Majorelle, Un art de vivre moderne

2 mai – 30 août 2009 Galeries Poirel – Nancy

Dossier de Presse

Sommaire :

Introduction 3

D’Auguste Majorelle aux Ets Majorelle, histoire d’une manufacture 4

Louis Majorelle, un artiste du bois 6

Biographie 8

Parcours de l’exposition 11

Informations pratiques 15

Animations 18

Partenaires 21

Visuels presse 22

Liste des œuvres exposées 23

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Introduction Roselyne Bouvier, commissaire de l’exposition

MAJORELLE, un art de vivre moderne

2 mai – 30 août 2009 Galeries Poirel – Nancy

Pour la première fois, l’aventure Majorelle fait l’objet d’une rétrospective dans sa ville d’origine. Au-delà de la célébration du 150 ème anniversaire de la naissance de (1859 - 1926), l’exposition « Majorelle, un art de vivre moderne », fait revivre l’œuvre de l’artiste et de sa manufacture des prémices de l’ au vocabulaire moderniste des années 30/40, en une succession de styles qui façonnèrent une réputation d’élégance et de qualité jamais démentie.

Homme discret et modeste, Louis Majorelle aimait à se définir comme un « industriel d’art » : sa production associe et revendique des meubles d’art et de série, diffusés à travers le monde grâce à une organisation commerciale performante.

Homme de son temps, Louis Majorelle était à l’écoute de la modernité. Son style sut s’adapter tant aux évolutions formelles et décoratives qu’aux pratiques et modes de vie d’une société nouvelle. La présente exposition, avec 170 pièces choisies pour leur exemplarité, leur diversité et leur réussite conceptuelle, rend aujourd’hui un premier hommage appuyé aux talents incomparables de la Maison Majorelle, initiés par Louis et poursuivis pendant presque trente ans par ses frères et anciens collaborateurs.

Louis Majorelle, Daum Frères, lampe de table Fleurs de pissenlit , modèle créé en 1902. Musée de l’Ecole de Nancy. Cliché C. Philippot Majorelle, vitrine, vers 1925. Musée de l’Ecole de Nancy. Cliché Studio Image Louis Majorelle, guéridon tripode Nénuphar , modèle créé en 1902. Musée de l’Ecole de Nancy. Cliché C. Philippot

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D’AUGUSTE MAJORELLE AUX ETABLISSEMENTS MAJORELLE, HISTOIRE D’UNE MANUFACTURE

En 1860, Auguste Majorelle (1825-1879), originaire de Lunéville, ouvre à Nancy, rue des Dominicains, un commerce de meubles et d’objets d’art. D’abord spécialisé dans la décoration sur faïence, Auguste Majorelle collabore avec Keller et Guérin à Lunéville et avec la manufacture de Toul-Bellevue. Il s’installe à Toul en 1858 et oriente son activité vers la décoration de mobilier dans le style japonais (vernis Martin) et la copie de style.

Louis Majorelle, le fils aîné d’Auguste Majorelle, naît à Toul le 3 octobre 1859. Suivent 7 frères et sœurs, dont Jules (1866-1934), qui occupera la direction commerciale de la manufacture. Alors qu’il envisage une carrière de peintre et étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de , Louis perd son père et revient à Nancy pour épauler sa mère dans la direction de l’entreprise familiale. Celle-ci emploie déjà plus de vingt ouvriers et profite de conditions économiques favorables, au lendemain de l’Annexion de l’Alsace Moselle. Sous l’impulsion de Louis, la manufacture se lance dans une production de mobilier moderne, influencé par la nature et les recherches d’Emile Gallé, dont le succès est immédiat. Dans le même temps, il poursuit une production industrielle de copies de style. Avec l’aide de Jules Majorelle, l’entreprise amorce la conquête des marchés parisiens et internationaux. Dès 1904, elle dispose d’un magasin de vente à Paris rue de Provence (l’ancien magasin de Samuel Bing), tandis que des succursales sont implantées à Londres, Berlin, , ou même Oran. Des catalogues de vente présentent une production variée et attestent de la pérennité de certains modèles au fil des décennies.

En 1897, la manufacture s’installe dans de nouveaux bâtiments modernes, rue du Vieil Aître. Louis Majorelle fait construire à côté sa villa (Villa Jika), sur les

4 plans du jeune architecte parisien . En 1916, un incendie ravage les ateliers et fait disparaître la totalité des archives de l’entreprise.

Parallèlement à l’activité d’ébénisterie, l’atelier de ferronnerie prend à partir de 1898 une ampleur nouvelle. Plaques de propretés, serrures, ferronneries architecturales mais surtout applications de bronze sur les meubles épousent la structure avec une cohésion parfaite et une élégance inégalée. Dès 1902, Majorelle travaille avec Daum à la production de luminaires associant le robuste fer forgé au verre fragile. Cette collaboration se poursuit après la Première Guerre Mondiale avec la conception de vases soufflés dans le style Art déco. Ici, comme dans le mobilier, les formes géométriques et les motifs stylisés suivent les tendances les plus modernes tout en conservant un style élégant et d’une qualité irréprochable, marque de l’expérience de Majorelle.

Après le décès de Louis Majorelle en 1926, la direction artistique est confiée à son fidèle collaborateur Alfred Lévy, tandis que Jules, puis son fils Jean s’occupent de la gestion financière. Alfred Lévy (1873 - 1955) fut engagé chez Majorelle dès 1888. Grâce à lui se poursuit une production créative et dynamique, à laquelle collaborent Pierre Majorelle (1903-1933), Paul Beucher, venu de chez Ruhlmann ou bien encore Jean Prouvé (1901-1984). D’importantes commandes d’aménagements de bureaux, navires, gare ou grand magasin permettent à la manufacture de poursuivre son activité au-delà de la Deuxième Guerre Mondiale. Cependant, un déclin inexorable s’amorce qui s’achève par la fermeture définitive des ateliers en 1956.

5 LOUIS MAJORELLE, UN ARTISTE DU BOIS….

Alors qu’il se consacre à l’étude des beaux-arts, Louis Majorelle reprend la direction de l’entreprise familiale avec sa mère et son frère. C’est dans le milieu des arts décoratifs, de l’industrie d’art, qu’il doit alors faire ses preuves. L’expérience parisienne, bien que brève, est sans aucun doute profitable à plusieurs titres: l’apprentissage du dessin lui est utile dans la direction artistique de la manufacture et les contacts liés avec des artistes sont entretenus au fil des années. Surtout, l’attrait tant économique que culturel de Paris apparaît chez Majorelle comme un moteur d’ambition.

Grâce à Louis Majorelle, la production de mobilier trouve une alternative à la copie de style ou à la tradition familiale du vernis Martin. Initié par les ouvriers aux techniques, savoir-faire et à l’esprit du travail du bois, le jeune Louis montre dès ses débuts une sensibilité particulière aux décors. Il fait appel à des peintres pour animer ses meubles de scénettes XVIII ème ou de motifs japonisants. Jusqu’à l’Exposition Universelle de 1889, la production de la maison Majorelle hésite entre tradition et pittoresque sans affirmer un style novateur. Les pièces de mobilier présentées à cette occasion par son compatriote Emile Gallé annoncent triomphalement l’arrivée d’un vent moderne sur les arts décoratifs. Dans son sillage, et au cours de la décennie suivante, Majorelle forge peu à peu un style reconnaissable entre tous, « le style Majorelle ».

Aux premiers essais dans la filiation directe des grands succès de Gallé tels la table « La Source », se substitue peu à peu un mobilier au décor naturaliste et aux formes fluides et inédites. Jusqu’à 1900, Majorelle hésite encore entre tradition et modernité, et les lignes courbes de la structure restent subordonnées à un décor de marqueterie d’un raffinement extrême.

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L’ensemble Nénuphars, créé en 1900 couronne des années de recherches et une émancipation réussie d’avec Gallé. La recherche de la beauté de la ligne, qui se fait aux dépends de la marqueterie notamment, accompagne une réflexion sur un mobilier qui doit servir au quotidien, où la forme l’emporte sur le dessin.

Majorelle prend ses distances avec les principes esthétiques naturalistes de l’Ecole de Nancy et regarde vers des expériences plus modernistes, comme celle de Henri Van de Velde, en Belgique. Le public et la critique adhèrent sans réserve à cette orientation et font naître le « phénomène Majorelle ». Les commandes de maisons de haute couture, cafés parisiens, riches industriels, grands magasins ou ambassades assurent à l’entreprise un succès et une reconnaissance durable. La découverte du design allemand ou du décorateur belge Serrurier- Bovy, l’amène à de nouveaux questionnements stylistiques. Il faut attendre l’après guerre pour voir s’imposer un style de meubles plus simple, aux décors graphiques et colorés. On y retrouve la même élégance que celle qui régnait dans sa production antérieure, mais les préoccupations industrielles ont définitivement emporté la mise, avec une incroyable facilité d’adaptation. La collaboration continue avec la maison Daum pour des verreries cloisonnées permet de signer des pièces aux formes modernes et techniquement audacieuses. Elle rappelle aussi que Majorelle n’oublie pas les préceptes de l’Ecole de Nancy, et poursuit avec talent la recherche de l’Unité de l’art. Louis Majorelle décède en 1926 alors qu’il est toujours considéré comme l’un des plus grands. Les dernières décennies de la manufacture ne contredisent pas cette impression de réussite, de remise en question constante avec des créations innovantes et appréciées. Seules les difficiles années de la reconstruction précipitent la fin de la manufacture.

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Biographie

1825 Naissance d’Auguste Majorelle. 1859 26 septembre, naissance de Louis Majorelle à Toul 1860 Installation de la famille Majorelle à Nancy 1877 Louis est admis à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier d’Aimé Millet, section Peinture 1878 Auguste Majorelle, médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris 1879 Décès d’Auguste Majorelle 1884 Louis Majorelle prend officiellement la direction des ateliers Ouverture d’un dépôt vente à Paris 1885 Louis épouse Jeanne Kretz (1864-1912) 1886 Naissance de (1886-1962) 1889 Médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris, classe des meubles à bon marché et de luxe 1890 Création d’un atelier pour le travail du métal (fer, bronze et serrurerie) 1891 Louis Majorelle, sociétaire de l’Union Centrale des Arts Décoratifs 1892 Membre fondateur de l’Association des Artistes Lorrains 1894 Exposition d’art décoratif et industriel aux galeries Poirel à Nancy 1895 Médaille d’or au salon de la Société des Artistes Français 1897 Construction des ateliers modernes rue du Vieil Aître à Nancy 1898 Première collaboration avec Henri Sauvage pour le décor du Café de Paris, boulevard de l’Opéra à Paris (détruit en 1955) Début de la collaboration avec la cristallerie Daum pour la réalisation de luminaires Ouverture de dépôt vente à Berlin et Londres 1900 Exposition universelle de Paris. Louis Majorelle membre du jury. Mobilier Nénuphar (MEN) Chevalier de la Légion d’Honneur 1901 Vice président et co-fondateur de l’Ecole de Nancy

8 Début de la construction de la , à Nancy, par Henri Sauvage, avec la collaboration de Lucien Weissenburger, Jacques Gruber, , Francis Jourdain et Henri Royer 1903 Exposition de l’Ecole de Nancy à Paris 1904 Exposition de l’Ecole de Nancy à Nancy (galeries Poirel) 1er Salon de la Société des Artistes Décorateurs (fondée en 1901) Achat du magasin l’Art nouveau de Samuel Bing, rue de Provence à Paris 1905 La société Majorelle compte 250 employés Participe à l’exposition du musée Galliera « Artisans du métal » 1906 Aménagement des Magasins Réunis à Nancy et Paris 1907 1ère participation au Salon d’Automne 1908 Réalisation de la rampe d’escalier d’honneur de l’Ambassade de à Vienne. Ferronneries de la Chambre de Commerce de Nancy Exposition « L’art français » dans les magasins Majorelle 1909 Exposition Internationale de l’Est de la France 1910 Grand Prix à l’Exposition universelle de Bruxelles Aménagement intérieur de la Brasserie Excelsior à Nancy 1912 Décès de la mère et de l’épouse de Louis Majorelle Rampe de l’escalier central des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann à Paris 1913 Construction d’un nouvel immeuble en métal et béton armé pour Majorelle, rue de Provence à Paris, par Henri Sauvage et Charles Sarazin 1916 Bombardements et incendie du magasin, rue Saint-Georges et des ateliers et de la villa, rue du Vieil Aître à Nancy Premiers exemples de verreries cloisonnées, en collaboration avec Daum 1917 Jacques s’installe définitivement au Maroc, à Marrakech 1924 Séjour à Marrakech 1925 Exposition internationale d’art décoratif et industriel de Paris. Récompenses nombreuses pour la Maison Majorelle 1926 15 janvier, décès de Louis Majorelle

9 Paul Guyot reprend la direction des ateliers de fabrication à Nancy. Direction technique et artistique confiée à Alfred Lévy, entré comme décorateur en 1888. Exposition rétrospective au salon de la Société des artistes décorateurs à Paris 1928 Aménagements de chambre d’étudiants à la Cité universitaire de Montbois à Nancy 1929 Mobilier des chambres hors classe de la Maternité Départementale à Nancy 1931 Exposition coloniale à Paris : récompense hors concours pour du mobilier d’Alfred Lévy Vente de la villa Majorelle au ministère des Ponts et Chaussées Entrée de Pierre Majorelle (1903-1933), architecte DPLG, dans l’affaire familiale 1933 1ère exposition rétrospective au musée des Arts Décoratifs : Le décor de la vie sous la IIIème République de 1870 à 1900 1935 Aménagement des appartements et cabines du paquebot Normandie Donation d’Eugène Corbin à la Ville de Nancy comprenant des luminaires et des meubles de Louis Majorelle et des peintures de Jacques 1937 Diplôme d’honneur à l’Exposition internationale des Arts et Techniques dans la Vie Moderne, à Paris 1951 Cessation de l’activité commerciale du magasin de la rue Saint-Georges à Nancy 1954 Salon d’Automne à Paris, dernière participation 1956 Fermeture des ateliers de la rue du Vieil Aître à Nancy

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Parcours de l’exposition

1°/ Majorelle, un savoir-faire

Le premier volet de l’exposition évoque les parcours successifs d’Auguste Majorelle, décorateur sur faïence devenu prospère négociant en meubles et objets d’art, et de Louis Majorelle, ébéniste et créateur original. Les styles historiques exploités par Auguste Majorelle sur céramiques et meubles dans les années 1860-70 occupent encore une place centrale dans les premières années de Louis Majorelle à la tête de l’entreprise. Toutefois, loin de reproduire sans originalité des modèles anciens, il sait mettre à profit l’enseignement académique et une formation pratique pour créer un style nouveau et moderne qui bouscule les codes établis. A l’aube de l’Art nouveau, le « style Majorelle » est né.

Auguste ou Louis Auguste Majorelle, en collaboration avec Keller Auguste ou Louis Majorelle, Majorelle, petite table et Guerrin, Lunéville, garniture de cheminée, petite table à tiroirs à décor à plateau roulé faïence polychrome. Coll. part. de scène galante. Coll. part. d’inspiration chinoise, Coll. part.

2°/ Le meuble d’art

L’élaboration d’un meuble ou d’un objet s’inscrit dans une époque, elle est l’expression historique et sociale d’une culture. Successivement, le mobilier produit chez Majorelle traduit les exigences d’une période. A la période Art nouveau, le meuble-objet d’art souscrit au culte de la Nature par l’emploi d’un décor aux effets picturaux (marqueterie) et sculpturaux.

Table de chevet à décor marqueté Noyer, palissandre, courbaril, Coll. part.

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Chaise pommes de pin velours Acajou mouluré et sculpté, garniture en velours ciselé Bourges, Musée du Berri

Dès 1900, le rapport de force entre la fonction de l’objet et son décor s’inverse pour privilégier la structure et supprimer la surcharge décorative. Le décor en bronze souligne une ligne constructive plus graphique.

Bureau trèfles Acajou mouluré, placage de bois exotique, bronze doré, panneau de cuir Coll. part.

Les années 20 de l’Art Déco illustrent la victoire de la simplicité et de l’élégance formelle, soulignée par l’emploi de bois colorés, choisis pour leurs effets de matière.

Meuble aux pélicans, modèle créé vers 1925 En collaboration avec Louis Janin (1891-1975) Acajou, palissandre et macassar, incrustations de nacre. Signature sur le côté droit : Majorelle Nancy Coll. Rémi et Maxime Sorriano

Le style moderne des années 30 et 40 tend vers une recherche esthétique de l’efficacité, conçue pour s’adapter à l’architecture moderniste.

Table Normandie Bois, placage de bois Coll. part.

12 3°/ Du dessin à l’image publicitaire commerciale

Alfred Lévy Projet de Chambre Projet de cabinet de travail pour la Maison Hammer à Crayon, crayon de couleur et aquarelle sur papier Nancy H. 24,9 ; L. 37,4 cm Crayon, crayon de couleur et aquarelle sur papier Inscription CHAMBRE 12 H. 33,5 L. 35,6 cm Musée de l'Ecole de Nancy Inscription en bas CABINET DE TRAVAIL – 1 – MR Dépôt de M. P. Robin en 1974, don en 1984 HAMMER / AGENCE Musée de l'Ecole de Nancy Achat Salle des Ventes Nancy, 1984

Plaquette Majorelle vous invite à visiter ses magasins transformés, 1933 Impression photomécanique Musée Lorrain

Etape indispensable avant la réalisation d’un meuble ou d’un objet, le dessin permet de vérifier la faisabilité d’une pièce autant qu’il en esquisse le projet. La sophistication des dessins conservés dit bien leur importance tant dans la démarche commerciale que dans le processus de fabrication. L’ensemble des dessins provenant de la manufacture Daum, atteste également des préoccupations de formation d’apprentis dessinateurs, destinés à produire à leur tour de nouveaux modèles. L’imprimé fut au cœur de la politique commerciale de la Maison Majorelle, qui sut parfaitement tirer parti de ce moyen de diffusion en plein essor. Catalogues des collections ou publicités sont conçus dès 1900 avec un soin particulier dans la présentation et le graphisme, et témoignent d’une élégance indéfectible.

4°/ Objets d’art, objets de diffusion

Louis Majorelle n’est pas uniquement un ébéniste mais aussi un artiste décorateur dont l’intérêt ne se limite pas à une seule technique. Comme d’autres membres de l’Ecole de Nancy, il explore d’autres domaines de création :

13 - la céramique , en collaboration soit avec Keller et Guérin, pour des petits objets et bibelots décoratifs, soit avec Rambervillers, pour des éléments de décor architectural (frise, carreaux).

Broc en forme de coloquinte En collaboration avec Keller et Guérin, Lunéville Musée de l'Ecole de Nancy

- Les luminaires , en collaboration avec la Maison Daum, où métal et verre sont étroitement associés pour voir s’épanouir des formes inédites. Cette collaboration trouve à partir de 1925 un nouveau souffle avec la production de verreries cloisonnées.

Lampe au magnolia, modèle créé vers 1900 En collaboration avec la manufacture Daum Bronze doré, verre doublé et moulé Signature sur la verrerie Daum Signature sur le bronze L. Majorelle Coll. part.

- Le travail du métal : serrures, poignées, applications destinées aux meubles, puis garde-corps, portes, balcons, rampes d’escaliers. La conception de l’escalier central du magasin des galeries Lafayette, boulevard Haussmann, montre l’extraordinaire capacité d’invention et la parfaite maîtrise technologique de Majorelle. Démonté en 1977, l’escalier est partiellement présenté ici pour la première fois.

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Devant de foyer Fer forgé Musée de l'Ecole de Nancy

5°/ Majorelle ensemblier

La première expérience de Louis Majorelle comme décorateur se fait en collaboration avec l’architecte Henri Sauvage, pour l’aménagement des salons du Café de Paris en 1898. Tous les éléments du décor sont conçus pour se répondre : boiseries, meubles fixes et volants dialoguent avec les décors sculptés et peints, les luminaires et les tapisseries. La villa Jika reproduit cette heureuse collaboration où architecture extérieure et décor intérieur opèrent en véritable osmose. Ce succès est suivi de réalisations variées : villas particulières, hôtels, tea-room, Ambassade de France à Vienne. A chaque fois, le lien décoratif lie visuellement l’intérieur et l’extérieur. La mise en situation de quelques exemples accompagnés de photographies permet dans cette section d’approcher la notion d’ensemble décoratif, dans sa conception neuve.

Lit et chevet nénuphars, modèles créés entre 1905 et 1908 Acajou, amourette, marqueterie de bois variés, bronzes dorés et ciselés Lit : H. 190 ; L. 223 ; l. 195 cm Chevet : H. 110 ; L. 55 ; P. 45 cm Marque au tampon noir sur la face interne de la traverse de la tête de lit MAJORELLE / DECORATEUR / 22 RUE DE PROVENCE / PARIS Paris, Musée d’Orsay Provient du Palais du Rhin à Strasbourg ; Galerie Maria de Beyrie, Paris ; collection Sir Valentin Abdy ; Acquis en 1980

15 Informations pratiques

Galeries Poirel

3, rue Victor Poirel 54000 NANCY

Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 18h Audioguide : 1 € Tarifs : 8 € ou 6 € (avec le musée de l’Ecole de Nancy)

Tarif spécial : 4 € pour les visiteurs de l’exposition « Emile Gallé, Nature et symbolisme. Influences du Japon », présentée au musée Georges de La Tour de Vic sur Seille, sur présentation de leur billet d’entrée du 5 mai au 30 août 2009

Commissariat

Commissaire invité :

Madame Roselyne BOUVIER, historienne de l’art et professeur à l’Ecole Supérieure d’Art d’Epinal collabore régulièrement avec le musée de l’Ecole de Nancy. Elle a été commissaire de plusieurs expositions, notamment en 1999, pour l’année de l’Ecole de Nancy. Elle publie en 1991 le premier ouvrage de référence consacré à Louis Majorelle, Majorelle, une aventure moderne . Elle participe à de nombreux colloques et publications consacrés à l’Art nouveau.

Catalogue

R. Bouvier et all., Majorelle, un art de vivre moderne , Paris – Editions N.Chaudun – Ville de Nancy, 2009, pp. 208, 35 € TTC Parution mai 2009

Le catalogue de l’exposition, édité en collaboration avec les éditions Nicolas Chaudun, sous la direction de R. Bouvier réunit les contributions d’historiens de l’art et spécialistes de Majorelle et de l’Art nouveau. Il est richement illustré, avec la reproduction de l’ensemble des pièces exposées, ainsi que des illustrations couleur pleine page des pièces d’exception.

Sommaire

Avant-propos de Roselyne Bouvier, commissaire de l’exposition, professeur d’histoire de l’art

16 Repères biographiques de Louis Majorelle et de la société Majorelle, par Jérôme Perrin, assistant qualifié de conservation, Villa Majorelle et Roselyne Bouvier

- Du Faubourg Saint-Antoine à Nancy, paradoxes et affinités du mobilier français de la seconde moitié du XIXe siècle, par Olivier Gabet, conservateur, Agence FranceMuseums

- La production Art nouveau de Majorelle sous la plume de la critique, par Jérôme Perrin

- De l’art déco au style moderne par Roselyne Bouvier

- Daum-Majorelle, une collaboration exemplaire par Christophe Bardin, maître de conférences en Arts appliqués et Histoire de l’art, Université de Haute Alsace

- Majorelle dans les collections du Musée de l'Ecole de Nancy par Valérie Thomas, conservateur du musée de l’Ecole de Nancy

- Majorelle dans les collections du Musée d’Orsay par Philippe Thiébaut, Conservateur en chef, Musée d’Orsay

Catalogue des œuvres exposées par Roselyne Bouvier, Blandine Otter, Jérôme Perrin, Valérie Thomas

Bibliographie

Scénographie

Didier Blin, Paris Centre Technique Municipal, Nancy

Signalétique

Michel Le Petit Didier

17 Animations :

Visites guidées de l’exposition :

Public individuel

tous les vendredis à 13h et dimanches à 11h Tarif : 1,60 € + billet d’entrée

Jeune public :

hors-scolaires > visite gratuite pour les enfants entre 6 et 10 ans, dimanche 2 août / 10h30-11h45

> stage de 3 jours pour les enfants entre 4 et 10 ans les mercredis de mai et juin 12 € le stage

> petit livret pour les enfants entre 7 et 10 ans disponible gratuitement à l’entrée de l’exposition

scolaires > visite pour les scolaires de l’école élémentaire au lycée réservation sur www.nancyenligne.fr

> présentation de l’exposition pour les enseignants le 13 mai 2009 à 18h00

> document pédagogique disponible en ligne pour les enseignants sur le site www.ecole-de-nancy.com (à partir de mai 2009)

WEEK END ART NOUVEAU à NANCY 27 et 28 juin 2009

Le temps d’un week end, le cœur de Nancy va battre au rythme de l’Art nouveau entre le Parc Sainte-Marie et le musée de l’Ecole de Nancy !

Brocante 1900 au parc Sainte-Marie, expositions, conférences sur l’Art nouveau, visites thématiques….

En collaboration avec la Ville de Nancy, l’Office de Tourisme de Nancy

18 Villa Majorelle

Première maison résolument Art nouveau à Nancy, la villa Majorelle (ou villa Jika) doit sa conception architecturale à Henri Sauvage avec la collaboration d’artistes parisiens et nancéiens, dans le souci d’une parfaite cohésion entre l’intérieur et l’extérieur.

Visites pour les individuels Entre le 2 mai et le 30 août

Samedi et dimanche 10h00, 11h15, 14h30 et 15h45 Sur réservation / 03.83.40.14.86 Tarifs : 3,50 € ou 2,50 €

1, rue Louis Majorelle, Nancy

Musée de l’Ecole de Nancy

Le pavillon de l’Ecole de Nancy à l’Exposition Internationale de l’Est de la France, Nancy, 1909

Exposition- dossier : Petite galerie du verre 27 mai 2009 – 3 janvier 2010

1909 – 2009 : Il y a cent ans, Nancy fut pendant plusieurs mois, le centre d’attraction de la France, avec plus de 2 millions de visiteurs… Le succès de l’exposition confirme la place prépondérante de l’industrie et du commerce de la France du Nord Est, tandis qu’une partie de son territoire lui est toujours amputé. L’Ecole de Nancy est présente, avec un pavillon conçu par Eugène Vallin. Entre succès et incertitudes, l’exposition de 1909 est la dernière du groupe. Des documents anciens pour certains inédits et les pièces exposées dans le pavillon de l’Ecole de Nancy permettent d’éclairer cette participation.

Ouvert du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h Fermé lundi et mardi et 1 er mai, 14 juillet

Tarifs : 8 € - 6 € du 2 mai au 30 août 2009 Gratuit jusqu’à 12 ans Gratuit le premier dimanche de chaque mois Réservations groupes : E. GUIOTAT – [email protected] – 03.83.40.14.86

36-38, rue du sergent Blandan 54000 NANCY [email protected] 03.83.40.14.86 www.ecole-de-nancy.com fax : 03.83.40.83.31

19 Autres expositions

Gallé : nature et symbolisme, Influences du Japon

Musée Départemental Georges de la Tour Place Jeanne d’Arc Vic-sur-Seille (57) Tél : 03.87.78.05.30

Du 5 mai au 30 août 2009 Ouvert tous les jours sauf le lundi de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h00 Tarifs : 7 € et 3,50 €

A l’initiative du Conseil Général de la Moselle, le musée départemental Georges de La Tour à Vic sur Seille présente les chefs d’œuvre de verre d’Emile Gallé, abordant les multiples thèmes chers à l’artiste botaniste. Des pièces exceptionnelles provenant de grands musées japonais et européens permettront de faire découvrir l’importance de la nature et du symbolisme dans son œuvre, et notamment de sa fascination pour le Japon.

Tarif spécial : 3,50 € pour les visiteurs de l’exposition « Majorelle, un art de vivre moderne », présentée aux Galeries Poirel à Nancy, du 2 mai au 30 août 2009, sur présentation du billet d’entrée

Auguste Majorelle & la faïencerie de Toul

Musée d’art et d’histoire de Toul

Du 2 mai au 30 août 2009 Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 18h00 Tarifs : 3 € et 1,50 €

Auguste Majorelle s’installe à Toul en 1858. Ses liens amicaux avec les propriétaires de la faïencerie Toul-Bellevue, la famille Aubry, lui permettent d’exercer son art de décorateur. En 1864, il dépose un brevet pour la décoration d’objet genre chinois sur des biscuits de faïence à l’aide d’un vernis laqué fabriqué par ses soins et appliqué à froid. Après son installation à Nancy, en 1860, Auguste Majorelle continue sa collaboration artistique avec la faïencerie touloise et s’y approvisionne toutes les semaines en objets de toutes sortes destinés à la vente. Le musée d’Art et d’Histoire de Toul présente exceptionnellement une quarantaine de pièces décorées par Auguste Majorelle : potiches, vases à long col, vase de formes antiques, vases montés sur bronze… copies de l’engouement du XVIIIème siècle pour les chinoiseries et l’exotisme.

20 Partenaires

CONSEIL GENERAL DE MEURTHE-ET-MOSELLE DRAC

CIC-EST CLEAR CHANNEL GALERIES LAFAYETTE VEOLIA TRANSPORTS

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Visuels presse

Lampe au magnolia, modèle créé vers 1900 Fauteuil fougères En collaboration avec Epernay, Maison la manufacture Perrier-Jouët Daum Cliché D. Boyer Collection particulière Cliché D. Boyer

Meuble de musique Coiffeuse et tabouret Collection Vers 1930-33 particulière. Collection Cliché D. Boyer particulière Cliché Bergkrantz

Meuble aux pélicans, Table de chevet, modèle créé vers 1902 1925 Musée de l'Ecole En collaboration avec de Nancy Louis Janin Provient de la Collection Rémi et chambre à coucher Maxime Sorriano. de Louis Majorelle Cliché C. Duranti réalisée pour la Villa Jika de Nancy Achat, 1983-1984 Cliché C. Philippot

Devant de foyer Musée de l'Ecole Jacques Majorelle, de Nancy portrait de Louis Provient de la Villa Majorelle Jika de Nancy ; Musée de l’Ecole de achat en vente Nancy publique, 2006 Cliché C. Philippot Cliché C. Philippot