Projet éolien d’Aulnay, Braux, Chalette-sur- Voire et Forum d’information Mercredi 30 juin 2021 De 17h à 20h à la salle des fêtes de Braux

Sommaire

INTRODUCTION ...... 2 Les participants au forum d’information ...... 3 Sur l’éolien en général ...... 6 Sur le projet éolien d’Aulnay, Braux, Chalette-sur-Voire et Magnicourt ...... 10 Sur les études réalisées ...... Erreur ! Signet non défini. Sur les retombées économiques ...... Erreur ! Signet non défini. Propositions faites lors du forum d’information ...... Erreur ! Signet non défini.

INTRODUCTION

Depuis 2018, Nouvergies étudie la possibilité d’implanter un parc éolien sur les communes d’Aulnay, Braux, Chalette-sur-Voire et Magnicourt, dans l’. Le parc se composerait de 10 machines maximum, réparties sur les 4 communes du projet, dont l’implantation sera définie en fonction des différentes études (paysagères, naturalistes, environnementales, acoustiques et des vents) lancées dans le courant de l’année 2019, notamment via la pose d’un mât de mesure à la sortie de la commune de Chalette-sur-Voire. Nouvergies souhaite accompagner le développement de ce projet d’une démarche d’information et de concertation à laquelle l’ensemble des riverains des 4 communes concernées sont invitées à prendre part. Pour ce faire, Nouvergies est accompagnée de Mazars dans cette démarche. Ainsi, l’équipe Concertation a débuté la démarche de concertation par la réalisation d’une étude des perceptions en mars 2021. Celle-ci a été réalisée auprès de 69 personnes dont des acteurs institutionnels, des élus, des représentants du monde agricole, du tourisme, de l’économie, de l’associatif et des riverains. Cette étude visait à recueillir une diversité de points de vue en réalisant des entretiens individuels qualitatifs et en allant à la rencontre des habitants lors de sessions de porte-à- porte sur les 4 communes du projet. Un forum d’information visant à présenter les résultats de l’étude des perceptions et le projet éolien à l’étude s’est tenue le jeudi 30 juin 2021 de 17h à 20h. Ce forum devait avoir lieu en mai, mais la crise sanitaire et les mesures visant à limiter la propagation du virus de la COVID-19 n’a pas permis de l’organiser avant le mois de juin.

Les objectifs de ce forum d’information étaient de :

• Partager les résultats de l’étude des perceptions ;

• Présenter la démarche de concertation ;

2

• Présenter les premiers éléments du projet et répondre aux questions des riverains ;

• Donner de la visibilité sur les études nécessaires au développement du projet et leur temporalité. Vous trouverez ci-après le retour de ce forum d’information. La synthèse des échanges est structurée par thématique et les remarques, questions et propositions émises par les participants sont retranscrites. Vous retrouverez ce document ainsi que les affiches présentées sur le site participatif dédié au projet : www.projeteolien-bcma.fr

Les participants au forum d’information

Le forum d’information du mercredi 30 juin 2021 a rassemblé 28 personnes. Étaient présents les participants suivants : • Dominique BERTHELOT, habitant de Chalette-sur-Voire • Françoise BERTHELOT, habitante de Chalette-sur-Voire • Johan BERTHELOT, habitant de Chalette-sur-Voire • Jacky CARTIER, Maire d’Aulnay • Marcel CEUNEBROUCKE, Maire de Magnicourt • Denis DETON, habitant de Magnicourt • Bruno DEZOBRY, Président de la Communauté de Communes des Lacs Champagne • Nicole DRUJON, habitante de Braux • Daniel FAILLON, habitant de Braux • Franck FAILLON, habitant de Braux • Thierry LE GALLIC, habitant de Chalette-sur-Voire • Claude LORPHELIN, Maire de Braux • Madame , habitante de Magnicourt • Monsieur MATHAUX, habitant de Magnicourt • Baptiste MERAT, habitant de Braux • Denis MERAT, habitant de Braux • Lionel MERAT, habitant de Braux • Nathalie MERAT, habitante de Braux • Pierre-Jean MICHEL, 1er adjoint au maire de Braux • Madame MOUTON, habitante de Braux • Mickaël MOUTON, habitant de Braux

3

• Madame MULAT, habitante de Braux • Monsieur MULAT, habitant de Braux • Francis PASSE, habitant de Chalette-sur-Voire • Olivier PENNY, habitant de Braux • Jean-Philippe RISODI, Maire de Chalette-sur-Voire • Martine ROYER, habitante de Chalette-sur-Voire • Thierry VERRY, habitant de Magnicourt

Nouvergies • Julia BASTIDE, Directrice Développement • Jacques GERMAIN, Chef de projet

Mazars Concertation : • Marion LE FLOCH, Consultante • Amandine PETIT, Chef de projet • Charline VIALLE, Chef de projet

Retour sur les échanges lors du forum

Les participants au forum d’information ont eu l’occasion de s’informer sur le projet éolien à l’étude ainsi que sur la démarche de concertation qui l’accompagne par le biais de différentes affiches dans la salle communale de Braux.

Ces affiches présentaient :

• Nouvergies, le développeur du projet éolien ; • Le projet éolien à l’étude sur les 4 communes ; • Les études menées autour de ce projet ; • La démarche de concertation initiée autour du projet ; • Les résultats de l’étude des perceptions ; • Des réponses aux questions fréquemment recueillies lors de l’étude des perceptions.

4

1. Nouvergies, le porteur du projet éolien

Une première affiche présentait la société Nouvergies, à l’origine du projet éolien à l’étude sur les communes d’Aulnay, Braux, Chalette-sur-Voire et Magnicourt. Voici les éléments qui ont été partagés lors du forum d’information :

5

2. Le projet éolien à l’étude

Une seconde affiche présentait les chiffres clés du projet, la zone d’étude de ce dernier ainsi que le calendrier prévisionnel de la phase développement du projet. Voici l’affiche qui a été présentée à l’assemblée :

Cette affiche était accompagnée d’une autre apportant des premières réponses aux questions les plus fréquemment posé lors de l’étude des perceptions réalisée par l’équipe Concertation de Mazars. La voici :

6

Le projet éolien à l’étude a suscité plusieurs questions des participants dont voici une synthèse non exhaustive :

2.1 | Sur l’éolien en général

Question d’un participant : « Quelle est la quantité d’énergie produite par an par une éolienne ? »

Réponse de Nouvergies : Cela dépend des modèles utilisés. Plus les pâles sont hautes et le diamètre large, plus l’éolienne produit. Aujourd’hui, les modèles installés en fournissent de 2 à 5,7 MWh par éoliennes. En moyenne, la production continue par an est de 9 200 MWh par éolienne, ce qui correspond à la consommation de plus de 1 500 foyers. L'énergie éolienne est aujourd’hui la 3ème source de production d’énergie en France (derrière le nucléaire et l’hydroélectricité), mais devant le gaz. En 2020, la production éolienne a progressé de 17% par rapport à 2019 avec une production au 31 décembre 2020 de 39,7

7

TWh, soit une couverture moyenne de 8,8% de la consommation d’électricité française sur l’année. Il s’agit d’un record historique en termes de quantité d’énergie mensuelle produite par cette filière. Cette augmentation s’explique par des conditions climatiques favorables et par la croissance du parc en 2020 (6,7 %). Avec une exploitation nécessitant moins de personnel que d’autres filières, la production des centrales éoliennes a été peu impactée par la crise sanitaire. Pour la 2ème fois depuis 2014, le volume annuel de production éolienne a dépassé celle des centrales au gaz. (Source RTE – Bilan électrique 2020).

Question d’un participant : « Quel est le voltage de l’électricité sortant d’une éolienne ? »

Réponse de Nouvergies : L’électricité produite par l’éolienne à une tension d’environ 690 volts. Ne pouvant être directement utilisée pour la consommation, elle est traitée grâce à un convertisseur, pour augmenter la tension à 20 000 volts. Une fois la tension augmentée, l’électricité peut être injectée dans le réseau électrique et peut alors être distribuée aux consommateurs.

Question d’un participant : « Quelle quantité de béton faut-il couler pour créer la dalle de béton nécessaire aux fondations d’une éolienne ? »

Réponse de Nouvergies : Il faut compter envions 90 à 100 toupies m3 chacune pour réaliser la dalle en béton. Cela équivaut entre 700 et 1 000m3 de béton qui seront obligatoirement retirés dans leur intégralité en phase de démantèlement du parc éolien comme le prévoit le décret du 22 juin 2020 relatif aux conditions du démantèlement qui incombent aux exploitants des parcs éoliens en France. Cette décision vient durcir les obligations des développeurs et exploitants éoliens et agit de manière rétroactive sur l’ensemble des parcs éoliens, même installés antérieurement à sa promulgation.

Question d’un participant : « Les éoliennes ne tournent pas tout le temps. Sont-elles rentables ? » Réponse de Nouvergies : Les éoliennes fonctionnent entre 75 et 95 % du temps (ADEME) pour des vitesses de vent comprises entre 14km/h et 90km/h. Le facteur de charge - c’est-à- dire le ratio entre l’énergie que produit une éolienne pendant un an et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale - se situe entre 22% et 25% (source RTE). Garantir un tel niveau de facteur de charge moyen est un des paramètres importants de la rentabilité d’un projet. Par ailleurs, les coûts de l’énergie éolienne ont baissé depuis 2015. En 2015, le coût de l'énergie éolienne était de 80€ par MWh. Depuis 2017, l'éolien se rapproche des sources conventionnelles comme le nucléaire et devrait se situer autour de 40 et 50€ par MWh d'ici un à deux ans, grâce au système d'appel d'offres mis en place en 2017 qui a permis d’introduire de la concurrence dans l’exploitation de parcs éoliens de plus de 7 machines.

8

Question d’un participant : « Quelle est la durée de vie d’une éolienne ? » Réponse de Nouvergies : Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la durée de vie moyenne d’une éolienne est estimée à 20 ans. Néanmoins, celle- ci peut s’étendre jusqu’à 25 ou 30 ans selon les constructeurs et avec une bonne maintenance du parc. Une fois cette durée écoulée, deux options sont possibles : • Le démantèlement (enlèvement des machines et de la totalité des fondations) : si le site n’est plus utilisé pour l’exploitation du potentiel éolien, les éoliennes du projet sont démontées et le terrain restitué à son état initial. Les propriétaires fonciers des parcelles accueillant les éoliennes et la collectivité sont à ce titre informés sur les conditions du démantèlement. • Le repowering : le remplacement du parc par des éoliennes identiques ou de nouvelles générations, après réalisation d’une nouvelle étude de faisabilité. En cas de modification substantielle, la seconde option n’est envisageable qu’après une nouvelle autorisation du préfet. Il est à noter également qu’avec le temps et les évolutions technologiques, les éoliennes seront probablement différentes de celles que nous connaissons actuellement.

Question d’un participant : « Que faites-vous des éoliennes en fin de vie ? » Réponse de Nouvergies : Aujourd’hui, près de 90% de la masse d’une éolienne se recycle. Les parties métalliques, comme le mât, ont une valeur marchande non-négligeable. Le béton armé peut aussi être facilement valorisé dans le secteur de la construction. Les pales sont plus difficiles à recycler, mais peuvent être broyées et valorisées comme combustibles ou être utilisées dans la fabrication de mobilier urbain notamment (espaces de jeux pour les enfants, bancs, etc.). La réglementation prévoit des objectifs minimaux de recyclage des composants des éoliennes, qui augmenteront avec le temps. Par ces mesures, l’État garantit l’exemplarité de la filière éolienne, en alliant transition énergétique et protection de l’environnement. Le démantèlement des plus anciens parcs éoliens vient de commencer, la filière du recyclage des éoliennes est en cours de développement et devrait monter en puissance dans les prochaines années afin d’être en mesure d’envisager du 100% recyclable. À partir du 1er juillet 2022, au minimum 90 % de la masse totale des éoliennes démantelées devra être réutilisée ou recyclée. À partir du 1er janvier 2024 : 95% de la masse totale des éoliennes, tout ou partie des fondations incluses devra être réutilisable ou recyclable. Enfin, il existe une seconde vie pour ces éoliennes qui servent soit de pièces détachées pour d’autres éoliennes en France, soit elles sont installées dans d’autres pays notamment la Russie.

Question d’un participant : « Laissez-vous les fondations en terre ? J’ai peur de voir l’état dans lequel on laissera les terres à nos enfants. » Réponse de Nouvergies : Aujourd’hui, la loi impose une excavation totale du socle en béton sur des terrains cultivés et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables

9

aux terres situées à proximité. Dans les contrats de location signés avec les propriétaires/exploitants concernés cette obligation légale est rappelée.

Question d’un participant : « Combien ça coûte de retirer une éolienne ? » Réponse de Nouvergies : La loi oblige l’exploitant à provisionner, au moment de la construction d’un parc, une somme de 50 000 € pour les éoliennes d’une puissance inférieure ou égale à 2MW puis de 10 000€ par MW supplémentaire, pour pallier son futur démantèlement. Les premiers démantèlements réalisés en France ont démontré qu’un montant de 50.000€ par éolienne correspondait au coût réel du démantèlement car la plupart des éléments de l’éolienne sont recyclés (revendus) et amortis par le rendement du parc.

Question d’un participant : « Et si vous faites faillite, à qui revient la responsabilité des éoliennes ? Au propriétaire de la parcelle ? A la commune ? » Réponse de Nouvergies : Conformément à l’article R.515-106 du Code de l’environnement et à l’arrêté du 26 août 2011 dans sa version modifiée du 22 juin 2020 précisant les modalités s’appliquant aux parcs éoliens, les opérations de démantèlement et de remise en état du site sont aujourd’hui parfaitement connues et cadrées par la loi. Celles-ci sont à la charge de l’exploitant du parc éolien. En aucun cas, le démantèlement ne peut être à la charge du propriétaire du terrain, de l’exploitant agricole de la parcelle ou de la commune. Le démantèlement d’un parc éolien est à la charge du propriétaire du parc. Lors de la construction d’un parc, la loi oblige l’exploitant à provisionner le montant du futur démantèlement. Cette provision est consignée à la Caisse des dépôts, au moment de la construction du parc. Si la société à l’initiative de la construction du parc (avec un statut juridique de SAS) fait faillite, ce qui n’est jamais arrivé en France depuis la construction des premières éoliennes dans les années 1990, les provisions consignées à la Caisse des dépôts sont utilisées par le préfet afin d’assurer le démantèlement du parc. Ce mécanisme a été mis en place pour que jamais le démantèlement n’incombe aux propriétaires/exploitants des terrains qui accueillent les éoliennes ou communes sur lesquelles elles sont implantées.

2.2 | Sur le projet éolien d’Aulnay, Braux, Chalette-sur-Voire et Magnicourt

Question d’un participant : « Combien d’éoliennes seraient installées ? »

Réponse de Nouvergies : Nous prévoyons un maximum de 10 éoliennes réparties sur les 4 communes du projet. Les résultats des études permettront de déterminer précisément le nombre de machines que nous pourrons installer.

Question d’un participant : « Quelle serait la puissance des éoliennes que vous installeriez sur ce projet ? »

Réponse de Nouvergies : Il s’agirait d’éoliennes de nouvelles générations, beaucoup plus puissantes que celles présentent actuellement. Nous partirions sur des machines d’une puissance nominale minimum de 5 MW.

10

Question d’un participant : « Où sera situé le poste de livraison du projet ? »

Réponse de Nouvergies : à l’heure actuelle, l’emplacement n’est pas fixé. Lors des ateliers de co-construction, les citoyens pourront travailler sur ce sujet.

Question d’un participant : « Sur quel poste source sera raccordé le projet ? »

Réponse de Nouvergies : Le raccordement sur le poste source est géré par Enedis. Généralement le plus proche est choisi, mais il arrive régulièrement que la capacité maximale soit déjà atteinte. Dans ce cas un autre poste source est utilisé. Sur ce projet, nous aurons le choix entre celui de Brienne-le-Château, celui d’Arcis-sur-Aube voire celui de Creney.

Question d’un participant : « Qui touche le loyer pour l’utilisation des terres lorsque la parcelle est utilisée par un exploitant qui n’en est pas le propriétaire ? »

Réponse de Nouvergies : L’implantation d’une éolienne sur un terrain privé soumet les développeurs à louer ce terrain. Le coût de la location des terrains représente en général environ 2% du chiffre d’affaires d’un parc éolien, avec un minimum de 3 000 euros/MW/an. Ces retombées sont à partager entre les propriétaires fonciers engagés et leur locataire (exploitant) à part égale.

Question d’un participant : « Quelle est la répartition des retombées financières entre la commune et la communauté de commune ? »

Réponse de Nouvergies : Concernant les retombées fiscales d’un projet éolien, elles proviennent de différentes taxes : l’IFER (Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux), la CET (Contribution Économique Territoriale), et la TFPB (Taxe Foncière sur les propriétés Bâties). Le montant de ces taxes et donc le montant des retombées fiscales pour les communes concernées par le projet, varie en fonction du nombre et de la puissance des éoliennes implantées. Dans le cadre du projet éolien à l’étude sur la commune du (commune), nous pourrons vous présenter une estimation des retombées économiques une fois les résultats des études connues et le nombre d’éoliennes fixé. L’Intercommunalité touchera également des retombées fiscales. Depuis le 1er janvier 2019, une nouvelle répartition de l’IFER a été votée : aujourd’hui, un minimum de 20% de l’IFER revient automatiquement aux communes accueillant des éoliennes, 50% aux communautés de communes et 30% au département. Une répartition différente peut être décidée (en respectant toujours ce seuil de 20% pour les communes), mais c’est une décision que seuls les élus communautaires peuvent prendre.

11

3. Les études réalisées Une troisième affiche donnait à voir les différentes études nécessaires qui sont menées en amont du développement du projet. Ces études permettent de vérifier la faisabilité d’un projet éolien sur la zone d’étude identifiée. Les résultats de ces études servent à construire une trame d’implantation d’éoliennes la plus cohérente possible avec les différentes contraintes

préexistantes et les spécificités du territoire. Voici les différentes questions relatives à la partie des études :

Question d’un participant : « Quand aurons-nous les résultats de l’étude écologique et acoustique ? »

Réponse de Nouvergies : depuis juin 2020, les études écologiques ont débuté. Ce qui veut dire que d’ici à la fin de l’année nous aurons des résultats à partager.

Concernant l’étude acoustique, elle ne sera réalisée qu’à partir du moment où les implantations d’éoliennes seront figées. Il s’agira d’un prochain atelier de co-construction que nous partagerons tous ensemble à la rentrée.

12

Question d’un participant : « Quand sera posé le LIDAR ? »

Réponse de Nouvergies : L’étude des vents est une étape cruciale dans le développement d’un projet éolien. La précision et la cohérence des données collectes est essentielles pour la conception d’un projet optimal et fiable dans le temps. Plusieurs méthodes de mesures peuvent être utilisées pour par les analystes. La plus courante passe par l’installation d’un mât de mesure, comme cela a été fait en 2019 à Chalette-sur-Voire. Le mât de mesure permet d’effectuer des mesures météorologiques par le biais d’anémomètres, calibrés en amont par un institut spécialisé de façon à garantir une qualité optimale lors de la mesure de la vitesse du vent. Le dispositif est complété par la présence de girouettes qui mesurent l’orientation du vent. Enfin, le mât est équipé d’autres capteurs analysant l’humidité, la température ou encore la pression atmosphérique, des données qu’il faut également prendre en compte car ces dernières peuvent influencer la production éolienne. Ces informations sont ensuite comparées avec celles issues des stations météorologiques environnantes pour affiner l’étude. Plus rarement, un LIDAR (Light Dection and Ranging) peut être installé en complément du mât de mesure pour analyser le profil du vent à diverses altitudes au moyen d’un faisceau laser. Cette installation reste en place généralement moins longtemps que le mât de mesure, quelques semaines contre une à deux années pour un mât de mesure.

Concernant le projet éolien d’Aulnay, Braux, Chalette-sur-Voire et Magnicourt, le mât de mesure, présent à la sortie de Chalette-sur-Voire rempli pleinement ses fonctions et permet d’avoir des données suffisantes dans le cadre de l'étude des vents mais aussi dans le cadre de l’étude écologique. En effet, des micros installés sur la structure permettent d’enregistrer l’activité des chiroptères. Il n’est donc pas nécessaire de compléter ce dispositif par l’installation d’un LIDAR comme nous l’avions initialement envisagé.

Proposition d’un participant : « Il faudrait réaliser une prise de vue depuis la sortie de Magnicourt, sur la route d’Aulnay. »

Réponse de Nouvergies : lors du prochain atelier de co-construction, il s’agira d’une thématique abordée.

4. La démarche de concertation Enfin deux affiches relatives à la démarche de concertation étaient présentées. L’une revenant sur les objectifs et le calendrier prévisionnel de la démarche et l’autre donnant à voir les résultats de l’étude des perceptions réalisée par l’équipe concertation de Mazars dans le courant du mois de mars 2021. Vous trouverez ci-après : • L’affiche de présentation de la démarche de concertation ; • L’affiche de présentation des résultats de l’étude des perceptions.

13

14

Ces deux affiches n’ont pas soulevé de questions particulières.

15