DIRECTION NATIONALE DU CONSEIL ET DU CONTRÔLE DE GESTION DES CLUBS PROFESSIONNELS (DNCCGCP)

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B Saison 2016-2017 Exercice clos au 30 Juin 2017

Une équipe, un but : la victoire (ELAN BÉARNAIS PAU LACQ ORTHEZ) © Eric TRAVERSIÉ © Baptiste PAQUOT Photographie

Présentation de la DNCCG des Clubs Professionnels 3 Méthodologie 6 Clés d’analyse 6 Éditos 8 Résultats sportifs 2016-2017 10 Comptes Annuels PRO A 11 Compte de résultat cumulé de la PRO A 12 Situation nette de la PRO A 13 Produits d’exploitation 15 Charges d’exploitation 20 Résultats financier et exceptionnel23 Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière24 Étude comparative PRO A / PRO B 26 Comptes Annuels PRO B 27 Compte de résultat cumulé de la PRO B 28 Situation nette de la PRO B 29 Produits d’exploitation 30 Charges d’exploitation 34 Résultats financier et exceptionnel36 Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière37 Focus sur les budgets des clubs pour la saison 2017-2018 38 À propos de la Ligue Nationale de Basket 39

2 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Présentation de la DNCCG des Clubs Professionnels

Qu’est-ce que la DNCCG des Clubs Professionnels ? Conformément à l’article L.132-2 du Code du Sport, aux règlements - une composition de Commission garantissant une connaissance de la Fédération Française de (FFBB), à la convention de fine du basket professionnel ; délégation liant la FFBB et la Ligue Nationale de Basket (LNB) ainsi • un cadre réglementaire pertinent et adapté, qui doit évoluer qu’aux règlements de la LNB (article 30), la Direction Nationale du régulièrement afin de s’adapter aux modifications du contexte. Conseil et du Contrôle de Gestion des Clubs Professionnels (DNCCGCP) est chargée d’assurer le contrôle de la gestion administrative, financière et juridique des clubs affiliés à la LNB. Objectifs : Les moyens mis en œuvre par la DNCCGCP sont notamment : • Assurer la pérennité des associations et sociétés sportives qui • l’indépendance, rappelée dans l’article du Code du Sport précité ; sont membres de la LNB ou en sollicitent l’adhésion • la compétence technique, primordiale compte tenu de la complexité • Favoriser le respect de l’équité sportive des dossiers, facilitée par : • Contribuer à la régulation économique des compétitions - le choix de travailler avec un prestataire, cabinet d’expertise- • Évaluer la santé financière actuelle et future des clubs comptable indépendant ;

DIRECTION NATIONALE DU CONSEIL ET DU CONTRÔLE DE GESTION DES CLUBS PROFESSIONNELS (DNCCGCP) Président : Cyrille Muller

Composition des organes au 30 juin 2017 :

CONSEIL SUPÉRIEUR DE GESTION COMMISSION D’HOMOLOGATION 5 membres indépendants des clubs désignés par le Comité Directeur de la LNB ET DE QUALIFICATION

Cyrille Muller Cyrille Muller Président de la DNCCG Président de la DNCCG Philippe Ausseur Président de la Commission de Contrôle de Gestion

Alain Baudier Bernard Coron Jean-Christophe Jean-François Jonon Mandroux

COMMISSION DE CONTRÔLE DE GESTION Mathieu Maisonneuve 3 membres désignés par le Comité Directeur de la LNB issus d’un Membre de la Commission Juridique ou plusieurs cabinet(s) indépendant(s) d’expertise-comptable et de Discipline

Julien Mondou Didier Primault Philippe Ausseur Thalie Fougère Pierre-Alain Liégeois Expert en droit du sport Expert en droit social

Effectif permanent Marie Dvorsak Mickaël Contreras Référent de la Commission Référent de la Commission de la DNCCGCP : de Contrôle de Gestion d’Homologation et de Qualification et du Conseil Supérieur de Gestion Directeur Juridique Responsable du pôle Contrôle de Gestion

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 3 COMMISSION JURIDIQUE ET DE DISCIPLINE DE LA LNB

CONSEIL SUPÉRIEUR DE GESTION Saisine ◗ Engagement financier dans les championnats Possibilité ◗ Saisine de recours gracieux ◗ Enquêtes / audits ◗ Proposition sur les décisions ◗ administratives Sanctions Consultation de la CCG pour avis COMMISSION COMMISSION DE CONTRÔLE DE GESTION D’HOMOLOGATION Avis de la CCG ET DE QUALIFICATION

◗ Contrôle CHAMBRE D’APPEL Conseil ◗ Transmission DE LA FFBB de documents

Dépôt des dossiers de qualification CLUBS PROFESSIONNELS Possibilité d’interjeter Qualification ou non appel du joueur / de l’entraîneur

a répartition des rôles et des responsabilités entre les différentes • peut saisir toute Commission de Discipline compétente s’il a instances de la DNCCG des Clubs Professionnels est précisée connaissance de faits ou d’éléments susceptibles de constituer un Ldans les règlements de la LNB : manquement aux règlements de la LNB ou de la FFBB 1/ La Commission de Contrôle de Gestion analyse les dossiers des • assure le contrôle et l’évaluation des projets d’achat, de cession et de clubs professionnels. Elle : changement d’actionnaire des sociétés sportives. Depuis sa création en 2003, la DNCCGCP a toujours souhaité délivrer • assure une mission d’information et de contrôle du respect, par les une assistance et un conseil auprès des clubs professionnels, comme clubs, des dispositions obligatoires relatives à la tenue de la comptabilité, symbolisé par le premier « C » de son sigle. Cette mission se concrétise aux procédures de contrôle et à la production des documents prévus au quotidien par une assistance permanente sur les problématiques par les règlements comptables, financières, sociales et fiscales ainsi que juridiques. Ce • examine la situation financière des clubs soutien quotidien est assuré grâce notamment à la présence au sein Chaque club professionnel (évoluant en PRO A ou PRO B) est reçu au de la LNB des salariés permanents qui sont au contact des clubs et des moins une fois par an à la fin du Championnat en mai pour permettre membres de la Commission de Contrôle de Gestion. à la Commission de Contrôle de Gestion d’apprécier la situation 3/ La Commission d’Homologation et de Qualification a pour financière du groupement sportif de la saison en cours, comprendre missions : les principes de construction budgétaire de la saison à venir et valider sa participation aux compétitions organisées par la LNB. • l’homologation des contrats de travail des joueurs et entraîneurs • conduit des audits sur place et sur pièces • la qualification des joueurs et entraîneurs • fournit les éléments permettant la production du bilan et du compte • le conseil juridique auprès des clubs pour la rédaction des contrats de résultat du Basket Professionnel et / ou sur la résolution de problématiques liées aux contrats de travail • propose des évolutions des règlements et du plan comptable • l’interprétation des règlements applicable au Basket Professionnel. • le contrôle relatif aux titres de séjours et immatriculation à la Sécurité Sociale des joueurs étrangers (hors UE et EEE) 2/ Le Conseil Supérieur de Gestion : • le traitement des dossiers JFL (octroi du statut et traitement des • est le garant des procédures telles que définies par le Comité demandes de dérogation) Directeur de la LNB • l’enregistrement des documents attestant de l’éligibilité d’un joueur à • assure une mission d’information et de contrôle en matière de gestion prendre part aux compétitions Espoirs organisées par la LNB. • est l’instance habilitée à diligenter des contrôles (y compris sur place et sur pièces) et à prononcer des sanctions

4 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Le bilan d’activité de la DNCCGCP pour la saison 2016-2017

Activité du Conseil Supérieur de Gestion et de la Commission de Contrôle de Gestion Bilan des réunions • 7 réunions plénières du Conseil Supérieur de Gestion • 18 réunions à distance (conférence téléphonique ou consultation par e-mail)

• 1 session de formation destinée à l’ensemble des responsables Rocky (Denver) et Slamson the Lion (Sacramento) s’affrontent administratifs et financiers des clubs de PRO A et PRO B en début pour le public du All Star Game © LNB / IS / BELLENGER d’année 2017, portant sur des sujets juridiques, comptables, financiers et fiscaux (32 clubs représentés) Bilan des auditions • audition par la Commission de Contrôle de Gestion (ou par le Conseil • 5 clubs convoqués pour audition devant le Conseil Supérieur de Supérieur de Gestion pour les clubs faisant l’objet d’un changement de Gestion division) de tous les clubs évoluant en PRO A et PRO B ainsi que des 2 - suite à l’analyse des comptes clôturés au 30 juin 2016 clubs de NM1 ayant validé leur accession sportive à la PRO B au terme - des budgets 2016-2017 actualisés de la saison, pour présentation de l’estimé de leurs comptes au 30 juin - ou des situations intermédiaires au 31 décembre 2016 2017 et de leur budget prévisionnel 2017-2018 (une audition minimum • aucun club convoqué pour motif disciplinaire par club, deux ou plus pour ceux ayant fait l’objet d’un sursis à statuer ou d’un refus d’engagement en première instance, ainsi que pour ceux Bilan des audits ayant exercé un recours gracieux sur la décision initiale d’engagement) • aucun audit sur place et sur pièces (contre 1 la saison précédente)

Activité de la Commission d’Homologation et de Qualification 459 joueurs professionnels et 99 espoirs ont évolué dans les Championnats PRO A et PRO B sur la saison 2016-2017 (contrats homologués et joueurs qualifiés).

Homologation des contrats* de joueurs professionnels Nombre de contrats homologués en septembre 2017 Nombre de contrats homologués entre les mois d’octobre et mai 2017

16 200 14 12 190 10 8 180 6 4 170 2 0 160 PRO A PRO B PRO A PRO B PRO A PRO B PRO A PRO B PRO A PRO B PRO A PRO B PRO A PRO B PRO A PRO B PRO A PRO B Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Contrats signés jusqu’au 30 juin 2017

Pigistes médicaux Contrats signés jusqu’au 30 juin 2017 Pigistes médicaux

Nombre de contrats Homologation des contrats* d’entraîneurs homologués sur la saison et de joueurs espoirs (sous contrat aspirant ou stagiaire) Joueurs espoirs 64 35 sous contrat aspirant 27 11 sous contrat stagiaire 37 24 Entraîneurs 41 42 * Il s’agit des contrats (nouveaux recrutements ou prolongations) ; sous contrat d’entraîneur principal 21 23 les nombres annoncés ne tiennent pas compte des éventuels avenants, également homologués par la CHQ sous contrat d’entraîneur assistant 20 19

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 5 Méthodologie

es données présentées dans ce rapport ont été établies à Les holdings de contrôle sont exclues du périmètre de ce rapport. partir des informations comptables et financières fournies Les commentaires sur les principaux chiffres présentés par les clubs professionnels qui évoluaient en PRO A et PRO L le sont dans le cadre d’une analyse globale et ne sauraient B sur la saison 2016-2017 (comptes clôturés validés par les donc être considérés comme systématiquement applicables commissaires aux comptes au 15 septembre 2017 et saisis à chacun des clubs composant les divisions professionnelles. dans la matrice mise à disposition par la LNB). Afin de faciliter la compréhension du lecteur, Conformément aux règlements de la LNB, ces comptes (bilans et comptes de résultat) ont été préparés selon le Plan Comptable • Le poste « subventions d’exploitation » ne tient normalement pas Général en vigueur au 30 juin 2017. compte des prestations payées par les collectivités qui sont classées dans le poste « sponsoring » ainsi que de l’achat de places qui est Les bilans et comptes de résultat agrégés ont été obtenus par simple intégré dans le poste « recettes de matchs ». addition des états fournis par les clubs. • La masse salariale tient uniquement compte de l’effectif La présente publication fait état des comptes des groupements professionnel. Toutefois, selon les cas, les clubs ont pu y intégrer le sportifs : salaire de l’entraîneur du centre de formation si ce dernier est rattaché • Pour les groupements sportifs ayant créé une société pour à la structure professionnelle. De même, concernant les indemnités gérer le secteur professionnel, seuls les comptes de la société journalières versées par la Sécurité Sociale et par les assurances sont pris en compte pour l’élaboration du présent rapport. complémentaires dans le cadre de blessure(s) de joueur(s), la présentation n’est pas homogène selon les clubs et ces sommes • Pour les autres, les comptes de l’association sont pris en peuvent être directement déduites du montant de la masse salariale. compte dans leur intégralité.

Clés d’analyse

Périmètre d’analyse pour la saison 2016-2017 Périmètre de la PRO A : 18 clubs Les variations du périmètre de la PRO A font suite aux résultats sportifs de la saison 2015-2016 :

Clubs relégués en PRO B STB Rouen Métropole à l’issue de la saison Basket 2015-2016

Clubs promus en PRO A Hyères- ESSM à l’issue de la saison Var Basket Le Portel 2015-2016

Périmètre de la PRO B : 18 clubs Les variations du périmètre de la PRO B font suite aux résultats sportifs de la saison 2015-2016 :

Clubs relégués en NM1 Basket Club BC Orchies à l’issue de la saison Souffelweyersheim 2015-2016

Clubs promus en PRO B Aix Maurienne ADA Blois à l’issue de la saison Savoie Basket Basket 41 2015-2016 Jean-Michel MIPOKA (ELAN BÉARNAIS PAULIMOGES LACQ ORTHEZ) CSP © s’envoleEric TRAVERSIÉ face au

6 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Répartition géographique des clubs pour la saison 2016-2017

Données relatives aux centres de formation

Centre Centre de Centre Centre de de formation formation porté de formation formation porté agréé sur par la structure agréé sur par la structure la saison professionnelle la saison professionnelle 2016-2017 ? du club ? 2016-2017 ? du club ?

Antibes Sharks OUI OUI Aix Maurienne Savoie Basket OUI OUI Élan Chalon OUI OUI ADA Blois Basket 41 NON Champagne Châlons Basket OUI NON OUI OUI OUI OUI SOM Boulogne OUI OUI JDA OUI NON JL Bourg Basket OUI OUI BCM Gravelines Dunkerque OUI NON Étoile de Charleville-Mézières Ardennes NON Hyères-Toulon Var Basket OUI NON ASC Denain Voltaire NON Sarthe Basket OUI OUI ALM Évreux OUI OUI ESSM le Portel OUI NON OUI OUI CSP OUI OUI STB Le Havre OUI OUI ASVEL OUI NON Lille Métropole Basket Club OUI OUI AS Basket OUI NON Hermine Nantes Atlantique OUI OUI SLUC Nancy Basket OUI NON OUI OUI 92 OUI NON Chorale de Roanne OUI NON Orléans Loiret Basket OUI OUI Rouen Métropole Basket OUI OUI Levallois OUI NON Saint-Chamond Basket Vallée du Gier NON Élan Béarnais Pau Lacq Orthez OUI OUI Saint-Quentin BasketBall OUI NON SIG OUI OUI JA Vichy-Clermont Métropole NON*

*Agrément obtenu pour la saison 2017-2018

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 7 Éditos

Point de vue de la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion des Clubs Professionnels Cyrille MULLER Président de a Loi du 1er mars 2017, visant à préserver Mais la DNCCGCP met un point d’honneur à assumer sa mission la DNCCGCP Ll’éthique du sport, à renforcer la régulation et de conseil aux clubs qu’elle s’est fixée dès sa création en 2003, la transparence du sport professionnel et à améliorer la compétitivité symbolisée par le « C » de son sigle. Sans se substituer aux conseils des clubs, est venue renforcer les moyens d’actions des DNCG des clubs en matière financière ou juridique, la Commission constitue et étendre leurs prérogatives. Parmi les grands changements, le un apport parfois conséquent aux clubs (d’autant plus pour ceux qui rôle de la Commission s’élargit notamment au contrôle des projets sont encore dans une phase de professionnalisation ou les clubs de reprise des clubs, ainsi qu’au contrôle des flux financiers liés à accédant). l’activité des agents sportifs. Le plus bel indicateur témoignant des travaux entrepris par la DNCCGCP Dans ce contexte, la DNCCG de la Ligue Nationale de Basket s’efforce & ses clubs depuis plus de quinze ans est la situation nette cumulée de d’évoluer au rythme des modifications légales, mais également la PRO A, l’élite du basket français. Alors qu’au 30 juin 2002 elle s’élevait réglementaires et liées aux spécificités de son sport. Sa mission à -5,7 millions d’euros, celle-ci franchit pour la première fois la barre des première demeure le contrôle, avec un triple objectif : 5 millions d’euros au 30 juin 2017 après deux saisons passées à • assurer la pérennité des associations et sociétés sportives s’en approcher et semble désormais avoir atteint un palier stable, (s’assurer par exemple que les clubs soient tous en mesure de se démarquant de la période 2009-2014 où elle oscillait entre 2 et terminer la saison qu’ils ont commencée) ; 3 millions. • favoriser le respect de l’équité sportive des compétitions Et pour dépasser le cadre de l’analyse globale, celle de la situation organisées par la LNB (éviter qu’un club engage un niveau de individuelle des clubs conduit au constat d’un nouveau record : au charges trop élevé sans justifier des ressources nécessaires pour 1er juillet 2017, deux clubs seulement demeurent en situation nette le financer) ; négative en PRO A, et les 18 clubs évoluant en PRO B sont en situation • et contribuer à la régulation économique des compétitions nette positive ! (veiller à l’équilibre financier). Globalement, les feux restent au vert !

Point de vue de la Commission de Contrôle de Gestion Philippe Ausseur ans la précédente édition du rapport financier viennent récompenser la poursuite des efforts engagés par les clubs Président de D(saison 2015-2016), nous avions souligné la et la LNB. Le basket professionnel français est de plus en plus capable la Commission de satisfaction pour le basket français d’un retour de faire face aux aléas économiques et sportifs. Contrôle de Gestion à une exploitation excédentaire (résultat cumulé Les partenaires publics ou privés, les investisseurs actuels ou sur les deux divisions professionnelles supérieur à 1 million d'euros). potentiels, ont aujourd’hui de plus en plus l’assurance d’un cadre Si ce résultat n’a pas pu être maintenu sur l’exercice 2016-2017 pour économique et financier sain, maîtrisé et mieux régulé. l’élite (résultat d’exploitation global de -34 K€) et que la progression Ce cadre de confiance et d’éthique que la DNCCG garantit et continuera des produits générés par ses clubs a été stoppée (-0,01% contre de renforcer, permet de disposer d’atouts supplémentaires pour le +5% la saison précédente), la situation d’ensemble du basket rayonnement et le développement du basket professionnel. professionnel reste très satisfaisante. La confirmation d’une Pour permettre cela, la commission continuera de promouvoir des bonne situation financière globale se traduit directement dans les échanges réguliers et un dialogue avec les clubs pour prévenir, situations nettes cumulées (+7 millions d’euros pour les deux accompagner et non pas seulement sanctionner. Nous espérons divisions, toutes deux en progression, contre 5,6 millions d’euros ainsi accélérer le changement de perception en cours du contrôle pour 2015-2016) et individuelles (2 clubs sur 36 en situation nette de gestion et conforter sa mission : être le garant de l’équité, de la négative au 1er juillet 2017, contre 5 un an auparavant). performance et du développement durable de la PRO A et de la PRO B. Les résultats encourageants sur la PRO B (croissance de 5% des produits d’exploitation et bénéfice net cumulé sur la division de +650 K€) confirment le constat établi les saisons dernières et

Nous dédions ce rapport à notre collègue Thalie Fougère tragiquement disparue fin août. Elle fut membre de la Commission de Contrôle de Gestion pendant près de quatre ans et a participé avec un grand investissement aux travaux de la DNCCG.

8 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017

Parfaite chorégraphie entre Florent PIÉTRUS (BCM GRAVELINES DUNKERQUE) et (AS MONACO BASKET) © LNB / IS / BELLENGER

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 9 RÉSULTATS SPORTIFS 2016-2017

Palmarès de la saison 2016-2017

CHAMPION CHAMPION VAINQUEUR VAINQUEUR DE VAINQUEUR DE LA DISNEYLAND® LA DISNEYLAND® DE DE FRANCE DE LA COUPE PARIS LEADERS CUP* PARIS LEADERS CUP* PRO A PRO B DE FRANCE LNB PRO B Élan Chalon JL Bourg Nanterre AS Monaco Chorale de Basket 92 Basket Roanne

PROMUS EN PRO A PROMUS EN PRO B *Coupe des leaders

Boulazac Caen UJAP JL Bourg Basket Basket Quimper Basket Dordogne Calvados 29

RELÉGUÉS EN PRO B RELÉGUÉS EN NM1 SLUC Nancy Basket, Orléans Loiret Basket SOM Boulogne, Saint-Quentin BasketBall

L’ELAN CHALON, Champion de France 2017 © LNB / IS / BELLENGER

Clubs engagés en Coupes d’Europe pour la saison 2016-2017

• en Basketball Champions League : ASVEL Lyon Villeurbanne, , AS Monaco Basket, SIG Strasbourg • en FIBA Europe Cup : Élan Chalon, BCM Gravelines Dunkerque, , Élan Béarnais Pau Lacq Orthez

10 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 COMPTES ANNUELS

AJ SLAUGHTER (SIG STRASBOURG) et Gédéon PITARD (ELAN CHALON) à la lutte © LNB / IS / BELLENGER

*Coupe des leaders

 ANTIBES SHARKS  LIMOGES CSP  ELAN CHALON  ASVEL LYON VILLEURBANNE  CHAMPAGNE CHÂLONS REIMS BASKET  AS MONACO BASKET  CHOLET BASKET  SLUC NANCY BASKET  JDA DIJON  NANTERRE 92  BCM GRAVELINES DUNKERQUE  ORLÉANS LOIRET BASKET  HYÈRES-TOULON VAR BASKET  PARIS LEVALLOIS  LE MANS SARTHE BASKET  ELAN BÉARNAIS PAU LACQ ORTHEZ  ESSM LE PORTEL  SIG STRASBOURG

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 11 Compte de résultat cumulé de la PRO A

En milliers d'euros Réalisé 30 juin 2017 % Réalisé 30 juin 2016 % Évolution Globale

Produits d'exploitation Recettes de matchs 12 576 14% 12 539 14% 37 0% Droits TV 3 617 4% 3 413 4% 204 6% Sponsoring 46 242 52% 46 991 52% -749 -2% dont sponsors privés 39 185 44% 40 801 45% -1 616 -4% dont sponsors publics 7 057 8% 6 190 7% 867 14% Subventions 19 021 21% 20 060 22% -1 039 -5% Reprise sur amortissements / transferts de charges 2 868 3% 1 903 2% 965 51% Autres produits 5 379 6% 4 809 5% 570 12% Total produits d'exploitation 89 703 100% 89 714 100% -11 0% Charges d'exploitation Autres achats et charges externes 35 790 40% 36 172 40% -382 -1% Impôts et taxes 2 450 3% 2 463 3% -13 -1% Masse salariale 35 153 39% 35 010 39% 143 0% Charges sociales 14 435 16% 14 276 16% 159 1% Autres charges 559 1% 439 0% 120 27% Dotations aux amortissements et provisions 1 351 2% 1 038 1% 313 30% Total charges d'exploitation 89 738 100% 89 398 100% 340 0% Résultat d'exploitation -34 316 -350 Résultat financier -42 -75 33 Résultat exceptionnel -103 -246 143 - Impôts sur les bénéfices 33 38 -5 Bénéfices ou pertes -212 -43 -169

Une stabilisation des produits d’exploitation 2015-2016 et 2016-2017, +2% entre les saisons immédiatement pré- Les produits d’exploitation cumulés sur la PRO A se sont relativement cédentes), à l’exception des autres charges (+27%) et des dotations stabilisés (-11 K€, soit -0,01% globalement entre les saisons 2015- aux amortissements et provisions (+30%), mais sur un montant repré- 2016 et 2016-2017). Cette stabilité fait suite à deux saisons antérieures sentant 2,1% du total des charges d’exploitation. ayant connu des hausses significatives (chronologiquement +3% puis Un résultat d’exploitation légèrement négatif, +5%). L’évolution du périmètre de la division entre les saisons 2015- 2016 et 2016-2017 explique en partie ce constat global, puisque les un résultat net dégradé deux clubs accédant à la PRO A au 30 juin 2016 ont présenté à la Com- Après avoir constaté un résultat d’exploitation bénéficiaire la saison € mission les plus bas budgets de la division. L’un d’eux se situait notam- précédente (+316 K ), les comptes clôturés au 30 juin 2017 font € ment aux alentours de 2 millions d’euros, alors qu’aucun n’était inférieur apparaître une perte d’exploitation de -34 K (très loin néanmoins de à 2,5 millions d’euros la saison précédente. l’exercice fortement déficitaire à -2,2 millions d’euros au 30 juin 2015). On note une amélioration des résultats financier (remonté à -42 K€) et On remarque que les droits TV poursuivent leur croissance (+6%), exceptionnel (remonté à -103 K€), qui demeurent toutefois négatifs même si la progression est moins significative que la saison précédente et pèsent toujours sur le résultat net (-212 K€), en léger retrait par (+45% entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016). Il est important de rapport à la saison précédente (-43 K€). Les résultats nets individuels noter que ce poste ne correspond pas à l’intégralité des reversements des clubs se situent globalement entre -150 K€ et +200 K€, avec un de la LNB aux clubs (voir « Focus sur les autres produits »), et comprend club qui se démarque par un résultat net de -463 K€. également les droits versés par d’autres institutions (en lien avec la participation des clubs aux Coupes d’Europe). On déplore en revanche une baisse des recettes de sponsoring au contraire de la tendance observée ces dernières saisons (-1,5% glo- balement, expliquée par une diminution de 4% du sponsoring privé) et des subventions des collectivités (-5%), confirmant le constat établi au 30 juin 2016 (-10%). Une croissance limitée, mais relativement homogène, des charges d’exploitation Les charges d’exploitation cumulées sur la PRO A ont confirmé leur taux de croissance très limité d’année en année (+0,4% entre les saisons Lutte au rebond entre Mickaël GELABALE (LE MANS SARTHE BASKET) et (ASVEL LYON VILLEURBANNE) © LNB / IS / BELLENGER

12 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017  Décomposition du résultat net cumulé Situation nette de la PRO A K€ 1 500 Une situation nette cumulée record, au-delà

1 000 957 de 5 millions d’euros

500 316  Évolution de la situation nette et du résultat net cumulés

K€ 0 -34 -42 -38 -33 -43 6 000 -82 -96-75 -103 -112-67 5 065 -239 -246 -212 Résultat Impôts sur 4 000 -500 financier Résultat les bénéfices 2 000 exceptionnel 0 -1 000 -2 000

-1 500 -1 419 -4 000 -6 000 -5 736 -1 837 -2 000 0 2 03 201 2016 -2 213 -2 270 2002 2006 juin juin -2 500 Résultat Bénéfice / Perte 30 juin 2005 30 juin 2007 d’exploitation Au 30 juinAu 30 juinAu 20 30 juinAu 2004 Au 30 Au Au 30 juinAu 2008 30 juinAu 2009 30 juinAu 201 30 juinAu 2011 30 juinAu 30 juinAu 201 303 juinAu 2014 30 juinAu 2015 30 Au 30 juin 2017 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 Situation nette Résultat de l’exercice Après deux années d’exploitation largement déficitaires (-1,8 million d’euros au 30 juin 2014 et -2,2 millions d’euros au 30 juin 2015), Pour la première fois, la situation nette cumulée de la division fran- la PRO A avait renoué avec une exploitation globalement bénéficiaire au chit le seuil symbolique des 5 millions d’euros, pour se positionner à € 30 juin 2016 (+316 K ). Mais pour la saison 2016-2017, la croissance +5 065 K€, confirmant ainsi la solidité de la situation financière des des charges d’exploitation (+0,4%) n’a pas été compensée par la pro- clubs de PRO A et leur pérennité. gression des produits d’exploitation, en très léger retrait par rapport à la saison précédente (-11 K€). Les résultats financier et exceptionnel se En outre, après une progression globalement régulière depuis 15 ans sont certes améliorés mais demeurent négatifs ; la saison 2016-2017 (situation nette à -5,7 millions d’euros avant la création de la DNCCG en s’est ainsi clôturée avec une perte nette de 212 K€, contre une perte 2003), la division semble avoir atteint un palier stable autour de la barre de 43 K€ constatée au 30 juin 2016. des 5 millions d’euros, se démarquant ainsi de la période 2009-2014 où la situation nette cumulée oscillait entre 2 et 3 millions d’euros. Le constat dressé la saison précédente est renouvelé : une grande dis- € parité de performance économique subsiste entre les clubs en 2016- Toutefois, avec sa situation nette négative à -138 K , le club 2017 : Hyères-Toulon Var Basket (promu la saison précédente après avoir dé- • Comme les saisons précédentes, 6 clubs sur 18 clôturent la saison croché le titre de Champion de PRO B) vient rejoindre le Paris Levallois avec un résultat net négatif, dont trois avec une perte entre 100 et (désormais Levallois Metropolitans depuis le 1er juillet 2017) qui af- 150 K€, et un avec une perte supérieure à 450 K€. fiche une situation nette négative pour la troisième année consécutive € • Ce tiers des clubs dégage un résultat net global négatif de -897 K€, (-182 K au 30 juin 2017). quand les 12 autres dégagent un bénéfice net cumulé de +685 K€. Rappel règlementaire : « Lorsqu’un exercice se termine par un  Résultat d’exploitation par club pour la saison 2016-2017 déficit conduisant à une situation nette négative, soit par le seul effet de l’exploitation courante, soit à la suite d’un redressement fiscal ou social, la totalité du passif ainsi accumulé doit être apu- ré sur une durée qui ne peut dépasser trois saisons. »

K€

400 Moyenne PRO A Antibes SharksASVEL Lyon VilleurbanneJDA Dijon Elan Béarnais PauCholet Lacq Basket Orthez Hyères-Toulon VarSLUC Basket Nancy Basket AS Monaco BasketLe Mans SartheChampagne Basket ChâlonsESSM Reims Le Portel BasketNanterre 92 Paris Levallois Orléans Loiret BasketLimoges CSP SIG StrasbourgElan Chalon BCM Gravelines Dunkerque 300 200 100 0 -2 -100 -200 -300 -400 -500 L’écart entre la perte d’exploitation la plus importante et l’excédent d’exploitation le plus élevé poursuit sa tendance à la baisse observée

depuis 3 ans (chronologiquement 2 millions d’euros, puis 1,2 million € € Bandja SY (ASVEL LYON VILLEURBANNE) s’arrache d’euros, puis 950 K ) ; il s’élève désormais à 737 K . pour récupérer le ballon © ASVEL

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 13 € €  Évolution du nombre de clubs en situation nette positive ou •Au 30 juin 2016, l’écart était de 2 463 K (2 500 K pour le club négative en PRO A Antibes Sharks et 37 K€ pour le Paris Levallois). • Au 30 juin 2017, l’écart s’est réduit de moitié et s’élève désormais à 1 1 2 1 122 K€ (1 159 K€ pour la JDA Dijon, 37 K€ pour le Paris Levallois). 8 1 4 3 3 1 2 9 6

17 17 16 15 15 13 13 14 10 9 10 12

Au 30 juin Au2006 30 juin Au2007 30 juin Au2008 30 juin Au2009 30 juin Au2010 30 juin Au2011 30 juin Au2012 30 juin Au2013 30 juin Au2014 30 juin Au2015 30 juin Au2016 30 juin 2017 Clubs en situation nette négative Clubs en situation nette positive

 Répartition des clubs par niveau de situation nette au 30 juin 2017

Jérémy NZEULIE (ELAN CHALON) va inscrire trois points face 1 2 2 à la SIG STRASBOURG lors des Finales LNB © LNB / IS / BELLENGER 1 2 2 2 Capital social Forme Club (arrondi 2 juridique < 0 K€ au millier) < 0 K€ de 0 à 100 K€ 4 € de 0 à 100 K€ 4Antibes Sharks SASP 500 000 de 100 K€ à 300 K€ de 100 K€ à 300 K€ Élan Chalon SEM 292 000 € de 300 K€ à 600 K€ de 300 K€ à 600 K€ € 7 Champagne Châlons7 Reims Basket SAS 470 000 de 600 K€ à 1 M€ de 600 K€ à 1 M€ Cholet Basket SASP 46 000 € +1 M€ +1 M€ JDA Dijon SASP 1 159 000 € BCM Gravelines Dunkerque SEM 42 000 € À l’issue de la saison 2016-2017, 14 clubs sur 18 ont une situation Hyères-Toulon Var Basket SAOS 75 000 € € nette supérieure à 100 K , exactement comme à l’issue de la saison Le Mans Sarthe Basket SEM 505 000 € précédente. ESSM Le Portel SASP 395 000 € De même, le Limoges CSP affiche à nouveau la meilleure situation nette Limoges CSP SASP 354 000 € de la PRO A avec 1 251 K€ (en hausse de 4%), et représente toujours ASVEL Lyon Villeurbanne SASP 771 000 € ainsi le quart de la situation nette cumulée de la PRO A. AS Monaco Basket SAM * 150 000 € Concernant la forme juridique des clubs, tous sont constitués en so- SLUC Nancy Basket SASP 500 000 € ciété au 30 juin 2017 pour la seconde saison consécutive. Rappelons Nanterre 92 SAS 56 000 € qu’il n’existe aucune obligation règlementaire en la matière dans la Orléans Loiret Basket SEM 170 000 € discipline du basket, et que cette situation résulte soit d’un choix des Paris Levallois SASP 37 000 € groupements sportifs soit d’une obligation compte tenu des contraintes Élan Béarnais Pau Lacq Orthez SEM 625 000 € légales (liées à la masse salariale ou aux recettes des manifestations). SIG Strasbourg SASP 400 000 € Ces dernières saisons avaient permis la mise en exergue d’une ten- * SAM : Société Anonyme Monégasque dance à la hausse du capital social cumulé de la PRO A (5,94 millions d’euros au 30 juin 2015 et 8,3 millions d’euros au 30 juin 2016). Les Une nouvelle fois, l’exercice clôturé au 30 juin 2017 confirme que la changements de clubs entre les deux divisions professionnelles ainsi situation financière cumulée des clubs de PRO A est globalement saine. que les différentes opérations en capital réalisées sur l’exercice 2016- 2017 ont conduit à une inversion de la tendance ; le capital social cu- • 6 clubs ont clôturé l’exercice avec une perte ; la situation nette d’un mulé s’établit au 30 juin 2017 à 6,5 millions d’euros. seul d’entre eux est passée négative. Les 5 autres clubs bénéficiaient en effet de réserves financières suffisantes pour assurer le maintien Sur cette saison 2016-2017, le montant moyen du capital social d’un des capitaux propres positifs, ou ont compensé la perte par des opé- club de PRO A s’élève par conséquent à 364 000 €, soit moins que rations en capital. la saison 2015-2016 (462 000 €) mais plus que la saison précédente (350 000 €). L’écart entre le club le plus capitalisé et celui disposant du • Le second club demeurant en situation nette négative réalise au capital social le plus faible a fortement évolué entre les saisons 2015- 30 juin 2017 un bénéfice proche de 200 K€, et devra rétablir sa 2016 et 2016-2017 : situation nette à l’équilibre au 30 juin 2018 (obligation réglementaire).

14 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Les produits d’exploitation

Répartition des produits d’exploitation Après avoir constaté entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016 une belle croissance de 5% sur les produits d’exploitation (correspondant à 4 millions d’euros), les comptes clôturés au 30 juin 2017 font appa- raître un très léger retrait (-11 K€, soit une diminution de l’ordre de 0,01%). Sur la saison 2016-2017, un club disputant le Championnat de France PRO A a généré, en moyenne, 4,983 millions d’euros de pro- duits d’exploitation (montant quasiment identique à celui de la saison précédente). Cet arrêt dans la progression à la hausse de ces dernières saisons n’est pas applicable au niveau individuel, et s’explique notam- ment par l’évolution du périmètre des divisions. Les deux clubs accé- dant à la PRO A au 30 juin 2016 ont présenté à la Commission les deux budgets les plus bas, l’un d’eux se situant notamment aux alentours de 2 millions d’euros alors qu’aucun n’était inférieur à 2,5 millions d’euros la saison précédente. La structure des produits se révèle relativement stable en comparaison de la saison 2015-2016, et confirme que les évolutions constatées ces dernières saisons ont conduit à une modification pérenne du modèle économique des clubs : • Le poids du sponsoring, qui représente depuis plusieurs saisons plus de la moitié des produits d’exploitation des clubs, se stabilise autour de 52%. • Les subventions des collectivités, qui contribuent depuis la saison 2015-2016 à moins d’un quart (22% puis 21%) du total des produits d’exploitation, sont encore en retrait cette année (-5%). • Les recettes de matchs, comme la saison précédente, constituent 14% du montant global (montant en valeur en très légère hausse), alors que les postes « reprises sur amortissements / transferts de charges » et « autres produits » présentent des augmentations signi- ficatives (respectivement 51% et 13%) mais représentent à eux deux moins du dixième du poids total des produits d’exploitation.

 Évolution de la répartition des produits d’exploitation

% 0% 89 714 K 89 703 K 100 2% 3% 4% 4% 90 5% 6%

80 14% 14%

70 22% 21% 60

50

40 Reprise sur amortissement 30 52% 52% / Transfert de charges Droits TV 20 Autres produits Recettes de matchs 10 Subventions d’exploitation 0 Sponsors 2015-2016 2016-2017

AJ SLAUGHTER (SIG STRASBOURG) place un gros dunk à deux mains face aux Sharks d’ANTIBES © Banque SIG-P.GIGON

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 15  Pourcentage cumulé des produits d’exploitation 97,7% 100% 100% 94,2% 90,7% 86,4% 90% 81,9% 77,3% 80% 72,6% 67,9% 70% 63,2% 60% 57,7% 51,7% 50% 45,0% 40% 38,1% 31,3% 30% 24,3% 38,9% 33,3% 20% 16,9% 27,8% 8,7% 22,2% 10% 8,7% 8,2% 7,4% 7,0% 6,8% 6,8% 6,8% 5,9% 5,6% 4,7% 4,7% 4,7% 4,6% 4,5% 4,3% 3,5% 3,5% 2,3% 0%

Sur l’axe des abscisses, les équipes sont classées dans l’ordre décroissant des produits d’exploitation. Sur l’axe des ordonnées se trouve le pourcentage cumulé des produits d’exploitation. La ligne rouge représente le cas d’une répartition parfaitement égale des produits d’exploitation entre les clubs. Plus la courbe bleue est éloignée de cette ligne, plus les produits d’exploitation sont générés sur un petit nombre de clubs. À l’inverse, si les deux courbes sont proches, cela révèle une répartition plus homogène des produits d’exploitation.

Dans la continuité des constats établis précédemment sur la stabilité L’affluence moyenne par match de la saison 2016-2017 est en hausse des produits, 7 clubs génèrent environ 50% des produits d’exploitation de 1% par rapport à la saison précédente, ce qui la porte à 3 576 spec- de la PRO A, à l’instar de la saison précédente. tateurs. Ceci met fin à la baisse constatée sur les deux saisons précé- dentes (baisse de 9% entre les saisons 2013-2014 et 2015-2016), et Toutefois, alors que le Limoges CSP présentait les produits d’exploita- semble indiquer une consolidation de l’affluence moyenne. tion les plus élevés de la division la saison précédente, le club recule en 4ème position, laissant ainsi le podium au trio qui le suivait (respec- Il est toutefois important de noter que malgré la diminution de l’affluence tivement la SIG Strasbourg, l’ASVEL Lyon Villeurbanne et l’AS Monaco moyenne constatée entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015, en rai- Basket). Le poids du club générant les plus hauts revenus dans le total son du passage de 16 à 18 clubs au 1er juillet 2014, l’affluence totale des produits de la division a encore diminué et s’établit à 8,7% (contre sur la saison régulière avait progressé (1 110 370 spectateurs sur 2014- 9,2% sur la saison 2015-2016 et 10,4% lors de la saison 2014-2015). 2015 contre 931 542 la saison précédente). Le taux de remplissage moyen est en hausse, s’établissant à 79% cette saison, contre 76% la Le club représentant la part la plus élevée du total des produits d’ex- saison dernière. ploitation a certes diminué, mais la contribution du club présentant la part la plus faible a également diminué (Hyères-Toulon Var Basket avec 2,3%, contre le STB Le Havre la saison précédente à 3%) ; l’écart entre les extrémités demeure ainsi conséquent.

Focus sur les recettes de matchs

 Évolution de l’affluence moyenne par match (saison régulière)

Spectateurs 4 000

3 881 3 769 +1% 3 685 3 693 3 629 3 504 3 565 3 541 3 576 3 500

3 380 3 347

3 149 3 152

3 000

2 500

8 9 1 4

2005 2006 200 2012

007-200 008- 013-201 (NANTERRE 92) s’apprête à© attaquer BELLENGER le panier / IS 2004- 2005- 2006-2007 2 2 2009-2010 2010-201 2011- 2012-2013 2 2014-2015 2015-2016 2016-2017

16 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 « abonnements » peuvent inclure d’autres compétitions que le Championnat  Évolution des recettes de matchs par rapport à de France PRO A. la progression de la fréquentation des salles - Spectateurs : a été prise en compte l’affluence moyenne par club en Championnat, saison régulière et playoffs inclus. Recettes de matchs K€ Spectateurs 14 000 12 576 1 400 000 12 473 12 539 Tout d’abord, on remarque que la moyenne de la division est en hausse, 12 000 11 442 1 200 000 passant de 7,15 € sur la saison 2015-2016 à 7,40 € sur la saison 10 444 9 405 10 000 1 000 000 2016-2017. Toutefois, la recette moyenne par spectateur est encore très hétérogène au sein de la PRO A : l’écart entre les extrêmes est de 8 000 800 000 plus de 14 € (contre environ 12 € la saison précédente). 6 000 600 000 D’autre part, le taux de remplissage des salles est relativement homo- 4 000 400 000 gène ; il convient toutefois de le mettre en regard de la capacité d’ac- cueil, très variable d’une salle de PRO A à l’autre (entre 2 800 et plus 2 000 200 000 de 7 500 places), mis à part pour le club Antibes Sharks, qui affiche un 0 0 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 taux de remplissage inférieur à 50%. Cumulé des recettes de matchs sur la PRO A Lissage linéaire du cumulé Affluence totale de la PRO A des recettes

Les recettes de matchs (constituées des recettes billetterie, incluant les achats de places de la part des collectivités, ainsi que des recettes annexes liées aux buvettes, boutiques et programmes de matchs) et la fréquentation des salles ont augmenté à des rythmes très proches sur la saison 2016-2017 : respectivement 0,3% et 1,8%. Cette évolution, toutefois relativement faible, confirme l’essoufflement de la progression de ce poste de recettes, qui était régulièrement située entre +9 et +11% depuis la saison 2011-2012 pour tomber à +0,5% au 30 juin 2017. Ainsi, la recette moyenne par spectateur et par match est de 10,6 €, éloignée de 1 € par rapport à la saison dernière (11,6 €). On remarque que ce montant moyen se rapproche de celui des trois saisons précé- dentes (2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015), où il s’était déjà éta- bli à 10,6 €. Cet indicateur confirme ainsi la capacité des clubs de PRO A à continuer à générer toujours autant de recettes liées aux soirs de matchs.

 Affluence et recette billetterie moyenne par spectateur

Spectateurs € 8 000 18 7 000 16 6 000 14 7,40 5 000 12 10 4 000 8 3 000 6 2 000 4 1 000 2 0 0 n et et et et et et et n ijo A erque e 92 ourg ortel A D Bask asb JD ar Bask let Elan Chalo Nanterr aris Levallois Limoges CSP Antibes Sharks Cho au Lacq Orthez P SIG Str oulon V P ESSM Le P -T UC Nancy Bask SL AS Monaco Bask Moyenne PRO Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask Hyères ASVEL Lyon Villeurbanne BCM Gravelines Dunk Elan Béarnais ampagne Châlons Reims Bask Ch Recette moyenne par spectateur en euros Capacité de la salle Affluence moyenne

Méthodologie : - Recettes moyennes par spectateur en euros : a été pris en compte le mon- tant de billetterie généré par les clubs en Championnat (saison régulière et playoffs, abonnements inclus). Sont exclus du calcul la Coupe de France, les Coupes d’Europe et matchs amicaux éventuels, les achats de places par les collectivités ainsi que les produits annexes liés aux soirs de matchs (buvettes, boutiques et programmes de matchs notamment). Néanmoins, pour certains Adrian UTER (ASVEL LYON VILLEURBANNE) semble prendre le dessus clubs, les abonnements commercialisés et comptabilisés au sein du poste lors de la Finale de la Leaders Cup © LNB / IS / BELLENGER

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 17  Nombre de matchs joués sur l’ensemble  Évolution du poids du poste « sponsoring » dans le total des de la saison 2016-2017 produits d’exploitation

80 K % Écart de 34 matchs 46 242 70 50 000 60 45 000 60 50 40 000 50 35 000 Écart de 19 matchs 40 40 30 000

30 25 000 30 48 20 000 20 23 15 000 20 10 10 000 10 0 5 000 Nombre total de matchs Nombre de matchs à domicile 0 0 Maximum Moyenne Minimum 9 0 Le montant total des recettes de matchs (toutes compétitions confon- 2007 dues) est à mettre en perspective du nombre de matchs disputés pen- 2004-20052005-2002006-6 2007-20082008-2002009-2012010-20112011-20122012-20132013-20142014-20152015-20162016-2017 dant la saison par les clubs. Sponsoring cumulé En moyenne, un club de PRO A a joué 48 matchs sur la saison Poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation 2016-2017, dont 23 à domicile (soit 48%). Cette moyenne cache néan- moins une forte disparité compte tenu de leurs parcours sportifs diffé- Depuis la saison 2004-2005, le montant total du sponsoring a augmen- rents (fonctions d’une participation ou non aux compétitions, puis du té de plus de 80% pour atteindre, au 30 juin 2016, un montant record niveau atteint par le club dans la compétition). grâce à une croissance de 8% sur la saison. Alors que l’Elan Chalon a disputé 70 matchs, dont 36 à domicile : Après une progression constante entre les saisons 2009-2010 et 2015- • En moyenne, un club de PRO A a joué 48 matchs sur la saison 2016 (au minimum +5% par an), le sponsoring cumulé de l’ensemble dont 23 à domicile. de la PRO A est en très légère baisse (diminution de moins d’un million • Le club qui a disputé le plus faible nombre de rencontres en a d’euros sur l’ensemble de la division). Son poids relatif, qui était lui aussi joué 36 ! en augmentation quasi-constante sur la même période, se maintient aux alentours de 52%. Il est intéressant de noter qu’avec les 2 saisons précédentes, le spon- soring semble s’installer autour d’un palier en montant (autour de 45 millions d’euros) et en proportion des produits d’exploitation (52%). Le bloc précédent de 3 saisons (sur 2011-2014) était, lui, installé autour d’une moyenne de 35 millions d’euros et de 48% des produits d’exploitation. Toutefois et compte tenu de la structuration budgétaire atypique d’un club de la division, il s’avère nécessaire de s’éloigner de l’analyse glo- bale puisque la tendance soulignée dans les paragraphes précédents n’est pas applicable à la majorité des clubs.

Jérôme RANDLE (LIMOGES CSP) profite de l’écran de son coéquipier pour En effet, le club Hyères-Toulon Var Basket, accédant sportivement en se débarrasser de (ASVEL LYON VILLEURBANNE) © Epiphanie ESTEVES PRO A au terme de la saison 2015-2016, présente au 30 juin 2017 un montant total de sponsoring (privé et public) d’environ 200 000 €. Le  Répartition des spectateurs par typologie de public sur montant de sponsoring généré par les autres clubs de PRO A est très l’ensemble de la PRO A éloigné, puisque le club affichant le montant le plus proche parvient à multiplier cette performance par 5. En excluant le club Hyères-Toulon Var Basket de l’analyse, un club de Abonnés 32 % PRO A a généré en moyenne, sur l’exercice 2016-2017, 2,7 millions 33 % d’euros de sponsoring contre 2,6 millions d’euros la saison précédente, VIP soit une hausse de près de 4%. Invités Guichet Abonnés 32 % VIP 33 % 15 % Invités 20 % Guichet * données déclaratives 20 % 15 %

18 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017  Évolution des produits sponsoring K€ 50 000

45 000 6 190 7 057 40 000 6 080

35 000 5 590 4 582 30 000 3 957

25 000

20 000 27 588 28 550 31 165 37 264 40 801 39 185 15 000

10 000

5 000

0 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017

Ebi ERE (SLUC NANCY BASKET) et Cameron CLARK (ELAN CHALON) Sponsoring privé Sponsoring public patientent avant un lancer-franc © Charlotte GEOFFRAY Le poste « sponsoring » est globalement en baisse d’environ 750 K€ Focus sur les subventions d’exploitation par rapport à la saison précédente. Ceci s’explique notamment par la forte baisse du sponsoring privé, qui recule de près de 1,6 million d’eu-  Évolution de la répartition des subventions d’exploitation ros. Toutefois, cette baisse est compensée de moitié par la hausse du sponsoring public (+870 K€, soit +14%). En effet, et comme depuis - 5% plus de 5 saisons, le sponsoring public poursuit sa croissance, preuve % 20 060 K€ 19 021 K€ que le basket continue d’attirer des fonds publics dans un contexte où 100 4% les collectivités tendent à réduire progressivement leur concours. 8% 9% 90 8% 11% 80 11% 70  Poids du sponsoring par club 60 50 100% 76% 40 73% Autres 80% 30 Conseil Régional 20 Conseil Départemental 60% 52% 10 Communauté Urbaine, 40% Ville, Agglomération 0 20% 2015-2016 2016-2017 0% Le soutien des collectivités en matière de subventions a légèrement et n et et et et et n et A ijo ortel erque ourg e 92 diminué sur la saison 2016-2017 (-1 039 K€, soit -5%). Cette baisse Bask k asb A D ar Bask JD Elan Chalo olet Nanterr Paris Levallois Ch Limoges CSP est toutefois moins importante que celle constatée entre les saisons au Lacq Orthez SIG Str Antibess SharksReims Bask oulon V ESSM LeP P -T UC Nancy Bask SL AS Monaco Bask Orléans Loiret Bask Moyenne PRO 2014-2015 et 2015-2016 (-10%), qui faisait alors suite à une période Le Mans Sarthe Bask Hyères ASVEL Lyon Villeurbanne BCM Gravelines Dun de croissance. Elan Béarnais ampagne Châlon Ch À noter : cette tendance observée depuis désormais deux saisons s’ex- plique pour partie par la montée en PRO A au 1er juillet 2015 de l’AS Des différences conséquentes subsistent entre les clubs sur ce poste Monaco Basket, qui ne bénéfice d’aucune subvention en provenance « sponsoring », avec des extrêmes très éloignés de la moyenne (qui des collectivités. s’établit à 52%) : Le poids de l’échelon local (Communautés Urbaines, Villes, Agglomé- • Le club AS Monaco Basket, seul club de PRO A à ne bénéficier d’au- rations) continue de croître, passant à 76% des sommes publiques cune subvention publique, affiche un poids du sponsoring dans le total versées (contre 73% la saison précédente) ; ce poids est en hausse des produits d’exploitation aux alentours de 82%. depuis plusieurs saisons, ce qui tend à démontrer l’attachement local • Comme souligné précédemment, le club Hyères-Toulon Var Basket a des collectivités aux clubs de PRO A. un réel impact négatif sur le poids moyen du sponsoring dans le total Compte tenu de la diversité des moyens mis à disposition des collecti- des produits d’exploitation, puisque cet indicateur s’établit dans son cas vités pour soutenir le sport professionnel, il convient d’analyser globale- particulier à moins de 10%. ment l’aide financière des collectivités : Même sans tenir compte de ces extrêmes, l’écart est conséquent • subventions d’exploitation ; entre les clubs ESSM Le Portel (29%) et Nanterre 92 (73%), indicateur • sponsoring public ; supplémentaire de l’hétérogénéité de la situation sur la PRO A. • achat de places.

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 19  Évolution de l’aide des collectivités Les charges d’exploitation

K€ -1% Répartition des charges d’exploitation 30 000 27 689 K€ 27 438 K€  Évolution de la répartition des charges d’exploitation 1 439 1 360 25 000 6 190 7 057 % +0,4% 89 398 K 89 738 K 20 000 0% 1% 100 1% 2% 2% 3% 3% 3% 4% 15 000 5% 8% 8% 80 10 000 11% 10% 20 060 19 021 14% 14% 5 000 Achats de places 60 Sponsoring public Autres charges 16% 16% 0 Subventions d’exploitation Dotations d’exploitation 2015-2016 2016-2017 40 Honoraires agents Impôts, taxes et versements assimilés La tendance à la baisse observée la saison dernière en matière de Frais de déplacement 20 Autres frais généraux subventions et d’achats de places se confirme ; l’augmentation de 39% 39% Frais de fonctionnement du club la contribution des collectivités en matière de sponsoring public Frais d’activité sportive suffit presque à compenser l’impact négatif de ces deux postes sur le Charges sociales 0 Rémunération du personnel concours global des collectivités auprès des clubs de PRO A. 2015-2016 2016-2017 Ce dernier est ainsi relativement stable sur la saison 2016-2017 (-1% en montant global). Au 30 juin 2017, les charges d’exploitation de la PRO A s’élèvent à près de 89,8 millions d’euros, soit une augmentation de 340 K€ (équivalent Au-delà du concours financier direct des collectivités et pour être ex- à une progression de 0,4%) au cours de la saison. Cette augmentation haustif, ces aides sont à mettre en regard d’éléments ayant un impact confirme la maîtrise des charges d’exploitation, qui n’avaient augmenté indirect tels que le coût de mise à disposition des salles. que de 2% entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016. Toutefois, et bien que maîtrisée, la hausse des charges d’exploitation a pour conséquence directe une dégradation du résultat d’exploitation par rapport à la saison 2015-2016 (résultat en baisse de 170 K€ entre Focus sur les autres produits les deux saisons), entraînant un déficit global d’exploitation de -34 K€ au 30 juin 2017. Le poste « autres produits » a progressé de 12%, passant de 4,8 millions d’euros sur la saison 2015-2016 à 5,3 millions d’euros sur la saison La structure des charges sur la saison 2016-2017 est globalement 2016-2017. Il continue de représenter près de 6% du total des produits stable par rapport à la saison 2015-2016. Le constat établi au 30 juin d’exploitation de la PRO A. 2016 peut être renouvelé : le poids des différentes composantes dans le total des charges d’exploitation a peu évolué, et globalement ce sont La répartition de ces autres produits d’exploitation entre les clubs dé- les postes représentant la part la plus faible du total des charges qui ont crite l’année dernière se confirme : 5 clubs réalisent maintenant près de fait l’objet d’une modification de leur poids. 70% du montant cumulé sur la division (cette proportion était de 60% sur la saison 2015-2016). Les charges de personnel, composées des rémunérations et des charges sociales, pèsent toujours pour 55% dans le total des charges Ces produits peuvent être principalement constitués des reversements d’exploitation et demeurent très stables en comparaison de la saison de la LNB décorrélés du sportif (par exemple les reversements finan- précédente (+0,005%). ciers suite à l’octroi des Labels), des profits perçus dans le cadre de manifestations spécifiques, des indemnités journalières de Sécurité Sociale et assurances complémentaires, des indemnités de formation et mutation (incluant les drafts NBA qui représentent une part non né- gligeable cette saison)...

Les reversements de la LNB auprès des clubs qui ne sont pas directement liés aux retransmissions TV ne sont pas intégrés dans le poste « droits TV », mais dans ce poste « autres produits d’exploitation » (exemple : reversements liés au Label Club).

Yakuba OUATTARA (AS MONACO BASKET) et Dingo prêts à s’affronter au pays du Far West © LNB / IS / BELLENGER

20 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Focus sur les salaires et charges sociales

 Évolution de la masse salariale des joueurs et entraîneurs  Évolution de la masse salariale des salariés administratifs

K€ +5%

K€ 10 000 -0,3% 9 207 45 000 9 000 8 797 40 489 40 381 40 000 8 000

35 000 7 000

30 000 6 000

25 000 5 000

20 000 4 000

15 000 3 000

10 000 2 000

5 000 1 000

0 0 2015-2016 2016-2017 2015-2016 2016-2017 Le constat établi au 30 juin 2016 quant à l’évolution de la masse sa- Comme lors de la saison 2015-2016 (+7% sur la masse salariale al- lariale allouée aux joueurs et entraîneurs de l’effectif professionnel se louée au personnel administratif), les clubs ont privilégié l’augmentation confirme : après avoir affiché au 30 juin 2017 un léger recul de 1% (soit de cette population dans leur masse salariale, avec un montant record une moyenne de -27 K€ par club), ce poste présente une progression de 9 207 K€ sur la saison 2016-2017 (soit plus de 500 K€ en moyenne inférieure à 0,5% (correspondant à une moyenne de +6 K€ par club par club de PRO A). sur l’ensemble de la saison). Pour rappel, la saison 2015-2016 avait Les situations individuelles des clubs demeurent toutefois bien contras- marqué une rupture dans l’évolution de la masse salariale dédiée aux tées : 5 clubs représentent près de la moitié de la masse salariale admi- sportifs qui, à elle seule, représentait encore la saison précédente 60% nistrative totale, reflétant ainsi la stabilité de modèles organisationnels de l’évolution totale des charges d’exploitation (+6% entre les saisons différents (présence d’un président salarié, recours à une régie com- 2012-2013 et 2013-2014, +8% entre 2013-2014 et 2014-2015). merciale ou marketing externe, externalisation plus ou moins impor- De même, le ratio « masse salariale sportifs » / « masse salariale totale » tante du suivi comptable et financier auprès d’un expert-comptable…). se place à un niveau de 81%, qui confirme une légère tendance à la baisse depuis la saison 2014-2015 (83%, puis 82% sur 2015-2016).

Deux des grands artisans de la saison de l’ELAN CHALON, Cameron CLARK et John ROBERSON © Charlotte GEOFFRAY

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 21  Masse salariale totale (sportive et administrative) Après avoir constaté une progression des autres charges d’exploitation par club de 4% entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016, le montant cumulé sur la division a très peu évolué cette saison (+38 K€, soit +0,1%). Ces autres charges représentent toujours 45% du total des charges M % pour la saison 2016-2017. 5,0 Médiane : 2,6 M 100 4,0 80 Notons toutefois une variation importante (respectivement +30% 3,0 2,8 60 et +27%) des postes « dotations aux amortissements » (+313 K€, 2,0 40 hausse principalement due aux provisions passées cette saison dans 20 certains clubs), et « autres charges » (+120 K€). 1,0 0,0 0 Le poids des postes « autres achats et charges externes » et « impôts et t n P ke et et et et A et et ortel erque taxes » dans le total des autres charges d’exploitation est en très léger r Bas A Dijon Va JD M Le P holet Bask ris Levallois Lacq Orthez NanterreElan 92 Chalo retrait (respectivement -1% et -0,5%). S C Limoges CS Antibes Sharks Pa SIG Strasbourg oulon ES -T UC Nancy Bask Moyenne PRO SL AS Monaco Bask Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask Hyères ASVEL Lyon Villeurbanne BCM Gravelines Dunk  Évolution des « autres achats et charges externes » Elan Béarnais Pau Champagne Châlons Reims Bask +2% Masse salariale totale (chargée) en M€ 14 000 K Ratio « masse salariale totale » / produits d’exploitation (en %) 12 608 12 900 12 000 Sur la saison 2016-2017, 8 clubs (+1 en comparaison de la saison -13%

2015-2016) ont une masse salariale totale supérieure à la moyenne 10 253 (établie cette saison à 2,6 millions d’euros, en baisse de 117 K€). 10 000 7 clubs ont désormais une masse salariale totale supérieure à +0,2% 8 942 3 millions d’euros (contre 5 clubs la saison dernière). 8 000 7200 7 215 L’ASVEL Lyon Villeurbanne et le Limoges CSP intervertissent leur rang dans le classement des masses salariales : c’est désormais l’ASVEL 6 000 +15% qui affiche la masse salariale la plus élevée, avec 4,4 millions d’euros 4 477 sur cette saison (montant inférieur à la première masse salariale de la 3 883 +1% saison précédente). 4 000 L’amplitude entre les masses salariales totales la plus faible (Hyères-Tou- 2 228 2 256 2 000 lon Var Basket) et la plus forte (ASVEL Lyon Villeurbanne) s’est légè- rement réduite cette année et s’établit à 3,2 millions d’euros (soit un 0 rapport de 3,7, contre 4,2 puis 4,1 les saisons précédentes). Autres frais Frais de Frais d’activité Frais de Honoraires généraux fonctionnement sportive déplacement agents du club 2015-2016 2016-2017 Focus sur les autres charges d’exploitation En comparaison de l’évolution constatée au 30 juin 2016 (+6% par  Évolution des autres charges d’exploitation rapport à la saison 2014-2015), le poste « autres achats et charges ex- ternes » demeure relativement constant. Cette stabilité globale masque K€ -1% néanmoins les variations suivantes : 40 000 36 172 35 790 • Les « frais de fonctionnement » des clubs continuent de diminuer 35 000 (-13% cette année, suivant les -4% constatés à la fin de la saison pré- cédente). 30 000 • Les « frais d’activité sportive » poursuivent leur progression (+2%), 25 000 même si cette hausse est bien moindre que 12 mois auparavant 20 000 (+21%). Ces frais comprennent principalement les honoraires autres que les honoraires agents, tels que ceux liés à l’administratif (comp- 15 000 table, expert-comptable, commissaire aux comptes, avocat…) ou au 10 000 -0,5% scouting, ainsi que les frais de location de salle. +30% +27% 5 000 • Les « frais de déplacement » présentent une augmentation de plus 2 463 2 450 1 038 1 351 439 559 de 30 K€ en moyenne par club (+15%) alors qu’ils avaient diminué de 0 Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges 3% la saison précédente. charges externes amortissements et provisions 2015-2016 2016-2017

22 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Résultats financier et exceptionnel

 Résultat financier au 30 juin 2017

K 15 10 5 0 -5 -2 -10 -15 -20 -25 -30 n l ket A et et et et et et erque orte Bas A Dijon Var JD Lacq Orthezris Levallois Elan Chalo Nanterre 92 Limoges CSP Cholet Bask Antibes Sharks Pa SIG Strasbourg oulon ESSM Le P Lyon Villeurbanne -T Moyenne PRO UC Nancy Bask AS Monaco BaskSL Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask ASVEL Hyères BCM Gravelines Dunk Elan Béarnais Pau Champagne Châlons Reims Bask Le résultat financier des clubs de PRO A n’est pas une composante significative du résultat net. Les charges financières concernent essen- tiellement les dépassements de découverts et des intérêts d’emprunt permettant de couvrir les besoins de trésorerie. En effet, l’endettement des clubs est principalement lié à l’exploitation (découverts et concours bancaires, dettes fournisseurs, personnel, organismes sociaux, dettes fiscales et sociales).

 Résultat exceptionnel au 30 juin 2017

K 300

200

100

0 -6 -100 -200 -300 n t A l et et ke et et et et erque orte r Bas A Dijon Va JD Elan Chalo Nanterre 92 Lacq Orthezholet Bask ris Levallois Limoges CSP C SIG StrasbourgAntibes Sharks Pa oulon Moyenne PRO ESSM Le P -T UC Nancy Bask AS Monaco Bask SL Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask Hyères ASVEL Lyon Villeurbanne BCM Gravelines Dunk Elan Béarnais Pau ChampagneLe Châlons résultat Reims Bask exceptionnel moyen des clubs de PRO A est globalement nul (-6 K€ en moyenne) pour la saison 2016-2017 (contre -14 K€ pour la saison 2015-2016). L’écart entre le club affichant le plus faible résultat exceptionnel (BCM Gravelines Dunkerque) et celui présentant le plus élevé (ASVEL Lyon Villeurbanne pour la seconde saison consécutive) demeure relativement élevé (527 K€), même s’il est d’un tiers inférieur à celui de la saison précédente (742 K€). Pour certains clubs, le résultat exceptionnel a un impact significatif sur la clôture des comptes en fin de saison : • permettant par exemple de compenser un déficit d’exploitation et d’atteindre l’équilibre (trois clubs sont concernés sur l’exercice) ; • ou à l’inverse « annulant » de bons résultats d’exploitation du fait de pertes exceptionnelles (un club cette saison). Les charges exceptionnelles peuvent être constituées de frais de res- tructuration, redressements fiscaux / sociaux, litiges prudhommaux et sont susceptibles de mettre en péril la pérennité du club.

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 23 Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière

 Corrélation entre classement sportif* et masse salariale sportive

K 4 000

3 500

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

500

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

 Corrélation entre classement sportif* et total des produits d’exploitation

K  Corrélation entre classement sportif* et total des produits d’exploitation 9 000

8 000

7 000

6 000

5 000

4 000

3 000

2 000

1 000

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 * Saison régulière Droite de corrélation

Pour la saison 2016-2017, les coefficients de corrélation sont : • Relation entre classement sportif et total des produits d’exploitation : -0,57 (contre 0,67 la saison précédente). • Relation entre classement sportif et masse salariale : -0,53 (contre 0,56 la saison précédente). Ces coefficients indiquent donc une corrélation relative entre le clas- sement sportif d’une part et le total des produits d’exploitation ou le montant de la masse salariale d’autre part. Néanmoins, pour la saison 2016-2017, on peut lire que le classement sportif est légèrement plus lié au total des produits d’exploitation qu’à la masse salariale sportive. Autrement dit, un meilleur classement semble avoir un effet positif sur les produits d’exploitation, alors qu’un euro investi dans la masse salariale sportive a un impact moindre sur le classement sportif. Kyle MCALARNEY (ORLÉANS LOIRET BASKET)© www.photodepoorter.frpasse la balle au poste

24 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Risques sportifs et budgets sur les quatre dernières saisons

 Risques sportifs et budgets K€ 0 50011 000 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000 5 500 6 000 6 500 7 000 7 500 8 000 8 500 9 000 9 500 10 000 1 2 3 4

5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

18 Présentation des 5 majeurs lors Classement de la saison régulière du All Star Game 2016 © LNB / IS / BELLENGER Relégation en PRO B Maintien sans Coupe d’Europe Eurochallenge / Eurocup / FIBA Europe Cup / FIBA Basketball Champions League Risques sportifs et budgets (= total des produits d’exploitation) Si la corrélation entre budget et classement apparaît moyenne par la ré- Ce graphique présente la relation entre le budget des clubs de PRO A partition des points sur le graphique, l’analyse des données sur les sai- pour les saisons 2013-2014 à 2016-2017, et leur classement sportif à sons 2013-2014 à 2015-2016 avait permis la mise en exergue de deux l’issue de ces mêmes saisons : barrières nettes. Celles-ci se sont toutefois déplacées au 30 juin 2017. • en abscisse se trouvent les niveaux de budget des clubs, en milliers Relégation et niveau de budget d’euros ; Durant les trois saisons précédentes (saisons 2013-2014 à 2015- • en ordonnée figure le classement des clubs à l’issue de la saison 2016), aucun club avec un budget supérieur à 4 millions d’euros n’avait régulière. été relégué. Au 30 juin 2017, les deux clubs relégués en PRO B ont Le risque majeur d’une saison sportive pour un club demeure bien évi- cette fois affiché un total de produits supérieur à 4 millions d’euros (4,3 demment la relégation sportive. L’absence de qualification en Coupes et 4,7 millions d’euros). d’Europe peut également constituer un risque important pour certains Relégation et qualification* à une compétition européenne clubs. Toutefois, les clubs présentent généralement une première ver- sion de leur budget prévisionnel pour la saison suivante hors Coupe Le constat au 30 juin 2016 était le suivant : aucun club avec un budget d’Europe à la DNCCG. Ce n’est que lorsque la qualification est acquise inférieur à 5,7 millions d’euros ne s’était qualifié pour le plus haut niveau que le club sollicite auprès du Conseil Supérieur de Gestion une ac- européen (Euroleague à l’issue des saisons 2013-2014 et 2014-2015, tualisation de son budget et donc une révision du montant de masse FIBA Basketball Champions League à l’issue des saisons 2015-2016 et salariale accordé. 2016-2017). À l’issue de la saison 2016-2017, un club qualifié pour la Basketball Champions League a fait baisser cette barre à 5 millions d’euros. * Par qualification nous entendons les clubs qui disputeront effectivement la Coupe d’Eu- rope en question la saison suivante ; sont inclus les clubs n’ayant pas bénéficié d’une qualification sportive et sont exclus les clubs ayant refusé de participer à la compétition malgré leur qualification sportive.

Eurochallenge, Euroleague, Maintien Relégation FIBA FIBA Basketball Budget sans Coupe en PRO B Europe Cup, Champions d'Europe Eurocup League < 4 M€ 35% 47% 18% 0% 4 M€ à 4,8 M€ 13% 53% 33% 0% 4,8 M€ à 5,7 M€ 0% 53% 40% 7% € élu Meilleur Jeune de PRO A aux côtés > 5,7 M 0% 26% 30% 43% de M. BELLON, son Président à Strasbourg © LNB / IS / BELLENGER

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 25 Étude comparative PRO A / PRO B

Depuis la saison 2011-2012, l’écart entre les budgets moyens de la Alors que la moyenne de la PRO B représentait 39% de celle de la PRO PRO A et de la PRO B n’avait cessé de s’accentuer. Les résultats au A sur la saison 2016-2017, elle se rapproche du niveau atteint sur la 30 juin 2017 ne confirment pas cette tendance : alors que la moyenne saison 2013-2014 et représente au 30 juin 2017 près de 41% de la des produits d’exploitation de la PRO A stagne (4,98 millions d’euros de moyenne de la PRO A. moyenne par club sur chacune des deux dernières saisons), celle de la PRO B progresse encore de plus de 4,5% (1 946 K€ sur la saison 2015- 2016 pour 2 035 K€ sur la saison 2016-2017).

 Évolution de l’écart entre les budgets moyens de PRO A et de PRO B

K % 6 000 55

4 984 4 984 5 000 4 623 4 764 50 4 208 4 301 4 185 3 957 3 911 4 000 45 42,3% 41,3% 43,7% 43,8% 41,1% 3 000 40 40,9% 40,8% 39,1% 39,0% 2 000 35 2 035 1 902 1 946 1 729 1 712 1 781 1 778 1 862 1 713 30 Budget moyen par division 1 000

par rapport au budget de la PRO A

ids du Po budget moyen de la PRO B

0 25 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017

Budget moyen PRO A Budget moyen PRO B Budget moyen PRO B / Budget moyen PRO A

 Comparaison du résultat net entre PRO A et PRO B Certes le résultat net cumulé de la PRO A s’approchait de l’équilibre au 30 juin 2016 (-43 K€), le bilan au 30 juin 2017 fait néanmoins ap- K€ paraître un résultat net négatif pour la cinquième saison consécutive 1 000 (-212 K€). En parallèle, la PRO B parvient depuis désormais 3 saisons à dégager des bénéfices (+653 K€ au titre de la saison 2016-2017). 500 729 653 439 0 -427 -43 -212 -500 -127 -1 419

résultat net net résultat -1 000 -2 270

-1 500

Montant du

-2 000

-102 -2 500

-3 000 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017

Brandon DAVIES (AS MONACO BASKET) et Vincent POIRIER (PARIS Résultat net cumulé de la PRO A Résultat net cumulé de la PRO B LEVALLOIS) à la lutte pour le rebond © Karen MANDAU

26 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 COMPTES ANNUELS

Christophe LÉONARD essaie de trouver le chemin du panier face au BOULAZAC BASKET DORDOGNE © PB86

 AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET  STB LE HAVRE  ADA BLOIS BASKET 41  LILLE MÉTROPOLE BASKET CLUB  SOM BOULOGNE  HERMINE NANTES ATLANTIQUE  JL BOURG BASKET  POITIERS BASKET 86  BOULAZAC BASKET DORDOGNE  CHORALE DE ROANNE  ÉTOILE DE CHARLEVILLE-MÉZIÈRES  ROUEN MÉTROPOLE BASKET ARDENNES  SAINT-CHAMOND BASKET  ASC DENAIN VOLTAIRE VALLÉE DU GIER  ALM EVREUX  SAINT-QUENTIN BASKETBALL  FOS PROVENCE BASKET  JA VICHY-CLERMONT MÉTROPOLE

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 27 Compte de résultat cumulé de la PRO B

En milliers d’euros Réalisé 30 juin 2017 % Réalisé 30 juin 2016 % Évolution Globale

Produits d'exploitation Recettes de matchs 3 949 11% 4 465 13% -516 -12% Droits TV 865 2% 817 2% 48 6% Sponsoring 15 531 42% 14 312 41% 1 219 9% dont sponsors privés 13 359 36% 12 622 36% 737 6% dont sponsors publics 2 172 6% 1 690 5% 482 29% Subventions 13 194 36% 12 582 36% 612 5% Reprise sur amortissements / transferts de charges 1 047 3% 1 199 3% -152 -13% Autres produits 2 046 6% 1 646 5% 400 24% Total produits d'exploitation 36 632 100% 35 021 100% 1 611 5% Charges d'exploitation Autres achats et charges externes 14 562 41% 13 253 39% 1 309 10% Impôts et taxes 683 2% 868 3% -185 -21% Masse salariale 13 982 39% 13 699 40% 283 2% Charges sociales 5 914 16% 5 870 17% 44 1% Autres charges 294 1% 235 1% 59 25% Dotations aux amortissements et provisions 419 1% 357 1% 62 17% Total charges d'exploitation 35 854 100% 34 282 100% 1 572 5% Résultat d'exploitation 778 739 39 Résultat financier 115 -42 157 Résultat exceptionnel -311 -248 -63 - Impôts sur les bénéfices -71 10 -81 Bénéfices ou pertes 653 439 214

Une croissance des produits d’exploitation freinée de 49% par rapport à la saison 2015-2016. Ce dernier est impacté par le résultat financier de +115 K€ sur la saison, mais freiné par la baisse par la baisse des recettes de matchs € Les produits d’exploitation de la PRO B ont augmenté de 5% sur la sai- du résultat exceptionnel (qui s’élève à -311 K au 30 juin 2017). son 2016-2017, confirmant la bonne dynamique observée la saison der- Cette croissance globale ne reflète pas les résultats individuels de nière (+4% sur la saison 2015-2016), tandis que cette saison la PRO chaque club, puisque cinq sont déficitaires, avec des pertes qui varient A affiche un léger recul. Cette augmentation est principalement portée entre -5 K€ et -66 K€. La situation est toutefois moins contrastée par le sponsoring (+1,2 million d’euros, soit +9% sur la saison) et les que la saison précédente, où deux clubs clôturaient l’exercice avec une subventions (+612 K€, soit +5% sur la saison), notamment celles en perte supérieure à 150 K€. provenance de l’échelon local (+631 K€ au niveau des municipalités, soit +12%). Néanmoins, force est de constater que les recettes de matchs connaissent une forte baisse de 516 K€ sur la saison (soit  Décomposition du résultat net cumulé -12%). K€ 800 778 Une augmentation proportionnelle des charges 739 729 690 Décomposition du résultat net 653 d’exploitation 600 Les charges d’exploitation ont augmenté dans une proportion iden- tique (+5%) sur la saison 2016-2017. En leur sein, tous les postes ont 439 augmenté à l’exception des impôts et taxes. Les « autres achats et 400 charges externes » représentent la part la plus importante de l’évolu- 200 163 tion avec une augmentation en valeur de 1,3 million d’euros sur la sai- 115 119 71 son, expliquée notamment par la hausse des frais d’activité sportive 10 (+865 K€). La masse salariale globale, quant à elle, augmente de 0 -30 -42 -14 -10 283 K€ (+2% par rapport à la saison précédente). -102 -134 -200 -178 Un résultat d’exploitation bénéficiaire qui s’accroît -248 -311 La PRO B poursuit sa progression : le résultat d’exploitation de la divi- -400 sion au 30 juin 2017 demeure largement bénéficiaire à +778 K€, en Résultat Résultat Résultat Impôts sur Bénéfice / Perte d’exploitation financier exceptionnel les bénéfices augmentation de 39 K€ par rapport à la saison précédente. Quant au résultat net de l’exercice, il est bénéficiaire à 653 K€, en augmentation 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017

28 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Pour la troisième saison consécutive, le résultat d’exploitation cumulé Situation nette de la PRO B de la division est bénéficiaire et en croissance, ce qui permet de com- penser le résultat exceptionnel largement déficitaire, et significative- Une situation nette cumulée qui fixe ment en baisse. Quant au résultat financier, il redevient positif et atteint 115 K€ en cumulé. Ainsi, le résultat net pour la saison 2016-2017 est un nouveau record bénéficiaire et en croissance, atteignant 653 K€.  Évolution de la situation nette et du résultat net cumulés En comparaison des saisons précédentes, l’écart entre le club déga- geant le plus de bénéfices et celui affichant la perte la plus conséquente K€ x2,2 € 3000 a considérablement diminué : il s’élève au 30 juin 2017 à 312 K 1922 (-66 K€ pour le club STB Le Havre et +246 K€ pour le club 2000 Saint-Quentin BasketBall) contre un écart de près de 500 K€ constaté 1000 0 au 30 juin 2016. -1000 La performance individuelle de trois clubs, dégageant un bénéfice net -2000 supérieur à 100 K€, est à souligner : la JL Bourg Basket, Champion de -3000 France PRO B, la Chorale de Roanne et le club Saint-Quentin BasketBall. -4000 -3 852 Situation nette -5000 Résultat de l’exercice

 Résultat d’exploitation par club pour la saison 2016-2017 K€

300 Au 30 juinAu 2002 30 juinAu 2003 30 juinAu 2004 30 juinAu 2005 30 juinAu 2006 30 juinAu 2007 30 juinAu 2008 30 juinAu 2009 30 juinAu 2010 30 juinAu 2011 30 juinAu 2012 30 juinAu 2013 30 juinAu 2014 30 juinAu 2015 30 juinAu 2016 30 juin 2017 250 200 Comme la saison précédente et à l’instar de la PRO A, la situation nette 150 cumulée de la PRO B est en forte augmentation ; elle progresse de 100 1 million d’euros, soit +120%, et fixe désormais un record historique 50 43 juste sous la barre des 2 millions d’euros. En d’autres termes : les

0 capitaux propres de la division ont plus que doublé entre les saisons

-50 2015-2016 et 2016-2017. Ce constat témoigne des travaux menés par les clubs de PRO B et du sérieux dont ils font preuve, particulièrement ces -100 -104 dernières saisons, avec l’objectif d’assurer une certaine solidité financière. -150 -186

-200

et et x et sket et 41 oltaire et 86 Bask et Club etball  Répartition des clubs par niveau de situation nette ole Bask t Métropole STB Le Havrees Atlantique ALM Evreu au 30 juin 2017 SOM Boulogne ovence Ba et Vallée du Gier Pr JL Bourg Bask A Blois Bask SC Denain V Moyenne PRO B -Mézières Ardennes PoitiersClermon Chorale de Roanne AD A Fos ille Rouen Métrop Boulazac Basket Dordogne Saint-Quentin Bask Hermine Nant Lille Métropole Bask 1 Aix Maurienne Savoie Bask JA Vichy- 2 -Chamond Bask < 0 K€ Saint Etoile de Charlev de 0 K€ à 25 K€ de 25 K€ à 100 K€ Le résultat d’exploitation moyen se maintient pour la PRO B aux alen- 5 6 € de 100 K€ à 250 K€ tours de 40 K , et affiche même une légère hausse par rapport aux 2 1 saisons précédentes (43 K€ au 30 juin 2017, contre+ +41de 300 K€ K€ et < 0 K€ +38 K€ pour les saisons 2015-2016 et 2014-2015). de 0 K€ à 25 K€ de 25 K€ à 100 K€ 5 6 4 de 100 K€ à 250 K€ + de 300 K€

Au 30 juin 2017, un seul club était en situation nette négative, avec 4 une situation nette de -25 K€ (à noter que ce club clôture l’exercice avec un bénéfice net conséquent et tend ainsi à assainir sa situation financière) ; au 30 juin 2016, quatre clubs étaient dans cette situation, et au 30 juin 2015 c’était la moitié des clubs de la division qui affichaient une situation nette négative (soit 9 clubs). Six clubs affichent une situa- tion nette positive mais fragile (inférieure à +25 K€). Comme précisé précédemment, les deux clubs affichant une situation nette supérieure à +300 K€ sont les mêmes que la saison dernière (Boulazac Basket Dordogne et ALM Evreux Basket). Au 1er juillet 2017, nouveau record historique : les 18 clubs évoluant en PRO B sont en situation nette positive ! (le club en situation nette négative au 30 juin 2017 ayant été relégué sportivement Terry TARPEY (ASC DENAIN VOLTAIRE), à la lutte avec Lamayne WILSON (ADA BLOIS BASKET 41) © Pascal THUROTTE / ASCDVPH en NM1).

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 29 Concernant la structuration juridique, 7 clubs de PRO B sont encore constitués en association et n’ont à ce titre pas constitué de capital so- Les produits d’exploitation cial (c’est l’une des raisons expliquant, en partie, l’écart important entre le niveau de situation nette de la PRO A et celui de la PRO B). Répartition des produits d’exploitation Dans la continuité de la tendance observée ces dernières saisons, La situation capitalistique demeure contrastée au sein de la division. les produits d’exploitation augmentent de 5% sur la saison 2016- Le capital social cumulé sur la PRO B s’établit à 1,89 million d’euros, 2017, correspondant à une hausse de 1,6 million d’euros. Celle-ci est contre 6,5 millions d’euros en PRO A, et demeure constant par rapport principalement portée par les postes « sponsoring » et « subventions à la saison précédente. d’exploitation », avec respectivement +1,2 million d’euros (+9%) et +612 K€ (+5%). Capital social Forme Club (arrondi La structure des produits d’exploitation varie peu par rapport à la saison juridique au millier) précédente : Aix Maurienne Savoie Basket SASP 125 000 € • Le poids du sponsoring se stabilise aux alentours de 42% (après avoir ADA Blois Basket 41 Association - subi une baisse importante la saison dernière, avec une évolution de SOM Boulogne Association - 48% à 41%). JL Bourg Basket SASP 274 000 € • L’engagement global des collectivités reste stable à 36%, avec un Boulazac Basket Dordogne SASP 263 000 € accroissement du concours de l’échelon local (+12% sur les subven- Étoile de Charleville Mézières Ardennes Association - tions en provenance des Municipalités). ASC Denain Voltaire Association - ALM Evreux SEM 160 000 € • Les recettes de matchs affichent un retrait significatif (-12%) par rap- port à la saison dernière (qui avait été marquée par une croissance STB Le Havre SASP 224 000 € exceptionnelle de plus de 40%), mais demeurent plus élevées que la Lille Métropole Basket Club SASP 80 000 € saison précédente : Hermine Nantes Atlantique* Association - - confirmant la tendance à la hausse sur les dix dernières saisons Poitiers Basket 86 SAOS 225 000 € et le passage d’un réel palier. Fos Provence Basket Association - - et démontrant une attractivité plus importante du Championnat Chorale de Roanne SAOS 38 000 € de France PRO B. Rouen Métropole Basket SASP 300 000 € Saint-Chamond Basket Vallée du Gier Association - € Saint Quentin BasketBall SASP 99 000  Évolution de la répartition des produits d’exploitation JA Vichy-Clermont Métropole SASP 100 000 € * Passage en société au 1er juillet 2017 % +5% 35 021 K 36 632 K 100 2% 2% 3% 3% 90 5% 6% 13% 11% 80

70 36% 36% 60

50

40 Droits TV 30 41% 42% Reprise sur amortissement et transfert de charges 20 Autres produits Recettes de matchs 10 Subventions d’exploitation 0 Sponsors 2015-2016 2016-2017

Kévin MENDY (SOM BOULOGNE) s’apprête à inscrire un deux points facile lors de la Finale de la Leaders Cup PRO B © LNB / IS / BELLENGER

30 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Les produits d’exploitation  Pourcentage cumulé des produits d’exploitation 100% 92,9% 96,6% 100% 88,7% 84,1% 90% 79,3% 74,5% 80% 69,6% 64,6% 70% 59,6% 54,2% 60% 48,9% 50% 43,1% 37,2% 40% 31,2% 30% 25,0% 17,7% 20% 10,0% 10,0% 10% 7,6% 7,3% 6,2% 6,0% 5,8% 5,8% 5,4% 5,3% 5,0% 5,0% 4,9% 4,8% 4,8% 4,6% 4,1% 3,7% 3,4% 0%

Sur l’axe des abscisses, les équipes sont classées dans l’ordre décroissant des produits d’exploitation. Sur l’axe des ordonnées se trouve le pourcentage cumulé des produits d’exploitation. La ligne rouge représente le cas d’une répartition parfaitement égale des produits d’exploitation entre les clubs. Plus la courbe bleue est éloignée de cette ligne, plus les produits d’exploitation sont générés sur un petit nombre de clubs. À l’inverse, si les deux courbes sont proches, cela révèle une répartition plus homogène des produits d’exploitation.

Comme les saisons précédentes, la répartition des produits d’exploi-  Évolution des recettes de matchs par rapport à tation entre les clubs de PRO B est relativement homogène : 7 clubs la progression de la fréquentation des salles génèrent environ 50 % des produits d’exploitation de la division. Recettes de matchs De même, comme pour la saison 2016-2017, le poids du club générant K€ Spectateurs les revenus les plus importants dans le total des produits d’exploita- 5 000 900 000 tion, la JL Bourg Basket, représente 10% (soit 3,6 millions d’euros) de 4 465 4 500 800 000 l’ensemble de la PRO B. À l’autre extrême, le club générant le moins 4 028 3 949 4 000 700 000 3 563 de revenus représente une part plus importante de l’ensemble de la 3 500 division (3,4% contre 2,6% la saison précédente), indiquant que l’écart 3 133 600 000 3 000 2 984 500 000 entre les extrêmes s’est resserré. 2 500 400 000 2 000 300 000 1 500 Focus sur les recettes de matchs 200 000 1 000  Évolution de l’affluence moyenne par match 500 100 000 (saison régulière) 0 0 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 Spectateurs Cumulé des recettes de matchs sur la PRO B Lissage linéaire du cumulé 2 200 Affluence totale de la PRO B des recettes 2 054 2 000 1 971 1 958 1 933 La baisse de l’affluence totale (saison régulière + playoffs) d’envi- 1 813 ron 30 000 spectateurs (-5%) a eu un impact franc sur les recettes 1 800 1 780 1 770 1 779 1 708 1 720 de matchs (constituées des recettes billetterie incluant les achats de 1 617 places de la part des collectivités, ainsi que des recettes annexes liées 1 600 1 538 aux buvettes, boutiques et programmes de matchs), qui ont diminué de € 1 400 1 361 516 K (soit -11,5%) sur la saison 2016-2017.

1 200

1 000

06 07 12

2010 2015 2016 2017

2004-2005 2005-20 2006-20 2007-2008 2008-2009 2009- 2010-2011 2011-20 2012-2013 2013-2014 2014- 2015- 2016-

L’affluence moyenne par match diminue (-5%) par rapport à la saison historique 2015-2016, qui avait franchi la barre des 2 000 spectateurs par match (en hausse de 6,3% par rapport à la saison précédente), pour revenir au niveau des saisons antérieures, à 1 958 spectateurs.

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 31  Affluence et recette billetterie moyenne par spectateur Focus sur le sponsoring Spectateurs €  Évolution du poids du poste « sponsoring » dans le total 6 000 8 des produits d’exploitation 7 5 000 K 4,17 6 18 000 50 % 4 000 15 531 5 16 000 3 000 4 14 000 40 % 3 12 000 2 000 30 % 2 10 000 1 000 8 000 1 20 % 6 000 0 0 4 000 et et et e e et 10 % etBall et 41 et 86 logn oltaire et Club 2 000 in V Bask allée du Gier STB Le Havre ALM Evreux et Dordogne ovence Bask SOM Bou 0 0 et V Moyenne PRO B oitiers Bask JL Bourg Bask Quentin opole Bask A BloisChorale Bask de RoannPe ASC Dena Fos Pr -Mézières Ardennes ClermontAD Métropol Rouen MétropoleSaint- Bask Maurienne Savoie Bask HermineLille Nantes Métr Atlantique Boulazac Bask Aix JA Vichy- 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 Chamond Bask Saint- Sponsoring cumulé Poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation Etoile de Charleville Recette moyenne par spectateur en euros Affluence moyenne Capacité de la salle Alors que la saison 2015-2016 avait marqué un coup d’arrêt (-12%) Méthodologie : dans la belle et quasi constante progression observée sur le « sponso- - Recette moyenne par spectateur en euros : a été pris en compte le montant ring » sur la dernière décennie (montant total multiplié par 3), ce poste de billetterie généré par les clubs en Championnat (saison régulière et playoffs, présente cette saison une hausse de 9%. Cette croissance, supérieure abonnements inclus). Sont exclus du calcul la Coupe de France et matchs ami- à celle constatée sur le total des produits, entraîne ainsi une augmenta- caux éventuels, les achats de places par les collectivités ainsi que les produits tion du poids du sponsoring dans le total des recettes générées par les annexes liés aux soirs de matchs (buvettes, boutiques et programmes de matchs clubs sur l’exploitation (42%, contre 41% la saison précédente). notamment). Néanmoins, pour certains clubs, les abonnements commercialisés et comptabilisés au sein du poste « abonnements » peuvent inclure d’autres compétitions que le Championnat de France PRO B. - Spectateurs : a été prise en compte l’affluence moyenne par club en Cham-  Évolution des produits sponsoring pionnat, saison régulière et playoffs inclus. K€ Le niveau moyen des recettes billetterie sur la saison 2016-2017 est 20 000 proche de 4,17 €, en baisse de 3% par rapport à la saison 2015-2016 (4,30 €). Ce phénomène s’explique en partie par la montée en PRO A 1 947 15 000 2 172 921 au 30 juin 2016 du club ESSM Le Portel, dont l’impact sur la moyenne 1 690 de la division était largement positif (13,5 € de recette moyenne par 1 440 1 167 ème spectateur, soit plus du double du club qui affichait la 2 recette 10 000 moyenne de la division). 11 305 11 149 13 542 14 230 12 622 13 359

L’écart entre les deux extrêmes se réduit également compte tenu de 5 000 la descente en NM1 du club BC Orchies, qui affichait durant la saison 2015-2016 une recette moyenne par spectateur de 0,75 €. Ainsi, les clubs sont désormais plus concentrés autour de la moyenne, même si 0 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 la situation demeure hétérogène au sein de la division. Sponsoring privé Sponsoring public  Répartition des spectateurs par typologie de public sur l’ensemble de la PRO B La baisse globale du poste « sponsoring » entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016 (-12%) s’expliquait par un retrait en matière de parte- nariats privés (-11%) mais également par une diminution du concours 20 % public dans les mêmes proportions (-13%). Ces deux composantes des Abonnés 30 % produits de sponsoring ont cette saison progressé : VIP • Le sponsoring privé augmente de 737 K€ (soit 6%) sur la saison Invités 2016-2017, pour atteindre 13 359 K€. Guichet • Le sponsoring public croît remarquablement de 482 K€ (soit +29%) 26 % Abonnés sur la période,32 s’élevant % à 2 172 K€. VIP 33 % 24 % Invités Le poste « sponsoring » s’établit à 15,5 millions d’euros, et se re- Guichet trouve très proche de son record historique de la saison 2014-2015 * données déclaratives (15,6 millions d’euros). 20 % 15 %

32 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Focus sur les subventions d’exploitation

 Évolution de la répartition des subventions d’exploitation  Évolution de l’aide des collectivités

+5% K€ +5% % 12 582 K€ 13 194K€ 16 000 15 738 K€ 14 937 K€ 2% 1% 312 100 665 13% 13% 14 000 2 172 1 690 80 19% 18% 12 000

60 10 000

8 000 40 67% 68% Autres Conseil Régional 6 000 12 582 13 194 20 Conseil Départemental Communauté Urbaine, 4 000 Ville, Agglomération 0 Achats de places 2015-2016 2016-2017 2 000 Sponsoring public 0 Subventions d’exploitation Les évolutions observées ces dernières saisons en matière de subven- 2015-2016 2016-2017 tions d’exploitation ne permettent pas de dégager une tendance : Globalement, le soutien des collectivités augmente de manière signifi- • Les saisons 2013-2014 et 2014-2015 avaient été marquées par une cative (+5%, soit 800 K€), faisant suite à une progression sur la saison diminution conséquente du concours des collectivités (-10% par sai- précédente de 9%. Si les achats de places diminuent fortement (-53%), son), laissant supposer qu’un désengagement des collectivités sur le ils sont largement compensés par la hausse du sponsoring (+29%) et poste « subventions » était amorcé. des subventions d’exploitation (+5%). • Les versements de subventions avaient ensuite augmenté de 1,3 million d’euros, soit 11%, au cours de la saison 2015-2016. Focus sur les autres produits Le soutien des collectivités sous forme de subventions poursuit cette Les « autres produits » ont augmenté de 400 K€ (+24%) par rapport croissance sur la saison 2016-2017, passant de 12,6 millions d’euros à à la saison précédente, et représentent au 30 juin 2017 près de 6% du 13,2 millions d’euros, correspondant à une croissance de 5% par rap- total des produits d’exploitation (relativement stable en comparaison de port à la saison précédente. la saison 2015-2016 avec un poids aux alentours de 5%). Cette hausse est principalement portée par les Villes (+12%) ; l’éche- Près du quart (24%) de ces autres produits d’exploitation sont générés lon local (Communauté Urbaine, Ville, Agglomération) demeure prépon- par un seul club, pour qui ce poste représente 25% de ses produits dérant avec un poids quasiment stable (68% cette saison contre 67% d’exploitation (part conséquente de mécénat). au 30 juin 2016) des sommes publiques versées (près de 9 millions Concernant le reste de la division, ces produits d’exploitation sont d’euros). principalement constitués : des indemnités journalières de la Sécurité Compte tenu de la diversité des moyens à disposition des collectivités Sociale et des assurances complémentaires perçues dans le cadre de pour soutenir le sport professionnel, il convient d’analyser globalement blessures de joueurs, des reversements financiers de la LNB suite à l‘aide financière des collectivités : l’octroi des Labels, des indemnités de formation et transfert… • subventions d’exploitation ; • sponsoring public ; • achat de places.

Deonte BURTON (LILLE MÉTROPOLE BASKET CLUB) lors du concours de dunk du All Star Game 2016 © LNB / IS / BELLENGER

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 33 Les charges d’exploitation

Répartition des charges d’exploitation Focus sur les salaires et charges sociales  Évolution de la répartition des charges d’exploitation  Évolution de la masse salariale des joueurs et entraîneurs

% +5% K€ -0,5% 34 282 K 35 854 K 18 000 100 1% 1% 2% 1% 16 796 16 705 5% 2% 1% 2% 16 000 3% 5% M % 7% 7% 14 000 2,0 100 80 90 12% 12% 12 000 1,8 1,6 80 10 000 70 1,4 Médiane : 1,0 M 15% 1,2 1,1 60 13% 8 000 60 1,0 50 0,8 40 6 000 30 17% 16% Autres charges 0,6 Dotations d’exploitation 4 000 0,4 20 10 40 Honoraires agents 0,2 2 000 0,0 0 Impôts, taxes et versements x e e assimilés et ket et et tBall s et 86 et 41 0 ke oltaire Frais de déplacement et Club Roanne 40% 2015-2016 2016-2017 Métropol rg Bask 20 39% Autres frais généraux ALM Evreu t ovence BaSTB Le Havre itiers Bask SOM Boulogn JL Bou Frais de fonctionnement du club et ValléePr du Gier A Blois Bask Moyenne PRO B Quentin Bas Po SC Denain V Chorale de Frais d’activité sportive -Mézières ArdennesFos AD A Clermon La masse salariale allouée au secteur sportif (joueurs et entraîneurs) ille aint- S Rouen Métropole Bask Charges sociales Lille Métropole Bask Hermine Nantes AtlantBoulazacique Basket Dordogne est le premier poste de dépenses des clubs. Alors qu’il avait fait l’objet Aix Maurienne Savoie Bask JA Vichy- 0 Rémunération du personnel Chamond Bask 2015-2016 2016-2017 d’une augmentation de 4% la saison précédente, ce poste est relati- Saint- vement stable entre les saisons 2015-2016 et 2016-2017, avec une Etoile de Charlev Masse salariale totale (chargée) en M€ Ratio « masse salariale totale » / produits d’exploitation (en %) Au 30 juin 2017, les charges d’exploitation de la PRO B s’élèvent à 35,8 légère baisse de 0,5% (-91 K€, soit une diminution d’environ 5 K€ par millions d’euros, en augmentation de 1,6 million d’euros (+5%) par rap- club) pour atteindre 16,7 millions d’euros au 30 juin 2017. port à la saison 2015-2016, dans la continuité de la progression de la saison précédente (+4% entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016). La masse salariale sportive représente sur la saison 2016-2017, comme la saison précédente, 84% de la masse salariale totale. Cette évolution est toutefois maîtrisée et reste proportionnelle à celle des produits d’exploitation (+5%) sur la période, ce qui permet de  Évolution de la masse salariale des salariés administratifs dégager un excédent d’exploitation, en hausse de 5% également en cumulé sur la division. K€ +15% La structure globale des charges reste stable entre les deux saisons ; le 3 500 3 191 poids des différentes composantes dans le total des charges d’exploi- 3 000 tation a peu évolué. 2 773 Le poids des postes « rémunération du personnel » et « charges 2 500 sociales » demeure le plus important dans le total des charges 2 000 d’exploitation, représentant respectivement 39% et 16% (soit 55% des dépenses totales des clubs). 1 500

1 000

500

0 2015-2016 2016-2017

Comme les années précédentes, l’évolution de la masse salariale totale de la division est essentiellement portée par l’accroissement des équipes administratives des clubs. En effet, lors de la saison 2016- 2017, la masse salariale du secteur administratif a augmenté de 15%, passant de 2,77 millions d’euros à 3,2 millions d’euros, suivant une aug- mentation record de 24% la saison précédente. On note toujours de fortes disparités au sein de la division, qui de- meurent plus marquées qu’au sein de l’élite : certains clubs consacrent encore une faible part de leur budget à la masse salariale du secteur administratif, d’autres affichent près de 400 K€ pour ce poste. La moyenne s’établit ainsi à 177 K€ par club, en augmentation par rapport

Belle mécanique de tir de Kévin LARSEN aux 154 K€ de la saison précédente. (LILLE MÉTROPOLE BASKET CLUB) © Christophe DELRUE

34 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 Pour certains clubs, le faible montant alloué à ce poste traduit un réel mant la tendance des saisons précédentes ; il est compris entre 45,4% défaut de structuration salariée qui peut constituer un obstacle à leur pour le club Fos Provence Basket et 62,9% pour le club Boulazac Basket développement. Encore cette saison, quelques clubs ne comptent qu’un Dordogne (contre 44% et 64% pour les extrémités la saison précédente). seul salarié dans leur effectif au sein de l’équipe administrative, voire 0 pour un club (contre 3 la saison précédente). Dans ce cas, la gestion est alors intégralement sous-traitée ou assurée par des bénévoles. Focus sur les autres charges d’exploitation

 Masse salariale totale (sportive et administrative) par club  Évolution des autres charges d’exploitation

K€ +10% M % 16 000 2,0 100 14 562 90 1,8 14 000 13 253 1,6 80 70 1,4 Médiane : 1,0 M 12 000 1,2 1,1 60 1,0 50 0,8 40 10 000 0,6 30 0,4 20 8 000 0,2 10 0 0,0 6 000 x e e et ket et et tBall s et 86 et 41 ke oltaire et Club Roanne -21% Métropol rg Bask 4 000 +17% +25% ALM Evreu t ovence BaSTB Le Havre SOM Boulogn JL Bou et ValléePr du Gier A Blois Bask Moyenne PRO B Quentin Bas Poitiers Bask SC Denain V Chorale de 2 000 868 -Mézières ArdennesFos AD A Clermon 683 ille aint- 357 419 235 294 S Rouen Métropole Bask Lille Métropole Bask Hermine Nantes AtlantBoulazacique Basket Dordogne 0 Aix Maurienne Savoie Bask JA Vichy- Chamond Bask Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges charges externes amortissements et Saint- provisions Etoile de Charlev Masse salariale totale (chargée) en M€ Ratio « masse salariale totale » / produits d’exploitation (en %) 2015-2016 2016-2017

La masse salariale (charges sociales comprises) moyenne s’établit Les autres charges d’exploitation représentent 45% du total des charges à 1,1 million d’euros, et s’écarte de la médiane (1,0 million d’euros) pour la saison 2016-2017 et augmentent de 8% par rapport à la saison par rapport à la saison précédente (les deux valeurs étaient égales à précédente, soit une augmentation de 1,2 million d’euros sur la période 1,1 million d’euros). (contre une augmentation plus mesurée de 2% la saison précédente). L’amplitude entre la masse salariale la plus faible (Aix Maurienne Savoie En leur sein, tous les postes ont fortement varié : Basket) et la plus forte (JL Bourg Basket) de PRO B est de 1,2 million • Le poste « autres achats et charges externes », en hausse de 10% d’euros (soit un rapport de 1 à 2,7), en diminution (rapport de 1 à 3,5 la (soit +1,3 million d’euros), explique quasiment l’intégralité de la varia- saison précédente). tion des autres charges d’exploitation (plus de 90%). Deux clubs affichent une masse salariale nettement plus élevée que • Les autres postes, bien que représentant un poids moins conséquent celle des autres clubs de PRO B, dépassant les 1,5 million d’euros : dans le total des dépenses des clubs, affichent une variation aux alen- Boulazac Basket Dordogne à 1,7 million d’euros et JL Bourg Basket à tours de 20% : 1,9 million d’euros. À titre de comparaison, la moyenne de l’élite s’éta- - les impôts et taxes diminuent de 21%, soit 185 K€ ; blit à 2,8 millions d’euros. - les dotations aux amortissements et provisions augmentent de 17%, soit +62 K€ ; Le poids de la masse salariale dans le total des produits d’exploitation - les autres charges augmentent de 25%, soit +59 K€. générés par les clubs est moins inégal que la saison passée, confir-

Youssou N’DOYE (JL BOURG BASKET) claque un dunk à deux mains © G. AMORHIM

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 35 €  Évolution des « autres achats et charges externes » le résultat financier moyen de PRO B s’établit à 6 K et 15 clubs ont un résultat financier inférieur ou égal à 3 K€ en valeur absolue. K +19% 6 000 Seul un club (Rouen Métropole Basket) affiche au 30 juin 2017 un résul- 5 483 tat financier affectant significativement son résultat net, compensant entièrement sa perte d’exploitation. 5 000 +6% 4 618 Les charges financières concernent essentiellement les dépassements 4 225 3 985 de découverts ou des intérêts d’emprunt permettant de couvrir le 4 000 besoins de trésorerie. En effet, l’endettement des clubs est principale- +7% ment lié à l’exploitation (découverts et concours bancaires, dettes four- 3 000 nisseurs, personnel, organismes sociaux, dettes fiscales et sociales…). 2 397 2 248 +4% 2 000  Résultat exceptionnel au 30 juin 2017 1 5551 618 -1% K 1 000 847 839 40 20 0 -20 0 -17 Autres frais Frais de Frais d’activité Frais de Honoraires -40 généraux fonctionnement sportive déplacement agents -60 du club -80 -100 2015-2016 2016-2017 -120 e x et et et ket s tBall et 41 oltaire et 86 et Club Roanne ke L’augmentation de 10% des « autres achats et charges externes » rg Bask ALM Evreu STB Le Havre SOM Boulogn ovence Ba JL Bou Moyenne PRO B itiers Bask résulte d’une progression sur l’ensemble des postes (hors honoraires A Blois Basket Vallée du GierPr Chorale de SC Denain V Po Quentin Bas Clermont Métropole -Mézières ArdennesAD Fos A agents en très léger retrait, en corrélation avec l’évolution de la masse ille Rouen Métropole Bask Saint- Lille MétropoleBoulazac Bask Basket Dordogne Hermine Nantes Atlantique salariale sportive). JA Vichy- Aix Maurienne Savoie Bask Chamond Bask

Cette hausse s’explique toutefois principalement (pour ses 2/3) par Saint- Etoile de Charlev une hausse conséquente des frais d’activité sportive (+19%), qui at- teignent 5 483 K€ au 30 juin 2017. Le tiers restant est porté d’abord € par l’augmentation des frais de fonctionnement des clubs, soit +6% Le résultat exceptionnel moyen des clubs de PRO B est de -17 K pour € (progression moins importante en comparaison des 15% constatés la la saison 2016-2017 (contre -14 K pour la saison 2015-2016), et vient saison précédente) et par l’augmentation des autres frais généraux de dégrader l’exploitation de 12 sur les 18 clubs évoluant dans la division. 149 K€, soit +7% (croissance identique à la saison 2015-2016). Comme les saisons passées, l’écart demeure important (environ 130 K€) entre le club JA Vichy-Clermont Métropole qui affiche un ré- sultat exceptionnel de -99 K€ (résultat exceptionnel négatif et le plus bas de la PRO B lors des 3 dernières saisons) et le club Saint-Quentin Résultats financier BasketBall qui affiche un résultat exceptionnel de +32 K€. Néan- moins, l’écart demeure moins conséquent que sur la PRO A (527 K€). et exceptionnel Les charges exceptionnelles peuvent être constituées de frais de res- tructuration, redressements fiscaux / sociaux, litiges prudhommaux et  Résultat financier au 30 juin 2017 sont susceptibles de mettre en péril la pérennité du club. K 160 140 120 100 80 60 40 20 6 0 -20 -40 et e x et et sket oltaire et 86 etBall et 41 Roanne et Club rg Bask ALM Evreu STB Le Havre ovence Ba SOM Boulogn JL Bou itiers Bask Moyenne PRO B Pr et Vallée du GierA Blois Bask SC Denain V Chorale de Po Quentin Bask Fos -Mézières ArdennesA Clermont Métropole AD ille Saint- Rouen Métropole Bask Boulazac Basket Dordogne Hermine Nantes Atlantique Lille Métropole Bask JA Vichy- Aix Maurienne Savoie Bask Chamond Bask

Saint- Etoile de Charlev Comme pour les saisons précédentes, le résultat financier des clubs de PRO B n’est pas une composante significative du résultat net. En effet, Philippe BRAUD (JL BOURG BASKET) s’apprêteà 3 points à © planter Guilherme une banderilleAMORIM

36 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 CorrélationK entre résultats sportifs et gestion financière 1 600

1 400 Corrélation entre classement sportif* et masse salariale sportive 1K 200 1 000600

1 800400

1 600200

1 400000

200800 600

400 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 200

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

 Corrélation entre classement sportif* et total des produits d’explotation K 4 000

3 500

3K 000 24 500000

23 000500

13 500000

12 000500

2 500000 1 500

1 000 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 * Saison régulière 500Droite de corrélation

Pour la saison 2016-2017, les coefficients de corrélation sont : Le coefficient de corrélation entre classement sportif et produits d’ex- 1 2 3 4 5 6 7 8 9ploitation10 11 se 12dégrade13 d’année14 15 en16 année17 (0,5318 pour la saison 2014- - Relation entre classement sportif et total des produits d’exploi- 2015), tendant à démontrer que les deux indicateurs sont de moins tation : 0,33 (contre 0,41 la saison précédente) en moins liés. - Relation entre classement sportif et masse salariale : 0,38 (contre Concernant le coefficient de corrélation entre classement sportif et 0,09 la saison précédente). masse salariale, il se rapproche de la saison 2014-2015 (0,56), mais la relation ne peut être considérée comme une corrélation déterminante.

Derrick BYARS (JA VICHY-CLERMONT MÉTROPOLE) amorce son tir en tête de raquette © Michel CUSSINET

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 37 FOCUS SUR LES BUDGETS DES CLUBS POUR LA SAISON 2017-2018

es budgets sont ceux présentés à la Commission Contrôle de Ges- Sont concernés par la masse salariale : Ltion le 15 septembre 2017. • les entraîneurs principaux et assistants de l’équipe professionnelle ; Les masses salariales exprimées sont celles accordées par le Conseil • les joueurs professionnels ; Supérieur de Gestion, actualisées au 26 septembre 2017 (réunion plé- • ainsi que les éventuels joueurs aspirants et stagiaires dans le cas où nière du Conseil Supérieur de Gestion faisant suite à la réception des la structure professionnelle porte le Centre de Formation. comptes clôturés et budgets actualisés). Afin de permettre une comparaison pertinente avec la saison précé- Ces montants ne tiennent pas compte du dépassement autorisé pour dente, les montants des budgets de la saison 2016-2017 sont ceux les clubs engagés sans réserve. publiés à la même date. Il s’agit par conséquent de montants prévision- Les masses salariales incluent les salaires bruts et les avantages en nels, étant entendu que ces données ont évolué en cours de saison. nature. Budgets et masses salariales de PRO A pour la saison Budgets et masses salariales de PRO B pour la saison 2017-2018 2017-2018 € € K Moyenne Budget 2016-2017 = 4 688 K K Moyenne Budget 2016-2017 = 2 004 K € € 9 000 Moyenne Budget 2017-2018 = 4 876 K 4 500 Moyenne Budget 2017-2018 = 2 100 K Moyenne Masse Salariale 2017-2018 = 1 557 K€ Moyenne Masse Salariale 2017-2018 = 662 K€ 8 000 4 000 7 000 3 500 6 000 3 000 5 000 2 500 4 000 2 000 3 000 1 500 2 000 1 000 1 000 500 0 0 l t et n et s et et et et x et et* an ke et* ket orte ket* et 86 s et 41 erque as oltaire et Club A Dijon r Bas Roanne sk y B JD Va Métropole Elan Chalo Lacq Orthez Nanterre 92 t Calvados**ALM Evreu Limoges CSP Cholet Bask et Dordogne* ovence Ba STB Le Havreet SIG Strasbourg ESSM LeAntibes P Sharks Pr et Vallée du Gier Moyenne PROJL A Bourg Bask oulon Poitiers Ba A Blois MoyenneBask PRO B AS Monaco Bask -T UC NancChorale de SC Denain V rléans LoiretSL Bask ClermonFos AD A UJAP Quimper-Mézières 29** Ardennes Le Mans Sarthe Bask Levallois Metropolit O Nantes Hermine Bask ASVEL Lyon Villeurbanne Hyères Rouen Métropole BaskCaen Bask BCM Gravelines Dunk Boulazac Bask Lille Métropole Bask JA Vichy- Aix Maurienne Savoie Bask Elan Béarnais Pau Chamond Bask Champagne Châlons Reims Bask Budget 2016-2017 Budget 2016-2017 Saint- Etoile Charleville Budget 2017-2018 * Clubs évoluant en PRO B Budget 2017-2018 * Clubs évoluant en PRO A sur la saison 2016-2017 Masse salariale 2017-2018 sur la saison 2016-2017 Masse salariale 2017-2018 ** Clubs évoluant en NM1 sur la saison 2016-2017

Budgets et masses salariales moyens et médians Budgets et masses salariales moyens et médians de PRO A pour la saison 2017-2018 de PRO B pour la saison 2017-2018 M€ M€ 9 4 8,272 3,653 8

7 3 6 4,876 5 4,490 1,995 2,100 2 4 1,455 3 2,684 1,059 2,013 1 2 1,557 0,643 0,662 1,375 0,489 1 0,653

0 0 Minimum Médiane Moyenne Maximum Minimum Médiane Moyenne Maximum

Budgets Masses salariales Budgets Masses salariales

38 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017 À PROPOS DE LA LIGUE NATIONALE DE BASKET

Cette saison 2016-2017, la Ligue Nationale de Basket a fêté ses 30 ans ! Créée en 1987, la LNB organise et gère les Championnats Professionnels masculins par délégation de la Fédération Française de BasketBall. Deux Championnats : • La PRO A : 18 clubs se disputaient en 2016-2017 le titre de Champion de France au cours d’une saison articulée en une phase régulière de 34 journées et des playoffs se terminant par des demi-finales et les Finales LNB en 5 manches ; • La PRO B : 18 clubs se disputaient en 2016-2017 le titre de Champion de PRO B au cours d’une saison articulée en une phase régulière de 34 journées et des playoffs d’accession se terminant par une finale en 3 manches ; La saison 2016-2017 marquait aussi la 3e édition de la Leaders Cup PRO B organisée autour d’une phase de groupes, quarts de finale et demi-finales, puis une finale en levée de rideau du dernier match de la Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB PRO A. Des événements : • Le Match des Champions pour lancer la saison (Vendée Basket Show LNB en 2016-2017) ; • Le All Star Game, rencontre de prestige entre une sélection des meilleurs joueurs étran- gers et une sélection des meilleurs français évoluant dans les Championnats LNB ; • La Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB, tournoi à élimination directe où s’affrontent les huit premiers du classement à l’issue de la phase aller de la saison régulière ; • Les Finales LNB, où les deux finalistes se retrouvent durant quinze jours dans une am- biance électrique dans un format 2-2-1 (deux rencontres chez le mieux classé à la fin de la saison régulière, deux rencontres chez le moins bien classé et l’épilogue éventuel chez le mieux classé). La formation : • La LNB a également une mission de formation professionnelle et organise le Championnat Espoirs, où s’affrontent les meilleurs joueurs de 16 à 21 ans. Un tournoi final regroupant les meilleures équipes Espoirs, « le Trophée du Futur », est disputé en fin de saison. • Le Camp LNB, destiné aux jeunes joueurs issus des Centres de Formation et dont la 4ème édition s’est déroulée en juin 2017 à l’INSEP, s’impose désormais comme un évènement incontournable pour la formation française !

* Coupe des leaders

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2016-2017Les jeunes espoirs de la génération 1996 sur la 4ème édition du Camp LNB © LNB / IS / BELLENGER 39 DJ COOPER (ELAN BÉARNAIS PAU LACQ ORTHEZ) Le Palio, plein à craquer pour le match aller des Finales LNB d’accession (NANTERRE 92) salue ses supporters après une victoire © Eric TRAVERSIÉ © BOULAZAC BASKET DORDOGNE transmet ses consignes © BELLENGER / IS

Jacques ALINGUE (JDA DIJON) arrache l’arceau face au PARIS LEVALLOIS © www.FOXAEP.com

Responsable du Pôle Contrôle de Gestion : Marie Dvorsak - 01 53 94 27 58 co-réalisé par et la Ligue Nationale de Basket en décembre 2017