BRGM Département des Pyrénées-Atlantiques Commune d'Artix

Expertise des points d'eau potable - Puits n° 4 Détermination des périmètres de protection

B . R . G . M

13.FEV. 1992R ( "BÎËUOTHÊ'QUEI

Avis d'expert pour la modification du périmètre rapproché des puits PI, P2 et P3

par

B. SOURISSEAU

Hydrogéologue agréé en matière d'eau et d'hygiène publique pour le département des Pyrénées-Atlantiques

R 34 110 AQI 4S 91

Décembre 1991 1

1 - Situation des captages

Département : Pyrénées-Atlantiques Communes : ARTIX et LABASTIDE-CEZERACQ

Desserte en eau potable

Artix : 3 200 habitants, 1 200 abonnés

Syndicat de la région d'Artix : regroupe 20 communes (soit 8 000 habitants et 2 410 abonnés) :

Arnos Audejos- Baigt de Béarn Labastide Monrejeau Labeyrie Beyrie Lacadée Mesplede Bou Garber Saint-Girons Casteide Cami Sellepisse Serres Ste Marie Castillon d'Arthez Urdes Cescau Villenave d'Arthez avec vente d'eau à Arthez de Béarn, en partie Sault de Navailles (320 abonnés, 778 habitants) interconnecté vers pour 500 abonnés en cas de secours. Fermier : SAUR. 2

1.1 - DESIGNATION

Les 3 premiers puits d'Artix sont des ouvrages bétonnés de grand diamètre, réalisés à faible profondeur au travers des alluvions de la plaine du , en bordure de la Saligue (zone marécageuse boisée) et des terres de cultures, en rive droite à 1,5 km au Sud d'Artix, en amont d'un bassin de retenue sur le gave qui assure un soutien du niveau de la nappe. Le puits n° 4 est dans la Saligue en bordure du Gave.

1.2 - SITUATION

Feuille au 1/25 000 Arthez de Béarn 6 et Mourens,

Puits n' Parcelle Section

1 364,70 124,70 109 m 87 AI Artix

2 364,98 124,47 110 m 233 AI Artix

3 365,15 124,35 111 m 165 C Labastide- Cezeracq 4 364,64 124,10 109 m 20 B Besingrand

1.3 - REGLEMENTATION

Par addendum du 18 mars 1975 et rapport du 9 janvier 1979, J. CANER0T, Géologue officiel, confirmait un avis favorable, du 3 octobre 1974, à l'implantation et l'exploitation des puits PI et P2 et, le 23 août 1978, pour 3

le puits P3. Il imposait 3 périmètres de protection, circulaires, de 20 m de rayon, pour 1'immédiat et de 200 m pour le rapproché et attachait des servitudes concernant toute activité de nature à nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux, une stérilisation des eaux et la mise en place de margelles anti-crues et de capots étanches.

PUITS Na N" CODE MINIER N° DDASS

PI 1004-6-89 64-061-01 P2 1004-6-90 64-061-01 P3 1004-6-91 64-061-01 P4 1029-2-24 4

2 - Caractéristiques techniques des captages

2.1 - HISTORIQUE

Le premier puits d'alimentation en eau potable de la commune d'Artix était situé à La Campagne, au Sud du bourg, dans le site de la station de traitement actuelle. Ce puits a dû être abandonné car il ne couvrait plus les besoins et ne présentait pas toutes les garanties de qualité.

Avec l'augmentation des besoins, les puits PI et P2 furent construits en 1974, le P3 en 1977, le P4 en 1991.

2.2 - AQUIFERE CAPTÉ

Les puits captent les alluvions du Gave de Pau, épais d'environ 3 à 5 m, reposant sur un substratum argileux.

Les puits PI, P2 et P3, de 3 m de diamètre, sont dotés de rangées de barbacanes, entre 2,5 et 5 m de profondeur. Ils sont ancrés dans les argiles. Un captage de 2 m de diamètre est foncé dans les argiles sur 2,5 m d'épaisseur, avec des barbacanes au sommet. Il permet d'exploiter par électro-pompes immergées la totalité de l'épaisseur de l'aquifère des alluvions. Les extrados du puits et du captage sont garnis de gravier jusqu'à 1 à 1,50 m du sol, où un remblai argileux assure une étanchéité FIGURE 1 Departement Jes PYRENEES ATLANTIQUES • BRCM

• Commune d'ARTÍX

Renforcement de la réduction d'EAU POTABLE

. Création du Puits'n"4 :z\ •à Tranchées drainantes '

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R34110 AQI 4S 91 5

vis-à-vis de la surface. Ils sont surmontés d'une tour anti-crue de même diamètre, de 1,60 m de haut, et d'un capot étanche PAM de 0,40 m.

Le puits P4 est constitué d'une colonne monolithique en 0 3m intérieur, foncée par havage et trousse coupante dans le substratum argileux, selon le schéma ci-joint.

- Le terrain naturel est à 109,03 NGF

- Le niveau des graves sous les limons est à 107,96 NGF

- Le substratum argileux est à 104,93 NGF

- La dalle de fond du puits (surmontant la trousse coupante) est à 103,98 NGF

- Le cuvelage remonte en protection anti-crue à 111,12 NGF

soit à 2,09 m au-dessus de la surface du sol naturel.

A la cote 105,55, à l'intérieur du puits, démarrent deux drains horizontaux, de 25 m chacun, de crépines à fil enroulé en acier inox, marque Johnson, de diamètre 200 mm, à fentes d'ouverture 1 mm, posés avec une pente de 1 mm par mètre de drain. Ils ont été posés à ciel ouvert.

Deux vannes permettent de fermer 1'un ou 1'autre des drains à leur arrivée dans le puits. Le drain Est est enrobé sur 0,90 m de graviers roulés siliceux, 0 6 à 8 mm, puis sur 0,95 m de gravier 0 8 - 15 mm recouverts d'un tapis de géotextile, enfin de 2 m de gravier tout-venant. Le drain Ouest en enrobé de 1,80 m de gravier 0 14 à 25 mm, recouvert d'un tapis de géotextile, puis de 2 m de gravier tout-venant. Un talus de protection en tout-venant entoure la tour anti-crue. 6

Selon le plan du constructeur du 23/01/91, le niveau piézométrique ce jour-là est à la cote 107,51 m et le niveau dynamique à 105,79 m pour un débit de 435 m3/h.

2.3 - MODE D'EXPLOITATION

Les puits PI, P2 et P3 sont équipés de groupes électropompes immergés ; une seconde colonne de refoulement est prévue pour la mise en place éventuelle d'une pompe de secours.

Le puits P4 est équipé de 3 groupes électropompes immergés.

L'exploitation, assurée par la SAUR, est automatisée à partir de la station de La Campagne, où arrive l'eau produite qui est traitée au chlore gazeux, puis passe dans des bassins à neutralité (carbonate de soude) avant d'être distribuée ; 4 pompes de reprise alimentent 2 réseaux, de haut et bas service.

2.4 - PRODUCTIVITÉ

Le compte-rendu technique de la commune d'Artix de 1985 établit le volume pompé à 1 260 548 m3 pour 927 164 m3 distribués. Le rendement du réseau est de l'ordre de 74 %.

Selon la SAUR, en 1986, les débits produits sont approximativement (pour un débit théorique de 100 m3/h par pompe) de :

PI P2 P3 TOTAL

294 400 m3 314 000 m3 294 800 m3 903 200 m3 7

dont 98 000 m3 pompés en juillet, soit une pointe de 3 200 m3/j environ. Les 3 puits ont des productions similaires, mais les plus fortes baisses de niveau sont observées au puits n° 3.

Selon le compte-rendu des essais de pompage réalisés du 21/01 au 26/01/91, le puits F4 peut produire entre 400 et 450 m3/h. Le prélèvement pour l'analyse réglementaire a été fait à l'occasion d'un pompage à 435 m3/h, pour un rabattement de 1,72 m. 8

3 - Géologie

Le gave de Pau coule probablement sur les argiles du Miocène attribuées au Tortonien. Elles ont été entaillées. Elles sont recouvertes par des séries de terrasses alluviales imbriquées qui ont été déposées par le gave (carte géologique de Pau au 1/50 000) :

- l'ensemble le plus récent, en fond de gave et constituant les saligues, est attribué au Wurm III, subactuel, intensivement exploité pour la prise de sables et graviers ; son épaisseur est de l'ordre de 2 m ;

- l'ensemble capté par les puits est constitué de 3 à 5 m d'alluvions du Wiirm II, appelé "nappe de ". Il est représenté par des galets et graviers roulés polygéniques (granites, gneiss, ophites, quartzites) hétérométriques (décimétriques à centimétriques) emballés dans une matrice sablo-limoneuse ;

- plus haut, 8 à 10 m au-dessus du gave, la nappe du Wiirm I, dite "de Danguin", se développe au Nord de la route de Pau.

En pied de coteaux, des terrasses plus anciennes sont connues : alluvions du Riss, du Mindel, ainsi que des éboulis et limons de pente.

Les coteaux sont constitués de molasses, marnes, alternant avec des poudingues du Tortonien, de l'Helvétien et du Burdigalien, surmontés par les argiles à galets du Pontien-Tortonien supérieur. 9

4 - Hydrogéologie

Les terrasses d'alluvions contiennent une vaste nappe phréatique en relation avec la surface, le gave et le coteau encaissant.

L'étude de la nappe phréatique du gave de Pau, secteur Pau à Artix, demandée par l'Institution Inter- Départementale pour l'Aménagement hydraulique du Bassin de l', de février 1987 (Institut de Géodynamique de Bordeaux III) indique que les 3 terrasses récentes se comportent comme un aquifère unique dont l'épaisseur est maximale au niveau de la basse terrasse (zone de la Saligue) avec des surcreusements locaux.

Des essais de pompage ont permis de calculer les transmissivités hydrauliques :

Puits PI P2 P4 T (m2/s) 1,25 . 10"2 1,50 . 10"2 4,50 . 10-2 Epaisseur sous nappe 2,43 3,66 2,58

Les valeurs de la transmissivité augmentent beaucoup en se rapprochant du gave. Près du gave, elles approchent 10-1 m2/s, ce qui favorise les échanges. Près du coteau, elles chutent entre 10-3 et 10-4 m2/s, ce qui les limite. FIGURE 2 BRCNI

mSTlTUTKM WTCHOCPMITIMeNTALf IMivMyn M lOAOtAux m

DU MSSM M LMXMI •tSTHl/T M OCOOYMAMOL4

HYDROGEOLOGIE

DE LA PLAINE ALLUVIALE

DU GAVE DE PAU

LEGcNDC ' ENTRE PAU ET ARTIX count d'eau coteau moles sfque Ih-nfta entra tei'i waa encioma et pdaána etluvfala limita da la aalioue : zona urbaine CRUE DE PRINTEMPS • Point d'observation de la nappe mai isas ...... limite communale

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HYDROGEOLOGIE

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-M3 I i^^.ï?>R34110 AQI 4S 91, 10

Des cartes piézométriques ont été établies en crue 1985 et étiage 1985. Il est intéressant d'observer (figures 2 et 3) :

- en mai 1985, période de hautes eaux, que les puits d'Artîx sont alimentés par des écoulements souterrains en provenant de la plaine alluviale traversant Labastide-Cezeracq et, en somme, toute la plaine alluviale dans une direction Est-Ouest ;

- en période d'étiage, les directions sont inversées : c'est le gave qui alimente la nappe et les puits (nous verrons que ces phénomènes régissent le chimisme des eaux ).

Grâce au lacd'Artix, les niveaux fluctuent peu (de l'ordre de 0,5 m par an). Dans le modèle de simulation de la nappe pour la phase du calage, les calculs de pression sont donnés toutes les 4 mailles. Ils ne permettent pas d'évaluer les rayons d'action des puits d'Artix.

En hypothèse simplificatrice, nous avions calculé en 1987 les rabattements totaux et induits (hors perte de charge) pour les schémas suivants (les effets de limites ne sont pas pris en compte) :

1) exploitation en continu des 3 puits d'Artix à 100 m3/h. Les rabattements totaux sont de l'ordre de l'épaisseur totale d'aquifère capté ;

2) mise en service d'un puits nc 4 initialement prévu à 200 m (en fait à 500 m) du PI en direction du gave avec 100 m3/h supplémentaires en permanence. Les rabattements totaux augmentent de 0,50 à 0,60 m ; ils seraient excessifs ;

3) deux piézomètres fictifs ont été implantés à 250 et 500 m au Nord de la piste qui mène aux puits. Avec l'exploitation de 4 puits à 100 m3/h chacun, ils subissent respectivement 2,39 et 1,84 m de rabattement en l'absence d'alimentation induite par le gave. 11

Le rayon d'action de 1 ' ensemble des 4 puits à Artix serait de l'ordre de 5 km.

Ce calcul n'est plus valable en 1991 car le puits n° 4 est implanté beaucoup plus loin des puits PI, P2 et P3 et, du fait de la proximité du gave, l'eau prélevée est pour sa plus grande part soutirée à la rivière. 12

5 - Qualité de l'eau

Les chimies d'eau brute des puits PI, P2 et P3 de 1981 à 1986 indiquent des eaux peu minéralisées proches de la neutralité de dureté moyenne de faciès bicarbonaté- calcique. Les eaux du P3 sont moins concentrées que les deux autres, les températures moyennes sont de 13 à 14°C. Il n'y a pas de fer.

Du point de vue chimique, les eaux sont de bonne qualité, à l'exception de l'ion nitrate dont les teneurs maximales sont supérieures à 50 mg/1 dans les puits 1 et 2 (respectivement 67 et 50 mg/1 le 23/07/91). Les eaux du puits n° 3 n'ont que 7,3 mg/1 de nitrate à la même époque.

La DDASS des Pyrénées-Atlantiques a effectué une enquête sur la pollution par les nitrates de l'eau du réseau d'AEP d'Artix. Il apparaît que les concentrations en nitrates varient très vite au cours de chaque année, avec des pointes maximales de décembre à mai (période de crue de la nappe) qui n'ont cessé d'augmenter de 1981 à 1988 (jusqu'à 65,5 mg/1 dans l'eau de mélange). La valeur de juillet 1991 confirme une tendance à l'augmentation des concentrations en nitrates.

La DDASS identifie 3 zones :

- zone n° 1 du pied de coteau, avec des teneurs en nitra­ tes inférieures à 30 mg/1. 1 l MUT 1991

TENEURS EN NITRATES RELEVEES SUR LE RESEAU d'A.E.P. d'ARTIX et des Syndicats d'ARTIX et d'ARTHEZ-de BEARN

le 9 Juillet 1991 Eglise de SERRES-STE-MARIE : 51,4 mg/1 le 17 Juillet 1991 Eglise de BEYRIE : 49,3 mg/1 le 23 Juillet 1991 Cimetière d'ARTIX : 45,2 mg/1 le 23 Juillet 1991 Gave de PAU : 6,5 mg/1 le 23 Juillet 1991 Puits PI 67,0 mg/1 le 23 Juillet 1991 Puits P2 • 50,0 mg/1 le 23 Juillet 1991 Puits P3 7.3 mg/1 le 23 Juillet 1991 Piézo nouveau puits 4,1 mg/1 le 29 Juillet 1991 Ecole CASTEIDE-CAMI 47,3 mg/1 le 6 Août 1991 Usine d'ARTIX 37,7 mg/1 ,5o

mi J98<¡ tf8¿ 13

- zone n° 2, plaine de Siros-Artix, avec des teneurs supé­ rieures à 50 mg/1. Les puits 1 et 2 sont dans cette zone,

- zone n° 3, proche du gave, avec moins de 10 mg/1 : les puits n° 3 et 4 sont situés dans cette zone.

En rapprochant les données piézométriques de crue et d'étiage, les variations de teneurs en nitrates sont explicitées.

En étiage, l'eau provient du gave ; il y a moins de nitrates (environ 10 mg/1). Les valeurs sont à peu près constantes depuis 1981.

En période de crue, les eaux de pluie lessivent les sols et le sous-sol de la nappe alluviale de plus en plus chargée en nitrates, les valeurs progressent : 15 en 1981, 18 en 1982, 25 en 1983, 30 en 1984, 32 en 1985, 45 en 1986, 65,5 en 1988, 67 en juillet 91 au puits PI.

Il faut bien noter que les puits P3 et P4, localisés dans la zone 3 dite "du Gave", restent à moins de 10 mg/1.

Ces observations localisent les provenances des pollutions nitratées, à partir de la plaine alluviale de Siros-Artix. Elles ne permettent pas de distinguer les origines nitratées entre fertilisants agricoles et effluents domestiques, ni de préciser les pouvoirs réducteurs ou oxydants des différentes zones. La recherche des isotopes de l'azote pourrait aider à préciser les origines des nitrates.

Sur le plan bactériologique, les analyses d'eau brute révèlent : 14

•- Puits n" 1

Une analyse de type 1 du 18/12/84 indique la présence de 1 010 germes dont 47 coliformes, 40 Escherichia Coli et 2 Streptocoques fécaux, rendant nécessaire une stérilisation efficace (après traitement, les analyses T2 et T3 confirment 1'absence de bactéries et d'indices de pollution autres que des nitrates : 23 mg/1).

Une analyse de type 2, du 24/03/87, indique la présence de 15 germes totaux et 65 mg/1 de nitrates, valeurs supérieures aux normes.

+• Puits n" 2

Une analyse de type 1, du 12/09/84, révèle des eaux de bonne qualité, sans germe, confirmée par une analyse de type 2 du 24/03/87, avec 1 germe total. A cette dernière date, les nitrates sont de 52,5 mg/1 (supérieurs aux normes CEE).

• Puits n" 3

Plusieurs analyses de type 2 sont disponibles sur cet ouvrage : 12/09/84, 14/10/85 et 24/03/87. Elles indiquent l'absence de germes. Les nitrates peu abondants avec 4 et 3,4 mg/ sont à 53,2 mg/1 en mars 87.

Cette contamination subite et rapide devra être confirmée et vérifiée contradictoirement car elle remet en cause les observations et conclusions précédentes. Elle ne rendrait plus possible le captage "d'eau peu nitratée" à proximité du gave pendant les périodes de crues de la nappe. 15

»- Puits n" 4

Une analyse selon directive du Conseil Européen (80.778.CEE) d'un prélèvement effectué le 24/01/91, lors d'un pompage à 435 m3/h pour 1,72 m de rabattement, indique une eau froide (7,4°C), neutre (pH 7,32), riche en oxygène dissous (8,80 mg/1), peu minéralisée (160 mg/1), peu dure (TH = 13,25°F), avec 8,15 mg/1 de nitrates, une DCO élevée (8,40 mg/1), pas de fer, pas d'éléments rares anormaux et toxiques, pas d'hydrocarbures, pas d'organochlorés, pas d'haloformes.

L'analyse bactériologique révèle la présence de quelques bactéries aérobies, mais surtout de nombreux coliformes (23) et des streptocoques fécaux (4) qui rendent l'eau non conforme aux directives de potabilité.

Cette analyse confirme une relation très rapide entre les eaux du Gave et celles captées par le puits. 16

6 - Vulnérabilité

6.1 - ENVIRONNEMENT

L'aquifère alluvial est affleurant ou subaffleurant sous une très faible couverture alluviale, ce qui le rend • très vulnérable aux pollutions.

Dans l'immédiat des captages, les pollutions potentielles peuvent provenir :

- du gave lui-même et de la retenue d'Artix qui, en cas de pollution accidentelle, rendraient probablement nécessaire l'arrêt des pompages sur les puits, en particulier sur le P4 ;

- des anciennes gravières proches : le bassin de l'APA, avec de nombreuses algues, présente un risque d'eutrophisation. La graviere de Lapabe-Carrère, où la DDASS a identifié, en juin-juillet 1986, 111 et 117 mg/1 de nitrates liés à un pH élevé (7,8) et une température de l'eau de 22 à 26,5°C, révèle une eutrophisation probable du lac ;

- une ancienne graviere en cours de comblement à 1'Ouest du PI, autrefois utilisée en décharge et contenant des eaux noires nauséabondes, devait être nettoyée et fermée. 17

6.2 - ENVIRONNEMENT ÉLOIGNÉ

Les plus grands risques potentiels de contamination sont représentés par 1'activité liée à la voie ferrée de la SNCF, à la route nationale 117 Pau-Orthez et à l'autoroute A 64, ainsi que par une pollution des eaux du Gave en amont d'Artix.

Un déversement accidentel de produits toxiques pénétrerait dans la nappe. Les établissements industriels et entrepôts de produits le long de l'axe Artix-Pau et du Gave, les eaux usées des villes (Pau) et villages constituent un danger potentiel.

La ville d'Artix est assainie et les effluents sont traités à 1 km en aval. Par contre, Labastide-Cézeracq possède un réseau rudimentaire d'eau pluviale, mais pas d'eaux usées : celles-ci sont traitées par des assainissements individuels et les effluents gagnent la nappe. Labastide et auraient une station d'épuration peu fiable.

La terrasse alluviale est intensivement cultivée ; pesticides et engrais constituent d'importantes pollutions potentielles.

Les ordures ménagères sont en décharge contrôlée à 1 km en aval d'Artix ; elles ne constituent pas un danger potentiel de pollution.

6.3 - ENVIRONNEMENT DES CAPTAGES

Les 3 premiers captages PI, P2 et P3, sont sur des parcelles propres, herbacées, à clôture légère (fil de fer barbelé et poteaux) avec des portails cadenassés. Cet environnement ne présente aucun danger de pollution. La 18

route d'accès n'est pratiquée que par les agriculteurs, les pêcheurs, les promeneurs.

Le puits P4 est en bordure immédiate du Gave, à environ 70 m, sur une rive qui n'est pas stabilisée et à une distance qui ne permet pas une filtration suffisante des eaux. Le temps de transfert a été calculé à 1 jour (73 m/jour) ; il ne permet pas une filtration et une épuration suffisantes : en général, une période de 10 jours est recommandée. 19

7 - Définition des périmètres de protection

7.1 - PÉRIMÈTRE IMMÉDIAT (cf plans cadastraux au 1/2000, figure 5)

Puits n° 1

Il est constitué par la totalité de la parcelle n" 87 de la section AI d'Artix, constituant un rectangle de 60 m par 70 m, au centre duquel est situé le puits.

Puits n" 2

Il est constitué par la totalité des parcelles n° 220 et 233 de la section AI d'Artix, constituant un carré de 40 m de côté, au centre duquel est situé le puits. La clôture de l'angle Nord-Ouest sera réparée.

Puits n" 3

Il est constitué par la totalité des parcelles 165 et 170 de la section C de Labastide-Cézeracq, constituant un parallélogramme de 40 m de côté, au centre duquel est situé le puits. La clôture du côté Sud sera réparée.

Puits n° 4

Il est constitué par une partie des parcelles n° 20 et 21 de la section B du plan cadastral au 1/2000 de la commune de Bésingrand, selon un rectangle de 120 m de large 57

FIGURE 5 BRGM

96

Mairie d'Artix

PERIMETRE DE PROTECTION IMMEDIAT

Plan cadastral à 1/2000 Section B de Besingrand

Périmètre de protection immédiat

R34110 AQI 4S 91 20

sur 150 m de long, en bordure du Gave, centré sur le puits n° 4. Il sera clôturé et fermé à clé par un portail de 2 m de haut. Le système de clôture devra être efficace pour en empêcher l'accès, mais laisser passer les eaux de crue du Gave.

Les piézomètres seront soit étanchéifiés s'ils doivent être conservés, soit recimentés.

Compte tenu des pollutions bactériennes, un système efficace de stérilisation doit être installé au départ de l'adduction du puits n" 4.

Les installations de surface et de couverture du puits devront être étanches. En pas d'invasion par les crues, l'ensemble de l'ouvrage devra être nettoyé et désinfecté.

La rive du Gave devra être défendue car le puits n° 4 est situé en sortie d'un coude sur la rive soumise à l'érosion ; l'autre côté, face au puits, est le siège d'une très importante sédimentation.

7.2 - PÉRIMÈTRE RAPPROCHÉ (figure 6)

Compte tenu du rayon d'action des puits (à modifier par rapport au calcul de 1987) et de la vulnérabilité de l'aquifère subaffleurant, pour être efficace ce périmètre doit être suffisamment étendu. Un seul périmètre est prescrit pour l'ensemble des 4 ouvrages. Ses limites sont précisées sur l'extrait de carte au 1/25 000 ci-joint.

Afin de prendre en compte le puits n° 4, les limites des périmètres rapproché et éloigné sont étendus jusqu'au Gave. Par contre, comme le puits n° 4 n'est pas situé comme initialement prévu à 200 m du PI, mais à plus de 500 m, il LOCALISATION DES PUITS P1,P2,P3 ET P4 FIGURE 6 BRCM ET LIMITES DU PERIMETRE RAPPROCHE

(Extrait des cartes Arthez de Béarn-Lacq ne1544 Est et 1545 Ouest à 1/25 000) 21

est donc possible d'accéder à la demande de la Mairie et de réduire la partie Nord-Ouest du périmètre rapproché au Nord-Ouest du PI.

Les prescriptions particulières, outre celles découlant du règlement sanitaire départemental, à respecter à 1 * intérieur de ce périmètre sont répertoriées dans le tableau annexé, ainsi que les dispositions suivantes arrêtées en département des Pyrénées-Atlantiques :

- Le forage de puits est réglementé et soumis à autorisation préalable : l'autorité de tutelle, consultée par M. le Préfet, après avis des Services définira les modalités techniques de l'autorisation (débit, etc.).

- Le remblaiement des excavations ou des carrières existantes est réglementé et soumis à autorisation. Les graves et terres sont autorisées.

- L'implantation de canalisations d'hydrocarbures est réglementée (déjà soumise à autorisation) ; on veillera à la pose de doubles gaines et de détecteurs de fuites.

- Toute construction sera soumise à autorisation par la DDE après avis de la DDAF et de la DASS.

- Le stockage permanent de fumier et la reconstitution d'une fumière seront interdits. Le stockage temporaire du fumier avant l'épandage sera toléré sous forme d'andiens ou "pigats" (petits tas de 1 m3).

- L'épandage de fumier, engrais organique ou chimique est réglementé : a) fumier : tout épandage de lisier ou de fumier liquide est interdit. Seul l'épandage de fumier pailleux issu de bâtiments d'élevage couverts ou fermés - s'il est sans écoulement liquide - est autorisé ; 22

b) engrais : sur une prairie, à raison de 50 unités d'azote par épandage ; il sera limité à un apport maximal de 200 U/ha pour une parcelle amendée au fumier et à 250 U/ha dans le cas contraire. Sur une parcelle plantée en céréale, 20 % seront déposés à la mise en culture, 80 % une fois la végétation amorcée (7 à 8ème feuille pour le maïs) ; il sera limité à un apport maximal de 150 U d'azote pour une parcelle amendée au fumier et à 200 U dans le cas contraire ; c) engrais vert : la culture dérobée sera encouragée, notamment le colza dans le cas du maïs destiné à l'ensilage.

- L'épandage de tous produits ou substances destinés à la lutte contre les ennemis des cultures est réglementé. Les organochlorés et autres pesticides non biodégradables sont interdits (cf. réglementation actuelle). On recommandera les pesticides de synthèse, les organophosphorés dont 1'application sera localisée à la bande de semis. La préparation des produits, le lavage des citernes sont interdits sur le périmètre de protection.

- L'installation d'abreuvoir est réglementée : seuls les abreuvoirs mobiles sont autorisés.

- Le déboisement est réglementé : il est soumis au Code forestier.

- La construction ou la modification des voies de communication ainsi que leurs conditions d'utilisation sont réglementées : 1'avis des Services concernés est obligatoire.

- L'épandage des herbicides est réglementé. 23

- La création de nouvelles installations sportives est réglementée : tout rejet d'eaux usées dans le milieu naturel est interdit.

- La conservation des piézomètres est réglementée. L'avis des Services concernés est obligatoire.

Clause de sauvegarde : dans la mesure où l'équilibre actuel des cultures serait à modifier, les prescriptions du présent règlement seront susceptibles d'être redéfinies.

7.3 - PÉRIMÈTRE ÉLOIGNÉ (figure 7)

Compte tenu du contexte hydrogéologique particu­ lièrement vulnérable aux pollutions, le périmètre éloigné figuré sur l'extrait de carte au 1/25 000 est conservé. Les prescriptions à 1'intérieur de ce périmètre sont stipulées dans le tableau annexé.

En cas de pollution accidentelle sur le Gave de Pau, la Ville d'Artix et son exploitant devront être immédiatement prévenus et fermer le puits n° 4. FIGURE 7 BRCM

PROTECTION DES PUITS D'ARTIX

EXTENSION DES PERIMETRES RAPPROCHE ET ELOIGNE Echelle 1/25000

^Pité Ba'lor íV r--v«* 3.<**&*

?-*-?¥tr ÏT^S; V />I.

uU'xrr hm im t ••fïsO "-- DECHARGE a. .VHS W PERIMETRE Mgnguillolv^ fr RAPPROCHE PERIMETRE ELOIGNE

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Four"'-e'f^l R34110 AQI 4S 91 1-v- • ' 24

8 - Complément d'expertise des puits PI, P2 et P3

Depuis l'établissement du périmètre de protection rapproché des puits PI, P2 et P3, un projet de voie de désenclavement du complexe de Lacq desservant le parc d'activité Eurolacq - Artix Nord (en création) et Eurolacq Sud (en projet) est prévu.

Cette voie traversera la partie Est du périmètre rapproché conçu en 1987 pour les 3 puits d'eau potable PI, P2 et P3.

Le périmètre rapproché initial peut être légèrement modifié selon le nouveau tracé proposé.

Nous demandons que la zone d'activité soit ceinturée de fossés étanches qui draineront vers l'aval toutes les eaux de ruissellement.

Tous les établissements qui s'installeront sur la zone d'activité devront être en conformité avec les règlements sanitaires, d'hygiène et de sécurité, afin de supprimer tout risque d'infiltration de matière polluante dans la nappe. 25

Conclusion

Malgré le cadre très vulnérable du puits n° 4, nous donnons un avis favorable à la mise en exploitation sous réserve que les prescriptions soient mises on place et que soit appliquée en particulier une protection efficace contre l'érosion de la berge.

Le puits n° 1 pourra être conservé malgré les projets de la Ville d'Artix, mais celui-ci, très minéralisé en nitrates, ne sera utilisé - après mélange - qu'en cas de nécessité.

les eaux du puits P4 seront stérilisées dès le départ afin de ne pas contaminer le réseau d'adduction jusqu'à la station.

B. SOURISSEAU,

Hydrogcologue agréé en matière d'eau et d'hygiène publique pour le département des Pyrénées-Atlantiques Comiune d'Artix (64) Labastide Cézeracq

Puits n° 1, 2, 3 et 4 Décembre 1991

PERIMETRES DE PROTECTION Réglementation et tableau des prescriptions

1. A l'intérieur du périmètre de protection immédiate . • Sont interdits tous dépôts, installations ou activités autres que ceux strictement nécessaires â l'exploitation et à l'entretien des points d'eau. •

2. A l'intérieur des périmètres de protection rapprochée et éloignée Sont interdites, réglementées ou autorisées, conformément au tableau, les activités suivantes :

Protection rjpsrochée Protection éloignée OEFIMUOM del ACTIVITES Interdite Réglementée Autorisée Deoleaentce Autorisée

• le forage de puits - y X - l'ouverture et l'exploitation de carrières ou de gravières Y Y - l'ouverture d'excavations, autres que carrières X • X

•- le remblaiement des excavations ou des carrières existantes X X

- l'installation de dépôts d'ordures ménagères, d'immondices, * de détritus, de produits radioactifs et de tous les produits X X et matières susceptibles d'altérer la quotité dès eaux

- l'implantation d'ouvrages de transport des eaux usées d'origine domestique ou industrielle, qu'elles soient brutes ou épurées X X - l'implantation de canalisations d'hydrocarbures liquides ou de tous autres produits liquides ou gazeux susceptibles de porter atteinte directement ou indirectement à la qualité X ' X des eaux - les installations de stockage d'hydrocarbures liquides ou gazeux, de produits chimiques et d'eaux usées de toute nature X X

- l'établissement de toutes constructions superficielles ou souterraines,' même provisoires autres que celles strictement nécessaires à l'exploitation et à l'entretien des points d'eau X X

.- l'épandage ou l'infiltration de, lisiers et d'eaux usées d'ori­ X X gine domestique ou industrielle . - le stockage de matières fenncntescibles destinées à l'alimen­ tation eu bétail X X - le stockage de fumier, engrais organiques ou chimiques et de tous produits ou substances destinés â la fertilisation des X X sols ou à la lutte contre les ennemis des cultures ,

- l'épandage de fumier, engrais organiques ou chimiques des­ tinés à la fertilisation des sols (pesticides, etc.l X X - l'épandage de tous produits ou substances destinées à la X x • '- lutte contre les ennemis des cultures " - l'établissement d'étabtes ou de stabulations libres X X - le pacage léger des animaux X" X - l'installation d'abreuvoirs ou d'abris destinés au bétail X X

- le déboisement - X X - la création d'étangs X . X • - le camping (même sauvage) et le stationnement de caravanes • X X

- la construction ou la modification des voies de communication X X ainsi que leurs conditions d'utilisation .

• - l'épandage des herbicides X X Les puits filtrants pour evacuation d'eaux usées ou pluviales X X LABORATOIRE MUNICIPAL •V O R D E A U X Institut municipal de recherches sur l'alimentation humaine et animale

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ÍÍCRDEAUX LÉ -26/02/91 r MAIRIE D'ARTIX

Ó4170 ARTIX

i3 U L L f T I N ANALYSE

N. ANALYSE : E01190 A ECHANTILLON : REÇU LE 24/31/91

EAU OU 24.01.91 D'ARTIX - PJITS P 4 ANALYSE D'UNE f.AU TYPE CEE.

ANALYJLS OFFICIELLES D'EAU SELON DIRECTIVE DU CONSEIL "EUROPEEN ( 80/77 3/Ct= )

EAU DiSTINEE A L'ALIMfcvTATION EN EAU POTA'LE DE LA CUM M J NE" J'A'TIX DEPA!lí¿'-¡Er.'T: PYRENEEN ATLANTIQUES •PRELEVEMENTS EAU FKELEVEE LE 24/01/1991 A 11H10 PAR .-i. ríESSGUCHES I"!-'-.-.".í t'.JR LMä ASSISTE DE: '•J. «3SLLHC - L-1? - Tt"*-°c?.Arj.Ht AT¡;osp:i=ra^uE: i,¿" PRESSION ATMOSPHERIQUE: 7<>3 MM ' rRECIPIl ATIGNiS: PERIODE 0- TE.-!PS vARIAULE, Dû PLUIE INTERMITTENTE fcUÂHilNE DE L'EAU NATURE DU POINT D'EAU: P Ut i j D E .\ • IM :l A TIU \ L JE A L v r-j ¡•••i\i D» ¡AU: PUITS. P 4 «CARAC H À I j T I w'JES DU P:.: I T 0 ' t AU COMMUNE: ART1X '•'•.'• DEPARTEMENT: PYRENEES ATLANTIQUES ALTITUDE DU POINT Of CAPT-nGE •JOE: Z = . 109 M SIT'¿ Gi:ULUGI3UE DU TtR.*AI4J AOUIFERE: JUrtTEPA'AlRE NATURE OU TERRAIN A^UIFERE: ALLUVIONS OU GAVE: GALETS, GRAVIERS PRJFJMOrUR DU PUITS: 5,1; ?•'• COTES DU TERRAIN AÛUIFEF.E CAPTE: 2 DRAINS DE 25 M PARALLELES AU GAVE FONCES A - 3,43 M/SOL NIVEAU STATIÖUE: - 3,30 fVREPERE DE3IT AU POMPAGE: 435,0 K3/HEURE NIVEAU DYNAMIQUE: - 5,52 VREPERE RABATTEMENT: 1,72 M NAPPE PHREATIQUE EN CRUE -•^CARACTERISTIQUES DU POINT DE PRELEVEMENT CANALISATION D'EVACUATION DE LA POMPE

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DE AUX 26/02/71 r MAIRIE D'ARTIX ~1

64170 ARTIX

BULLETIN •ANALYSE

ANALYSE : E0113O A ANTILLON •: REÇU LE 24/01/91

•ESSA IS DANS LE SAC 131" JAUGEAGE A •EXT?.EM I TE D£ 50 M ÙE CANALISATION P.V.C. AU P?xEL E VEE APRES 43 HEURES DE POMPAGE ONT IN U USES EVE NTUELLES DE POLLUTION ERMAN ENT E: GAVE DE PAU A 50 M ALIMENTANT b PUIT S PAR FILTRATION A TRAVERS LA ßERGE, ONE I NON OABLE *ANSP ORT : -rGLACIfcRE RURE Oí DEPART: 12H15 HEU^E D« ARRIVEZ : 16K15 .ALYS l C GMMENCOE LL- 24/01/1991 A 16H30 .YSL' CHIMIQUE

:'-<"*.INAT IONS SUN FLA;,L ( AU 'iRUTEJ TE.-lPt RATURE DE L'EAU DEGRE C 7t't TE«Pt RATURE DE L« 'MR DEGRE C 5,2 Ú0EU1 i -O'-Ï-JF.;: SAVEU R NOiï^ALv ?H EL ECTP.CMrTKlQU- 7,3¿ 'MTE* TIcL REDOX • l ¿.

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DEAUX LS ¿6/02/91 r. MAIRIE D'ARTIX ~]

64170 ARTIX

BULLETIN D ANALYSE

ANALYSE :. E011RO A ANTILLON : REÇU LE 24/01/91

TITRE ALCALIMETRIOUE SIMPLE (TA) NUL TITRE ALCALIMETRI3UE COMPLET (TAC) 10,75 INDICES CHIMIQUES DE POLLUTION AMMONIAQUE EN NH4 MG/L 0,01 NITRITES EN N02 MG/L NEANT NITRATES EN :\i03 MG/L 8T15 PHOSPHATES EN P > J~: MG/L 0,14 3XYDA31LITE K Oh -'.JLIEU ACIDE EN OHG/ L 0T93 OCO MG/L 3,40 DÖ0/5 MG/L 0,3 CAP.ñONE OXGANliÜJL TOT-M E,M C MG/L 1,50 3ALANCE ANI!J\'S-CAT I •JNi -AN UN S MG/L ME/L ALCALIKITC V>:«Ui <• i •Vh- MG/L ME/L NEANT VEA*:T CAÄJüNATfS LS C-Jl — *-!G/L ME/L NEANT NEANT dICARÜONATES EN H:03- MG/L ME/L 131,15 2, 150 SULFATES EN S04— MG/L ME/L 16,00 0,333 CHLORURES SN CL- MG/L ME/L 7,10 0, 200 KITRI TES EN Mf)2- MG/L ME/L NEANT NEANT NlTRATcS ¿W 13- MG/L ME/L fi, 13 0,131 PHOSPHATES P'J'i -- «G/L ME/L 0,1 r •3, 006 OTAL MG/L Mr/L l J2,59 2,^2 0 SILICL- ~.\\ ;i!j.i— MG/L ME/L •5, 19 0 , 136 -CATIONS MG/L M£/L

CALCI U'-¡ EN CA+ + ( . • A • ;>. ) MG/L ME/L 47,00 2,350 ;ÍA.;UESIUM EN HG+ + ( A . A . S . ) MG/L ME/L 3,65 0,300 SODIUM EN .MA + MG/L ME/L 4,10 0,173 POTASSIUM EN K+ MG/L ME/L 0,75 0,019 AMMONIUM EN NH4 + MG/L ME/L 0,01 FER EN FE«-* MG/L ME/L NEANT NEANT OTAL MG/L ME/L 55,51 2,447 MANGANESE EN ¡VA*-* MG/L ME/L 0,001 ALUMINIUM EN AL+M MG/L ME/L 0,003 !--cTUDE DE L'AGRESSIVITE C02 LlbRË (DETERMINATION SUR PLACE) MG/L 0,3 C02 EQUILIBRANT CALCUL" 100EGRES MG/L 3,2 C02 AGRESSIF MG/L 5,6 PH (DETERMINATION SUR PLACE) 7,32 PH D'.EQUILItfRE CALCULE A 10 DEGRES 7,91 INDICE DE SATURATION -0,59 ESSAI AU HAR9RE (M) A 20 DEGRES AVANT M. APRES M.

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IRDEAUX LE 26/02/91 • - MAIRIE O'ARTi: n v

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BULLETIN D ANALYSE

ANALYSE : E01180 A •'._-• . : HANTILLON : REÇU LE 24/01/91

PH ELECTROMETRIQUc' 7,32 7,51 ALCALINITE-PricNOL?HTALEINE-EN C03CA MG/L NEANT NEANT ALCALINITE-METHYLORANGE- EN C03CA MG/L 107,5 112,5 CONCLUSION SUR L'AGRESSIVITE PAR C02 TRES FAI SI, ? ICHERCHE ET DOSAGE OES ELEMENTS RARES ANORMAUX ET TOXIQUES FLUORURES EN F MG/L 0,10 •?0Rc MG/L 0,027 CUIVRE MG/L 0,001 ZINC MG/L 0,007 PLOMB MG/L <0,00l ARSENIC MG/L 0,003 MERCURE MG/L <Ü,000 05 SELSNIU-I MG/L

ERCHE DES ORGA.'-JOCHLORES MICROG/L H.C.Ö- NEANT OU <0,005 LINDANE NEAN7 OU <0,03 H.C.H- NEANT OU <0,03 HEPTACHLDR NEANT OU <0,03 ALDRIN NEANT OU <0,01 HEPTACHLUR EPOXY NEANT OU <0,03 Ult'LDRIN NEANT OU <0,01 D.D.E. NEANT OU <0,03 D.D.D. NEANT OU <0,03

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JORDÉAUX LE 2O/02/91 I MAI RIF 0'ARTIX ~\ 5*

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BULLETIN ANALYSE

I. ANALYSÉ : E011S0 A ¡CHANTILLÓN : REÇU LE 24/01/91

D.D.T. NEANT OU <Û»03 P.C.B. NEANT OU <0,1

ALOFORMES MICROG/L FREON 11 NEANT OU <10 1-1 DICHLÜROETHYLENE NEANT OU <10 FREON 113 NEANT OU <0,5 DICHLOROMETHANE NEANT OU <10 1-2 DICHLORÛETHYLENE \EANT OU <10 1-1 ÜICHLORÜETHANE NEANT OU <10 CHLOROFORME NEANT OU <0»0 i-i-i TRICHLCROET^NE N-ANiT OU <0,5 TETRACHLORURE DE CAR3U1E .'VEA.s'T OU <0, 1 1-2 DICHL'J" ÜHLüRODIiJROMOMETHANE NEANT OU <1 3RÜMÜF0RXE NEANT OU <2 TETRACHLüRQETHANE NEANT OU <2

NALYSE ¡3ACTER10LUGICUE

RESULTATS AU ML

bACTERIES AEROBIES REVI VI FIAbLES A 37* •y dACTERIES AER03IES REVI VI FIABLES A ?Z" 13 RESULTATS DANS 100ML BACTERIES COLIFORMES (B.C.P.) 23 COLI FORMES THERMOTOLERANTS (SCHUiLRT) 4 ESCHERICHIA COLI (SCHUBERT) 4 STREPTOCOQUES FECAUX(LITSKY ET 3UTTIAUX) 4 SPORES B.ANAEROßlES SULFITü-REDUCTRICES NEANT RECHERCHE DÉ BACTERIOPHAGES FECAUX POSITIVE fiACTERIOPHAGES COLI (DANS 50KL) NEGATIVE fUCTERIOPHAGES SHIGELLA ( DANS SOML ) POSITIVE

AU DE DURETE MOYENNE. PRESENCE DE COLIFORMES Í DE STREPTOCOQUES OUI REND L'EAU ANALYSEE 3N CONFORME A LA DIRECTIVE DU CONSEIL EURO-

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Agreo par les Services de laboratoire regional la Repression des fraudes Agrée par le Muvstcro de rEnvWonnemciit Oíjroc par lo Ministère dtí tü Santé Lalxxauxre de reference J DcAUX LH 2o/02/91 1 MAIRIF O'ART IX si

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3 U L L ET IN A N A L Y S E

LYSE : EOLlßü A ILLüN : REÇU LE 2'-r/0l"/91 .

1& JUILLET 19'~U (¿30/773/CEE)

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