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SOMMAIRE o P. 1 à 2 : In Memoriam – P. 2 : Soirée cinéma N 85 P. 3 à 6 : Les Mines de cuivre de la Fare – P. 6 à 7 : Montagn’Art 2014 – P. 7 à 8 : Brèves et longues AOÛT Convocation AG du 28 septembre sur feuille distincte. 2014 IN MEMORIAM

VANT N LEA ANDEMENT 1789, MALGRÉE QUELQUES2014, D YSANS M COMPRENAIT ADDITIONS DIVISIONS ’OCOMMUNAUTÉS FORT SOUSTRACTIONS, , : 21 LIÉES ENTRE ELLES, :

Allemont Auris Auris Besse Besse Clavans Bourg d’Oysans Clavans La Garde Freney La Grave Les Gauchoirs Le Bourg d’ Huez Le Freney La Garde Mont de Lans Madeleine Martin-Burle La Grave Livet et Gavet Livet Mizoën Mondelent Au terme d’une longue et éprouvante maladie, notre Mizoen présidente d’honneur Madeleine Martin-Burle nous a quittés Ornon le matin du 26 juillet. Elle fi t partie du groupe de pionniers qui, Oz Oz à l’initiative de Roger Canac, lancèrent la première association Saint-Christophe Saint Christophe baptisée Académie du Peyrou, laquelle devait ensuite fusionner Vaujany Vaujany avec « Coutumes et Traditions de l’Oisans » créée par André Venosc Venosc Dode. Notre bulletin est né à son initiative en juillet 1993 et Villar d’Arène Villard d’Aresnes elle en assura la rédaction et la mise en forme pendant 18 ans. Villard Notre Dame Villard Eymond Née à Chambéry en 1930, sa famille était originaire de Villar Villard Reculas Villard-Reculas Villard Reymond d’Arène, village du haut-Oisans, où elle épousa Pierre en 1958. Brillante agrégée d’italien, elle se passionna pour l’histoire de IVALES ce village et elle écrivit deux ouvrages marquants : « Maître E LEURS RIVALITÉS ET SOLIDAIRESR D , Albert et les Faranchins » (1991) et « Le temps des consuls ou DE LEURS SONT DES COMMUNES, la Faranche démocratique » (1995), édités aux Presses Universi- SOLIDARITÉS TOUJOURS VIVANTES , taires de , Collection L’empreinte du temps. Elle participa QUE RESTE T IL . - - ? 1 aussi activement à l’élaboration du premier livre sur les sorti en novembre 2003 (juste après mon élection) dans « Chapelles rurales et oratoires de l’Oisans », en assumant lequel les présidents successifs étaient présentés, j’y figurais seule la mise en page. Elle se devait de figurer parmi les trois comme le dernier en date avec la légende non anodine : « … auteurs du dernier livre sur « les Sanctuaires de l’Oisans », notre nouveau président, surveillé de près par ses ouailles ». sa remarquable conclusion du premier ouvrage ayant été Le message était clair et il est bien passé. purement et simplement reconduite avec de belles illustra- Responsable du Bulletin depuis le premier numéro, elle tions sur la statuaire de l’Oisans. savait sensibiliser les adhérents et autres lecteurs de l’Oisans Madeleine était une personnalité marquante et l’une des par ses éditoriaux. Bref, on peut dire qu’elle était l’âme vive chevilles ouvrières de Coutumes et Traditions. Elle savait ce de l’Association, voire même « la gardienne du temple »…. qu’elle voulait et son énergie, ses convictions, l’avaient na- Mais très vite, j’appris à découvrir ce caractère bien trempé turellement portée à assumer, rapidement, d’importantes et un réel climat de confiance s’instaura entre nous. Nos responsabilités au sein de l’association en tant que vice- relations devinrent même des plus amicales. présidente, fonction qu’elle partageait avec Oleg Ivachké- Mon hypothèse très étayée sur la présence d’un peuple vitch. Ses avis pertinents étaient toujours pris en compte. Vénète en haut-Oisans, d’un type bien distinct des Ucenis, Elle avait insisté pour qu’une assemblée générale ait l’avait vivement intéressée. Parlant italien, elle m’avait lieu à Villar d’Arène, et malgré un temps froid et une légère avoué que les Italiens eux-mêmes la prenaient pour une couche de neige, ce fut une pleine réussite alors que certains habitante du Haut-Adige, vallée anciennement peuplée en doutaient… Ce fut pour moi l’occasion de découvrir le par… les Vénètes. vieux moulin de Maurice Mathonnet et de discuter avec Elle était aussi très active dans le monde associatif, tant à cet homme attachant, hélas aujourd’hui disparu. C’est Villar d’Arène, en particulier pour l’association du four, qu’à dans la foulée de cette assemblée que je fus élu à la tête Aix-en-Provence. Son état de santé l’avait contrainte en 2011 de notre Association, succédant à Gaston Savioux qui, à transmettre le relais à Lionel Albertino pour la réalisation après 6 ans de bons et loyaux services, souhaitait se retirer. de notre Bulletin trimestriel. L’évolution inexorable de la Lorsque j’ai présenté ma candidature, Madeleine, qui ne maladie me faisait pressentir une issue fatale. me connaissait pas, est intervenue pour demander que Nous n’avons pas manqué le mercredi 30, avec Oleg je fasse connaître mes motivations et mes intentions. J’ai Ivachkévitch et Gérard Dionnet, de rendre un dernier alors compris l’autorité qu’elle exerçait naturellement. Je hommage à celle qui a tant apporté à notre Association. me souviens d’avoir alors improvisé une profession de foi Nous renouvelons toutes nos condoléances à ses enfants qui emporta l’adhésion des membres du nouveau conseil et petits enfants, ainsi qu’à Pierre qui nous a assuré vouloir d’administration. Je pense que les onze ans qui se sont continuer à œuvrer au sein de l’Association. écoulés depuis n’ont fait que conforter aux yeux de tous la sincérité de cet engagement initial. Mais bien qu’histo- Bernard FRANÇOIS rien du Bourg-d’Oisans, j’étais encore un « étranger » et Madeleine se voulait vigilante… D’une certaine façon elle le fit comprendre lorsque, dans le numéro 41 du Bulletin

SOIRÉE CINÉMA Conseil Général et de la commune. Inauguration réussie, donc, devant C’est avec pas mal d’honneur une salle quasi pleine. et un brin de erté que nous avons Le programme de la soirée s’ins- inauguré, ce samedi 21 Juin, (de façon crivait dans une continuité de cinéma non ocielle, il est vrai, mais quand de haute montagne mêlé à l’aspect même…) la toute nouvelle salle de « Coutumes » et « Souvenirs » en Meije » relatant toutes les dicultés la Maison du Parc de Bourg d’Oisans Oisans. et tentatives pour aeindre le dernier avec ses équipements audiovisuels « Coutumes » en présentant un des sommets invaincus des Alpes et ambant neufs et le risque (très faible) court métrage relatant la vie des l’exploit de P. Gaspard et Boileau de de bug… Soirée avec les présences agriculteurs de Villar d’Arène et en Castelnau de 1877. de Christian Pichoud, Président du particulier la préparation du pain bouilli Ces deux lms ne sont pas com- Parc et Conseiller Général et d’André dans les années 50, préparation qui mercialisés. Merci à Lionel Albertino et Salvei, Maire du Bourg-d’Oisans, est toujours à l’honneur une fois par an à Jérome Foret d’avoir rendu possible qui ont rappelé que cee réalisation à Villar. les projections de cee soirée. n’a été possible qu’en associant les « Souvenirs » avec le lm de Denis eorts nanciers du Parc, du Ducros de 1986 « La conquête de la Paul Couchoud 2 LES MINES DE CUIVRE DE LA FARE SUITE ET FIN

LES RECHERCHES ET EXPLOITATIONS DU XXe SIÈCLE

Dans son rapport pour lannée 1900, le service notait : « La concession des mines de cuivre et autres métaux connexes de la Fare a occupé 16 ouvriers, tous au fond. On na obtenu là non plus, [allusion à la mine dor voisine de la Gardee] aucun résultat nouveau. » Létat statistique dexploitation portait dailleurs que lon navait travaillé quune partie de lannée et en recherches seulement. Lannée suivante, nayant pu visiter lexploita- tion, le service se contentera de reproduire exactement les mêmes observations ! Aucun minerai navait été préparé. On estimait alors à 42 tonnes le poids du cuivre contenu dans le minerai extrait. Aucune information nest donnée dans létat statistique pour lannée 1902, ce qui révèle une cessation dactivité… Une reprise intervint en 1903, la production étant de 400 tonnes de minerai avec 12 ouvriers (la statistique dexploitation donne le chire de 2000 tonnes de minerai brut extrait). Le 8 décembre 1903, un article du quotidien « La République de l Isère » annonçait que les ouvriers mineurs de la Fare avaient joyeusement fêté la Sainte Barbe. Dès la veille et au cours de la journée, Cascade de la Fare de nombreuses salves dartillerie sétaient faites entendre. Un des actionnaires. Relevons que cette société s’appelait banquet à lhôtel Odru de Vaujany devait réunir à midi contre- précédemment « Les Mines Françaises, Limited » et le maîtres et ouvriers, sous la présidence de lingénieur Reuter. changement de raison sociale était intervenu par décision Le 29 avril 1904, M. Dufaure de la Prade, dont les bureaux d’assemblées extraordinaires des 3 et 19 novembre 1902. étaient alors 16, Cité dAntin à Paris, informa le préfet quil Cette cession, dont nous ignorons les modalités, serait avait cédé la concession des mines à la société « Les Mines de en fait intervenue le 26 février 1903 (acte sous seing privé Cuivre de la Fare Limited » dont le siège social était à Londres, enregistré à Grenoble le 9 mai 1903) ; elle va permettre de 9 New Broad Street (le siège passa par la suite au 7 Union relancer l’exploitation. En cette année 1904, la production Court, Old Broad Street). Il précisait quil avait été nommé s’élèvera à 20.000 tonnes de minerai brut. La Statistique aux fonctions dadministrateur-délégué et que le directeur des pour cette même année2 indique que « tout le minerai extrait travaux était M. Reuter, ingénieur, domicilié à Oz1. Le capital se trouve sur le carreau de la mine » et qu’une usine de de cette société anglaise était de 47.000 livres (1.175.000 traitement « est à l’état de projet ». Le nombre d’ouvriers F), divisé en 30.000 actions privilégiées et 17.000 actions employés était de 76, soit 60 à l’intérieur (dont 10 jeunes ordinaires d’une Livre Sterling. Le capital pouvait être par de 16 à 18 ans), et 16 à l’extérieur (dont 8 jeunes de 16 la suite porté à 200.000 Livres (5.000.000 F). Les actions à 18 ans et 2 enfants en dessous de 16 ans), ce personnel privilégiées avaient droit à un dividende de 8 % par an, et étant sans doute affecté à l’installation d’une laverie et au en cas de liquidation de la société, ces actions bénéficiaient tri du minerai. En 1905, on comptait 54 ouvriers, dont 9 d’un droit de préférence sur tout l’actif de la société. La à la laverie (La Statistique n’en indique que 50, dont 8 à part des bénéfices revenant à chaque administrateur ne l’extérieur). La production était de 800 tonnes de minerai pouvait dépasser 12000 F par an, ce qui constitue déjà à 15 % de cuivre. Cependant, par suite du mauvais fonc- une belle rémunération ! Trois différents titres au porteur tionnement d’un nouvel appareil mis en service dans furent émis, respectivement pour une action ordinaire, l’usine de traitement, celui-ci n’avait pu produire de une action privilégiée et cinq actions ordinaires. Il pouvait « minerai marchand ». Il n’y aurait pas eu dans la mine aussi être délivré au copropriétaire un certificat d’actions de « découvertes intéressantes » et les travaux furent enregistré à son nom, lequel devait figurer sur le registre

1 ADI 9 S 5/24 (dossier 0z). 2 ADI 9 S 10/18. 3 suspendus en novembre3. En 1906, qui détenait un très beau groupe de en bois, il était équipé d’un moteur seuls 10 ouvriers au jour furent cristal de roche de ces mines - cor- électrique d’une puissance de 5 CV employés au « remaniement » ou à la respondaient au quartier St Florentin. pouvant faire remonter sur un seul mise au point de la laverie. Trois galeries, dénommées Riotor, St câble porteur 250 kg par voyage. Il De 1904 à 1906, l’exploitation Florentin et St Victor, s’y superposent était également prévu d’installer un aurait produit au total 600 tonnes de aux niveaux 1370, 1390 et 1410 m, 4e câble de 800 m reliant le quartier concentrés à 25 %. reliées entre elles par un « montage ». des Jasses à l’atelier. Dans son rapport du Le 31 janvier 1907, un important L’ingénieur Lavauden décrivit 28 février 1908, l’ingénieur des mines rapport imprimé sur les mines de la également les installations observait que 16 ouvriers avaient, en Fare, établi par M. Paul Lavauden, mécaniques et leur fonctionnement. 1907, poursuivi les recherches et 6 ingénieur civil des mines à Grenoble, L’habituel procédé des laveries étaient occupés à la laverie. Il avait fut diffusé4. Ce rapport très favorable exigeant de grandes surfaces n’avait été obtenu 50 tonnes de minerai à la mise en exploitation (il était pas été retenu du fait de l’étroitesse enrichi titrant de 10 à 15 % de cuivre. annoncé des bénéfices de l’ordre des gorges du Flumet. Le processus Les travaux furent arrêtés cette même de 250 francs par tonne de minerai adopté était « l’enrichissement à sec » année 1908. marchand) était certainement destiné qui utilisait le « classeur centrifuge ». à attirer de nouveaux investisseurs Voyons comment fonctionnait En vue d’installer la laverie, la prêts à risquer leurs capitaux… l’atelier en suivant les explications de société, dont le siège était alors 7 rue, Le rapport, transmis à la préfecture M. Lavauden : Clauzel à Paris, avait, dès mars 1901, le 1er avril 1909, est particulièrement « Le minerai venant de la mine par-devant Me Bettou, notaire, à instructif. Il rappelle les noms des passe à un concasseur à mâchoires et Thévenon Adolphe et Long Séraphin ingénieurs qui avaient étudié ces tombe de là dans un trommel perforé père et fils, de Vaujany, acheté un filons : MM. De Zeppenfeld, Riez, à 18 m/m, qui donne deux classes. vieux moulin en ruines au lieudit Body, Evrard et Fougères, et donnait « La première classe va à un Les Combes ainsi que le droit de le détail des travaux de recherches. broyeur à cylindre, la deuxième prendre de l’eau au torrent du Flumet. On apprend ainsi que les 6 galeries classe également, mais après avoir En janvier 1904, Richard Rémy, de du groupe de la Fare (le quartier St passé sur une table de triage où elle l’Enversin d’Oz, vendit à la nouvelle Florentin) mesuraient au total 423 m est débarrassée du stérile et où les Société des terrains en pâturages de long ; que le groupe St-Louis parties assez riches pour être vendues au Mas de Pierre Belle à Oz. Le cumulait 169,50 m pour 7 galeries ; telles qu’elles sont mises à part. contremaître des mines M. Frédéric enfin que le groupe des Jasses (8 « Du broyeur le minerai passe Vial, déjà cité, décéda à Allemont le galeries) atteignait la longueur totale dans un trommel (toile de 20), et le 28 Novembre 1903. de 370 m. Soit pour 21 galeries un refus revient au broyeur. Ce qui passe En novembre 1904, la Société, développement total de 962,50 m, à travers le trommel est envoyé à un dont le siège d’exploitation était ces chiffres confirmant la réelle tamis séparateur de poussières. Les indiqué à Allemont, acquit de Clovis importance des travaux de recherches poussières mises à part seront traitées Chanoux un terrain à Vaujany, au exécutés. Le transport du minerai par cémentation. Il y en aura du reste mas des Combes. Une autre vente de était assuré par 3 câbles aériens assez peu. terrains interviendra en juillet 1906 amenant le produit à l’atelier de « Le reste, par une vis sans fin, entre la Société, représentée par préparation mécanique établi au bord gagne un élévateur, une toile porteuse M. Fernand Bourgeot, ingénieur à du ruisseau du Flumet qui fournissait et, enfin, le classeur centrifuge. Vaujany, et MM. Auguste et Elie Bos. la force hydraulique. L’un partait de « Le minerai projeté sur un sol La concession définitive de la Fare Saint-Louis pour aboutir à la Fare, et dallé de tôles est balayé en trois couvrait 563 hectares. Elle incluait le 2e allait de la Fare jusqu’à l’atelier. zones, dont chacune va à un sasseur quatre quartiers : Les Jasses, (au Ils étaient chacun d’une seule portée à trois toiles donnant : 1° Stérile ; 2° sud-est de la Villette de Vaujany), de 400 à 500 m. Ces deux câbles Mélange mixte à repasser ; 3° Minerai Saint Florentin (près de la cascade) étaient « automoteurs », le wagon enrichi ; 4° Poussières à cémenter. et Saint Louis (à 500 m à l’est du plein faisant remonter le wagon vide. « Ces diverses catégories peuvent précédent) et le Filon du lac de la Le 3e câble, qui venait d’être installé, être ensachées directement sous les Fare (qui ne fut pas travaillé). Les remontait le minerai marchand de trémies d’évacuation. » galeries que nous avons pu visiter l’atelier jusqu’au niveau de la route L’atelier, mû par une roue dans les années 1977 sous la conduite de Vaujany. D’une longueur de hydraulique d’une puissance de du cristallier Jean-Paul Genevois – 450 m avec 2 cabrettes intermédiaires 45 chevaux environ, était complété par une scie circulaire pour les travaux 4 3 ADI 9 S 10/19. 4 ADI 9 S 5/40 (dossier Vaujany). pétition au préfet du 29 mars 1907, l’expulsion du territoire français du sieur Reuter, son ancien ingénieur de la mine. Dans un autre courrier du 30, il précisait que ce sujet d’origine belge, - mais dont la mère était allemande -, avait fait toutes ses études à Aix-la-Cha- pelle. Allant même jusqu’à parler de « sensualisme bestial » comme il n’en avait jamais vu, d’une « forte propension à la beuverie pantagrué- lique et à la vie crapuleuse » (sic), il estimait que c’était là « tout le fruit » que cet individu avait retiré de « son éducation prussienne »... Action privilégiée de la Cie Anglaise Il ajoutait que ce personnage, qu’il qualifiait de misérable, « spéculait de charpente et par un laboratoire de chute prochaine ». Il se présentait honteusement sur le dos des ouvriers d’analyses chimiques. comme le futur « maître des mines » ! sous ses ordres en leur imposant, Un contentieux opposera Ce comportement fit surgir des sous peine de renvoi immédiat, le M. Dufaure de la Prade à son ingénieur difficultés de toute nature et créer un vin qu’il achetait en gros à crédit et M. Hubert Reuter, lequel fut révoqué climat d’hostilité… Ayant transporté qu’il leur vendait avec bénéfices au en octobre 1905, pour une multitude son domicile d’Oz à Vaujany, il aurait détail par l’entremise d’un homme de motifs : Rébellion contre l’autorité alors été « jusqu’à exciter les ouvriers de paille, le sieur Benjamin Long », de l’administrateur-délégué, malver- à la haine et au mépris de leurs chefs ce dernier l’hébergeant avec le vain sation, paresse manifeste, incapacité et à les détourner de leurs devoirs ». espoir de pouvoir réintégrer un jour notoire, vie dissolue, abus de pouvoir, Cette situation fut confirmée par une ses fonctions de surveillant des abandon répété et prolongé de son lettre du 23 mars 1907 de l’ingé- travaux. Il aurait de même imposé service, abjecte exploitation des nieur-conseil M. Lavauden qui avait aux ouvriers l’achat chez ledit Long ouvriers sous ses ordres. Il fut par la recueilli le témoignage de l’ingénieur de la viande provenant des bêtes que suite révoqué pour les mêmes raisons Bourgeot. Les rumeurs alarmantes, celui-ci abattait... de ses fonctions d’administrateur par colportées aussi par des mineurs, Dans son rapport du 10 avril 19075, une résolution des actionnaires réunis auraient alertées certains actionnaires l’ingénieur des mines Primat re- en assemblées extraordinaires. Il qui avaient alors écrit à l’instituteur connaissait avoir entendu parler aurait, selon M. Dufaure de la Prade, pour obtenir des renseignements. des démêlés du demandeur avec « échappé à la vindicte publique », M. Lavauden soutenait pleinement les M. Reuter. Il rapportait avoir « déjà grâce à l’intervention de sa mère qui mesures de sévérité exemplaire prises entendu dire de M. Reuter à peu près restitua le montant de « ses détour- par Bourgeot, à savoir, semble-t-il, tout le mal que le demandeur en dit ». nements par trop manifestes »… la mise à pied générale des ouvriers, Il tenait cependant à ajouter que « la Notons que M. Reuter était en place laquelle mesure pouvait, selon lui, se réclame qui a été faite en vue des depuis au moins juin 1903, l’admi- prolonger de quelques jours « sans émissions des actions et obligations nistrateur-délégué lui ayant donné inconvénient ». de la société de la Fare lui a paru procuration. A la suite de cette affaire, Il était précisé que depuis sa hors de proportion avec la valeur le sieur Reuter aurait conçu « une révocation, le sieur Reuter n’exerçait intrinsèque de la concession ». Le haine effroyable » contre la société de aucune profession, qu’il était couvert pétitionnaire ne lui paraissait donc la Fare, et ne poursuivrait plus qu’un de dettes, devant à l’hôtelier Leydier pas irréprochable et il estimait qu’il y objectif : « se venger et entraîner la d’Allemont et à l’aubergiste Odru de avait « moins d’inconvénient à laisser ruine de la société ». Il se serait mis Vaujany, et ne vivait donc que d’ex- M. Reuter poursuivre à Vaujany sa alors à répandre des bruits sur l’entre- pédients… Il demeurait alors chez le lutte contre la société [!] à laquelle prise et son administrateur-délégué, nommé Benjamin Long de Vaujany. il a appartenu, que de donner à la à « décrier » l’affaire, Il en imposait Compte tenu de ces faits, l’ad- direction de ladite société par un aux gens du pays « par sa jactance, ses ministrateur-délégué demandait acte administratif, aussi grave qu’un façons de bravache, ses prédictions purement et simplement, par 5 ADI 9 S 5/40. 5 arrêté d’expulsion, une belle occasion de plans inclinés » pour le transport Société du Flumet, dont le siège était de lancer de nouvelles réclames qu’il du minerai, « l’érection d’une usine à Lancey, la somme de 4000 francs est facile d’imaginer ». Il terminait en de concentration mécanique et remboursable au bout de 2 ans (acte indiquant que cet avis ne pouvait être d’une usine de traitement métallur- du 22 décembre 1909). En contrepar- définitif car c’était à la police locale gique » et la création de toute ligne tie du paiement des intérêts, la société qu’il appartenait de dire si la présence de transport d’énergie électrique. du Flumet pouvait jouir de « l’usine de M. Reuter à Vaujany, pouvait Selon le pétitionnaire, tous ces de Vaujany appartenant aux sociétés « constituer un grave inconvénient importants aménagements auraient emprunteuses, cadastrée sous les nos d’ordre public ». Ce rapport fut été reconnus indispensables à l’ex- 540-541 p et 542 F », ainsi que du approuvé le 12 avril par l’Ingénieur ploitation de la concession de la Fare matériel qu’elle renfermait. en chef Badoureau. par un ingénieur, M. Perret, « alors En 1910, la société sera déclarée Poursuivant ses ambitieux projets, en mission à Vaujany pour le compte en faillite et la déchéance de M. Dufaure de la Prade déposa le d’un puissant groupe financier qui se la concession fut prononcée le 10 avril 1909 une demande tendant propose de contribuer à la dite exploi- 29 novembre 1929. à obtenir une reconnaissance d’utilité tation, après entente avec la société publique pour « la canalisation du concessionnaire »… Bernard FNÇOIS ruisseau du Flumet », la construction Rencontrant des difficultés Cet article est dédié à la mémoire de mon « d’une ou plusieurs usines généra- financières, la Société des Mines ami cristallier Jean-Paul Genevois, du Bourg- trices d’énergie électrique en vue de de la Fare et la Société civile de d Oisans. l’exploitation des mines de la Fare », Recherches des mines d’or de l’établissement « d’une voie ferrée et emprunteront conjointement à la

MONTAGN’ART 2014, UN SUCCÈS PROGRAMMÉ.

Disons-le tout net : la « cuvée » 2014 créations de haut niveau. On était connut un franc succès. Deux autorisé à toucher les œuvres d’art. facteurs y ont contribué. D’abord Et évidemment, la peinture. le Foyer Municipal. Entièrement Vingt-deux artistes ont proposé rénové, il offre aux organisateurs des toiles exprimant leur créativité de manifestations un lieu d’expres- et leur amour des couleurs, sion comportant tous les derniers des paysages, des sujets divers, progrès en matière de technique emmenant le visiteur dans un acoustique, d’éclairage, d’accueil, monde nouveau, souvent inconnu et de maintenance. La façade qui traduit la passion qui habite ces conservée illustre par son style artistes. Un exemple : pour Arlette les années 30. Les abords ont été Dionnet c’est la découverte des refaits, ils prégurent ce que sera le poyas qu’elle peint sur bois d’après Foyer dans quelques années, lorsque des modèles qui ornent les maisons toutes les eurs auront pris racine. de Savoie et de Suisse. Ce type de peinture est totalement inconnu Remise du prix littéraire Yvonne Sévoz 2014 à Mme Yvette MOYET Ensuite la qualité et la variété des dans le Dauphiné. Elle a crée œuvres exposées. Sculptures de également un jeu de l’oie sur le elle sera exposée à la mairie de Pierre Gioria, Christine Forveil, thème de l’ascension de la Meije. Bourg-d’Oisans. Rachel Dubois et Jean-Claude Martinet ainsi que de Marie-Claude Le concours pour le « Tableau de La tombola a également permis à Gallard, atelier de couture de l’Année » a donné lieu à un vote quelques chanceux d’emporter une tenues traditionnelles de Marilyn très suivi et c’est la toile de Paul œuvre inédite. Brichet, porcelaines de Monique Couchoud qui emporta largement Granconato, pâte à sel de Mariline les suffrages devant 13 candidats. Deux nouveautés ont crée une Chollet, vannerie et pendulettes de Elle représente un troupeau de animation artistique de qualité : Remy Turc, mosaïques de Laurence moutons sur fond de La Meije. ce fut d’abord les costumes de Chapelon-Chain ont offert aux Cette œuvre fera l’afche de Marilyn qui ont fait l’objet d’un visiteurs un ensemble de Montagn’Art 2015. En attendant, délé en nocturne le vendredi 6 1er août, mobilisant dix mannequins, puis l’atelier de pâte à sel de Mariline Chollet en direction des enfants mais qui a également séduit quelques adultes. Une librairie-mai- son a proposé aux me Mariline Chollet visiteurs des ouvrages Atelier pâte à sel proposé par M sur la montagne, faisant le bonheur de quelques collectionneurs à la recherche de

Paul COUCHOUD, Bernard FRANÇOIS et Oleg IVACHKEVITCH devant le tableau de l’année livres rares. Le stand de notre association exposait ses derniers ouvrages, sur des sujets culturels et patrimoniaux, inventaire des sanctuaires, recueil de nouvelles, plaquettes sur des Défilé organisé par Mme Marilyn Brichet lors de la nocturne sites remarquables ayant fait l’objet de conférences, études et enquêtes… Soulignons également que pour nombre d’entre nous, cette exposition est aussi l’occasion de se retrouver, au moins une fois l’an, et de partager des moments chaleureux. Ce fut le cas le jour de l’inauguration par André Salvetti, maire, et le dernier jour autour du pot de l’amitié, avant le retour chacun chez soi. Concluons par un chiffre. Depuis quelques années la fréquentation de Montagn’Art s’élevait en moyenne aux alentours de 350 entrées. Au Foyer Municipal nous en avons compté 575. Quand on a le cadre, on a le chaland. Un petit bémol néanmoins : les achats ont été plus rares qu’autrefois. L’élan y était, mais le porte-monnaie restait prudemment en retrait. En attendant des jours plus colorés… ? Oleg IVACHKEVITCH BRÈVES ET LONGUES

 15e Montée CASSINI. La tradi- maire de la commune, une projection des commentaires appréciés sur tionnelle montée à la Croix de Cassini, commentée sur la construction du les images projetées, à Mme Valery avec repas champêtre au col de barrage du Chambon. BERNODAT DUMONTIER, adjointe Sarenne, aura lieu le samedi 23 août.  Expositions de cartes postales à la culture, et au correspondant RV à 9 h sur la place de la Poste au Fre- à l’Alpe d’Huez. Manifestation local du D.L. qui t un compte-rendu ney-d’Oisans. La veille 22, à 18 h, une organisée le dimanche 20 juillet par complet sur la journée et sur toutes conférence sera donnée par M. Serge René BALMET en collaboration avec les activités de l’association. AUBERT, Directeur du Jardin Alpin du le président. Belle réussite de cee  2° Au Bourg-d’Oisans (salle Lautaret, sur le thème : « Ces bonnes exposition qui était accompagnée de polyvalente de la mairie), le dimanche choses que l’on mange et savoure en la projection d’un diaporama sur Huez 10 Août, à l’occasion de la Vogue. Là Haut Oisans ». et sa station. Celle-ci se tint dans aussi, ce fut un incontestable succès.  Conférence à MIZOËN. Le samedi le grand hall du Palais des Sports et Toute la journée, les visiteurs purent 26 juillet, Bernard FRANCOIS a des Congrès, et le mauvais temps découvrir une exposition de cartes sur présenté devant une quarantaine contribua à airer de nombreux les hameaux du Bourg et les villages de personnes très aentives, parmi touristes et sportifs. Remercie- environnants, en particulier sur Villard- lesquelles M. Bernard MICHEL, ments à Gilbert ORCEL qui apporta Notre-Dame (collection René BALMET)

7 et Rochetaillée. Lionel ALBERTINO Monuments Historiques s’il n’y avait leur révélant et leur donnant accès à présentait et commentait des cartes un projet d’utilisation. Il s’agit donc ce véritable « Louxor de l’Electricité » reconstituant les diverses périodes de trouver un hypothétique porteur que représentent les centrales de de formation du lac Saint-Laurent. de projet, peut être un mécène prêt Livet. Et, comme d’habitude, la projection à reprendre ces bâtiments. Ceux-ci  Décès de notre présidente de diaporamas rappela beaucoup de pourraient d’ailleurs être sécurisés d’honneur Madeleine MARTIN (voir souvenirs émus aux anciens bourcats et confortés avec le budget qu’EDF a éditorial). Notre association était et bourcates présents, entraînant provisionné pour leur démolition. représentée à la messe célébrée le 3 nouvelles adhésions à l’associa- Après 2 heures d’échanges qui 30 juillet dans l’ancienne chapelle des tion (dont celles de 2 anciennes ins- laissèrent perplexes M. Alain Pénitents de Villar d’Arène par Oleg titutrices). Remerciements à M. le ROBERT, délégué de la Fondation IVACHKEVITCH, Gérard DIONNET et maire André SALVETTI qui nous a fait du Patrimoine, et notre président notre président. Une brève cérémonie l’honneur de sa visite. Bernard FRANÇOIS, ce dernier tint à eut ensuite lieu au columbarium du  Centrales de LIVET I et II. Une faire cee déclaration solennelle en cimetière du Villar. très importante réunion s’est tenue guise de conclusion : « Si les centrales  Soirée du Cinéma Haute le 24 juin à la Maison Romanche-En- de Livet I et II devaient être rasées, Montagne. Cee soirée, organisée ergie à Gavet, à l’initiative de M. Gilles Charles-Albert Keller se retournerait par Paul COUCHOUD à la Maison du STRAPPAZZON qui avait chargé le dans sa tombe, lui qui voulait marier Parc des Ecrins le 21 juin, a connu un Service du Patrimoine et de la Culture la Houille Blanche et le Tourisme »… beau succès. Sur le thème « Scènes du Conseil Général de l’Isère (Mme propos forts qui lui valurent d’être cha- de vie passées » étaient présentés : Anne CAYOL-GERIN) d’inviter toutes leureusement remercié par le premier « La conquête de la Meije » et « Le pain les parties intéressées. Etaient adjoint de Livet. En matière de préser- bouilli de Villar d’Arène ». présents : la FAPI, l’APHID, la Fondation vation du patrimoine, notre politique  Reconnaissance d’Allemond en du Patrimoine, le Musée Hydrelec, est à l’opposé de ce qui se passe en 1709. Cet ouvrage de 400 pages, Oisans-Tourisme, le Musée de la Allemagne… Les générations futures dont le tirage sera limité à Romanche et les trois associations seront certainement amenées à 150 exemplaires, est actuellement de l’Oisans (Richesses Culturelles porter un jugement sévère à notre en souscription au prix de 20 € l’unité. de Oisans, Patrimoine d’avenir dans égard si nous ne faisons rien. Encore Frais de port : + 6 €. Aention : La la Moyenne Romanche et, bien sûr, faut-il que les populations de l’Oisans moitié a déjà été souscrite. Le prix Coutumes et Traditions). La commune se manifestent sans ambiguïté en public dé nitif sera de 30 €. À noter de Livet et Gavet était représentée faveur de la préservation — ou non — que 10 pages sur la maison forte par son premier adjoint. Assistaient de ces cathédrales électriques, ce qui d’Allemont au XVIIe siècle y ont été également à cee importante n’est pas encore franchement le cas. À ajoutées. réunion de concertation l’architecte elles de se manifester en nous faisons  Local de stockage du matériel des Bâtiments de France (DRAC) et connaître leurs avis. Nous ouvrirons de l’Association. Nous recherchons la direction d’EDF (dont M. Florent alors un Forum sur notre site et en un petit local pour entreposer nos BAUD). donnerons des résumés dans notre panneaux d’exposition, nos cartes et  EDF retient pour l’instant la Bulletin. nos archives. Merci de transmere déconstruction de Livet I et II. Des  Journées du Patrimoine. Dans le vos propositions à Gérard DIONNET au études à l’initiative d’EDF et du Conseil cadre des Journées du Patrimoine, Bourg-d’Oisans. Tél. 04 76 80 02 67. général ont toutefois démontré qu’une notre Président doit présenter à  Assemblée générale du conversion était possible, mais ceci Livet (Annexe de la Mairie) le vendredi 28 septembre. avec un coût sans doute important. 19 septembre à 18 h 30, deux Cee assemblée a été xée au Une mission « d’ingénierie culturelle » diaporamas, l’un consacrés à la vallée dimanche 28 septembre, dans la devrait être mise en place avec l’obli- de Livet et Gavet à la Belle Epoque, nouvelle salle du Foyer Municipal du gation d’établir dans les 6 mois un le second sur des archives familiales Bourg-d’Oisans. projet viable, avec éventuellement de Keller. Une belle occasion d’insister Le RV est xé à 9 h 30 devant la transfert du Musée de la Romanche de sur l’intérêt patrimonial exception- Mairie pour une visite commentée Rioupéroux dans la centrale de Livet. nel de cee vallée, que traversent de l’église puis du Musée de la Faune Pour l’architecte des Bâtiments de rapidement des milliers de touristes, et des Minéraux. AG à 11 h au Foyer France, il n’y aurait aucune chance de qui pourraient s’y s’arrêter si on les y Municipal. Repas à 13 h. voir classer ces bâtiments au titre des incitait par une signalétique aractive Le présent avis vaut convocation.  ASSOCIATION COUTUMES ET TRADITIONS DE L’OISANS  Président : Bernard François — Vice-présidents : Oleg Ivachkévitch et André Glaudas Trésorier : Gérard Dionnet — Trésorier-adjoint : Corinne Guiguet-Bologne — Secrétaire : Danielle Pornin Présidents d’honneur : Roger Canac, André Dode, Gaston Savioux, Madeleine Martin † Comité de rédaction : Bernard François, Oleg Ivachkévitch, Gérard Dionnet, Raymond Joffre, Pierre Martin Réalisation du bulletin : Lionel Albertino et Pierre Martin Adresse postale : 38 rue de Viennois — 38 520 Le Bourg d’Oisans Adresse e-mail : [email protected] — Site internet : http : //coutumesethistoireenoisans.com Les informations, textes, photos visibles sur notre bulletin, restent la propriété de leurs auteurs et de l’Association Coutumes et Traditions de l’Oisans. Toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans autorisation écrite de l’Association. 8