SAS Société d'exploitation du Parc éolien de Dampierre Parc Mail – Bâtiment B 6 allée Irène Joliot Curie 69791 SAINT-PRIEST Cedex

251, rue Clément Ader Parc d’Activité Le Long Buisson 27 000 Evreux Tel. : 02 32 32 53 28

Projet de parc éolien sur les communes de Dampierre et Prudemanche (28)

Dossier de demande d’autorisation d’exploiter

Résumé non technique de l’étude d’impact sur l’environnement Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf Juin 20131/38

PRESENTATION ET SITUATION DU PROJET ...... 4 CONTEXTE ET ENJEUX ...... 6 CONCEPTION ET CONCERTATION ...... 7 JUSTIFICATION DU PROJET ...... 7 Justification du choix du territoire ...... 7 Justification du choix du site ...... 8 CHOIX DE LA VARIANTE ...... 10 PRECISIONS PARTICULIERES ...... 12 Sur le chantier de construction ...... 12 Sur la remise en état ...... 12 SYNTHESE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, DES IMPACTS ET DES MESURES ...... 13 Milieu physique ...... 13 Géomorphologie, relief et géologie ...... 13 Hydrogéologie et hydrologie ...... 14 Climat ...... 15 Qualité de l’air ...... 15 Risques naturels ...... 16 Milieu naturel ...... 17 Mesures générales - phase chantier - AIRELE ...... 17 Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu (ZNIR) ...... 17 Diagnostic flore et habitats ...... 18 Faune terrestre ...... 18 Avifaune ...... 19 Chiroptères (chauves-souris) ...... 21 Milieu humain : volet technique ...... 23 Urbanisme ...... 23 Tourisme et loisirs...... 24 Activités socio-économiques ...... 24 Réseaux et servitudes ...... 25 Risques technologiques ...... 25 Milieu humain : volet sanitaire ...... 26 Acoustique ...... 26 Champs électromagnétiques basses fréquences ...... 28 Sécurité ...... 28 Etude des ombres projetées ...... 28 Vibrations ...... 29 Production et gestion des déchets...... 29 Transport et flux ...... 30 Paysage et patrimoine ...... 31 Unités paysagères et leur rapport à l’éolien ...... 31 Patrimoine archéologique ...... 31 Synthèse du patrimoine historique ...... 31 Quelques photomontages (simulations) ...... 32 CONCLUSION ...... 38

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 2/38

Maître d’Ouvrage

SAS SEPE de Dampierre Prudemanche Parc Mail – 6, allée Irène Joliot-Curie 69791 SAINT PRIEST CEDEX Tél : 04 72 79 47 05 / Fax : 04 78 90 05 41

Auteurs des études d’impact et spécifiques

Etude d’impact et étude paysagère : Etude flore et habitats naturels Airèle – Evreux (27 000)

Etude d’impact sur l’avifaune Etude d’impact sur les chiroptères EXEN – Vimenet (12 310)

Etude acoustique Orféa – Brive-la-Gaillarde (19 103)

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 3/38

PRÉSENTATION ET SITUATION DU PROJET

Le projet consiste en la création d’un parc éolien dans le département de l’Eure-et-Loir (28) sur les communes de Dampierre-sur-Avre et Prudemanche. Ces communes sont situées à environ 20 km à l’ouest , à 40 km au sud d'Evreux, à 45 km au nord de et à

100 km à l’ouest de Paris. Ce parc éolien s’inscrit dans le secteur de Zone de développement de l’éolien (ZDE) développée par les communes de Dampierre-sur-Avre et Prudemanche qui a été arrêtée le 31 août 2012.

Porteurs du projet et exploitant La société « SAS Société d’Exploitation du parc éolien Dampierre / Prudemanche », dont le siège social est localisé au 6, allée I. Joliot-Curie à Saint-Priest (69). Elle est détenue à 100 % par Gamesa. Le groupe Gamesa est créé en 1976 et développe de nouvelles technologies pour les appliquer à l'environnement par exemple. Dans les années 2006 à 2008, le groupe se concentre sur les technologies renouvelables. En 2001, le groupe Gamesa s’implante en France. Celle-ci est reconnue comme un fabricant d’éoliennes et développeur de parcs et a installé 625 MW (31 décembre 2010).

Le projet en quelques chiffres - Nombre d’éoliennes : 5 - Puissance totale installée : 10 MW - Hauteur totale : environ 177 mètres pour une hauteur de mât de 120 m et un diamètre de rotor de 114 m - Modèle des éoliennes : Gamesa G114 T120 - Production électrique nette : 27,8 GWh/an - Le parc permettra d’éviter 8100 tonnes de CO2 par an sur la durée de vie du parc.

Situation géographique du secteur d’étude à l’échelle du périmètre d’étude éloigné

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Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 5/38

CONTEXTE ET ENJEUX

Le sommet mondial de Rio en 1992 a marqué la prise de conscience internationale des risques liés aux changements climatiques. Les états y ont pris l'engagement de stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre. C’est le protocole de Kyoto, en 1997, qui a traduit en engagements quantitatifs cette volonté et a imposé des objectifs contraignants en vue de réduire les émissions. L’Union européenne s’est engagée, d’ici 2020, à réduire ses émissions de 20 % par rapport à 1990. La directive européenne 2001/77/CE du 27 septembre 2001, relative à la promotion de l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelable, imposait à la France un objectif de part d’électricité produite à partir d’énergies renouvelables de 21 % pour 2010. En novembre 2008, Jean-Louis BORLOO, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire, a présenté le plan national de développement des énergies renouvelables de la France. Il vise à atteindre les objectifs fixés et prévoit de porter à au moins 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2020. Suite au projet de loi Grenelle 1, le second projet de loi décide des moyens juridiques, économiques et réglementaires pour l'atteinte de ces objectifs. En matière d'énergie éolienne, la loi Grenelle 2, approuvée en juillet 2010, ajoute des exigences réglementaires au cadre existant. L’énergie éolienne est désormais entrée dans une phase industrielle marquée par un dynamisme important.

Loi BROTTES du 11 mars 2013 : L’Assemblée nationale vient d’adopter en lecture définitive la proposition de loi déposée par François Brottes visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l’eau et sur les éoliennes. Le texte comporte quelques mesures destinées à simplifier le régime juridique de l’éolien : • La procédure de création de ZDE est supprimée ; • L’autorisation d’exploiter ICPE doit « tenir compte » des « parties favorables » à l’éolien définies par les schémas régionaux de l’éolien ; • La règle des cinq mâts est supprimée ;

Schéma Régional Eolien (SRE) Le SRE est défini par la loi dite Grenelle II. Chaque région, doit réaliser un SRE définissant les objectifs qualitatif et quantitatif en matière de valorisation du potentiel énergétique issu de l’énergie éolienne de son territoire.

Il comprend notamment une note générale de présentation du SRE mentionnant les enjeux et contraintes régionales prises en compte pour élaborer le SRE, une note de présentation des zones définies et des recommandations, une liste de communes dans lesquelles les ZDE peuvent être créées et une cartographie indicative des zones favorables au développement de l’énergie éolienne.

En juin 2011, le décret n°2011-678 relatif aux SRCAE indique que le SRE devient un volet annexé du SRCAE. Le SRCAE, et donc le SRE, a été validé le 28 juin 2012 par arrêté préfectoral.

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 6/38

CONCEPTION ET CONCERTATION

Date Actions Novembre 1er contact avec les élus de Dampierre-sur-Avre et Prudemanche. 2002 Décembre Délibération Prudemanche en faveur du lancement du projet. PROJET 2002 INITIATION DU Juin 2003 Délibération Dampierre-sur-Avre en faveur du lancement du projet. Septembre Réunion publique à Dampierre-sur-Avre. 2004 Décembre Lancement des études environnementales sur l’ensemble du cycle biologique. 2004 Janvier 2005 Installation d’un mât de mesure de 48 m à Prudemanche.

CONCEPTION CONCEPTION Septembre Réunion publique à Prudemanche. 2005 Octobre 2005 Fin des études environnementales et conception du premier projet. Novembre Demande de permis de construire pour le 1er projet. 2005

ION Avril 2007 Obtention du permis de construire du 1er projet.

AUTORISAT 2007 Engagement de la procédure de raccordement avec ErDF. Fin 2007 Nouvelle réglementation acoustique et évolution du contexte financier. Février 2008 Installation d’un second mât de mesure de 78 m à Dampierre-sur-Avre. LTES LTES DIFFICU Avril 2011 Fin de validité du permis de construire obtenu pour le 1er projet. Proposition aux élus et propriétaires par Gamesa de concevoir un nouveau Mai 2011 projet. Septembre Redéfinition de la zone étudiée et lancement de la mise à jour des études 2011 écologiques sur l’ensemble du cycle biologique. Réception des études environnementales et conception du projet en Eté 2012 concertation avec les propriétaires et exploitants. Septembre Présentation du projet aux conseils municipaux de Dampierre-sur-Avre et 2012 Prudemanche. Réunion ouverte aux élus des conseils municipaux de Dampierre-sur-Avre,

NOUVEAU PROJET PROJET NOUVEAU Octobre 2012 Prudemanche, , Saint-Lubin-des-Joncherets pour présenter le nouveau projet. Novembre Exposition publique du nouveau projet. 2012 Novembre Dépôt des demandes de permis de construire et d’autorisation d’exploiter 2012 ICPE.

JUSTIFICATION DU PROJET

Justification du choix du territoire Le groupe Gamesa implanté en France depuis 2001 réalise régulièrement des analyses multicritères visant à déterminer des zones d’implantation potentielle d’un parc éolien. Tenant compte de la localisation géographique des chefs de projets les analyses sont d’abord menées à un niveau macroscopique, cette première phase appelé « prospection » est d’abord réalisé sur cartographie puis sur le terrain. Nous essayons de trouver, avec l’aide

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 7/38 des données météorologiques, les endroits les plus ventés en termes de puissance et de fréquence pour une production éolienne rentable. Avec l’expérience, les techniques de prospection ont progressé.

Les sites identifiés font ensuite l’objet d’analyses plus poussées en termes de contraintes techniques, environnementales, patrimoniales, etc. Pour ce faire Gamesa consulte les organismes : aviation, protections environnementales et patrimoniales, etc. Les réponses de ces organismes déterminent un deuxième tri sur les projets.

Le travail mené en région en 2002 avait permis d’identifier différentes zones potentielles. L’étape suivante est la présentation de la zone identifiée aux élus et aux habitants des communes concernées, et, de façon facultative, aux communes limitrophes. L’implication de la population dans le développement de projet de parc éolien est un une étape importante.

Les étapes menées en suivant sont tout d’abord

• la mise en place d’un mât de mesure. Ce mât permet, après une période de 6 à 12 mois, d’estimer la future production et les contraintes techniques pouvant exister pour l’implantation d’aérogénérateurs (nous recherchons les points où la vitesse de vent est optimale et où les turbulences sont minimisées.) • Le lancement des études environnementales Cette étude environnementale est sous- traitée à un bureau d’études pour des questions évidentes d’objectivités. La durée minimum est celle d’un cycle écologique. L’importance de cette étude dépend de la sensibilité de l’environnement de la zone, prenant en compte surtout l’existence d’espèces en voies d’extinction.

Le résultat de l’ensemble de ces études permet d’élaborer le projet de parc éolien tel qu’il est présenté ci après.

Les critères de sélection du territoire sont : - Le potentiel éolien du site a été mesuré pendant plus de 5 ans (de janvier 2005 à février 2010) par un mât de mesure de 48 mètres, et pendant deux ans (de janvier 2008 à février 2010) par un mât de mesure de 78 mètres. Les vitesses de vents estimées à long terme à hauteur de mesure sont de 6 m/s à 48 m et de 6.4 m/s à 78 m.

- Une zone favorable du Schéma Régional Eolien. Le SRE définit des zones potentielles d’accueil de ZDE et donc de l’éolien. Le secteur d’étude est localisé dans la « Zone 6 : Thimerais (28) ».

- La création d’une Zone de développement de l’éolien (ZDE). En 2007, les communes de Dampierre-sur-Avre et Prudemanche mènent la définition d’une ZDE sur leur territoire. Elle a été arrêtée le 31 août 2012.

Justification du choix du site Les critères de sélection du site sont : - La distance aux habitations minimal de 500 m. La distance de 500 m aux habitations est respectée par le secteur d’étude.

- La présence de servitudes techniques non contraignantes. Les servitudes décelées sont prises en compte dans la conception du projet éolien mais aucune d'entre elles ne constitue une contrainte rédhibitoire pour le projet.

- Le potentiel de raccordement électrique. La proximité de postes électriques disposant d’une capacité d’accueil suffisante est un atout pour le projet.

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- Le contexte naturel peu sensible. Aucune Zone Naturelle d’Intérêt Reconnu n’est recensée dans le périmètre d’étude rapprochée (500 m) ou le secteur d’étude.

- Le contexte paysager pouvant accueillir de l’éolien. Le secteur d’étude est positionné au niveau du paysage agricole semi-ouvert du Thymerais-Drouais. Ce paysage est compatible avec l’implantation de projets éoliens sous réserve d’avoir un recul suffisant avec les vallées.

- La cohérence avec les éléments protégés du patrimoine bâti. Un grand nombre de Monuments historiques est positionné au creux des vallées de l’Avre, de l’Eure et de la Blaise et ne présente pas d’ouverture paysagère en direction du plateau agricole et du secteur d’étude.

- La présence de parcs éoliens sur le territoire. Le parc éolien le plus proche est celui de Roman Blandey à environ 13 km du projet.

Le site de Dampierre / Prudemanche a été identifié en 2002. Ce site a fait l’objet d’études ayant abouti à la définition d’un premier projet de parc éolien dont le permis de construire a été accordé par arrêté préfectoral en 2007. Des difficultés ont été rencontrées lors de la procédure de raccordement avec ErDF pour relier le parc éolien au poste source de Nonancourt. Ces difficultés on généré un retard préjudiciable au projet dans un contexte particulièrement délicat (évolution de la réglementation et tension du contexte financier). Suite à la caducité du permis de construire initial, un nouveau projet de dimension plus modeste a été conçu sur un secteur d’implantation redéfini.

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CHOIX DE LA VARIANTE

GAMESA a envisagé plusieurs scénarii comparatifs qui ont été soumis à l’ensemble des professionnels intervenant dans le cadre de la réalisation du projet (AIRELE, EXEN, ORFEA Acoustique et LE BUREAU TECHNIQUE DE GAMESA SPECIALISE DANS L’ANALYSE DE LA RESSOURCE EOLIENNE). L’ensemble des protagonistes ont, selon leurs statuts et leurs compétences, apporté une analyse comparative des scénarii, émis des remarques et formulé des recommandations.

Il en ressort de ces échanges que le projet s’orientant vers le meilleur consensus social, environnemental et technique est celui s’articulant sur une implantation en deux lignes : l’une droite et l’autre courbée. Ce scénario a été choisi car il présente le scénario de moindre impact :

5 éoliennes sur deux lignes légèrement courbées

CONCEPTION Cette variante est une déclinaison de la variante précédente dont elle reprend le principe d’implantation et d’orientation. Ainsi, l’implantation est réfléchie selon deux lignes : l’une droite et l’autre courbée et centrée sur (3 éoliennes). Les communes de Prudemanche (3 machines) et Dampierre-sur-Avre (2 machines) sont concernées par cette implantation.

ANALYSE 1 INSERTION DANS LE MILIEU HUMAIN Cette variante est optimisée par rapport aux vents dominants d’origine sud-ouest. Les distances aux habitations restent importantes avec l’éolienne la plus proche à 615 m des premières maisons de La Loge (Prudemanche). L’implantation est compatible avec les servitudes locales identifiées puisque la RD 314 est à 175 m et le réseau le plus proche à 230 m (eau). Les éoliennes sont positionnées à proximité des chemins existants autant que possible. Environ 2 035 m de chemin devront être créés. La position adaptée avec l’exploitant tenant compte des pratiques agricoles. 2 INSERTION DANS LE MILIEU NATUREL Les enjeux liés aux habitats sont globalement faibles. Toutefois, E4 est à 50 du ruisseau du Fossé de la Loge classé en enjeux modérés. Les enjeux avifaunistiques sont globalement faibles. L’implantation produit un effet barrière sur le plateau. Aucune éolienne n’est localisée à moins de 100 m (zone tampon autour des lisières et des haies) ce qui peut entraîner des mortalités chez les chauves-souris. .3 INSERTION DANS LE PAYSAGE La lisibilité est plus difficile avec la présence d’une courbe et d’une ligne, mais en cohérence avec les lignes du paysage. L’église de Prudemanche (petit patrimoine) est à 900 m. L’implantation suit aussi globalement l’orientation de la vallée de la Meuvette et correspond à un recul de 2,6 km. De plus, la partie « courbe » s’appuie sur le ruisseau du Fossé de la loge ce qui permet de souligner la ligne préexistante. Les éloignements aux premiers lieux de vie et avec la vallée de la Meuvette sont intermédiaires.

C’est cette variante qui a été retenue puisqu’elle représente le scénario de moindre impact au niveau technique, écologique et paysager. La variante choisie apparaît comme un bon compromis d’éloignement avec les lieux de vie et le patrimoine. L’implantation est plus complexe à lire sur carte mais reste cohérente avec les lignes du paysage.

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Situation géographique du secteur d’étude potentiel à l’échelle du périmètre d’étude rapproché – implantation définitive

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PRECISIONS PARTICULIERES

Sur le chantier de construction Généralités Le chantier devrait durer entre 6 et 8 mois. Le groupe Gamesa Energía a mis en place un Système de Management Environnemental (SME) certifié ISO 14001 pour l’activité de construction et exploitation de parcs éoliens. Cette certification concerne également sa filiale Gamesa Energie France et implique le respect d’exigences environnementales détaillées grâce à des outils de veille réglementaire, prévention des risques, formation et suivi régulier des chantiers.

Transport Les différents composants des éoliennes sont acheminés sur site par convois exceptionnels. Ils emprunteront les voies d’accès.

Fondations Pour la G114 T120, les fondations ont classiquement une forme octogonale, une profondeur de 2,5 m et un diamètre de 25 m. Elles auront une surface de 515 m2.

Réseau électrique interne Le réseau de câblage souterrain et de fibre optique sera positionné exclusivement en appui sur les chemins d’accès créés et les voies existantes. Les dimensions de la tranchée de raccordement entre les éoliennes seront au maximum de 1,20 m de profondeur et 0,80 m de large.

Poste de livraison et de contrôle Le poste de livraison et de contrôle sera constitué d’un seul bâtiment de forme rectangulaire, d’une hauteur de 2,5 m. Le poste sera revêtu d’un bardage bois. Un parking permettant le stationnement de deux véhicules légers sera aménagé aux abords immédiats du poste. Le poste de livraison et le poste de contrôle sont implantés côte à côte en bordure de la plateforme d'E5.

Chemins d’accès et aires de grutage des éoliennes

Un chemin d’une largeur comprise entre 7 et 10 m pour une bande roulante de 5 à 8 m permettra la liaison entre la plateforme et la voirie publique. Environ 13 000 m2 d’accès vont être créés. A proximité de chacune des éoliennes, une plateforme constituée de grave concassée, d’une dimension d’environ 35 m sur 40 m sera mise en place.

Installation particulière La création du chemin permettant l’accès à l’éolienne E5 nécessite le franchissement du ruisseau du Fossé de la Loge. Gamesa prévoit de buser le fossé à l’endroit du franchissement.

Sur la remise en état La remise en état du site consiste à rendre le secteur d’étude du parc apte à retrouver sa destination antérieure à savoir la production agricole. Un état des lieux avant le début des travaux sera donc établi par un huissier et annexé au bail de location. Les conditions de la remise en état sont précisées dans l’arrêté du 26 août 2011 relatif à la remise en état et à la constitution des garanties financières pour les installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent.

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SYNTHESE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, DES IMPACTS ET DES MESURES

Milieu physique

Géomorphologie, relief et géologie La structure géologique du sous-sol du département de l’Eure-et-Loir est liée à l’histoire géologique du Bassin Parisien dont il fait partie. Les phases successives d’immersion marine et d’érosion éolienne façonnant les grands principes du paysage actuel.

Le relief du périmètre d’étude éloigné est vallonné, oscillant entre 9 et 280 m d’altitude. Le secteur d’étude est en pente avec une altitude comprise entre 157 et 180 m. Aucun obstacle topographique n’est à signaler dans le périmètre d’étude rapproché.

Le soubassement du périmètre d’étude est constitué de schistes du Paléozoïque, d’une assise mésozoïque et des formations de craie du Crétacé supérieur. La géologie du territoire d’étude peut être résumée ainsi : la craie est recouverte d’une couche d’argile à silex, elle- même recouverte d’une couche de limons propice à l’agriculture.

Impacts Phase de chantier La mise en place des éoliennes et la création de voies d'accès nécessitera un remaniement très local du sol en rompant sa structure et le rend sensible à l'action de l'eau et/ou du vent. Les engins de travaux sont susceptibles de créer des effets de captages ou d’ornières dans les sols. L’installation des gaines de raccordement électriques nécessite l’ouverture de tranchées sur une profondeur maximale de 1,2 m.

Phase d’exploitation Les éoliennes n’engendreront qu’une légère perte de surface d’infiltration de l’eau de ruissellement correspondant à leur emprise au sol. Cependant, les eaux s’infiltreront au-delà des fondations dans le sol. Le poids final des éoliennes pourrait provoquer un tassement des premières couches géologiques. Néanmoins, ce compactage sera limité à l’emprise au sol de chaque éolienne et en profondeur.

Mesures Phase de chantier Une étude géotechnique, comprenant des forages dans le sol et le sous-sol au droit des sites d’implantation, sera effectuée afin de déterminer le dimensionnement des fondations. Les voies d'accès sont constituées d'un mélange de terre et de pierres permettant d'améliorer la portance du sol et autorise une reconquête végétale par les plantes. Lors des creusements, la terre végétale sera mise de côté et remise sur site après réfection des chemins d’exploitation et des terres agricoles. Les matériaux pour le comblement des différents forages et excavations seront inertes et sans danger pour les formations géologiques atteintes.

Phase d’exploitation Le revêtement perméable des voies et des aires permet l'infiltration des eaux pluviales et de limiter ainsi la création d’ornière et l’aléa « érosion ».

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Hydrogéologie et hydrologie La nappe de la Craie (Craie altérée du Neubourg-Iton-plaine de Saint-André) est prédominante au niveau du périmètre d’étude rapproché. Selon la carte de vulnérabilité (BRGM – 2005), le secteur d’étude est classé en vulnérabilité très forte. Le secteur d’étude n’est concerné par aucun captage ni périmètre de protection.

Le périmètre d’étude éloigné s’inscrit dans les bassins versants de l’Avre et de la Blaise, affluents de l’Eure. Le territoire s’inscrit dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Seine-Normandie. Le SDAGE Seine-Normandie et le SAGE de l’Avre sont compatibles avec un projet éolien.

Le secteur d’étude est éloigné des premiers cours d’eau permanents, le plus proche est celui de la Meuvette à environ 1,5 km à l’ouest. Le Fossé de la Loge (cours d’eau temporaire) prend sa source au niveau du secteur d’étude.

Impacts Phase de chantier Les impacts sont un déversement accidentel d’huiles ou de carburants et la contamination potentielle des sols et des eaux par les polluants.

Phase d’exploitation L'impact des éoliennes sur la nappe et les eaux superficielles est nul dans la mesure où les machines ne sont pas à l'origine de rejet (huiles, dégraissant, …). Le compactage n'atteindra pas le niveau de la nappe à plusieurs dizaines de mètres de profondeur (85,5 m de moyenne). Les éoliennes n’engendreront qu’une légère perte de surface d’infiltration de l’eau de ruissellement correspondant à leur emprise au sol. Cependant, les eaux s’infiltreront au-delà des fondations dans le sol. Gamesa prévoit de buser le Fossé de la Loge ce qui peut perturber l’écoulement des eaux. Gamesa précise que le busage sera effectué sur une 10aine de mètres et que cela est faible par rapport à la taille totale du fossé (4 km environ).

Mesures Phase de chantier Des mesures seront mises en place pour collecter les déversements accidentels d’huiles et d’hydrocarbures afin qu’il n’y ait pas de ruissellement de polluants vers les eaux.

Phase d’exploitation Concernant le risque de fuite d'huile pendant le fonctionnement des éoliennes, il faut noter que le système informatisé de contrôle détecte tout dysfonctionnement. Un tel incident entraînerait rapidement l'arrêt de la machine et l'avertissement de l'équipe de maintenance. Cette fuite resterait cantonnée à l'intérieur de la machine. Le busage du fossé a pour effet de préserver l’écoulement comparativement à un franchissement par remblaiement. C’est une mesure d’évitement.

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Climat La région Centre bénéficie d'un climat tempéré. L’étude climatique du secteur a été faite sur la base des données fournies par Météo France provenant de la station de Chartres (28). Les conditions météorologiques sont favorables au développement d’un projet de parc éolien au niveau du plateau du Thymerais : des vents dominants de secteur sud-ouest de 6,3 m/s de moyenne et une température moyenne annuelle ne baissant pas en dessous de 3°C.

Impacts Dans la mesure où les éoliennes ne sont pas à l’origine d’émissions atmosphériques, les incidences directes du parc sur le climat sont nulles. Les éoliennes auront un impact positif sur la réduction des gaz à effet de serre et négligeable sur les vents.

Mesures Aucune mesure n’est donc à prévoir.

Qualité de l’air Le suivi de la qualité de l’air est réalisé par Lig’Air, association régionale de type loi 1901 chargée de la surveillance de la qualité de l’air des 6 départements de la région Centre. Le projet est implanté en milieu rural éloigné des grandes agglomérations (Dreux par exemple), la qualité de l’air est caractéristique des zones rurales. De plus, au vu de sa faible densité de population, le secteur d’étude est moins exposé aux polluants que les agglomérations. D’après les données disponibles, la qualité de l’air semble satisfaisante dans ce secteur.

Impacts Phase de chantier La pollution émise (gaz d’échappement) par tous les matériels roulants pourra être forte. Les émissions de poussières seront principalement dues à la circulation des engins et aux traitements des sols. L’ensemble du projet est jugé sensible.

Phase d’exploitation Le fonctionnement d'une éolienne et du poste de livraison ne rejette aucun déchet ni polluant dans l’atmosphère. Avec une production annuelle de 27,8 GWh, le projet permettra d’éviter l’émission de plus de 8 100 tonnes de CO2. Le parc aura un impact positif fort sur la qualité de l'air et la lutte contre l'effet de serre au niveau local.

Mesures Phase de chantier Certaines dispositions seront mises en œuvre (limiter la vitesse de circulation, arroser les pistes par temps sec, aménagement des aires de transvasement, …).

Phase d’exploitation Aucune mesure n’est donc à prévoir.

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Risques naturels Les risques naturels du secteur d’étude sont : - Risques sismiques. Les communes du secteur d’étude sont localisées en zone de sismicité 1 c’est-à-dire de sismicité très faible. - Risque d’incendie, de tempête et de foudroiement. Ces risques ne créent aucune sensibilité. - Risques géotechniques. Aucune carrière, ouvrage civil ou grotte naturelle n’est recensé sur le périmètre d’étude rapproché. Les communes du périmètre rapproché sont concernées par le risque « Affaissement minier » sans qu’il soit possible de le localiser. Sur le périmètre d’étude rapproché, l’aléa retrait et gonflement des argiles

est qualifié de faible à moyen. - Risques d’inondations. Prudemanche, Saint-Lubin-des-Joncherets et Dampierre-sur- Avre sont recensées comme soumises au risque « Inondation ». Saint-Lubin-des- Joncherets est concernée par un Plan de Prévention des Risques « Inondation – crue » pour l’Avre (approuvé en 2003). Elle est aussi intégrée dans l’Atlas cartographique des Zones Inondables de l’Avre tout comme Dampierre-sur-Avre. Le secteur d’étude est soumis aux remontées de nappes avec une sensibilité globalement forte et ponctuellement très forte au sud. - Risque d’érosion. Le secteur d’étude est soumis à un aléa moyen pour l’érosion.

Impacts Le projet ne peut être à l’origine de ces risques naturels et n’aura pas d’effet amplificateur sur ces phénomènes en cas d’occurrence.

Mesures La conception du projet a pris en compte les différents risques du territoire. Les fondations feront l’objet d’une attention particulière, reposant sur : - Une étude géotechnique adaptée dont l’un des objectifs est de détecter l’éventuelle présence de cavités souterraines qui n’ont pas été recensées jusqu'à maintenant. - Une étude de dimensionnement préalable des fondations.

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Milieu naturel Les études écologiques ont été menées par AIRELE et EXEN. Ceci en est un résumé. L’intégralité de ces études est intégrée en annexe de l’étude d’impact sur l’environnement.

Mesures générales - phase chantier - AIRELE Un risque de pollution du sol (et indirectement des habitats naturels et de la faune) est possible par déversement accidentel. Les mesures générales suivantes seront appliquées afin d’éviter tout risque de pollution des zones à enjeux écologiques (liste non exhaustive) : · Choisir l’implantation de la base de vie et des zones de dépôt au sein d’une zone dédiée à cet effet pour minimiser les impacts négatifs sur le milieu naturel ; · Prendre toutes les dispositions nécessaires afin d'éviter les pollutions accidentelles des eaux, de l'air et du sol pendant les travaux. Les entreprises mettront à disposition des ouvriers sur le chantier des kits d’absorbant afin de minimiser et contenir toute pollution accidentelle. Le nettoyage des cantonnements, des accès et des zones de passage, ainsi que des zones de travail, doit être effectué régulièrement et en dehors des zones sensibles ; · Limiter le plus possible les lieux de dépôts des déblais ou les implanter en fonction de la sensibilité des milieux ; · Mettre en place une gestion des déchets respectueuse de l’environnement (pas de décharge sauvage, mise à disposition de conteneurs adaptés, tri sélectif…).

Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu (ZNIR) Six Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu sont concernées par le périmètre d’étude intermédiaire : · 5 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type I, · 1 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type II. Aucune Zone Naturelle d’Intérêt Reconnu n’est recensée dans le périmètre d’étude rapprochée (500 m) ou le secteur d’étude.

Impacts Phase de chantier Les travaux d’installation du parc éolien n’auront pas d’impacts sur les ZNIR du territoire puisque aucune installation ne sera installée dans l’une de ces zones naturelles.

Phase d’exploitation Aucune ZNIR ne sera utilisée pour le stockage éventuel de déchets et il n’y aura pas d’impact observé sur l’environnement du site.

Evaluation d’incidences au titre de Natura 2000 – Avifaune et Chiroptères Nous concluons sur l’absence de risque d’incidences du projet éolien vis-à-vis des enjeux de conservation ciblés par la ZPS la plus proche. Un diagnostic plus précis à ce niveau ne nous semble donc pas justifié.

Mesures Phase de chantier Des précautions devront être prises en terme de délimitation du chantier et de choix des itinéraires d’acheminement du matériel afin d’éviter tout impact indirect.

Phase d’exploitation Aucune mesure n’est nécessaire.

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Diagnostic flore et habitats La zone étudiée (secteur d’étude et périmètre d’étude rapprochée) se caractérise par une influence anthropique marquée. La grande culture et ses végétations associées (bords de routes, chemins agricoles et friche herbacées) sont très largement dominantes. Quelques boisements et bosquets sont présents au nord-est de la zone d’étude. Aucune autre pratique agricole que la culture céréalière n’a été observée. L’intérêt floristique des parcelles cultivées constituant la quasi-totalité du secteur d’étude et du périmètre d’étude rapproché est faible. Les espèces végétales relevées […] sont des espèces à large répartition et bien représentées en région Centre. Aucune ne présente un statut de conservation défavorable. Par ailleurs, aucune zone humide n’a pu être mise en évidence par les communautés végétales au sein du périmètre d’étude rapproché. Au vu des résultats des inventaires de terrain et des végétations observées, les enjeux floristiques apparaissent faibles sur la quasi-totalité de la zone d’étude.

Impacts sur le secteur d’étude Phase de chantier L’implantation des éoliennes E4 et E5 sera à proximité de zones boisées mais à plus de 100 mètres. Le chemin d’accès à ces éoliennes sera réalisé sur la friche herbacée et le fossé sera busé afin que les engins puissent circuler. Concernant le tracé du raccordement interne du parc éolien, il suivra le tracé des chemins existants ou à créer. Le poste de livraison sera en continuité de la plateforme de l’éolienne E5. Cette surface est actuellement occupée en grande partie de culture et de friche herbacée. Aucun impact significatif n’est donc à prévoir en ce qui concerne la flore et les habitats durant la phase de construction du parc éolien.

Phase d’exploitation L’exploitation du parc éolien n’aura pas d’incidence sur les milieux ou la flore du secteur d’étude.

Mesures Le strict respect des mesures énoncées au paragraphe « Mesures générales - phase chantier – AIRELE » permettra d’éviter tout impact significatif du projet de parc éolien sur les habitats naturels et les populations floristiques du secteur.

Phase de chantier et d’exploitation

Aucune mesure spécifique n’est nécessaire.

Faune terrestre Aucun mammifère observé ou mentionné dans les données bibliographiques disponibles n’est d’intérêt patrimonial ou ne bénéficie d’une protection réglementaire. Le caractère commun des espèces observées illustre des enjeux mammologiques faibles.

Impacts Phase de chantier L’impact du projet éolien est faible. Les mammifères adopteront un comportement de fuite ce qui n’engendrera pas de mortalité chez les espèces animales observées.

Phase d’exploitation L’impact du projet éolien sur les mammifères terrestres sera négligeable.

Mesures Aucune mesure spécifique n’est nécessaire.

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Avifaune Nous définissons trois principaux niveaux de sensibilités auxquels nous proposerons des mesures d’intégration aussi proportionnées que possibles ; - Niveau de sensibilités modérées à fortes = voies de migrations majeures (vallée de la Meuvette), zone tampon de 100m autour du corridor de lisières boisées et arbustives dans la partie nord-est de l’aire d’étude rapprochée, zones de prises d’ascendances thermiques, zones de reproduction supposée de busards (cendré et Saint-Martin, 2005 – 2012) …. - Niveau de sensibilités modérées = secteur de chasse du Faucon crécerelle nicheur, secteur de haltes ou hivernage de laro-limicoles (pluviers dorés, goélands, vanneaux), secteur de halte du Hibou des marais, secteurs de reproduction de la Chouette hulotte ou du Hibou moyen duc, abords de l’îlot boisé de la partie sud de l’aire d’étude rapprochée….

- Niveau de sensibilité faible = zone de chasse des busards et autres rapaces (faucon émerillon notamment) en milieux ouverts, micro voies de passages migratoires

secondaires en provenances des vallons du nord-est.

Enfin, nous précisons aussi de façon générale, que plus le projet sera « lisible » à distance, et plus les conditions d’anticipation seront faciles pour les oiseaux (régularité des lignes, des groupes et des hauteurs des éoliennes…). De même, le choix des chemins d’accès existants est toujours moins impactant que d’en créer de nouveaux.

Au regard de ces éléments, nous préconisons principalement le choix d’implantation d’éoliennes dans les secteurs les plus ouverts de grandes cultures, à l’écart des zones bocagères du nord de l’aire d’étude, et si possibles dans un axe parallèle à celui des migrations (notamment au niveau des micro voies de passages postnuptiales identifiées).

Localisation des principales sensibilités avifaunistiques – projet d’implantation retenu

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Impacts […] certains des emplacements d’éoliennes sont quand même situés tout proches de limites de zonages à sensibilités modérées à fortes. C’est en particulier le cas des 3 éoliennes situées au nord de la ligne. Dans ce secteur le choix d’écarter l’emplacement des éoliennes de la proximité des lisières, c’est celui de limiter à la fois ; - les risques ponctuels de collisions - et les risques également pour d’éventuels passages migratoires.

Même si les risques d’impacts resteront faibles, il faudra quand même considérer : - un risque potentiel de dérangements / perturbation. Nous avons vu que ce risque d’impact pouvait aussi s’ajouter en tant qu’effet cumulé à la pression agricole dont sont déjà initialement victimes les couples de ce site. - Une perspective de perte d’habitat de stationnement en hivernage, de plusieurs centaines de mètres autour des éoliennes.

Enfin, l’ensemble du parc éolien serait concerné par les zones de chasse de busards. Les risques d’impacts en phase d’exploitation du parc sont faibles en milieux ouverts et pour des oiseaux en chasse.

Mesures Mesures préventives En ce qui concerne les autres mesures préventives, nous préconisons aussi ; - De réaliser autant que possible les travaux en dehors de la période de reproduction des oiseaux, - D’éviter toute destruction de structure arbustive ou arborée, au niveau de l’emprise des éoliennes ou de leurs aménagements annexes (plateformes de levage, chemins d’accès…). - Inversement, mais dans le même cadre de mesures d’ordre paysager, il s’agirait aussi d’éviter autant que possible de recréer des conditions favorables au développement des micromammifères ou d’insectes dans l’entourage des éoliennes, ce qui pourrait attirer certaines espèces patrimoniales de rapaces diurnes et nocturnes (busards, hibou des marais, faucons crécerelle ou émerillon, buse).

Mesures réductrices d’impacts Dans la mesure où les travaux seraient réalisés pendant la période de reproduction des busards (mars à juillet) période durant laquelle d’éventuels dérangements pourraient avoir lieu, le porteur de projet s’engage à faire réaliser par un ornithologue un suivi de chantier. Ce suivi, réalisé en concertation entre un écologue indépendant et le chef de chantier, permettra d’adapter le phasage des travaux aux phénologies des espèces. Les principales sensibilités seront ainsi évitées par l’orientation des travaux sur les secteurs de moindres sensibilités.

Mesures compensatoires et d’accompagnement L’étude avifaunistique a conclu que le site d’implantation du parc éolien constitue un site à risques modérés de façon générale pour les oiseaux et à un site à risques faibles pour les chauves souris. Le régime règlementaire des installations classées pour l’environnement impose un suivi post- implantation du par éolien afin d’évaluer in situ les effets sur la biodiversité. Le suivi environnemental sera proportionné aux risques tels qu’identifiés lors de l’évaluation environnementale. Le suivi de mortalité des oiseaux et des chiroptères sera mutualisé et se déroulera la première année d’exploitation du parc éolien, sur une période de 8 mois, de début mars à fin octobre, à raison de une visite par semaine (soit 32 visites).

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Chiroptères (chauves-souris) Au regard des données brutes, nous retenons globalement que l’aire d’étude rapprochée ne représente pas d’intérêt marqué pour les chauves-souris. Pour caractériser les enjeux chiroptérologiques du site, nous retiendrons ainsi principalement : - Une faible activité mais régulière au cours de l’année de la Pipistrelle commune, dont les principaux lieux de vie s’organisent entre les hameaux (gîtes diurnes et zones de chasse sous lampadaires) et les lisières d’îlots boisés environnants l’aire d’étude (zones de chasse et corridors de déplacements). - Une activité encore moins marquée d’autres espèces de pipistrelles dans les mêmes secteurs que ceux fréquentés par la pipistrelle commune. - Une activité également très ponctuelle d’espèces inféodées aux boisements et lisières telles que la Barbastelle, le Grand Rhinolophe ou autre petit myotis non déterminé. Ces espèces à faible rayon d’action utilisent ponctuellement comme zones de chasse, les zones de végétations épaisses des boisements de l’entourage des 500 m de l’aire d’étude rapprochée (notamment à l’est pour la Barbastelle, ou au nord pour le petit myotis). Mais la présence du Grand Rhinolophe au niveau de l’îlot boisé isolé de la partie sud de l’aire d’étude rapprochée témoigne quand même d’une certaine capacité d’exploration pour cette espèce qui dépend généralement de milieux diversifiés, présentant notamment beaucoup de haies arborées denses et de corridors de végétations épaisses associés aux prairies pâturées. - On note enfin l’absence d’espèces de haut vol (noctules, sérotines principalement) ou migratrice en période favorable (hors Pipistrelle de Nathusius potentiellement migratrice).

Position du projet éolien retenu vis-à-vis des enjeux chiroptérologiques locaux

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Impacts Impacts éoliens sur les chauves-souris de façon générale Il existe 3 types de risque d’impacts possibles des parcs éoliens sur les chiroptères : - le risque de mortalité. Les espèces y sont plus ou moins sensibles. - la perte d’habitat : destruction de gîte, modification d’un habitat de chasse… Risque lié à tout aménagement direct ou indirect du parc éolien. - l’effet « barrière » qui entraîne une modification des routes de vol.

Prévision des risques d’impacts Le tableau qui suit propose quant à lui une évaluation spécifique des risques, des enjeux et des sensibilités attendues pour le projet éolien de Dampierre-Prudemanche.

Espèce (ou groupe d'espèce) présente Risque de collision sur Enjeux de l'espèce Abondance sur le site Perte d'habitat sur le projet Sensibilité vis‐à‐vis du projet sur le site le site (patrimonialité) Faible à moyen Aucun risque de destruction de Faible pour les 3 éoliennes sud, Pipistrelle commune Faible à moyenne suivant la proximité Faible gite en bâti (espèces modérée pour les 2 éoliennes nord des lisières principalement anthropophiles), risque faible de fragmentatioin du Pipistrelle de Kuhl Faible Faible corridor de vols et de chasse Faible Faible Faible à modérée (en phase Pipistrelle pygmée Faible Moyen (Migration) Destruction de gîtes arboricoles Faible migratoire) peu probable: espèce présente Faible à modérée (en phase Pipistrelle de Nathusius Faible Moyen (Migration) ponctuellement Faible migratoire) Diminution de la surface d'habitat Grand Rhinolophe Faible Faible de chasse en forêt si le projet Fort (Annexe2 DH) Faible impacte les boisements Myotis sp. Faible Faible Destruction de gîtes arboricoles Moyen Faible (feuillus). Diminution de la surface Barbastelle d'Europe Faible Faible Fort (Annexe2 DH) Faible d'habitat de chasse en forêt Synthèse des risques, des enjeux et des sensibilités vis-à-vis du projet éolien de Dampierre- Prudemanche par espèces

Mesures Mesures préventives En ce qui concerne les autres mesures préventives, il est préconisé de : - Eviter toute destruction de structure arbustive ou arborée, au niveau de l’emprise des éoliennes ou de leurs aménagements annexes (plateformes de levage, chemins d’accès…). - Inversement, il s’agirait aussi d’éviter autant que possible de recréer des conditions favorables au développement des d’insectes

Mesures réductrices d’impacts Il convient d’éviter tout autre éclairage sur le site que celui prévu pour le balisage aéronautique des éoliennes.

Mesures compensatoires et d’accompagnement Lesétudes naturalistes ont conclu que le site d’implantation du parc éolien constitue un site à risques modérés de façon générale pour les oiseaux et à un site à risques faibles pour les chauves souris. Le régime règlementaire des installations classées pour l’environnement impose un suivi post- implantation du par éolien afin d’évaluer in situ les effets sur la biodiversité. Le suivi environnemental sera proportionné aux risques tels qu’identifiés lors de l’évaluation environnementale. Le suivi de mortalité des oiseaux et des chiroptères sera mutualisé et se déroulera la première année d’exploitation du parc éolien, sur une période de 8 mois, de début mars à fin octobre, à raison de une visite par semaine (soit 32 visites).

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Milieu humain : volet technique

Urbanisme - Prudemanche : Plan Local d’Urbanisme (septembre 2010), projet en zone A interdisant les constructions, installations et aménagements, hormis ceux nécessaires à l’exploitation agricole et aux services publics ou d’intérêt collectif. - Dampierre-sur-Avre : Plan d’Occupation des Sols (décembre 1986), secteur d’étude en zone NC où les constructions, installations et aménagements, hormis ceux nécessaires à l’exploitation agricole et ceux à l’usage d’équipement collectif, sont interdits. - Saint-Lubin-des-Joncherets : Règlement National d'Urbanisme.

Les éoliennes non destinées à alimenter une autoconsommation sont assimilées à des équipements d’intérêt collectif lorsque l’électricité produite est injectée sur le réseau national. Ainsi le projet est donc compatible avec les différents documents d’urbanisme des communes du secteur d’étude.

Les habitations et les zones destinées à l’habitation les plus proches du secteur d’étude sont situées à 500 m ou plus.

Impacts et mesures Phase chantier et d’exploitation La distance de 500 m d’éloignement des zones bâties, imposée dans l’article 3 de l’arrêté du 26 août 2011 est respectée. La distance de 500 m d’éloignement par rapport aux zones constructibles figurant dans les Plans Locaux d’Urbanisme à la date du 13 juillet 2010, est respectée. Aucun impact n’est à envisager sur l’urbanisme donc aucune mesure n’est à prévoir.

Distances aux habitations à l’échelle du secteur d’étude potentiel – implantation définitive

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Tourisme et loisirs L’hébergement de loisirs est représenté par une vingtaine de gîtes ruraux et chambres d’hôtes. Le périmètre d’étude intermédiaire propose de multiples activités aux thèmes variés (plein air, patrimoine, …). Des chemins de randonnées sont recensés au sein du secteur d’étude.

Impacts Aucun impact négatif sur les activités touristiques des communes d’implantation des éoliennes et des alentours, notamment sur l’utilisation des chemins de randonnée, n'est à prévoir.

Mesures Aucune mesure de compensation n’est donc à prévoir.

Activités socio-économiques Le secteur d’étude est situé dans la région agricole du Thymerais-Drouais. L’activité commerciale et artisanale des communes du périmètre rapproché est liée à leur contexte démographique et rural. Saint-Lubin-des-Joncherets fait office de pôle urbain pour les communes rurales voisines.

Impacts Activités agricoles Phase de chantier - Destruction de cultures, si les travaux se déroulent en périodes de cultures. - Dégâts sur les chemins d’exploitations empruntés durant les travaux.

Phase d’exploitation - Perte de surface agricole (fondations et aires de chaque éolienne) ; - Emprise du chemin d’accès à chaque éolienne ; - Manœuvres supplémentaires liées à la présence de l’éolienne au sein de la parcelle ; - Diversification de l’usage des terres et autre source de revenu pour le propriétaire foncier.

Activités industrielles, commerciales, artisanales et collectivités locales L'activité éolienne constitue un levier économique pour les territoires (perception de taxes et développement des entreprises). Ainsi, les impacts du projet sur l’activité économique seront positifs.

Mesures Activité agricole Phase de chantier Des restrictions de circulation seront mises en place et définis par des arrêtés. Les chemins seront remis en état en fin de chantier.

Phase d’exploitation L’implantation a été déterminée en concertation avec les agriculteurs pour prendre en compte leurs contraintes d’exploitation. Les aires sont mises en place au plus près des voies de circulation. Les indemnités de pertes de cultures permettront de compenser les incidences du projet.

Activités industrielles, commerciales, artisanales et collectivités locales Aucune mesure n’est proposée.

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Réseaux et servitudes - Desserte routière : réseau de routes secondaires et chemins communaux desservant les parcelles agricoles et relient les hameaux et lieux-dits entre eux. - Réseaux ferré et fluvial : absence de réseau à proximité du projet. - Aviation militaire : avis favorable émis par Zone aérienne de défense Nord. - Aviation civile : le projet situé en dehors des zones intéressées par des servitudes aéronautiques ou radioélectriques de l’Aviation civile. - Vol Libre : aucun site de vol dans le département de l’Eure-et-Loir. - Radar ARAMIS de Météo France : projet en dehors des zones de restriction du radar le plus proche (70 km). - Radars portuaires et fluviaux et les radars du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage : projet en dehors des contraintes (100 km des côtes). - Réseaux : Présence d’ERDF et d’un réseau d’eau au sein du secteur d’étude. - Télécommunication : existence d’une servitude radioélectrique gérée par France Telecom au sud du secteur d’étude. Présence du réseau de France Télécom dans le secteur d’étude.

Impacts Les éoliennes sont des constructions de grandes hauteurs. Elles peuvent présenter un risque potentiel pour les aéronefs en étant un obstacle : - gênant à proximité des aéroports ou des zones de vol à basse altitude, - à la circulation des données hertziennes. Un impact est possible sur les réseaux recensés (dégradation, rupture, déplacement, …). Malgré toutes les précautions prises dans le cadre de la réalisation du parc éolien, des perturbations de réceptions de certaines chaînes hertziennes, notamment locales, peuvent se produire.

Mesures Il sera nécessaire de fournir à la DGAC, la localisation des éoliennes afin qu’elles soient reprises et publiées dans l’AIP France (Manuel d’Information Aéronautique), ainsi que sur les cartes aéronautiques destinées aux pilotes. En raison de la hauteur de l’éolienne et en application de l’arrêté du 13 novembre 2009, la DGAC et la ZAD préconisent un balisage diurne (blanc) et nocturne (rouge) réglementaire. En préalable aux travaux, une Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) sera effectuée auprès des différents gestionnaires. Dans le cas d'une perturbation avérée de la réception télévisuelle et conformément aux dispositions réglementaires, Gamesa doit prendre en charge la mise en place de solutions techniques particulières.

Risques technologiques Aucune société relevant de la Directive 96/82/CE relative à la maîtrise des liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses n’appartient au périmètre d’étude intermédiaire. Selon le site « prim.net », les communes du périmètre rapproché sont recensées comme étant soumise au risque « TMD » car elles sont traversées par la RN 12 et la ligne SCNF Paris-Granville, situées respectivement à 3 km et à 3,8 km du secteur d’étude. Le secteur d’étude se situe à plus de 2 km des ICPE et de 3 km des TMD.

Impacts et mesures Le principal impact envisageable serait la destruction d’installation. Au vu de la distance, aucun impact n’est donc à prévoir. Ainsi, aucune mesure n’est à prévoir.

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Milieu humain : volet sanitaire

Acoustique L’étude acoustique a été menée par ORFEA Acoustique. Ceci en est un résumé. L’intégralité de l’étude est intégrée en annexe de l’étude d’impact sur l’environnement.

Les deux campagnes de mesure ont été réalisées dans des directions de vent centrées sur le secteur Nord Nord-Ouest et sur le secteur Sud-Ouest. Toutefois, la plage de mesure dans la direction de vent Sud-Ouest est assez faible, notamment de nuit. Ainsi dans la suite de l’étude, seule la direction de vent de secteur Nord Nord-Ouest a été conservée. Aucune mesure n’a été réalisée dans le bourg de Prudemanche, pourtant très proche du projet. A défaut de mesure, nous avons considéré le niveau sonore résiduel mesuré par Acouphen Environnement au point 1 lieu-dit « le Béchet » comme représentatif du niveau sonore résiduel pour les habitations du bourg de Prudemanche. Ce nouveau point est noté dans la suite du rapport point 7.

Localisation des points de mesures acoustiques

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Impacts Phase chantier Les impacts du chantier seront engendrés par les travaux suivants : - Chantier des voiries et d’aménagement du parc éolien ; - Circulation des engins. La circulation importante des engins de chantier (toupies à béton, engins de transport des éléments des éoliennes, camions de gravats…) peut entraîner des indispositions liées au bruit émis et aux poussières soulevées. Cet impact sonore sera temporaire et limité à la période diurne.

Phase d’exploitation Période diurne Les émergences extérieures estimées en niveau global respectent les valeurs réglementaires issues de l’arrêté ministériel du 26 août 2011, relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement.

Période nocturne Des risques de dépassements des émergences réglementaires sont estimés, en niveau global, à l’extérieur des habitations pour plusieurs points.

Niveaux sonores estimés sur le périmètre de mesure Les niveaux sonores engendrés par le parc éolien pour une vitesse standardisée 10m de 7m/s et estimés par calcul sont au maximum de 46,0 dB(A) et seront nettement inférieurs (au moins 10,0 dB(A) d’écart) aux seuils réglementaires diurnes (70,0 dB(A)) et nocturnes (60,0 dB(A)).

Effets cumulés Le parc construit ou accordé le plus proche est celui de Roman-Blandey à 13 km, ainsi les effets cumulés acoustiques sont nuls (précision AIRELE).

Mesures Phase de chantier Cette phase chantier est en général régie par des arrêtés municipaux ou préfectoraux qui définissent les horaires et les restrictions particulières. Afin de minimiser les impacts, les engins respecteront la réglementation en matière d’émissions sonores des chantiers. De plus, les travaux ne se dérouleront pas en période nocturne. De plus, les populations environnantes seront informées du déroulement des travaux. Lors de cette phase de construction, un affichage sera prévu à cet effet.

Phase d’exploitation Un plan de bridage du parc éolien a été étudié pour viser le respect des seuils réglementaires pour la période nocturne. Compte tenu des hypothèses formulées, des incertitudes sur les mesures, une campagne de mesure sera effectuée afin de valider les conclusions de l’étude d’impact sonore et de vérifier le bon respect des seuils réglementaires acoustiques in situ lorsque le plan de bridage sera effectif. En fonction des conclusions des mesures de réception, le plan de bridage pourra être adapté et ajusté.

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Champs électromagnétiques basses fréquences

Impacts RTE, dans sa politique de développement durable et ses programmes de recherche, informe le public qu’à l’aplomb d’une ligne très haute tension de 400 kV, le champ magnétique à une valeur de 30 µT et de 1 µT à 100 m1. Ces valeurs sont inférieures aux seuils d’exposition réglementaires.

Selon l’article 6 section 2 de l’arrêté du 26 août 2011, les habitations ne doivent pas être exposées à un champ magnétique supérieur à 100 µT à 50-60 Hz.

Les valeurs des caractéristiques électriques d’une éolienne sont en dessous de celles caractérisant une ligne électrique très haute tension. Ainsi, les valeurs du champ magnétique seront aussi inférieures.

Le champ magnétique généré par l’installation du parc éolien de Dampierre-sur-Avre et Prudemanche sera limité et sous les seuils d’exposition préconisés. Cette faible valeur à la source sera d’autant plus négligeable à plus de 615 m, distance à laquelle se situent les premières habitations.

Mesures Aucun impact prévisible du champ magnétique par les éoliennes ne sera émis sur les populations, aucune mesure n’est donc envisagée.

Sécurité Ce thème est traité en profondeur par l'Étude de Danger présente dans le dossier de demande d'autorisation d'exploiter ICPE.

Etude des ombres projetées

Impacts L’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent indique qu’une étude des ombres projetées n’est nécessaire que si un bâtiment à usage de bureau est localisé à moins de 250 m d’un aérogénérateur. Dans le cas du projet du Dampierre-sur-Avre et Prudemanche, aucun bureau n’a été recensé à moins de 250 m des machines. Aucune étude n’a donc été réalisée. L’impact est considéré comme négligeable.

Mesures Aucune mesure n’est à prévoir.

1 RTE / AMF - Un nouveau service d’information et de mesures - Lignes électriques haute et très haute tension et champs magnétiques de très basse fréquence – Septembre 2010

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Vibrations

Impacts Phase chantier Des vibrations de basse fréquence sont produites par les engins et sont associées à des émissions sonores. Des vibrations de haute ou moyenne fréquences sont produites par les outils vibrants et les outillages électroportatifs. L’inconfort généré par les vibrations concerne les utilisateurs de machines et les riverains. Cet impact sera limité à la durée du chantier. Les premières habitations sont localisées à 615 m des premières éoliennes ce qui réduit l’impact sur les riverains.

Phase d’exploitation Le site ne dispose pas d’équipements susceptibles de générer des vibrations significatives dans l’environnement immédiat du site.

Mesures Phase chantier Les travaux seront réalisés dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité propres aux chantiers. De plus, le chantier sera limité à la période diurne à l’exception des convois exceptionnels pouvant être nocturne. L'ensemble des entreprises travaillant sur le chantier devra mettre en place, dans la mesure du possible, des engins permettant de réduire au maximum les vibrations.

Phase d’exploitation Aucune mesure n’est à prévoir.

Production et gestion des déchets Un « Plan de gestion départementale des déchets du BTP » a été validé en 2002 et une « Charte de Gestion des Déchets du Bâtiment et des Travaux Publics » a été signée en 2005. La structure SITA CENTRE OUEST est localisée sur la commune de Prudemanche. Elle dispose d’une décharge d’ordures ménagères et d’un centre de stockage de déchets ultimes.

Impacts Phase chantier et d’exploitation Dans les phases de montage, d’exploitation et de démantèlement des parcs éoliens, un certain nombre de déchets sont produits (aciers, bois, matériaux composites, déchets électroniques, …). Ils doivent faire l’objet d’une évacuation vers des filières de recyclage appropriées. Ces déchets font l’objet d’un tri à la source et d’opérations de valorisation à chaque fois que cela est possible.

Mesures Phase de chantier Les travaux devront respecter le Plan, la Charte et les articles 20 et 21 de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent.

Phase d’exploitation Si des conteneurs communaux sont à proximité du parc, ceux-ci pourront être utilisés afin de faciliter le tri lors des activités de maintenance. Dans le cas contraire, les équipes de maintenance reprendront les déchets pour les déposer dans les lieux les mieux adaptés. Les déchets dangereux ou ne pouvant pas être triés seront alors traités par les filières les plus adaptées.

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Transport et flux

Impacts Phase chantier De courte durée, le chantier n’a qu’un impact limité dans le temps. Le trafic sera ponctuellement augmenté sur les routes menant au site (routes départementales et communales principalement). Les impacts prévisibles du transport du matériel sont les suivants : - Le ralentissement temporaire du trafic routier sur l’itinéraire emprunté ; - Eventuellement, le déplacement temporaire d’éléments de bord de route constituant un obstacle aux convois ; - Le dépôt de boues sur les voies de circulation publiques.

La construction du parc générera ainsi un trafic estimé à environ 1 500 passages, ce qui représente 167 passages par mois, 42 par semaine et 9 par jours. Les travaux de construction perturbent la circulation en augmentant le trafic. Ces effets restent toutefois localisés et temporaires. Les impacts sont maîtrisables.

Phase d’exploitation Lors de la phase d’exploitation, les équipes de maintenance viendront ponctuellement sur le site. L’accès aux éoliennes n’étant pas barré, il est possible que des touristes ou des riverains se rendent sur le site afin de voir l’installation. Ces véhicules emprunteront les voies de communications départementales, communales et privées permettant de rejoindre les plateformes des éoliennes. Chaque éolienne peut requérir une dizaine de jours de maintenance par mois ce qui représente autant de véhicules. Le nombre de cas d’interventions pour le traitement d’incident ne peut être estimé. La fréquentation irrégulière n’aura qu’un très faible impact sur le trafic actuel pendant la phase d’exploitation.

Mesures Phase de chantier Un planning des acheminements des structures sera établi afin d’organiser, le plus en amont possible, le trajet et les perturbations éventuelles. Des arrêtés municipaux ou préfectoraux permettront de régir la phase de chantier en définissant les horaires et les restrictions particulières. Les populations environnantes seront informées du déroulement des travaux par un affichage. De plus, des panneaux de signalisation seront installés pendant la phase de chantier à proximité de la zone de travaux. Les convois de transport exceptionnel seront organisés suivant la réglementation en vigueur. Les éventuels obstacles présents sur le parcours seront déplacés puis remis en état à l’identique. Les chaussées empruntées seront nettoyées si elles sont salies par les engins du chantier, afin de ne pas perturber la circulation. En outre, les voiries feront l'objet d'un état des lieux au démarrage des travaux et seront remises en l’état initial après le chantier.

Phase d’exploitation Aucune mesure n’est à prévoir.

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 30/38

Paysage et patrimoine L’étude du paysage a été menée par AIRELE. Ceci en est un résumé. L’intégralité de l’étude est intégrée en annexe de l’étude d’impact sur l’environnement.

Unités paysagères et leur rapport à l’éolien Le projet est positionné dans le Thymerais-Drouais. Il correspond à un paysage agricole semi- ouvert. Le relief qui le compose est légèrement vallonné et ponctué de bosquets. Plusieurs vallées le traversent et lui donnent un aspect morcelé : l’Eure, l’Avre, la Blaise et la Meuvette. Ce paysage est varié et offre de nombreuses ambiances. Ce paysage est compatible avec l’implantation de projets éoliens sous réserves d’avoir un recul suffisant avec les vallées

(préconisation du SRCAE de minimum 2 km avec les vallées de l’Avre et de la Meuvette).

Patrimoine archéologique

Impacts / mesures : Le maître d’ouvrage s’engage à prendre l’attache du SRA dès l’obtention des permis de construire et d’autorisation d’exploiter du parc éolien afin que toutes les mesures préventives puissent être mises en œuvre dans le cadre de la phase préparatoire des travaux.

Synthèse du patrimoine historique Communes Patrimoine Sensibilité Monuments historiques Eglise classée Covisibilité depuis la route DAMPIERRE-SUR-AVRE Eglise inscrite Covisibilité depuis la route DREUX Domaine Chapelle Royale classé Intervisibilité limitée ESCORPAIN Château inscrit Covisibilité depuis la route Sites DAMPIERRE-SUR-AVRE Confluence Avre et Meuvette Covisibilité depuis la route Petit Patrimoine PRUDEMANCHE Eglise Depuis proximité du secteur d’étude Synthèse des éléments sensibles du patrimoine du périmètre d’étude éloigné

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 31/38

Quelques photomontages (simulations)

Localisation des prises de vue - périmètre d’étude intermédiaire

Localisation des prises de vues des photomontages – périmètre d’étude éloigné

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 32/38

Thématique « Grand paysage »

Photomontage 6A : Croisement RD 117.1 et RD 135 Distance d’éloignement à l’éolienne la plus proche : 1,6 km

Contexte Ce paysage semi-ouvert de cultures est très représentatif du Thymerais-Drouais. Le relief est très légèrement vallonné ponctué de quelques boisements. Le moindre élément vertical (clocher, boisement, …) prend de l’importance dans ce paysage très horizontal. L’observateur est ici près des croisements entre les RD 117 et 135, et les RD 135 et 4 à proximité de Prudemanche, La Bouverie et la Boulaye.

Commentaires Ce point de vue permet de voir l’ensemble du parc sur une faible emprise visuelle horizontale puisque l’observateur se situe près de l’axe d’implantation. Les cinq éoliennes se distinguent les unes des autres et forment deux ensembles séparés par un espace de respiration : - Un de deux éoliennes - Et un de trois éoliennes très proches. Une ligne rejoint les deux groupes comme par un effet de perspective rendant la lecture assez harmonieuse. Les éoliennes donnent une nouvelle échelle à ce paysage très horizontal. L’impact peut être qualifié de fort au vu de la prégnance des éoliennes et de la faible distance avec elles de 1,6 km.

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Thématique « Lieux de vie »

Photomontage 6C : Depuis la Boulaye (commune de Crucey-Villages) Distance d’éloignement à l’éolienne la plus proche : 1,8 km

Contexte Le hameau de la Boulaye sur la commune de Crucey-Villages comprend une exploitation agricole et un ensemble de cinq habitations environ. Positionné sur le plateau agricole, les ouvertures paysagères sont possibles sur 360° avec pour vue le camaïeu de cultures ponctué de quelques boisements isolés et de hameaux arborés. Au centre du plateau, c’est une perception de grands espaces. L’observateur est placé sur le chemin d’accès à La Boulaye près de l’exploitation agricole.

Commentaires Le parc, situé à 1,8 km, est nettement visible depuis ce point de vue. L’implantation semble proche d’une courbe dont le tracé s’intègre bien dans ce paysage avec un effet de fuite intéressant. La hauteur perçue des éoliennes domine les boisements ainsi que la silhouette du hameau La Loge qui se trouve encadré. Le projet est imposant et donne une nouvelle échelle à ce paysage de plaine cultivée. Sans autre rapport d’échelle comparable, l’impact est qualifié de fort au vu de la présence paysagère qu’il suscite.

Thématique « Patrimoine »

Photomontage 7B : Eglise de Dampierre-sur-Avre depuis les abords de la RN 12

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 34/38

Distance d’éloignement à l’éolienne la plus proche : 4,5 km

Contexte Sur la commune de Dampierre-sur-Avre, l’Eglise fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques. Cet édifice à flanc de versant de la double vallée de l’Avre et de la Meuvette, s’ouvre sur cette vallée. Le plateau vers le sud-est, où est installé le projet, n’est pas visible depuis l’édifice qui est encadré par du bâti assez dense. L’observateur doit se positionner sur les hauteurs du versant opposé, soit près de la RN 12, pour contempler l’Eglise et l’ensemble du versant arboré. On observe le château d’eau de Dampierre-sur-Avre qui constitue un élément marquant de ce paysage.

Commentaires Ainsi depuis le coteau nord, le parc éolien est visible avec une implantation clairement distincte. Situées sur le plateau entre Dampierre-sur-Avre et Escorpain, les éoliennes sont ainsi écartées du bord de la vallée et distantes de près de 3 km de Dampierre-sur-Avre. Néanmoins, elles dominent la cime des arbres et le château d’eau avec un surplomb sur la vallée. Le projet et l’Eglise sont visibles en même temps ce qui crée une covisibilité. Si l’édifice nous apparaît plutôt discrètement dans la silhouette du village à la saison de végétation, la saison hivernale (sans feuillage) soulignera plus nettement sa présence en accentuant la covisibilité. L’impact peut être qualifié de fort au vu du rapport d’échelle entre le parc et le versant. La RN 12 étant un axe très fréquenté, elle constitue un support de découverte du futur parc éolien.

Photomontage 12B : Eglise de Prudemanche depuis la RD 314 Distance d’éloignement à l’éolienne la plus proche : 2,0 km

Commentaires Le village de Prudemanche constitue l’un des repères de ce territoire avec la forme de son clocher qui se détache de la silhouette du bourg. Ce lieu de vie est l’un des plus proches du parc éolien avec une distance de 800 m avec l’éolienne la plus proche. Dans le village, les rues étroites et la densité du bâti ne permettent pas de percevoir le paysage environnant. L’église est au cœur du bourg et ne présente pas de protection patrimoniale.

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 35/38

On la considère au titre du petit patrimoine. L’observateur est ici placé à l’extérieur du village sur la RD 314 au sud. Le paysage du Thymerais-Drouais offre de larges horizons ouverts sur les parcelles de cultures. Les éléments verticaux présents (poteaux, clocher) attire le regard et structurent la perception du lieu.

Contexte Depuis ce point de vue, le parc est visible dans son intégralité. Perçues en deux groupes, les éoliennes se répartissent de chaque côté du village de Prudemanche avec quatre éoliennes à gauche implantées régulièrement et une éolienne isolée à droite. L’espace de respiration permet de donner au bourg sa place dans ce point de vue. La hauteur perçue des éoliennes est imposante surtout pour celle isolée qui donne un rapport d’échelle défavorable. Ce mobilier urbain avec ses poteaux téléphoniques et électriques jouent ici un rôle important dan la mesure où ils apportent une verticalité qui répond aux éoliennes qui ne sont donc pas les seuls éléments visibles. Le groupe de quatre éoliennes offre une configuration assez harmonieuse facilement lisible et en décalage par rapport à Prudemanche. Au global, l’impact apparaît fort depuis ce point de vue en raison de la proximité et de la taille des éoliennes en arrière-plan de la silhouette de Prudemanche. Enfin l’éolienne de droite entraîne éventuellement un effet d’encadrement.

Impacts Le projet éolien est lisible dans ce paysage de grand horizon sans élément donnant de réelle échelle. Il est paysagèrement bien intégré avec son implantation qui est perçue comme une courbe. Les éoliennes donnent une nouvelle dimension à ce territoire de cultures ouvert. L’impact recensé dépend fortement de la distance d’éloignement au parc dans ce paysage. Ainsi, les paysages et les lieux de vie éloignés présentent moins de sensibilités face aux éoliennes alors que les lieux de vie proches (moins de 1,5 km) présentent une grande sensibilité. Les éléments paysagers qui encadrent le bâti génèrent ponctuellement des écrans avec le parc qui limitent les impacts perçus. Les caractéristiques du paysage (grande plaine cultivée) permettent d’absorber aisément le parc éolien. Pour le patrimoine, la distance joue également un rôle mais de façon moindre car le contexte autour de l’élément protégé (bâti dense, boisements, relief) conditionne la visibilité ou non du projet éolien. Le raccordement interne du parc sera enterré, aucun impact n’est donc attendu sur le paysage et le patrimoine.

Les effets de saturation visuelle Le projet de parc éolien de Dampierre-Sur-Avre et Prudemanche sera le premier parc installé dans le secteur entre Verneuil-sur-Avre et Dreux. Le projet en lui-même ne génère ainsi aucune saturation visuelle. La très faible densité de parc éoliens et l’éloignement ne créent pas de saturation visuelle ni d’effet cumulatif car ces projets ne sont pas visibles depuis les communes de Dampierre-sur-Avre et Prudemanche.

Perception 3D et effets d’écrasements liés à la proximité des machines 5 secteurs où un effet d’écrasement sera perceptible ont été identifiés : - Sur la D314, la D117 N, depuis le ferme Molémont et depuis la ferme du Béchet ; au regard du bourg de Prudemanche qui présente le plus de sensibilité compte tenu de la présence de la flèche de son église. - Sur la voie de Laons à Saint-Lubin-des-Joncherets (D 11.1) au regard des habitations de La Métairie et de Corvonval.

Les photomontages illustrent le fait que les éoliennes vont dominer par la hauteur les habitations proches installées sur le plateau. Celles-ci présentent des vues directes vers le futur parc éolien que ce soit depuis les habitations elles-mêmes ou depuis les abords proches. On note toutefois trois exceptions avec le hameau de Bois Renault, la ferme de la Boulaye et le hameau de la Bouverie dont l’éloignement est supérieur à 1 kilomètre. Par voie de conséquence, cette distance amenuise l’effet lié à la proximité.

Mesures

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Poste de livraison Le poste de livraison standard a été retravaillé afin de favoriser son intégration paysagère. Un bardage bois sera plaqué sur les façades et permettra un patinage naturel de la construction. Il sera positionné près de E5.

Panneau d’informations L’installation d’un parc éolien sur cette grande plaine agricole est un évènement à expliquer au public et plus particulièrement aux randonneurs utilisant les chemins de découverte. Pour informer le public, un panneau sera positionné en bordure de la RD 314 et du PDIPR. Il contiendra des informations sur le parc éolien et son fonctionnement.

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CONCLUSION

L’étude d’impact du projet de parc éolien de Dampierre Prudemanche s’est attachée à rendre compte de l’ensemble des études réalisées pour concevoir le projet et analyser ses impacts.

En premier lieu, la description du territoire sur plusieurs échelles a couvert l’ensemble des domaines propres à influencer le projet.

L’étude des impacts s’est ensuite basée sur la mise en œuvre de méthodes appropriées à plusieurs échelles. Chaque domaine de l’environnement a été traité, soit par des analyses quantifiables, soit sur la base de connaissances et d’expériences acquises.

Les domaines de l’environnement et du paysage sont deux préoccupations essentielles du projet. Un paysagiste et des environnementalistes ayant une parfaite connaissance du territoire ont accompagné tout le processus de conception du projet dont ils assurent la recherche du moindre impact sur ces secteurs.

Les mesures d’évitements, de réductions et de compensations se sont efforcées respectivement d’amenuiser et de compenser les impacts pressentis.

Le projet de parc éolien de Dampierre Prudemanche est issu de longues réflexions. Le projet présenté s’intègre au mieux dans l’environnement local et respecte l’ensemble des servitudes techniques existantes.

Les différents enjeux ont été pris en compte et des mesures d’insertion, de réduction et de compensation seront mises en place pour contribuer un peu plus à son intégration environnementale.

Par ailleurs, le parc éolien contribuera de façon substantielle aux objectifs nationaux sur les énergies renouvelables tout en participant au développement économique régional.

Le projet de parc éolien de Dampierre Prudemanche répond au souhait des communes de Dampierre sur Avre et de Prudemanche de participer au développement des énergies renouvelables sur son territoire, dans le cadre d’impacts bien appréhendés et maîtrisés.

Parc éolien de Dampierre Prudemanche (28) Partie II Etude d’impact sur l’environnement – Vf 38/38