ADRESSER TOUTE CORRES- paraît le dernier jour de chaque mois A B O N N E M E N T S UN AN PONDANCE : 26 bis, RUE /MANDATS AU NOM DE :\ ÎO Fr. LES NOUVEAUX FILMS TRAVERSIÈRE, PARIS VPierre HEN^Y, DIRECTEUR' 15 Fr. 7 septembre : OLIVIER TWIST SARATI LE TERRIBLE tiré du roman de Charles Dickens par Harry Weill et F. Lloyd tiré du roman de Jean Vignaud et réalisé par et réalisé par Frank Lloyd Louis Mercanton et René Hervil. 5arati = le * terrible Production Mercanton 1922. Edition Aubert Prod. First National 1922 Edition Gaumont Sarati Henri Baudin Olivier Twist Jackie Coogan Rose Ginette Maddie Fagin Lon Chaney Gilbert André Féramus Nancy Sykes Gladys Brockwell Hélène Ariette Marchai Bill Sykes George Siegman Mr. Bumble James Marcus Mouks Cari Stockdale AU PIED DU VESUVE Mr. Bronlow Lionel Belmore (The mun frain Home) Noé Claypole Lewis Sargent tiré de la pièce de Booth Tarkington et H. L. Wil- Le « Matois Edouard Trebaol son par Ouida Bergère et réalisé par George Charlie Bâtes Taylor Graves Fitzmaurice Toby Crackitt Eddie Boland Paramount 1921. Edition Paramount Mrs Bedwin Florence Haie L'Américain James Kirkwood Mrs. Maylie Gertrude Claire L'Américaine Anna G. Nilsson Rose Joan Standing LAmi John Miltern Sowerberry Nelson Me Dowell L'Italien • • Norman Kerry Mrs. Corne Aggie Herring Mr. Grimvig Joseph H. Hazleton CE PAUVRE CHERI composé et réalisé par Jean Kemm L'AFFAIRE BLAIREAU Prod. Kemm-Pathé-C.-C. Edition Pathé-C.-C. tiré du roman d'Alphonse Allais et réalisé Marquise de Courlanges Mme Grumbach par Osmont Jean de Courlanges Jacques de Féraudy Prod". Film Gaulois 1923. Edit. Pathé-Consortium Marcelle Artannes Madys Blaireau André Brunot et de Savoye et Paulette Dorys Fléchard G. Gabaroche Guilloche Saint-Ober Baron de Hautpertuis Leclerc HERBERT RAWLINSON Parju Heller dans : Ne tirez pas ! Bluette de Winton SOAVA GALLONE Arabella de Chaville Marcelle Duval dans : La Flambée Mme de Chaville Anny Fleurville HENRY B. WALTHAJJL Delphine de Serquigny Mlle Dorval dans : La Confession SUR LES GRANDS CHEMINS (Traveling on) 14 septembre: composé par W. S. Hart ; découpé et réalisé et HENRI BAUDIN GINETTE MADDIE par J. Lambert-Hillver LE VIEUX MANOIR Product. Hart 1922. Edition Paramount tiré de l'œuvre de Selma Lagerlôf et réalisé par Maurice Stiller L'Homme sans nom William S. Hart Prod. Svenska 1922. Edition Gaumont Tom Bluff James Farley Norton Brinsley Shaw Gunnar Hede Einar Hansson Suzan Norton Ethel Grey Terry Ingrid Mary Johnson Ce favori o'un Roi Mary-Jane Norton Mary-Jane Irving La mère de Gunnar Pauline Brunins Gila Bob Kortman Haskins Willis Marks

LIA FORMA dans l'Oubli SAM DE GRASSE et Naomi Childers dans : Nuit Tragique BEBE DANIELS et Mary Myers dans : I7n Record

Mary Johnson et Einar Hanson

dans LE VIEUX MANOIR CINÉ 4 pnr tous Olga Petschnikoff Maude George « Virginia Forde, jusqu'alors son étoile dans les Sa cousine Vera Maë Busch comédies Nestor qu'il produisait, venait d'être en- La servante Maruschka Dale Fuller gagée par une autre firme et il cherchait sa rem- Un serviteur, Pavlich Al. Edmundsen plaçante. Il arriva que Christie vint un soir dans Cesare Ventucci Cesare Gravina un music-hall de Los Angeles où je jouais un nu- Sa fille Malvina Polo méro musical ; il me reconnut sans doute des qua- lités photogéniques car il me demanda de venir O tourner le lendemain à 'son studio un « bout d'es- NATHALIE LISSENKO sai ». dans Calvaire d'Amour « Je subis l'épreuve avec succès et M. Christie JACK HOLT décida de prendre tout simplement comme sujet dans : l'Indompté de comédie l'aventure qui m'arrivait précisément FRANCESCA BERTINI à ce moment et que mieux que personne j'étais dans : La Blessure qualifiée pour interpréter avec exactitude ; même, MARY MILES M IN TER pour plus de réalisme, mes propres « bouts (Tes-. dans : Appelez-imoi Mademoiselle *ai » furent incorporés au film ainsi tourné. le Chien STRONGHEART J'aimai vite davantage le cinéma que le music- et Irène Rich dans : Avec les loups hall et, bien que mon avenir y fût beaucoup Eric Stroheim dans Folies de Femmes moins assuré, je n'hésitai pas à déserter la scène O après ce premier essai pour continuer à tourner 21 septembre : d'autres « Christie Comédies ». en exclusivité : « Je devais rester jusqu'en 1917 au Christie Co- FLIRT médies. J'y fus tout d'abord engagée à raison de (Flirt) LE FAVORI D'UN ROI cinquante dollars par semaine. tiré du roman de Booth Tarkington (To have and io hold) ii Après avoir tourné soixante-dix-huit comé- par A P. Younger et réalisé par Hobart Henley adapté du roman de Mary Johnston par Ouida dies, je décidai de m'aventurer dans un genre Prod". Universal 1923 Edition Universal Bergère et réalisé par George Fitzmaurice moins gai et tâtai du film d'aventures, en épiso- Madison Georges Nichols Prod. Paramount 1922. Edition Paramount des, avec George Larkin, dans The Wolff's Face et Mme Madison • • • Lydia Kno" Lady Jocelyne Betty Compson The Terror of the Range. , Harold Goodwin TnIt pq Ralph Percv Bert Lytell » Puis je me risquai dans le genre dramatique, Hedrick ' ' Buddv Messenger Lord Carnal Théodore Kosloff Eileen Percy avec The Light of Victory (Les yeux dans la nuit) Cora Jeremy Sparrow W. J. Ferguson T „ Helen Jérôme Eddy tourné avec Monroë Salisbury pour Universal. » llra Le Roi James I" Raymond Hatton Quelque temps inactive, Betty Compson com- vSin'Coriiss ' Llovd WMtloct Red Gill, corsaire Walter Long Macîe Trumble • ■ Bert Roach mençait à regretter le temps des Christie Comé- Lady Jane Carr Ann Cornwall dies, quand George Loane Tucker la convoqua ; il Richard Lindley Edward Hearn Paradise Fred Huntley L'AUBERGE ROUGE Buckingham Lucien Littlefield fi tiré d'un conte de H. de Balzac et réalise Lord Cecil Arthur Rankin par Jean Epstein Opérateur de prise de vues : Roy Overbaugh. Prod. Nalpas-Pathé-Consortium. Edit. Pathe-C.-C. TESS Prosper Magnan Léon Mathot (Tess of the Storm Country) Frédéric Taillefer David Evremond tiré du roman de Grâce Miller White par José- L'Aubergiste „Plerrf, H?* phine Lovett et réalisé par John S. Robertson, La fille dé l'aubergiste Gina Mânes sous la direction de Mary Pickford Victorine • • Mlle Schmitt United Artists 1922. Edition Artistes Associés André Jaque-Chxistiany Betty Compson Tessibel Skinner (Tess) Mary Pickford Betty Compson est née il y a environ vingt-cinq L'INSIGNE MYSTERIEUX Frédéric Graves Lloyd Hughes ans — elle ne précise pas — dans l'Utah, un tiré d'un récit de G. Lenotre ; adapté et réalisé Teola Graves Gloria Hope Etat de l'Ouest de l'Amérique du Nord, à Beaver ; par Henri Desfontaines Elias Graves David Torrence son père y était occupé à une entreprise minière. Daddy Skinner Forrest Robinson Prod. Gaumont 1922. Edition Gaumont A quinze ans, la jeune Betty perdit son père et, René de Montmort Fernand Herrmann Ben Letts Jean. Hersholt F.rr» T.nnuman Danny Hoy mettant à profit les connaiissanees musicales que Jeanne Herbault France Dhéha Dan Jordan .' Robert Russell ses parents lui avaient fait acquérir, devint vio- Général Herbault ••••• Candé Le vieux Longman Gus Saville loniste au Mission-Theatrej de Salt-Lake City. LE VOILE DU BONHEUR La mère Longman Mme Bodamere Elle appartenait depuis quelques mois à l'or- Opérateur de prise de vues : Charles Rosher. chestre de ce théâtre, quand un jour le directeur, tiré du drame de Georges Clemenceau et réalisé voyant l'un des numéros de son spectacle lui faire par E. E. Violet avec des artistes amateurs chinois défaut, demanda à Betty de le remplacer au pied Prod. Violet-Thomson. Edition Aubert levé. Betty Compson fit donc .ses débuts devant le O public vêtue en chanteuse des rues. DOROTHY DiALTON Il faut croire que ce numéro improvisé plut au et Rudolph Valentino dans Morane le Marin public, puisque l'imprésario de Betty non seule- • . , ment le maintint à son programme, mais aussi dans : Un derby sensationnel le garda dans la tournée qu'il fit l'année suivante NEAL BUiRNS m Canada et dans les Etats de Louisiane, Idaho. et Helen Darling Wyoming, Texas et Californie. dans : A la manière de Roméo (Christie Comedy) C'est au cours de représentations données dans ce dernier Etat, à Los Angeles, que Betty Comp- son fut remarquée par Al. Christie, le producteur 28 septembre : de comédies. FOLIES DE FEMMES « Mon début au cinéma, déclare Betty elle- (Foolish Wives) même, je le fis dans un film dont le sujet était composé et réalisé par Eric von Stroheim précisémenl l'histoire des débuis d'une jeune per- Prod. Universal 1921. Edition Universal sonne au cinéma ; le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable... Le titre de ce film était : On Serge Karamzin - Eric von Stroheim demande une vedette, et fut tourné par Al. Chris- \ndrew J. Hughes Rudolph Christians tie. Hélène Hughes Miss du Pont Eric Stroheim dans Folies de Femmes dans Endiablée CINÉ 6 powr IODI A voir le studio et ses dépendances, on n'a pas est : Mule ». Le chat vit dans cette pièce avec cherchait l'interprète du principal rôle féminin' Face à l'infini (At the end of the world) ; De- l'impression de fiévreuse activité qu'on a dans Bill, qui s'y est aménagé une petite chambre et de The Miracle Mon (Le Miracle). vant la mort (The law and the woman) ; Endia- les établissements similaires de Californie. Les un recoin où il fait sa cuisine. Ce film, qui eut aux Etats-Unis un succès con- blée (The little minister) ; The Green Temptation; petits bureaux semblent indiquer qu'on n'y traite Bill nous conduisit ensuite à la loge d'Edna sidérable, fut pour Betty Compson le point de dé- The White Flower ; The Woman wilh four faces ; pas souvent d'affaires pressées. Dans la salle de Purviance. Ce n'est pas en réalité une loge, mais part de sa carrière de vedette. The Rustle of Silk ; et Le Favori d'un Roi (To projections il y a un petit harmonium usagé et bien un petit « bungalow », avec meubles en Après Ladies must Hue (Leur droit à la vie), have and to nold). asthmatique. Après avoir travaillé toute la jour- osier ; la décoration générale est bleu et or. De tourné également avec G. Loane Tucker, Betty Son contrat avec Paramount terminé, Betty née Charlie s'assied là et y joue quelques airs ; même que Charlie, miss Purviance semble se Compson forma sa propre firme, dont l'éditeur Compson a signé un contrat pour d'eux films avec il lui arrive souvent d'oublier l'heure et de s'y soucier peu de photos autographes. Sur, sa table est Goldwyn. Elle ne tourna d'ailleurs que deux la Graham-Cutts Compajvy, de Londres. Une par- trouver encore passé huit heures. de maquillage, quelques livres : Les Idylles du films : For thosc we love et Prisoners of love tie du premier, qu'on vient d'achever, a été tour- Puis nous visitâmes l'appartement de Charlie Roi, de Tennyson, et un livre de Stephen Leacock : (L'éveil de la bête). née en France. Chaplin en personne — un bureau-salon, une salle Moonbeams from the Larger Lunacy. Le petit bun- Engagée ensuUe par Paramount, Betty Compson Son second film terminé, Betty Compson compte de bains, et une loge avec table de maquillage et galow ressemble à l'héroïne blonde aux yeux biens a tourné depuis deux ans huit films dont voie' d'ailleurs bien venir passer des vacances — bien armoire à costumes. La première pièce est vaste ; des films de Chaplin. les titres : gagnées — à Paris. elle comporte une vaste cheminée paysanne de- Quelques décors édifiés pour The Kid sont en- vant laquelle est placée un divan ; derrière ce di- core debout. Celui de la rue, et celui de la porte van, une table. Sur la table, quelques albums où auprès de laquelle Charlie ramassait le bébé aban- sont recueillis des souvenirs de son dernier voyage donné. Tout cela, d'ailleurs, intéressait beaucoup en Europe, et deux livres : l'un traitant de l'ex- moins Bill que la piscine remplie d'eau qu'il nous DANS LES COULISSES pédition Koebel dans le Sud-Africain, l'autre con- indiqua avec une certaine fierté. cernant l'édification d'une maison. Disons à ce Au terme de notre visite, notre amie, amie de propos que Chaplin fait actuellement édifier sa Bill, acheta à ce dernier quelques sucreries, car nouvelle demeure privée, à Beverley-Hills, non il vend au personnel du chewing-gum et des ta- loin de celle de Douglas et Mary. blettes de chocolat aux noisettes. Sur le sol, un tapis marron-rouge ; les Anglais — « Plutôt monotone, votre occupation d'ouvrir semblent avoir un goût particulier pour les ta- et de fermer toute la journée la porte, remarqua pis rougeâtres. Sur les murs, deux gravures. Devi- l'un d'entre nous pour alimenter la conversation. nez ? Des images de quelques-unes de ses pré- — « Oh ! vous savez, ça consiste plutôt à la tendues fiancées ? Non. L'une est un agrandisse- maintenir fermée, répondit Bill. ment d'une photo de Jackie Coogan dans The — « Je me demande combien de fois déjà vous Kid. L'autre est un portrait encadré, probable- avez eu à ouvrir et à fermer la porte pour M. ment extrait d'un magazine, de Flora Revalles, Chaplin, reprit celui qui avait entamé la conver- qui dansa dans la troupe des Ballets Russes. sation. Nous sortîmes pour voir le studio proprement Bill nous regarda et répondit : » Je la lui ai dit et ses décors. L'un d'eux était la reproduction ouverte plus de fois que je ne l'ai refermée sur d'un « Saloon » du Far-West équipé de tous ses lui. » accessoires, tels que des tables de jeu. L'une d'elles C'est qu'il y a plus d'une sortie au studio de fonctionnait réllement, les autres étaient en Chaplin. Parfois, quand d'importuns personnages « simili ». Et, derrière ces tables, un bar, son attendent à la porte, Charlie se faufile au dehors comptoir et ses rangées de bouteilles. Nous n'a- par sa sortie privée... vons pas inspecté leur contenu... Là-dessus, nous remerciâmes Bill, lui fîmes un -^*^jg^cSTO v Le magasin d'accessoires et de décors est une amical signe d'adieu et franchîmes de nouveau la sorte de grange. Sur la porte, un écriteau ainsi porte. conçu : « Ne laissez pas sortir le chat ; son nom A. S.

au studio de Charlie Chaplin Nous franchîmes délibérément la porte et nous bien curieuse à consulter ; mais c'est le secret de nous trouvâmes à l'intérieur du studio de Charlie Chaplin. D'ailleurs Bill est incapable de distin- Chaplin. Nous étions guidés par Bill, le concierge guer, dans la foule des visiteurs, une célébrité tout puissant du temple de l'humour. Depuis deux d'un vulgaire anonyme ; c'est un parfait démo- ans, Bill surveille les entrées et les sorties des crate. visiteurs et des collaborateurs de Charlie. Il est ainsi occupé de six heures du matin à neuf heu- res du soir — et parfois plus tard, quand Chaplin Le studio est situé sur La Brea avenue, à Holly- travaille à un film. Inutile de dire que la mission wood, et offre l'aspect d'une suite de petits cot- de Bill est particulièrement délicate, car parmi tages anglais. Derrière ces bâtiments on aperçoit les visiteurs de la capitale du film, il en est bien le faîte d'un vaste bâtiment dont l'armature est peu qui ne tentent pas de pénétrer dans le studio de fer et la toiture vitrée. Au coin opposé, et de Chaplin. donnant sur Sunset Boulevard est située l'habi- Mais Bill ne sait rien refuser aux voisins ; en tation de Sydney Chaplin, frère aîné et manager face du studio habitent des amis de Bill qui se de Charlie f cette demeure, également très anglaise trouvent être également nos amis. C'est ainsi de caractère est encadrée par une pelouse et par que nous avons pu réussir là où tant d'autres ont un tennis. Bien des « stars » ont de plus somp- échoué. . . tueuses habitations mais c'est Sydney Chaplin qui Il faut reconnaître, d'ailleurs, que la visite du possède la plus charmante. studio en vaut la peine. Car c'est bien le plus C'est un dimanche après-midi que nous visitâ- curieux et le plus pittoresque spécimen du genre mes le studio. Charlie avait justement terminé existant en Californie. The Pilgrim, sa dernière comédie pour sa série de Parfois, Chaplin y reçoit des célébrités qui sont 8 films édités par First National ; aussi tout le de ses amis ; il y recevait ainsi, dernièrement, la personnel était-il en congé, sauf Bill. Bill ne prend fameuse danseuse Pavlova et le fameux chanteur jamais de vacances ; pourtant, un jour toutes les Chaliapine. Mais ces hôtes sont triés sur le volet, quinzaines, Bill s'absente du studio et va voir sa Tom Wilson dirigé par Chaplin dans une scène de Suunyside et une liste de ceux qui n'ont pas été reçus serait femme. 2° Dans le scénario : El Dorado, de Marcel L'Herbier, qui fait faire C. Gardner Sullivan, qui travaillait déjà pour un énorme pas en avant à la technique d'alors. Ince et avait écrit les scénarios de la Colère des Ce film est une véritable symphonie visuelle ; il ÉVOLUTION dieux et de Peinture d'Ames, crée les premiers scé- contient des innovations dont les possibilités narios visuels et les premiers récits faits exclusi- sont illimitées : déformation plastique ; généra- sinat du Duc de Guise et tout y passe, depuis le Depuis d'eux mois, la saison cinégraphique étant vement pour le cinéma. Il se base sur une idée lisation des flous partiels, halos... etc.; — rythme répertoire du théâtre jusqu'aux élucubrations mé- visuelle centrale, que viennent renforcer des dé- commun aux images et aux sous-titres. Il contient terminée, certaines salles affichent des rééditions. lodramatiques de Xavier de Montépin, en passant Certaines d'entre elles sont de films anciens, d'au- tails soigneusement choisis et particulièrement également l'une des olus puissantes orchestrations par Georges Ohnet. photogéniques. Il écrit les scénarios de tous les visuelles que l'on ait jamais réalisé (les scènes tres de films plus récents. Et leur vision a été ■Aux Etats-Unis, Griffith et ses élèves progres- films d'Ince et des cinéastes travaillent sous la pour nous un moyeu de comparaison entre le ci- du bouge) ; et des morceaux de photogénie inou- sent. Il apporte au cinéma les premières lettres direction de celui-ci. bliables : La mort de Sibilla ; le grand mur blanc, néma d'hier et celui d'aujourd'hui. de son alphabet et innove les moyens techniques iNous avons ainsi pu revoir, entre autres, le Anita Loos suit la môme voie que Sullivan, etc.. Fièvre, de Louis Delluc, un simple fait di- fondamentaux : Le « close-up » (premier plan mais dans un genre moins sévère. Elle compose : vers, mais visuel, raconté avec le seul secours — Trésor d'Ame, Mater Dolorosa. Ames d'Orient, Le américain) ; le « long-shot » (vision à champ Lys brisé, et nous ne nous sommes ennuyés, ni Ilis picture in the papers, The Matrimaniac et ou presque — de l'image animée. étendu) ; le « flash back » (actions parallèles) ; American Aristocracy, pour Douglas Fairbanks. Et surtout La Roue, de Gance, qui contient des à Monte-Cristo, ni même à Judex. le " traveling caméra » (prise de vue en mouve- :i" Dans l'Art visuel : moments inoubliables et qui apportant le simul- Cela peut sembler paradoxal, mais c'est pour- ment). Il supprime ainsi une grande partie des Le progrès artistique du cinéma découle natu- tant ainsi. — Car, il est assez difficile de bien tanéïsme visuel et l'accélération du rythme, ou- sous-titres, en faisant saisir par l'image seule, les rellement de l'ensemble des progrès apportés à vre des horizons merveilleux (voir nos 113-114). se rendre compte de 'la différence de valeur qui sentiments qu'extériorise un acteur. Il réalise en existe entre un film aperçu il y a cinq ou six la technique et au scénario. L'Art cinégraphique Viennent ensuite : Le Brasier ardent, de Mosjou- 1912 le premier film en 4 parties, Judith de Bc- existe. Depuis ce temps seulement, le cinéma est kine, dont nous avons parlé récemment (n° 114) ; ans et un autre vu récemment. thulie, pour lequel il fait composer la première Art, et cet Art est né avec la formation de la Cie En assistant à la réédition de Judex ainsi qu'à puis Crainquebille, de Feyder, la plus parfaite partition spéciale. Puis, en 1913, d'après deux Triangle. adaptation visuelle d'oeuvre littéraire (n° 112). celle de Mater Dolorosa, peu après avoir vu l'une nouvelles d'Edgar Poë (Annabel Lee et Tell-talc- Véritablement commencé avec les essais isolés O des dernières manifestations de l'Art cinégraphi- UeaTi : The avenging Conscience, sans conteste, de quelques grands cinéastes, avec la Naissance que actuel, nous avons mieux saisi la valeur des le meilleur film de 1913, passé inaperçu en France d'une Nation, La colère des dieux ou Forfaiture, ... Et tous ces chefs-d'œuvre provisoires ne progrès apportés depuis ce temps. Valeur consi- un an plus tard (La conscience vengeresse). il ne s'est réellement affirmé qu'avec l'ensemble sont rien auprès de ce que le cinéma nous pro- dérable si l'on compare Judex au Brasier ardent, En Italie, le cinéma s'est attaqué aux grandes de la production Triangle. met pour demain. Ces films ne contiennent que par exemple, encore énorme entre Mater Dolorosa reconstitutions historiques et Rome produit des quelques « moments », véritablement visuels, et et la dernière production du même cinéaste, mais chefs-d'œuvre de carton pâte qui sont : Quo Vadis, ne font qu'apporter une aide plus ou moins effi- beaucoup moins sensible vis-à-vis des » ro- Jules César. Antoine et Cléopâtre, etc. De 191/ a 1922, la situation ne s'est pas modi- cace à l'élaboration du grand Art cinégraphique. mans-ciné ». fiée de façon vraiment importante. Les Améri- Il se fait pressentir de plus en plus, mais est en- La différence entre cette partie du cinéma et e cains ont perfectionné dans le détail leurs excel- core loin d'être ce qu'il doit être. Toutes les inno- celle que l'on nomme l'Art cinégraphique est En 1914, deux voies s'ouvrent en France : ou lents procédés techniques. vations apportées jusqu'ici ne sont que des par- beaucoup plus sensible aujourd'hui qu'elle ne l'on adapte avec un peu plus de sûreté les œuvres On voit, à leur^ côtés, grandir rapidement les celles de l'alphabet visuel qui, complet, sera l'une l'était hier. Entre La Roue et La Loupiote, par de grands écrivains, avec recherche du décor na- Suédois, presque aussi « cinéma » et souvent plus des plus grandes forces de l'humanité et le plus exemple, elle est infiniment plus grande qu'elle turel ; exemple : Quatre-vingt-treize tourné par simples et plus « nature », surtout par le cadre puissant moyen d'expression que l'on puisse ima- ne l'était entre Mater Dolorosa et Le Comte de Albert Capellani (malheureusement interdit jus- et la conduite générale de l'action. giner. En effet, la littérature, la poésie, la pein- Monte-Cristo. Et, alors qu'entre les deux œuvres qu'en 1921 par un caprice de la censure), ou bien Tandis que l'Angleterre profite des leçons amé- ture, la musique, expriment chacune d'une manière d'Abel Gance, elle est énorme, au point de vue l'on tourne des romans populaires plus ou moins ricaines .et que l'Allemagne améliore ses méthodes différente des sensations différentes, et sont in- technique surtout, La Loupiote n'est, guère moins policiers et anti-visuels, pour captiver le gros assez théâtrales d'avant-guerre (son plus grand compatibles entre elles. Au contraire, le cinéma mauvais que Judex. public. défaut étant de ne voir que ses propres films), peut, ou pourra, quand il sera lui-même, exprimer Ceci dit, il nous a paru intéressant, à cette Alors que nous en étions encore à Fantômas, les la France, tout en n'osant l'avouer, doit renou- à la fois tous ces sentiments, toutes ces sensations époque de nombreuses rééditions, de jeter un coup Etats-Unis voient naître le plus grand film de veler de fond en comble son personnel artisti- et toutes ces émotions, parce qu'il confient tous d'oeil en arrière et de suivre le cinéma dans sa l'époque : La Naissance d'une Nation, premier que (?) d'avant-guerre. De nouveaux venus, Mar- ces arts à la fois. Il ne faut pas être grand clerc prodigieuse évolution. grand essai de Griffith. Ce ne sont plus les blocs cel l'Herbier, Abel Gance, Louis Delluc, Jacques pour pressentir cette puissance, par la valeur mê- . O de carton de Quo Vadis, c'est du cinéma et de la Feyder, Jean Epstein, André Obey dirigent le me de certains « moments » de grandiose beauté Revenons donc en 1908. Le cinéma existe de- vie vraie. mouvement. qu'il nous offre aujourd'hui — « moments » qui, puis quelque temps déjà et consiste à filmer quel- A la même époque, Thomas Ince réalise La co- C'est alors successivement : alors, seront l'ordinaire du film. Jean MITRY. ques anecdotes qui ne sont le plus souvent que lère des Dieux. matière à une interminable poursuite. C'est alors O que les Frères Lafitte fondent le « Film d'Art ». 1915. — Du fait des hostilités, la France ne Ils font mettre en scène L'Assassinat du Duc de produit rien d'intéressant. PETITES NOUVELLES Cuise, par Le Bargy, avec des artistes de théâtre, Aux Etats-Unis, c'est le triomphe du rythme, qui déclament devant l'objectif. Le film n'est avec Intolérance. C. B. De Mille, tourne les trois Gladvs Walton vient d'épouser en secondes no- qu'une suite ininterrompue d'acteurs gesticulant plus grandes œuvres de sa carrière : « Les Conqué- Divorces : Irène Castle divorce de son deuxième mari, Mr. ces H. "M. Herbel. devant l'appareil, et de longs sous-titres exprimant rants, Jeanne d'Arc et Forfaiture. • ce qu'ils disent. Le tout se passant au milieu de Le 2 octobre, date mémorable, Griffith, Ince et Treman ; on dit qu'elle va épouser Ward Crâne, Charles E. Mack, l'excellent interprète de La Rue des Rêves que l'on va revoir dans Son P'tiot, décors de carton pâte et de toiles peintes, qui Sennett fondent la « Triangle ». l'époux divorcé d'Alice Brady. tremblent à chaque geste un peu violent. Ince (triangle Kay-Bee), produit Le Typhon et Jackie Saunders, une « star » d'hier, divorce vient également de se marier ; il épouse une scé- De l'autre côté de l'Atlantique, le cinéma n'esf Peinture d'Ames, deux œuvres de valeur. de E. D. Horkheimer. nariste. pas' plus avancé. Mais ce ne sont pas des pièces C'est durant cette année que se dessinent, puis Tom Moore, déjà divorcé d'Alice Joyce, divorce Marguerite Courtot vient d'épouser Raymond que l'on filme ; on n'utilise pas des gens de théâ- s'affirment les talents désormais célèbres de : à présent de sa seconde épouse, Renée Adorée. Mac Kee. tre, rjéjà, un homme a vu clair : c'est Griffith. Charlie Chaplin, Sessue Hayakawa, Douglas Fair- qui, un jour, s'est vu à la tête de la réalisation Corinne Griffith divorce de Webster Campbell. Lionel Barrymore vient d'épouser en secondes banks, Mary Pickford, William Hart, Charles Ray, Al. Saint-John ((Picratt) divorce lui aussi. d'un film, grâce à l'indisponibilité d'un metteur Lillian Gish, N'orma Talmadgc, etc.. noces, à Rome, Irène Femvick. en scène. Ses interprètes sortent souvent de la figuration ; ce sont des gens choisis çà et là, O Mariages : mais qui offrent un « type », le « type » néces- 1916. — La Cie Triangle apporte au cinéma une Marjorie Daw, la partenaire de Douglas Fair- saire au rôle à interpréter. Il modifie également formule qui marque une sérieuse étape: banks dans quantité de film6, dont les plus ré- Voyages : une foule de choses. Il brise bien les conventions 1° Dans la technique : cents «ont Sa Majesté Douglas et Douglas brigand Rudolph est actuellement en Europe. Après une en faveur à cette époque, au grand émoi, natu- Griffith et Ince généralisent dans une multitude par amour, vient d'épouser Eddie Sutherland, un rellement des metteurs en scène qui se moquent de films réalisés sous leur haute direction les quinzaine passée en France, il est retourné en jeune collaborateur de Charles Chaplin pour la Angleterre et compte aller passer quelques se- et le plaisantent- méthodes nouvelles de découpage, réalisation et réalisation de Public Opinion. Bref, malgré toutes les difficultés créées autour montage que les grandes productions précédentes maines dans son pays natal, l'Italie. de lui, il fait œuvre de créateur. avaient révélées aux cinéastes. Ainsi sont réali Lila Lee (de son véritable nom : Augusta Apfel) Andrée Brabant est actuellement en Europe O sées des œuvres telles que Pour sauver sa race, /.. vient d'épouser James Kirlcwood, que l'on a pu Orientale. Après avoir visité la Pologne et là Lys et la Rose, les Vieux, Richesse maudile, Châ voir dans Le Traître et dans Le Tour du Monde Tchéco-Slovaquie, elle séjournera en Roumanie, •De 1909 à 1913, la France ne produit rien d'in- d'un Gamin Irlandais. Serbie, Grèce, pour revenir par Constantinople. téressant en comparaison des Etats-Unis. On con- liment, Une aventure à New-York, La Secrétaire tinue de filmer suivant les méthodes de 1,'ASSCTS- privée. Une autre chose qui me parut pénible au ous savez quelle sorte d'homme cha- be b'Artagnan a Robin bes Bois cours de la prise de vues, ce fut d'avoir à cun pense que je suis — un casse- pleurer de désappointement quand on me re- V cou effréné et sans repos, jouant avec fuse l'incorporation parmi les mousquetaires. la mort, flirtant avec le danger, etc.. ; c'est Vous rappeiez-vous V D'Artagnan se présente ainsi que tous se figurent que je suis en réa- par DOUGCflS SflIRBAnRS avec sa lettre d'introduction — ou plutôt sans, lité, une espèce de d'Artagnan vécu et moder- . puisque Rochefort ia lui a dérobée — et de nisé. Tréville sourit quand il demande à entrer de Quand je suis allé pour la première fois en amusante, comme dans le Signe de Zorro. Cela suite dans le corps des mousquetaires. vacances à Paris, en 1920, on me dit de plu- la chose sur l'écran, nous avions littéralement Car c'est là ou d'Artagnan était bien loin sieurs côtés que le personnage de d'Artagnan à représenter des hommes percés par l'épée divertirait le public et dénaturerait le vérita- ble sens de ces duels. de moi en ce qui concerne notre .similitude me conviendrait parfaitement — on m'avait du héros (?) et mourant ensuite dans de réel- de caractères. Je ne pourrais fondre en lar- d'ailleurs vu dans ce rôle dans le prologue de les souffrances. Si je n'y avais pas pris grand mes sur un tel sujet, "je n'ai pas une nature Douglas nouveau d'Artagnan. En realité j'étais soin, c'eut été une horrible chose. Nous aban- C'est vous dire combien il me répugne de penser que je pourrais être tel que le héros du à m'apitoyer sur mon propre sort. Les dra- décidé à tourner les Trois Mousquetaires ; donnâmes donc l'idée de montrer d'Artagnan peaux, la belle musique, de grandes choses de mais je sentis que je devais me montrer un peu tuant pour de bon ses adversaires et primes roman. Je n'aime donner, ni voir donner de coups — des coups sérieux, bien entendu. ce genre, voiià de quoi me tirer une larme réticent à ce sujet. Aussi répondis-je : « Non, le parti de finir chacun des duels d'une façon d'émotion. Mais l'autre, pas. pas moi ; un Français plutôt devrait incarner Aussi le matin où Niblo devait réaliser la votre grand d'Artagnan. » scène en question, je m'isolai quelques ins- Là-dessus discussion, en leur langue, entre tants et concentrai ma pensée sur cette scène ces Messieurs ; puis le résultat de cette dis- difficile. A force de m'autosuggestionner, je cussion : « Non, dirent-ils, nous avons bien parvins à m'émouvoir très sincèrement et fis pesé le pour et le contre ; nous pensons que enfin irruption devant les appareils de prise vous êtes bien l'interprète idéal de d'Arta- de vues le visage bouleverse, prêt à extério- gnan. Il était, tout comme vous..., une sorte riser toute l'émotion nécessaire. C'est alors de cerveau brûlé. » que Fred Niblo, d'une voix de reproche, me C'est en effet bien ainsi que chacun se figure dit : « Dites, Doug, pensez bien que cette que je suis. On pense que ma façon préférée scène est d'importance... ; allons, soyez sé- de passer une heure tranquille consiste à tenir rieux ! » Hein, croyez-vous ! Je pense que en équilibre sur le faîte d'un gratte-ciel, par j'aurais tué séance tenante Niblo, si j'avais par exemple. On pense que je ne saurais contem- malheur été le vrai d'Artagnan. Inutile de pler à mon aise le Grand Canyon du Colo- dire qu'après cela, tous mes moyens se trou- rado si ce n'est en m'avançant à l'extrême vèrent anéantis, et que nous eûmes à recourir pointe du bloc rocheux qui surplombe l'abîme, à la bonne vieille larme de glycérine... m'y agitant en tous sens, la tête en bas, en équi- J'aime Robin Hood, en tant que « héros », libre sur une main. beaucoup plus que d'Artagnan. Robin Hood Eh, bien ! maintenant je vais vous dire ce était un être normal. Il ne courait pas sans qu'il en est en réalité. Je ne suis rien de tel. cesse l'aventure criminelle, et ne faisait pas Le vrai Douglas Fairbanks est un être tout de l'assassinat son sport favori. Il risquait sa différent, Dieu merci. vie pour une cause et pour le bien d'autrui. 11 Savez-vous qu'en réalité je suis le plus pru- n'était pas égoïste et pratiquait l'abnégation. dent, le plus refléchi des hommes ? Que je me 11 combattait pour son roi — un bon roi — rends parfaitement compte des dangers que et, avant tout, protégeait le faible et l'opprimé. je puis courir ? Je sais que je suis de ceux Robin des Bois était un grand caractère. Dans qui ne peuvent improviser comme on !e croit mon esprit il est symbolisé par la brise ; c'est des tas de tours sur l'inspiration du moment. du reste ainsi qu'on le surnommait. Tout en lui J'ai toujours besoin de refléchir et de calcu- était mouvement et grandeur. Je suis pour ler ce que je vais faire, si bien que mon pro- Robin Hood. pre plaisir est depuis longtemps évanoui quand Bien sûr, personnellement je ne lui ressem- je me mets en action. ble pas davantage. Savez-vous que nous som- A me voir dans un film, vous pensez évi- mes presque toujours l'antithèse de ceux que demment que jamais je n'ai accordé la moin- nous admirons ? Cette idée qui veut que l'on dre réflexion à quoi que ce soit et que je passe se forme à l'image de nos idéals me semble mon temps à poursuivre des chimères, n'est- plus vraie en théorie qu'en pratique... ce pas ? Eh, bien ! je ne suis pas cet homme- là : je me tracasse au contraire tout le temps, Note d'un collaborateur : A ce point de son et à propos de tout ce que j'entreprends. article, le prudent, soigneux, réfléchi et con- Ces amis de France m'avaient bien mal servateur Mr. Fairbanks eut une idée lumi- deviné. Je ne ressemble en réalité guère au neuse. Il vit une grande échelle d'incendie et d'Artagnan de la légende — au contraire. fut saisi de l'envie de voir s'il parviendrait à Vous. savez, si vous vous documentez aux l'escalader, bien qu'elle fût dénuée d'appui. sources authentiques de l'Histoire, que ce gail- Après qu'il se fût dégagé de l'échelle qui lard était un bravache,, presque une brute. Il avait fini par fléchir et que tout fut rentré ne cessait de chercher querelle à quiconque et dans l'ordre, quelqu'un lui suggéra combien il tuait en combat singulier des êtres qui ne lui serait amusant de se tenir en équilibre sur la avaient cependant rien fait. Si j'étais un autre tète, sur une plateforme d'appareil de prise d'Artagnan, je serais tout simplement en pri- de vues roulante, la plateforme étant lancée à son, pour le moins. travers le studio. Ce qui fut naturellement C'est vous dire le mal que j'ai eu à faire un ^ aussitôt essayé... film avec d'Artagnan pour principal person- A cela près Douglas a bien raison de dire nage. Cela passait très bien dans le roman de de lui qu'il est un être tranquille, réfléchi et Dumas, mais quand il s'agissait de montrer aussi peu impulsif que possible ! CINÉ pour tons 13 lon, du même ; avec Desfontaines comme met- teur en scène, Madys tourne ensuite Son Al- tesse, avec Blanche Montel ; puis Mon P'tit, sous la direction de René Plaissetty ; et une comédie de Pierre Colombier : Le Taxi 313 X-7. l'activité Quittant ensuite pour quelques semaines les studios Gaumont où toute sa carrière s'est ef- fectuée jusqu'alors, Madys tourne Ce Pauvre Chéri, sous la direction de Jean Kemm, pour cinégraphique Pathé-Consortium. Revenue chez Gaumont, Madys a tourné, l'hiver dernier, L'Espionne, d'après Sardou, sous la direction de Desfontaines. Puis, les studios Gaumont fermés, Madys a en FRANCE Les interprètes sont France Dhélia, Jean Devalde et Camille Bardou. tourné dans le Paris de René Carrère le per- M. Jean Benoit-Lévy, directeur de l'Edition Fran- Jaque-Caselain va tourner une comédie pay- sonnage historique de Ninon de Lenclos. çaise Cinématographique, conformément à son sanne : Les Malheurs d'Anicet. Actuellement, dans L'Enfant-Roi, le ciné- programme de grands documentaires scientifiques, Kcenigsmark terminé, Léonce Perret prépare une roman historique que Jean Kemm tourne ac- artistiques et économiques, vient d'entreprendre adaptation de Jasmina, d'après Théodore Valensi, tuellement. Madys incarne le personnage de un grand film sur la Provence, dont il a confié la avec l'interprétation de Huguette Duflos et Mar- Mme Atkins. réalisation à M. Edmond Epardaud, auteur du cya Capri. scénario, et la photographie à M. Ed. Floury. iPearl White va, paraît-il, tourner un film en (le film, qui s'intitule L'Empire du Soleil, est On sait que jusqu'à Son Altesse. Madys a France, pour sa propre compagnie. Félix Ford une sorte d'hymne vivant, mouvementé, puissam- toujours tourné avec une perruque blonde, serait son partenaire. ment rythmé, à la gloire de la Provence, dont cha- les metteurs en scène ne voulant que des blon- André Hugon, qui a terminé Le Petit Chose et que aspect est évoqué sous l'égide de 'a grande des pour héroïnes de leurs films ; les brunes La Rue du Pavé d'Amour, va tourner, d'après un étant uniquement cantonnées aux rôles anti- pensée mistralienne. colite (k- Cervantes, un film intitulé La Gitanilla. (L'œuvre d'Edmond Epardaud, en cours de réa- pathiques ou secondaires. La véritable teinte L'interprète principale serait Ginette Maddie. lisation, a reçu l'approbation de Madame Frédéric des cheveux de Madys est châtain foncé, avec M. Mandiez tourne Le Poussin, comédie gaie, Mistral, qui a bien voulu accepter la présidence un reflen acajou. avec Dolly Davis, Angely, Jeanine Med, Dalleu, d'honneur d'un comité de patronage, qui aidera O Paul Jorge et Marthe Lepers. à la diffusion du film, principalement dans la ré- M. Mercanton va tourner Le Collier de la Reine. Parmi tous ses rôles, celui que Madys gion du midi où il est impatiemment attendu. Eugène, sois eugénique, tel est le titre du pre- préfère est probablement Dora de Rio-Zarès Le film sera présenté en octobre, à Paris et à mier film gai tourné par un nouveau comédien dans L'Espionne. Mais elle n'oublie pas que Marseille. fantaisiste français. Ce sera le premier film de celui de Madeleine Dartigue, que Léon Poi- René Leprince, ayant terminé Pax Domine, va la série » Eugène ». rier prit la méritoire initiative de lui confier, tourner Mon Oncle Benjamin, avec l'interpréta- Madys est celui qui, de simple débutante, la classa tion de L. Mathot. d'emblée comme l'une de nos meilleures jeu- en AMÉRIQUE Madys — de son véritable nom Marguerite M. Jean Epstein, interrompant le montage de nes premières. Ca'iir Fidèle, est allé faire l'ascension des cratè- United Artists, qui, comme chacun sait, est l'as- Blandin — est née à Paris en 1899. res en activité de l'Etna et en a rapporté un film sociation formée par Douglas Fairbanks, Mary Fille d'avocat et petite-fille d'huissier, rien extrêmement curieux qu'éditera Pathé-Consortium Pickford, D. W. Griffith et Charles Chaplin pour ne semblait destiner la future Madys au Cinéma. L'opérateur qui a accompagné M. Epstein l'édition de leurs productions respectives, est à cinéma. au cours de cette expédition est M. Paul Guichard. la veille de s'adjoindre de nouveaux membres. Pourtant elle débutait au théâtre en jan- Le prochain film de Jean Epstein sera : La Privée désormais des productions de vier 1919, au Vaudeville, dans une pièce de Belle Nivernaise, tiré d'un roman d'Alphonse Dau- et de George Arliss, passés à Goldwyn, et de Char- Sacha Guitry : Le Mari, la Fem\me et l'Amant. det. Blanche Montel, Maurice Touzé et David les Ray, qui aura pour éditeur Associated Exhi- Ensuite, c'est le début au cinéma, avec un Evrcmond en seront les interprètes principaux. bitors, United Artists est actuellement en négo- tout petit rôle dans Miss Rovel, sous la direc- On vient de tourner à Villacoublay deux films ciations avec Harold Lloyd, qui n'a plus que trois tion de Jean Kemm. Des bouts d'essai fort d'aviation. L'un, réalisé par Andréani, s'intitule films à tourner pour Pathé-Exchange, et avec Ce- réussis tournés ensuite chez Gaumont lui va- L'Autre Aile, d'après le roman de Canudo. ; ses cil B. de Mille, actuellement avec Paramount. lent bientôt un grand rôle, celui de Madeleine interprètes sont Marthe Fcrrare et Charles Vanel. L'addition d'Ernest Lubitsch, le réalisateur po- Dartiguc, dans le avec André Nbx, Penseur, L'autre, réalisé par Henri Diamant-Berger, a lonais, à United Artists est presque décidée. Sa tourné d'après E. Fleg par Léon Poirier. pour titre : Le Roi de la Vitesse ; composé par réalisation de Rosita, pour Mary Pickford, a beau- • Pierre de Guingand, ex-aviateur pendant la guer- coup fait pour y décider les Big 4. A l'emplacement du vieux Park-Theatre, au Co- Désormais engagée à l'année par les Stu- re, ce film est interprété, outre l'auteur, par Sadi lombus Cercle, à New-York, Hearst, le président dios Gaumont, Madys tourne, en 1920, sous Lecointe, Pierrette Madd, les pilotes Châtain ei de la Cie Cosmopolitan-Goldwyn, vient de faire la direction de Guy du Fresnay : De la coupe Orgeau, et Martmelli, Pré fils, Marcel Vallée et édifier une magnifique salle de cinéma : le Cos- aux lèvres, avec Tallier et P. Capellani ; puis, Staoquet. mopolitan-Théatre. de nouveau avec Léon Poirier : Narayana, Le Gamin de Paris, que Louis Feuillade achève Plus confortable que vaste (1.400 places), ce ci- et un petit film en couleurs naturelles : Les actuellement, a pour interprètes la petite Bou- néma a été décoré par Joseph Urban, à qui l'on Mémoires du cœur. boule, Sandra Milowanoft, Jean Devalde, Candé. doit des décors d'opéra et quelques-uns des grands En 1921, c'est L'Ami des montagnes, avec Mines Jalabert et Charpentier. Charles Burguet va tourner deux mélodrames a intérieurs » des films somptueux de Marion André Nox, sous la direction de Guy du Fres- de l'ancien répertoire de l'Ambigu pour la Sté Davies (Enchantement, RoMelane, etc.). nay ; puis un film de Léon Poirier : L'Ombre A l'instigation d'un Comité de PIndépendance déchirée, avec Suzanne Després, et un autre Vitagraph de France. Jacques de Baroncelli termine Nène, d'après le Américaine, D. \V. Griffith songe sérieusement à film de Guy du Fresnay : Les Ailes s'ouvrent. roman rural de G. Pérochaud, avec Gaston Modot. réaliser un grand film qui retracerait les phases L'an dernier, Madys a tourné : Le Penden- Sandra Milowanoff, Van Daële et France Dhélia. principales de la guerre d'Indépendance Anglo- tif, l'une des premières comédies parisiennes Gaston Roudès tourne, pour les G. P. C. La Américaine. The Reckoning, de R. W. Chambers, de Pierre Colombier, puis Soirée du Réveil- Guitare et le Jazz-Band, d'après Henri Duvernois. formerait la base du scénario, dont Carol Demps- 14 CINÉ pour tous ter serait l'interprète principale. Ce film serait mount pour une série de films. Le premier, qu'il en quelque sorte un pendant à La Naissance d'une vient de commencer, sera Wild Mill Hickok, com- Nation, posé par Hart lui-même et dont l'action se dé- COMMENT ON A TOURNE: J. D. Williams, président des Ritz-Carlton Pro- roule dans l'Ouest vers 1870. ductions, vient d'engager Rudolph Valentino pour Pour Goldwyn, King Vidor va tourner l'œuvre tourner deux grands films que First National édi- classique de Swift : Les Voyages de Gulliver. Des tera. Valentïuo est en procès avec Paramount expériences photographiques ont déjà été faites à qu'il a quitté après avoir tourné The Young Rad- ce sujet qui permettent d'escompter des résultats jah. Légalement, il ne peut commencer à tourner excellents. pour une autre firme qu'en 1925 ; mais on croit Depuis les premiers jours de juillet, Douglas qu'un arrangement interviendra. Fairbanks tourne Le Voleur de Bagdad, dont le Revenue chez Mack-Sennett pour lequel elle a scénario a été préparé par E. Knoblock et lui- déjà tourné Moily O. et Suzanna, Mabel Normand même ; la réalisation est dirigée par Raoul Walsh : termine actuellement The Extra-Girl et se prépare les partenaires de Douglas dans ce film sont Ju- à tourner Mary Anne. lanne Johnston, S. Hartman, Brandon Hurst et Revenue de Rome où elle a tourné The White Snitz Edwards. C'est une sorte de conte fantas- Sister, de Marion Crawford, Lillian Gish va y re- tique des Mille-et-une-Nuits, dont l'ampleur éga- tourner, avec sa sœur Dorothy cette fois. Ensem- le pour le moins celle de Robin Hood. ble, avec notre compatriote Adolphe Menjou, elles Little Théâtre Films Inc., telle est la dénomina- tourneront Romola, de George Eliot, sous la di- tion d'un nouveau groupement d'avant-garde qui rection d'Henry King. sera, pour le cinéma en Amérique, l'équivalent Ayant quitté la Cie qui porte son nom, Samuel de ce que sont le Vieux-Colombier, l'Qîuvre et Goldwyn commence une série de productions pour l'Atelier pour le Théâtre en France. First National ; la première, réalisée par Claren- Ce groupement des Little Théâtre Films a réuni ce Badger, l'ex-metteur en scène de . de grands noms : Charles Chaplin, W. de Mille. est une adaptation de Potash et Perlmutter ; la Douglas Fairbanks, D. W Griffith, Rex Ingram. seconde sera une adaptation de The Eternal City, E. Lubitsch, June Mathis, Mary Pickford, Victor réalisée par George Fitzmaurice, avec Barbara La Siostrom, et des journalistes, comme Robert Wa- Marr pour vedette. gner, Kenneth Mac Gowan et Robert Sherwood, Xorma Talmadge. vient de terminer Ashes of le critique de Life. Vengeance, dont l'action se déroule en France, à Le premier film lancé par ce groupement es-t l'époque de la Saint-Barthélémy. Elle va tourner, Mortal Clay, tourné en Suède par Siostrom. toujours sous la direction de Frank Lloyd, le réa- Douglas Fairbanks vient d'être nommé officier lisateur de La Femme X. et d'Olivier Twist, un honoraire des boy-teouts dlAmériquie. C'est au film intitulé Dust of Dlesire ; son partenaire sera cours d'un « luncheon » donné en l'honneur d.L Joseph Schildkraut (Vaudrey, des Deux Orphe- James E. West, « Scout Master national » des lines). boy-scouts des Etats-Unis, que ce titre a été con- Gloria Swanson tourne Zaza, le grand succès de fié au brillant créateur du Signe de Zorro et de Réjane, sous la direction d'Allan Dwan. Robin des Bois. Le nouveau « Master < a l'inten- Sessue Hayakawa. avant de venir tourner La tion de tourner à ses frais un film de propagande Bataille en France, a signé avec Marty Schwartz en faveur de la vie au grand air, exaltant la vie un contrat pour douze productions à réaliser en saine, le courage et l'éducation sportive. trois ans. Le contrat entrera en vigueur en octo- Les prochains ciné-romans de Pathê-Consortiun: « Pendant les trois jours que dura la tempête, bre, au retour en Amérique de l'artiste. seront : L'Enfant-Roi, avec Andrée Lyonel, Ma- tes deux TESS isolée dans notre demeure du quartier St-Andrews, New-York, dès les premiers jours de septembre dys, Vaultier, Joë Hamman et Sance ; Mandrin j'eus tout le loisoir de réfléchir. Bien entendu par Fescourt, avec Romuald Joubé, Alexiane et C'est un cas vraiment unique qui se présente une lecture plus approfondie me démontra le va voir la saison des « exclusivités » reprendre avec la nouvelle réalisation de Tess. Jane Helbling ; et Gossette, par Germaine DiilàÇ, bien-fondé de la suggestion de Porter ; nous dé- avec plus d'importance que jamais. Après dix ans d'une popularité qu'une première cidâmes donc de tourner Tess. avec D. Evremond et Régine Bouct. Au Central, Fox présentera le grand film alle- incarnation de ce personnage de Tess contribua i' Les extérieurs du premier Tess furent réalisés mand : Monna Vanna ; au Time Square Théâtre, beaucoup à affirmer, Mary Pickford se présente sur le rivage de Santa-Monica — un faubourg le même présentera // Winter Cornes ; au Lyric en BELGIQUE à nouveau devant le public dans une nouvelle d'Hollywood — où nous utilisâmes un ancien vil- ce sera Mary Pickford dans Rosita ; Little Old D'après le Berlincr Tageblalt, il paraîtrait que version du drame dont ce personnage est le centre. lage de pêcheurs japonais. Et nous n'eûmes pas New-York avec , au Cosmopolitan ; la société éditrice du film Fredericus Rex va dé- O plus de six décors d'intérieurs différents. Nous Ashes of Vengeance, avec Norma Talmadge, à fendre en justice ses droits d'auteur contre les Voici comment, d'après Mary elle-même, fut tournâmes au studio — le premier studio vitré de Paramount — les scènes de la chambre de l'Apollo ; Le Bossu de Notre-Dame (tiré de Notre- transformations que l'on a apportées à ce film, réalisé le premier Tess. Teola, de la cuisine, du tribunal et de l'église. Un Dame de Paris de V. Hugo), avec Lon Ghaney, à en Belgique. Le Berliner Tagebtatt nous reproche- J'étais venue de New-York à Hollywood, fin 1913, pour tourner Heurts Adrifi. Ma mère se tra- édifice particulièrement imposant de Los Angeles l'Astor ; Scaramouche, de Rex Ingram, au 44 tli d'avoir entouré le film de « commentaires hai- nous servit pour deux « extérieurs » différents : Street-Theatre ; et The White Sister, avec Lillian neux ». II s'agit ici des ajoutes dont je vous ai cassait à mon sujet, car, venant d'être opérée de l'appendicite, je me trouvais alors amaigrie et fai- avec l'un des côtés de cette demeure pour décor Gish, au même théâtre. parlé dans des lettres précédentes. Ces séances, ble. Dans Ileàrts Adrift j'avais à travailler sur le nous tournâmes la scène d'entrée au Tribunal ; Ensuite, en octobre, viendront Public Opinion, ajoute le journal « font sa'lle comble et le film rivage, vêtue de haillons, jambes nues. avec l'autre côté dont les abords avaient été par- de Charles Chaplin, avec Edna Purviance pour ve- contribuera certainement à exciter la population .« C'est à cette époque que s'abattit sur la ré- semés de sel pour simuler la neige, nous tournâmes dette ; et Le Voleur de Bagdad, de Douglas Fair- l>elge contre ce qui est allemand et cela à un mo- gion de Los Angeles une terrible trombe d'eau qui mon entrée à l'église avec l'enfant de Teola. banks. ment où cette haine peut avoir des conséquences dura trois jours. Edwin Porter, mon metteur en « A cette époque on ne tournait qu'une seule Pendant ce temps, 2'he Covered Wagon, le pro- très défavorables, pour nous. C'est une preuve scène et opérateur d'alors, (car à l'époque on ré- fois les scènes. Et jamais nous ne voyions un seul mètre du film enregistré avant de l'avoir digieux succès de Paramount, réalisé par James nouvelle du tort immense que de tels films alle- duisait les frais et le pensonnel au minimum), m'avait apporté ce Tess of the Storm Counln/ que terminé. Chaque jour, on envoyait la pellicule im- Cruze, et retraçant la conquête du Far-West en mands peuvent nous faire en ces temps criti- pressionnée à New-York où avait lieu le dévelop- 1849, continue brillamment sa carrière, commen- Grâce Miller White venait de faire paraître. Il ques ». me conseilla de lire ce roman qui, à son avis, fe- pement, le tirage, le montage, le titrage et l'édi- cée au printemps dernier à Broadway, au Crite- Finalement le Bert. Tagebl. ajoute que le tort rait un excellent film dont le rôle principal me tion. Aussi n'est-ce que plusieurs semaines après rion. fait à l'Allemagne, par la présentation de ce film conviendrait parfaitement. l'avoir terminé que je pus voir Tess of the Storm William Hart revient à l'écran, après une ab- en Belgique ne pourra jamais être réparé. « Mais, fatiguée de mon rôle de va-uu-pieds de Country. sence de plus de deux ans. Il retourne chez Para- R. V. Heurts Adrift. je rejetai de prime-abord celui que « Le premier Tess n'a certainement pas coûté Tess me vaudrait, car il était de même nature. plus de huit mille dollars à réaliser. Et cependant 16 CINÉ pour tous CINÉ 17 pour tous son succès inespéré fut tel qu'on le réédita à plu- pes électrogènes, pour donner l'exacte tumiiore théâtre et qui, à l'écran, est admirablement mise sieurs reprises de 1914 à 1918. voulue, de réflecteurs pour obtenir les eff'ebs pho- >< L'avantage du théâtre, dit-il, est l'opportunité tographiques désirés. Les cahutes ont été cons- qu'il donne à l'acteur de mettre en valeur une en valeur. O n Quant à la question du cadre, elle n est même truites exprès pour le film, ainsi que la façade de idée, une thèse, un caractère lui-même au moyen pas à discuter ; là où la scène ne peut donner Après presque dix ans, Mary Pickford a incarné la demeure de Skinner, dont la terrasse domine le de la voix. La voix humaine, bien employée peut qu'une vague copie, l'écran nous fournit toujours de nouveau la petite Tess, la sauvageonne au grand village des pêcheurs. On a tourné chaque scène être utilisée avec d'étonnants résultats sur l'émo- l'exacte réalité, et peut changer de décor à cha- cœur. autant de fois qu'il l'a fallu — jamais moins de tion, l'intelligence et sur les facultés perceptives. Si Mary est restée la même étonnante inter- cinq fois — sous divers angles et à diverses heu- que instant, tandis qu'au théâtre... prète des rôles de gamines, le cinéma, son moyen n Mais où le cinéma est maître, c'est dans la « Evidemment le théâtre aura toujours isa place res de la journée. visualisation. En cela le théâtre est très limité ; d'expression a marché à pas de géant. Bref, après quatre mois d'un travail ininter- à lui. Les classiques vivront, ainsi que le drame Ce scénario qu'elle paya cinq cents dollars en il est par exemple impossible à de certains mo- digne d'intérêt, celui dans lequel la voix et le dia- rompu, on a obtenu, non pluis exactement les cinq ments, de rendre tangible l'extériorisation de cer- 1913, Mary l'a racheté 50.000 dollars. La réalisa- parties que comportait le Tess de 1913, mais la logue peut seul rendre parfaitement l'idée qui tion, elle, a demandé la collaboration, outre les tains sentiments à ceux qui sont quelque peu éloi- forme la base de l'œuvre. A sa continuation est valeur de soixante parties environ, réduties fina- gnés de la scène. A l'écran, au contraire, le plus interprètes, d'un réalisateur, d'un assistant, de lement à huit, la longueur du film qui va être d'ailleurs intimement lié l'avenir de la littéra- deux opérateurs, d'un régisseur et d'une quantité subtil détail de pantomime peut être saisi par ture et de la pensée. édité en France ; ce qui a permis évidemment de chaque spectateur au moyen des gros premiers d'assistants tels que décorateurs, charpentiers, fi- i. Ce qui est certain c'est que, depuis l'avéne- ne garder que le meilleur de la pellicule impres- plans ou par l'éclairage approprié d'un plan gé- gurants. On est allé chercher à près de cent kilo- sionnée. ment de l'écran — je veux dire : depuis huit ans néral. mètres de Los Angeles le cadre rêvé pour l'action: Et tout indique —ne serait-ce que le résultat que le cinéma est un art — le théâtre a rencontré le lac Chatsworth. On a tourné avec le secours de financier de l'exploitation du film — que Mary « Disons, à ce propos, que la grande qualité du une de ses limites ; je veux dire que les œuvres moteurs et d'hélices pour créer la brise, de grou- Pickford a réussi cette gageure, ce défi au temps. réel artiste de théâtre est précisément cette pan- qui réclament la traduction de sentiments délica- tomime éloquente et Dourtant silencieuse, qui est tement nuancés et qui ne s'expriment guère par perdue pour plus de la moitié des spectateurs de les mots, iront à l'écran et non plus à la scène. » une pièce de J. A. Hearne : Heurts of Oak, dont il créa le rôle principal. Un peu plms tard il in- en Allemagne avec des collaborateurs allemands pour terprète Fagin, d'Olivier Twist, au Boston Opéra, une firme allemande. — Le film dont vous me parlez avec un vif succès aussi. A ce théâtre, il demeure m'est tout à fait inconnu. — Ne comptez plus voir plusieurs saisons et, avec des partenaires d'en- Jetlatitra. , , „ vergure connaît de véritables triomphes dans Le Sorma Conterno. — Si ce film de Maë Murray avait R. Guilhermier. — Lucien Dalsace, Films Legrand, <, Courrier de Lyon, le Juif Polonais. Roisedale et paru en France, nous l'aurions annoncé. — Survivre est rue de Berri, Paris-8e. Texas Steer. le titre du film que Justine Johnstone a tourné en Changeante. — L'Homme sans nom est une produc- tion allemande, dont Harry Liedtke est l'interprèie Quand Le Chrétien, d'Hall Caine, fut adapté à France. — Gaumont édite les productions Warner. Pour les autres, aucun éditeur fixe. — Ashes of Vengeance principal. — Vous verrez bientôt un film de Cheva- la scène, Frank Keenan créa le rôle de Frère Paul passe actuellement à New-York en exclusivité ; la pro- lier : Par habitude, tourné an printemps dernier, avant et, en outre, dirigea l'exécution des mouvements jection dure deux heures vingt, car le film n'a pas Jim Bongne. Cet artiste part sous peu pour une tournée de foules, que la critique d'alors jugea comme les moins de douze parties. en Amérique. C'est vous dire qu'on ne le verra pas Dulcy. — La lionne Manière semble avoir amusé tous dans d'autres films avant assez longtemps. plus réalistes qu'on ait encore vus à la scène. Old Bonis. — Seuls ont été compris dans l'article de Peu après Frank Keenan porta à la scène une les publics. — De Dulcy je n'ai encore lu aucune appré- ciation dans la presse américaine. — Sa Vengeance notre dernier numéro comme « films de l'année » adaptation des Trois Moitsquetaires. II reprit en- (The Iure of Jade). — Gaumont n'annonce aucun film ceux qui ont été édités partout et non pas seulement suite deux rôles d'un grand acteur S. Smith Rus- de Norma Talmadge pour la saison qui commence. — exploités dans une salle de Paris en exclusivité. C est sell, dans Peaceful Valley (tournée il v a deux Norma est peu sportive ; je sais qu'elle fait cependant pourquoi Robin des Bois, Olivier Twist, Le Brasier ans par Charles Ray) et dans A psor Relation du cheval et de la moto. — Ne comptez pas voir ici ces Ardent, La Nuit Mystérieuse, etc.. n'y ont pas été men- (tournée également depuis par Will Rogers). films de Katherine Mac Donald. — Smilinq throngh est tionnés. ,. j adapté d'une pièce d'Allen L. Langdon ; le réalisateur Brux ciné. — Le succès d'un film ne dépend pas uni- Puis, Frank Keenan arrive à l'apogée de sa est Sidney Franklin. — Paramount éditera plusieurs quement de sa valeur, mais aussi, pour une grande carrière théâtrale, vers 1910, avec son engagement films de Gloria Swanson l'hiver prochain. part, de l'importance de la maison qui l'édite. Vous au Belasco-Théâtre. Son plus grand succès fut le C. B. Floriss. — C'est bien un seul et même film, voyez par exemple tel mauvaise bande ancienne sortir dans lequel Joubé avait un rôle, en effet. — Joubé et en première semaine dans quinze salles parce qu elle rôle du shériff dans The Girl of the Golden West, est éditée par Pathé-Consortium, alors que tel film très avec une autre étoile, Blanche Bâtes. Olga Demidoff dans La Sublime Offrande. — Maurice de Féraudy avait tourné Clown, en 1917, avant de tour- supérieur a peine à occuper deux ou trois écrans, parée En 1914, Frank Keenan tournait un premier ner Blunchetle et Crainquebille. — Ce petit artiste m'est qu'il est édité par une firme secondaire. — Pourquoi film The Long Chance pour la Cie Universal. Peu inconnu. rééditerai t-on ce film, qui n'est pas particulièrement après il était engagé par Thomas H. Ince, pour qui Pinto. — En Amérique Amour, le film de Louise remarquable ; bien d'autres, en ce cas, devraient passer Glaum, était noir et blanc comme les autres ; c'est la avant lui. — Maurice CosteJlo a cinquante ans, a pré- il allait tourner quelques-uns des meilleurs films sent . — Violet Mersereau a tourné deux autres films que ce dernier a produit pour la Cie Triangle. Sté Eclipse qui a eu l'idée saugrenue de le colorier, pour l'édition en France. Ce n'est d'ailleurs pas mieux pour la Fox, depuis Néron. — Flora Finch était la par- En voici les titres : Un lâche (The Coward), que les horribles « Pathé-Bevue ». N'empêche que bien tenaire du bon gros Bunny. le comique de la Vitagraph avec Charles Ray ; Le Défenseur (The Sin you des spectateurs ont poussé de fréquents « ah » d'admi- qui est mort en 1914. . do) ; Le Bourru (The Crab) ; La fiancée de la ration. — Ni The Toll-Gate, ni Sand n'ont encore paru Dollii C. —- La Fille de Malone (A daughter of two ici. — Non, ce n'est pas Mary Thurman, qui a quitté worldsl a été réalisé par Sidney Franklin. — Traduisez Haine (The Bride of Hate) ; Le Sang des Grimsby par : « Bonne chance et meilleurs vœux de... ». — (John G-rimsby's boy) ; et The Phantom, The Tho- les Comédies Mack-Sennett en 1918. — Ni aillions, ni Mme Peacock ne comptent parmi les bons films de Na- Harold Lioyd a toujours tourné pour la même firme : Pathé-Exchange. Marin malgré lui (A sailor-made man) rougbred, etc. zimova. Engagé par Pathé-Exchange en 1917, Frank Alice Libert. — Sessue Hayakawa, au Film d'Art, 14. a été tourné après La Chasse au Renard et avant Grand Keenan a tourné jusqu'en 1920 pour cette firme, rue Chauveau, Neuilly-sur^Seine. — La Bataille sera ma's Boy. — Sa Vengeance (The lure of Jade) a ete réa- terminée d'Ici une quinznlnc,de jours. D'ailleurs Haya- lisé par Henrv King pour Bobertson-Cole, en 1921. sous la direction d'Ernest C. Wardc : Todd of the Aline Burcher. — R. P., 513 : même titre en Améri- Times ; The Silver Girl (la Fille d'Argent) ; T7ie kawa doit commencer une nouvelle série de films en Amérique dès octobre. que. — pour les deux autres, impossible de vous ren- Master man ; Gates of Brass ; Brothers divided Michel Krance. — Vous n'avez tout simplement qu'à sciener* Frank Keenan (Tom King la honte) ; Dollar for Dollar ; World leur demander leur photo ; rédigez votre lettre en an- France-Amérique. — Oui, suffisamment pour com- Frank Keenan est né dans l'Etat d'Iowa, à aflaane ; The Relis (Le Juif Polonais) ; The mid- glais, cela vaut mieux ; rien a joindre. Tarif d'abon- prendre. D'ailleurs comme ce sont ses secrétaires <*» s'occupent des demandes de photos... Dubuque, le 8 avril 1858. night Stage (Le Courrier de Minuit) et Loaded nement, page 2. /. Hautain. — Ces films d'Albcrtini ont été tournés B. Meyer. — Ce sont de trop vieux films pour que je Son début à la scène remonte à 1876, alors qu'il Dice. avait dix-huit ans ; c'était à une représentation Après un repos bien mérité de deux ans, Frank d'amateurs donnée au Boston Collège, dont il sui- Keenan vient d'effectuer sa rentrée au cinéma vant, Volnys, Ralph Royce, de Gravone, etc. ; vait les cours. avec Lorna Doonc, de Maurice Tourneur ; Hearts COURS GRATUITS =-== Mlles Mistinguett Geneviève Félix, la jolie muse 'C'est à Lawrence (Massachusetts) que ses dé- aflame, de Rcginald Barker, et Sears of Jealousii. — — ROCHE (î. o. O) =-= de Montmartre ; Pascaline, Eveline Janney, Pier- buts professionnels au théâtre eurent lieu, deux de Thomas H. Ince. rette Madd, Germaine Rouer, Louise Dauville, ans plus tard. CINEMA — TRAGEDIE — COMEDIE etc., etc. Pendant plusieurs années, Frank Keenan, 10, rue Jacquemont, PARIS (18") > r\i3 et toutes chutes des cheveux jouant en tournée dans les villes principales des Frank Keenan, avec sa longue expérience de la (36' Année) (Nord-Sud : La Fourche) PC, LAD t repousse garantie par le traitement. Etats-Unis, aux côtés des vedettes alors réputées, scène et de l'écran, est admirablement placé pour Noms des artistes en renom au cinéma ou au S UB BERDIÉ, la.r.CIairaul, PAE1S. - Prix: 16.50 franco. acquit une expérience qui améliora rapidement apprécier les différences qui existent entre les théâtre, qui ont pris des leçons avec le professeur son jeu et lui valut des rôles d'importance crois- deux moyens d'expression dont il a usé vis-à-vis Roche : MM. Denis d'Inès, Pierre Magnier, Etié- sante. Il connut l'un de ses premiers succès dans des spectateurs. Le Gérant : P. HENRY. hnp. LOGIER FRÈRES, 4, pl. J.-B.-Clément, Paris CINE !9 CINÉ pour tous 18 pour tous

puisse vous renseigner. — Dans Les Chusseurs d'Or, buer... — Le concours de scénarios a été organisé par Wallace Reid avait pour partenaire Cleo Kidgeley. Pathé-Consortium, avec le concours de Comœdia. Dans Aimant J. G. — Ce sont avant tout des acteurs de ces conditions je comprends mal que M. Croze, qui d'ail- théâtre, non de cinéma. De même pour Robinne et leurs fait partie du jury, ait négligé de répondre à vos Alexandre. questions. Dunciui 73. — Robert ELIis, Universal Studios, Uni- Wally Reyle. — Non, nous ne faisons pas le com- vrrsal-City (Cal.), U.S.A. — Oui, c'est R. Ellis. merce de photos. — Tout à fait de votre avis en ce L'Indiscret. — De mille francs à cinquante mille qui concerne le regretté Wallace heitl. — Paramount francs, et plus. Tout dépend de l'œuvre et de la noto- a encore une bonne demi-douzaine de ses films à riété de l'auteur dont il s'agit. — Judex a été tourné en éditer en France. Les deux meilleurs sont Le Dicta- 19HÎ-17. Dans les dix-mille francs par mois. — Non, teur, une comédie et Peter lbbelson, une comédie dra- rien tourné depuis ces films. — Pour La Houe, Séverin- matique. — Nita Naldi n'indique pas son âge ; elle Mars touchait 10.000 fr. par mois et il y a été occupé doit être aux alentours de la trentaine. —■ Ce livre pendant dix-huit mois. De Gravone touchait six mille vous intéressera certainement. francs par mois. David Ilolm. /- Ces firmes, dont plusieurs n'exis- Aréquipas. — Tous les journaux périodiques souffrent tent plus depuis des années, sont des maisons d'édi- sensiblement de la période des vacances. C'est pourquoi tion, non de production. — D. W. Griffith tourne on cherche à réduire les frais au minimum. — Para- actuellement un film avec Lionel Bar.ryûiorè et Seena mount présente ses films chaque jeudi à 10 h., à la Owen : Les yeux fermés. — .-Vbel Gance est actuelle- Salle Marivaux. — Oui, ce film biblique de la Fox, ment en vacances et n'a pas de projets bien arrêtés. tourné par le metteur en scène de Néron, J. Gordon- Son adresse est : 8, rue de Richelieu, Paris. Edwards, en Palestine, a pour titre : The Shepherd King. — Th. Roberts, Studio Lasky, Vine Street. Hollywood Mady. — Le petit Breezy Bason que vous avez vu (Cal.), U.S.A. ; Madge Bellamy, Ince Studio, Culver- dans ion Rêve, avec Gladys Walton, et que vous ver- City (Cal.) ; Carol Dempster, toujours chez Griffith. rez bientôt dans Qui ? avec Harry Carey, est le frère De Tervin. — La situation financière actuelle de Pa- cadet de celui qui tournait également pour Universal thé-Consortium a influé très certainement sur le retard et qui est mort accidentellement il y a deux ans. - apporté à la publication des résultats du concours de Métamorphose est te titre d'un film d'Irène Gastle qui scénarios. Le premier prix (30.000 fr.) ne sera pas attri- vient de paraître en France. Irène Castlc tourne peu ; bué, aucun scénario ne méritant cette récompense, pa- un ou deux films par an et se consacre presque exclu- raît-il. N'empêche que 2G.500 fr. de prix restent à distri- sivement à la danse. — Cette Nina Star m'est inconnue.

Nathalie Kovanko (91). Edna Purviance (19). CINÉ Georges Lannes (8ô). Charles Rav (18 et 105). ooor tous a publie , Denise Legeay ("114). Paulette Rav (114). Max Llnder (16). Florence Reed (9). Jean Angelo (98). Nathalie Lissenko (96). Wallace Beid (60, 90, 102). May Allison (74). André Roanne (111).' Yvette Andreyor (109). Harold Lockwood (108). Bessic Love (38 et 101). Charles de Rochefoit (83). Roscoë (Fatty) Arbuckle (53). Ruth Roland t:i). George Arliss (112). Harold Lloyd (32). Emmy Lynn (89). Rolla-Normnn (111). Richard Barthelmess (56). Stewart Rome l8(i). John Barrymore (114). Pierrette Madd (109'. Maë Marsh (80). Germaine Rouer (111). Bessie Barriscale (40). William Russell (64). George Beban (47). Vivian Martin (17). Enid Bennett (108). Edouard Mathé (70). Monroë Salishury (34). Hobart Bosworth (91). Léon Mathot (55 et 86). Larry Scmou (ZÎgoto) (38). Andrée Brabant (63). Desdemona Mazza (37). Gabriel Signoret (79). June Caprice (20). Thomas Meighan (95 et 101). séverin-Mars (71). Jaque-Catelain (40). Georges Melchior (109). Aimé Simon-Girard (101). Irène Castle (43). Raquel Meller (111). Eric Stroheim (91). Charles Chaplin (1, 15, 93, 107). Claude Mérellc (84). Anita Stewart (97). (112). Marv Miles Militer (65). Armand Tallier (103). Ethel Clayton (100). Tom Mix (58 et 109). Constance Talmadge (102). Ivy Close (111). Gaston Modot (92). Norma Talmadge (113). Pierrette CailloI (115). Blanche Montel (82). Teddy (30). Jackie Coogan (80). Yvan Mosjoukine (93). Jean Toulout (97). René Creste (14). Maë Murray (87). Olive Thomas (49). Lucien Dalsace (113). Musidora (81). Rudolph Valentlno (108 et 110>. Bebe Daniels (32). Francine Mussey (114). Charles Vanel (11!). Rachel Devirys (110). Laurence. Myrga (105). Ed. Van Daële (110). Priscilla Dean (47, 110). Alla Nazimova (76 et 1091. Fannie Ward (61). Henri Debain (106). Mabel Normand (33). .1. Warren-Kerrigan (82). Carol Dempster (87, 107). Jane Novak (86). Bryant Wasbburn (11). Huguette Duflos (68). André Nox (68). Pearl White (67, 92, 110). Douglas Fairbanks (75, 81). Gina Palerme (112). France Dhélia (83). Mary Pickford (57, 81, 88 et 104). Les meilleurs films de 1919 (n* William Faversham (83). Marcelle Pradot (78). 8), de 1924) (n» 51), de 1921 (n« Geneviève Félix (72). 72) , de 1922 (n° 95). Margatita Fisher (69). La production Triangle 191»- Eve Francis (50). 1917 (n» 67). Pauline Frederick (85). Los Angeles, capitale du film Abel Gance (110). CENTRAL-UNION-CINÉMA américain (n° 88). Lillian Gish (56, 99). CHARLES KLEIN Adresses des artistes' du cinéma Dorothy Gish (99). 105, Avenue Parmentier, 105 français (n° 96), américain (n* Louise Glaum (112). >7), des autres pays (n° 98). Suzanne Grandais (48). PARIS (XIe) - Roquette 82-74 En quoi le cinéma est un a ri Gabriel de Gravone (63, 110). (n« 83). David W. Griffith (99). Pour « faire du cinéma • (n* Pierre de Guingand (110). 73) . Joë Hamman (113). VENTE DE FILMS Qu'est-ce qu'un bon film 7 (n* Juanila Hansen (59). Stock et Exclusivité 94). Qu'est-ce qu'un mauvais film 7 Mildred Harris (96). (n" 93). William S. Hart (44, 66, 107). Appareils neufs et d'occasion Sessue Havakawa (107). Nous pouvons vous adressai Houdini (28). chacun de ces numéros au prix de: Charles Hutchison (54) 0.50 (du n" 1 au n° 75 inclus, Romuald Joubé (100). ' LOCATION de BONS sauf les n" 55 et 62, qui sont des Violette Jyl (59). numéros spéciaux à un franc). Diana Karenne (31). PROGRAMMES 0.75 (du n» 76 au n» 100 inclus). Madge Kennedy (98). aux Prix les Plus Réduits Buster Keaton (Malec) (115). 0.25 (du n" 101 au n" 107 Inclus) MoIIie King (42). 1 franc (depuis le n° 108).