Rachel Tom Timothy WEISZ WILKINSON SPALL

(DENIAL)

UN FILM DE Mick JACKSON

D’après l’ouvrage de Deborah E.Lipstadt

Scenario de

SORTIE LE 26 AVRIL 2017

Durée : 1h50

États-Unis/Royaume-Uni/ 2016

DISTRIBUTION PRESSE

SND GROUPE M6 ETIENNE LERBRET

89 Avenue Charles de Gaulle [email protected]

92575 Neuilly sur Seine Cedex 01 53 75 17 07 / 06 60 97 34 45

36 rue de Ponthieu, 75008 Paris

Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.snd-films.com

SYNOPSIS

Deborah Lipstadt (Rachel Weisz), historienne et auteure reconnue, défend farouchement la mémoire de l’Holocauste.

Elle se voit confrontée à un universitaire extrémiste, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, David Irving (Timothy Spall), qui la met au défi de prouver l’existence de la Shoah.

Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ?

NOTES DE PRODUCTION

Les producteurs Gary Foster et Russ Krasnoff ont découvert l'existence de Deborah Lipstadt et de ses travaux il y a environ huit ans. "À l'époque, nos enfants, qui ont le même âge, postulaient pour entrer à l'université", se souvient Krasnoff. "Je me renseignais sur Emory University, à Atlanta, où Deborah est professeur d'histoire et d'études juives modernes. L'université venait d'annoncer l'obtention d'un fonds d'un million de dollars pour traduire son site Internet, "HDOT: Holocaust Denial on Trial" [La négation de l'Holocauste devant la justice, NdT], qui recense tous les PV de son procès, en farsi, arabe, russe et turc. Je me suis dit que c'était formidable qu'une université se lance dans un tel projet et j'ai eu envie d'en savoir plus sur elle".

Krasnoff s'est alors procuré un exemplaire de l'ouvrage de l'historienne, "Denial: Holocaust History on Trial" – antérieurement publié sous le titre "History on Trial: My Day in Court with a Holocaust Denier [L'histoire face à la justice : mon procès avec un négationniste de l'Holocauste, NdT] –retraçant le procès en diffamation que lui a intenté David Irving. Selon ce dernier, Deborah Lipstadt et son éditeur, Penguin Books, avaient tenu des propos diffamatoires à son encontre. "Non seulement c'était un sujet majeur, mais un récit palpitant", reprend le producteur. "Avec Gary, on s'est dit qu'il y avait là matière à un film formidable".

En menant leurs recherches, les producteurs ont appris que le négationnisme concernant la Shoah était beaucoup plus répandu qu'ils ne le pensaient. Il était soutenu par plusieurs personnalités aux États-Unis et en Europe, ainsi qu'au Moyen-Orient, et notamment par l'ancien président iranien, Mahmoud Ahmadinejad. "Ce ne sont là que des opinions travesties en faits", indique Foster. "On peut être animé par une conviction, une passion et une croyance, mais cela n'en constitue pas un fait avéré. C'est ce qui a largement contribué à notre décision de nous lancer dans ce projet et de l'accompagner sans faille pendant les huit ans qu'il nous aura fallu pour le porter à l'écran".

En 2008, alors que Foster et Krasnoff produisaient LE SOLISTE à Los Angeles, Jeff Skoll et Jonathan King de Participant Media se sont rendus sur le tournage, dans le quartier de Skid Row. En apprenant que les deux producteurs souhaitaient s'atteler à un film autour du procès de Deborah Lipstadt, Skoll et King ont aussitôt voulu y participer. "Ils ont immédiatement acquis une part de production", se souvient Foster. "La mission de Participant consiste à produire des films à fort contenu sociétal. Cette histoire leur correspondait parfaitement mais il nous a fallu pas mal de temps pour mettre en place la bonne équipe".

En 2012, Foster et Krasnoff développaient un autre projet, MY OLD LADY, en collaboration avec BBC Films. Christine Langan, ancienne présidente de BBC Films, a suggéré aux deux producteurs de rencontrer le dramaturge plébiscité et cité à l'Oscar David Hare, pressenti pour transposer le livre en scénario. Christine Langan avait travaillé avec l'auteur sur une trilogie de téléfilms sur le MI5 et estimait qu'il était l'homme de la situation.

"Ce genre d'histoire n'intéresse plus vraiment le cinéma commercial américain", déclare Hare. "SPOTLIGHT est une exception mais c'est une œuvre singulière dans le paysage cinématographique américain actuel. Ils étaient convaincus que la sensibilité de la BBC était nécessaire pour aborder un drame politique s'inspirant autant de la réalité".

Hare, cité à l'Oscar pour son adaptation du "Liseur" de Bernhard Schlink, évoquant un procès pour crimes de guerre nazis, explique qu'il n'a pas perçu immédiatement l'importance historique de l'affaire Deborah Lipstadt. "Je n'en ai compris la portée que le jour où j'ai dû écrire des dialogues prononcés à Auschwitz. Pour la première fois, j'ai senti que j'étais investi d'une responsabilité toute particulière".

C'est la perspective de défendre une vérité historique objective qui a poussé Hare à s'engager dans ce projet. "Il fallait que je sois inattaquable en matière d'authenticité des faits, afin que les ennemis du film – les partisans de David Irving – ne puissent pas m'accuser de réécrire l'histoire", confie-t-il. Dans cette optique, Hare a épluché les archives officielles pour que les scènes de prétoire soient parfaitement documentées. "Il me fallait quatre à cinq heures pour lire les minutes d'une journée de procès. Vous pouvez imaginer ma réaction première : 'Faut-il vraiment que je lise les minutes de 40 jours de procès ?' Je ne pouvais en aucun cas inventer des situations qui ne se sont pas produites au tribunal".

D'ailleurs, il n'a pas eu besoin d'imaginer de moments chargés en émotions. Tous les dialogues des séquences de prétoire reprennent littéralement les échanges consignés dans les archives officielles. Hare signale également un événement réel, évoqué au début du film : Irving a assisté, contre toute attente, à une conférence de Deborah Lipstadt à Atlanta, dans le but de perturber son intervention. "Il s'est mis à agiter une liasse de 1000 dollars au-dessus de sa tête et à crier : 'Je le donne au premier d'entre vous capable de prouver qu'Hitler a ordonné l'assassinat des Juifs !'", poursuit le scénariste. "C'est devenu une séquence inaugurale d'une force dramaturgique peu commune. Mais la véritable énigme à mes yeux, c'est de savoir pourquoi David Irving a choisi Deborah Lipstadt. Pourquoi s'est-il acharné sur elle ?"

S'il considère que cette décision est très révélatrice de la personnalité d'Irving, Hare explique qu'il n'avait pas l'intention de brosser "le portrait d'un antisémite". Il souligne : "Ce film ne s'attache pas au psychisme d'Irving : on ne le voit, pour ainsi dire, qu'à travers le regard de Deborah, si bien que je ne me sentais pas habilité à expliquer son comportement. Il se comporte d'une manière sidérante, comme en témoigne son attitude tout au long du procès, et je ne cherche aucunement à l'expliquer. Je ne suis pas qualifié pour me prononcer sur son état psychologique. Il n'y a pas de non-dit ou de sous-texte le concernant : il n'y a que les informations dont tout le monde dispose".

D'origine anglaise, Mick Jackson s'est vu confier la réalisation du PROCÈS DU SIÈCLE suite à son parcours impressionnant : on lui doit ainsi un immense succès au box-office (BODYGUARD), un téléfilm primé à l'Emmy (TEMPLE GRANDIN) et de nombreux documentaires et drames pour la télévision britannique. "Je viens du documentaire, j'aime les histoires vraies et j'adore tourner dans ce style-là", rapporte-t-il. "J'essaie, dans la mesure du possible, de tourner caméra à l'épaule et d'imprimer un style très fluide à la mise en scène. Le livre de Deborah me correspondait parfaitement. J'ai été très sensible à son sens du détail, comme par exemple son souci de savoir qui siégeait à tel endroit dans le prétoire, ou encore la couleur de la cravate de Richard Rampton".

Le réalisateur a également été séduit par la dimension actuelle du sujet du film. "On vit à une époque de folie et de mensonge, une époque d'excès et de violences et de déformations en tous genres de la vérité", estime Jackson, ajoutant qu'il avait une motivation plus personnelle pour s'attaquer à ce projet. "Quand j'étais tout jeune réalisateur pour la BBC, j'ai travaillé sur une série documentaire intitulée THE ASCENT OF MAN. On a tourné un épisode à Auschwitz. Le seul fait d'être sur place m'a bouleversé. Quand j'ai reçu ce scénario, je me suis dit : 'il faut que je réalise ce film'".

D'après lui, le titre du film – "Denial" en anglais, c'est-à-dire "le déni" ou "la négation" – a un double sens : "Pour gagner son procès, qui a trait au négationnisme de la Shoah, Deborah ne doit pas céder à la tentation de s'adresser directement à ce monstre au tribunal", dit-il. "Ce geste d'abnégation est son seul espoir de déjouer les accusations d'Irving".

Jackson compare le film à une partition musicale dont les thèmes récurrents existent à part entière mais se répondent les uns les autres. L'un des fils conducteurs est le déroulement du procès et l'attente de son verdict. Un autre concerne les rapports entre Deborah Lipstadt et ses avocats. "À travers le regard de Deborah, on comprend qu'il y a en réalité deux procès : le premier se déroule au prétoire et le second au sein de l'opinion publique".

Dès que les droits d'adaptation de son livre ont été acquis, Deborah Lipstadt s'est investie dans la production, livrant des détails intimes sur sa vie au réalisateur et à son équipe : "J'ai passé deux jours avec Rachel Weisz et après on se parlait au téléphone", se souvient-elle. "Je n'avais jamais rencontré David Hare mais je connaissais son travail. J'avais vu THE READER et THE HOURS. David a passé deux ou trois jours à Atlanta pour faire ma connaissance : il me suivait partout, il assistait à mes cours et il est même venu chez moi. Et puis, il m'a fait lire des passages du scénario et je lui ai alors fait part de mes commentaires".

Au moment du tournage des scènes de prétoire à Londres, Deborah Lipstadt s'est rendue sur le plateau, redécouvrant un épisode de sa vie reconstitué en studio. Elle s'est alors souvenue de son sentiment de solitude intense en débarquant à Londres pour le procès. Son équipe d'avocats avait mis au point une stratégie de défense qui l'avait choquée : elle ne témoignerait pas devant le tribunal, ni ne convoquerait de rescapés de la Shoah.

"J'avais l'impression qu'on ne parlait pas la même langue", raconte-t-elle. "Les avocats n'ont même pas besoin de se parler pour se comprendre. Je me sentais comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, non pas à cause d'Irving, mais en raison de la situation. J'étais dans un pays étranger et dans un milieu que je ne connaissais pas".

Elle ignorait tout du système judiciaire britannique à deux vitesses et de la stricte répartition des tâches entre "barrister" – l'avocat plaidant – et "solicitor" – l'avocat qui représente et conseille son client. Les solicitors, comme Anthony Julius, échafaudent une stratégie, entreprennent des négociations et rédigent les documents juridiques. En revanche, les barristers, comme Richard Rampton, offrent des conseils juridiques spécifiques et représentent leurs clients – personnes physiques et morales – au tribunal. En outre, Deborah Lipstadt a été abasourdie en apprenant qu'en Angleterre, en matière de diffamation, la charge de la preuve revient à l'accusé. Le sacro- saint principe américain de la présomption d'innocence est ainsi inversé. Elle approuve David Hare lorsqu'il précise que l'historienne n'était "pas dans son élément" pendant la préparation du procès et le procès lui-même. "En général, cela ne correspond pas à l'image que j'ai de moi", intervient-elle, "mais ce n'est pas faux non plus. Pour des raisons dramaturgiques, David a mis l'accent sur mes rapports avec mes avocats. J'ai dû apprendre à faire confiance à ces avocats, à me taire et à me fier à ce système judiciaire".

Si au départ elle se méfiait de la ligne de défense de ses avocats, elle n'a pas tardé à comprendre que son sort leur tenait à cœur. "Anthony m'a proposé de me défendre bénévolement parce qu'il estimait qu'il fallait combattre Irving", raconte-t-elle. "Il était prêt à se battre comme s'il s'agissait de l'affaire la plus lucrative de sa carrière. Il avait déjà défendu la princesse Diana face aux Windsor lors de son divorce et il avait trouvé un arrangement. Aujourd'hui, il parle de mon affaire comme de l'une des plus importantes dont il ait eu à s'occuper".

Étant donné que le procès a eu lieu il y a près de vingt ans, le fait de le revivre sur un plateau de cinéma a semblé un peu surréaliste à l'historienne. "Certaines scènes sont très proches de la réalité", dit-elle. "J'ai travaillé en étroite collaboration avec Rachel qui a été sidérante – c'est une professionnelle extraordinaire ! Elle m'a bluffée. Mais il y avait quand même quelque chose de perturbant pour moi. Elle portait même certaines de mes tenues, y compris des foulards qui m'appartiennent. Le département costumes consultait des photos de moi de temps en temps, et je leur disais si j'avais encore ces vêtements ou pas. Rachel ne me ressemble pas, mais j'ai été très sensible au fait qu'ils aient cherché à la coiffer comme moi".

Deborah Lipstadt qualifie le procès d'"étape décisive" de sa vie. "Il ne m'a pas changée personnellement, ni n'a changé mon discours", poursuit-elle. "Il a eu une incidence sur l'attention qu'on me prête. Il m'a offert une visibilité inédite. Soudain, mes propos avaient plus d'impact et d'importance parce que j'avais remporté mon combat contre David Irving".

À l'époque, nombreux sont ceux qui lui ont conseillé de ne pas prêter attention aux accusations dont elle était l'objet. "Certains universitaires m'ont dit que je perdais mon temps", se remémore Deborah Lipstadt. "Certains responsables de la communauté juive britannique considéraient que, quoi qu'il arrive, Irving gagnerait. Mais si je ne m'étais pas battue, alors j'aurais très certainement perdu. Il serait devenu illégal de qualifier le plus grand négationniste de l'Holocauste au monde par la terminologie qu'il mérite. Ç'aurait été épouvantable car cela aurait donné une légitimité à tous les négationnistes de la Shoah. Au bout du compte, tous ceux qui m'ont déconseillé de me battre ont changé d'avis".

Aux yeux de David Hare, l'historienne s'est comportée avec un immense courage tout au long de cette épreuve. "Quand on est poursuivi pour diffamation, la procédure peut prendre un temps infini", indique le scénariste. "En tout, le procès aura duré sept ans. Je suis certain qu'elle a dû vivre des nuits cauchemardesques. Mais il s'est avéré qu'aucun de ses propos – pas un – n'était inexact. Et pendant tout ce temps, elle n'a jamais prononcé une parole déplacée ou excessive. Elle s'est comportée avec la plus grande intégrité".

L'historienne a dû affronter un adversaire particulièrement retors : en effet, d'après Hare, David Irving a su donner à l'antisémitisme et au négationnisme de l'Holocauste un visage respectable. "Il s'habillait comme un notable anglais", dit-il. "Il vivait à Mayfair [quartier huppé du West End de Londres, NdT]. John Keegan, historien militaire éminent, affirmait que David Irving était un excellent historien qui avait choisi d'adopter le point de vue d'Hitler et que, sur le plan historique, il était tout à fait pertinent d'observer les faits du point de vue des vaincus".

Avec le recul, Deborah Lipstadt estime que l'objectif du procès n'était pas d'anéantir David Irving mais de révéler au grand jour un mensonge mortifère que lui, et d'autres négationnistes, propageaient. "La portée du procès dépasse largement l'affaire judiciaire elle-même", reprend- elle. "À une époque de relativisme permanent, les jeunes finissent par se dire 'ça doit être vrai puisque je l'ai vu sur Internet'. Mais tout ne peut pas être vrai. Il n'y a pas toujours deux points de vue sur chaque grande question. Mes étudiants pensent souvent que chacun a droit à sa propre opinion, mais les faits sont les faits. Les historiens peuvent débattre des circonstances de l'Holocauste mais il n'en reste pas moins que l'Holocauste a eu lieu".

LE CHOIX DES ACTEURS

Deborah Lipstadt – intellectuelle impétueuse, volubile et volontiers offensive – est campée par Rachel Weisz, d'origine anglaise. Pour la comédienne, réputée pour ses choix de rôles difficiles, l'occasion de jouer une femme comme Deborah était tout simplement irrésistible. "C'est un rôle consistant et passionnant", dit-elle. "C'est un personnage merveilleux. On s'est vues à New York avant le début du tournage. Ses livres fourmillent de précieuses informations mais c'était tout aussi important pour moi de bien cerner la femme qu'elle est. Elle est très vive. Elle a une forte personnalité et elle n'est pas venue à Londres pour s'adapter aux traditions du pays. Je l'ai trouvée très directe, déterminée et franche et c'est aussi quelqu'un avec qui on a plaisir à discuter".

Deborah Lipstadt a répondu à toutes les questions de la comédienne, ce qui s'est avéré précieux. "Elle est brillante et on apprend beaucoup à son contact", déclare Rachel Weisz. "Elle est non seulement enseignante mais elle sait aussi remarquablement raconter les histoires, si bien que ce n'est pas difficile pour elle de confier des anecdotes à son sujet. Je ne connaissais rien au négationnisme de l'Holocauste. Mais ce qui m'intéressait, c'était de savoir comment elle peut parler d'un sujet aussi viscéral à ses étudiants. Comment fait-elle pour garder du détachement en évoquant un thème aussi répugnant ? Comme elle est historienne, elle est capable de prendre de la distance".

D'après la comédienne, bientôt à l'affiche de la reprise off-Broadway de "", également signé David Hare, Deborah Lipstadt lui a fait part du choc culturel qu'elle a vécu en débarquant à Londres pour le procès. "Deborah était au départ très intimidée par les Anglais et par tous ses avocats diplômés d'Oxbridge'", explique Rachel Weisz en utilisant une expression typiquement britannique qui réunit les noms des deux universités les plus prestigieuses du pays, Oxford et Cambridge.

Jackson s'est montré impressionné par la capacité de Rachel Weisz à incarner la vraie personnalité de l'historienne. "C'est une comédienne épatante", s'enthousiasme-t-il. "Elle est très spontanée. Elle est aussi vive que Deborah, et elle est futée, impulsive et douée d'une grande faculté d'empathie. Rachel aime se jeter dans une scène sans idées préconçues, si bien qu'elle a toujours une impression de fraicheur renouvelée. Son jeu est très direct et on s'identifie facilement aux personnages qu'elle incarne".

Timothy Spall, primé pour son interprétation du célèbre peintre anglais J.M. W. Turner dans MR. TURNER de Mike Leigh, campe David Irving. Le comédien était conscient qu'il serait très difficile d'incarner un personnage aussi agressif et déplaisant. "De toute évidence, Irving est l'antagoniste dans cette histoire", dit-il. "Au cours de ma carrière, j'ai souvent joué des rôles d'outsiders et cela ne me dérange pas. Bien que ces personnages puissent sembler être dans l'erreur, j'ai le sentiment que c'est mon devoir de les comprendre, quand bien même ils vont à l'encontre de toute sagesse".

"Ses convictions sont très dérangeantes pour pas mal de gens, pas seulement les Juifs ou les proches de ceux qui ont péri dans l'Holocauste", poursuit Spall. "Elles peuvent même être extrêmement choquantes. Ma mission, ce n'est pas d'exprimer ce que la plupart des gens pensent de lui ou la voix de la raison qui porte un jugement sur un type aux opinions contestables. Mon objectif, c'est de comprendre le milieu d'où il vient – pas de le juger".

Spall a été contacté pour le rôle l'an dernier, alors qu'il tournait un film où il joue un autre personnage controversé, Ian Paisley, agitateur politique habitué aux polémiques et militant protestant en Irlande du Nord. "Ces douze derniers mois, j'ai vraiment enchaîné les rôles de monstres", dit-il. "Mais mon approche a été la même dans les deux cas".

Pour les scènes de procès, où Irving a choisi d'assurer sa propre défense, Spall s'est tenu à l'écart des comédiens incarnant les avocats de Deborah Lipstadt qui, de leur côté, se sont fixés comme règle de ne jamais croiser le regard d'Irving. "Pendant cette dizaine de jours, j'ai commencé à me sentir un peu seul", confie Spall. "Non pas que mes partenaires ne me parlent pas entre les prises, mais j'ai commencé à me renfermer un peu sur moi. Je ne discutais avec personne. Je m'asseyais, seul, dans une pièce dont les fenêtres avaient été obstruées. Je me retrouvais seul et isolé. Mais c'était en adéquation avec le personnage. Après tout, David Irving a combattu seul pendant ce procès".

Les partenaires de Spall ont salué le courage du comédien qui a su incarner le personnage avec autant d'empathie. "Il n'hésite pas à prendre des risques", déclare Foster. "Il campe Irving avec une telle conviction qu'on a presque pitié de lui. Seul un immense comédien est capable d'une telle prouesse".

Cité à l'Oscar, Tom Wilkinson interprète Maître Richard Rampton, avocat fougueux d'origine écossaise. Ténor du barreau en matière d'affaires de diffamation, Rampton était réputé pour ses préparations minutieuses. Irving était fasciné par Hitler et le IIIème Reich depuis l'enfance, mais Rampton ne disposait que d'un an pour se documenter sur le sujet et être ainsi en mesure de combattre efficacement ses allégations. Il s'est même initié à l'allemand à cette époque pour pouvoir lire des documents d'archives à la source.

Wilkinson était frappé par le caractère original de l'intrigue et par l'absence de ce qu'il qualifie des "poncifs du genre". "Le film s'attache à un personnage d'outsider", dit-il. "Il y a d'énormes différences entre les cultures anglaise et américaine, et entre la culture juive et les autres. Deborah Lipstadt subissait une terrible pression de la part des rescapés de la Shoah qui voulaient que leur parole soit entendue dans le monde entier. Elle tenait également à pouvoir s'exprimer au tribunal. Et pourtant, ses avocats anglais lui ont dit que c'était impossible et qu'elle risquait de se faire tailler en pièces".

"C'est là l'essentiel", poursuit-il. "Ce type est un négationniste de la Shoah, vous vous rendez compte ? Si un type comme lui peut gagner un procès, peut-on encore parler de justice ? Le film s'attache surtout au sentiment d'isolement que Deborah ressent lors de ce procès".

Jackson indique qu'il a pris un grand plaisir à présenter Tom Wilkinson à Richard Rampton. Les deux hommes lui semblaient très proches. "Au départ, Tom ne souhaitait pas vraiment rencontrer celui qu'il incarne dans le film parce qu'il s'était déjà fait une idée de la manière dont il souhaitait l'interpréter", se rappelle le réalisateur. "Mais il a fini par accepter et après coup, il m'a dit 'C'est un type charmant, tu sais'. Quand j'ai demandé à Rampton ce qu'il pensait de Tom dans le rôle, il m'a répondu, 'Excellent choix. Presque aussi bon que l'original'".

Star montante de la télévision britannique (SHERLOCK) et du cinéma (007- SPECTRE), s'est vu confier le rôle d'Anthony Julius, fin stratège de la ligne de défense de Deborah Lipstadt. La grande intelligence de Julius est sans doute sa principale qualité, estime le comédien. "C'est le maître du jeu. David Hare a imaginé un personnage qui ne s'embarrasse pas de sentiment pour défendre au mieux Deborah et l'idée qu'il se fait de la justice. Les conflits qui les opposent sont essentiellement liés à la question de savoir s'il faut faire témoigner des rescapés de la Shoah ou pas. Le fait qu'elle soit juive est important, mais il doit réfléchir avec son esprit et non avec ses émotions".

Le combat mené par Deborah Lipstadt est majeur et ne sera sans doute jamais achevé, estime Scott. "De nos jours, l'information se répand comme une traînée de poudre, avant même que les faits puissent être vérifiés", dit-il. "On ne peut pas faire preuve de complaisance en matière de liberté d'expression. La vérité n'est pas négociable et si on doit avoir la possibilité de s'interroger sur cette vérité, il nous faut aussi la protéger".

EN DÉCORS NATURELS

LE PROCÈS DU SIÈCLE a essentiellement été tourné à Londres où s'est déroulé le procès pour diffamation. L'équipe a pu tourner à la Cour Royale de Justice où l'affaire a été jugée, ainsi qu'à l'Athenaeum Hotel à Piccadilly, où Deborah Lipstadt a séjourné durant tout le procès. En outre, certaines scènes ont été tournées en Pologne, dans l'ancien camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau où plus d'un million de personnes, juives pour la plupart, ont été assassinées.

"Les historiens du musée national d'Auschwitz-Birkenau nous ont apporté une aide précieuse en matière d'exactitude des faits", indique Foster. "Nous nous devions d'être le plus proche de la réalité possible. Nous nous sommes vraiment efforcés d'être d'une grande précision dans le scénario, si bien que la possibilité de tourner à Auschwitz-Birkenau était extrêmement importante pour nous".

Seuls des tournages de documentaires avaient été autorisés jusque-là dans l'enceinte de l'ancien camp, précise Foster. Aucune scène interprétée par des comédiens n'a été tournée dans le camp, par respect pour la mémoire des victimes. Par conséquent, la production a construit certaines zones des ruines dans une ancienne base aérienne de la Royal Air Force près de High Wycombe, dans le Buckinghamshire.

Le tournage des séquences du camp de concentration a été particulièrement bouleversant, comme l'indique Mick Jackson.

Le chef-décorateur Andrew McAlpine a supervisé la construction de 46 décors distincts mais la reconstitution d'Auschwitz s'est avérée la tâche la plus complexe – et la plus importante. "Les gens se souviennent encore de ce procès", dit-il. "Il s'est déroulé il y a à peine quinze ans. Il faut être respectueux des spectateurs qui ont suivi le procès et des victimes de la Shoah. C'était tout l'enjeu du procès. Le plus difficile a été de s'assurer qu'Auschwitz, qui est un lieu sacré, soit représenté d'une manière convaincante pour tous ceux qui se sont rendus sur place. Il nous a fallu le reconstituer avec exactitude et respecter la mémoire de toutes les victimes de l'Holocauste".

On aperçoit régulièrement dans le film la statue de bronze de la reine Boadicée dans son char de combat, construite en 1902 près du quai de Westminster, devant laquelle passe Deborah Lipstadt en faisant son jogging. Réputée pour sa témérité, cette légendaire héroïne celte a combattu les envahisseurs romains les plus puissants, montrant l'exemple à des dizaines de milliers d'hommes et de femmes et réussissant presque à chasser l'ennemi hors de Grande- Bretagne. Boadicée incarne le courage dont Deborah Lipstadt a besoin pour aller de l'avant lors de son procès.

Jackson, qui a été peintre, signale qu'il s'est inspiré d'artistes du Siècle d'or comme Vermeer – qui estimait que la lumière représentait la vérité – et d'IDA de Pawel Pawlikowski, Oscar du meilleur film étranger en 2015. "À mes yeux, un film qui parle de vérité doit être lumineux", dit- il. "Notre directeur la photo Haris Zambarloukos et moi avons décidé d'éclairer le film comme s'il s'agissait de lumière naturelle illuminant le visage des personnages".

Pour Deborah Lipstadt, le film est l'occasion de faire mieux connaître l'œuvre de sa vie. "J'aimerais que les gens comprennent que l'Holocauste est le génocide le mieux documenté au monde", affirme-t-elle. "C'est incontestable. On peut débattre de certaines questions qui s'y rapportent – pourquoi la Shoah a-t-elle eu lieu ou dans quelles circonstances a-t-elle eu lieu ? Mais le fait est qu'elle a eu lieu. C'est un fait incontestable qui ne souffre pas d'être débattu. Il ne s'agit pas d'être étroit d'esprit mais seulement de reconnaître la vérité".

D'après Jackson, le procès a marqué durablement les esprits. "Si Deborah Lipstadt avait perdu le procès, il aurait eu des conséquences dévastatrices sur d'autres affaires similaires", déclare-t-il. "Il serait devenu difficile de combattre de nombreuses thèses plus que douteuses, parce que les gens auraient eu peur de perdre leur procès. Comme l'a dit Richard Rampton après le verdict, ça ne ramènera aucune des victimes. Mais aujourd'hui, aucun historien doué de raison ne pourra plus jamais mettre en doute l'existence même de l'Holocauste".

QUELQUES REPÈRES SUR LE PROCÈS

 L'affaire a été archivée à la Haute Cour de Justice britannique sous l'appellation "David Irving contre Penguin Books et Deborah Lipstadt".  L'affaire remonte au 5 septembre 1996.  Dans sa requête, Irving affirme que plusieurs passages du livre de Deborah Lipstadt, "Denying the Holocaust", l'accusent de faire l'apologie du nazisme, d'être un admirateur d'Hitler et de dévoyer les faits et de manipuler les preuves pour étayer sa thèse selon laquelle l'Holocauste n'a jamais existé. Il avait également le sentiment que l'ouvrage mettait sérieusement en cause ses motivations et ses compétences, et cherchait à anéantir sa réputation d'historien.  Le procès a commencé le 11 janvier 2000 et a duré 32 jours. Le verdict a été rendu le 11 avril 2000.  En Grande-Bretagne, les "solicitors" échafaudent la stratégie, entreprennent les négociations et établissent les documents juridiques, tandis que les "barristers" offrent des conseils juridiques et représentent les personnes physiques et morales au tribunal.  Dans le système judiciaire anglais, en matière de diffamation, le requérant se contente de porter plainte. La charge de la preuve incombe à l'accusé (dans l'affaire du film, Penguin Books et Deborah Lipstadt).  Il appartenait à l'équipe d'avocats de Deborah Lipstadt, dirigée par Maître Anthony Julius et Maître Richard Rampton, de prouver que ses affirmations étaient "solides et véridiques" – affirmations selon lesquelles l'Holocauste a bien existé, qu'Irving était un négationniste de la Shoah et un partisan d'Hitler, et qu'il avait délibérément manipulé les faits pour étayer ses propres opinions idéologiques.  David Irving a choisi d'assurer sa propre défense au cours du procès.  Pour leur ligne de défense, Julius et Rampton ont décidé que ni Deborah Lipstadt, ni aucun rescapé de la Shoah ne comparaîtrait au procès. Ils estimaient que faire témoigner les survivants légitimerait les propos d'Irving et que ces derniers risquaient ainsi d'être humiliés. En outre, ils craignaient que les rescapés ne se souviennent pas précisément de certains détails précis, ce qui pouvait affaiblir leur position. En témoignent les procès Zündel (1985, 1988) et Exodus (Dering contre Uris, 1964).  Lors de l'interrogatoire serré d'Irving, Rampton a refusé de regarder ce dernier dans les yeux.  L'équipe de défense était aussi composée de Heather Rogers (jeune associée de Rampton) et James Libson et Laura Tyler (du côté d'Anthony Julius).  Penguin Books a également engagé des experts de la diffamation comme Kevin Bays et Mark Bateman du cabinet spécialiste de médias Davenport Lyons.  En guise de preuves, la défense s'est appuyée sur les notes d'un homme connu sous le nom de "Tauber". Ces notes décrivaient le Sonderkommando dans le four crématoire n°2 et la manière dont les cristaux de Zyklon B étaient introduits dans les colonnes à travers le toit, comme en témoignent les photos aériennes du camp prises depuis les avions des Alliés en 1944. Irving a expliqué qu'il n'y avait pas de trous dans le toit. Il affirme qu'Auschwitz a été conçu comme un camp de travail où de nombreuses personnes ont trouvé la mort, mais pas comme un lieu où les gens étaient délibérément assassinés. Sa déclaration est à l'origine des gros titres, tristement célèbres, "Pas de trous, pas d'Holocauste".

 La défense a convoqué cinq témoins :

. Richard J. Evans, professeur d'histoire à l'université de Cambridge . Robert Jan van Pelt, professeur d'histoire culturelle à l'école d'architecture de l'université de Waterloo . Christopher Browning, professeur d'histoire du département d'histoire Frank Porter Graham de l'Université de Caroline du Nord (Chapel Hill) . Peter Longerich, directeur du centre de recherche sur l'Holocauste et l'histoire du XXème siècle au Royal Holloway College (Université de Londres) . Hajo Funke, professeur de sciences politiques à l'Université libre de

 Irving a convoqué les trois témoins suivants :

. Kevin MacDonald, professeur de psychologie, California State University Long Beach . Sir John Keegan, ancien professeur à l'Académie Royale Militaire et chroniqueur au Daily Telegraph (cité à comparaître par Irving) . David Cameron Watt, professeur d'histoire internationale, London School of Economics (cité à comparaître par Irving)

 Le procès a été présidé par le juge Charles Gray, qui a rendu un jugement écrit de 333 pages en faveur des accusés. Il y reprend en détails les manipulations systématiques de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale par Irving.  Après le procès, Richard Rampton a offert à Deborah Lipstadt une bouteille de Pommard Les Epenots de 1995 pour fêter la victoire.  Irving a fait appel de la décision auprès de la Cour d'Appel mais sa demande a été rejetée le 20 juillet 2001. Il s'est déclaré en faillite en 2002. PARCOURS ET PUBLICATIONS DE DEBORAH E. LIPSTADT

Le docteur Deborah E. Lipstadt est professeur d'études juives modernes et d'histoire de l'Holocauste à l'université Emory d'Atlanta. Son cinquième ouvrage, "Holocaust: An American Understanding" vient de paraître chez Rutgers's University Press. Son précédent livre, "The Eichmann Trial", publié en commémoration du 50ème anniversaire du procès d'Eichmann, a été qualifié par Publisher's Weekly d'"analyse fine et incontestable d'une affaire retentissante et de ses répercussions". Dans sa critique, le New York Times Book Review écrivait : "Deborah Lipstadt a signé une œuvre majeure en relatant les faits comme un épisode judiciaire captivant et un moment-charnière dans l'histoire d'Israël et dans la prise de conscience tardive par le monde de l'ampleur de l'Holocauste". Selon le Street Journal, le livre "est un récit rigoureusement documenté et écrit avec limpidité du déroulement du procès et du débat provoqué par l'affaire". Son ouvrage "History on Trial: My Day in Court with a Holocaust Denier" (Ecco/HarperCollins, 2006), et réédité sous le titre "Denial: Holocaust History on Trial" (Ecco, 2016), raconte le procès pour diffamation qui l'a opposée à David Irving, celui-ci la poursuivant pour l'avoir appelé "négationniste de l'Holocauste" et homme "d'extrême-droite". Le Daily Telegraph (Londres) a écrit que l'affaire David Irving contre Penguin Books et Deborah Lipstadt "était au XXIème siècle ce que les procès de Nuremberg ou le procès Eichmann représentaient pour les générations antérieures". Selon le Times (Londres), "l'histoire a été examinée devant un tribunal et a remporté une victoire écrasante". Le juge a reconnu David Irving coupable de négationnisme de l'Holocauste, manipulation des faits historiques, racisme et antisémitisme. D'après le New York Times, "le procès a clairement établi que M. Irving était bel et bien un partisan autoproclamé d'Hitler, malgré ses allégations". En juillet 2001, la Cour d'Appel a débouté Irving de sa demande en appel. LE PROCÈS DU SIÈCLE s'inspire du procès pour diffamation intenté par Irving à l'encontre de Deborah Lipstadt en raison de ses propos le concernant dans "Denying The Holocaust: The Growing Assault on Truth and Memory" (Free Press/Macmillan, 1993). Il s'agit de la première étude de grande ampleur consacrée à ceux qui nient l'existence de la Shoah.

Deborah Lipstadt a également publié "Beyond Belief: The American Press and the Coming of the Holocaust" (Free Press, 1986) qui revient sur les publications de la presse américaine sur la persécution des Juifs entre 1933 et 1945.

À Emory, elle anime le site Internet HDOT [Holocaust Denial on Trial / www.hdot.org], qui archive le déroulement du procès opposant Irving à Penguin Books et Deborah Lipstadt. Le site propose également des réponses aux allégations les plus fréquentes des négationnistes. Plusieurs parties du site sont traduites en arabe, farsi, russe et turc. Il est régulièrement consulté en Iran. À Emory, Deborah Lipstadt a décroché le Emory Williams Teaching Award. Elle a été consacrée par ses anciens étudiants comme l'enseignante qui les a le plus marqués.

Deborah Lipstadt a été conseillère historique auprès du Musée du mémorial de l'Holocauste des États-Unis et a participé à la mise en place de l'aile du musée consacrée à la réaction américaine à la Shoah. Le 11 avril 2011, jour du 50ème anniversaire du début du procès d'Eichmann, le docteur Lipstadt a prononcé un discours au Département d'État sur l'impact de ce procès.

Elle a été nommée au Conseil du Musée du mémorial de l'Holocauste des États-Unis par les présidents Clinton et Obama. Le président George W. Bush lui a demandé de représenter la Maison Blanche lors des commémorations du 60ème anniversaire de la libération d'Auschwitz.

Au Musée de l'Holocauste, Deborah Lipstadt dirige le comité sur l'antisémitisme et le négationnisme de l'Holocauste financé par les États.

Son prochain livre "The Anti-Semitic Delusion: Letters to a Student" paraîtra courant 2017.

DEVANT LA CAMÉRA

Comédienne oscarisée, RACHEL WEISZ (Deborah Lipstadt) s'est fait connaître pour ses personnages de femmes intelligentes et courageuses. Elle n'a de cesse de rechercher des projets audacieux pour le grand écran et la scène. En 2005, Rachel Weisz a reçu l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, le Golden Globe et le Screen Actors Guild Award pour son interprétation dans THE CONSTANT GARDENER de Fernando Meirelles, d’après le roman de John Le Carré. En 2012, elle a été citée au Golden Globe et plébiscitée pour sa prestation dans THE DEEP BLUE SEA de Terence Davies, d’après la pièce de Terrence Rattigan.

On la retrouvera dans MY COUSIN RACHEL de Roger Michell, THE MERCY de James Marsh, avec Colin Firth, et COMPLETE UNKNOWN de Joshua Marston, avec Michael Shannon, Kathy Bates et Danny Glover. On l'a vue récemment dans UNE VIE ENTRE DEUX OCÉANS de Derek Cianfrance, avec Michael Fassbender et Alicia Vikander.

Elle s'est produite dans YOUTH de Paolo Sorrentino, avec Michael Caine, Jane Fonda et Harvey Keitel, et THE LOBSTER de Yorgos Lanthimos avec Colin Farrell.

Parmi sa filmographie très éclectique, citons AGORA d’Alejandro Amenábar, UNE ARNAQUE PRESQUE PARFAITE de Rian Johnson, MY BLUEBERRY NIGHTS de Wong Kar Wai, LOVELY BONES de Peter Jackson, UN JOUR, PEUT-ÊTRE d’Adam Brooks, SEULE CONTRE TOUS, réalisé par Larysa Kondracki, qui lui a valu des critiques enthousiastes, DREAM HOUSE de Jim Sheridan, avec Daniel Craig, THE FOUNTAIN de Darren Aronofsky, CONFIDENCE de James Foley, LE MAÎTRE DU JEU de Gary Fleder, CONSTANTINE, le thriller de Francis Lawrence, POUR UN GARÇON de Paul et Chris Weitz, STALINGRAD de Jean-Jacques Annaud, AU CŒUR DE LA TOURMENTE de Beeban Kidron, TROIS ANGLAISES EN CAMPAGNE de David Leland, I WANT YOU de Michael Winterbottom, BEAUTÉ VOLÉE de Bernardo Bertolucci, LA MOMIE et sa suite, LE RETOUR DE LA MOMIE, réalisés par Stephen Sommers, JASON BOURNE : L’HÉRITAGE de Tony Gilroy, avec Jeremy Renner, et LE MONDE FANTASTIQUE D'OZ de Sam Raimi, avec James Franco et Michelle Williams ou encore le téléfilm de David Hare.

Elle a produit plusieurs films comme RADIATOR de Tom Browne. En 2016, elle a joué dans "Plenty", monté off-Broadway.

Elle s’est produite à Broadway dans "Trahisons conjugales", avec Daniel Craig et Rafe Spall, dans une mise en scène de Mike Nichols. Elle s'est illustrée sur la scène londonienne en 2010 pour jouer Blanche DuBois dans la reprise de “Un Tramway nommé désir” de Tennessee Williams, rôle dans lequel elle a été très applaudie et qui lui a valu le Laurence Olivier Award de la meilleure comédienne. Elle a été plébiscitée pour son interprétation dans la pièce de Neil LaBute “The Shape of Things” qu’elle a jouée dans le West End londonien. La pièce a ensuite été montée à Broadway avec le même succès. Rachel Weisz en a interprété et coproduit avec Neil LaBute l’adaptation cinématographique, réalisée par LaBute, sous le titre de FAUSSES APPARENCES. Sa prestation dans “Design for Living” de Noel Coward à Londres, dans une mise en scène de Sean Mathias, lui a valu le London Drama Critics Circle Award de la meilleure jeune comédienne. Elle s’est également produite dans “Soudain l’été dernier” dans le West End, également dirigée par Mathias.

Elle a fait ses études à Cambridge où elle a fondé la troupe Talking Tongues qui a monté plusieurs pièces expérimentales et a remporté le prestigieux Guardian Award au festival d'Edinburgh.

TOM WILKINSON (Richard Rampton) est un acteur récompensé à de multiples reprises, qui mène une carrière internationale au théâtre, au cinéma et à la télévision. Il a été cité à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour MICHAEL CLAYTON de Tony Gilroy, ainsi qu’à l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation inoubliable dans le drame de Todd Field, IN THE BEDROOM. Plus tôt dans sa carrière, Tom Wilkinson avait remporté un BAFTA Award pour son rôle dans le succès au box-office international de 1997, FULL MONTY – LE GRAND JEU de Peter Cattaneo, et avait une nouvelle fois été nommé aux BAFTA Awards l’année suivante pour sa prestation dans le film de John Madden, SHAKESPEARE IN LOVE.

On l'a vu récemment dans SNOWDEN d'Oliver Stone et on le retrouvera dans LE MERVEILLEUX JARDIN SECRET DE BELLA BROWN.

Il a campé le président Johnson dans SELMA et a donné la réplique à Judi Dench et Maggie Smith dans INDIAN PALACE. On l'a encore vu dans THE GRAND BUDAPEST HOTEL de Wes Anderson, JENNY’S WEDDING de Mary Agnes Donoghue, FELONY avec Joel Edgerton, GOOD PEOPLE de Henrik Ruben Genz, avec James Franco et Kate Hudson, LONE RANGER – NAISSANCE D’UN HÉROS de Gore Verbinski, avec Johnny Depp, MISSION : IMPOSSIBLE – PROTOCOLE FANTÔME de Brad Bird, avec Tom Cruise, ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND de Michel Gondry, LAST KISS de Tony Goldwyn, STAGE BEAUTY réalisé par Richard Eyre, L’AFFAIRE RACHEL SINGER de John Madden, avec Helen Mirren, DUPLICITY de Tony Gilroy face à Julia Roberts et Clive Owen, LE RÊVE DE CASSANDRE de Woody Allen, L’EXORCISME D’EMILY ROSE réalisé par Scott Derrickson, ROCK’N ROLLA de Guy Ritchie, WALKYRIE, réalisé par Bryan Singer, CONSPIRATOR de Robert Redford, GHOST WRITER de Roman Polanski, THE GREEN HORNET de Michel Gondry, BATMAN BEGINS réalisé par Christopher Nolan, RAISON ET SENTIMENTS et CHEVAUCHÉE AVEC LE DIABLE d’Ang Lee, OSCAR ET LUCINDA réalisé par Gillian Armstrong,, CADAVRES À LA PELLE de John Landis et THE PATRIOT : LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ de Roland Emmerich. Côté télévision, son interprétation de Benjamin Franklin dans la minisérie JOHN ADAMS a été à la fois récompensée par un Emmy Award et par un Golden Globe. Il a aussi campé Joe Kennedy dans LES KENNEDY.

Acteur de théâtre accompli, Tom Wilkinson a interprété le rôle de John Proctor dans "Les Sorcières de Salem" au Royal National Theatre, le rôle-titre du "Roi Lear" au , et le rôle du Dr Stockmann dans la production primée de la pièce d’Ibsen "Un ennemi du peuple" dans le West End. ll a remporté un London Critics Circle Award pour sa prestation dans "Ghosts" et joué dans "" mis en scène par David Hare, avec Julia Ormond.

TIMOTHY SPALL (David Irving) est l'un des comédiens anglais les plus respectés de sa génération. Tout récemment, il a été plébiscité pour son interprétation du peintre Turner dans le film éponyme de Mike Leigh qui lui a valu le prix d'interprétation au festival de Cannes. Il a également joué dans la minisérie FUNGUS THE BOGEYMAN. Il s'est produit au théâtre dans "Le gardien" de Pinter à l'Old Vic. On le retrouvera au cinéma dans THE JOURNEY de Nick Hamm et AWAY de David Blair.

Timothy Spall est mondialement connu pour son rôle de Peter Pettigrew dans la saga HARRY POTTER. Il s'est encore illustré dans LE DISCOURS D’UN ROI, THE DAMNED UNITED, SWEENEY TODD : LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET de Tim Burton, THE LAST HANGMAN et LIFE IS SWEET, SECRETS ET MENSONGES, TOPSY-TURVY et ALL OR NOTHING, tous signés Mike Leigh.

À la télévision, on l'a vu dans "The Enfield Haunting", "Blandings", The Syndicate", "The Fattest Man in Britain", "Oliver Twist", "Bodily Harm", "Perfect Strangers", "Shooting the Past", "Our Mutual Friends" et "Timothy Spall : Somewhere at Sea", premier épisode d’une série de trois documentaires dans lesquels on suit l’acteur dans ses pérégrinations.

Primé aux BAFTA Awards et aux Olivier Awards, ANDREW SCOTT (Anthony Julius) a récemment donné la réplique à Johnny Depp dans ALICE DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR de James Bobin. Il a achevé le tournage du MERVEILLEUX JARDIN SECRET DE BELLA BROWN et de SWALLOWS AND AMAZONS.

Il a entamé sa carrière à l’âge de 17 ans dans KOREA, le film irlandais salué par la critique de Cathal Black. Il est surtout connu pour le rôle de Moriarty dans SHERLOCK, série primée à de multiples reprises pour laquelle il a remporté de nombreux prix, dont le BAFTA Award du meilleur acteur dans un second rôle. Il a joué dans DOCTEUR FRANKENSTEIN réalisé par Paul McGuigan, avec James McAvoy et Daniel Radcliffe. Sa filmographie compte aussi IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN réalisé par Steven Spielberg et NORA de Pat Murphy, les films irlandais DEAD BODIES de Robert Quinn, THE STAG réalisé par John Butler, THE SCAPEGOAT de Charles Sturridge et LOCKE mis en scène par Steven Knight, avec Tom Hardy. En 2014, on a également pu le voir dans PRIDE, le film primé aux BAFTA Awards de Matthew Warchus, pour lequel il a remporté le British Independent Film Award du meilleur acteur dans un second rôle.

Sur le petit écran, on a pu le voir dans LEGACY, le téléfilm de Pete Travis pour la BBC, et les séries ou miniséries DATES avec Sheridan Smith, THE TOWN, écrite par Mike Bartlett, BLACKOUT aux côtés de Christopher Eccleston, et THE HOUR avec Ben Whishaw et Dominic West.

Sur scène, il s’est produit dans "Sea Wall", one-man-show écrit pour lui par Simon Stephens. Il a également joué dans la pièce "" écrite par David Hare et mise en scène par Sam Mendes, qui a marqué ses débuts à Broadway face à . Andrew Scott a fait son retour au Royal Court Theatre dans "Birdland" de Simon Stephens qui lui a valu d’être salué par la critique. On l'a récemment vu dans "The Dazzle" de Richard Greenberg, salué par un Tony Award.

DERRIÈRE LA CAMÉRA

Réalisateur et producteur de cinéma et de télévision anglais, MICK JACKSON (Réalisateur) s'est sans doute fait connaître grâce à BODYGUARD, avec Kevin Costner et Whitney Houston, cité à plusieurs MTV Movie Awards et énorme succès de l'année 1992. Il a encore réalisé VOLCANO, THE FIRST $ 20 MILLION IS ALWAYS THE HARDEST, TROU DE MÉMOIRE, L.A. STORY et CHATTAHOOCHEE.

Tout récemment, Jackson a signé TEMPLE GRANDIN pour la télévision qui a valu au réalisateur et à Claire Danes deux Emmy Awards. Jackson a également obtenu un DGA Award et un Peabody Award. Il avait été antérieurement nommé à l'Emmy pour L'ENFANT DU SECRET, avec Emily Watson, EN DIRECT DE BAGDAD, avec Michael Keaton, INDICTMENT: THE MCMARTIN TRIAL, avec James Woods. Il a remporté trois BAFTA Awards pour A VERY BRITISH COUP, THE RACE FOR THE DOUBLE HELIX et THREADS.

Côté petit écran, il a tourné la minisérie OPÉRATION HADES, SCREEN TWO: DOUBLE IMAGE et MORRIE UNE LEÇON DE VIE. Il a réalisé de nombreux documentaires comme THE AGE OF UNCERTAINTY et THE ASCENT OF MAN qui lui a valu un Peabody Award.

DAVID HARE (Scénariste) est dramaturge et scénariste. Pour le grand écran, on lui doit WETHERBY, FATALE, THE HOURS et THE READER. Côté petit écran, il a écrit PAGE EIGHT, SAIGON: YEAR OF THE CAT, DREAMS OF LEAVING, LICKING HITLER, TURKS & CAICOS et . On lui doit une trentaine de pièces comme "Plenty", "", "The Secret Rapture", "", "", "Amy's View", "", "", "", "", "", "" et "".

En 1997, il a été fait officier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Un an plus tard, il a été fait chevalier par le gouvernement britannique pour sa contribution au théâtre.

GARY FOSTER (Producteur) a produit des films de genres divers, comme DAREDEVIL, avec Ben Affleck, ELEKTRA, avec Jennifer Garner et GHOST RIDER, avec Nicolas Cage et Eva Mendes. Il s'est associé avec l'ancien président de Sony Pictures Television Russ Krasnoff. Aujourd'hui, Krasnoff/Foster Entertainment produit des longs métrages et des séries télé.

On lui doit C'ÉTAIT À ROME de Mark Steven Johnson, comédie sentimentale avec Kristen Bell et Josh Duhamel, CRIMES DE GUERRE de Peter Webber, avec Matthew Fox et Tommy Lee Jones, et MY OLD LADY d'Israel Horovitz, avec Kevin Kline, Maggie Smith et Kristin Scott Thomas. Diplômé de USC, Foster a fait ses débuts de producteur au milieu des années 80. À l'âge de 25 ans, il a produit SHORT CIRCUIT, dont le succès l'a propulsé sur le devant de la scène. En 1993, il produit NUITS BLANCHES À SEATTLE qui engrange plus de 300 millions de dollars de recettes mondiales.

Il a été président de Lee Rich Productions de 1993 à 1995 et produit JUSTE CAUSE, AU SECOURS DU PETIT PANDA, et LE SOUFFRE-DOULEUR. En 1996, il produit TIN CUP, avec Kevin Costner. En 2001, il produit THE SCORE, avec Robert De Niro, Edward Norton et Marlon Brando.

Parmi sa filmographie, citons encore GLORIA, L'ENJEU, LOVERBOY, GHOST RIDER: L'ESPRIT DE VENGEANCE et SIDE OUT.

En 2009, il a produit LE SOLISTE de Joe Wright, avec Jamie Foxx et Robert Downey, Jr.

RUSS KRASNOFF (Producteur) a cofondé Krasnoff/Foster Entertainment avec Gary Foster en 2006, travaillant à la fois pour le cinéma et la télévision. En 2012, les deux hommes ont produit CRIMES DE GUERRE de Peter Webber, avec Matthew Fox et Tommy Lee Jones. On leur doit encore LE SOLISTE de Joe Wright, avec Jamie Foxx et Robert Downey, Jr, et MY OLD LADY d'Israel Horovitz, avec Kevin Kline, Maggie Smith et Kristin Scott Thomas.

Plus tôt dans sa carrière, Krasnoff a été président de la programmation et de la production chez Sony Pictures Television. Il a ainsi développé plusieurs séries, téléfilms et documentaires.

Il a également contribué à développer les contenus originaux pour les chaînes du câble, enrichissant ainsi un catalogue extraordinaire.

Côté animation, il a supervisé la production des séries LES BOONDOCKS, DRAGON TALES, HAROLD AND THE PURPLE CRAYON et SPIDER-MAN.

Avant d'être engagé chez Sony, il a dirigé Krown Entertainment Marketing, société de marketing spécialisée dans le divertissement. L'entreprise a été à la pointe du placement de produit et du merchandising pour le cinéma.

HOWARD SHORE (Compositeur) compte parmi les compositeurs et chefs d’orchestre les plus respectés, récompensés et prolifiques de notre temps. Sa transposition musicale de l'univers de Tolkien qu'on retrouve dans les trilogies du SEIGNEUR DES ANNEAUX et du HOBBIT de Peter Jackson a ravi les spectateurs de toutes générations. Il s'agit de son œuvre la plus importante de sa carrière qui lui a valu trois Oscars, quatre Grammy et deux Golden Globes, ainsi que des prix d'associations de critiques et de festivals. On lui doit la partition de ED WOOD, SEVEN, LE SILENCE DES AGNEAUX, PHILADELPHIA, MADAME DOUBTFIRE, ou encore HUGO CABRET, LES INFILTRES, AVIATOR (qui lui a valu son troisième Golden Globe), GANGS OF NEW YORK – tous signés Martin Scorsese. Tout récemment, il a écrit la partition de SPOTLIGHT de Tom McCarthy, Oscar du meilleur film.

Howard Shore est l’un des créateurs originaux de l’émission de télévision SATURDAY NIGHT LIVE, dont il a été directeur musical de 1975 à 1980. C’est à cette période qu’il a rencontré David Cronenberg, pour qui il a écrit la musique de quinze films, dont LA MOUCHE, CRASH et LE FESTIN NU. Il a remporté le Canadian Screen Award pour MAPS TO THE STARS et COSMOPOLIS. Ses musiques de A DANGEROUS METHOD, LES PROMESSES DE L’OMBRE et FAUX-SEMBLANTS pour David Cronenberg lui ont chacune valu un Genie Award.

Il a composé "Fanfare" pour le Wanamaker Grand Court Organ de Philadelphie, un concerto pour piano, "Ruin and Memory", pour le pianiste chinois Lang Lang, et "Mythic Gardens" pour Sophie Shao.

En 2008, la première de son opéra "The Fly" a eu lieu au Théâtre du Châtelet à Paris et au Los Angeles Opera. Le spectacle a été monté au Theatre Trier en Allemagne.

JUSTINE WRIGHT (Chef-monteuse) a commencé sa carrière en montant des publicités, des clips et des courts métrages avant de se tourner vers le documentaire et le long métrage.

Elle a collaboré avec Kevin MacDonald sur UN JOUR EN SEPTEMBRE, LA MORT SUSPENDUE (lauréat du BAFTA Award), LE DERNIER ROI D'ÉCOSSE, JEUX DE POUVOIR, L'AIGLE DE LA NEUVIÈME LÉGION et BLACK SEA.

On lui doit encore le montage de LOCKE de Steven Knight, avec Tom Hardy (qui lui a valu le prix du meilleur montage aux European Film Awards), LA DAME DE FER de Phyllida Lloyd, avec Meryl Streep, THE GAME OF THEIR LIVES (nommé au meilleur documentaire sportif des British Television Awards), THE FINAL CURTAIN de Patrick Harkin, avec Peter O'Toole, et SHOPPING DE NUIT de Saul Metzstein, BAFTA écossais du meilleur film.

ANDREW MCALPINE (Chef-décorateur) a collaboré à une trentaine de longs métrages en 25 ans comme SID AND NANCY d'Alex Cox, LA LEÇON DE PIANO de Jane Campion, qui lui a valu un AFI Award et un BAFTA, CLOCKERS de Spike Lee, et LA PLAGE de Danny Boyle.

Il a récemment conçu les décors de QUARTET de Dustin Hoffman, WE WANT SEX EQUALITY de Nigel Cole, UNE ÉDUCATION de Lone Scherfig et AVANT TOI de Thea Sharrock.

Diplômé des Beaux-Arts, il a travaillé pour plusieurs metteurs en scène de théâtre et chorégraphes, et a collaboré avec Juan Munoz à la Tate Modern de Londres, Antony Gormley au Hayward et avec les architectes Branson et Coates avec lesquels il a monté "Journey through the Body" pour le Millenium Dome. Il conçoit les décors de nombreux spots publicitaires primés et de clips.

HARIS ZAMBARLOUKOS (Directeur de la photographie) a été classé parmi les 10 directeurs de la photo les plus prometteurs dans Variety en 2006. Il a ainsi éclairé CENDRILLON, THE RYAN INITIATIVE et THOR de Kenneth Branagh, THE OTHER MAN de Richard Eyre, MAMMA MIA ! de Phyllida Lloyd, et AU-DELÀ DE L'ILLUSION de Gillian Armstrong, avec Guy Pearce et Catherine Zeta Jones, qui lui a valu une nomination à l'AFI de la meilleure photo.

Il a récemment travaillé sur LOCKE mis en scène par Steven Knight.

Diplômé de Central St Martin's College of Art & Design et de l'American Film Institute, il a travaillé sous la tutelle du grand Conrad Hall sur PRÉJUDICE. Puis, il a éclairé des spots publicitaires, des documentaires et des courts métrages aux États-Unis, en Europe et en Amérique centrale. Son film de fin d'études FIRST DAUGHTER a remporté plusieurs prix.

En 1999, il assure la photo de son premier film américain, CAMERA OBSCURA. En 2004, il collabore à DÉLIRE D’AMOUR de Roger Michell, avec Daniel Craig, pour lequel il est nommé au British Independent Film Award. Il enchaîne avec VENUS réalisé par Roger Michell, avec Peter O’Toole, et LE LIMIER – SLEUTH pour Kenneth Branagh.

LISTE ARTISTIQUE

Deborah Lipstadt RACHEL WEISZ

Richard Rampton TOM WILKINSON

David Irving TIMOTHY SPALL

Anthony Julius ANDREW SCOTT

James Libson JACK LOWDEN

Laura Tyler CAREN PISTORIUS

Sir Charles ALEX JENNINGS

Vera Reich HARRIET WALTER

Le professeur Robert Jan Van Pelt MARK GATISS

Le professeur Richard Evans JOHN SESSIONS

Libby Holbrook NIKKI AMUKA-BIRD

Anthony Forbes-Watson PIP CARTER

Heather Rogers JACKIE CLUNE

Thomas Skelton-Robinson WILL ATTENBOROUGH

Nik Wachsman MAX BEFORT

Sam Glass DANIEL CERQUEIRA

Storm Glass LAUREL LEFKOW

Roger Levy ELLIOT LEVEY

Rachel Levy HELEN BRADBURY

Le rabbin Brenner JACOB KRICHEFSKI

LISTE TECHNIQUE

Un film de MICK JACKSON

Scénario DAVID HARE

D'après l'ouvrage de DEBORAH E.LIPSTADT

Produit par GARY FOSTER RUSS KRASNOFF

Producteurs exécutifs JEFF SKOLL JONATHAN KING CHRISTINE LANGAN

JOE OPPENHEIMER

ANDREW KARPEN

GUY HEELEY

Coproductrice CÉLIA DUVAL

Casting DIXIE CHASSAY

Costumes ODILE DICKS-MIREAUX

Musique HOWARD SHORE

Superviseur musical MAGGIE RODFORD

Montage musical GRAHAM SUTTON

Coordination musicale ALAN FREY

Orchestra Royal Philharmonic Orchestra

Chef d'orchestre DUNCAN RIDDELL

Piano SIMON CHAMBERLAIN

Montage JUSTINE WRIGHT

Décors ANDREW McALPINE

Image HARIS ZAMBARLOUKOS MUSIQUES

Sonate pour piano n°3, op. 58

Largo from Piano Sonata No. 3 in B minor, Op. 58 Composé par Frederic Chopin, Interprété par Idil Biret. Avec l'aimable autorisation de Naxos Rights US Inc

"Dies Bildnis Ist Bezaubernd Schon" de Wolfgang Amadeus Mozart Interprété par The Cavendish Orchestra Édité par Cavendish Music Co. Ltd. Avec l'aimable autorisation de Cavendish Music

"Die Krahe from Wintereisse", Op 89, D.911 XV de Franz Schubert Avec l'aimable autorisation de Universal Production Music

La Giesango Interprété par Dikanda Avec l'aimable autorisation de Dikanda Composé par Traditional Time Arrangements Anna Witczak Édité par Dikanda

Bande-originale disponible chez Howe Records