Commune de LANGUENAN

Plan Local d’Urbanisme

1 – RAPPORT DE PRESENTATION

APPROBATION délibération du CM du 29 juillet 2010

Le Maire

------Michelle TANGUY, Conseil en Urbanisme, aménagement, environnement 8 rue Ernest HELLO 56100 LORIENT [email protected]

SOMMAIRE

INTRODUCTION ------1

1- L ’OBJET DU PLU ------2 2- LE CADRE JURIDIQUE DU PLU ------2 3 - LE CONTENU DU PLU ------2

LE CONTEXTE TERRITORIAL ------4

CHAPITRE 1 – LA COMMUNE ET SES DYNAMIQUES : diagnostic démographique et socio- économique ------6

1 LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES ------7 2 LE LOGEMENT ------9 3 LE CONTEXTE ECONOMIQUE ------13 4 LES EQUIPEMENTS ------16

CHAPITRE 2 – LA COMMUNE DANS SON SITE : état initial de l’environnement ------19

1 LE SITE ------20 2 LES COMPOSANTES NATURELLES ------22 3 LE PAYSAGE COMMUNAL ------26 4 L’ORGANISATION URBAINE ------29 5 LE PATRIMOINE ------30 6 LES RISQUES ET NUISANCES ------31

CHAPITRE 3 – LES ENJEUX DU TERRITOIRE , LES DISPOSITIONS DU PLU ------33

1 LES ENJEUX ISSUS DU DIAGNOSTIC ------34 2 PREVISIONS DE DEVELOPPEMENT ET EVALUATION DES BESOINS ------34 3 LES ORIENTATIONS COMMUNALES DECLINEES DANS LE PADD------35 4 LES RETRANSCRIPTIONS REGLEMENTAIRES DU PLU------37

CHAPITRE 4 – LES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLU SUR L ’ENVIRONNEMENT ------43

CHAPITRE 5 – COMPATIBILITE DU PLU AVEC LES LOIS ET LES ENJEUX 47 SUPRACOMMUNAUX ------

1 COMPATIBLITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRACOMMAUX ------48 2 COMPATIBILITE AVEC LES DISPOSITIONS LEGISLATIVES ------48

------Michelle TANGUY, Conseil en Urbanisme, aménagement, environnement 8 rue Ernest HELLO 56100 LORIENT [email protected]

Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

INTRODUCTION

L’ ARTICLE L 110 DU CODE DE L ’U RBANISME POSE LES PRINCIPES GENERAUX APPLICABLES EN MATIERE D’AMENAGEMENT ET D ’URBANISME .

« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d’assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacement, les collectivités publiques harmonisent dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace ».

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1. L’ OBJET DU PLAN LOCAL D’URBANISME

Le P.L.U traduit une organisation du territoire communal, en proposant un aménagement de l’espace conforme aux aptitudes du milieu au regard de chacune des vocations potentielles et des usages existants ou projetés : urbanisation, agriculture, loisirs et tourisme, protection de la nature et du patrimoine, activités économiques…

Le P.L.U expose le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques, précise les besoins répertoriés en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements et de services et réglemente l’utilisation des sols de la commune.

2. LE CADRE JURIDIQUE DU PLAN LOCAL D ’URBANISME

Le Plan Local d’Urbanisme est un document d’urbanisme institué par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2001 et complété par la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003. C’est un document opposable aux tiers (qui s’impose à tous). Les autorisations de construire sont délivrées par le maire.

Le Plans Local d’Urbanisme exprime, selon l’article L 121-1 du Code de l’Urbanisme, les règles régissant le territoire communal.

« Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d’assurer :

1. l’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable ;

2. la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives ou culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics en tenant compte en particulier de l’équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux ;

3. une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toutes nature »

3. LE CONTENU DU PLAN LOCAL D ’URBANISME

L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme est encadrée par l’article L.123-1 du Code de l’Urbanisme et son contenu est précisé par les articles R.123-1 et suivants du Code de l’Urbanisme. Globalement le dossier est constitué :  D’un rapport de présentation comprenant le diagnostic du territoire, l’état initial de l’environnement, explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durable, évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose de manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.

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 D’un projet d’aménagement et de développement durable qui présente la philosophie du projet et les objectifs en matière d’habitat, de développement économique, de protection de l’environnement, de déplacements….  D’ orientations d’aménagement (document facultatif) des secteurs AU qui auront une valeur de compatibilité opposable aux futurs aménageurs privés  D’un règlement qui comprend une partie graphique et une partie écrite qui ont la même portée normative. Le document graphique délimite les différentes zones et le règlement fixe les règles applicables à l’intérieur de chaque zone.  Des documents annexes qui indiquent à titre d’information les servitudes d’utilité publique soumises aux dispositions de l’article L.126-1 ainsi que les bois ou forêts soumis au régime forestier, les schémas des réseaux d’eau et d’assainissement….

La commune de LANGUENAN a décidé de réviser son Plan d’Occupation des Sols pour passer en Plan Local d’Urbanisme par délibération du Conseil Municipal en date du 6 septembre 2004.

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LE CONTEXTE TERRITORIAL

- Situation géographique et administrative

FICHE D ’IDENTITE

LA COMMUNE DE LANGUENAN EST SITUEE AU NORD -EST DU DEPARTEMENT DES COTES D ’A RMOR

Superficie : 1594 ha Population en 1999 : 805 habitants Population municipale 2006 : 987 habitants

Commune appartenant au territoire :  de l’arrondissement de  du canton de PLANCOËT  de la communauté de communes de PLANCOET /VAL D ’ARGUENON

Communes limitrophes :  PLOUBALAY ET PLESTIN -TRIGAVOU au Nord  à l’Est  au Sud  CREHEN à l’Ouest

Unités urbaines proches :  DINAN (12 267 habitants en 1999) à 10 kilomètres  LAMBALLE (10 548 habitants en 1999) à 38 kilomètres  SAINT BRIEUC (47 100 habitants en 2005) à 59 kilomètres  RENNES (209 900 habitants en 2005) à 60 kilomètres

Distance par rapport au littoral :  moins de 10 kilomètres

Infrastructures routières :  RD 26 SAINT -JACUT DE LA MER – DINAN  RD 28 PLANCOET – PLESTIN -TRIGAVOU  RD 44 LANGUENAN – CORSEUL – RN 176

Infrastructure ferroviaire :  Voie ferrée SAINT -BRIEUC -LAMBALLE -DINAN -DOL

Historique du document d’urbanisme : POS élaboré le 16/06/1989 Révision approuvée le 9/07/2001

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Figure 1 : localisation de la commune de Languenan

2 - Origine du nom et histoire de Languenan (extrait de infobretagne.com)

« Languenan vient du breton « Lan » (monastère) et de Saint Kenan, moine irlandais.

Languenan est un démembrement des paroisses primitives de Corseul (moitié Sud) et de Ploubalay (moitié Nord).

La paroisse de Languenan est le chef-lieu d’une seigneurie : terram de Languennen en 1251…, qui donne son nom à une famille, connue depuis Guerricus de Langananno (ou Jacques de Langananno)… au XIIème siècle, jusqu’à Jacques de Languevan ou Jamet de Languenen en 1371…. Le siège de cette seigneurie était, semble-t-il, situé autrefois au bourg (au lieu-dit clos du cimetière), où est signalée une motte féodale.

La dîme de Languenan est citée dès 1325 et la paroisse de Langanan existe dès 1278. En effet un acte de 1278 fait état d’un accord entre Alain Goyon, seigneur de Matignon, et l’abbaye de Saint-Aubin-des- Bois au sujet des dîmes données à l’abbaye dans la paroisse par ses ancêtres.

La paroisse de Languenan dépend, sous l’Ancien Régime, du diocèse de Dol. L’ancienne paroisse de Languenan dépendait de la subdélégation et du ressort de Dinan. La cure était à l’ordinaire. La haute justice de ce territoire s’exerçait au Plessix-Balisson. Languenan élit sa première municipalité au début de 1790. Par ordonnance du 16 mars 1820, Plexxis-Balisson, qui avait été réunie pour le culte à la paroisse de Languenan, en est séparé pour former une succursale ou paroisse distincte.

On rencontre les appellations suivantes : de Langanano (au milieu du XIIème siècle), Languenan (en 1235), Languennen (en 1251), Par.de Langanan (en 1278), Languenam (vers 1330), Languenan (à la fin du XIVème siècle).

La commune de Languenan est occupée, le 31 mai 1795, par la division de chouans commandés par Rodolphe alias Malo Colas de La Baronnais. »

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Chapitre 1

LA COMMUNE ET SES DYNAMIQUES

Diagnostic démographique et socio-économique

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1- LES CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES ______

1-1 UNE CROISSANCE DE LA POPULATION

 Rythme soutenu de la croissance de la population depuis les années 1975 malgré un essoufflement entre 1990 et 1999 (Source INSEE)

Evolution de la population de 1975 à 2008 1100

1000 1050

900 987 792 800 811 805 700 769

Nombred'habitants 749

600 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008* Année (2008* source communale)

En 1999, la commune de Languenan compte 805 habitants pour une superficie de 1594 hectares soit une densité de 47 habitants au km².

De source communale, depuis 1999 la commune enregistre une forte augmentation de population (+30% en 9 ans).

Cette croissance de population est probablement due à :  Un exode urbain lié à un prix du foncier élevé sur Dinan, dans les communes périphériques et sur la côte.  Une recherche d’un cadre et d’une qualité de vie que l’on ne trouve plus ou pas dans les grandes et moyennes agglomérations  Une conjoncture favorable  Une amélioration du réseau routier : on ne parle plus de distance mais de temps passé dans les transports.

L’évolution de la population communale suit la même évolution que celle de la communauté de communes dans les périodes 1975-1990 et 1990-1999

Evolution de la population (Source INSEE)

Ensemble urbain 1975-1990 1990-1999 Languenan + 8,2 % -0,74% CdC de Plancoet-Val d’Arguenon +4,5 % -0,23%

 Les facteurs d’évolution : mouvements naturels et migratoires (Source INSEE)

Si la population de Languenan s’accroît à chaque recensement depuis 1975, on note de larges variations des poids relatifs des soldes naturels et migratoires dans cette évolution. La légère décroissance enregistrée entre 1990 et 1999 correspond à un solde migratoire négatif que ne peut compenser le solde naturel positif.

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- le solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès - le solde migratoire : différence entre le nombre d’arrivées et le nombre de départs de la commune

40

20

0 1968-1975 1975-82 1982-1990 1990-1999 1999-2005* Solde naturel -20 Solde migratoire -40

-60

-80

Le solde naturel négatif dans la période 1975-82 est la conséquence du fort exode enregistré dans la période 1968-75 : départ massif de jeunes adultes vers des pôles d’emplois.

Jusqu’en 1990, la croissance de la population est due à l’installation de nouveaux habitants sur la commune. Il s’agit principalement de jeunes ménages en âge d’avoir des enfants comme le témoigne les soldes naturels positifs enregistrés dans ces périodes.

Le départ de population dans les années 1990-1999, que ne peut compenser le solde naturel positif, correspond là encore à un départ de population lié probablement à une conjoncture économique défavorable (départ de jeunes adultes vers des pôles d’emplois plus attractifs).

En 2005, la politique d’accueil et de maintien des jeunes ménages sur la commune porte ses fruits comme en témoigne le solde naturel enregistré en 1999 et 2005. L’accueil de la population s’est essentiellement faite par le biais de la construction.

1-2 UNE POPULATION VIEILLISSANTE

L’étude des indices de jeunesse confirme le fait que la population de Languenan vieillit tout comme celle de la communauté de communes et du département. Si l’indice de jeunesse tend à se rapprocher de 1, ce qui est significatif d’une population vieillissante la population communale est relativement jeune puisque 52,3% de la population à moins de 40 ans en 1999.

1982 1990 1999 0-19 ans 235 230 214 20-60 ans 372 420 417 60 et plus 162 159 173 Indice de Jeunesse communal 1,4 1,4 1,2 Indice de Jeunesse CdC 0,84 Indice de Jeunesse départemental 1,31 1,01 0,83 Source INSEE

L’indice de jeunesse renseigne sur le phénomène de vieillissement ou de rajeunissement de la population. Il est de 1 lorsque le nombre d’enfants et d’adolescents est égal à celui des personnes âgées de plus de 60 ans. Il est inférieur à 1 quand les plus de 60 ans sont plus nombreux que les moins de 20 ans.

Le rééquilibrage de la composition démographique passe par l’accueil de jeunes ménages en âge d’avoir des enfants, ce qui implique de mener une certaine réflexion en termes de maintien, voire de création de services à la population, mais également d’évaluer la réceptivité du parc de logements existants.

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A retenir Diagnostic : --- UneU ne reprise de la croissance démographique depuis 19199999 Enjeux : --- Maintenir la population actuelle --- Attirer de nouveaux habitants --- Améliorer la qualité de vie pour attirer de nouveauxnouveaux habitants

2- LE LOGEMENT ______

2-1 UN NOMBRE CROISSANT DE MENAGES (Source INSEE)

Nombre de ménages de 1982 à 1999

350 320 290 311 292 260 270 230 200 1982 1990 1999

Sur la commune, le nombre de ménages ainsi que leur composition démographique a beaucoup évolué ces 20 dernières années. Cette évolution suit la tendance nationale dont les principaux facteurs sont :  la modification des structures familiales  le vieillissement de la population.

Depuis 1975, la taille des ménages a nettement diminué : 2,58 personnes en moyenne en 1999 contre 3 personnes en 1975.

Les ménages d’une seule personne et les couples sans enfants à charge ont fortement augmenté, particulièrement au cours de années 1980-1990. En 1999, les personnes seules représentent 26% des ménages et les couples 30%, soit plus de la moitié des ménages sont composés d’une ou de deux personnes. Par ailleurs, le vieillissement de la population explique l’évolution croissante du nombre de personnes seules.

Le nombre de ménages avec un ou deux enfants est globalement resté stable au cours de ces 20 dernières années.

Au cours des dix dernières années, la commune a principalement accueilli des petits ménages (personnes seules ou couples sans enfant).

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Evolution et taille des ménages de 1982 à 1999

100

80 1 personne 60 2 personnes 70 3 personnes 64 82 40 79 4 personnes 94 53 65 47 53 5 personnes et + 55 50 20 36 47 35 43 0

Source INSEE

L’évolution de la composition des ménages implique une adaptation parallèle des types de logements afin que les personnes puissent continuer à trouver une offre compatible avec leurs besoins.

2-2 UNE COMMUNE RESIDENTIELLE

 Une croissance régulière du parc de logements

La commune de Languenan dispose au total d’un parc de 404 logements en 1999. Celui-ci a augmenté de 4,4 % depuis 1990 (+ 17 logements).

Les résidences principales représentent 77% du parc total de logements ce qui confirme le caractère résidentiel de la commune.

Le taux de résidences secondaires, même s’il a progressé de 43% entre 1975 et 1999, reste inférieur (14,6%) à la moyenne départemental (15,75%) malgré sa proximité de la côte (10 kilomètres).

Evolution du parc de logements de 1982 à 1999 (Source INSEE)

100% 14 41 35 90% 54 80% 54 58 70% 60% logements vacants 50% résidences secondaires 40% 270 292 311 résidences principales 30% 20% 10% 0% 1982 1990 1999

Les logements vacants, qui ont diminué de 15 % entre 1990-1999, connaissent une évolution « en dents de scie ». Ils représentent en 1999, 8,6% du parc total des logements soit 2 points de plus que le département (6,3% de logements vacants en 1999). On peut penser que la pression sur le parc immobilier à travers la restauration aura eu un impact sur les logements vacants dont le taux reste assez élevé.

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Résidences principales par catégorie de logements (Source INSEE)

Résidences principales 1990 % 1999 % évolution %

Maisons individuelles 282 96,5 % 291 93,6 % + 9 + 3,2 % Immeuble collectif 3 1,02 % 13 4,18 % + 10 + 333 % Autre 7 2,4 % 7 2,2 % +0 + 0 % Total 292 100 % 311 100 % + 19 + 6,5 %

Les résidences principales sont en 1999 représentées à près de 94% sous formes de maisons individuelles.

Le poids des logements collectifs est intéressant avec 4,18% du total des résidences principales. La diminution de la part des maisons individuelles et l’augmentation de la part des immeubles collectifs s’expliquent probablement par la transformation de grandes maisons en plusieurs logements.

 Une diminution du taux d’occupation

D’une manière générale, sur l’ensemble de la , le taux d’occupation des logements est en baisse. Cela se vérifie sur la commune avec un taux d’occupation qui est passé de 2,8 en 1982 à 2,53 en 1999. Il reste néanmoins supérieur au taux du département des Côtes d’Armor qui est de 2,32 en 1999.

 Des logements grands, anciens …peu confortables (Source INSEE)

Les logements sont, pour 54 % d’entre eux, anciens. Les années 1990 n’ont pas été propices à la construction, la conjoncture économique n’étant pas des plus favorable. Le début des années 2000 correspond à une reprise économique qui se traduit par une relance de la construction nettement visible sur le terrain.

après 1990 13%

1975-1989 18% avant 49 54%

1949-1974 15%

En 1999, 59,4% des résidences principales possèdent le chauffage central individuel ou collectif mais 6 % n’ont ni baignoire ni douche. On notera néanmoins que le confort des constructions s’est nettement amélioré entre 1990 et 1999 en raison de l’importance des rénovations.

 Taille des résidences principales (Source INSEE)

En moyenne, la taille des résidences principales de la commune est relativement importante. - 13,2 % sont des petits logements avec 1 ou 2 pièces - 42 % sont des logements de taille intermédiaire avec 3 et 4 pièces - 44 % sont de grands logements avec 5 pièces et plus -

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Total Type de logements T1 T2 T3 T4 T5 et +

Nombre de RP en 1999 15 26 60 73 137 311 % en 1999 4,8 % 8,3 % 19,3 % 23,5 % 44 % 100% % en 1990 3,4 % 11,9 % 19,5 % 23,3% 41,8 % 100 % Solde 1990-1999 + 50% - 25,7% + 5% + 7,3% + 12,3% + 6,5%

Excepté les T2, toutes les catégories de taille de logements sont en progression. Les T1 ont connu l’augmentation la plus significative. Cette augmentation est à mettre en relation avec la progression des petits ménages.

Malgré une nette majorité de ménages composée de 1 et 2 personnes, le parc de petits logements reste faible (13%) pour retenir les jeunes adultes en âge de décohabiter ou pour permettre le maintien sur la commune de personnes seules.

 Les logements locatifs

Sur les 311 résidences principales, 21,9% sont occupées par des locataires.

Ce taux, bien que faible en comparaison avec le canton (46,1%) et le département (28,7%), permet à la commune de Languenan d’accueillir des familles en transit. Ces locataires sont des candidats potentiels à la construction sur la commune dans les années à venir.

La relative faiblesse du parc de location signifie que les ménages qui se sont installés sur la commune dans cette période étaient principalement des actifs avec une situation professionnelle stable leur permettant d’accéder directement à la propriété.

 Le parc social

Le parc social, composé de 9 logements communaux et de 13 logements HLM, représente 7% des résidences principales. Un nouveau projet, porté par les HLM de la Rance, est en cours de réalisation sur la commune (7 logements).

2-3 UN MARCHE DE LA CONSTRUCTION ACTIF

De plus en plus de couples travaillant à Dinan, Plancoët… désirent acquérir un logement dans un environnement rural, à un prix moins élevé que dans les villes ou sur la côte. Leur recherche porte essentiellement sur des maisons anciennes à restaurer, ou sur des terrains à bâtir.

A ce jour il existe 7 lotissements sur la commune de Languenan :  Deux lotissements communaux : - 1982 : La Résidence de la Motte = 10 lots - 1991 : Le Clos du Moulin = 10 lots

 5 lotissements privés - 2000 : La Résidence « Le Pont Paris » = 7 lots HLM de la Rance - 2005 : le domaine de la « Courtoisie » = 18 lots - 2006 : le hameau des Chênes = 8 lots - 2007 : Lotissement de l’Orme = 7 lots - 2007 : lotissement « le hameau de la Potinais » = 7 lots HLM de la Rance.

En projet, 2 lotissements (route de Trigavou et route de Corseul)

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Logements nouveaux et rénovations-extensions de 2000 à 2008 (source communale) 35 31 maisons neuves 30 rénovations 25

20 18 18 15 18 15 11 10 10 7 6 11 9 10 5 7 7 5 3 4 2 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

La production de logements est majoritairement portée par la construction de maisons neuves.

A retenir Diagnostic : --- UneUUUne croissance régulière du nombre de logements --- UneU ne offre de logements insuffisamment variée Enjeux : --- Valorisation des zones d’habitat déjà disponibles --- Ouverture à l’urbanisation de nouvelles zones --- Proposition de logements diversifiés et adaptés à llaa structure de la population (individuels, collectifs, achat, location, logements sociaux)

3- LE CONTEXTE ECONOMIQUE ______

3-1 UNE POPULATION ACTIVE DYNAMIQUE

1990 1999 Variation Population active totale 306 353 + 15 % Population active ayant un emploi 244 318 + 30,3 % - dont salarié 192 248 + 29,1 % - dont non salariés 52 64 + 23 % Chômeurs 34 35 + 3% Taux de chômage 11,1% 9,9% Source INSEE

En 199, la population active totale s’élève à 353 personnes sur la commune. Après une relative stagnation du nombre d’actifs, la commune connaît une augmentation de 15% dans la période intercenistaire 1990-1999. Cette augmentation est due en partie à l’activité féminine.

Ce sont donc principalement des actifs qui se sont installés sur la commune ces dernières années.

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Le taux de chômage, malgré une légère diminution entre 1990 et 1999, est inférieur d’un point au taux départemental en 1999 (10,8%). Le chômage touche essentiellement les tranches d’âge 20-24 ans (21,5%) et 25-29 ans (13,2%) et plus particulièrement la population féminine (30,8% et 18,8% contre 13,3% et 9,1% pour les hommes).

3-2 LES MOUVEMENTS PENDULAIRES DOMICILE -TRAVAIL EN AUGMENTATION

Sur 318 actifs habitant à Languenan et occupant un emploi

- 94 vivent et travaillent à Languenan (soit 29,5%). Cette part a diminué de 14,5% entre 1990 et 1999, ce qui indique que la population active est plus mobile qu’auparavant. Les mouvements pendulaires de type domicile-travail ont donc pris une plus grande ampleur.

- 224 partent travailler à l’extérieur (70,4%). 76 % restent dans les Côtes d’Armor. Les principaux lieux de travail sont Dinan et Plancoët.

- Le quart restant travaille hors département.

Plusieurs phénomènes sont à l’origine de cette augmentation des flux domicile-travail vers une autre commune. D’une part la spécialisation accrue des activités implique une plus grande mobilité des actifs. D’autre part, l’amélioration des réseaux de transport permet des liaisons plus rapides entre les différentes unités urbaines, ce qui incite de nombreux actifs à emménager dans les communes riveraines de leur lieu de travail. Enfin la double activité croissante des ménages renforce ce schéma.

L’augmentation du nombre d’actifs travaillant à l’extérieur de la commune n’est pas due à une perte d’emplois sur la commune (au contraire) mais à une arrivée importante sur la commune d’actifs ayant un emploi à l’extérieur.

Parallèlement à l’augmentation de la part des actifs travaillant à l’extérieur, la part des actifs venant de l’extérieur a également progressé. Cela peut signifier que les emplois offerts sur la commune ne correspondent pas aux qualifications des actifs résidants. La plus grande entreprise de la commune, la fabrique d’escaliers (une centaine d’emplois) emploie une catégorie professionnelle bien spécifique.

L’augmentation de la mobilité des ménages s’accompagne du développement de leur taux de motorisation. Le principal mode de transport domicile-travail est la voiture particulière à 76%. Le transport en commun ne concerne que 1,3% des actifs ayant un emploi.

3-3 UN TISSU ECONOMIQUE COMMUNAL DIVERSIFIE

 Une offre commerciale limitée

L’offre commerciale est limitée sur la commune. La boulangerie est le seul commerce strictement alimentaire.

L’appareil commercial est par ailleurs composé de : - 1 bar-tabac, 1 café-épicerie - 1 salon de coiffure - 2 garagistes - 1 coopérative

Les commerces sont localisés principalement sur la D44 et la D 28. La boulangerie est excentrée au Nord du bourg.

14 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Pour les commerces et les services spécialisés (pharmacie, médecins...) les habitants de Languenan doivent se rendre à Dinan, à Plancoët ou à Corseul.

 Une agriculture pérenne

L’agriculture constitue un enjeu important puisqu’il agit sur l’activité économique, la qualité des paysages, l’environnement et par conséquent les équilibres biologiques.

L’agriculture est toujours présente sur le territoire communal, comme en témoigne les chiffres : la commune compte 14 exploitations agricoles en 2008 (source communale) dont 8 ICPE contre 43 exploitations en 1988.

La superficie agricole utilisée communale (SAU) représente 77,6% de la superficie communale, soit 1237 hectares.

Les mêmes phénomènes que ceux observés au plan national sont visibles sur la commune à savoir : − baisse du nombre des exploitations (-65% entre 1979 et 1988) avec une diminution plus forte entre 1988 et 2000. − augmentation de la superficie agricole utilisée moyenne : 47,4% des exploitations font plus de 35 hectares contre 21% en 1988.

1979 1988 2000 Nombre total d’exploitations 55 43 19 Chefs et coexploitants à temps 42 29 18 complet Nombre d’exploitation de plus de 35 6 9 9 hectares SAU des exploitations (ha) 1087 979 975 Source : RGA 2000

La production agricole est essentiellement tournée vers l’élevage bovin. Les élevages porcins et avicoles ont nettement diminué entre 1979 et 2000.

La superficie agricole est majoritairement utilisée pour la culture de céréales et de fourrage pour l’élevage. La superficie toujours en herbe à nettement diminué entre 1988 et 2000 (-76%) alors que la superficie des prairies temporaires augmentait de 14% dans la même période.

15 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

La population familiale active sur les exploitations diminue (baisse de près de 74% entre 1979 et 2000). Une certaine stabilité peut apparaître dans les prochaines années, sur le seul critère de l’âge, dans la mesure ou 45,8% des exploitants ont moins de 40 ans en 2000. Ce taux est nettement supérieur au taux départemental qui est de 32%.

L’évolution de l’activité agricole se remarque aussi bien dans les chiffres que dans les paysages : de moins en moins de hameaux possèdent encore une activité agricole.

 Quelques entreprises artisanales, une entreprise industrielle

L’activité artisanale est propre à un bourg rural de cette taille. Presque tous les corps de métiers du bâtiment y sont représentés. Les entreprises sont installées de manière diffuse sur le territoire communal à l’exception du secteur de la Gare qui regroupe 6 entreprises dont une coopérative agricole.

La zone d’activité, située à l’entrée Nord du bourg (entre la D.26 et la D.28), est occupée par l’entreprise FLIN qui fabrique des escaliers. Cette entreprise qui emploie plus d’une centaine de personnes est le principal employeur de la commune et est un réel atout pour la commune

A retenir Diagnostic : --- UneUU Une population active croissante, des mouvements penpendulairesdulaires en augmentation --- UneUUUne agriculture en perte de vitesse mais pérenne --- UneUUUne offre commercialecommercial e et de services insuffisante Enjeux : --- Maintenir et développer lesl es activités existantes sursur la commune --- Développer l’offre commerciale et de services --- PréserverPréser ver l’agriculture

4- LES EQUIPEMENTS ______

4-1 LES EQUIPEMENTS DE SUPERSTRUCTURE

La commune est pourvue des principaux équipements structurants nécessaire à son fonctionnement :

Les équipements scolaires :

La commune dispose d’une école publique et d’une école privée réunissant 170 élèves en 2008-2009 répartis en 7 classes.

Les élèves de collège et lycée fréquentent les établissements de Plancoët et de Dinan. Le Conseil Général assure une desserte par car.

La commune dispose d’une cantine scolaire municipale et d’une garderie péri-scolaire qui fonctionne matin et soir.

Les équipements socio-culturels : - une bibliothèque - une salle polyvalente située au Nord de la Mairie

Les équipements sportifs et de loisirs : - un terrain de foot - un jeu de boules

16 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

La mairie est le seul service public présent sur la commune.

4-2 LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

 Le réseau viaire

Les routes départementales

Le territoire communal est traversé par les routes départementale 26, 28 et 44 qui se croisent dans le bourg. - La RD 26 qui relie SAINT -JACUT DE LA MER – DINAN traverse la commune du Nord-Ouest au Sud- Est. - La RD 28 assure la jonction entre Plancoët et Plestin Trigavou. - La RD 44 lie le bourg à Corseul.

A l’intersection de ces 3 RD, un sens de circulation a été mis en place au centre bourg en instaurant notamment une circulation à sens unique.

Aucune de ces voies n’est classée à grande circulation.

Les voies communales irriguent le reste du territoire et desservent les hameaux et différents écarts .

Les chemins ruraux permettent de relier différents sites de la commune tout en desservant les parcelles agricoles

Les chemins d’exploitations ont pour vocation la desserte des différentes parcelles agricoles et cette destination reste d’actualité. Ce réseau constitue un véritable maillage du réseau des voies traditionnelles.

 Le stationnement

Le nombre de places de stationnement sur la commune est d’environ 100 places. Le parking en face de la mairie permet d’accueillir 20 véhicules, celui de la salle polyvalente 30 véhicules, celui situé à proximité de l’école 10 véhicules et enfin le parking du cimetière 40 véhicules.

 Les déplacements pédestres et cyclistes

Les mesures en faveur des déplacements pédestres et cyclistes résident pour le moment dans le petit plateau piétonnier aménagé au droit du parking de la mairie et qui permet de rejoindre le commerce « Le Bistroquet » et l’entretien d’itinéraires de randonnées.

Les orientations d’aménagement des zones 1AUa (pièce 2b du PLU), prévoient des cheminements piéton interquartier.

17 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

 Les infrastructures ferroviaires

Le territoire communal est traversé d’Est en Ouest par voie ferrée reliant Saint-Brieuc/Dinan/Dol de Bretagne. Cette voie ferrée est desservie par le TER qui assure la liaison Saint-Brieuc/Dinan 3 fois par jour en semaine et 4 fois le samedi ett Dinan/Saint-Brieuc 2 fois par jour en semaine et le weekend

 Les transports collectifs

Languenan est desservi par la ligne 12 du transport Interurbain en Côtes d’Armor (Tibus).

4-3 LES RESEAUX DIVERS

Assainissement La commune dispose d’une station d’épuration située à l’Ouest du cimetière. D’une capacité de 500 éq/h, elle a été mise en service en 2002.

Eau L’ensemble de la commune de Languenan est desservi par le réseau d’eau potable (519 abonnés en 2009) géré par le syndicat du Frémur dont le siège est à Pleslin- Trigavou

Les déchets La compétence relative à la gestion des déchets ménagers a été conférée à la communauté de communes de Plancoët/Val d’Arguenon.

La collecte des déchets et assimilés est organisée 1 fois par semaine (conteneurs). Présence de deux points écos pour produits recyclés (plastique, verre, journaux).

Déchetterie sur Plancoët.

A retenir DiagnosticDiagno stic : --- Une offre de bon niveau en équipements Enjeux : --- Mettre en valeur les espaces publics du centre bbourgourg --- Sécuriser les accès aux équipements par la mise en place de cheminements doux --- Améliorer les liaisons interquartiers --- Prévoir de nouveaux équipements pour répondre aux besoins de la population

18 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Chapitre 2

LA COMMUNE DANS SON SITE

Etat initial de l’environnement

19 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

1- LE SITE ______

1-1 LE RELIEF ET LA GEOLOGIE

Le territoire communal se présente sous la forme d’un plateau de direction Sud-Nord, entaillé par des vallées peu encaissées.

La commune se situe à une altitude comprise entre 130 mètres NGF pour le point le plus haut au niveau du village de Lesmen et 55 mètres NGF pour le point le plus bas au Nord-Ouest de la Commune. L’altitude dépasse 100 mètres NGF au centre et au Sud de la commune.

Le Nord-Ouest de la commune est occupé par de micaschistes et gneiss granulitique où la roche dominante est un gneiss

Une bande centrale (dont le bourg) est constituée de granulites feuilletées qui passent localement aux gneiss granulitiques.

Le sous-sol du Sud de la commune est quant à lui représenté par des schistes micacés qui ont été métamorphisés lors de l’intrusion des massifs granitiques. Par endroit, ces formations sont masquées par des limons éoliens dont l’épaisseur ne dépasse pas 2 mètres.

1-2 LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE - LES BASSINS VERSANTS (extraits de l’étude du zonage d’assainissement réalisée en janvier 2001 par le bureau d’études Ouest Aménagement,

La commune constitue une sorte de château d’eau puisqu’elle donne naissance à une multitude de petits ruisseaux.

Le territoire communal appartient à quatre grands bassins versants distincts :

 L’Est de la commune (dont une partie du bourg et de La Couterie) voit ses eaux collectées par plusieurs affluents du Frémur dont le ruisseau du Pont Ravier.  Le centre (dont la quasi-totalité du bourg) et une bande Nord appartient au bassin versant du ruisseau de Flouballay qui se jette dans la Baie de .  Les eaux excédentaires du Nord-Ouest de la commune sont évacuées par plusieurs affluents de la rivière le Drouet qui aboutit également dans la baie de Lancieux. C’est le cas du village de la Ville Goneuf.  Un affluent du ruisseau de Montafilan draine les eaux du Sud-Ouest de la commune (hameau du Callouet et de la Timonerie). Ces eaux contribuent à alimenter l’Arguenon.

Inventaire des cours d’eau (étude C.O.E.U.R 2006)

« Languenan possède un réseau de cours d’eau assez important de 22,7 kms. La carte IGN, quant à elle, révélait environ 17,6 km de cours d’eau (+29% de cours d’eau recensé). Il s’agit de petits cours d’eau à débit faible et de faible largeur. De nombreux cours d’eau débutent sur la commune de Languenan et alimentent quatre bassins versants : d’Est en Ouest, Le Frémur, le Floubalay, le Drouet et l’Arguenon.

20 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

COMMUNE DE LANGUENAN INVENTAIRE DES COURS D'EAU ET DES PLANS D'EAU Edition C.O.E.U.R. : 02.2006 500 m

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Le Feuvrier Feuvrier

Le recensement des cours d’eau a été réalisé par l’association C.O.E.U.R. La définition du cours d’eau est celle retenue par le SAGE RFBB qui retient pour cours d’eau les entités caractérisées par au moins trois réponses positives aux quatre critères suivants :  l’existence d’une berge (plus de 10 cm entre le fond et le niveau du sol)  l’existence d’un substrat différencié (sable, gravier, vase,…), notamment distinct du sol de la parcelle voisine  la présence d’un écoulement indépendant des pluies (écoulement persistant après 8 jours de pluviosité inférieure à 10 mm)  la présence d’organismes inféodés aux milieux aquatiques (ou de leurs traces).

1-3 LE CLIMAT (source : stations météorologiques de Dinard-Pleurtuit et Plestin Trigavo)

La commune de Languenan dispose d’un climat océanique tempéré dont les caractéristiques sont les suivantes :  La température moyenne annuelle s’élève à 12°C. L’amplitude thermique atteint 13°C entre les températures des mois le plus froid et le plus chaud.

 l’ensoleillement journalier moyen est de 5H15

 la pluviométrie annuelle atteint 721 mm, valeur particulièrement faible en Bretagne, qui s’explique de part la localisation de la commune : abritée des vents d’Ouest pluvieux par les reliefs du Nord- Finistère et des Côtes d’Armor. Cette faiblesse des précipitations se traduit par un déficit hydrique marqué et prolongé de mars à septembre.

 les vents dominants proviennent du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

21 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

2- LES COMPOSANTES NATURELLES ______

La commune ne possède pas de zones naturelles protégées. Elle n’est concernée par aucune ZNIEFF, ni aucun site Natura 2000.

Pour autant la commune présente des espaces naturels intéressants constitués par des boisements groupés, des boisements linéaires et des petites vallées.

 Les boisements groupés de petite taille sont composés principalement de chênes pédonculés et de châtaigniers. En sous étage se développent le houx, le sureau. Ils sont souvent localisés sur des terres peu productives au Nord-Est et au Sud-Ouest de la commune. Ces boisements forment des écrans massifs dans le paysage.

 Les boisements linéaires sont composés : - de haies bocagères constituées de 3 strates : une strate buissonnante de ronces et ajoncs.., une strate arbustive composée d’aubépines, sureau, noisetier, prunellier…, une strate arborescente de chênes pédonculés, châtaigniers, ormes.. Malgré les périodes de modernisation agricole, le réseau bocager quadrille encore largement le territoire communal.

- d’une végétation qui accompagne les cours d’eaux : ripisylves

 Les petites vallées peu profondes sont colonisées par des frênes, des aulnes, des peupliers…. Cette végétation arborée joue un rôle de régulation hydraulique du cours d’eau et participe à la fixation des berges. Ces vallées abritent une faune et une flore caractéristique du milieu.

 Les zones humides En application de la loi sur l’eau et des préconisations du SAGE Rance Frémur Baie de Beaussais, la commune de Languenan a entrepris l’inventaire des zones humides de son territoire.

« La préservation et la gestion durable des zones humides (…) sont d’intérêt général. Les politiques nationales, régionales et locales d’aménagement des territoires ruraux et l’attribution des aides publiques tiennent compte des difficultés particulières de conservation, d’exploitation et de gestion durable des zones humides et de leur contribution aux politiques de préservation de la diversité biologique, du paysage, de gestion des ressources en eau et de prévention des inondations notamment par une agriculture, un pastoralisme, une sylviculture, une chasse, une pêche et un tourisme adaptés. A cet effet, l’Etat et ses établissements publics, les régions, les départements, les communes et leurs groupements viellent, chacun dans son domaine de compétence, à la cohérence des diverses politiques publiques sur ces territoires (…) (art. L211-1-1 du Code de l’Environnement inséré par la loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux ;

L’inventaire des cours d’eau et des zones humides a été réalisé sur la commune par la cellule technique de C.O.E.U.R parallèlement à la réalisation du PLU. L’inventaire a été réalisé en 2005 selon l’arrêté en vigueur de l’époque. Une vérification des zones humides, ayant fait l’objet d’observations lors de l’enquête publique ainsi que l’ensemble des zones AU du PLU, a été réalisée le 20 avril 2010 (prise en

22 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

compte des critères de définition et de délimitation des zones humides tel que défini par l’arrêté du 1/10/2009)

Extraits de l’inventaire des zones humides

(…) la définition de zones humide qui a été retenue est celle qui est susceptible, à l’heure actuelle de faire adhérer la plus grande majorité des parties concernées ; il s’agit de celle qui a été adoptée par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et reprise par le SAGE. Elle entend que les zones humides sont des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année.

(…) la méthode de travail proposée (…) comporte (…) 3 grandes phases s’accompagnant chacune d’une restitution orale avec le groupe de travail (…)

PH Lancement Groupe Identification zones SAVOIR LOCAL MNT, IGN, AS Travail Communal prioritaires à prospecter Cadastre, Etudes E1

Premières Investigations terrain

Inventaire cours d’eau Inventaire parcelles concernées toute ou partie par au moins une zone humide PH AS Carto. des cours d’eau Base de Données Parcellaires E2 Découpage en sites

Validation Groupe Travail CD-ROM Pré-Rapport Permanence Grand Public Communal Photographies

Secondes Investigations terrain PH Inventaires Délimitation des zones humides AS bota-zoo. des sites E3

Typologie Code Corine Fiche Descriptive Type Carto. des zones humides des biotope des sites sites

Validation Groupe Travail CD-ROM Rapport Permanence Grand Public Communal Final Photographies

23 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

( …) les deux passages sur le terrain, à deux périodes différents, ont permis d’une part de réaliser le recensement des cours d’eau et des sites des zones humides puis des zones humides de façon la plus pertinente possible et, d’autre part, de définir les types d’habitats rencontrés dans ces zones (…)

(…) A Languenan, 26 « sites zones humides » ont été identifiés : La Ville Neuve, la Ville Josse, La Ville es Marchand, La Ville Garel, Le Grand Bois Jean, La Ville es Ray, la Maladrie, le bourg, le Champs Auray, La Ville es Briand, la Villeneu, La Courtoisie, La Clémencerie, La Couterie, Est de la Couterie, Pont Homery, Carimel, du Bois Hommery à la Chapelle de l’Iff, La Quinois, La Gare, la Timonerie, Plerhel, La Boulais, La Ville Davy, la Morgandais.

Six types de zones humides ont pu être dénombrés :  les prairies humides  les forêts alluviales  les mares, étangs  les ripisylves  les plantations  les alignements d’arbres en bordure de cours d’eau.

Les zones humides sur Languenan représentent environ 72 ha, soit 4,5% du territoire communal.

24 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation



COMMUNE DE LANGUENAN INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES ET DES COURS D'EAU Edition C.O.E.U.R. : 02.2006 500 m

Inventaire des zones humides complété en avril 2010

Site de « La Ville Garel » prairies humides à joncs, entourées de cultures.

Site de « la Ville Neuve», Cultures et prairies humides bordent le cours d’ eau. Un étang à usage loisir se trouve à proximité du cours d’eau

Site de « La Timonerie » petite vallée boisée de chênes, peupliers, saules,… avec quelques prairies humides Forêt alluviale sous le village de la Villais

25 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

3 - LE PAYSAGE COMMUNAL (source : Paysages de l’Ouest mai 2000) ______

Le territoire communal est partagé en trois grandes entités paysagères : o les espaces urbanisés o le bocage fermé o le bocage semi ouvert

3-1 LES ESPACES URBANISES :

Le bourg, situé à l’intersection des départementales RD 26 et RD 28, occupe une position centrale au sein du territoire communal et descend en pente douce du Sud vers le Nord.

Le centre ancien constitue un ensemble relativement homogène et harmonieux déterminé par : - une unité des matériaux : murs de pierres, toitures en ardoises - des espaces verts relativement importants - un arbre remarquable : l’Araucaria sur la Place de la Mairie et de l’Eglise - des rues relativement larges constituant un espace à la fois aéré et lisible.

Le centre ancien offre de nombreuses percées visuelles sur le paysage environnant.

26 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

L’urbanisation diffuse : les espaces urbanisés se sont étendus au Nord, au Sud et à l’Ouest du centre ancien, le long des principaux axes de circulation (RD 26 et RD 28).Ce tissu périphérique beaucoup moins dense, composé principalement de maisons individuelles, conserve cependant certaines caractéristiques architecturales du centre ancien (murs de pierres, toitures en ardoises).

Les villages de la Ville Neu et de la Chesnaie situés au Nord de la commune, de part et d’autre de la route départementale RD.28 forment presque un ensemble bâti continu.

Les entrées de bourg sont relativement harmonieuses, leur caractère champêtre doit donc être préservé. Seules les premières maisons en périphérie du bourg sont visibles. Le centre bourg est en quelque sorte caché par les nombreuses haies bocagères et le clocher de l’église est à peine perceptible.

L’entrée Ouest de la RD28 offre une vision extrêmement réduite du centre bourg situé en contrebas et protégé par la végétation imposante.

Les entrées Nord sont marquées par la zone d’activités comprise entre les RD 26 et 28 où est implantée l’entreprise FLIN : - de la RD 28, les bâtiments sont visibles de loin et non pas par leur hauteur mais par leur superficie imposante et leur couleur qui contraste avec l’environnement végétal, - de la RD 26, le bâtiment est moins perceptible, plus ou moins dissimulé par de grandes haies qu’il faudrait préserver. En revanche, dès qu’on arrive à sa hauteur, la zone d’activités offre un spectacle assez peu satisfaisant dans la mesure où l’entreprise longeant la route est fermée uniquement par un grillage.

Les haies qui entourent les bâtiments et la zone d’extension de la zone d’activités jouent un rôle essentiel pour l’intégration paysagère des bâtiments existants et futurs d’autant que les haies de ce secteur sont de très bonne qualité. Côté route,le volume imposant des bâtiments est très perceptible. Un traitement paysager pourrait être envisagé le long de cette façade pour atténuer l’impact visuel des bâtiments.

3-2 LE BOCAGE FERME :

Sur l’ensemble du territoire communal, on peut distinguer deux entités de bocage fermé : - l’une située en limite Ouest de la commune : de part et d’autre de la voie ferrée dans sa partie Nord et à l’Ouest de la voie ferrée dans sa partie Sud, - l’autre située au Nord-Est de la commune : de part et d’autre de la RD 28 en partant du centre bourg jusqu’au bois de Plumagat en limite communale.

Le bocage est caractérisé par : - quelques boisements regroupés plutôt de bonnes qualité notamment celui du Bois de Plumagat, situé au Nord de la commune, - des haies bocagères denses formées souvent de 3 strates, buissons, arbustes et arbres de haut jet ; ces haies sont souvent proches les unes des autres.

Cet ensemble forme une unité cohérente offrant un paysage très lisible à la fois dense et vert avec des perceptions visuelles relativement courtes.

Les haies délimitent des parcelles agricoles de petites tailles. Les exploitations agricoles sur ces secteurs sont assez bien intégrées dans le paysage, la densité des haies mais aussi leur taille importante permettent souvent de camoufler, même de façon partielle, les bâtiments d’exploitation que l’on aperçoit souvent au dernier moment.

27 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Les villages et hameaux sont généralement composés d’ancien corps de fermes et de bâtiments agricoles. Dans la zone bocagère Ouest de la commune, les villages sont dispersés et de taille moyenne. Dans la zone bocagère Nord, les villages sont assez proches les uns des autres et tendent à former des ensembles bâtis assez conséquents.

Ces villages ne sont pas perceptibles de loin, le relief peu accentué et la trame bocagère dense favorisant leur intégration dans le paysage.

3-3 LE BOCAGE SEMI OUVERT

Le reste du territoire est caractéristique d’un paysage de bocage semi ouvert, voire ouvert en quelques endroits, notamment à l’extrême Sud-Est du territoire.

Le bocage est caractérisé par : - des haies bocagères assez éloignées les unes des autres et parfois clairsemées, formées d’une ou de deux strates végétales, - quelques boisements et vergers dispersés et de petite taille.

Cet ensemble forme un paysage offrant une perception visuelle lointaine et d’autant plus dans les secteurs où le relief est peu marqué.

Le secteur agricole est composé de parcelles plus grandes séparées ou non par des haies bocagères.

Les plantations de peupliers, dont le port apparaît artificiel dans un environnement bocager ne participe pas à l’intégration paysagère de certains bâtiments.

Les villages et hameaux sont de tailles variables, il faut cependant noter la taille importante de certains tels que les villages de Lesmen, de Carimel ou de la Maladrie.

Dans l’ensemble les villages sont assez boisés, ce qui rend leur intégration dans le paysage plus facile.

A retenir Diagnostic : --- Un milieu naturel diversifié à préserver : bocage, vallées, boisements --- Grande qualité paysagère de la commune

Enjeux : --- Développer le potentiel des milieux naturelsnaturel s,ss, véritables atouts pour le cadre de vie --- Conserver à la commune son image de commune ruralerurale

28 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

4- L’ORGANISATION URBAINE ______

La centralité du bourg, la répartition des hameaux et des villages confèrent à la commune une grande qualité paysagère et fonctionnelle.

4-1 LE CENTRE BOURG ET SES EXTENSIONS

Localisé à l’intersection de 3 routes départementales, le centre bourg est desservi par deux entrées principales : - au Nord-Est par la RD. 28 - au Sud-Est par la RD 26 en arrivant de Dinan.

L’intersection de ces 3 routes forme un îlot triangulaire où se trouve la place centrale entre la Mairie et l’Eglise. Les voies délimitant cet îlot sont à sens unique afin d’assurer une meilleure circulation dans le centre bourg.

Le centre bourg originel s’étend à l’Ouest de l’église. Le centre ancien se distingue par son organisation et son bâti. Sa spécificité réside dans un bâti mitoyen à un ou deux étages en pierres avec des toitures en ardoises. Quelques constructions obsolètes pourraient faire l’objet de projets de renouvellement urbain.

Les rues sont larges ce qui confère au bourg une certaine clarté.

Les extensions postérieures ont été réalisées de manière linéaire le long des axes principaux ou sous formes de lotissements au gré des opportunités foncières. Ce tissu périphérique, beaucoup moins dense, est composé essentiellement de maisons individuelles. La morphologie des lotissements et les types de construction renseignent sur les diverses époques de construction.

Située à l’entrée Nord du bourg, la zone d’activité est très présente dans la mesure où elle jouxte le quartier d’habitation Nord. Un traitement paysager de l’interface zone d’activité-bourg permettrait une meilleure insertion de cette dernière dans le paysage urbain.

4-2 LE DEVELOPPEMENT DES VILLAGES

La commune compte une cinquantaine de villages ou lieux-dits répartis sur l’ensemble du territoire communal. Nombre d’entre eux sont associés à des exploitations agricoles. Ils ont fait pour la plupart l’objet de rénovations et pour certains quelques habitations contemporaines sont venues les étoffer.

Les villages de La Ville Neu, Le Chesnais, la Gare, Lesmen, Carimel, , forment des petites entités urbaines.

A retenir Diagnostic : --- Un bourg central --- Un pôle de développement secondaire --- Des villages répartis sur l’ensemble du territoireterritoire communal

Enjeux : --- Accueillir la population majoritairement en centrecentre bourg. --- Eviter le mitage

29 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

5- LE PATRIMOINE ______

5-1 LE PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE

Le Service Régional de l’Archéologie a recensé 25 sites archéologiques sur la commune. Ceux-ci sont reportés sur le plan de zonage du PLU.

Le tableau ci-après énonce la liste et les caractéristiques de ces différents sites. L’indication du degré de protection 1 ou 2, entraîne l’application de la loi 2001.44 relative à l’archéologie préventive, le degré de protection 2 justifie un classement N au PLU.

Lieu dit carte IGN Périodes Structures Degré de protection

CARIMEL Age du bronze Dépôts Pour information LA CHAPELLE D’IFF Age du bronze ancien Enclos funéraires 1 TERTRE DU PIVERT Gallo-romain Occupation Pour information LES RUES Gallo-romain Occupation 1 LA GARE Gallo-romain Bâtiment - occupation 1 LE HAUT CALLOUE Période indéterminée Enclos - voie 1 LE BAS CALLOUE Période indéterminée Enclos 1 LA VILLE GONEUF Gallo-romain Bâtiment - occupation 1 LES LANDELLES Gallo-romain Bâtiment - occupation 1 QUINIER Période indéterminée Enclos 1 LESMEN Période indéterminée Enclos - occupation 1 CARIMEL Gallo-romain Bâtiment - occupation 1 LA VILLE NEU Gallo-romain Occupation 1 LA VILLE ES MOINES Gallo-romain Bâtiment - occupation Pour information LA BRULERIE Gallo-romain Enclos - occupation 1 LE CHAMP DU BOIS Moyen-âge classique Motte castrale 1 LA MALADRIE Gallo-romain Enclos 1 LA BOULAIS Age du fer – Gallo-romain Enclos - occupation 1 LA COUTERIE Age du fer – Gallo-romain Occupation Pour information PLERHEL Période indéterminée Enclos Pour information LA GARE Période indéterminée Enclos 1 LESMEN Période indéterminée Enclos 1 LA GARE Haut-empire Occupation 1 LA TIMONERIE Gallo-romain Enclos 1 LES RUES Epoque indéterminée Enclos 1

5-2 LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL

La commune de LANGUENAN ne comporte d’aucun édifice protégé au titre de la législation sur les Monuments Historiques

- L’église saint-Jacques-le-Mineur (1846), œuvre de l’architecte Fossey. La première pierre de l’église est posée le 12 février 1846. L’église est bénie le 25 septembre 1847. L’église actuelle remplace une ancienne église du XVème siècle. Les seigneurs de Matignon étaient seigneurs supérieurs, patrons et

30 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

fondateurs de l’église primitive de Languenan. Le clocher est consolidé en 1878. L’église abrite les statues en bois de Sainte Anne (XVIIIème siècle) et de la Vierge (XVIIIème siècle). Le maître-autel avec baldaquin date du XVIIIème siècle (classé Monument Historique).

- La croix du nouveau cimetière (1539). Il s’agit d’une croix déplacée depuis l’ancien cimetière. Son socle porte le nom des donateurs.

- La croix de Lesmen, située au lieu-dit le Clos du Cimetière, dans le hameau où se trouvait jadis un monument romain détruit au XVIIIème siècle.

Croix de La Ville es Moine

- Le moulin à vent de la Tourelle.

- Fours, puits…

6- LES RISQUES ET LES NUISANCES ______

6-1 L ES RISQUES NATURELS

La commune n’est concernée par aucun plan de prévention des risques naturels.

6-2 L ES RISQUES TECHNOLOGIQUES

La commune n’est concernée par aucun Plan de prévention des risques technologiques et industriels.

6-3 L ES GRANDES INFRASTRUCTURES

La commune ne comporte pas de voies à grande circulation susceptibles d’être concernées par les dispositions de l’article L111-1-4, ni de voies faisant l’objet d’un classement sonore.

31 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Les RD. 26, 28 et 44 sont concernées par des préconisations du Conseil Général à savoir un recul inconstructible hors agglomération de 35 mètres pour les RD 28 (du bourg vers le Nord-Est) et 44 et un recul de 15 mètres pour les RD 26 et 28 (du bourg vers le Nord-Ouest).

Le réseau ferroviaire ne nécessite pas de zonage spécifique dès lors que les zones traversées par la voie ferrée autorisent les travaux installations et constructions nécessaires à l’activité ferroviaire.

6-4 L ES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L ’ENVIRONNEMENT

La commune possède sur son territoire une entreprise industrielle réglementée au titre des installations classées pour la protection de l’environnement. Il s’agit de la société « escaliers FLIN », qui a été autorisée par arrêté préfectoral du 6 février 2006.

L’autorisation a été accordée sur la base d’une étude d’impact et d’une étude de dangers produites par l’exploitant en mars 2003 modifiée.

L’inconvénient majeur est le risque d’incendie dont les effets thermiques peuvent légèrement sortir du site de l’industriel.

32 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Chapitre 3

LES ENJEUX DU TERRITOIRE

LES DISPOSITIONS DU PLU

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1- LES ENJEUX ISSUS DU DIAGNOSTIC ______

1-1 RENFORCER LA COMMUNE PAR LE BOURG

Il s’agit d’offrir une alternative à la construction en campagne grâce à une offre de terrains à bâtir de qualité proches du bourg, de manière à soutenir le commerce et permettre une utilisation optimale des équipements et services publics. Le rythme de construction actuel (une quinzaine de logements supplémentaires par an) conduit à environ 150 logements à 10 ans d’échéance, dont la plupart devront être construits au voisinage du bourg. Il est ainsi possible d’envisager un apport de population supplémentaire de l’ordre de 350 habitants. Cette augmentation importante permettra à la commune de contribuer à répondre à la forte demande de logements qui s’exprime sur Dinan et la côte, mais elle nécessitera des équipements publics en conséquence.

1-2 PRESERVER L ’IDENTITE DU TERRITOIRE , SON ENVIRONNEMENT ET SON CADRE DE VIE

L’espace naturel constitue une ressource à protéger, tant pour préserver la qualité environnementale de la commune (espaces naturels de proximité, rôle épurateur du milieu naturel par rapport aux pollutions liées à l’urbanisation, haies, talus, zones humides) que pour maintenir la biodiversité. L’identification des haies, talus et zones humides en vue de leur protection est un gage de pérennité de la diversité biologique.

1-3 ASSURER UNE PROTECTION DURABLE AUX ESPACES AGRICOLES

L’outil de travail agricole, à savoir la terre et les exploitations, doit être préservé contre des utilisations du sol concurrentes et en premier lieu contre l’urbanisation dispersée qui risquerait de fragiliser l’agriculture.

1-4 CONSERVER DES SECTEURS D ’HABITAT EN CAMPAGNE

La commune possède quelques villages ou hameaux qu’il faut continuer à faire vivre en y admettant un apport modéré de population, dans le respect des objectifs de renforcement prioritaire du bourg et de protection de l’espace agricole.

1-5 PERMETTRE L ’ACCEUIL D ’ACTIVITES INDUSTRIELLES ET ARTISANALES

Languenan doit se doter de moyens de développement économique sous forme de zones d’activités qui existent déjà mais peuvent avoir besoin d’être étendues.

2– PREVISIONS DE DEVELOPPEMENT ET EVALUATION DES BESOINS ______

Ce paragraphe a pour objectif de réaliser un bilan quantitatif de l’offre foncière disponible dans la commune pour la construction de logements et ainsi de prévoir et d’anticiper les besoins en terme d’urbanisation et de logement.

Constat :

La commune de Languenan enregistre depuis 1999 une croissance de population importante. L’hypothèse haute d’évolution de la population définie dans le POS de 2001, portant la population en 2010 à 866 habitants, est dépassée puisque la population municipale légale de 2006, entrée en vigueur au 1 er janvier 2009, est de 987 habitants.

L’accroissement de population résulte de l’installation de couples plutôt jeunes avec enfants attestée par l’ouverture de deux nouvelles classes Les outils mis en place dans le POS de 2001 ont permis la réalisation d’opérations visant à accueillir ces nouveaux habitants.

34 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Evaluation de la consommation de terrains constructibles :

Ces perspectives sont basées sur :  une croissance de 3,5 % l’an (croissance identique à celle enregistrée dans la période 1999- 2008) porterait la population à près de 1400 habitants à l’horizon 2018 soit 413 habitants de plus qu’en 2006.  une estimation du nombre de résidences principales nécessaires à l’évolution démographique envisagée. Cette estimation est basée sur le taux d’occupation des résidences principales qui est de 2,5 en 1999.

L’objectif retenu d’environ 413 habitants de plus à l’horizon 2018 nécessiterait la production de 165 logements supplémentaires à raison d’un taux d’occupation de 2,5 personnes par logements.

On peut estimer que le besoin en surface constructible en prenant en compte comme densité moyenne de 12 logements à l’hectare pour de l’individuel pur et 16 logements en individuel groupé ou petit collectif

 90% de logements individuels purs (soit 148 logements) avec une densité de 12 logements à l’hectare : le besoin est d’environ 12,5 hectares

 10% de logements individuels groupés ou petits collectifs (soit 169logements) avec une densité de 14 logements à l’hectare : le besoin est de 1,5 hectare.

Soit au total près de 14 hectares auquel il convient d’appliquer un coefficient de marché de l’ordre de 1,5. L’application d’un coefficient de marché a pour but d’éviter ou du moins limiter la spéculation foncière et lutter contre le phénomène de rétention foncière. La surface constructible à vocation d’habitat et d’activités compatibles avec l’habitat serait portée ainsi à 21 hectares (zones 1AUa et 2AU). Cette hypothèse ne doit pas être prise comme donnée absolue.

La commune souhaite développer son urbanisation et bénéficier de l’installation de nouveaux ménages. Dans le même temps, la municipalité a la volonté de maîtriser l’ouverture à l’urbanisation par une gestion intégrée en veillant à une économie d’investissement pour les réseaux et la voirie et de préserver les terres agricoles.

L’installation des ménages passe par deux alternatives :  soit par le biais de la revente des maisons existantes ;  soit par la poursuite de la construction de logements neufs.

Cette volonté communale se traduit en terme de « projet d’aménagement ». Il appartient à la commune, en fonction des objectifs de développements fixés, de traduire sa politique d’urbanisme dans la délimitation de son zonage et également dans la rédaction de son règlement.

Il existe un lien entre la construction de logements neufs et l’évolution démographique. Le rôle du PLU est d’offrir et d’organiser dans le temps le développement de l’urbanisation en privilégiant le bourg et en diversifiant l’offre lorsque la demande se porte de façon répétées sur des villages ou hameaux ayant perdu leur vocation agricole.

3– LES ORIENTATIONS COMMUNALES DECLINEES DANS LE P.A.D.D ______

Le PADD, s’il constitue le projet politique de la commune, est le résultat du diagnostic et de l’analyse de l’état initial de l’environnement qui a permis de dégager les enjeux du territoire et de formuler les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme.

- Une politique de l’habitat qui réponde aux besoins des habitants - Un développement économique du territoire - Une politique volontariste de protection de l’environnement et des paysages gage d’une qualité de vie

35 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

 Orientations en matière d’urbanisation et d’habitat

Languenan souhaite offrir à la population en place et aux nouveaux arrivants un choix résidentiel et assurer une répartition équilibrée de l’offre (logements, terrains, logements sociaux, accession à la propriété…) sur l’ensemble de son territoire. Cette option politique en matière d’habitat est nécessaire pour développer et renforcer l’attractivité de la commune.

Le recours à l’urbanisation nouvelle tend à protéger l’activité agricole. La commune propose une urbanisation en périphérie immédiate du centre bourg à proximité des services existants afin de limiter les déplacements et proposer des liaisons sécurisées entre les quartiers d’habitation, les écoles et les équipements de sport et de loisirs.

La diversité de l’offre passe aussi par l’extension limitée de certains anciens hameaux agricoles.

 Orientations en matière d’environnement

Le principe général affiché par les élus est d’assurer l’équilibre entre le développement urbain d’une part et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et la protection des espaces naturels.

Pour préserver de toute construction nouvelle les espaces naturels de qualité et mettre en valeur les éléments du patrimoine végétal et hydraulique, les élus veulent mener une politique volontariste de protection. Cette démarche passe par la protection des vallées, des zones humides selon les préconisations du SAGE Rance-Frémur-Baie de Beaussais, les boisements, les haies et talus.

La valorisation du paysage urbain quant à lui passe par l’affirmation de continuité de la trame verte dans les projets d’aménagement et la mise en place de lisières paysagères dans l’interface zone d’urbanisation et espaces naturel ou agricole.

Pour protéger l’activité agricole sur son territoire, un principe fort est affirmé. Il s’agit de bloquer l’urbanisation diffuse pour protéger les sièges d’exploitations et leurs sites d’activités

 Volonté en matière de développement économique

La commune souhaite consolider les deux zones d’activités existantes sur la commune et inciter l’installation des commerces de proximité qui aujourd’hui font défaut.

L’accueil d’une nouvelle population génèrera des besoins de proximité plus nombreux. La modernisation et la création d’équipements à vocation sportive, de loisirs et sociale doivent permettre de répondre aux attentes des habitants.

36 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

4- LES RETRANSCRIPTION REGLEMENTAIRE DU PLU ______

La collectivité a pris des orientations de développement liées :  A l’évolution démographique et socio-économique  Au projet d’aménagement et de développement durable.

Ces données ont conduit à proposer un zonage qui respecte les dispositions de l’article L121-1 du Code de l’urbanisme en favorisant :  la densification et la mixité de l’habitat dans le tissu urbain existant  la préservation des espaces naturels avec notamment la prise en compte des zones humides  le maintien de l’activité agricole.

Le projet d’aménagement et de développement de la commune s’assimile à un découpage du territoire communal. Chacune de ces zones définit une vocation bien précise.

L’enjeu de la révision du PLU est d’identifier les zones urbanisées existantes et les zones d’urbanisation future qui expriment les prévisions de développement de la commune.

4-1 LA DEFINITION DES ZONES

Pour assurer la poursuite du développement de l’urbanisation, deux types de zones sont utilisés . Il s’agit des zones U, pour les secteurs déjà urbanisés, et des zones AU , pour les secteurs à urbaniser. La définition de chaque zone est écrite dans le Code de l’Urbanisme.

L’article R.123-5 du Code de l’Urbanisme donne la définition des zones urbaines Les zones urbaines sont dites « zones U ». Peuvent être classés en zone urbaine, les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

L’article R.123-6 du Code de l’Urbanisme définit quant à lui les zones à urbaniser Les zones à urbaniser sont dites « zones AU ». Peuvent être classés en zone à urbaniser les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l’urbanisation. Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et, le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, « les orientations d’aménagement et le règlement définissent les conditions d’aménagement et d’équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble, soit au fur et à mesure des équipements internes à la zone prévus par les orientations d’aménagement et le règlement. Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU n’ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, son ouverture à l’urbanisation peut être subordonnée à une modification ou une révision du plan local d’urbanisme.

Afin de préserver les espaces naturels, deux types de zones sont utilisées. Il s’agit des zones A, pour les secteurs naturels à vocation agricole, et des zones N, pour les zones naturelles. La définition de chaque zone est écrite dans le Code de l’Urbanisme.

L’article R.123-7 du Code de l’Urbanisme définit les zones agricoles comme suit : Les zones agricoles sont dites « zones A ». Peuvent être classées en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif et à l’exploitation agricole sont seules autorisées en zone A. Est également autorisé, en application du 2° de l’article R123-12, le changement de destination des bâtiments agricoles identifiés dans les documents graphiques du règlement.

L’article R.123-8 du Code de l’Urbanisme définit les zones N Les zones naturelles et forestières sont dites « zones N ». Peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux

37 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, doit de leur caractère d’espaces naturels.

4-2 LES ZONES URBAINES DITES « ZONES U »A VOCATION D ’HABITAT ET D ’ACTIVITES COMPATIBLES AVEC L ’HABITAT

Deux types de zones sont définies et permettent d’établir, en fonction de l’occupation et de la typologie de l’habitat, une hiérarchie dans l’urbanisation.

La zone UA correspond à une zone à caractère central, d’urbanisation traditionnelle, où les densités sont les plus fortes et les bâtiments sont édifiées, en règle générale, en ordre continu ou à l’alignement des voies. Elle a pour vocation principale l’habitat et l’accueil d’activités commerciales et de services compatibles avec l’habitat.

La zone UA correspond au bourg ancien dont le tissu urbain est caractéristique. Il n’a pas été défini de limites au droit de construire, ni coefficient d’occupation des sols, ni coefficient d’emprise au sol. Les seules limitations concernent la hauteur des bâtiments qui est fixée à 10,50 mètres au faîtage. La construction en limite de voie est imposée. La construction en retrait peut être autorisée sous réserve que la continuité en limite de voie soit assurée par la clôture. Les clôtures, murs et murs de soutènement seront soumis à autorisation préalable, sauf les clôtures pour activité agricole et forestière.

La zone UB correspond à un type d’urbanisation moyennement dense, essentiellement pavillonnaire, à vocation principale d’habitat, sans caractère central marqué. Ces secteurs d’habitation en ordre semi continu ont vocation à recevoir des habitations individuelles ou collectives, ainsi que des services, activités commerciales et équipements d’intérêt collectif compatibles avec l’habitat

Cette zone est très variée dans ses formes urbaines. Elle comporte surtout un habitat pavillonnaire en périphérie du bourg de Languenan mais également de l’habitat plus concentré dans les cœurs de villages de La Gare, de la Ville Neu et du Chesnay. Les secteurs classés en zone UB sont essentiellement constitués de maisons individuelles édifiées sur des parcelles de taille variable.

La zone UB a été légèrement étendue au lieu dit la Brousse et au Chesnay pour donner du corps au linéaire existant et permettre ainsi la réalisation de quelques constructions en second rang, voir de quelques garages et abris de jardin en fond de parcelles.

La hauteur maximale des constructions est fixée à 9 mètres au faîtage ou au point le plus haut de la construction. L’introduction de la notion du « point le plus haut de la construction » permettra la réalisation de toitures non traditionnelles. Les clôtures, murs et murs de soutènement seront soumis à autorisation préalable, sauf les clôtures pour activité agricole et forestière..

La zone UH correspond aux secteurs urbanisés dans l’espace rural, déconnectés de l’agglomération et notamment les hameaux les plus importants.

Les dispositions réglementaires conduisent à autoriser les constructions et permettre une densification de ces secteurs en prenant en considération le milieu dans lequel ces entités construites s’intègrent.

Les secteurs UH couvrent les secteurs UC existants au POS approuvé l’exception des secteurs de la Gare, de la Ville Neu et du Chesnay qui eux sont classés en zone UB. Les dispositions réglementaires conduisent à autoriser les constructions et permettre une densification de ces secteurs en prenant en considération le milieu dans lequel ces entités construites s’intègrent. - les nouvelles constructions doivent s’implanter dans le respect de l’implantation dominante des constructions avoisinantes. - La hauteur des constructions doit s’harmoniser avec les hauteurs des constructions avoisinantes

38 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

4-3 LES ZONES URBAINES A VOCATION SPECIFIQUE

La zone UY correspond aux zones d’activités économiques déjà occupées où des établissements ou installations susceptibles de comporter des nuisances incompatibles avec l’habitat sont autorisés.

La zone UY interdit toutes les constructions à usage d’habitation et facilite l’installation d’activités de toutes nature en autorisant les logements pour le gardiennage, en ne fixant pas de coefficient d’emprise au sol. L’implantation par rapport aux voies départementales est de de 15 mètres de l’axe de la D.26 et 35 mètres de l’axe de la D44 hors agglomération et de 0 ou 5 mètres de l’alignement des voies communales. L’implantation en limites séparatives avec des parcelles d’habitation est de 5 mètres minimum. Dans les autres cas l’implantation en limite séparative est autorisée sous réserves de la réalisation de murs coupe-feu.

Les 2 zones UY (La Gare et le bourg) prévues au PLU étaient déjà classées en zone UY au POS. La zone UY de la Gare a été légèrement étendue pour permettre une éventuelle extension des bâtiments de La Paysanne .

La zone UE est une zone destinée à recevoir des constructions, installations ou équipements de sport de loisirs mais aussi de service public ou d’intérêt collectif.

La zone UE située à l’Ouest bourg couvre le terrain de sport existant. Un emplacement réservé au bénéfice de la commune est institué sur la parcelle mitoyenne au terrain de foot en vue d’une extension éventuelle des équipements de sport, de loisirs …

4-4 LES ZONES A URBANISER DITES ZONES AU

Les zones AU correspondent aux parties du territoire communal destinées à une urbanisation future. Deux types de zone se distinguent, celles aménageables à court terme sous réserve de répondre à un schéma cohérent d’aménagement (1AU) et celles où les équipements généraux sont insuffisants et qui nécessiteront une procédure de modification du PLU pour les rendre opérationnelles (2AU). a) La zone 1AU correspond aux secteurs d’urbanisation future à ouvrir à l’urbanisation en priorité.

Les secteurs 1AUa ont vocation à recevoir un projet d’aménagement d’ensemble d’habitat de densité moyenne (individuel et/ou collectif) et d’activités compatibles avec l’habitat. Afin de se conformer au double objectif de pérennisation de l’espace agricole et des espaces naturels et de développement de l’urbanisation dans un espace spécifique, les secteurs 1AUa destinés au développement de l’urbanisation sont situés dans le prolongement des secteurs urbanisés existants.

Les principaux secteurs de développement de l’urbanisation se localisent donc :  entre le centre bourg et la résidence du Clos du Moulin  à l’Est du bourg (secteur de la Courtoisie)  au Sud de la résidence de la Motte (route de Saint Jacut)  à l’Ouest du bourg (côte des Rus)  au Chesnay

La pièce du PLU intitulée « orientations d’aménagement » comporte des schémas d’aménagement. Les projets devront être compatibles avec ces orientations.

A l’exception de la zone 1AUa de la Côte des Rus et de la zone 1AUa du Chesnay, les autres zones d’urbanisation future étaient déjà inscrites au POS. La superficie de la zone 1AUa du Chesnay justifiait à elle seule son classement en zone 1AUa.

Les secteurs 1AUy sont affectés aux activités économiques de toute nature. Les règles d’urbanisme sont comparables à celles instituées en zone Uy avec des motivations identiques.

39 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

La délimitation de la zone 1AUy du bourg est légèrement réduite dans sa partie Sud. La zone UY de la Gare étant arrivée à saturation, son extension est envisagée sous forme d’une zone 1AUy le long de la RD.44. Les orientations d’aménagement prévoient que la marge de recul des 35 m soit totalement inconstructible et qu’elle ne serve pas au stockage de matériel…. b) La zone 2AU

Il s’agit de secteurs à caractère naturel, destinés à recevoir des extensions d’urbanisation sur le moyen ou le long terme suite à la mise en œuvre d’une procédure de modification ou de révision du PLU. Les éléments de viabilisation n’ont pas les capacités suffisantes pour desservir les futures constructions.

Les zonages en 2AU de l’extension de l’urbanisation autour du bourg correspondent au constat que les terrains ne sont pas correctement desservis par le réseau collectif d’assainissement et sont par ailleurs moyennement apte à l’assainissement autonome (cf annexe sanitaire), ainsi qu’à un souci de phasage dans le temps des ouvertures à l’urbanisation.

4-5 LA ZONE AGRICOLE

La zone agricole (A) est une zone à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. N’y sont admises que les constructions et installations directement nécessaires à l’agriculture et éventuellement aux activités extractives.

Par rapport au POS, les conditions d’admissibilité des logements de fonction des exploitants agricoles sont devenues plus stricte afin de limiter les risques d’installation de non-agriculteurs à proximité des sièges d’exploitation .

Ont été exclues des terres agricoles classées NC au POS les secteurs d’urbanisation future en extension Ouest du bourg (côte des Rus) et à la Gare (zone 1AUy). L’impact en terme de consommation des terres agricoles demeure limité.

4-6 LES ZONES NATURELLES ET FORESTIERES

La zone naturelle (N) est protégée pour la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leurs intérêts notamment du point de vue esthétique ou écologique. Les activités agricoles y sont autorisées. La zone naturelle a été étendue sur les fonds de vallées et les zones humides.

Un travail de redéfinition de la zone N a été réalisé. Ce travail, motivé par la volonté forte des élus de protéger l’environnement et notamment la ressource en eau, a abouti à une augmentation de la surface protégée par un tel classement.

Outre le classement en zone N des abords des cours d’eau, des principales vallées, des boisements…ont été classés en zone N toutes les zones humides recensées sur le territoire communal.

Une étude spécifique réalisée par C.O.E.U.R a permis d’identifier ces espaces avec leurs caractéristiques : bois humides, prairies humides, mégaphorbaie, roselières, grand carex…Cet inventaire a été réalisé suivant la méthodologie du SAGE Rance Frémur Baie de Beaussais . Au PLU, les zones humides sont systématiquement classées en zone N et sont matérialisées par une trame. Le titre I « dispositions générales » du règlement du PLU rappelle à l’article 11 que la pérennité des zones humides sera assurée par l’interdiction de tous travaux susceptibles de porter atteinte à leur intégrité (les remblais, déblais et drainage) et d’une façon générale toute opération de nature à modifier le régime hydraulique des terrains.

Les secteurs bâtis en milieu agricole

Un zonage Nh a été mis en place afin de permettre la rénovation et l’extension limitée de certaines constructions en zone agricole. En effet, les zones A sont strictement réservées à l’activité agricole. Ainsi,

40 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

l’extension des habitations de tiers aux exploitants agricoles ne sont pas autorisées en zone agricole (sous le régime POS, la zone NC permettait la rénovation et l’extension limitée des habitations).

Les constructions classées en Nh sont les maisons de tiers non exploitants agricoles. Ce zonage Nh est circonscrit aux constructions existantes. Il n’autorise pas les constructions nouvelles mais permet l’extension des constructions existantes. Ainsi aucune extension de l’urbanisation n’est prévue en zone agricole. Les habitations des agriculteurs en activité ne sont pas concernées par ce zonage Nh puisqu’elles sont considérées comme des logements de fonction directement liées à l’activité agricole.

4-6 TABLEAU RECAPITULATIF DES SURFACES DES ZONES

E P O S ACTUEL LE PROJET DE P L U LE ZONAGE L . . . . (en hectares) (en hectares) Les zones urbaines UA 8,3 6,5 UB 22,46 53,5 UC 32,48 / UH / 7 UY 9,37 10,9 UE (ex US) 5 3,7 UF 6,5 / TOTAL U 82,75 81,6 Les zones à urbaniser 1AU (ex NAr) 7,6 12,7 2AU (ex NAs) 3,15 9,3 AUy (ex Nayr) 1,20 2,3 TOTAL AU 11,95 24,3 La zone agricole A (ex NC) 1310,48 1182,5 NCa 39,07 / TOTAL A 1349,55 1182,5 Les zones naturelles N (ex ND) 147,75 275,2 NDa 1,6 / Nh / 31,4 TOTAL N 149,35 306,6 TOTAL COMMUNE 1595 1595

ESPACES BOISES CLASSES 78,8 97,8

4-7 AUTRES ELEMENTS DU DOCUMENT GRAPHIQUE DU REGLEMENT

 les emplacements réservés

En application de l’article R.123-11 d) du Code de l’Urbanisme, le PLU prévoit de placer en « emplacements réservés » certains terrains sur lesquels sont projetés la réalisation de voies et ouvrages publiques, d’installation d’intérêt général, espaces verts…. Cette disposition, permettant l’acquisition par la collectivité du terrain en cas de vente, à titre onéreux, préserve le terrain de toute construction de nature à compromettre sa destination à terme.

Cinq emplacements réservés ont été définis sur la commune :  ER1 = extension de la salle des fêtes et aménagement d’un espace vert  ER2 = aire de stationnement, extension du groupe scolaire ou commerce  ER3 = extension des équipements de sport et de loisirs

41 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

 ER4 = aménagement de carrefour, stationnement, habitat  ER5 = lotissement intergénérationnel, équipements paramédicaux

 les espaces boisés classés

Des espaces ont reçu un classement en espaces boisés classés au titre de l’article L.130-1 du Code de l’Urbanisme. Le classement en espace boisé concerne les bois, les forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Il est interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.

Les espaces boisés classés figurant au POS sont confirmés et étendus. Ils représentent une superficie de 97,8 ha (6,1% de la surface communale). De même le classement des ripisylves en espace boisé classé se justifie pour leur rôle de stabilisateur des berges, de couloirs écologiques nécessaires aux flux d’espèces.

 les éléments du paysage à préserver

Les éléments du paysage recensés et matérialisés sur le document graphique sont à conserver et à entretenir dans la mesure du possible.

Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de modifier un élément de paysage identifié dans un plan local d’urbanisme en application du 7° de l’article L.123-1 et non soumis à un régime spécifique d’autorisation doit faire l’objet d’une autorisation préalable dans les conditions prévues aux articles R421- 17, R421-23 et R421-28 du Code de l’Urbanisme

Les éléments répertoriés au titre de la loi paysage comprennent les talus bocagers ou haies bocagères situés en bordure de voies communales ou en limite parcellaires.

 les sites archéologiques

Les secteurs archéologiques répertoriés sur le territoire communal de Languenan ont été repérés sur les documents graphiques du présent PLU. Si la réalisation de fouilles archéologiques préventives a été prescrite, le permis de construire ne pourra être entrepris qu’après achèvement des fouilles (article 11 de la loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive.

4-8 LES ORIENTATIONS D ’AMENAGEMENT

Les orientations d’aménagement particulières constituent la pièce 2-b du dossier de PLU. Cette pièce répond au 3° alinéa de l’article L.123-1 du code de l’urbanisme et à l’article R.123-3-1.

Pour disposer d’un document plus spécifique et d’un outil de gestion de l’urbanisme plus performant, les élus ont estimés nécessaire d’établir cette pièce dont le but est d’encadrer les secteurs où les enjeux sont prioritaires ou spécifiques.

En application des articles L.123-1 et R.123-3-1, les travaux et opérations doivent être compatibles avec ces orientations d’aménagement. Le but de cette pièce est de fournir un éclairage sur « l’esprit » des aménagements souhaités par les élus.

42 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Chapitre 4

LES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

43 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

PREAMBULE

Le présent rapport de présentation comporte ci-après une évaluation des incidences du PLU sur l’environnement telle qu’exigée par l’article R.123- 2 du Code de l’Urbanisme.

En revanche, l’évaluation environnementale mentionnée aux articles L.121-10 et suivants et R.123-2.1 du Code de l’Urbanisme n’est pas requise sur la commune de LANGUENAN. En effet aucun des critères, justifiant la production d’une évaluation environnementale, définis à l’article R.121- 14 II du Code de l’Urbanisme n’est applicable sur la commune (absence de site Natura 2000, création dans des secteurs agricoles et naturels, de zones U et AU d’une superficie nettement inférieure à 200 ha).

INCIDENCES DU PLU SUR L ’ENVIRONNEMENT ET MESURES INTEGREES AU PLU POUR LES EVITER , LES REDUIRE ET COMPENSER ______

La notion de développement durable conduit à inscrire les opérations d’aménagement dans un souci de gestion économe de l’espace et de limitation des incidences sur l’environnement. Le développement urbain de la commune a été choisi en donnant au critère environnemental un rôle important parmi les différents critères à observer. Les principaux impacts négatifs du PLU sur l’environnement découlent des consommations d’espaces naturels et agricoles liées aux extensions l’urbanisation et des équipements. En sens inverse de nombreuses dispositions du PLU favorisent une protection plus efficace de l’environnement

Projet Description Incidences Mesures intégrées au PLU pour éviter, réduire, compenser les incidences sur l’environnement Développement Le développement de l’urbanisation Consommation d’espace mais limitée : pas Les orientations d’aménagement et le règlement graphique du PLU du bourg et des s’organise dans l’enveloppe urbaine de surconsommation des espaces naturels impose la préservation et/ou la mise en place de talus et de haies en villages actuelle (zone U). et agricoles, ni dispersion du bâti, ni périphérie de toutes les zones 1AUa afin de limiter leur impact sur le gaspillage des ressources naturelles paysage. Les zones 1AUa (13,8 ha) répondent (boisements…). à une densification d’espaces vierges Les haies, talus plantés et bois doivent être maintenus et entretenus. existants en cœur ou en marge des Imperméabilisation des sols mais gestion limites de l’agglomération du bourg et des eaux pluviales optimisée (principe de Des liaisons douces inter quartiers sont privilégiées afin de sécuriser des villages. gestion alternative des eaux pluviales dans les déplacements. les orientations d’aménagement) Le bourg dispose d’un En l’absence ou en cas d’insuffisance du réseau collecteur des eaux assainissement collectif. Les zones 1AUa du bourg sont raccordables pluviales, les aménagements nécessaires au libre écoulement des ou seront raccordables au réseau eaux et ceux visant à limiter les débits devront être réalisés (bassin Les villages de La Gare, de la Ville d’assainissement collectif. La zone 1AUa du de rétention, noue). La gestion des eaux pluviales à la parcelle est Neu et du Chesnay sont en Chesnay est apte à l’assainissement préconisée. assainissement individuel. individuel. Les zones constructibles respectent la distance requise par la Le SPANC est opérationnel. législation vis-à-vis des installations agricoles. Les sièges d’exploitation sont préservés.

44 Commune de LANGUENAN - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation

Projet Description Incidences Mesures intégrées au PLU pour éviter, réduire, compenser les incidences sur l’environnement Les zones La zone UY du bourg est occupée par Risque de pollution accidentelle limité en d’activités du l’entreprise FLIN l’absence d’entreprises polluantes. bourg et de la La zone UY de la Gare est arrivée à Risque incendie dont les effets thermiques Mise en place d’une zone tampon N inconstructible entre le site Gare saturation peuvent légèrement sortir du site industriel industriel et la zone 1AU du centre bourg. Création d’une Pour répondre à une demande Eaux usées supplémentaires à traiter dans Les orientations d’aménagement prévoient certains principes zone d’activités à croissante d’installation d’artisans sur la zone l’interdiction de réaliser du stockage ou du stationnement dans la la Gare la commune, la municipalité a marge de recul des 35 m par rapport à l’axe de la RD.44, souhaité créer une nouvelle zone Imperméabilisation des surfaces et l’alignement des bâtiments en limite de la marge de recul, le d’activité dans le prolongement de la ruissellement des eaux pluviales : risque de traitement de la marge de recul par une bande enherbée. zone UY de la Gare. mise en charge rapide des cours d’eau et zones humides. Afin de limiter le ruissellement, la gestion alternative des eaux pluviales est recommandée. Impact de la zone sur le paysage (modification de la perception de la vallée La création d’une lisière bocagère en limite Nord et Est de la zone située au Nord-Est) assurera une meilleure intégration paysagère. Exploitations Les exploitations agricoles sont Risques de pollution des sols et de l’eau Une des orientations du PADD prévoit la préservation des milieux agricoles orientées vers la polyculture et naturels, de la ressource en eau et des zones humides. L’inventaire l’élevage. des zones humides a permis d’identifier des zones humides dans l’espace agricole. Ces zones sont classées en N et le règlement interdit toutes constructions ainsi que tous travaux publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’intégrité de la zone humide (comblement, affouillement, exhaussement, dépôts divers, création de plans d’eau). Les haies, talus plantés et bois repérés au document graphique doivent être maintenus et entretenus. Cette protection du bocage participe à la protection de la ressource en eau. Densification des De nombreux hameaux parsèment le Consommation de l’espace très limitée Le classement en zone UH de quelques hameaux permet la hameaux et territoire communal. Une des réalisation de construction à usage d’habitation, d’artisanat et de évolution des orientations du PADD est d’offrir une services ainsi que leurs dépendances ou annexes…. Aucune de ces constructions diversité de l’offre en terrains zones ne se situe dans le périmètre d’une exploitation agricole. dans l’espace constructibles en permettant la Afin de permettre l’évolution des constructions situées dans l’espace agricole densification de quelques hameaux agricole, toutes les constructions occupées par des tiers aux dans le respect des exploitations exploitations agricoles ont été classées en zone Nh. Si les extensions agricoles. des constructions existantes sont autorisées, ces extensions sont néanmoins encadrées par le règlement (interdiction de création de logements supplémentaires, extension dans la limite de 50m² de SHON, interdiction de surélévation des bâtiments existants…)

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Projet Description Incidences Mesures intégrées au PLU pour éviter, réduire, compenser les incidences sur l’environnement Préservation et Plusieurs dispositions du PADD L’inventaire des zones humides a permis d’identifier des zones mise en valeur visent la préservation et la mise en humides sur l’ensemble du territoire communal. Ces zones sont de valeur de l’environnement, du cadre classées en N et le règlement interdit toutes constructions ainsi l’environnement de vie et des paysages que tous travaux publics ou privés susceptibles de porter atteinte à et des paysages l’intégrité de la zone humide (comblement, affouillement, - Protection de la ressource en eau et exhaussement, dépôts divers, création de plans d’eau). des zones humides. - Préservation des haies bocagères, Les haies, talus plantés et boisements repérés au document des haies replantées et des talus graphique au titre de la loi paysage ou en tant qu’espace boisé existants classé (EBC) doivent être maintenus et entretenus (paysage - Prise en compte des contraintes de préservé, rôle positif contre l’érosion et le ruissellement, qualité de co-visibilité par l’aménagement de l’eau favorisée).

lisières paysagères. Les habitats les plus riches et menacés, susceptibles d’abriter des - Protection des principales entités espèces rares sont localisées pour la majeure partie dans les naturelles (vallées, boisements, vallons et les zones humides or ces espaces sont protégés par le zones humides) PLU (zones N, EBC). La superficie des EBC a été augmentée par - Prévision de liaisons douces entre rapport au POS notamment pour pérenniser des corridors les quartiers existants et futurs écologiques.

La création de lisières paysagères est prévue au document graphique du PLU pour toute les zones AU en contact avec l’espace rural (qu’il soit agricole ou naturel).

Le PLU de LANGUENAN reste économe en matière de consommation d’espace avec près de 8,5% du territoire classé en zones U, AU et Nh. Le PLU reconduit des espaces déjà projetés pour le développement de l’urbanisation dans le POS de 2001. Les zones à vocation d’habitat et d’activités compatibles avec l’habitat (UA, UB, UH et 1AUa) représentent 6,8% du territoire communal, les zones à vocation d’activités (UY et 1AUy) représentent 0,87%. Les zones 2AU, qui peuvent être considérées comme des « réserves foncières » représentent 0,58%.

La création dans ce PLU de vastes zones A dans lesquelles l’agriculture constitue l’activité de référence permet une protection de cette activité. L’agriculture ne doit pas pour autant être exclue des zones N. L’entretien, par exemple par pâturage ou fauchage des prairies de fond de vallon est crucial à la bonne gestion du milieu.

Les règlements écrit et graphique prévoient une protection des talus et haies bocagères. Ainsi, tous travaux ayant pour résultat de détruire ou modifier un élément du paysage identifié par le présent PLU devront faire l’objet d’une autorisation préalable. Cette protection répond aux objectifs suivants : maîtriser le ruissellement afin de limiter l’érosion, apporter une protection climatique (brise-vent abri), restaurer une certaine diversité biologique et écologique, améliorer le cadre de vie.

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Chapitre 5

COMPATIBILITE DU PLU AVEC LES LOIS ET LES ENJEUX SUPRACOMMUNAUX

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1- COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA -COMMAUX ______

Le PLU doit, s’il y a lieu, être compatible avec les dispositions d’un Schéma de Cohérence Territorial (SCOT), d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU) ainsi que d’un Programme Local de l’Habitat (PLH). La commune de LANGUENAN n’est pas couverte par un schéma de cohérence territoriale (SCOT) (le SCOT du Pays de Dinan est en cours d’élaboration).

Etant située à moins de 15 kilomètres du rivage de la mer, les dispositions de l’article L.122-2 du code de l’urbanisme sont applicables à la commune de Languenan. Ainsi, les extensions de l’urbanisation prévues dans le cadre de la révision et affectant des zones naturelles ou agricoles ne peuvent être autorisées qu’avec l’accord du Préfet, après avis de la commission départementale des sites et paysages et de paysages et de la Chambre d’Agriculture.

Lors de sa séance du 10 juillet 2008, la commission départementale de la Nature, des Paysages et des Sites a examiné la demande de révision du PLU de Languenan. Par courrier en date du 25 juillet 2008, Monsieur le Préfet des Côtes d’Armor donnait son accord au projet d’extension de l’urbanisation de la commune suite à l’avis favorable à l’unanimité des membres de la commission départementale de la Naure, des Paysages et des Sites (courrier figurant en pièce 6 du PLU intitulé « pièces administratives)..

La commune est comprise dans Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Bretagne – Pays de Loire et dans le Schéma d’Aménagement et des Gestion des Eaux (SAGE) Rance-Frémur-Baie de Beaussais. Les objectifs et préconisations de ces documents devront être pris en compte dans le PLU révision.

Le recensement des zones humides réalisé sur la commune par l’association C.O.E.U.R et validé par un groupe de travail communal a été reporté sur le document graphique du PLU. Les zones humides y sont matérialisées par une trame grisée et un classement en zone N et le règlement du PLU dans ses dispositions générales à l’article 11 précise que « toute occupation ou utilisation du sol susceptible de compromettre la qualité des zones humides ou entraîner leur dégradation est strictement interdite, notamment les remblais et déblais ainsi que les drainages et d’une façon générale toute opération de nature à modifier le régime hydraulique des terrains.

La commune de Languenan n’est pas couverte par un PLH (programme local de l’habitat).

2- COMPATIBILITE AVEC LES DISPOSITIONS LEGISLATIVES ______

2-1 LES LOIS SRU ET UH

Par son article L.121-, le Code de l’Urbanisme rappelle les principes fondamentaux qui s’imposent au document d’urbanisme à savoir :  principe d’équilibre entre le développement urbain, le développement rural  principe de diversité des fonctions urbaines et de la mixité sociale  principe de respect de l’environnement

Le PLU respecte les dispositions fondamentales d’équilibre entre les différentes fonctions qui occupent son territoire et la conservation des sites naturels les plus sensibles. Les secteurs agricoles et naturels représentent (hors pastilles Nh) 91,4 % du territoire communal.

Le règlement favorise l’implantation d’activités compatibles avec l’habitat pour garantir une mixité des fonctions. La mono spécificité des zones UY est liée aux activités génératrices de nuisances installées dans ces zones.

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Si la commune n’a pas d’obligation concernant la réalisation de 20% de logements sociaux, celle-ci en dispose et un nouveau projet est en cours de réalisation ce qui porte à 6% le taux de logements aidés sur la commune.

Malgré une réduction des zones agricoles, l’activité est maintenue sur les secteurs les plus éloignés du centre bourg. Tous les hameaux agricoles en activité sont protégés contre l’installation de tiers qui pourrait compromettre le développement des exploitations.

La présence des secteurs naturels est reconnue en assurant une meilleure protection des cours d’eau et de leurs abords ainsi que les espaces boisés et le bocage. Toute construction est interdite dans les espaces naturels.

L’ensemble de ces dispositions est donc de nature à promouvoir l’usage équilibré du territoire.

2-2 LA LOI SUR L ’EAU

La loi sur l’eau affirme le principe selon lequel l’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des equilibres naturels sont d’intérêt général.

Les objectifs vitaux du SDAGE Loire-Bretagne, repris par le SAGE Rance-Frémur-Baie de Beaussais (approuvé le 5 avril 2004), se traduisent dans le PLU de Languenan par la protection et la gestion des abords des cours d’eau ainsi que la sauvegarde des zones humides. Les cours d’eau, leurs abords ainsi que les zones humides sont classées en zone N. Une trame spécifique matérialise les zones humides identifiées par l’association C.O.E.U.R.

En matière d’assainissement collectif, la commune a réalisé son étude de zonage d’assainissement. Celle-ci est réactualisée à l’occasion des ouvertures nouvelles à l’urbanisation. Les zones AU situées de part et d’autre de la Côte des Rus sont raccordables au réseau public d’assainissement. Les zones d’extension de l’urbanisation non incluses dans le périmètre du zonage d’assainissement collectif ont fait l’objet d’une étude d’aptitude des sols à l’assainissement individuel (voir annexe sanitaire).

Concernant la limitation des ruissellements et la gestion des eaux pluviales, la gestion alternative des eaux pluviales (récupération des eaux à la parcelle, création de noues paysagères) est souhaitée dans le cadre des futures opérations d’urbanisme. Les orientations d’aménagement rappellent ce principe.

2-3 LA LOI SUR LA MISE EN VALEUR DES PAYSAGES

La loi de protection et de mise en valeur des paysages du 8 janvier 1993 introduit la possibilité d’identifier et localiser les éléments de paysages à protéger, mettre en valeur ou a requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique ou écologique (article L123-1 alinéa 7 du Code de l’Urbanisme).

A ce titre le PLU a repéré des lignes bocagères à préserver au Sud-Est du territoire communal où les talus boisés cloisonnent encore par endroits les champs. Ce maillage ancestral possède aussi un intérêt écologique pour les espèces animales qu’il abrite. Le PLU a également repéré des talus boisés qui soulignent les cours d’eau ou qui bordent d’anciens chemins communaux aujourd’hui envahis par la végétation ou menacés de disparition. Les talus supportant les arbres les plus remarquables (chênes centenaires) sont classés en espaces boisés classés à conserver ou à créer. Des opérations de nettoyage et de ré-ouverture de ces chemins sont en cours sur la commune.

Les éléments paysagers appartiennent à l’histoire collective et participent à la valeur globale des espaces. Ils constituent un trait d’union intemporel entre l’ancienne mise en valeur des terres et les vocations futures des espaces. Ils marquent l’espace et donnent des limites au développement de l’urbanisation.

Dans les orientations d’aménagement des zones AU, les haies et talus existants sont systématiquement préservés et les interfaces entre les zones AU et A devront être aménagées sous

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forme de haies bocagères ou talus bocagers afin d’insérer au mieux les constructions dans ces espaces qui sont aujourd’hui ouverts.

2-4 LA PROTECTION DES ESPACES AGRICOLES

Un recensement des exploitations agricoles actives a été réalisé par le représentant communal de la Chambre d’Agriculture qui faisait partie du groupe de travail.

Au PLU, la zone agricole est destinée strictement aux pratiques et aux bâtiments agricoles. La préservation de cet espace et de l’activité qui lui est liée se matérialise avant tout par la mise en protection de cet espace face à la construction. La zone A a donc été définie afin de limiter le développement de l’urbanisation dans des secteurs où elle n’est pas justifiée. La préservation de la l’exploitation située à l’Ouest du bourg a été assurée par l’application stricte de la règle de réciprocité.

2-5 LES GRANDES INFRASTRUCTURES

La voie ferrée : RFF et la SNCF indiquent qu’il n’est pas nécessaire de prévoir de zonage spécifiquement ferroviaire à condition que le règlement des zones dans lesquelles s’inscrit la voie n’interdise pas les travaux, installations et constructions nécessaires à l’activité ferroviaire.

La voie ferrée est classée en zones N ou A au PLU. Le règlement de ces zones autorise « les constructions de toute nature, installations, dépôts et ouvrages nécessaires au fonctionnement du service public et à l’exploitation du trafic ferroviaire.

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