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Actualisation du diagnostic agricole

Localisation des sièges agricoles En 2018, un nouveau repérage des sièges agricoles a été effectué. 7 sièges sont désormais recensés sur le territoire communal (contre 8 lors du diagnostic agricole de 2012) :

1. Exploitation tournée vers les grandes cultures 2. Exploitation tournée vers les grandes cultures et vers l’élevage 3. Exploitation tournée l’élevage

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4. Exploitation tournée vers l’élevage – Depuis 2012, un nouveau bâtiment agricole s’est implanté au Nord du siège. 5. Exploitation tournée vers les grandes cultures 6. Exploitation tournée vers les grandes cultures 7. Exploitation tournée vers les grandes cultures et vers l’élevage

L’activité horticole qui était présente à l’extrémité Sud du ban communal n’existe plus. Les serres ont été démontées.

Réciprocité agricole

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1. Objectifs démographiques et besoins en logements à l’horizon 2033

1.1. MECANISME DE CONSOMMATION DES LOGEMENTS

Quatre phénomènes sont à prendre en compte et vont consommer une partie du parc nouvellement construit :

‐ Le renouvellement, ‐ Le desserrement, ‐ La variation du parc de logements vacants, ‐ La variation du parc de résidences secondaires.

Une estimation de cette consommation peut être faite pour les années antérieures :

Le phénomène de renouvellement

Parallèlement à la construction de nouveaux logements, certains logements sont démolis, abandonnés ou affectés à un autre usage (commerces, bureaux…). Ceci correspond au phénomène de « renouvellement ». Parfois, à l’inverse, ce phénomène ne se produit pas. Des locaux d’activités sont au contraire transformés en logements, ou des logements divisés en plusieurs logements supplémentaires.

Le renouvellement se calcule en comparant le nombre de logements construits durant une période intercensitaire et la variation du parc total de logements durant la même période.

Analyse du phénomène de renouvellement sur la commune d’AIRAN entre 2009 et 2014 : Le parc de logements est passé de 258 unités en 2009 à 279 unités en 2014, soit une augmentation de 21 logements. Durant la même période ce sont 17 logements qui ont été construits Nous avons donc eu un excédent de logements, à savoir que l’augmentation du parc a été supérieure au nombre de logements construits. Ce sont donc 4 locaux/bâtiments qui ont été transformés en logements, entre 2009 et 2014, soit environ 1,55% du parc de 2009.

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Le phénomène de desserrement

La construction de logements doit également être suffisante pour assumer de nouveaux modes de comportements sociaux. En effet, à l’échelle nationale et départementale, ainsi que dans la plupart des communes, le nombre moyen d’occupants par résidence principale est généralement en baisse. Cette évolution correspond au phénomène de « desserrement ». Elle s’explique par de nouveaux comportements sociaux : progression des divorces et séparations, augmentation du nombre de personnes célibataires, augmentation du nombre de familles monoparentales, vieillissement de la population, décohabitation des jeunes, etc.… Elle implique donc une construction de logements toujours plus nombreux pour loger une population égale.

Analyse du phénomène de desserrement sur la commune d’AIRAN entre 2009 et 2014 : Sur la commune d’AIRAN, ce phénomène s’est produit. Le nombre d’occupants par résidence principale n’a cessé de baisser passant de 3.5 en 1975 à 2,6 en 2014. Le phénomène de desserrement s’est produit et a donc contribué à la consommation de logements. Il a ainsi consommé une partie du parc de logements pouvant être évaluée de la façon suivante :

Entre 2009 et 2014 : passage de 2,7 à 2,6 personnes par résidence principale. 643 (population des RP 2009) / 2,6 = 247 247 - 238 (résidences principales en 2009) = 9 logements La baisse du nombre d’occupants par résidence principale a consommé une partie du parc nouvellement construit, soit 9 logements sur les 21 logements réalisés.

Variation des logements vacants

L’existence d’un parc de logements vacants est indispensable pour assurer une fluidité du marché et permettre aux habitants d’une ville de changer d’habitation en fonction de leurs besoins (naissance ou départ des enfants…). Un taux équivalent à environ 6 % du parc de logements permet d’assurer une bonne rotation de la population dans le parc de logements.

Cependant, l’importance du parc de logements dans une commune est fluctuante : ‐ l’insuffisance du parc de logements provoque une réduction du nombre de logements vacants. ‐ au contraire, une offre abondante ou un parc comportant de nombreux logements anciens vétustes engendre une augmentation du nombre de logements vacants.

Nombre de logements % Parc de logements vacants

1990 5 2.2 224

1990/1999 -4 +9

1999 1 0.4 233

1999/2009 +10 +25

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2009 11 4.3 258

2009/2014 +10 +21

2014 21 7.5 279

En 2014, 7.5% du parc de logements correspondent à des logements vacants, soit 21 logements en valeur absolue. L’augmentation du parc de logements vacants a ainsi consommé 10 logements du parc de nouveaux logements.

Variation des résidences secondaires

Le nombre de résidences secondaires diminue globalement depuis 1990. Il est aujourd’hui très faible, il représente environ 1.8%. Le parc perd 4 résidences secondaires entre 2009 et 2014.

Nombre de résidences % Parc de logements secondaires

1990 8 3.6 224

1990/1999 0 +9

1999 6 2.6 233

1999/2009 +3 +25

2009 9 3.5 258

2009/2014 -4 +21

2014 5 1.8 279

Récapitulatif

La construction de logements n’a pas corrélativement pour effet d’accroître le parc de logements. Les besoins endogènes nécessaires au maintien de la population, à la rénovation du parc de logements et pour assurer la fluidité du parc impliquent une consommation de logements. Dans le tableau ci-après couvrant la période 2009-2014, les chiffres négatifs indiquent la consommation du parc par le facteur désigné.

Le renouvellement +4

Le desserrement -9

La variation du parc de logements vacants -10

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La variation du parc de résidences secondaires +4

TOTAL -11

Entre 2009 et 2014, seuls les phénomènes du desserrement et de la vacance ont consommé une partie du parc de logements. Ainsi, pour maintenir sa population la municipalité devait construire 11 logements. 21 logements neufs ont été réalisés durant cette période. Il y a donc eu un excédent de 10 logements. 10 x 2,6 (nombre d’occupants par résidence principale) = 26 habitants

Cet excédent de logement a eu pour conséquence une augmentation de la population résidentielle. On remarque en effet, que la population des résidences principales a augmenté de 16 personnes entre 2009 et 2014.

1.2. CALCUL DES BESOINS DE LOGEMENTS AU TERME 2033 POUR ASSURER LE MAINTIEN DE LA POPULATION DE 2014

Les mécanismes de consommation constatés au cours des périodes précédentes à AIRAN, ainsi que les mouvements enregistrés sur l’ensemble de la , démontrent qu’il est nécessaire de réaliser de nouveaux logements, pour assurer le maintien de la population.

Un phénomène de renouvellement positif entre 2014 et 2033

Entre 2009 et 2014, le renouvellement positif du parc s’est produit : le parc a augmenté de 21 logements, alors que 17 permis de construire ont été délivrés et commencés. Le renouvellement positif est donc de 4 logements. Le taux de renouvellement était de 1.55%.

On peut estimer que le phénomène de renouvellement positif va se poursuivre :

(279 (parc total de logements en 2014) X 1.55) / 100 = 4.3

Au mieux, 5 locaux/bâtiments seront renouvelés au profit des logements

Le phénomène de desserrement entre 2014 et 2033

Il y a tout lieu de penser que le phénomène de diminution de la taille des ménages et du desserrement dans le parc va se produire.

Le Programme Local de l’Habitat de la Communauté de Communes de Val Es Dunes estime une baisse du nombre d’habitants par foyer à 2.37 personnes. NEAPOLIS Atelier d’Urbanisme

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On retiendra donc une hypothèse de 2.37 pour la période 2014-2033 (hypothèse retenue par le PLH) :

 Nombre d’habitants en moins, dans les logements existants déjà, en raison du desserrement des ménages : 254 logements X (2.37-2.63) = - 66.04 habitants

 Nouveaux logements pour maintenir le niveau de la population d’AIRAN : 66.04 / 2.37 = 27.86 logements

Pour les prochaines années (à compter de 2014), un besoin de 28 logements existe dans l’hypothèse d’un desserrement de 2.37 personnes par foyer.

Résidences secondaires

Compte tenu du faible nombre de résidences secondaires en 2014 (au nombre de 5), il est probable que ce stock de résidences secondaires se maintienne sur la commune, malgré la baisse constatée ces dernières années.

Le nombre de résidences secondaires devrait se maintenir au niveau actuel, soit 5 logements.

Logements vacants

En 2014, le pourcentage de logements vacants est de l’ordre de 7.5%. Or, pour permettre une bonne rotation résidentielle, un taux à 6% paraît convenable. AIRAN a déjà connu des taux de vacance nettement inférieurs (0.4% de vacance en 1999). S’il sera difficile de revenir à un taux de vacance aussi bas, nous pouvons estimer que ce taux baisse à minima à 6% en 2033.

Avec l’hypothèse de 2.37 personnes par foyer en 2033 : 254 [résidences principales en 2014] + 4 [renouvellement] + 28 [desserrement] + 5 [résidences secondaires 2033] = 291 [parc total sans logements vacants en 2033] 291 / 0,94 = 310 [parc total avec les logements vacants en 2033] 310 X 0,06 = 19 logements vacants en 2033 19 – 21 (logements vacants en 2014) = - 2 logements

On assistera entre 2014 et 2033 à une diminution de la vacance à hauteur de 2 logements.

Récapitulatif

Renouvellement +4 Desserrement -28 Résidences secondaires 0 Logements vacants + 2 Total -22

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AIRAN devra construire 22 logements pour maintenir le niveau de la population de 2014. Or la commune a récemment construit 17 logements depuis 2014. Les besoins en logements pour assurer le maintien de la population communale est donc de 5 logements.

1.3. DEVELOPPEMENT RETENU POUR L’ACCUEIL D’UNE NOUVELLE POPULATION A L’HORIZON 2030

La commune a indiqué dans son PADD vouloir porter la population communale à 780‐ 800 habitants :

Besoins en logements et en foncier

Population à l’horizon 2033 780 habitants 800 habitants

Population supplémentaire par 111 habitants 131 habitants rapport à 2014

Prise en compte des 4 phénomènes 5 logements 5 logements de consommation de logements

Besoins en logements d’après une hypothèse de desserrement à 2.37 47 55 personnes/foyer

Besoins globaux en logements d’ici 52 60 2033

Rythme de logements annuel 2.9 3.3

Besoins en foncier

(Hypothèse densité nette 15 4.2 ha 4.8 ha logements /ha)

Cette croissance démographique implique dont une population à l’horizon 2033 comprise entre 780 et 800 habitants, soit une augmentation comprise entre 111 et 131 habitants.

Selon l’hypothèse d’un desserrement démographique (à 2.37), les besoins en logements varient entre 52 et 60 logements.

Ainsi, avec une densité nette de 15 logements à l’hectare, les besoins théoriques en foncier sont compris entre 4.2 ha et 4.8 ha.

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1.4. REPARTITION DE L’OFFRE DE LOGEMENTS A CREER

La création de logements prévue à travers le PLU est envisagée selon plusieurs modes opératoires complémentaires, reposant sur la densification des espaces bâtis complété par des opérations d’ensemble en extension urbaine réparties dans le temps.

L’encadrement de ces secteurs est conçu pour permettre de disposer d’un potentiel suffisant pour répondre à l’hypothèse haute de croissance, tout en s’assurant qu’en cas de croissance plus faible, seule une partie de ce potentiel sera utilisée. Par ailleurs, une partie de ce potentiel reposant par ailleurs sur des démarches de renouvellement urbain plus incertaines en termes de disponibilités du foncier et de montage d’opérations, il est important que certains potentiels en extension puissent constituer une alternative en cas de difficultés sur les opérations en renouvellement prioritaires.

Différents sites ont été identifiés pour répondre aux besoins en logements. Les principaux sont : ‐ Des secteurs en renouvellement urbain : le secteur de l’ancienne école maternelle et l’espace libre à l’Ouest du Ruel (OAP n° 1 et 2) ‐ Des secteurs en extension urbaine au Sud et Sud-Est du bourg d’AIRAN, de part et d’autre du cimetière (OAP n°3)

Un renouvellement urbain et une densification dans les dents creuses

Plusieurs sites communaux ont été repérés comme pouvant faire l’objet d’un renouvellement urbain destiné à la création de logements :

 Au niveau du secteur de l’ancienne école maternelle : une parcelle d’environ 5000 m² - avec une densité moyenne de 20 log/ha min : la réceptivité haute du site est estimée à 10 logements. Ce secteur est une propriété communale : la probabilité de réalisation y est forte.

 L’espace libre à l’Ouest du Ruel : une superficie de 0.65 ha. Environ 8 logements pourraient y être implantés, en respectant la densité nette minimale imposée par le PLH (15 logements par hectare).

 Le reste des espaces bâtis, classés en zone urbaine, présente peu de possibilités de densification. Quatre parcelles potentiellement densifiables ont été identifiées. Environ 4 constructions pourraient s’y implanter en densification.

Au total 22 logements peuvent être créés en renouvellement sur ces sites

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Des secteurs de projets encadrés par des OAP ouverts à l’urbanisation à court ou moyen terme

Les zones d’extensions urbaines sont au nombre de deux, et se répartissent :

‐ Au Sud du bourg, la zone 1AUb est définie : un espace de 1.9 ha permettra l’accueil de nouvelles populations à proximité des équipements et services publics – 23 logements y sont programmés ‐ Au Sud-Est du bourg, la zone 1AUc est programmée à compter de 2024, et permettra également l’accueil de populations nouvelles à proximité du cœur de bourg – 14 logements y sont programmés.

Les extensions urbaines permettraient l’implantation de 37 nouveaux logements sur le territoire d’AIRAN. Ces secteurs de projets ajoutés à la capacité de renouvellement urbain des espaces urbanisés amènent à un total de 59 logements pouvant être créés. Cela correspond à l’hypothèse haute de croissance démographique (800 habitants en 2033).

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2. Justification de la maîtrise de la consommation foncière

Pour rappel, entre 2000 et 2016, 3.5 ha de terrains ont été artificialisés sur la commune d’AIRAN, et ce au profit de l’habitat.

Au total, 45 logements ont été construits sur cette période (source SiTADEL), avec une densité moyenne de 12 logements par hectare.

Le PLU d’AIRAN doit permettre la mise en œuvre de deux actions principales, en matière de maîtrise de la consommation foncière :

‐ L’encadrement et la limitation des extensions urbaines ; ‐ La densification des tissus urbains existants.

2.1. L’ENCADREMENT DES EXTENSIONS

La priorité au réinvestissement urbain est matérialisée dans le présent projet de PLU : avec un besoin global de 60 logements, environ 22 logements seront donc construits en renouvellement urbain. La précédente analyse des possibilités de densification des tissus démontre que ce potentiel de renouvellement urbain existe sur le territoire d’AIRAN.

Les extensions urbaines devront donc permettre d’assurer la part des besoins restants, à savoir la production de 37 logements.

Les extensions urbaines retenues ont une superficie globale de 3 ha, à laquelle peut s’ajouter la superficie de la dernière opération immobilière sur environ 1.1 ha (17 lots), soit un total de 4.1 ha.

2.2. LES SECTEURS PREFERENTIELS DE DEVELOPPEMENT

Le PLU d’AIRAN souhaite conforter le bourg d’AIRAN et le hameau le Ruel, formant aujourd’hui la principale unité bâtie du territoire communal. Les autres secteurs bâtis du territoire doivent être maîtrisés, et l’éparpillement sur plusieurs noyaux bâtis est évité.

Le PLU d’AIRAN donne donc la priorité de développement au bourg d’AIRAN

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2.3. LA DENSIFICATION DES TISSUS URBAINS

Les seuils plancher de densité, fixés par le PLH de Val Es dunes, imposent en moyenne pour la commune d’AIRAN :

- 15 logements par hectare en densité nette. Le projet de PLU traduit cette orientation du PLH, et parfois vise des densités plus importantes comme pour le secteur de l’ancienne école maternelle (avec 20 logements par hectare).

Ces densités seront nettement plus importantes que celles exercées sur le territoire communal durant ces dernières années.

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3. Les orientations retenues

Ce chapitre explique de quelle manière les enseignements du diagnostic ont été pris en compte dans chacun des éléments du dossier de PLU. Le diagnostic a mis en évidence, tous domaines confondus, les caractéristiques de la commune, ses atouts, ses faiblesses et ses besoins.

L’élaboration du PADD puis des orientations d’aménagement et enfin la transcription réglementaire (le zonage et le règlement écrit) ont été élaborés dans le souci constant de respecter, de protéger, de valoriser l’identité et la diversité de la commune et de mettre en œuvre les réponses nécessaires à la prise en compte des besoins de la commune et de tous ses habitants.

Le présent chapitre est organisé à partir des 5 axes du PADD :

1) Une exigence constante : limiter et encadrer l’extension de l’urbanisation d’AIRAN tout en maintenant les effectifs scolaires.

2) Offrir à la population une offre de logements diversifiés et des équipements adaptés à leurs besoins.

3) Pérenniser et conforter les activités économiques existantes (agriculture, artisanat, etc…).

4) Préserver la qualité des paysages.

5) Développer les déplacements doux et collectifs. Sécuriser (avec l’aide du Conseil Départemental du ) les déplacements routiers

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3.1. AXE 1 : UNE EXIGENCE CONSTANTE : LIMITER ET ENCADRER L’EXTENSION DE L’URBANISATION D’AIRAN

Rappel des éléments du diagnostic

En 2014, la population communale est de 678 habitants.

Le diagnostic fait apparaître une évolution de la population erratique depuis une trentaine années. Ce schéma est difficile à gérer. La commune souhaite à l’avenir éviter ce type de développement. L’objectif est une évolution linéaire et maîtrisée.

La population visée à l’horizon 2033 est de 780-800 habitants. Cette hausse de la population communale, accompagnée d’une diversification de l’offre en logements, devra conforter, dans la durée, l’existence d’un pôle scolaire attractif et dynamique ; élément essentiel de la vie de la commune.

Cet objectif de population est conforme aux objectifs du SCOT : « il n’est pas question de faire obstacle au développement des communes de l’espace rural, mais il apparaît clairement que celui-ci devra être modéré....» Le PLH précise de son côté : « la commune possède un certain niveau de population et d’équipements, ainsi qu’une proximité avec les pôles principaux ( Moult) qui permettent d’envisager un développement plus soutenu que celui des communes rurales ».

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Orientations du PADD et traduction règlementaire

Orientations du PADD Traduction règlementaire

Axe 1 : Limiter et encadrer l’extension de l’urbanisation d’AIRAN

Au sein des zones urbaines du PLU, la densité bâtie, les configurations parcellaires et les possibilités d’accès Densifier avant de s’étendre contraignent la densification. Ont été recensés potentiellement densifiables : Avant de vouloir étendre l’urbanisation, il convient tout ‐ Le secteur de l’ancienne école maternelle : sur une surface de 0.5 ha, 10 logements pourraient y être d’abord de rechercher à combler les quelques « dents implantés. Cet espace permettra de répondre aux enjeux de diversification de l’offre en logements ; creuses » qui pourraient exister dans le bourg. Une ‐ L’espace libre situé entre le bourg et le Ruel, sur une surface de 0.65 ha permettra l’implantation de 8 superficie d’environ un hectare répond à cette volonté logements ; de densification (à l’emplacement de l’école ‐ De rares parcelles présentent des possibilités ponctuelles de densification : elles sont au nombre de 4. maternelle et dans le Ruel, la parcelle derrière le Calvaire). Les possibilités de mutations est un autre axe de renouvellement urbain : le règlement graphique identifie 9 bâtiments potentiellement mutables sur le territoire communal.

Les zones Urbaines et A Urbaniser n’ont été définies que pour le bourg d’AIRAN et le Ruel, deux entités urbaines formant aujourd’hui une conurbation. Les zones d’extensions urbaines sont au nombre de deux, et se répartissent :

‐ Au Sud du bourg, la zone 1AUa est définie : un espace de 1.9 ha permettra l’accueil de nouvelles Les extensions de l’urbanisation : où ? Pour populations à proximité des équipements et services publics ; l’extension de l’urbanisation, il est envisagé de ne ‐ Au Sud-Est du bourg, la zone 1AUb est programmée à compter de 2024, et permettra également prévoir aucune extension urbaine dans les différents l’accueil de populations nouvelles à proximité du cœur de bourg. hameaux de la commune. Les autres hameaux du territoire (Valmeray – Coupigny – Le Haut des Pédouze) ont été préservés. Y seront seuls autorisés :

- L’adaptation et la réfection des constructions existantes ; - Le changement de destination des bâtiments identifiés sur le règlement graphique ; - Les extensions et les annexes des constructions d’habitations existantes.

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L’extension urbaine comment ? Pour la partie sud, le long de la RD 47, il conviendra de bien veiller à son intégration avec le bourg ancien, mais aussi avec le nouveau quartier proche de la mairie. Une réflexion sur les déplacements dans ce secteur est indispensable, notamment les liaisons douces avec l’école, mais aussi avec les équipements publics autour de la salle polyvalente ; le raccordement avec la RD (un point capital en collaboration étroite avec le Conseil Départemental du Calvados). Les limites de cette urbanisation devront être Les OAP, mises en place pour les zones AU, imposent : formalisées et bien marquées. Il est proposé de les - Des principes viaires devant assurer des interrelations entre les quartiers existants et futurs ; souligner avec la création d’une haie et d’un - Des principes de cheminements doux garantissant la circulation apaisée des piétons et/ou des cycles alignement d’arbres qui détermineront bien « la césure dans les quartiers et vers les tissus périphériques ; » avec l’espace agricole. - Des principes d’aménagement et de sécurisation des accès collectifs sur le réseau routier départemental De même, toujours pour bien marquer la césure entre (à définir en concertation avec les services du département) ; l’espace agricole et la nouvelle urbanisation il est - Des principes de traitement des nouvelles franges urbaines via la création de lisières vertes en proposé de créer une haie bocagère pour délimiter contournement des zones en contact avec les espaces agricoles ; l’extension urbaine à l’ouest du cimetière. - Un échéancier prévisionnel d’ouverture à l’urbanisation des zones. L’extension urbaine : quand ? Sur le terrain maîtrisé par la mairie, à l’emplacement de l’actuelle école maternelle, elle pourra réaliser assez rapidement, à court terme une petite opération avec un bailleur social. Il serait donc bon d’étaler l’ouverture à l’urbanisation des autres secteurs, lorsque cette opération débutera. L’extension urbaine au sud de la RD 47, de part et d’autre du cimetière doit s’inscrire dans le temps et en tout cas lorsque le projet autour de l’école maternelle sera bien avancé.

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3.2. AXE 2 : OFFRIR A LA POPULATION UNE OFFRE DE LOGEMENTS DIVERSIFIES, DES EQUIPEMENTS ADAPTES A LEURS BESOINS ET CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT DU NUMERIQUE DANS LA COMMUNE

Rappel des éléments du diagnostic

Le Programme Local de l’Habitat a mis en exergue les tensions auxquelles la communauté de communes de Val ès dunes est confrontée en matière d’habitat, marquées par une tension sur le marché de l’immobilier qui a pour corollaire des parcours résidentiels bloqués. Les causes principales de ces tensions sont : - Des niveaux de prix de l’immobilier élevés expliqués par la proximité de l’agglomération caennaise ; - Une offre de logements de type individuel pavillonnaire prédominante ; - Un parc locatif social sous tension. Les enjeux suivants ont été mis en évidence : - Développer une offre en logements en adéquation avec les aspirations et les ressources des habitants ; - Diversifier l’offre pour répondre à tous les besoins tout en consommant moins d’espaces.

La commune d’AIRAN est définie en tant que « commune périurbaine » dans le Programme Local de l’Habitat : la commune possède un certain niveau de population et d’équipements, ainsi qu’une proximité avec les pôles principaux qui permettent d’envisager un développement plus soutenu que celui des communes rurales.

Pour AIRAN, les orientations du PLH se déclinent ainsi : - Produire entre 3 à 4 constructions en moyenne par an ; - Maîtriser le foncier (renouvellement urbain, urbanisation programmée dans le temps…) ; - Développer des formes alternatives à la maison individuelle : o En assurant une densité de 15 logements par hectare ; o En produisant au maximum 75% d’individuel pur et au moins 10% de logements aidés. - Requalifier le parc locatif privé existant (politique incitative en faveur de la réhabilitation de l’habitat privé).

Les équipements et réseaux de la commune d’AIRAN sont disponibles pour l’ensemble des habitants. Seul l’assainissement collectif n’est disponible que pour le centre bourg et le Ruel. Le niveau d’équipements et de services est aujourd’hui très cohérent au regard de la population communale. Ils sont à conforter et à maintenir, afin de répondre aux attentes des habitants. Le diagnostic a mis en évidence : - La nécessité d’améliorer la salle communale, structure essentielle pour les écoles, la restauration scolaire, les associations et les habitants… ; - Les besoins d’extensions du cimetière.

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Orientations du PADD et traduction règlementaire

Orientations du PADD Traduction règlementaire

Orientation 2 : Offrir à la population une offre de logements diversifiés, des équipements adaptés à leurs besoins et contribuer au développement du numérique dans la commune

Diversifier l’offre en logements Les OAP permettent d’accueillir une offre de logement diversifiée au sein des zones à urbaniser et des zones urbaines à enjeux (le secteur de l’ancienne école maternelle). Les OAP imposent la réalisation d’une mixité de l’offre en logements compatibles avec les orientations du PLH de Val Es dunes. Les OAP imposent également une densité nette moyenne de 15 logements par hectare pour les zones à urbaniser, et une densité plus intense dans le secteur de l’ancienne école maternelle. Les créations de logements peuvent se répartir spatialement de la manière suivante : - Secteur UB de l’ancienne école maternelle : 10 logements ; - Secteur UB, espace libre à l’Ouest du Ruel : 8 logements - Secteur 1AUa : 23 logements - Secteur 1AUb : 14 logements - Densifications ponctuelles par division parcellaire/comblement de dents creuses : environ 4 logements - Soit un total de 59 logements L’attractivité de la commune passe par un Le règlement écrit permet la création d’équipement d’intérêt collectif et de service public dans l’ensemble des zones. cadre de vie valorisé Une zone UE est spécifiquement définie pour le pôle de sport et de loisirs de la commune, et permet de conforter cet espace pour répondre aux besoins des habitants.

Les OAP des secteurs à urbaniser visent la création d’espaces publics fonctionnels. Accès au numérique pour les habitants L’article 16 permet de poursuivre et d’anticiper le déploiement de la fibre pour les prochaines opérations urbaines.

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3.3. AXE 3 : PERENNISER ET CONFORTER LES ACTIVITES ECONOMIQUES EXISTANTES : AGRICULTURE, ARTISANAT, COMMERCES…

Rappel des éléments du diagnostic

AIRAN est une commune où l’activité agricole reste essentielle, mais qui dispose aussi d’un tissu économique diversifié (commercial, artisanal, touristique, agricole, etc…). Dans ce contexte la commune souhaite développer et conforter l’économie communale.

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Orientations du PADD

Orientations du PADD Traduction règlementaire

Orientation 3 : Pérenniser et conforter les activités économiques existantes : agriculture, artisanat, commerces

En février 2012, la commune d’AIRAN a réalisé un diagnostic agricole de territoire avec le concours de la Chambre d’Agriculture du Calvados. Ainsi, la zone agricole intègre Assurer le maintien d’une agriculture durable et raisonnée les sièges d’exploitations et les terres productives.

L’activité agricole est une composante forte du territoire communal que la Les espaces nouvellement ouverts à l’urbanisation sont en continuité immédiate du municipalité souhaite préserver en évitant de développer une urbanisation à tissu existant, et concerne une surface de 3 ha. proximité des sièges d’exploitations agricoles. Le maintien d’une limite claire à l’urbanisation entre les zones bâties et la zone agricole protège les espaces Le règlement des zones urbaines permet un renouvellement et une densification au agricoles de la pression foncière. L’objectif de la municipalité dans le cadre de sein du tissu existant. ce PLU est de déterminer de vastes zones agricoles, cohérentes où les contraintes liées à l’exploitation sont limitées. Les OAP imposent des densités nettes moyennes de 15 logements/hectare, voire plus dans le secteur de l’ancienne école maternelle. Cette zone agricole doit être le garant de la préservation des équilibres locaux (Economie, Paysage…). Les bâtiments agricoles pouvant changer d’affectation au titre de l’article L.151-11° du Code de l’Urbanisme sont repérés sur le plan de zonage. Sur les 9 bâtiments autorisés La municipalité devra aussi porter une attention particulière aux déplacements à changer de destination, seul un concerne un site agricole : il est situé en bordure de des engins agricoles en limitant là aussi, tant faire se peut, les contraintes. voie.

Les boisements sont protégés au titre des Espaces Boisés Classés.

Accompagner le développement d’un tourisme vert Les sites sensibles du point de vue écologique (ZNIEFF de type 1) et du point de vue patrimonial (sites inscrit et classé) sont considérés dans le présent PLU : En raison de sa situation privilégiée entre et , porte d’entrée du Pays d’Auge, la commune d’AIRAN bénéficie d’atouts non négligeables pour - En les intégrant aux zones Naturelles Protégées (Np), dotées d’un règlement développer une activité de tourisme vert. Le développement de cette activité écrit devant permettre leur protection et leur mise en valeur ; passe par la création d’un maillage d’itinéraires adapté et cohérent. - En précisant l’existence et la localisation des sites inscrit et classé au sein des Servitudes d’Utilité Publique du dossier de PLU.

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Cette activité touristique pourra s’appuyer sur le développement des Le développement des hébergements à vocation touristique est autorisé : hébergements à vocation touristique (chambres d’hôtes, gîtes ruraux…). Par ailleurs, la réalisation d’une signalétique touristique adaptée en collaboration - Par le règlement des zones U et AU, le cas échéant ; avec la Communauté de Communes Val Es Dunes doit conforter le - Par le règlement des zones A et N qui permet : développement de cette activité. o L’adaptation et la réfection des constructions existantes ; o Les changements de destination des bâtiments identifiés au sein du règlement graphique (L.151-11 du Code de l’Urbanisme). La zone d’activités économiques existante est confortée par la zone Ux, et un règlement écrit adapté. L’emprise de la ZA se voit légèrement étendue dans sa partie Sud-Ouest (+2775 m²), afin de simplifier les limites de la zone, de permettre un éventuel développement des entreprises et de faciliter l’exploitation agricole de la parcelle située en limite Sud. De plus, afin de limiter les éventuels problèmes de Soutenir les artisans, commerçants, etc… cohabitation entre activité et habitat, les OAP de la zone 1AUa imposent le principe suivant : « Réduction des nuisances : Compte tenu de l’existence d’une activité AIRAN a la chance de compter quelques commerces. C’est un véritable atout. économique au Sud du futur quartier, il est imposé la réalisation de dispositifs de La commune a la volonté de mettre tout en œuvre pour aider à la pérennisation réduction du bruit (de type merlon, mur anti-bruit, ou tout autre moyen adapté). » de ces lieux de vie. Les éventuels aménagements dans le bourg devront impérativement prendre en compte l’activité commerciale. Par exemple, il sera recherché, dans la mesure du possible, d’augmenter les places de stationnement dans ce secteur. D’une manière générale, le règlement des zones U et AU permet d’accueillir les constructions liées à l’habitation, au commerce et activités de services, aux En ce qui concerne la zone artisanale, elle n’a plus de possibilité d’extension. équipements d’intérêt collectif et de services publics, aux activités des secteurs Cela peut nuire au développement d’activités déjà existantes. Pour répondre secondaires ou tertiaires et à l’exploitation agricole (pour les zones UA et UB) à cette éventuelle difficulté, Il est proposé une extension très mesurée de la compatibles avec le caractère résidentiel des différents quartiers. zone d’activités. La possibilité est donnée à de nombreuses activités de s’implanter à AIRAN. Seules les activités de nature à entraîner des nuisances incompatibles avec le voisinage des zones d’habitations sont interdites. Les petits artisans, n’ayant pas de matériel lourd, ou les entreprises individuelles, par exemple, pourront donc s’insérer dans le tissu urbain communal existant ou projeté. Cette insertion et ce maintien d’activités artisanales non polluantes et non bruyantes, dans les secteurs d’habitat, confortera la mixité des fonctions urbaines.

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Le règlement écrit de la zone UA (où sont implantés les commerces existants) indique :

Le changement de destination des locaux à usage de commerces et activités de services est interdit. Toutefois, en cas d’absence d’activités dans ces locaux pendant une durée de 5 ans, le changement de destination sera alors possible.

Durant les phases de concertation, deux entreprises ont manifesté le souhait de développer leurs activités :

- La société NUWEN souhaite que le PLU permette règlementairement l’extension des zones d’exploitation de la carrière d’AIRAN-BILLY. Cette demande d’extension porte essentiellement sur la commune déléguée de BILLY, et de façon plus minoritaire (une parcelle) sur la commune déléguée d’AIRAN). - La société VALNOR (Véolia) souhaite extraire et valoriser les matériaux calcaires pour les besoins d’exploitation de l’ISDND de Billy – Trois parcelles étaient concernées sur le territoire d’AIRAN. Dans ce contexte, les parcelles visées par ces demandes ont été identifiées sur le règlement graphique avec un tramage particulier, conformément à l’article R151-34 du Code de l’Urbanisme qui permet de faire apparaître « les secteurs protégés en raison de la richesse du sol et du sous-sol, dans lesquels les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont autorisées. »

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3.4. AXE 4 : PRESERVER LA QUALITE DES PAYSAGES ET GERER LES RESSOURCES NATURELLES

Rappel des éléments du diagnostic

La commune appartient, selon l’Inventaire régional des paysages de Basse Normandie, à deux entités différentes : la campagne de Caen méridionale pour sa partie Sud et l’escarpement occidental du Pays d’Auge pour sa partie Nord.

La campagne de Caen méridionale se caractérise par une plaine ouverte aux vastes horizons. En effet, depuis AIRAN, au pied des avant-buttes, la plaine s’élève progressivement vers le sud- ouest et dégage des vues profondes. La Muance a creusé dans cette campagne un relief en creux, qui a conservé sa structure bocagère.

L’escarpement occidental du Pays d’Auge se présente sous la forme d’une cuesta (forme de relief dissymétrique constituée d’un côté par un talus à profil concave en pente raide, et de l’autre, par un plateau doucement incliné en sens inverse) qui par son relief, sa hauteur, son habit bocager et boisé lui confèrent une originalité paysagère.

Les avant-buttes, moins hautes mais présentant une organisation paysagère similaire, ont été rattachées à cette entité paysagère. Elles séparent la basse vallée de la Dives de la campagne de Caen.

Le Bourg d’AIRAN et le Ruel sont blottis au pied de ces avant-buttes.

Parmi 6 unités paysagères identifiées pour le territoire communal, trois unités paysagères sont particulièrement sensibles sur la commune d’Airan : la vallée de la Muance, les coteaux et les monts du fait de leur histoire, leur présence visuelle et les richesses naturelles et patrimoniales qu’elles contiennent.

Le reste du territoire est occupé par de vastes parcelles de labours, aux intérêts écologiques faibles.

Les transitions paysagères entre les espaces bâtis actuels et futurs et les espaces agricoles environnants sont à prendre en compte dans le développement communal.

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Orientations du PADD Traduction règlementaire

Orientation 4 : Préserver la qualité des paysages et des milieux naturels, et gérer les ressources naturelles

La vallée de la Muance constitue un important couloir biologique que le PLU protège :

- Via un classement en zone N ; - Via des dispositions règlementaires qui protègent les berges du cours d’eau (bande inconstructible – clôture n’entravant pas le libre écoulement des eaux) Préserver la ressource en eau - Via la protection des zones humides avérées ; - Via la prise en compte du risque naturel inondation par débordement de cours d’eau et de nappes. Le PLU d’AIRAN intègre les servitudes d’utilité publique liées à l’existence de deux forages sur le territoire voisin de Moult, mais dont les périmètres de protection ont une emprise sur la commune déléguée d’AIRAN. Ces éléments sont annexés au sein du plan des servitudes (F1B) et font l’objet d’un rappel règlementaire dans le règlement des zones concernées.

Les lisières paysagères à conforter ou à créer, inscrites dans les orientations d’aménagement et de programmation, permettent de préserver voire recréer une ceinture bocagère autour des tissus urbains et de créer une transition équilibrée entre les espaces urbanisés de la commune et ses espaces agricoles et naturels. La trame bocagère est prise en compte dans les principes des différentes OAP.

Favoriser la plantation d’écran végétal en bordure des Aussi, la zone Nj représente les espaces tampons existants au Nord du bourg : ces espaces ont une zones pavillonnaires et le long des chemins vocation à dominante végétale (rôle paysager et tampon) et pourront être mis à profit des habitants, via de simples aménagements : cheminements, mobilier urbain de type bancs, etc…

Aussi, sur l’ensemble du territoire, les haies de qualité et la ripisylve sont protégées au titre de l’article L.151-23 afin de conforter le paysage bocager des côteaux et du mont, et de préserver la trame verte du territoire.

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Les boisements du territoire communal sont protégés au titre des Espaces Boisés Classés : les secteurs de ZNIEFF sont concernés par cet outil règlementaire, mais aussi les boisements qui ponctuent le territoire communal. Il s’agit de protéger strictement ces cœurs de nature, habitat essentiel à la faune locale.

Maintenir les espaces boisés classés Les autres éléments arborés de qualité comme le réseau de haies ou encore la ripisylve ont été , quant à eux, identifiés au titre de l’article L.151-23 du Code de l’Urbanisme. De plus, le règlement écrit précise pour les zones agricoles et naturelles : « La végétation existante, les arbres isolés ou alignements d’arbres existants doivent être pris en considération lors de l’établissement du projet et les sujets les plus significatifs doivent être préservés (notamment les haies et talus bordant les voies) ; ceux d’entre eux dont la suppression s’avère nécessaire, doivent faire l’objet de mesures compensatoires. »

Les articles 4, 13 et 15 relatifs à la collecte des eaux pluviales, aux espaces libres et plantations et aux Lutter contre les eaux de ruissellement performances environnementales permettent la limitation de l’imperméabilisation au sein de chaque zone. Les OAP fixent également des principes obligatoires en la matière.

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3.5. AXE 5 : DEVELOPPER LES DEPLACEMENTS DOUX – SECURISER LES DEPLACEMENTS ROUTIERS

Rappel des éléments du diagnostic

La commune s’est développée à l’intersection entre la RD47 et la RD43. Initié par le POS de 2000, le développement communal a permis au bourg d’AIRAN et au hameau Le Ruel de former une conurbation (Une conurbation est une agglomération formée par la réunion de plusieurs centres urbains initialement séparés par des espaces ruraux). En effet, au Nord de la RD47, la dernière opération immobilière communale a comblé l’espace libre entre les deux entités urbaines.

La commune souhaite désormais axer son développement au Sud et au Sud-Est du bourg d’AIRAN, fin de conforter la centralité du bourg. Ce développement devra intégrer les problématiques suivantes : - Un trafic routier important sur la RD47, pouvant poser des problèmes de sécurité pour les usagers et les riverains ; - Le respect de la fonction de transit de la RD47, en évitant au maximum les nouvelles connexions directes sur cet axe ; - Le développement de liaisons douces, le long de la RD47 en direction de la gare de Vimont- Bellengreville.

Si le stationnement semble répondre aux besoins pour l’ensemble des équipements et services publics, le renforcement de l’offre serait souhaitable dans le quartier de l’église et permettrait de renforcer l’attractivité des commerces existants.

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Orientations du PADD

Orientations du PADD Traduction règlementaire

Orientation 5 : Développer les déplacements doux – Sécuriser les déplacements

Lors de la réalisation des derniers lotissements, des sentes piétonnes ont été aménagées. Il convient de poursuivre dans cette direction et de les relier. Ce maillage passe inévitablement par l’aménagement de la parcelle au sud de la RD 47, entre le bourg et le Ruel. Il convient de mettre en place, à l’échelle de la commune, un véritable Les OAP et l’article 3 du règlement de la zone 1AU favorisent le plan de circulations douces. développement du maillage doux :

Toujours en ce qui concerne les déplacements doux, en collaboration avec la Communauté de Communes, doit être aménagée une piste cyclable en direction de la Les OAP permettent la mise en place de futures voies de desserte halte ferroviaire de Moult. Le PLU devra réserver des emplacements pour mener à bien connectées au réseau routier communal, et non pas départemental, afin de ce projet. considérer et de respecter la fonction de transit de la RD47. Dans la même optique, près de la salle de polyvalente, pour favoriser le co-voiturage,

aussi bien pour aller vers la future plateforme multimodale de Mézidon (un projet inscrit dans le SCOT de Caen) que vers le pôle Moult-Argences, une aire pourrait être réalisée. L’urbanisation du secteur de l’ancienne école maternelle permettra la Pour développer les transports en commun il est envisagé de sensibiliser la population réalisation de quelques places de stationnement mutualisées pour répondre sur les moyens de transports collectifs mis en œuvre par le département. aux besoins du cœur de bourg.

Autre facette de cette politique, la sécurisation des routes départementales. Dans le secteur de Coupigny, un des points noirs de la commune, le Conseil départemental du Calvados a pris en charge des aménagements au niveau de la RD40. A la demande du Conseil Départementale du Calvados, des emplacements réservés ont été définis le long du tracé de la route départementale n°40, Dans le bourg et sur la RD 47, des travaux vont être réalisés. Avec l’urbanisation entre afin de permettre l’aménagement de cet axe routier. le bourg et le Ruel, il faut repenser assez profondément les aménagements de sécurité dans ce secteur et pratiquement sur tout le long de la RD 47 dans la traversée d’AIRAN. La route doit se muer en rue en prenant en compte toutes les typologies d’usagers.

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4. La prise en compte des dispositions du code de l'urbanisme

Dispositions de l'article L123-1-3 du code de Traduction dans les orientations du

l'urbanisme PADD

Le projet d'aménagement et de développement durables définit les orientations générales des politiques D’aménagement Orientation 1 D’équipement Orientation 2 D’urbanisme Orientation 1 De paysage Orientation 4 De protection des espaces naturels, agricoles et Orientation 4 forestiers De préservation ou de remise en bon état des Orientation 4 continuités écologiques Le projet d'aménagement et de développement durables arrête les orientations générales concernant L’habitat Orientation 2 Les transports et les déplacements Orientation 5 Le développement des communications Orientation 2 numériques L’équipement commercial Orientation 3 Le développement économique Orientation 3 Les loisirs Orientation 2 Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la Orientation 1 consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain.

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5. La traduction réglementaire et les évolutions

5.1. PRESENTATION DU ZONAGE

Pour tenir compte des diverses occupations du sol existantes et pour permettre la mise en œuvre des orientations du PADD, 8 zones ont été définies ; chacune d’entre elles dispose d’un règlement ou d'orientations d'aménagement et de programmation particulières.

ZONES URBAINES UA La zone UA a été définie pour répondre aux caractéristiques architecturales et urbanistiques du centre ancien.

UB La zone UB a été définie pour répondre aux caractéristiques architecturales et urbanistiques des tissus bâtis après 1950.

UE La zone UE correspond au pôle de sportif et de loisirs (zone d’équipements publics ou d’intérêt général).

UX La zone UX correspond à la zone d’activités économiques existante.

ZONES A URBANISER 1AU Secteur de développement du bourg, à dominante d’habitat intégrant un phasage dans le temps (les indices a, b et c renvoient à l’échéancier prévisionnel d’ouverture à l’urbanisation) ZONES AGRICOLES A La zone A correspond à la zone agricole, protégée en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. ZONES NATURELLES ET FORESTIERES N La zone N correspond aux espaces à dominante naturelle, protégés en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, ou en raison de l’existence de risque naturel. Np La zone Np correspond aux espaces naturels sensibles du territoire (ZNIEFF – Site inscrit – Site classé). Le principe général est l’inconstructibilité. Nj La zone Nj correspond à un espace naturel, pouvant faire l’objet d’aménagements légers en vue de constituer un espace public à dominante végétale.

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La zone Urbaine

Il s'agit de secteurs déjà urbanisés et de secteurs dans lesquels les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Les zones urbaines sont repérées sur les documents écrits et graphiques du règlement par un sigle commençant par la lettre U. Il s’agit d’une zone à dominante résidentielle, où toutefois les activités économiques, notamment les commerces de proximité, les services ainsi que les équipements d’intérêt collectif y sont autorisés.

La zone U comprend quatre secteurs : - La zone UA a été définie pour répondre aux caractéristiques architecturales et urbanistiques du centre ancien. La zone UA prend en compte les secteurs de bâti traditionnel avec l'implantation des fronts bâtis le long de la rue

- La zone UB a été définie pour répondre aux caractéristiques architecturales et urbanistiques des tissus bâtis après 1950. Elle comprend les développements urbains plus récents avec une implantation plus diversifiée sur la parcelle, et des architectures variées.

- La zone UE correspond au pôle de sport et de loisirs.

- La zone UX correspond à la zone d’activités, dont l’emprise a été quelque peu étendue vers le Sud-Ouest afin de permettre le développement des activités existantes et de simplifier l’exploitation agricole de la parcelle située en limite Sud.

La zone UA

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La zone UB Deux espaces principaux de densification ont été identifiés au sein de la zone UB :

- L’un d’entre eux constitue un espace libre situé au sein de la zone agglomérée du bourg d’AIRAN, à l’Ouest du Ruel. Cet espace appartient à un propriétaire non agriculteur. Située au cœur de la zone déjà bâtie du territoire, l’urbanisation de cette parcelle aura un impact nul sur l’activité agricole. - L’autre est le secteur de l’ancienne école maternelle. Elle appartient au foncier communal.

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La zone UE

La zone Ux La zone UX a été légèrement agrandie dans sa partie Sud‐Ouest, sur une surface d’environ 2775 m².

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Les zones A Urbaniser

Les zones 1AU correspondent à des secteurs à caractère naturel ou agricole de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation. Elles concernent deux secteurs situés en périphérie immédiate du centre bourg d’AIRAN.

Elles sont destinées à accueillir principalement des constructions à usage d’habitat, ainsi que les constructions, les installations, les équipements collectifs et les activités qui sont compatibles avec le caractère principalement résidentiel de la zone.

Les zones 1AU

Les zones 1AUa et 1AUb impactent deux agriculteurs (un céréalier et un éleveur) : ce choix a été mené en concertation avec les agriculteurs concernés. L’activité agricole ne sera pas déséquilibrée.

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Les zones Agricoles

La zone A correspond à des secteurs protégés en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles.

A l’Ouest du territoire communal, le règlement graphique fait apparaître « les secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous‐sol, dans lesquels les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont autorisées ». Ce choix permettra de répondre favorablement aux besoins de développement exprimés par deux acteurs économiques, dans le cadre de la concertation.

Dans la zone A, le zonage a identifié les bâtiments qui peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le changement de destination est soumis, en zone agricole, à l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers.

Pour les secteurs humides situées en zone A et repérées sur le document graphique E3, sont interdites toute occupation du sol ainsi que tout aménagement susceptible de compromettre l’existence, la qualité, l’équilibre hydraulique et biologique des zones humides (notamment les remblais et les déblais). Il sera possible de déroger à cette interdiction si une étude spécifique, réalisée par un bureau d’études spécialisé, démontre l’absence de zones humides.

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La zone A

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Les zones Naturelles et forestières

La zone N correspond aux espaces à dominante naturelle, protégés en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, ou en raison de l’existence de risque naturel.

Elle comprend trois secteurs :

- La zone N recouvrent la vallée de la Muance, en tant que continuité éconologique du territoire et secteurs de risques et d’aléas naturels (zones inondables – zone de débordement de nappes – zone de remontée de nappes, etc…) ; - Les zones Np correspondent à l’emprise de la ZNIEFF de type 1 « Bois et Coteau de Valmeray », du site classé « Tour de Valmeray et ses abords », et du site inscrit « Parc du Château de Coupigny et son allée de Tilleuls ». - La zone Nj est un espace naturel existant sur la frange Nord du bourg d’AIRAN : il s’agit d’une bande verte arborée offrant un véritable rôle paysager et tampon vis-à-vis de l’activité agricole. Cet espace a été reconduit lors de la dernière opération immobilière réalisée au Nord du bourg, et méritait d’être définie par un zonage spécifique au sein du PLU d’AIRAN afin de conforter sa vocation naturelle et paysagère. Elle pourra faire l’objet d’aménagements légers en vue de constituer un espace public à dominante végétale (réalisation de sentes – mise en place de mobilier urbain de type banc, etc…).

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La zone N

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Les zones Np

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La zone Nj

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Les secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées (STECAL)

A titre exceptionnel, peuvent être délimités, dans les zones naturelles, agricoles ou forestières, des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, dans lesquels peuvent être autorisées

- Des constructions ; - Des aires d'accueil et des terrains familiaux locatifs destinés à l'habitat des gens du voyage ; - Des résidences démontables constituant l'habitat permanent de leurs utilisateurs. Le règlement précise, dans ce cas, les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des constructions, permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone. Il fixe les conditions relatives aux raccordements aux réseaux publics, ainsi que les conditions relatives à l'hygiène et à la sécurité auxquelles les constructions, les résidences démontables ou les résidences mobiles doivent satisfaire.

Aucun STECAL n’a été défini dans le présent projet de PLU.

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Les emplacements réservés

Sur le plan de zonage sont délimités deux emplacements réservés pour permettre à la commune ou au département de réaliser, en application des dispositions des articles L151-41 du code de l'urbanisme des voies ou ouvrages publics :

a) LISTE DES EMPLACEMENTS RESERVES :

N° d’ER Largeur ou au plan Objet Bénéficiaire superficie de zonage

1 1 486 m² Extension du cimetière Commune

2 22 900 m² Aménagement de la RD40 Conseil départemental

b) LOCALISATION DES EMPLACEMENTS RESERVES INSCRITS AU PLU

Localisation de l’emplacement réservé n°1 pour l’extension du cimetière

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Localisation de l’emplacement réservé n°2 pour l’aménagement de la RD40

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EXPLICATION DES CHOIX

Les espaces boisés classés

Sur le plan de zonage, les principaux boisements du territoire sont, en application de l'article L113-2 du code de l'urbanisme, couverts par des espaces boisés classés.

Le classement d'un espace boisé a pour effet :

- De soumettre à autorisation préalable toute coupe ou abattage d'arbres ; - D’interdire tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements ; - D’entraîner le rejet de plein droit de toute demande d'autorisation de défrichement.

Les Espaces Boisés Classés

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Les éléments remarquables à protéger

Sur le plan de zonage sont identifiés des éléments naturels au titre de l’article L151-23 du code de l'urbanisme : Les haies bocagères et la ripisylve de la Mue sont concernées par cette identification.

Les éléments du paysage identifié sur le document graphique au titre de l’article L.151-23

Les espaces paysagers repérés au document graphique dénommé "plan de zonage" sont protégés au titre de l’article L.151-23° du Code de l’Urbanisme pour leur qualité paysagère ou écologique. Ils sont à préserver, à requalifier ou à mettre en valeur.

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EXPLICATION DES CHOIX

Tous travaux ayant pour objet de détruire un élément du paysage identifié, en application de l’article L.151- 23 du Code de l’Urbanisme, sont soumis à une autorisation préalable. Cette mesure s’applique à la suppression définitive d’éléments bocagers et non à la gestion courante des haies (recepage, balivage…). La destruction d’un élément du paysage identifié pourra notamment être autorisée pour les raisons suivantes :

- pour assurer la sécurité des biens et des personnes, - pour éviter les risques sanitaires (allergie par exemple), - pour garantir la qualité phytosanitaire des arbres, - pour faciliter les conditions d’exercice de l’activité agricole ou des services publics (élargissement d’accès – nouvel accès, etc…).

Si elle est autorisée par la commune, la destruction de certains linéaires bocagers sera compensée par la création de nouveaux linéaires ou l’amélioration de linéaires existants (colmatage de brèches, regarnissage de haies discontinues, etc…).

Conditions des mesures compensatoires : - le demandeur doit reconstituer un linéaire au moins identique à celui détruit ; - le demandeur doit au minimum reconstituer le même type d’ouvrage que celui détruit (talus planté, talus nu, haie) ; - les travaux d’embellissement du siège d’exploitation (haies ornementales) ne constituent pas une mesure compensatoire.

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Le changement de destination

Dans les zones agricoles, naturelles ou forestières, le règlement peut désigner les bâtiments qui peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le changement de destination est soumis, en zone agricole, à l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers, et, en zone naturelle, à l'avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites.

Au nord de la RD 613, deux bâtiments ont été identifiés comme potentiellement mutables. Ils sont situés en zone agricole à l’écart des sites d’exploitations agricoles :

Deux bâtiments potentiellement mutables, au Nord de la RD613 (rue Martin) Au Sud de la RD613, un bâtiment a été désigné comme potentiellement mutable :

Les Pédouzes

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EXPLICATION DES CHOIX

Au Sud du bourg, rue du Pont du Ham, un édifice a été identifié :

Bâtiment situé rue du Pont du Ham

Au sein du hameau de Valmeray, trois bâtiments ont été identifiés :

Bâtiments identifiés, route des Closières Au sein du hameau de Coupigny :

Bâtiments identifiés, route des Renardières

Compte tenu de leur localisation, les changements de destination potentiel ne doivent pas impacter l’activité agricole.

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EXPLICATION DES CHOIX

Bâtiments identifiés et pouvant changer de destination

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5.2. TABLEAU D'EVOLUTION DES SUPERFICIES DES ZONES

Le différentiel éventuel de surface par rapport à la superficie officielle du ban communal est lié à la numérisation du plan de zonage sur le Système d’Information Géographique.

Dénomination Superficie au Superficie au des zones POS en ha PLU en ha ZONES URBAINES UA 7.3 UB 18.2 UE 2.25 UX 2.95 Total 56.9 30.7 ZONES A URBANISER 1AUa 1.9 1AUb 1.1 Total 15.7 3 ZONES AGRICOLES A 1165 Total 974 1165 ZONES NATURELLES ET FORESTIERES N 119.15 Np 26.3 Nj 2.5 Total 300.6 147.95 TOTAL GENERAL 1 347.2 1 346.65

Les principales différences portent :

- Sur l’importante diminution des zones AU : leur superficie passe de 15.7 ha dans le POS à 3.75 ha dans le PLU. Cet écart s’explique par l’abandon de la zone AU à vocation économique qui était inscrite au Sud du bourg, et par la limitation de la consommation d’espaces effectuée dans le projet de révision du POS ;

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- L’agrandissement de la zone A : la diminution de la part des superficies des zones U et AU participe à cette augmentation de la zone A, mais aussi le choix de classer d’anciens secteurs ND du POS en zone A. En effet, les secteurs des coteaux et du Mont appartiennent désormais à la zone A. Néanmoins, le projet de PLU pour cette unité paysagère assure : o La protection des boisements et du maillage de haies, éléments identitaires de cette unité paysagère ; o La prise en compte des risques du chutes de blocs sur les coteaux.

.

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5.3. LE REGLEMENT ECRIT

Les zones urbaines a) LES ZONES URBAINES

Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article

EN ZONE UA, UB, UE et UX Dans les secteurs des zones U, dans lesquels la profondeur de la nappe phréatique en situation de très hautes eaux, est comprise entre 0 et 2.5 Se prémunir des aléas liés à la profondeur de la nappe phréatique mètres sont interdits : en période de fortes pluies : limiter le risque d’inondation des sous- sols - Les constructions et installations avec sous-sols,

EN ZONE UA et UB Articles 1 et 2 Sont interdits : Limiter les activités nuisantes dans les quartiers résidentiels Vocation de la - Les occupations et utilisations du sol de nature à porter atteinte zone à la sécurité ou à la salubrité publiques, ou au caractère résidentiel de la zone ; Limiter les constructions à destination d’industrie et d’entrepôt

- Les constructions à destination d’industrie et à destination d’entrepôt ; Sont autorisés : - Les constructions et installations du sol liées à l’habitation, au Préserver la mixité des fonctions urbaines commerce et activités de services, aux équipements d’intérêt collectif et de services publics, aux activités des secteurs Permettre aux bâtiments agricoles existants, en zone UA et UB, au secondaires ou tertiaires et à l’exploitation agricole compatibles sein des zones actuellement bâties d’évoluer. avec le caractère résidentiel de la zone urbaine,

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EXPLICATION DES CHOIX

Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article

En zone UA, UB et UX

Sont autorisés, les projets d’équipements commerciaux de plus de 300 m² de surface de vente, sous réserve de respecter les conditions Assurer la compatibilité du PLU avec le volet commercial du (générales et spécifiques) d’implantation fixée au sein du Document Document d’Orientations Générales du SCoT d’Aménagement Artisanal et Commercial (D.A.A.C.) du SCoT de Caen Métropole,

En zone UE

Sont autorisées, entre autres, les constructions et installations

nécessaires aux équipements d’intérêt collectif et de services publics ; Permettre l’évolution du pôle de loisirs et de sport de la commune et es constructions et les installations à usage sportif, culturel ou de loisirs ;

En zone UX

Sont autorisées, entre autre, les constructions et installations du sol liées à l’exploitation agricole et forestière, aux commerces et activités de services, aux équipements d’intérêt collectif et de services publics, et Il s’agit de conforter la zone d’activités économique existante aux autres activités des secteurs secondaires ou tertiaires, à condition que soient prévues toutes les dispositions utiles pour les rendre compatibles avec le milieu environnant ;

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE UA, UB, UE et UX

ARTICLE 3 ET 4 Desserte et accès suffisants, raccordement aux réseaux d’alimentation Garantir salubrité et santé publiques, ainsi que la protection de en eau potable et d’assainissement, et prise en compte de la gestion Accès, voirie et l’environnement réseaux des eaux pluviales obligatoires Les réseaux électriques, téléphoniques et de télédistribution doivent être Assurer un paysage urbain qualitatif souterrains

EN ZONE UA Les constructions nouvelles doivent être implantées à l’alignement ou en retrait. Le retrait est d’une distance minimale de 3 mètres. Maintien des règles d’implantation en respect avec la morphologie et l’esthétique du centre ancien, tout en laissant la possibilité d’une Quand le projet s’inscrit dans un front bâti continu, aligné sur la rue, ce densification : alignement et retrait possibles par rapport aux voies dernier doit être préservé et conforté en zone UA. En cas de nouvelles en zone UA. constructions, ce continuum bâti est à maintenir ou à recréer par une ARTICLE 6 Maintien des fronts bâtis continus ou semi-continus le long des implantation des façades, des murs pignons ou encore des clôtures à voies. Implantation par l’alignement. rapport aux voies et emprises EN ZONE UB, UE et UX publiques En zone UB : Les constructions nouvelles doivent être implantées en retrait. Le retrait est d’une distance minimale de 3 mètres. Maintien des règles d’implantation en respect avec la morphologie des tissus urbanisés de chaque zone, tout en laissant la possibilité En zone UE : Les constructions nouvelles doivent être implantées en d’une densification. retrait. Le retrait est d’une distance minimale de 4 mètres. En zone UX : Les constructions nouvelles doivent être implantées en Le recul par rapport aux voies permettra de maintenir un caractère retrait. Le retrait est d’une distance minimale de 5 mètres. aéré et paysagé pour la zone d’activités.

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EN ZONE UA et UB

Toute construction doit être implantée à une distance des limites séparatives au moins égale à la moitié de sa hauteur, sans pouvoir être inférieure à trois mètres. Toutefois, les constructions peuvent être implantées sur la limite de Autoriser la densification tout en prenant en compte le voisinage. propriété :

- Lorsqu’il s’agit d’édifier une construction ou partie de

construction dont la hauteur à l’égout ou à l’acrotère est

inférieure à 3 m,

- Lorsqu’il s’agit de s’adosser sur un bâtiment existant sur la limite séparative voisine, et dans ce cas, la construction nouvelle doit être d’une hauteur sensiblement équivalente ; ARTICLE 7 - En cas de projet architectural commun. Implantation Permettre plus de flexibilité pour les annexes par rapport Le nu de la façade des constructions annexes, dont la hauteur hors aux limites tout est inférieure à 3 mètres, pourront s’implanter avec un recul séparatives minimal de 0,70 mètre. EN ZONE UE

Toute construction devra s’implanter : - soit sur limite séparative, - soit à une distance des limites séparatives au moins égale à Conserver les caractéristiques de la trame bâtie existante. la moitié de sa hauteur, sans pouvoir être inférieure à 4 mètres.

EN ZONE UX Les constructions ou installations doivent s’implanter en retrait de 4 mètres minimum vis-à-vis des limites séparatives de l’unité foncière. Conserver les caractéristiques de la trame bâtie existante.

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Article 8 EN ZONE UA, UB, UE et UX Implantation sur une même propriété

Non règlementé Permettre la densification de ces secteurs Article 9 Emprise au sol EN ZONE UA, UB, UE et UX Des hauteurs différentes de celles fixées dans la règle générale peuvent être autorisées dans les cas suivants : - Pour la reconstruction après sinistre : le nouvel immeuble pourra avoir la même hauteur que le bâtiment originel. Les dispositions particulières permettront au bâti existant, - Pour les extensions et transformations de bâtiments existants dont la parfois plus haut, de pouvoir évoluer. hauteur n’est pas conforme à la règle : elles peuvent être autorisées à condition qu'elles ne soient pas plus hautes que le bâtiment existant. - Pour les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement d’un Article 10 service public, qui compte tenu de leur caractère réclament une hauteur supérieure à celle fixée ci-dessus. Hauteurs des EN ZONE UA constructions La hauteur des constructions ne doit pas excéder 7 mètres à l’égout ou à Les hauteurs fixées correspondent aux gabarits des l’acrotère, et 11 mètres au faîtage. constructions du centre ancien

EN ZONE UB La hauteur des constructions individuelles ne doit pas excéder 7 mètres à l’égout ou à l’acrotère, et 9 mètres au faîtage. Deux hauteurs sont fixées en fonction de la gamme de La hauteur des constructions à usage de logements collectifs ne doit pas logements : individuel ou collectif excéder 9 mètres à l’égout ou à l’acrotère, et 12 mètres au faîtage.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE UE

La hauteur des constructions et installations nécessaires aux équipements Les hauteurs doivent permettre de répondre aux besoins d’intérêt collectif et de services publics n’est pas règlementée des équipements collectifs et constructions d’intérêt général.

En zone UX

La hauteur maximale au faîtage ou à l’acrotère est fixée à 12 mètres. Prendre en compte les besoins spécifiques pour les constructions à usage d’activités. EN ZONE UA, UB, UE et UX

Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.

Article 11 Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière Définition de règles afin de garantir une bonne insertion paysagère, une certaine qualité architecturale et paysagère, Aspect extérieur d’aspect et de techniques de construction, liés, par exemple, au choix d’une démarche relevant de la Haute Qualité Environnementale des constructions ainsi que la préservation du style architectural local tout en ouvrant des possibilités d’utilisation de matériaux nouveaux ou de l’utilisation d’énergie renouvelable, est admis, sous réserve d’assurer la et de développement d’une architecture moderne. bonne intégration architecturale du projet dans le bâti existant et dans le milieu environnant.

Le terrain naturel devra conserver son caractère. Tout mouvement de terre important (remblai ou déblai) est interdit, sauf dans le cadre d’une recomposition du terrain si la topographie de celui-ci le justifie ou dans le cadre d’un aménagement paysager spécifique (par exemple, talus planté).

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE UA et UB Le stationnement des véhicules doit être assuré en dehors du domaine public.

Ces règles ne s'imposent pas dans le cas de l'aménagement ou de la transformation de constructions existantes à des fins d'habitations, ni dans le cas d'extensions des constructions existantes, sous condition de ne pas réduire les possibilités de stationnement existantes sur l’unité foncière concernée. Ces règles s’imposent en revanche dans le cadre des changements de destination des bâtiments. Limiter l’impact de la voiture sur la voie publique.

Pour les constructions à usage d’habitation, le nombre de places de Ne pas freiner les initiatives de renouvellement urbain stationnement exigé, par logement, est de deux places au minimum, quelque (réhabilitation/ extension) tout en assurant que les soit la surface de plancher. possibilités de stationnement existantes sur la parcelle du projet soient maintenues. Article 12 En zone UB : Des aires de stationnement non closes, d’une surface de 25 m² au minimum par logement, seront aménagés par les futurs propriétaires. Stationnement Pour les bâtiments à destination de commerce, activités de services, activités des secteurs secondaire et tertiaire, le stationnement doit correspondre aux besoins de l’activité. Pour les équipements d’intérêt collectif et de services publics, le stationnement sera dimensionné en fonction des besoins nécessaires au fonctionnement de l’équipement et pour l’accueil du public. EN ZONE UE et UX Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins de toute construction ou installation nouvelle, autorisée par le présent règlement de Limiter l’impact de la voiture sur la voie publique. zone, doit être assuré en dehors des voies publiques.

En ZONE UA, UB, UE et UX Des aires de stationnement pour les vélos devront être réalisées pour les Favoriser les déplacements doux en direction des constructions nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. équipements et services publics.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE UA, UB, UE et UX

Les plantations seront maintenues ou remplacées par des plantations équivalentes d’essences régionales.

Les plantations seront réalisées avec des essences et des végétaux de la région.

EN ZONE UA

La surface végétalisée doit être au moins égale à 25% de l'unité foncière. Cette disposition pourra être assouplie pour les unités foncières de moins de 400 m² sans Article 13 toutefois être inférieure à 10% de la surface de l’unité foncière. Prévoir une intégration paysagère des Espaces libres et futures constructions. EN ZONE UB plantations La surface végétalisée doit être au moins égale à 30% de l'unité foncière. Cette Limiter l’imperméabilisation des sols disposition pourra être assouplie pour les unités foncières de moins de 400 m² sans toutefois être inférieure à 10% de la surface de l’unité foncière.

EN ZONE UX

La surface végétalisée doit être au moins égale à 20% de l'unité foncière. Cette disposition pourra être assouplie pour les unités foncières de moins de 400 m² sans toutefois être inférieure à 10% de la surface de l’unité foncière.

EN ZONE UA, UB, UE et UX Article 15 Permettre de répondre aux objectifs du Performances Tous les dispositifs en la matière sont admis Grenelle II énergétiques Toute opération devra prévoir des dispositifs de rétention des eaux de pluie, soit à la et environnementales parcelle, soit à l’échelle de l’ensemble de l’opération. Assurer la gestion des eaux pluviales sur la parcelle ou l’emprise du projet.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE UA, UB, UE et UX Article 16 Infrastructures et Tout nouvel aménagement de voirie doit prévoir les installations nécessaires à une desserte du réseau de communications numériques. réseaux de Anticiper le développement de la communications Le raccordement des constructions neuves au réseau de communications numériques communication numérique électroniques doit être prévu.

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EXPLICATION DES CHOIX b) LES ZONES A URBANISER

Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article

EN ZONE 1AU

Dans les secteurs des zones 1AU, dans lesquels la profondeur de la nappe phréatique Se prémunir des aléas liés à la profondeur de la nappe en situation de très hautes eaux, est comprise entre 0 et 2.5 mètres sont interdits : phréatique en période de fortes pluies : limiter le risque d’inondation des sous-sols - Les constructions et installations avec sous-sols, Sont interdits : Articles 1 et 2 - Les occupations et utilisations du sol de nature à porter atteinte à la sécurité ou Limiter les activités nuisantes dans les quartiers à la salubrité publiques, ou au caractère résidentiel de la zone ; résidentiels Vocation de la - Les constructions à destination d’industrie et à destination d’entrepôt ; Limiter les constructions à destination d’industrie et d’entrepôt zone

Occupations du sol autorisées : habitat et activités compatibles avec l’habitat Préserver la mixité des fonctions urbaines

Les projets d’équipements commerciaux de plus de 300 m² de surface de vente, sous réserve de respecter les conditions d’implantation (générales et spécifiques) fixées au Assurer la compatibilité du PLU avec le volet sein du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (D.A.A.C.) du SCoT de commercial du SCoT de Caen Métropole Caen Métropole,

ARTICLE 3 ET EN ZONE 1AU : 4 Accès, voirie Desserte et accès suffisants, raccordement aux réseaux d’alimentation en eau potable Assurer les conditions sanitaires d’approvisionnement et réseaux et d’assainissement, et prise en compte de la gestion des eaux pluviales obligatoires en eau potable et d’épuration des eaux. Inciter à l’utilisation des énergies renouvelables.

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EXPLICATION DES CHOIX

Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article

En outre, dans les secteurs faisant l’objet d’orientations d’aménagement et de programmation, les voies nouvelles et les espaces publics doivent, dans leur tracé, leur Développer le maillage doux caractéristique et leur fonction être compatibles avec ces orientations (pièce C du Assurer un aménagement cohérent et de qualité dossier du PLU).

Lorsqu’elles se terminent en impasse et présentent une longueur de plus de 50 mètres, les voiries doivent être aménagées de telles sorte que les véhicules de secours et de collecte des déchets ménagers puissent faire demi-tour. Dans le cas des impasses de Assurer la desserte des véhicules de secours et de moins de 50 mètres, une plateforme de présentation des déchets devra être prévue à collecte des déchets ménagers et assimilés. l’entrée de l’impasse.

Les réseaux électriques, téléphoniques et de télédistribution doivent être souterrains Assurer un paysage urbain qualitatif

EN ZONE 1AU ARTICLE 6 Implantation par rapport Règle permettant une densification de la zone et une aux voies et Les constructions nouvelles doivent être implantées à l’alignement ou en retrait. Le flexibilité d’implantation des constructions pour une emprises retrait est d’une distance minimale de 3 mètres. orientation optimale par rapport à la course du soleil. publiques

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE 1AU Toute construction doit être implantée à une distance des limites séparatives au moins égale à la moitié de sa hauteur, sans pouvoir être inférieure à trois mètres. Autoriser la densification tout en prenant en compte ARTICLE 7 Toutefois, les constructions peuvent être implantées sur la limite de propriété : l’ensoleillement des parcelles limitrophes. Implantation - Lorsqu’il s’agit d’édifier une construction ou partie de construction dont la par rapport hauteur à l’égout ou à l’acrotère est inférieure à 3 m, aux limites séparatives - En cas de projet architectural commun. Permettre une flexibilité d’implantation pour les Le nu de la façade des constructions annexes, dont la hauteur hors tout est inférieure à constructions annexes. 3 mètres, pourront s’implanter avec un recul minimal de 0,70 mètre.

Article 8 EN ZONE 1AU Implantation sur une même propriété

Non règlementé Permettre une densification de ces zones Article 9 Emprise au sol EN ZONE 1AU Article 10 La hauteur des constructions individuelles ne doit pas excéder 7 mètres à l’égout ou à l’acrotère, et 9 mètres au faîtage. Deux hauteurs sont fixées en fonction de la gamme de Hauteurs des logements : individuel ou collectif. Les hauteurs fixées constructions La hauteur des constructions à usage de logements collectifs ne doit pas excéder 9 correspondent aux gabarits des constructions déjà mètres à l’égout ou à l’acrotère, et 12 mètres au faîtage. présentes au sein des tissus urbanisés de la commune.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE 1AU

Définition de règles afin de garantir une bonne Article 11 La situation des constructions, leur architecture, leurs dimensions, leur aspect insertion paysagère, une certaine qualité Aspect extérieur extérieur, doivent être adaptés au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux architecturale et paysagère, ainsi que la préservation sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives du style architectural local tout en ouvrant des monumentales. possibilités d’utilisation de matériaux nouveaux et de développement d’une architecture moderne.

EN ZONE 1AU

Le stationnement doit être assuré en dehors du domaine public.

Les règles ne s'imposent pas dans le cas de l'aménagement ou de la transformation de constructions existantes à des fins d'habitations, ni dans le cas d'extensions des constructions existantes, sous condition de ne pas réduire les possibilités de stationnement existantes sur l’unité foncière concernée. Ces règles s’imposent en revanche dans le cadre des changements de destination des bâtiments. Limiter l’impact de la voiture sur la voie publique. Article 12 Pour les autres constructions à usage d’habitation, le nombre de place de Stationnement stationnement exigé, par logement, est de deux places au minimum, quelque soit la Ne pas freiner les initiatives de renouvellement urbain surface de plancher. (réhabilitation/ extension) tout en assurant que les possibilités de stationnement existantes sur la Ces aires de stationnement devront comprendre une surface de 25 m² minimum non parcelle du projet soient maintenues. close, aménagée par les futurs propriétaires.

Pour les autres constructions : Elles devront disposer de places de stationnement suffisantes, adaptées aux besoins et à la nature de l'activité. Ainsi au minimum, deux places de stationnement devront être créées auxquelles s’ajoutera une place supplémentaire par tranche entamée de 80 m² de surface de plancher créée.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE 1AU

Sur l’emprise publique du projet, il est imposé une part minimale de surfaces non imperméabilisées ou éco aménageables : cette part représentera au minimum 10% de la superficie totale de l’opération d’ensemble. Sur les parcelles privatives, la surface végétalisée doit être au moins égale à 25 % de l’unité foncière. Cette disposition pourra être assouplie pour les unités foncières Article 13 de moins de 400 m² sans toutefois être inférieure à 10% de la surface de l’unité Prévoir une intégration paysagère des futures Espaces libres et foncière. constructions. plantations Les parcelles seront plantées d’arbres de moyenne ou basse tige à raison d’un arbre au moins par tranche entamée de 400 m² de terrain. Limiter l’imperméabilisation des sols On veillera à limiter l’imperméabilisation des surfaces de stationnement et de circulation. Les aires et parcs de stationnement, ouverts au public, devront recevoir un traitement paysager. Les plantations seront réalisées avec des essences et des végétaux de la région EN ZONE 1AU Article 15 Performances Tous les dispositifs en la matière sont admis Permettre de répondre aux objectifs du Grenelle II énergétiques

et Toute opération devra prévoir des dispositifs de rétention des eaux de pluie à la Assurer la gestion des eaux pluviales sur la parcelle ou environnementales parcelle et à l’échelle de l’ensemble de l’opération. l’emprise du projet.

EN ZONE 1AU Article 16 Infrastructures et Tout nouvel aménagement de voirie doit prévoir les installations nécessaires à une desserte du réseau de communications numériques. réseaux de Anticiper le développement de la communication communications Le raccordement des constructions neuves au réseau de communications numérique électroniques numériques doit être prévu.

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EXPLICATION DES CHOIX c) LES ZONES AGRICOLES

Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article

EN ZONE A Dans les secteurs des zones A, dans lesquels la profondeur de la nappe phréatique en situation de très hautes eaux, est comprise entre 0 et 2.5 mètres sont interdits : - Les constructions et installations avec sous-sols, - Les constructions et Se prémunir des aléas liés à la profondeur de la nappe phréatique en période de fortes pluies : limiter installations nécessitant un le risque d’inondation des sous-sols assainissement individuel (sauf Articles 1 et 2 avis favorable du SPANC)

Vocation de la Dans les territoires humides zone identifiés sur le plan de zonage (Cf.

Pièce E3), sont interdites toute

occupation du sol ainsi que tout aménagement susceptible de compromettre l’existence, la qualité, Préserver les zones humides de toute urbanisation l’équilibre hydraulique et biologique des zones humides (notamment les remblais et les déblais). Il sera possible de déroger à cette interdiction si une étude spécifique, réalisée par un bureau d’études spécialisé, démontre l’absence de zones humides.

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EXPLICATION DES CHOIX

Permettre le développement des activités agricoles.

Autoriser une mise en valeur (adaptation/réfection) du bâti existant situé en zone agricole. Sont autorisées :

Les constructions et installations nécessaires à l’activité agricole et les Autoriser une évolution du bâti existant en zone agricole ainsi que les infrastructures liées aux équipements publics. changements de destination des bâtiments Les extensions et les annexes des constructions d’habitations existantes seront autorisées dans la zone A, qui agricoles identifiés sur le plan de zonage. accueillent actuellement des constructions existantes à usage d’habitation. Les constructions destinées à l’habitation Il s’agit de faire vivre et de mettre en valeur le bâti existant dans ces espaces. sous les conditions cumulatives suivantes : Le règlement écrit conditionne les hauteurs, l’emprise, la densité et l’implantation de ces annexes et extensions ▪ qu’elles soient situées à proximité des dans un souci d’intégration paysagère et de protection des espaces naturels et agricoles. bâtiments agricoles existants ou projetés; Hauteurs : Les conditions de hauteurs seront encadrées au sein de l’article 2 et de l’article 10 du règlement de la ▪ que la présence de l’agriculteur soit zone A. indispensable au bon fonctionnement Les hauteurs des annexes et extensions des constructions existantes ont été règlementées conformément au Code de l’activité agricole. de l’Urbanisme, et dans le but de les intégrer au mieux dans l’environnement. L’annexe possède par essence un Les constructions et installations gabarit moins important que la construction principale. nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, dès lors : Pour les extensions, la hauteur au faîtage ne devra pas être plus haute que la hauteur au faîtage de la construction d’habitation existante, et ne devra pas excéder 6 mètres à l’acrotère en cas de toitures terrasses. L’adaptation et la réfection des constructions existantes, Pour les annexes, la hauteur au faîtage devra être inférieure ou égale à 6 m, ou à 3 m à l’acrotère en cas de toitures Les extensions et annexes des habitations terrasses. existantes, sous certaines conditions d’implantation, de hauteur, d’emprise et de Emprises et densités : La construction d’annexe ne doit pas avoir pour effet de porter l’emprise au sol de densité. l’ensemble des constructions à plus de 30% de la surface des unités foncières de moins de 1000 m² et à 25% de la surface des unités foncières supérieures à 1000 m² et sans avoir une emprise au sol de plus de 50 m² par annexe. Dans les secteurs protégés en raison de la richesse du sol et du sous-sol, identifiés par La construction d’extensions doit être limitée à 30% de la surface de plancher ou de l’emprise au sol de la un tramage spécifique au sein du règlement construction principale. Pour les constructions inférieures à 100 m2, l’extension pourra représenter jusqu’à 60 % de graphique, les constructions et installations la surface de plancher ou de l’emprise au sol de la construction principale jusqu’à concurrence d’une surface de nécessaires à la mise en valeur de ces plancher ou de l’emprise au sol totale de 140 m2. ressources naturelles sont autorisées. Aussi, le règlement précise pour les annexes et les extensions : Que la densité de l’ensemble des constructions soit limitée à un maximum de 0.30 pour les unités foncières de moins de 1000 m² (rapport entre la surface de plancher globale et la surface de l’unité foncière) et à un maximum de 0.2 lorsque la surface de l’unité foncière est supérieure (jusqu’à concurrence d’une surface de plancher totale de 800 m²). Si cette surface de plancher globale

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Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article semble importante, elle est à analyser au vu de la présence de corps de ferme au sein de la zone A, dotés d’une surface importante.

EN ZONE A : Desserte et accès suffisants, raccordement aux réseaux Garantir salubrité et santé publiques, ainsi que la protection de l’environnement ARTICLE 3 ET 4 d’alimentation en eau potable et d’assainissement lorsqu’ils existent, et Assurer les conditions sanitaires d’approvisionnement en eau potable et d’épuration des eaux. Accès, voirie et prise en compte de la gestion des eaux Assurer la sécurité des usagers des voies du domaine public. réseaux pluviales obligatoires Les réseaux électriques, téléphoniques et de télédistribution doivent être Assurer l’intégration paysagère des réseaux. souterrains

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE A Les constructions, annexes et extensions autres qu’à usage d’habitation doivent être Respecter un recul par rapport aux voies publiques afin d’assurer une insertion paysagère du projet. implantées en retrait. Le retrait est d’une distance minimale de : Respecter la zone inconstructible existante de part et d’autre des voies classées à grande circulation (RD613). - 75 m de part et d’autre de la RD613; - 35 m à compter des Respecter les préconisations du Conseil Départemental du Calvados en termes de retrait d’implantation par autres RD rapport aux RD, hors zones agglomérées. - 10 m de part et d’autre Prendre en compte les nuisances éventuelles des routes départementales. ARTICLE 6 des autres voies et des berges des cours d’eau. Implantation par

rapport aux Préserver les berges et cours d’eau. voies et Les constructions, annexes et

emprises extensions à usage d’habitation Le règlement limite notamment l’éloignement de l’annexe par rapport à la construction d’habitation existante, publiques doivent être implantées sur limite afin de limiter le mitage et les impacts éventuels sur l’activité agricole. Cette distance d’implantation à moins ou en retrait. Le retrait est d’une de 40 mètres de la construction d’habitation existante, de manière à limiter le mitage des espaces agricoles – distance minimale de 5 mètres. Les annexes sont souvent distantes du bâtiment principal auxquels elles sont liées, mais cet éloignement doit Aussi, les annexes des néanmoins ne pas être trop important pour conforter le lien fonctionnel entre les deux constructions. La constructions d’habitations distance de 40 mètres est un maximum pour tenir compte de la taille des parcelles en zones A. existantes, à l’exception des Au contraire, il peut être utile d’autoriser une distance d’éloignement plus importante pour les abris pour abris pour animaux (hors activité animaux (hors activité agricole principale) : pour ce type de construction, qui ne se présente pas comme un agricole principale), seront local habituellement occupé par un tiers, les distances pour l’épandage ne seront pas impactées. entièrement implantées à l’intérieure d’une zone de 40 Les extensions, quant à elles, peuvent s’implanter sur limite ou en retrait des emprises publiques ou des limites mètres mesurée à partir des séparatives. murs extérieurs du bâtiment d’habitation principal.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE A Les constructions nouvelles à usage autre que l’habitation sont implantées à une distance des limites séparatives de l’unité foncière au moins égale à 4 mètres.

ARTICLE 7 Les constructions à usage Permettre une flexibilité d’implantation. Implantation d’habitation peuvent s’implanter par rapport aux limites sur limite ou en retrait des limites séparatives séparatives de l’unité foncière. Préserver les berges et cours d’eau. Ce retrait doit être au moins égal à 4 mètres. Protéger les lisières forestières : interface propice et favorable à la biodiversité communale

Implantation à :

- 10 m des berges des cours d’eau ; - 15 m des lisières forestières Article 8 EN ZONE A Implantation sur une même Non règlementé propriété

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EXPLICATION DES CHOIX

La réalisation d’annexes aux constructions d’habitations existantes ne doit pas avoir pour effet de porter l’emprise au sol de l’ensemble des constructions à plus de 30% de la surface des unités foncières de moins de 1000 m² et à 25% de la surface des unités foncières supérieures à Encadrer l’implantation d’annexes et des extensions pour les 1000 m² et tout en limitant l’emprise au sol à 50 m² par annexe. constructions d’habitations existantes Par définition une annexe possède un gabarit plus réduit que la construction principale à laquelle elle est liée : une emprise de 50 m² La réalisation d’extension aux constructions d’habitations existantes doit par annexe est donc imposée, en plus de la limitation de l’emprise au sol totale de l’ensemble des constructions sur chaque unité foncière. Article 9 être limitée à 30% de la surface de plancher ou de l’emprise au sol de la Emprise au sol construction principale. Pour les constructions inférieures à 100 m2, Aussi, une extension en zone A doit être mesurée : ce caractère l’extension pourra représenter jusqu’à 60 % de la surface de plancher ou mesuré doit être considéré au vu de la grandeur actuelle de la de l’emprise au sol de la construction principale jusqu’à concurrence construction d’habitation existante. d’une surface de plancher ou de l’emprise au sol totale de 140 m2.

Ne pas porter de contraintes supplémentaires au monde agricole. L’emprise au sol des constructions, annexes et extensions à usage autre que l’habitation n’est pas réglementée.

EN ZONE A

Constructions à usage autre que l’habitation : Permet de ne pas bloquer les projets en milieu agricole Il n’est pas fixé de hauteur pour ces constructions. Article 10 Constructions à usage d’habitation : Les constructions à usage d’habitation doivent respecter la hauteur

La hauteur maximale des constructions au faîtage est fixée à 9 mètres. définie sur le reste de la commune. Hauteurs des constructions La hauteur maximale mesurée à l’acrotère est fixée à 7 mètres. Les hauteurs des annexes et extensions des constructions existantes Pour les annexes et extensions des constructions à usage ont été règlementées conformément au Code de l’Urbanisme, et dans d’habitation existantes : le but de les intégrer au mieux dans l’environnement. Les extensions ne pourront pas être plus haute que la construction existante, et les Les conditions de hauteurs sont indiquées au sein de l’article A2. annexes seront d’un gabarit réduit.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE A

Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de Article 11 l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur Aspect situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des Définition de règles afin de garantir une bonne insertion paysagère, une certaine qualité architecturale et paysagère, ainsi que la préservation du style extérieur bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux architectural local tout en ouvrant des possibilités d’utilisation de matériaux nouveaux et de développement d’une architecture moderne. paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.

EN ZONE A

Pour les nouvelles constructions à usage de logement, ainsi que dans le cadre des changements de destination des bâtiments repérés sur le document graphique, le nombre de places de stationnement exigé, par Éviter le stationnement sur la voie publique et assurer des conditions Article 12 satisfaisantes de circulation. logement, est de deux places au minimum, quelque soit la surface de Stationnement plancher. Dans les autres cas, le stationnement des véhicules correspondant aux Envisager le stationnement dans le cadre des mutations du bâti agricole besoins de toute construction ou installation nouvelle, autorisée par le identifié présent règlement de zone, doit être assuré en dehors du domaine public.

EN ZONE A

La végétation existante, les arbres isolés ou alignements d’arbres existants doivent être pris en considération lors de l’établissement du Article 13 projet et les sujets les plus significatifs doivent être préservés (notamment Espaces libres les haies et talus bordant les voies) ; ceux d’entre eux dont la suppression Préserver l’environnement paysager existant, et compenser les et plantations s’avère nécessaire, doivent faire l’objet de mesures compensatoires. suppressions d’éléments végétaux.

Les plantations seront réalisées avec des essences et des végétaux de la région.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE A Article 15 Performances Tous les dispositifs en la matière sont admis énergétiques Permettre de répondre aux objectifs du Grenelle II

et environnement Toute opération devra prévoir des dispositifs de rétention des eaux de Assurer la gestion des eaux pluviales sur la parcelle ou l’emprise du ales pluie, soit à la parcelle, soit à l’échelle de l’ensemble de l’opération. projet.

Article 16 EN ZONE A Infrastructures et réseaux de communication Non règlementé s électroniques

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EXPLICATION DES CHOIX d) LES ZONES NATURELLES ET FORESTIERES

Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article

EN ZONE N Dans les secteurs des zones N, dans lesquels la profondeur de la nappe phréatique en situation de très hautes eaux, est comprise entre 0 et 2.5 mètres sont interdits :

- Les constructions et installations avec sous-sols, Se prémunir des aléas liés à la profondeur de la nappe phréatique en Articles 1 et - Les constructions et installations nécessitant un période de fortes pluies : limiter le risque d’inondation des sous-sols 2 assainissement individuel (sauf avis favorable du SPANC)

Vocation de la zone Dans les territoires humides identifiés sur le plan de zonage (Cf. Pièce E3), sont interdites toute occupation du sol ainsi que tout aménagement susceptible de compromettre l’existence, la qualité, Préserver les zones humides de toute urbanisation l’équilibre hydraulique et biologique des zones humides (notamment les remblais et les déblais). Il sera possible de déroger à cette interdiction si une étude spécifique, réalisée par un bureau d’études spécialisé, démontre l’absence de zones humides.

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EXPLICATION DES CHOIX

Sont autorisées en zone N : Permettre l’implantation de constructions agricoles de faible emprise, comme les Les constructions et installations liées et nécessaires à l’activité abris pour animaux. agricole et/ou forestière, sous réserve de ne pas avoir une emprise au sol supérieure à 50 m² ; Autoriser une mise en valeur du bâti existant situé en zone naturelle ainsi que les Les changements de destination des bâtiments identifiés sur le plan de infrastructures liées aux équipements publics. zonage. Les extensions et les annexes des constructions d’habitations existantes, Les constructions et installations nécessaires à des équipements légalement implantées, seront autorisées dans la zone N, qui accueillent collectifs ou à des services publics actuellement des constructions existantes à usage d’habitation. Il s’agit de Les extensions et annexes des habitations existantes, sous certaines faire vivre et de mettre en valeur le bâti existant dans ces espaces. conditions d’implantation, de hauteur, d’emprise et de densité. Le règlement écrit conditionne les hauteurs, l’emprise, la densité et l’implantation Les affouillements et exhaussements du sol liés nécessaires à la de ces annexes et extensions dans un souci d’intégration paysagère et de réalisation d’une occupation du sol autorisée, à la restructuration et/ou protection des espaces naturels et agricoles. à la création de talus plantés. Hauteurs : Les conditions de hauteurs seront encadrées au sein de l’article 2 et Les affouillements et exhaussements des sols, de l’article 10 du règlement de la zone N. L’adaptation ou la réfection des constructions existantes. Les hauteurs des annexes et extensions des constructions existantes ont été règlementées conformément au Code de l’Urbanisme, et dans le but de les Dans les secteurs soumis à des risques d’inondation par débordement intégrer au mieux dans l’environnement. L’annexe possède par essence un de cours d’eau localisés sur le document graphique E3, sont seules gabarit moins important que la construction principale. autorisées : Pour les extensions, la hauteur au faîtage ne devra pas être plus haute que la - Les travaux et installations d’intérêt collectif, hauteur au faîtage de la construction d’habitation existante, et ne devra pas - Les travaux, constructions et installations de nature à réduire excéder 6 mètres à l’acrotère en cas de toitures terrasses. les risques identifiés, Pour les annexes, la hauteur au faîtage devra être inférieure ou égale à 6 m, ou - Les affouillements et exhaussements des sols, nécessaires à à 3 m à l’acrotère en cas de toitures terrasses. la réalisation d’une occupation du sol autorisée, à la restructuration et/ou à la création de talus plantés. Emprises et densités : La construction d’annexe ne doit pas avoir pour effet de porter l’emprise au sol de l’ensemble des constructions à plus de 30% de la - L’adaptation ou la réfection des constructions existantes, sous surface des unités foncières de moins de 1000 m² et à 25% de la surface des réserve de ne pas nuire à la qualité des sites et des paysages. unités foncières supérieures à 1000 m² et sans avoir une emprise au sol de plus - Les clôtures ne faisant pas entrave aux écoulements. de 50 m² par annexe. La construction d’extensions doit être limitée à 30% de la surface de plancher ou Sont en outre autorisés dans la zone Nj : de l’emprise au sol de la construction principale. Pour les constructions inférieures à 100 m2, l’extension pourra représenter jusqu’à 60 % de la surface de plancher

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EXPLICATION DES CHOIX

Numéro de Principales dispositions Justifications / Objectifs poursuivis l'article - Les constructions et installations nécessaires à des ou de l’emprise au sol de la construction principale jusqu’à concurrence d’une équipements collectifs ou à des services publics, et surface de plancher ou de l’emprise au sol totale de 140 m2. notamment : Aussi, le règlement précise pour les annexes et les extensions : Que la densité . Les aires de jeux et de loisirs (non motorisés) ouvertes au de l’ensemble des constructions soit limitée à un maximum de 0.30 pour les unités public ; foncières de moins de 1000 m² (rapport entre la surface de plancher globale et la surface de l’unité foncière) et à un maximum de 0.2 lorsque la surface de l’unité . Les chemins piétonniers et les objets de mobilier urbain foncière est supérieure (jusqu’à concurrence d’une surface de plancher totale de destinés à l’accueil ou à l’information du public, lorsqu’ils 500 m²). Si cette surface de plancher globale semble importante, elle est à sont nécessaires à la gestion ou à l’ouverture au public de analyser au vu de la présence de corps de ferme au sein de la zone N, dotés ces espaces. d’une surface importante. - Les affouillements et exhaussements des sols, à condition d’être nécessaires à des constructions ou installations admises dans la zone, et à la restructuration, à la création de talus plantés. Préserver les zones inondables de toute nouvelle urbanisation

Permettre l’aménagement de la zone Nj au profit d’un espace public, lieu de Sont seules autorisées en zone Np : loisirs et de rencontre. - L’adaptation et la réfection des constructions existantes, dans le respect des éléments architecturaux traditionnels (s’ils Préserver strictement les milieux remarquables de la commune en restreignant existent) ; les possibilités d’aménagement. - Les affouillements et exhaussements des sols, à condition d’être nécessaires à des constructions ou installations admises dans la zone, et à la restructuration, à la création de talus plantés.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE N : Assurer les conditions sanitaires d’approvisionnement en eau potable et ARTICLE 3 ET Desserte et accès suffisants, raccordement aux réseaux d’épuration des eaux. 4 d’alimentation en eau potable et d’assainissement lorsqu’ils existent, et prise en compte de la gestion des eaux pluviales obligatoires Accès, voirie et Assurer la sécurité des usagers des voies du domaine public. réseaux Les réseaux électriques, téléphoniques et de télédistribution doivent Assurer un paysage urbain qualitatif être souterrains

EN ZONE N Respecter un recul par rapport aux voies publiques afin d’assurer une insertion paysagère du projet. Les nouvelles constructions ou installations, à usages autres que Respecter les préconisations du Conseil Départemental du Calvados en l’habitation, doivent respecter un recul minimum de : termes de retrait d’implantation par rapport aux RD, hors zones agglomérées. - 35 mètres de part et d’autre des routes départementales Le règlement limite notamment l’éloignement de l’annexe par rapport à la existantes, à modifier ou à créer ; construction d’habitation existante, afin de limiter le mitage et les impacts ARTICLE 6 - 10 mètres de part et d’autre des autres voies existantes, à éventuels sur l’activité agricole. Cette distance d’implantation à moins de Implantation modifier ou à créer. 40 mètres de la construction d’habitation existante, de manière à limiter par rapport aux - 10 mètres par rapport aux berges des cours d’eau. le mitage des espaces agricoles – Les annexes sont souvent distantes voies et du bâtiment principal auxquels elles sont liées, mais cet éloignement doit emprises néanmoins ne pas être trop important pour conforter le lien fonctionnel publiques Les constructions, annexes et extensions à usage d’habitation doivent entre les deux constructions. La distance de 40 mètres est un maximum être implantées à l’alignement ou en retrait. Le retrait est d’une pour tenir compte de la taille des parcelles en zones N. distance minimale de 5 mètres. Aussi, les annexes des constructions Au contraire, il peut être utile d’autoriser une distance d’éloignement plus d’habitations existantes, à l’exception des abris pour animaux (hors importante pour les abris pour animaux (hors activité agricole principale) : activité agricole principale), seront entièrement implantées à pour ce type de construction, qui ne se présente pas comme un local l’intérieure d’une zone de 40 mètres mesurée à partir des murs habituellement occupé par un tiers, les distances pour l’épandage ne extérieurs du bâtiment d’habitation principal. seront pas impactées. Les extensions, quant à elles, peuvent s’implanter sur limite ou en retrait des emprises publiques ou des limites séparatives.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE N

Les constructions, annexes et extensions autres qu’à usage ARTICLE 7 d’habitation sont implantées à une distance des limites séparatives de Implantation l’unité foncière au moins égale à 4 mètres. par rapport aux limites Les constructions, annexes et extensions à usage d’habitation peuvent Permettre une flexibilité d’implantation. séparatives s’implanter sur limite ou en retrait des limites séparatives, latérales et de fond de l’unité foncière. Ce retrait doit être au moins égal à 4 mètres. Les annexes et extensions à usage d’habitation peuvent s’implanter sur limite ou en retrait des limites séparatives, latérales et de fond de l’unité Article 8 EN ZONE N foncière. Ce retrait doit être au moins égal à 4 mètres. Implantation sur une même Non règlementé propriété La réalisation d’annexes aux constructions d’habitations existantes ne doit pas avoir pour effet de porter l’emprise au sol de l’ensemble des constructions à plus de 30% de la surface des unités foncières de Encadrer l’implantation d’annexes et des extensions pour les moins de 1000 m² et à 25% de la surface des unités foncières constructions d’habitations existantes supérieures à 1000 m² et tout en limitant l’emprise au sol à 50 m² par Par définition une annexe possède un gabarit plus réduit que la annexe. construction principale à laquelle elle est liée : une emprise de 50 m² par La réalisation d’extension aux constructions d’habitations existantes annexe est donc imposée, en plus de la limitation de l’emprise au sol

doit être limitée à 30% de la surface de plancher ou de l’emprise au totale de l’ensemble des constructions sur chaque unité foncière. Article 9 sol de la construction principale. Pour les constructions inférieures à Aussi, une extension en zone N doit être mesurée : ce caractère mesuré Emprise au sol 2 100 m , l’extension pourra représenter jusqu’à 60 % de la surface de doit être considéré au vu de la grandeur actuelle de la construction plancher ou de l’emprise au sol de la construction principale jusqu’à d’habitation existante. concurrence d’une surface de plancher ou de l’emprise au sol totale de 140 m2. Ne pas porter de contraintes supplémentaires au monde agricole. L’emprise au sol des constructions, annexes et extensions à usage autre que l’habitation n’est pas réglementée.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONEN Pour les constructions à usage d’habitation :

La hauteur des constructions à usage d’habitation, ne peut excéder 7 mètres à l’égout ou à l’acrotère et 9 mètres au faitage.

Pour les annexes et extensions des constructions à usage Article 10 d’habitation existantes : Les hauteurs des annexes et extensions des constructions existantes ont été règlementées conformément au Code de l’Urbanisme, et dans Les conditions de hauteurs sont indiquées au sein de l’article N2. Hauteurs des le but de les intégrer au mieux dans l’environnement. constructions Limiter la hauteur des constructions en zone naturelle permet de Pour les autres constructions : favoriser leur intégration paysagère. La hauteur calculée à partir du terrain naturel ne peut excéder 6 mètres au point le plus haut de la construction.

La hauteur des équipements publics et d’intérêt général et des installations nécessaires à la mise en place d’équipements publics liés aux divers réseaux n’est pas réglementée.

EN ZONE N

Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de Article 11 l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur Définition de règles afin de garantir une bonne insertion paysagère, Aspect situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des une certaine qualité architecturale et paysagère, ainsi que la extérieur bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter préservation du style architectural local tout en ouvrant des possibilités atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux d’utilisation de matériaux nouveaux et de développement d’une paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives architecture moderne. monumentales.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE N

Pour les nouvelles constructions à usage de logement, ainsi que dans le cadre des changements de destination des bâtiments repérés sur le document graphique, le nombre de place de stationnement exigé, par logement, est de deux places au minimum, quelque soit la surface Article 12 de plancher. Éviter le stationnement sur la voie publique et assurer des conditions Stationnement satisfaisantes de circulation.

Dans les autres cas, le stationnement des véhicules correspondant aux besoins de toute construction ou installation nouvelle, autorisée par le présent règlement de zone, doit être assuré en dehors du domaine public.

EN ZONE N

La végétation existante, les arbres isolés ou alignements d’arbres existants doivent être pris en considération lors de l’établissement du projet et les sujets les plus significatifs doivent être préservés (notamment les haies et talus bordant les voies) ; ceux d’entre eux dont la suppression s’avère nécessaire, doivent faire l’objet de Intégrer au mieux les constructions dans la zone. Article 13 mesures compensatoires.

Espaces libres et

plantations Prévoir une intégration paysagère des futures constructions. Les surfaces de stationnement et de circulation resteront perméables aux eaux pluviales et de ruissellement. Limiter l’imperméabilisation des sols en zone naturelle

Les plantations seront réalisées avec des essences et des végétaux de la région.

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EXPLICATION DES CHOIX

EN ZONE N Article 15 Tous les dispositifs en la matière sont admis Performances Permettre de répondre aux objectifs du Grenelle II énergétiques

et Assurer la gestion des eaux pluviales sur la parcelle ou l’emprise du environnementales Toute opération devra prévoir des dispositifs de rétention des eaux de pluie, soit à la parcelle, soit à l’échelle de l’ensemble de l’opération. projet.

Article 16 EN ZONE N Infrastructures et réseaux de communications Non règlementé électroniques

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EXPLICATION DES CHOIX

5.4. LES ORIENTATIONS D'AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION

Conformément aux articles L.151-6 et L.151-7 du code de l’urbanisme :

« Les orientations d'aménagement et de programmation comprennent, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durables, des dispositions portant sur l'aménagement, l'habitat, les transports et les déplacements.

En l'absence de schéma de cohérence territoriale, les orientations d'aménagement et de programmation d'un plan local d'urbanisme élaboré par un établissement public de coopération intercommunale comprennent les dispositions relatives à l'équipement commercial et artisanal mentionnées aux articles L. 141-16 et L. 141-17.

Les orientations d'aménagement et de programmation peuvent notamment :

1. Définir les actions et opérations nécessaires pour mettre en valeur l'environnement, notamment les continuités écologiques, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l'insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune ; 2. Favoriser la mixité fonctionnelle en prévoyant qu'en cas de réalisation d'opérations d'aménagement, de construction ou de réhabilitation un pourcentage de ces opérations est destiné à la réalisation de commerces ; 3. Comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants ; 4. Porter sur des quartiers ou des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager ; 5. Prendre la forme de schémas d'aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics ; 6. Adapter la délimitation des périmètres, en fonction de la qualité de la desserte, où s'applique le plafonnement à proximité des transports prévu aux articles L. 151-35 et L. 151-36. »

Les orientations d’aménagement et de programmation précisent les conditions d’aménagement des secteurs qui vont connaître un développement ou une restructuration particulière. La commune précise ainsi les types de morphologie urbaine des développements à venir, des prescriptions en matière de plantations et de traitement des espaces collectifs, des orientations en matière de réhabilitation du bâti, d’intégration paysagère.

Les opérations de construction ou d’aménagement décidées dans ces secteurs devront être compatibles avec les orientations d’aménagement, et en respecter les principes.

Ces orientations permettent d’organiser les développements à venir sans pour autant figer les aménagements.

Elles ont été fixées pour :

- les zones 1AU à dominante résidentielle ;

- le secteur de l’ancienne école maternelle, en zone UB, présentant des enjeux de densification.

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EXPLICATION DES CHOIX

Echéancier prévisionnel d’ouverture à l’urbanisation

Le Plan Local d’Urbanisme d'AIRAN fait le choix de temporiser l’ouverture à l’urbanisation des secteurs classés U et AU au plan de zonage.

 Les zones U sont directement urbanisables. Le secteur de l’ancienne école maternelle et l’espace libre, situé à l’Ouest du Ruel, font l’objet d’Orientations d’Aménagement et de Programmation

 La zone 1AUa pourra être ouverte à l’urbanisation dès l’approbation du présent PLU.

 La zone 1AUb pourra être ouverte à l’urbanisation à compter de 2024.

Les secteurs d’extensions urbaines, à dominante résidentielle

Deux sites font l’objet d’un classement en zone AU.

OAP 1AUb – Secteur Sud pour environ 23 logements ;

OAP 1AUc – Secteur Sud-Est pour environ 14 logements

Ces secteurs représentent un potentiel total estimé à 37 logements.

Au-delà des principes précisés dans chaque OAP, les dispositions suivantes s’appliquent à l’ensemble des opérations d’aménagement d’ensemble :

Des objectifs moyens de densité :

Une densité nette moyenne de 15 logements par hectare est imposée pour chacun de ces 2 secteurs, et conformément aux orientations du programma local de l’habitat.

S’agissant d’une densité nette, la surface de référence pour le calcul du nombre de logements est celle du site moins l’emprise des espaces publics.

Accessibilité (principes obligatoires)

Tous les aménagements y compris extérieurs devront permettre une accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Implantations des constructions (principes obligatoires)

Les nouvelles constructions s’implanteront de façon à permettre une utilisation optimum de la lumière et de l’énergie solaire.

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EXPLICATION DES CHOIX

Mixité de l’offre en logements

Pour les zones 1AUa et 1AUb, il est imposé conformément aux orientations du PLH, la réalisation :

- d’au moins 25% de logements intermédiaires ou de logements individuels denses (maisons en bande – jumelées) ; - D’au moins 10% de logements aidés : Cet objectif pourra être réévalué, au moment de l’autorisation d’urbanisme, en fonction de la politique de dotation et d’agrément en matière de Logements Locatifs Sociaux (LLS).

Gestion des eaux pluviales (principes obligatoires)

Une compensation de l’imperméabilisation liée à l’urbanisation nouvelle, devra être mise en œuvre par :  Une gestion des eaux pluviales à l’échelle du site par l’aménagement de noues, de fossés, de bassins de rétention paysagers et/ou de puits d’infiltration. Les surfaces des espaces des cheminements, des trottoirs et des stationnements seront revêtues de matériaux perméables.  L’aménagement des espaces collectifs (espaces verts, stationnements, voiries etc.) seront réalisés de façon à stocker temporairement les eaux.

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EXPLICATION DES CHOIX

Organisation globale du site – principes Zone UB – Espace libre à l’Ouest du Ruel d’accès et de desserte - Un unique accès collectif est à réaliser depuis la Rue du Mont Jacob – Cet accès pourra être mutualisé, le cas échéant, avec les deux accès privatifs existants au Nord-Ouest du secteur;

- Une voie de desserte interne secondaire de type allée de riverain sera créée afin de desservir les futures constructions.

- L’emprise de voie sera réduit : en minimisant la surface dédiée à la voiture et en recherchant un équilibre entre les espaces dédiés à la voiture, aux piétons/cycles, au stationnement, aux plantations, etc…

- Une place de retournement sera aménagée dans la partie terminale de la future voie.

Réduction des nuisances Compte tenu de l’existence d’une activité économique au Sud du futur quartier, il est imposé la réalisation de dispositifs de réduction du bruit (de type merlon, mur anti-bruit, ou tout autre moyen adapté).

Insertion et traitements paysagers (principes obligatoires)

La haie bocagère existante au Sud de la zone sera maintenue et préservée.

Les bassins de rétention des eaux pluviales, les noues et les fossés seront végétalisés et intégrés dans un aménagement paysager.

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EXPLICATION DES CHOIX

Les secteurs 1AUa et 1AUb, au Sud du bourg Les principaux enjeux et objectifs pour ce secteur sont :

. La prévision de voies adaptées au futur trafic engendré, en hiérarchisant les voies (voies structurantes, voies secondaires) et des possibilités d’extensions éventuelles dans l’avenir ;

. La gestion intégrée des eaux pluviales ;

. Une offre de logement diversifiée et des formes urbaines adaptées ;

. Une urbanisation progressive en plusieurs phases ;

. Le développement du maillage piétonnier entre les quartiers existants et futurs ;

. L’intégration paysagère des futures franges urbaines au contact des espaces agricoles ouverts.

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EXPLICATION DES CHOIX

 Organisation globale du site – principes d’accès et de desserte (principes obligatoires – Cf Schéma de principe)

 Les accroches

- Pour la zone 1AUa, les accroches du futur quartier s’opèreront depuis la RD43, à l’Ouest, et depuis la rue du Pressoir;

- Pour la zone 1AUb, deux nouvelles accroches seront à réaliser depuis la rue Goujarde.

L’aménagement devra assurer la qualification, la mise en valeur et la sécurisation de ces accroches. Toutes les dispositions nécessaires à la réalisation des aménagements sur le réseau routier départemental devront être prises en concertation avec le Conseil Départemental du Calvados, avant le dépôt des autorisations d’urbanisme.

 Les dessertes

- Une voie de desserte interne structurante sera créée afin de desservir les futures constructions. Elle pourra être complétée par un réseau de voirie secondaire (allée de riverain, venelle…). - Les futures voies de desserte interne devront être aménagées de manière à permettre le passage des engins agricoles : à minima, les accès agricoles aux parcelles ZM59 et ZM02 devront être garantis pour les véhicules/engins agricoles. - Des possibilités d’urbaniser ultérieurement les parcelles limitrophes devront être maintenues. - Des liaisons douces (piétons et/ou cycles) permettant de circuler au sein même des nouveaux quartiers et de créer des liens avec les quartiers périphériques seront créées ;

 Dimensionnement et traitement des voiries internes (principes obligatoires)

Les voies internes structurantes devront obligatoirement intégrer des espaces de circulation pour les piétons et les cycles. Elles devront éviter les surlargeurs de chaussée, facteurs d’accélération de la vitesse automobile et d’imperméabilisation des sols : leur aménagement et leur traitement devront assurer une circulation apaisée. L’objectif recherché est de ne pas favoriser la vitesse.

Ainsi les espaces le long des voies pourront être plantés d’arbres en alignements, ou de bandes vertes enherbées pouvant intégrer des noues, fossés, et cheminements piétons et cycles.

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EXPLICATION DES CHOIX

Les OAP du secteur de l’ancienne école maternelle, présentant des enjeux de densification

Le secteur visé par les Orientations d’Aménagement et de Programmation est situé au cœur du bourg d'AIRAN sur le secteur de l’ancienne école maternelle. Cette localisation, à proximité du centre, lui confère un atout indéniable pour le développement de nouveaux logements.

Les principaux enjeux et objectifs pour ce secteur sont :

. Le développement d’une typologie de logements denses pour cet espace central ;

. La prise en compte du risque naturel inondation ;

. Le développement du maillage doux en direction des lieux de vie, mais aussi vers les espaces naturels environnants (jardins familiaux de Moult et vallée). .

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EXPLICATION DES CHOIX

Les objectifs de l’aménagement

Le développement urbain du secteur devra assurer un lien urbain, et une perméabilité pour les déplacements en modes doux entre le quartier projeté et les espaces environnants (église – centre – vallée).

Une relative compacité des formes urbaines devra être mise en œuvre avec une densité nette comprise entre 15 et 20 logements par hectare.

Le programme de construction devra mettre en œuvre une mixité de l’offre en logements.

Pour favoriser cette diversité, il est imposé la réalisation :

- De 100% de logements collectifs et/ou intermédiaires/ en groupe ou en bande;

- D’au moins 10% de logements aidés (logements locatifs sociaux - logements en accession sociale à la propriété - logements sociaux privés conventionnés). Cet objectif pourra être réévalué, au moment de l’autorisation d’urbanisme, en fonction de la politique de dotation et d’agrément en matière de Logements Locatifs Sociaux (LLS).

Les principes d’aménagement

 Accessibilité (principes obligatoires)

Tous les aménagements y compris extérieurs devront permettre une accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

 Les stationnements (principes obligatoires)

Le stationnement s’effectuera selon le règlement de la zone, sur le domaine privé, mais des places extérieures seront prévues en complément pour les visiteurs. L’aménagement de ces places sera simple, et ne gênera ni la circulation, ni les piétons.

 Collecte des déchets

Il est demandé de prendre contact avec le service de collecte des déchets ménagers afin que soit défini, en concertation, le mode de collecte des déchets ménagers et assimilés.

 Liaisons douces (principes obligatoires)

Le maillage des liaisons douces sera développé, en respectant l’esprit du schéma de principes, afin d’irriguer le futur quartier, et de relier les tissus périphériques.

 Gestion des eaux pluviales (principes obligatoires)

L’opération devra être neutre au regard du ruissellement pluvial par rapport à la situation avant aménagement. Aussi une compensation de l’imperméabilisation liée à l’urbanisation nouvelle, devra être mise en œuvre par :

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EXPLICATION DES CHOIX

 Une gestion des eaux pluviales à l’échelle du site par l’aménagement de noues, de fossés, de bassins de rétention paysagers et/ou de puits d’infiltration. Les surfaces des espaces des cheminements, des trottoirs et des stationnements seront revêtues de matériaux perméables.

 L’aménagement des espaces collectifs (espaces verts, stationnements, voiries etc.) seront réalisés de façon à stocker temporairement les eaux.

 Insertion et traitements paysagers (principes obligatoires)

 Les espaces communs et espaces verts ne doivent pas être réduits aux espaces résiduels des opérations. Il est nécessaire de concevoir des espaces publics fonctionnels : placettes, coulées vertes, etc.

 Le secteur à dominante naturelle doit rester perméable aux eaux pluviales – La végétalisation des berges doit être réalisée ;

 Les bassins de rétention des eaux pluviales, les noues et les fossés seront végétalisés et intégrés dans un aménagement paysager.

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ANALYSE DES INCIDENCES DU PLU SUR L'ENVIRONNEMENT

Analyse des incidences du PLU sur l'environnement

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ANALYSE DES INCIDENCES DU PLU SUR L'ENVIRONNEMENT

Le rapport de présentation du PLU évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.

Le projet communal traduit une volonté d’équilibre où le développement doit être respectueux du cadre de vie et de la qualité des milieux. Il convient donc de recenser les effets du développement sur l’environnement en mettant en parallèle les effets positifs et négatifs et d’énoncer les éventuelles mesures compensatoires.

Les enjeux environnementaux du territoire ont été identifiés dans l’état initial de l’environnement. C’est en croisant systématiquement chacune des orientations du PADD (et les mesures réglementaires associées) avec ces enjeux que sont identifiées les incidences prévisibles du PLU sur l’environnement, et que peuvent être proposées des mesures d’accompagnement.

Une lecture globale par enjeu des incidences de l’ensemble des orientations permet ensuite de repérer les éventuels effets cumulatifs de plusieurs orientations, voire les incohérences ou effets contradictoires entre orientations.

Le PLU devra faire l’objet d’une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui concerne l’environnement, au plus tard à l’expiration d’un délai de neuf ans à compter de son approbation. Pour cela, l’analyse des incidences doit identifier les problématiques et questions qui devront faire l’objet d’un suivi pour permettre cette analyse, et les indicateurs correspondants.

L’objectif n’est pas de mettre en place un suivi exhaustif de l’ensemble des questions environnementales, mais de cibler celles qui constituent des enjeux forts pour le territoire et sur lesquelles la mise en œuvre du PLU est susceptible d’avoir des incidences significatives (positives ou négatives).

Les paragraphes qui suivent présentent pour chacun des enjeux environnementaux :

- Les incidences du PLU relativement à l’enjeu considéré : il s’agit à la fois de la contribution positive du PLU à la prise en compte de l’enjeu, et des incidences négatives prévisibles, - Les mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les éventuelles incidences négatives, - Les propositions d’indicateurs de suivi.

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1. Sols et sous-sols et risques naturels

La commune d’AIRAN est localisée à l’interface de la plaine ouverte de Caen Falaise et des avant-buttes de la cuesta du Pays d’Auge, et est donc partagée entre deux régions géographiques différentes : - Au Nord, le Pays d’Auge avec son relief en buttes d’argiles calloviennes, recouvert d’un maillage de prés ou de champs cernés de haies ; - Au Sud, la plaine calcaire aux horizons lointains avec ses grands champs ouverts livrés aux labours. La Muance vient t complexifier cette lecture en créant une dépression humide et arborée, selon un axe Sud-Nord.

La commune est soumise aux risques naturels suivants : - Le risque sismique (zone 2) ; - Le risque de retrait/gonflement des argiles (aléa faible à moyen) ; - Le risque de glissement de terrain (prédisposition faible à modérée).

Sols et sous-sols et risques naturels

Nom du projet ou Incidences potentielles du projet ou de Mesures prises pour éviter, réduire ou Indicateurs de suivi Acteurs site concerné l’évolution du milieu compenser les éventuelles incidences concernés Aménagement du Fonctionnement négatives site du site Zones urbanisées Augmentation de la Augmentation de Les zones urbanisées ont été définies pour Bilan des permis de Commune circulation la circulation le seul bourg d’AIRAN et son prolongement construire en zone U Tassement du sol Tassement du sol vers le hameau Le Ruel. Augmentation des Augmentation des Les possibilités de densification sont surfaces surfaces mesurées au sein des zones U. Aussi, imperméabilisées imperméabilisées l’article 13 fixe un pourcentage minimal de surfaces végétalisées sur les parcelles de projet (25% en zone UA – 30% en zone UB et 20% en zone UX). Ainsi la densification n’aura que peu d’impact sur le sol et le sous-sol

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Zones à urbaniser Augmentation de la Augmentation de Les zones AU font l’objet d’OAP qui Bilan des surfaces Commune circulation la circulation garantissent une bonne intégration de la consommées et Tassement du sol Tassement du sol zone et une gestion des eaux pluviales. comparatif avec les objectifs communaux. Augmentation des Augmentation des Le règlement écrit interdit tout mouvement surfaces surfaces de terre excessif : le terrain naturel doit Nombre de permis de imperméabilisées imperméabilisées garder son caractère. construire Risque sismique L’ensemble du Le rapport de présentation et le règlement Suivi des phénomènes BRGM / DREAL territoire se trouve en écrit rappellent ce risque. sismiques zone de sismicité Par ailleurs, au-delà du règlement du PLU, faible (zone 2) les règles de construction parasismiques sont obligatoires, pour toute construction neuve ou pour les travaux lourds ou d’extension sur l’existant, pour les bâtiments de catégories III et IV. Risque de Les zones urbaines et Le rapport de présentation et le règlement Localisation et ampleur retrait/gonflement à urbaniser sont écrit rappellent ce risque. des phénomènes de des argiles situées à l’écart de cet Cependant aucun PPR n’existe, et aucune sècheresse aléa. exigence règlementaire n’est traduite dans le projet de PLU. Risque de Certaines parties de Les secteurs prédisposés à ces risques sont glissement de versant (secteur des situés au sein des zones agricoles, et sont terrain Coteaux) sont reportés au sein du document graphique E3. faiblement à modérément Le règlement écrit des zones concernées prédisposées. par ce risque conditionne les occupations et utilisations du sol, à la réalisation d’études préalables.

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2. Gestion de l’eau

Le réseau hydrographique communal appartient au bassin versant de la Dives. La Muance s’écoule en limite Ouest, du Sud-au Nord. Le ruisseau du Douet Lambert (affluent du Laizon) prend sa source sur le Mont Jacob, et s’écoule d’Ouest en Est. Enfin, le Douet prend sa source au Nord du territoire et se dirige ensuite vers les marais de la Dives. Les zones humides sont quant à elles localisées dans la dépression de la Muance, mais également dans la partie marneuse du quart Nord-Est du territoire. La commune est soumise aux risques naturels suivants : - Le risque inondation par débordement de cours d’eau et de nappe ; - Le risque de remontée de la nappe phréatique.

Gestion de l’eau

Nom du projet ou Incidences potentielles du projet ou de Mesures prises pour éviter, réduire ou Indicateurs de suivi Acteurs site concerné l’évolution du milieu compenser les éventuelles incidences concernés Aménagement du site Fonctionnement négatives du site Zones à urbaniser Tassement du sol Tassement du sol Les zones humides avérées ou Suivi des Commune et EPCI Augmentation des surfaces Augmentation des prédisposées ne sont pas impactées par consommations imperméabilisées surfaces l’emprise des zones AU. d’eau sur la commune ; Modification des qualités imperméabilisées Raccordement obligatoire au réseau physico-chimiques du sol Modification des d’assainissement collectif et d’eau potable. Suivi des raccordements Pollution des eaux de qualités physico- La gestion des eaux pluviales doit être nouveaux à la STEP, ruissellement chimiques du sol gérée à la parcelle et à l’échelle de par an ; Pollution des eaux l’opération (articles 4/15 et OAP) de ruissellement Préservation et renforcement de la trame Augmentation de la bocagère consommation Ratio de végétalisation à réaliser au sein d’eau des emprises publiques et sur les parcelles privées.

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Les zones Pas d’impact car le règlement du PLU ne Identifiées par une trame spécifique au sein du Suivi de la qualité des SDAGE / SAGE humides permet les aménagements de ces document graphique E3. Le règlement écrit y interdit eaux de surfaces secteurs toute occupation du sol ainsi que tout aménagement susceptible de compromettre l’existence, la qualité, l’équilibre hydraulique et biologique des zones humides (notamment les remblais et les déblais). Zones concernées La vallée de la Quelques Le règlement des zones concernées par le risque Localisation et Préfecture par le risque Muance est habitations en zone (article 1 et 2) précise les occupations et utilisations ampleur des inondation par concernée N, A, UA et UB sont du sol interdites et/ou autorisées. phénomènes débordement de concernées par ce d’inondation cours d’eau et de risque naturel. nappes Les zones AU ne sont pas concernées. Zones concernées La cartographie de la profondeur de la nappe Localisation et Préfecture par le risque de phréatique en période de fortes pluies est ampleur des remontée de retranscrite parallèlement au zonage (carte E3) et phénomènes nappes permettra aux constructeurs de prendre toutes les d’inondation par précautions nécessaires, pour se prémunir remontée de nappe d’éventuelles remontée de nappes (en évitant la réalisation de sous-sols enterrés, en prenant des mesures d’étanchéité…). Protection des Zones agricoles, Le périmètre de Servitudes d’Utilité Publique retranscrite au sein de périmètres de naturelles et protection éloigné la Carte des servitudes. protection des urbaines concerne la partie Le règlement écrit précise : Dans les périmètres de captages AEP Ouest de la zone protection des forages, inscrits sur le plan des 1AUb. Servitudes d’Utilité Publique (Pièce F1b – SUP AS1), les occupations et utilisations du sol devront respecter les dispositions des arrêtés préfectoraux portant Déclaration d’utilité Publique, en vigueur.

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3. Biodiversité

La commune déléguée d’AIRAN, de par son appartenance à deux régions géographiques distinctes, présente des milieux naturels variés dues à des occupations agricoles des sols diversifiées. Les zones les plus sensibles du point de vue de la biodiversité sont la continuité écologique de la vallée de la Muance et ses cœurs de nature associés, ainsi que la ZNIEFF de type 1, Bois et coteau de Valmeray. Les trames vertes et bleues sont clairement identifiées par le réseau hydrographique et par la structure bocagère. Biodiversité

Incidences potentielles du projet ou de l’évolution Mesures prises pour éviter, réduire Nom du projet ou Indicateurs Acteurs du milieu ou compenser les éventuelles site concerné de suivi concernés Aménagement du site Fonctionnement du site incidences négatives Zones à urbaniser Bruits générés lors du Diminution des surfaces non Le seuil d’imperméabilisation maximal des Bilan des Commune chantier bâties parcelles privatives ne pourra globalement permis de Ruissellement plus Diminution des surfaces pas dépasser 75% construire important perméabilisées Respect des OAP pour la conservation et le délivrés avec les Pollution provisoire des Augmentation de la développement des haies, pour la gestion des objectifs de eaux de ruissellement circulation, de la production eaux pluviales croissance de déchets, et des rejets de Tassement du sol de la gaz à effet de serre commune ZNIEFF de type 1 Impacts nuls puisque le règlement du PLU protège ces Secteurs classés en zone Np où le principe secteurs général est l’inconstructibilité. Préservation des Secteurs classés au sein des zones N et A, Suivi des Commune trames vertes et permettant d’assurer une protection de ces évolutions bleues espaces des trames vertes et Les boisements et la trame bocagères sont bleues protégés et/ou identifiés en tant qu’élément remarquable du paysage. Berges des cours d’eau et lisières forestières protégées de toute urbanisation

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4. Paysage urbain et patrimoine

L’habitat se décline sous deux formes d’organisation : un bourg et un écart, le Ruel, bien constitués qui tendent à ne former plus qu’une seule entité, et des hameaux de taille variable. Le reste des tissus représente une urbanisation plus diffuse. Le patrimoine culturel d’AIRAN est représenté par : - Les Monuments Historiques suivants : la façade romane de l’église classée le 25 août 1930, Le Moulin à Eau inscrit le 13 février 1935 et Le Château de Coupigny, inscrit le 21 mai 1927 ; - Le site inscrit le 24 août 1943 : Allée des Tilleuls et château et Parc de Coupigny ; - Le site classé le 7 février 1935 : La Tour de Valmeray et ses abords.

Paysage urbain et patrimoine

Nom du projet ou Incidences potentielles du projet ou de Mesures prises pour éviter, réduire Indicateurs de suivi Acteurs concernés site concerné l’évolution du milieu ou compenser les éventuelles incidences négatives Aménagement du site Fonctionnement du site

Zones urbanisées Gêne sonore et visuelle Augmentation de la Les possibilités de densification sont Bilan des permis de Commune lors des chantiers circulation mesurées au sein des zones U. Les construire en zone U Poussières émises Modification du cadre de secteurs à enjeux comme le site de vie l’ancienne école maternelle a été doté d’OAP. Le règlement écrit des zones U comprend des dispositions permettant de réduire les impacts des nouvelles urbanisations sur les parcelles limitrophes (distances d’implantation – hauteur – aspects extérieurs)

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Zones à urbaniser Gêne sonore et visuelle Augmentation des Le choix de localisation des zones AU Bilan des surfaces Commune lors des chantiers déplacements permet le renforcement du centre dédiées aux Ruissellements plus quotidiens bourg et le respect de la morphologie déplacements doux ou importants Augmentation de la urbaine. aux espaces publics Poussières émises production de déchets Les zones AU font l’objet d’OAP qui garantissent une bonne intégration Tassement du sol Augmentation de rejet de gaz à effet de serre des zones AU et une gestion des eaux pluviales. Tassement du sol Les OAP prévoient la création Augmentation des d’espaces fédérateurs permettant de surfaces tisser du lien social (espaces verts – imperméabilisées placettes…) et la connexion par Proximité du noyau déplacements doux aux différents villageois pour deux secteurs du bourg. secteurs AU Préservation du Aucune incidence Contraintes pour la Le règlement précise pour les Suivi annuel des Commune patrimoine naturel gestion et/ou la éléments remarquables du demandes de et bâti communal suppression du patrimoine naturel identifiés, les déclarations préalables patrimoine naturel prescriptions de nature à assurer leur sur les éléments du classé ou identifié préservation. paysages préservés et sur les Espaces Boisés Classés

Suivi des mutations du bâti agricole

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5. Energies renouvelables et qualité de l’air

La préservation de la santé de la population, à laquelle contribue la lutte contre la pollution atmosphérique, est une préoccupation inscrite au sein du Projet d’Aménagement et de Développement Durable. L’objectif d’assurer un urbanisme durable doit contribuer notamment à la préservation des ressources naturelles parmi lesquelles l’air. Le règlement du PLU ne contraint pas le recours aux énergies renouvelables pour l’approvisionnement énergétiques des nouvelles constructions. Aussi, une des orientations du projet communal consiste à faciliter les déplacements, en développant notamment les modes de déplacements alternatifs à la voiture (vélo et marche), et à réduire les effets négatifs de cette dernière. Toutes les zones AU sont localisées en périphérie immédiate du bourg d’AIRAN.

Energies renouvelables et qualité de l’air Incidences potentielles du projet ou de Mesures prises pour éviter, Nom du projet ou site l’évolution du milieu Indicateurs de Acteurs réduire ou compenser les concerné Fonctionnement du suivi concernés Aménagement du site éventuelles incidences négatives site Zones urbanisées et à Gêne sonore et visuelle Diminution des surfaces Le règlement encourage l’utilisation Nombre de Commune urbaniser lors des chantiers perméables d’énergies renouvelables. bâtiments construits Poussières émises Augmentation de l’effet utilisant les énergies renouvelables. Ruissellements plus de serre par A travers l’application des OAP, importants l’augmentation des implantation des constructions pour déplacements et de la Poussières émises une utilisation optimale de l’énergie consommation solaire, notamment). Tassement du sol énergétiques

Les OAP imposent également des densités de constructions, dans un souci de limiter la consommation de l’espace (15 logements par hectare).

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6. La capacité des réseaux et la gestion des ressources

D’une capacité de 20000 équivalent habitant, la station d’épuration d’Argences est actuellement suffisamment dimensionnée (charge maximale en entrée des systèmes de traitement est de 7059 équivalent habitant). Dans le cadre du PLU, l’assainissement est un élément important en termes d’accueil de population projeté, de capacité, de la préservation de la ressource en eau... La qualité de l’eau potable est bonne, et les ressources suffisantes. La commune est située en zone vulnérable à la pollution des eaux souterraines et superficielles par les nitrates d’origine agricole. Une partie Ouest du territoire communal est concernée par les périmètres de protection des forages situés à Moult.

Concernant la gestion des déchets, la commune est située à proximité de la déchetterie de Moult. Le tri sélectif est mis en place.

Capacité des réseaux et gestion des ressources

Nom du projet ou site Incidences potentielles du projet ou Mesures prises pour éviter, réduire ou Indicateurs de suivi Acteurs concernés concerné de l’évolution du milieu compenser les éventuelles incidences Aménagement Fonctionnement négatives du site du site Gestion des déchets - - Amélioration constante des dispositifs de Suivi de la part des EPCI compétente (ensemble des tissus collecte déchets par ménage de urbains et à urbaniser) Le règlement des zones AU (article3) stipule la commune que les nouvelles voies soient adaptées aux véhicules de collecte des déchets ménager et assimilés. Les OAP posent comme principe de prendre contact avec le service de collecte des déchets ménagers afin que soit défini, en concertation, le mode de collecte des déchets ménagers et assimilés.

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Assainissement - Le développement communal est privilégié Suivi du nombre de EPCI compétent (ensemble des tissus dans les zones d’assainissement collectif. raccordement par an urbains et à urbaniser) La Station d’épuration est suffisamment dimensionnée pour l’accueil de population nouvelle prévue au PLU. Les futures autorisations d’urbanisme sont conditionnées à l’accord de l’autorité compétente. Eau potable et - - Pour les zones AU, des moyens de défense Suivi du nombre de Commune protection incendie incendie doivent être mises en place raccordement par an (ensemble des tissus Suivi des systèmes de urbains et à urbaniser) défense incendie Eaux pluviales Augmentation des Afin de limiter l’imperméabilisation et inciter à surfaces la rétention à la parcelle, la commune a mis en imperméabilisées place au sein de l’article 4 et 15, des règles et des spécifiques relatives à la gestion des eaux ruissellements pluviales. Aussi, l’article 13 impose un pourcentage d’espaces végétalisés.

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7. Les nuisances sonores et les risques technologiques

La commune d’AIRAN est concernée par deux classements sonores liés à la RD613 (voie classée à grande circulation) et la voie SNCF, qui traversent le territoire communal. Une canalisation de transport de gaz et une ligne électrique HTB traversent également la commune. La commune ne présente pas d’installations classées sur son territoire.

Nuisances sonores et risques technologiques

Nom du projet ou site Incidences potentielles du projet ou de Mesures prises pour éviter, réduire ou Indicateurs Acteurs concernés concerné l’évolution du milieu compenser les éventuelles incidences de suivi négatives Aménagement du site Fonctionnement du site

Nuisances sonores Bruit généré par la circulation Cependant, la zone de bruit engendrée par liées à la RD613 et à la Augmentation de rejet de gaz à effet de serre près ces infrastructures touche plus voie ferrée de la RD particulièrement les zones agricoles. Très peu de zones habitées sont touchées par Gêne pour la faune avicole selon le cycle de vie les périmètres de nuisances sonores. Par des espèces ailleurs, les secteurs impactés ne sont pas destinés à se développer au PLU : seules des extensions et annexes mesurées des habitations existantes seront permises. Canalisation de Risque et impact pour la population avoisinante La canalisation de gaz ne concerne pas les transport de gaz zones U et AU. Cependant, la servitude est annexée au dossier de PLU et abordée dans le règlement écrit Canalisation Convention de servitudes annexée au PLU d’électricité

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ICPE agricoles Prise en compte des périmètres de réciprocité agricole pour la définition des zones U et AU.

Classement des sièges d’exploitation en zone A.

Autres ICPE Centre de stockage de déchets ultimes non Servitude et arrêté préfectoral dangereux sur le territoire de la commune de Billy correspondant annexés au PLU

Une servitude d’utilité publique, portant sur l’utilisation des sols, est instituée pour une bande des 200 m délimitée autour de la limite de la zone d’exploitation de stockage de déchets

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INDICATEURS DE SUIVI

Indicateurs de suivi

Conformément aux dispositions de l'article L.153-27 du code de l’urbanisme, le conseil municipal procède, neuf ans au plus tard après la délibération portant approbation ou révision du plan local d'urbanisme, à une analyse des résultats de l'application de ce plan au regard des objectifs prévus à l'article L. 101-2 du code de l’urbanisme.

Dans cette perspective les indicateurs suivants peuvent être retenus :

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INDICATEURS DE SUIVI

Indicateurs Orientations du PADD Producteur possibles

Axe 1 : Limiter et encadrer l’extension de l’urbanisation d’AIRAN

Densifier avant de s’étendre Suivi du nombre de permis de Avant de vouloir étendre l’urbanisation, il convient tout d’abord de rechercher à combler les quelques « dents creuses » qui Commune pourraient exister dans le bourg. Une superficie d’environ un hectare répond à cette volonté de densification (à construire en densification l’emplacement de l’école maternelle et dans le Ruel, la parcelle derrière le Calvaire). Les extensions de l’urbanisation : où ? Pour l’extension de l’urbanisation, il est envisagé de ne prévoir aucune extension urbaine dans les différents hameaux de la commune. Suivi du nombre de permis de L’extension urbaine comment ? construire à destination de Pour la partie sud, le long de la RD 47, il conviendra de bien veiller à son intégration avec le bourg ancien, mais aussi avec l’habitation le nouveau quartier proche de la mairie. Une réflexion sur les déplacements dans ce secteur est indispensable, notamment les liaisons douces avec l’école, mais aussi avec les équipements publics autour de la salle polyvalente ; le raccordement avec la RD (un point capital en Suivi du nombre de changement collaboration étroite avec le Conseil Départemental du Calvados). de destination de bâtiments au Les limites de cette urbanisation devront être formalisées et bien marquées. Il est proposé de les souligner avec la profit de l’habitat Commune création d’une haie et d’un alignement d’arbres qui détermineront bien « la césure » avec l’espace agricole. De même, toujours pour bien marquer la césure entre l’espace agricole et la nouvelle urbanisation il est proposé de créer une haie bocagère pour délimiter l’extension urbaine à l’ouest du cimetière. Superficies consommées au L’extension urbaine : quand ? profit de l’urbanisation Sur le terrain maîtrisé par la mairie, à l’emplacement de l’actuelle école maternelle, elle pourra réaliser assez rapidement, à court terme une petite opération avec un bailleur social. Il serait donc bon d’étaler l’ouverture à l’urbanisation des autres secteurs, lorsque cette opération débutera. L’extension urbaine au sud de la RD 47, de part et d’autre du cimetière doit s’inscrire dans le temps et en tout cas lorsque le projet autour de l’école maternelle sera bien avancé.

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INDICATEURS DE SUIVI

Orientations du PADD Indicateurs possibles Producteur

Orientation 2 : Offrir à la population une offre de logements diversifiés, des équipements adaptés à leurs besoins et contribuer au développement du numérique dans la commune

Diversifier l’offre en logements Suivi du nombre de permis de construire à destination de l’habitation L’attractivité de la commune passe par un cadre de vie valorisé

Suivi du nombre de changement de destination de bâtiments au profit de l’habitat Commune

Accès au numérique pour les habitants Nombre de logements sociaux ou locatifs créés

Suivi de l’acquisition des emplacements réservés

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INDICATEURS DE SUIVI

Orientations du PADD Indicateurs possibles Producteur

Orientation 3 : Pérenniser et conforter les activités économiques existantes : agriculture, artisanat, commerces

Assurer le maintien d’une agriculture durable et raisonnée L’activité agricole est une composante forte du territoire communal que la municipalité souhaite préserver en évitant de développer une urbanisation à proximité des sièges d’exploitations agricoles. Le maintien d’une limite claire à l’urbanisation entre les zones bâties et la zone agricole protège les espaces agricoles de la pression foncière. L’objectif de la municipalité dans le cadre de ce PLU est de déterminer de vastes zones agricoles, cohérentes où les contraintes liées à l’exploitation sont limitées. Cette zone agricole doit être le garant de la préservation des équilibres locaux (Economie, Paysage…). Nombre d’exploitants agricoles ayant leur siège sur le territoire La municipalité devra aussi porter une attention particulière aux déplacements des engins agricoles en limitant là communal aussi, tant faire se peut, les contraintes.

Accompagner le développement d’un tourisme vert Nombre de demandes de En raison de sa situation privilégiée entre CAEN et LISIEUX, porte d’entrée du Pays d’Auge, la commune d’AIRAN changement de destination des Commune bénéficie d’atouts non négligeables pour développer une activité de tourisme vert. Le développement de cette activité bâtiments agricoles, et passe par la création d’un maillage d’itinéraires adapté et cohérent. CCI notamment celles à destination de Cette activité touristique pourra s’appuyer sur le développement des hébergements à vocation touristique (chambres l’hébergement touristique d’hôtes, gîtes ruraux…). Par ailleurs, la réalisation d’une signalétique touristique adaptée en collaboration avec la Communauté de Communes Val Es Dunes doit conforter le développement de cette activité. Soutenir les artisans, commerçants, etc… Nombre d’établissements actifs AIRAN a la chance de compter quelques commerces. C’est un véritable atout. La commune a la volonté de mettre tout en œuvre pour aider à la pérennisation de ces lieux de vie. Les éventuels aménagements dans le bourg devront impérativement prendre en compte l’activité commerciale. Par exemple, il sera recherché, dans la mesure du possible, d’augmenter les places de stationnement dans ce secteur. En ce qui concerne la zone artisanale, elle n’a plus de possibilité d’extension. Cela peut nuire au développement d’activités déjà existantes. Pour répondre à cette éventuelle difficulté, Il est proposé une extension très mesurée de la zone d’activités.

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Orientation 4 : Préserver la qualité des paysages et des milieux naturels, et gérer les ressources naturelles

Préserver la ressource en eau Suivi de la qualité de l’eau distribuée

Favoriser la plantation d’écran végétal en bordure des zones pavillonnaires et le long des chemins Nombre de déclarations préalables relatives à la modification des haies ou Maintenir les espaces boisés classés boisements identifiés au plan de zonage Commune

Lutter contre les eaux de ruissellement Évaluation de la part des projets de construction ou de rénovation intégrant des principes de développement durable

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Orientation 5 : Développer les déplacements doux et sécuriser les déplacements

Lors de la réalisation des derniers lotissements, des sentes piétonnes ont été aménagées. Il convient de poursuivre dans cette direction et de les relier. Ce maillage passe inévitablement par l’aménagement de la parcelle au sud de la RD 47, entre le bourg et le Ruel. Il convient de mettre en place, à l’échelle de la commune, un véritable plan de circulations douces.

Toujours en ce qui concerne les déplacements doux, en collaboration avec la Communauté de Communes, doit être aménagée une piste cyclable en direction de la halte ferroviaire de Linéaire de voies piétonnes créées Moult. Le PLU devra réserver des emplacements pour mener à bien ce projet.

Dans la même optique, près de la salle de polyvalente, pour favoriser le co-voiturage, aussi Linéaire des voies cyclables créées Commune bien pour aller vers la future plateforme multimodale de Mézidon (un projet inscrit dans le

SCOT de Caen) que vers le pôle Moult-Argences, une aire pourrait être réalisée. Pour développer les transports en commun il est envisagé de sensibiliser la population sur les Suivi de l’aménagement d’une aire de co- Communauté de Communes moyens de transports collectifs mis en œuvre par le département. voiturage

Autre facette de cette politique, la sécurisation des routes départementales. Dans le secteur de Coupigny, un des points noirs de la commune, le Conseil départemental du Calvados a pris en charge des aménagements au niveau de la RD40.

Dans le bourg et sur la RD 47, des travaux vont être réalisés. Avec l’urbanisation entre le bourg et le Ruel, il faut repenser assez profondément les aménagements de sécurité dans ce secteur et pratiquement sur tout le long de la RD 47 dans la traversée d’AIRAN. La route doit se muer en rue en prenant en compte toutes les typologies d’usagers.

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