REGLEMENT INTERIEUR

ALPES SANTE TRAVAIL

Association régie par les dispositions de la loi du 1 er juillet 1901

PREAMBULE

Article 1 er

Le présent règlement intérieur est établi en application de l’article 28 des statuts. Il complète ces derniers en traitant les divers points non précisés dans les statuts.

ADHESION

Article 2

Doivent s’affilier au service de Santé au Travail interentreprises Alpes Santé Travail tous les employeurs visés par l’article L.4621-1 du Code du Travail qui, dans le domaine géographique et professionnel ci-dessous défini, n’ont pas constitué un service médical d’entreprise, d’établissement ou inter établissement, répondant aux prescriptions des articles D.4622-5 à D.4622-9 du Code du Travail et agréé par la Direction Régionale du Travail et de l’Emploi.

Domaine géographique : a) La partie de la commune de , située à l’Ouest d’une ligne définie par les cours Jean Jaurès et de la Libération et se prolongeant au Nord de la place de la Bastille jusqu’à la limite de la commune. b) Toutes les communes des cantons d’, Domène, , Pont en Royans, Saint Egrève, Saint Laurent du Pont, Saint Marcellin, , , Villard de Lans, Vinay, Les communes d’Engins, , Saint Nizier, Veurey Voroize.

Domaine Professionnel : a) Toutes les professions hors Bâtiment Travaux Publics et Mutualité Sociale Agricole b) Les entreprises de travail temporaire selon le décret du 23 juillet 1991

DEMISSION

Article 3

Sauf dans le cas de cession, cessation ou de fusion, la démission doit être donnée au plus tard le 30 juin de chaque année civile pour prendre effet le 31 décembre.

Toute démission donnée postérieurement à cette date obligera l’adhérent démissionnaire à rester jusqu’au 31 décembre de l’année suivante et l’obligera également à toutes les charges et conditions des statuts de l’association, notamment au paiement des cotisations.

Le bureau du conseil d’administration pourra éventuellement examiner les cas particuliers.

RADIATION

Article 4

La radiation prévue à l’article 8 des statuts peut être notamment prononcées pour :

- changement de secteur géographique ; - absence de salarié ; - non-paiement des cotisations ; - refus de fournir les informations nécessaires à l’exécution des obligations en santé au travail ; - opposition à l’accès aux lieux de travail ; - obstacle au contrôle des éléments de calcul des cotisations.

La radiation est prononcée par le Conseil d’Administration après avis de la commission de contrôle. Cette radiation, communiquée aux Services de l’Inspection du Travail, ne dégage l’employeur radié d’aucune obligation financière vis-à-vis d’Alpes Santé Travail, qui peut exercer toutes actions nécessaires.

LE DOCUMENT

Article 5

Conformément aux dispositions de l’article D.4622-66 du Code du travail, les modalités d’application de la réglementation relative à la Santé au travail sont définies dans un document signé par l’employeur et le président d’Alpes Santé Travail.

Ce document, qui concerne les entreprises ou établissements de 50 salariés et plus et les entreprises ou établissements de moins de 50 salariés où existe un C.H.S.C.T, est élaboré dans les conditions prévues à l’article D.4622-66 du Code du travail.

LA DECLARATION

Article 6

Pour toutes les entreprises ou établissements, l’employeur, après avis du médecin du travail, adresse chaque année au Président d’Alpes Santé Travail une déclaration portant sur le nombre et la catégorie des salariés à surveiller et les risques professionnels auxquels ils sont exposés.

PARTIPATION AUX FRAIS D’ORGANISATION DE FONCTIONNEMENT

Article 7

Tout adhérent est tenu de payer :

A l’adhésion : Un droit d’entrée correspondant à l’entreprise et au nombre de salariés ; Chaque année : Une cotisation pour les frais d’organisation et de fonctionnement de l’association.

Article 8

Le montant du droit d’entrée est déterminé par le conseil d’administration.

Article 9

Chaque année, l’assemblée générale fixe le taux des cotisations sur proposition du conseil d’administration pour chaque catégorie d’adhérents.

Le taux de cotisation est tel qu’il permet au Service de faire face à ses obligations en ce qui concerne les frais d’organisation et de fonctionnement du Service d’Alpes Santé Travail ainsi que le nombre et la qualité des prestations dues aux adhérents.

Le montant de la cotisation due par chaque adhérent est fixé en tenant notamment compte du nombre de salariés ou de la catégorie à laquelle appartiennent ces salariés (intérimaires, saisonniers, réciprocités).

Sur demande spécifique du service, l’employeur devra justifier les éléments de sa déclaration.

Une facture complémentaire sera envoyée semestriellement si le nombre de salariés suivis était supérieur à celui de la déclaration annuelle sur la période considérée.

Toute prestation nécessitant l’intervention d’un IPRP pourra faire l’objet d’une facturation complémentaire définie par convention (voir article 12).

Article 10

Pour le bon fonctionnement du Service, les adhérents sont invités à s’acquitter du montant annuel de leurs cotisations dans un délai impératif de un mois, sous peine de pénalités.

Lors d’adhésion nouvelle en cours d’année, le droit d’entrée et le montant de la cotisation sont exigibles dès l’adhésion au Service, et doivent être acquittés au plus tard avant l’expiration du délai de 15 jours.

En cas de non-paiement des cotisations, la radiation de l’adhérent défaillant peut être prononcée par le conseil d’administration dans les formes prévues à l’article 4 du présent règlement.

Article 11

L’appel des cotisations peut être modulé en fonction des nécessités, du fonctionnement de l’association ou des prestations fournies aux adhérents, sur décision du conseil d’administration.

PRESTATIONS FOURNIES PAR LE SERVICE

Article 12

Dans chaque entreprise qu’il a en charge le médecin du travail établit et met à jour une fiche d’entreprise ou d’établissement. Pour les nouveaux adhérents la fiche est établie dans l’année qui suit l’adhésion.

Le médecin du travail consacre 150 demi-journées au moins, soit le tiers de son temps pour un temps plein, aux actions en milieu de travail (étude de poste, aménagement de poste, conseil sur l’aménagement des locaux, enquêtes sur les produits chimiques, analyse des conditions de travail, participation aux CHSCT,…) afin de mettre en œuvre des actions de préventions en matière de risques professionnels. Les actions ainsi mises en œuvre seront portées à la connaissance des employeurs concernés par Alpes Santé Travail.

Pour ces actions le médecin pourra être assisté d’un Intervenant en Prévention des Risques Professionnels habilité (IPRP) dans le cadre de compétences techniques et organisationnelles. Il peut également faire appel à un organisme habilité dans ces domaines. Dès lors, les actions feront l’objet d’une convention tri partite entre le service, l’employeur et l’organisme.

Chaque salarié bénéficie d’examens médicaux périodiques, au moins tous les 24 mois, en vue de s’assurer du maintien de son aptitude au poste de travail occupé. Lorsque le salarié est soumis à une surveillance médicale renforcée définie à l’article R.4624-16 à R.4624-18 les examens périodiques sont renouvelés annuellement.

A ces visites périodiques s’ajoutent les examens d’embauches et de reprises après accident du travail et maladie. Les visites à la demande du salarié, de l’employeur et du médecin et toute visite jugée utile par le médecin pour assurer la surveillance médicale renforcée. Les examens complémentaires (audiométrie, spiromètrie, visiotest, cardio fréquencemétrie) pratiqués par le médecin ou la secrétaire médicale sont à la charge du service.

L’acte vaccinal reste à la charge du service, par contre les vaccins relatifs au poste du travail seront facturés à l’employeur.

LIEUX DES EXAMENS

Article 13

Les différents examens médicaux ont lieu, dans l’ensemble des centres médicaux d’Alpes Santé Travail en fonction du secteur géographique de l’entreprise, soit dans les infirmeries d’entreprises préalablement acceptées par Alpes Santé Travail.

Ils peuvent également être effectués en centre mobile.

CONVOCATION AUX EXAMENS

Article 14

L’adhérent est tenu d’adresser à l’association, dès son adhésion, une liste complète du personnel occupé dans son ou ses établissements, avec l’indication du poste de travail ou de la fonction des intéressés, de leur date de naissance et date d’entrée dans l’entreprise et de leur catégorie professionnelle.

Il doit notamment préciser, s’il y a lieu, en vue de leur assurer une surveillance médicale renforcée, les noms des salariés avec l’indication de l’âge et du poste affecté.

Il incombe à l’adhérent de faire connaître immédiatement à l’association les nouveaux embauchages ainsi que les reprises du travail après une absence pour l’une des causes visées à l’article R.4624-21 du code du travail.

Pour les visites médicales à effectuer, le service adresse à l’employeur une convocation pour chaque salarié.

Article 15

Les programmes de convocations sont établis par le secrétariat médical, compte tenu de la nature des examens à effectuer, de la périodicité devant présider à ces examens, ainsi que de la disponibilité des salariés à telle époque de l’année, jour de la semaine et moment de la journée.

Ces programmes, établis et vérifiés à l’aide du fichier médical, sont transcrits sur les feuilles de convocation, qui sont adressées aux entreprises et établissements adhérents 3 jours avant la date prévue.

Si des salariés se trouvent empêchés, les employeurs ont l’obligation d’en avertir le Service, dès réception de la convocation, par appel téléphonique précédant une notification écrite, de manière qu’il puisse être pourvu immédiatement au remplacement des salariés excusés.

Le remplacement doit se faire d’un commun accord avec le médecin du travail.

Article 16

Il appartient à tout adhérent de rappeler à son personnel le caractère obligatoire des examens médicaux. Le refus opposé à l’une des convocations ne dispense pas l’adhérent de faire figurer sur la liste des effectifs adressée au Service le nom du salarié qui sera convoqué aux examens ultérieurs.

COMMISSION DE CONTROLE

Article 17

La commission de contrôle constituée dans les conditions fixées par l’article D.4622-46 du Code du travail et suivants du Code du travail, est présidée par le Président du conseil d’administration de l’association ou par son représentant dûment mandaté, conformément à l’article D.4622-53 du Code du travail.

Article 18

La commission de contrôle se réunit au moins trois fois par an et chaque fois qu’elle est convoquée par son Président. La convocation de la commission de contrôle est obligatoire lorsqu’elle est demandée par la majorité de ses membres.

Article 19

La convocation de chacun des membres de la commission de contrôle se fera, quinze jours francs à l’avance, par une lettre comportant l’ordre du jour de la réunion.

Cet ordre du jour, arrêté par le Président du Service et le secrétaire de la commission de contrôle, est également communiqué à l’inspecteur du travail et au Directeur Régional du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

Article 20

Les délégués des médecins assistent à ladite réunion avec voix consultative.

COMMISSION MEDICO TECHNIQUE

Article 21

Une commission médico-technique est instituée qui a pour mission de formuler des propositions relatives aux priorités du service et aux actions à caractère pluridisciplinaire conduites par ses membres.

Elle se réunit au minimum trois fois par an.

Elle est composée de l’employeur ou du président du service de santé au travail ou de son représentant, des délégués médecins du travail, prévus à l’article R.4623-18, ainsi que des intervenants en prévention des risques professionnels du service ou, s’il y a lieu, de leurs délégués élus à raison d’un titulaire et d’un suppléant pour huit intervenants.

Elle est constituée à la diligence de l’employeur ou du président du service de santé au travail. La commission médico-technique communique l’état de ses réflexions et travaux à la commission de contrôle, chaque année.

Règlement intérieur approuvé par le conseil d’administration Le 04 juillet 2005