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TV SAT : ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique

Country road sur la chaîne allemande 3SAT

Samedi 19. Fevrier 2005 13h10 Glenn Cummings - Big Buddy Miller - Worry Too Much Sugarland - Baby Girl Lyle Lovett - In My Own Mind Julie Roberts - The Chance Wayne Warner - My Piece Of Heaven On Earth The Notorious Cherry Bombs - It's Hard To Kiss The BR5-49 - Cherokee Boogie Lips At Night George Canyon - I'll Never Do Better Than You Darryl Worley - Awful Beautiful Life Cross Canadian Ragweed - Alabama Gretchen Wilson - When I Think About Cheatin'

MDR .(ASTRA 19° EST) Samedi 12 Février Retransmission des GACMF Awards (awards allemands) de 22h25 à 00h25. Mark Chesnutt, Lynn Anderson, Rattlesnake Annie, Roy Rivers et Tom Cunningham…Qu'on se le dise!!!!

Les coups de Cœur du

Country Web Bulletin

JULIE ROBERTS Billy YATES Kevin Fowler '' Julie Roberts'' "Anny where but ''Tougher than nails'' '' Loose, loud crazy'' Nashville''

Certains CDs ne sont pas diffusés sur le plan national. Connectez vous puis Cliquez dessus pour commander

Marshall MADISON Sherrie Austin PAT JAMES ''Real'' Streets of heaven '' Country Country''

The French Magazine COUNTRY WEB BULLETIN N°17 FEVRIER 05

W

E

J B Le mot : He's alive! 70 ans cela se fête et pourquoi pas un O petit voyage aux states pour le printemps prochain. Il est encore temps de se préparer pour une escapade outre- atlantique pour aller célébrer l'anniversaire du King ELVIS. R H Voyez dans les pages du CWB pour en savoir plus. Une question se pose: les Américains sont ils encore maîtres de la E N country chez eux: les Australiens(nes) Keith URBAN, Sherrié AUSTIN mais aussi les Canadiens(nes) comme Georges V CANYON, Terri CLARK leur font de sacrées misères. En effet pour quelles raisons le second du Nashville Stars (G Canyon) a-t-il plus de succès que le premier du concours (B Cotter), je By I D vous laisse répondre à ce qui pourrait être un sujet de débat cactus E pour le prochain numéro, alors à vos plumes! Une rubrique And courrier des lecteurs pourrait être mise en place tout dépend E de vous! Une nouvelle émission de radio sur le net : Le friends W Saloon, voir la page des radios. E A bientôt CACTUS R

T

Sommaire R Portrait: Josh Turner par Gilles gaget Roots: Tennessee Ernie Ford par Eric ‘’Cactus’’ Coste A Country en France: Tahiana par La bio : The Judds & Wynnona par Eric ‘’Cactus’’ Coste News, Brèves, TV SAT, radio etc… par Doc, Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy C Cds reviews : Shawn Camp, Alison Krauss & Union Station, Larry Gatlin, Rex Hobbart, Alan Jackson, Rio Grande, Pete Schlegel, Zipcode 2025par ‘’Doc’’, Cactus, Jacques T ‘’Rockin’Boy’’ Dufour, Dans les Charts: Blue County par Isabelle ‘’Star’’ Duquesnoy O Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy Dufour Live From The USA Spécial Fan Fair par Gérard Meffre R

Contact CWB [email protected] Site WEB Copyright 2005 http://countryweb.free.fr The French Country Music Magazine PORTRAIT

JOSH TURNER

Josh Turner est né le 20 novembre 1977 dans un petit hameau du nom de Hannah, perdu au milieu des bois au cœur de l’état de Georgie. « A l’écart des grands centres urbains, beaucoup de fermes, de champs, de routes poussiéreuses, de pins et de rivières » c’est ainsi que Josh décrit lui-même l’endroit où il a grandi, dans une communauté typique du sud profond, pétrie de valeurs traditionelles. Issue d’une famille de chrétiens baptistes, c’est tout naturellement à l’église en écoutant les gospels du dimanche matin que Josh Turner prend goût à la musique et se fait déjà remarquer par ses qualités vocales. Rapidement il forme un groupe, the Thankful Hearts, avec lequel il se produit dans les églises de Géorgie, mais il est aussi très attiré par la Country Music et ses idoles sont Willie Nelson et Waylon Jennings entre autres. Son chanteur préfère à cette époque se nomme Randy Travis dont l’ « Storms Of Life » sera le tout premier disque qu’il achètera. Josh raconte que sa décision d’opter pour une carrière musicale lui a été inspiré « d’en haut », un jour ou il se promenait en 4x4 aux alentours de la ferme familiale « Je pensais à ce pourrait être mon avenir et j’ai demandé à Dieu quels projets il avait pour moi. Alors j’ai senti qu’Il s’adressait à moi et me disait-Josh, si tu veux vraiment faire cela, fais le et je serai toujours à tes cotés et t’aiderai à aller au bout de tes rêves » Le rêve le mène d’abord à Myrtle Beach en Caroline du Sud où il passe 2 ans à la Francis Marion University, période pendant laquelle il se produit dans une revue du nom de « High Steppin’ Country », interprétant, avec six autres garçons et filles, des reprises de chansons célèbres. Mais Nashville étant le but qu’il s’était fixé, il s’installe finalement à « Music City » et s’inscrit à la Belmont University, une institution qui avait déjà vu passer dans ses murs des étudiants aussi connus que Trisha Yearwood et Brad Paisley. L’arrivée en ville du jeune homme n’est pas des plus faciles, habitué qu’il était au calme de sa petite bourgade et il doit s’habituer au bruit, aux lumières, à la foule sur les trottoirs et aux immeubles qui cachent le ciel. Surmontant sa timidité naturelle, il cherche à rencontrer le plus de personnes possibles susceptibles de lui ouvrir les portes des studios mythiques et en attendant enregistre quelques démos pour la radio de l’université. Et le miracle se produit : une de ses camarades de cours qui avait entendu ces bandes d’essai et qui connaissait quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui connaissait etc…présente Josh à Jody Williams un éditeur de musique. Celui-ci très impressionné par le potentiel vocal du jeune homme lui fait signer immédiatement un contrat par lequel il devient son manager. Il fait ensuite écouter les enregistrements de son poulain à un certain Mark Wright, producteur connu à Nashville qui, totalement conquis, engage Josh à la première audition. Et c’est ainsi que, quelques mois plus tard, ce dernier se retrouve tout étonné par sa chance, sur la scène du célèbrissime Grand Ole Opry. Une soirée qu’il n’est pas près d’oublier : « C’était en 2001, le week-end avant Noel, et je me trouvais là sur cette scène qui avait vu tant de célèbrités, en train de chanter cette chanson que j’avais écrite « The Long Black Train » quand à la fin j’ai vu les gens se lever pour m’applaudir.Le présentateu, Bill Anderson,est venu vers moi et m’a dit de chanter à nouveau ; alors j’ai repris la chanson comme dans un état second et les spectateurs m’ont fait une nouvelle standing ovation .J’avais vraiment du mal à croire que tout cela était réel » (A suivre)

The French Country Music Magazine Josh Turner suite Pour le chanteur l’année 2002 sera consacrée à la préparation et à l’enregistrement des 11 titres de son premier album « The Long Black Train »qui sortira en 2003.Dés sa parution le titre éponyme s’installe aux premières places du Hit Parade de façon si exceptionnelle que certains y ont vu une conséquence des évènements du 11 Septembre. En effet cette chanson est un Gospel avec un texte d’inspiration religieuse et ce train est celui de la tentation dans lequel il ne faut pas monter si l’on veut être « sauvé » Josh se défend d’avoir voulu donner cette signification car, dit-il, cette chanson a été composée en 1988 et inspirée par Hank Williams Sr dont il avait écouté la discographie pendant une nuit entière à la bibliothèque de l’université. Sur cet album on trouve également une autre composition de Josh : « Backwoods Boy »qui est un texte très autobiographique sur sa jeunesse campagnarde et sa passion pour la chasse. Il faut noter également une très bonne reprise du célèbre «You Don’t Mess Around With Jim « de Jim Croce. Cet album va rester dans le sommet du Billboard toute la fin de l’année 2003 et une bonne partie de 2004 faisant un des plus gros scores jamais enregistré pour une première parution au grand étonnement de Josh Turner lui-même qui, dit-il remercie le Seigneur tous les matins en s’éveillant. Par DOC

RADIOS FRANCAISES COUNTRY sur Internet

EMISSION RADIO JOUR HORAIRES LIEN INTERNET

Permanent Country box Tous les jours toutes heures Country Box Country Unlimited RCF Dimanche 13 à 14 h RCF Country Land Radio 666 Dimanche 19 / 20h Radio 666 Le saloon Lyon 1ère Dimanche 20/22h Lyon 1ère Country Club VIRE FM Lundi 19-30 / 22 h VIRE FM Country Show RIG Lundi 20-30 / 22-30 RIG Stetson RDV RPL Mercredi 17/ 20 h RPL Country Souvenir IDFM Mercredi 20/22-30 h IDFM Country RDV RCF Jeudi 1/2 21/22h RCF Country music AGORA vendredi 22h à 24 h AGORA FM W COUNTRY RTL Samedi 0 / 3h RTL

RADIO : en sud-Bourgogne

RTL 105.7 FM: W country les samedi de 0h à 3h avec Georges LANG LYON 1ère 90,2 FM ‘’saloon ‘’ dimanche 20-22h J. DUFOUR RCF 102 FM ‘’country unlimited’’ dimanche 13-14h J.SPIRY RSB 101.8 FM Besançon samedi de 12à 14h

The French Country Music Magazine LA BIO

The Judds

Qui est qui? Telle est la question. Quelle est la fille? Quelle est la mère? Dans ce numéro je vous parlerai de l'un des duos féminins qui a peut être le plus marqué de son empreinte la country music contemporaine avec un style musical qui pour l'époque est new country, mais que l'on peut considérer aujourd'hui, avec du recul, beaucoup plus roots mais tout en étant jazzy blue et rock. Ce duo est, ou plutôt était, composé de la mère, Diana Ellen Judd, et de sa fille, Christina Claire Ciminella. Ensembles elles forment le duo The Judds. La particularité de cette formation est en effet qu'il est difficile de distinguer la mère de sa fille, que l'on pourrait les prendre, ne les connaissant pas, pour deux sœurs. Effectivement on pourrait dire qu'elles sont de la même génération car Diana a accouché dans sa dix-huitième année le 30 mai 1964. Elle est née par déduction en 1946, le 11 janvier, toutes deux à Ashland dans le Kentucky. En 1976 après avoir vécu quelques années à Hollywood, Californie, la petite famille séparée du papa, mais renforcée par une petite dernière Ashley, revient sur les terres natales. Après cette période sur la cote Ouest Diana, la mère, exerce plusieurs métiers: mannequin, intermittente du spectacle, actrice. Après toutes ces années passées loin de la maison, Diana a besoin de se ressourcer, de s'isoler et de retrouver une vie spartiate sans TV, ni téléphone. Pour pouvoir vivre, elle trouve un emploi d'infirmière scolaire. Christiana, la fille, a 12 ans lorsqu'elle reçoit sa première guitare. C'est à l'écoute des émissions du Gran Ole Opry elle apprend les mélodies et les chansons à la mode, qu'elle reprend en cœur avec sa maman. En 1977 la petite famille retourne sur la cote Ouest. Diana, la mère, reprend ses études d'infirmière. Un jour alors qu'elles circulent au volant de leur Chevrolet 1957, la petite famille est invitée à se présenter sur un plateau ou se tourne un remake de American Grafitti, film dans lequel elles deviennent figurantes. Par la suite Diana est employée sur le tournage et fait ses débuts de secrétaire de productions. En 1979 la famille Judd déménage pour Nashville. Diana travaille comme infirmière, les filles continuent leurs études. Mais la musique n'est jamais loin chez les Judd. Le matin elles se produisent sur les radios, entre autre elles apparaissent régulièrement dans le radio show de Ralph Emery. Un jour Diana soigne la fille de Brent Maher. Brent est un responsable de chez RCA. Aussi Diana se fait connaître. Brent Maher est séduit par la prestation de Diana et de Christiana. Il sait apprécier le vocal du duo et leur ouvre les portes de cette grande maison en les présentant au big boss du département country du label: Joe Galante. C'est à ce moment là qu'elles prennent leurs pseudos, Diana devient Noami et Christina devient Wynonna. En 1983 les Judds , Noami et Wynonna, sortent leur premier single ''For the heart'' qui se place dans le top20 à la 17ème place en 1984. Sans se faire attendre les premiers awards tombent en 1984. En effet lors de la fameuse cérémonie de la CMA, le duo reçoit l'award meilleur espoir, puis un grammy award pour la chanson '' Why not me''. Re- belote en 1985, leurs singles s'étant tous placés n°1 dans les charts, les Judds remportent un nombre important de récompenses suprêmes ( trop long à écrire) Leur album ''Why not me'' est certifié Gold puis Platine. Les singles des années suivantes suivent le même chemin dans les charts. '' Granpa'', ''Rockin' with the rhythm…'', '' Cry myself to sleep'' se retrouvent en 1ère place. On pourrait continuer comme çà pendant des lignes et des lignes. (A suivre)

The French Country Music Magazine The Judds suite Leur ''greatest hits'', que l'on retrouve dans les bacs en 1991, se vend à 2 millions d'unités. Les suivants sont encore une suite de succès. Tout va bien jusqu'en 1990, lorsque le médecin de Noami lui annonce le terrible nouvelle: elle est touchée par le virus de l'hépatite C. Le duo décide d'entamer une tournée d'adieu: The farewell tour, qui débutera février 91 pour se terminer en Décembre de la même année. C'est à l'occasion du passage à l'an 2000 que le duo ou plutôt le trio puisque Ashley, la cadette, les rejoint sur la scène du West Arena de Phenix en Arizonza. Une grande tournée suivra sur l'ensemble des Etats-Unis, rassemblant près de 300 000 fans lors de leurs prestations. Un très gros succès au point d'être remises en selle pour les awards ACM de 2001 comme duo de l'année. A plus de 50 ans Noami, libérée de sa maladie reprend goût à la vie. Elle tourne dans des productions pour la Tv, relooking, opération au laser pour corriger sa vue, devient représentante pour de grandes marques de produits pour dames. Elle était présente lors de la fanfair de 2003.

Ashley la fille cadette est devenue actrice: cinéma, théâtre, il n'est pas rare de la croiser sur les planches de Broadway.

& Wynonna

Wynonna l'aînée a lancé sa carrière solo en 1991 lors de la déclaration de la maladie de sa mère. Les 3 premiers single enregistrés chez Curb records sont classés n°1. En 92 se sont ''Isaw the light'' ''Only Need '' ''No one else on earth'' qui sont classés. Le changement de style intervient en 1993, en effet c'est à partir de cette époque qu'elle adopte un style beaucoup plus crossover ( pop) et se classe dans les charts Pop. Son album éponyme ''Wynonna'' enregistré en 1992 devient triple platine en 1994. L' album: ''Tell me why'' n'est pas en reste et se retrouve aussi de platine. Wynonna collabore avec nombre d'artistes comme : Mary Chapin Carpenter, qui lui écrit ''Girl with a guitare'' , Tammy Wynette, avec qui elle chante en duo ''Girl thang'', Kenny Rogers, en duo avec ''Mary'', Tina Arena dont elle reprend la chanson ''Heaven my hearth''. Elle se marie en janvier 1995 à Arch Kelley, un businessman de Nashville, qui deviendra le père de Elijah sa première fille mais aussi de la seconde Pauline. Wynonna divorce en 1999. L'année 2000 signe le retour des Judds sur scène. Avec 2001 c'est le fameux award ACM cité plus haut. En 2002 Wynonna et Noami sont honorées par le titre '' 40 Greatest Women of Country Music''. 2003 est l'année de la sortie son dernier album chez Curb: ''What the world need is love''. Si effectivement Wynonna nous fait démonstration de son talent avec la voix magnifique qui est la sienne, on est assez loin des roots qui ont fait le succès des Judds. Un album avec du rythme qui devrait plaire à une certaine ligne de danseurs mais certainement pas aux vieux honkytonkers que nous sommes ici. Une apparition avec Jeff Beck du groupe Foreigner sur '' I want to know what love is'' , de Noami, sa mère, sur '' Fly on th butter'' qui est certainement le titre le plus roots de l album. Wynonna reprend un titre que le king (Elvis) a chanté précédemment: '' Burnin' love'' Avec cet album le retour de Wynonna est amorcé dans les play-lists. Nous lui souhaitons bon vent. Cactus

The French Country Music Magazine CD Review

Alison Krauss and Union Station: Lonely Run's Both Ways'' Par Cactus

C'est fait! C'est avec le label Rounder Europe que le dernier Alison Krauss est tombé les bacs européens,. Cet album était très attendu des amateurs de bluegrass, puisque cela faisait trois ans que cette formation n'avait pas sortit d'album studio, le dernier était un ''live''. Onzième album si mon compte est bon pour Alison Krauss, 32 ans, son premier étant paru alors qu'elle n'avait que 16 ans. Chose encore plus remarquable: c'est le même band qui l'accompagne depuis ses débuts. D'ailleurs on ne dit plus Alison Krauss mais Alison Krauss and Union Station. Ce dernier album ''Lonely runs both ways'' est toujours un album de bluegrass traditionnel qui va à la rencontre d'un style moderne que certains pourraient qualifier de newgrass. La voix chaude, claire et enchanteresse d'Alison nous fait toujours autant vibrer comme au premier jour. Souvenez-vous de son passage au Country Rendez-Vous, il y a déjà quelques années, et du silence qui était tombé telle une chape de plomb sur l'assistance lors de sa prestation et de la communion entre cette artiste et le public. Sur cet album qui comporte 15 titres, un seul a été écrit par Alison ''This sad song'', une par Del McCoury ''Rain please go away'' deux autres par Ron Block ''I don't have to live this way'' et ''A living prayer'' un gospel, à noter que tout deux sont membres du band Union Station. D'autres musiciens et songwriters de bluegrass comme Sidney et Suzanne Cox, Gillian Welch, R.L.Castelman, David Rawlings ont participé à l'écriture et on y trouve même un titre de Woody Guthry ''Pasture of plenty'' qui nous parle de l'éloignement et de la condition des travailleurs saisonniers pour leur survie, un retour aux sources de la country music (enfin celle que j'aime). Du Coté des musiques: déjà la voix d'Alison qui vaut largement tous les instruments, mais on trouve aussi Jerry Douglas au dobro et Ron Block au banjo. Si effectivement c'est Alison qui est mise en vedette sur cet album, elle n'est pas seule à chanter car Dan Tyminsky excelle au chant et c'est sans complexe qu'il peut aussi se donner sur certains titres ''Rain please go away'', ''This sad song'' et ''Pasture of plenty''. Effectivement dès que Dan est au chant les rythmes s'accélèrent pour devenir rapides et même très dansants (pour les amateurs), A noter, un instrumental ''Unionhouse branch'' écrit par Jerry Douglas. Alison Krauus est apparue dans la bande musicale du film Retour à Cold Mountain, qui nous rappelle un passage douloureux de la construction des Etats- Unis, mais aussi elle était sur la scène du Grand Ole Ory lors des Awards CMA de novembre 2004 (vus sur 3Sat dernièrement) où elle a interprété en duo avec Brad Paisley la chanson ''Whiskey lullaby'. Un award a même récompensé ce duo pour la meilleure vidéo de l'année. Alison Krauss & Union Station :''Lonely Runs Both ways'' disponible en France dans les magasins Harmonia Mundi à partir du 10 Février. Un album à ne pas manquer.

Chaque Samedi de 12h à 14h en ouverture d'antenne, présenté par Patrick Ferreux Assisté de "Mister NASH" & J-Ch' SMAINE CIA Music

Oldie's-Country-Rock'n'Roll-Rockabilly-Bluegrass-

The French Country Music Magazine CD Review

Shawn Camp ''Live at the Station Inn'' Par Cactus

Il est tel le messie de retour parmis nous après de trop longues années d'absences. Un album éponyme en 1993, qui n'avait pas reçu l'accueil attendu. Délaissé par les chroniqueurs, les radios et l'establishment, Shawn Camp s'était replié sur l'écriture de musiques et de chansons. C'est donc comme songwritter qu'il a su faire le bonheur de Garth Brook, Tracy Bird, George Strait, Kenny Chesnay et de quelques autres grosses pointures de la scène country américaine dont Alan Jackson. Shawn Camp est aussi très connu dans le monde des studios car il est aussi musicien de sessions très recherché. Nous l'avions rencontré sur la scène du Country Rendez Vous il y a quelques années. Scène sur laquelle il avait sévit avec brio et avec son fiddle magique envoûté le public. Il est aussi un fameux guitariste et amateur de picking assez brillant. Un second album sort en 2001 ''Lucky silver dollard''. Son troisième et dernier cd ''Live at the Station Inn ''est un album live enregistré en public à l'occasion de deux soirées au Station Inn de Nashville. D'abord il faut dire que Shawn Camp est un artiste aux talents multiples qui sait distiller sa musique aux rythmes de honky Tonk , folk, et aujourd'hui de bluegrass ce qui n'est pas pour nous déplaire au CWB. Sur cet album on peut retrouver Stuart Duncan au fiddle, Mike Compton à la mandoline, Dave Talbot au banjo mais aussi Bucky Baxter à la guitare électrique Scott Vestal au banjo er Denis Crouch à la basse, Shawn Camp quant à lui est accroché à la guitare. Les chansons ont été écrites par Shawn. Du bluegrass traditionnel des morceaux rapides succèdent à des rythmes un peu plus lents voir syncopés, les thèmes des chansons restent classiques au genre. Un très bon album de bluegrass traditionnel le seul soucis pour nous frenchies les paroles ne sont pas dans la pochette, dommage. http://www.ohboy.com/

Larry Gatlin & The Gatlin Brothers Sing their family Gospel favotites par Cactus

Depuis plus de 40 ans les frères Gatlin: Larry, Rudy et Steve nous proposent leur country music. Depuis déjà quelques temps ils se ressourçaient, le monde de la musique étant en perpétuel mouvement avec l'apparition sans cesse de nouveaux talents dans la zic-business. Avec l'arrivée dans les bacs de ce nouvel album, cette formation Texane originaire d'Abilene nous propose un style que l'on a pas forcement l'habitude de rencontrer en dehors des églises: le Gospel. Nous avions l'habitude d'écouter cette musique chantée par des noirs mais les Gatlin Brothers sont blancs. N'empêche qu'ils sont fortement influencés par les maîtres du genre: James Blackwood, Bill Lyles, Bill Shaw et bien d'autres encore. Le premier titre est a capella:''Swing down chariot'' avec quelques mesures sur les derniers instants. Tout au long de cet album il est question du Good Lord, de Jesus, la religion fait un tabac là-bas au Jesus Land. Dans les classiques nous retrouvons ''Amazing Grace'', ''What a friend we have in Jesus'' que nous chantions déjà il a 20 ans par chez nous ou outre Manche en la perfide Albion. 12 titres sur cet album, les voix sont pures, les harmonies envoûtantes, les mélodies particulièrement agréables à l'oreille. Pour ce faire plaisir si l'on connaît pas ce genre musical. http://www.dualtone.com/

The French Country Music Magazine COUNTRY EN FRANCE

Tahiana Par Tahiana

Tahiana, une citoyenne du monde, traverse les continents à la quête de la musique. Née à Madagascar, Tahiana suit ensuite ses parents en Afrique de l’Est. Animée par le goût du voyage elle prend son envole vers l’Europe, puis les Etats-Unis pour revenir souvent en Afrique. Très complice avec son frère, ils faisaient toutes les sorties ensemble, ils écoutaient la même musique. Depuis l’âge de 9 ans elle baigne dans la Country Music que son frère ne cessait d’écouter : Kenny Rogers, Emmylou Harris, Tammy Wynnet, Linda Ronstadt et Dolly Parton. Comme tous les jeunes et adorant danser, Tahiana était également très à l’écoute de toutes les nouveautés de Lionel Richie, Marvin Gay, Tina Turner…..mais très vite son amour pour la Country Music revient au galop. Son talent d’auteur/compositeur est très influencé par les mythes cités plus haut. Cependant son côté moderne l’aide à accepter l’évolution de la Country Music vers la Country Rock. Mais Tahiana a un ingrédient en plus : son exotisme. Toute personne aimant la country music trouvera son bonheur dans la musique de Tahiana qui mélange : son côté mélancolique (Country traditionnelle), moderne (country rock), nature et sauvage (roots) auxquels viennent se greffer des paroles qui plaident la générosité, la sincérité, l’égalité, l’amour… Tahiana enrichie aussi sa culture musicale en écoutant Gretchen Wilson, Faith Hill, Chely Wright, Jo Dee Messina, Keith Urban… qu’elle apprécie autant que les songwriters de la country traditionnelle. Attachée à son origine, Tahiana, accompagnée de musiciens malgaches a donné récemment deux concerts dans son île natale avant de partir à la conquête des grandes scènes dans l’hexagone et ailleurs, cette fois avec des musiciens français.

CD Review

Rex Hobart ''Empty House'' par Cactus

Voici une formation que je viens de découvrir et qui pour les chroniqueurs du CWB est un vrai bonheur car chacun sait que nous avons une préférence de goût pour le honky-tonk. Alors pour les amateurs de ce genre de country le label de Chicago BLOODSHOT Records nous propose une nouvelle fois une perle du genre avec Rex Hobart et leur album "Empty House". Cette formation, qui nous vient du Missouri, est établie à Kansas city depuis 1989. ils nous viennent de la scène rock mais vu la concurrence acharné dans ce milieu, ils ont su se recentrer dans le cœur de musique ( ou de métier). Quatrième album pour Rex Hobart mais aussi on trouve JB Morris à la guitare, Solomon Hofer à la steel, TC Dobbs aux drums et Blackjack Snow à la basse. Du coté des lyrics, les paroles, Rex Hobbart comme tout bon songwritter de honky tonk qui se respecte a été influancé par les maitres du genre: Merle Haggard (qui récemment répondait aux questions de Larry King sur CNN), kris Kristofferson, Johnny Paycheck, Silverstein. La musique est du honky tonk classique type des '50 avec une steel qui pleure à souhait, des twangs à foison.11 titres sur cet album qui ne déplairait pas à Dale Watson ou David Alan Coe. Quelques titres révélateurs de l'ambiance qui règne sur cet album: ''The good is gone'', '' I just lost my mind'', ''Black iron bridge'', ''I don't like that mirror'' dispo bloodshotrecords.com

The French Country Music Magazine CMA MUSIC FESTIVAL FAN FAIR

Pa r Gerard MEFFRE

Chaque été une excitation particulière s’empare de Nashville avec l’arrivée de fans du monde entier venus à Music City USA pour la FAN FAIR (dénommée dorénavant CMA Music Festival), un évènement unique dans le monde de la musique. Le plus grand Festival de Country Music au monde, la FAN FAIR est une réunion passionnelle entre les artistes Country et leurs fans. Elle offre à ces derniers un programme incroyable de concerts, de sessions d’autographes et de rencontres d’artistes ainsi que d’autres activités qui en font un événement d’une densité inégalée nulle part ailleurs. Elle a été créée pour soulager les Nashviliens d’une foule excessive durant la Convention annuelle des DJ de Country Music en Octobre. La participation de nombreux artistes à cette convention entraînait la convergence sur Nashville de milliers de fans espérant apercevoir leurs artistes favoris. La CMA (Country Music Association), le Grand Ole Opry et les principaux labels locaux en conclurent qu’il devraient organiser un festival spécialement dédié aux fans à une autre époque de l’année. La FAN FAIR était née et elle fut un succès dès le départ!

La première édition, quatre jours en Avril 1972 à l’Auditorium Municipal de Nashville, mit en scène certains des plus célèbres artistes de l’époque pendant 20 heures de concerts : Roy Acuff, Loretta Lynn, Tom T. Hall, Freddie Hart, Nat Stuckey, Billy Crash Craddock, Ernest Tubb, Del Wood, Wilma Lee and Stoney Cooper entres autres….Environ 5000 fans s’y pressaient et plus d’une centaine de stands d’artistes permettaient les rencontres du public avec les chanteurs. La FAN FAIR 1973 fut décalée à Juin, un mois de vacances qui offre de meilleures conditions climatiques, une tradition qui se poursuit aujourd’hui. En 1973, 10 000 fans y participèrent. Chaque édition est source d’événements historiques inoubliables. Porter Wagoner et Dolly Parton le démontrèrent en 1974 quand ils chantèrent en duo pour le dernière fois après avoir été partenaires pendant dix ans. Cette année là, Paul McCartney fit la surprise de sa visite, on ne soupçonnait pas sa passion pour la Country Music. En même temps que la popularité de la Country Music explosait dans les années 80, la FAN FAIR se développa. Elle se déplaça au Tennessee Fairgrounds pour recevoir plus de fans et fut programmée sur 6 jours. En 1991, elle célébrait son 20ème anniversaire avec plus de 34 heures de concerts et plus de 65 artistes. En outre, environ 200 artistes avaient préparé leur stand pour des sessions d’autographes. Des chanteurs comme Bill Monroe et Mac Wiseman y participèrent pour démontrer la longévité de leur carrière. En 1992, la FAN FAIR présenta les artistes les plus populaires de l’époque : Garth Brooks, Alan Jackson, Wynonna, Kathy Mattea et un nouveau chanteur plein d’énergie, Billy Ray Cyrus et son « Achy breaky heart ». Plus de 600 journalistes du monde entier étaient là pour couvrir l’évènement. Près de 100 chanteurs se produisirent pendant la semaine en 1994. Willie Nelson fit une visite inopinée pendant le show Liberty dont il était devenu le nouvel artiste. Reba McEntire enflamma le public en chantant en duo avec Linda Davis, leur grand succès « Does he love you ? » pendant le show Arista. La FAN FAIR fêta son 25ème anniversaire en 1996 avec plus de 100 artistes chantant devant une foule de 24000 fans. Cette année là, Garth Brooks, y vint sans prévenir et resta 23 heures d’affilée à signer des autographes. Un autre temps fort, le show « Fun in the sun » présenta les Beach Boys, Lorrie Morgan, Ronnie Milsap, Collin Raye et Doug Supernaw pendant 2 heures.

The French Country Music Magazine En 1997, on apprécia 2 shows exceptionnels : « The working man show » avec des légendes, , Merle Haggard et Johnny Paycheck et « The Honky Tonk Finale » avec Hank Thompson. 1998 fut encore pleine de surprises : Dolly Parton rejoignit Lee Ann Womack sur scène pendant le show Decca pour chanter en duo sur « Jolene » et Garth Brooks accompagna Steve Wariner sur « Burnin’ the Roadhouse down » et « Long Neck Bottle » durant le show Capitol. La cerise sur le gâteau fut apportée par Vince Gill qui dansa et chanta avec Olivia Newton-John sur « You’re the One That I Want » au cours du show MCA. En 1999, une édition excitante avec la présence de Waylon Jennings venu chanter en duo « Are you sure Hank done it this way ? » avec Andy Griggs, nouveau venu chez RCA. Lorrie Morgan se joignit à Sammy Kershaw pendant le show Mercury et les Oak ridge Boys chantèrent « Bobby Sue » avec South 65 du label Atlantic. La Fan Fair eut un impact majeur, estimé à 10 millions $ sur l’économie de Nashville. En 2000, les organisateurs annoncèrent le retour des spectacles dans le Downtown Nashville. Les adieux au Fairgrounds virent la participation de plus de 200 artistes. 2001 inaugura une nouvelle ère pour « Le Plus Grand Festival de Country Musique au Monde ». L’évènement fut concentré sur 4 jours dont un week-end au lieu d’être programmé en semaine et les concerts se déroulèrent sur plusieurs scènes du centre ville. En 2002, les concerts du Coliseum attirèrent les plus grands noms : Brooks & Dunn, Kenny Chesney, Alan Jackson, George Jones, Toby Keith, Lee Ann Womack ……etc En 2003, plus de 150 artistes se produisirent pendant plus de 40 heures de concerts et Naomi Judd rejoignit sa fille Wynonna sur scène pour reprendre plusieurs chansons de leur répertoire. En 2004, l’affiche du Coliseum fut plantureuse: Trace Adkins, Clint Black, Brooks & Dunn, Terri Clark, Charlie Daniels, Vince Gill, Tracy Lawrence, Lonestar, Martina McBride, John Michael Montgomery, Joe Nichols, Brad Paisley, Keith Urban, Clay Walker, Wynonna, et on assista à des moments inoubliables : Willie Nelson chantant en duo avec Pat Green, Gretchen Wilson accompagnée par Brooks & Dunn sur « Redneck woman » déchaînant l’audience et Hank Williams Jr invitant Darryl Worley, Montgomery Gentry et Pat Green sur scène pour une version unique de « Family Tradition ». La scène du Riverfront, active pendant la journée présenta plus de 145 artistes parmi lesquels : les Bellamy, Suzy Bogguss, BR 5-49, Joe Diffie, Ty Herndon, Stonewall Jackson, Neal McCoy….etc. En réalité, il serait plus facile de dire qui n’était pas à Nashville pendant ces 4 jours ! Le Convention Center abritait une autre scène plus intime, l’ »Acoustic Corner » qui permit à des artistes bluegrass, roots et Americana de se produire dans la journée. Dans le même lieu, de nombreux stands de fans clubs, magazines et labels accueillirent les fans pour des rencontres, des séances d’autographes et de photos avec leur vedettes préférées.

Au-delà de la FAN FAIR, d’autres concerts tout aussi fournis furent organisés en ville en juin dernier. CMT enregistrait en public le show « les 100 plus grandes chansons d’amour country » et l’on a pu ainsi voir Dolly Parton, Randy Travis, Kenny Rogers..etc. Par ailleurs, Marty Stuart fit son show annuel au Ryman Auditorium avec la participation de Jerry Lee Lewis et Terri Clark. Enfin, il ne fallait pas rater le Grand Ole Opry, le plus vieux show radio country qui voit défiler la new country et la tradition pendant 2 heures de bonheur.

Les line-dancers n’étaient pas en reste : ils bénéficient d’un espace danse au Coliseum et peuvent s’éclater sur la gigantesque piste du Wild Horse Saloon, un énorme honky-tonk dans lequel se produisent tous les soirs des chanteurs connus et au son desquels on peux danser. Et puis……..une fois tous les shows terminés, on se propulse dans les multiples bars et honky-tonks de Broadway pour terminer la soirée, une bière bien fraîche à la main en écoutant les groupes locaux qui un jour auront aussi leur place à la Fan Fair.

The French Country Music Magazine En 2004, tous les records d’audience furent battus avec la participation de plus de 30.000 fans venus du monde entier. Parmi eux, une quarantaine de français emmenés par Country Music Memorial * (C.M.M.) qui conduit un voyage annuel à la Fan Fair depuis 19 ans au départ de Paris.

Parrainé et accompagné par George « WRTL » LANG depuis sa première édition en 1986, ce voyage annuel, organisé par Gérard MEFFRE et Gilbert ROUIT dirigeants de la C.M.M. a déjà fait partager à plus de 650 personnes leur passion pour la Country Music et le Tennessee. Memphis est la première étape de ce voyage qui permet aussi de remonter l’histoire : Elvis et la visite de Graceland, le rock’n’roll et son nouveau musée, la visite des studios SUN où enregistrèrent Elvis, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins et Roy Orbison, le blues et les soirées musicales dans Beale Street et ses clubs et restaurants. Il ne faut pas non plus manquer Lynchburg, adorable et typique petite ville sudiste, où l’on est merveilleusement accueilli par Jack Daniels pour la visite de leur distillerie.

Le groupe passe ensuite 6 jours à Nashville ce qui permet d’assister à tous les concerts de la FAN FAIR mais également de faire un shopping intensif facilité par le cours actuel du $ et de visite le superbe Country Music Hall of Fame, musée très complet relatant l’histoire de la musique et ses artistes ainsi que le Ryman Auditorium d’où fut diffusé le Grand Ole Opry.

Ne manquez pas le prochain avion……….

Gérard MEFFRE

L’association COUNTRY MUSIC MEMORIAL (CMM) a été fondée en 1979 par Gilbert ROUIT qui a obtenu 2 awards durant la FAN FAIR, l’un en 1985 pour le groupe Virginia Truckee qu’il manageait et l’autre en 1987, remis par Jo Walker-Meador, Présidente de la CMA Nashville pour son action dans le développement de la Country Music en France. Ces premiers contacts avec la FAN FAIR lui donnèrent, tout comme à Gérard MEFFRE qui la connaissait également, l’envie de la faire découvrir aux fans français.

CIA MUSIC INFOS par J C Smaine

Après avoir incarné le ''Killer'', Dennis Quaid a remis çà avec le rôle de Spade Cooley dans le film ''Shame on you''.

Belle affiche pour le prochain festival 'Americana' en Juillet en Angleterre: le gallois Ian Calford, disciple de Johnny Cash, Valerie Smith, Eve Selis, George Hamilton IV, Michael Ballew et Lisa O'Kane ainsi que les Bellamy brothers (0044-01159-390-595)

Le musée de Jim Reeves de Madison, Tennessee, vendu à des gens peu scrupuleux? Il serait question d'y installer des logements résidentiels.

A l'occasion de sa nouvelle tournée européenne l'association Blue Monday le rocker vétéran Rudy Grayzell en Avril à Bourg en Bresse. [email protected]

La 10ème Country messe de Berlin organisée par nos confrères de Western mail a présenté notamment Western Union, Doug Adkins, les Lenne Rockers, Danni Leigh, Gitty Fisher ( la mascotte des Pullman City) et Roy Rivers qui est dans la même agence que M Peterson :Dennis Management

The French Country Music Magazine ROOTS

Tennessee Ernie Ford

Il y a quelques numéros je vous ai présenté Tex Williams. Mais savez vous quel est le point commun entre Tennessee Ernie Ford et Tex Williams? Tout deux ont chanté des titres du oh combien fameux Merle Travis. Né le 13 février 1919, à Bristol dans le Tennessee, Ernest Jenning Ford grandit dans sa ville natale où il suit une scolarité normale jusqu'à la hight school, qu'il quitte afin d'entamer une carrière de présentateur radio sur les ondes de W.O.P.I. Puis il s'engage dans l'US Air Force en 1940 pour servir sur les théâtres d'opérations de la seconde guerre mondiale, ce qui va l'amener a servir comme instructeur sur avion bombardier. A l'issue du conflit E.J.Ford s'établit en Californie, et se produit sur les ondes de KFXM à San Bernardino puis de KXLA à Passadena. C'est durant cette période que loin de chez lui il adopte le Pseudo de Tennessee Ernie Ford (TEF). C'est aussi à cette époque qu'il rencontre Cliffie Stone. C Stone dirige un show sur la radio dans laquelle travaille TE Ford. A noter que Tennessee ne chante encore à cette époque là, en effet il officie à l'antenne pour présenter les programmes. Mais Cliffie Stone apprécie cette voix de basse et le signe afin qu'il se produise dans les shows radiophoniques. En 1948, le succès fait que TE Ford est contacté par Capitol Records pour signer et enregistrer. En 1949 plusieurs chansons sont classées dans les charts: '' Mule train'' est classée N°1, puis c'est ''Smokey mountain boogie'' qui fait le succès de T T Ford et C Stone, les deux compères ayant co-écrit la chanson. En 1950 TEFord fait ses débuts sur les planches du Grand Ole Opry. Le début des années 50 est marqué par le grand nombre de chanson de TE Ford classées dans les charts: 1950:''Shotgun boogie'' qui sera disque d'or et repris par Jess lee Turner grand rocker devant l'éternel ( et les autres), ''The cry of the wild goose'' , '' I'll never be free'', en 1951 '' Taylor made woman'', ''Mister and missippi'. En 1953 TE Ford se produit outre atlantique. C'est en Angleterre qu'il reçoit l'accueil le plus prometteur. C'est toujours en 1953 qu'il place dans les charts des chansons qui ont fait le tour du monde: '' Ballade of Davy Crockett'' et ''River of no return''. Son plus gros succès sera en 1955 avec la fameuse chanson de Merle Travis: ''Sixteen tons'', qu'il placera dès sa sortie dans les charts. Cette chanson sera reprise en France par Armand Mestral sur une adaptation de J. Larue De 1956 à 1965, TE Ford se produira dans les shows TV sur NBC d'abords puis sur ABC. N'oublions pas qu'avant d'être chanteur TEF était présentateur de shows radiophoniques. Son professionnalisme, sa voix et son charme font qu'il est très apprécié. De plus les invités qu'il présente, la qualité des différentes prestations font que son show est le préféré des familles américaines. De plus il conclue chaque show par une chanson, le top pour ses fans. Mais TE Ford ne chante pas que de la country music. il est en effet un amateur de gospel. Et c'est bien Capitol, son label, qui est content car TE Ford remplit les bacs et fait de Capitol le premier label en terme de ventes donc de disque d'or. Ce sont plus de 40 chansons de ce style qui sont enregistrées par l'artiste au cours de sa carrière. Cette carrière s'arrête le 17 Octobre 1991 alors que TE Ford rentre d'un dîner présidentiel donné à la Maison Blanche par G Bush Sr, il pris d'un malaise dans la voiture qui le ramène à l'aéroport , il décède peu après au Reston Hospital à Reston en Virginie. Tennessee Ernie Ford a gardé une grande place dans le cœur des américains. Chaque réédition d'albums, compilation, vidéo sont chaque fois de réels succès. En France, il est fréquent de retrouver les chansons de TE Ford dans des compilations bon marché en vente dans en supermarchés ou station services. Alors faites vous plaisir.

par Cactus

The French Country Music Magazine LES NEWS DU SALOON Par Jacques « Rockin’Boy »Dufour.

Joe Diffie a déclaré récemment à un journal Britannique qu’il souhaitait revenir en Europe car en 2003, lors de sa première visite en Suisse, à la Country Night de Gstaad (avec Tracy Lawrence et Mark Chestnutt) il avait trouvé le public réceptif et chaleureux : « It was a wonderful experience ! ».

John Fogerty s’est produit à Austin accompagné par Billy Burnette, Jerry Douglas et Ian Mac Lagan (ex Small Faces).

Redd Volkaert, qui a récemment visité la France, vient de sortir un album chez Hightone. Ce guitariste Canadien d’origine et établi à Austin a longtemps tenu la Télécaster au côté de Merle Haggard qu’il accompagne toujours en tournée. Il joue aussi avec les Twangbangers en companie de Dallas Wayne et Bill Kirchen (ex Commander Cody).

Foster & Lloyd se sont produit sur scène à Nashville pour la St Sylvestre. Reformation possible ?

Eric Heatherly a présenté les chansons de son nouvel album « The lower east side of life » au BB King’s Club.

Rodney Crowell, Emmylou Harris, Pam Tillis, Hal Ketchum, Nancy Griffith et Steve Earle ont donné des concerts à Nashville en soutien au démocrate John Kerry. Steve et Nancy ont déclaré qu ‘en cas de victoire pour Bush aux élections, ils viendraient s’établir en Europe. Si vous connaissez des villas à vendre près de chez vous…

« Live like you were dying », le nouvel album de Tim Mac Graw, s’est vendu à 766.000 exemplaires la première semaine ! Trois mois plus tard il atteignait les 2 millions.

Clay Walker, Texan comme Lance Armstrong, s’adonne au cyclisme sur route avec plusieurs de ses musiciens lorsqu’il est en tournée.

Autre Texan, Trent Wilmon (Columbia), est un pro de la chasse aux serpents à sonnettes. Il a commencé cette activité à l’âge de 12 ans et a depuis attrappé des centaines de ces reptiles : 8 dollars pour un crotale vivant ! Voilà une passion lucrative pour ados amateurs de sensations fortes et en mal d’argent de poche…

Travis Tritt a offert 40.000 dollars à la Croix Rouge pour aider les sinistrés en Alabama après le passage d’un ouragan.

L’acteur John Corbett (« Un mariage Grec ») va sortir son premier album de country music sur le label Broken Bow de Nashville.

La chanson « Paper angels » de Jimmy Wayne, actuellement dans le Top 40 country, est inspirée du programme du même nom de l’Armée du Salut qui consiste à offrir des cadeaux de Noêl aux enfants nécessiteux. Il en a lui-même bénéficié avec sa sœur quand ils étaient gosses.

Bon sang ne saurait mentir : Shooter Jennings, fils de Waylon, et Jubal Lee Young, fils de Steve, sortent chacun leur premier album.

Les petits potins du Saloon : il y aurait romance entre Dierks Bentley et Michelle Poe, bassiste dans son groupe et sosie Danni Leigh.

The French Country Music Magazine CD Review

Alan Jackson « What I do » par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Certains argueront d’une certaine monotonie à l’écoute de l’album dans son intégralité, et même d’un album à l’autre chez Alan Jackson. C’est possible. Mais peut-on se lasser de l’une des plus belles voix engendrée par la country music moderne, et d’un style qui figure parmi les plus représentatifs de ce que devrait toujours être la musique country en 2005 ? En effet, la pedal steel et le fiddle ne sont pas cachés derrière la batterie chez lui. Pas d’expérimentations hasardeuses. Quand on pose un album du grand blond sur sa chaîne on sait d’avance que l’on ne sera pas trompé si l’on aime la tradition, un peu à la manière d’un George Strait ou d’un Randy Travis. C’est sécurisant . D’autres artistes proposent une musique plus inventive. Certains aiment le risque, d’autres pas. A chacun son choix. Et Alan Jackson est le choix de beaucoup. Le Géorgien se définit comme un chanteur de chansons simples. Il ne joue pas les intellectuels mais écrit comme un poète. Il utilise les mots comme des pinceaux à la manière d’un Cabrel. Et ce ne sont pas tous les singers/songwriters qui savent composer des chansons intelligentes et agréables en mélodie à la fois. Sa musique coule comme un ruisseau : sans faire de remous, sans nous endormir, elle nous procure tout simplement un sentiment de bien être. Et puis « Burnin’ the honky tonks down » à lui seul justifierait l’achat. Composé par les talentueux Billy Burnette et Shawn Camp, ce titre décapant met en valeur tour à tour les musiciens qui entourent Alan. Pour amateurs de country « vraie ».dispo Vacher Music voir Pub

RIO GRANDE : ''Mystery Train'' par Jacques « Rockin’Boy » Dufour La première remarque concernant Rio Grande n’a pas de rapport direct avec la qualité de leur musique, mais sur celle de leur « look ». Bien que leur musique ne soit pas passéiste, les 5 musiciens revêtent tous le même costume, à l’instar des groupes de hillbilly ou de bluegrass des années 40 ou 50. Sur une une de leurs photos de promo ils prennent même une pose à la Drifting Cowboys. Le fait est à signaler à une époque où 99% des artistes se présentent sur scène en jean. Cette touche « rétro » n’est cependant pas spécialement représentative de leur country qui est plutôt moderne. Les Bordelais nous présentent des titres variés, reprises personnalisées ou compos, le tout enrobé d’une prise de son remarquable. Cela débouche sur la réalisation d’un album d’une grande richesse musicale. « One way rider »(Rodney Crowell) est abordée au galop. C’est la charge de l’artillerie guitare/batterie/fiddle, orchestrée par une pedal steel guitare au son Hawaien. Tous les instruments se pourchassent et les musiciens rivalisent de dextérité et d’ardeur. Leur reprise de « Me and Bobby McGee » se rapproche de l’original de Kristofferson. C’est la version country prise sur un tempo cool. Ce classique a souvent été revu en rock ou à la façon écorchée vive de Joplin. « Little cabin home on the hill » est bien sûr signée L.Flatt/B.monroe.Avec la reprise de ce vieux standard, RG nous démontre qu’ils savent jouer traditionnel. Le banjo et la mandoline sont excellents. Avec ce titre ils auraient pu figurer sur la compile France Bluegrass. « Mystery train » n’est pas le vieux RnB rendu célèbre par Elvis mais une douce ballade acoustique co-écrite par Georges, le chanteur. Jolie composition. On enchaîne avec un classique des Stones grande époque : « Honky tonk woman », avec fiddle et banjo. Personnellement je trouve ça super ! « Going home tonight »(Jimmy Tittle) . Rio Grande a bon goût : un titre pour rêver, dans la lignée d’ « Highwayman ». Superbes guitares. C’est rare que les instrumentaux soient des originaux, mais c’est le cas ici avec « Halfway home », composé par Emmanuel (multi instrumentiste dont le dobro). Il met tous les musiciens à l’honneur. « An ordinary day » est encore une compo. C’est un jazzy-swing sautillant et sympa. « Imagine » de John Lennon n’est pas une chanson facile et son lien avec la country n’est pas franchement perceptible. Georges la transpose complètement et s’en sort bien. Belles harmonies vocales. Bien, résumons : un country-rock, un bluegrass, un swing, une ballade, un instrumental, une reprise des 60’s et des compos. Que vous faut-il de plus ? Un bon honky tonk façon Hank Williams ou Alan Jackson. Bon, d’accord, pour aller avec la tenue. Mais ce petit manque ne nous empêchera pas de classer les Girondins parmi les meilleures formations country de notre pays. Un groupe fortement recommandé. www.newcountrydance.com/riogrande [email protected]

The French Country Music Magazine Dans les Charts

BLUE COUNTY

Aaron Benward et Scott Reeves, amis de longue date, sont les membres du duo : BLUE COUNTY. BENWARD, né à AUBURN en Indiana, a bougé avec sa famille et a trouvé refuge dans la musique au collège. Sa famille déménage à Nashville, son père Jeffrey, un chanteur professionnel de gospel, l’inscrit à l’université de BELMONT, dans une classe sport étude de football avec option musique. Mais il part en tournée avec son père. Ensemble ils font 130 concerts annuels sur plusieurs années et enregistrent 3 CD. La première influence de REEVES se situe dans les racines familiales à DELIGHT en ARKANSAS. Après avoir travaillé un style vocal avec l’aide son oncle Jack, il part avec sa famille à LOS ANGELES ou son père travaille pour la police. Après ses études REEVES est autant acteur que musicien, il reprend des études pour 2 ans et prend un job dans les shows télévisés et commerciaux, comme le rôle de RYAN MC NEAL dans un feuilleton. REEVES ET BENWARD se rencontrent lors d’un tournage et une véritable amitié naît ; après plusieurs années ils exposent ce qu’ils veulent chacun pour leur vie ; entre écrire un scénario, jouer dans un film, finalement ils opteront pour faire de la musique ensemble. Ils essayent d’écrire et de composer ensemble. Ils signent avec CURD RECCORDS après une audition. Leur premier album dont le tube « good little girls » est produit par DAN TUFF. Ils ont accompli la tâche presque impossible de faire preuve de polyvalence et en même temps de maintenir leur sens du style dans chaque titre de l’album. Certes certaines de leurs chansons leur conviennent mieux que d’autres mais l’album est un bon début qui peut « tilter » chez des auditeurs d’age varié. Leur 2éme single « THAT’S COOL » et sa vidéo viennent juste d’être produits (juin 2004) c’est une véritable chanson pleine de petits clichés que savons être vrais, mais chaleureux et doux à écouter et c’est pourquoi ça plait. Par exemple le refrain nous encourage à … « Laissez votre cœur briser quelques règles, maintenant c’est cool… »La vidéo noir et blanc accentue le duo, un ancien chanteur de gospel et une star d’opéra, essayant d’être pris au sérieux, et c’est probablement ce qui a donné le petit coup de pouce nécessaire à la chanson. Toutes les chansons du disque sont confirmées par de solides performances instrumentales et des voix remarquables. Est ce que ces 2 gars sont un exemple exceptionnel de la musique country classique ? certes non. Mais ils peuvent sûrement faire leurs propres preuves comme artistes populaires modernes de la musique country. Ils sont charismatiques et talentueux et leur moment ne pourrait être mieux choisi, et peuvent enrichir la scène de la country

Isabelle ''Star'' Duquesnoy

The French Country Music Magazine MADE IN FRANCE Jacques « Rockin’Boy »Dufour

JACKSON MC KAY a reçu énormément de mails de félicitations et d’encouragements après sa victoire aux awards de la country Française. Cela aussi bien de France que d’Allemagne où il se produit souvent. Son nouvel album s’intitule « Circle of life ». Il sortira en avril dans les deux pays. L’Alsacien a également composé la musique d’un reportage tourné à Madagascar et qui sera diffusé à la télévision en mars.

L’écoute de la maquette 6 titres du prochain cd des FREDCASTERS m’incite à vous prévenir : l’album complet paraîtra au printemps et il va faire très mal. On passe allègrement du rockabilly de Johnny Burnette à Ricky Skaggs ( ! !) façon « Country boy » d’Albert Lee. On revisite le boogie d’Asleep at the Wheel. On croise Eric Clapton et JJ Cale. Gros son et beau travail.

STATION est un groupe Parisien déjà ancien et à la réputation bien établie. Il s’articule autour de Thierry Lecocq, multi instrumentiste : guitar, violon, mandoline, banjo. Beaucoup de styles sont abordés : new country, country rock, bluegrass,cajun, tex-mex, blues et même jazz. Ils ont sorti 6 albums en 14 ans. Le 7ème est en préparation. La chanteuse Armelle LOVERSON s’est récemment jointe à eux.

BLUE MOUNTAIN est le nom de la toute nouvelle formation qui accompagne Armelle lorsqu’elle ne vocalise pas avec STATION. La chanteuse, basée à Versailles, prépare son premier album constitué de chansons originales dont la moitié en Français. Le style est résolument « new-country » et fortement inspiré de Shania Twain. Armelle est également danseuse et animatrice d’une association de line dance. Contact : [email protected]

Les quatre musiciens qui entourent Stany, chanteuse du groupe AMARILLO, représentent toute l’histoire de la country music en Alsace et en Lorraine. En effet, Marcel Heitz (guitare/pedal steel) a joué 15 ans avec Rebels. Il a aussi effectué un passage chez Texas Side Step. Jean-Paul Meintzer (basse et management) a joué 10 ans avec Conniving, groupe toujours actif. Philippe Brechermacher (guitare/mandoline) a joué pour Charlie West. Il a également accompagne Chuck Berry et Calvin Russell. Jacques Boileau (batterie), ancien Rebels, s’est produit plusieurs fois au Golf Drouot dans les 70’s. A cette expérience masculine, Stany apporte le charme et ses interprétations d’Emmylou Harris, Mary Chapin Carpenter, Patty Loveless, Trisha Yearwood ou des Judds. Amarillo s’est produit au Billy Bob’s en mai 2003.

L’accordéon a toujours été l’instrument de prédilection des Berrichons. Désormais ils devront compter avec les Gretsch, Telecaster et pedal steel des STATE SONS. Ce groupe établi dans l’Indre soigne particulièrement son équipement technique et la qualité de leurs instruments. Côté répertoire c’est le respect de la tradition de Cash à Alan Jackson. Contact : [email protected]

MILWAUKEE est une ville du bord du lac Michigan située à une centaine de km au nord de Chicago. C’est aussi le nom choisi par une formation de Quimper dans le Finistère. Formée en 1999, elles s’inspire essentiellement de la musique des pionniers du RnR et de la country : Elvis, Eddie Cochran, Johnny Burnette, Hank Williams ou Johnny Cash. Randy Travis période 80’s est leur concession la plus moderne. Ils ne dédaignent cependant pas la composition, autant en Anglais qu’en Français. Le groupe de produit dans toute la France et a déjà sorti deux albums. Roselyne est à la basse, Gaétan à la guitare et Ducky Jim au vocal et au banjo. Pour les grandes scènes un batteur (Sad) vient compléter le trio.

Samedi 19 février à Irigny (sud de Lyon) se produiront les 2 TONS OF STEEL en provenance d’Austin, Texas. Ces quatre musiciens proposent une musique dynamique entre rockabilly, swing et honky tonk. Leur dernier album est produit par Lloyd Maines (papa de Natalie). C’est une organisation www.wildgoose_as.com. Les ROCKY MOUNTAINS assureront la première partie.

The French Country Music Magazine CD Review

Pete SCHLEGEL : ''Strong Stuff'' Par Gilles ''Doc'' G.

« Man, That’s Strong Stuff » C’est le commentaire qui revient le plus souvent dans la bouche des fans de Pete Schlegel à l’issue de ses concerts, et c’est la raison pour laquelle il a donné ce titre à son album. Et c’est vrai que la première impression qui se dégage à l’écoute de ce cd, c’est que c’est du solide : Une musique carrée avec une batterie toujours très présente, un accompagnement efficace qui soutient une voix chaude, jamais forcée, sur des textes authentiques et sincères. Pete Schlegel nous vient de l’Amérique profonde et ça s’entend ! Natif de l’Ohio et élevé dans la ferme de ses grands parents, ce jeune garçon a deux passion, la musique country, et son métier de pilote d’hélicoptère dans le Samu de la garde nationale. Devant le succès qu’il obtient avec son groupe Tru South dans les clubs et les bals locaux, son entourage le pousse à sauter le pas et à se lancer dans la musique. En 2002 Pete débarque à Nashville où il est pris en charge par le producteur Clyde Brooks et c’est finalement au début de l’année 2004 que les efforts de l’un et de l’autre se voient récompensés puisque le chanteur place 3 de ses singles dans les charts de Music Row. Ainsi « Short for Gone », le premier titre va rester 14 semaine dans ce classement et grimper jusqu’à la 51e place en Mars.Le second single « Living Ain’t Easy As It Sounds » va tenir 15 semaines dans les charts et, curieusement fera un énorme succès en Allemagne où un disc- jockey country va le matraquer sur les ondes. Quant à « It Takes A Whole Lotta Liquor To Like Her »( admirez le jeu de mot phonétique « Liquor » et « Like Her ») qui est comme le titre l’indique une chanson pour soirées bien arrosées, elle a fait l’objet d’un concours sur internet et le gagnant(ou la gagnante) s’est vu offrir un concert de Pete Schlegel et de son groupe dans sa ville. Les autres titres de l’album sont de la même veine comme « A Girl Like You », un Honky Tonk très rythmé, très entrainant, avec des paroles faciles à retenir et à reprendre en chœur. « Something Strong » porte bien son nom, ça cogne fort, sur un tempo très soutenu dans le style Hank Williams Jr. J’ai une petite préférence pour « Gotta Get To Her Before My Reputation » qui est du vrai rock n’ roll comme on sait encore en faire là-bas et comme on aimerait en entendre plus souvent tellement ça fait du bien aux oreilles. Mais ce rocker a aussi un cœur tendre comme il nous le montre avec « That’s The Way I Love You » superbe ballade romantique dite avec des mots que toutes les femmes aimeraient que leur mari leur dise ( comme il est écrit dans la bio de Pete sur son site internet.) Le cd comporte également 2 titres enregistrés en public et qui sont 2 hommages aux grands ainés, à Merle Haggard d’abord, avec une swingante version de « Swinging Doors » et à Waylon Jennings ensuite avec une excellente reprise de « Lonesome Orn’ry And Mean ». Titre à ne pas prendre au mot car Pete Schlegel est au contraire quelqu’un de très gentil, très abordable et dont la devise est : Si vous n’oubliez jamais d’où vous venez, les fans ne vous oublierons jamais . Plus d’info sur www.trusouth.com et www.angrycountry.com

The French Country Music Magazine BREVES

La formation Montgemery Gentry est apparue lors de la première manifestation pour la Super Bowl Week qui s'est déroulée au Veterans Memorial Arena à Jacksonville en Floride

Lynn anderson a été introduite au German Country Music Hall of Fame le 29 janvier dernier. Elle a toujours reçu un excellent accueil en Allemagne pays qu'elle a visité de long en large afin de se produire sur scène.

Ce sont Brooks and Dunn qui ouvriront les débats au Houston Livestock Show And Rodeo le 1er Mars prochain. On pourra entendre aussi quelques stars comme Alan Jackson, Kenny Chesney, Martina McBride, Keith Urban, etc….la ête sera cloturée le 20 Mars en présence de Clay Walker.

Les droits cinématographiques de la chanson ''Live Like you were dying'', écrite par Graig Wiseman et Tim Nicchols et interprétée par Tim McGrawn, ont été vendus au producteur Chuck Gordon. Il a déclaré récemment que le film qu'il allait tourner ne serait pas en relation avec la famille McGraw mais parlerait plus du cas général et de relation avec la mort.

Récemment à Tucson en Arizona un concert de Keith Urban a du être annulé en raison d'un incendie qui s'était déclaré dans une autre partie du centre de convention.

Gretchen Wilson et Uncle Kracker ouvriront les shows de Kenny Chesney qui débuterons en Mars prochain à Green Bay dans le Wisconsin pour se terminer le 17 Mai à Las vegas.

Un Cd qui reprend 40 années de chansons de Willie Nelson nous sera proposé prochainement. Sur ce Cd on retrouvera 20 titres qui ont fait le succès de W Nelson dont quelques duos avec entre autres LA Womack, BB King, M Haggard, W. Jennings. Sortie prévue pour le 15 Février

Les première rencontres de Steel guitar et Lap Steel: Organisation Jacques Tranoy 27 rue Léopold charpentier 51000 Reims [email protected]

Kiekendhl était au départ de la San Rafael Stakes. En effet l'étalon de Toby Keith concourait pour remporter le prix d'un montant de 150 000 $

Columbia Records Nashville a signé les frêres Van Zant, en effet Johnny de Lynyrd Skynyrd et Doony de 38 Special se retrouveront en duo sur ce label.

Dès le 10 Février dans les magasins Harmonia Mundi

The French Country Music Magazine ZIP CODE 2025 : « Le nouveau disque »

« Le nouveau disque » n’est pas meilleur que le précédent, il est aussi bon. Alors si vous ne possédez pas « C’est une course qui commence », achetez les deux d’un coup. Mais aujourd’hui nous ne parlerons que du dernier. Une fois de plus nos trois lascars ont bien dû s’amuser en préparant ce disque. Il est riche en humour (naturellement) et en trouvailles : choix des titres, reprises iconoclastes et arrangements. Bref, il est très « Zip Code 2025 ». Le premier morceau est un condensé original de six airs fort connus et de styles radicalement différents (« Happy days », « Muppets show », « Benny Hill »,…) qui nous prouve à quel point Gilles, Dominique et Christian sont d’excellents musiciens. Il est vrai que leur dextérité se cache souvent derrière leur humour, et si leur musique ne revet pas cet aspect conventionnel qui caractérise habituellement les formations de bluegrass, c’est aussi pourquoi on les aime (merci pour le chèque, Christian !). « Nous sommes le monde » est une adaptation de « We are the world » avec un texte cynique : « Faites circuler la corbeille et donnez ce que vous voulez… ». « Gimme all your loving » : ZZ Top façon bluegrass. L’influence Hayseed Dixie ? Précédemment Zip Code avait réussi une relecture acoustique du « Whiter shade of pale ». Avec un choix encore plus surprenant ils s’approprient « Another brick in the wall » du Floyd avec un texte en Français. Encore un succès. « Rencontre du 3ème zip ». Un jeu de mot qui ne devait pas échapper à nos amis ! Il sert à baptiser un fort plaisant instrumental signé Gilles Rézard. Notre ami Christian, comme à son habitude, n’est pas en panne d’imagination et dans 18h88 il rend un hommage (conscient ?) à Bobby Lapointe : « Ethique hi-tech, plutôt que tics-tacs antiques ». « Barbie girl » est une chanson comique précédée d’un agréable prélude musical. Dominique trouve toujours la phrase qui fait mouche. Sur l’album précédent, l’ex- étudiant de mai 68 ne descend plus dans la rue que pour vider ses poubelles. Cette fois, dans « La voisine du 5ème », c’est l’amoureux transi qui désespère : « Quand elles rèvent de mon corps, tout ce qui les intéresse, c’est mon épaule pour encore épancher leur détresse ». Suit une moquerie sur le sérieux de la présentation des œuvres classiques sur les ondes culturelles, suivie d’un pied de nez à la musique abstraite. Ce pastiche est plus agréable à nos oreilles que du Bela Bartok ! D’autres titres des 70’s auraient mieux méritées d’être réssucitées plutôt qu’un extrait de l’œuvre de Mike Brant, mais « C’est ma prière » en doo-wop est incongrue et sympa. Ils peuvent la proposer à Mathieu Boré. En conclusion, nous dirons que le défaut de cet album (il faut bien en trouver un !) est sa briéveté. Messieurs, on aime ce que vous faites. Alors, s’il vous plaît, la prochaine fois, faites durer le plaisir…Ajoutons un autre bon point : la conception de la jaquette aussi inventive et réussie que le reste de l’album. N’achetez pas le cd sans sa pochette ! ! ! Contact www.zipcodecode2025.fr.fmT Jacques « Rockin’Boy »Dufour

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