N° 64 - novembre 2016 - ISSN 1298-3667 Sdis info 90 Magazine d’informati on du Service Départemental d’Incendie et de Secours du Territoire de

> A LA UNE Conventi on cadre de partenariat « Engagement citoyen »

> DOSSIER CENTRAL Nouveau centre de secours de Montreux-Château

> ACTU Nouveau véhicule d’appui secours routi er

www.pompiers90.fr SDIS 90 > EDITO

SOMMAIRE Lieutenant-colonel Stéphane Helleu > A LA UNE p 3 Directeur départemental par intérim des - Conventi on cadre «engagement citoyen» Services d’incendie et de secours Chef de corps > ACTU p 4-5 - Nouveau véhicule VASR Le Sdis Info de novembre 2015 était consacré - Massifs des Vosges et du Jura, secours à la pose de la première pierre de ce qui allait devenir d’urgence en montagne le nouveau centre de secours de Montreux-Château. > DOSSIER p 6-7 Un an après, le dossier central de votre magasine est - Nouveau centre de secours de Montreux- consacré aux portes ouvertes de cett e nouvelle uni- Château té opérati onnelle. Pour partager avec le plus grand nombre, la traditi onnelle cérémonie de Sainte-Barbe > FORMATION p 8-9 aura lieu cett e année à Montreux-Château et sera - Nouvelle promoti on de sapeurs-pompiers l’occasion de réaliser l’inaugurati on offi cielle de l’édi- volontaires fi ce. - Formati on d’équipier prompt secours des JSP 4 Cet événement majeur me donne l’occasion de remer- - Une voiture accidentée sur la voie ferrée cier publiquement tous les acteurs de cett e réussite. - Formati on feux de forêt En eff et c’est un travail important qui a été réalisé par le groupement des services techniques et logisti ques, > LE PERSONNEL p 10-11 avec l’appui de la SODEB pour la maîtrise d’ouvrage et - Bien-être au travail le Cabinet d’Architecture Ambiance et Atmosphère de - L’équipe du CTA Lure pour la maîtrise d’œuvre. Le bâti ment livré pré- - Nouveaux services civiques sente les capacités opérati onnelles att endues, dans - Mouvement de personnel des coûts contenus de concepti on et de réalisati on. C’est maintenant au tour du centre de secours de > CENTRES ET AMICALES p 12 Rougemont-Château de bénéfi cier des eff ets du plan immobilier du SDIS. Les élus du Conseil d’administra- - Ultra-Trail du Mont-Blanc ti on et son Président Florian Bouquet, nous accordent - Journée des opérati onnels au CS Tourelles une fois de plus leur confi ance sur la poursuite de ce - Règles de sécurité informati que projet. Le permis de construire sera donc déposé fi n 2016 pour une livraison d’ici fi n 2018. AGENDA 2016 - 2017 Autre nouveauté importante que vous pourrez dé- couvrir dans ce numéro : l’arrivée du véhicule d’appui 12 novembre : CS Belfort-nord sensibilisati on en secours routi er. Conçu par les personnels qui vont aux gestes qui sauvent l’armer, cet agrès très complet nous permett ra de 9 décembre : Sainte Barbe départementale à remplir nos missions en tenant compte des nouvelles Montreux-Château technologies. 4 février 2017 : Cross départemental à Rouge- Enfi n, je ne peux pas conclure sans évoquer l’inspec- mont-le-Château ti on du SDIS par la Directi on générale de la sécurité 18 mars : Cross nati onal dans l’Aisne (02) civile et de la gesti on des crises, inspecti on dont la 1er avril : PSSP départemental à préparati on nous a tous impliqués depuis cet été et 9 avril : Marathon de Paris qui s’est déroulée sur une semaine en octobre. Au 20 mai : PSSP régional dans l’Yonne (89) regard des conclusions intermédiaires présentées par 24 juin : PSSP nati onal à Obernai (67) le chef de l’inspecti on, le bilan est dit « positi f, voire très positi f ». J’ai décidé de profi ter de cet audit pour poursuivre nos eff orts d’auto-diagnosti c et prendre en Ce magazine est publié par le : Service Départemental d’Incendie et de Secours du Territoire de compte nos vulnérabilités dès les toutes prochaines Belfort - 4, rue Romain Rolland - 90000 BELFORT semaines. Nous y reviendrons prochainement et je Directeur de la publicati on: Lieutenant-colonel Stéphane Helleu sais pouvoir compter sur l’engagement sans faille de Rédacti on : S. Helleu, C. Jeandemange, F. Erard, J. Lipp, B. Cardey, S. Joly chacun des membres du SDIS. Maquett e : S. Joly En att endant je souhaite bonne lecture à toutes et à Photos : S. Joly, Amicale Tourelles, E. Durliat, COM Sdis 90 tous. Impression : Service COM SDIS 90, 500 exemplaires

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 2 > A LA UNE Conventi on cadre de partenariat « engagement citoyen »

Cett e conventi on, portant sur les acti ons réalisées par le SDIS au profi t des établissements scolaires, a été signée jeudi 13 octobre 2016 en présence des élèves de 4ème et de 3ème inscrits dans les secti ons de JSP de niveau 1 et 2 du collège Aubrac de . Elle donne un cadre général structuré pour toutes les acti ons réalisées actuellement, ou en cours de concepti on, en partenariat entre le SDIS, de g à d : Mme Valenti n, principale du collège, M. Schnoebelen, les services de l’éducati on nati onale et la préfecture. 1er VP du CASDIS, M. Krantz, DASEN, M. Besancenot, préfet du Terri- toire de Belfort, Mme Ravey, maire de Morvillars, Lcl Helleu, DDSIS.

Cett e conventi on est basée sur la A desti nati on des jeunes : les sec- cices hyperréalistes, l’assistance à la conventi on nati onale cadre de parte- ti ons de JSP 1 et 2 en collèges (pho- défi niti on de critères d’évaluati on nariat signée le 18 juin 2015 (enca- tos ci-dessous), les gestes de premier perti nents des exercices. dré ci-dessous) qui prévoit dans son secours, la formati on d’assistants de Depuis 2014, ce sont ainsi près de arti cle 3, sa déclinaison adaptée dans sécurité, les mesures de responsabili- 13 500 personnes qui ont bénéfi cié de chaque département entre le SDIS et sati on, les stages découvertes de ème3 , l’engagement du SDIS. les services de l’éducati on nati onale. l’apprenti ssage, les carrefours des Parallèlement, et dans le cadre de ces Le SDIS 90 a en eff et initi é depuis plu- méti ers, la délivrance d’att estati ons réalisati ons, l’ensemble des établisse- sieurs années de nombreuses acti ons des cadets de la sécurité civile. ments partenaires ont entrepris une au profi t des établissements scolaires, A desti nati on des adultes : l’informa- révision de leur PPMS avec le souti en en conventi onnant, faute de cadre ti on préventi ve aux comportements du SDIS 90, ce qui leur permet de plus global, directement avec les qui sauvent (IPCS), le module de ges- disposer de procédures moins admi- chefs d’établissements. A ce ti tre, il a ti on de crises, le plan familial de sau- nistrati ves et plus opérati onnelles, servi à l’expérimentati on du dispositi f vegarde, les conventi onnements pour dont les eff ets sont mesurables lors «cadets de la sécurité civile», lequel les sapeurs-pompiers volontaires de de chaque exercice ou même lors va être étendu à toute la . l’éducati on nati onale. d’alertes att entats comme cela a été A desti nati on des établissements : le cas plusieurs fois cett e année au ly- Les acti ons réalisées sont nombreuses l’assistance à la rédacti on des plans cée Follereau de Belfort ou au collège on en disti ngue trois catégories en parti culiers de mise en sûreté (PPMS), Claudel de Montreux-Château. foncti on du public desti nataire. l’assistance à la scénarisati on d’exer-

Secti on JSP 1 au collège Secti on JSP 1et 2 au collège Secti on JSP 1et 2 au collège Mozart de Danjouti n Aubrac de Morvillars Châteaudun de Belfort Le 18 juin 2015, la ministre de l’éducati on nati onale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et le ministre de l’intérieur ont signé une conventi on cadre de partenariat sur la base de travaux antérieurs réalisés par certains SDIS pris en références, dont celui du . La conventi on a pour objet,

> de promouvoir d’une part, l’appropriati on des valeurs de la République et d’autre part, des démarches citoyennes ; > d’engager des acti ons communes visant à améliorer la sécurité des personnes ; > de sensibiliser à la préventi on des risques et aux missions des services de secours, ainsi que de développer l’apprenti ssage des gestes élémentaires de premier secours ; > de favoriser l’enseignement des règles générales de sécurité et de principes simples pour porter secours ; > de développer le volontariat au sein des sapeurs-pompiers ; > de favoriser l’investi ssement des jeunes dans la sphère publique.

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 3 > ACTU Nouveau véhicule d’appui secours routi er Le SDIS 90 a récepti onné le VASR le 11 octobre 2016. Ce dernier a pour mission de compléter l’acti on des four- gons pompe tonne de secours routi er (FPTSR) sur une opé- rati on de désincarcérati on en amenant un matériel spéci- fi que, adapté aux véhicules de nouvelle générati on etau balisage. Cet engin est aff ecté au centre de secours de Belfort Sud.

Le VASR est de marque Renault TRUCKS, il mesure 8 mètres 76. Le matériel embarqué permet de réaliser de nom- breux postes : Désincarcérati on : cisailles, écarteurs, vérins, groupes hydrauliques électriques et thermiques. Levage : cric à crémaillère et de déplacement du véhicule, coussin de levage, ti rfor, treuil électrique 4 T. Calage et étaiement Découpe : disqueuse et tronçonneuse thermique, scie découpe pare-brise, découpeur plasma. Protecti on : couverture de désincarcérati on, fi lm pour vitrage, écran de protecti on, protecti ons de montants. Forcement et déblai : balais, scies, pelle, hache. Eclairage : projecteurs de recherche, sur trépied et sur mât télescopique de 6 mètres de hauteur. Protecti on individuelle Signalisati on et balisage : 2 dévidoirs roulants avec triangles de signalisati on accident et 10 cônes de Lubeck sur chacun, balisage de toit, valise balise spiraled. Echelle et plateforme : échelle transformable, kit lorries, plateforme PL. Exti ncti on : exti ncteurs, couverture anti -feu. Energie : compresseur 10 bars et dessiccateur d’air.

Vérins écarteurs sur batt erie ou Dévidoirs avec triangles de Cric hydrauliques (bcp plus puissants, signalisati on et cônes de Lubeck. hydraulique peuvent être immergés) Cisailles de désincarcérati on Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 4 > ACTU

Le VASR est armé par trois sapeurs- et importants, il peut assurer la désin- pompiers. Il sera toujours engagé en carcération des victimes emprisonnées appui d’un FPTSR sur toutes les opéra- dans les tôles et le levage en douceur tions pouvant comporter une personne sur trois chantiers de désincarcération incarcérée. Sa première mission est simultanés. Le VASR n’est pas équipé de d'assurer la sécurité contre un nouvel pompe et de réserve d’eau. accident par le balisage et l'éclairage de Il dispose d’une tablette tactile -per la zone de l'intervention, la seconde est mettant de trouver les caractéristiques d’assurer le dégagement des personnes techniques des véhicules de nouvelle accidentées. Doté de moyens pneu- génération. matiques et hydrauliques autonomes

Formation des référents secours routier de l’agglomération belfortaine

Afin d’optimiser le temps de la mise en service dece ont ensuite la charge de former les équipes de garde. nouveau véhicule, la formation s’est organisée en deux La formation se décompose en plusieurs thèmes portant étapes. La première au mois de mai sur le nouveau maté- sur, la présentation générale du véhicule, la manoeuvre riel qui équipe le VASR et la seconde sur 3 jours du 12 au générale d’opération secours routier, le calage, les vi- 18 octobre sur le nouveau véhicule, le matériel et les tech- trages, les accès victime, le forcage d’un ouvrant, la désin- niques opérationnelles liées aux nouvelles technologies carcération et des notions de poids lourds. des véhicules dits de nouvelle génération. Les référents

Massifs des Vosges et du Jura Réunion des SDIS sur le thème du secours d’urgence aux personnes en montagne Co-organisée à Belfort par les Sdis 88 et 90, cette réu- nion a rassemblé les Sdis 25, 39, 67, 68, 70, ainsi que des représentants de l’état-major de la Zone de Défense Est, le 1er septembre 2016. Directeurs départementaux, conseillers techniques du groupe graduation mais également de prise en compte des solutions de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux développées localement depuis de très nombreuses années. (GRIMP) ou de secours en montagne (SMO), responsables Là où la montagne est un lieu de vie, les pompiers qui y sont opérationnels sans oublier le service de santé et de secours présents, ancrés à leur territoire, se sont naturellement adap- médical (SSSM) pour le secours médicalisé, ont partagés leurs tés aux configurations et aux particularités des risques de pratiques. Les échanges ont porté sur l’organisation opéra- leur milieu. La juste réponse opérationnelle semble bien pou- tionnelle, les relations avec les partenaires du secours (héli- voir émerger de la connaissance viscérale du terrain presque coptères, SAMU, Gendarmerie) et les perspectives de rappro- fusionnelle dont disposent les pompiers habitants ces ter- chements plus poussés entre Sdis. Les travaux en cours autour ritoires, combinée, dans une juste mesure, aux apports de de la rédaction d’un REAC (Référentiel d’Emploi, d’Aptitude et grande technicité tels que les ont développés les spécialistes de Compétence) commun aux milieux périlleux et à la mon- GRIMP et SMO sans oublier la composante SSSM. tagne ont largement alimenté les débats. Les échanges autour En montagne comme en d’autres domaines, grande proximité du rapprochement des référentiels GRIMP et SMO ont mis en et forte technicité, forment ensemble une force majeure qui évidence les spécificités de la moyenne montagne et tout l’in- caractérise la réponse opérationnelle des Sdis et des sapeurs- térêt à y apporter des réponses adaptées dans une logique de pompiers.

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 5 > DOSSIER

Nouveau centre de secours de Montreux-Château

Le centre de secours de sapeurs-pom- piers volontaires (SPV) a été mis en service le 22 juin 2016 après un an de travaux. Il défend en 1er appel 7 000 habi- tants du département mais également en 2ème appel, deux communes du Haut- Rhin. Il a ouvert ses portes au public le 17 septembre 2016.

Le nouveau centre de se- Le terrain a été cédé gratui- cours (CS), d’une surface de tement par la commune de 655 m² dont 385 m² de sur- Montreux-Château. Le coût face administrati ve et 270 de ce nouveau centre de m² de surface technique secours s’élève à 1 440 000 € est situé 15 bis rue Georges TTC toutes dépenses confon- Helminger. Il est réalisé dans dues (études, maîtrise une concepti on de bâti - d’œuvre, travaux, maitrise ment basse consommati on. d’ouvrage déléguée,…). Il est Un regard parti culier est fi nancé à 64 % par le SDIS apporté à son intégrati on 90. Les travaux d’un mon- dans l’environnement par tant de 1 000 176 € HT sont une toiture végétalisée et subventi onnés à 20 % par la une structure en bois. Dans Région et 10 % par le Dépar- le cadre d’une démarche sur tement dans le cadre du Plan la qualité environnementale, Régional de souti en au BTP. il est équipé d’une récupéra- Il bénéfi cie également d’une ti on des eaux de pluie pour subventi on de 32 800 € de le lavage des véhicules et le l’Agence de l’environnement chauff age est réalisé par des et de la maitrise de l’énergie pompes à chaleur en géo- (ADEME), dans le cadre du thermie profonde par 5 puits Fonds Chaleur. L’Etat inter- creusés à 100 mètres de viendra dans le cadre du profondeur. La créati on d’un fonds de compensati on pour pati o intérieur et d’une aire la TVA (FCTVA) à hauteur de de lavage abritée permett ra 236 000 €. l’extension éventuelle de ses locaux.

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 6 > DOSSIER Ses eff ecti fs Le CS est commandé par le ltn Olivier du SDIS 25 et 1 de la BSPP. La moyenne sur l’étang et Montreux-Vieux. Le CS de Nelson, secondé par son adjoint le ltn d’âge est de 24 ans. Il y a 5 JSP. Il existe Montreux-Vieux (68) intervient quant à Thierry Garressus. Il comporte un eff ecti f une conventi on interdépartementale de lui en 2ème appel pour le SDIS 90 sur la de 32 SPV dont 2 offi ciers, 9 sous-offi ciers partage des eff ecti fs avec le CS de Mon- commune de Montreux-Château. Les et 21 caporaux et sapeurs. Parmi eux se treux-Vieux (68). Le CS de Monteux-Châ- deux CS peuvent également intervenir trouvent 6 sapeurs-pompiers profession- teau intervient ainsi en 2ème appel pour le sur d’autres communes en cas de néces- nels dont 3 du Sdis 90, 1 du Sdis 68, 1 SDIS 68 sur les communes de Chavanne sité.

De g à d : H. Besançenot (préfet), L. Conrad (maire), O. Nelson, T. Schmitt , S. Gérard, D. Schligler, D. Pierre, T. Garessus, M. Pierre, JM. Ledi, S. Ostermann, L. Pierre, C. Bulier, C. Champagne, M. Szabo, J. Trible, A. Zupranski, O. Chaveroux, A. Marty, C. Bossharth, T. Bellabouvier, M. Brun, C. Marty, D. Carel, lcl S. Helleu (DDSIS). Les absents : E. Braghini, S. Grosjean, J. Martel, J. Moreau, F. Nualas, M. Prost, JJ. Rolando, R. Thiebaut, V. Viron, J. Wiss.

Populati on défendue en er1 appel Autrechène Cunelière Reppe Les témoignages Brebott e Fontaine Montreux-Ch Suarce Bretagne Fontenelle Novillars Le Ltn Olivier Nelson, âgé de 42 ans est le chef Chavannate Peti t-Croix de centre depuis 2010. Il a remplacé le Ltn Chavanne-les-G Recouvrance Jérôme Bletzacher. Cela fait bientôt 30 ans qu’il s’est engagé dans le milieu des sapeurs- Ses moyens matériels pompiers tout d’abord en étant JSP en 1987 puis SPV en 1990. Il exerce le méti er de chef 1 Camion citerne rural moyen (CCRM) de chanti er du nett oyage terti aire chez Véolia 1 Véhicule de secours et d’assistance aux victi mes (VSAV) propreté. D’après Olivier, « Ce nouveau centre 1 Véhicule tous usages (VTU) de secours nous permet de travailler dans 1 Véhicule léger de commandement (VLC) d’excellentes conditi ons, d’ailleurs les SPV en sont très heureux. Je pense que c’est un véri- Nombre d’interventi ons table outi l de fi délisati on et de recrutement 369 interventi ons pour l’année 2015 des SPV ». 35 incendies 263 secours à personne L’ Adc Thierry Schmitt , âgé de 43 ans est chef 27 accidents de la circulati on de garde. Issu d’une famille de sapeur-pom- 38 opérati ons diverses 6 risques technologiques pier, il s’est engagé depuis 30 ans via les JSP puis SPV. Il a fait de sa passion, pour l’acti vité Son foncti onnement de sapeur-pompier, son méti er puisqu’il est Le centre foncti onne aujourd’hui avec quatre équipes de 7 responsable préventi on incendie chez PSA à SPV qui réalisent une garde d’astreinte d’une semaine par Mulhouse. D’après Thierry, « Ce centre est très foncti onnel. Lors des portes ouvertes nous mois soit 99 heures réparti es du vendredi 20 h jusqu’au n’avons eu que des retours positi fs et même lundi mati n 6 h et sur les nuits du lundi au jeudi de 20 h à 6 un recrutement de JSP ». h. Le vendredi soir la garde descendante revient le temps de faire le ménage du centre puis la garde montante prend Le Cpl Delphine Pierre est âgée de 24 ans, son service et réalise l’inventaire des véhicules. L’équipe elle a débuté son engagement de JSP en 2005 de jour est composée des sapeurs-pompiers qui ont des puis est devenue SPV en 2009. Elle est techni- cienne en hygiène, sécurité et environnement disponibilités en journée. Les sapeurs-pompiers qui ha- à Pont de Roide chez Arcelor Mitt al. Lors de bitent la commune peuvent faire leur astreinte à domi- ses gardes Delphine doit dormir au centre qui cile, celles et ceux qui habitent plus loin doivent faire leur pour elle est « plus confortable et beaucoup astreinte au centre de secours donc y dormir la nuit. Les moins sonore que l’ancien centre, cela me SPV ont 7 minutes pour décaler. Les interventi ons les plus permet de mieux récupérer la nuit ». fréquentes sont celles qui touchent le secours à personne. Le Cch Charley Champagne, âgé de 31 ans est Chaque garde réalise une manœuvre le dimanche un passionné du monde des sapeurs-pom- mati n puis une heure de sport à l’issue. Lesma- piers. JSP en 1999 puis SPV en 2001, il devient nœuvres sont organisées en foncti on du programme sapeur-pompier professionnel (SPP) au SDIS annuel de formati on de mainti en et de perfecti on- 25 en 2006 et selon lui « ce centre est très nement des acquis des SPV soit 40 heures par an. agréable pour y exercer ma passion ».

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 7 > FORMATION Une nouvelle promotion de sapeurs-pompiers volontaires La formation initiale des sapeurs-pompiers volontaires du département a débuté le 22 août. Les 9 stagiaires très motivés sont for- més pendant 14 jours au module incendie jusqu’à la fin du mois d’octobre où ils seront évalués. En complément de la partie théorique, ils apprennent de nombreuses manœuvres incendie qu’ils réalisent dans la maison à fu- mée. Ils se familiarisent notamment avec le port de l’appareil respiratoire isolant (ARI), la manipulation de l’échelle à coulisse et du lot de sauvetage et de la protection contre Derrière de g à d : adc P. Couqueberg, sgt M. Montagnon, H. Touabi, Q. Rieth, T. Mary, les chutes. S. Quinty, cpl L. Bardot / Devant de g à d : H. Nati, L. Morel, A. Strub, M. Palisser

Formation d’équipier prompt secours des JSP 4

Cette formation s’est déroulée du 22 au 27 août au centre de secours de Belfort-nord. Il s’agit de leur premier stage de secou- risme avec du matériel. Ce stage leur per- met d’aborder différents aspects juridiques, de prendre connaissance du VSAV et de son matériel, d’être sensibilisés à l’hygiène et l’asepsie et de maitriser le bilan d’ur- gence vital. Ils poursuivent ensuite leur formation avec le module incendie pen- dant 14 jours sur les mois de septembre, Derrière de g à d : adc F. Tassetti, N. Bardy, J. Gérard, B. Anderhueber, T. Ganzer, octobre et novembre puis seront évalués. M. Mouhat (SPV), A. Petey (SPV), M. Barey, sgt C. Matthieu / Devant de g à d : M. Aybar, A. Royer, R. Kassar, A. Pognant-Gros, J. Galopeau, M. Garnier

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 8 > FORMATION Une voiture acccidentée sur la voie ferrée C’est ainsi qu’a débuté la formati on de mainti en des acquis des sapeurs-pompiers professionnels non offi ciers. Six groupes de 16 stagiaires ont parti cipé à cett e formati on d’une journée pendant le mois de septembre. La parti e prati que de cett e alors le lot ferroviaire (lorry) qui formati on s’est déroulée les leur permet d’acheminer le ma- après-midis sur les voies ferrées tériel nécessaire pour dégager désaff ectées situées derrière la victi me et éventuellement de la déchett erie de Danjouti n. la transporter. Le scénario : un accident de véhicule, tombé sur les voies Cett e formati on a pour objec- ferrées. Sous la voiture immo- ti f de sensibiliser les sapeurs- bilisée sur le pompiers aux interventi ons en toit se trouve la milieu ferroviaire. Afi n de pou- victi me piégée. voir travailler dans de bonnes Sitôt l’alerte conditi ons. Les sapeurs-pom- donnée, les sa- piers apprennent également peurs-pompiers à travailler avec le CIL (corres- n’interviennent pondant d’incident local) de la que lorsqu’ils ont reçu la confi r- SNCF. Ils apprennent également mati on de la SNCF que le trafi c à manipuler le lorry. est bien interrompu. Ils uti lisent

Formati on Feux De Forêt Elle permett ra une parti cipati on, au côté des SDIS franc-comtois, aux colonnes mobiles feux de forêt, suscepti bles de renforcer les départe- ments du sud de la France en été.

Trente deux sapeurs-pompiers professionnels et volon- taires du SDIS 25 (24) et du SDIS 90 (8) ont parti cipé à cett e formati on commune d’équipier et de chef d’agrès feux de forêt niveau 1 et 2 (FDF1-FDF2) organisée par le SDIS 25 du 12 au 16 septembre 2016. Durant ce stage, ils De g à d : O. Demange, L. Linderme, S. Moll, D. Violant, S. Rietz , ont appris les bases théoriques et prati ques d’une inter- J. Demange, J. Trost, M. Durliat venti on pour feux de forêt.

Retour sur la journée de mercredi 14 septembre en forêt de Quingey (25). Cett e formati on a été réalisée dans les conditi ons d’une colonne mobile de secours mobilisable en permanence. Les sapeurs-pompiers ont réalisé deux types de manœuvres : - Camion citerne feux de forêt isolé (CCF), cett e ma- quatre CCF et d’un véhicule léger tout terrain (VLTT). Le nœuvre fait appel à la cartographie, à l’analyse de la zone Sdis 90 a parti cipé avec les deux CCF des centres de se- d’interventi on notamment en ce qui concerne l’accès, cours de Belfort-sud et de . Ils ont réalisé une succes- le relief, la végétati on, les ressources, l’axe de propaga- sion de manœuvres off ensives et défensives. L’intégrati on ti on du feu en foncti on de la météo. Il s’agit de prendre des huit sapeurs-pompiers du SDIS 90 a été parfaite, les en compte l’interventi on, prévoir le transit, décider équipages de chaque CCF étaient composés des person- d’une idée de manœuvre et préparer l’arrivée des ren- nels des deux SDIS. L’implicati on individuelle et collecti ve forts. indispensable dans le domaine des feux de forêt a été - Groupe d’interventi on feux de forêt (GIFF), ces ma- soulignée. Elle a permis à tous les sapeurs-pompiers d’ac- nœuvres ont impliqué deux groupes, chacun composé de quérir les compétences et de valider les unités de valeur.

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 9 > LE PERSONNEL BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL Au printemps dernier, 33 % des personnels ont répondu aux 30 questi ons posées dans l’enquête portant sur les risques psychosociaux (RPS) et le bien-être au travail. L’ana- lyse des résultats a permis d’établir un plan d’acti ons afi n d’y apporter des réponses. Ces dernières seront présentées par le groupe de pilotage au comité d’hygiène, de sécurité et des conditi ons de travail (CHSCT) pour le printemps 2017. Résultats de l’enquête L’immense majorité des enquêtes révèle quelques situati ons sporadiques de diffi culté au travail qui ne consti tuent pas a priori des situati ons de RPS. Quelques personnes (une très large minorité) ont remonté une situati on de vie au travail diffi cile.

« Redonner du sens » Le défi cit de sens conduit certains à dévaloriser leur Les nombreuses évoluti ons réglementaires depuis la propre travail ou à avoir le senti ment d’un manque de départementalisati on ont pu conduire à des pertes de reconnaissance de leur travail ou acti vité, que ce soit sens pour certains personnels. En eff et, les missions de la part de leur hiérarchie, de leurs collègues ou du des sapeurs-pompiers ont beaucoup évolué ces der- public. Il semble ressorti r du chapitre « rapports so- nières années et il peut y avoir un déphasage entre le ciaux, relati ons de travail » qu’un certain nombre de quoti dien d’aujourd’hui, et ce qu’imaginaient, ou ce personnes ressent de la part de leur entourage profes- qu’ont vécu les personnels lors de leur intégrati on au sionnel ou d’acti vité (collègues, hiérarchie, subalternes, corps [identi fi cati on sur les missions « nobles » telles public notamment) un comportement méprisant, un que les incendies, et la réalité de l’explosion de la déni de la qualité du travail ou une att einte dégradante proporti on des interventi ons sanitaires par exemple]. de manière systémati que. Il convient d’éclaircir ces Sur les questi ons d’insécurité socio-économique, peu points, notamment en rappelant la loi, en apprenant d’agents craignent de perdre leur emploi, mais un cer- à identi fi er, à se soustraire et à dénoncer ces dérives tain nombre pense qu’il va devoir évoluer et cela gé- éventuelles. nère parfois de l’inquiétude. Préconisati ons Les premiers constats issus des résultats de l’enquête nous permett ent d’apporter des réponses sur les plans préventi f et curati f. Réponses préventi ves Réponses curati ves Une informati on sur les risques doit être mise en placea Quand des situati ons diffi ciles sont détectées, il est priori puis régulièrement durant le déroulement du plan. nécessaire de permett re à chaque agent de trouver des Il est nécessaire d’éviter l’appariti on d’un risque, par une soluti ons en s’orientant vers des personnes ressources meilleure identi fi cati on des situati ons. Afi n d’améliorer et en connaissant les règles. Une démarche de commu- la percepti on du travail ou de l’acti vité, il faut poursuivre nicati on régulière doit être également réalisée sur ce les eff orts d’intégrati on des personnes à la structure, plan. par tous moyens, y compris ceux de communicati on. Plan d’acti on L’ensemble des travaux d’analyse des risques réalisés jusque là n’aurait pas de sens sans la prise en compte des diverses situati ons rencontrées dans le cadre d’un plan d’acti on. Pour préparer ce plan, le CHSCT a décidé de créer trois groupes de travail thémati ques qui partageront leur travaux avec le groupe de pilotage au printemps prochain.

Mise en place de trois groupes de travail

Evoluti on des missions et bien être au travail Préventi on et prévision des risques

Suivi du plan dans le temps

Les groupes seront composés de personnes de statuts diff érents cadres ou non (PATS, SPV, SPP). Le plan d’acti on sera établi selon les résultats de travaux menés par ces groupes. Il est desti né à tous les agents du service et sera élaboré de manière positi ve permett ant de porter un regard bienveillant sur les fragilités ressenti es ou vécues par un collègue ou soi-même.

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 10 > LE PERSONNEL

L’équipe du centre de traitement de l’alerte Denis Falk au 1er novembre 2016 conseiller social du SDIS 90 Chefs de salle du CTA diffi cultés familiales, fi nancières, structures de santé, accompagnement administrati f, accès aux droits, etc. Contactez-le, il est à votre dispositi on dans la plus grande confi denti alité

Adc Régis Adc Patrick Adc Christi an Adc Philippe Beltzung Dewaele Dolange Durand Par courrier en précisant CONFIDENTIEL : Conseiller social Denis Falk DMRH Hôtel du Département Place de la Révolution française 90020 Belfort cedex Par téléphone ou courriel : Adc Christophe Adc Vincent Adc Lionel 06 89 15 26 09 / 03 84 28 21 27 Gillet Meunier Mossmann [email protected] Opérateurs du CTA

Cpl Mickaël Sgt Cédric Sgt David Sgt Sébasti en Becker Besnier Burr Delunsh

Mélody, Nicolas et Thibaud Nouveaux services civiques en souti en aux jeunes sapeurs-pompiers Sgt Laurent Sgt Sébasti en Sch Wilfried Sgt Rédouane Gamba Grosjean Guenet Labidi Ils ont entre 19 et 21 ans et sont déjà sapeurs-pom- piers volontaires. Ils ont débuté leur service civique le 1er octobre 2016 pour 9 mois. Mélody Chavanne, Nicolas Marty et Thibaud Bellabouvier sont SPV respecti vement dans les centres de secours de , Belfort-nord et Monteux-Château. Sur une Sch Christophe Sch Bruno Sgt Carine Sgt Frédéric base de 24 heures hebdomadaires, ces derniers apportent Lejeune Mary Matt hieu Novier du souti en aux JSP. Ils leur dispensent des cours au niveau de la secti on JSP du collège Châteaudun de Belfort. Les mercredis et samedis, ils permett ent aux JSP de réviser MOUVEMENT DE PERSONNEL leurs cours ainsi que les manœuvres sapeurs-pompiers. PROMOTION Ils eff ectuent des gardes de 12 heures dans les centres de Grade de lieutenant 2ème classe secours de Belfort-sud ou de Belfort-nord. Adjudant-chef Philippe Gamba depuis le 15/05/16 CHANGEMENT D’AFFECTATION Sch Guillaume Mossard est aff ecté à Belfort-nord le 04/10/16 Cpl Mickaël Becker est aff ecté au CTA-CODIS le 04/10/16

MISE A DISPOSITION Commandant Pierre Bépoix, chef du GSOP est mis à la dispositi on de la DGSCGC à compter du 15 octobre 2016 RETRAITE Ils interviennent dans la secti on JSP du collège Châteaudun Adc Gérard Meier (SPP) le 1er septembre 2016

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 11 > CENTRES ET AMICALES Ultra-Trail du Mont-Blanc 106ème place pour Eric Billotte du centre de secours de Belfort-nord !

Passionnés par cette discipline, trois sapeurs-pompiers du SDIS 90 ont par- ticipé à l’une des courses de cette mythique manifestation. La course choi- sie était la TDS « sur la Trace des Ducs de Savoie », parcours alpin de 119 km pour 7 250 mètres de dénivelé, reliant la ville de Courmayeur (Italie) à Chamonix, via Bourg-Saint-Maurice.

Eric Billotte et Johann Lipp s’y sont inscrits parmi 1 800 participants. Yannick Mangeat, déjà « finisher» de cette même course une autre année, a endossé le rôle d’assistant de course. Malheureusement Johann s’est blessé au pied et seul Eric a pu prendre le départ le 24 Août à 6 h du matin. Au final, 734 personnes ont abandonné et Eric a réussi l’exploit de terminer son périple en 22 h 03 et de se hisser à la 106ème place ! Journée des opérationnels au centre de secours des Tourelles

Quelques règles essentielles pour sécuriser vos équipements numériques

Changez tous les ans votre mot de passe Samedi 17 septembre, a eu lieu la 3ème édition de 10 caractères avec minuscule, majuscule, cette Journée. Les JSP ainsi que les conjoints et chiffre et caractères spéciaux enfants des opérationnels y ont été associés. Ayez un mot de passe différent pour votre messagerie Cette journée de cohésion s’est articulée autour de électronique et les sites internet jeux pour petits et grands dans une belle ambiance ces derniers peuvent posséder votre mot de passe, et donc accéder à riche en éclats de rires ! Les participants ont pu réa- votre messagerie si vous ne prenez pas cette précaution liser des parcours en équipe de trois, attachés par les Effectuez une sauvegarde de vos données jambes et les mains, des parcours d’obstacles en bi- de façon régulière nômes, dont un a les yeux bandés et l’autre le guide. Ils ont pu également participer à l’opération cohésion, Évitez de cliquer sur un lien dans un courriel deux équipes se font face sur des bancs afin de tester risque de «phishing», c’est à dire d’une usurpation du site leur agilité, mais cela s’est vite terminé par une bagarre que vous souhaitez réellement consulter de tomates bien mûres, d’oeufs frais et de paille ! Des (facture, banque, fournisseur d’accès internet) structures de jeux gonflables ont également permis à Évitez le paiement en ligne tous de passer une journée exceptionnelle ! sur un réseau internet public (WI-FI public) plus facilement piratable que votre WI-FI personnel

Téléchargez les programmes sur les sites des éditeurs

Ayez un profil sur les réseaux sociaux (Facebook) afin de mieux contrôler une éventuelle usurpation de votre identité

Sdis info 90 - n°64 novembre 2016 - p 12