COMMUNE DE COURGENAY (89) Réhabilitation d’une unité de traitement des eaux usées Dossier de déclaration du rejet au titre de la loi sur l’eau

V6

2019

Octobre

232 ‐

2018

DOSSIER

Ce dossier a été réalisé par :

Sciences Environnement

Agence d’

Pour le compte de la commune de Courgenay

SOMMAIRE

Résumé non technique ...... 7 LETTRE DE DEMANDE ...... 8 1. Nom et adresse du demandeur ...... 8 2. Nature du projet ...... 8 3. Implantation ...... 9 4. Assainissement actuel ...... 10 Nature, consistance, volume et objet de l’installation ...... 15 1. Caractéristiques de la future unité de traitement ...... 15 1.1. Généralités ...... 15 1.2. Système de traitement ...... 15 1.2.1. Lagune ‐ généralités ...... 16 1.2.2. Filtres plantés de roseaux ‐ généralités ...... 16 1.3. Zone de Rejet végétalisée (ZRV) ‐ généralités ...... 16 1.4. Caractéristiques techniques du projet ...... 18 1.5. Aménagement des By‐pass ...... 20 1.6. Travaux projetés sur le réseau ...... 20 1.6.1. Bassin de rétention ...... 20 1.6.2. Poste de relevage ...... 21 1.6.3. Réseau de collecte ...... 21 1.7. Charge hydraulique ...... 24 1.8. Charge organique ...... 24 Rubriques de la nomenclature ...... 26 Analyse de l’état initial ...... 27 1. Cadre naturel ...... 27 1.1. Cadre géographique ...... 27 1.2. Contexte géologique ...... 28 1.3. Pédologie...... 30 1.4. Climatologie ...... 32 1.5. Hydrologie ...... 33 1.6. Hydrogéologie ...... 35 1.7. Périmètres de protection de captage d’alimentation en eau potable ...... 37 1.8. Patrimoine naturel ...... 38 1.8.1. Zones humides ...... 38 1.8.2. Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) ...... 39 1.8.3. Réserve Naturelle Régionale ...... 40 1.8.4. NATURA 2000 ...... 40 1.8.5. Paysages ...... 41 2. Milieu aquatique ...... 41 2.1. Qualité des eaux ...... 41 2.1.1. Directive Cadre Européenne sur l’eau ...... 41 2.1.2. Qualité chimique et biologique ...... 41 3. Milieu humain ...... 59 3.1. Démographie ...... 59 3.2. Logements ...... 60 3.3. Activités ...... 60 ÉTUDE D'INCIDENCE ...... 61 1. Rendements et niveaux de rejets ...... 61 1.1. Estimation du débit nominal journalier ...... 61 1.2. Calcul des rejets ...... 61 2. État initial du milieu ...... 67 3. SAGE ...... 67 4. Incidence ...... 67 4.1. Impacts sur les eaux superficielles ...... 68 4.1.1. Impact qualitatif ...... 68 4.1.2. Impact quantitatif ...... 68 4.2. Impact sur les usages ...... 69 4.2.1. Baignade ...... 69 4.2.2. Pêche ...... 69 4.3. Impact sur le risque inondation ...... 69 4.4. Impact sur le milieu naturel ...... 69 4.5. Impacts sur le paysage ...... 70 4.6. Protection contre les nuisances auditives et olfactives ...... 70 4.6.1. Nuisances auditives ...... 70 4.6.2. Nuisances olfactives ...... 70 5. Mesures compensatoires ...... 71 6. Moyens de surveillance...... 71 6.1. Mode général ...... 71 6.2. Mode dégradé ...... 71 7. Entretien de la filiere ...... 72 7.1. Exploitation des Filtres Plantés de Roseaux ...... 72 7.2. Entretien de la Zone de Rejet Végétalisée ...... 73 7.2.1. Entretien régulier ...... 73 7.2.2. Prévisions sur l’entretien occasionnel (tous les 3 ‐ 5 ans) ...... 73 7.2.3. Stockage temporaire ...... 74 7.3. Curage des lagunes ...... 74 8. Compatibilité avec le SDAGE ...... 75 9. Compatibilité avec la DCE ...... 75 10. Incidence sur le prix de l’eau ...... 76 11. Calendrier prévisionnel ...... 77 ANNEXES ...... 78

INDEX DES ILLUSTRATIONS

Figure 1: localisation de la STEP actuelle sur le territoire communal de Courgenay...... 9 Figure 2: localisation de la STEP actuelle, des filtres roseaux – ZRV et de la zone de dissipation prévus...... 10 Figure 3: plan des connexions du DO n°2...... 11 Figure 4: plan des connexions du DO n°2...... 11 Figure 5 : profil en long du fil d’eau...... 12 Figure 6: déversoirs d'orage n°1 (gauche) et 2 (droite)...... 13 Figure 7: organisation du réseau d'assainissement actuel de la commune...... 14 Figure 8: synoptique de la STEP de Courgenay, BEREST...... 18 Figure 9 : plans de principe Avant‐Projet...... 23 Figure 10: localisation de la commune de Courgenay sur fond IGN...... 27 Figure 11: carte géologique de la zone d'étude, extrait de la carte de (n° 296 du BRGM)...... 28 Figure 12: carte de l’aléa par retrait‐gonflement d'argiles ‐ source Infoterre...... 30 Figure 13: localisation des sondages effectués le 18 septembre 2018...... 31 Figure 14: pluviométrie globale dans l'...... 32 Figure 15 : évolutions de la pluviométrie et de l’Evapotranspiration réelle (ETR) au cours d’une année (station Météo de )...... 33 Figure 16 : réseau hydrographique du secteur d’étude...... 34 Figure 17: carte de l'aléa inondation par débordement de nappe dans les sédiments ‐ source Infoterre...... 35 Figure 18: carte piézométrique générale dans la craie de la zone d'étude, (Basses Eaux 2011, BRGM)...... 36 Figure 19: localisation du périmètre de protection du captage de Beaulieu...... 37 Figure 20: localisation des sondages pédologiques et relevés floristiques...... 38 Figure 21: cartographie de la zone humide au sens floristique...... 39 Figure 22: localisation des ZNIEFF proches du site d'étude...... 40 Figure 23: localisation de la station de mesure sur l'Alain...... 42 Figure 24: évolution des concentrations de la MES...... 43 Figure 25: évolution des concentrations de la DBO5...... 44 Figure 26: évolution des concentrations de la DCO...... 45 Figure 27: évolution des concentrations en carbone organique dissous...... 46 Figure 28: évolution des concentrations en ammonium (NH4+)...... 47 ‐ Figure 29: évolution des concentrations en nitrates (NO3 )...... 48 Figure 30: évolution du taux de phosphore total...... 49 Figure 31: localisation des points de mesures IBGN de BIOS (2011)...... 50 Figure 32: évolution de la population sur l’ensemble du territoire actuel de la commune de Courgenay...... 59

INDEX DES TABLEAUX

Tableau 1 : valeurs utilisées et retenues pour le calcul de la charge organique...... 25 Tableau 2: résultats des IBGN réalisées par BIOS en 2011...... 51 Tableau 3 : Valeurs seuils des limites des classes d’état pour les paramètres physico‐chimiques de l’état écologique52 Tableau 4 : classes de qualité selon le SEQ‐Eau V2...... 53 Tableau 5: Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ‐Eau V2) des paramètres physico‐chimiques, mesures 2011...... 54 Tableau 6: Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ‐Eau V2) des paramètres physico‐chimiques, mesures 2018...... 55 Tableau 7: résultats des IBGN réalisées par Sciences Environnement en 2018...... 56 Tableau 8: Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ‐Eau V2) des paramètres physico‐chimiques, mesures 2019...... 59 Tableau 9 : charges retenues pour les situations étiage / temps de pluie / semaine type...... 63 Tableau 10 : évaluation de l’impact du rejet en période d’étiage – basses eaux...... 64 Tableau 11 : évaluation de l’impact du rejet de pluie – basses eaux...... 64 Tableau 12: évaluation de l’impact du rejet au cours d’une semaine type – basses eaux...... 65 Tableau 13 : évaluation de l’impact du rejet en période de pluie ‐ hautes eaux...... 66 Tableau 14: estimation des subventions possibles par rapport au coût prévisionnel du projet, BEREST...... 76 Tableau 15: estimation de BEREST de l'impact du coût des travaux sur le prix de l'eau...... 77 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 7

RESUME NON TECHNIQUE

Ce rapport constitue le dossier de déclaration de la réhabilitation de l’unité de traitement des eaux usées de la commune de Courgenay et du rejet des eaux traitées dans l’Alain. La station d’épuration (STEP) actuelle de Courgenay, de type lagunage, a été construite en 1990. Le diagnostic de réseau d’eaux usées réalisé en 2014 a mis en évidence sa saturation.

La station est située au Sud du bourg. Le rejet des eaux épurées s’effectue dans l’Alain.

Le projet prévoit la réhabilitation de la filière existante et la mise en place d’une zone de rejet végétalisée et d’une zone de dissipation ayant pour but d’assurer un rejet « zéro » en période d’étiage de l’Alain.

Le niveau de performance attendu devra, au minimum, satisfaire aux exigences de l’arrêté du 21 juillet 2015.

L’annexe 3 de l’arrêté du 21 juillet 2015 présente les « performances minimales des stations de traitement des eaux usées devant traiter une charge brute de pollution organique supérieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5.

Il devra également satisfaire l'objectif de bon état et de non‐dégradation des milieux prévus par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) et le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE).

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 8

LETTRE DE DEMANDE

1. NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR

Monsieur Daniel PAGNIER, agissant en qualité de Maire de la commune de Courgenay, déclare la réhabilitation de l'unité de traitement des eaux usées sur le territoire communal de Courgenay. Les coordonnées du Maître d'ouvrage sont :

Commune de Courgenay Rue Beaulieu 89190 Courgenay Téléphone : 03 86 86 80 85 N° SIRET : 21890122100018

Ce dossier de déclaration a été établi conformément au décret n° 2006‐881 du 17 juillet 2006 modifiant le décret n° 93‐742 du 29 mars 1993 pris pour application de la loi sur l’eau n° 92‐3 du 3 janvier 1992 par :

BUREAU D’ÉTUDES SCIENCES ENVIRONNEMENT 12, rue du Stade 89 290 VINCELLES Téléphone : 09 67 29 27 28 Courriel : auxerre@sciences‐environnement.fr

2. NATURE DU PROJET

Le projet consiste à :

‐ Réhabiliter le système de traitement de la commune de Courgenay pour obtenir à minima un niveau de performance compatible avec l’arrêté du 21 juillet 2015. Il devra également satisfaire l'objectif de bon état et de non‐dégradation des milieux prévus par la DCE et le SDAGE ; ‐ Rejeter les eaux traitées vers le milieu naturel.

La maîtrise d’œuvre du projet est assurée par le cabinet BEREST.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 9

3. IMPLANTATION

La commune de Courgenay est une commune du département de l’Yonne et de la région Bourgogne, située à environ 20 km au Nord‐Est de Sens.

Le projet prévoit de réhabiliter la station actuelle, sans déplacer la filière existante. La Zone de Rejet Végétalisée sera située sur une parcelle attenante.

L’unité de traitement est implantée au Sud du bourg, à 200 m du quartier des Hauts de Courgenay, sur la parcelle 85 de la section cadastrale ZE.

Les coordonnées Lambert 93 de la station sont : X : 740850 Y : 6797991 Z : 123 m.

Les coordonnées Lambert 93 du point de rejet sont : X : 740656 Y : 6798148 Z : 119.

L’extrémité de la zone de rejet végétalisée rejoindra l’Alain.

Figure 1: localisation de la STEP actuelle sur le territoire communal de Courgenay. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 10

Figure 2: localisation de la STEP actuelle, des filtres roseaux – ZRV et de la zone de dissipation prévus.

4. ASSAINISSEMENT ACTUEL

La commune de Courgenay dispose actuellement d’un réseau d’assainissement d’une longueur totale de 5900 mètres linéaires. La majorité du réseau est unitaire, bien que certaines sections traitent les eaux pluviales séparément. Le réseau compte 324 abonnés pour une population d’environ 540 habitants.

Deux postes de refoulement sont présents : le poste n°1 (PR1) relève l’ensemble des eaux de la commune vers la STEP, le poste n°2 relève les eaux issues d’une dizaine d’habitations au Sud‐Ouest de la commune.

Deux déversoirs d’orage permettent un déversement dans l’Alain lorsque le débit est trop important. Ils sont situés respectivement dans le regard en amont du PR1 (déversoir double) et sur le PR1 lui‐même. Le débordement se fait lorsque le débit dépasse la capacité maximum de la canalisation aval dans le regard, ou que le niveau d’eau dans le PR1 fait déborder la canalisation semi‐ouverte.

Déversoir d’orage n°2 ou DO double

Ce déversoir d’orage est un formé de deux canalisations d’un diamètre de 600 mm en parallèle, présentant chacune un orifice rectangulaire d’une longueur de 23 cm et d’une largeur de 15 cm.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 11

ronde

de

Chemin Alain

Figure 3: plan des connexions du DO n°2.

En temps sec, les eaux tombant dans l’ouverture rejoignent une canalisation Ø200 sous‐jacente raccordée au poste de refoulement n°1. Lors des fortes pluies, une partie des eaux continue de s’écouler à travers la canalisation pour se déverser dans l’Alain.

Ø200

Ø600 Alain Ø600

Figure 4: plan des connexions du DO n°2.

Fonctionnement constaté : Ce déversoir fonctionne mal. Il y a déversement dès que la hauteur de pluie atteint les 2mm. Quand le réseau est en charge sur la Grande rue (1C038). Le réseau unitaire supérieur se déverse dans le réseau séparatif inférieur (Chemin de ronde). Celui‐ci étant saturé, des déversements se produisent au niveau du DO Double. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 12

Lors des pluies, le réseau est saturé en amont du poste de refoulement principal. Des déversements sur la chaussée sont alors possibles ainsi que l’absence d’infiltration des eaux pluviales dans le réseau. Ce DO double déverse donc vers le milieu naturel. Ceci limite donc le volume déversé par le DO du PR qui de toute façon est saturé dès une intensité de pluie moyenne faible.

Figure 5 : profil en long du fil d’eau.

Actions prévues sur l’ouvrage : Ce déversoir doit faire l’objet d’une remise en état avec : ‐ un redimensionnement empêchant les déversements à faible débit (0,1 m3/s minimum), ‐ un redimensionnement du collecteur de transfert entre le DO double et le PR par agrandissement du diamètre en 400mm

Incidence d’équipement sur l’ouvrage :

L’ajout d’un bassin de rétention de 120 m3 en aval du déversoir doit permettre d’assurer la non saturation du collecteur d’EU pour une pluie de retour mensuelle. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 13

Figure 6: déversoirs d'orage n°1 (gauche) et 2 (droite).

Le diagnostic réseau établi par BIOS en 2011 signale que 70% des regards présentent des défauts d’accessibilité (recouverts, bloqués ou sans échelons). Si leur état général est jugé comme correct, un certain nombre présente des défauts structurels, principalement des chutes non accompagnées, l’infiltration de terre ou la présence importante de sables et graviers. Un quart présentait également des dépôts moyens à forts ou un risque de bouchon, traduisant de mauvaises conditions d’écoulement.

L’analyse des écoulements lors d’évènements pluvieux a révélé une saturation du réseau en amont du PR1, pouvant conduire à des déversements sur la chaussée ou une absence d’infiltration des eaux pluviales vers le réseau. Par ailleurs, les déversoirs d’orage déversent de façon importante en milieu naturel, et ce dès la présence d’une pluie moyenne pour celui situé dans le PR1. En outre, les eaux claires permanentes parasites représentent environ 25% du débit arrivant à la station par temps sec, en période de nappe haute.

La STEP d’une capacité de 650 EH a été mise en service en 1990. La filière est composée de 3 lagunes de 3160, 1 230 et 1 060 m². A noter que ces surfaces cumulées donnent un ratio d’environ 8,5 m² par EH ce qui est insuffisant. L’espace nécessaire préconisé pour une lagune aérée est de 10 m²/EH et pour une lagune naturelle de 15 à 20 m²/EH. Dans son diagnostic, BIOS préconise une surface minimale de 11 m²/EH.

Le diagnostic de 2011 a relevé une mauvaise conception de la cloison devant retenir les flottants, les laissant pour partie passer dans la lagune. La membrane isolant la lagune est endommagée en plusieurs points, ce qui entraine des fuites d’eau non traitées vers le réseau de drainage sous‐jacent, lequel se déverse directement au ruisseau. La présence d’une légère odeur et d’une couleur grisâtre sont également significatives d’une saturation de la filière.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 14

Figure 7: organisation du réseau d'assainissement actuel de la commune.

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NATURE, CONSISTANCE, VOLUME ET OBJET DE L’INSTALLATION

L’objet de ce dossier concerne la réhabilitation d'une unité de traitement des eaux usées produites par la commune de Courgenay.

1. CARACTERISTIQUES DE LA FUTURE UNITE DE TRAITEMENT

1.1. Généralités

Le projet de la nouvelle unité de traitement comprend la réfection totale de l’ancienne station de Courgenay, fortement dégradée et sous‐dimensionnée compte tenu de la présence importante d’eaux claires parasites. L’unité actuelle est dimensionnée pour 650 EH (Equivalents‐habitant), elle est constituée de 3 lagunes d’une surface totale de 5 450 m², soit 8,5 m²/EH ce qui est insuffisant. Le dimensionnement préconisé est d’au moins 11 m²/EH ce qui correspond à une surface totale de 7 150 m².

Le choix du système de traitement doit répondre à plusieurs objectifs :

 En premier lieu, permettre de se conformer aux exigences règlementaires de rejet,  Ensuite, respecter le bon état des cours d’eaux imposé par le SDAGE et la DCE,  Enfin, être économiquement envisageable pour la collectivité.

Dans le cas de la commune de Courgenay, le site actuel sera réutilisé avec une extension sur les parcelles n°84 et 68 attenantes pour la mise en place d’une zone de rejet végétalisée (ZRV) comprenant une zone de dissipation.

La future station sera alimentée en eaux usées par un réseau de type majoritairement séparatif, et dimensionnée pour 630 EH. Ce dimensionnement est inférieur à celui de la STEP actuelle car il tient compte de la réalisation de travaux sur le réseau qui devraient réduire de moitié le débit d’eaux claires parasites (déconnexion de gouttières du réseau d’eaux usées, création de réseaux séparatifs, plan de gestion des eaux pluviales). Une portion du réseau restera toutefois de type unitaire, la prise en compte des volumes collectés sur cette portion en période de pluie est donc intégrée au dimensionnement.

1.2. Système de traitement

Le projet d’unité de traitement sera composé d’une filière de type filtres plantés de roseaux à 2 étages avec 2 lagunes intercalées. Il sera suivi d’une zone de rejet végétalisée de type "noue" complétée par une zone de dissipation/prairie humide, avant un rejet dans l’Alain. La capacité de la STEP sera de 630 EH. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 16

1.2.1. Lagune ‐ généralités

Le lagunage repose sur des mécanismes physiques, biologiques et chimiques comparables à ceux se produisant dans les étendues d’eau.

Outre la sédimentation de la fraction particulaire, des micro‐organismes capables de dégrader la matière organique et de la transformer en éléments minéraux, opèrent selon des processus biologiques anaérobies, anoxiques et aérobies. La tranche d’eau supérieure des bassins est exposée à la lumière où des algues produisent, par la photosynthèse, l’oxygène nécessaire au développement et au maintien de bactéries aérobies. Ces bactéries dégradent la matière organique. Le gaz carbonique formé par les bactéries, ainsi que les sels minéraux contenus dans les eaux usées, permettent aux algues de se multiplier. Ainsi, deux populations interdépendantes coexistent : les bactéries et les microphytes, et s’auto‐entretiennent tant que le système reçoit de l’énergie solaire et de la matière organique.

1.2.2. Filtres plantés de roseaux ‐ généralités

Cette filière épuratoire utilise le principe d’épuration par cultures fixées sur un support filtrant et drainant. Des bassins de faible profondeur sont remplis de matériaux de type graviers de différentes granulométries à travers lesquels transite l’eau.

L’installation comporte généralement deux étages de filtres, le premier ayant un rôle prépondérant sur la rétention des matières en suspension et le traitement de la matière organique, le second assurant plutôt la phase de nitrification. Les filtres peuvent être de deux type : à écoulement vertical ou horizontal. L’écoulement choisi sera ici vertical.

Ces deux étages de filtration sont eux‐mêmes composés de plusieurs casiers, afin d’assurer une alternance de périodes d’alimentation et de repos. Cette alternance permet d’éviter le colmatage des filtres et entraîne une auto‐régulation du développement de la population bactérienne. L’alimentation en eau est assurée par bâchée (de façon non continue) afin de favoriser l’oxygénation du milieu.

Le rôle des roseaux est principalement mécanique ; les tiges de roseaux et les rhizomes (tiges souterraines) perforent la couche de boue superficielle. Ils créent ainsi des cheminements se prolongeant jusqu’au système racinaire et vers la couche drainante, cela permet l’oxygénation et évite le colmatage. Les roseaux permettent également la couverture foliaire qui préserve la surface des filtres d’une éventuelle dessiccation estivale.

1.3. Zone de Rejet végétalisée (ZRV) ‐ généralités

L’objectif de bon état et de non‐dégradation des milieux prévus par la DCE et le SDAGE impose une qualité de traitement. A ce titre, les dispositifs d’assainissement dont les rejets sont situés dans un cours d’eau à faible capacité d’auto‐épuration sont équipés de façon à n’assurer aucun rejet en période d’étiage.

Pour satisfaire à ces objectifs, une Zone de Rejet Végétalisée (ZRV) sera mise en place en sortie du traitement. Elle permettra d’améliorer sensiblement le traitement et d’attendre autant que possible l’objectif 0 rejet en période d’étiage. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 17

L'évapotranspiration (ET) est la quantité d'eau transférée vers l'atmosphère, par l'évaporation au niveau du sol et par la transpiration des plantes.

Comme pour la mesure des précipitations, l'unité est le millimètre de hauteur d'eau. 1 mm correspond à 1 litre par mètre carré ou à 10 mètres cube par hectare. L’objectif du « zéro rejet » correspondant à la période d’été, nous utiliserons dans les approches la valeur « maximale » de 10 mm/j soit 0,42 mm/h.

Les ZRV sont des espaces aménagés entre le système de traitement des eaux usées et le milieu récepteur. Leur but est de diminuer l’impact des rejets sur le milieu naturel.

Ces ouvrages se caractérisent par :

 L’utilisation des végétaux, le plus souvent aquatiques mais éventuellement aussi terrestres ;  Leur implantation, à proximité de la station d'épuration, dans l'espace restant disponible après la construction de cette dernière.

Les objectifs attendus de la ZRV sont :

 Réduction des flux hydrauliques rejetés en milieu superficiel par infiltration partielle ou totale ;  Stockage temporaire des eaux traitées ;  Lissage des flux hydrauliques (atténuation des variations de débit du rejet) ;  Amélioration de la qualité du rejet :

o MES et tout particulièrement rétention des départs accidentels de boues des clarificateurs, o Phosphore, o Azote, o Germes témoins de contamination fécale, o Substances prioritaires (métaux...), substances émergentes (résidus pharmaceutiques...), ....

 Rétention des matières en suspension et des départs de boues accidentels ;  Diminution de l’impact du rejet sur l’hydromorphologie (berges) du cours d’eau et des coûts de construction pour acheminer l’effluent rejeté vers l’exutoire final (exemple : fossé remplaçant la canalisation et ses aménagements) ;  Valorisation écologique du milieu naturel par création d’un biotope qui s’apparente à celui des « zones humides » ;  Valorisation de l’aspect paysager, augmentation de l’acceptabilité sociale de la station, etc.

Pour maximiser l’effet de la ZRV, la mise en place d’une ZRV de type fossé / noue végétalisée sera privilégiée. Il n’existe pas de règles de dimensionnement, mais actuellement, les surfaces observées en France sont de l’ordre de 4 m²/hab. La ZRV retenue fera 6 500 m², soit 3,8 m²/EH, à laquelle on peut ajouter la zone de dissipation de 16 300 m², soit 25,9 m²/EH. L’objectif de ce dimensionnement est de parvenir à un « zéro rejet » durant la période d’étiage estival.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 18

1.4. Caractéristiques techniques du projet

Figure 8: synoptique de la STEP de Courgenay, BEREST. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 19

L’unité de traitement sera constituée des éléments suivants :

. Deux filtres plantés de roseaux à écoulement vertical : ‐ 1er filtre : 3 casiers de 315 m² soit 945 m² ‐ 2nd filtre : 2 casiers de 315 m² soit 630 m²

En première approche, la surface totale du massif filtrant se dimensionne avec 2,5 m²/EH pour un réseau avec un pourcentage important d’Eaux Claires Parasites.

Pour un ratio total de 2,5 m²/EH, le premier étage est dimensionné sur la base de 1,5 m²/EH. Cet étage est compartimenté en 3, ce qui permet d’obtenir des périodes de repos de 2/3 du temps.

Le second étage est dimensionné sur la base de 1 m²/EH. Cet étage est compartimenté en 2 et égal au 2/3 du nombre de filtres utilisés au premier étage, ce qui permet d’obtenir des périodes de repos égales à la moitié du temps de séjour dans le filtre.

Les règles de dimensionnement ci‐dessus conduisent à admettre sur le filtre en fonctionnement une lame d’eau journalière maximum d’environ 0,4 m/j. Les casiers du 1er étage pourront donc accepter au maximum 126 m³/j, soit 10 bâchées de 12,6 m³ produisant une lame d’eau de 4 cm chacune.

Au‐delà de 10 bâchées par jour, les vannes automatiques n’alimenteront plus le 1er étage et une vanne automatique s’ouvrira pour alimenter directement la lagune sans passer par le 1er étage.

. Deux lagunes intercalées d’une taille respectives de 1230 m² et 1060 m².

Les lagunes 2 et 3 sont conservées (après réhabilitation). Celles‐ci ont une surface respective de 1 230 m² et 1 060 m², soit un total de 2 290 m² et un volume approximatif de 2 290 m³.

En temps sec, le volume nominal journalier sera de 90 m³/j, ce qui donnera un temps de séjour dans les lagunes d’environ 25 jours.

En temps de pluie, le volume nominal journalier sera de 280 m³/j, ce qui donnera un temps de séjour dans les lagunes d’environ 8 jours.

Cependant, nous pouvons considérer une semaine type (5 jours de temps sec et 2 jours de temps de pluie). En semaine type, le volume nominal journalier sera de 144 m³/j, ce qui donnera un temps de séjour dans les lagunes d’environ 16 jours.

. Deux noues de 2 000 m2. . Une ZRV de type prairie humide de 7 000 m2 . Une zone de dissipation de 9 300 m² (zone boisée existante jusqu’à l’Alain).

Le dimensionnement de la ZRV et de la zone de dissipation a pour objectif un « zéro rejet » en période d’étiage vers l’Alain (voir paragraphe 1.1 de l’étude d’incidence).

Le fonctionnement de la station sera le suivant :

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 20

. Arrivée depuis le poste de refoulement PR n°1 avec by‐pass intégré ; . Bâche d’alimentation du 1er étage de filtres avec vannes automatiques + 1 vanne automatique de by pass du 1er étage vers les lagunes, déclenchée au‐delà d’une dizaine de bâchées par jour ; . Transit via le 1er étage de Filtres Plantés de Roseaux avec rejet vers les lagunes 2 et 3 (by pass possible du FPR vers poste d’alimentation du 2ème étage de filtres) . Alimentation du 2ème étage de filtres, avec rejet vers la première partie de la ZRV (by pass possible de la ZRV directement vers l’Alain) . 1ère partie de la ZRV de type noue (2 x 2000 m²) . 2ème partie de la ZRV de type prairie humide (2 x 3500 m²) alimentée par un poste de d’injection et deux rampes d’aspersion inox de 60 ml (by pass possible de la ZRV par trop plein du poste directement vers l’Alain) . Zone de dissipation de 9 300 m² (zone boisée existante jusqu’à l’Alain)

1.5. Aménagement des By‐pass

La conception d’une unité de traitement répond à sa nécessité de pouvoir by‐passer chaque équipement la composant dans le but les isoler en vue de les entretenir, en cas de panne et aussi des faire face à une trop grande charge ponctuelle.

Dans notre cas, c’est la puissance du poste de refoulement (35 m3/h => 840 m3/j) qui pourrait en cas de pluie supérieure à une période de retour mensuelle (> 280 m3/j) présenter le cas de surcharge ponctuelle. Pour cette occurrence, il sera préférable de by‐passer directement dans l’Alain au vu des quantités d’eau météoriques diluant la charge de pollution.

Même si la ZRN noue est prévue pour absorber des à‐coups de charge en fonctionnement régulier de temps pluie (lissage), le biote en présence sera mis à mal par une surcharge de cette capacité en termes de volume. Il sera préférable alors de by‐passer directement après les lagunes dans l’Alain, dans cette situation.

Pour éviter une dégradation du biote et un lessivage des noues susceptible de provoquer des départs de matières vers l'Alain en cas de débit important, la liaison entre le trop‐plein et l'Alain sera de type fossé de préférence méandré.

1.6. Travaux projetés sur le réseau 1.6.1. Bassin de rétention

Afin d’éviter les déversements en milieu naturel, un bassin de rétention d’une capacité de 120 m3 sera créé à hauteur du PR1. Le déversoir d’orage double situé dans le regard en amont du PR1 sera réhabilité pour éviter les déversements à faible débit, et la canalisation entre ce regard et le PR1 sera redimensionnée pour palier le problème actuel de saturation. Ces modifications devraient permettre un stockage de la totalité des eaux claires météoriques d’une pluie mensuelle dans le bassin d’orage, avant leur restitution progressive vers la STEP. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 21

Le bassin d’orage fera l’objet d’une conception nécessitant peu d’entretien. Pour ce faire, il sera privilégié un ouvrage de type ovoïdale (type T200 ou moduloval), canalisation surdimensionnée en béton armé ou encore cuve en PRV (avec dalle de répartition) placé sous le chemin du petit Pont. Un nettoyage couplé avec celui du poste de relevage n°1 sera proposé. La réalisation évitera les bassins à base plane (section rectangulaire) favorisant les dépôts et nécessitant un nettoyage après chaque charge.

1.6.2. Poste de relevage

Le débit total à transférer sera celui d’entrée de la station en fonctionnement 2TP + 5TS / 7 soit 280 m3/j. Le but est de pouvoir aussi décharger le bassin d’orage en moins de 6 heure pour éviter la formation de composés soufrés.

31,6 m3/j

Le futur poste de relevage quasi‐sera identique au précédent. Il sera équipé au minimum de deux pompes immergées de 35 m3/h fonctionnant par déclenchement alterné (6 déclenchements par heure et temps de repos inférieur à 10 minutes (H2S)).

Le diamètre sera équivalent Ø1600 (peut‐être Ø2000 à 3000 suivant couplage avec le bassin d’orage) et la profondeur étant à initialement de 2,40 en sortie de poste + 4 m de hauteur jusqu’à l’entrée de la station font que le nouveau poste pourra être légèrement plus profond (± 2 m) et conservé son trop plein actuel pour garantir une meilleure rétention.

L’entretien du poste de relevage n°1 restera traditionnel par rapport à son utilisation actuelle.

La zone d’amorce des pompes sera vidangée une fois par an par dépotage pour enlever les matières minéralisées. Il sera équipé avant la fosse d’amorce d’un dégrilleur de type dégrilleur droit automatique. Le tout sera compacté et stocké en sac poubelle dans un bac et devra être évacué par la collecte des Ordures Ménagères. Il revient à la Commune de s’assurer de la possibilité de la collecte de ces déchets par les services des Ordures Ménagères (point de collecte et type de déchet).

Le volume déversé au trop‐plein sera estimé par lame déversant et sonde de niveau, dans le poste de refoulement PR1 d’où part ce trop‐plein.

1.6.3. Réseau de collecte

Les travaux projetés sur le réseau ont pour but de diminuer le volume d’eaux parasites par création d’un réseau séparatif ou déconnexion de certains avaloirs du réseau.

 La tranche 1 concerne le lotissement, avec déconnexion des avaloirs du réseau, création d’un réseau pluvial distinct et d’une noue ou d’un bassin d’infiltration comme exutoire.  La tranche 2 concerne la rue de la Poterne, avec déconnexion d’avaloirs du réseau, création d’un réseau pluvial distinct sur le bas de la rue et son raccordement au fossé préexistant, lequel sera redimensionné ou transformé en noue. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 22

 La tranche 3 concerne la rue de l’Eglise, avec déconnexion d’avaloirs du réseau, et création d’un réseau pluvial distinct avec rejet au ru.

Les travaux projetés chez les particuliers correspondent à une déconnexion des gouttières et collecteurs d’eaux pluviales du réseau, et une infiltration à la parcelle des eaux concernées. Le nombre prévisionnel est de 45 habitations concernées (10 en tranche 1, 10 en tranche 2 et 25 en tranche 3). 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 23

Figure 9 : plans de principe Avant‐Projet. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 24

1.7. Charge hydraulique

Capacité nominale du projet = 630 EH

Le diagnostic réalisé par le cabinet BIOS (rapport10_10‐228 / étude de zonage d’assainissement et diagnostic d’assainissement – phase 5 programme de travaux final) a conclu à la nécessité de réaliser les travaux suivants pour réduire les eaux claires parasites météoriques (ECPM).

Les travaux programmés sont :

. Tranche 1 – lotissement (BV 101 à 104) : gain 45 m3/j . Tranche 2 – rue de la Poterne (BV 2051, 2052 et 304) : gain 65 m3/j . Tranche 3 – rue de l’Eglise (BV 2011, 303, 2021 et 2022) : gain 61 m3/j . Travaux divers – amélioration structurelle : gain 19 m3/j

Soit un gain total de 190 m3/j

Le diagnostic mené sur le réseau a également montré :

. L‘absence d’apports industriels ou non domestiques ; . Un apport d’ECPM de 0,60 m3/h soit 14 m3/j.

Le volume nominal journalier temps sec/nappe basse est de 90 m3/j avec un rapport ECPP/EU de 19%. Le débit 3 moyen de temps sec est Qmts=3,75 m /h

Après travaux sur le réseau, la station est prévue pour les volumes et débits suivants :

. Débit journalier : 90 m³/j par temps sec (dont 14,4 m³/j d’eaux claires parasites permanentes ou ECPP) . Débit journalier : 280 m³/j par temps pluvieux (dont 204,4 m³/j d’ECPP) . Débit moyen journalier : 144,29 m³/j (5 temps sec + 2 temps pluvieux)

Le Débit nominal proposé (ou débit de référence de la future station) a été calculé en prenant en compte le débit d’Eau Usée des 630 EH) et le débit d’Eau Claire Parasite. Le temps pluvieux correspond à une pluie de retour mensuel.

Le détail des calculs établis par le cabinet BEREST est disponible en annexes.

1.8. Charge organique

La capacité organique a été calculée par le cabinet BEREST selon un bilan de population validé par la commune auquel a été ajoutée une marge supplémentaire afin de prévoir une éventuelle expansion (basée sur les logements vides et les parcelles constructibles). 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 25

Pour mémoire, la pollution organique est exprimée par la notion d’Equivalent Habitant (EH). Cette unité de mesure de la pollution est fixée par la Directive ERU et correspond à une pollution équivalente de 60 g DBO5 / j. Cette notion réglementaire correspond à une unité forfaitaire de rejets totaux (domestiques, industriels associées…) et surestime en général les rejets réels ramenés à l’habitant raccordé.

Selon une étude menée par l’IRSTEA (Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités, CEMAGREF Novembre 2010) et ramené à une production de 60 g DBO5/EH/j, un Equivalent Habitant produit en moyenne en zone rurale (moins de 2 000 EH) un flux de pollution égal aux valeurs de la colonne de gauche dans le tableau ci‐après.

Les ratios de pollution retenus pour les calculs de charge organiques sont définis dans la colonne de droite :

IRSTEA ‐ Charge Charge retenue Paramètres en g par EH et en g par EH et par par jour jour DBO5 60 60 DCO 157,2 157,2 MES 72 72 NH4 14,95 14,95 NTK 15,5 15,5 NO2 0,64 0,64 NO3 2,64 2,64 NGL 16,3 16,3 PO4 1,5 1,5 Pt 2,1 2,1

Tableau 1 : valeurs utilisées et retenues pour le calcul de la charge organique.

Pour les situations de "temps de pluie" (pluie mensuelle après travaux) et "semaine type" (5 jours temps sec + 2 jours temps de pluie) des rations ont été appliqués pour définir la charge polluante équivalente. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 26

RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE

Conformément au décret n° 2006‐881 du 17 juillet 2006 modifiant le décret 93‐743 du 29 mars 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application de la Loi sur l’Eau n 92‐3 du 3 janvier 1992, le projet concerne la rubrique suivante :

2.1.1.0 : stations d’épuration des agglomérations d’assainissement ou dispositifs d’assainissement non collectif devant traiter une charge brute de pollution organique au sens de l’article R.2224‐6 du code général des collectivités territoriales :

. Supérieur à 600 kg de demande biochimique d’oxygène en cinq jours (DBO5) : AUTORISATION

. Supérieur à 12 kg de DBO5, mais inférieur ou égal à 600 kg de DBO5 : DECLARATION

La présence sur le réseau d’un déversoir d’orage conduit également à inscrire le projet dans la rubrique suivante :

2.1.2.0 : déversoirs d’orage situés sur un système de collecte des eaux usées destiné à collecter un flux polluant journalier :

. Supérieur à 600 kg de demande biochimique d’oxygène en cinq jours (DBO5) : AUTORISATION

. Supérieur à 12 kg de DBO5, mais inférieur ou égal à 600 kg de DBO5 : DECLARATION

Avec une charge brute journalière de pollution organique à traiter prévue à 37,8 kg de DBO5, le projet est soumis à déclaration selon ces deux rubriques.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 27

ANALYSE DE L’ETAT INITIAL 1. CADRE NATUREL

1.1. Cadre géographique

Courgenay est une commune du département de l’Yonne et de la région Bourgogne‐Franche‐Comté. Elle est implantée à environ 20 km au Nord‐Est de Sens, et fait partie de la communauté de communes de la Vanne et du Pays d’Othe.

Le territoire communal s’étend sur 29,87 km².

Figure 10: localisation de la commune de Courgenay sur fond IGN.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 28

1.2. Contexte géologique

Le site retenu s’inscrit au sein de l’unité géologique dite du bassin de Paris. Il s’agit d’un empilement de couches géologiques déposées à partir du Trias (‐250 M.A.) jusqu’à la fin du Tertiaire (‐1,64 M.A.), formant une structure en « pile d’assiettes ». Le site d’étude correspond à la partie Sud‐Est du bassin de Paris, dans les auréoles crayeuses d’âge Crétacé.

Figure 11: carte géologique de la zone d'étude, extrait de la carte de Sergines (n° 296 du BRGM).

Le territoire communal de Courgenay est marqué par la présence de différentes unités géologiques suivantes :

Craie crétacée

Le substrat régional est formé d’une épaisse formation crayeuse, qui est subdivisée en différentes unités sur des critères micro faunistiques. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 29

Santonien (c4‐6f) : Cette division est formée d’une craie blanche compacte, parfois noduleuse, contenant des silex gris‐bruns de plus en plus abondants vers la base. La filière de traitement et la ZRV seront situées directement sur cette formation.

Campanien inférieur (c4‐6g) : Cette division est formée d’une craie blanche, massive et compacte, avec des cordons horizontaux de silex châtains‐bruns.

Recouvrement tertiaire

La détermination du caractère en place ou remanié des sédiments est malaisée, compte tenu du caractère souvent fortement altéré des formations :

Formation résiduelle du Cuisien (Re4) : On rattache au Cuisien (e4) diverses formations comprenant des sables fins, beiges et clairs, des grès quartzitiques lustrés, et certains conglomérats. Elles affleurent rarement et sont généralement recouvertes par une formation résiduelle Re4 essentiellement sableuse. Les sables sont grisâtres à beiges, parfois argileux, généralement fins à moyens, et contiennent des fragments de silex dans leur partie supérieure. La partie superficielle (2m) présente une ferruginisation marquée dans le secteur de Courgenay.

Formations superficielles

Couverture limoneuse (LP) : Les plateaux et versants exposés à l’est portent souvent une couverture limoneuse. Elle comprend des limons sableux, argileux, avec des intercalations de sable et argile, et des silex, fragments de grès et de craie, ces derniers augmentant vers la base de la formation. D’origine incertaine, ils ne dépassent pas 2,5 m d’épaisseur.

Colluvions de bas de versants et remplissages des vallées sèches (C) : Cette formation est formée de colluvions d’origines très variées, couvrant les bas de versants et passant insensiblement aux remplissages des vallons secs, puis aux alluvions fines au débouché des vallons.

Formations alluviales

Les formations alluviales sont celles de l’Alain.

Alluvions actuelles (Fz) : Cette formation alluvionnaire est formée d’argiles, limons, sables et poudres de craie mélangées, auxquels s’ajoutent des fragments de silex. Ils comprennent des lentilles de tourbes dans la vallée de l’Alain. C’est sur cette formation que s’établira la zone de dissipation.

D’un point de vue structural, le secteur est situé à 1,5 km à l’ouest de l’extrémité d’un grand faisceau de failles s’étendant sur près de 50 km depuis Guerchy, au sud de la vallée de l’Yonne. Ces failles apparaissent sur la carte géologique comme non visibles en surface et n’affectent vraisemblablement que la craie. Elles ne concernent donc pas le site de la STEP. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 30

D’après le Bureau de Recherches Géologique et Minières (BRGM), le site de la STEP est situé dans une zone d’aléa « à priori nul » concernant le retrait‐gonflement des argiles. La zone de dissipation est quant à elle située en partie sur une zone d’aléa faible, mais aucun aménagement ne sera réalisé sur cette parcelle.

Figure 12: carte de l’aléa par retrait‐gonflement d'argiles ‐ source Infoterre.

1.3. Pédologie

Selon la cartographie des sols de l’Yonne, la station d’épuration est implantée sur un sol de type « Versants à fortes pentes sur craies, craies cryoturbées et colluvions crayeuses sur les deux rives de l’Yonne ». Cette formation peut contenir trois types de sols :

 55% de sol colluvial, limono‐argileux, hypercalcaire, moyennement profond, sain, à charge graveleuse faible sur colluvions issues des craies  35% de sol peu profond, limono‐argileux, gris à blanchâtre, riche en éléments grossiers issu de la craie tendre  10% de sol sableux calcaire, riche en silex et en blocs de grès sur pente

Les sondages à la tarière réalisés dans le cadre du diagnostic de zones humide le 18 septembre 2018 ont montré la présence d’un sol brun limono‐argileux sur 20 cm. Toutefois l’état hydrique du sol particulièrement sec n’a pas permis d’investiguer plus profondément à cette occasion. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 31

Le rapport concernant ce diagnostic est disponible en annexe.

Figure 13: localisation des sondages effectués le 18 septembre 2018. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 32

1.4. Climatologie

Figure 14: pluviométrie globale dans l'Yonne.

Le secteur d’étude est situé dans la vallée de l’Alain, à 6 km de son débouché sud dans la vallée de la Vanne. La station météorologique que nous prendrons comme référence est celle de Sens.

Le climat local est un climat océanique atténué à nuance chaude moins arrosée. Sur les plateaux, l’altitude aidant, les nuances continentales sont plus marquées avec un abaissement des températures de 2 à 4°C en hiver et un nombre annuel de jours de gel légèrement plus élevé (température moyenne annuelle : 11 °C). Les précipitations y sont aussi notablement plus élevées.

La température moyenne annuelle locale reste assez fraîche avec 11,9°. Les mois les plus froids sont ceux de janvier et février, et les mois les plus chauds ceux de juillet et août.

Le secteur est moyennement arrosé avec un cumul annuel de 647 mm. A noter que cette valeur peut dépasser 800 mm sur les plateaux voisins.

La répartition des précipitations tout au long de l'année est relativement homogène. Le mois le plus sec est le mois de mars, tandis que le plus humide est mai. La période de déficit hydrique s’étale d’avril à septembre avec un maximum aux mois de juin et juillet.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 33

120,00 Pluviométrie (mm) ETR (mm) 100,00

80,00

60,00

40,00

20,00

0,00

Figure 15 : évolutions de la pluviométrie et de l’Evapotranspiration réelle (ETR) au cours d’une année (station Météo France de Sens).

1.5. Hydrologie

L’élément hydrologique principal est l’Alain, un cours d’eau s’étendant sur 11,6 km depuis sa source à Pouy‐ sur‐Vannes jusqu’à sa confluence avec la Vanne à Molinons. En‐dehors des bilans initiaux réalisés pour cette étude, aucun suivi qualité ou débimétrique n’a été référencé à proximité de Courgenay pour ce cours d’eau.

Sur 2,5 km entre Courgenay et l’ancienne Abbaye de Vauluisant, le cours d’eau est divisé en deux, doublé par le ru du Gré.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 34

Figure 16 : réseau hydrographique du secteur d’étude.

On notera qu’à hauteur du bourg, l’Alain est également le milieu récepteur du rejet des eaux pluviales.

Risque inondation par remontée de la nappe :

D’après la cartographie dressée par le BRGM, l’emplacement de la STEP est situé, en zone d’aléa inondation moyen par remontée de nappe. Les parcelles dédiées à la ZRV et à la zone de dissipation sont quant à elles en zone d’aléa fort. Notons toutefois que celle cartographie réalisée à l’échelle territoriale est d’une précision limitée à l’échelle de la parcelle.

L’inondation par remontée de nappe peut se produire en période généralement hivernale, lorsque l’évapotranspiration est faible, et à la suite d’un évènement pluvieux exceptionnel. Le niveau de l’aquifère ainsi rechargé peut alors atteindre la hauteur du sol dans les vallées et provoquer l’inondation. Ce risque est notamment présent pour certains aquifères calcaires ou crayeux (telle que la craie du Crétacé ici présente) dont la battance est particulièrement importante.

Un tel évènement peut entrainer des écoulements importants en fond de vallée, et une saturation générale du sol et de la roche sous‐jacente, empêchant toute infiltration. Outre les dégâts potentiels provoqués sur les 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 35 installations par l’inondation, cela va empêcher toute infiltration vers l’aquifère dans la ZRV et la zone de dissipation, augmentant le débit du rejet dans l’Alain.

Figure 17: carte de l'aléa inondation par débordement de nappe dans les sédiments ‐ source Infoterre.

Risque inondation par débordement du cours d’eau

Il n’y a pas de carte des plus hautes eaux établie pour l’Alain, néanmoins compte tenu de l’écart altimétrique de 6 m entre le cours d’eau et les unités de traitement, le risque d’inondation par débordement de cours d’eau peut être considéré comme très faible à inexistant. Le risque est plus élevé pour la zone de dissipation située plus bas, mais aucun aménagement n’y est prévu.

1.6. Hydrogéologie

La STEP est au droit de la craie de Crétacé. Cette formation abrite la nappe de la craie, principal aquifère de la région. Très fréquemment diaclasées et pénétrées par des poches d’altération, les formations crayeuses ont une perméabilité relativement importante. La base de ce réservoir n’est pas constituée par un niveau stratigraphique bien déterminé, mais, dans l’ensemble par une diminution de la perméabilité de la craie en 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 36 profondeur. En profondeur la craie est toujours plus compacte et la fissuration reste limitée sous les grands plateaux. La craie affleurante est déjà plus fissurée, mais c’est le long des vallées mêmes sèches que le phénomène se développe le plus, c’est là qu’on aura le plus de chances de rencontrer des débits notables.

Ainsi, d’après la littérature, le coefficient d'emmagasinement varie de 5 % à 9 % en proximité des vallées en présence de diaclases avec une perméabilité moyenne à forte de K=10–5 à 10‐2 m/s. Les zones de plateaux présentent une perméabilité plus faible de K= 10–6 à 10–7 m/s avec un coefficient d'emmagasinement de 1 % à 2 %.

Les principales directions d’écoulement de la nappe se font depuis les plateaux vers les vallées. Les eaux de la partie supérieure du réservoir ont une dynamique de type nappe avec une forte circulation par les diaclases. En dehors des zones de fractures, la vitesse de circulation est lente, notamment selon la composante verticale (transit au sein de la Zone Non Saturée), ce qui confère à l’aquifère une grande inertie.

La nappe est libre au niveau des vallées et versants. Sur les plateaux les formations tertiaires et superficielles, plus argileuses assurent un recouvrement semi perméable, mais leur extension est assez limitée autour de Courgenay. Seule la formation du Cuisien à l’est du bourg est notable.

Figure 18: carte piézométrique générale dans la craie de la zone d'étude, (Basses Eaux 2011, BRGM).

Au droit de la station d’épuration, les eaux infiltrées gagnent rapidement l’aquifère avant de s’écouler vers le drain formé par la vallée de l’Alain, puis en direction du sud vers la vallée de la Vanne. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 37

La piézométrie locale donnée par la présente carte du BRGM ne permet que de donner une idée générale du sens de circulation. La densité et répartition des points de mesure ne permettent pas d’établir une piézométrie précise à l’échelle du projet.

1.7. Périmètres de protection de captage d’alimentation en eau potable

Le projet est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage d’alimentation en eau potable (AEP).

Seul le captage AEP de Courgenay, la source de Beaulieu, est situé à proximité du site. Néanmoins étant à 3 km en amont hydrologique et hydrogéologique de la STEP, aucun impact de quelque sorte n’est possible sur la ressource exploitée.

Aucune étude de Bassin d’Alimentation de Captage (BAC) susceptible de concerner ou d’englober le site de la STEP n’est actuellement en cours.

Figure 19: localisation du périmètre de protection du captage de Beaulieu.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 38

1.8. Patrimoine naturel 1.8.1. Zones humides

Le site de la station d’épuration n’est pas situé dans une zone classée comme humide selon la cartographie de l’agence de l’eau Seine‐Normandie de 2006.

Toutefois compte tenu de l’extension de la filière sur des parcelles pouvant s’apparenter à des zones humides, un diagnostic de zone humide a été réalisé par Sciences Environnement en septembre 2018 sur les parcelles n° 84 et 68 devant accueillir l’extension de la STEP.

Figure 20: localisation des sondages pédologiques et relevés floristiques.

Compte tenu des conditions de forte sècheresse, les trois sondages effectués n’ont pas permis de descendre à la profondeur nécessaire à l’observation d’éventuelles taches d’oxydo‐réduction. En revanche le diagnostic floristique a permis d’identifier comme humide la majorité de la parcelle n°68 où il est prévu l’installation de la zone de dissipation. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 39

Figure 21: cartographie de la zone humide au sens floristique.

Puisque les deux critères, pédologiques et floristiques, sont cumulatifs dans la qualification de zone humide, une observation des sondages géotechniques qui seront réalisés ultérieurement devra permettre de vérifier cette délimitation.

Le compte‐rendu de diagnostic de zone humide est disponible en annexes.

1.8.2. Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

Une ZNIEFF est un secteur du territoire national pour lequel les experts scientifiques ont identifié des éléments remarquables du patrimoine naturel. Deux grands types de zones sont distingués :

 Les ZNIEFF de type I sont des secteurs de superficie souvent limitée, définis par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional.  Les ZNIEFF de type II sont constituées de grands ensembles naturels riches ou peu modifiés ou offrant des potentialités importantes.

Le site de la STEP n’est situé sur aucune ZNIEFF, mais plusieurs d’entre elles sont à proximité : 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 40

La ZNIEFF de type 2 « Bois du Fauconnais et de » est située à 1800 m à l’ouest de la station d’épuration, de l’autre côté de la vallée de l’Alain. Elle est classée pour ses boisements de feuillus, et plus rarement de conifères et pelouses, abritant la faune et flore inféodée.

La ZNIEFF de type 2 « Forêt domaniale de Vauluisant » est située à 400 m à l’est de la station d’épuration. Elle est classée d’importance régionale pour ses pelouses et boisements caractéristiques des milieux crayeux, ayant permis le développement d’une flore relictuelle.

La ZNIEFF de type 1 « Lisière et bois du Sauvageon » est située à 2,5 km au nord‐ouest de la station d’épuration, de l’autre côté de la vallée de l’Alain. Le site est classé pour ses boisements de feuillus, pelouses et landes formant un habitat sec relictuel.

Figure 22: localisation des ZNIEFF proches du site d'étude.

1.8.3. Réserve Naturelle Régionale

Il n'y a pas de Réserve Naturelle Régionale sur la commune ou à proximité du site d’étude.

1.8.4. NATURA 2000

Aucun site Natura 2000 n’est situé à proximité de la station d’épuration, ou n’est susceptible d’être affecté de quelque façon que ce soit. Le plus proche est le site « Pelouses sèches à orchidées sur craie de l’Yonne » (Identifiant FR2601005), situé à 10 km au sud‐ouest sur les coteaux de la vallée de la Vanne.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 41

1.8.5. Paysages

Le paysage est composé de vastes surfaces agricoles (essentiellement dédiées à la culture céréalière), de quelques grandes forêts et de quelques bosquets réduits en direction de la vallée de la Vanne.

2. MILIEU AQUATIQUE

2.1. Qualité des eaux 2.1.1. Directive Cadre Européenne sur l’eau

Le contexte réglementaire entourant la gestion des milieux aquatiques a été récemment marqué par l’adoption en 2000 de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (2000/60/DCE du 23 octobre 2000). En application de cette directive européenne, il a été défini une circulaire DCE 2005/12 relative à la définition du « bon état » et à la constitution des référentiels pour les eaux douces de surface. Cette circulaire vise à atteindre « le bon état » chimique et écologique des différentes masses d’eaux.

Le milieu récepteur pour la commune de Courgenay est l’Alain.

La circulaire DCE 2005/12 du 28 juillet 2005 indique également que, parallèlement à l’objectif général de l’obtention et du respect du Bon État pour 2015, l’objectif à atteindre est la non‐détérioration de l’existant (non‐déclassement de la qualité).

2.1.2. Qualité chimique et biologique

Le tableau ci‐dessous est tiré du SDAGE Seine‐Normandie 2016‐2021 et présente les objectifs de la masse d’eau concernée par le rejet de la future STEP.

Code Objectif d’état Objectif d’état masse Nom masse d’eau Statut écologique chimique d’eau Objectif Échéance Objectif Échéance Masse FRHR72A‐ d’eau Ruisseau l’Alain Bon état 2021 Bon état 2015 F3569000 naturelle

L’Alain est classé comme étant en bon état chimique, bien que la donnée soit extrapolée des masses d’eau voisines et présente donc un faible degré de certitude.

L’état écologique est jugé comme moyen, il est modélisé à partir de données biologiques ce qui lui donne un degré de certitude faible.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 42

2.1.2.1. Mesures AESN

L’Alain a fait l’objet sur la période 2015‐2016 d’un suivi de qualité au niveau d’une station de mesure située à proximité de sa confluence avec la Vanne, au rythme d’une mesure tous les deux mois.

La station est référencée sous l’identifiant « 03044690 – L’Alain à Molinons 1 ».

 Coordonnée X : 739 698  Coordonnée Y : 6 794 091

Figure 23: localisation de la station de mesure sur l'Alain.

Cette station est située à plus de 5 km en aval du projet. Les résultats ci‐dessous sont donnés à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme représentatifs de la qualité de l’Alain à hauteur de Courgenay.

Les graphiques suivants montrent l’évolution des principaux paramètres physico‐chimiques :

Matières en suspension :

La notion de matière en suspension (ou MES) désigne l'ensemble des matières solides insolubles visibles à l'œil nu présentes dans un liquide. Plus une eau en contient, plus elle est dite turbide. L’eau de l’Alain est de très bonne qualité pour ce paramètre selon la classification du Système d’évaluation de la Qualité de l’Eau (SEQ). 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 43

Figure 24: évolution des concentrations de la MES.

DBO5 :

La DBO5 mesure la quantité de matière organique biodégradable contenue dans une eau. Cette matière organique biodégradable est évaluée par l'intermédiaire de l'oxygène consommé par les micro‐organismes impliqués dans les mécanismes d'épuration naturelle.

Ce paramètre est exprimé en milligramme d'oxygène nécessaire pendant cinq jours pour dégrader la matière organique contenue dans un litre d'eau. L’eau de l’Alain est de très bonne qualité pour ce paramètre selon la classification du de la Directive Cadre Eau (DCE).

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 44

Figure 25: évolution des concentrations de la DBO5.

DCO :

La demande chimique en oxygène, ou DCO, est l'un des paramètres de qualité d'une eau. Elle représente la quantité d'oxygène nécessaire pour oxyder toute la matière organique contenue dans une eau.

Cette valeur est obtenue en faisant réagir des échantillons d'eau avec un oxydant puissant (le bichromate de potassium) et s'exprime en milligramme d'oxygène par litre d'eau. L’eau de l’Alain est de très bonne qualité pour ce paramètre selon la classification du SEQ.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 45

Figure 26: évolution des concentrations de la DCO.

Carbone organique dissous :

Le carbone organique dissous (COD) est un paramètre global de la chimie de l'eau utilisé pour caractériser et suivre l’évolution du taux de carbone dissous dans les eaux, ou la pollution organique des milieux aquatiques. La plus grande partie du carbone organique des eaux naturelles est composée de substances humiques et de matériaux végétaux et animaux partiellement dégradés ainsi que de substances organiques provenant de divers effluents municipaux et industriels. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 46

Figure 27: évolution des concentrations en carbone organique dissous.

Azote Kjeldahl :

L’azote total Kjeldahl (NTK) désigne la somme de l’azote ammoniacal et de l’azote organique. L’azote qui se retrouve sous forme oxydée, tel que les nitrites ou les nitrates par exemple, n’est pas mesuré par cette technique. Les composés azotés mesurés par cette méthode proviennent principalement de la dégradation bactérienne des composés organiques provenant de l’azote. Certaines industries, les procédés de nettoyages industriels et l’épandage d’engrais sont aussi des sources importantes d’azote dans l’environnement.

Les valeurs mesurées sont toutes sous le seuil de détection de 0,5 mg/l.

Ammonium :

L'ammonium dans l'eau traduit habituellement un processus de dégradation incomplet de la matière organique. L'ammonium provient de la réaction de minéraux contenant du fer avec des nitrates. C'est donc un excellent indicateur de la pollution de l'eau par des rejets organiques d'origine agricole, domestique ou industriel.

L’eau de l’Alain est de très bonne qualité pour ce paramètre selon la classification de la DCE. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 47

Figure 28: évolution des concentrations en ammonium (NH4+).

Nitrates :

‐ L'ion nitrate (NO3 ) est la principale forme d'azote inorganique trouvée dans les eaux naturelles. Il constitue le stade final de l'oxydation de l'azote. Les principales sources de nitrates sont les effluents industriels et municipaux et le lessivage des terres agricoles. Des concentrations trop élevées de nitrites‐nitrates peuvent être toxiques pour la faune aquatique.

Les valeurs mesurées sont élevées et témoignent de la pression agricole sur le secteur. Toutefois l’eau de l’Alain est de bonne qualité pour ce paramètre selon la classification de la DCE.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 48

‐ Figure 29: évolution des concentrations en nitrates (NO3 ).

Phosphore total :

Tant dans les eaux de surface que dans les eaux usées, le phosphore se retrouve principalement sous la forme de phosphates. Il est dissous ou associé à des particules. Le phosphore présent dans les eaux de surface provient principalement des effluents municipaux, du lessivage et du ruissellement des terres agricoles fertilisées et des effluents de certaines industries. Le phosphore est un élément nutritif essentiel à la croissance des plantes. Toutefois, au‐dessus d’une certaine concentration et lorsque les conditions sont favorables (faible courant, transparence adéquate, etc.), il peut provoquer une croissance excessive d’algues et de plantes aquatiques.

L’eau de l’Alain est globalement de très bonne qualité pour ce paramètre selon la classification de la DCE. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 49

Figure 30: évolution du taux de phosphore total.

Les eaux de l’Alain sont donc classées comme « bonnes » à « très bonnes » selon l’ensemble des paramètres cités précédemment.

2.1.2.2. Etablissement de l’état initial en 2011

Dans le cadre de l’état des lieux préalable à l’établissement du nouveau zonage d’assainissement de Courgenay, le bureau d’étude BIOS a réalisé une évaluation de la qualité de l’Alain en juin 2011 (rapport « Phase 1 : zonage d’assainissement : état des lieux »).

L’évaluation a été menée sur deux stations situées en amont et en aval du rejet de la STEP actuelle. L’Alain s’écoule dans des environnements différents d’une station à l’autre.

En amont de Courgenay, le ruisseau traverse un système essentiellement cultural. De part et d’autre du cours d’eau, on trouve des bandes enherbées d’une dizaine de mètres de large. Au niveau des berges, on note la présence d’une ripisylve herbacée dense et parfois de quelques arbustes. Les berges sont peu marquées, leur pente est douce et leur hauteur inférieure à 20 cm. La largeur du lit mouillé est assez variable mais reste comprise entre 1 et 1,50 m.

Au niveau de la seconde station située juste en aval du rejet de la station d’épuration de la commune, la morphologie est fortement modifiée ainsi que son environnement. Il s’écoule à présent dans une zone forestière. La forme du lit a été profondément altérée. La largeur du lit mouillé est cette fois comprise entre 2,5 et 3 m. Contrairement à la station amont, les berges sont abruptes, hautes (environ 60 cm) et très instables.

Sur ces deux stations ont été réalisées des mesures de débit, analyses physico‐chimiques et IBGN. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 50

Notons que le point amont a été placé de façon à apprécier l’impact de l’ensemble des rejets (pluviaux, STEP, mauvais branchements…) au niveau du bourg.

Notons également que l’Alain se sépare entre son cours principal et un bief environ 200 m en amont du rejet de la STEP, et que le point « amont » est situé en amont de cette séparation.

Figure 31: localisation des points de mesures IBGN de BIOS (2011).

Qualité biologique

Le tableau suivant constitue le résultat des analyses IBGN réalisées par BIOS en 2011. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 51

Tableau 2: résultats des IBGN réalisées par BIOS en 2011.

D’après les paramètres fixés par la DCE, l’Alain respecte le « bon état » sur la station amont avec une note de 15, ce qui n’est pas le cas pour la station aval où la note de 12 le classe en « état moyen ». Notons sans surprise que la qualité est meilleure à l’amont de Courgenay qu’à l’aval de la commune et du rejet de la STEP.

Critères de qualité physico‐chimiques

Afin de répondre aux exigences européennes, outre les indicateurs, les valeurs seuils et les modes de calcul, l’arrêté définit également pour chaque indicateur biologique, physico‐chimique et chimique une classification de l’état écologique en 5 classes (Très Bon, Bon, Moyen, Médiocre et Mauvais), pour chacun des deux états biologique et physico‐chimique et en 2 classes pour l’état chimique (Bon ou Mauvais).

Les limites de classes sont données par le tableau suivant.

Limites des classes d’état Paramètres par élément de qualité Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais

BILAN DE L’OXYGENE

Oxygène dissous (mg/l O2) 8 6 4 3

Taux de saturation en O2 dissous (%) 90 70 50 30

DBO5 (mg/l d’O2) 3 6 10 25

Carbone organique dissous (mg/l de C) 5 7 10 15 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 52

TEMPERATURE

Eaux cyprinicoles (°C) 24 25,5 27 28

NUTRIMENTS

3‐ 3‐ PO4 (mg/l de PO4 ) 0,1 0,5 1 2

Phosphore total (mg/l de P) 0,05 0,2 0,5 1

+ + NH4 (mg/l de NH4 ) 0,1 0,5 2 5

‐ ‐ NO2 (mg/l de NO2 ) 0,1 0,3 0,5 1

‐ ‐ NO3 (mg/l de NO3 ) 10 50

ACIDIFICATION

pH minimum 6,5 6 5,5 4,5

pH maximum 8,2 9 9,5 10

Tableau 3 : Valeurs seuils des limites des classes d’état pour les paramètres physico‐chimiques de l’état écologique

Certains paramètres ne sont pas pris en compte par l’arrêté du 27 juillet 2015 (DCE) : Matières en Suspension Totales (MEST), Azote Kjeldahl (NTK), Demande Chimique en Oxygène (DCO) et Conductivité.

Pour ces paramètres, les résultats sont présentés selon le SEQ‐Eau V2, en suivant la grille et la légende ci‐ dessous :

Classe de qualité Bleu Vert Jaune Orange Rouge

Indice de qualité 80 60 40 20

MINERALISATION

Conductivité (µS/cm) min 180 120 60 0

Max 2500 3000 3500 4000

PARTICULES EN SUSPENSION

MES (mg/l) 2 25 38 50

MATIERES AZOTEES HORS NITRATES

NKJ (mg/l) 1 2 4 10

MATIERES ORGANIQUES ET OXYDABLES

DCO (mg/l) 20 30 40 80 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 53

Classes de qualité

B B P M HC

Très bonne Bonne Passable Médiocre Hors classe

Tableau 4 : classes de qualité selon le SEQ‐Eau V2.

COURS D’EAU L’Alain

STATION Amont Aval

Localisation Courgenay Courgenay

DATE Juin 2011

D.C.E.

BILAN DE L’OXYGENE

O2 (mg/l) 9,1 6,6

% saturation 97 BE 72 BE

DBO5 (mg d’O2/l) < 2,0 < 2,0

TEMPERATURE

Teau (°C) 17,8 TBE 18,9 TBE

NUTRIMENTS

P TOT (mg/l) 0,07 0,09

+ NH4 (mg/l) < 0,05 0,14 BE BE ‐ NO2 (mg/l) < 0,05 0,15

‐ NO3 (mg/l) 24,6 28,1

ACIDIFICATION

pH 7,3 TBE 6,9 TBE

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 54

SEQ‐Eau V2

Cond. (µs/cm) 514 524

MEST (mg/l) 19 10

DCO (mg d’O2/l) < 20 < 20

NKJ (mg/l) 0,57 0,64

Tableau 5: Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ‐Eau V2) des paramètres physico‐chimiques, mesures 2011.

Station Amont : Au regard de la DCE, la qualité physico‐chimique de la station Amont de l’Alain est en « bon état », en conformité avec les objectifs du DCE.

Ce déclassement par rapport au « très bon état » est lié aux paramètres phosphore total (0,07 mg/l) et nitrates (24,6 mg/l). Le taux de nitrates montre la pression agricole sur le secteur, tandis que le phosphore peut avoir une origine agricole (épandages) ou être lié à des rejets d’eaux usées mal maitrisés.

Pour les paramètres non‐pris en compte par la DCE, seul le paramètre « matière en suspension » entraine un déclassement par rapport au « très bon état ». Cette teneur est à mettre en relation avec le contexte cultural du secteur.

Station Aval : Sur cette station Aval, la situation évolue peu par rapport à la station Amont. En effet, au vu de la DCE, la qualité physico‐chimique de l’Alain demeure « bonne » en conformité avec l'objectif de bon état.

Les paramètres azotés et phosphorés montrent tous une augmentation sensible, vraisemblablement liés aux rejets de la STEP ou à des assainissements non collectifs présents dans le village.

2.1.2.3. Campagne de caractérisation de 2018 – basses eaux

Dans le cadre de la réhabilitation de la STEP, une seconde campagne de caractérisation de la qualité de l’Alain a été réalisé en septembre 2018 par Sciences Environnement. Les stations ont été implantées aux mêmes emplacements que celles de l’état initial.

Qualité physico‐chimique

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 55

COURS D’EAU L’Alain

STATION Amont Aval

Localisation Amont village de Courgenay Environ 100 m en aval du rejet de la lagune

DATE 14/09/2018

D.C.E.

BILAN DE L’OXYGENE

O2 (mg/l) 9,8 9,66

% saturation 99,7 96,6 TBE TBE DBO5 (mg d’O2/l) 0,9 < 0,5

COD (mg C/l) 0,8 1,0

TEMPERATURE

Teau (°C) 15,9 TBE 15,3 TBE

NUTRIMENTS

3‐ Po4 (mg/l) 0,04 0,07

P TOT (mg/l) 0,016 0,022

+ NH4 (mg/l) < 0,05 BE < 0,05 BE

‐ NO2 (mg/l) 0,02 0,03

‐ NO3 (mg/l) 30,6 31,8

ACIDIFICATION

pH 8,15 TBE 7,80 TBE

SEQ‐Eau V2

Cond. (µs/cm) 532 542

MEST (mg/l) 10 < 2

DCO (mg d’O2/l) < 5 < 5

NKJ (mg/l) < 1 < 1

‐ NO3 (Mg/l) 30,6 31,8

Tableau 6: Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ‐Eau V2) des paramètres physico‐chimiques, mesures 2018. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 56

Pour ces deux stations, l’ensemble des paramètres pris en compte pas la DCE donnent une eau en bon état. Le seul paramètre déclassant par rapport au très bon état est le paramètre nitrates.

Si l’on prend en compte les critères d’évaluation du SEQ‐Eau V2, le paramètre Matières en suspension déclasse la station amont en bon état. Mais c’est surtout le paramètre nitrates qui déclasse ces deux stations en état médiocre. Cette concentration reste toutefois à relativiser compte tenu du contexte très agricole du secteur.

Critères de qualité biologique

Tableau 7: résultats des IBGN réalisées par Sciences Environnement en 2018. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 57

La station amont présente une note Eq‐IBGN de 18/20. La note IBD est de 14/20. La qualité biologique de l’Alain est donc considérée comme très bonne sur l’amont selon le critère biologique général, mais de qualité moyenne selon l’indice diatomées.

La station aval présente une note Eq‐IBGN de 17/20. La note IBN est de 15,5/20. La qualité biologique de l’Alain est toujours considérée comme très bonne en aval selon le critère biologique général, et est considérée comme bonne selon le critère diatomées.

Les pressions majoritaires sur l’Alain à Courgenay sont à mettre en relation avec le contexte agricole local (grandes zones de culture). On peut noter une légère augmentation de la charge azotée et phosphorée au niveau de la station aval, traduisant vraisemblablement la présence du rejet de la STEP et/ou de rejets domestiques mal maitrisés, mais leur incidence sur les peuplements biologiques apparait peu significative pour cette campagne. Attention, ce faible impact peut être lié à un faible débit de sortie compte tenu des conditions estivales (évaporation lagune…).

Le rapport détaillant ce diagnostic est disponible en annexe.

2.1.2.4. Mesures de débit ‐ basses eaux

Les mesures de débit réalisées lors des IBGN en juin 2011 montrent une légère augmentation des écoulements au fil de l’eau, avec 15,4 m3/h en l’amont et 16,6 m3/h en l’aval.

A l’inverse, les mesures de débit réalisées en septembre 2018 lors de la réalisation des IBGN par Sciences Environnement montrent une nette diminution de débit entre les deux stations de mesure avec 140,4 m3/h en amont et 104,4 m3/h en aval. Cette perte notable est due à la présence d’un bief qui dirige une partie de l’eau vers l’Abbaye en aval. Le substratum crayeux présente également une fréquente fissuration ou karstification dans lesquelles l’eau peut s’infiltrer. Il est également possible qu’un prélèvement non déclaré soit réalisé dans la traversée du bourg.

En prenant les mesures de septembre 2018 réalisées lors d’un étiage plutôt marqué, les valeurs de débit de juin 2011 sont assez étranges puisqu’elles sont de 6 à 9 fois inférieures alors qu’elles ont été réalisées en une période un peu plus humide. Seules les valeurs de 2018 seront prises en compte pour les calculs de rejet.

Par comparaison, la DIREN (Direction Régionale de l’Environnement) Bourgogne a dressé en octobre 2003 une carte des QMNA5 spécifiques sur l’ensemble des bassins versants de l’Yonne. Le QMNA5 correspond au débit mensuel minimal à l’étiage atteint par un cours d’eau sur 5 ans.

Cette carte attribue au bassin versant de Courgenay une valeur de QMNA5 comprise entre 1 et 2 l/sec/km². En tenant compte d’un bassin versant de 38 km² à hauteur de la station d’épuration, les valeurs de QMNA5 ainsi calculées pour l’Alain sont comprises entre 137 et 274 m3/h. La valeur de débit de l’Alain, mesurée en amont du départ du bief en septembre 2018, est donc très cohérente avec la fourchette basse du QMNA5 de ce bassin versant.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 58

2.1.2.5. Campagne de caractérisation de 2019 – hautes eaux

La campagne de hautes eaux a été réalisée le 13 février 2019. Les stations sont identiques aux précédentes campagnes.

Qualité physico‐chimique

COURS D’EAU L’Alain

STATION Amont Aval

Localisation Amont village de Courgenay Environ 100 m en aval du rejet de la lagune

DATE 13/02/2019

D.C.E.

BILAN DE L’OXYGENE

O2 (mg/l) 11,97 11,52

% saturation 98,8 95 TBE TBE DBO5 (mg d’O2/l) <0,5 < 0,5

COD (mg C/l) 1 1,4

TEMPERATURE

Teau (°C) 10,2 TBE 10,5 TBE

NUTRIMENTS

3‐ Po4 (mg/l) 0,06 0,21

P TOT (mg/l) 0,018 0,071

+ NH4 (mg/l) < 0,05 BE 0,6 Moy.

‐ NO2 (mg/l) 0,02 0,04

‐ NO3 (mg/l) 30,2 31,4

ACIDIFICATION

pH 7,72 TBE 7,54 TBE

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 59

SEQ‐Eau V2

Cond. (µs/cm) 578 582

MEST (mg/l) 7 5,2

DCO (mg d’O2/l) 10 < 5

NKJ (mg/l) < 1 < 1

‐ NO3 (Mg/l) 30,2 31,4

Tableau 8: Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ‐Eau V2) des paramètres physico‐chimiques, mesures 2019.

Pour cette seconde campagne, on observe une dégradation marquée entre la station amont et la station aval pour les nutriments. Cela est particulièrement notable pour l’ammonium et les paramètres phosphatés. L’origine de ces altérations est à mettre en relation avec les rejets de la STEP.

2.1.2.6. Mesures de débit ‐ hautes eaux

Le débit mesuré en amont est de 514 m3/h pour un débit aval de 808 m3/h. En période de hautes eaux le débit augmente de l’amont vers l’aval à l’inverse de la campagne de basses eaux.

3. MILIEU HUMAIN

3.1. Démographie

La commune de Courgenay compte 553 habitants en 2015. L’évolution de la population depuis 1990 est présentée dans le graphique ci‐dessous.

Figure 32: évolution de la population sur l’ensemble du territoire actuel de la commune de Courgenay. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 60

Globalement, la population a fortement baissé depuis le milieu du XIXème siècle, atteignant un minimum autour de 1980 avant de recommencer à croitre depuis 1990. Le rythme actuel montre une lente augmentation d’environ 35 habitants tous les dix ans.

3.2. Logements

Les 553 habitants (2015) représentent 324 abonnés (2010) au service d’eau potable, pour une consommation annuelle de 30 145 m3, soit environ 82,6 m3/j.

Seules quelques habitations hors du bourg, généralement des fermes ou habitations isolées, sont en assainissement non collectif.

3.3. Activités

Plusieurs activités sont raccordées au réseau d’eaux usées public :

 Camping de 100 emplacements avec piscine  Un hôtel/bar/restaurant  Une boulangerie

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 61

ÉTUDE D'INCIDENCE 1. RENDEMENTS ET NIVEAUX DE REJETS

1.1. Estimation du débit nominal journalier

Après travaux sur le réseau, la station est prévue pour les volumes et débits suivants :

. Débit journalier : 90 m³/j par temps sec (dont 14,4 m³/j d’eaux claires parasites permanentes ou ECPP) . Débit journalier : 280 m³/j par temps pluvieux (dont 204,4 m³/j d’ECPP) . Débit moyen journalier : 144,29 m³/j (5 temps sec + 2 temps pluvieux)

Le détail des travaux est donné p.16 §1.5. Le gain total espéré pour les ECPM est de 190 m3/j.

Le Débit nominal proposé (ou débit de référence de la future station) a été calculé en prenant en compte le débit d’Eau Usée des 630 EH) et le débit d’Eau Claire Parasite.

Les travaux concernés représentent les montants suivants pour la commune :

Travaux réseau Coût total Tranche 1 40 989 € Tranche 2 39 119 € Tranche 3 30 583 € Défauts structurels 38 500 € Total 149 191 €

L’ensemble des calculs de débit nominal est disponible en annexes.

1.2. Calcul des rejets

Les niveaux de rejet proposés pour l’arrêté de rejet de la station (filtres et lagunes) sont :

 DBO5 : 90 %  DCO : 85 %  MES : 90 %  NH4 : 73 %  NGL : 50 %  NTK : 80 %  Pt : 30 %

Le tableau suivant présente les flux attendus après traitement et l’impact sur le cours d’eau. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 62

Les données utilisées sont :

. Données fournies par BEREST : capacité STEP temps sec / temps de pluie / semaine type. Les charges hydrauliques utilisées sont basées sur l’hypothèse de la mise en œuvre préalable des travaux de réductions des eaux parasites préconisés par BIOS dans son diagnostic. Voir p.15 §1.5. . Débit étiage de l’Alain au point aval (mesure de septembre 2018) = 104,4 m3/h, que l’on réduit de 10% afin de tenir compte de l’impact du réchauffement climatique sur l’évolution des débits (recommandation de l’Agence de l’Eau). Le débit considéré est donc de 93,9 m3/h. . Valeurs des paramètres physico‐chimiques obtenus pour le point amont en septembre 2018 . Performances épuratoires garantissables par l’unité de traitement . "Zéro rejet" en sortie de ZRV et zone de dissipation (18 800 m² au total) pour la période d’étiage avec une infiltration de 1,224 mm/j (10‐8 m3/s) et une évapotranspiration de 10 mm/j. Dans ces conditions le débit consommé par la ZRV est de ~211 m3/h. Les conditions prises en compte sont pessimistes avec une infiltration quasiment nulle et une évaporation également faible. Ces conditions permettent de consommer l’intégralité du rejet en période d’étiage et lors d’une "semaine type". En période de pluie, il a été considéré que la concentration en sortie de ZRV était identique à celle en sortie de filière de traitement ; le flux a été calculé pour la partie restant du rejet à savoir 68,99 m3/j (=280‐211,01 m3/j). Détails du calcul en annexes.

Pour le DBO5, DCO, MES, NH4 et NTK, les concentrations lors de l’état initial étaient sous le seuil de détection pour au moins un des deux points aval, donc non quantifiables. La valeur prise en compte est donc celle du seuil de détection pour rester dans une hypothèse maximaliste.

Remarque concernant les valeurs de débit : Au vu de la distance entre les points à l’amont et le point de rejet, incluant de probables apports diffus mais surtout un départ de bief de débit inconnu, il aurait été préférable d’établir le point « amont » entre le bourg de Courgenay et le rejet. Le débit utilisé est donc le débit aval puisqu’il correspond au débit à hauteur du rejet, mais les concentrations du milieu utilisées sont celles de l’amont qui ne sont pas affectées par les rejets de la STEP actuelles.

Pour les situations de "temps de pluie" (pluie mensuelle après travaux) et "semaine type" (5 jours temps sec + 2 jours temps de pluie) des rations ont été appliqués pour définir la charge polluante équivalente.

A également été simulé l’impact par temps de pluie en situation de hautes eaux. Les données de la campagne de prélèvements de février 2019 (débits et concentration). 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 63

Semaine type (5j. secs + 2j. Temps sec Temps de pluie (pluie mensuelle après travaux) Pluie) Charge par EH Charge Charge Charge Charge retenue Charge retenue Paramètre et par jour journalière Ratio appliqué journalière Charge retenue (kg/j) journalière (kg/j) (kg/j) (g/EH/j) entrante (kg/j) entrante (kg/j) entrante (kg/j) Débit 90 m3/j 280 m3/j 144 m3/j DBO5 60 37,8 420 1,5 56,7 630 43,2 480 DCO 157,2 99,04 1100 1,8 178,272 1981 121,7 1352 MES 72 45,36 504 2,0 90,72 1008 58,3 648 NH4 14,95 9,42 105 1,3 12,246 136 10,2 114 NTK 15,5 9,77 109 1,3 12,701 141 10,6 118 NO2 0,66 0,42 52,00,84 9 0,5 6 NO3 2,64 1,66 18 1,3 2,075 23 1,8 20 NGL 16,3 10,27 114 1,3 13,351 148 11,2 124 Pt 2,1 1,32 15 1,3 1,716 19 1,4 16 PO4 1,5 0,95 11 1,3 1,235 14 1,0 11

Tableau 9 : charges retenues pour les situations étiage / temps de pluie / semaine type. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 64

Caractéristiques Alain avant/après rejet Caractéristiques traitement : entrées et abattement Caractéristiques ZRV : Etat futur Alain (sans ZRV) ‐ étiage Limite de classe de qualité (mg/L) abattement et sortie après rejet ZRV (A) Etat initial étiage Aval rejet (sans ZRV)

(B) (A)+(B) Limite de classe de qualité (mg/L) Respect du Charge

Charge par Abattement Concentration Concentration bon état Charge journalière journalière Concentration Flux Paramètre EH et par unité Flux naturel au prévisionnelle prévisionnelle au entrante (kg/j) état jour (g/EH/j) traitement après unité initiale en prévisionnel Abattement ZRV Référentiel

point de rejet au point de point de rejet après état

traitement amont (mg/l) au point de moyen

bon

pour le débit médiocre

rejet (mg/l) ZRV (mg/l)

(kg/j) rejet après Bon

d’étiage (kg/j) Etat Très

filière (kg/j) Etat DBO5 60 37,80 90 % 3,78 0,9 2,26 6,04 2,68 DCE 3 6 10 25 OUI SEQ‐EAU DCO 157,2 99,04 14,86 20 30 40 80 OUI 85 % 5 12,53 27,38 12,14 V2 SEQ‐EAU MES 72 45,36 4,54 2 25 38 50 OUI 90 % 10 25,06 29,59 13,12 L’intégralité des eaux en Les rejets étant V2 NH4 14,95 9,42 73 % 2,54 0,05 0,13 2,67 1,18 sortie de traitement sont nuls, les DCE 0,1 0,5 2 5 OUI "consommées" par la ZRV. concentrations SEQ‐EAU NTK 15,5 9,77 1,95 1 2 4 10 OUI 80 % 1 2,51 4,46 1,98 La ZRV permet le "zéro sur l’Alain en aval V2 NO2 0,66 0,42 0,42 0,02 0,05 0,47 0,21 rejet" dans l’Alain sont similaires à DCE 0,1 0,3 0,5 1 OUI celles relevées en NO3 2,64 1,66 1,66 30,6 76,67 78,33 34,74 DCE 10 50 ‐ ‐ OUI amont NGL 16,3 10,27 50 % 5,13 1,05 2,63 7,77 3,44 Pt 2,1 1,32 30 % 0,93 0,016 0,04 0,97 0,43 DCE 0,05 0,2 0,5 1 OUI PO4 1,5 0,95 0,95 0,07 0,18 1,12 0,50 DCE 0,1 0,5 1 2 OUI

Débit = 90 m3/j

Tableau 10 : évaluation de l’impact du rejet en période d’étiage – basses eaux.

Valeurs garantissables pour FPR 2 étages avec 2 Entrée unité de traitement Impact ZRV Etat initial étiage Alain Etat futur Alain après rejet lagunes intercalées Limite de classe de qualité (mg/L) ZRV (B) Flux Charge (A) + (B) Limite de classe de qualité (mg/L) Respect du

Charge

Abattement Concentration en (A) naturel Flux Concentration bon état

journalière Concentration Concentration initiale Paramètre unité journalière sortie unité de Charge journalière au point prévisionnelle au état entrante (mg/l) après unité en amont (mg/l) prévisionnel au Référentiel

traitement traitement (mg/l) sortante ZRV (kg/j) de rejet état point de rejet (kg/j) point de rejet moyen

traitement bon

médiocre pour après ZRV (mg/l) (kg/j) après ZRV Bon

(kg/j) Etat Très

(kg/j) Etat DBO5 56,70 202,50 0,9 5,67 20,25 1,40 0,9 2,26 3,65 1,57 DCE 3 6 10 25 Oui DCO 178,26 636,64 0,85 26,74 95,50 6,59 5 12,53 19,12 8,23 SEQ‐EAU V2 20 30 40 80 Oui MES 99,79 356,39 0,9 9,98 35,64 2,46 10 25,06 27,51 11,85 SEQ‐EAU V2 2 25 38 50 Oui NH4 12,25 43,75 0,73 3,31 11,81 0,81 0,05 0,13 0,94 0,40 DCE 0,1 0,5 2 5 Oui NTK 12,69 45,32 0,8 2,54 9,06 0,63 1 2,51 3,13 1,35 SEQ‐EAU V2 1 2 4 10 Oui NO2 0,56 2,00 0 0,56 2,00 0,14 0,02 0,05 0,19 0,08 DCE 0,1 0,3 0,5 1 Oui NO3 2,20 7,86 0 2,20 7,86 0,54 30,6 76,67 77,21 33,25 DCE 10 50 ‐ ‐ Oui NGL 13,36 47,71 0,5 6,68 23,86 1,65 1,05 2,63 4,28 1,84 Pt 1,72 6,14 0,3 1,20 4,30 0,30 0,016 0,04 0,34 0,14 DCE 0,05 0,2 0,5 1 Oui PO4 1,2 4,29 0 1,2 4,29 0,30 0,07 0,18 0,47 0,20 DCE 0,1 0,5 1 2 Oui

Débit = 280 m3/j Débit = 68,99 m3/j Débit = 2322,4 m3/j

Tableau 11 : évaluation de l’impact du rejet de pluie – basses eaux.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 65

Valeurs garantissables pour FPR 2 étages avec 2 Entrée unité de traitement Impact ZRV Etat initial étiage Alain Etat futur Alain après lagunes intercalées Limite de classe de qualité (mg/L) rejet ZRV

(A) Charge Concentration (B) (A) + (B) Limite de classe de qualité (mg/L) Respect du

Charge Concentration Abattement Charge Concentration journalière Concentration en sortie unité Abattement Flux naturel au Flux bon état Paramètre unité journalière journalière initiale en prévisionnelle état entrante (mg/l) après unité de traitement ZRV point de rejet prévisionnel au point de Référentiel

traitement sortante amont (mg/l) état

(kg/j) (mg/l) pour (kg/j) au point de moyen

traitement rejet après bon

ZRV (kg/j) médiocre

(kg/j) rejet après ZRV (mg/l) Bon Etat Très

ZRV (kg/j) Etat DBO5 56,70 202,50 0,9 5,67 20,25 1,40 0,98 0,9 2,26 3,65 1,57 DCE 3 6 10 25 Oui DCO 178,26 636,64 0,85 26,74 95,50 6,59 0,96 5 12,53 19,12 8,23 SEQ‐EAU V2 20 30 40 80 Oui MES 99,79 356,39 0,9 9,98 35,64 2,46 0,98 10 25,06 27,51 11,85 SEQ‐EAU V2 2 25 38 50 Oui NH4 12,25 43,75 0,73 3,31 11,81 0,81 0,93 0,05 0,13 0,94 0,40 DCE 0,1 0,5 2 5 Oui NTK 12,69 45,32 0,8 2,54 9,06 0,63 0,95 1 2,51 3,13 1,35 SEQ‐EAU V2 1 2 4 10 Oui NO2 0,56 2,00 0 0,56 2,00 0,14 0,00 0,02 0,05 0,19 0,08 DCE 0,1 0,3 0,5 1 Oui NO3 2,20 7,86 0 2,20 7,86 0,54 0,00 30,6 76,67 77,21 33,25 DCE 10 50 ‐ ‐ Oui NGL 13,36 47,71 0,5 6,68 23,86 1,65 0,88 31,62 79,23 80,87 34,82 Pt 1,72 6,14 0,3 1,20 4,30 0,30 0,00 0,016 0,04 0,34 0,14 DCE 0,05 0,2 0,5 1 Oui PO4 1,2 4,29 0 1,2 4,29 0,30 0,83 0,07 0,18 0,47 0,20 DCE 0,1 0,5 1 2 Oui Débit sortie = 68,99 Débit = 280 m3/j m3/j Débit = 2322,4 m3/j

Caractéristiques Alain avant/après rejet Caractéristiques traitement : entrées et abattement Caractéristiques ZRV : Etat futur Alain (sans ZRV) ‐ étiage Limite de classe de qualité (mg/L) abattement et sortie après rejet ZRV (A) Etat initial étiage Aval rejet (sans ZRV) (B) (A)+(B) Limite de classe de qualité (mg/L) Respect du Charge Charge

Charge par Abattement

bon état journalière Flux Concentration Concentration

journalière Concentration Paramètre EH et par unité Flux naturel au prévisionnelle prévisionnelle au état

entrante jour (g/EH/j) traitement après unité initiale en prévisionnel Abattement ZRV Référentiel point de rejet au point de point de rejet après état (kg/j) au point de moyen

traitement amont (mg/l) bon

pour le débit médiocre rejet (mg/l) ZRV (mg/l)

(kg/j) rejet après Bon

d’étiage (kg/j) Etat Très

filière (kg/j) Etat DBO5 43,20 300,00 0,9 4,32 0,9 2,26 6,58 2,92 0,9 DCE 3 6 10 25 OUI DCO 121,70 845,14 0,85 18,26 5 12,53 30,78 13,65 5 SEQ‐EAU V2 20 30 40 80 OUI MES 60,90 422,92 0,9 6,09 10 25,06 31,15 13,81 L’intégralité des eaux en 10 SEQ‐EAU V2 2 25 38 50 OUI NH4 10,27 71,32 0,73 2,77 0,05 0,13 2,90 1,29 sortie de traitement sont 0,05 DCE 0,1 0,5 2 5 OUI "consommées" par la ZRV. NTK 10,60 73,61 0,8 2,12 1 2,51 4,63 2,05 1 SEQ‐EAU V2 1 2 4 10 OUI La ZRV permet le "zéro NO2 0,33 2,29 0 0,33 0,02 0,05 0,38 0,17 0,02 DCE 0,1 0,3 0,5 1 OUI rejet" NO3 1,76 12,22 0 1,76 30,6 76,67 78,43 34,78 30,6 DCE 10 50 ‐ ‐ OUI NGL 11,20 77,78 0,5 5,60 1,05 2,63 7,77 3,44 1,05 Pt 1,4 9,72 0,3 0,98 0,016 0,04 1,02 0,45 0,016 DCE 0,05 0,2 0,5 1 OUI PO4 1 6,94 0 1 0,07 0,18 1,18 0,52 0,07 DCE 0,1 0,5 1 2 OUI

Tableau 12: évaluation de l’impact du rejet au cours d’une semaine type – basses eaux.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 66

Valeurs garantissables pour FPR 2 étages avec 2 Entrée unité de traitement Impact ZRV Etat initial étiage Alain Etat futur Alain après rejet lagunes intercalées Limite de classe de qualité (mg/L) ZRV

Concentration (B) (A) + (B) Limite de classe de qualité (mg/L) Respect du

Charge Concentration Charge Abattement (A) Concentration Concentration en sortie unité Flux naturel au Flux bon état Paramètre journalière unité journalière Charge journalière sortante initiale en prévisionnelle état (mg/l) après unité de traitement point de rejet pour prévisionnel au au point de Référentiel

entrante (kg/j) traitement ZRV (kg/j) amont (mg/l) état

(mg/l) (kg/j) point de rejet moyen

traitement rejet après ZRV bon

médiocre

(kg/j) après ZRV (mg/l) Bon Etat Très

(kg/j) Etat DBO5 56,70 202,50 0,9 5,67 20,25 1,40 0,5 9,70 11,09 0,53 DCE 3 6 10 25 Oui DCO 178,26 636,64 0,85 26,74 95,50 6,59 10 193,92 200,51 9,53 SEQ‐EAU V2 20 30 40 80 Oui MES 99,79 356,39 0,9 9,98 35,64 2,46 7 135,75 138,21 6,57 SEQ‐EAU V2 2 25 38 50 Oui NH4 12,25 43,75 0,73 3,31 11,81 0,81 0,05 0,97 1,78 0,08 DCE 0,1 0,5 2 5 Oui NTK 12,69 45,32 0,8 2,54 9,06 0,63 1 19,39 20,02 0,95 SEQ‐EAU V2 1 2 4 10 Oui NO2 0,56 2,00 0 0,56 2,00 0,14 0,02 0,39 0,53 0,02 DCE 0,1 0,3 0,5 1 Oui NO3 2,20 7,86 0 2,20 7,86 0,54 30,2 585,65 586,19 27,85 DCE 10 50 ‐ ‐ Oui NGL 13,36 47,71 0,5 6,68 23,86 1,65 1,05 20,36 22,01 1,05 Pt 1,72 6,14 0,3 1,20 4,30 0,30 0,018 0,35 0,65 0,03 DCE 0,05 0,2 0,5 1 Oui PO4 1,2 4,29 0 1,2 4,29 0,30 0,06 1,16 1,46 0,07 DCE 0,1 0,5 1 2 Oui

Débit = 280 m3/j Débit sortie = 68,99 m3/j Débit=808 m3/j Débit = 21 047,76 m3/j

Tableau 13 : évaluation de l’impact du rejet en période de pluie ‐ hautes eaux.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 67

2. ÉTAT INITIAL DU MILIEU

Le milieu récepteur pour la commune de Courgenay correspond à l’Alain (FRHR72A‐F3569000). Il s’agit d’une masse d’eau naturelle.

Code Objectif d’état Objectif d’état masse Nom masse d’eau Statut écologique chimique d’eau Objectif Échéance Objectif Échéance Masse FRHR72A‐ d’eau Ruisseau l’Alain Bon état 2021 Bon état 2015 F3569000 naturelle

L’objectif global de bon état est fixé pour 2021.

3. SAGE

Les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) sont des procédures définies dans la loi sur l’eau du 03/01/1992, rénovée et confortée par la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) du 30/12/2006 (portée juridique, contenu, conception, élaboration…). Il s’agit d’un document de planification à l’échelle d’une Unité Hydrographique Cohérente (UHC), c'est à dire d’un bassin versant ou d’une nappe d’eau souterraine.

Au niveau des sous‐bassins hydrographiques, les SAGE (Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux), élaborés en concertation avec l'ensemble des acteurs de l'eau, sont des déclinaisons locales du SDAGE.

Le SAGE recherche un équilibre durable entre la protection des milieux aquatiques (ressource en eau) et la satisfaction des usages en répondant à l’objectif de bon état des masses d’eau introduit par la Directive Cadre sur l’Eau

La Commune n’est pas concernée par un SAGE.

4. INCIDENCE

Les calculs effectués précédemment le sont pour des conditions défavorables. A titre d’exemple, la capacité de consommation du débit et celle de la charge polluante par la ZRV ont été minimisées, les concentrations de l’Alain en période de hautes maximisées… De fait, l’incidence réelle du rejet sera moindre que l’incidence théorique calculée.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 68

4.1. Impacts sur les eaux superficielles

4.1.1. Impact qualitatif

Basses eaux et semaine type :

Les données d’abattement liées à ce type de traitement restent indicatives et varient selon les installations, nous nous basons donc sur les points évoqués ci‐avant qui devront être validés par les Services de l’État et restent théoriques.

A l’étiage, l’abattement du phosphore et de l’ammonium par le traitement est limité, conduisant à un non‐ respect du "bon état" pour l’Alain après le rejet en ne tenant compte que du calcul de flux. Néanmoins, en période d’étiage l’infiltration lié à la ZRV permet d’obtenir un "zéro rejet". Ainsi, en l’absence de rejet aucun impact négatif de la station pouvant conduire à un déclassement ne sera observé. Il en est de même pour une semaine type.

Période de pluie :

En période de pluie, les performances épuratoires de la station sont impactées et la qualité du rejet moindre. La qualité du cours d’eau voit un changement de classe pour les paramètres NH4, NTK, Pt et PO4. L’état passe de très bon à bon. Notons, le rôle tampon des deux lagunes qui avec un temps de séjours de 8 jours en temps de pluie et 16 jours pour une semaine type permettront de lisser le débit de sortie de la filière et fournit à la ZRV.

L’impact en période de pluie et hautes eaux est quasi imperceptible du fait de la bonne qualité de l’Alain en amont du rejet combiné à son débit important.

4.1.2. Impact quantitatif

L'impact quantitatif du rejet est très faible puisque, dans l'état actuel, les eaux de la station existante sont déjà dirigées vers l’Alain au même point de rejet. Par ailleurs le débit en sortie de lagunes correspond à environ 6% du débit de l’Alain à l’étiage, sans compter l’infiltration dans la ZRV et la zone de dissipation.

En période d’étiage et en période de semaine type, l’intégralité du rejet est consommée par la zone de rejet végétalisée. En période de pluie, le débit qui gagne l’Alain est très faible et inférieur à 3 m3/h, soit moins de 5 % de son débit.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 69

4.2. Impact sur les usages

4.2.1. Baignade

Aucune baignade n’est recensée sur l’Alain en aval du rejet.

4.2.2. Pêche

Le rejet entrainera une amélioration de la qualité de l’eau par rapport aux rejets actuels. De plus en période d’étiage (période critique pour la faune piscicole), le fonctionnement de la ZRV réduira fortement le volume du rejet. En conséquence, aucun impact sur la qualité piscicole n’est à envisager et donc sur l’activité pêche non plus.

4.3. Impact sur le risque inondation

L’emplacement retenu pour la filière de traitement n’est pas situé en zone inondable. La zone de dissipation est située en zone inondable, mais aucun aménagement susceptible de perturber l’écoulement des eaux n’y sera effectué.

Le projet ne modifie pas le fonctionnement naturel du cours d’eau de façon à avoir une incidence perceptible sur le risque d’inondation. Le rejet ne sera effectif qu’une partie de l’année et sa valeur ne diffère que peu de la valeur actuelle. Par ailleurs, la filière sera implantée sur l’emplacement de la STEP actuelle et n’entrainera pas d’imperméabilisation supplémentaire des sols. Le projet est donc en adéquation avec les dispositions du plan de gestion des risques d’inondations mentionné à l’article L. 566‐7 du Code de l’Environnement dont les objectifs à atteindre d’ici 2021 sont :

1. réduire la vulnérabilité des territoires

2. agir sur l’aléa pour réduire le coût des dommages

3. raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés

4. mobiliser tous les acteurs pour consolider les gouvernances adaptées et la culture du risque

4.4. Impact sur le milieu naturel

Un diagnostic zone humide a été réalisé sur les parcelles concernées par le projet sur le critère floristique. Il sera confirmé ultérieurement sur critère pédologique par étude des sondages géotechniques.

La décision du Conseil d’Etat en date du 22 février 2017, précisant que les critères législatifs d’identification d’une zone humide, rappelle que la qualification d'une surface en zone humide doit apparaitre cumulatif, pour les critères pédologique et floristique, et non alternatif. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 70

Toutefois même si cette délimitation est confirmée, la zone humide n’est présente que sur la parcelle devant servir de zone de dissipation, où aucun aménagement ne sera effectué. L’aménagement de la filière elle‐même sera fait sur l’emplacement de la STEP actuelle, et la ZRV sur une parcelle agricole. Aucune zone d’intérêt écologique ne sera donc impactée par ce projet.

Pour les périodes de rejet maximum, la lame d’eau présente au droit de la zone de dissipation / prairie humide n’excédera pas 2 mm, ne remettant pas en question la fonctionnalité de la zone.

4.5. Impacts sur le paysage

Le site retenu pour l'implantation du système de traitement est à l'écart du village. Il ne présente pas une valeur paysagère intéressante.

Les filtres plantés ont un faible impact paysager, et la partie ZRV présente des atouts certains sur le plan de l’intégration paysagère.

4.6. Protection contre les nuisances auditives et olfactives

La réglementation liée à ce type de nuisances préconise une distance minimale raisonnable entre les ouvrages de traitement et les habitations afin de limiter au maximum les nuisances auditives et olfactives.

Au niveau de la station de traitement, l'habitation la plus proche est située plus de 150 m, distance convenable pour protéger de nuisances auditives ou olfactives.

4.6.1. Nuisances auditives

Le système de traitement prévu ne produit aucune nuisance sonore en fonctionnement normal.

4.6.2. Nuisances olfactives

Le problème des odeurs des stations d’épuration provient des fermentations anaérobies (sans oxygène). Le système de traitement prévu se fait par voie aérobie : elle est donc inodore, si l’entretien est correct.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 71

5. MESURES COMPENSATOIRES

Le remplacement du système de traitement des eaux usées défaillant va dans le sens de la préservation des milieux naturels et des ressources en eau. La ZRV et la zone de dissipation permettent d’améliorer la qualité du traitement avant le rejet et d’approcher au maximum des possibilités (très faible perméabilité). Le zéro rejet à l’étiage est une mesure compensatoire permettant de réduire au maximum l’impact potentiel sur le milieu.

Par ailleurs, aucun aménagement n’aura lieu en zone humide, aucune compensation n’est donc nécessaire. 6. MOYENS DE SURVEILLANCE

6.1. Mode général

 Mise en place d'un manuel d'autosurveillance pour la mise en service de la STEP.  Contrôle de l'entretien et du bon fonctionnement des dispositifs de traitement.  Mise en place d'un programme d'entretien et de suivi.  Nomination d'un responsable.  Définition et respect de la fréquence de visite, d'entretien (journalière, hebdomadaire…).  Respect de l'entretien des systèmes de traitement.  Faucardage annuel de la partie aérienne flétrie des roseaux à partir de la 2ème année suivant la plantation et désherbage manuel sélectif avant prédominance de la colonisation par les roseaux.  Période de plantation conseillée entre avril et octobre.

Le système est également soumis à l'arrêté du 21 juillet 2015 au titre duquel un bilan de fonctionnement sur 24 heures (autosurveillance) sera réalisé deux fois par an.

Les préconisations de la Police de l’Eau en termes de points de mesures ont été prises en compte dans l’établissement du DCE pour la réalisation des suivis.

Un suivi renforcé sera mis en place sur une période de deux ans suivant la mise en marche de l’installation. Chaque année, un bilan de fonctionnement sur 24 h sera réalisé en période de temps sec et en période de temps pluvieux. Un bilan analogue établi sur les mêmes périodes sera réalisé en entrée et en sortie de la ZRV. Les résultats de ces mesures permettront d'évaluer les performances réelles des équipements épuratoires, d'ajuster les modalités de suivi de la station d'épuration, et d'identifier si nécessaire les mesures correctrices à mettre en place.

6.2. Mode dégradé

Durant la réalisation des travaux, les lagunes 2 et 3 auront un fonctionnement en mode dégradé.

La lagune n°2 sera équipée d’aérateurs à axe incliné de type FUCHS.

Cette lagune aérée sera combinée à la lagune de décantation existante (lagune n°3), qui permettra d’assurer un traitement au moins équivalent à la lagune actuelle durant les travaux de construction de la nouvelle station. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 72

Toutefois, ce mode de fonctionnement devra réaliser un suivi ponctuel sera réalisé en entrée et en sortie de la lagune par la mesure des paramètres DCO, DBO5, MES, composés azotés et phosphorés. La première analyse serait à réaliser deux semaines après le début du fonctionnement sur deux bassins, puis toutes les quatre semaines.

Une fois la nouvelle unité de traitement construite, les aérateurs de la lagune seront retirés. Les lagunes seront vidées et curées pour enlever les éléments minéralisés.

7. ENTRETIEN DE LA FILIERE

7.1. Exploitation des Filtres Plantés de Roseaux

Les filtres plantés de roseaux sont bien adaptés au contexte rural et nécessitent peu d’entretien. Cependant, comme tout dispositif de traitement des eaux usées, cet entretien doit être régulier et réalisé par un personnel qualifié. Les tâches d’exploitation se limitent à :

 Deux fois par semaine : o un nettoyage du panier dégrilleur et l’évacuation des déchets, o une alternance des lits en fonctionnement dans les regards de répartition : . au 1er étage, . au 2ème étage (réalisé automatiquement par le poste de relèvement du deuxième étage le cas échéant).

 Au cours de l’année, quand c’est nécessaire : o un entretien des abords (tonte, fauche, taille…), o un nettoyage du siphon du 1er étage, o un nettoyage du siphon du 2ème étage (le cas échéant).

 A la fin de l’automne ou au début de l’hiver : o un faucardage annuel des roseaux à partir de la 2ème année et un désherbage chaque année sur les 2 étages, o un nettoyage annuel des rampes d’alimentation.

 Après 10 à 15 ans de fonctionnement : o un curage des boues stabilisées et minéralisées d’une siccité supérieure à 25 %, tous les 10 à 20 ans sur le 1er étage. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 73

L’exploitation peut être facilement assurée, sur le plan qualitatif et quantitatif, par un employé communal. L’exploitation courante se limite à une visite d’une heure par semaine, plus l’entretien des abords selon la nécessité (tonte de l’herbe essentiellement).

La grande opération annuelle de faucardage des roseaux et de nettoyage des rampes d’alimentation mobilise l’employé communal environ 4 jours.

7.2. Entretien de la Zone de Rejet Végétalisée

7.2.1. Entretien régulier

L’évolution de ces milieux conduit naturellement à croissance progressive de la végétation. L’entretien de la zone est nécessaire afin de maintenir ses fonctionnalités. La gestion de la végétation pourra être réalisée annuellement :

. Faucardage automnal avec export des végétaux . Elagage des arbres et arbustes

L’usage des produits phytosanitaires pour l’entretien des aménagements est à proscrire sur l’ensemble de la zone.

Lors du dimensionnement et du positionnement de la zone, une attention particulière doit être apportée à son accessibilité. En effet, de petits engins agricoles (tracteur et remorque, faucardeuse, mini pelle) devront pouvoir accéder aisément au site lors des opérations d’entretien de la zone.

L’entretien régulier fait appel à du faucardage et de la tonte. Cela ne se limite pas aux abords mais aussi à l’entretien des berges et du cœur de la ZRV. L’évolution de ces milieux conduit naturellement à un comblement progressif.

Ces milieux recréés s’entretiennent de manière très extensive et le principe est de gérer la zone enherbée en limitant les interventions à une ou deux par an, sans rien semer ni planter, mais en laissant simplement pousser la végétation naturelle.

Le fauchage sera tardif (fin de l’été) pour qu’un maximum d’espèces aient pu accomplir leur cycle de vie.

7.2.2. Prévisions sur l’entretien occasionnel (tous les 3 ‐ 5 ans)

Un entretien plus poussé est nécessaire et vise à entretenir les qualités hydro géomorphologiques de la zone, notamment lorsque des ligneux commencent à se développer sur la prairie.

Un remodelage / reprofilage à la pelle mécanique peut s’avérer nécessaire. Cette action permet d’extraire les sédiments accumulés, les éventuels déchets et de préserver le bon fonctionnement hydraulique. Cette 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 74 opération peut être réalisée à l’aide d’une mini pelle. Le curage peut être effectué dès qu’un frein à l’écoulement est observé ou que les fonctionnalités de la zone sont réduites.

Il y a la présence de plusieurs zones dans la ZRV, une seule d’entre elles peut être curée afin de ne pas dégrader les écosystèmes présents.

Suite à un dysfonctionnement majeur de la station de traitement, un curage est à réaliser au plus tard 6 mois après l’épisode.

7.2.3. Stockage temporaire

Lorsque la surface et la profondeur en eau commencent à se réduire, il est alors possible de retirer les vases excédentaires. On veillera idéalement lors du curage à préserver une zone refuge non perturbée équivalente à un quart de la surface. Les boues excavées pourront être stockées quelques jours en bordure, afin de permettre aux différents organismes de s’en échapper. Mais elles devront idéalement être évacuées par la suite, sous peine d’enrichir le sol (et donc le milieu) en azote et d’ainsi contribuer à une banalisation de la flore en présence. Cette opération est à réaliser à l’automne (fin octobre), avant le pourrissement des feuilles mortes, mais surtout pas au printemps ou au début de l’été, période cruciale pour les organismes de ces milieux.

A ce titre, la commune s’engage à réaliser le traitement des boues dans le cadre des opérations de maintenance.

D’autres solutions peuvent être étudiées avec le service d’assistance technique ou conseil de la commune selon le contexte (exportation, retours en tête...).

Dans le cas d’un épandage, le plan d’épandage fera l’objet d’une déclaration à l’occasion de la première campagne d’épandage.

7.3. Curage des lagunes

Différentes techniques sont disponibles pour le traitement des boues issues du curage des lagunes.  Epandage agricole  Compostage  Incinération  Stockage  Valorisation industrielle  Reprise par une autre STEU

La composition des boues devra faire l’objet d’une analyse pour connaître la filière la mieux adaptée. Car suivant la composition et l’utilisation, des mesures d’épaississement et de déshydratation pourront être nécessaires. Enfin, si les boues partent dans une filière d’épandage, solution la plus communément utilisée, il sera nécessaire de réaliser un plan d’épandage par un organisme compétent et soumis à la Police de l’Eau avant l’accomplissement de la tâche. Cette demande fera l’objet d’une décision pour instruction suite à la validation de la phase AVP.

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 75

8. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE

Le SDAGE fixe les grandes orientations de préservation et de mise en valeur des milieux aquatiques à l'échelle du bassin ainsi que les objectifs de qualité des eaux à atteindre d'ici à 2021.

Ses principales orientations sont les suivantes :

 Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques  Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques  Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants  Protéger et restaurer la mer et le littoral  Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future  Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides  Gestion de la rareté de la ressource en eau  Limiter et prévenir le risque d’inondation

La filière envisagée ne devrait entrainer le déclassement du cours d’eau pour aucun paramètre, sauf en période de pluie pour les paramètres NH4, NTK, Pt et PO4 qui respectent toutefois le bon état.

La mise en place de la station améliorera la qualité de traitement des eaux qui étaient auparavant traitées par une station saturée.

L'emplacement de la filière de traitement est situé en‐dehors d’une zone humide selon les diagnostics effectués.

Les incidences quantitatives sont négligeables.

Ainsi, au regard de la nature du projet, des recommandations faites dans le présent dossier et des mesures proposées, le projet est conforme aux recommandations du SDAGE.

9. COMPATIBILITE AVEC LA DCE

L'Europe a adopté en 2000 une directive‐cadre sur l'eau (DCE). L'objectif général est d'atteindre d'ici à 2015 le bon état des différents milieux aquatiques sur tout le territoire européen.

Cette directive demande aux États membres d'atteindre d'ici à 2015 le bon état des ressources en eaux. Ce texte permet d'harmoniser toute la politique de l'eau communautaire développée depuis 1975 (plus de 30 directives ou décisions).

Cette directive introduit de nouvelles notions (masses d'eau, milieux fortement modifiés...) et de nouvelles méthodes (consultation du public, analyse économique obligatoire...) qui modifient l'approche française de la gestion de l'eau. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 76

L'objectif général est d'atteindre le bon état de toutes les masses d'eau, cours d'eau, lacs, eaux côtières, eaux souterraines d'ici à 2015 (2021 pour ce qui concerne la masse d'eau concernée) et de manière plus détaillée :

 Gérer de façon durable les ressources en eau,  Prévenir toute dégradation des écosystèmes aquatiques,  Assurer un approvisionnement suffisant en eau potable de bonne qualité,  Réduire la pollution des eaux souterraines, les rejets de substances dangereuses,  Supprimer les rejets des substances dangereuses prioritaires. La directive "substances dangereuses" contribue à atténuer les effets des sécheresses et des inondations.

Les objectifs de qualité, utilisés jusqu’à présent pour les cours d’eau et tronçons, sont remplacés par ces objectifs environnementaux, dont le bon état (article 4 de la DCE) est défini par masses d’eau.

La nature du projet et les mesures proposées permettent d’être en conformité avec la Directive Cadre Européenne.

10. INCIDENCE SUR LE PRIX DE L’EAU

Le bureau d’étude BEREST a mené une estimation du coût des études et travaux à effectuer sur l’ensemble du domaine d’assainissement, relevant de la charge de la collectivité. Le prévisionnel correspond à un montant de 1 036 629 € (HT).

La commune de Courgenay est éligible à la Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux (DETR) ce qui correspond à une prise en charge par l’état de 20% du montant des travaux, soit 207 326 €.

L’Agence de l’Eau Seine‐Normandie (AESN) participe au financement des études à hauteur de 50% ce qui correspond à un montant de 31 338€, et aux travaux d’assainissement collectif à hauteur de 40%, soit un montant de 389 581 €.

Tableau 14: estimation des subventions possibles par rapport au coût prévisionnel du projet, BEREST.

Le reste à charge pour la collectivité est de 408 384€. BEREST a mené deux hypothèses, avec et sans un prêt à taux 0 de l’AESN pour 20% du montant des travaux. Le détail est fourni en annexes. 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 77

Hypothèse Période Impact sur le prix de l’eau

Période 2020 à 2035 + 0,43 €/m3 Avec prêt à taux 0 Période 2036 à 2050 ‐ 0,39 €/m3

Période 2020 à 2035 + 0,16 €/m3 Sans prêt à taux 0 Période 2036 à 2050 + 0,16 €/m3 Tableau 15: estimation de BEREST de l'impact du coût des travaux sur le prix de l'eau.

11. CALENDRIER PREVISIONNEL

Le planning suivant a été établi par BEREST et mis à jour en juin 2019 pour s’adapter aux dernières évolutions constatées :

Partie Etudes :

 Lancement consultation pour études préliminaires (topo complémentaire, Géotech et Diag Amiante et HAP) : 18 juin 2019 pour retour 15 jours après  Dossier Loi sur l’Eau : retour avant fin août 2019  Réalisation études préliminaires (topo complémentaire, Géotech et Diag Amiante et HAP) : retour fin août 2019 + complément diagnostic zone humide par Sciences Environnement  Lancement consultation travaux : Septembre 2019 pour retour novembre 2019

Partie Travaux :

 Travaux réseaux : de Décembre 2019 à Mai 2020  Travaux d’extension du branchement eau potable et électricité à la station : avant mai 2020  Travaux ZRV (noues + poste + alimentation prairie humide + extension refoulement) : mai / juin 2020  Curage lagunes 2 et 3 puis 1 : début juillet 2020 (épandage) ? => marche dégradée avec ZRV  Travaux création des deux FPR : de mi‐juillet à Novembre 2020 => marche dégradée avec ZRV  Plantation des roseaux et mise en service des deux FPR : Novembre 2020 => marche dégradée avec ZRV  Réhabilitation des lagunes 2 et 3 et finitions : Décembre 2020

2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 78

ANNEXES

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o 1B004 143 M

C C C 88 C 163 a 1C006 28 r P=2613 7 c 18 99 h P=241 a RV30 164 i 72 s P=135 G r 144 a a l 68 b l a 4 P n 4 I c

3 9 145

146 19 RV30 1B002 1C004 P=140 P=140 a P=305

à 149 147

4 8 1C002 P=146

3 e 148 d 1

LAGUNAGE a 89

20 a 85 21 ) Miroir: 121.80 e r r e Fond : 120.8 x u 22 A - 71 e a 2 in e S - LES TAUTS r u s t- n e g o t N e ( 23

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LES MILLE ARPENTS 210

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'A L - e 4 v 8 u ° e n n e l l i Ch V e m in ru ra l d it 89-0122-17-001-1-0-AVP-N001-I04-Calcul Incidence STEP de Courgenay.xlsx Bilan entrée STEP COURGENAY AVP

Bilan entrée STEP de Courgenay 1. Bilan de pollution

Désignation Nombre Coefficient Commentaires E.H. potentiels Charge organique COURGENAY 218 logements* 2,3 hab/logement 320 log. au total, y/c 501,4 habitants** 40 20 en ANC, 29 Population raccordée (rés. princip.) 334 EH 20,1 kgDBO5/j 100% raccordés au collectif gDBO5 / j / hab soit : habitations vacants et 53 secondaires 501 habitants* 0,67 EH/hab. 53 logements* 2,3 hab/logement 100% raccordés au collectif Population raccordée (rés. sec.) 41 EH 2,4 kgDBO5/j 50% coef de simultanéité 61 habitants 0,67 EH/hab. Postes salariés 30 employés sur site* 0,5 15 EH 0,9 kgDBO5/j 1 EH ou 2 EH / lits en Hôtels / Chambres d'hôtes 0 chambres 1 0 EH 0,0 kgDBO5/j pension complète de 0,75 à 2 EH par Camping 100 emplacements 1 100 EH 6,0 kgDBO5/j emplacement Ecole 0 élèves 1/2 pens. 0,5 45 élèves sans cantine 0 EH 0,0 kgDBO5/j Bar Restaurant 0 couverts 0,5 Hôtel restaurant fermé 0 EH 0,0 kgDBO5/j TOTAL Charge entrante maximum 490 EH 29,4 kgDBO5/j actuelle 12 logements* 2,3 hab/logement rue André Thibord Logements en ANC à passer en 100% raccordés au collectif et rue du Nosoy 18 EH 1,1 kgDBO5/j collectif 28 habitants 0,67 EH/hab. 29 logements* 2,3 hab/logement Logements vacants ou à rénover 100% raccordés au collectif 44 EH 2,7 kgDBO5/j 67 habitants 0,67 EH/hab. 35 logements* 3,0 hab/logement Parcelles constructibles 100% raccordés au collectif 70 EH 4,2 kgDBO5/j 105 habitants 0,67 EH/hab. Marge d’expansion supplémentaire 0% 0 EH 0,0 kgDBO5/j TOTAL Charge entrante maximum arrondi à la dizaine sup 630 EH 37,8 kgDBO5/j future

* Sources : étude INSEE (Chiffres en vigueur au 1er janvier 2015) soit une marge supplémentaire de : 29% ** Sources : étude INSEE (données 2013-2015)

BEREST DIJON 04/07/2019 89-0122-17-001-1-0-AVP-N001-I04-Calcul Incidence STEP de Courgenay.xlsx Bilan entrée STEP COURGENAY AVP

2. Débits et Flux polluants

Apport domestique (Qeu): Apport journalier domestique moyen actuel Apport journalier par EH : 120 l/EH.j 334 EH 40,11 m³/j

Soit Qeu= 75,60 m³/j + Q ECP 14,40 m³/j

Ou Qeu= 3,15 m³/h Soit Q moyen TS actuel =54,51 m³/j A mettre en relation le Débit moyen journalier TS BIOS entre 52 et 53 m³/j

Plus apport journalier domestique complémentaire 296 EH 35,49 m³/j

Coefficient de pointe(Kpts): Le coefficient de pointe de temps sec est donné par la formule suivante :

Kpts= 1,5 + (2,5/√QEU) = 4,17 avec Qeu en l/s et Kpts <= 4

On prendra alors comme valeur de référence : Kpts = 4,00

Apport industriel ou autre non domestique (Qpi)

Qpi= 0,00 m³/h

Apport d’eaux claires parasites permanentes (Qecpp) Les mesures de débit réalisées par BIOS lors du Diag montrent un apport de d'ECPM d'environ : 0,58 m³/h

On prendra Qecpp = 0,60 m³/h soit 14 m³/j

Débit Moyen de Temps Sec (Qmts)

Qmts = Qeu + Qpi+ Qecpp

Soit Qmts= 3,75 m³/h

Volume nominal journalier temps sec / nappe basse : 90 m³/j avec un % ECPP/EU de 19%:

Débit de Pointe Temps Sec (Qpts)

Qpts = (Qeu x Kpts) + Qpi+ Qecpp

Soit Qpts= 13,20 m³/h

Débit de pointe Nappe haute Les mesures de débit réalisées par BIOS montrent un apport de d'ECPP en nappe haute d'environ : 0,00 m³/h

Soit 0,00 m³/h au TOTAL

Apport d’eaux claires parasites météoriques(Qecpm)

Les mesures de débit réalisées par BIOS lors du Diag montrent un volume journalier d'ECPM (pluie mensuelle) d'environ : 380 m³/j Impact des travaux Tranche 1 (Lotissement - BV 101 à 104) : -45 m³/j Impact des travaux Tranche 2 (Rue de la Poterne - BV 2051, 2052 et 304) : -65 m³/j Impact autres travaux (?) : -19 m³/j Impact des travaux Tranche 3 (Rue de l'église - BV 2011, 303, 2021 et 2022) : -61 m³/j

Soit 190 m³/j au TOTAL

On prendra Qecpm = 190 m³/j après travaux réseau, soit7,92 m³/h

Volume nominal journalier temps de pluie (après travaux réseau): 280 m³/j avec un % ECP/EU de : 270%

Calcul du flux de pollution: Avec une capacité nominale de 630 EH

DBO5 DCO MES NTK Ptot 1,5 1,8 2,2 1,3 1,3 1,5 1,5 2 1,2 1,2 1,5 1,8 2 1,3 1,3

Les charges de pollution globales retenues pour le dimensionnement de la future station d’épuration sont résumées dans le tableau ci-après :

Temps de pluie Semaine type Temps sec (pluie mensuelle après travaux) (5 jrs tps sec + 2 jrs tps de pluie) Charge retenue en g par Paramètres Charge retenue en kg/j Concentration en mg/l Charge retenue en kg/j Concentration en mg/l Charge retenue en kg/j Concentration en mg/l EH et par jour* débit (m³/j) 90 m³/j 280 m³/j 144 m³/j DBO5 (en O2) 60 37,8 kg/j 420 mg/l 56,7 kg/j 203 mg/l 43,2 kg/j 299 mg/l DCO (en O2) 157,2 99,0 kg/j 1100 mg/l 178,3 kg/j 637 mg/l 121,7 kg/j 843 mg/l MES (en ) 72 45,4 kg/j 504 mg/l 99,8 kg/j 356 mg/l 60,9 kg/j 422 mg/l NH4 (en N-NH4) 11,5 7,2 kg/j 81 mg/l 9,4 kg/j 34 mg/l 7,9 kg/j 55 mg/l NTK (en N) 15,5 9,8 kg/j 109 mg/l 12,7 kg/j 45 mg/l 10,6 kg/j 73 mg/l N02 (en N-NO2) 0,2 0,1 kg/j 1 mg/l 0,2 kg/j 1 mg/l 0,1 kg/j 1 mg/l N03 (en N-NO3) 0,6 0,4 kg/j 4 mg/l 0,5 kg/j 2 mg/l 0,4 kg/j 3 mg/l NGL (en N) 16,3 10,3 kg/j 114 mg/l 13,4 kg/j 48 mg/l 11,2 kg/j 77 mg/l PO4 (en P-PO4) 1,5 0,9 kg/j 10 mg/l 1,2 kg/j 4 mg/l 1,0 kg/j 7 mg/l Pt (en P) 2,1 1,3 kg/j 15 mg/l 1,7 kg/j 6 mg/l 1,4 kg/j 10 mg/l

* d'après "Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités - Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants", Partenariat ONEMA-CEMAGREF-EPNAC, Novembre 2010) Sauf NGL, NO2, NO3 et PO4 calculé de la manière suivante : Ratio NTK/NGL retenu: 95% Ratio N-NO3 / (NGL-NTK) retenu: 75% Ratio N-NO2 / (NGL-NTK) retenu: 25% Ratio PO4/Pt retenu: 70%

BEREST DIJON 04/07/2019 89-0122-17-001-1-0-AVP-N001-I04-Calcul Incidence STEP de Courgenay.xlsx Bilan entrée STEP COURGENAY AVP

3. Niveau de rejet de la station d’épuration / dimensionnement

Les niveaux de rejets proposés pour l’arrêté de rejet de la station sont :

OU ET Paramètres Conc. maxi Rend. mini Flux rejeté max. de Rejet en mg/l en % en kg/j (cf rejet tps sec) (cf rejet tps pluie) DBO5 (en O2) 42 mg/l 90% 5,7 kg/j DCO (en O2) 165 mg/l 85% 26,7 kg/j MES (en ) 50 mg/l 90% 10,0 kg/j NH4 (en N-NH4) 22 mg/l 73% 2,5 kg/j NTK (en N) 22 mg/l 80% 2,5 kg/j N02 (en N-NO2) 1 mg/l 0,3 kg/j N03 (en N-NO3) 34 mg/l 3,9 kg/j NGL (en N) 57 mg/l 50% 6,7 kg/j PO4 (en P-PO4) 10 mg/l 1,2 kg/j Pt (en P) 10 mg/l 30% 1,2 kg/j

Dimensionnement FPR 2 étages (avec lagunes intercalée) : Débits journaliers 2,5 m²/EH (recommandé avec des ECP)

Surface utile totale 1575 m² Surface utile par casier (3+2) 315 m²

Lame d'eau 1er étage sans ecrêtement lagune : (max environ 0,4 m/j sur plusieurs jours) lame d'eau au démarrage et sans ECP (TS) 54,51 m³/j 0,17 m/j lame d'eau au démarrage et avec ECP 434,51 m³/j 1,38 m/j Lame d'eau trop imortante => obligation d'écrêter vers la lagune lame d'eau au nominal sans réduction ECP 470,00 m³/j 1,49 m/j Lame d'eau trop imortante => obligation d'écrêter vers la lagune lame d'eau au nominal avec réduction ECP 280,00 m³/j 0,89 m/j Lame d'eau trop imortante => obligation d'écrêter vers la lagune

Lame d'eau 1er étage avec écrêtement lagune : Débit maximum journalier pour une lame d'eau de 0,4 m/j 126,00 m³/j 0,40 m/j (10 bâchées de 4 cm par jour)

Lame d'eau 2ème étage avec lissage lagune : lame d'eau temps sec 90,00 m³/j 0,29 m/j lame d'eau temps de pluie 280,00 m³/j 0,89 m/j Lame d'eau trop imortante => obligation de lisser le flux lame d'eau lissée semaine type (5TS+2TP) 144,29 m³/j 0,46 m/j

Temps de séjour et niveau d'eau dans la lagune : Surface lagune 1 1230 m² Surface lagune 2 1060 m² Total 2290 m² On prendra un niveau d'eau en TS de 0,8 m soit en volume en TS 1832 m³ Nombre de jours de pluie à tamponner 2 j Volume excédentaire à tamponner 271 m³ soit une augmentation du niveau de 0,12 m on prendra un marnage de lagune de 0,20 m soit un niveau d'eau max en TP de 1,00 m soit un volume en TP 2290 m³ Temps de séjour temps sec 20 j et une capacité de rétention de 458 m³ Temps de séjour temps de pluie 8 j

BEREST DIJON 04/07/2019 Commune de COURGENAY

Réhabilitation du système d'assainissement

ESTIMATIF DE L'OPERATION - Part Publique

PARTIE ETUDES MONTANT H.T.

1. Part BEREST - Maîtrise d'œuvre Base 1.1 TF - Missions de conception partie publique EP-AVP-PRO-ACT 2,50% 857 856,00 € 21 446,40 € 1.2 TF - Missions complémentaires études MC1-MC2-MC3-MC6 0,70% 857 856,00 € 4 536,00 € 1.3 TO2 - Missions de conception traitement des boues actuelles 6,48% 45 000,00 € 4 536,00 € Sous total : 30 518,40 €

2. Prestations complémentaires 2.1 Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (ATD 89) 2,00% 857 856,00 € 17 157,12 € 2.2 Levés topo Ft 6 000,00 € 2.3 Etudes géotechniques (G2 AVP) Ft 5 000,00 € 2.4 Diagnostic Amiante et HAP (routes, station et canalisations) Ft 4 000,00 € Sous total : 32 157,12 €

TOTAL PARTIE ETUDES (en € H.T.) : 62 675,52 €

PARTIE TRAVAUX en domaine PUBLIC MONTANT H.T.

1. Lot 1 Travaux de réseaux en domaine Public 1.1 Travaux tranche 1 (Cf Diag BIOS) - lotissement PU 37 263,00 € Travaux complémentaires tranche 1 - Réseau EP rue de Villeneuve (Cf rapport 1.2 PU 61 100,00 € AVRE CONSEIL) + bordures A2 1.3 Travaux tranche 2 (Cf Diag BIOS) - Rue de la Poterne PU 35 563,00 € 1.4 Travaux tranche 3 (Cf Diag BIOS) - Rue de l'Eglise PU 62 450,00 € 1.5 Travaux tranche 4 (Cf Diag BIOS) - Bassin d'Orage et création d'un poste PU 146 400,00 € 1.6 Travaux complémentaires tranche 4 - Mise en place dégrilleur automatique PU 10 000,00 € 1.7 Travaux divers (Cf Diag BIOS) PU 35 000,00 € Sous total Lot 1 : 387 776,00 €

2 Lot 2 Station 2.1 Création d'une station de type FPR 2 étages verticaux + lagune de 630 EH Ft 357 000,00 € 2.2 Poste de relevage rejet Ft 20 000,00 € 2.3 Création Zone de Rejet Végétalisée (noues + Prairie humide) Ft 15 000,00 € 2.4 Réhabilitation des lagunes 2 et 3 Ft 60 000,00 € 2.5 Divers et imprévus % 18 080,00 € Sous total Lot 2 : 470 080,00 €

Pour mémoire, Sous total Travaux en domaine Public (Lot 1 + Lot 2) 857 856,00 €

3. Lot 4 TF Contrôle des conduites en domaine public du Lot 1 3.1 Contrôles caméra, étanchéité et compactage PU 20 000,00 € Sous total Lot 4 part publique : 20 000,00 €

3. Lot 5 Curage et traitement des boues de la lagune actuelle 3.1 Vidange des lagunes, curage et traitement des boues (volumes à définir) PU 45 000,00 € Sous total Lot 5 : 45 000,00 €

4,0 Part BEREST - Maîtrise d'œuvre 4.1 TF - Missions de réalisation partie publique VISA-DET-AOR 2,03% 857 856,00 € 17 414,48 € 4.2 TF - Missions complémentaires études MC4-MC5-MC7 0,14% 857 856,00 € 1 201,00 € 4.3 TO2 - Missions de réalisation traitement des boues actuelles 4,14% 45 000,00 € 1 863,00 € Sous total : 20 478,48 €

5 Prestations complémentaires 5.1 Mission de coordination SPS Ft 2 040,00 € 5.2 Achat terrain et amenée électricité Ft 20 000,00 € 5.3 Divers et imprévus (1% du montant travaux) % 8 578,56 € Sous total : 30 618,56 €

TOTAL PARTIE TRAVAUX en domaine PUBLIC (en € H.T.) : 973 953,04 €

TOTAL OPERATION en domaine PUBLIC (en € H.T.) : 1 036 628,56 €

TOTAL OPERATION en domaine PUBLIC (Part TVA) : 207 325,71 €

TOTAL OPERATION en domaine PUBLIC (en € T.T.C.) : 1 243 954,27 €

89-0122-17-001-1-0-AVP-N002-I02-Estimatif opération.xlsx Estimatif Part Publique Commune de COURGENAY

Réhabilitation du système d'assainissement

ESTIMATIF DE L'OPERATION - Part Privé

MONTANT H.T.

1 Maîtrise d'œuvre Base 1.1 TO - Missions de travaux partie privée ACT-VISA-DET-AOR 9,50% 133 031,50 € 12 637,99 € Sous total : 12 637,99 € 2. Prestations complémentaires Base 2.1 Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (ATD 89) 2,00% 133 031,50 € 2 660,63 € Sous total : 2 660,63 € 3 Lot 3 Travaux de mise en conformité en domaine Privé 3.1 Pour 45 habitations chiffrées PU 45 hab 133 031,50 € Sous total Lot 2 : 133 031,50 €

Pour mémoire, Coût église : 17 070,00 €

4 Lot 4 TF Contrôle des raccordements en domaine privé du Lot 2 4.1 Fumée, colorant, inspection visuelle… 250,00 € 45 hab 11 250,00 € Sous total Lot 4 part publique : 11 250,00 €

Pour mémoire, Coût moyen sur la base de 87 habitations : 129,31 €

TOTAL OPERATION en domaine PRIVE (en € H.T.) : 159 580,12 €

TOTAL OPERATION en domaine PUBLIC (Part TVA) : 15 958,01 €

TOTAL OPERATION en domaine PUBLIC (en € T.T.C.) : 175 538,13 €

Pour mémoire, Coût moyen : 45 hab 3 900,85 € Forfait de subvention Agence de l'eau 1 000,00 € Soit une prise en charge des devis à : 26%

89-0122-17-001-1-0-AVP-N002-I02-Estimatif opération.xlsx Estimatif Part Privé Commune de COURGENAY

Réhabilitation du système d'assainissement

Impact sur le prix de l'Eau - Travaux en partie Publique AVEC PTZ

Rappel Estimation de Part Etudes (Cf.Estimatif Part Publique) 62 676 € Part travaux (Cf. Estimatif Part Publique) 973 953 € l'opération Montant Total de l'opération en € H.T. 1 036 629 €

Subvention DETR % 20% Prix plafond = prix de référence 1 036 629 € Assiette de subvention DETR 1 036 629 € Montant subvention DETR 207 326 € Subvention AESN sur études % 50% Subventions Montant subvention AESN sur études 31 338 € AESN + DETR Subvention AESN sur travaux % 40% Prix de référence 2 170 000 € Assiette de subvention AESN 973 953 € Montant subvention AESN sur travaux 389 581 € TOTAL subventions 628 245 € Reste à la Collectivité 408 384 €

Part de l'assiette AESN éligible au prêt à taux 0 20% Montant empruntable 194 791 € Emprunt AESN 0% Durée du crédit (en années) 15 ans Annuité 12 986 €

Fond Propre 170 000 €

Reste à financer 43 593 € Taux d'emprunt 2% Hypothèse emprunt Durée du crédit (en années) 30 ans Annuité 1 950 €

TOTAL ANNUITES (de 2020 à 2035) 14 936 €

Capacité de station 630 EH Coût d'entretien (6 €/EH pour une station de type FPR, y/c gestion des boues) 3 780 € Cout de Abonnement Carte GPRS (5€/mois et par carte) 120 € fonctionnement annuel Abonnement Supervision 1 200 € supplémentaire : Linéaire supplémentaire de réseaux 0 ml Coût d'entretien au ml, curage... (1 €/ml, tous les 3 ans) - € Total annuel € H.T. 3 900 €

Recettes Raccordement de 0 habitations supplémentaires au réseau collectif supplémentaires après Coût de l'abonnement Hypothèse de consommation des raccordements supplémentaires mise en service des Prix actuel au m³ de la part assainissement communale extensions de réseau Total annuel € H.T. - €

TOTAL Annuités + Budget fonctionnement sup. - recettes sup. de 2020 à 2035 18 836 € Part du budget actuel mobilisable pour le remboursement des annuités 12 000 € Hausse du budget annuel 6 836 € consommation annuelle d'eau potable (hypothèse avec raccordements sup.) 19 000 m³ Impact sur le prix de Impact théorique sur le prix de l'eau (€ HT) 0,36 €/m³ l'eau (de 2020 à 2035) Impact théorique sur le prix de l'eau (€ TTC) 0,43 €/m³ Impact théorique sur une facture de 120 m3 (€ TTC) 51,81 €

TOTAL Annuités + Budget fonctionnement sup. - recettes sup. de 2020 à 2035 5 850 € Part du budget actuel mobilisable pour le remboursement des annuités 12 000 € Hausse du budget annuel - 6 150 € consommation annuelle d'eau potable (hypothèse avec raccordements sup.) 19 000 m³ Impact sur le prix de Impact théorique sur le prix de l'eau (€ HT) - 0,32 €/m³ l'eau (de 2036 à 2050) Impact théorique sur le prix de l'eau (€ TTC) - 0,39 €/m³ Impact théorique sur une facture de 120 m3 (€ TTC) - 46,61 €

89-0122-17-001-1-0-AVP-N002-I02-Estimatif opération.xlsx Impact Prix de l'Eau Commune de COURGENAY

Réhabilitation du système d'assainissement

Impact sur le prix de l'Eau - Travaux en partie Publique SANS PTZ

Rappel Estimation de Part Etudes (Cf.Estimatif Part Publique) 62 676 € Part travaux (Cf. Estimatif Part Publique) 973 953 € l'opération Montant Total de l'opération en € H.T. 1 036 629 €

Subvention DETR % 20% Prix plafond = prix de référence 1 036 629 € Assiette de subvention DETR 1 036 629 € Montant subvention DETR 207 326 € Subvention AESN sur études % 50% Subventions Montant subvention AESN sur études 31 338 € AESN + DETR Subvention AESN sur travaux % 40% Prix de référence 2 170 000 € Assiette de subvention AESN 973 953 € Montant subvention AESN sur travaux 389 581 € TOTAL subventions 628 245 € Reste à la Collectivité 408 384 €

Part de l'assiette AESN éligible au prêt à taux 0 0% Montant empruntable - € Emprunt AESN 0% Durée du crédit (en années) 15 ans Annuité - €

Fond Propre 170 000 €

Reste à financer 238 384 € Taux d'emprunt 2% Hypothèse emprunt Durée du crédit (en années) 30 ans Annuité 10 640 €

TOTAL ANNUITES (de 2020 à 2035) 10 640 €

Capacité de station 630 EH Coût d'entretien (6 €/EH pour une station de type FPR, y/c gestion des boues) 3 780 € Cout de Abonnement Carte GPRS (5€/mois et par carte) 120 € fonctionnement annuel Abonnement Supervision 1 200 € supplémentaire : Linéaire supplémentaire de réseaux 0 ml Coût d'entretien au ml, curage... (1 €/ml, tous les 3 ans) - € Total annuel € H.T. 3 900 €

Recettes Raccordement de 0 habitations supplémentaires au réseau collectif supplémentaires après Coût de l'abonnement Hypothèse de consommation des raccordements supplémentaires mise en service des Prix actuel au m³ de la part assainissement communale extensions de réseau Total annuel € H.T. - €

TOTAL Annuités + Budget fonctionnement sup. - recettes sup. de 2020 à 2035 14 540 € Part du budget actuel mobilisable pour le remboursement des annuités 12 000 € Hausse du budget annuel 2 540 € consommation annuelle d'eau potable (hypothèse avec raccordements sup.) 19 000 m³ Impact sur le prix de Impact théorique sur le prix de l'eau (€ HT) 0,13 €/m³ l'eau (de 2020 à 2035) Impact théorique sur le prix de l'eau (€ TTC) 0,16 €/m³ Impact théorique sur une facture de 120 m3 (€ TTC) 19,25 €

TOTAL Annuités + Budget fonctionnement sup. - recettes sup. de 2020 à 2035 14 540 € Part du budget actuel mobilisable pour le remboursement des annuités 12 000 € Hausse du budget annuel 2 540 € consommation annuelle d'eau potable (hypothèse avec raccordements sup.) 19 000 m³ Impact sur le prix de Impact théorique sur le prix de l'eau (€ HT) 0,13 €/m³ l'eau (de 2036 à 2050) Impact théorique sur le prix de l'eau (€ TTC) 0,16 €/m³ Impact théorique sur une facture de 120 m3 (€ TTC) 19,25 €

89-0122-17-001-1-0-AVP-N002-I02-Estimatif opération.xlsx Impact Prix de l'Eau sans PTZ

ETUDE DES MILIEUX AQUATIQUES RECEPTEURS

COMMUNE DE COURGENAY (89190)

8

201

Décembre Décembre

.0 2 V

273 /

8 1 :

Réf. Dossier

Ce dossier a été réalisé par :

Sciences Environnement

Besançon

Pour le compte de la Mairie de Courgenay

Personnel ayant participé à l'étude :

Chargé de mission : Stéphane DICHAMP (rédaction du rapport d’étude).

Technicienne : Florence VUILLERMOZ (prélèvements, tri et détermination IBG-DCE).

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ...... 5

1 – CONTEXTE ET PRESENTATION ...... 6 1.1 – Contexte ...... 6 1.2 – Types de prélèvements et d’analyses ...... 6 1.3 – Conditions hydrologiques ...... 6 1.4 – Stations de mesures et d’analyses ...... 8 2 – MODALITES DE REALISATION DES PRELEVEMENTS ET ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES ET HYDROBIOLOGIQUES ...... 11 2.1 – Prélèvements eau, mesures in-situ ...... 11 2.2 – Laboratoire d’analyse des eaux ...... 11 2.3 – Examen hydrobiologique selon la méthode IBG-DCE ...... 11 2.4 – Examens hydrobiologiques selon la méthode IBD ...... 14 2.5 – Jaugeage des débits ...... 17 3 – GRILLES ET REFERENCES UTILISEES POUR APPRECIER LA QUALITE DES COURS D’EAU ...... 18 3.1 – Objectifs pour la masse d'eau ...... 18 3.2 – Arrêté du 27 juillet 2018 et guide technique d’évaluation de l’état des eaux douces de surface de métropole ...... 18 3.3 – Autres référentiels ...... 24 SYNTHESE DES RESULTATS ET INTERPRETATION ...... 25

1 – RESULTATS PHYSICO-CHIMIQUES ...... 26 1.1 – Tableau des résultats physico-chimiques ...... 26 1.2 – Interprétation des résultats physico-chimiques ...... 27 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES ...... 28 2.1 – Tableau des résultats hydrobiologiques IBG-DCE ...... 28 2.2 – Interprétation des résultats hydrobiologiques IBG-DCE ...... 29 2.3 – Tableau des résultats hydrobiologiques IBD ...... 33 2.4 – Interprétation des résultats hydrobiologiques IBD ...... 33 3 – CONCLUSION ...... 34 ANNEXES ...... 35

ANNEXE 1 : RAPPORTS D’ESSAI CARSO-LSEHL ...... 36 ANNEXE 2 : RAPPORTS D’ESSAI IBG-DCE ...... 37 ANNEXE 3 : RAPPORTS D’ESSAI IBD ...... 38

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INDEX DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 : Plan de localisation des points de prélèvements ...... 9 Figure 2 : Planche photographique ...... 10

INDEX DES TABLES

Tableau 1 : Liste des stations étudiées, nature et date des investigations menées par station ...... 8 Tableau 2 : Présentation des objectifs de la masse d’eau concernée par la présente étude ...... 18 Tableau 3 : Valeurs limites de classe par type pour l’Eq-IBGN ...... 20 Tableau 4 : Valeurs limites de classe par type pour l’I2M2 ...... 21 Tableau 5 : Valeurs limites de classe par type pour l’IBD ...... 22 Tableau 6 : Valeurs seuils des limites des classes d’état pour les paramètres physico-chimiques de l’état écologique ...... 23 Tableau 7 : Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ-Eau V2) des paramètres physico-chimiques ... 26 Tableau 8 : Paramètres et indices des inventaires du macrobenthos ...... 28 Tableau 9 : Paramètres et indices des inventaires diatomiques ...... 33

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INTRODUCTION

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 1 – CONTEXTE ET PRESENTATION 6 1 – CONTEXTE ET PRESENTATION

1.1 – Contexte

La présente étude vise à déterminer l’état initial du milieu récepteur, constitué par l’Alain, qui reçoit le rejet du STEU de Courgenay (89190). Cet état est basé sur la qualité physico-chimique et hydrobiologique du cours d’eau.

1.2 – Types de prélèvements et d’analyses

Le programme d’étude comprend deux types d'analyses :

• la qualité physico-chimique de l'eau, au cours d’une seule campagne de prélèvements et + - d'analyses portant sur les paramètres suivants : MEST, DBO5, DCO, COD, NTK, NH4 , NO3 , - 3- NO2 , P Total et PO4 .

La campagne pour prélèvements et analyses de la qualité physico-chimique de l'eau s’accompagne de la réalisation de mesures in-situ portant sur les paramètres suivants : température de l’air, de l’eau, oxygène dissous, taux de saturation, pH et conductivité. Au moment du prélèvement d’eau, une mesure du débit au courantomètre a également été effectuée.

• la qualité biologique par l’inventaire des macro-invertébrés selon l’application du protocole IBG-DCE (NF T 90-333 de Septembre 2016 et XP T90-388 de juin 2010) et des diatomées selon l’application du protocole IBD (NF T 90-354 de 2016), au cours d'une campagne de prélèvements.

Les analyses physico-chimiques de l’eau ont été confiées au Laboratoire CARSO LSEHL. Les prélèvements de diatomées et du macrobenthos ont été effectués par nos soins. L’analyse des peuplements diatomiques (IBD et IPS) a été effectuée par CARSO LSEHL. L’analyse des macro- invertébrés (IBG-DCE) a été réalisé au sein de notre laboratoire d’hydrobiologie.

1.3 – Conditions hydrologiques

Les prélèvements d’invertébrés benthiques et de diatomées ainsi que les prélèvements d’échantillons d’eau se sont déroulés pendant une période de basses eaux stabilisées, lors des conditions mésologiques les plus contraignantes pour la faune benthique, à savoir le 14/09/2018.

La station hydrométrique la plus proche de notre secteur d’étude, dont les valeurs sont disponibles, se trouve sur la Vanne à Pont-sur-Vanne (code H2622010).

Les données pluviométriques précédant le jour de l’intervention ont été recueillies au niveau de la station météorologique de Troyes (89).

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Le graphique ci-dessous présente l’évolution des débits journaliers sur la Vanne à Pont-sur-Vanne (H2622010) pour l’année 2018 (Source : Banque Hydro).

Prélèvements le 14/09/2018

Le graphique ci-dessous présente l’évolution des débits moyens journaliers (en m3/s) et des précipitations relevées les jours précédant l’intervention.

10

9

8

/s 7 3 3 6 Module : 5,350 m /s

5 3 4 QMNA2 : 3,500 m /s

Débits journaliers m journaliers Débits 3

2

1

0

Le débit moyen journalier pour le 14/09/18 se monte à 3,090 m3/s. Les conditions d’étiage sont 3 donc respectées ; en effet, le QMNA2 calculé sur 56 ans pour cette station est de 3,500 m /s alors 3 3 que le module interannuel se monte à 5,350 m /s. A titre indicatif le QMNA5 est de 2,700 m /s.

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 1 – CONTEXTE ET PRESENTATION 8 1.4 – Stations de mesures et d’analyses

Au total deux stations ont été prélevées sur l’Alain au niveau de la commune de Courgenay, avec pour investigations :

Investigations & dates Cours d’eau Code Localisation Physico IBG-DCE IBD Débit chimie

Amont village de Amont Courgenay L’Alain 14/09/2018 100 m en aval du rejet Aval STEU de Courgenay

Tableau 1 : Liste des stations étudiées, nature et date des investigations menées par station

Les figures suivantes (1 & 2) présentent la localisation et les photographies des deux stations étudiées.

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Figure 1 : Plan de localisation des points de prélèvements

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1 – CONTEXTE ET PRESENTATION 10

Station Amont

Station Aval

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 2 – MODALITES REALISATION PRELEVEMENTS ET ANALYSES PHYSICO-CHIM. ET HYDROBIOLOGIQUES 11 2 – MODALITES DE REALISATION DES PRELEVEMENTS ET ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES ET HYDROBIOLOGIQUES

2.1 – Prélèvements eau, mesures in-situ

Les prélèvements d’eau et les mesures physico-chimiques in-situ (température de l’air, température de l’eau, teneur en oxygène dissous, pourcentage de saturation, pH et conductivité) ont été réalisés au même moment.

2.2 – Laboratoire d’analyse des eaux

Les analyses ont été réalisées par le Laboratoire CARSO LSEHL ; laboratoire possédant l’ensemble des agréments (Ministère chargé de la Santé et Ministère en charge de l’Environnement) et accréditations (COFRAC) nécessaires. Les résultats d'analyses figurent en ANNEXE 1 du présent document.

2.3 – Examen hydrobiologique selon la méthode IBG-DCE

La méthode nationale IBGN pour la mesure de l’élément "macro-invertébrés en cours d’eau" a été révisée et développée vers une compatibilité aux prescriptions de la Directive européenne. Les protocoles d’échantillonnage et de détermination répondent désormais aux normes en vigueur :

• NF T90-333 (2016-09-01) : prélèvement des macro-invertébrés aquatiques en rivières peu profondes,

• XP T90-388 (2010-06-01) qualité de l’eau – traitement au laboratoire d’échantillons contenant des macro-invertébrés de cours d’eau.

Ces protocoles sont ceux à appliqués dans le cadre de cette étude, afin de réaliser le calcul de l’IBGN (Eq-IBGN) tout en permettant l’acquisition des données qui seront ultérieurement utiles au calcul de l’Indice Invertébrés Multi-Métrique (I2M2).

2.3.1 – Prélèvements

Les prélèvements ont été réalisés le 14 septembre 2018, par nos soins. La phase de prélèvements a été effectuée suivant la norme AFNOR XP T90-333 de septembre 2016 relative au « Prélèvement des macro-invertébrés aquatiques en rivières peu profondes ». Globalement, cette norme suit les principes de prélèvement définit par le protocole USSEGLIO-POLATERA, WASSON et ARCHAIMBAULT du 30 mars 2007.

Les prélèvements sont réalisés en période de stabilité hydrologique. En aucun cas, ils ne sont réalisés lors d’un épisode pluvieux ou après un épisode pluvieux. En effet, le protocole utilisé s’applique à des milieux stabilisés, suite à un étiage d’au moins deux semaines, afin que la faune macrobenthique colonisatrice étudiée soit représentative de la station. Par exemple, il ne serait pas juste de prendre en compte des larves en dérive, entraînées suite à un épisode pluvieux et non significatives de la station étudiée.

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Nous respectons la représentativité des faciès prélevés sur le linéaire. En particulier, les zones influencées par la présence d’un pont ou tout autre aménagement sur la station ne sont pas prélevées. Le cas échéant, la station prélevée est décalée afin d’en assurer la représentativité de l’échantillonnage. La totalité du linéaire de la station est décrite même si les prélèvements sont regroupés sur une petite zone.

Les 12 prélèvements de 1/20 de m² sont réalisés comme dans la norme IBGN actuelle au filet Sürber (0,5 mm de vide de maille) ou au filet troubleau en fonction de l’accessibilité des substrats (ou supports).

Pour obtenir un échantillon représentatif de la mosaïque des habitats dominants d’un site donné, et échantillonner les habitats marginaux qui permettront en outre de calculer une note IBGN (selon norme AFNOR NF T90-350 de Mars 2004), le présent protocole préconise d’échantillonner 12 prélèvements en combinant :

• un échantillonnage des habitats dominants basé sur 8 prélèvements unitaires,

• un échantillonnage des habitats marginaux, basé sur 4 prélèvements, qui permettra de garantir une conformité suffisante avec le protocole IBGN.

Les 12 prélèvements sont réalisés en 3 groupes de 4 relevés (ou 3 «phases») qui peuvent être regroupés sur le terrain en respectant certaines règles.

Dans l’ancienne norme IBGN, la prospection de substrats différents est nettement privilégiée. Cependant, la vitesse du courant est également un facteur important de diversification des peuplements d’invertébrés benthiques et doit être intégrée dans les règles d’échantillonnage. On cherche également à bien répartir les prélèvements sur l’ensemble de la station.

En pratique, cela signifie :

• identifier sur le terrain les supports dominants (superficie ≥ 5%) et marginaux (< 5%),

• réaliser un premier groupe de 4 prélèvements sur les supports marginaux, suivant l’ordre d’habitabilité (phase A),

• réaliser un deuxième groupe de 4 prélèvements sur les supports dominants, suivant l’ordre d’habitabilité (phase B),

• réaliser un troisième groupe de 4 prélèvements sur les supports dominants, en privilégiant la représentativité des habitats (phase C).

Les résultats sont exprimés sous la forme de 3 listes faunistiques par échantillon, soit une liste pour chaque bocal. Ces listes permettent par différentes combinaisons de recalculer :

• une liste « équivalente IBGN », (A + B),

• une liste « habitats dominants » (B + C),

• une liste « habitats marginaux » (A),

• une liste « faune globale » (A + B + C)

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Ce protocole permet donc d’inclure dans le futur indice des métriques calculées séparément sur la faune des habitats dominants et marginaux, et sur la faune globale, et de calculer une note indicielle « équivalent IBGN », appelée Eq-IBGN.

Les prélèvements par station sont fixés à l’éthanol 98 % dans l’attente des étapes suivantes pour le tri, la détermination, le comptage et le calcul des indices. Une fiche de description et un tableau d’échantillonnage par station est remplie au moment du prélèvement.

Un repérage des points de prélèvements sur chaque station est établi (substrats, vitesses, hauteur d’eau et localisation des échantillons).

2.3.2 – Tri - Détermination

La phase de tri et de détermination a été réalisée suivant la norme AFNOR XP T 90-388 de juin 2010 relative au « Traitement au laboratoire d’échantillons contenant des macro-invertébrés de cours d’eau ».

L’exploitation des données recueillies est réalisée par le calcul d’un équivalent IBGN, interprété selon les grilles par hydro-écorégions rappelées dans le « guide technique d’évaluation de l’état des eaux de surface continentales » de mars 2016. L’IBGN est accompagné de l’estimation de l’abondance, de la valeur du groupe indicateur, de la richesse taxonomique et des listes faunistiques. Les taxons pour lesquels une indication de présence est demandée ne sont pas dénombrés. Pour les taxons déterminés au genre, l’abondance est estimée à partir de la détermination d’un nombre limité d’individus, fonction du nombre de genres existant dans cette famille (voir annexe III et paragraphe IV.2.3 de la circulaire).

La détermination des organismes récoltés est donc réalisée selon les niveaux préconisés par l’annexe A de la norme AFNOR XP T90-388.

L'objectif du tri est tout de même d'extraire de l’échantillon-laboratoire le maximum de taxons présents. Dans tous les cas, la totalité de l’échantillon-laboratoire est observée selon les préconisations ci-après.

• Placer, en plusieurs fois si nécessaire, chaque fraction constituée lors des étapes du prélèvement dans un récipient en quantité limitée permettant une bonne visibilité pour assurer une distinction efficace des particules minérales, organiques et des macro- invertébrés.

• Si la fraction à examiner provient d’un tamis de 5 mm, les taxons sont tous visibles à l'œil nu et l'usage d'un grossissement n'est pas nécessaire. Si elle provient d’une maille inférieure, le tri doit être finalisé à l'aide d'un matériel optique grossissant au minimum 2 fois.

• Les exuvies, les fourreaux et coquilles vides, les statoblastes de Bryozoaires et les gemmules de Spongiaires ne sont pas pris en compte. NOTE : La présence de ces éléments peut être signalée dans le commentaire associé à la liste faunistique.

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Concernant les étapes de différenciation (pré-détermination) et extraction et de comptage et évaluation des abondances, nous respectons la méthodologie décrite dans le chapitres 5.3.2 – Dénombrement et extraction des macro-invertébrés et l’annexe A de la norme AFNOR XP T90- 388.

2.3.3 – Echantillon témoin

Les spécimens récoltés sont conservés selon les conditions suivantes : • lorsqu’ils sont suffisamment nombreux, un minimum de 10 individus par taxon, • spécimens isolés dans des piluliers séparés ou, a minima, par groupes de taxons apparentés, • pilulier remplis à ras bord d’éthanol à 70%, • identification des piluliers : nom et numéro de la station, date, référence du bon de commande, • accessibilité garantie sans délai pour toute vérification demandée par le maître d’ouvrage, • conservation assurée au moins jusqu’à la validation des résultats, • conservation de la totalité des échantillons triés (refus de tri et individus non conservés en échantillon témoin) en assurant l’accessibilité sans délai et sans erreur possible pour toute vérification demandée par le maître d’ouvrage.

2.4 – Examens hydrobiologiques selon la méthode IBD

Les échantillons de diatomées benthiques ont été prélevés durant l’étiage par Sciences - Environnement, le 14 septembre 2018. En effet, le protocole utilisé s’applique à des milieux stabilisés, suite à un étiage d’au moins deux semaines, afin que la flore benthique colonisatrice étudiée soit représentative de la station.

2.4.1 – Prélèvements Les prélèvements de diatomées benthiques ont été réalisés en période de bon développement végétal et lors de conditions hydrologiques stables (selon NF T 90-354), en étiage.

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D’une manière générale et pour chaque station, les prescriptions suivantes sont appliquées : • selon les consignes d'application de l'IBD, la récolte de diatomées se fait de préférence en faciès lotique, en zone bien éclairée et sur des supports stables et immergés suffisamment longtemps (3 semaines - 1 mois), • en présence de seuils, radiers ou micro-barrages, les récoltes sont faites en tête de radier. Les prélèvements sont faits sur support dur naturel le plus stable possible, • la surface échantillonnée est de l’ordre de 100 cm², sur au moins 5 supports (voire plus) choisis aléatoirement, en grattant la face supérieure des supports (après avoir enlevé les éventuels dépôts sédimentés), à la brosse à dents (changée à chaque station).

Le matériel biologique délogé de son substrat, sera : • récupéré dans une boîte plastique à fond clair, • versé dans un petit pilulier en verre (50 ml), dûment étiqueté (date, nom du cours d'eau, nom de la station, ….), • additionné immédiatement de formol à hauteur de 10 %, au compte-gouttes, • étiquetage et acheminement vers le laboratoire CARSO LSEHL.

Les étapes suivantes (préparation des lames – détermination et comptage) sont réalisées par le laboratoire CARSO LSEHL.

2.4.2 – Préparation des lames

Au sein du laboratoire de CARSO-LSEHL, les piluliers (formolés et étiquetés) font l'objet de la préparation suivant les recommandations de la norme IBD (NF T 90-354) et du Guide méthodologique pour la mise en œuvre de l'IBD.

Les principales phases de traitement des diatomées sont :

• oxydation de la matière organique par attaque à l'H2O2 (130 vol.) à chaud, • ajout de HCl pour éliminer le calcaire (quand la dureté de l’eau l’exige), • rinçages successifs entrecoupés de décantations (ou centrifugations si nécessaire), • séchage et montage sur résine (Naphrax), • étiquetage complet des lames définitives réalisées en double exemplaire dans la mesure où la Mairie de Courgenay souhaite en disposer.

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2.4.3 – Détermination et comptage

Le processus analytique (identification et comptage) utilise les prescriptions des normes AFNOR NF T 90-354. Toutes les lames sont examinées au microscope droit OLYMPUS BX 50 à l'immersion et en contraste de phase. Une bibliographie spécialisée est alors utilisée.

Les lames font l'objet d'une détermination spécifique ou infra spécifique à partir de l'observation de 400 individus (minimum), afin d’obtenir un inventaire représentatif. Les identifications sont poussées aussi loin que possible (taxons compris et non compris dans le calcul de l'IBD).

Le dénombrement par taxon est saisi sur ordinateur sous forme de code à 4 lettres. Le logiciel OMNIDIA version 6.0 (à partir de Lecointe & al., 1993) permet le calcul de différents indices diatomiques existants, dont l’IBD (Indice Biologique Diatomées) et l'IPS (Indice de Polluosensibilité Spécifique), plus complet et utilisé internationalement.

2.4.4 – Rendu

Pour chaque station, nous fournissons un rapport d’essai (joint en ANNEXE 3 du présent dossier) contenant :

• La fiche de terrain (localisation, conditions physiques...) remplie lors du prélèvement, • La liste des taxons présents, • Une analyse semi-quantitative de chaque taxon, permettant d’identifier les taxons proliférants. • L’indice IBD et IPS ainsi que le nombre total de taxon.

Nous fournissons également une interprétation des résultats. En effet, la liste faunistique et l’indice seuls ne veulent rien dire, une interprétation est indispensable.

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 2 – MODALITES REALISATION PRELEVEMENTS ET ANALYSES PHYSICO-CHIM. ET HYDROBIOLOGIQUES 17 2.5 – Jaugeage des débits

Chaque mesure in-situ et prélèvement d’eau sont accompagnés d’une mesure instantanée (technologie électromagnétique) du débit du cours d’eau à l’aide d’un courantomètre BFM 801 (Hydreka).

La méthode par exploration des champs de vitesse sera utilisée. Le débit est ensuite estimé de retour au bureau en utilisant le logiciel d’intégration « JAUGEALC ».

Méthodologie Exploration des champs de vitesse :

Le jaugeage du débit est réalisé par la mesure de la vitesse du courant en plusieurs points d’une section en travers (ou transect). L’emplacement de la section de mesure doit être éloigné de tout coude ou obstacle (naturel ou artificiel), engendrant des perturbations hydrauliques. La section est disposée perpendiculairement à l’écoulement.

Le jaugeage consiste à mesurer les vitesses d’écoulement sur plusieurs verticales de la section transversale. Le nombre et la position des verticales sont fonction de l’hétérogénéité de la section (hauteur d’eau et vitesses d’écoulement). On rapprochera les verticales aux endroits où la variation des vitesses est grande, ainsi qu’au droit des discontinuités importantes de la profondeur totale. Il est recommandé de serrer les verticales près des berges. Le nombre de verticales doit être si possible supérieur ou égal à 5, même pour les petits cours d’eau ou les cours d’eau à écoulement homogène.

Pour approcher la vitesse moyenne Vm, le nombre de points de mesure sur chaque verticale est compris entre 1 et 3. Les vitesses sont mesurées à des distances du fond égales à 0,2 ; 0,4 et 0,8 fois la profondeur totale au niveau de la verticale. Lorsque les verticales dépassent 30 à 40 cm, de mesurer la vitesse en plus de 3 points.

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3.1 – Objectifs pour la masse d'eau

Depuis 2005 avec la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau, l’objectif est l’obtention du Bon Etat pour 2015 pour l’ensemble des cours d’eau. En effet, l’article L212-1 du Code de l’Environnement (article 2 de la loi n°2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la Directive Cadre européenne sur l’Eau 2000/60/DCE), fixe pour 2015 un objectif de bon état écologique et chimique pour les eaux de surface.

Les valeurs-seuils de cet état à atteindre sont données par l’Arrêté du 27 juillet 2018 modifiant l'arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d'évaluation de l'état écologique, de l'état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212- 10, R. 212-11 et R. 212-18 du code de l'environnement.

La circulaire DCE 2005/12 du 28 juillet 2005 indique également que, parallèlement à l’objectif général de l’obtention et du respect du Bon Etat pour 2015, l’objectif à atteindre est la non- détérioration de l’existant (non déclassement de la qualité).

Le tableau ci-dessous est tiré du SDAGE du bassin Seine Normandie 2016-2021 et présente les objectifs de la masse d’eau concernée par la présente étude.

Objectif global Objectif d’état Objectif d’état Code masse de bon état écologique chimique Nom masse d’eau Statut * Catégorie d’eau Objectif Date Objectif Date Objectif Date

FRHR72A- Bon Bon Bon Ruisseau l’Alain MEN Cours d’eau 2021 2021 2015 F3569000 état état état *MEN = Masse d’eau naturelle

Tableau 2 : Présentation des objectifs de la masse d’eau concernée par la présente étude

3.2 – Arrêté du 27 juillet 2018 et guide technique d’évaluation de l’état des eaux douces de surface de métropole

L’Arrêté du 27 juillet 2018 relatif « aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface » reprend globalement les normes et les valeurs seuils qui sont définies dans le Guide technique Relatif à l’évaluation de l’état des eaux de surface continentales (cours d’eau, canaux, plans d’eau) édité en mars 2016 par le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire.

Il vise à répondre aux exigences de la DCE consistant en une cartographie de l’état global actuel de chaque masse d’eau pour les eaux de surface (cours d’eau et plans d’eau). L’état Global est déterminé par l’état chimique d’une part et l’état écologique d’autre part.

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Afin de répondre aux exigences européennes, outre les indicateurs, les valeurs seuils et les modes de calcul, l’arrêté définit également pour chaque indicateur biologique, physico-chimique et chimique une classification de l’état écologique en 5 classes (Très Bon, Bon, Moyen, Médiocre et Mauvais), pour chacun des deux états biologique et physico-chimique et en 2 classes pour l’état chimique (Bon ou Mauvais).

Les résultats sont dans la mesure du possible présentés selon l’arrêté du 27 juillet 2018, en suivant la légende ci-dessous :

Classes d’état

TBE BE EMo EMé ME Très Bon Etat Bon Etat Etat Moyen Etat Médiocre Mauvais Etat

ETAT ECOLOGIQUE - ELEMENT BIOLOGIQUE INVERTEBRES

Les macro-invertébrés benthiques sont des organismes animaux de petites tailles (vers, mollusques, crustacés, insectes) qui vivent dans les milieux aquatiques à certains stades de leur développement. La présence ou l’absence de certains organismes ainsi que leur variété est un indicateur de la qualité du milieu intégrant de nombreux paramètres. Cela se traduit par la constitution d’indices comme l’Eq-IBGN. Pour cette étude, les données relatives aux macro-invertébrés ont été acquises en pratiquant le protocole d’échantillonnage IBG-DCE (12 prélèvements sur une station répartis selon l’importance ou la marginalité des habitats (couple substrat/vitesse) avec une détermination plus poussée de certains organismes (niveau générique). Toutefois, il faut noter que les résultats présentés sont basés sur l’exploitation faunistique de 8 des 12 prélèvements avec le niveau de détermination requis de l’IBGN, constituant ainsi l’indice dit « équivalent-IBGN ».

En plus de la note, nous analysons plus précisément la composition et la répartition de la faune macro-benthique et nous apprécions la robustesse de l'indice. Pour cela nous nous intéressons en particulier au taxon indicateur et à son niveau de polluo-sensibilité. Nous précisons également si l'indice tient seulement à la présence de quelques individus ou si le niveau correspondant à cet indicateur est bien représenté.

L’analyse des peuplements repose sur le degré de polluo-sensibilité des taxons identifiés et également sur des analyses statistiques de leur affinité vis à vis des traits biologiques et écologiques (« Invertébrés d’eau douce – systématique, biologie, écologie », Henri TACHET et coll, CNRS Edition, 2010.).

Les stations étudiées ont bénéficié du traitement statistique réalisé à l’aide de l’outil Excel « Traits Bioeco exp dif » développé par la DREAL Basse-Normandie (Fabrice PARAIS).

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L’interprétation des résultats obtenus s’est orientée vers une exploitation du traitement statistique du trait écologique « Valeur saprobiale ». Ce traitement statistique se caractérise par 5 modalités de classement des différentes espèces de macro-invertébrés en fonction de leur polluorésistance à une pollution organique : • xénosaprobes : espèce pas du tout polluo-résistante, • oligosaprobes : espèce faiblement polluo résistante, • β-mésosaprobes : espèce relativement polluo-résistante, • α- mésosaprobes : espèce polluo-résistante, • polysaprobes : espèce très polluo-résistante.

Les résultats biologiques (invertébrés) sont interprétés selon l’arrêté du 27 juillet 2018 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface. Cet arrêté reprend les valeurs limites des classes d’état du guide technique d’évaluation de l’état des eaux douces de surface de métropole de mars 2016.

Le cours d’eau L’Alain, faisant l’objet d’investigations hydrobiologiques avec calcul de l’IBGN appartiennent à l'Hydroécorégion 9 « Tables Calcaires » :

Code Nom Typologie Valeurs limites de classe par type pour l’Eq-IBGN Hydroécorégion Code station station (TP, P, M, G) Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais Courgenay Amont et L’Alain Tables calcaires TP TP9 16 14 10 6 Aval TP : Très petit cours d’eau ; P : Petit cours d’eau ; M : Cours d’eau Moyen ; G : Grand cours d’eau Tableau 3 : Valeurs limites de classe par type pour l’Eq-IBGN

Les résultats hydrobiologiques sont également soumis à l’I2M2. Ce nouvel Indice Invertébrés Multi- Métrique prend en compte l’écart à la situation de référence et intègre plusieurs types de pressions grâce à la combinaison et la pondération de métriques de structure et fonctionnement. Ces métriques apportant chacune des informations complémentaires sur la communauté en place. En effet, l’I2M2 répond à 17 catégories de pression et est composé de cinq métriques basées sur des caractéristiques taxonomiques ou fonctionnelles des communautés de macroinvertébrés : • l’indice de diversité de Shannon-Weaver. Cet indice prend en compte à la fois la richesse taxonomique et la distribution des abondances relatives des différents taxons de l’assemblage faunistique (notion d’équitabilité / dominance) pour caractériser l’équilibre écologique du peuplement. Il est calculé à l’échelle des habitats les plus biogènes (phases A et B). • la valeur de l’ASPT (Average Score Per Taxon ; Armitage et al. 1983). Cet indice mesure le niveau de polluo-sensibilité moyen de l’assemblage des macroinvertébrés après regroupement des habitats dominants (phases B et C). • la fréquence relative des espèces polyvoltines (c. à d. à plusieurs générations successives au cours d’une même année), calculée à l’échelle de tous les habitats (phases A, B et C). La présence d’une forte proportion de taxons à cycle court (donc susceptibles de produire un nombre élevé de générations au cours d’une année) dans un assemblage faunistique est indicatrice de l’instabilité de l’habitat, souvent associée à des pressions anthropiques fortes et/ou fréquentes.

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• la fréquence relative des espèces ovovivipares (c. à d. à incubation et éclosion des œufs dans l’abdomen de la femelle avant expulsion des jeunes dans le milieu aquatique), calculée à l’échelle de tous les habitats (phases A, B et C). L’ovoviviparité est une stratégie de reproduction qui permet de maximiser la survie au stade embryonnaire, en isolant les œufs des contraintes environnementales du milieu extérieur (par exemple une médiocre qualité physico-chimique de l’eau). • la richesse taxonomique (compte tenu des niveaux d’identification définis par la norme XP T90-388), calculée à l’échelle de tous les habitats (phases A, B et C). La richesse taxonomique calculée à une date donnée est un bon descripteur de la complexité de l’habitat à la date de prélèvement.

L’outil diagnostic de l’I2M2 permet d’illustrer les probabilités d’impact des 14 pressions principales liées à la qualité de l’eau ou de l’habitat (Mondy et P. Usseglio-Polatera, 2011).

Les valeurs limites de classe par type pour l’I2M2 sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Code Nom Typologie Valeurs limites de classe par type pour l’I2M2 Hydroécorégion Code station station (TP, P, M, G) Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais Courgenay Amont / L’Alain Tables calcaires TP TP9 0,7003 0,5164 0,3443 0,1721 Aval TP : Très petit cours d’eau ; P : Petit cours d’eau ; M : Cours d’eau Moyen ; G : Grand cours d’eau Tableau 4 : Valeurs limites de classe par type pour l’I2M2

ETAT ECOLOGIQUE - ELEMENT BIOLOGIQUE DIATOMEES

Les diatomées sont des algues brunes unicellulaires disposant d’un squelette externe siliceux. Du fait de leur sensibilité à divers types de pollution et de leur relative indifférence au type d’habitat, elles constituent, avec les macro-invertébrés benthiques, un précieux complément d’information sur la qualité du milieu. Il est donc possible d’évaluer la qualité du milieu en déterminant le peuplement diatomique d’une station que l’on peut traduire sous forme d’indice échelonné de 0 à 20 et appelé IBD (Indice Biologique Diatomées). Il ne prend pas en compte tous les taxons pour le calcul de sa note, actuellement 1 202 espèces sont répertoriées, alors qu’initialement ce nombre se confinait à un peu plus de 200 espèces.

Un autre indice est également fourni : l’IPS (Indice de Polluo-sensibilité Spécifique). Il est plus ancien, il intègre l’ensemble des espèces reconnues, à l’exception des espèces nouvelles, qui ne sont pas encore dans la base de données, ou dont la valence écologique n’a pas été définie. L’IPS est donc pour l’instant l’outil le plus complet, et il est utilisé par de nombreux pays européens.

Ces deux indices renseignent sur la qualité de l’eau, les diatomées benthiques sont de bons bio- indicateurs, car elles intègrent à moyen terme les changements environnementaux (pH, matière organique, nutriments,…). L’IPS semble cependant mieux corrélé aux données physico-chimiques de l’eau, en général.

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L’indice de Shannon est également calculé. Il permet de juger la diversité d’un milieu. Un cours d’eau stable permet, généralement, l’installation d’un bon nombre d’espèces; l’indice de diversité de Shannon est alors élevé (supérieur à 3 bits/ind.). Les indices de Shannon faibles indiquent la forte dominance de quelques taxons seulement, mais selon leur écologie, ils peuvent traduire un milieu très propre ou au contraire très pollué.

Les résultats biologiques (diatomées) sont interprétés selon l’arrêté du 27 juillet 2018 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface. Cet arrêté reprend les valeurs limites des classes d’état du guide technique d’évaluation de l’état des eaux douces de surface de métropole de mars 2016.

Le cours d’eau L’Alain, faisant l’objet d’investigations hydrobiologiques avec calcul de l’IBD appartiennent à l'Hydroécorégion 9 « Tables Calcaires » : Code Nom Typologie Valeurs limites de classe par type pour l’IBD Hydroécorégion Code station station (TP, P, M, G) Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais Courgenay Amont / L’Alain Tables calcaires TP TP9 17,1 14,3 10,4 6,1 Aval TP : Très petit cours d’eau ; P : Petit cours d’eau ; M : Cours d’eau Moyen ; G : Grand cours d’eau Tableau 5 : Valeurs limites de classe par type pour l’IBD

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ETAT ECOLOGIQUE – PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES GENERAUX

Les résultats physico-chimiques sont traités selon les références de l’arrêté du 27 juillet 2018 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface. Cet arrêté reprend les valeurs limites du guide technique d’évaluation de l’état des eaux douces de surface de métropole de mars 2016.

Limites des classes d’état Paramètres par élément de qualité Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais BILAN DE L’OXYGENE

Oxygène dissous (mg/l O2) 8 6 4 3

Taux de saturation en O2 dissous (%) 90 70 50 30

DBO5 (mg/l d’O2) 3 6 10 25 Carbone organique dissous (mg/l de C) 5 7 10 15 TEMPERATURE Eaux salmonicoles (°C) 20 21,5 25 28 Eaux cyprinicoles (°C) 24 25,5 27 28 NUTRIMENTS 3- 3- PO4 (mg/l de PO4 ) 0,1 0,5 1 2 Phosphore total (mg/l de P) 0,05 0,2 0,5 1 + + NH4 (mg/l de NH4 ) 0,1 0,5 2 5 - - NO2 (mg/l de NO2 ) 0,1 0,3 0,5 1 - - NO3 (mg/l de NO3 ) 10 50 * * ACIDIFICATION pH minimum 6,5 6 5,5 4,5 pH maximum 8,2 9 9,5 10 *: pas de valeurs établies à ce stade des connaissances ; seront fixées ultérieurement

Tableau 6 : Valeurs seuils des limites des classes d’état pour les paramètres physico-chimiques de l’état écologique

L’élément de qualité « bilan de l’oxygène » est un des éléments de la qualité physico-chimique constituant l’état écologique. Il reflète principalement une altération de l’eau par les matières organiques, consommatrices d’oxygène.

L’élément de qualité « nutriments » est, avec l’élément de qualité « bilan de l’oxygène » un des éléments constitutifs de l’état écologique les plus représentatifs des différentes sources de pollution présentes sur le suivi. Il reflète une altération de l’eau par les principales formes de l’azote et du phosphore.

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 3 – GRILLES ET REFERENCES UTILISEES POUR APPRECIER LA QUALITE DES COURS D’EAU 24 3.3 – Autres référentiels

Le Système d'Evaluation de la Qualité des Eaux a été également utilisé pour définir les classes de qualité par altération, notamment pour les paramètres non pris en compte par l’arrêté du 27 juillet 2018 et également pour interpréter les teneurs en nitrates.

Les Nitrates

L’arrêté du 27 juillet 2018 fixe la valeur seuil du bon état pour les nitrates à 50 mg/l. Ce seuil basé sur la norme de potabilité est moins restrictif que l’ancien référentiel SEQ-Eau. Il limite notamment la prise en compte des phénomènes d’eutrophisation, pouvant être induit par des teneurs en nitrates inférieurs à 50 mg/l, dans l’obtention de l’état écologique.

Dans le présent mémoire, nous présentons ainsi une interprétation basée sur un traitement des résultats obtenus par l’ancien référentiel SEQ-Eau.

Paramètres non pris en compte par l’arrêté du 27 juillet 2018 :

Les paramètres suivant ne sont pas pris en compte par la DCE : Matières en Suspension Totales (MEST), Azote Kjeldahl (NTK), Demande Chimique en Oxygène (DCO) et Conductivité.

Pour ces paramètres, les résultats sont présentés selon le SEQ-Eau V2, en suivant la grille et la légende ci-dessous :

Classe de qualité Bleu Vert Jaune Orange Rouge

Indice de qualité 80 60 40 20

MINERALISATION

Conductivité (µS/cm) min 180 120 60 0

Max 2500 3000 3500 4000

PARTICULES EN SUSPENSION

MES (mg/l) 2 25 38 50

NITRATES

- NO3 (mg/l) 2 10 25 50

MATIERES AZOTEES HORS NITRATES

NKJ (mg/l) 1 2 4 10

MATIERES ORGANIQUES ET OXYDABLES

DCO (mg/l) 20 30 40 80

Classes de qualité

TB B P M HC Très Bonne Bonne Passable Médiocre Hors classe

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SYNTHESE DES RESULTATS ET INTERPRETATION

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 1 – RESULTATS PHYSICO-CHIMIQUES 26

1 – RESULTATS PHYSICO-CHIMIQUES

1.1 – Tableau des résultats physico-chimiques

COURS D’EAU L’Alain STATION Amont Aval Environ 100 m en aval du rejet de la LOCALISATION Amont village de Courgenay lagune DATE 14/09/2018 HEURE 15H00 14H00 D.C.E. BILAN DE L’OXYGENE

O2 (mg/l) 9,8 9,66 % saturation 99,7 96,6 TBE TBE DBO5 (mg d’O2/l) 0,9 < 0,5 COD (mg C/l) 0,8 1,0 TEMPERATURE

Teau (°C) 15,9 TBE 15,3 TBE NUTRIMENTS 3- PO4 (mg/l) 0,04 0,07 P TOT (mg/l) 0,016 0,022 + NH4 (mg/l) < 0,05 BE < 0,05 BE - NO2 (mg/l) 0,02 0,03

- NO3 (mg/l) 30,6 31,8 ACIDIFICATION pH 8,15 TBE 7,80 TBE

SEQ-Eau V2

Cond. (µs/cm) 532 542

MEST (mg/l) 10 < 2,0

DCO (mg d’O2/l) < 5 < 5 NTK (mg/l) < 1 < 1 -- NO3 (mg/l) 30,6 31,8

Débit (m3/s) 0,039 0,029

Tableau 7 : Résultats bruts, classes d’état (DCE) et de qualité (SEQ-Eau V2) des paramètres physico-chimiques

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 1 – RESULTATS PHYSICO-CHIMIQUES 27 1.2 – Interprétation des résultats physico-chimiques

Station Amont :

Au regard de la DCE, la qualité physico-chimique de la station Amont de l’Alain est bonne (vert), en conformité avec l'objectif de bon état.

Le paramètre nitrates (30,6 mg/l) détermine cet état qualité de bon. L’ensemble des autres paramètres étudiés est classé en très bon état (bleu).

Pour les paramètres non‐pris en compte par la DCE, les classes de qualité fluctuent de bonne (vert) à très bonne (bleu) en conformité avec l'objectif de bon état. La conductivité (532 μS/cm) est normale, les teneurs en DCO (< 5 mg/l d'O2) et en azote Kjeldahl (< 1 mg/l) sont faibles ; le niveau de qualité pour ces trois éléments est considéré comme très bon. Les MEST (10 mg/l) présentent quant à elles un niveau qualifié de bon.

Si l’on confronte la teneur en nitrates (30,6 mg/l) aux grilles du SEQ-Eau V2, le niveau de qualité correspondant est fixé à médiocre (orange). Cette concentration élevée en nitrates est à mettre en relation avec le contexte cultural du secteur.

Station Aval :

Sur cette station Aval, la situation évolue peu par rapport à la station Amont. En effet, au regard de la DCE, la qualité physico-chimique de l’Alain, demeure bonne (vert), en conformité avec l'objectif de bon état.

A nouveau, l’élément nitrates détermine cet état qualifié de bon. Comme à l’amont, l’ensemble des autres paramètres étudiés est classé en très bon état (bleu).

On observe toutefois une légère augmentation de la charge azotée (nitrites : de 0,02 mg/l à 0,03 mg/l et nitrates : de 30,6 mg/l à 31,8 mg/l) et phosphorée (orthophosphates : de 0,04 mg/l à 0,07 mg/l et phosphore total : de 0,016 mg/l à 0,022 mg/l) traduisant ainsi la présence du rejet du STEU et/ou de rejets domestiques mal maitrisés.

Pour les paramètres non-pris en compte par la DCE, l’ensemble des éléments présente un très bon niveau de qualité, en conformité avec l'objectif de bon état. On peut signaler une diminution de la teneur en MEST (< 2,0 mg/l contre 10 mg/l à l’amont) qui permet de présenter désormais un niveau de très bonne qualité, alors qu’il était considéré comme bon précédemment.

La concentration en nitrates augmente sensiblement (30,6 mg/l à l’amont et 31,8 mg/l sur cette station aval) et traduit à nouveau l’incidence majoritaire du contexte cultural du secteur.

Au regard des débits quantifiés (0,039 m3/s à l’amont et 0,029 m3/s à l’aval), on assiste à une légère diminution des écoulements au fil de l’eau. Les prélèvements par la végétation rivulaire ainsi que l’évaporation liée aux conditions estivales peuvent participer à cette baisse des débits. Des pertes peuvent également expliquer ce phénomène mais l’historique de la géologie du secteur n’en fait pas trace.

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 28 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES

2.1 – Tableau des résultats hydrobiologiques IBG-DCE

COURS D’EAU L’Alain STATION Amont Aval

Environ 100 m en aval du rejet de LOCALISATION Amont village de Courgenay la lagune

COMMUNE Courgenay

DATE 14/09/2018 HEURE 15H00 14H00 Variété taxonomique 42 39 générique Variété taxonomique 39 35 familiale IBG-DCE Taxon indicateur Odontoceridae Odontoceridae Faune Globale Groupe indicateur 8 8

Indice 18/20 17/20

Abondance 2 359 2 595 Variété taxonomique 40 37 générique Variété taxonomique 38 33 familiale Taxon indicateur Odontoceridae Odontoceridae IBG-DCE EQ-IBGN Groupe indicateur 8 8

Indice 18/20 17/20

Robustesse 17/20 16/20

Abondance 1 817 1 677

Shannon (B1B2) 0,5314 0,6446

ASPT (B2B3) 0,5628 0,5953

Polyvoltinism (B1B2B3) 0,7629 0,6615 I2M2 Ovoviviparity (B1B2B3) 0,8786 0,4468

Richness (B1B2B3) 0,4651 0,3721

Indice 0,6584 0,5499

Tableau 8 : Paramètres et indices des inventaires du macrobenthos

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 29

2.2 – Interprétation des résultats hydrobiologiques IBG-DCE

Station Amont :

Pour cette station amont, la note Eq-IBGN se monte à 18/20 ; la qualité biologique de l’Alain est considérée comme très bonne et respecte l’objectif de bon état. Le taxon indicateur trichoptère Odontoceridae Odontocerum (GI 8/9) traduit une bonne qualité de l’eau. La robustesse apparait forte car si l’on fait abstraction de ce taxon indicateur, le groupe indicateur passe à 7 (éphéméroptère Leptophlebiidae Paraleptophlebia) et la note ne perd qu’un point. En revanche, les taxons les plus polluosensibles (GI 9/9) sont absents ; le milieu n’est donc pas exempt de toute pollution, comme l’ont révélé les analyses physico-chimiques et notamment la charge en nitrates observée.

La valeur de la variété taxonomique familiale (v = 38) est élevée malgré une qualité habitationnelle très moyenne. En effet, le cours d’eau présente un faciès rectiligne et les vitesses d’écoulement sont peu diversifiées avec seulement deux gammes de vitesses recensées (les deux plus faibles : de 5 à 25 cm/s et <5 cm/s). De plus, on observe seulement sept substrats distincts dont des vases (10 % de recouvrement des fonds) ; substrat très peu biogène qui conduit à limiter les interstices propices à l’implantation de la macrofaune benthique.

64 % du peuplement de macro-invertébrés se compose d’organismes β-mésosaprobes et α- mésosaprobes (polluo-résistants aux pollutions organiques), tels que les diptères Chironomidae et Dixidae, le ver Oligochète et l’éphéméroptère Baetidae Baetis. L’abondance relative à l’Eq-IBGN apparait peu élevée avec 1 817 individus recensés.

46 % du peuplement est toutefois constitué par des organismes xénosaprobes et oligosaprobes (pas du tout ou faiblement polluo-résistants aux pollutions organiques) tels que les trichoptères Odontoceridae Odontocerum, Beraeidae Beraeodes et Goeridae Silo.

Remarque : en prenant en compte les 12 prélèvements, l’indice biologique calculé n’augmente pas et demeure fixé à 18/20.

Hormis le polyvoltinisme et l’ovoviviparité, les autres métriques composant l’I2M2 apparaissent faibles. Malgré cela l’indice se monte à 0,6584 ; le niveau d’état est qualifié de bon.

L’examen des valeurs (exprimées en EQR) des métriques élémentaires montre qu’elles sont majoritairement affectées par les pressions. Seules les métriques polyvoltinisme (0,7629) et ovoviviparité (0,8786) présentent un niveau qualifié respectivement de bon et très bon. En effet, la métrique de polluosensibilité (ASPT : 0,5628) et celles liées majoritairement à l’habitat (Shannon : 0,5314 et Richesse : 0,4651) apparaissent faibles et traduisent une qualité habitationnelle et dans une moindre mesure physico-chimique impactée, en concordance avec les remarques liées à l’Eq-IBGN et les observations de terrain. La faiblesse de l’indice de Shannon est à mettre en relation avec la forte abondance des diptères Chironomidae, Dixidae et du ver Oligochète qui représentent à eux seuls 72 % du peuplement en place (1 294 individus sur les 1 817 recensés).

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Diagrammes Outil Diagnostique - Station Amont

Le diagramme « Qualité de l’eau » traduit une probabilité significative (p > 0,5) de dégradation liée aux éléments pesticides, HAP et nitrates. Le contexte agricole environnant et les zones urbanisées (infrastructures routières et domestiques) sur le bassin versant expliquent vraisemblablement cet état. Quant au diagramme traduisant les sources potentielles de dégradation de l’habitat, les pressions présentant les probabilités les plus élevées (p > 0,5) sont l’instabilité hydrologique, l’anthropisation du bassin versant, le risque de colmatage et la ripisylve.

Station Aval :

Pour la station aval, la note Eq-IBGN perd un point et passe à 17/20 ; la qualité biologique de l’Alain conserve toutefois un très bon niveau (bleu) et demeure en conformité avec l’objectif de bon état. Cette diminution de la note provient de la perte d’un rang de la variété taxonomique.

Le taxon indicateur trichoptère Odontoceridae Odontocerum (GI 8/9) demeure identique à celui observé sur la station amont et traduit toujours une bonne qualité de l’eau. La robustesse apparait forte car si l’on fait abstraction de ce taxon indicateur, le groupe indicateur passe à 7/9 (trichoptère Goeridae Silo) et la note ne perd qu’un point. A nouveau, les taxons appartenant au GI le plus élevé (9/9), sont absents ; signe que le milieu n’est pas indemne de toute pression.

La variété taxonomique familiale (v = 33) est en baisse par rapport à la station amont (v = 38). En effet, le cours d’eau présente toujours un faciès rectiligne et les vitesses d’écoulement sont peu diversifiées avec seulement deux gammes de vitesses recensées (les deux plus faibles : de 5 à 25 cm/s et <5 cm/s). De plus, les vases déjà présentes à l’amont, voient leur pourcentage de recouvrement augmenter sur cette station aval (18 % contre 10 % précédemment). Rappelons que ce substrat très peu biogène, conduit à limiter les interstices propices à l’implantation de la macrofaune benthique.

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64 % du peuplement de macro-invertébrés se compose d’organismes β-mésosaprobes et α- mésosaprobes (polluo-résistants aux pollutions organiques), tels que le diptère Chironomidae et le bivalve Sphaeriidae Pisidium. L’abondance relative à l’Eq-IBGN apparait peu élevée avec 1 677 individus recensés et évolue peu par rapport à celle relevée sur la station amont (1 817 individus).

46 % du peuplement est toutefois constitué par des organismes xénosaprobes et oligosaprobes (pas du tout ou faiblement polluo-résistants aux pollutions organiques) tels que les trichoptères Odontoceridae Odontocerum et Goeridae Silo.

Remarque : en prenant en compte les 12 prélèvements, l’indice biologique calculé n’augmente pas et demeure fixé à 17/20.

Hormis le polyvoltinisme et Shannon, les autres métriques composant l’I2M2 apparaissent faibles. Malgré cela l’indice se monte à 0,5499 ; le niveau d’état est qualifié de bon. Le déclassement en état moyen est toutefois proche car la valeur limite est fixée à 0,5164.

L’examen des valeurs (exprimées en EQR) des métriques élémentaires montre qu’elles sont majoritairement affectées par les pressions. Seules les métriques polyvoltinisme (0,6615) et Shannon (0,6446) présentent un niveau qualifié de bon.

En effet, les métrique de polluosensibilité (ASPT : 0,5953 et ovoviviparité : 0,4468) et celle liée majoritairement à l’habitat (Richesse : 0,3721) apparaissent faibles et traduisent une qualité habitationnelle et dans une moindre mesure physico-chimique impactée, en concordance avec les remarques liées à l’Eq-IBGN et les observations de terrain.

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Diagrammes Outil Diagnostique – Comparaison Stations Amont et Aval

Comme sur la station amont, le diagramme « Qualité de l’eau » traduit une probabilité significative (p > 0,5) de dégradation liée aux éléments nitrates, HAP et pesticides. Les probabilités s’intensifient, signe de pressions croissantes. A nouveau, le contexte agricole environnant et les zones urbanisées (infrastructures routières et domestiques) sur le bassin versant expliquent vraisemblablement cet état.

Quant au diagramme traduisant les sources potentielles de dégradation de l’habitat, les pressions présentant les probabilités les plus élevées (p > 0,5), sont comme à l’amont, l’anthropisation du bassin versant, le risque de colmatage, la ripisylve, l’instabilité hydrologique auxquelles vient désormais s’ajouter l’urbanisation dans les 100 m.

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 2 – RESULTATS HYDROBIOLOGIQUES 33 2.3 – Tableau des résultats hydrobiologiques IBD

COURS D’EAU L’Alain STATION Amont Aval

Le long du chemin entre Croix St Environ 400m en amont du pont LOCALISATION Paul et Croix St Roch de la D14

COMMUNE Courgenay

DATE 14/09/2018 HEURE 15H30 13H45 Richesse taxonomique (nb. taxons / 30 53 récolte) Indice de diversité de Shannon (bits / 3,08 3,49 individus) Note IBD ( / 20) 14,0 15,5

Note IPS ( / 20) 13,7 15,0

Tableau 9 : Paramètres et indices des inventaires diatomiques

2.4 – Interprétation des résultats hydrobiologiques IBD

Station Amont :

Cette station amont est jugée en état écologique moyen (jaune) au regard des diatomées benthiques ; l’objectif de bon état n’est donc pas respecté.

Amphora pediculus est dominante avec une participation de 40,2 %. Elle indique une faible saprobie et des eaux eutrophes. Cette station semble subir quelques altérations, car Eolimna minima au second rang (15, 6 %) présente un profil écologique moins favorable, en ce qui concerne la saprobie et la trophie. L’indice de diversité de Shannon est cependant élevé avec 3,08 bits / individus : le peuplement diatomique apparait donc équilibré et varié (30 taxons).

Station Aval :

La station aval obtient de meilleurs résultats, avec un classement en bon état écologique. Amphora pediculus est à nouveau au premier rang (42,9 %) mais elle est accompagnée par Gyrosigma sciotense qui est une espèce cosmopolite préférant des milieux plutôt riches en électrolytes. Le cortège est très varié avec 53 taxons et l’indice de diversité de Shannon augmente encore avec 3,49 bits / individus, traduisant ainsi un habitat stable et hétérogène.

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 3 – CONCLUSION 34 3 – CONCLUSION

Au regard de la DCE, la qualité physico-chimique de l’Alain est bonne (vert), en conformité avec l'objectif de bon état, et ce sur les deux stations étudiées.

C’est l’élément nitrates qui détermine cet état qualifié de bon ; il traduit l’incidence majoritaire du contexte cultural du secteur. L’ensemble des autres paramètres étudiés est classé en très bon état (bleu). Sur la station aval, on observe une légère augmentation de la charge azotée et phosphorée traduisant vraisemblablement la présence du rejet du STEU et/ou de rejets domestiques mal maitrisés.

La qualité biologique de l’Alain, au regard de l’Eq-IBGN est considérée comme très bonne à l’amont et à l’aval malgré la perte d’une unité vis-à-vis de la note (de 18 à 17/20). La baisse d’une unité provient uniquement de la diminution de la variété faunistique. Le taxon indicateur (GI 8/9) est identique sur les deux stations et traduit une bonne qualité de l’eau. Cependant, les taxons appartenant au GI 9/9 sont absents ; le milieu n’est donc pas indemne de toute pression.

L’I2M2, quant-à-lui, présente un bon niveau sur les deux stations étudiées. On assiste toutefois à la diminution de l’indice entre la station amont (0,6584 en EQR) et la station aval (0,5499). Les métriques de polluosensibilité et celles liées majoritairement à l’habitat apparaissent ponctuellement faibles et traduisent une qualité habitationnelle et dans une moindre mesure physico-chimique impactée.

A contrario, la situation s’améliore de l’amont vers l’aval au regard de l’IBD, avec un retour en conformité sur la station aval (bon état) alors que la station amont présente un niveau moyen. L’analyse du peuplement nous indique une diminution de la valeur saprobiale (charge organique) et du degré de trophie (charge en nutriments), de l’amont vers l’aval.

Comme on le constate, les pressions majoritaires sur l’Alain à Courgenay sont à mettre en relation avec le contexte agricole local (grandes zones de culture). On peut noter une légère augmentation de la charge azotée et phosphorée au niveau de la station aval, traduisant vraisemblablement la présence du rejet du STEU et/ou de rejets domestiques mal maitrisés, mais leur incidence sur les peuplements biologiques apparait peu significative.

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay

ANNEXES

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay 36

ANNEXE 1 : RAPPORTS D’ESSAI CARSO-LSEHL

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay CARSO - LABORATOIRE SANTÉ ENVIRONNEMENT HYGIÈNE DE LYON Accréditation 1-1531 PORTEE Laboratoire Agréé pour les analyses d'eaux par le Ministère de la Santé disponible sur www.cofrac.fr

Rapport d'analyse Page 1 / 2 Edité le : 02/10/2018

SCIENCES ENVIRONNEMENT Mme Florence VUILLERMOZ

6 Boulevard Diderot 25000 BESANCON

Le rapport établi ne concerne que les échantillons soumis à l'essai. Il comporte 2 pages. La reproduction de ce rapport d'analyse n'est autorisée que sous la forme de fac-similé photographique intégral. L'accréditation du COFRAC atteste de la compétence des laboratoires pour les seuls essais couverts par l'accréditation, identifiés par le symbole #. Les paramètres sous-traités sont identifiés par (*).

Identification dossier : LSE18-147066 Réference contrat : LSEC18-6769 Identification échantillon : LSE1809-46371-1 Nature: Eau superficielle Origine : Courgenay amont Prélèvement : Prélevé le 14/09/2018 à 15h00 Réceptionné le 18/09/2018 Prélevé par le client S.E / FV Les données concernant la réception, la conservation, le traitement analytique de l'échantillon et les incertitudes de mesure sont consultables au laboratoire. Pour déclarer, ou non, la conformité à la spécification, il n'a pas été tenu explicitement compte de l'incertitude associée au résultat. Date de début d'analyse le 18/09/2018 COFRAC

Paramètres analytiques Résultats Unités Méthodes Normes Limites de Références qualité de qualité

Analyses physicochimiques Analyses physicochimiques de base

Phosphore total 0.016 mg/l P Minéralisation et NF EN ISO 6878 # spectrophotométrie (Ganimède) Matières en suspension totales 10 mg/l Gravimétrie après NF EN 872 1 filtration-filtre Whatman 934 AH Carbone organique dissous (COD) <0.45 0.8 mg/l C Pyrolyse ou Oxydation par voie NF EN 1484 # µm humide et IR Demande Biochimique en Oxygène 0.9 mg/l O2 Sans dilution NF EN 1899-2 1 (DBO5) Demande Chimique en Oxygène (indice < 5 mg/l O2 Spectrophotométrie ISO 15705 # ST-DCO) Azote Kjeldahl < 1 mg/l N Distillation NF EN 25663 #

Cations

Ammonium < 0.05 mg/l NH4+ Spectrophotométrie au bleu NF T90-015-2 1 indophénol Anions

Nitrates 30.6 mg/l NO3- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 1

Nitrites 0.02 mg/l NO2- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 1

Orthophosphates 0.04 mg/l PO4--- Spectrophotométrie seIon NF EN ISO # automatisée 6878

.../... Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00042 - APE 7120B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social et laboratoire : 4, avenue Jean Moulin — CS 30228 - 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16 - Fax : (33) 04 78 72 35 03 Site web : www.groupecarso.com - e-mail : [email protected], [email protected], [email protected] CARSO-LSEHL Rapport d'analyse Page 2 / 2 Edité le : 02/10/2018 Identification échantillon : LSE1809-46371-1 Destinataire : SCIENCES ENVIRONNEMENT ABSENCE DU LOGO COFRAC 1 L'absence du logo Cofrac provient d’un délai de mise en analyse par rapport au prélèvement supérieur aux exigences normatives. Phosphates : stabilisation réalisée au laboratoire dans les 36 heures.

DBO5 : stabilisation de l'échantillon par congélation avant analyse. Ajout d'un matériau d'ensemencement.

Jerome CASTAREDE Ingénieur de Laboratoire CARSO - LABORATOIRE SANTÉ ENVIRONNEMENT HYGIÈNE DE LYON Accréditation 1-1531 PORTEE Laboratoire Agréé pour les analyses d'eaux par le Ministère de la Santé disponible sur www.cofrac.fr

Rapport d'analyse Page 1 / 2 Edité le : 04/10/2018

SCIENCES ENVIRONNEMENT Mme Florence VUILLERMOZ

6 Boulevard Diderot 25000 BESANCON

Le rapport établi ne concerne que les échantillons soumis à l'essai. Il comporte 2 pages. La reproduction de ce rapport d'analyse n'est autorisée que sous la forme de fac-similé photographique intégral. L'accréditation du COFRAC atteste de la compétence des laboratoires pour les seuls essais couverts par l'accréditation, identifiés par le symbole #. Les paramètres sous-traités sont identifiés par (*).

Identification dossier : LSE18-147066 Réference contrat : LSEC18-6769 Identification échantillon : LSE1809-46370-1 Nature: Eau superficielle Origine : Courgenay aval Prélèvement : Prélevé le 14/09/2018 à 16h00 Réceptionné le 18/09/2018 Prélevé par le client S.E / FV Les données concernant la réception, la conservation, le traitement analytique de l'échantillon et les incertitudes de mesure sont consultables au laboratoire. Pour déclarer, ou non, la conformité à la spécification, il n'a pas été tenu explicitement compte de l'incertitude associée au résultat. Date de début d'analyse le 18/09/2018 COFRAC

Paramètres analytiques Résultats Unités Méthodes Normes Limites de Références qualité de qualité

Analyses physicochimiques Analyses physicochimiques de base

Phosphore total 0.022 mg/l P Minéralisation et NF EN ISO 6878 # spectrophotométrie (Ganimède) Matières en suspension totales < 2.0 mg/l Gravimétrie après NF EN 872 1 filtration-filtre Whatman 934 AH Carbone organique dissous (COD) <0.45 1.0 mg/l C Pyrolyse ou Oxydation par voie NF EN 1484 # µm humide et IR Demande Biochimique en Oxygène < 0.5 mg/l O2 Sans dilution NF EN 1899-2 1 (DBO5) Demande Chimique en Oxygène (indice < 5 mg/l O2 Spectrophotométrie ISO 15705 # ST-DCO) Azote Kjeldahl < 1 mg/l N Distillation NF EN 25663 #

Cations

Ammonium < 0.05 mg/l NH4+ Spectrophotométrie au bleu NF T90-015-2 1 indophénol Anions

Nitrates 31.8 mg/l NO3- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 1

Nitrites 0.03 mg/l NO2- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 1

Orthophosphates 0.07 mg/l PO4--- Spectrophotométrie seIon NF EN ISO # automatisée 6878

.../... Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00042 - APE 7120B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social et laboratoire : 4, avenue Jean Moulin — CS 30228 - 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16 - Fax : (33) 04 78 72 35 03 Site web : www.groupecarso.com - e-mail : [email protected], [email protected], [email protected] CARSO-LSEHL Rapport d'analyse Page 2 / 2 Edité le : 04/10/2018 Identification échantillon : LSE1809-46370-1 Destinataire : SCIENCES ENVIRONNEMENT ABSENCE DU LOGO COFRAC 1 L'absence du logo Cofrac provient d’un délai de mise en analyse par rapport au prélèvement supérieur aux exigences normatives. Phosphates : stabilisation réalisée au laboratoire dans les 36 heures.

DBO5 : stabilisation de l'échantillon par congélation avant analyse. Ajout d'un matériau d'ensemencement.

Jerome CASTAREDE Ingénieur de Laboratoire 37

ANNEXE 2 : RAPPORTS D’ESSAI IBG-DCE

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay

FICHE DESCRIPTIVE DE LA STATION HYDROBIOLOGIQUE

Identification de la station Cours d’eau : L’Alain Nature géologique du Bassin Versant : Alluvions récentes Département : Yonne Typologie : TP9 Commune, Lieu-dit : Courgenay Date de prélèvement : 14/09/18 Heure : 15h00 Localisation : Amont village de Courgenay Coordonnées Lambert 93 : Code : 001-2018.273 Amont X= 741089 Y= 6798842 Z = 121 m Station de comparaison Aval X= 741063 Y= 6798825 Z = 121 m

Conditions de prélèvement Conditions hydrologiques lors des prélèvements : Basses eaux N°Surber : S2 Conditions hydrologiques les 10 jours précédents : Basses eaux Préleveur(s) : Florence VUILLERMOZ Descripteur : Pierre LOUE / Florence Conditions météorologiques : Temps sec et ensoleillé VUILLERMOZ

Visibilité du fond moyenne évaluée visuellement : > 20 cm

Caractéristiques du lit Surface mouillée du Largeur de plein bord Type de Longueur du site prospecté Largeur du lit mouillé Lm site prospecté Lpb (m) cours d’eau Lt (m) : (m) : Sm = Lt x Lm (m²) : < 8 m. TP Lpb x 18 = 73,8 Lpb = 4,10 m 8 à 15 P Lpb x 12 = Lm = 2,70 m Sm = 199,26 m² 15 à 25 M Lpb x 12 = 25 à 40 G Lpb x 6 =

Faciès d’écoulement : Plat / Radier

Rive gauche Rive droite Nature des berges : naturelles Nature des berges : naturelles plates plates Végétation des rives : herbacée Végétation des rives : herbacée, arbustive, arborée Environnement : prairial Environnement : forestier Couvert végétal : faible Couvert végétal : important Eclairement : moyen Eclairement : moyen

Observations : Présence de ragondin dans le cours d’eau. Cours d’eau rectiligne.

N° Rapport d’essai : 001-2018.273.doc Sciences Environnement Page 1 / 6

Schéma de localisation (positionnement des habitats prélevés)

Commentaires explicitant la localisation de la station de prélèvement :

Observation et remarque sur l’échantillonnage :

N° Rapport d’essai : 001-2018.273.doc Sciences Environnement Page 2 / 6

Grille d’échantillonnage

Gestionnaire : PHASE A : 4 substrats marginaux (M) selon l’ordre d’habitabilité 1, 2, 3 et 4 PHASE B : 4 substrats dominants (D) selon l’ordre d’habitabilité 5, 6, 7 et 8 PHASE C : 4 substrats dominants (D) en privilégiant la représentativité des habitats 9, 10, 11 et 12

CLASSES DE VITESSE N6 N5 N3 N1 SUBSTRATS V ≥ 75 75 > V ≥ 25 25 > V ≥ 5 V < 5 Rapide Moyenne Lente Nulle Classe Superficie D, M, % Code % Code % Code % Code Nb prél. Nature du substrat relative MNR, % estimé estimé Prélèvement estimé Prélèvement estimé Prélèvement estimé Prélèvement réalisés P Bryophytes / /

Spermaphytes immergés (hydrophytes) 1 M X 1 1

Débris organiques grossiers (litières) 5 M X 2 1

Chevelus racinaire libres dans l’eau / substrats ligneux 3 M X 3 1 (branchages) Sédiments minéraux de grande taille (pierres, galets) / / 250mm > ∅ ≥ 25mm Blocs facilement déplaçables (>250 mm) / /

Granulats grossiers (graviers) 47 D XX 5 - 9 X 8 – 11 4 25 mm > ∅ ≥ 2,5mm Spermaphytes émergents (hélophytes) 4 M X 4 1

Vases : Sédiments fins (∅ ≤ 0,1mm) avec débris 10 D X 6 1 organiques fins Sables (∅ < 2,0mm) et limons 30 D XX 7 - 12 X 10 3

Algues / / Surfaces uniformes dures naturelles et artificielles (roches, dalles, blocs non facilement déplaçables, / / marnes et argiles compactes) TOTAUX 100 12

N° Rapport d’essai : 001-2018.273.doc Sciences Environnement Page 3 / 6

Description des prélèvements élémentaires

Matériel de Code Substrat Classe Hauteur Colmatage prélèvement PHASE prélèvement Substrat prélevé secondaire (1) de d’eau en cm Commentaire libre (facultatif) (Surber ou élémentaire (facultatif) vitesse (facultatif) Haveneau) Spermaphytes 1 / N3 15 cm / Surber / immergés

2 Litières / N1 30 cm / Surber / A 3 Racines / N1 5 cm / Surber /

Spermaphytes 4 / N1 15 cm / Surber / émergents

5 Graviers / N3 15 cm / Surber /

6 Vases / N1 25 cm / Surber / B 7 Sables / N3 20 cm / Surber /

8 Graviers / N1 10 cm / Surber /

9 Graviers / N3 10 cm / Surber /

10 Sables / N1 5 cm / Surber / C 11 Graviers / N1 10 cm / Surber /

12 Sables / N3 20 cm / Surber /

N° Rapport d’essai : 001-2018.273.doc Sciences Environnement Page 4 / 6 LISTE FAUNISTIQUE - IBG DCE COURS D'EAU : L'Alain Amont rejet STEU Courgenay

PHASE A PHASE B PHASE C ENSEMBLE

Code Groupe Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance TAXONS SANDRE Indicateur absolue relative absolue relative absolue relative totale relative INSECTES TRICHOPTERES Beraeidae 327 7 1p 1p Beraeodes 329 1p 1p Goeridae 286 7 2p 2p Silo 292 2p 2p Lepidostomatidae 304 6 6p 6p Lasiocephala 307 4p 4p Lepidostoma 305 2p 2p Leptoceridae 310 4 1p 1p Mystacides 312 1p 1p Limnephilidae 276 3 1p 1p Limnephilinae 3163 1p 1p Odontoceridae 338 8 4p 6p 3p 13p Odontocerum 339 4p 6p 3p 13p Sericostomatidae 321 6 44 4% 12 2% 16 3% 72 3% Sericostoma 322 44 4% 12 2% 16 3% 72 3%

EPHEMEROPTERES Baetidae 363 2 21 2% 2 p 6 1% 29 1% Baetis 364 21 2% 2 p 6 1% 29 1% Caenidae 456 2 1p 1p Caenis 457 1p 1p Ephemeridae 501 6 44 4% 48 7% 34 6% 126 5% Ephemera 502 44 4% 48 7% 34 6% 126 5% Leptophlebiidae 473 7 47 4% 2 p 4 p 53 2% Paraleptophlebia 481 47 4% 2 p 4 p 53 2%

HETEROPTERES Corixidae 709 4 p 27 4% 6 1% 37 2% Micronectinae 20396 4 p 27 4% 6 1% 37 2% Veliidae 743 1p 1p

COLEOPTERES Dytiscidae 527 2p 2p Colymbetinae 2395 2p 2p Elmidae 614 2 35 3% 30 4% 43 8% 108 5% Elmis 618 12 1% 18 3% 36 7% 66 3% Esolus 619 1p 1p Limnius 623 23 2% 12 2% 6 1% 41 2% Gyrinidae 512 2p 1p 3p Orectochilus 515 2p 1p 3p Haliplidae 517 1p 1p Haliplus 518 1p 1p Scirtidae 623 3p 3p Elodes 636 3p 3p Hydraenidae 607 4p 4p Hydraena 608 4p 4p

DIPTERES Ceratopogonidae 819 6p 5p 4p 15p Chironomidae 807 1 380 33% 398 59% 135 25% 913 39% Dixidae 793 288 25% 1 p 289 12% Limoniidae 757 4 p 13 2% 27 5% 44 2% Psychodidae 783 1p 1p Ptychopteridae 789 2p 1p 3p Simuliidae 801 1p 1p 2p Stratiomyidae 824 1p 1p Tabanidae 837 14 1% 4 p 6 1% 24 1%

ODONATES Calopterygidae 649 13 1% 13 p Calopteryx 650 13 1% 13 p Cordulegasteridae 686 1p 1p Cordulegaster 687 1p 1p

MALACOSTRACES AMPHIPODES 3114 Gammaridae 887 2 38 3% 54 8% 118 22% 210 9% Gammarus 892 38 3% 54 8% 118 22% 210 9%

MOLLUSQUES BIVALVES Sphaeriidae 1042 2 7p 1p 1p 9p Pisidium 1043 7p 1p 1p 9p

GASTEROPODES Hydrobiidae 973 2 2p 1p 4p 7p Potamopyrgus 978 2p 1p 4p 7p

HIRUDINEA (Achètes) Erpobdellidae 928 1 1p 1p Glossiphoniidae 908 1 2p 1p 1p 4p

TURBELLARIES TRICLADES (Planaires) 1054 Planariidae 1061 1p 1p

OLIGOCHETES 933 1 165 14% 62 9% 130 24% 357 15%

HYDRACARIENS 906 Présence p Présence p Présence p Présence p

HYDROZOAIRES 3168 Présence p Présence p

N° Rapport d'essai : 001-2018.273.xlsm Sciences Environnement Page 5 / 6 Abondance absolue 1145 672 542 2359 Abondance relative 49% 28% 23% 100%

Variété - IBGN absolue 33 23 21 39 Variété - IBGN relative 85% 59% 54% 100%

Variété - IBG DCE absolue 35 24 23 42 Variété - IBG DCE relative 83% 57% 55% 100%

I.B.G.N. Indice "Habitats dominants" "Habitats marginaux" "Faune globale" (PHASE A + PHASE B) (PHASE B + PHASE C) (PHASE A) (PHASES A + B + C)

Variété taxonomique - type IBGN : 38 taxons 26 taxons 33 taxons 39 taxons Variété taxonomique - type IBG-DCE : 40 28 35 42 Taxon indicateur : Odontoceridae Odontoceridae Odontoceridae Odontoceridae Groupe indicateur : GI = 8 GI = 8 GI = 8 GI = 8 VALEUR DE L'INDICE : 18/20 15/20 17/20 18/20

REMARQUES /

NB : p = taxons dont l'abondance relative est strictement inférieure à 1%

N° Rapport d'essai : 001-2018.273.xlsm Sciences Environnement Page 6 / 6

FICHE DESCRIPTIVE DE LA STATION HYDROBIOLOGIQUE

Identification de la station Cours d’eau : L’Alain Nature géologique du Bassin Versant : Alluvions récentes Département : Yonne Typologie : TP9 Commune, Lieu-dit : Courgenay Date de prélèvement : 14/09/18 Heure : 14h00 Localisation : Environ 100 m en aval du rejet du STEU Coordonnées Lambert 93 : Code : 002-2018.273 Amont X= 740631 Y= 6798089 Z = 118 m Station de comparaison Aval X= 740605 Y= 6798039 Z = 117 m

Conditions de prélèvement Conditions hydrologiques lors des prélèvements : Basses eaux N°Surber : S2 Conditions hydrologiques les 10 jours précédents : Basses eaux Préleveur(s) : Florence VUILLERMOZ Descripteur : Pierre LOUE / Florence Conditions météorologiques : Temps sec et ensoleillé VUILLERMOZ

Visibilité du fond moyenne évaluée visuellement : > 30 cm

Caractéristiques du lit Surface mouillée du Largeur de plein bord Type de Longueur du site prospecté Largeur du lit mouillé Lm site prospecté Lpb (m) cours d’eau Lt (m) : (m) : Sm = Lt x Lm (m²) : < 8 m. TP Lpb x 18 = 127,8 Lpb = 7,10 8 à 15 P Lpb x 12 = Lm = 3,10 m Sm = 396,18 m² 15 à 25 M Lpb x 12 = 25 à 40 G Lpb x 6 =

Faciès d’écoulement : Radier / Plat courant

Rive gauche Rive droite Nature des berges : naturelles Nature des berges : naturelles plates, inclinées inclinées Végétation des rives : herbacée, arbustive, arborée Végétation des rives : herbacée, arbustive, arborée Environnement : forestier Environnement : forestier Couvert végétal : important Couvert végétal : important Eclairement : faible Eclairement : faible

Observations : Déchet plastique dans le cours d’eau. Cours d’eau rectiligne. Présence de lamproie de planer.

N° Rapport d’essai : 002-2018.273.doc Sciences Environnement Page 1 / 6

Schéma de localisation (positionnement des habitats prélevés)

Commentaires explicitant la localisation de la station de prélèvement :

Observation et remarque sur l’échantillonnage :

N° Rapport d’essai : 002-2018.273.doc Sciences Environnement Page 2 / 6

Grille d’échantillonnage

Gestionnaire : PHASE A : 4 substrats marginaux (M) selon l’ordre d’habitabilité 1, 2, 3 et 4 PHASE B : 4 substrats dominants (D) selon l’ordre d’habitabilité 5, 6, 7 et 8 PHASE C : 4 substrats dominants (D) en privilégiant la représentativité des habitats 9, 10, 11 et 12

CLASSES DE VITESSE N6 N5 N3 N1 SUBSTRATS V ≥ 75 75 > V ≥ 25 25 > V ≥ 5 V < 5 Rapide Moyenne Lente Nulle Classe Superficie D, M, % Code % Code % Code % Code Nb prél. Nature du substrat relative MNR, % estimé estimé Prélèvement estimé Prélèvement estimé Prélèvement estimé Prélèvement réalisés P Bryophytes / P

Spermaphytes immergés (hydrophytes) 1 M XX 1 X 1

Débris organiques grossiers (litières) 4 M X 2 1

Chevelus racinaire libres dans l’eau / substrats ligneux 3 M X 3 1 (branchages) Sédiments minéraux de grande taille (pierres, galets) 3 M XX 4 X 1 250mm > ∅ ≥ 25mm Blocs facilement déplaçables (>250 mm) / /

Granulats grossiers (graviers) 44 D XX 5 - 10 X 9 – 11 4 25 mm > ∅ ≥ 2,5mm Spermaphytes émergents (hélophytes) 15 D X 6 1

Vases : Sédiments fins (∅ ≤ 0,1mm) avec débris 18 D X 7 – 12 2 organiques fins Sables (∅ < 2,0mm) et limons 12 D XX 8 X 1

Algues / / Surfaces uniformes dures naturelles et artificielles (roches, dalles, blocs non facilement déplaçables, / / marnes et argiles compactes) TOTAUX 100 12

N° Rapport d’essai : 002-2018.273.doc Sciences Environnement Page 3 / 6

Description des prélèvements élémentaires

Matériel de Code Substrat Classe Hauteur Colmatage prélèvement PHASE prélèvement Substrat prélevé secondaire (1) de d’eau en cm Commentaire libre (facultatif) (Surber ou élémentaire (facultatif) vitesse (facultatif) Haveneau) Spermaphytes 1 / N3 5 cm / Surber / immergés

2 Litières / N1 5 cm / Surber / A 3 Racines / N1 5 cm / Surber /

4 Galets / N3 15 cm / Surber /

5 Graviers / N3 10 cm / Surber /

Spermaphytes 6 / N1 20 cm / Surber / émergents B 7 Vases / N1 15 cm / Surber /

8 Sables / N3 5 cm / Surber /

9 Graviers / N1 20 cm / Surber /

10 Graviers / N3 10 cm / Surber / C 11 Graviers / N1 10 cm / Surber /

12 Vases / N1 20 cm / Surber /

N° Rapport d’essai : 002-2018.273.doc Sciences Environnement Page 4 / 6 LISTE FAUNISTIQUE - IBG DCE COURS D'EAU : L'Alain Aval rejet STEU Courgenay

PHASE A PHASE B PHASE C ENSEMBLE

Code Groupe Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance Abondance TAXONS SANDRE Indicateur absolue relative absolue relative absolue relative totale relative INSECTES TRICHOPTERES Goeridae 286 7 5 p 37 4% 46 5% 88 3% Silo 292 5 p 37 4% 46 5% 88 3% Hydropsychidae 211 3 1p 1p 2p Hydropsyche 212 1p 1p 2p Leptoceridae 310 4 4p 7p 3p 14p Mystacides 312 4p 7p 3p 14p Limnephilidae 276 3 1p 1p 2p Limnephilinae 3163 1p 1p 2p Odontoceridae 338 8 9 1%2 p 212%321% Odontocerum 339 9 1%2 p 212%321% Psychomyiidae 238 4 2p 2p Lype 241 2p 2p Sericostomatidae 321 6 5p 1p 1p 7p Sericostoma 322 5p 1p 1p 7p

EPHEMEROPTERES Baetidae 363 2 2p 1p 3p Baetis 364 2p 1p 3p Caenidae 456 2 2p 2p Caenis 457 2p 2p Ephemerellidae 449 3 1p 1p 2p Ephemerella 450 1p 1p 2p Ephemeridae 501 6 3p 2p 5p Ephemera 502 3p 2p 5p

HETEROPTERES Corixidae 709 5 p 6 p 17 2% 28 1% Micronectinae 20396 5 p 6 p 17 2% 28 1%

COLEOPTERES Dytiscidae 527 4 p 13 1% 6 p 23 p Colymbetinae 2395 4 p 13 1% 6 p 23 p Elmidae 614 2 59 9% 212 21% 183 20% 454 17% Elmis 618 6 p 2 p 11 1% 19 p Esolus 619 4p 2p 6p Limnius 623 48 7% 210 21% 170 19% 428 16% Riolus 625 1p 1p Gyrinidae 512 2p 2p Orectochilus 515 2p 2p

DIPTERES Ceratopogonidae 819 18 3% 21 2% 48 5% 87 3% Chironomidae 807 1 148 22% 265 26% 275 30% 688 27% Dixidae 793 14 2% 14 p Limoniidae 757 2p 4p 8p 14p Psychodidae 783 2p 2p Simuliidae 801 1p 1p

ODONATES Calopterygidae 649 3p 3p Calopteryx 650 3p 3p

HYMENOPTERES 1081 Agriotypidae 5114 2p 2p Agriotypus 1083 2p 2p

MALACOSTRACES AMPHIPODES 3114 Gammaridae 887 2 74 11% 75 7% 52 6% 201 8% Gammarus 892 74 11% 75 7% 52 6% 201 8%

AUTRES CRUSTACES OSTRACODES 3170 Présence p Présence p Présence p Présence p

MOLLUSQUES BIVALVES Sphaeriidae 1042 2 161 24% 190 19% 78 8% 429 17% Pisidium 1043 161 24% 190 19% 78 8% 429 17%

GASTEROPODES Ancylidae 1027 2 3p 2p 5p Ancylus 1028 3p 2p 5p Hydrobiidae 973 2 72 11% 96 10% 114 12% 282 11% Potamopyrgus 978 72 11% 96 10% 114 12% 282 11% Physidae 995 2 1p 1p Physa 997 1p 1p Planorbidae 1009 2 3p 2p 5p Valvatidae 971 2 11 2% 4 p 3 p 18 p Valvata 972 11 2% 4 p 3 p 18 p

HIRUDINEA (Achètes) Glossiphoniidae 908 1 12 2% 18 2% 28 3% 58 2%

TURBELLARIES TRICLADES (Planaires) 1054 Planariidae 1061 1p 1p

OLIGOCHETES 933 1 41 6% 51 5% 26 3% 118 5%

HYDRACARIENS 906 Présence p Présence p Présence p Présence p

HYDROZOAIRES 3168 Présence p Présence p Présence p Présence p

N° Rapport d'essai : 002-2018.273.xlsm Sciences Environnement Page 5 / 6 LISTE FAUNISTIQUE - IBG DCE COURS D'EAU : L'Alain Aval rejet STEU Courgenay

PHASE A PHASE B PHASE C ENSEMBLE

Abondance absolue 667 1010 918 2595 Abondance relative 26% 39% 35% 100%

Variété - IBGN absolue 31 23 24 35 Variété - IBGN relative 89% 66% 69% 100%

Variété - IBG DCE absolue 35 25 27 39 Variété - IBG DCE relative 90% 64% 69% 100%

I.B.G.N. Indice "Habitats dominants" "Habitats marginaux" "Faune globale" (PHASE A + PHASE B) (PHASE B + PHASE C) (PHASE A) (PHASES A + B + C)

Variété taxonomique - type IBGN : 33 taxons 28 taxons 31 taxons 35 taxons Variété taxonomique - type IBG-DCE : 37 31 35 39 Taxon indicateur : Odontoceridae Odontoceridae Odontoceridae Odontoceridae Groupe indicateur : GI = 8 GI = 8 GI = 8 GI = 8 VALEUR DE L'INDICE : 17/20 15/20 16/20 17/20

REMARQUES Présence de lamproie de planer.

NB : p = taxons dont l'abondance relative est strictement inférieure à 1%

N° Rapport d'essai : 002-2018.273.xlsm Sciences Environnement Page 6 / 6 38

ANNEXE 3 : RAPPORTS D’ESSAI IBD

SCIENCES ENVIRONNEMENT 2018/273 Etude milieux récepteurs – Commune de Courgenay Mairie de Courgenay CARSO - LABORATOIRE SANTÉ ENVIRONNEMENT HYGIÈNE DE LYON

Laboratoire Agréé pour les analyses d'eaux par le Ministère de la Santé

Rapport d'analyse Page 1 / 1 Edité le : 26/10/2018

SCIENCES ENVIRONNEMENT M. Stéphane DICHAMP

6 Boulevard Diderot 25000 BESANCON

Le rapport établi ne concerne que les échantillons soumis à l'essai. Il comporte 1 page. La reproduction de ce rapport d'analyse n'est autorisée que sous la forme de fac-similé photographique intégral. Les paramètres sous-traités sont identifiés par (*).

Identification dossier : LSE18-150271 Réference contrat : LSEC18-1842 Identification échantillon : LSE1809-52575-1 Nature: Eau superficielle Origine : Courgenay Amont Prélèvement : Prélevé le 14/09/2018 à 15h00 Réceptionné le 21/09/2018 Prélevé par le client SCIENCES ENVIRONNEMENT / FV Circonstances atmosphériques :Temps ensoleillé Flaconnage CARSO-LSEHL Les données concernant la réception, la conservation, le traitement analytique de l'échantillon et les incertitudes de mesure sont consultables au laboratoire. Pour déclarer, ou non, la conformité à la spécification, il n'a pas été tenu explicitement compte de l'incertitude associée au résultat.

Paramètres analytiques Résultats Unités Méthodes Normes Limites de Références qualité de qualité

Analyses hydrobiologiques Note IBD 16.1 - Prélevmt, détermin., comptage NF T90-354 6.1

ABSENCE DU LOGO COFRAC 6.1 Prélèvements non réalisés par CARSO

Frédéric GARRIVIER Responsable Technique Ecotox

Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00042 - APE 7120B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social et laboratoire : 4, avenue Jean Moulin — CS 30228 - 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16 - Fax : (33) 04 78 72 35 03 Site web : www.groupecarso.com - e-mail : [email protected], [email protected], [email protected] CARSO - LABORATOIRE SANTÉ ENVIRONNEMENT HYGIÈNE DE LYON

Laboratoire Agréé pour les analyses d'eaux par le Ministère de la Santé

Rapport d'analyse Page 1 / 1 Edité le : 26/10/2018

SCIENCES ENVIRONNEMENT M. Stéphane DICHAMP

6 Boulevard Diderot 25000 BESANCON

Le rapport établi ne concerne que les échantillons soumis à l'essai. Il comporte 1 page. La reproduction de ce rapport d'analyse n'est autorisée que sous la forme de fac-similé photographique intégral. Les paramètres sous-traités sont identifiés par (*).

Identification dossier : LSE18-150271 Réference contrat : LSEC18-1842 Identification échantillon : LSE1809-52576-1 Nature: Eau superficielle Origine : Courgenay Aval Rejet STEU Prélèvement : Prélevé le 14/09/2018 à 14h30 Réceptionné le 21/09/2018 Prélevé par le client SCIENCES ENVIRONNEMENT / FV Circonstances atmosphériques :Temps ensoleillé Flaconnage CARSO-LSEHL Les données concernant la réception, la conservation, le traitement analytique de l'échantillon et les incertitudes de mesure sont consultables au laboratoire. Pour déclarer, ou non, la conformité à la spécification, il n'a pas été tenu explicitement compte de l'incertitude associée au résultat.

Paramètres analytiques Résultats Unités Méthodes Normes Limites de Références qualité de qualité

Analyses hydrobiologiques Note IBD 15.8 - Prélevmt, détermin., comptage NF T90-354 6.1

ABSENCE DU LOGO COFRAC 6.1 Prélèvements non réalisés par CARSO

Frédéric GARRIVIER Responsable Technique Ecotox

Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00042 - APE 7120B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social et laboratoire : 4, avenue Jean Moulin — CS 30228 - 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16 - Fax : (33) 04 78 72 35 03 Site web : www.groupecarso.com - e-mail : [email protected], [email protected], [email protected] CARSO – LABORATOIRE SANTE ENVIRONNEMENT HYGIENE DE LYON Laboratoire agréé pour les analyses d’eaux par le Ministère de la Santé

Indice Biologique Diatomées (I.B.D.) Préparé et déterminé selon la Norme AFNOR NF T90-354

Date édition du rapport : 25/10/2018 (rapport de 4 pages)

Annexe au rapport d’essai IBD : LSE1809-52575 (amont), LSE1809-52576 (aval) Nom du client : Sciences Environnement Référence client : cours d’eau : Alain station : Amont village Courgenay et Aval rejet STEU

 INFORMATIONS RELATIVES A L ’ESSAI

Analyse

Date : 24/10/2018

Organisme et D. Pobel / CARSO Opérateur labo

:

Fixation de l’échantillon : Alcool 96% Finalité de l’étude : station de comparaison

 RESULTATS DE L ’ANALYSE

Stations Amont Aval N°LSE LSE1809-52575 LSE1809-52576 Nombre de taxons 44 37 EQR 0.88 0.86 IBD (/20) 16.1 15.8 IPS (/20) 14.6 15.2 Classification biologique (HER 9)* Bon Bon *Suivant l’arrêté du 25 janvier 2010, modifié du 27 juillet 2015, relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R212-10, R212-11 et R212-18 du code de l’environnement.

 PREPARATION DU MATERIEL DIATOMIQUE

Le traitement chimique comprend des bains à l’eau oxygénée et à l’acide chlorhydrique et 3 cycles de rinçages. Une fois la lame montée, les diatomées sont identifiées et 400 valves au minimum sont dénombrées par observation microscopique au grossissement x1000 (immersion).

1 / 4 Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00018 - APE 743 B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social : 4, avenue Jean Moulin CS 30228 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16- Fax : (33) 04 78 72 35 03 F_E516 Site web : www.carso.fr - e-mail : [email protected] CARSO – LABORATOIRE SANTE ENVIRONNEMENT HYGIENE DE LYON Laboratoire agréé pour les analyses d’eaux par le Ministère de la Santé

 LISTE DES TAXONS LSE1809-52575 AMONT

(extrait du logiciel OMNIDIA version 6).

2 / 4 Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00018 - APE 743 B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social : 4, avenue Jean Moulin CS 30228 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16- Fax : (33) 04 78 72 35 03 F_E516 Site web : www.carso.fr - e-mail : [email protected] CARSO – LABORATOIRE SANTE ENVIRONNEMENT HYGIENE DE LYON Laboratoire agréé pour les analyses d’eaux par le Ministère de la Santé

 LISTE DES TAXONS LSE1809-52576 AVAL

(extrait du logiciel OMNIDIA version 6).

3 / 4 Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00018 - APE 743 B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social : 4, avenue Jean Moulin CS 30228 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16- Fax : (33) 04 78 72 35 03 F_E516 Site web : www.carso.fr - e-mail : [email protected] CARSO – LABORATOIRE SANTE ENVIRONNEMENT HYGIENE DE LYON Laboratoire agréé pour les analyses d’eaux par le Ministère de la Santé

 AVIS ET INTERPRETATION (HORS ACCREDITATION )

Stations LSE180 9-52575 LSE180 9-52576 Nombre d’espèces 44 37 Nombre de genres 20 19 Note IBD 16.1 15.8 Classe de qualité Bon Bon Equitabilité 0.69 0.53 Indice de Shannon : Diversité 3.76 2.77 Div max théo* 5.46 5.21 Espèces dominantes (> 10%) Amphora pediculus (40%) Amphora pediculus (52%) Cocconeis euglypta (11%) Navicula tripunctata (10%) *Div max théo = Diversité maximale théorique

Tableau 1 : caractéristiques du cortège diatomique et IBD. Caractéristiques écologiques des espèces dominantes (> 10%)

Station amont : Amphora pediculus est la seule espèce présentant une abondance relative supérieure à 10%. Elle caractérise plutôt des milieux riches en nutriments et moyennement à peu concentrés en matière organique.

Station aval : A. pediculus est toujours l’espèce dominante. Cocconeis euglypta peut s’adapter à de nombreux milieux. Elle se retrouve préférentiellement dans des eaux mésotrophes tandis qu’elle est plus rare dans les eaux oligosaprobes. Enfin, Navicula tripunctata est un indicateur d’une pollution par les nutriments. Elle tolère des concentrations moyennes à fortes en nutriments.

Caractéristiques écologiques des peuplements (d’après Van Dam) et indice de Louis Leclerq (IDS/E)

Les données écologiques de Van Dam présentées ci-dessous correspondent aux caractéristiques dominantes du cortège.

Station Amont Aval pH Alcaliphiles

Salinité Oligohalobes

Assimilation de l’azote N-autotrophes tolérants

Oxygénation Oxybiontes

Van Dam Van Saprobie Béta-mésosaprobes

Trophie Eutrophes

Aérophilie Aquatiques à aérophiles Indice diatomique de saprobie / 3.86 3.85 eutrophisation : IDS/E (/5) % d’espèces indicatrices d’une 2% 1% pollution organique Louis

Leclercq % d’espèces indicatrices d’une 5% 4% eutrophisation

David Pobel -Diatomiste-

4 / 4 Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00018 - APE 743 B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social : 4, avenue Jean Moulin CS 30228 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16- Fax : (33) 04 78 72 35 03 F_E516 Site web : www.carso.fr - e-mail : [email protected]

DIAGNOSTIC DE ZONES HUMIDES

Commune de Courgenay (Yonne, 89)

2018

Septembre

275 ‐ 18 17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 1 Contexte et méthodologie Ce dossier a été réalisé par : Sciences Environnement

Agence de Besançon 6 Boulevard Diderot 25000 BESANCON Tél. 03.81.53.02.60 Fax 03.81.80.01.08

Pour le compte de :

Mairie de Courgenay Rue Beaulieu 89 190 COURGENAY

Personnel ayant participé à l'étude :

PERSONNEL DE SCIENCES QUALIFICATION DOMAINE D’INTERVENTION ENVIRONNEMENT

Ingénieur écologue Réalisation de sondages pédologiques, Marc GIROUD Master I d’Ecologie générale à l’Université de identification habitat, relevé floristique Franche‐Comté

Version 1.0 ‐ septembre 2018 : Diagnostic de zones humides – Courgenay (89)

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 2 Contexte et méthodologie SOMMAIRE

Contexte et méthodologie ...... 5 1. Contexte de l’étude ...... 6 1.1.1. Présentation ...... 6 1.1.2. Remarque climatique spécifique à 2018 ...... 7 2. Méthodologie de délimitation des zones humides ...... 8 Resultats de l'analyse pedologique et floristique ...... 10 1. Localisation des sondages pédologique et relevés phytosociologiques ...... 11 2. Analyse des résultats ...... 12 2.1. Analyse des résultats pédologique ...... 12 2.1.1. Sols de zones humides ...... 12 2.1.2. Récapitulatif des sondages ...... 13 2.1.3. Conclusion ...... 13 2.2. Analyse floristique ...... 14 2.2.1. Tableau du relevé de végétation ...... 14 2.2.2. Analyse des relevés n°1 et n°2 ...... 15 2.2.3. Habitats identifiés ...... 16 2.2.4. Cartographie des zones humides ...... 17 Conclusion ...... 18

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 3 Contexte et méthodologie INDEX DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 : Plan de localisation du secteur d'étude sur fond IGN ...... 6 Figure 2 Localisation précise de la zone d’étude ...... 7 Figure 3 : Classes d’hydromorphie retenues dans la législation (source : MEDDE, GIS Sol.2013) ...... 9 Figure 4 : Protocole de placement des relevés pédologiques vis‐à‐vis de la frontière supposée de la zone humide (Source : MEDDE, GIS Sol. 2013, Crédit photographique : Hélène Rousseau) ...... 9 Figure 5 : Plan d'implantation des sondages à la tarière ...... 11 Figure 6 : Cartographie de la zone humide au sens floristique ...... 17

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 4 Contexte et méthodologie CONTEXTE ET METHODOLOGIE

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 5 Contexte et méthodologie 1. CONTEXTE DE L’ETUDE

1.1.1. Présentation

Dans le cadre d'un projet de création d'une nouvelle station d'épuration sur la commune de Courgenay, dans le département de l'Yonne, un diagnostic de présence ou d’absence de zone humide conformément à l’arrêté du 24 juin 2008, modifié le 1er octobre 2009 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L.214‐7 et R.211‐108 du Code de l’Environnement, a été sollicité.

Cette expertise vise à déterminer le caractère humide ou non des secteurs d’implantation projetés selon le critère floristique en complément d’une expertise pédologique, ainsi que le milieu récepteur suivant les 2 critères.

L’intervention sur site a été réalisée le 18 septembre 2018. La zone de prospection figure sur le plan ci‐dessous :

Figure 1 : Plan de localisation du secteur d'étude sur fond IGN

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 6 Contexte et méthodologie

Figure 2 Localisation précise de la zone d’étude

1.1.2. Remarque climatique spécifique à 2018

Le régime de précipitation de l’été 2018 a été particulièrement déficitaire a compté de la mi‐juin 2018. Ce déficit a conduit à la prise d’arrêté préfectoraux de restriction sévère des usages d’eau. Le dernier date du 14 septembre 2018. Cette extrême sécheresse se caractérise par un taux d’humidité très faible dans les horizons du sol.

Les sondages à l’aide d’une tarière à main ont été rendu inexploitable pour deux raisons :

‐ Impossibilité d’extraction d’une carotte de sol lisible : les matériaux constitutifs du sol se désagrégeaient en une poudre limoneuse, masquant l’ensemble des indices potentiellement pertinent dans le cadre de la présente mission. ‐ Forte contrainte de perforation du sol : l’extrême sécheresse des horizons du sol à fortement limité la profondeur des sondages (maximum 20 cm) et ne permettait pas la distinction objective entre un refus du fait du substratum rocheux ou un refus par compaction des matériaux constitutifs du sol.

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 7 Contexte et méthodologie 2. METHODOLOGIE DE DELIMITATION DES ZONES HUMIDES

La cartographie et la délimitation des zones humides sont encadrées par l’arrêté ministériel du 24 juin 2008 modifié par l’arrêté du 01 octobre 2009 découlant des articles L. 214‐7‐1, R211‐8 et R. 211‐108 du Code de l’Environnement et par la circulaire du 18 janvier 2010 relative à la délimitation des zones humides en application des articles L. 214‐7‐ 1 et R. 211‐108 du Code de l’Environnement.

Un guide pour l’identification et la délimitation des zones humides a également été réalisé par le MEDDE et le GIS Sol en 20131. Ce guide offre des indications complémentaires quant à la mise en œuvre de la méthodologie.

L’article R211‐108 du code de l’environnement précise que :

« I.‐Les critères à retenir pour la définition des zones humides mentionnées au 1° du I de l'article L. 211‐1 sont relatifs à la morphologie des sols liée à la présence prolongée d'eau d'origine naturelle et à la présence éventuelle de plantes hygrophiles. Celles‐ci sont définies à partir de listes établies par région biogéographique. En l'absence de végétation hygrophile, la morphologie des sols suffit à définir une zone humide. »

Précisons que d’après la décision du Conseil d’Etat en date du 22 février 2017, lorsque la végétation existe, ces critères de sol et de végétation sont cumulatifs et non alternatifs.

Le présent rapport fera uniquement l'objet d'une analyse floristique pertinente considérant les conditions exceptionnelles de sécheresse empêchant tout sondage à la tarière à main. Une analyse pédologique ne pouvait être réalisée qu’à l’aide d’une pelle mécanique.

Les sols de zones humides se caractérisent par la présence d’un ou de plusieurs traits d’hydromorphie, de leur hauteur d’apparition et de leur profondeur. Ces traits sont les suivants :

 des traits rédoxiques qui traduisent un engorgement temporaire et qui se présentent sous la forme de taches rouille, de nodules ou films bruns ou noirs et par une décoloration et un blanchissement des horizons

 des horizons réductiques qui traduisent un engorgement permanent ou quasi permanent et qui se présentent sous la forme d’un horizon de couleur uniforme verdâtre/bleuâtre

 des horizons histiques qui traduisent un milieu saturé en eau pendant plus de six mois et qui se caractérisent par des horizons entièrement constitués de matières organiques (débris de végétaux hygrophiles ou subaquatiques)

La densité des relevés pédologiques réalisés est dépendante de l’hétérogénéité des conditions topographiques, hydrographiques et végétales identifiées sur le terrain. La méthode mise en œuvre sur la zone d’étude utilise les sondages à la tarière pédologique. Les indices et traces d’hydromorphie ont été recherchés dans les différents horizons du sol. Le caractère humide ou non des terrains échantillonnés se base sur les travaux du Groupe d’Etude des Problèmes de Pédologie Appliquée (GEPPA, 1981).

1 MEDDE, GIS Sol. 2013. Guide pour l’identification et la délimitation des sols de zones humides. Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Groupement d’Intérêt Scientifique Sol, 63 pages. 17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 8 Contexte et méthodologie

Figure 3 : Classes d’hydromorphie retenues dans la législation (source : MEDDE, GIS Sol.2013)

La méthode de délimitation des zones humides par le critère pédologique vise à réaliser des relevés pédologiques à la tarière de part et d’autre de la frontière supposée de la zone humide comme le montre la figure ci‐dessous.

Figure 4 : Protocole de placement des relevés pédologiques vis‐à‐vis de la frontière supposée de la zone humide (Source : MEDDE, GIS Sol. 2013, Crédit photographique : Hélène Rousseau)

 Ce diagnostic a été réalisé le 18 septembre 2018.

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 9 Contexte et méthodologie RESULTATS DE L'ANALYSE PEDOLOGIQUE ET FLORISTIQUE

17‐383 Diagnostic de zones humides – Saint‐Maurice‐Thizouaille (89) 10 Resultats de l'analyse pedologique et floristique 1. LOCALISATION DES SONDAGES PEDOLOGIQUE ET RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES

La carte suivante présente la localisation des relevés pédologiques effectués :

Figure 5 : Plan d'implantation des sondages à la tarière

17‐138 Diagnostic de zones humides ‐ (89) 11 Resultats de l'analyse pedologique et floristique 2. ANALYSE DES RESULTATS

De par le labour présent sur la parcelle d’implantation, il a été procédé à une analyse dans la parcelle voisine en condition édaphique équivalente et avec végétation.

2.1. Analyse des résultats pédologique 2.1.1. Sols de zones humides

Les trois sondages réalisés en position topographique haute à basse n’ont pas permis de descendre à la profondeur nécessaire à l’observation de taches d’oxydo‐réduction apparaissant éventuellement à moins de 50 cm de profondeur. En conséquence, il n’est pas possible de conclure sur la base de l’analyse pédologique.

Photo 1 : Sol complétement déstructuré et insondable consécutivement à la sécheresse 2018

17‐271 Diagnostic de zones humides ‐ Vézelois (90) 12 Resultats de l'analyse pedologique et floristique 2.1.2. Récapitulatif des sondages

Les sondages pédologiques effectués sont reportés dans le tableau ci‐après :

X Lambert Y Lambert Profondeur Sondage Type Hydromorphie GEPPA Zone humide 93 93 (cm) ? au moins 20 1 740819 6798069 cm ? au moins 20 Sol brun non 2 740770 6798085 Non lisible Indéterminable Indéterminable cm identifiable ? au moins 20 3 740707 6798074 cm

2.1.3. Conclusion

L’analyse pédologique est impossible en l’absence de mise en œuvre de méthode particulièrement lourde comme une fosse pédologique à l’aide d’une pelle mécanique dans le contexte météorologique 2018. L’unique point d’identification réalisé concerne la texture limono‐argileuse des 20 premiers centimètres du sol, sans trace d’hydromorphie visible.

Photo 2 : Sondage n°3

17‐271 Diagnostic de zones humides ‐ Vézelois (90) 13 Resultats de l'analyse pedologique et floristique 2.2. Analyse floristique 2.2.1. Tableau du relevé de végétation

Les relevés phytosociologiques donnent les résultats suivant :

Espèces Relevé 1 Relevé 2 Agropyron repens 1 Arrhenatherum elatius 1 Artemisia vulgaris + Calystegia sepium + Cirsium arvense 1 2 Cirsium oleraceum + Cirsium vulgare + Convolvulus arvensis + Dactylis glomerata 1 2 Epilobium hirsutum 1 Equisetum arvense + Eupatorium canabinum + Festuca arundinacea 2 Festuca pratensis 2 Heracleum sphondylium 1 2 Hypericum perforatum + Lysimachia vulgaris + Medicago sativa + Melampyrum pratense 1 Mentha arvensis 1 Origanum vulgare + Phragmites australis + Picris hieracioides 4 Plantago lanceolata + Plantago major + Polygonum amphibium + Polygonum aviculare + Potentilla repens 1 Pulicaria disenterica 1 Ranunculus repens 1 Rubus fructicosus + Rumex crispus 2 Salix caprea + + Taraxacum officinale + Trifolium pratense 2 Trifolium repens + Urtica dioica + Veberna officinalis +

17‐271 Diagnostic de zones humides ‐ Vézelois (90) 14 Resultats de l'analyse pedologique et floristique 2.2.2. Analyse des relevés n°1 et n°2

La végétation au droit du premier relevé phytosociologique s’apparente à une friche herbacée. La parcelle concernée par les travaux ne présente pas de végétation et est constituée d’un labour.

Photo 3 Physionomie de la végétation au droit de la zone d’implantation. En fond, friche herbacée.

17‐271 Diagnostic de zones humides ‐ Vézelois (90) 15 Resultats de l'analyse pedologique et floristique La structure de la végétation au droit du second relevé est composée d’un couvert herbacée dense de hautes herbes à la composition radicalement différente de celle relevée dans la première parcelle. Ces différences importantes de cortège traduisent les différences de fonctionnement écologique entre les deux parcelles.

Photo 4 Physionomie de la végétation au droit du relevé phytosociologique n°2

2.2.3. Habitats identifiés

La végétation relevée dans la friche herbacée s’apparente à l’association phytosociologique du Dauco carotae‐ Picridetum hieracioidis (Faber) Görs 1966 (Corine Biotope : 87.1). Cette dernière caractérise les friche mésophile à mésoxérophiles des sols neutres à basiques. Elle est commune dans les terrains vagues, sur les talus routiers, dans les jachères et les champs abandonnés à l’étage collinéen.

Cet habitat n’est pas considéré comme humide.

La végétation du second relevé phytosociologique appartient à la classe des Agrostietea stoloniferae Müller et Görs 1969 et s’apparente probablement à l’association du Convolvulo arvensis‐Elymetum repentis Felföldy 1943. La formation semble avoir subis une certaine déprise agricole.

Tous les habitats de cette classe sont considérés comme humide.

17‐271 Diagnostic de zones humides ‐ Vézelois (90) 16 Resultats de l'analyse pedologique et floristique 2.2.4. Cartographie des zones humides

Figure 6 : Cartographie de la zone humide au sens floristique

17‐271 Diagnostic de zones humides ‐ Vézelois (90) 17 Resultats de l'analyse pedologique et floristique CONCLUSION

L’identification de la flore et des habitats a permis d’identifier le caractère humide ou non des terrains sollicités pour l’aménagement. Ainsi, la parcelle projetée pour l’implantation d’une nouvelle station d'épuration sur la commune de Courgenay ne peut être considérée comme une zone humide. L’analyse pédologique bien qu’impossible à réaliser en 2018, considérant les conditions météorologiques particulières n’apporterait pas une information différente.

Les terrains projetés à la zone de dissipation des rejets de la station sont humides et ce caractère ne sera pas remis en cause par l’aménagement projeté.

Le caractère spontané ou non de la végétation en place est laissé à l’appréciation des services de l’état en rapport à la note technique du 26 juin 2017.

En l’état, nous considérons que les terrains visés par l’aménagement de la nouvelle station d’épuration, ne sont pas humides.

17‐271 Diagnostic de zones humides ‐ Vézelois (90) 18 Conclusion CARSO - LABORATOIRE SANTÉ ENVIRONNEMENT HYGIÈNE DE LYON Accréditation 1-1531 PORTEE Laboratoire Agréé pour les analyses d'eaux par le Ministère de la Santé disponible sur www.cofrac.fr

Rapport d'analyse Page 1 / 2 Edité le : 27/02/2019

SCIENCES ENVIRONNEMENT Mme Florence VUILLERMOZ

6 Boulevard Diderot 25000 BESANCON

Le rapport établi ne concerne que les échantillons soumis à l'essai. Il comporte 2 pages. La reproduction de ce rapport d'analyse n'est autorisée que sous la forme de fac-similé photographique intégral. L'accréditation du COFRAC atteste de la compétence des laboratoires pour les seuls essais couverts par l'accréditation, identifiés par le symbole #. Les paramètres sous-traités sont identifiés par (*).

Identification dossier : LSE19-21838 Réference contrat : LSEC18-6769 Identification échantillon : LSE1902-37542-1 Nature: Eau superficielle Origine : Station Aval Dept et commune : 89 COURGENAY Prélèvement : Prélevé le 13/02/2019 à 10h30 Réceptionné le 13/02/2019 Les données concernant la réception, la conservation, le traitement analytique de l'échantillon et les incertitudes de mesure sont consultables au laboratoire. Pour déclarer, ou non, la conformité à la spécification, il n'a pas été tenu explicitement compte de l'incertitude associée au résultat. Date de début d'analyse le 13/02/2019 COFRAC

Paramètres analytiques Résultats Unités Méthodes Normes Limites de Références qualité de qualité

Analyses physicochimiques Analyses physicochimiques de base

Phosphore total 0.071 mg/l P Minéralisation et NF EN ISO 6878 # spectrophotométrie (Ganimède) Matières en suspension totales 5.2 mg/l Gravimétrie après NF EN 872 # filtration-filtre Whatman 934 AH Carbone organique dissous (COD) <0.45 1.4 mg/l C Pyrolyse ou Oxydation par voie NF EN 1484 # µm humide et IR Demande Biochimique en Oxygène < 0.5 mg/l O2 Sans dilution NF EN 1899-2 # (DBO5) Demande Chimique en Oxygène (indice < 5 mg/l O2 Spectrophotométrie ISO 15705 # ST-DCO) Azote Kjeldahl < 1 mg/l N Distillation NF EN 25663 #

Cations

Ammonium 0.6 mg/l NH4+ Spectrophotométrie au bleu NF T90-015-2 # indophénol Anions

Nitrates 31.4 mg/l NO3- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 #

Nitrites 0.04 mg/l NO2- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 #

Orthophosphates 0.21 mg/l PO4--- Spectrophotométrie seIon NF EN ISO # automatisée 6878

Phosphates : stabilisation réalisée au laboratoire dans les 36 heures.

.../... Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00042 - APE 7120B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social et laboratoire : 4, avenue Jean Moulin — CS 30228 - 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16 - Fax : (33) 04 78 72 35 03 Site web : www.groupecarso.com - e-mail : [email protected], [email protected], [email protected] CARSO-LSEHL Rapport d'analyse Page 2 / 2 Edité le : 27/02/2019 Identification échantillon : LSE1902-37542-1 Destinataire : SCIENCES ENVIRONNEMENT

Jerome CASTAREDE Ingénieur de Laboratoire CARSO - LABORATOIRE SANTÉ ENVIRONNEMENT HYGIÈNE DE LYON Accréditation 1-1531 PORTEE Laboratoire Agréé pour les analyses d'eaux par le Ministère de la Santé disponible sur www.cofrac.fr

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SCIENCES ENVIRONNEMENT Mme Florence VUILLERMOZ

6 Boulevard Diderot 25000 BESANCON

Le rapport établi ne concerne que les échantillons soumis à l'essai. Il comporte 2 pages. La reproduction de ce rapport d'analyse n'est autorisée que sous la forme de fac-similé photographique intégral. L'accréditation du COFRAC atteste de la compétence des laboratoires pour les seuls essais couverts par l'accréditation, identifiés par le symbole #. Les paramètres sous-traités sont identifiés par (*).

Identification dossier : LSE19-21838 Réference contrat : LSEC18-6769 Identification échantillon : LSE1902-37541-1 Nature: Eau superficielle Origine : Station Amont Dept et commune : 89 COURGENAY Prélèvement : Prélevé le 13/02/2019 à 11h00 Réceptionné le 13/02/2019 Les données concernant la réception, la conservation, le traitement analytique de l'échantillon et les incertitudes de mesure sont consultables au laboratoire. Pour déclarer, ou non, la conformité à la spécification, il n'a pas été tenu explicitement compte de l'incertitude associée au résultat. Date de début d'analyse le 13/02/2019 COFRAC

Paramètres analytiques Résultats Unités Méthodes Normes Limites de Références qualité de qualité

Analyses physicochimiques Analyses physicochimiques de base

Phosphore total 0.018 mg/l P Minéralisation et NF EN ISO 6878 # spectrophotométrie (Ganimède) Matières en suspension totales 7.0 mg/l Gravimétrie après NF EN 872 # filtration-filtre Whatman 934 AH Carbone organique dissous (COD) <0.45 1.0 mg/l C Pyrolyse ou Oxydation par voie NF EN 1484 # µm humide et IR Demande Biochimique en Oxygène < 0.5 mg/l O2 Sans dilution NF EN 1899-2 # (DBO5) Demande Chimique en Oxygène (indice 10 mg/l O2 Spectrophotométrie ISO 15705 # ST-DCO) Azote Kjeldahl < 1 mg/l N Distillation NF EN 25663 #

Cations

Ammonium < 0.05 mg/l NH4+ Spectrophotométrie au bleu NF T90-015-2 # indophénol Anions

Nitrates 30.2 mg/l NO3- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 #

Nitrites 0.02 mg/l NO2- Flux continu (CFA) NF EN ISO 13395 #

Orthophosphates 0.06 mg/l PO4--- Spectrophotométrie seIon NF EN ISO # automatisée 6878

Phosphates : stabilisation réalisée au laboratoire dans les 36 heures.

.../... Société par action simplifiée au capital de 2 283 622,30 € - RCS Lyon B 410 545 313 - SIRET 410 545 313 00042 - APE 7120B — N° TVA: FR 82 410 545 313 Siège social et laboratoire : 4, avenue Jean Moulin — CS 30228 - 69633 VENISSIEUX CEDEX - Tél : (33) 04 72 76 16 16 - Fax : (33) 04 78 72 35 03 Site web : www.groupecarso.com - e-mail : [email protected], [email protected], [email protected] CARSO-LSEHL Rapport d'analyse Page 2 / 2 Edité le : 27/02/2019 Identification échantillon : LSE1902-37541-1 Destinataire : SCIENCES ENVIRONNEMENT

Jerome CASTAREDE Ingénieur de Laboratoire fossé Plan de localisation

Regard Existant 1: Réseau Existant TN 119.62 Fe: 118.19

11 11 9.6 Z 9. 9 EU FE-1.43 62 Regard à créer: TN 119.62 Fe arrivé : 118.19 Fe sortie : 116.19 1430

397

C H E M I N Regard à créer: TN 119.21 D U Fe : 115.96

P 119 E .21 T Reprise de la canalisation Chemin du Petit Pont I sur 87 ml T et création de 3 regards P O Canalisation Ovoïde T200 Volume>120 m³ N T EU FE-1.29 119 Z .26 Regard Existant 2: TN 119.26 Fe : 118.31

119 .12

Profil en long

poste de refoulement à créer Regard existant Regard à créer Regard à créer 398 63

0

0

.

2

pente 0,5%

89-0122-17-001-1-0 Poste à créer Regard à reprendre 3: Commune de COURGENAY (approfondissement TN 118.93 + équipement trop plein Fe : 117.90

BEREST Création bassin d'orage

Z118 Echelle : RESP. PROJET : Etabli par : Vérificateur : .93

1/250J.TH MSM FMO PR1 Indice : Date : Objet : Phase : Poste à supprimer 1 19/02/19 Version Originale