Enquête N° : E 17000093

RAPPORT & CONCLUSIONS

Du commissaire – enquêteur Jean CARRON

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ENQUETE PUBLIQUE

N°: E 17000093

Du 15 septembre 2017 septembre au 16 octobre 2017

Commune de MONTAIN – .

PLAN LOCAL D’URBANISME

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Table des matières RAPPORT & CONCLUSIONS ...... 1 A – RAPPORT ...... 4 I – GENERALITES ...... 4 1.1 – Connaissance du maître d'ouvrage : ...... 4 1.2 – Présentation du lieu de l'opération – Spécificités géographiques et humaines ...... 4 ▪ 1.2.1 – La commune de Montain : ...... 4 ▪ 1.2.2 - Logement et habitat : ...... 6 ▪ 1.2.3 – Les activités économiques : ...... 7 ▪ 1.2.4 - Le patrimoine architectural :...... 7 ▪ 1.2.5 - Trame verte et bleue : ...... 8 ▪ 1.2.6 - Les corridors écologiques : ...... 8 ▪ 1.2.7 - Les zones naturelles d’intérêt écologique et faunistique et floristique ou ZNIEFF : 9 ▪ 1.2.8 - Les sites Natura 2000 : ...... 9 ▪ 1.2.9 - Les paramètres naturels sensibles : ...... 9 1.3 – Présentation détaillée des caractéristiques du projet...... 9 ▪ 1.3.1 – Les enjeux : ...... 10 ▪ 1.3.2 – Les réponses du projet de PLU pour atteindre ces enjeux : ...... 11 ▪ 1.3.3 - Le PLU doit être compatible avec les documents de rangs supérieurs : ...... 11 ▪ 1.3.4 - Justification des objectifs de modération de la consommation foncière et de lutte contre l’étalement urbain au regard des dynamiques économiques et démographiques : .... 14 II - DEROULEMENT DE L'ENQUETE...... 17 2.1 - Les démarches préalables ...... 17 ▪ 2.1.1 - Les articles, affichages et publications : ...... 17 ▪ 2.1.2 - Les réunions : ...... 17 2.2 - Désignation du commissaire et organisation de l'enquête : ...... 17 2.3 - Composition et pertinence du dossier – Concertation préalable : ...... 18 ▪ 2.3.1 - Le dossier du projet de PLU comporte les pièces suivantes : ...... 18 2.3.2- Analyse des pièces du dossier : ...... 18 2.4-Durée et déroulement de l'enquête : ...... 23 2.5 - Reconnaissance des lieux et collecte de renseignements :...... 23 2.6 - Mesures de publicité : ...... 23

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2.7 - Réunions d'information et d'échanges : ...... 24 2.8 - Formalités de clôture : ...... 24 III – OBSERVATIONS : ...... 24 3.1 – Constat comptable (bilan) : ...... 24 3.2- Examen des observations du public : ...... 25 3.3- Etude des observations des personnes publiques associées et de l'avis de l'autorité environnementale : ...... 25 ▪ 3.3.1 - Avis des services de l’Etat : ...... 25 ▪ 3.3.2 – Avis du Conseil Départemental du Jura : ...... 25 ▪ 3.3.3 – Avis de la Chambre d’Agriculture du Jura : ...... 28 ▪ 3.3.4 – Avis de l’Agence Régionale de Santé Bourgogne – Franche-Comté : ...... 28 ▪ 3.3.5 – Avis de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité : ...... 28 ▪ 3.3.6 – Avis du SCOT du Pays Lédonien : ...... 28 ▪ 3.3.7 – Avis de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) : ...... 28 ▪ 3.3.8 – Avis de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura : ...... 28 ▪ 3.3.9 - Avis des communes : ...... 28 3.4- Notification des observations au Maître d'ouvrage et réponse du maître d’ouvrage : ...... 28 ▪ 3.4.1 - Questions posées au maître d’ouvrage à propos des observations du public portées sur le registre d’enquête publique et réponses du maître d’ouvrage : ...... 29 ▪ 3.4.2 - Questions posées au maître d’ouvrage sur les avis des personnes publiques associées et réponses du maître : ...... 32 3.4.2.1 - Avis des services de l’Etat : ...... 32 B – CONCLUSIONS MOTIVEES ...... 35 3.5 - Avis du commissaire enquêteur sur les réponses données par le maître d’ouvrage : ...... 36 3.5.1 – Sur les observations des P.P.A. : ...... 36 3.5.2 – Sur les observations portées sur le registre d’enquête publique : ...... 37 C – Avis du commissaire enquêteur sur le projet de PLU ...... 38 Annexe 1 : copie des observations rédigées par le public sur le registre, courriers électroniques reçus annexés au registre)...... 39 ▪ Courrier de Mme Marie-Odile Mainguet, Mme Ghislaine Sailland et M. Michel Jamati ...... 39 ▪ Courrier électronique de Mme Coste Sophie en date du 16octobre 2017 : ...... 40 Annexe 2 : Procès-verbal de synthèse des observations et réponses du maître d’ouvrage...... 41

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A – RAPPORT

I – GENERALITES

1.1 – Connaissance du maître d'ouvrage :

Mairie de Montain 40, chemin Le Coin Neuf 39210 MONTAIN. La mairie est installée dans un vaste bâtiment rénové depuis le 22/12/2016. - Téléphone : 03 84 25 31 31 - Courriel : [email protected] [email protected] - Site web : www.montain.fr Horaires d’accueil du public : - Mercredi : 10h30 à 11 h 30 - Vendredi : 17 h à 19h - Samedi : 11 h à 12 h.

1.2 – Présentation du lieu de l'opération – Spécificités géographiques et humaines

▪ 1.2.1 – La commune de Montain : La population de cette commune était de 508 habitants en 2012 (INSEE), pour une superficie de 229 ha (densité : 219 hab./km2). En 2014, l’INSEE recensait 521 habitants. La population a triplé depuis la fin des années 60. Cette évolution positive est principalement due à un solde migratoire largement positif depuis la fin des années 90. L’habitat est relativement compact et localisé dans la partie orientale du territoire communal à part une exploitation agricole située en marge du bourg. Le village est constitué d’un seul noyau urbanisé, structuré en étoile à l’image du réseau routier autour duquel il se développe. Le relief joue un rôle important dans la mesure où il influe en partie sur l’occupation des sols et la répartition des activités au sein de la commune. ENJEUX – ECONOMIE / EQUIPEMENTS Réseaux d’eau potable : Le syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute Seille produit et distribue l’eau potable pour l’ensemble de la commune. Deux puits alimentent la commune en eau potable : Champ Devant à Nevy Sur Seille et Fépamau à . Le réseau de distribution est séparé en 2 niveaux de pression Bas Service et Haut Service. La ressource du Haut Service qui alimente la commune de Montain ne permet pas toujours de couvrir l’ensemble des besoins de 9 communes concernées parce réseau. Pour y remédier, une interconnexion du Bas Service sur le Haut Service existe : il est ainsi possible de refouler l’eau de la station de Nevy Sur Seille dans le réservoir de 400m3 du bois de Charnay qui alimente Montain.

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Assainissement et traitement des eaux usées : La Commune de Montain est membre du syndicat intercommunal du Val Serin auquel elle a transféré la compétence assainissement. Ce syndicat couvre l’ensemble de la commune de Montain ainsi que les villages voisins de Lavigny et . La compétence eaux pluviales est restée communale. Le réseau d’assainissement de la Commune de Montain est un réseau séparatif en P.V.C. de 200 installé dans les années 1995-96. Toutes les habitations sont raccordées au réseau, il n’y a pas d’habitat isolé sans réseau. Sur le territoire de Montain Il existe un seul poste de relèvement pour la trentaine de maisons situées dans la partie ouest de la commune. Ce réseau gravitaire de 5,7 km rejoint la station d’épuration de Lavigny. Cette station, construite en 1995 et agrandie en 2006 a un procédé épuratoire en boues activées. Elle reçoit aussi les eaux usées de Lavigny et du Vernois. Sa capacité est de 3750 eq./hab. Les eaux épurées sont renvoyées dans le Serin, ruisseau se jetant quelques kilomètres plus loin dans la Seille. Actuellement le fonctionnement de la station est confié à un prestataire de service (à ce jour la S.A.U.R.). Ecoles : La commune de Montain appartient au Regroupement Pédagogique Intercommunal du SIVOS (Syndicat Intercommunal à Vocation Sociale) , regroupant 3 autres communes : , Lavigny et . Deux sites accueillent les écoliers : l’un à Montain pour les maternelles ainsi que pour une classe CP-CE1 et l’autre à Plainoiseau pour les primaires (CE1 à CM2). Transports en commun : Montain est desservi par des autocars (compagnie Jurago). Il est ainsi possible de rejoindre le centre de Lons-le-Saunier en 20 minutes. Le transport scolaire est entièrement financé par le Conseil Général et un employé du SIVOS est présent à chaque voyage. Equipements sportifs : les équipements sportifs existants sur le territoire communal sont un terrain de football à 7 et un terrain de pétanque. Déchets : La collecte et le traitement des déchets est gérée par le Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères de Lons-le-Saunier. La collecte des déchets s’effectue par des bennes et par l’apport volontaire vers des points de collecte. La déchèterie se situe à Perrigny, à 6 kilomètres de Montain. Aménagement numérique : Les parties habitées de Montain disposent d’une couverture moyenne. Les débits les plus élevés se situent en direction du sud. Les communes limitrophes sont Plainoiseau à l’ouest, Lavigny à l’est, Le Louverot au nord, Le Pin au sud. La commune de Montain était membre de la communauté de communes des coteaux de la Haute Seille, qui comprenait 21 communes. En janvier 2017, les communautés de communes Bresse Revermont et les Coteaux de la Haute Seille ont fusionné en prenant comme nouvelle appellation « Communauté de communes Bresse Haute Seille ». Cette communauté de communes regroupe 56 communes représentant une population de 19400 habitants. La Communauté de communes Bresse Haute Seille exerce à la place des communes membres les compétences suivantes : Aménagement de l'espace communautaire : Cette compétence permet d'assurer une organisation du territoire harmonieuse et respectueuse des différents espaces de vie selon une logique de développement durable. Elle s'inscrit dans le schéma de cohérence territoriale de Lons le Saunier (SCOT) et dans les objectifs de Natura 2000. Développement économique : Au cœur du projet intercommunal, elle mène des actions pour soutenir le dynamisme économique, réaliser et gérer des équipements (zones d'activités, bâtiments relais), accompagner les porteurs de projets, maintenir le tissu économique dans les zones rurales, développer les offres d'économie sociale et solidaire.

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Voirie d'intérêt communautaire : Cette compétence concerne les voies classées d’intérêt communautaire. La Communauté de Communes aménage et entretient les bandes de roulement, les ouvrages d’art ainsi qu'une partie des bas-côtés et des fossés. Les limites de ces compétences sont encadrées par un règlement intérieur de voirie. Protection et mise en valeur de l’environnement : Cette compétence comporte deux axes : - La valorisation et la protection de zones naturelles ayant été reconnues d’intérêt communautaire. - La gestion financière de l’élimination des déchets en lien avec le SICTOM de Lons le Saunier. Action sociale d’intérêt communautaire : L’action sociale comprend la création et la gestion de services liées aux personnes âgées (EHPAD), à l’enfance (ALSH) et à la petite enfance (RAMI). Cette action pourra s’étendre à d’autres services à la personne. Politique du logement et du cadre de vie : La Communauté de Communes peut acquérir, construire et gérer un parc locatif de biens. Équipements culturels : Cette compétence permet la création, l'extension, l’aménagement et l'exploitation d'équipements culturels en s'appuyant sur les associations culturelles existantes. Elle a aussi pour mission la promotion, le développement et la structuration des pratiques musicales amateurs. Tourisme : Cette compétence concerne : - La création et l’entretien de sentiers de randonnées, - La gestion du gîte de groupe de la Maison des Étangs et du foncier de la base de Desnes, - Toutes actions de communication, animation et promotion par conventionnement avec le Syndicat d'Initiatives de la Bresse du Jura - Le soutien aux actions de valorisation des produits locaux. Le service partagé : Ce service aux communes consiste à mettre à disposition, pour celles qui le désirent, du personnel de secrétariat ou technique en assurant une gestion administrative mutualisée. ▪ 1.2.2 - Logement et habitat : La commune de Montain comptait 176 logements en 2012, dont 90 % de résidences principales. La part des logements vacants en 2012 est inférieure à 1%. Concernant les résidences secondaires, leur proportion est en augmentation entre 2007 et 2012 (+6). La quasi intégralité des résidences principales sont occupées par leurs propriétaires. Le locatif est en légère baisse avec 15 logements en 2012 contre 16 logements en 2007. En 2012, plus de 30 % des ménages vivaient dans la commune depuis au moins 30 ans. Cette donnée est liée au nombre important de propriétaires occupants et à la part très faible des logements locatifs. Le parc de logements est relativement ancien. L’accueil de nouvelles populations dans les lotissements pavillonnaires explique en partie la présence marquée de logements datant des années 1970. La moyenne des personnes par ménage a diminué au cours 40 dernières années. Elle est passée de 3,1 en 1968 à 2,5 en 2012. Ce phénomène de desserrement des ménages induit un changement des besoins en termes de logements. En effet, la demande se porte moins sur des

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logements de grandes tailles que sur des habitations plus modestes et mieux équipées. Il est important de favoriser une augmentation du nombre de petits logements qui contribuent au parcours résidentiel dans la commune. D’un point de vue structurel, la tendance est au vieillissement de la population. Ceci risque de compromettre le renouvellement démographique d’ici quelques années. Afin de limiter les effets du vieillissement de la population, il est nécessaire de permettre l’accueil de nouvelles familles et notamment de jeunes couples en âge de procréer, garants du dynamisme démographique local. Enfin la reprise d’un dynamisme démographique est nécessaire pour la conservation des services de proximité, créateur de lien social, d’attractivité et de richesses pour les personnes de la commune et hors de la commune. ▪ 1.2.3 – Les activités économiques : On dénombre 101 emplois dans la commune (dont un EPHAD qui représente environ 60 emplois) pour 198 actifs en poste en 2012, un ratio qui reste faible lorsqu’il est comparé au profil départemental. Ceci induit des migrations pendulaires et explique en partie la forte dépendance des ménages à l’automobile, moyen de transport utilisé dans 92,5% des cas, 77 % des ménages possèdent à minima 2 véhicules alors qu’ils n’étaient que 60 % il y a dix ans. La grande majorité des déplacements domicile/travail s’opèrent dans un rayon de 15-20 kilomètres. Une grande proportion d’actifs résidant à Montain se rendent à Lons-le-Saunier pour le travail. L’INSEE a recensé, au 1er janvier 2015, 17 entreprises sur la commune, 11 ont leur activité dans le secteur commercial, de transport ou de service, 5 dans la construction et 1 dans l’industrie. - 35% des entreprises de la commune sont implantées depuis un an ou moins. - 28,6% sont implantées depuis au moins 10 ans. Les entreprises locales n’ont pas de projets d’extension de leur activité. La commune n’accueille qu’une seule zone artisanale. La communauté de communes Bresse Haute Seille qui a la compétence économique ne veut pas d’éclatement des zones économiques, elle ne développera des zones artisanales ou industrielles que sur des sites centralisés et répertoriés. La zone économique communautaire la plus proche est située à . L’agriculture connaît de profondes mutations depuis quelques décennies. Montain a connu en l’espace de 10 ans la disparition d’un quart des exploitations recensées en 2000 (6 en 2010 contre 8 en 2000). Aujourd’hui, il ne reste qu’une seule ferme installée sur la commune. Les autres surfaces agricoles sont exploitées par des agriculteurs extérieurs. Plus de 80% de la surface agricole déclarée est actuellement en prairie. Les cultures (blé tendre, maïs grain) occupent un peu moins de 20% des parcelles agricoles et sont, pour l’essentiel, autoconsommées dans les élevages. Un GAEC avec deux associés exploite la plupart des terres agricoles de Montain. Les productions sont des céréales et du fourrage pour le bétail à dominante laitière. La commune de Montain qui est aujourd’hui plutôt orientée vers l’élevage et les cultures qui s’y rapportent possède néanmoins un héritage viticole. En dépit d’une faible superficie allouée à la vigne (moins de 0,5% des parcelles agricoles déclarées). Montain a l'autorisation de produire les vins d'appellations suivantes : Côtes du Jura, Crémant du Jura, Macvin du Jura. ▪ 1.2.4 - Le patrimoine architectural : Un inventaire du patrimoine non-protégé au titre des Monuments Historique a été réalisé sur la commune. Il recense :

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- Une ferme construite au 18ème siècle (1781) qui est une propriété privée construite en rez- de-chaussée avec un sous-sol et un escalier de distribution extérieur. La couverture est formée d’un toit à long pans à tuile plate ; demi-croupe et d’un pignon couvert. - Une ferme construite au 18ème siècle, propriété privée, construite en rez-de-chaussée avec un sous-sol, qui présente une couverture à tuile plate sur un toit à longs pans avec pignon couvert et découvert. - Une ferme construite au 18ème siècle. Sur cette construction en rez-de-chaussée avec sous- sol, on relève une particularité typique de ce genre d’habitat, à savoir l’escalier de distribution extérieur. La couverture présente également des caractéristiques identiques aux fermes identifiées précédemment, à savoir : toit à long pans et pignon couvert. - Une ferme construite au 19ème siècle. Propriété privée dont l’édifice porte la date 1839 et les initiales F.B.. Construite sur un étage carré, sa toiture à longs pans est couverte de tuile mécanique. - Un lavoir, époque de construction 1841. Propriété communale dont la couverture en calcaire et la voûte en berceau constituent les caractéristiques principales de ce lavoir. - Un presbytère, époque de construction 18ème siècle. Acquis par la commune en 1811, le presbytère présente des caractéristiques similaires à celles observées précédemment, à savoir : toit à longs pans ; pignon couvert et tuile plate ; escalier droit à l’extérieur. - Une croix de chemin, époque de construction 19ème siècle en pierre de taille. Propriété de la commune d’une hauteur de 6 mètres. - Une croix monumentale, époque de construction 19ème siècle (1841). Gros-œuvre : calcaire ; pierre de taille. Propriété communale, haute elle - aussi de 6 mètres. - L’église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul. Propriété communale, la construction se situe sur plusieurs époques allant du 16ème siècle au 19ème siècle. Gros-œuvre en calcaire et moellon, sur un bénitier encastré dans le vestibule sous le clocher figure la date de 1704 (correspondant peut-être à la date du vestibule et du portail). La partie supérieure du clocher quant à elle, date du 19ème siècle. ▪ 1.2.5 - Trame verte et bleue : Sur le territoire communal de Montain, la trame verte et bleue reste compacte et homogène, traduisant une bonne continuité écologique des habitats naturels forestiers, aquatiques et prairiaux. ▪ 1.2.6 - Les corridors écologiques : Sur la commune de Montain et les communes voisines, 3 types de corridors écologiques peuvent être mis en avant : - Les corridors « Forestiers », reliant les différentes entités forestières entre elles. Ces corridors permettent le déplacement du gibier. - Les corridors « Aquatiques » avec le Sedan et le ruisseau de Quart qui constituent des artères pour les espèces des milieux humides ou aquatiques (batraciens, poissons, mollusques…). - Les corridors « Ouverts », permettent les déplacements des espèces de l’avifaune et des insectes à travers les prairies et les zones de cultures. Ils semblent tous être fonctionnels puisque leur continuité écologique d’un point source à un autre n’est pas interrompue par une urbanisation trop dense ou des infrastructures massives La carte des corridors fonctionnels qui figure en page 69 précise l’implantation des éléments paysagés à préserver ou à restaurer pour optimiser le fonctionnement écologique. Les zones urbanisées ou à urbaniser sont situées en dehors de ces périmètres sensibles.

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▪ 1.2.7 - Les zones naturelles d’intérêt écologique et faunistique et floristique ou ZNIEFF : Le territoire communal de Montain ne comprend aucune ZNIEFF de type I ou de type II . ▪ 1.2.8 - Les sites Natura 2000 : Aucune zone NATURA 2000 n’est présente dans un rayon de 2 km autour de Montain. ▪ 1.2.9 - Les paramètres naturels sensibles : Le village de Montain et sa périphérie sont directement concernés par des enjeux forts, liés à la présence de haies, bosquets et de ripisylve, ils seront à prendre en compte dans les futurs aménagements. La zone ouverte à l’urbanisation par ce PLU est située dans un secteur à enjeux faibles. Aléa retrait et gonflement des argiles : L’aléa retrait-gonflement des argiles est jugé moyen à l’échelle de la commune : les parties urbaines, secteurs à enjeux, sont situées dans des sites à aléa moyen. Risque sismique : La commune est en zone de sismicité modérée. Les règles de construction parasismique sont donc applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières. Arrêtés de catastrophes naturelles : La commune a fait l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophes naturelles. Ces arrêtés portent principalement sur des phénomènes liant topographie et écoulement des eaux pluviales. Zones humides : La commune de MONTAIN est caractérisée par un patrimoine urbain de qualité qu’elle souhaite préserver. C’est pourquoi, elle encourage la valorisation des constructions anciennes ainsi que l’entretien des éléments patrimoniaux. 1.3 – Présentation détaillée des caractéristiques du projet. Le diagnostic montre que la population a triplé depuis la fin des années 60. Cette évolution positive est principalement due à un solde migratoire largement positif depuis la fin des années 90, cependant la tendance est au vieillissement de la population. Afin de limiter les effets du vieillissement de la population, le PLU a pour objectif de permettre l’accueil de nouvelles familles et notamment de jeunes couples garants du dynamisme démographique local tout en souhaitant un accueil progressif des nouvelles populations pour éviter les effets d’explosion de la population et de la structure démographique induits par les grands lotissements. Il est aussi constaté un phénomène léger de desserrement des ménages dont la conséquence en est la diminution du nombre de personnes vivant dans le même ménage et donc un changement des besoins en termes de logements. Le besoin porte moins sur des logements de grandes tailles que sur des habitations plus modestes et mieux équipées. Il apparaît important de favoriser une augmentation du nombre de petits logements et de conserver une diversité dans l’offre de logements puisqu’elle permet de favoriser le parcours résidentiel sur la commune. Le marché locatif doit donc être pérennisé et développé afin de permettre un certain dynamisme des classes d’âges et un dynamisme communal. La reprise d’un dynamisme démographique est nécessaire pour la conservation des services de proximité, créateur de lien social, d’attractivité et de richesses pour les personnes de la commune et hors de la commune. Les opérations de renouvellement urbain et de remise sur le marché de logements vacants ne concerneront pas la commune de Montain puisque le nombre de logements vacants est très faible, avec une situation très tendue pour la fluidité du marché immobilier.

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▪ 1.3.1 – Les enjeux : Le Conseil Municipal en s’appuyant sur l’étude conduite par le cabinet Topos a hiérarchisé les enjeux qui sont les objectifs poursuivis par le projet de PLU. Les enjeux sociaux : • Maitriser la croissance de la population. La commune de Montain devra préserver son identité villageoise en optant pour une croissance douce et maitrisée. L’enjeu est de ne pas ouvrir à l’urbanisation des zones trop nombreuses ou trop vastes afin de conserver les caractéristiques de la commune. • Encourager la mixité des formes d’habitat (individuels, jumelés, collectifs, locatifs...). La commune devra continuer à encourager des formes d’habitats diversifiées afin de varier l’offre et permettre l’installation de personnes de tous horizons. • Maintenir et accueillir de jeunes foyers sur la commune. La commune devra accueillir de jeunes foyers en âge de procréer afin de garantir la vitalité démographique de la commune et de limiter le vieillissement de la population. • Prévoir des équipements adaptés aux personnes âgées, en raison du vieillissement de la population. • Permettre le maintien des activités économiques sur le territoire. Le maintien d’un tissu économique est le garant de l’attractivité d’une commune et de son dynamisme. Ce tissu devra être pris en compte dans le règlement (zones d’activités en particulier). Les enjeux agricoles : L'activité agricole est présente dans la commune. Elle joue un rôle important dans la préservation des qualités environnementales de la commune et dans le cadre de vie rural. La réduction progressive de cette présence agricole pourrait s’accompagner de friches. • Maintenir en espaces agricoles les terres les plus riches. La commune de Montain devra préserver son activité agricole afin de maintenir son paysage rural. • Eviter l’enclavement de parcelles agricoles lors de l’extension du village. La commune de Montain devra préserver son activité agricole en prenant en compte le parcellaire agricole afin de ne pas gêner l’exploitation de parcelles en les rendant difficilement accessibles. • Favoriser le paysage rural local en encourageant l’activité agricole actuelle. Les enjeux urbains : a) Maitriser l’espace et l’étalement urbain sur le territoire en privilégiant des extensions raisonnées et en tenant compte du potentiel de renouvellement urbain présent sur la commune. La commune de Montain devra concentrer son urbanisation à proximité du bâti préexistant. De plus, elle devra favoriser le renouvellement urbain et la densification des zones déjà urbanisées. b) Encourager la création de bouclages routiers et/ou piétonniers dans les futurs aménagements afin de consolider les liaisons inter-quartiers. La commune de Montain devra consolider le lien social en favorisant les déplacements inter quartiers. c) Favoriser la réhabilitation du parc ancien afin de valoriser la commune. La commune de Montain devra favoriser la rénovation de son parc tout en gardant et favorisant le caractère rural et traditionnel des constructions. d) Privilégier les déplacements doux (piétons, cyclistes). La commune de Montain devra allier lien social et protection de l’environnement en favorisant les déplacements doux sur la commune (emplacement réservé, OAP…). e) Maintenir les services et les artisans au sein de l’espace bâti. La commune de Montain devra maintenir son offre et favoriser l’installation de nouvelles activités au sein de l’espace bâti en adaptant le règlement du PLU.

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f) Créer des espaces de transition paysagère au niveau des franges urbaines et dans les futures extensions. La commune de Montain devra favoriser l’intégration des nouvelles constructions en prescrivant des transitions paysagères développées. La commune de MONTAIN est caractérisée par un patrimoine urbain de qualité qu’elle souhaite préserver. C’est pourquoi, elle encourage la valorisation des constructions anciennes ainsi que l’entretien des éléments patrimoniaux. Les enjeux environnementaux : L'occupation des sols est diversifiée et cela a un impact sur la présence des essences végétales et animales. La commune dispose de sites favorables pour le bon développement des essences et espèces remarquables. - Soutenir la diversité et la qualité d’occupation des sols. - Limiter les pressions sur les espaces verts remarquables - Anticiper une éventuelle déprise agricole. ▪ 1.3.2 – Les réponses du projet de PLU pour atteindre ces enjeux : Montain est une commune rurale dont l’attractivité est liée à la proximité de Lons-le-Saunier, ville préfecture. Dans ce contexte, la municipalité souhaite poursuivre l’accueil de nouveaux habitants, nécessaires pour maintenir un village vivant et animé, sans pour autant affecter le cadre de vie apprécié de ses habitants. Elle fonde son projet de développement communal autour de 3 grandes priorités : a) Maintenir un développement démographique et urbain cohérents avec le niveau de services. b) Préserver et développer les atouts environnementaux et paysagers . c) Encourager l’activité économique et agricole locale, la progression des services à la population. La commune bénéficie également d’un environnement paysager de qualité par la présence d’espaces boisés et de bosquets en marge des parties urbanisées. La commune souhaite préserver les principaux continuums écologiques et espaces naturels présentant un intérêt écologique certain comme les jardins au centre du village, les abords naturels de l’église, le terrain d’aventure. Les espaces verts de cette commune composés de jardins et de vergers (principalement ceux qui se situent au centre du village) doivent être maintenus et développés notamment par une urbanisation réfléchie et de qualité. ▪ 1.3.3 - Le PLU doit être compatible avec les documents de rangs supérieurs : - 1.3.3.1- Le SDAGE : Le Plan Local d’Urbanisme doit prendre en compte le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Rhône-Méditerranée. Ce document de planification pour l’eau et les milieux aquatiques à l’échelle du bassin versant pour la période 2016-2021, est entré en vigueur le 21 décembre 2015. Il fixe pour une période de 6 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement pour un bon état des eaux. Pour 2012 le SDAGE visait 66 % des milieux aquatiques en bon état écologique et 99% des nappes souterraines en bon état quantitatif. En 2015, 52 % des milieux aquatiques sont en bon état écologique et 87,9 % des nappes souterraines en bon état quantitatif. Les grands enjeux du SDAGE sont de : • s’adapter au changement climatique • assurer le retour à l’équilibre quantitatif dans 82 bassins versants et masses d’eau souterraine

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• restaurer la qualité de 269 captages d’eau potable prioritaires pour protéger la santé des consommateurs. • lutter contre l’imperméabilisation des sols (pour chaque m² nouvellement bétonné, 1,5 m² désimperméabilisé •restaurer 300 km de cours d’eau en intégrant la prévention des inondations • compenser la destruction des zones humides à hauteur de 200% de la surface détruite Une partie de la commune de Montain est incluse dans l’aire d’alimentation de captage de LONS- qui fait partie des captages prioritaires du SDAGE 2016/2021. Le projet PLU ne devra pas avoir d’impact sur cette ressource afin d’être compatible avec le SDAGE. Dans le projet de PLU, une attention particulière a été apportée : - Aux cours d’eau et aux zones humides. • Action 2.6 : Prévoir des zones de protection le long des cours d’eau. • Action 2.7 : Préserver de toute urbanisation les zones humides. - Aux boisements qui sont des niches écologiques que la faune doit pouvoir rejoindre afin d’évoluer dans des conditions optimales. Des passages privilégiés par la faune sont identifiés et doivent être conservés. • Action 2.8 : Préserver le bon état des corridors écologiques et favoriser le continuum de ceux-ci (haies, bosquets, ripisylves). • Action 2.9 : Préserver de l’urbanisation les secteurs d’enjeux environnementaux forts. Encourager l’activité économique et agricole locale, la progression des services et des équipements. - 1.3.3.2-Respect des orientations du SCoT du Pays Lédonien : Le SCOT u Pays Lédonien a été approuvé le 15 mars 2012, il est exécutoire depuis le 3 juin 2012 et suite à l’augmentation de son périmètre il est en révision depuis le 18 décembre 2013. Le SCoT du Pays Lédonien (population d’environ 90 000 habitants) regroupe maintenant 9 Communautés de communes et 221 communes. Les grands objectifs du Projet d’Aménagement et de Développement Durable du Scot du Pays Lédonien, sont les suivants : organiser l’attractivité du territoire, valoriser ses spécificités en ayant une utilisation raisonnée des ressources naturelles, anticiper l’impact des grands équipements dans les stratégies d’aménagement communales, promouvoir la gestion solidaire des risques naturels, doter le territoire d’un maillage équilibré d’équipements et de services SCoT du Pays Lédonien (population d’environ 90 000 habitants) qui regroupe 9 Communautés de communes et 221 communes. Les grands objectifs du Projet d’Aménagement et de Développement Durable du Scot du Pays Lédonien, sont les suivants : organiser l’attractivité du territoire, valoriser ses spécificités en ayant une utilisation raisonnée des ressources naturelles, anticiper l’impact des grands équipements dans les stratégies d’aménagement communales, promouvoir la gestion solidaire des risques naturels, doter le territoire d’un maillage équilibré d’équipements et de services Le DOG classifie les communes en quatre catégories: - Les communes appartenant au pôle urbain, - Les communes constituant un pôle d'équilibre, c'est-à-dire disposant de services diversifiés et ayant une fonction de centralité sur le territoire rural qui les entoure, - Les communes constituant des pôles de service, c'est-à-dire disposant de commerces et services desservant la commune elle-même, - Les communes rurales qui sont avant tout des communes résidentielles.

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Des règles concernant la consommation de l'espace ont été fixées et sont variables en fonction de la classification de la commune. La commune de Montain a décidé de modérer sa consommation d’espace en se fixant les objectifs suivants : Montain étant classé dans la catégorie « commune rurale » par le D.O.G. du SCOT, les zones constructibles devront s'inscrire dans une enveloppe foncière de 2 ha maximum (hors dents creuses et renouvellement urbain). Une fois ces surfaces urbanisées, le P.L.U. pourra être révisé pour libérer une nouvelle enveloppe foncière d'au maximum 3 ha. Par ailleurs, il est demandé qu'au moins 2/3 des surfaces soient urbanisées avec une densité minimum de 10 logements/ha, le tiers restant n'étant soumis à aucune contrainte en matière de densité. Le projet de PLU prévoit une évolution positive de la population de 52 personnes à l’horizon 2030, qui nécessitera la construction de 22 logements supplémentaires ainsi que 15 logements supplémentaires pour le maintien de la population actuelle liés aux desserrements des ménages (taille des ménages estimée à 2,3 personnes par ménages contre 2,5 en 2012). La densité d’urbanisation du projet respecte les prescriptions du Scot, elle sera égale à 10 logements à l’hectare en renouvellement urbain et à 15 logements à l’hectare en extension urbaine (évaluée à un besoin de 1.3 hectares et à 2 hectares si l’on tient compte du récent lotissement Aubépin qui est occupé par 7 maisons). Le projet de PLU vise à mettre en œuvre une consommation foncière adaptée aux objectifs démographiques communaux raisonnables et favorisant la densité des constructions, avec notamment des logements de plus petite taille. Le développement urbain de Montain a été conditionné à la fois par la présence d’emplois dans les domaine agricole et viticole au sein de la commune ou dans les communes environnantes, et par la présence d’entreprises dans le bassin lédonien. Montain connaît maintenant une pression foncière qui résulte de son attractivité car elle conjugue les atouts de la ruralité (village charmant et calme), à la proximité d’un centre économique important (Lons-Le-Saunier). Pour répondre à l’évolution récente de la loi, notamment la mise en place du Grenelle 2 de l’Environnement, ainsi qu’au Schéma de Cohérence Territoriale du Pays Lédonien, le projet de PLU s’attache à satisfaire de manière qualitative aux besoins des habitants actuels et futurs, maîtriser le développement urbain, valoriser les caractéristiques environnementales, paysagères, architecturales et urbaines du village, améliorer le cadre de vie des habitants. Dans le PADD, la commune de Montain exprime son souhait d’assurer le maintien des équipements présents sur la commune tout en favorisant l’implantation de nouveaux commerces de proximité, services, artisans et petites entreprises, compatibles avec la proximité des zones dédiées à l’habitat, afin de répondre aux besoins des habitants futurs. 1.3.3.3- Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de la région Franche- Comté : Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de la région Franche-Comté. Rôle de mise en cohérence des politiques publiques en matière de biodiversité, de protection et de gestion des espaces naturels. Travail sur les trames verte et bleue, ainsi que sur les points de non-connectivité entre les ensembles naturelles et urbains. Respect des continuités écologiques à l’échelle communale et intercommunale. 1.3.3.4- Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) de la région Franche-Comté Approuvé le 22 novembre 2012.

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Réduire les émissions de gaz à effet de serre et maîtriser la demande énergétique, adapter le territoire et les activités aux effets du changement climatique, prévenir et réduire la pollution atmosphérique, développer la production d’énergies renouvelables et favoriser les synergies du territoire en matière de climat air-énergie. -Généraliser la rénovation énergétique centrée sur la basse consommation -Rechercher et développer une performance énergétique -Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre -Limiter les pertes sur les réseaux de transport d’énergie -Optimiser les transports -Anticiper les effets du changement climatique -Prévenir l’exposition à la pollution atmosphérique -Développer les énergies renouvelables Par le décret n°2011-678 du 16 juin 2011, le schéma donne des orientations pour réduire les impacts sur le climat, l’air et l’énergie, en ayant la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre et une meilleure utilisation de l’énergie, pour ce faire, la valorisation des énergies renouvelables et la performance énergétique sont mises en avant. 1.3.3.5- Plan de prévention des risques naturels (PPRn) inondation : Montain n’est pas située dans le périmètre d’un PPRn. Le PLU prend en compte les zones inondables, les extensions urbaines sont situées hors périmètre du PPRn. 1.3.3.6 -Les servitudes d’utilité publique : La commune de Montain est concernée par les servitudes de protection suivantes : - Au titre des Monuments Historiques (AC1) qui concerne la protection du château du Pin et qui impacte une partie du territoire communal de Montain. - Lignes électriques de 2ème et 3ème catégorie (I4) - Réseaux de télécommunication (PT3) câbles et fibres optiques F2101 et F129, liaison Lons/ Besançon. - T1 ligne SNCF Bourg en Bresse. - Servitude PT2 LH concernant le faisceau hertzien de Perrigny/Mont Chenevière, décret du 20/03/1980. ▪ 1.3.4 - Justification des objectifs de modération de la consommation foncière et de lutte contre l’étalement urbain au regard des dynamiques économiques et démographiques : 1.3.4.1- Justification du projet au regard des dynamiques démographiques : Les objectifs de modération de la consommation foncière et de lutte contre l’étalement urbain pris par la commune, notamment au travers de son PADD, ont été fixés en fonction d’un objectif démographique de 560 habitants à atteindre à l’horizon 2030. Il s’agit ainsi de poursuivre une dynamique de croissance démographique observée depuis plusieurs années sur la commune. C’est pourquoi, la surface urbanisable en extension a été limitée à 1,3 ha afin de répondre strictement aux besoins générés par ces dynamiques (la prise en compte de la récente urbanisation du lotissement Aubépine porte l’urbanisation à 2 ha environ). Les possibilités d’urbaniser en dents creuses ont été prises en compte pour modérer cette consommation d’espace en extension sur la commune. Pour déterminer le besoin foncier en extension évaluer le nombre de logements à construire en extension de l’enveloppe urbaine existante, il a été pris en compte le potentiel de logements et de population issu de l’urbanisation des dents creuses et du renouvellement ainsi que du desserrement des ménages. Le potentiel d’urbanisation en dents creuses s’élève à 6 logements, soit 14 personnes. Le parc de logement est ancien sur la commune et pourra malgré tout faire l’objet de réhabilitations/rénovations sans toutefois qu’elles soient quantifiées dans le PLU.

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Le desserrement des ménages : la taille des ménages sur la commune était de 2,5 personnes en 2012. Le PLU prévoit qu’elle atteindra 2,3 personnes par ménage à l’horizon 2030. Ce qui correspond à une perte nette de 35 personnes sur les résidences principales de la commune soit 15 logements à créer pour compenser ce phénomène. Besoin foncier en extension : En 2012, la population était de 504 habitants pour atteindre l’objectif de 560 habitants à l’horizon 2030, il est donc nécessaire de construire 22 nouveaux logements (taille des ménages estimée à 2,3 personnes par ménages contre 2,5 en 2012) ainsi que 15 logements supplémentaires pour le maintien de la population actuelle liés au desserrement des ménages. Le besoin strict en extension avoisine 2 hectares pour une densité calculée à 15 logements par hectare. Parmi ces 2 hectares il faut tenir compte des 0,75 hectares de la zone UB qui ont permis, très récemment, de disposer de la surface nécessaire à la création de 9 logements supplémentaires (lotissement Aubépin). Le besoin en extension est donc réduit à 1,25 ha soit environ 1,3 hectares de besoin en surface d’extension. La densité pourra être revu à la hausse compte tenu que le lotissement Aubépin respecte une densité de 12 lgts/ha. Remarque du commissaire-enquêteur : En 2014 l’INSEE a recensé 171 logements pour 521 habitants ce qui fait un taux moyen de 3 habitants /logement. L’étude des besoins en logement exposée dans le rapport de présentation à partir de données date de 2012. Si nous refaisons les calculs avec les données de 2014 cela donne les résultats suivants : Augmentation de la population : 560-521 =39 habitants (et non 52) ce qui engendre un besoin de 39/2,3 = 16,95 soit 17 logements. Dents creuses : 6 logements soit 14 personnes. 1.3.4.2 - Justification du projet au regard des dynamiques économiques : La commune de Montain souhaite assurer le maintien de des équipements présents sur la commune tout en favorisant l’implantation de nouveaux commerces de proximité, services, artisans et petites entreprises, compatibles avec la proximité des zones dédiées à l’habitat, afin de répondre aux besoins des habitants futurs. Le projet communal vise à permettre le développement des exploitations agricoles, en limitant non seulement la progression de l’urbanisation en direction des bâtiments agricoles, mais également en limitant au maximum l’urbanisation sur les parcelles agricoles de qualité. Pour cela, le projet de PLU classe les espaces à dominante économique en zone UX afin de permettre, à travers le règlement, le maintien et le développement des activités. Le projet prévoit conforte donc les zones existantes et favorisera le développement de petites unités au sein des espaces urbanisés existants à condition qu’elles soient compatibles avec les habitations avoisinantes. Principales zones Surfaces POS en vigueur (ha) Surfaces PLU (ha) Evolution (ha) Urbanisées -U 37,20 38,23 +1,03 À urbaniser - AU 8.80 1.28 -7.52 Agricoles - A 167 dont 1ha en NCL 148,22 -18.78 Naturelles - N 16 44.07 +28.07 La surface des zones urbanisées a augmenté pour prendre en compte les espaces qui ont été urbanisés entre temps, notamment la zone du POS : INAa au Sud-Est du village. Une partie importante de la zone UB a été réduite dans le secteur Ouest, au niveau de la route de la Madone afin de ne garder que la parcelle cadastrée 1262 route de Plainoiseau. La surface des zones d’urbanisation future a par conséquent été réduite. 1.3.4.3- Le calcul des besoins en extension :

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Projection pour 2030 : besoin en extension pour atteindre l’objectif du PADD : L’objectif fixé par la commune est d’atteindre environ 560 habitants en 2030, correspondant à l’accueil de 52 nouvelles personnes soit 22 nouveaux logements. Le projet prévoit que les dents creuses urbanisables (1,32 ha) permettront d’accueillir 14 personnes et que le phénomène de desserrement des ménages créera un besoin de logement pour 35 personnes. Calcul du besoin en extension : Population 2012 : 508 Population prévue par le PADD en 2030 :560 Différence population entre 2030 et 2012 : 52 Personnes à loger en relation avec le desserrement des ménages : 35 Personnes logées dans les dents creuses : 14 Personnes à loger en extension :52+35-14 = 73 ce qui suppose environ 31 logements (2,3 personnes /logement) en extension Soit Environ 31 logements à créer / densité imposé par le SCoT dans une commune rurale = 31/15=2 Le besoin strict en extension avoisinerait 2 hectares pour une densité calculée à 15 logements par hectare. Parmi ces 2 hectares il faut tenir compte des 0,75 hectares de la zone UB qui ont permis, très récemment, de disposer de la surface nécessaire à la création de 9 logements supplémentaires (lotissement Aubépin). Il reste donc 2ha – 0,75 ha = 1,25 ha soit environ 1,3 hectares de besoin en surface d’extension. La densité pourra être revu à la hausse compte tenu du fait que la construction sur le lotissement Aubépin respecte une densité de 12 lgts/ha. 1.3.4.4 - Comparaison du règlement entre les zones du POS en vigueur et celles du projet de PLU : Principales évolutions entre le POS et le PLU : Dans le centre ancien : - Mixité fonctionnelle plus importante mais condition de compatibilité avec le voisinage afin de préserver le cadre de vie. - Implantation des constructions moins stricte dans le PLU mais permettant tout de même le maintien des caractéristiques urbaines existantes dans le centre ancien. - Règles plus souples en matière de stationnement pour faciliter notamment l’implantation d’activités. Dans les extensions urbaines : - Mixité fonctionnelle plus importante mais condition de compatibilité avec le voisinage afin de préserver le cadre de vie. - Hauteur maximale plus précise. En ce qui concerne les activités économiques : - Règles de stationnement plus souples dans le PLU. - Implantation plus précise par rapport aux voies et emprises publiques dans le PLU. Pour les zones à urbaniser : - Condition de compatibilité des activités avec le voisinage pour préserver le cadre de vie . - Diminution du recul minimal par rapport aux limites séparatives. - Hauteur maximale plus précise dans le PLU.

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- Règles plus souples en matière de stationnement pour faciliter notamment l’implantation d’activités. En zone agricole : - Possibilités d’occupation du sol plus réduites dans le PLU. - Recul minimal par rapport aux berges des cours d’eau et fossés. - Augmentation de la hauteur maximale des constructions dans le PLU. - Le PLU favorise les plantations pour tout projet. En zone naturelle : - Possibilités d’occupation du sol plus réduites dans le PLU. - Recul minimal par rapport aux berges des cours d’eau et fossés.

II - DEROULEMENT DE L'ENQUETE. 2.1 - Les démarches préalables Une délibération du 27/11/2012 prescrivait la révision du Plan d’Occupation des Sols en Plan Local d’Urbanisme car le POS n’était pas compatible avec le SCOT. Elle a été complétée par une délibération en date du 12 février 2013 qui précisait le nombre de réunions de concertation à organiser. Le conseil municipal a arrêté son projet de PLU par délibération en date du 1er mars 2017. ▪ 2.1.1 - Les articles, affichages et publications : - La délibération prescrivant le PLU a été affichée à la mairie depuis la date de prescription. - La publication de la prescription a été effectuée dans un journal régional (LE PROGRES – Vendredi 8 février 2013). La seconde délibération, le 25 février 2013 dans le même journal. - Les documents du PLU validés par la commune sont restés consultables en mairie tout au long de la procédure. - Des informations sur le PLU ont été publiées dans le bulletin municipal. - Des panneaux (format A2) reprenant les étapes de la procédure ont été affichés en mairie ▪ 2.1.2 - Les réunions : Le travail d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme s’est déroulé du 30 septembre 2014 à juin 2016 et s’est notamment traduit par de nombreuses réunions : - Une quinzaine de réunions de travail avec le conseil municipal, - 1 réunion avec les PPA s’est tenue le 26 mai 2016, - 2 réunions publiques ont été organisées : le 14 janvier 2014 et le 10 juin 2014, - Un débat sur le PADD a eu lieu au sein du conseil municipal le 04 février 2014. 2.2 - Désignation du commissaire et organisation de l'enquête : Le commissaire enquêteur a été désigné par décision (E17000093/25) du président du tribunal administratif en date du 31/07/2017. Le maire de Montain a ordonné, par arrêté du 24 août 2017, l'ouverture de l'enquête publique pour la révision du plan d'occupation des sols (POS) sous forme de plan local d'urbanisme (PLU dans les formes fixées par les articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants du code de l'environnement), pour une durée de 32 jours à compter du 15 septembre 2017, soit du 15 septembre au 16 octobre 2017 inclus.

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Les pièces du dossier, ainsi qu'un registre d'enquête à feuillets non mobiles, cotés et paraphés par le commissaire-enquêteur, ont été déposés à la mairie de Montain pendant 32 jours consécutifs aux jours et heures habituels d'ouverture de la mairie. Pendant la durée de l'enquête, les observations sur le PLU ont été consignées sur le registre d'enquête. Elles pouvaient également être adressées par écrit au Commissaire-Enquêteur à l'adresse suivante : « Mairie de Montain – A l’attention du Commissaire-Enquêteur – 40 chemin du Coin Neuf, 39210 MONTAIN » ou communiquées par voie électronique à l'adresse suivante : « [email protected] , avec pour objet : PLU, à l’attention du Commissaire-Enquêteur » Le commissaire-enquêteur a reçu les observations du public à la mairie de Montain les : - Vendredi 15 septembre 2017 de 17 heures à 19 heures - Mercredi 27 septembre 2017 de 10 heures à 12 heures - Samedi 7 octobre 2017 de 11 heures à 12 heures - Lundi 16 octobre 2017 de 15 heures à 17 heures. 2.3 - Composition et pertinence du dossier – Concertation préalable : ▪ 2.3.1 - Le dossier du projet de PLU comporte les pièces suivantes : • Le rapport de présentation pose le diagnostic, formule les enjeux et justifie les choix mis en œuvre dans l'ensemble du dossier ; • Le projet d'aménagement et de développement durables (PADD) énonce les orientations politiques de la commune en matière d'aménagement ; • Les orientations d'aménagement et de programmation précisent les aménagements exigés dans des zones présentant des enjeux spécifiques (zones à urbaniser, centre-bourg notamment) ; • Le plan de zonage (règlement graphique) détermine les différents types de zones ; • Le règlement qui précise ce qui est autorisé ou interdit dans chacune des zones et la manière dont les constructions et aménagements doivent être réalisés. • La note de présentation relative à l’article R.123-8 2° du code de l’environnement. • Les annexes, comprenant : - Le recueil des Servitudes d‘Utilité Publique - Les plans des servitudes concernant les communes de Montain et du Pin - La note de présentation du service des eaux - La note du service public d’assainissement - La note de présentation du service de traitement des déchets - Le rapport d’expertise des zones humides - Les plans au 1/2000 et au 1/5000 du projet de PLU 2.3.2- Analyse des pièces du dossier : 2.3.2.1 - Le rapport de présentation : Ce rapport comprend 4 parties : 1. Le diagnostic l’état initial de l’environnement 2. L’analyse des incidences du projet de PLU sur l’environnement 3. L’explication s choix retenus 4. Les indicateurs de suivi du PLU Remarque du commissaire-enquêteur :

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Le rapport de présentation pose le diagnostic, formule les enjeux et justifie les choix mis en œuvre dans l'ensemble du dossier. Cependant, les services de l’Etat et le commissaire enquêteur font remarquer que de nombreuses modifications et compléments du règlement, du rapport de présentation, du recueil des servitudes, des plans de zonage, des annexes sont à apporter pour de satisfaire aux nouvelles dispositions règlementaires (détail au §3.3.1). 2.3.2.2 -Le projet d'aménagement et de développement durables (PADD) Remarque du commissaire-enquêteur : « Le projet d’aménagement et de développement durables du PLU de Montain répond bien à la définition donnée par l’article L.151-5 du Code de l’urbanisme puisqu’il donne : 1° Les orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de paysage, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques ; 2° Les orientations générales concernant l’habitat, les transports et déplacements, les réseaux d’énergie, le développement des communications numériques, l’équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour la commune. 3°Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain. Ce document de 23 pages présente d’abord un rappel des différentes réglementations qui régissent les documents obligatoires d’un dossier de PLU et précise les orientations et objectifs du PLU. Ils sont clairement exposés et n’appelle aucune observation de notre part. La justification des choix pour le PADD exposée dans les pages 126 à 130 du rapport de présentation n’appelle pas de remarque de notre part. 2.3.2.3 – Les orientations d’aménagement et de programmation : - Orientation d’aménagement et de programmation n°1 : Une seule orientation a été définie dans le cadre de cette OAP : le respect d’une densité minimale de 10 logements à l’hectare et le fait que la partie boisée devra faire l’objet d’une attention particulière du point de vue de la biodiversité (période de travaux, maintien de certaines essences, maintien de certains gabarits d’arbres). - Orientation d’aménagement et de programmation n°2 : Cette OAP concerne, dans sa majeure partie, la zone 1AU mais également une bande linéaire en zone AP. La densité minimum sur cet espace devra respecter 15 logements à l’hectare. Le bouclage de la voirie publique sera réalisé sur l’emplacement réservé qui avait été défini dans le POS et permettra de relier le chemin de l’Oratoire et le lotissement « Au Roignon ». L’aménagement à réaliser sur cette zone est décrit par l’OAP n°2 sous forme d’un plan. Observation du commissaire-enquêteur : pas de remarque particulière 2.3.2.4 - Le règlement : Il définit les différents secteurs et sous-secteurs des différentes zones ; Les zones U : UA : elle correspond à un habitat ancien, caractérisé par une structure plutôt traditionnelle. Le bâti relativement dense, est souvent implanté sur limite séparative ou avec un léger retrait et à

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Enquête N° : E 17000093 l’alignement par rapport aux voies. A l’intérieur de cette zone, les terrains peuvent être concernés par un risque géologique fort, indiqués sur les documents graphiques. UB : elle correspond aux extensions urbaines continues et discontinues. Elle comprend notamment des constructions plus ou moins récentes et moins denses que dans la partie ancienne du bourg. Les constructions sont généralement situées en marge de l’actuel bourg-centre. A l’intérieur de cette zone, les terrains peuvent être concernés par un risque géologique fort, indiqués sur les documents graphiques. UX : elle correspond à un secteur où les équipements publics existants permettent le développement d’une urbanisation principalement axée sur les activités (industrielles, commerciales et artisanales). UL : elle correspond à un secteur de loisirs. Caractères de la zone A Les zones agricoles sont dites "zones A". Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif et à l'exploitation agricole sont seules autorisées en zone A. Est également autorisé, en application du 2° de l'article R. 123-12, le changement de destination des bâtiments agricoles identifiés dans les documents graphiques du règlement. Elle comprend 2 secteurs : zone A : zone agricole à protéger. A l’intérieur de cette zone, les terrains peuvent être concernés par un risque géologique fort, indiqués sur les documents graphiques. – zone AP : zone agricole à protéger pour la préservation du paysage et le maintien des points de vue remarquables. A l’intérieur de cette zone, les terrains peuvent être concernés par un risque géologique fort, indiqués sur les documents graphiques. Caractères de la zone N Les zones naturelles et forestières sont dites "zones N". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels. En zone N peuvent être délimités des périmètres à l'intérieur desquels s'effectuent les transferts des possibilités de construire prévus à l'article L. 123-4. Les terrains présentant un intérêt pour le développement des exploitations agricoles et forestières sont exclus de la partie de ces périmètres qui bénéficie des transferts de coefficient d'occupation des sols. En dehors des périmètres définis à l'alinéa précédent, des constructions peuvent être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, à la condition qu'elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages. A l’intérieur de cette zone, les terrains peuvent être concernés par un risque géologique fort, indiqués sur les documents graphiques. Les dispositions générales et particulières applicables à chacune des zones sont définies selon le plan suivant : - Section 1 : nature de l’occupation et de l’utilisation du sol - Section 2 : conditions de l’occupation du sol - Section 3 : possibilités maximales d’occupation du sol Remarque du commissaire-enquêteur :

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Les services de l’Etat ont rédigé de nombreuses observations sur ce règlement (page 8 à 11 de l’avis PPA) qui demandent des retraits d’articles qui ont été supprimés par la loi ALUR, des ajouts concernant les zones à risques géologiques, des réglementations à respecter, des annexes à ajouter, des prescriptions complémentaires à ajouter etc… . Ces modifications demandées sont à prendre en considération et doivent être apportées par le bureau d’études. 2.3.2.5 - Le recueil des servitudes d’utilité publique : La liste des servitudes pesant sur le territoire communal est exposée en 4 pages et représentée sur un plan à l’échelle 1/5000. La commune de Montain est concernée par les servitudes de protection : - Au titre des Monuments Historiques (AC1) qui concerne la protection du château du Pin et qui impacte une partie du territoire communal de Montain. - Des lignes électriques de 2ème et 3ème catégorie (I4) - Des réseaux de télécommunication (PT3) câbles et fibres optiques F2101 et F129, liaison Lons/ Besançon. - T1 ligne SNCF Mouchard Bourg en Bresse. La voirie : l’emprise de la voirie est variable. Les rues principales du Bourg et des hameaux ont une emprise d’environ 5,50 mètres à 7 mètres alors que les rues secondaires et les rues reliant les différents ilots d’habitation ont souvent une emprise comprise entre 3 mètres et 4,5 mètres. On note également la présence d’impasses plus ou moins praticables dans les zones d’extensions pavillonnaires. Observation du commissaire – enquêteur : La commune n’est pas concernée par la réglementation des bois et forêts soumis au régime forestier. Elle ne possède que deux petits bois. Les services de l’Etat ont fait observer que le tracé des risques géologiques qui figure sur l’Atlas des risques géologiques ne résulte pas d’un plan de prévention des risques de mouvements de terrain (qui est une servitude), il ne doit donc pas figurer dans les servitudes mais doit être annexé au rapport de présentation. Il doit être ajouté la servitude PT2 LH concernant le faisceau hertzien de Perrigny/Mont Chenevière, décret du 20/03/1980. 2.3.2.6 – La note de présentation (article R.123-8 2° du code de l’environnement) :

Observation du commissaire – enquêteur : Le projet de PLU de Montain a fait l’objet d’une dispense d’évaluation environnementale par l’autorité environnementale en date du 6 juin 2016 suite à une procédure d’examen au cas par cas qui considère que ce projet de PLU n’est pas susceptible d’avoir des incidences notables sur l’environnement. La note de présentation bien que succincte donne bien les caractéristiques essentielles du projet :

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-Projection démographique modérée : 52 habitants (par rapport au recensement 2012) en plus à l’horizon 2030 pour atteindre une population de 560 habitants. -Préservation de l’espace agricole, du paysage, des espaces naturels. -Modération de la consommation de l’espace et lutte contre l’étalement urbain. - Mise en valeur des caractéristiques urbaines et architecturales du centre ancien du village. - Maintien des activités économiques tout en assurant un cadre de vie de qualité pour les habitants. -Amélioration de la sécurité sur la voirie et création d’un cheminements doux. 2.3.2.7 - L’Annexe sanitaire Assainissement, note technique : La Commune de Montain est membre du syndicat intercommunal du Val Serin auquel elle a transféré la compétence assainissement. Ce syndicat couvre l’ensemble de la commune de Montain ainsi que les villages voisins de Lavigny et Le Vernois. La compétence eaux pluviales est restée communale. Il n’est pas prévu d’assainissement non collectif dans la commune de Montain. Le réseau d’assainissement de la Commune de Montain est un réseau séparatif en P.V.C. de 200 installé dans les années 1995-96. Toutes les habitations sont raccordées au réseau collectif qui rejoint la station d’épuration de Lavigny. Cette station, construite en 1995 et agrandie en 2006 a un procédé épuratoire en boues activées avec nitrification, dénitrification et déphosphatation. Elle reçoit aussi les eaux usées de Lavigny et du Vernois. Sa capacité est de 3750 eq.hab. Les eaux épurées sont renvoyées dans le Serin, ruisseau se jetant quelques kilomètres plus loin dans la Seille. Actuellement le fonctionnement de la station est confié à un prestataire de service (à ce jour la S.A.U.R.). Des vérifications sont à prévoir sur le réseau qui, bien que séparatif, reçoit des eaux claires parasites par fortes pluies. Pour toute nouvelle construction le raccordement au réseau collectif d’assainissement sera réalisé. Observation du commissaire – enquêteur : Le plan de zonage d’assainissement a été réalisé et approuvé par délibération en date du 5 septembre 2006, enregistrée en préfecture le 11 septembre 2006. Ces documents sont à inclure dans le dossier de présentation du PLU. La fusion des communautés de communes n’a pas modifié la délégation de compétence au syndicat intercommunal du Val Serin. 2.3.2.8-La note technique pour l’alimentation en eau potable : Le service de l’eau potable est assuré par le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute Seille qui produit de l’eau potable pour 11 communes. Le réseau de distribution est séparé en deux : le Haut service (9 communes sur ce réseau) et le Bas Service (2 communes concernées). Ces deux réseaux sont interconnectés pour sécuriser la distribution. Montain est desservi par le Haut Service. L’eau provient de deux puits de captage, l’un situé sur la commune de Voiteur et l’autre sur la commune de Nevy sur Seille. Le stockage est assuré par le réservoir de Charnay d’une capacité de 400 m3. Le réseau de distribution a une longueur de 5,16 km. Les diamètres des conduites vont de 63 mm en PVC pour les petites rues à 125 mm ou 150 mm pour les axes principaux ce qui permet d’assurer la défense incendie. Le S.I.E.H.S. précise qu’au vu de la qualité et la quantité de l’eau provenant de nappes phréatiques, la population peut augmenter y compris en période estivale. Il assure dans sa note qu’il pourra assurer les besoins en quantité et en qualité de la population future.

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Le projet de PLU comporte quelques zones d’extension déjà équipées ou pour lesquelles les réseaux d’eau potable sont existants à proximité immédiate. Les réseaux internes seront à la charge des futurs constructeurs. 2.3.2.9 – Rapport de Caractérisation « zone humide » de parcelles urbanisables dans le cadre de l’établissement ou de modifications documents d’urbanisme : Ce document après un rappel des généralités qui régissent et déterminent les zones humides présente un plan de situation des 3 parcelles d’investigations (2 en dents creuses de zone UB et 1 en zone 1AU). Pour chacune de ces zones d’investigations, le dossier décrit les critères relatifs à la végétation et à la pédologie. Il se termine par la synthèse qui établit qu’il n’y pas de zone humide de détectée sur ces 3 sites d’investigations. 2.3.2.10 – Plans du PLU échelle 1/2000 et 1/5000 : Observation du commissaire – enquêteur : La légende de chacun de ces plans comporte 6 emplacements réservés alors qu’il n’y en que 5 sur les plans. Monsieur le Maire confirme bien qu’il n’est prévu que 5 emplacements réservés. Il est demandé au bureau d’études de bien vouloir corriger les légendes et de les compléter par une description de l’objet de chaque emplacement notamment l’ER4 dans la zone UA. 2.4-Durée et déroulement de l'enquête : Le projet de plan local d'urbanisme de la commune de Montain a été soumis à une enquête publique dans les formes fixées par les articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants du code de l'environnement, pour une durée de 32 jours à compter du 15 septembre 2017 septembre au 16 octobre 2017 inclus. Le commissaire-enquêteur a assuré ses permanences d’accueil du public dans la salle de réunion de la mairie de Montain les : - Vendredi 15 septembre 2017 de 17 heures à 19 heures - Mercredi 27 septembre 2017 de 10 heures à 12 heures - Samedi 7 octobre 2017 de 11 heures à 12 heures - Lundi 16 octobre 2017 de 15 heures à 17 heures 2.5 - Reconnaissance des lieux et collecte de renseignements : Le commissaire – enquêteur a effectué une reconnaissance des lieux le mercredi 23 août et a eu un long entretien avec monsieur le maire de Montain à la suite de cette reconnaissance. Il a aussi échangé avec monsieur le Maire avant ou après chacune des permanences afin d'obtenir les informations complémentaires nécessaires. 2.6 - Mesures de publicité : Un avis au public faisant connaître le contenu de l'enquête a été publié dans 2 journaux régionaux habilités à publier les annonces légales. - Publications dans la Voix du Jura le 31 août et rappelé le 21 septembre. - Publications dans le « Jura Agricole » le 1er septembre et rappelé le 29 septembre. L’avis a été affiché au tableau d'affichage extérieur de la mairie 15 jours avant l'ouverture de l'enquête et pendant toute la durée de celle-ci. L'avis d'enquête publique a été également publié sur le site internet de la commune.

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Le dossier complet de l’enquête est consultable et téléchargeable sur le site internet de la commune depuis le début du mois de Juillet 2017., Le dossier déposé à la mairie était mis à disposition du public à chacune des plages d’ouverture de la mairie : le mercredi de 10h30 à 11h30, le vendredi de 17h à 19h et le samedi de 11h à 12h. 2.7 - Réunions d'information et d'échanges : Rappel des différentes phases d’élaboration du projet de PLU : - Une quinzaine de réunions de travail avec le conseil municipal se sont tenues de septembre 2014 à juin 2016, - 1 réunion avec les P.P.A. s’est déroulée le 26 mai 2016, - 2 réunions publiques ont été organisées ( le 14 janvier 2014 et le 10 juin 2014) - Un débat sur le PADD a eu lieu au sein du conseil municipal : le 04 février 2014. Vu l’important travail d’élaboration et d’information conduit pendant plus de 2 années, le commissaire – enquêteur n’a pas jugé utile de provoquer une nouvelle réunion de concertation. 2.8 - Formalités de clôture : A l’expiration du délai d’enquête, le registre d’enquête publique a été clos et signé par le commissaire-enquêteur le 16 octobre 2017 à 17h. Le registre d’enquête et le dossier d’enquête publique ont été remis en mains propres à monsieur le Maire de Montain le lundi 16 octobre à 17 heures 30. Le procès-verbal de synthèse a été transmis comme convenu avec le maître d’ouvrage lors de la clôture de l’enquête, par mail avec accusé de réception à monsieur le Maire de MONTAIN, le 19 Octobre 2017. Le maître d’ouvrage a renvoyé par courrier électronique ses réponses aux questions et observations du commissaire enquêteur le 2 novembre 2017. En conclusion de cet examen, nous constatons que l'enquête publique s'est déroulée normalement, dans les conditions prévues par les textes en vigueur, sans incident notable et conformément aux dispositions de l'arrêté d'organisation.

III – OBSERVATIONS : 3.1 – Constat comptable (bilan) : Douze personnes ont rencontré le commissaire-enquêteur pour recevoir des informations complémentaires sans porter d’observations au registre. Dix personnes ont envoyé ou rédigé une observation sur le registre d’enquête publique. Le nombre total des observations écrites ou annexées au registre d’enquête publique s'élève à dix qui se décomposent comme suit : • Sept observations inscrites manuellement aux registres • Un courrier reçu au siège de l'enquête • Deux mails reçus à l’attention du commissaire-enquêteur sur le site de la mairie Courriers hors délais : néant.

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3.3- Etude des observations des personnes publiques associées et de l'avis de l'autorité environnementale :

▪ 3.3.1 - Avis des services de l’Etat et de l’autorité environnementale : Le projet de PLU de Montain a fait l’objet d’une dispense d’évaluation environnementale par l’autorité environnementale suite à une procédure d’examen au cas par cas qui considère que ce projet de PLU n’est pas susceptible d’avoir des incidences notables sur l’environnement.

Monsieur le Préfet du Jura émet un avis favorable sur le projet de PLU de la commune de Montain sous réserve de la prise en compte des remarques et observations des services de l’Etat, voir paragraphe 3.4.2.1. 3.2- Examen des observations du public : Remarque préalable du commissaire-enquêteur : La totalité des observations est soit reportée in extenso, soit résumée ci-dessous (présence de « … » pour les citations) dans l'ordre chronologique. Permanence du vendredi 15 septembre de 17 heures à 19 heures : 2 personnes viennent à la permanence. -Observation n°1 : Monsieur et Madame BOLARD viennent demander que leur parcelle n° 273 située en zone A bordant sur 2 côtés la zone UB soit classée en zone urbanisable. A l’appui de leur demande, ils précisent que les réseaux et la voirie bordent cette parcelle. -Observation n°2 : observation de madame Martine Neau reçue par courrier électronique en date du 20/09/17. Extraits du courrier électronique qui figure dans son intégralité en annexe de ce rapport et qui a été intégré au registre d’enquête publique : « Propriétaire depuis 2004 des parcelles n° 1172-1181 que nous avions acheté pour la vue et la tranquillité. Ce qui justifiait son prix. Depuis une deuxième partie du lotissement s'est construite et les champs où paissaient tranquillement des chevaux ont été transformé en maison et goudron. Nous pensions être tranquille car la zone UA devant chez nous était classée zone inondable selon les dires du maire de l'époque. Nous lui avions fait confiance car le champ était régulièrement inondé, nous avons d’ailleurs des photos. Puis en mars 2017 quelle fut ma surprise lorsque j'ai vu un plan avec une zone habitable de 6 maison alors qu'en commission nous nous étions mis d’accord pour trois et d'un seul côté de la future route …. Cette zone est une parcelle exploitée depuis notre arrivée et je suis surpris qu'il n'y ait aucune réaction de la SAFER, ...... La réponse d'un des conseillé est affligeante lorsque j'ai signalé au conseil que le terrain avait été à de nombreuses reprise inondé : les futurs habitants devaient installer des pompes de relevage ,.. » Permanence du mercredi 27 septembre de 10 heures à 12 heures : 4 personnes viennent à la permanence. Un homme s’informe du rôle de l’enquête publique et de la composition du dossier puis prend connaissance du projet qu’il connait en partie. Il n’a pas d’objection et ne porte pas d’observation. Madame Grandvaux (voir ci-dessous) vient aussi s’informer

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Un couple de passage en Mairie vient consulter le plan mais ne porte pas d’observation, le projet de PLU leur convient parfaitement. -Observation n°3 : Madame Grandvaux prend connaissance du projet de PLU et du classement de ses propriétés. Elle regrette que la parcelle 466 qui jouxte la zone UB soit classée en zone AP mais accepte cette situation. Permanence du samedi 27 septembre de 10 heures à 12 heures : 3 personnes sont venues dont un des associés du GAEC qui n’a pas porté d’observation mais a confirmé oralement que les distances d’éloignement par rapport aux limites séparatives ne posent pas de problème pour leur ferme (demande de modification sur la page 8 de l’avis de la Chambre d’Agriculture). Observation n°4 : Mme Michelle FORTIN demande que la parcelle n°588 ne soit pas constructible. Elle précise oralement que la desserte de cette parcelle par l’impasse de la combe perturberait la tranquillité de sa maison. Observation n°5 : Mme A de Geoffroy prend connaissance du projet de PLU et exprime par écrit sa satisfaction. Observation n° 6 : Courrier daté du 15 octobre 2017 déposé en mairie et transmis au commissaire – enquêteur le lundi 16 octobre, de Mme Marie-Odile Mainguet, Mme Ghislaine Sailland et M. Michel Jamati tous trois domiciliés à Montain: Extraits du courrier qui figure dans son intégralité en annexe de ce rapport et qui a été intégré au registre d’enquête publique : - « On peut déplorer l'absence de résumé non technique qui aurait permis une appréhension globale du PLU, avant que le lecteur aille plus avant dans sa lecture. Sans ce résumé, on part à l'aveuglette dans un document complexe constitué de plus de vingt pièces. Il faut arriver par exemple aux pages 115 à 124 du document principal pour voir une comparaison globale du POS et du PLU. » « Le PLU manque, comme le remarque la DDT, d'un zonage d'assainissement. Comme l'assainissement est « médiocre par temps de pluie », ce document est d'autant plus nécessaire, dès lors qu'il est question d'accroître la population du village. Le contexte de changement climatique, et les risques de diminution globale de la ressource en eau dans notre région (documenté par le BRGM, mais pas mentionné par le PLU), doivent conduire à être précis quant aux informations à disposition des candidats à la construction. » « L’absence de mention dans le PLU de la référence à l'Atlas des risques géologiques est regrettable. La DDT souligne ainsi que le risque de mouvements de terrain est « insuffisamment décrit ». Il doit pouvoir être porté, dans le PLU, à la connaissance de tous en intégrant les planches 12 et 13 de l'Atlas au PLU (plus vaste que le seul territoire communal), ainsi que les précautions préconisées : « Tous les projets situés en zone orange devraient faire l'objet d'investigations géologiques complémentaires car très souvent ce sont les travaux d'aménagement qui constituent un facteur déclenchant de mouvements dans une formation [géologique] a priori immobile ». Le PLU mentionne bien, à juste titre, la nécessité d'une étude géotechnique préalable, cependant, le principe de précaution aurait dû conduire à ne pas prévoir de zone 1AU à cet endroit, qui plus est en zone agricole. Certes, il est bienvenu que cette zone 1AU soit réduite par rapport aux zones INA et IINA du POS, mais cette zone demeure un signal d'étalement urbain que la loi, le SCOT et le PLU estiment déraisonnable. » « L'absence dans le PLU de dispositif de compensation des zones imperméabilisées, par le passé (souligné par la DDT dans son avis) et à venir, ne permet pas de mesurer à quel point cette problématique est cruciale. Il est nécessaire de prévoir des dispositions opposables permettant de préserver, voire augmenter, les surfaces de sols perméables. Ainsi, limiter l'imperméabilisation à 50% des surfaces non bâties des parcelles constructibles, est excessif. On pourrait tendre vers une limitation aux seuls accès des

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véhicules, voire encourager les cheminements perméables, proscrire les terrasses imperméables, favoriser la récupération des eaux de pluie (stockage local pour les jardins ou l'usage sanitaire ?)... »

« La mention de l'objectif de préservation des haies est bienvenue. Cependant, pour que le PLU soit un document permettant de les préserver, elles doivent figurer de manière précise et exhaustive sur une carte intégrée au PLU. Certaines manquent en effet sur la carte (page 58), par exemple celle longeant le chemin vers Le Louverot juste en aval de la ferme. Plus généralement, le PLU, qui prévoit la prolongation de certaines haies, devrait en outre indiquer explicitement la protection de l'ensemble des haies. » « De la même manière, il conviendrait d'intégrer à la cartographie les pierriers, murets (à juste titre mentionnés page 62), murs en pierre sèche, etc., qui constitutifs du patrimoine paysager du village, notamment en arrivant par Plainoiseau, devraient être explicitement protégés par le PLU. » « Il serait nécessaire de préciser comment on pourrait atteindre l'objectif de diversification de l'offre de logements, notamment ceux en accession et en locatifs aidés. » « L'objectif du PLU d'encourager les modes doux de déplacements est essentiel pour une vie sociale de qualité. Il serait nécessaire de préciser les moyens d'atteindre ces objectifs : voies dédiées, espaces partagés piétons-cycles-voitures... La cartographie devrait les mentionner exhaustivement. Ce n'est pas le cas de la carte p 58 (par exemple la rue du Coin neuf est absente, de même que le sentier qui la joint à l'église). » « Il serait utile que l'enquête publique, qui a démarré en pleine rentrée (scolaire, associative, etc.), et qui manque de documents (ou de leurs adresses url), soit prolongée de quinze jours ». -Observation n°7 : M. Jamati apporte un complément à son courrier en précisant que « la prolongation de l’enquête publique permettrait un examen plus poussé des questions architecturales et d’effectuer des observations complémentaires ». -Observation n°8: Mme et M. Fortin viennent à la permanence du 16 octobre et constatent que la parcelle en question était déjà dans le même classement dans le POS. Ils annulent l’observation n°4. -Observation n° 9 : Le patron de l’entreprise Boreas installée sur la parcelle 478 de la zone UX souhaite connaitre la réalité du projet dans son détail et savoir si l’impasse de la Richère restera autorisée à la circulation, ce qui est important pour la desserte de son entreprise. Cette parcelle est impactée par l’emplacement réservé n°3 qui est destiné à la création d’une voie qui reliera la route de la mairie à l’impasse de la Richère. La largeur d’emprise précisée dans le rapport de présentation page 140 est de 7 mètres. Le chef d’entreprise précise que dans le cadre de ce projet il est possible d’envisager qu’il cède la totalité de la surface classée 478a pour permettre à la commune de créer un lieu de stationnement pour les utilisateurs de l’aire de jeux installée sur la parcelle 266. Actuellement, les usagers de cette aire de jeux faute de parking stationnent leurs véhicules sur cette zone privée ce qui peut poser problème à l’entreprise. -Observation n° 10 : Mme Sophie Coste reçue par mail le 16 octobre durant la permanence du commissaire enquêteur. Elle est rigoureusement identique au courrier de Mme Marie-Odile Mainguet, Mme Ghislaine Sailland et M. Michel Jamati. ▪ 3.3.2 – Avis du Conseil Départemental du Jura : Le Conseil Départemental du Jura constate que le PLU ne prend pas en compte l’itinéraire qui traverse la commune et qui est inscrit au plan Départemental des Itinéraires de Promenade et Randonnée (PDIPR). Il rappelle que la continuité des itinéraires s’impose (art. L 361-1 du code de l’environnement), voir paragraphe 3.4.2.2.

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Il émet un avis favorable sous réserve de l’inscription dans le projet de PLU de cette obligation et d’intégrer la reproduction d’une cartographie du réseau qui traverse le territoire communal. ▪ 3.3.3 – Avis de la Chambre d’Agriculture du Jura : La Chambre d’Agriculture du Jura émet un avis favorable sous réserve de revoir les distances d’éloignement aux voies et limites séparatives en zone agricole, voir paragraphe 3.4.2.3. ▪ 3.3.4 – Avis de l’Agence Régionale de Santé Bourgogne – Franche-Comté : La Responsable de l’unité territoriale santé environnement du Jura émet un avis favorable sur le projet de PLU de la commune de Montain. ▪ 3.3.5 – Avis de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité : L’INAO précise que la commune de Montain est située dans l’aire géographique des A .O.P. viticoles « Côtes du Jura » sur une surface de 76 ha, « Crémant du Jura », « Macvin du Jura » et des A.O.C. agro-alimentaires « Comté » et « ». Montain appartient également aux aires de production des I.G.P. suivantes : - IGP viticole : « Franche-Comté », - IGP agro-alimentaires « Emmental Français Est-Central », « Gruyère », « Saucisse de Morteau ou Jésus de Morteau », « Saucisse de Montbéliard », « Porc de Franche-Comté ». - L’INAO constate que le projet de PLU est très modéré dans sa consommation d’espace puisque l’extension d’urbanisation ne concernera que 0,56% de la surface totale de la commune. Comté ». L’INAO n’a pas d’objection à formuler à l’encontre de ce projet puisque l’extension de l’urbanisation a un impact très modéré sur les terrains concernés par les signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine. ▪ 3.3.6 – Avis du SCOT du Pays Lédonien : Le Bureau Syndical du Pays Lédonien réuni le 6 juin 2017 constate que le projet de développement de l’habitat exposé dans le projet de PLU de Montain apparaît cohérent avec le besoin en foncier exprimé et qu’il s’inscrit donc pleinement dans les orientations prévues par le SCOT. Le Bureau Syndical donne à l’unanimité un avis favorable au projet de PLU de Montain. ▪ 3.3.7 – Avis de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) : La CDPENAF réunie le 23 juin 2017 a émis à l’unanimité un avis favorable. ▪ 3.3.8 – Avis de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura : La CCI du Jura n’a pas de remarque particulière à formuler. ▪ 3.3.9 - Avis des communes : • Commune du Louverot : le Conseil municipal par délibération en date du 30/06/2017) émet un avis favorable au projet de PLU de Montain. 3.4- Notification des observations au Maître d'ouvrage et réponse du maître d’ouvrage : Le 19 octobre, le commissaire-enquêteur a adressé par mail, comme cela avait été convenu à la fermeture de l’enquête avec le maitre d’ouvrage, le procès-verbal des observations au Maire de Montain qui a été averti qu'il disposait de 15 jours à compter de la réception du PV pour adresser au commissaire-enquêteur un mémoire en réponse aux observations du public et des personnes publiques associées ainsi qu'aux questions du commissaire-enquêteur.

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Le 2 novembre 2017, le maître d’ouvrage a adressé sa réponse par courrier électronique au commissaire enquêteur. Ces deux documents en version intégrale sont joints en annexes. Nous exposons, dans un premier temps les questions posées au Maître d’ouvrage par le commissaire enquêteur à propos des observations manuscrites, formulées au registre d’enquête publique et des correspondances remises ou adressées qui ont été insérées dans le registre d’enquête publique, puis dans un second paragraphe les questions relatives aux avis des personnes publiques associées Nous rédigeons également diverses questions concernant ces observations auxquelles le Maître d’ouvrage est invité à répondre s’il le juge utile. ▪ 3.4.1 - Questions posées au maître d’ouvrage à propos des observations du public portées sur le registre d’enquête publique et réponses du maître d’ouvrage :

Question du commissaire – enquêteur au maître d’ouvrage : Quelle suite donnez-vous observations n°1,2, 6, 7, 9,10 ? -Observation n°1 : Monsieur et Madame BOLARD viennent demander que leur parcelle n° 273 située en zone A bordant sur 2 côtés la zone UB soit classée en zone urbanisable. A l’appui de leur demande, ils précisent que les réseaux et la voirie bordent cette parcelle. Réponse du maître d’ouvrage : Le besoin en extension foncière donné dans le rapport de présentation est de 1.3 ha. Le parti retenu a été de concentrer cette extension sur un seul secteur, au sud du village ; il ne peut être donné suite à cette demande. -Observation n°2 : reçue par courrier électronique de madame Martine Neau en date du 20/09/17. Extraits du courrier électronique qui figure dans son intégralité en annexe de ce rapport et qui a été intégré au registre d’enquête publique : « Propriétaire depuis 2004 des parcelles n° 1172-1181 que nous avions acheté pour la vue et la tranquillité. Ce qui justifiait son prix. Depuis une deuxième partie du lotissement s'est construite et les champs où paissaient tranquillement des chevaux ont été transformé en maison et goudron. Nous pensions être tranquille car la zone UA devant chez nous était classée zone inondable selon les dires du maire de l'époque. Nous lui avions fait confiance car le champ était régulièrement inondé, nous avons d’ailleurs des photos. Puis en mars 2017 quelle fut ma surprise lorsque j'ai vu un plan avec une zone habitable de 6 maison alors qu'en commission nous nous étions mis d’accord pour trois et d'un seul côté de la future route …. Cette zone est une parcelle exploitée depuis notre arrivée et je suis surpris qu'il n'y ait aucune réaction de la SAFER, ...... La réponse d'un des conseillé est affligeante lorsque j'ai signalé au conseil que le terrain avait été à de nombreuses reprise inondé : les futurs habitants devaient installer des pompes de relevage, …. » Réponse du maître d’ouvrage : Aucune zone inondable n’est réglementairement identifiée sur le territoire de Montain et les cours d’eau (ruisseaux) sont éloignés de la zone 1AU. La commune est toutefois concernée par le ruissellement des eaux et des mesures sont prises dans le PLU pour limiter ce risque. La nécessité ou non d’instaurer des mesures renforcées dans le cadre de l’aménagement de la zone 1AU pourra être étudiée. D’autre part la zone était classée en 1NA et II NA au POS et a été très fortement réduite. -Observation n° 6 : Courrier de Mme Marie-Odile Mainguet, Mme Ghislaine Sailland et M. Michel Jamati, Extraits du courrier qui figure dans son intégralité en annexe de ce rapport et qui a été intégré au registre d’enquête publique :

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- « On peut déplorer l'absence de résumé non technique qui aurait permis une appréhension globale du PLU, avant que le lecteur aille plus avant dans sa lecture. Sans ce résumé, on part à l'aveuglette dans un document complexe constitué de plus de vingt pièces. Il faut arriver par exemple aux pages 115 à 124 du document principal pour voir une comparaison globale du POS et du PLU. » « Le PLU manque, comme le remarque la DDT, d'un zonage d'assainissement. Comme l'assainissement est « médiocre par temps de pluie », ce document est d'autant plus nécessaire, dès lors qu'il est question d'accroître la population du village. Le contexte de changement climatique, et les risques de diminution globale de la ressource en eau dans notre région (documenté par le BRGM, mais pas mentionné par le PLU), doivent conduire à être précis quant aux informations à disposition des candidats à la construction. » « L’absence de mention dans le PLU de la référence à l'Atlas des risques géologiques est regrettable. La DDT souligne ainsi que le risque de mouvements de terrain est « insuffisamment décrit ». Il doit pouvoir être porté, dans le PLU, à la connaissance de tous en intégrant les planches 12 et 13 de l'Atlas au PLU (plus vaste que le seul territoire communal), ainsi que les précautions préconisées : « Tous les projets situés en zone orange devraient faire l'objet d'investigations géologiques complémentaires car très souvent ce sont les travaux d'aménagement qui constituent un facteur déclenchant de mouvements dans une formation [géologique] a priori immobile ». Le PLU mentionne bien, à juste titre, la nécessité d'une étude géotechnique préalable, cependant, le principe de précaution aurait dû conduire à ne pas prévoir de zone 1AU à cet endroit, qui plus est en zone agricole. Certes, il est bienvenu que cette zone 1AU soit réduite par rapport aux zones INA et IINA du POS, mais cette zone demeure un signal d'étalement urbain que la loi, le SCOT et le PLU estiment déraisonnable. » « L'absence dans le PLU de dispositif de compensation des zones imperméabilisées, par le passé (souligné par la DDT dans son avis) et à venir, ne permet pas de mesurer à quel point cette problématique est cruciale. Il est nécessaire de prévoir des dispositions opposables permettant de préserver, voire augmenter, les surfaces de sols perméables. Ainsi, limiter l'imperméabilisation à 50% des surfaces non bâties des parcelles constructibles, est excessif. On pourrait tendre vers une limitation aux seuls accès des véhicules, voire encourager les cheminements perméables, proscrire les terrasses imperméables, favoriser la récupération des eaux de pluie (stockage local pour les jardins ou l'usage sanitaire ?) ... »

« La mention de l'objectif de préservation des haies est bienvenue. Cependant, pour que le PLU soit un document permettant de les préserver, elles doivent figurer de manière précise et exhaustive sur une carte intégrée au PLU. Certaines manquent en effet sur la carte (page 58), par exemple celle longeant le chemin vers Le Louverot juste en aval de la ferme. Plus généralement, le PLU, qui prévoit la prolongation de certaines haies, devrait en outre indiquer explicitement la protection de l'ensemble des haies. » « De la même manière, il conviendrait d'intégrer à la cartographie les pierriers, murets (à juste titre mentionnés page 62), murs en pierre sèche, etc., qui constitutifs du patrimoine paysager du village, notamment en arrivant par Plainoiseau, devraient être explicitement protégés par le PLU. » « Il serait nécessaire de préciser comment on pourrait atteindre l'objectif de diversification de l'offre de logements, notamment ceux en accession et en locatifs aidés. » « L'objectif du PLU d'encourager les modes doux de déplacements est essentiel pour une vie sociale de qualité. Il serait nécessaire de préciser les moyens d'atteindre ces objectifs : voies dédiées, espaces partagés piétons-cycles-voitures... La cartographie devrait les mentionner exhaustivement. Ce n'est pas le cas de la carte p 58 (par exemple la rue du Coin neuf est absente, de même que le sentier qui la joint à l'église). » « Il serait utile que l'enquête publique, qui a démarré en pleine rentrée (scolaire, associative, etc.), et qui manque de documents (ou de leurs adresses url), soit prolongée de quinze jours. »

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Réponse du maître d’ouvrage : Concernant la remarque sur l’imperméabilisation des sols : Des mesures visant à limiter ce phénomène ont été prises dans le PLU (article 4 des zones U et AU, article 13 de la zone AU). Elles visent à faciliter la gestion des eaux pluviales et leur infiltration dans le sol et à limiter le risque de ruissellement. Les murets en pierre présentant un intérêt patrimonial peuvent être préservés s’ils sont identifiés en éléments remarquables du paysage au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisme. Ces murets seraient alors localisés sur le zonage du PLU et des dispositions réglementaires seraient inscrites dans le règlement du PLU afin de les préserver. Il est également possible de classer en éléments remarquables du paysage des éléments végétaux tels que des haies, au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme. Concernant la remarque sur la diversification du parc de logements : les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) précisent l’objectif de densité de 15 logements/ha. Cette mesure favorise une diversité des formes urbaines et des formes d’habitat au sein de la zone 1AU. Une prescription pourrait être ajoutée pour préciser que l’opération devra comporter une offre en logements diversifiée en termes de taille des logements et de statut d’occupation. L’ensemble de ces remarques seront étudiées et discutées au sein du conseil municipal. Concernant la remarque sur les modes doux de déplacements, il est à noter qu’une voie douce est prévue dans le cadre de l’aménagement futur de la zone 1AU et qu’un emplacement réservé est également dédié à la création d’un cheminement doux. Par ailleurs, une carte représentant les itinéraires de randonnées pourra être ajoutée.

-Observation n°7 : M. Jamati apporte un complément à son courrier en précisant que « la prolongation de l’enquête publique permettrait un examen plus poussé des questions architecturales et d’effectuer des observations complémentaires ». Réponse du maître d’ouvrage : La prolongation de l’enquête n’est pas envisagée.

Remarque du commissaire-enquêteur : Cette décision devait être prise le plus tôt possible, et en tout état de cause au plus tard huit jours avant la fin initialement prévue de l’enquête, pour que le maître d’ouvrage puisse mettre en place les mesures de publicité de prolongation de l’enquête. Selon l’article R.123-6 du Code de l’environnement, l’affichage et la publicité doivent être identiques aux mesures adoptées pour l’avis initial d’enquête, les mesures de publicité concernant la décision de prolongation de l’enquête doivent être portées à la connaissance du public au plus tard à la date prévue pour la fin de l’enquête initiale. Il n’est donc pas possible de répondre favorablement à cette demande déposée le dernier jour de l’enquête publique. D’autre part, la plupart des observations qui justifient aux yeux des auteurs la demande de prolongation ont été déjà signalées par les services de l’état qui demandent au maitre d’ouvrage d’apporter les corrections nécessaires. Le commissaire reprend ces demandes dans le paragraphe 3.4.2.

-Observation n° 9 : Le chef d’entreprise des établissements Boreas installés sur la parcelle 478 de la zone UX souhaite connaitre la réalité du projet dans son détail et savoir si l’impasse de la Richère restera autorisée à la circulation, ce qui est important pour la desserte de son entreprise. Cette parcelle est impactée par l’emplacement réservé n°3 qui est destiné à la création d’une voie qui reliera la route de la mairie à l’impasse de la Richère. La largeur d’emprise précisée dans le rapport de présentation page 140 est de 7 mètres. Le chef d’entreprise précise que dans le cadre de ce projet il est possible d’envisager qu’il cède la totalité de la surface classée 478a pour permettre à la commune de créer un lieu de stationnement pour les utilisateurs de l’aire de jeux installée sur la

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parcelle 266. Actuellement, les usagers de cette aire de jeux faute de parking stationnent leurs véhicules sur cette zone privée ce qui peut poser problème à l’entreprise. Réponse du maître d’ouvrage : Il peut être envisagé de classer en emplacement réservé les terrains en question pour la réalisation d’un espace de stationnement public. Cette éventualité sera discutée au sein du conseil municipal. -Observation n° 10 : Mme Sophie Coste reçue par mail le 16 octobre durant la permanence du commissaire enquêteur. Elle est rigoureusement identique au courrier de Mme Marie-Odile Mainguet, Mme Ghislaine Sailland et M. Michel Jamati. Réponse du maître d’ouvrage : Voir réponse à l’observation n°6.

▪ 3.4.2 - Questions posées au maître d’ouvrage sur les avis des personnes publiques associées et réponses du maître : 3.4.2.1 - Avis des services de l’Etat : La liste des observations étant très longue (11 pages !), nous ne reprendrons pas toutes les observations mais nous vous demandons de bien vouloir nous indiquer la suite que vous donnerez à chacune des demandes suivantes des services de l’Etat : a) Page 4 : - La préservation des ressources en eau : « Les prospections pour les zones humides semblent insuffisantes, une seule étude sur chacun des secteurs à urbaniser et en particulier aucun sondage dans les dents creuses et aucune investigation dans les dents creuses en zone U » Remarque du commissaire enquêteur : Le dossier de présentation n’apporte pas d’information sur la présence ou l’absence de zone humide et ne décrit pas les démarches effectuées sur ce point (pages 48 et 75), le rapport de présentation ne fait que citer des généralités réglementaires sur la ressource en eau et les zones humides. Nous suggérons que le dossier de présentation (page 48) soit complété par les pages 3 à 8 du document [Caractérisation « zone humide » de parcelles urbanisables dans le cadre de l’établissement ou de modifications de documents d’urbanisme] qui est intégré dans le dossier des annexes du PLU. Ces pages qui donnent la localisation et le résultat des sondages des parcelles urbanisables seront plus apparentes pour les lecteurs qui ne consultent pas toujours les annexes et pièces complémentaires. Question : acceptez-vous cet ajout au rapport de présentation et envisagez-vous des investigations dans les dents creuses en zone U ?

Réponse du maître d’ouvrage : La Fédération Départementale des Chasseurs avec l’appui du Comité départemental en faveur de la Préservation des Zones Humides du Jura a réalisé un inventaire des zones humides sur l’ensemble du département du Jura ; aucune zone humide n’a été recensée sur Montain. Il serait plus clair d’améliorer la rédaction, de rédiger une conclusion « aucune zone humide n’a été recensée » et de renvoyer aux annexes b) Page 5 : Remarque du commissaire enquêteur : Les services de l’Etat proposent de conduire la démarche de zonage d’assainissement en même temps que l’enquête publique pour le PLU. En fait le plan de zonage n’est effectivement pas joint au dossier de présentation du PLU mais il a été soumis à une enquête publique conduite du 1er juin au 1er juillet 2006 et approuvé par la délibération du 5 septembre 2006.

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Le maitre d’ouvrage devra les annexer au dossier de présentation du PLU. Cet ajout au dossier sera-t-il réalisé ? Réponse du maître d’ouvrage : oui c) Dans le paragraphe 5 de la page 5, il est vous est demandé d’apporter des modifications au rapport de présentation et au règlement des compléments concernant la prévention des risques de mouvements de terrain et du risque inondation. Question : Vous engagez – vous à apporter les compléments concernant la prévention des risques de mouvements de terrain et du risque inondation au rapport de présentation et au règlement ? Réponse du maître d’ouvrage : oui d) Pages 6 et 7 : Dans ces pages il vous est demandé de nombreuses modifications et précisions en ce qui concerne la conformité des pièces règlementaires avec les articles correspondants du code de l’urbanisme. Il est demandé au bureau d’étude de procéder à un toilettage complet et attentif de l’ensemble des documents du PLU avant son approbation. Il est aussi demandé de revoir les pages 70, 71, 88 à 90, 123, de compléter les plans de zonage. De même, il vous est demandé de compléter l’analyse archéologique et patrimoniale du rapport de présentation notamment en faisant figurer les 5 sites archéologiques d’intérêt majeur qui sont situés sur le document 10 bis du porter à connaissance en date du 08/07/16. Les OAP sont trop minimalistes pour permettre de se faire une idée du potentiel d’aménagement des zones. Question : Pouvez-vous préciser les corrections que vous apporterez et dans quel délai vous le ferez ? Réponse du maître d’ouvrage : Réponse favorable aux demandes, délais= 1 mois e) Pages 8 à 11 : D’autres nombreuses modifications et compléments du règlement, du rapport de présentation, du recueil des servitudes, des plans de zonage, des annexes vous sont demandées afin de satisfaire aux nouvelles dispositions règlementaires. Question : apporterez -vous les modifications demandées à ces divers documents ? Dans quel délai ? Réponse du maître d’ouvrage : OUI ; délai = 1 mois 3.4.2.2 - Avis de la Chambre d’Agriculture : Elle fait observer que les alinéas 1 et 2 de l’article 1- A Occupations et utilisations du sol interdites (page 27 du règlement écrit) sont à préciser. « La zone A n’est pas située au voisinage d’habitations, si une activité est jugée nuisante, sera-t- elle interdite ? » La Chambre d’Agriculture demande que ces dispositions soient clarifiées sans pénaliser l’implantation des bâtiments nécessaires à l’activité agricole. La distance de retrait de 10 mètres vis-à-vis des limites séparatives et des voies (page 30, article 6- A) peut pénaliser fortement les possibilités d’extension de l’exploitation présente en zone A. Elle souhaite que ces règles soient assouplies en fonction des besoins potentiels de l’entreprise agricole présente.

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Quelle suite donnez-vous à ces demandes ? Réponse du maître d’ouvrage : Les points a) et b) seront réexaminés, le point c ne semble pas poser de problème aux membres du GAEC. Remarque du commissaire-enquêteur : Les membres du GAEC consultés par monsieur le Maire en présence du commissaire -enquêteur disent que cela ne leur pose pas de difficultés dans l’éventualité d’une extension des bâtiments. 3.4.2.3- Avis du Conseil Départemental : Le Conseil Départemental vous demande d’inscrire dans le projet de PLU l’obligation de respecter la continuité des itinéraires de randonnée inscrits au plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) et d’intégrer la cartographie du réseau qui traverse le territoire communal. Question : Est-ce-que vous vous engagez à mettre en œuvre ces 2 demandes ? Réponse du maître d’ouvrage : OUI

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B – CONCLUSIONS MOTIVEES 1 – Régularité de la procédure : L’enquête a été conduite sans difficultés particulières. Cependant, il reste à effectuer un important travail de correction et de mise à jour des données dans le rapport de présentation et dans les parties réglementaires. Les corrections demandées sont conformes à l’intérêt général et ne modifient pas l’économie générale du PLU. 2 – Incidences du projet de P.L.U.: Le PLU proposé a un objectif de croissance cohérent avec la structure urbaine actuelle. La consommation de l’espace est très limitée. Il a un impact limité sur l’espace agricole. La préservation de la biodiversité, des espaces naturels, des entrées de village et des paysages est largement prise en compte. Le conseil municipal de MONTAIN souhaite maitriser son développement urbain. Les objectifs d’habitat sont déterminés par les objectifs de croissance démographique de la commune soit 52 habitants supplémentaires à l’horizon 2030, ce qui conduirait à une population d’environ 560 personnes à cette échéance. Ces objectifs démographiques sont comparables à la croissance démographique observée depuis 2007, avec un taux de variation annuelle légèrement supérieur à celui de la période 2007/2012 (+0,5%) soit +0,55% par an. L’objectif envisagé permet de limiter le vieillissement par l’arrivée de jeunes ménages. Pour atteindre ces objectifs, en tenant compte du faible stock de logements vacants de la commune (env. 0.6% en 2012), la réalisation d’environ 37 logements en résidence principale apparaît nécessaire sur la durée du PLU (soit en moyenne environ 2 logements par an). Parmi ces 37 constructions, 22 concerneront l’accueil d’une nouvelle population et 15 seront liées au desserrement des ménages. Dans le respect de la loi Grenelle 2, le développement de l’urbanisation s’appuie à la fois sur les possibilités de densification du tissu bâti et sur l’extension de certains secteurs en cohérence avec les caractéristiques communales afin de limiter l’étalement linéaire. La commune de MONTAIN souhaite proposer une offre en logement diversifiée et adaptée aux différentes catégories de population afin d’encourager la mixité sociale sur son territoire. Pour ce faire, la commune envisage selon les secteurs, l’accueil de logements privés, de logements collectifs, de maisons individuelles ou encore d’habitats intermédiaires (maisons mitoyennes…). La commune de MONTAIN est caractérisée par un patrimoine urbain de qualité qu’elle souhaite préserver. C’est pourquoi, elle encourage la valorisation des constructions anciennes ainsi que l’entretien des éléments patrimoniaux. La commune bénéficie également d’un environnement paysager de qualité, de par la présence d’espaces boisés et de bosquets en marge des parties urbanisées. La commune consciente de ces enjeux environnementaux, souhaite préserver les principaux continuums écologiques et espaces naturels présentant un intérêt écologique certain, les jardins au centre du village, les abords naturels de l’église, le « terrain d’aventure ». La commune est également attentive à la problématique énergétique et à la réduction des gaz à effet de serre. Elle souhaite permettre une meilleure isolation des bâtiments ou encore le recours aux énergies renouvelables, ainsi qu’une meilleure gestion des eaux pluviales dans les futurs projets d’urbanisation. Elle a aussi réservé un emplacement pour un cheminement doux (ER 5). Le projet de PLU vise à maintenir les équipements présents sur la commune tout en favorisant l’implantation de nouveaux commerces de proximité, services, artisans et petites entreprises, compatibles avec la proximité des zones dédiées à l’habitat, afin de répondre aux besoins des habitants actuels et futurs.

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Le projet de PLU ne réduira pas le développement des exploitations agricoles pour cela il limite non seulement la progression de l’urbanisation en direction des bâtiments agricoles, mais également en limitant au maximum l’urbanisation sur les parcelles agricoles. En vue de la réalisation de son projet urbain et dans le respect des orientations du SCoT du Pays Lédonien, la commune de Montain a décidé de modérer sa consommation d’espace en se fixant l’objectif d’une évolution de la population de +52 personnes à l’horizon 2030, ce qui nécessitera la construction de 22 logements supplémentaires ainsi que 15 logements supplémentaires pour le maintien de la population actuelle liés aux desserrements des ménages. Le projet fixe une densité plus vertueuse de 10 logements à l’hectare en renouvellement urbain et à 15 logements à l’hectare en extension urbaine ce qui créé un besoin de 1.3 hectares et de 2 hectares si l’on prend en compte le récent lotissement Aubépine. La note de présentation donne bien les caractéristiques essentielles du projet : -Projection démographique modérée : 52 habitants (par rapport au recensement 2012) en plus à l’horizon 2030 pour atteindre une population de 560 habitants. -Préservation de l’espace agricole, du paysage, des espaces naturels. -Modération de la consommation de l’espace et lutte contre l’étalement urbain. - Mise en valeur des caractéristiques urbaines et architecturales du centre ancien du village. - Maintien des activités économiques tout en assurant un cadre de vie de qualité pour les habitants. -Amélioration de la sécurité sur la voirie et création d’un cheminements doux

Impact sur la ressource en eau : Le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute Seille qui a la compétence production et distribution de l’eau potable précise qu’au vu de la qualité et la quantité de l’eau provenant de nappes phréatiques, la population peut augmenter y compris en période estivale. Il assure dans sa note qu’il pourra assurer les besoins en quantité et en qualité de la population future. Impact sur l’assainissement : La commune de Montain fait partie du syndicat intercommunal du Val Serin Montain qui regroupe 3 communes (Montain, Lavigny, Le Vernois) soit une population de 1237 habitants. La totalité de la commune est en zonage d’assainissement collectif. Le réseau d’assainissement de la Commune de Montain est un réseau séparatif. Toutes les habitations sont raccordées au réseau collectif qui rejoint la station d’épuration de Lavigny. Cette station a une capacité est de 3750 éq/hab. Elle pourra donc accueillir sans difficulté l’augmentation de population. Impacts sur les espaces naturels, agricoles et forestiers : Les espaces naturels d’intérêt écologique fort comme les zones humides sont en dehors des parties urbanisables (cas de la zone 1AUa).

3.5 - Avis du commissaire enquêteur sur les réponses données par le maître d’ouvrage : L’évolution du POS en PLU est nécessaire, mais à l'évidence le dossier de présentation du projet doit être amendé, en particulier à partir des avis présentés par les personnes publiques associées et des observations du public. Ces avis et ces observations sont étudiés dans le corps du rapport et le lecteur pourra s'y reporter. Un certain nombre de ces avis débouchent sur des recommandations émises ou reprises par le commissaire - enquêteur qui en souhaite vivement la prise en compte en particulier 3.5.1 – Sur les observations des P.P.A. : ▪ Apporter des modifications au rapport de présentation et au règlement des compléments concernant la prévention des risques de mouvements de terrain et du risque inondation.

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▪ Compléter le dossier de présentation (page 48) par les pages 3 à 8 du document [Caractérisation « zone humide » de parcelles urbanisables dans le cadre de l’établissement ou de modifications de documents d’urbanisme] qui est intégré dans le dossier des annexes du PLU. ▪ Compléter l’analyse archéologique et patrimoniale du rapport de présentation notamment en faisant figurer les 5 sites archéologiques d’intérêt majeur. ▪ Annexer au dossier de présentation du PLU le plan de zonage d’assainissement et la délibération d’approbation de ce plan de zonage. ▪ Inscrire dans le projet de PLU l’obligation de respecter la continuité des itinéraires de randonnée consignés ans le plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) et d’intégrer la cartographie du réseau qui traverse le territoire communal. Le maître d’ouvrage dans sa réponse a pris en compte la plupart des demandes et s’engage à les satisfaire en donnant les délais de réalisation. 3.5.2 – Sur les observations portées sur le registre d’enquête publique : Le maître d’ouvrage prend en compte la plupart des demandes et donne les délais de réalisation ou assure qu’elles seront étudiées et discutées au sein du conseil municipal.

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C – Avis du commissaire enquêteur sur le projet de P.L.U.

L'étude et l'analyse du projet ainsi que l'examen des observations présentées, et après avoir procédé aux investigations jugées nécessaires, permettent d’assurer que l'enquête s'est déroulée dans des conditions permettant l'exercice normal du droit à l'information et à l'expression par le public. Le projet de PLU est conforme au code de l'urbanisme, en particulier à l'article L 101-2. modifié par la loi n°2016-925 du 7 juillet 2016 - art. 105. Il prend en compte l’ensemble des contraintes et servitudes qui s’appliquent à son territoire et donne la possibilité de poursuivre la progression de sa population au rythme recommandé par le SCOT et le PLH de la communauté d’agglomération (ECLA) tout en contrôlant la consommation de l’espace agricole. Les réponses apportées par le maître d’ouvrage aux observations des personnes publiques et des observations portées sur le registre d’enquête publique doivent permettre de respecter les recommandations émises et apportent des corrections indispensables au dossier de présentation du PLU. J’émets donc un avis favorable à ce projet de PLU sous réserve que les modifications demandées dans les paragraphes 2.3.2.10 (page 23 de ce rapport), 3.4.1 et 3.4.2 (pages 29 à 34 de ce rapport) soient effectivement apportées comme le maître d’ouvrage l’assure dans sa réponse. Fait à , le 8 novembre 2017 Jean CARRON

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C - ANNEXES

Annexe 1 : copie des observations rédigées par le public sur le registre, courriers électroniques reçus annexés au registre). ▪ Courrier de Mme Marie-Odile Mainguet, Mme Ghislaine Sailland et M. Michel Jamati « Marie-Odile Mainguet 260 rue Chateraine39210 Montain Ghislaine Sailland et Michel Jamati, 105 rue Chateraine, 39210 Montain

Le 15 octobre 2017

Monsieur le Commissaire enquêteur,

Voici nos observations relatives au projet de PLU de Montain. Nous vous demandons de bien vouloir les intégrer au registre du dossier d'enquête publique.

OBSERVATIONS

Le projet de PLU de Montain devrait comporter des ajouts et précisions afin de crédibiliser davantage des orientations auxquelles on peut raisonnablement souscrire, dont le caractère agricole du territoire.

On peut déplorer l'absence de résumé non technique qui aurait permis une appréhension globale du PLU, avant que le lecteur aille plus avant dans sa lecture. Sans ce résumé, on part à l'aveuglette dans un document complexe constitué de plus de vingt pièces. Il faut arriver par exemple aux pages 115 à 124 du document principal pour voir une comparaison globale du POS et du PLU.

1. Comme le suggère le Conseil départemental, il faudrait intégrer à la cartographie les itinéraires de randonnée pédestre traversant la commune.

2. Le PLU manque, comme le remarque la DDT, d'un zonage d'assainissement. Comme l'assainissement est « médiocre par temps de pluie », ce document est d'autant plus nécessaire, dès lors qu'il est question d'accroître la population du village. Le contexte de changement climatique, et les risques de diminution globale de la ressource en eau dans notre région (documenté par le BRGM, mais pas mentionné par le PLU), doivent conduire à être précis quant aux informations à disposition des candidats à la construction.

3. L'absence de mention dans le PLU de la référence à l'Atlas des risques géologiques est regrettable. La DDT souligne ainsi que le risque de mouvements de terrain est « insuffisamment décrit ». Il doit pouvoir être porté, dans le PLU, à la connaissance de tous en intégrant les planches 12 et 13 de l'Atlas au PLU (plus vaste que le seul territoire communal), ainsi que les précautions préconisées : « Tous les projets situés en zone orange devraient faire l'objet d'investigations géologiques complémentaires car très souvent ce sont les travaux d'aménagement qui constituent un facteur déclenchant de mouvements dans une formation [géologique] a priori immobile ». Le PLU mentionne bien, à juste titre, la nécessité d'une étude géotechnique préalable, cependant, le principe de précaution aurait dû conduire à ne pas prévoir de zone 1AU à cet endroit, qui plus est en zone agricole. Certes, il est bienvenu que cette zone 1AU soit réduite par rapport aux zones INA et IINA du POS, mais cette zone demeure un signal d'étalement urbain que la loi, le SCOT et le PLU estiment déraisonnable.

4. L'absence dans le PLU de dispositif de compensation des zones imperméabilisées, par le passé (souligné par la DDT dans son avis) et à venir, ne permet pas de mesurer à quel point cette problématique est cruciale. Il est nécessaire de prévoir des dispositions opposables permettant de préserver, voire

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augmenter, les surfaces de sols perméables. Ainsi, limiter l'imperméabilisation à 50% des surfaces non bâties des parcelles constructibles, est excessif. On pourrait tendre vers une limitation aux seuls accès des véhicules, voire encourager les cheminements perméables, proscrire les terrasses imperméables, favoriser la récupération des eaux de pluie (stockage local pour les jardins ou l'usage sanitaire ?)...

5. La mention de l'objectif de préservation des haies est bienvenue. Cependant, pour que le PLU soit un document permettant de les préserver, elles doivent figurer de manière précise et exhaustive sur une carte intégrée au PLU. Certaines manquent en effet sur la carte (page 58), par exemple celle longeant le chemin vers Le Louverot juste en aval de la ferme. Plus généralement, le PLU, qui prévoit la prolongation de certaines haies, devrait en outre indiquer explicitement la protection de l'ensemble des haies. 6. De la même manière, il conviendrait d'intégrer à la cartographie les pierriers, murets (à juste titre mentionnés page 62), murs en pierre sèche, etc., qui constitutifs du patrimoine paysager du village, notamment en arrivant par Plainoiseau, devraient être explicitement protégés par le PLU.

7. Il serait nécessaire de préciser comment on pourrait atteindre l'objectif de diversification de l'offre de logements, notamment ceux en accession et en locatifs aidés.

8. L'objectif du PLU d'encourager les modes doux de déplacements est essentiel pour une vie sociale de qualité. Il serait nécessaire de préciser les moyens d'atteindre ces objectifs : voies dédiées, espaces partagés piétons-cycles-voitures... La cartographie devrait les mentionner exhaustivement. Ce n'est pas le cas de la carte p 58 (par exemple la rue du Coin neuf est absente, de même que le sentier qui la joint à l'église).

9. Il serait utile que l'enquête publique, qui a démarré en pleine rentrée (scolaire, associative, etc.), et qui manque de documents (ou de leurs adresses url), soit prolongée de quinze jours.

Nous vous assurons de nos respectueuses salutations »

▪ Courrier électronique de Mme Coste Sophie en date du 16octobre 2017 : 410 chemin de l’aubépin 39210 MONTAIN

« Le 16 octobre 2017

Monsieur le Commissaire enquêteur,

Voici mes observations relatives au projet de PLU de Montain. Je vous demande de bien vouloir les intégrer au registre du dossier d'enquête publique.

OBSERVATIONS

Le projet de PLU de Montain devrait comporter des ajouts et précisions afin de crédibiliser davantage des orientations auxquelles on peut raisonnablement souscrire, dont le caractère agricole du territoire.

On peut déplorer l'absence de résumé non technique qui aurait permis une appréhension globale du PLU, avant que le lecteur aille plus avant dans sa lecture. Sans ce résumé, on part à l'aveuglette dans un document complexe constitué de plus de vingt pièces. Il faut arriver par exemple aux pages 115 à 124 du document principal pour voir une comparaison globale du POS et du PLU.

1. Comme le suggère le Conseil départemental, il faudrait intégrer à la cartographie les itinéraires de randonnée pédestre traversant la commune.

2. Le PLU manque, comme le remarque la DDT, d'un zonage d'assainissement. Comme l'assainissement est « médiocre par temps de pluie », ce document est d'autant plus nécessaire, dès lors qu'il est question d'accroître la population du village. Le contexte de changement climatique, et les risques de diminution

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Enquête N° : E 17000093 globale de la ressource en eau dans notre région (documenté par le BRGM, mais pas mentionné par le PLU), doivent conduire à être précis quant aux informations à disposition des candidats à la construction.

3. L'absence de mention dans le PLU de la référence à l'Atlas des risques géologiques est regrettable. La DDT souligne ainsi que le risque de mouvements de terrain est « insuffisamment décrit ». Il doit pouvoir être porté, dans le PLU, à la connaissance de tous en intégrant les planches 12 et 13 de l'Atlas au PLU (plus vaste que le seul territoire communal), ainsi que les précautions préconisées : « Tous les projets situés en zone orange devraient faire l'objet d'investigations géologiques complémentaires car très souvent ce sont les travaux d'aménagement qui constituent un facteur déclenchant de mouvements dans une formation [géologique] a priori immobile ». Le PLU mentionne bien, à juste titre, la nécessité d'une étude géotechnique préalable, cependant, le principe de précaution aurait dû conduire à ne pas prévoir de zone 1AU à cet endroit, qui plus est en zone agricole. Certes, il est bienvenu que cette zone 1AU soit réduite par rapport aux zones INA et IINA du POS, mais cette zone demeure un signal d'étalement urbain que la loi, le SCOT et le PLU estiment déraisonnable.

4. L'absence dans le PLU de dispositif de compensation des zones imperméabilisées, par le passé (souligné par la DDT dans son avis) et à venir, ne permet pas de mesurer à quel point cette problématique est cruciale. Il est nécessaire de prévoir des dispositions opposables permettant de préserver, voire augmenter, les surfaces de sols perméables. Ainsi, limiter l'imperméabilisation à 50% des surfaces non bâties des parcelles constructibles, est excessif. On pourrait tendre vers une limitation aux seuls accès des véhicules, voire encourager les cheminements perméables, proscrire les terrasses imperméables, favoriser la récupération des eaux de pluie (stockage local pour les jardins ou l'usage sanitaire ?)...

5. La mention de l'objectif de préservation des haies est bienvenue. Cependant, pour que le PLU soit un document permettant de les préserver, elles doivent figurer de manière précise et exhaustive sur une carte intégrée au PLU. Certaines manquent en effet sur la carte (page 58), par exemple celle longeant le chemin vers Le Louverot juste en aval de la ferme. Plus généralement, le PLU, qui prévoit la prolongation de certaines haies, devrait en outre indiquer explicitement la protection de l'ensemble des haies. 6. De la même manière, il conviendrait d'intégrer à la cartographie les pierriers, murets (à juste titre mentionnés page 62), murs en pierre sèche, etc., qui constitutifs du patrimoine paysager du village, notamment en arrivant par Plainoiseau, devraient être explicitement protégés par le PLU.

7. Il serait nécessaire de préciser comment on pourrait atteindre l'objectif de diversification de l'offre de logements, notamment ceux en accession et en locatifs aidés.

8. L'objectif du PLU d'encourager les modes doux de déplacements est essentiel pour une vie sociale de qualité. Il serait nécessaire de préciser les moyens d'atteindre ces objectifs : voies dédiées, espaces partagés piétons-cycles-voitures... La cartographie devrait les mentionner exhaustivement. Ce n'est pas le cas de la carte p 58 (par exemple la rue du Coin neuf est absente, de même que le sentier qui la joint à l'église).

9. Il serait utile que l'enquête publique, qui a démarré en pleine rentrée (scolaire, associative, etc.), et qui manque de documents (ou de leurs adresses url), soit prolongée de quinze jours. Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire enquêteur, de mes respectueuses salutations.

Sophie Coste »

Annexe 2 : Procès-verbal de synthèse des observations et réponses du maître d’ouvrage.

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