui tive selon les centres d’intérêt et arrive. l’émotion » insistait-elle. Les partici- 2012, voici venu le temps de la Julie a déjà une solide expérience pants évoquaient leurs moyens de Les ateliers débuteront en novembre. PHOTO C. S. consécration les 27 et de l’événementiel, des festivals de mémorisation ou leur inquiétude 28 septembre pour le parc des musique, théâtre ou ciné auxquels lorsque la mémoire défaille. Ghis- jours au château Palmer. Laquelle compenser des petits trous de mé- Coteaux et son festival mêlant elle a participé au fil de ses études de laine Focone, a 77 ans, estime les ate- visite confirmera ou non leur parti- moire qui viennent perturber le arts numériques et loisirs littérature française, puis après. En liers mémoire très importants : cipation. Les ateliers sont destiés aux quotidien quand on prend de l’âge. France, les opportunités la mènent « J’essaie d’apprendre plusieurs nu- personnes âgées de 55 ans et plus; « À chaque exercice, nous mettons alternatifs. Jusque samedi, la en free-lance dans le voyage de ré- méros de téléphone et de faire fonc- Ces ateliers mis en place par en place une stratégie de mémori- biennale sous tous les angles. compense, escapade d’entreprise tionner ma mémoire aussi souvent l’Asept (Association santé éducation sation, un exemple dans la vie cou- pour salariés méritants. Elle organise que je le peux, car je veux garder et prévention sur les territoires) et rante de quoi se constituer une vé- et accompagne. « Du travail et du re- toute ma tête ». animés par Marie-Laure Brun, de- ritable « boîte à outils » conclut Son accent fait sourire les voisins du pérage personnel », sourit-elle. vraient démarrer en novembre Marie-Laure. Quinze séances auront quartier. « Le Bois fleuri sent le sirop Déjà des inscriptions dans la commune. Les participants lieu tout au long de l’année. d’érable avec Julie », glisse une habi- Rencontres du Bois fleuri À la fin de la réunion, quatorze per- y apprendront à stimuler l’ensem- Chantal Sancho tante du quartier lormontais où la À Bordeaux depuis neuf ans, elle sonnes se sont inscrites à ces ate- ble des fonctions du cerveau, à sa- biennale a planté son quartier géné- croise Charlotte Hüni, la future di- liers. Elles devront passer une visite voir l’attention, la perception, le lan- Tarif annuel : 20 euros. Rens. et inscription ral depuis mars. Son énergie et son rectrice artistique de Panoramas sur préalable le mardi 14 octobre tou- gage, la logique. Et surtout à 05 57 80 00 95. sens du contact finissent de les met- une mission courte pour Arc-en- tre dans sa poche. Julie Bouchard, rêve. En mars, les deux femmes pren- c’est avant tout une présence, une nent possession des modules du QG LORMONT naturelle sympathie sans entour- festivaliers dans un quartier du Bois loupe ni comédie. La chargée de pro- fleuri en friche. Objectif : que la po- duction du festival Panoramas est pulation se l’approprie aussi. « Tout accessoirement et surtout une pro était nouveau », se souvient Julie. Vingt élèves en sécurité de l’organisation et de la débrouille, « Enn huit mois, de très belles ren- qualités indispensables lorsque l’on contres se sont faites, des liens se intègre une petite équipe chargée sont tissés, on l’a vu au fil des pique- de déployer un festival que 400 hec- niques mensuels. Exemple : deux ha- tares de coteaux. bitantes se sont spontanément pro- « J’ai toujours aimé le rush et la posées pour héberger des artistes pression d’un événement », explique cette semaine. » cette quadragénaire qui a poussé au Quelques jours après le festival, le Québec et à Québec, puis est arrivée contrat de Julie prendra fin. « Je ne en France en 1999. « Je faisais partie me fais pas de souci, j’aime changer », de l’équipe du Printemps du Québec dit celle que la précarité booste, que à Paris, pour inciter l’émigration vers « l’obsession du CDI ici », étonne. le pays, émigration francophone Yannick Delneste UN JOUR, UN ŒIL Anne-Laure Boyer, 2010

Défense et sécurité globale : première étape lundi avec la lecture de leur charte.PHOTO C. C.

Cela fait quelques jours que les col- vont déjà avoir l’opportunité de ques, français, technologie, sport et légiens ont fait leur rentrée. Chacun frotter leurs rêves à la réalité. éducation musicale. Ils travaille- a choisi ses options. Celle de la classe La vingtaine d’élèves a donc du ront de façon collective et dévelop- de 3e A est un peu particulière puis- pain sur la planche et ils ont déjà ré- peront leur sens de l’initiative. Une qu’il s’agit de la classe Défense et sé- digé une charte de défense et sécu- de leur mission sera aussi de faire curité globale. Il s’agit d’intégrer au rité. Charte qu’ils ont lue lundi der- connaître le parcours citoyen et la programme une sensibilisation à nier lors de la présentation officielle Journée de découverte citoyenne la notion de défense à travers qua- du programme au collège en pré- (JDC). Au terme de l’année, les élè- tre thèmes : population et territoire, sence, notamment, du lieutenant - ves présenteront chacun un mé- environnement, valeurs et patri- colonel Dominique Chaveroux, moire à l’oral devant un jury civil et moine et défense économique. l’inspecteur d’académie de Bor- militaire. deaux Jean-Marie Sarpoulet, de Ni- Les élèves auront l’occasion d’al- Des motivations diverses colas Charrié professeur d’histoire ler visiter des lieux liés à leur spécia- Pour chaque édition de Panoramas, la biennale Leurs motivations sont très diver- et géographie. lité, armée, gendarmerie… Il est commande quatre clichés à quatre photographes ses : Malik a été séduit par la notion Leur option s’intégrera dans leur également prévu une visite de l’Ély- sur les parcs des quatre villes. Et constitue un fonds de devoir de mémoire, Yasmine, cursus de manière interdiscipli- sée le mois prochain et un hom- elle, envisage un parcours profes- naire, au fil des cours d’histoire, mage à Jean Moulin. iconographique du parc des Coteaux. sionnel dans la douane volante. Ils éducation civique, mathémati- Catherine Coste En 2010, Anne-Laure Boyer était à Floirac.PHOTO ALB VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2014 24b Bordeaux rive droite WWW.SUDOUEST.FR Sud Ouest et sudouest.fr - 26.09.2014 PANORAMAS J-2 FLOIRAC Un ennemi haut placé FRELON ASIATIQUE L’Association Vespavelutina a déjà éradiqué plus de trente nids dans la commune. Rencontre sur un site d’action

Indécelable à l’œil nu, mais bien présent sur la cime du marronnier jouxtant les bâtiments commu- naux, il est là, perché à vingt-deux mètres d’altitude. Le regard expert Sous l’arbre à droite, Vincent Epplay jouera demain. PHOTO Y. D. d’Alain Dubourdieu, président de l’Association Vespavelutinafait le reste : « Le nid mesure 60 cm sur Dans le parc des Coteaux, 70 cm et doit contenir 2 800 fre- lons ». Appelée à intervenir, ce mer- credi après-midi, la structure floi- les paysages s’écoutent racaise a recours à une nacelle, appartenant aux services munici- CRÉATION MUSICALE Vincent Epplay complète paux. À la baguette, ou plutôt à la perche : Jean Plisson. Le tout, sous cette année la collection des Paysages sonores les feux d’une caméra de télévision locale. cours. Pour cette troisième édition BIENNALE Après la révélation de la biennale, Vincent Epplay a été À bout de perche en 2010, la reconnaissance en invité à peupler la Burthe floiracaise. Jean Plisson et Alain Dubourdieu « Un lieu étrange, une atmosphère forment un duo rôdé. Tous deux re- 2012, voici venu le temps de la particulière », décrit le musicien et vêtent une combinaison d’apicul- consécration les 27 et plasticien parisien qui est venu au teur. Jean Plisson monte dans la na- 28 septembre pour le Parc des début de l’année découvrir les lieux celle qui s’élève. Au fur et à mesure, Coteaux et son festival mêlant et prélever des sons. « L’endroit dé- « le tueur à gages » assemble sa Jean Plisson, muni de son interminable perche télescopique, arts numériques et loisirs terminant pour moi est le passage perche flanquée d’une pointe prêt à en découdre avec le nid. PHOTO É. L. sous la rocade, rocade dont le bruit bleue. Une fois le nid dans le alternatifs. Jusque samedi, la de fond accompagne tout passage. » champ de mire, mais à bonne dis- là-haut de la perche, gazant pour débris sur le sol, atterrissant sur biennale sous tous les angles. tance, Jean Plisson dirige son ins- l’éternité les occupants du nid. Jean une bâche prévue à cet effet. Dans l’agglo bientôt trument. But de la manœuvre : en- Plisson maintient la perche à bout Il est temps de ramasser les mor- Partant de cette collecte, l’artiste a foncer l’extrémité de la perche de bras, les muscles bandés, sans ceaux. On aperçoit des larves en- Le parc des Coteaux est habité. Par décliné un parcours d’une quin- dans la base du nid. Puis attendre être – cette fois - attaqué par l’enne- core frétillantes, la reine déchue, une riche biodiversité d’abord. Par zaine de courtes séquences pour la le retour en masse d’insectes affo- mi devenu féroce. Puis il transperce des soldats agonisants. Jean Plisson des usagers ensuite. Par des sons en- descente, avant une remontée plus lés, perturbés, menacés. En bas, re- le nid de part en part, concentré et redescend sur terre. « Pff quelle fin. Ceux de la biodiversité et des usa- douce aux plages plus longues. « Les gard vers le sommet de l’arbre, appliqué, gaze à nouveau, opéra- chaleur » s’esclaffe-t-il tout en se gers bien sûr, mais d’autres plus sons originels sont transformés, des Alain Dubourdieu prodigue ses tion réussie en trente minutes. déshabillant, pas plus ému que ça. étranges, plus secrets aussi. Pour voix apparaissent : la présence de li- conseils avisés. Sur une injonction Quelques rescapés éperdus volent Cette année, l’association a détruit peu qu’on soit équipé d’un gnes à haute tension m’a inspiré un de son acolyte, il délivre une dose à l’aveugle, tandis que le nid désor- 32 nids sur la commune. smartphone en forme, ils sont à por- travail autour des ondes radio et de de SO2, malodorante, qui sort tout mais vide de tout danger chute en Éric Latouche tée d’appli. Et vous dessinent des leur propagation. » paysages contemporains. Déjà venu plusieurs fois au CAPC, Ils sont apparus il y a deux ans, Vincent Epplay jouera en direct son ÉCHO portés l’équipe de Ma Asso devenue « paysage » ce week-end, le qua- D’AMBARÈS Unendliche Studio. Pour Panora- trième d’une collection reconnue : mas 2012, le Bordelais Eddie Ladoire une application plus simple est en et le Nantais Mathias Delplanque développement avec l’aide de la Ré- Pop électro métissé distillaient leur électro-acoustique gion, et à l’instar des refuges, la CUB respectivement à Séguinaud (Bas- veut décliner le projet dans l’agglo- de kora et sons sens) et au Cypressat (Cenon). L’an- mération. née suivante, le munichois Jürgen Yannick Delneste d’Afrique Heckel habillait le parc de l’Ermitage à Lormont. Armé d’un smartphone Vincent Epplay en live demain (14 heu- CONCERT Demain à 20h30 au équipé de l’application gratuite Ju- res), domaine de la Burthe à Floirac. Diffu- parc Charron le chanteur et naio, vous vous promenez au fil des sions des autres paysages sonores ce joueur de kora guinéen Djéli balises invisibles, autant de séquen- même samedi pendant la Nuit verte au Moussa Condé donnera un con- ces musicales et indications de par- parc de l’Ermitage à Lormont. cert. Ce musicien a eu l’occasion de travailler ave Manu Dibango, Salif Keïta, Alpha Blondy ou en- UN JOUR, UN ŒIL core Cesaria Evora). Diplômé par l’Unesco au premier Festival de kora d’Afrique de l’Ouest à Cona- Gary Laffite, 2012 kry, parrainé par l’association Musicien sans frontières, il a composé le premier opéra man- dingue, primé au festival d’Avi- gnon en 1993. Djéli Moussa Con- dé mêle les sons traditionnels de la kora, les percussions, la flûte malinké aux vibrations plus ac- tuelles de la basse et de l’électro. Entrée libre (sur réservation) En cas d’intempéries, repli au Pôle Culturel Ev@sion. PHOTO ANTOINE GOUT

SUR VOS CALEPINS

� CENTRE SOCIOCULTUREL. Une � PERMANENCES DE QUARTIERS. � HANDBALL. L’équipe première journée portes ouvertes se déroule- Les habitants peuvent rencontrer da hand rencontrera Artigues sa- Pour chaque édition de Panoramas, la biennale ra au centre socioculturel Danielle- leurs élus dans chaque quartier au- medi à 20 h au complexe Lachaze commande quatre clichés à quatre photographes Mitterand demain à partir de 15 h jourd’hui selon le planning suivant : dans le cadre de la Coupe de sur les parcs des quatre villes. Et constitue un fonds au parc Charron. Jeux, démonstra- quartier Les Érables, de 19 h à 20 h France. Collecte au profit de l’asso- tions en lien avec es activités du à l’école Aimé-Césaire ; quartier La- ciation Second souffle dans le ca- iconographique du parc des Coteaux. En 2012, Gary centre et animations pour petits et grave, de 19 h à 20 h 30 à l’école dre des 30e Virades de l’espoir - Laffite était à Lormont.PHOTO G. L. grands. Gratuit. maternelle de Lagrave. Vaincre la mucoviscidose. SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2014 WWW.SUDOUEST.FR Sud24 jOuest et sudouest.fr - 27.09.2014

Une commande de quatre photos à quatre photographes répartis sur les quatre villes : Gunther Vicente à Bassens, Rodolphe Escher à Floirac, Léa Bolze à Lormont et Christophe Goussard à Cenon ont posé leur regard dans les parcs de Panoramas.PHOTOS DR

Votre week-end Votre Ô mon coteau !

PANORAMAS La biennale du parc des coteaux sur la rive droite bordelaise décline avec bonheur art contemporain et loisirs décalés. Quatre raisons d’y aller

YANNICK DELNESTE sera celle de la consécration, celle parcours de promeneurs géolocali- duites tous les deux ans par quatre [email protected] d’un territoire réinventé. sés du Parc des coteaux… Et des che- photographes différents, chacun l est l’écharpe dans laquelle la Art contemporain et mins dans lesquels se perdre mais sur une ville (voir ci-dessus). rive droite se niche pour mieux créations numériques pas vraiment. Et le refuge du Nuage, Sonore ensuite. Sous la houlette Ise révéler. Elle, dont les bas long- 2 originel abri artistique et populaire d’Eddie Ladoire qui a créé le premier temps filés par la diète économique La biennale réserve aux visiteurs des qui a depuis fait cinq petits sur toute « Paysage sonore », le Parc des co- et la stigmatisation sociale, a décidé propositions aussi originales qu’ac- l’agglomération. teaux est aussi affaire d’oreille bala- de montrer le haut avec fierté. Avec cessibles. Elles se concentreront En ouverture de cette Nuit, Sophie deuse. Cypressat (Cenon) et Ségui- son étoffe de verdure courant sur ses cette année encore dans la Nuit Robin et Sophie Poirier présente- naud (Bassens) en 2012, l’Ermitage épaules et dévoilant des charmes verte, ce soir dans le parc de l’Ermi- ront-liront « Nous verrons bien, ex- (Lormont) l’an passé : des musiciens que trop avaient oubliés, elle séduit tage à Lormont. Une déambulation périence mythologique », écrit spé- électroacoustiques ; Ladoire, Ma- aujourd’hui les infidèles qui n’ont poétique de haut en bas du coteau cialement sur la seconde pour le thias Delplanque et Jürgen Heckel juré longtemps que par l’autre rive. où l’on croisera les créatures d’Oli- Parc et son festival. Petite laine et ont créé une œuvre destinée au pro- Tous les deux ans, elle fête sa renais- vier Crouzel, les projections en très lampe frontale conseillées pour ce meneur. Celui-ci et toute l’année, sance progressive mais enthou- grand format du vidéaste Jacques temps fort mais frais. équipé d’un smartphone, de son siaste dans ses parcs réinvestis par Perconte, la Tinbox bien connue des Patrimoine artistique casque et d’une application gratuite sa population dans un urbanisme Bordelais qui invite l’exposition (Junaio) déclenche des séquences vert cohérent et inventif. Voici pour- Translation du collectif Poivre, de 3 en développement sonores au fil des balises invisibles quoi il faut aller voir ces Panoramas. drôles de vrais-faux nageurs lumi- Via des commandes régulières, Pa- qu’il côtoie. Cette année, Vincent Ep- neux dans le plan d’eau qui se joue- noramas constitue au fil des édi- play a habillé le parc de la Burthe à 400 hectares ront de l’interdiction, la restitution tions une identité du Parc. Visuelle Floirac où il jouera son œuvre en live 1 de verdure à deux pas numériquement cartographiée du d’abord avec les quatre photos pro- cet après-midi. Le parc des coteaux rassemble les es- Et des loisirs paces verts des villes de Bassens, Ce- LES TEMPS FORTS DU WEEK-END non, Floirac et Lormont, unies au 4 joyeusement décalés sein d’un groupement d’intérêt pu- AUJOURD’HUI De 10 h à 18 h, ateliers À 19 h 30, la Nuit verte aux parcs des Au fil des deux jours, de nombreux blic, le « Grand projet des villes » des- « Dans le secret du château d’eau », Iris et de l’Ermitage à Lormont. Bala- rendez-vous festifs et ludiques sont tiné à accompagner les opérations rue Lavergne à Lormont. 12 h 30, pi- des et déambulations à partir de 21 h. aussi au menu. Quatre pique-ni- de rénovation urbaine dont la pre- que-nique inaugural, domaine de la DEMAIN 12 h 30, pique-nique au parc ques, des randonnées décalées (tou- mière phase se termine. Panoramas, Burthe à Floirac, puis à 14 h, « Paysa- Panoramis à Bassens. 13 h 30, tes complètes hélas), une balade week-end d’exploration alternative, ges sonores » en live, Vincent Epplay. « Nous verrons mieux, expérience scientifique, deux siestes musicales, est né en 2010 avec l’idée de mixer De 14 h à 18 h, « À la cime des ar- mythologique », lecture au parc Pa- une visite de château d’eau, du taï- propositions culturelles exigeantes bres » par Arbrosmoz, domaine de la noramis à Bassens. De 14 h à 16 h, chi-chuan, de la voltige et des ascen- mais toujours ludiques avec des loi- Burthe. 16 h, balade botanique et « Voltige dans les cimes » par le col- sions d’arbres. Avant le goûter final sirs propres à l’usage d’un parc, de scientifique au parc de l’Ermitage à lectif Soda au domaine de la Burthe au parc Palmer de Cenon diman- la randonnée au pique-nique en Lormont ; « De bouche à oreille », à Floirac. De 14 à 18 h, tournoi de foot che, les Panoramas 2014 s’achève- passant par la partie de foot. Après sieste musicale au parc Panoramis à en pente au parc Palmer de Cenon. ront sur un tournoi de foot en pente. la révélation il y a quatre ans, la re- Bassens. 18 h, ouverture de la saison Tout le programme sur : Comme le symbole d’un festival connaissance en 2012, l’édition 2014 culturelle au parc des Iris de Lormont. www.biennale-panoramas.fr adepte du double contact. SUDOUESTDIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2014 16 GIRONDE WWW.SUDOUEST.FR Sud Ouest et sudouest.fr - 28.09.2014 La péniche « Le Tourmente » annule son escale Au fil des parcs, chacun

BORDEAUX La péniche Le Tourmente qui de- vait ouvrir ses cales aux Bordelais se fait son Panoramas ce week-end a dû annuler son es- cale. Suite à une panne, le bateau est en effet resté coincé hier ma- BASSENS/CENON/FLOIRAC/LORMONT La biennale du Parc des coteaux, mixant tin à Castet. Le Tourmente est la dernière péniche de transport du création contemporaine et loisirs originaux, se poursuit aujourd’hui. Lecture, voltige, foot… canal des Deux Mers. À son bord, on trouve des produits régio- YANNICK DELNESTE la nuit ». Premier des quatre « Jardins naux glanés le long du canal, un [email protected] secrets », balades prises d’assaut et lieu de dégustation et une exposi- out l’esprit du festival Panora- complètes depuis longtemps. Mais tion. L’escale sera reprogrammée mas était là, en ce début ce samedi réservait de quoi assouvir ultérieurement. Td’après-midi hier dans le do- sa soif de découvertes. Au parc Ségui- maine de la Burthe à Floirac. Dans le naud de Bassens, on apprenait à se Le roman noir attire pré aux chevaux que les fiers mais balader dans les Paysages sonores paisibles destriers avaient eu l’élé- avec un smartphone et une appli la foule au port gance de nous céder, sous l’arbre gratuite. À Palmer (Cenon), le collec- magnifique en son centre, quelques tif Tout le monde installait les pa- GUJAN-MESTRAS La troisième transats en demi-cercle devant un piers peints de la « Pépite », monu- édition de « Polar en cabanes », homme, lui derrière ses machines. ment simple et accueillant aux sur le port de Larros à Gujan-Mes- En sort un matériau sonore… con- murs-feuilles sur lesquels on relevait tras se poursuit aujourd’hui avec temporain, déroutant et étonnant, des lieux clés du biotope de la rive une vingtaine d’auteurs dont Do- fascinant autant que lassant selon droite, mais aussi des phrases pê- minique Manotti, Hervé Le Corre, la minute, selon l’humeur. chées dans le bon sens près de chez Didier Daeninckx, Marin Ledun, À quelques dizaines de mètres, à nous. Roger Martin ou encore les Alle- l’orée de la forêt qui bientôt dévale Fidèle au parc bassenais Panora- mands Göran Hachmeister et Ri- le coteau, deux arbres font sensa- mis, l’association Musiques de nuit chard Birkefeld. Sous un soleil tion. Ils sont habités. Bailleur : le col- déclinait la première des deux sies- qui devrait être toujours aussi ra- lectif Arbrosmoz, qui y a installé sur tes musicales du week-end tandis dieux, plusieurs débats sont pro- une quinzaine de mètres, des ha- qu’au parc des Iris de Lormont, la grammés aujourd’hui, notam- macs pour un HLM (habitacle en lé- ville en profitait judicieusement ment des discussions à 11 heures vitation mobile) éphémère et hors- pour lancer sa saison culturelle avec sur les nouveaux paysages du ro- norme. Locataires : les visiteurs qui, « Cabaret » par le Petit théâtre de man noir aquitain avec Sébastien à partir de 7 ans et équipés d’un bau- pain. Le public, jusque-là un peu Gendron, Thomas Arden et Ma- drier, sont invités à grimper pour re- maigre, commençait à grossir. La rin Ledun ; sur l’écrivain Louis joindre leur confortable logement Nuit verte, temps fort du festival aux Guilloux à 11 heures 45 ; et à 14 pour quelques minutes. Plus long- multiples propositions dans un heures sur le parrain posthume temps parfois, sous le regard atten- parc de l’Ermitage réinventé, pou- du festival Chester Himes. tif et impatient, des suivants. « Je vait commencer… reste là, je suis trop bien », décidait ainsi Lucie, 9 ans et une certaine con- science de la hauteur à prendre sur Aujourd’hui les choses. 10H30, parc du Cypressat (Cenon) : Le HJL d’Arbrosmoz dans la forêt de la Burthe.PHOTOS QUENTIN SALINIER La jolie pépite de Palmer Taï Chi Chuan De la musique électroacoustique 12 HEURES, parc Panoramis (Bas- pointue et exigeante d’un côté, une sens), pique-nique. Puis à 14 heures : animation fédératrice mais toujours « Nous verrons bien », lecture. originale : tout « Panos » est donc là 14H30 ET 16 HEURES, domaine de la dans cette cohabitation et dans la Burthe (Floirac). Voltige dans les ci- porosité entre culture et loisirs au mes par Cir’queyries. À 15 heures : cœur d’un parc des coteaux de 400 Sieste musicale. hectares que le soleil de ce week-end 14-18HEURES, parc Palmer (Cenon) : rend encore plus judicieux, évident foot en pente. Goûter à 16 heures. trait d’union parfumé entre quatre EN CONTINU, « La pépite », par le villes, parfum chlorophylle. collectif Tout le monde au parc Pal- Vendredi soir, le rideau de la troi- mer (Cenon), « Au fond du trou » de Le public s’est déplacé hier sième de la biennale s’était levé par Carol Bimes, domaine de la Burthe pour suivre les rencontres. une randonnée alternative emme- (Floirac). PHOTO D.P. née par Anne-Laure Boyer, « L’œil de www.biennale-panoramas.fr Sous l’arbre, la création sonore de Vincent Epplay Les sprinteurs du court métrage passent à l’action

CINÉMA Le Kino mais comme ici toutes les condi- tionnels (2), la présence depuis deux tions sont réunies, cela devient pos- ans du Crous en tant que co-organi- Cabaret, un défi pour sible », apprécie Fouzi. sateur est essentielle de par le prêt 50 jeunes réalisateurs de la chapelle, un lieu devenu em- Une équipe à disposition blématique présent dans tous les Vendredi, 21 heures. Stop chrono Au point que ce réalisateur « semi- supports de communication », re- pour vingt-cinq réalisateurs con- professionnel, […] Algérien venu lève Marine Guinle, vice-présidente frontés alors au défi de produire un faire ses études de cinéma à Paris en de Kino Session Bordeaux. court métrage de 7 minutes maxi- 2010, à la fac et en école », a terminé Si Fouzi est allé aussi vite pour mum dans un délai de 72 heures. « Il son tournage hier peu avant 17 heu- tourner son court-métrage de 5 mi- faut faire preuve de créativité, d’une res. « On a fini le film, c’est parfait, nutes, « le cadre » y est pour quelque bonne dose d’imagination et savoir merci à vous », lance-t-il avant d’aller chose. Il n’y avait pour ainsi dire rien user du système D », résume Natha- embrasser Sarkis, un Arménien ; à toucher parmi les éléments archi- lie Barailles, une des jeunes mem- Francisco, un Italien ; Charlotte et les tecturaux, l’ambiance, et la lumino- bres de Kino Session Bordeaux, l’as- jeunes Zoé et Achille, trois Bordelais. sité de la chapelle, pour tourner sociation organisatrice du Kino Cinq acteurs dont il a fait connais- « une série de cauchemars sur la re- Kabaret, venue vérifier que tout se sance en arrivant au Kabaret Ses- lation d’un bourgeois avec son per- passait bien hier après-midi à la l’en- La chapelle du Crous a inspiré Fouzi (à gauche) pour mettre sion. Idem pour Sébastien, le ca- sonnel, ses serviteurs ». trée de la chapelle du Crous. C’est ici en scène les cauchemars des serviteurs d’un bourgeois.PH. Q. SALINIER dreur, et Julie, preneuse de son. Kino Dominique Andrieux que se trouve le QG de ces rencon- Session Bordeaux met à disposition tres mondiales pour des auteurs de vée en début de soirée en prove- mardi matin (1). La règle est la même de chaque réalisateur un listing d’ac- (1) La première session est projetée lundi, films numériques, dans leur format nance du Kabaret de Trouville, le Off- pour ces vingt-cinq autres réalisa- teurs et techniciens, du matériel aus- la deuxième vendredi, chacune à 20 h, court. Courts du festival de Deauville. Eux teurs venus des cinq continents, si grâce à ses partenaires (Limelight, caserne Niel. En témoigne le SMS qu’elle reçoit viennent pour la deuxième session trois jours pour faire un film de 7 mi- The Way of sound), un vestiaire de (2) Ville de Bordeaux, Région Aquitaine, de Québécois annonçant leur arri- dont le coup d’envoi sera donné nutes. « En théorie, ça ne se fait pas costumes. « Aux côtés des institu- Conseil général de la Gironde, Cub. LUNDI 29 SEPTEMBRE 2014 WWW.SUDOUEST.FR Bordeaux rive droite 20a Sud Ouest et sudouest.fr - 29.09.2014 BASSENS/CENON/FLOIRAC/LORMONT

Plusieurs kilomètres à arpenter le coteau au fil des propositions artistiques et des néons symboliques de Panoramas : la Nuit verte a encore été un succès.PHOTO T. DAVID Panoramas, verte plongée BIENNALE DU PARC DES COTEAUX La troisième édition s’est achevée hier après-midi, au lendemain d’une Nuit verte qui reste le point d’orgue du festival lus de 5 000 personnes selon La Nuit verte, ne serait-ce que par les organisateurs, et la police cet éclairage poétique de l’Ermi- Pn’a pas bronché : la Nuit verte tage, est déjà un bonheur. Il a man- samedi au parc de l’Ermitage a une qué des propositions plus mar- nouvelle fois et logiquement été le quantes ou ludiques pour qu’elle moment fort d’un troisième Pano- soit à la hauteur de 2012. Avec un ramas, celui supposé de la consé- tiers de budget en moins cration. (150 000 euros cette année), on a Le mot est peut-être un peu fort senti parfois que le chien était un pour caractériser les deux jours peu plus maigre. Comme à Lor- qui viennent de s’écouler mais un mont notamment avec un specta- public est là et même si on peut le cle de lancement de la saison cul- rêver un peu plus varié, plus large turelle, l’heureux apport de hors Nuit verte, il existe et revient rendez-vous municipaux peut goûter le savoureux mélange en- étoffer l’offre et gagner un public tre le pointu du numérique artis- différent. Sûrement une piste de tique et le pointu… du droit au réflexion pour le prochain Panora- terme d’une attaque au tournoi de mas. football en pente. Y. D. Belle mais un peu décevante création de Luzinterruptus. À droite l’étonnant Pierre Bastien.PH. Y. D.

Sur les pentes du parc de l’Ermitage aux éclairages magiques, les mouvements des poissons produisent des sons et la voiture d’Olivier Crouzel est habitée…PHOTOS Y. D. MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 WWW.SUDOUEST.FR Bordeaux rive droite 20a Sud Ouest et sudouest.fr - 30.09.2014 DE VILLE rappelait, ravi, Robert Bié, prési- UNE HEURE AVEC… EN VILLE dent des Amis du patrimoine.. L’artiste qui rencontre régulière- ment les élèves de l’école Jules- Un dimanche Guesde avait d’ailleurs quelques- Les joueurs du tournoi unes de ses petits élèves avec pin dimanche dernier pour l’admirer. La prestation de Mier a été l’occa- de football en pente à Cenon CENON Dimanche dernier l’ar- sion pour certains de découvrir le tiste Mier a sculpté à la tronçon- cadre agréable de ce parc. Et le pu- neuse le pin parasol couché de- blic n’hésitait pas à poser des ques- puis de longs mois dans le parc tions à Mier qui répondait avec Palmer. Une façon de donner une plaisir à tous. Son exposition au deuxième vie à cet arbre tant ap- château Palmer dure jusqu’au précié des Cenonnais, ainsi que le mardi 7 octobre. PHOTOS CHANTAL SANCHO

63 gamins quatre finales. « 63 enfants entre 11 et 16 ans étaient inscrits à ce sur les courts tournoi, c’est une très belle réus- site », confiait Sandrine Chuard, MONTUSSAN Le premier tour- présidente du club à l’issue des noi jeunes de Montussan qui a rencontres. Plus de 60 matchs débuté le 17 septembre s’est ter- ont été joués pendant ces 10 jours miné dimanche dernier avec sous un temps très clément.

Au bord des deux terrains de foot en pente, on pouvait même faire du foot-vélo…PHOTO Y. D.

Avec notre physique d’amibe ané- aussi vite et marquent : 1-0 à la mi- AMBIANCE Top chrono ou miée, et juste la nostalgie des cours temps après laquelle on goûte la po- presque. Une heure passée de récré avec blousons pour faire les sition bien nommée de joueur de poteaux, on se dit qu’on va en baver. champ. Bosses et trous parsèment avec un ou des personnages Surtout quand lui rajoute qu’il vient le terrain et c’est aussi le foot version de la rive droite, connu(s) de manger rapide et en anglais trial. On reste en défense, prudem- ou pas, mais toujours dans un fast-food de l’avenue Thiers. ment et on tient le score. À nous la intéressant(s) à nos yeux : Mais Vincent est aussi un bon demi-finale. chaque mardi, 60 minutes commercial qui aime le succès, la réussite, l’argent, les chromes …En finale, on est en finale ! CORRESPONDANTS sur le vif. brillants… et gagner au foot évi- Participants bienvenus : des tout demment. C’est pourquoi il a recru- jeunes Cenonnais qui ont formé Canton de Cenon Josiane Dubarry (Sainte-Eulalie). Chantal Sancho Tél. 06 60 48 33 58. té trois jeunes gars d’une vingtaine leurs équipes qui fleurent bon : le (Artigues-près-Bordeaux, Cenon). Courriel : [email protected] YANNICK DELNESTE d’années dans son entourage. Ma- FC Marègue, le FC Palmer et le Real Tél. 06 23 12 72 54. [email protected] thieu, le quatrième est le mari de la Madrid de Cenon. « Si on gagne Courriel : Jean-Pierre Nowak (Saint-Loubès). [email protected] Tél. 06 75 16 08 25. « Ch’est quoi, ce b… l ! », aurait dé- rédactrice en chef de « Junk Page », cette coupe, c’est un bon resto pour Courriel : claré le commandant Van der Wey- affiche 30 ans et la pêche. Quatre tout le monde, les gars. » Vincent est Canton de Floirac [email protected] den, l’immortel commandant de gaillards qui à l’échauffement (r) as- un manager-né, décidément. En Michel Costa (Bouliac). Chantal Sancho (Yvrac,Montussan). gendarmerie de la série « P’tit Quin- surent sacrément : et que je te con- demi-finale sur le coup de 15 h 50 Tél. 06 62 47 94 92. Courriel : [email protected] Tél. 06 23 12 72 54. quin » en arrivant dimanche sur les trôle du coup de pied, et que je te nous affrontons les Fonds de qui- [email protected] coups de 14 heures derrière le châ- fais la roulette qui va bien, et que je che, dont certains semblent jouer Éric Latouche (Floirac). Tél. 06 72 83 51 41. Créonnais teau Palmer dans le parc du même suis même pas essoufflé quand je pour une vache en or. Pas parce Courriel : [email protected] Sylvia Giral (Créon, Blésignac, Croi- nom. Deux terrains de foot dessinés fais une accélération, etc. Des jeu- qu’on joue dans une pâture qu’on gnon, Cursan, Haux, Loupes, Madirac, dans la nuit sur une herbe aux dé- nes, quoi. doit faire les bovins hoo ! Dans les Martine Guillot (Floirac). Le Pout, Saint-Genès-de-Lombaud, nivelés certains, aux courbes avan- buts, Hugues de Domingo brille de Tél. 06 72 73 54 74. Saint-Léon, La Sauve-Majeure). Courriel : [email protected] Tél. 06 20 01 31 94. tageuses pour l’œil mais pas pour Du foot version trial mille feux devant les assauts de nos Courriel : [email protected] les mollets.. Huit équipes, élimination directe, jeunes coéquipiers… mais en Canton de Lormont Coupe du monde de foot en et deux mi-temps de cinq minutes prend un dans la musette, héhé. Daniel Charpentier (Bassens). Éric Latouche (Sadirac). Tél. 06 73 33 28 40. Tél. 06 72 83 51 41. pente : on a souri quand on a lu le par match : l’arbitre explique les rè- Nouvelle victoire par 1-0 : appelez- Courriel : [email protected] Courriel : [email protected] programme du festival Panoramas gles. On reconnaît Eddie Ladoire, nous les Italiens. il y a quelques semaines. N’étaient- habillé d’un rouge aussi audacieux La finale aura lieu sur le Catherine Coste (Lormont). Marie Huguenin (Lignan-de-Bx). Tél. 06 14 74 54 54. Tél. 06 23 40 47 49. ils pas marrants, ces cultureux, à que flamboyant. L’homme illustre deuxième terrain. Il est 16 h 45 et Courriel : [email protected] Courriel : [email protected] s’encanailler en organisant cette la belle et double dimension de Pa- l’émotion est palpable, la tension à compétition décalée et pour de noramas, festival mixant proposi- son comble, le suspense insoutena- Presqu’île Coteaux bordelais Daniel Charpentier (Carbon-Blanc). Martine Guillot (Bonnetan, Camarsac, rire ? Puis on s’est dit que le concept tions artistiques exigeantes avec des ble… et les expressions un peu exa- Tél. 06 73 33 28 40. Fargues-St-Hilaire, Carignan-de-Bor- était vraiment marrant… et puis loisirs populaires et légèrement dé- gérées, ok. Face à nous, le Real Ma- Courriel : [email protected] deaux, Tresses). qu’on faisait finalement un peu par- calés : Ladoire est l’un des musiciens drid de Cenon, avec un Ronaldo en Tél. 05 56 21 26 78 Josiane Dubarry (Ambès, Courriel : [email protected] tie du lot. les plus inventifs dans l’électro- maillot rose qu’on a repéré dans les Saint-Vincent-de-Paul). acoustique contemporaine mais il tours précédents. Technique et Tél. 06 60 48 33 58. Francis Gérard (Pompignac, Coach Vincent entraîne aussi les jeunes du club de puissant, le gars. Pris en individuel, Courriel : [email protected] Sallebœuf). Tél. 05 56 72 98 33. Il est 14 h 25 et Charlotte Hüni, la di- rugby de Langon. le meneur de jeu est annihilé, le Real Denis Garreau (Ambarès-et-Lagrave, courriel : [email protected] rectrice artistique annonce la com- Le premier match nous oppose à désorganisé. Les jeunes de « Junk Saint-Louis-de-Montferrand). position des équipes. On s’est glissé l’équipe des Chiche Capo du Con- Page » / » SO » peuvent alors se dé- Tél. 07 86 86 53 88.. Portes de l’Entre-deux-Mers Courriel : [email protected] et Vallon d’Artolie dans l’équipe de « Junk Page », pu- seil régional. Le terrain descend ployer. 4-0 au final de cette finale : et Marie Huguenin (Baurech, Cambes, blication mensuelle et gratuite bien et monte encore plus dur au on a de nouveau 12 ans et demi en Communauté de St-Loubès Camblanes-et-Meynac, Latresne, Cé- haute en couleurs et en culture. Le retour. On se propose pour aller au se congratulant, oubliant presque Viviane Bourcy (Beychac-et-Caillau, nac, Quinsac, Saint-Caprais-de-Bor- capitaine, c’est Vincent Filet qui se but, histoire… d’avoir une vision que notre équipe de poilus bour- Saint-Sulpice-et-Cameyrac). deaux, Le Tourne, Tabanac). Tél. 06 04 41 12 57. Tél. 06 23 40 47 49. revendique d’une culture sportive globale du jeu. Les copains descen- rins vient de battre des enfants, en Courriel : [email protected] Courriel : [email protected] « aléatoire, voire catastrophique. » dent à fond, remontent presque fait. Décidément, le foot rend fou. MARDI 28 OCTOBRE 2014 16 WWW.SUDOUEST.FR

L’INFO Erwan Bézard distingué DU JOUR Le directeur de l’Institut des maladies neurodégénératives Agglorama (affilié au CNRS et à l’Université), Erwan Bézard, a été désigné la semaine dernière lauréat du Grand prix 2014 de la Fondation de France pour ses travaux sur la maladie de Parkinson.

DE VILLE EN VILLE BORDEAUX Promenade le long De la musique classique demain TRAMWAY Depuis Eysines jusqu’à à Saint-Christoly la barrière du Médoc, les déboires judiciaires de la ligne D ne font pas que des malheureux

DENIS LHERM attenante au Super U, le patron Ni- [email protected] colas Poncet déplore la décision du e tribunal administratif de Bor- tribunal : « Le tram, ce sera un plus deaux vient donc de retoquer ici, on pense que ça va attirer du Lla déclaration d’utilité publique monde. Et puis ici, à Cantinolle, c’est de la future ligne D du tram en rai- très mal desservi par les bus : il faut son, notamment, de prévisions de attendre 30 minutes entre chaque fréquentation trop optimistes. passage du n°5. Je connais des gens Quand on se rend sur le carrefour de qui ont emménagé dans le quartier Cantinolle, à Eysines, on comprend pour le tram, alors s’il ne se fait pas, assez vite pourquoi. C’est ici, aux por- ils se seront fait avoir. » La flûtiste Aurore Rivals. tes du Médoc, à l’orée de la pinède De fait, le long de l’avenue du ARCHIVES GUILLAUME BONNAUD qui mène tout droit aux vagues de Taillan-Médoc, plusieurs program- , que la ligne D aura son ter- mes immobiliers utilisent le tram- Demain mercredi, à partir de minus. Si elle voit le jour. Pour l’ins- way comme argument de vente. 17 h 30, à l’Athénée municipal, tant, Eysines Cantinolle, c’est la cam- « Votre appart’ au pied du tram », place Saint-Christoly, se déroule- pagne. Certes, une campagne annonce ainsi un panneau de l’Im- ra un concert de chant, flûte et grignotée par les constructions typi- mobilière sud Atlantique, pour piano. Avec la soprano Nathalie ques des périphéries des villes (un l’Eskys, une résidence avec des T3 à Morazin, la flûtiste Aurore Rivals Mc Do par ci, un hôtel F1 par là, une 178 000 euros. et le pianiste Stéphane Trébuchet. station-service Total, un supermar- Au programme des œuvres de ché Super U, des résidences neuves « Sauvons le bourg » Donizetti, Gluck, Roussel, Schu- à côté d’un nœud routier compli- Quittant l’avenue du Taillan dans sa bert, Wolf, Fauré, Bellini, Bizet et qué), mais la campagne quand course vers Bordeaux, la ligne D em- Poulenc. Renseignements aux même. prunte ensuite la rue Gabriel-Mous- Amis du Grand-Théâtre : sa et l’avenue de Picot, vers le vieil Ey- Sud06 19Ouest 72 17 59.et Tarifsudouest.fr : 10 euros. - 28.10.2014« On s’en fout ! » sines. Des panneaux jaune fluo sont Comment remplir un tram (renta- placardés sur de nombreuses mai- LORMONT ble s’il dépasse 2 500 passa- sons. « Sauvons le bourg », procla- gers/heure) dans un tel environne- ment-ils. De quoi ? Des « dommages ment ? C’est la question que le collatéraux du tram », comme l’ex- Panoramas a quitté tribunal s’est posée. Mais il serait in- plique le blog sauvonslebourg.org, Avenue du Taillan-Médoc, à Eysines, au bord de la future ligne D, ce programme juste de ne mesurer la pertinence créé il y a peu par des habitants du De nombreux promoteurs utilisent l’arrivée du tram comme un argument hier son QG d’une ligne qu’au vu de son lointain centre d’Eysines effrayés par la « fré- terminus. Hier, nous avons remon- nésie immobilière » liée à l’arrivée du lation automobile plus intense sur pharmacie, qui aura elle aussi le té la peut-être ex-future ligne D de- tram. « Non aux quatre immeubles la route du Médoc. Dans le quartier tram devant la vitrine si le projet puis Cantinolle jusqu’à la barrière de 12 mètres et 3 étages avenue de Pi- de Sainte-Germaine, un commer- aboutit. « Nous, on est ni pour ni con- du Médoc, point où elle pénètre cot », est-il écrit sur la maison d’un çant avoue qu’il a sauté de joie en ap- tre, explique la pharmacienne, mais dans Bordeaux, en direction des partisan de Sauvons le bourg. Ici, on prenant que la justice administra- l’aspect financier nous fait très peur. Quinconces. À Cantinolle, donc, une s’inquiète du sort réservé au vieux tive venait de faire des misères au On ne sait pas comment on va pas- femme dit que, « le tram, on s’en fout. bourg d’Eysines, ses ruelles pleines projet de tram. « Je faisais des bonds ser la période des travaux. En plus, la De toute façon, depuis qu’ils l’ont de charme et son air de village. dans ma voiture ! Arrêter ce projet, CUB est venue nous dire qu’elle allait mis à Bordeaux, on n’y met plus les La ligne D fonce ensuite vers Le c’est ce que tout le monde souhaite supprimer des places de stationne- pieds, impossible de circuler. » Bouscat, quartier de l’hippodrome. non ? » ment, alors que les trois quarts de Pas loin de là, au 12-14, la brasserie L’habitat se fait plus dense, la circu- À quelques hectomètres de là, une nos clients viennent en voiture. Dans L’aqueduc du Taillan serait dévié pour rien ? La dépendaison de crémaillère vendredi soir. PH. Y. D. Rue Croix-de-Seguey, en plein cen- tre de Bordeaux, la préparation du La biennale du Parc des coteaux chantier de construction de la fu- avait installé ses bureaux pour la ture ligne D est déjà une réalité tan- première fois au cœur du quar- gible, voire spectaculaire. En effet, tier du Bois fleuri en rénovation avant de construire la plateforme urbaine. Depuis mars et en lien du tramway, il faut dévier les ré- avec la Maison du projet de cette seaux qui passent sous les chaus- rénovation, l’équipe de Panora- sées. Et ici, il existe un réseau consi- mas a rythmé le quotidien de dérable : l’aqueduc du Taillan, qui rencontres, ateliers et d’informa- approvisionne en eau potable le ré- tion sur le devenir du quartier, servoir de la rue Paulin, l’un des plus mais aussi la programmation du gros de l’agglomération. Long de Festival d’arts numériques et de 12 km, cet aqueduc date du XIXe siè- loisirs alternatifs qui s’est tenu cle. Il est actuellement en cours de fin septembre. Le quartier devrait déviation, d’où la pose d’un énorme voir naître dans quelques mois tuyau dans les profondeurs de la des maisons-ateliers d’artistes au rue Croix-de-Seguey. Si la ligne D ne milieu des nouveaux logements se fait pas, ces gros travaux sur le ré- collectifs sociaux. seau d’eau auront été faits pour rien. WEB aqui.fr -28.08.2014 Les choix d’Aqui Culture

Jeter un oeil au PanOramas du Parc des Coteaux Du 27/09/2014 au 28/09/2014

Cette biennale s’inscrit dans les 400 hectares du parc urbain reliant les villes de la Rive Droite bordelaise : le Parc des Coteaux. Voilà la troisième année que ce poumon vert à quelques bus du centre de Bordeaux sert d’écrin à des rencontres diverses, entre pratiques artistiques, numériques et de loisirs, pour réunir toute la diversité culturelle et sociale de l’agglomération.

Sur le temps d’un week-end, ces 27 et 28 septembre, et en continu lors de la nuit verte, seront ainsi à nouveau proposés performances, piques-niques, oeuvres artistiques, découvertes et balades ; tout ce qui pourra faire découvrir au grand public ce terrain de jeu ou le leur rappeler s’il l’avait oublié.

La programmation de l’édition 2014 de cette biennale à durée limitée, de 2010 à 2016, se penche sur deux axes : la mémoire et l’anticipation.

L’édition 2014 se peaufine et jalonne le mois à venir de rendez-vous autour de la création : ainsi, ce 29 août, le Bois Fleuri de Lormont accueille son pique-nique mensuel et y convie la violoncelliste Julie Läde- rach, propose un concert par Musiques de Nuit, projette les oeuvres du Duo Poivre sur les façades du QG… Le même qui sera chargé d’animer deux sessions d’ateliers les 10 et 17 septembre pour enseigner comment capturer le son de son propre quartier, afin d’élaborer une oeuvre finale visuelle et sonore.

Plus d’informations sur les actions et évènements autour de la biennale sur le site de PanOramas. Par Laura Jarry lesinrocks.com - 08.09.2014 aqui.fr - 22.09.2014 aqui.fr -24.09.2014 Culture | PanOramas 2014 : deux jours pleins et une Nuit Verte côté Rive Droite

24/09/2014 | Ces 27 et 28 septembre, la 3ème édition de la biennale PanOramas se tiendra au Parc des Coteaux, 400 hec- tares de nature où arts numériques et création contemporaine seront rois. Nuit Verte - PanOramas «On ne le sait pas forcément, mais le Parc des Coteaux, c’est quand même plus grand que Central Park!» C’est sourire aux lèvres que Charlotte Huni, directrice artistique de PanOramas, compare le célèbre parc new-yorkais avec celui situé Rive Droite et pour tout dire, elle a raison, on ne le sait pas forcément (pourtant, fierté locale, les Coteaux coiffent au poteau leur Oncle d’Amérique d’une cinquantaine d’hectares!). Ce qu’il faut savoir en ce moment, forcément savoir, c’est que ce dernier week-end de septembre, il faut y aller au Parc des Coteaux puisque pendant deux jours, ce sera la 3ème édition de la biennale PanOramas, un programme mixant création contemporaine, arts numériques et loisirs alternatifs au coeur des 400 hectares d’un parc urbain reliant quatre villes de la Rive Droite de l’agglomération bordelaise, Bassens, Cenon, Lormont et Floirac, cités du «Grand Projet de Ville».

PanOramas, un exotisme de proximitéCélébrer la fin de l’été, fêter le début de l’automne, quel que soit pour vous le pro- gramme du week-end à venir, faites le en PanOramas, Rive Droite, au Parc des Coteaux, le tiercé nature/culture de ces 27 et 28 septembre. Après une première édition 2010 inaugurée par le thème «révélation», une seconde en 2012 qui célébrait la «reconnaissance d’un territoire singulier», c’est la «consécration» qui éclairera cette année 2014, confirmant indéniablement la Rive Droite comme territoire-clé de la boucle verte et du développement culturel de l’agglomération bordelaise. Mémoire et anticipation seront alors les deux maîtres mots de PanOramas 2014, cette biennale initiée par le Grand Projet des Villes qui, depuis quatre ans désormais, trouve son originalité dans son inscription au coeur de près de 400 hectares d’un parc ur- bain s’étendant sur les communes de Bassens, Lormont, Cenon et Floirac, soit un espace naturel composé d’un quinzaine de parcs aménagés reliés les uns aux autres par un fil vert piétonnier de 25 kilomètres. Un cadre précieux pour cette manifesta- tion qui clôturera l’Eté Métropolitain en randonnées, pique-niques, performances, créations sonores, dispositifs numériques... de nombreux rendez-vous marqués par l’incontournable Nuit Verte, déambulation poétique et artistique nocturne, temps fort de l’évènement.

Quand mémoire et anticipation se mettent au vert Les deux axes thématiques choisis pour cette 3ème édition, mémoire et anticipation, éclaireront les nombreuses activités et animations prévues ce week-end, se souvenir d’un territoire, imaginer ce qu’il deviendra, entendre ce qu’il dit mais aussi ce qu’il ne dit pas ou, de la même manière, voir ce qui se voit mais aussi ce que le regard peine à capter, les perspectives seront ainsi multiples côté Coteaux. De paysages il sera bien-sûr question, du paysage des nombreux parcs de la Rive Droite évidemment mais également de paysages numériques, de paysages sonores, de paysages suggérés, de paysages vécus... chacun se dessinant grâce aux nombreux artistes invités pour qui PanOramas est «un véritable laboratoire artistique», dixit Charlotte Huni, performances, installations ou toute autre forme de réalisation ou d’expression se faisant dans un cadre singulier et inhabituel mais surtout, avec le public, pas seulement pour lui, mais avec lui, oscillant parfois en fonction de ses contributions ou de ses réactions. Au-delà du week-end des 27 et 28 septembre à pro- prement parler, la dimension participative de la manifestation a notamment été effective lors d’ateliers ou animations menés en amont, faisant intervenir les artistes invités auprès du public, qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes. Tournoi de foot en pente au Parc Palmer Parmi les rendez-vous programmés, le samedi sera marqué par «Dans le secret du Château d’eau» des ateliers ludiques et pédagogiques proposés de 10h à 18h pour tout comprendre du cycle domestique de l’eau (Château d’eau, rue Lavergne à Lormont), le pique-nique inaugural à 12h30 au Domaine de la Burthe à Floirac, une ba- lade botanique et scientifique du Parc de l’Ermitage à 16h ou, à la même heure, une sieste musicale proposée par Musiques de Nuit et Patrick Labesse au Parc Panoramis de Bassens, activités au choix avant de profiter, à 18h, de l’ouverture de la saison culturelle de la ville de Lormont au Parc des Iris. Dimanche, Carole Coache proposera du Tai Chi Chuan au Parc du Cypressat de Cenon à 10h30, un pique-nique sera organisé cette fois-ci au Parc Panoramis de Bassens; à 14h, même lieu, la comédienne Sophie Robin donnera vie au récit «Nous verrons bien» de Sophie Poirier, texte proposant une mythologie des Coteaux. A 14h30 et à 16h, Cir’queyries présentera des tours de voltige dans les cimes au domaine de la Burthe de Floirac. Temps fort de ce dimanche 28 également, une performance sportive étonnante avec, de 14h à 18h, le premier tournoi de foot en pente où des équipes de 6 joueurs s’affronteront dans le Parc Palmer de Cenon. Anticipation de l’espace, c’est donc ça.

Une nuit blanche pour la Nuit Verte Et entre samedi et dimanche, il y a bien-sûr une nuit, mais quelle nuit! La fameuse Nuit Verte, temps fort de la biennale. Programmée le samedi soir à partir de 19h30 derrière le Château des Iris à Lormont, elle débutera par un apéritif offert et se prolongera au parc de l’Ermitage dans la nuit. Déambulation poétique et artistique, cette Nuit Verte verra le jour vers 20h30, une fois la nuit tombée (prévoir alors lampes de poche, pique-niques et vêtements chauds) et invite le public à aller à la rencontre d’une dizaine d’artistes invités qui, de manières différentes et variées, inter- viendront sur la singularité du site, sur ce qu’on y voit, ce qu’on y entend, ce qu’il inspire... Parmi les temps forts de cette parenthèse nocturne, Les Panoramas de Jacques Perconte, visions de la Rive Droite projetées en très grand format dans les prairies des Iris mais aussi Baignade interdite, une installation flottante du collectif espagnol Luzinterruptus qui détournera les interdictions des abords du lac de l’Ermitage. Le projet Translation éclairera également cette nuit pas comme les autres: lors de différents ateliers, l’un avec des enfants, l’autre avec des adultes, le duo Poivre (design graphiste et interactif réalisé par deux bordelais) a proposé aux participants de vivre le territoire de manière singulière, en y écoutant de façon amplifiée, casque sur les oreilles et enregistreurs de sons à la main, les différents bruits, allant de celui des oiseaux à celui du train passant au-dessus du parc; lors de la Nuit Verte, cette oeuvre interactive et participative sera présentée au public dans la Tinbox, espace d’exposition mobile et itinérant bien connu de l’agglomération bordelaise installée au bord de l’eau pour l’occasion, l’action et les réactions du public sur le dispositif feront alors une nouvelle fois oeuvre sur place, créant ainsi une nouvelle topographie du site, épousant les mouvements et les sons de ceux qui l’occupent. La Rive Droite, un territoire vivant, c’est bien ça. Paysages sonores, parcours géolocalisés des promeneurs du Parc des Coteaux entre autres... une nuit belle comme le jour annoncée.

Toute la programmation sur http://www.biennale-panoramas.fr/ Panoramas : regards neufs sur la rive droite - Rue89 Bordeaux http://rue89bordeaux.com/2014/09/biennale-panorama-regards-neufs-r...

CULTURE par La Rédaction | 26 septembre 2014 | 14:51

Panoramas : regards neufs sur la rive droite - Rue89 Bordeaux http://rue89bordeaux.com/2014/09/biennale-panorama-regards-neufs-r... rue89bordeaux.fr -24.09.2014

CULTURE La directrice artistiquepar de La Rédaction la biennale| 26 septembre 2014Panoramas,| 14:51 Charlotte Huni (AC/Rue89 Bordeaux)

Pour prendre de la hauteur ce week-end, rien de tel que d’arpenter le parc des Coteaux. La biennale Panoramas y offre un programme riche et varié, malgré un budget revu à la baisse par les collectivités La directrice artistique de la biennale Panoramas, Charlotte Huni (AC/Rue89 Bordeaux) partenaires de l’évènement : quatre randonnées originales et décalées à travers le parc (mais elles affichent hélas déjà complet), des installations artistiques, du cirque alternatif, des lectures d’une « mythologie » du parc inventée pour l’occasion, des balades audio-guidées par des créations sonores ad hoc…

Mais aussi des siestes musicales proposées par le Rocher de Palmer voisin, ou encore un tournoi de foot Pour prendre de la hauteur ce week-end, rien de tel que d’arpenter le parc des Coteaux. La biennale Panoramas y offre un programme riche et varié, malgré un budget revu à la baisse par les collectivités partenaires de l’évènement : quatre randonnées originales et décalées à travers le parc (mais elles affichent hélas déjà complet), des installations artistiques, du cirque alternatif, des lectures d’une « mythologie » du parc inventée pour l’occasion, des balades audio-guidées par des créations sonores ad hoc…

1 sur 3 Mais aussi des siestes musicales proposées par le Rocher de Palmer voisin, ou encore un tournoi de foot 26/09/2014 15:42

1 sur 3 26/09/2014 15:42 rue89bordeaux.fr -24.09.2014 - suite… digitalarti.com - 02.10.2014 - (version US + version française) digitalarti.com - 02.10.2014 - (version US + version française) suite… digitalmcd.com - 07.10.2014

Paysages numériques en côte

Repartir à la découverte de son territoire naturel tout en explorant les connivences paysagères liant arts numé- riques, création contemporaine et loisirs alternatifs, tel est le crédo de la biennale PanOramas dont la troisième édition occupait à nouveau cette année les coteaux de la rive droite bordelaise.

En dépit de sa nature éminemment technologique, l’art numérique reste aussi souvent affaire de petites mains. Cette évidence – qu’il est cependant de bon ton de rappeler – saute aux yeux lorsque l’on rentre dans le petit atelier participatif du collectif espagnol Luzinterruptus, situé au cœur du QG névralgique et éphémère de l’équipe du festi- val bi-annuel PanOramas, en plein milieu du quartier en rénovation du Bois Fleuri à Lormont, à côté de Bordeaux. Ici, sous les instructions avisées de deux demoiselles du célèbre collectif anonyme de performeurs ibères – et que nous ne nommerons pas donc – une petite dizaines de femmes, étudiantes, femmes actives ou retraitées du quartier s’échinent à connecter des piles en lithium à deux diodes LED, puis à les placer dans des gants plastiques, avant de gonfler et de refermer l’ensemble. Acte de création artistique voulu par les artistes du collectif – les deux demoi- selles du collectif logent d’ailleurs chez l’habitant et explique aimer travailler avec d’autres femmes, en s’immer- geant au milieu de leur environnement et en sollicitant leur participation dans la limite de leur engagement béné- vole – cette phase de préparation de l’installation Baignade Interdite, programmée dans la Nuit Verte de la biennale PanOramas, traduit aussi bien la logique citoyenne qu’interactive d’une manifestation plutôt singulière et qui fêtait cette année sa troisième édition. « Ce rapport avec les habitants est essentiel », explique ainsi Charlotte Huni, directrice général et artistique d’un projet qu’elle porte depuis 2010. « Les artistes en résidence comme Luzinter- ruptus ont pu partager avec eux, les faire participer pour une meilleur appropriation du projet », rappelle-t-elle ainsi en désignant la localisation de ses bureaux au milieu des barres d’immeubles basses, bien espacées et aux fenêtres multicolores, et en évoquant les pique-niques mensuels et collectifs ayant rythmé cette phase de préparation parti- cipative.

Enjeu de territoire et Nuit Verte Participative certes, mais pas seulement. Car, PanOramas c’est aussi l’occasion de réaffirmer une notion du terri- toire et du lien qu’il procure. Ce territoire, en l’occurrence, c’est celui de la rive droite bordelaise, et notamment des quatre communes maître d’ouvrages du projet (Bassens, Lormont, Cenon, Floirac, réunies au sein du GPV – Grand Projet des Villes), dont les quatre parcs communaux mobilisés créent dans leur sillage – plutôt massifs avec ces 400 ha de surface quand, excusez du peu, Central Park plafonne à 341 ! – ce grand parc des Coteaux qui fait pour l’occasion, face à la cité bordelaise campée sur sa rive gauche, office de grande friche culturelle. « Ce parc, dans le cadre de PanOramas, c’est comme un terrain de jeu pour un projet de territoire qui raconte une histoire », explique Charlotte Huni, en soulignant l’importance que les riverains mais aussi tous les habitants de la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux), puissent se réapproprier ces lieux, ces paysages, ces points de vue, à travers ce temps de convivialité que soutient la manifestation.

Au meilleur de son temps-fort, sur un week-end de durée, les événements conviviaux et champêtres de PanOramas sont donc nombreux (randonnée secrètes et thématiques, voltige dans les cimes, partie de football en pente !) mais l’art, et notamment numérique, s’avère aussi un médium fort dans cette grande redécouverte du territoire, en en offrant une relecture à la fois esthétique et lumineuse.

Si l’avant-première du festival trouvait ses résonances dans les murs de la très moderne salle du Rocher de Palmer, pour un live audiovisuel réunissant les tableaux numériques de l’artiste visuel Jacques Perconte et les boucles élec- troniques du musicien techno Jeff Mills, c’est encore dans le parc des Coteaux que la logique exploratoire et défri- cheuse du festival trouvait toute sa dimension, notamment à travers l’intrigant parcours nocturne de la Nuit Verte, cœur de chauffe de l’événement, et qui invitait le public à déambuler sur un sentier arboré balisé d’installations et de performances live, entre le parc des Iris et de l’Ermitage. digitalmcd.com - 07.10.2014 - suite…

D’entrée de parcours, le spectateur est saisi par les étranges jeux de communication labiale et en langage des signes, vidéo-projetés sur la façade du château par l’artiste bordelais Olivier Crouzel depuis une Cadillac vintage. Ses Invasions, véritables tableaux d’exobiologie, font suite à ces précédentes projections sur l’observatoire ato- mique de Floirac et divers châteaux d’eau de la région. « L’idée, c’est de communiquer avec l’extérieur, et notam- ment avec les extra-terrestres », explique cet artiste un brin mutin en traduisant les signes des mains grandeur nature : « Voir », « Ecouter », « Chercher », « Nous sommes ici ». « Comme je me demandais avec quelle voiture, j’aimerais y aller, poursuit-il, je me suis dit qu’une Cadillac, c’était parfait. C’est fiable, confortable, végétalisé. C’est comme une petite planète. Elle peut s’auto-suffire. » Les tableaux d’Olivier Crouzel s’auto-suffisent eux aussi d’ailleurs largement, et lorsqu’on découvre, plus bas sur le parcours, ses mêmes figures projetées hantant un tronc d’arbre mort, ou un buisson au détour de la partie la plus sombre du sentier, et déclamant de leur voix d’outre- tombe d’obscures litanies, on ne peut qu’apprécier l’ambivalence subtile du personnage.

Derrière le château, face à l’enclos à poney, les deux écrans des Panoramas de Jacques Perconte s’ouvrent comme des fenêtres de pixels colorés au milieu des herbes hautes, des paysages cinématographiques transformés, écla- tés dans leur détail colorimétrique dont la magie visuelle interpelle automatiquement. « Le cadre du festival me convient parfaitement », explique-t-il car « je travaille plus sur la nature de l’image que sur son traitement. Pour avoir une grande variété de couleurs dans la saturation, il faut disposer d’un maximum de couleurs dès la prise de vue. Ensuite, je joue plus sur la vitesse, sur la compression. J’essaye d’avoir un rapport physique avec le fichier vidéo. »

Au milieu du parcours, après avoir dépassé les aquariums sonores et leurs poissons rouges générateurs de sons en temps réel des Italiens du Quiet Ensemble, une scène fait subitement face. On y (re)découvre Pierre Bastien, ses automates musicaux et quelques chanteurs et musiciens d’un passé filmique à l’écran pour Resurrectine, une pièce live et orchestrale fantomatique, où se croisent sonorités de meccano et d’harmonium, d’élastiques et de flûtes cir- culaires, dans un climat étrangement nostalgique. Lui succède Vincent Epplay, musicien déjà convoqué pour le pro- jet des paysages sonores (voir plus loin) dont il a donné l’après-midi même une réinterprétation live et qui déroule ici un fil audiovisuel tout aussi spectral, à base de films super 8 (mettant en scène joueurs de theremine et de flutes tibétaines – on y découvre notamment le trompettiste Jac Berrocal, un de ses nombreux partenaires de projet) et de paysages électroniques densifiés.

En reprenant le parcours, entre deux points de vue sur les lumières bordelaises de l’autre côté de la Garonne et un coup d’œil sur les traces GPS des promeneurs cartographiés en 3D sur écran par le duo Tabaramounien, on finit par atteindre le lac en contrebas. On dépasse les chorégraphies interactives du duo Poivre (Translation), des arbres apparaissant et s’effaçant au passage des flux de spectateurs, pour découvrir les 1200 gants immergés de la pièce Baignade Interdite du collectif Luzinterruptus, brillant sur la face luisante du lac et dont la symbolique artistique semble rejoindre les considérations politiques du collectif – on regrette juste que l’idée d’origine, des vêtements flottants immergés, n’est pas pu être menées à bout à cause de la trop forte opacité de l’eau. Baignade Interdite du collectif Luzinterruptus © Florent Larronde

C’est cependant en bout de piste que se situe l’une des plus belles œuvres du parcours. Conçu par le duo d’artistes toulousains Tazas Project, Neoptera se compose de petits modules photosensibles réagissant à la lumière des projecteurs déployés alentour par des jeux de fréquences auditifs. En coupant les faisceaux lumineux, le public participe à la modulation sonore de ces fréquences, entraînant des « effets de résonances harmoniques s’apparen- tant à une nuée de sauterelles », comme l’explique Alexandre Suné, l’un des deux artisans du projet. « Nous avons également choisi de compléter le dispositif avec un rendu visuel », poursuit-il. « Nous avons donc placé deux diodes LED dans chacun des cent modules. Des diodes qui clignotent plus rapidement en fonction du nombre de personnes interagissant dans les faisceaux. Cela crée un rapport plastique fort qui fait un peu penser à une galaxie, à un nou- vel univers en train de se créer. »

Paysages sonores pérennes Cette idée d’univers en gestation, c’est l’une des autres logiques fortes du projet portée par la biennale PanOramas, celui-là davantage inscrit dans la durée et autour d’un autre axe particulier, celui des Paysages Sonores, un disposi- tif d’écoute géospatialisée de pièces musicales mêlant captations sonores réalisées in situ et compositions électro- niques, pérennisés sur chacun des quatre parcs du territoire constitutif du parc des Coteaux, et initié par l’artiste sonore et commissaire associé de l’édition 2014 de PanOramas, Eddy Ladoire. digitalmcd.com - 07.10.2014 - suite…

« L’idée, portée par l’équipe de la biennale et par GPV, c’est de mettre en valeur ces espaces que sont les quatre parcs des communes concernées », explique-t-il. « C’est d’autant plus vrai que depuis quelques années, l’arrivée du tram les a rendus plus simples d’accès pour les habitants de l’agglomération bordelaise ». Avec le dispositif Pay- sages Sonores, randonneurs au long cours ou plus occasionnels, voire simples amateurs de musique, peuvent ainsi venir à tout moment écouter au fil de leur marche, les pièces spécialement réalisées par quatre compositeurs en se connectant via leur smartphone au serveur et à son application. Développé par les deux artistes du Tazas Project à partir de la plateforme mobile de réalité augmentée Junaio, le dispositif offre déjà actuellement une grande liberté d’utilisation, en invitant l’usager à déambuler par le biais de balises musicales cliquables et des informations de direction qui l’accompagnent. « C’est déjà une multiplateforme compatible IOS et Apple », explique ainsi Guillaume Beinat, l’autre moitié de Tazas Project. « Elle est stable et gratuite, et grâce aux données GPS , elle permet une bonne utilisation localisée des sons et des images ». Elle a par contre pour limite d’être encore contraignante sur le plan technique, en obligeant à consulter régulièrement, voire constamment son téléphone pour ne pas se perdre dans le parcours – une limite commune à la plupart de ces dispositifs. Mais du coup, le duo développe actuellement une application native, pour l’instant baptisée Listeners, qui permettra à terme de se déplacer sur le parcours de façon plus fluide, en guidant son déplacement en fonction du grossissement ou de la diminution de la masse sonore audible dans son casque. « Cela aura l’avantage d’être plus confortables pour l’usager », poursuit Guillaume Beinat « mais cela aura aussi pour intérêt de faire consommer moins d’énergie à votre téléphone et donc d’être plus auto- nome sur la durée. Grâce à cette application dédiée, on se débarrasserait de la connexion au serveur et à internet. Il suffira de charger simplement l’application et le parcours GPS. ON essaye d’être prêt pour début 2015. »

En attendant ce confort d’utilisation amélioré, on ne peut déjà que constater la qualité des propositions musicales électro-acoustiques et déambulatoires déclinées sur les quatre parcs sous la direction d’Eddie Ladoire. Au parc de l’Ermitage de Lormont, on retrouve ainsi un parcours créé par le musicien allemand Jürgen Heckel, qui rejoint celui, plus rythmé, crée par le musicien Mathias Delplanque au parc Séguinaud de Bassens, et celui plus contemplatif crée par Eddie Ladoire lui-même au parc du Cypressat de Cenon. Dernier venu, au parc de la Burthe de Floirac, le compo- siteur parisien Vincent Epplay s’est vu lui confier un parcours plus complexe, plus proche du jeu de pistes tant dans le déplacement géolocalisé que du contenu audio, au relief musical beaucoup plus contrasté, et libérant comme on en convient son auteur « plus de tension sur des points clefs ». Eddie Ladoire acquiesce. « Sur les quatre projets, c’est ici le seul où l’on est confronté à l’absence de ville. Ici [au parc de la Burthe], il n’y a pas de rapports contemplatifs, pas d’ouverture. J’ai d’ailleurs trouvé plus intéressant, vue la musique de Vincent, très dense et intense, de le confronter à un environnement plus hostile presque. » Le moins que l’on puisse dire est que Vincent Epplay a joué le jeu. « Dans ce projet, j’ai aimé l’idée de se mettre en danger, de chercher son chemin avec cette base de sons liés à des champs magnétiques. Je ne suis pas un spécialiste du field recordings, donc même si je suis venu faire plusieurs prises sur place – ce qui correspondait à la commande – j’ai aussi beaucoup travaillé sur des fréquences qui répondraient aux environnements traversés. Il y avait une idée de densité à creuser en jouant sur deux modes : être noyé dans la végétation mais en même temps rester au bord de cette présence urbaine environnante, représentée par cette rocade d’autoroute dont le bruit est constant. Il y a de l’immersion, mais il y a aussi de la tension. C’est une zone qui est particulièrement polluée auditivement, avec ce rideau continu de sons. C’est donc difficile d’isoler quelque chose à ce niveau mais cette contrainte m’a plu et j’ai donc souhaité jouer de cette difficulté autour d ‘un axe, d’un parcours à creuser, un peu comme dans un entonnoir dans lequel tu t’enfonces. »

De quoi offrir en tout cas toute une gamme complète d’impressions paysagères, plus ou moins à mettre entre toutes les oreilles, mais ouvrant sans aucun doute grande la marge de progression d’un projet de Paysages Sonores, et donc du festival PanOramas lui-même, dont on imagine bien la vocation circulaire future autour de toute l’agglo- mération bordelaise.

Laurent Catala thecreatorsproject.vice.com - 31.10.2014 (version US + version française)

Voici ce que donne un lac recouvert de 1400 gants en latex Par Sami Emory — nov. 4 2014

Luzinterruptus, le collectif espagnol qui nous avait déjà bien fait marrer avec leur labyrinthe fait de 6000 bou- teilles en plastique et leur sapin de noël fait, quant à lui, de 4000 sacs en plastique, remet ça une nouvelle fois avec Coming Afloat, une installation qui voit le lac de Lormont, en France, recouvert de 1400 gants en latex s’illuminant comme autant de lucioles. L’installation fait partie de la Biennale Panoramas, qui de diverses façons, rend hommage au parc des Coteaux. “Des êtres de lumières vont, le temps de l’installation, tenter de flotter ou alors couler, cela depend de leurs parcours “ expliquent les membres de Luzinterruptus.

De jour, entre les canards circonspects et les couleurs automnales, les gants dérangent et semble être une pol- lution de plus dans les canaux français. Mais la nuit venue, c’est tout naturellement que les déchets prennent vie et deviennent, comme des corps, des mains cherchant à s’échapper des eaux ténébreuses d’Hadès – comme dans cette scène affreuse du Hercule de Disney. Cependant, rien de très effrayant, la pénombre apporté par Coming Afloat permet de découvrir le parc de nuit et d’y poser un nouvel oeil. Attention cependant, les balades nocturnes c’est bien, mais il y fait vite froid, prenez vos mitaines.

Retrouvez ci-dessous quelques, sublimes, images de cette installation. Pour en savoir plus sur l’actualité du collectif madrilène Luzinterruptus sur leur site. lmvdrmore.blogspot.fr

Publications photos les 28.4.2014, 26.09.2014, 03.10.2014, PRESSE & supports INSTITUTIONNELs La Gazette Clairsienne - printemps été 2014 Le Mag Floirac - été 2014 Tempo Cenon - juillet 2014 Tempo Cenon - dossier - juillet 2014 Bassens Actualités - juillet 2014 Lormont actualités - été 2014 - agenda Journal de la Cub - n°28 - 3ème trimestre 2014 aquitaineonline.com - 19.09.2014 PanOramas, le parc des Coteaux en biennale Gironde Publié par Philippe Jouhanet 19 Septembre 2014

Dans l’est de l’agglomération bordelaise, sur la Rive Droite, panOramas est un programme mixant création contem- poraine, arts numériques et loisirs alternatifs dans le parc des Coteaux. Cette biennale trouve son originalité dans son inscription au coeur des 400 hectares d’un parc urbain reliant 4 villes de la Rive Droite de l’agglomération bordelaise – Bassens, Lormont, Cenon et Floirac – dans les rencontres entre pratiques artistiques, numériques et de loisirs qu’elle provoque, ainsi que dans la diversité du public à qui elle s’adresse.

La biennale panOramas se déroule dans le parc des Coteaux, c’est-à-dire une quinzaine de parcs aménagés, reliés par un fil vert piétonnier de 25 kms. Elle invite un large public à la connaissance, à l’appropriation de ce territoire et de ses transformations. Sur le temps d’un week-end et en continu lors de la nuit verte, des performances, des pique- niques, des oeuvres, des siestes, des découvertes et des balades, favorisent l’utilisation de l’espace public urbain et du paysage comme terrain de jeu, qu’il soit physiquement tangible ou numérique.

panOramas est un projet de territoire, un projet déroulé comme un récit débutant au printemps avec les acteurs culturels de l’agglomération, pour construire ensemble l’événement programmé les 27 & 28 septembre 2014. Cette année, le programme fait la part belle à la création sonore et invite Jeff Mills en partenariat avec le Rocher de Palmer, Jürgen Heckel, Vincent Epplay, Mathias Delplanque, Eddie Ladoire, et Pierre Bastien. La création numérique sera concentrée pour la Nuit Verte, dans le parc de l’Ermitage, Jacques Perconte, Olivier Crouzel, Quiet Ensemble, Poivre et Tabaramounien. Le programme se complète d’un volet consacré aux loisirs alternatifs, randonnées, pique- niques, siestes musicales et un improbable tournoi de foot en pente. Quatre éditions thématiques sont prévues pour cette biennale à durée limitée, de 2010 à 2016. La première édition, sous le thème de la révélation, se voulait exploratoire et expérimentale en 2010. La seconde édition en 2012, célébrait la reconnaissance de ce territoire singulier. L’édition 2014, celle de la consécration, confirme la Rive Droite comme maillon-clé de la boucle verte et du développement culturel de l’agglomération, la biennale clôturant l’Eté Métroplitain. La programmation retenue pour l’édition 2014 s’articulera autour de 2 axes thématiques : la mémoire et l’anticipation. Randonnées, installations, Nuit Verte, dispositifs numériques, créations sonores, cartographies fan- tasmées, rendez-vous festifs, ludiques et d’improbables matchs de foot en pente illustreront ces thèmes. La prochaine édition, celle de l’avénement en 2016, marquera l’ancrage de ces nouveaux usages pour le parc et l’espace public, portés et développés par les villes, la métropole, les publics eux-mêmes. Depuis le mois de mars, l’équipe de production de panOramas est installée au Quartier Général, point névralgique de la biennale, au coeur du renouvellement urbain du quartier Bois Fleuri à Lormont. Ce dispositif temporaire accueille jusqu’en septembre des artistes en résidence, des workshops et des rencontres. En 2012, panOramas initiait une série de commandes artistiques pour révéler l’identité sonore du parc des Coteaux : les Paysages Sonores. Sur un concept porté par Eddie Ladoire et Hélène Perret (MA Asso, suivie par Unendliche Studio), 4 musiciens électro-acoustiques ont créé pour les parcs de la Rive Droite des itinéraires sonores géolocalisés. Casques sur les oreilles, en activant une application gratuite (Junaio), les promeneurs sont invités à suivre sur leurs smartphones ou tablettes ces parcours mêlant (re)découverte du paysage et création musicale. Après Eddie Ladoire et Mathias Delplanque (Bordeaux - Nantes) en 2012 pour les parcs de Cenon et Bassens, Jürgen Heckel (Munich) en 2013 pour Lormont, Vincent Epplay (Paris) créé le parcours sonore pour le domaine de la Burthe à Floirac disponible en septembre 2014. Ce dispositif, pérenne et immatériel, offre à tous, toute l’année, la possibilité d’une balade singulière dans le parc des Coteaux. La pièce sera jouée en live au domaine de la Burthe, et l’intégrale des Paysgaes Sonores se découvrira pendant la Nuit Verte. La biennale panOramas poursuit son inscription dans ces projets destinés à dépasser largement les limites de la Rive Droite. Ainsi, les Paysages Sonores bénéficient depuis 2014 d’un financement spécifique de la Région Aquitaine pour le développement d’une application native, simplifiant le processus pour l’utilisateur. Les Paysages Sonores devraient par ailleurs dès 2015 se développer à l’échelle de l’agglomération. Le Rocher de Palmer, salle de spectacle incontournable de l’agglomération invite panOramas pour un préambule de haute volée. Equipement structurant du territoire, le Rocher de Palmer s’est imposé comme un partenaire incon- tournable de la biennale. Le 24 septembre, les couleurs, pixels et paysages de Jacques Perconte (Paris) rencontrent au Rocher de Palmer les synthétiseurs, boîtes à rythmes et platines de Jeff Mills (Detroit), pour une rencontre inédite entre l’un des pionniers de la techno et le vidéaste-bidouilleur d’images. La performance Extension Sauvage prend comme point de départ les images de Jacques Perconte tournées sur l’île de Madère, et scénarise la couleur à travers une abstraction progressive vers le paysage. Jeff Mills, cherchant toujours à repousser les limites de son art, investit cette vaste palette de couleurs avec ses boucles planantes. Enfin, Pierre Bastien (Rotterdam) jouera de nuit dans le parc de l’Ermitage, sa pièce Résurrectine. Il s’agit d’un ensemble formé de quelques automates musicaux, de plusieurs solistes et orchestres du passé et d’un musicien vivant. Trois caméras scrutent constamment cette activité mécanique. Superposés aux aquitaineonline.com - 19.09.2014 - suite…

engrenages projetés sur l’écran en temps réel et à grande échelle, d’anciens orchestres apparaissent pour contribuer à la composition, avant de se dissoudre dans le mouvement des rouages. Entre les fantômes et les mécanismes, le musicien sur scène s’amusera à composer pour l’orchestre le plus hybride au monde. Ephémères ou pérennes, toutes contextuelles, les oeuvres accompagnent la découverte du parc. Jardins Secrets est une proposition artistique d’Anne-Laure Boyer, accompagnée de Suzanne Husky, Guillaume Hillairet et Yvan Detraz (Bruit du Frigo). Ce projet valorise les temporalités, usages et identités singuliers du parc des Coteaux, recueille la mémoire et la perception des usagers du parc sous forme de cartographies participatives diffusées lors de la biennale. Loin d’une approche patrimoniale à caractère officiel, et peut-être un peu figée, Jardins Secrets fait émerger toute la poésie du parc et participe de la construction de son imaginaire dans l’esprit des habitants et de ceux qui le découvriront.

Depuis la première édition en 2010, de nombreux personnages réels ou fantasmés entretiennent la légende du parc : un nuage, des géants, des radeaux, une étoile... L’auteur Sophie Poirier (Bordeaux), livrera en septembre 2014 le premier volume de la mythologie des Coteaux, Nous verrons bien. L’ouvrage - à poursuivre, sera diffusé dans les Livres Nomades, les médiathèques du territoire, et lors des lectures qu’en donnera Sophie Robin dans les parcs. Au fond du trou, l’oeuvre de Carol Bimes (Bordeaux) jouant du paysage, de ses reliefs naturels et d’accidents provo- qués, est issue des commandes de l’édition 2012. Pérénisée et totalement appropriée, elle abrite siestes, rêveries et jeux d’enfants. Le collectif Tout le Monde (Bordeaux) arpente la Rive Droite depuis le mois de mars, collectant et inventoriant la petite histoire transmise par les habitants, la poésie des parcs, des rues, les images passées ou pro- jetées de ce territoire. Ce Trésor Public à partager sera restitué dans la Pépite, une installation invitant à la lecture, à la découverte, au repos... Initié dès 2013, le projet des Livres Nomades s’implante dans le parc des Coteaux. Sur le principe du book-crossing, l’Atelier 6.10 (Bordeaux) a conçu des bibliothèques extérieures dans lesquelles les livres se prennent, s’échangent, se déposent. A terme, ces totems, cairns au design singulier, jalonneront la promenade du parc des Coteaux. Passages est une oeuvre numérique collaborative. Le studio Tabaramounien (Bordeaux) collecte les données GPS transmises par les promeurs et sportifs fréquentant le parc. Les itinéraires de chacun, récurents, hors des sentiers battus s’entremelent et se superposent, constituent une cartographie subjective à découvrir depuis le mois de mai sur le site internent de la biennale, et le 27 septembre pendant la Nuit Verte. Randonnées, pique-niques, siestes musicales…et foot en pente, la biennale panOramas propose des usages décalés, alternatifs, éphémères le temps d’un week-end, pour inviter de nouveaux publics à investir les 400 hectares du parc et inventer des usages innovants et respectueux des sites. Anne-Laure Boyer, les artistes-compagnons-voyageurs et les habitants avec lesquels ils travaillent et pratiquent le parc des Coteaux depuis l’été 2013 prendront la tête des randonnées proposées dans le cadre de la biennale : à Bassens avec Suzanne Husky, à Lormont avec Yvan Detraz (Bruit du frigo), à Cenon avec Guillaume Hillairet et à Floirac avec Anne-Laure Boyer. Dans le sous-bois, sous un arbre remarquable ou en haut d’un belvédère avec vue sur l’agglomération, Patrick Labesse et Musiques de Nuit proposent des siestes musicales, un voyage sonore en transat. De bouche à oreille, entre mémoire et trans- mission, l’histoire et la modernité musicale de territoires à (re)découvrir s’installeront dans le parc des Coteaux. 4 pique-niques jalonneront le week-end, à proximité d’oeuvres, autour de rencontres avec le spectacle vivant et les artistes. Arbrosmoz investit les espaces boisés et propose à tous de grimper dans les arbres, et pourquoi pas d’y rester ! Hamacs, cordes, une coque des cimes pour le public à mobilité réduite, des balançoires, des filets...pour prendre un peu de hauteur dans ce week-end bien riche ! Toujours en haut des arbres Maria Belloir et les jeunes circassiens de Soda (Centre d’animation Bastide Queyries) seront accueillis à Floirac pour une semaine de résidence pour la création d’une séquence de voltige en hamacs à voir dans le parc pendant la biennale. A proximité des parcs, les châteaux d’eau balisent d’un peu de hauteur le haut du coteau. La Maison de l’eau de Lyonnaise des Eaux, opérateur de l’Eau de La Cub, propose des ateliers ludiques et pédagogiques pour tout comprendre du cycle domestique de l’eau: maquettes, tests, analyses, dégustation à l’aveugle vous feront pénétrer dans le secret des châteaux d’eau. Pour se préparer sereinement à panOramas, Carole Coache et l’Anneau de l’été indien a proposé une série de ren- dez-vous pour la pratique et la découverte du Taï Chi Chuan, dans les parcs ou au Quartier Général de la biennale, dès le mois de juillet. La biennale se termine par une après-midi de haute volée ! panOramas associe les pratiques sportives très pré- sentes dans le parc à son programme et organise le premier tournoi de foot en pente ! Des équipes de 6 joueurs, un terrain aux dimensions adaptées, la belle pente du parc Palmer, peu d’enjeux si ce n’est la promesse de quelques performances. aquitanisphere.com newsletters

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