Département de la Loire-Atlantique

Communauté de communes Estuaire et Sillon

Révision générale du Plan Local d'Urbanisme

de la commune de Campbon

Enquête publique du 6 novembre au 6 décembre 2019

Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur

Décision E19000028 / 44 du président du Tribunal Administratif de , du 20 août 2019 Arrêté du président de la communauté de communes Estuaire et Sillon, du 16 octobre 2019

6 janvier 2020 SOMMAIRE Première partie : Rapport d'enquête...... 4 1 - Généralités concernant l'enquête publique...... 5 1.1 - Objet de l'enquête...... 5 1.2 - Contexte communal et communautaire...... 5 1.3 - Dispositions supra-communales...... 7 1.4 - Rappel des procédures et des décisions municipales et communautaires...... 8 1.5 - Cadre réglementaire et juridique...... 9 1.6 - Parti d'aménagement et dispositions du plan local d'urbanisme...... 9 1.6.1 - Projet d'aménagement et de développement durables...... 9 1.6.2 - Opérations d'aménagement et de programmation...... 11 1.6.3 - Règlements graphique et écrit...... 12 1.6.4 - Bilan...... 13 2 - Composition du dossier d'enquête publique...... 14 3 - Organisation et déroulement de l'enquête publique...... 16 3.1 - Désignation du commissaire enquêteur...... 16 3.2 - Rencontres avec l'autorité organisatrice...... 16 3.2.1 - Rencontres préparatoires des 4 avril et 17 octobre 2019...... 16 3.2.2 - Rencontre post-enquête du 13 décembre 2019...... 16 3.3 - Visite des lieux...... 16 3.4 - Permanences...... 17 3.5 - Information du public...... 17 3.5.1 - Publication dans la presse...... 17 3.5.2 - Affichage sur le lieu de l'enquête...... 17 3.5.3 - Affichage in situ...... 17 3.5.4 - Information sur le site internet de la communauté de communes et sur le site internet dédié...... 18 4 - Synthèse des avis des personnes publiques associées – PPA...... 18 4.1 - Commune de Campbon...... 18 4.2 - Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers – CDPENAF de Loire-Atlantique : courrier du 14 octobre 2019...... 19 4.3 - Département de Loire-Atlantique...... 19 4.4 - Préfecture de la Loire-Atlantique / Direction départementale des territoires et de la mer – DDTM...... 21

Campbon, révision générale du PLU 2/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 4.5 - Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique...... 22 4.6 - Autres avis, favorables ou sans observation...... 23 5 - Avis de la Mission régionale d'autorité environnementale – MRAe des ...... 23 6 - Observations formulées sur les registres physique et dématérialisé, par courrier et oralement...... 25 6.1 - Observations faites par écrit sur le registre d'enquête...... 26 6.2 - Observations faites par courrier adressé au commissaire enquêteur...... 30 6.3 - Observations faites sur le registre dématérialisé...... 32 6.4 - Observations orales lors des permanences...... 33 7 - Synthèse des observations de pétitionnaires et des avis des personnes publiques associées et réponses de la communauté de communes...... 34 Seconde partie :...... 49 Conclusions et avis...... 49 1 - Objet de l'enquête publique...... 50 2 - Conclusions...... 53 2.1 - Conclusions sur la concertation préalable, le déroulement de l'enquête publique et l'information du public...... 53 2.2 - Conclusions sur le dossier soumis à l'enquête publique, les observations recueillies lors de l'enquête, les avis des personnes publiques associées et de la MRAe, et les réponses apportées par la communauté de communes...... 55 2.2.1 - Conclusions sur le dossier soumis à l'enquête publique...... 55 2.2.2 - Conclusions sur les observations recueillies, les avis des PPA et de la MRAe et les réponses de la communauté de communes...... 59 3 - Avis du commissaire enquêteur...... 68

Campbon, révision générale du PLU 3/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Première partie : Rapport d'enquête

Campbon, révision générale du PLU 4/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 1 - Généralités concernant l'enquête publique

1.1 - Objet de l'enquête La présente enquête publique porte sur la révision générale du plan local d'urbanisme – PLU de la commune de Campbon, conformément à la délibération du Conseil communautaire de la communauté de communes Estuaire et Sillon du 4 juillet 2019 arrêtant le projet de plan local d'urbanisme. L'objectif de l'enquête publique est de soumettre ce projet de révision générale du plan local d'urbanisme à l'avis du public, de la population de la communauté de communes Estuaire et Sillon, et notamment des habitants de Campbon.

En parallèle de cette procédure de révision générale, le Conseil communautaire Estuaire et Sillon a prescrit la révision allégée n°1 du plan local d'urbanisme de la commune ; cette procédure porte sur la zone d'activités des Landes de la Justice / Porte Estuaire ouest et a pour objectif de réduire la marge de recul dite « loi Barnier », afin de permettre une meilleure implantation des entreprises, et d'apporter des ajustements au règlement écrit du PLU. Même si deux permanences du commissaire enquêteur se sont tenues le même jour, cette révision allégée est indépendante de la révision générale, et a fait l'objet d'un rapport et de conclusions séparés le 17 décembre 2019.

1.2 - Contexte communal et communautaire Située à 36 kilomètres au nord-est de Saint-Nazaire et à 46 km au nord-ouest de Nantes, la commune de Campbon compte environ 4 000 habitants (3 998 habitants en 2017), répartis entre le bourg et 120 hameaux ou écarts. Certains hameaux sont plus importants, comme la Mercerie, le Coudray, le Rocher, Montmignac et Saint-Michel. Tant en périphérie du bourg qu'en hameaux, l'urbanisation s'est développée le long des axes routiers. Les écarts sont répartis sur un grand territoire communal de 49,82 km², soit une densité communale de 81 habitants / km² environ. La commune connaît une croissance importante de sa population depuis l'an 2000 : avec 2 899 habitants en 1999, la croissance a été de 25 % depuis. La commune fait partie de la communauté de communes Estuaire et Sillon, créée au 1 janvier 2017 par regroupement des communautés de communes « Loire et Sillon » et « Cœur d'Estuaire » : la communauté regroupe 11 communes soit une population de 38 027 habitants (donnée 2016) sur un territoire de 306,25 km² soit une densité de 124 habitants / km². Bien que situé entre deux polarités intermédiaires structurantes que sont et Pont-Château, assurant offres commerciales et de services ainsi qu'une bonne accessibilité (gares ferroviaires), le bourg de Campbon constitue un pôle intermédiaire en termes de commerces et de services pour la partie nord du territoire communautaire. La commune est bien desservie depuis la voie express RN 165 située en limite sud du territoire, par quatre échangeurs puis des routes départementales traversant le territoire (RD 3) ou rejoignant le bourg (RD 16, 100 et 17), le long desquelles celui-ci s'est développé linéairement. L'offre commerciale de proximité, concentrée au bourg, dépasse les frontières communales avec notamment sept bars – restaurants, un supermarché, deux boulangeries, trois salons de coiffure,…,

Campbon, révision générale du PLU 5/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 un marché le samedi matin. Le centre-bourg se démarque par une offre importante de services de santé, grâce à la construction de la maison de santé, avec trois médecins, deux dentistes, une pharmacie, un cabinet d'infirmières et sept professions paramédicales. La résidence Saint-Martin, EHPAD géré par une association hospitalière, accueille 71 résidents, ainsi que des seniors dans neuf logements à proximité. Concernant l'enseignement, la commune dispose de deux écoles primaires : à la rentrée 2019, l'école publique Ferdinand Daniel accueille 248 écoliers dans dix classes et l'école privée Saint-Victor 212 écoliers dans neuf classes ; pour les deux écoles, un nouveau restaurant scolaire sert en moyenne 330 repas depuis la rentrée 2019. Sur le domaine de la Ducherais, initialement réaménagé par le Conseil départemental de Loire-Atlantique, l'association PEP 44 Atlantique-Anjou, propose des classes de découvertes. Les offres culturelles et sportives sont importantes avec notamment, d'une part un cinéma associatif, une médiathèque, une école de musique, un théâtre, le festival Flân art, l'atelier d'écriture les Mâches-crayons …, et d'autre part, pour 1 500 licenciés, un plateau multi-sports, des sports collectifs et une école de boxe… Des points de vue artisanal et industriel, la commune accueille six zones à vocation économique : • Les deux parcs d'activités économiques : ◦ La zone d'activités Porte Estuaire, répartie en trois zones, sur une surface totale de 68,29 hectares : ▪ Porte Estuaire est (de la RD 3), pour un total de 48,09 hectares, comportant deux parties de part et d'autre d'une zone humide alimentant le ruisseau de Foussoc : • Porte Estuaire extrême est : une entreprise, dans le domaine du transport routier, implantée pour 90 salariés ; • Porte Estuaire est, partie centrale : 27 entreprises au total, très diverses, de matériaux, de métallerie, d'informatique, de cuisine collective, d'artisanat, ainsi que le centre d'exploitation et d'intervention – CEI des voies nationales express, un centre de la Poste et un restaurant, représentant 285 emplois déclarés ; ▪ Porte Estuaire ouest de la RD 3, sur 20,20 hectares, aussi désignée les Landes de la Justice : une vente avec travaux de construction est en cours ; ◦ Le parc artisanal les Fours à chaux sur 2,9 ha, occupant 30 emplois environ ; des artisans sont également installés en hameau ; • Les quatre zones dédiées à une activité spécifique : la carrière de roches massives du Padé au sud du bourg et la carrière de Bel Air de Séty à l'ouest de la commune ; la Fondenais qui accueille la laiterie Candia (230 emplois) et la société de transport de lait Agrial (70 employés), s'approvisionnant auprès de 850 exploitations agricoles ; l'usine d'eau potable de Bocquerand gérée par la communauté d'agglomération nazairienne. L'activité agricole est importante, avec 47 exploitations agricoles principalement en polyculture – élevage laitier (80 familles) qui exploitent plus de 3 860 ha de surface agricole utile dont 87 % de terres labourables (céréales pour l'alimentation des bovins à la ferme) et 13 % toujours en herbe, sur un territoire bocager relativement préservé ; l’activité est dynamique avec cinq reprises aidées. Du point de vue géomorphologique et hydrologique, le territoire est vallonné et en pente douce depuis le Sillon de Bretagne au sud de la commune, vers le nord au niveau des marais du Haut- Brivet ; il est parcouru par un chevelu de petits cours d'eau qui se rejoignent dans le marais pour former le canal de Quilly qui alimente le Brivet. Dans le sous-sol karstique, la nappe aquifère de

Campbon, révision générale du PLU 6/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Campbon constitue un véritable gisement d'eau potable à l'échelle départementale, de par sa qualité et sa protection naturelle ; exploitée par la communauté d'agglomération nazairienne (prélèvement de 8,5 millions de m³ annuels grâce à 13 forages), elle est distribuée localement ainsi que sur l'ouest du département par un réseau en interconnexion ; elle est protégée par des périmètres de protection. Le territoire bocager est concerné par la zone Natura 2000 « Grande Brière et marais de » au nord, classée zone de protection spéciale – ZPS au titre de la directive oiseaux, ainsi que par quatre zones naturelles d'intérêts écologique, faunistique et floristique – ZNIEFF en tant qu'inventaires naturalistes. Le maillage bocager s'est éclairci depuis 1952, suite aux pratiques agricoles et au remembrement. La commune est parcourue par un réseau de chemin de randonnée, notamment en partie sur l'ancienne voie ferrée, permettant de découvrir le patrimoine local : l'ancien château au bourg, le château de Coislin, les chapelles et les moulins, dont celui de la Bicane en activité. A proximité du moulin, une ferme de quatre éoliennes est en service depuis 2009 et un autre projet de cinq éoliennes au nord-est du bourg est en cours d'instruction.

1.3 - Dispositions supra-communales Située sur un territoire de transition entre les agglomérations nantaise et nazairienne, à proximité de la vallée de la Loire, la commune et la communauté de communes sont assujetties à des documents supra-communaux avec lesquels le projet de plan local d'urbanisme doit être compatible : • La Directive territoriale d'aménagement – DTA de l'estuaire de la Loire, approuvée en juillet 2006 : elle fixe les orientations fondamentales de l’État en matière d'aménagement et d'équilibre entre les perspectives de développement, de protection et de mise en valeur du territoire, et également en matière de localisation des grands équipements et des grandes infrastructures, de préservation des espaces naturels, des sites et des paysages ; elle comporte quatre orientations fondamentales : renforcement du bipôle Nantes – Saint- Nazaire, développement des pôles d'équilibre, affirmation du développement durable, préservation et mise en valeur des espaces naturels et agricoles ; • Le Schéma de cohérence territoriale - SCoT de la métropole Nantes - Saint-Nazaire, approuvé le 19 janvier 2016 et s'étendant également sur les communautés de communes intermédiaires dont la communauté de communes Estuaire et Sillon ; il précise les engagements pour le développement du territoire à l'horizon 2030, avec plusieurs ambitions : cohésion et mixité sociale, emploi et attractivité, territoire durable et formes urbaines originales ; il fixe des objectifs territorialisés sur la communauté de communes : construction annuelle de 290 à 340 logements, dont 20 % de logements locatifs sociaux, réduction de 35 % de la consommation d'espaces à vocation résidentielle et économique en extension de l'enveloppe urbaine, préservation des espaces agricoles pérennes de 15 800 hectares soit 52 % du territoire ; • Le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux – SDAGE du bassin Loire – Bretagne, approuvé le 18 novembre 2009 : ce document-cadre fixe les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et précise la stratégie pour stopper la détérioration des eaux superficielles, souterraines et littorales et retrouver un bon équilibre écologique ; la protection de la nappe aquifère de Campbon y est un enjeu majeur ; • Le Schéma d'aménagement et de gestion des eaux – SAGE de l'Estuaire de la Loire, approuvé par l'arrêté préfectoral du 9 septembre 2009 : ses objectifs portent sur la qualité des

Campbon, révision générale du PLU 7/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 milieux et des eaux, la prévention contre les inondations et la gestion des ressources en eau, et à ce titre, la nappe aquifère et les marais sont pris en compte ; • Le Document d'aménagement commercial – DAC de la métropole Nantes – Saint-Nazaire, qui précise les enjeux et orientations en matière d'aménagement commercial ; • Le Schéma régional de cohérence écologique – SRCE des Pays de la Loire, référence pour la déclinaison des trames vertes et bleues locales, en lien avec le SCoT ; • Le Programme local de l'habitat – PLH de la communauté de communes Estuaire et Sillon, approuvé le 23 mai 2019, reprenant les objectifs du SCoT en matière de logements.

1.4 - Rappel des procédures et des décisions municipales et communautaires Le plan d'occupation des sols – POS a été approuvé le 25 janvier 2001, puis a fait l'objet de deux révisions les 11 février 2004 et 26 octobre 2005. En remplacement du POS, l'élaboration du plan local d'urbanisme – PLU a été approuvée le 11 février 2010. Suite à des recours, le PLU a été partiellement annulé le 5 juin 2012. Suite à cette annulation partielle, le POS a fait l'objet de trois révisions simplifiées portant sur les objets des recours : • Révision simplifiée n° 1, portant sur le passage des hameaux de Nh en Ah, sauf des secteurs du château de Coislin restant en Nhp ; • Révision simplifiée n° 2, portant sur le passage d'une parcelle de la rue des Sports de 2AU en U ; • Révision simplifiée n° 3, portant sur le passage du secteur de La Fondinais (la laiterie) de Ueb en Ued, avec un règlement spécifique ; qui ont été approuvées le 27 juin 2013. Le POS a été rendu caduque le 27 mai 2017, dernier délai fixé par l'article L. 174-1 du code de l'urbanisme, comme pour toutes les communes. Sont donc applicables actuellement : • Le règlement national de l'urbanisme – RNU sur les secteurs ayant fait l'objet des révisions simplifiées ; • Le PLU du 11 février 2010 sur le reste de la commune.

La Commune de Campbon a engagé la révision générale du plan local d’urbanisme par délibération n° 2015/47 du 11 juin 2015. Depuis le 1er janvier 2017, date de sa création suivant fusion, la Communauté de communes Estuaire et Sillon est compétente en matière de plans locaux d’urbanisme ; par délibération n° 21 du 30 mars 2017, le Conseil communautaire a décidé de reprendre et d'achever la procédure de révision du PLU de Campbon. Par délibération n° 8 du 1 février 2018, le Conseil communautaire a débattu sur les orientations du projet d'aménagement et de développement durables et pris acte de ce document.

Campbon, révision générale du PLU 8/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Par délibération n° 4 du 20 décembre 2018, le Conseil communautaire a approuvé le bilan de la concertation préalable, arrêté le projet de plan local d'urbanisme et décidé de le communiquer aux personnes publiques associées pour avis. A l'issue de cette phase de consultation, l’État a émis un avis défavorable au projet de PLU, en date du 11 avril 2019. Pour tenir compte de cet avis, des modifications ont été apportées au dossier par le Conseil communautaire et son bureau d'études, dont : • Afin de répondre aux objectifs de consommation foncière à 10 ans, la zone 2AU de la Vallée est retirée et la zone UL située dans le secteur du lac est réduite ; • Conformément aux critères du SCoT sur l'identification des hameaux, le hameau de le Rocher – Montmignac est retiré des secteurs constructibles ; • Les OAP indiquent le nombre minimal de logements sociaux pour chaque opération, afin de répondre à l'objectif fixé ; • Après vérification, le projet de PLU respecte bien l'arrêté préfectoral du 8 août 2000 sur les périmètres de protection du captage de la nappe de Campbon.

Par délibération n° 8 du 4 juillet 2019, le Conseil communautaire a décidé d'arrêter à nouveau le projet de plan local d'urbanisme, de le communiquer aux personnes publiques associées pour avis, de tenir le dossier à disposition du public en mairie de Campbon et au siège de la communauté.

1.5 - Cadre réglementaire et juridique Le plan local d'urbanisme est élaboré à l'initiative et sous la responsabilité de la commune puis de la communauté de communes, en application des articles L.151-1 à L.153-60 et R.151-1 à R.153-22 du code de l'urbanisme rénové, et plus particulièrement, le contenu du dossier de PLU est précisé par les articles L.151-1 à L.151-43 et R151-1 à R.151-53 de ce code. L'organisation de la présente enquête publique est menée selon les articles R.123-9 et suivants du code de l'environnement. 1.6 - Parti d'aménagement et dispositions du plan local d'urbanisme

1.6.1 - Projet d'aménagement et de développement durables Les orientations retenues pour établir le projet d'aménagement et de développement durables - PADD s'organisent selon cinq axes : • Axe 1, conforter le rôle de polarité du centre-bourg au rayonnement supra-communal : ◦ Densifier l'enveloppe urbaine centrale en limitant la diffusion de l'urbanisation des tissus linéaires : réflexions pour une opération de renouvellement urbain sur le secteur rue de Bretagne / rue de la Gruette ; deux zones en extension du bourg : Les Gavelais et Le Clos Méry ; limiter l'urbanisation des hameaux au comblement des dents creuses et permettre la réhabilitation des bâtisses patrimoniales ; densifier le cœur d'îlot de La Haie Mériais ; atteindre un objectif de réduction de la consommation d'espaces de l'ordre de – 35 % à l'échelle communautaire par rapport à la période passée ; ◦ Conforter le bourg commerçant et concentrer les équipements : préserver les linéaires

Campbon, révision générale du PLU 9/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 commerciaux autour de la place de l’Église et le long de la rue de Bouvron ; pérenniser la grande surface alimentaire ; promouvoir le marché hebdomadaire ; ◦ Développer une mixité en terme d'habitat pour accueillir une population nouvelle et répondre aux besoins des habitants actuels : produire entre 210 et 230 logements dans les dix ans pour atteindre une population comprise entre 4 800 et 4 900 habitants ; favoriser la mixité sociale et urbaine par la production d'environ 42 logements locatifs sociaux ; • Axe 2, répondre aux besoins des activités économiques déjà implantées et proposer une offre foncière pour développer l'emploi : ◦ Soutenir le dynamisme de l'activité économique en dehors du bourg : pérenniser l'activité agricole par l'installation de nouveaux exploitants agricoles ; pérenniser l'exploitation des carrières de Padé et de Bel Air du Séry ; maintien des activités artisanales en hameau ; ◦ Conserver les poches d'emploi au contact du bourg : prévoir les possibilités de développement, d'une part pour la maison de retraite, et d'autre part pour la laiterie Candia ; ◦ Développer une offre foncière adaptée à l'accueil de nouvelles entreprises : finaliser l'urbanisation du parc artisanal du Four à Chaux ; prévoir un site pour la création d'un second parc d'activités économiques de proximité ; • Axe 3, diversifier les modes de déplacement par une hiérarchisation et une sécurisation du réseau viaire : ◦ Sécuriser les déplacements sur les principaux axes communaux (routes départementales) : marquer les entrées de ville et sécuriser l'accès aux futures opérations d'aménagement ; ◦ Hiérarchiser et connecter le réseau de liaisons douces : assurer les liaisons entre futurs quartiers et centre-bourg, identifier l'ancienne voie de chemin de fer comme liaison douce structurante à l'échelle communale ; ◦ Limiter l'emprise de la voiture sur les espaces publics du centre-ville : accompagner l'offre de transports en commun vers le pôle multimodal de Savenay et inciter au covoiturage ; adapter l'offre de stationnement à proximité des commerces et des équipements ; créer des espaces de convivialité ; • Axe 4, préserver le patrimoine naturel, paysager et bâti : ◦ Protéger et valoriser le patrimoine bâti et naturel : éléments patrimoniaux majeurs (châteaux, moulins, chapelles), petit patrimoine (puits, fours à pain,…), grandes structures bâties issues de l'activité agricole, sites d'intérêt géologique ; ◦ Préserver les entités paysagères : traiter les lisières urbaines ; préserver les ouvertures visuelles et le maillage vert du plateau bocager du Sillon de Bretagne ; révéler les espaces de plaine du marais du Brivet ; ◦ Concilier le développement communal avec la préservation d'une trame naturelle de qualité : protéger le site Natura 2000 et les ZNIEFF ; préserver les boisements, haies, cours d'eau et zones humides, en tant que réservoirs et corridors écologiques, identifiés comme trame verte et bleue dans le SCoT ; pérenniser les points de passage fonctionnels pour la faune en-dessous ou en-dessus de la RN 165 ; préserver les surfaces agricoles

Campbon, révision générale du PLU 10/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 pérennes ; • Axe 5, optimiser les ressources existantes pour le développement et prévenir les risques et nuisances : ◦ Prendre en compte les risques naturels et prévenir les risques technologiques : intégrer le risque inondation lié au Brivet et à ses affluents ; limiter les effets du ruissellement des eaux de pluie (questions de l'imperméabilisation des sols) ; prendre en compte le risque lié aux transports de matières dangereuses (canalisations de gaz et d'hydrocarbures liquides) ; ◦ Limiter les nuisances : réduire l'impact énergétique lié à l'éclairage public ; limiter les nuisances sonores liées à la RN 165 ; limiter les conflits d'usages entre activité agricole et zones d'habitat ; veiller à la compatibilité entre activités économiques et zones d'habitat ; ◦ Améliorer les performances en rationalisant le développement : permettre la réalisation du projet d'éoliennes à l'est de la commune ; permettre un niveau d'équipement numérique élevé ; optimiser les réseaux divers ; poursuivre la mise aux normes des systèmes d'assainissement non collectifs ; permettre une gestion durable et la limitation des déchets ; préserver les ressources en eau au regard des servitudes d'utilité publique protégeant la nappe aquifère de Campbon ; s'assurer de la cohérence des services et équipements avec le développement démographique de la commune.

1.6.2 - Opérations d'aménagement et de programmation Les opérations d'aménagement et de programmation – OAP comprennent des OAP sectorielles précisant les modalités d'aménagement : • OAP 1, La Haie Mériais, en densification au sein de l'enveloppe urbaine, sur une surface de 2,62 hectares – ha : classement en 1AU ; densité minimale de 15 à 20 logements / hectare, sur quatre sites pouvant être aménagés indépendamment, avec des échéances à 0 – 3 ans pour les sites A, B et C, et à 3 – 6 ans pour le site D ; part minimale de locatif social : 20 % des logements, soit 7 logements ; • OAP 2, rue du Sillon, en extension au sud du bourg, sur une surface de 1,71 ha : classement en 1AU pour les parties A et B, et en 2AU pour la partie C ; densité minimale de 20 logements / ha, soit environ 34 logements, sur trois sites pouvant être aménagés indépendamment, avec des échéances à 0 – 5 ans pour les sites A et B, et à 8 – 10 ans pour le site C ; part minimale de locatif social : 20 % des logements, soit 7 logements ; • OAP 3, Le Clos-Méry, en extension à l'ouest du bourg, sur une surface de 2,5 ha : classement en 2AU ; densité minimale de 20 logements / ha, soit environ 50 logements ; échéance à 8 – 10 ans ; part minimale de locatif social : 20 % des logements, soit environ 10 logements ; • OAP 4, Porte Estuaire ouest – les Landes de la Justice, en extension sur 3 ha, au sud-est de la commune : classement en 1AUf ; zone d'activités ; • OAP 5, rue de la Gruette, en densification de la zone urbaine sur 0,4521 ha : classement en Ub ; objectif d'identifier les différentes circulations possibles en cohérence avec le tissu bâti environnant et de permettre une diversification de l'habitat sur ce site stratégique.

Campbon, révision générale du PLU 11/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 1.6.3 - Règlements graphique et écrit Le règlement graphique du PLU comprend un zonage du territoire établi en fonction des orientations du PADD et en conformité avec le code de l'urbanisme : • les zones U : zones urbaines correspondant à des entités urbaines constructibles ; • les zones AU : zones à urbaniser, comportant les secteurs 1AU constructibles de suite et les secteurs 2AU destinés à une urbanisation ultérieure après modification ou révision du PLU ; • les zone A : zones agricoles réservées aux activités agricoles ainsi qu'aux constructions et installations d'intérêt collectif compatibles avec les activités agricoles ; • les zones N : zones naturelles d'intérêts écologique et paysager (forêts et ensemble de boisements, zones humides et abords de cours d'eau, continuums écologiques …).

La traduction du plan d'aménagement et de développement durables dans les règlements écrit et graphique et dans les orientations d'aménagement et de programmation est la suivante : • Zones Ua, Ub et Uc, secteurs à dominante d'habitat : ◦ Zone Ua : noyau historique du bourg ; ◦ Zones Ub : tissu pavillonnaire du bourg ; ◦ Zones Uc : entités urbaines significatives constructibles de la commune ; • Zones Ue : secteurs à vocation d'activités artisanales (a : zone des « Fours à chaux »), spécifiques (b : laiterie Candia ; c : entreprise Bobcat et extension éventuelle) ; • Zone Uf : zone intercommunale « Porte d'Estuaire », à vocation d'industrie, de services et de commerce ; • Zones UL : secteurs à vocation d'équipements collectifs ; • Zones AU : ◦ Ouverts à l'urbanisation : ▪ 1AU : secteurs à urbaniser à court ou moyen terme à vocation d'habitat, en densification ou extension du bourg ; ▪ 1AUf : secteur à urbaniser à court ou moyen terme à vocation d'industrie, de services, d'artisanat et de commerce, en extension de la zone « Porte d'Estuaire » ; ◦ Non ouverts à l'urbanisation : ▪ 2AU : secteurs à urbaniser à long terme à vocation d'habitat, en extension du bourg ; • Zones A , secteurs agricoles à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles : ◦ Zones A : sont admises les constructions et installations liées et nécessaires au fonctionnement et aux activités des exploitations agricoles ; possibilités de changement de destination d'anciens bâtiments agricoles, présentant une valeur patrimoniale ou architecturale ; ◦ Zones Ab : secteurs agricoles compris dans le périmètre rapproché du captage de la

Campbon, révision générale du PLU 12/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 nappe de Campbon, où sont admis les activités présentant aucun risque de pollution ; ◦ Zones ABa : secteurs de préservation d'un site où sont interdites les nouvelles constructions ; ◦ Zones Ac : secteurs de richesse du sol et du sous-sol ; • Zones N, secteurs naturels à protéger (qualité des sites et des paysages, espaces naturels, caractère inondable) : ◦ Zones N : secteurs naturels, équipés ou non ; ◦ Zones Ne : espaces naturels de loisirs ; ◦ Zones Nh : groupements bâtis implantés dans le périmètre de protection du captage ; ◦ Zones Ni ; secteurs de constructibilité et d'accueil limités – STECAL correspondant aux équipements publics de la commune ; ◦ Zones NL et NLa : STECAL – zones de loisirs, respectivement, de La Ducherais et du Moulin de la Bicane ; ◦ Zones Np : périmètres de protection des captages en zone naturelle ; ◦ Zones Ns et Nsp : respectivement, espaces naturels de grande sensibilité (Natura 2000, espaces remarquables) et groupements bâtis au sein de ces espaces. Le règlement écrit précise, par zone, les dispositions concernant l'usage des sols et la destinations des constructions, l'implantation et la volumétrie des constructions, leur qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère, le traitement environnement des espaces non bâtis, le stationnement, la desserte par les voies publiques et privées et par les réseaux.

1.6.4 - Bilan Le bilan de la consommation foncière du PLU s'établit comme suit, sur la durée de vie du PLU (10 ans) :

BIMBY : construction en second rideau ou en arrière-cour

Campbon, révision générale du PLU 13/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Dans le tableau précédent, la consommation foncière en extension se détaille comme suit : • Économie : 3,3 ha en potentiel foncier de la laiterie, 3 ha sur l'ouest de Porte Estuaire ; • Habitat : 0,87 ha en Ub, 0,58 ha en 1AU, 3,44 ha en 2AU ; • Équipements : 0,95 ha pour le plateau multi-sports, 0,49 ha près du lac et 1,43 ha au nord du bourg.

L'objectif théorique correspond à une diminution de 35 % de la consommation par rapport à la période de 10 ans avant actuellement, tel que demandé dans le SCoT Nantes - Saint-Nazaire. Le bilan de construction de logements sur la durée de vie du PLU est le suivant :

Parmi ces logements, la production d'environ 44 logements locatifs sociaux - LLS est prévue en opérations d'ensemble, en extension et en renouvellement urbain (42 LLS fixés par le PADD), se répartissant comme suit : • 20 LLS dans les opérations en cours : 12 aux Gavelais, 8 rue de la Gruette ; • 17 LLS en OAP du PLU arrêté : 7 rue du Sillon, 10 au Clos-Méry ; • 7 LLS proposés en complément sur l'OAP de la Haie Mériais.

2 - Composition du dossier d'enquête publique Le dossier de révision du plan local d'urbanisme, arrêté le 4 juillet 2019, est constitué des pièces suivantes :

1. Rapport de présentation : ◦ 1.1 Diagnostic socio-démographique et état initial de l'environnement : 140 pages ; ◦ 1.2 Justification des choix : 218 pages ; ◦ 1.3 Annexes :

Campbon, révision générale du PLU 14/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 ▪ 1.3.1 : Dossier « loi Barnier » : 22 pages ; ▪ 1.3.2 : Dossier de consultation de la Commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers – CDPENAF : 48 pages ; ▪ 1.3.3 : Bâtiments pouvant faire l'objet d'un changement de destination : 116 pages en 7 secteurs ; ◦ 1.4 Résumé non technique : 22 pages ;

2. Projet d'aménagement et de développement durables – PADD : 31 pages ;

3. Orientations d'aménagement et de programmation - OAP : 13 pages ;

4. Règlement : ◦ 4.1 Règlement graphique : ▪ 4.1.1 Commune entière, échelle 1 / 12 000 ; ▪ 4.1.2 Centre-bourg, échelle 1 / 2 500 ; ▪ 4.1.3 Saint-Michel, échelle 1 / 2 500 ; ZAC Porte Estuaire, échelle 1 / 3 000 ; ◦ 4.2 Règlement écrit : 133 pages ;

5. Annexes : ◦ 5.1 Servitudes d'utilité publique ▪ 5.1.1 Liste des servitudes d'utilité publique : 11 pages ; ▪ 5.1.2 Plan des servitudes d'utilité publique : 1 page ; ▪ Arrêté préfectoral de protection de la nappe aquifère de Campbon : 9 pages ; ▪ Arrêté préfectoral de servitudes des conduites d'hydrocarbures et assimilés : 7 pages ; ◦ 5.2 Annexes sanitaires : ▪ 5.2.1 Notice sanitaire : 17 pages ; ▪ 5.2.2 Plan des réseaux, sans échelle ; ▪ 5.2.3 Zonage d'assainissement des eaux usées, bureau d'études SCE Nantes, mars 2009 : • Dossier : 29 pages + tableaux + annexes ; • Synthèse, notice justifiant le zonage envisagé : 24 pages ; • Plan, échelle 1 / 7 500 ; ◦ 5.3 Plan des périmètres de préemption : 1 page ; ◦ 5.4 Règlement des lotissements : ▪ Projet d'aménagement de la Croletais : 3 pages ; géomètres-experts BCG ; ▪ Projet d'aménagement de la Paviotais : 7 pages ; géomètre-expert FP GEO ; ▪ Projet d'aménagement des Gavelais : 15 pages ; Terraloire ; ▪ Parc d'activités des Landes de la Justice : 6 pages ; Loire Atlantique Développement ; ▪ Projet d'aménagement des Fontenys Saint-Michel : 6 pages ; géomètres-experts BCG ;

6. Pièces administratives : ◦ 6.1 Bilan de la concertation : 37 pages ; ▪ Registre de la concertation : observations n° 1 à 10 : 26 pages ; ▪ Registre de la concertation : observations n° 11 à 20 : 22 pages ; ▪ Registre de la concertation : observations n° 21 à 30 : 24 pages ;

Campbon, révision générale du PLU 15/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 ▪ Registre de la concertation : observations n° 31 à 40 : 23 pages ; ▪ Registre de la concertation : observations n° 41 à 47 : 16 pages ; ◦ 6.2 Délibérations : ▪ Prescription de la révision par le CM de Campbon, 11 juin 2015 : 4 pages ; ▪ Transfert de compétence à la CCES, 30 mars 2017 : 2 pages ; ▪ Débat sur le PADD, 1 février 2018 : 3 pages ; ▪ Débat sur le PADD, annexes, 1 février 2018 : 22 pages ; ▪ Bilan de la concertation et arrêt du PLU, 20 décembre 2018 : 4 pages ; ▪ Nouvel arrêt du projet de PLU, 4 juillet 2019 : 5 pages. ◦ Avis des personnes publiques associées – PPA ; ◦ Avis de la MRAe des Pays de la Loire.

Sauf indications ci-avant, le dossier a été réalisé par le bureau d'études Cittànova, 44200 - Nantes, sous la conduite de la commune de Campbon, puis sous celle de la Communauté de communes Estuaire et Sillon. 3 - Organisation et déroulement de l'enquête publique

3.1 - Désignation du commissaire enquêteur Suite à la lettre du 9 août 2019 du président de la Communauté de communes Estuaire et Sillon, demandant la désignation d'un commissaire enquêteur, le président du Tribunal administratif de Nantes a désigné Gérard LAFAGE en qualité de commissaire enquêteur, afin de mener la présente enquête publique, par décision E19000028 / 44 du 20 août 2019. 3.2 - Rencontres avec l'autorité organisatrice

3.2.1 - Rencontres préparatoires des 4 avril et 17 octobre 2019 Lors la rencontre préparatoire du 4 avril 2019 pour l'enquête portant sur le premier arrêt du PLU, M. Jean-Louis THAUVIN, maire de Campbon et vice-président de la CCES et Mme Émilie LAURENT, responsable du service urbanisme de la CCES, ont présenté le dossier d'enquête et le contexte de la commune et de la communauté de communes, au commissaire enquêteur. Lors de la rencontre préparatoire du 17 octobre 2019 pour la présente enquête portant sur le second arrêt du PLU, les mêmes intervenants ont présenté les points ayant été modifiés par rapport au premier arrêt ; les dates d'enquête et de permanences avaient été définies précédemment par téléphone.

3.2.2 - Rencontre post-enquête du 13 décembre 2019 Lors de cette rencontre, le commissaire enquêteur a remis et présenté le procès-verbal de synthèse des observations du public et des personnes publiques associées à M. Jean-Louis THAUVIN, Mme Émilie LAURENT, et Mme Cécile ROSTAING, urbaniste au bureau d'études Cittànova.

3.3 - Visite des lieux Une visite des lieux, présentée par M. le Maire, a été faite le 17 avril 2019 par le commissaire

Campbon, révision générale du PLU 16/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 enquêteur, dans le cadre de la préparation de l'enquête suite au premier arrêt du PLU : le bourg et les opérations d'aménagement pour l'habitat en cours et projetées en densification et en extension, les équipements sportifs et de loisirs, la zone artisanale et le secteur de la laiterie, les principaux hameaux (Montmignac, Saint-Michel ...), les zones de loisirs de la Ducherais et du Moulin de la Bicane et les zones agricoles, les zones naturelles et le marais, les captages dans la nappe aquifère …. Le commissaire enquêteur a visité la zone d'activités « Porte Estuaire » le 17 octobre 2019. Après chaque permanence, il a visité les lieux ayant fait l'objet d'observations par des particuliers. 3.4 - Permanences En accord avec le commissaire enquêteur, un calendrier de cinq permanences a été fixé par l'arrêté du 16 octobre 2019 : • Mercredi 6 novembre 2019, de 9 h 00 à 12 h 30 ; • Mercredi 13 novembre 2019, de 9 h 00 à 12 h 30 ; • Lundi 18 novembre 2019, de 14 h 00 à 17 h 00 ; • Samedi 30 novembre 2019, de 9 h 00 à 12 h 00 ; • Vendredi 6 décembre 2019, de 14 h 00 à 17 h 00. 3.5 - Information du public

3.5.1 - Publication dans la presse L'avis d'enquête publique a été publiée dans deux journaux quotidiens régionaux dans la rubrique des actes administratifs : • Premier avis le 22 octobre 2019 : Ouest- et Presse-Océan ; • Second avis le 8 novembre 2019 : Ouest-France et Presse-Océan. 3.5.2 - Affichage sur le lieu de l'enquête L'affichage a été fait au format A2 sur le panneau des actes administratifs, en extérieur de la mairie de Campbon, ainsi qu’à l’intérieur, à partir du 22 octobre 2019. (confer annexe en fin de rapport)

3.5.3 - Affichage in situ L'affichage in situ a été fait, aux dix emplacements suivants, à partir du 31 octobre 2019 (confer annexe) : • Au format A2 : ◦ Rue des Écoliers, avec les plans de zonage ; ◦ RD 16, entrée du bourg (2 affiches) ; ◦ RD 100, au niveau du square ; ◦ Route de Quilly, près de la tour d’Enfer ; ◦ Entrée de Porte Estuaire ; • Au format A3 : ◦ Entrée du stade ; ◦ Salle de la Préverie ; ◦ Médiathèque ; ◦ Parking du plan d’eau.

Campbon, révision générale du PLU 17/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 3.5.4 - Information sur le site internet de la communauté de communes et sur le site internet dédié Les pièces du dossier et l'arrêté d'enquête publique étaient consultables et téléchargeables et le registre dématérialisé était accessible sur le site http:\\plu-campbon.enquetepublique.net ou depuis le site internet de la communauté de communes Estuaire et Sillon, volet urbanisme. 4 - Synthèse des avis des personnes publiques associées – PPA La communauté de communes Estuaire et Sillon a notifié le dossier d'arrêt de révision du PLU aux personnes publiques associées (communauté de communes, communes riveraines, administrations et chambres consulaires) . La synthèse des avis reçus est donnée ci-après : 4.1 - Commune de Campbon Par délibération n° 2019-40 du 19 septembre 2019, après avoir noté pour rappel les modifications principales apportées au premier arrêt du PLU, à savoir le retrait de la zone 2AU de la Vallée, la diminution de la zone UL près du lac, le retrait du hameau Le Rocher – Montmignac des zones constructibles et la ventilation des logements sociaux par secteur, le Conseil municipal approuve les nouvelles modifications demandées suivantes : • 1 - Pièces graphiques : ◦ 1.1 : au niveau du complexe sportif, passer les 2 zones notées par erreur Ab en zone Aba où sont interdites les nouvelles constructions ; ◦ 1.2: sur l'OAP rue du Sillon, inverser les zones 2b et 2c pour être conforme avec l'OAP écrit ; ◦ 1.3 : zone NL spécifique à la Ducherais et NLa spécifique au Moulin de la Bicane ; ◦ 1.4 : supprimer les emplacements réservés 7 et 7 bis, l'aire de repos étant supprimée ; • 2 - Pièces réglementaires : ◦ 2.1 : codifications à contrôler (incohérences entre certaines lettres minuscules / majuscules avec les plans de zonage) ; ◦ 2.2 : dans le document 1.3.1, pages 34 à 37, remplacer Nl (confusion avec Ni) par NL ; ◦ 2.3 : dans le document 1.3.3, bâtiments pouvant faire l'objet de changement de destination, il manque le plan de secteurs pour une meilleure localisation ; après visite in situ, il est proposé de rajouter 2 bâtiments au Rocher et 3 à Montmignac ainsi que les ruines de la Bosse Marion ; ◦ 2.4 : proposition de rajouter un inventaire du petit patrimoine existant réalisé par l'association historique ; ◦ 2.5 : proposition de rajouter un recul de 200 m minimum des habitations pour toute implantation d'élevage canin, pour cause de nuisances sonores ; ◦ 2.6 : corrections du règlement écrit selon un tableau joint, afin de présenter une cohérence avec les autres documents.

Campbon, révision générale du PLU 18/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 4.2 - Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers – CDPENAF de Loire-Atlantique : courrier du 14 octobre 2019 Lors de sa réunion du 9 octobre 2019, après examen des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées - STECAL et du règlement des zones A et N, la CDPENAF émet à l'unanimité de ses membres : • Un avis favorable pour les STECAL suivants : ◦ STECAL NL – La Jaguais et STECAL NL – domaine de la Ducherais, correspondant à des secteurs de loisirs, d'accueil du public, de restauration ; ◦ STECAL Ni – Les Perrières Neuves correspondant à la plateforme de compostage des déchets verts ; ◦ STECAL Ac – Le Padé (sud) correspondant au site d'exploitation d'une carrière ; • Un avis favorable sous réserves : ◦ De réduire de moitié le périmètre proposé du STECAL NLa – Moulin de la Bicane ; ◦ De retirer du périmètre du STECAL Ac – Bel Air de Séry les parcelles agricoles situées à l'ouest et non comprises dans l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploitation de la carrière ; ◦ De limiter, dans le règlement des zones A et N, l'emprise au sol des annexes à 40 m² maximum.

4.3 - Département de Loire-Atlantique Dans son avis du 14 octobre 2019, le Département note tout d'abord que des observations sur le premier arrêt du PLU ont été prise en compte : aménagement du carrefour de la Harlière, réserves sur la poursuite de l'urbanisation du hameau Montmignac – le Rocher, précision sur le nombre de logements locatifs sociaux ; Cependant, considérant qu'il reste des points à améliorer et à modifier, le Département émet un avis réservé, au regard des remarques suivantes sur le réseau départemental routier (dont la levée de la réserve est conditionnée à la prise en compte des remarques suivantes) et le foncier : • 1 - Infrastructures routières : ◦ Rapport de présentation : le schéma routier départemental n'est pas mentionné ; ses prescriptions ont pour objectif d'éviter les nuisances sonores associées au trafic routier ainsi que les accidents liés aux problèmes de visibilité aux intersections, et doivent figurer dans leur intégralité et avec exactitude afin de justifier leur application réglementaire. Les quatre routes départementales n° 3, 16, 17 et 100 sont des voies de desserte locale, où une marge de recul de 25 m. s'applique hors agglomération et où les créations d'accès sont possibles sous réserve de conditions de sécurité satisfaisantes ; ◦ Projet d'aménagement et de développement durables : il convient de mettre en concordance la carte du PADD avec les entrées de ville repoussées à juste titre par la commune, compte tenu de l'urbanisation continue sur la RD 16 vers Bouvron au PR 46 + 095 et sur la RD 17 vers La Chapelle-Launay au PR 10 + 540. L'entrée d'agglomération

Campbon, révision générale du PLU 19/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 sur la RD 100 pourrait être déplacée de 1,3 km vers le sud au PR 13 + 300 pour englober les lieux-dits Gergaudais et Censive, sans qu'il s'agisse d'inciter à poursuivre cette urbanisation linéaire ; ◦ Orientation d'aménagement et de programmation : seule, une OAP pose des questions d'accès : ▪ OAP 1, La Haie Mériais : un débouché sur la rue des Gavelais semble plus approprié et facile à réaliser que sur la RD 100 et serait plus concordant avec le PADD qui prévoit l'aménagement du carrefour rue des Gavelais / RD 100 ; ◦ Règlement écrit : les marges de recul préconisées par le schéma routier départemental sont bien prises en compte, mais il y a lieu d'apporter quelques corrections : ▪ article 2.1 : ne s’applique pas aux routes départementales ; ▪ Zones A et N 2.1 : le recul de 25 mètres s'applique à toutes les constructions, sauf les serres et les locaux techniques des éoliennes pouvant bénéficier d'un recul de 7 mètres ; ▪ Article 3.1 : accès possible sur RD sous réserves de bonnes conditions de sécurité ; ▪ Changement de destination : distances de visibilité satisfaisantes demandées pour les bâtiments débouchant sur RD ; ◦ Règlement graphique : le Département n'est pas favorable à la densification du hameau Saint-Michel, de par la dangerosité de son débouché sur la RD 3, ainsi qu'au carrefour la Rabinais / RD 16 ; une solution pourrait consister en un plan de circulation afin de réguler les flux au niveau de ces deux points noirs (à étudier avec le service technique du Département) ; celui-ci pourrait faire l'objet d'une OAP ; • 2 - Habitat – foncier : avec un objectif de zéro artificialisation nette qui s'applique maintenant aux collectivités, le Département aurait souhaité des objectifs chiffrés de consommation foncière plus ambitieux ; ◦ Rapport de présentation et règlement graphique : il y a lieu de justifier le classement de 10 hectares en zone Uf Porte Estuaire, car le niveau de commercialisation et la surface disponible actuelle ne sont pas précisés ; ces 10 hectares n'apparaissent pas dans le calcul de réduction de la consommation foncière. Par ailleurs, le plan départemental de l'habitat pourrait être mentionné au même titre que le PLH ; ◦ OAP : il serait utile de préciser le terme « logements intermédiaires ; Saluant la densification sur la Haie Mériais, le Département indique que celle-ci pourrait être portée de 15 à 20 logements / ha. ◦ Climat – énergie : les énergies renouvelables ne sont pas à limiter aux seules constructions neuves.

4.4 - Préfecture de la Loire-Atlantique / Direction départementale des territoires et de la mer – DDTM Dans son avis du 15 octobre 2019, le Préfet de Loire-Atlantique émet un avis favorable, sous réserves expresses de: • Assurer, à l'appui des remarques ci-après, la compatibilité du PLU avec le SCoT

Campbon, révision générale du PLU 20/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 métropolitain en matière de réduction de la consommation d'espaces et de l'arrêt du développement de l'urbanisation des zones d'urbanisation dans l'espace rural ; • Rehausser, dans tout ou partie des OAP, la part minimale des logements locatifs sociaux, et le cas échéant, les densités en cohérence avec l'objectif affiché au PADD et au nouveau programme local de l'habitat – PLH. Dans le détail, l'avis porte sur les points suivants : • Propos liminaires : l'extension de l'urbanisation le long des axes routiers a conduit à un étirement de l'enveloppe urbaine en étoile, générant une consommation des espaces agricoles et naturels par la réalisation d'ensembles pavillonnaires de faible densité ; le droit des sols antérieur au PLU de 2010 a également favorisé une artificialisation des terres en extension des hameaux et écarts existants, le plus souvent le long des routes ; aussi, les choix opérés dans ce projet revêtent une acuité particulière pour répondre à l'enjeu d'accueil et de renouvellement de population tout en préservant les terres agricoles et naturelles par une mobilisation parcimonieuse de celles-ci, et des opérations s'attachant à proposer un cadre de vie agréable et une empreinte foncière limitée ; • Parti d'aménagement retenu : l'attention est portée sur la nécessité de traduire l'objectif chiffré de modération de la consommation d'espaces au-delà de son rappel dans le PADD ; à défaut d'un PLUi couvrant l'intercommunalité, il convient de garantir, dans le PLU de Campbon, l'objectif de réduction de 35 % de consommation foncière défini dans le SCoT. L'objectif affiché dans le PLU de prioriser l'offre de logements par la mobilisation du potentiel en dents creuses et divisions foncières (60 % des logements), complété par des extensions en contact du bourg et par des possibilités en campagne au sein des secteurs d'urbanisation de Saint-Michel et de la route de Bouvron / Savenay (5 à 10%) s'inscrit en cohérence avec les politiques publiques de lutte contre la consommation d'espaces et le mitage des paysages, et de maîtrise foncière. Les conclusions de l'étude méritent toutefois d'être précisées, car la carte de répartition du potentiel de mutation n'est pas corrélée aux 30 logements escomptés par division ; • Construction de logements : le constat est que le projet de territoire s'appuie exclusivement sur le programme local de l'habitat – PLH 2019 – 2024 de la communauté de communes approuvé le 23 mai 2019 et que le programme de construction correspondant est ainsi plafonné à 23 logements / an. En matière de mixité sociale, il y a lieu de revoir l'objectif de production des 44 logements locatifs sociaux – LLS dans les 10 ans, se répartissant en 24 LLS dans les secteurs d'OAP et 20 LLS sur les secteurs des Gavelais et de la rue de la Gruette ; en réalité, ces 20 LLS correspondent à des opérations programmées dans le cadre de l'ancien PLH couvrant la période 2014 – 2020 ; il est aussi demandé de revoir la déclinaison des 42 LLS à créer, prévus au PADD ; ce point est à traiter avec une attention particulière compte tenu du déficit en logements sociaux (moins de 4 % des résidences principales) et des nombreuses demandes en attente ; • Consommation des espaces naturel, agricole et forestier : le PLU affiche une surface maximale en extension de 14,06 ha sur 10 ans à compter de 2019 ; or, pour garantir la compatibilité de réduction de 35 % avec le SCoT, le volant surfacique est de 13 ha ; au vu des capacités résiduelles importantes de la zone d'activités Porte Estuaire, un reclassement en zone agricole de la zone 1AUf en extension nord est demandé ; en effet, le PLU ne justifie pas le besoin de 3 ha supplémentaires, alors que le SCoT conditionne les extensions de parcs d'activités à la réalisation d'un diagnostic intercommunal en matière de potentiel de

Campbon, révision générale du PLU 21/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 densification et d'optimisation des droits à construire ; de plus, il y a une absence de projet sur l'ensemble de la zone de 8 ha et l'enveloppe urbaine intègre dans le foncier consommé deux parcelles numérotées 7 et 44 non artificialisées à l'extrémité est. Le rapport de présentation doit également présenter une analyse de la consommation d'espaces au cours des dix dernières années, permettant de dimensionner les surfaces vouées à l''urbanisation, afin de modérer la consommation foncière. Le dossier maintient un zonage constructible sur les secteurs d'urbanisation de Saint-Michel et de la route de Bouvron / Savenay, lequel est séparé de l'enveloppe urbaine du bourg par la coulée verte et son plan d'eau ; la juxtaposition d'habitations isolées récentes conduisant à la jonction de petits noyaux historiques assimilables à des écarts ne peut être considérée comme un hameau au sens du SCoT, lequel précise que seuls les hameaux, en tant que formes traditionnelles de l'espace rural, peuvent continuer à accueillir des constructions. Par conséquent, il convient sur ces secteurs d'adopter un règlement interdisant la densification des tissus existants, à l'instar des autres entités bâties du territoire. Pour le changement de destination des bâtiments patrimoniaux, il y a lieu de les assortir, chacun, d'une fiche faisant état des éléments d'intérêt historique, artistique ou architectural et de prescriptions permettant la préservation des caractéristiques d'origine et sa réhabilitation ; l'autorisation de changement de destination sera soumise à l'avis conforme de la CDPENAF en milieu agricole et de la CDNPS en milieu naturel. Pour la carrière du Grand Ouest au lieu-dit Bel Air, il y a lieu de reclasser en zone A les parcelles 28, 29 et 37, situées hors du plan de l'arrêté préfectoral du 26 janvier 2010 autorisant l'extraction pour 15 ans. Par ailleurs, il est recommandé d'asseoir la trame relative à la richesse du sol ou du sous-sol sur une analyse objective, enrichie d'éléments historiques ou techniques attestant des caractéristiques géologiques. • Prise en compte des zones humides : il apparaît que les OAP sectorielles n'ont pas fait l'objet d'investigations poussées selon l'arrêté 24 juin 2008 modifié, permettant de s'assurer de la faisabilité des aménagements sans attendre le stade opérationnel ; aussi en cas de présence avérée de zones humides, les OAP concernées devront être définies en appliquant la séquence éviter – réduire – compenser.

4.5 - Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique Dans son avis du 21 octobre 2019, la Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique émet un avis favorable sur le projet de PLU, sous réserve de la prise en compte de ses observations : • Circulations douces : il conviendra d'associer la profession agricole en cas d'aménagements envisagés sur l'espace agricole ; • Volet agricole : la Chambre estime que le volet agricole est peu développé dans le rapport de présentation ; la carte du PADD n'identifie pas les espaces agricoles pérennes ; la somme des zones A, Ab et Aba correspond-elle aux espaces agricoles pérennes à intégrer dans les 11 500 ha prévus au SCoT ? La Chambre demande que le document d'urbanisme soit complété avec notamment la carte des sièges d'exploitation agricole ; • Plan de zonage : réduire : ◦ En zone NL : le périmètre de La Ducherais en partie sud, compte tenu de son caractère naturel ;

Campbon, révision générale du PLU 22/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 ◦ En zone NLa : l'emprise prévue autour du moulin de la Bicane, afin de ne pas déstructurer le parcellaire agricole exploité ; • Règlement d'urbanisme : ◦ Zone agricole, article A1 : préciser dans le règlement que les activités d'hébergement seront réalisées uniquement dans les bâtiments existants représentatifs du patrimoine local ; reprendre les dispositions de la charte agricole qui préconise une implantation des logements de fonction en continuité d'un groupement bâti proche de type village ou hameau ; limiter à 40 m² la surface des annexes en zone agricole ; ◦ Dispositions relatives à la trame verte et bleue et au paysage : modifier le règlement pour fixer la largeur d'arrachage de haie autorisée à 10 m., au lieu de 5 m., afin de permettre l'accès des parcelles par les engins agricoles ; ◦ Installations photovoltaïques : encadrer les conditions d'installation de photovoltaïque au sol, en précisant, comme le rappelle la charte agricole, que ces installations doivent être accueillies en priorité sur des espaces déjà artificialisés, par exemple anciennes carrières.

4.6 - Autres avis, favorables ou sans observation • La Région des Pays de la Loire précise, par courrier du 22 juillet 2019, qu'elle n'a pas d'observation particulière à formuler sur le dossier. • La Commune de Savenay précise, par courrier du 28 août 2019, qu'elle n'a pas d'observation particulière à formuler sur l'objet de la procédure. • La Communauté de communes du Pays de Pont-Château Saint-Gildas-des-Bois précise, par courrier du 26 septembre 2019, que le projet de révision du PLU n'appelle pas d'observation particulière de sa part. • La Commune de Pont-Château précise, par courrier du 2 octobre 2019, qu'elle n'a aucune observation particulière à formuler sur le projet de révision du PLU.

5 - Avis de la Mission régionale d'autorité environnementale – MRAe des Pays de la Loire Dans son avis du 17 octobre 2019, la Mission régionale d'autorité environnementale des Pays de la Loire fait les recommandations suivantes : • Sur la complétude du dossier et la qualité des informations : ◦ Diagnostic territorial : compléter l'état initial de l'environnement avec les principaux éléments qui ont servi à l'identification des zones agricoles non pérennes, la démonstration de la capacité des réseaux en général à accueillir des populations et activités nouvelles, les résultats des investigations conduites sur les secteurs susceptibles d’être touchés par le projet de PLU et la justification de la qualification des enjeux liés à la nappe de Campbon ; ◦ Articulation du projet de PLU avec les autres plans et programmes : compléter la démonstration de la compatibilité du PLU avec le SCoT Nantes – Saint-Nazaire et ajouter une section au rapport de présentation concernant la compatibilité du PLU de

Campbon, révision générale du PLU 23/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Campbon avec le PLH ; ◦ Choix du parti retenu au regard des objectifs de protection de l'environnement : compléter la justification du projet de territoire à la fois par l’exposé des alternatives possibles et par les motivations, notamment du point de vue de la protection de l'environnement, ayant conduit à retenir celui proposé par le projet de PLU arrêté ; ◦ Incidences notables probables et mesures pour éviter, réduire et compenser les conséquences dommageables : préciser les mesures prises pour éviter, réduire et compenser les incidences négatives du projet de PLU, de corriger les inexactitudes et de compléter les manques ; un regard tout particulier est à porter sur les secteurs ouverts à l’urbanisation situés à proximité des zones humides, ou dans le périmètre de protection rapprochée autour des captages pour l’alimentation en eau potable dans la nappe de Campbon ; ◦ Évaluation des incidences Natura 2000 : compléter l’évaluation des incidences du projet de PLU sur le site Natura 2000 de Grande Brière, marais de Donges et du Brivet, notamment au regard de l’ensemble des secteurs de projets (classés en zone urbaine ou à urbaniser, faisant l’objet d’une OAP ou non, ainsi que les principaux emplacements réservés), des enjeux liés aux constructions et installations permises à l’intérieur du site Natura 2000, de l’impact de l’augmentation du ruissellement indirect et du risque de migration d’une pollution accidentelle ; ◦ Dispositif de suivi : recentrer le dispositif de suivi de l’application du PLU sur un nombre réduit d’indicateurs que la communauté de communes s’engage réellement à renseigner et préciser le mode de calcul de chaque indicateur, sa valeur initiale, la valeur d’objectif ainsi que sa périodicité de renseignement ; ◦ Méthodes : afin de clarifier la présentation dans le dossier de la question de la consommation d’espace par le projet de PLU et par comparaison avec les périodes antérieures, il y a lieu d'expliquer les écarts dans l’évaluation de la consommation d’espace passée entre les trois méthodes exposées et l’intérêt du choix d’utiliser ces trois méthodes, de calculer la réduction de la consommation d’espace sur la base de la consommation foncière en extension, en excluant la consommation foncière en densification à l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante et de restituer les étapes du raisonnement aboutissant à une estimation sur 10 ans de 30 logements à construire sur des parcelles déjà bâties ; • Sur la prise en compte de l'environnement : ◦ Consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers : reconsidérer le projet retenu en vue de réduire ses perspectives de consommation d’espace qui demeurent sans justification apportée, notamment en matière de développement économique, et de mieux respecter l’ambition du SCoT d’une diminution de 35 % du rythme de consommation d’espace ; ◦ Préservation du patrimoine naturel et bâti : ▪ Zones humides : conduire, dans les secteurs où le projet de PLU prévoit une extension urbaine, les investigations nécessaires permettant soit de lever la crainte d’une atteinte potentielle aux zones humides, soit d’adapter le secteur de projet concerné par application de la démarche « éviter – réduire – compenser » (ERC) (dans sa localisation, dans son OAP ou dans son règlement, notamment graphique) ;

Campbon, révision générale du PLU 24/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 ▪ Biodiversité : expliciter les critères de choix des haies à protéger ou non ; préciser des orientations concernant l'extension de la zone Uf Porte Estuaire qui recouvre un secteur identifié ZNIEFF type 2 ; ▪ Site, paysage et patrimoine : compléter les OAP par des indications suffisantes sur les modalités de traitement des lisières entre secteurs de projet et espaces agricoles et naturels limitrophes ; ▪ Ressources en eau, aspects qualitatifs et quantitatifs : analyser la capacité du système d’assainissement collectif à accueillir les développements urbains, à vocation d’habitat et d’activités économiques, prévus dans le bourg de Campbon et de reporter, si nécessaire, les projets d’extension au-delà de la réalisation des travaux de renforcement de la station d’épuration ; consolider le PLU en matière de justification de la prise en compte du risque de pollution accidentelle du milieu par défaut du système de gestion des eaux pluviales ; ▪ Prise en compte des risques et limitation des nuisances : prendre en compte le bruit routier pour les salariés de la zone Porte Estuaire située dans la bande de 300 m de la RN 165.

6 - Observations formulées sur les registres physique et dématérialisé, par courrier et oralement Ce chapitre présente les observations respectivement formulées par écrit sur le registre d'enquête, par courrier et sur le registre dématérialisé, ainsi que par oral au commissaire enquêteur : Or 1 … n : observation écrite sur le registre ; Oc 1 … n : observation faite par courrier envoyée au commissaire enquêteur ; Oi 1 … n : observation faite par voie électronique sur le registre dématérialisé ; Oo 1 … n : observation orale formulée lors des permanences. Cinquante-huit (58) observations ont été formulées durant le temps fixé pour l'enquête publique : • Vingt-trois (23) séries d'observations ont été portées sur le registre d'enquête ; • Six (6) séries d'observations ont été communiquées par courrier ; • Huit (8) séries d'observations ont été inscrites sur le registre dématérialisé (formulaire ou courriel) ; • vingt-et-une (21) observations ont été formulées oralement lors des permanences.

6.1 - Observations faites par écrit sur le registre d'enquête Vingt-trois (23) séries d'observations ont été déposées sur le registre en mairie • Or 1 : Mme BOUDAZIN, 24 Gavalais 44130 – Bouvron, demande que la parcelle YK 166 située dans le hameau de la Gaubretière devienne constructible ; elle indique que ce terrain est entouré de constructions, qu'il comporte un accès par un chemin en indivision, qu'il ne peut servir pour l'agriculture, qu'il pourrait servir pour un projet de jeunes souhaitant s'installer dans un village convivial, qu'il y reste une ruine ; documents joints : note

Campbon, révision générale du PLU 25/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 explicitée, plan de bornage, demande de certificat d'urbanisme du 5 juin 2019 et réponse du 2 août 2019 indiquant opération non réalisable (caducité du POS), ancien CU du 29 juin 2015. • Or 2 : Mme Laurence BOULIN, 54 rue du Blosne 35135 – Chantepie, propriétaire en indivision de la parcelle YN 243 de 15a46ca et Mme Michèle DOLIVET, 19 rue de la Chataigneraie 44115 – Basse-Goulaine, propriétaire de la parcelle YN 242 de 15a46ca, situées rue de Savenay, confirment leur accord pour le classement de leurs parcelles en zone urbaine Ub ; elles appuient ce classement par les points suivants : réponse à la notion de dent creuse car entourées de terrains bâtis, accès direct à la voie publique, prolongement du bourg en sortie immédiate de celui-ci, réseaux le long de la route ; documents joints : lettre du 9 mai 2019 à la mairie, et réponse du 17 juin 2019, extrait de plan cadastral. • Or 3 : M. Jean-Claude HAVARD, 25 la Gicquelais, note les erreurs mentionnées ci-après, puis s'exprime sur les points suivants : ◦ Erreurs : dans justification des choix, page 62 les photos sont de Montmignac et non de Saint-Michel, page 80 c'est Campbon et non Bangor (Belle-ile), page 113 le recul de 25 m. des constructions dans le Schéma routier départemental s'applique seulement hors agglomérations ; page 112 du rapport de présentation, l'obligation de rejet des eaux usées dans un système collectif d'assainissement n'existe pas dans l'arrêté du 8 août 2000 concernant la protection de la nappe phréatique ; les habitations du secteur sont dotées d'un assainissement autonome car il n'y a pas d'assainissement collectif ; ◦ Classement des villages en zone constructible : ▪ Pourquoi les villages situés dans le périmètres de protection du captage n'ont pas été présélectionnés, alors que cet arrêté du 8 août 2000 (voir ci-dessus) ne l'interdit que dans le périmètre immédiat ? Il y a lieu de justifier ; ▪ Il estime que les critères choisis pour définir un village potentiellement constructible, sont totalement arbitraires et sans fondement juridique et législatif : pourquoi le nombre de constructions existantes (habitations?) supérieur à 30, pourquoi ne pas retenir la réciprocité de 100 m. autour des bâtiments agricoles ? Pourquoi interdire la construction en bordure d'un périmètre de protection zone humide ou secteur protégé ? ▪ Il demande que la constructibilité de l'ensemble des villages de Campbon, secteurs déjà urbanisés desservis par des routes et réseaux, soit réétudiée au regard du potentiel agronomique, biologique et économique des terres agricoles, et non sur la seule situation en zone agricole A ; les dents creuses dans les hameaux sont très minorées et leur utilisation, même avec une rétention importante, permettrait la sauvegarde de terres agricoles représentant un réel potentiel pour l'agriculture ; ◦ SCoT métropolitain et constructibilité des hameaux : le SCoT métropolitain n'a pas d'exigence de non-constructibilité en hameau, et d'ailleurs le PLUm de l'agglomération nantaise a classé l'ensemble des hameaux en zonage U dans le respect « de la prise en compte des formes traditionnelles de l'espace rural » et on ne trouve pas d'interdiction construire en hameaux et villages dans le PLUi de l'agglomération nazairienne ; ◦ Comparaison avec la loi littoral : suite à l'application de la loi ELAN depuis octobre 2018, il lui semble que la loi littoral permet à des communes, qui y sont assujetties comme Lavau et La Chapelle-Launay, proches de Campbon, de construire dans les

Campbon, révision générale du PLU 26/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 secteurs déjà urbanisés, autres que les agglomérations et villages ; ◦ Cas particuliers : ▪ Le village de la Turpinais : situé à environ 500 m. de la limite de l'agglomération, comportant 38 habitations, dont 13 dans le périmètre de protection rapprochée de la nappe phréatique ; il y a lieu de classer ce hameau en zonage Uc, en prenant en compte la totalité des habitations, car aucune interdiction formelle n'est démontrée pour la construction dans le périmètre ; ▪ Les villages constructibles au PLU actuel : les hameaux de le Verger, la Croletais, la Clé au Duc, la Moyonnais, la Paviotais, la Crohonnais, la Rabinais et le Rocher ne sont plus constructibles dans le projet de PLU ; pour lui, il y a erreur manifeste d'appréciation des auteurs du PLU, car le nombre retenu d'habitations pour le classement en constructible est arbitraire et rien ne justifie leur devenir en agricole, certains, comme le Verger et la Croletais, étant plus près des services que certains secteurs de l'agglomération ; ▪ Le village de la Gicquelais : estimant que, malgré la présence d'une exploitation agricole, ce secteur bâti en quasi continuité du bourg est résolument résidentiel, il demande que cet ensemble la Gicquelais / route de Savenay / la Lande de la Gicquelais, dans lequel il a sa parcelle n° 142 construite de 1976, soit classé en zonage U, dans le respect de l'article R 151-22 du code de l'urbanisme sur le classement en zonage agricole selon la potentialité agronomique des terres ; documents joints : extrait des plans cadastraux de la Turpinais, la Gicquelais et de l'ensemble le Verger / la Croletais / la Gicquelais, avec des indications de limite.

• Or 4 : M. et Mme Gérard DAVID, 1 le Verger, par note jointe datée du 13 novembre 2019, demandent de bien vouloir laisser la parcelle Y 120 constructible ; détachée d'un terrain à bâtir d'une habitation, cette parcelle se trouve en dent creuse dans un hameau urbanisé de 16 maisons et 2 projets avec permis de construire, et est située à 800 m. du centre-bourg à proximité du panneau d'entrée d'agglomération ; elle est desservie par les réseaux et ne peut être mise en culture agricole ; documents joints : demande, plan cadastral, non opposition à déclaration préalable du 28.02.2017, CU (opération réalisable) du 20.10.2019. • Or 5 : M. et Mme Bernard BOUSSEAU, 16 Montmignac, par note jointe du 13 novembre 2019, constatent que le village de Montmignac est exclu du PLU (de la zone constructible) ; ils y ont la parcelle 1012 de 746 m² avec garage, sortie aménagée (portail) et réseaux (au n° 24), ainsi que leur habitation au n° 16 sur un terrain de 2 500 m² (surface imposée en 1978) ; leur souhait est de vendre pour pouvoir financer la construction d'une maison adaptée aux normes actuelles et à leur age (au n° 16 ou au n° 24 ?) ; documents joints : lettre du 1.09.2016 de demande de constructibilité à la mairie, extrait cadastral, photos, extrait du trait d'union. • Or 6 : M. et Mme Anthony et Geneviève REGENT, 24 la Porcherais 44160 – Pontchâteau, demande la possibilité d'étendre la zone Ub en direction du sud rejoignant la Gicquelais et le lieu-dit la Travesais, afin de pouvoir effectuer la rénovation de la maison située au 36 route de Savenay, ou sinon la possibilité de faire un changement de destination de cette construction (2 logements existants avec deux extensions possibles au nord et au sud) ; documents joints : plan de division de la parcelle YN 297, extrait cadastral.

Campbon, révision générale du PLU 27/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • Or 7 : M. Daniel JALLAIS, 4 Roche Blanche 44260 - la Chapelle-Launay, propriétaire de la parcelle ZY 139 située route de Bouvron, zonée pour partie avant en Ub et pour partie arrière en A, demande que la limite de constructibilité sur sa parcelle soit déplacée vers le nord en alignement du zonage Ub des parcelles voisines ZY 221 77 et ZY 87 de part et d'autre ; le nord de la parcelle resterait en zone agricole de forme rectangulaire exploitable par l'agriculteur ; documents joints : 1 historique, 2 plan rapproché, 3 plan éloigné, 4 extrait cadastral, 5 et 6 rapport du CE du 31.12.2009. • Or 8 : Mme MOQUET et M. CHARDONNEREAU, 23 Camonteau, signalent que le plan cadastral semble présenter une erreur, les anciens propriétaires les ayant informés que la limite du cadastre devrait se situer à au moins 1 / 1,50 m. devant la maison, acquise le 29.01.2019 ; plan cadastral joint. • Or 9 : M. Bertrand POULAUD, 16 le Petit Chatelier, indique que sa demande de permis de construire - PC d'une annexe (cabanon et préau) a été rejetée par la préfecture le 22 novembre 2018, et note qu'après entretien lors de la permanence, la construction de son futur projet sera possible à partir de février 2020 après une nouvelle demande de PC, en espérant que sa requête aboutisse. • Or 10 : M. et Mme Jean-Pierre MOREAU, 49 avenue des Sports, propriétaires de la parcelle YN 154, souhaitent avoir le droit d'acquérir le petit passage, qui sépare leur propriété de celle de M. Alain PLISSONNEAU, en association avec lui, de façon à pouvoir faire un chemin d'accès à la moitié arrière de leur terrain, afin de la vendre en constructible. • Or 11 : M. Patrick RUELLAND, directeur général de la société SOCAC, souhaite que les servitudes existantes de la carrière du Padé (pistes de circulation, poste d'arrivée de puissance électrique, lagune des eaux de ruissellement) soient prises en compte dans le zonage Ns, conformément au courrier transmis à M. le maire le 23.4.2019, car le zonage Ns sépare la zone d'excavation et de remblaiement de la zone de dépôt de granulats ; documents joints : lettre du 23.4.2019 et carte du zonage. • Or 12 : Mme Anny JUHEL-ROBERT, 29 route de Savenay, pour consorts ROBERT Campbon, après lecture du règlement écrit, a la confirmation que son terrain n° 647 est constructible avec un accès de 3 m. de largeur sur l'allée du Calvaire, pour faire suite à son courrier du 20.09.2018 ; document joint : plan cadastral. • Or 13 : Mme Soizick ARTUS-TERROM, 4 ter rue Sainte-Catherine 44260 – , représentée par M. J-L SORIN, conteste la désignation de sa parcelle YT 154 en zone A (non constructible), étant donnée sa situation entre deux maisons et proches du bourg, même en tenant compte de la restriction pour passage d'une conduite d'eau (lieu-dit la Minoterie, RD 100) ; la façade est suffisante pour prévoir deux lots ; document joint : plan cadastral. • Or 14 : M. Kevin CAILLON et Mme Laura LEMARIE, 3 la Caillonnais, sollicitent que la bâtisse, située sur la parcelle YD 151 dans le hameau de la Caillonnais, soit repérée comme « bâtiment pouvant faire l'objet de changement de destination » ; documents joints : note du 30.11.2019 avec photos et extrait cadastral. • Or 15 : M. Kevin CAILLON, coprésident du comité des fêtes de Campbon, demande que le terrain d'auto-cross de la Turpinais soit répertorié comme loisir pour une activité de sport auto, et que pour ce faire le règlement de la zone A permette cette activité ; ce terrain a fait l'objet de courses par le passé ; ce projet a l'appui de deux associations et de la Fédération française de sport automobile ; doc. joint : carte de zonage PLU du secteur de la Turpinais.

Campbon, révision générale du PLU 28/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • Or 16 : M. Jean MOINARD, 29 avenue des Sports, propriétaire en indivision (avec Mme M.O. LECOUR et M. Michel MOINARD) de la parcelle YO 331 située au Verger (après le complexe sportif) inscrite en zone Ab, considère qu'elle doit pouvoir être constructible à terme en tout ou partie, car elle est en continuité de l'avenue des Sports, donc en continuité du bourg, et fait le lien avec le hameau du Verger ; les terrains qui lui font face ont obtenu des autorisations de constructions avec le PLU actuel ; il demande soit qu'une bande de terrain le long de la propriété voisine devienne constructible , soit que la parcelle soit portée en zones 1AU ou 2AU ; ils sont par ailleurs contraints pour la parcelle YO 0218 jouxtant le complexe sportif, zonée pour partie en Ab et pour partie en UL. • Or 17 : M. Rachid DJEMILI et Mme Laurence HERVOUET, estiment qu'au vu des critères du prochain PLU le village de la Paviotais se situe en zone urbaine au même titre que Saint- Michel et demandent que leur parcelle YL 29 de 1500 m² située dans ce village de la Paviotais puisse être lotie afin de construire leur future habitation en partie arrière, accessible depuis la rue existante du lotissement voisin (24C) ; leur maison située à l'avant serait alors vendue. • Or 18 : Mme Claudine DURAND, 2 rue de la Roulais, demande que la bâtisse, située sur la parcelle YA 73 au lieu-dit la Charnais, puisse faire l'objet d'un changement de destination afin qu'elle devienne une habitation. • Or 19 : M. et Mme Jean HOUIS, 2 les Landes de la Gicquelais, souhaitent pouvoir vendre en terrain constructible la moitié de leur terrain de 3 003 m2, cadastré KN 536, ayant leur maison d'habitation sur l'autre moitié ; l'accès pourrait être mitoyen au leur sur la route des Landes de la Gicquelais ; ils considèrent que cette parcelle se situe maintenant en agglomération (demande similaire soumise au PLU de 2006). • Or 20 : M. et Mme Jean HOUIS, 2 les Landes de la Gicquelais, formulent leur demande de passage en terrain constructible de la parcelle YN 195 de 2 710 m² située à la Gicquelais, provenant de la division YN 114 ; ils considèrent qu'elle est dans les normes de terrain à construire, située près d'une voie communale, où passent les réseaux eau, électricité et téléphone. • Or 21 : M. et Mme Denis et Corinne MORICEAU, GAEC des Bois Laneaux, le Petit Launay, ne comprennent pas que la parcelle ZY 306 soit passée en zone constructible industrielle, car elle se situe sur le périmètre rapproché de la nappe phréatique, classée en A (zone à risque) et est inondable lors des fortes pluies, ce qui justifie son maintien en zone agricole ; ils exploitent cette parcelle proche de leur exploitation et accessible au pâturage par leurs vaches laitières, leur principale activité ; ils font remarquer que les propriétaires de la laiterie peuvent construire sur leur partie de terrain en friche et sur la butte de terre, sans prendre de la terre agricole dans le périmètre rapproché A. • Or 22 : M. Jean BONNET, 2 hameau de la Haie Ferrière 44260 – , demande que le bâtiment situé sur la parcelle L 2147 à la Daguais, soit inscrit parmi les bâtiments pouvant changer de destination, afin de pouvoir l'agrandir. • Or 23 : Mme Laurence MAILLARD et M. Patrice MAILLARD, 41 rue Saint-Martin, considèrent que le classement en Ab de la parcelle OA 551 et d'une partie de la parcelle OA 0545 (rue Saint-Martin), probablement destiné à une réserve de voirie d'une zone à urbaniser, leur paraît excessive en largeur (environ 12 m.) et demandent que la largeur soit réduite de moitié comme les deux exemples cités ci-après ; il n'a été retenu que 6 m. avenue

Campbon, révision générale du PLU 29/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 des Sports (ER n° 12) pour l'accès à une zone à urbaniser (largeur résultant d'un recours devant le Tribunal administratif) ; idem de moindre largeur pour l'ER n° 4 pour l'accès à la zone à urbaniser du Clos Méry ; il s'agit d'un gaspillage d'autant plus que la zone Ab susceptible d'être urbanisée pourra être desservie sur toute sa longueur par la route de la Vallée.

6.2 - Observations faites par courrier adressé au commissaire enquêteur Six séries d'observations ont été adressées au commissaire enquêteur par courrier : • Oc 1 : M. et Mme Marcel AUDIAU, 36 la Gergaudais, après être passés en permanence le 18 novembre, renouvellent leur demande que la parcelle YT 137 soit constructible, considérant que quelques sorties supplémentaires sur la RD 100, en plus de celles de toutes les constructions existantes, ne la surchargeront pas. • Oc 2 : M. et Mme Bernard JOALLAND, 5 rue du Sillon, suite à l'entretien du 18 novembre, demandent que le bâtiment, situé au 15 la Rivière et cadastré CI 1289 (anciennement ZR 146), puisse faire l'objet d'un changement de destination pour devenir une maison d'habitation ; documents joints ; plans cadastraux ancien et nouveau, photo du bâtiment. • Oc 3 : Mme Armelle SEPTIER, 19 rue de la Haie Mériais, propriétaire des parcelles AK 168 et 180 classées en 1AU, confirmant les observations formulées lors de la permanence du 30 novembre, souhaite conserver une partie des parcelles prévues dans le projet d'aménagement et donc que sa limite soit rabaissée vers le sud, afin de garder un potager et un terrain arboré et que cette partie située au sud soit classée en zone D de l'OAP afin qu'aucun projet n'y soit prévu avant 6 ans ; le forage effectué sur la parcelle AK 180 ne figure pas sur le plan cadastral. • Oc 4 : M. Gilbert MORILLON, 3 la Croletais, après entretien du 30 novembre, demande la possibilité de classer constructible la partie nord des parcelles YN 221 et 222, soit environ 800 m², comme indiqué sur le plan cadastral joint ; sa demande permettrait de densifier la zone sur une parcelle inaccessible par les engins et donc inexploitable, sans empiéter sur la partie agricole ; elle est enclavée d'un côté par les parcelles 301 récemment construite et 302 en attente d'une construction, et de l'autre côté entre une maison déjà construite sur la parcelle 275 et une maison en construction sur la 386 ; l'accès se fait par un passage sur sa parcelle 251, en longeant la parcelle 275, pour rejoindre la route où passent tous les réseaux. • Oc 5 : Mme Frédérique MARTIN, 13 la Gaubretière, pour faire suite à l'entretien du 30 novembre, souhaite que sa parcelle YK 68 de 28 ares à la Gaubretière soit déclarée constructible, considérant, au vu des objectifs du PADD sur la détermination de la zone Uc, que cette parcelle est une dent creuse, étant la seule non bâtie ; elle est bordée au nord par les parcelles 156 – 157 comptant 3 constructions récentes (2007 – 2008) et au sud par la parcelle 162 récemment bâtie ; elle considère que la situation géographique de ce terrain présente des atouts : accès relativement rapide aux grands axes routiers, proximité de la zone de la Colleraye en Savenay avec aire de covoiturage, de la ZAC Porte Estuaire et de la gare de Savenay ; documents joints : plans cadastraux avec indication des constructions récentes et des changements de destination. • Oc 6 : la société Carrières et matériaux du grand ouest – CMGO, M. Pascal TRESCOS directeur, 2 rue Gaspard Coriolis 44300 – Nantes, exploitant la carrière de roche massive gneissique située aux lieux-dits Bel Air et la Livaudais en Campbon et Sainte-Anne-sur-

Campbon, révision générale du PLU 30/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Brivet, fait part des observations suivantes, exprimées par M. Gaëtan BOURASSEAU lors de la permanence du 6 décembre, en considérant que le règlement et le zonage font état de secteur de taille et de capacité d'accueil limitées – STECAL dédié aux carrières dans lequel sont admis les occupations et utilisations du sol liées et nécessaires aux activités de carrière (cartes associées au texte) : ◦ Erreurs matérielles : ▪ le plan de zonage fait état d'une zone identifiée comme inondable par l'atlas des zones inondables du bassin versant du Brivet, alors qu'il s'agit du bassin d'exhaure situé en fond de fosse, permettant l'exploitation de la carrière à sec, qui évolue en fonction de l'avancée de l'exploitation et n'est relié à aucun cours d'eau ; ▪ des secteurs identifiés comme patrimoine naturel et paysage, par interprétation de photographies aériennes sur la base de la trame bocagère de la BD topo, ne correspondent pas à la réalité de l'activité actuelle puisque ce sont maintenant soit une zone découverte de terre végétale et minéralisée, soit des zones de friches en secteur périphérique ; il y a lieu de les supprimer du STECAL ; en revanche, un linéaire assez conséquent de haies boisées et mâtures, constituant indiscutablement un patrimoine à protéger, n'est pas référencé ; ◦ Dénomination : l'indication, page 138 du rapport de présentation, précisant que la carrière exploitée par la société Lafarge granulats ouest n'est pas soumise à un classement ICPE est doublement fausse ; l'arrêté préfectoral d'autorisation actuelle de 2010 impose des modalités de remise en état, en contradiction avec les éléments évoqués ; ◦ Plan des servitudes d'utilité publique : le zonage de type AS1 (servitude de protection de type AEP) est à supprimer ; c'est en réalité les limites de site archéologique ; ◦ Règlement : afin d'anticiper les évolutions de la réglementation ou des activités du site (par exemple, le recyclage), il serait pertinent de compléter le règlement afférent à la zone Ac par « dans le secteur Ac, sont admises les occupations et utilisations du sol liées et nécessaires aux activités de carrières, ou toute activité nécessaire pour faciliter son exploitation ou la compléter « ; ◦ Avis CDPENAF ; il y a lieu de revenir sur l'avis de la CDPENAF du 14.10.2019 qui sollicitait un retrait de certaines parcelles du périmètre du STECAL ; comme vu avec le représentant de la CDPENAF le 19.11.2019, la société apporte les explications et motivations suivantes à la conservation de ces parcelles et du zonage proposé à l'enquête : pour les besoin de l'exploitation dans un avenir proche, les stocks de granulats ne pourront plus être localisés en fond de fouille du fait de son avancée et de son approfondissement ; il y aura l'obligation, pour maintenir l'accessibilité des poids lourds, de relocaliser ces stocks de produits finis sur des terrains situés à l'ouest, propriété de l'exploitant.

6.3 - Observations faites sur le registre dématérialisé Huit (8) séries d'observations ont été adressées au commissaire enquêteur sur le registre dématérialisé : • Oi 1 : M. Francis TERRIENNE, 1 la Thiolais, s'étonnant de ne trouver cité le village de la

Campbon, révision générale du PLU 31/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Thiolais pourtant idéalement situé (proche des routes de Saint-Nazaire et de Vannes et de la zone commerciale de la Colleraye), indique que les parcelles cadastrées YA 198 et 199 constituent une « dent creuse » et pourraient donc être classées terrains à bâtir en non plus terrains d'agrément qui ne servent à rien. • Oi 2 : Mme Martine KERNEVEZ-LAVAZAIS, copropriétaire de la parcelle YN 5 de 59a70c avec sa mère, domiciliée 25 rue des Sports, et ses deux sœurs, demande la réduction de la zone naturelle côté ruisseau pour gagner 15 à 20 mètres et le classement des espaces agricoles en zone constructible. • Oi 3 : Mme Jeanne JARNAUD, indivision MARCHAND, 18 la Roulais, indique, pour la section cadastrale YO, d'intégrer l'ancienne parcelle 408 à la nouvelle parcelle nommée 516 (= 407 + 408) propriété de l'indivision MARCHAND, et non à la 517 propriété DESMAN/ FOUILLET, et de noter le puits, borne F (bornage du 25/01/2013 par Axis Conseils), à l'angle de la parcelle 517 ; documents joints : plans cadastraux anciens et nouveaux. • Oi 4 : M. Jean-Claude HAVARD, 25 la Gicquelais, demande pourquoi aucun scan du registre et des courriers ne sont pas ramenés sur le registre dématérialisé. CE : après consultation du prestataire, il s'avère que les scans du registre papier et des courriers n'étaient pas accessibles sur le site dématérialisé du mardi 26 matin au jeudi 28 novembre 2019 matin, soit durant 2 jours (bug informatique). • Oi 5 : Mme Valérie LEMARIE dépose un courrier de Mme Françoise FROCAIN, 59 boulevard de la Fraternité 44600 – Saint-Nazaire, souhaitant que, sur sa parcelle ZY 278 actuellement non constructible, une partie, sur une profondeur de 40 m., soit inscrite en zone constructible, pour les raisons suivantes : parcelle bordée de constructions au nord, au sud et à l'ouest ; convention avec la mairie depuis 1982 et 1999 concernant des canalisations d'eau potable et d'eaux usées sur 5 m. de profondeur le long de la clôture ouest ; sortie sur la rue Saint-Victor où passent électricité, gaz et téléphone ; situation à 200 m. à vol d'oiseau de la mairie, donc à proximité du bourg ; document joint : plan cadastral. • Oi 6 : M. Bruno LEPIN, 20 la Crohonnais, demande que la grange, immatriculée YK 189, située derrière son habitation principale, soit repérée dans les documents graphiques comme «bâtiment pouvant faire l'objet de changement de destination» ; il souhaite restaurer et aménager cette grange au cœur du village avant qu'elle ne se dégrade pas, dans un avenir assez proche ; document joint : plan cadastral. • Oi 7 : Mme Jeanne JARNAUD, indivision MARCHAND, 18 la Roulais, renouvelle sa demande faite en permanence du 30 novembre et par courrier du 21 septembre 2016 à la mairie, du passage en zone constructible des parcelles YO 9 et 10 de 2 000 m² environ. • Oi 8 : Mme Pénélope HAAS, les Gailes 26770 – Montbrison-sur-Lez, constatant qu'au lieu- dit la Mirtais une longère, bâtiment de grande surface d'un ancien siège d'exploitation agricole arrêtée en 2010 (parcelle 129 a), est classée comme bâtiment pouvant faire l'objet d'un changement de destination, demande si ce changement de destination affectera les anciens bâtiments agricoles qu'elle souhaite rénover, en complément de l'habitation, pour maintenir leurs usages actuels : stockage de petits matériels et bois, tracteurs anciens, automobiles, matériel de fauche et d'entretien des haies et vergers, atelier, etc.

Campbon, révision générale du PLU 32/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 6.4 - Observations orales lors des permanences Vingt-et-une (21) observations ont été formulées lors des permanences : Permanence du 5 novembre 2019 : • Oo 1 : M. Joël GAUTIER, 20 rue des Sports, se renseigne sur la situation de son habitation dans le zonage projeté et des conséquences pour une éventuelle transformation des dépendances ; il note qu'elle se situe en zone urbaine Ua. • Oo 2 : M. Léon PLISSONNEAU, copropriétaire des parcelles ZL 058 et 059, se renseigne sur leur situation dans le zonage projeté ; il note qu'elles se situent en zone naturelle N. • Oo 3 : M. Damien GORVEL, se renseigne sur la constructibilité de la parcelle YM 336, situé dans le hameau Saint-Michel, pour laquelle il a un projet d'achat afin de construire,et constate qu’elle se situe en zone Uc en bordure nord du hameau. Permanence du 13 novembre 2019 : • Oo 4 : M. Henri POTIRON, Saint-Michel, se renseigne si le terrain YM 336, qu'il possède à Saint-Michel et pour lequel un acheteur s'est manifesté, est constructible. • Oo 5 : M. CLEMENT se renseigne, pour Mme Thérèse ORAIN, sur le classement du bâtiment situé sur la parcelle SR 140 à la Rivière dans la liste des bâtiments pouvant faire l'objet d'un changement de destination et constate qu'il l'est. • Oo 6 : une personne se renseigne sur la situation du hameau de la Turpinais dans le zonage du PLU projeté et constate qu'il se situe en zone A agricole. Permanence du 18 novembre 2019 : • Oo 7 : une personne se renseigne sur la situation de sa parcelle, comportant un bâtiment, situé au sud du hameau de Tragouët en Sainte-Anne-sur-Brivet, anciennement zoné en Ah sur le PLU. • Oo 8 : M. et Mme BONNAUDET, la Turpinais, se renseignent sur la possible réalisation de piscine, actuellement interdite, et notent, à la lecture du règlement, que le futur PLU le permet en zone A, dans un rayon de 25 m. de l'habitation. • Oo 9 : une personne se renseigne sur l'aménagement de la partie D de l'OAP de la Haie Mériais, et note que l'échéance de son aménagement est dans 3 à 6 ans ; il comporte un espace naturel ou jardiné à préserver. • Oo 10 : M. Michel GUINE, le Clos Bernard, se renseigne sur la possibilité de rénover l'annexe liée à l'habitation 170, et située dans le hameau de la Siourais sur la parcelle 1701. • Oo 11 : Mme STEFANIAK, place de l’Église, se renseigne sur la possibilité de rénovation d'un bâtiment en centre-bourg, afin d'y aménager des chambres d'hôtes. Permanence du 30 novembre 2019 : • Oo 12 : Mme PALUSSIERE, 26 route de Savenay, demande des informations sur la zone pavillonnaire Ub, dans laquelle se situe son terrain construit. • Oo 13 : M. et Mme BERANGER, Savenay, après consultation du zonage, constatent que leur parcelle YN 132, route de Bouvron, se situe en zone Ua. • Oo 14 : M. et Mme OHEIX, 30 la Mercerie, se renseignent sur la constructibilité dans le

Campbon, révision générale du PLU 33/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 hameau de la Mercerie et sur la possibilité d'inscrire, dans la liste des bâtiments pouvant faire l'objet d'un changement de destination, les bâtiments situés sur les parcelles OO 811 (aménagé en partie) et 815. • Oo 15 : M. et Mme Joseph LAVAZAIS, 33 rue des Sports, se renseignent sur la situation de leur parcelle YN 282 dans le zonage, et constatent qu'elle se situe en Ne pour la partie nord et en ABa pour la partie sud. Permanence du 6 décembre 2019 : • Oo 16 : M. Pascal DOUAY, 13 Saint-Michel, se renseigne sur la constructibilité du lot YM 1734 et constate qu'il se situe en zone Uc constructible. • Oo 17 : M. Henri GUINE, 45 Coutable, constate que son bâtiment mitoyen de son habitation peut faire l'objet d'un changement de destination pour habitation. • Oo 18 : M. Alain CAILLON, 21 la Rivière, se renseigne sur la parcelle YK 8 de 1,98 hectare et constate qu'elle se situe en zone A agricole. • Oo 19 : M. Patrick PARESSANT, avenue des Sports, se renseigne sur la partie C de l'OAP de la Haie Mériais et souhaite connaître la nécessité ou non du parking mutualisé tel que mentionné ; par ailleurs, il se renseigne sur la situation de la parcelle ZY 47 comportant des murs, située à l'Aunay et constate qu'elle se situe en zone A agricole. • Oo 20 : M. Emile ROBERT, 5 allée du Calvaire, se renseigne sur la constructibilité de la parcelle 647 située en « second rideau » avec un accès de 4,4 m. de largeur, et constate qu'elle se situe en zone Ub avec un accès de 3 m. autorisé par le règlement. • Oo 21 : Mme DJEBBARA, 1 la Croix rouge, se renseigne sur la parcelle ZM 174, comportant un hangar et constate qu'elle se situe en zone Ab, agricole, comprise dans le périmètre rapproché des captages AEP.

7 - Synthèse des observations de pétitionnaires et des avis des personnes publiques associées et réponses de la communauté de communes Ce chapitre synthétise les observations des pétitionnaires et les avis des personnes publiques associées, établies dans le procès-verbal de synthèse établi par le commissaire enquêteur (questionnements personnels en italique noire) et communiqués lors de la réunion du 13 décembre 2019, et les réponses de la communauté de communes Estuaire et Sillon communiquées par courriel le 23 décembre 2019.

Campbon, révision générale du PLU 34/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Les observations du public, classées par thème, se répartissent comme suit (tableau synthétique ; pour le détail, il y a lieu de se référer au chapitre précédent) : numéros nom objet Thème 1 Thème 2 Oc 1 Audiau YT 137 la Gergaudais a. demande de constructibilité Oc 4 Morillon YN 221 et 222 la a. demande de Croletais constructibilité Oc 5 Martin YK 68 la Gaubretière a. demande de constructibilité Oi 1 Terrienne YA 198 et 199 la Thiolais a. demande de constructibilité Oi 2 Kernevez-Lavazais YN 5 rue des Sports a. demande de constructibilité Oi 5 Lemarié / Frocain ZY 278 rue de Bouvron a. demande de constructibilité Oi 7 Jarnaud / Marchand YO 9 et 10 la Roulais a. demande de constructibilité Oo 14 Oheix OO 811 et 815 la a. demande de e. changement Mercerie constructibilité destination Or 1 Bouzazin YK 166 Gaubretière a. demande de constructibilité

Or 3 Havard Parcelle 142 Gicquelais, a. demande de c. règlement Turpinais, scot et loi constructibilité littoral Or 4 David Y 120 le Verger a. demande de constructibilité Or 5 Bousseau Parcelle 1012 a. demande de Montmignac constructibilité Or 6 Régent YN 297 La Travesais / a. demande de e. changement Gicquelais constructibilité destination Or 7 Jallais ZY 139 route de Bouvron a. demande de constructibilité Or 13 Artus-Terrom YT 154 RD 100 a. demande de constructibilité Or 16 Moinard YO 331 le Verger a. demande de constructibilité Or 17 Djemili Hervouet YL 29 la Paviotais a. demande de constructibilité Or 19 Houis KN 536 les Landes de la a. demande de Gicquelais constructibilité Or 20 Houis YN 195 la Gicquelais a. demande de constructibilité Oc 3 Septier AK 168 et 180 la haie b. OAP Mériais Oo 9 X OAP haie Mériais partie D b. OAP

Oo 19 Paressant C la Haie Mériais b. OAP Or 21 Moriceau ZY 306 le Petit Launay c. agriculture : maintien en A et non en UL Oc 6 CMGO carrière de Bel Air d. carrière Or 11 Ruelland / SOCAC carrière le Padé , Ns d. carrière

Campbon, révision générale du PLU 35/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Oo 11 Stéfaniak rénovation chambres d. règlement d'hôtes en Ua Or 9 Poulaud annexe au petit Chatelier d. règlement Or 15 Caillon autocross la Turpinais d. règlement Oc 2 Joalland C1 1289 la Rivière e. changement destination Oi 6 Lepin 20 la Crohonnais e. changement destination Oi 8 Haas la Mirtais e. changement destination Oo 10 Guiné Michel annexe la Siourais e. changement destination Or 14 Caillon / Lemarié YD 151 la Caillonnais e. changement destination Or 18 Durand YA 73 la Charnais e. changement destination Or 22 Bonnet L 2147 la Daguais e. changement destination Or 10 Moreau YN154 avenue des f. emplacements Sports réservés et accès Or 23 Maillard OA 551 et 545 rue Saint- f. emplacements Martin réservés et accès Oi 3 Jarnaud YN 516 la roulais g - cadastre Or 8 Moquet Camonteau g. cadastre Oi 4 Havard internet renseignements Oo 1 Gautier rue des sports Ua renseignements Oo 2 Plissonneau ZL 058 et 059 en N renseignements Oo 3 Gorvel YM 336 Saint-Michel en renseignements Uc Oo 4 Potiron YM 336 Saint-Michel en renseignements Uc Oo 5 Clément / Orain SR 140 la Rivière renseignements Oo 6 X la Turpinais en A renseignements Oo 7 X bâtiment près de tragouet renseignements en A Oo 8 Bonnaudet piscine la Turpinais renseignements Oo 12 Palussière zone Ub route de renseignements Savenay Oo 13 Béranger YN 132 route de Bouvron renseignements en Ua Oo 15 Lavazais YN 282 rue des sports en renseignements Ne et Aba Oo 16 Douay YM 1734 en Uc renseignements Oo 17 Guiné Henri Coutable changement renseignements destination Oo 18 Caillon Alain YK 8 la rivière en A renseignements Oo 20 Robert Parcelle 647 en Ub renseignements Oo 21 Djjebbara ZM 174 la Croix rouge renseignements Or 2 Boulin YN 242 et 243, rue de renseignements Savenay en Ub Or 12 Juhel-Robert N° 647 allée du calvaire renseignements bourg

Campbon, révision générale du PLU 36/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Les observations du public et les avis des personnes publiques associées et de la MRAe se détaillent comme suit, par thème : a. Demande de constructibilité pour habitat à court ou moyen terme : Dix-neuf demandes ont porté sur la constructibilité de parcelles, par modification du zonage de A (ou N) en U : • En extension du bourg, le long des axes routiers : rue des Sports, rue et route de Bouvron, RD 100 ; • En hameaux (plus ou moins éloignés du bourg) de la Gicquelais, la Landes de la Gicquelais, le Verger, Montmignac, la Gergaudais, la Roulais, la Croletais, la Gaubretière, la Thiolais, la Mercerie, la Turpinais et la Paviotais. Les critères évoqués sont les suivants : • Les parcelles se situent en dents creuses dans les hameaux ; elles sont entourées d'habitations, certaines construites récemment ou en cours de construction ; • Les parcelles ne sont pas exploitées par l'agriculture ; leur utilisation, même avec une rétention importante, permettrait la sauvegarde de terres agricoles, représentant un réel potentiel pour l'agriculture ; • Les critères choisis pour définir un village potentiellement constructible, sont totalement arbitraires et sans fondement juridique et législatif : pourquoi le nombre de constructions existantes supérieur à 30 ? pourquoi ne pas retenir la réciprocité de 100 m. autour des bâtiments agricoles ? Pourquoi interdire la construction en bordure d'un périmètre de protection zone humide ou secteur protégé ? il y a erreur manifeste d'appréciation des auteurs du PLU, car le nombre retenu d'habitations pour le classement en constructible est arbitraire et rien ne justifie leur devenir en agricole, certains hameaux, comme le Verger et la Croletais, étant plus près des services que certains secteurs de l'agglomération ; au vu des critères du prochain PLU, des villages se situent en zone urbaine au même titre que Saint- Michel. Le SCoT métropolitain n'a pas d'exigence de non-constructibilité en hameau, et d'ailleurs le PLUm de l'agglomération nantaise a classé l'ensemble des hameaux en zonage U dans le respect « de la prise en compte des formes traditionnelles de l'espace rural » et on ne trouve pas d'interdiction de construire en hameaux et villages dans le PLUi de l'agglomération nazairienne (une observation) ; • Les parcelles sont près de routes, où passent les réseaux eau potable, électricité, téléphone ; • Certaines personnes souhaitent séparer leur terrain en deux, soit leur terrain est trop grand pour son entretien, soit ils souhaitent vendre leur habitation actuelle et construire une maison adaptée sur la seconde partie.

Dans son avis, la Préfecture indique que l'extension de l'urbanisation le long des axes routiers a conduit à un étirement de l'enveloppe urbaine en étoile, générant une consommation des espaces agricoles et naturels par la réalisation d'ensembles pavillonnaires de faible densité ; le droit des sols antérieur au PLU de 2010 a également favorisé une artificialisation des terres en extension des hameaux et écarts existants, le plus souvent le long des routes ; aussi, les choix opérés dans ce projet revêtent une acuité particulière pour répondre à l'enjeu d'accueil et de renouvellement de population tout en préservant les terres agricoles et naturelles par une mobilisation parcimonieuse

Campbon, révision générale du PLU 37/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 de celles-ci, et des opérations s'attachant à proposer un cadre de vie agréable et une empreinte foncière limitée ; le dossier maintient un zonage constructible sur les secteurs d'urbanisation de Saint-Michel et de la route de Bouvron / Savenay, lequel est séparé de l'enveloppe urbaine du bourg par la coulée verte et son plan d'eau ; la juxtaposition d'habitations isolées récentes conduisant à la jonction de petits noyaux historiques assimilables à des écarts ne peut être considérée comme un hameau au sens du SCoT, lequel précise que seuls les hameaux, en tant que formes traditionnelles de l'espace rural, peuvent continuer à accueillir des constructions. Par conséquent, il convient sur ces secteurs d'adopter un règlement interdisant la densification des tissus existants, à l'instar des autres entités bâties du territoire. le Département n'est pas favorable à la densification du hameau Saint-Michel, de par la dangerosité de son débouché sur la RD 3, ainsi qu'au carrefour La Rabinais / RD 16 ; une solution pourrait consister en un plan de circulation afin de réguler les flux au niveau de ces deux points noirs (à étudier avec le service technique du Département) ; celui-ci pourrait faire l'objet d'une OAP ; avec un objectif de zéro artificialisation nette qui s'applique maintenant aux collectivités, le Département aurait souhaité des objectifs chiffrés de consommation foncière plus ambitieux.

Je vous remercie de vérifier la compatibilité du PLU avec le plan local de l'habitat – PLH de la communauté de communes. Réponse de la collectivité Demandes Oc1 / Oc4 / Oc5 / Oi1 / Oi7 / Or1 / Or3 / Or4 / Or5 / Or13 / Or16 / Or17 L’ensemble de ces demandes concerne la constructibilité en zone Agricole et Naturelle et est non conforme au SCoT et au PADD du projet ou bien une demande de justification des critères pour qualifier les entités urbaines constructibles (notamment demande Or3). Le rapport de présentation précise les critères utilisés pour qualifier les entités urbaines constructibles au PLU : • Le nombre de constructions existantes doit être supérieur à trente ; • Aucune exploitation agricole source de nuisances ne doit être implantée dans le hameau ; • Aucunes zones humides ou secteurs protégés (ZNIEFF, Natura2000) ne doit toucher le hameau ; • Il doit exister un noyau clairement identifié de constructions anciennes ; • Le hameau doit présenter une enveloppe continue ; • Le hameau présente des possibilités de densification du bâti (dents creuses). La présence de l’ensemble de ces critères n’est pas nécessaire mais certains ont porté plus de poids que d’autres. Si plus de deux critères ne sont pas remplis, ou si un critère «majeur» (présence de bâtiments agricoles, ZNIEFF) n’est pas rempli, ce hameau n’est pas classé en zone urbaine. Les entités urbaines situées dans le périmètre de captage d’eau potable n’ont pas été présélectionnés pour l’étude. Ainsi cette étude a permis de sélectionner le hameau de Saint-Michel dont les caractéristiques sont résolument urbaines, et nécessitent un classement en zone Uc. A celui-ci, s’ajoute le secteur des routes de Bouvron et de Savenay, qui a été finalement classé en zone Ub, compte tenu de ses caractéristiques bâties très pavillonnaire et sa quasi-continuité avec le bourg de Campbon. Par ailleurs, les services de l’Etat rappellent dans leur avis que la juxtaposition d'habitations isolées récentes ayant conduit à une urbanisation linéaire et non constituée ne peut être considérée comme un hameau au sens du SCoT, lequel précise que seuls les hameaux, en tant que formes traditionnelles de l'espace rural, peuvent continuer à accueillir des constructions.

Campbon, révision générale du PLU 38/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Demande Oi2 La demande de constructibilité concerne une parcelle déconnectée du bourg, de l’enveloppe urbaine et non conforme au PADD et aux règles édictées ci-dessus.

Demande Oi5 La demande de constructibilité concerne en partie une zone humide et une parcelle localisée dans la trame verte et bleue. Pour ces deux raisons, elle sera maintenue en zone N.

Demandes Oo14 / Or6 Les demandes concernent un changement de destination qui sera accepté si le bâtiment agricole présente des caractéristiques patrimoniales intéressantes.

Demande Or7 La demande de constructibilité n’est pas recevable pour les raisons suivantes : 1. La parcelle est localisée dans le périmètre de protection de la nappe, protégée par une servitude d’utilité publique 2. La parcelle est localisée en extension de l’enveloppe urbaine et ne correspond pas à la définition de la dent creuse tel que défini dans le SCoT (plus profonde que large).

Demande Or19 La demande de constructibilité concerne une parcelle localisée dans le périmètre des 100 m. de réciprocité avec une exploitation agricole pérenne. Le projet de PLU préserve en priorité les terres et exploitations agricoles.

Demande Or20 La demande de constructibilité concerne une parcelle agricole qui ne répond pas aux critères d’identification des hameaux constructibles. b. Opérations d'aménagement et de programmation – OAP : Trois observations ont porté sur l'OAP de la Haie Mériais : • Oc 3 souhaite conserver une partie des parcelles AK 168 et 180 prévues dans le projet d'aménagement et donc que sa limite soit rabaissée vers le sud, afin de garder un potager et un terrain arboré et que cette partie située au sud soit classée en zone D de l'OAP afin qu'aucun projet n'y soit prévu avant 6 ans ; • Oo 9 note que l'échéance de l'aménagement de la partie D est dans 3 à 6 ans et qu'elle comporte un espace naturel ou jardiné à préserver ; • Oo 19 souhaite connaître la nécessité ou non du parking mutualisé tel que mentionné sur la partie C. Pour le Département, un débouché de cette OAP sur la rue des Gavelais semble plus approprié et facile à réaliser que sur la RD 100 et serait plus concordant avec le PADD qui prévoit l'aménagement du carrefour rue des Gavelais / RD 100. Saluant la densification sur la Haie Mériais, le Département indique que celle-ci pourrait être portée de 15 à 20 logements/ha ; Il serait utile de préciser le terme « logements intermédiaires ». Pour la Préfecture, il apparaît que les OAP sectorielles n'ont pas fait l'objet d'investigations poussées des zones humides, selon l'arrêté 24 juin 2008 modifié, permettant de s'assurer de la faisabilité des

Campbon, révision générale du PLU 39/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 aménagements sans attendre le stade opérationnel ; aussi, pour la Préfecture et la MRAe, en cas de présence avérée de zones humides, les OAP concernées devront être définies en appliquant la séquence éviter – réduire – compenser. La MRAe demande de compléter les OAP par des indications suffisantes sur les modalités de traitement des lisières entre secteurs de projet et espaces agricoles et naturels limitrophes. Réponse de la collectivité Le maintien de l’espace utilisé comme jardin pourra se faire dans le cadre de l’OAP. Cependant, pour ne pas grever la réalisation de l’OAP, l’emprise sera maintenue (pas de changement du périmètre de l’OAP). L’inscription de parking mutualisé à réaliser sur le schéma graphique n’est qu’un exemple d’implantation. Pour améliorer la compréhension, cette mention sera retirée de l’OAP et préciser dans le corps du texte. Pour répondre à la remarque de l’État, au titre de la présomption de zones humides, aucun secteur n’est repéré sur les zones à urbaniser (AU). Une investigation plus poussée sera réalisée dans le cadre opérationnel de l’aménagement des sites de projet. c. Agriculture : consommation de terres agricoles, extension des zones industrielles : Un couple d'exploitants agricoles (Or 21) ne comprend pas que la parcelle ZY 306 soit passée en zone constructible industrielle, car elle se situe sur le périmètre rapprochée de la nappe phréatique, classée en A (zone à risque) et est inondable lors des fortes pluies, ce qui justifie son maintien en zone agricole ; ils exploitent cette parcelle proche de leur exploitation et accessible au pâturage par leurs vaches laitières, leur principale activité ; ils font remarquer que les propriétaires de la laiterie peuvent construire sur leur partie de terrain en friche et sur la butte de terre, sans prendre de la terre agricole dans le périmètre rapproché A. Quels sont les projets des propriétaires de la laiterie pour justifier cette extension en Ueb ? Réponse de la collectivité Le site de la laiterie possède des velléités de développement dans le cadre de son activité. Par ailleurs, le rapport de présentation précise que l’arrêté préfectoral du 8/08/2000 relatif à la nappe de Campbon définit les occupations du sol, activités, installations et aménagements autorisés dans les périmètres de protection rapproché et complémentaire. En dérogation au reste du secteur de protection, l’article 7.2.6 autorise l’extension limitée et sous des zones d’activités «de la Fondiniais et de Saint-Martin» de la commune de Campbon, uniquement sur les parcelles ZY 185 et ZY 188. Suite à un remembrement foncier, ces parcelles n’existent plus ; cependant le droit à construire est conservé sur leurs parcelles-filles. Les parcelles donc désormais concernées par cette autorisation sont les parcelles AN 6, AN 7, ZY 354 et ZY 355, (ancienne parcelle ZY 185) et la parcelle ZY 253 (anciennement ZY 188).

Par ailleurs, en terme de consommation des espaces naturel, agricole et forestier, la Préfecture attire l'attention sur la nécessité de traduire l'objectif chiffré de modération de la consommation d'espaces au-delà de son rappel dans le PADD ; à défaut d'un PLUi couvrant l'intercommunalité, il convient de garantir, dans le PLU de Campbon, l'objectif de réduction de 35 % de consommation foncière défini dans le SCoT. Elle indique que le PLU affiche une surface maximale en extension de 14,06 ha sur 10 ans à compter de 2019 ; or, pour garantir la compatibilité de réduction de 35 % avec le SCoT, le volant surfacique est de 13 ha ; au vu des capacités résiduelles importantes de la zone d'activités Porte Estuaire, un reclassement en zone agricole de la zone 1AUf en extension nord est

Campbon, révision générale du PLU 40/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 demandé ; en effet, le PLU ne justifie pas le besoin de 3 ha supplémentaires, alors que le SCoT conditionne les extensions de parcs d'activités à la réalisation d'un diagnostic intercommunal en matière de potentiel de densification et d'optimisation des droits à construire ; de plus, il y a une absence de projet sur l'ensemble de la zone de 8 ha et l'enveloppe urbaine intègre dans le foncier consommé deux parcelles numérotées 7 et 44 non artificialisées à l'extrémité est. Le rapport de présentation doit également présenter une analyse de la consommation d'espaces au cours des dix dernières années, permettant de dimensionner les surfaces vouées à l''urbanisation, afin la modération de consommation foncière. Pour la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, la MRAe demande de reconsidérer le projet retenu en vue de réduire ses perspectives de consommation d’espace qui demeurent sans justification apportée, notamment en matière de développement économique et de mieux respecter l’ambition du SCoT d’une diminution de 35 % du rythme de consommation d’espace ; il y a lieu de compléter la démonstration de la compatibilité du PLU avec le SCoT Nantes – Saint-Nazaire. Pour le Département, il y a lieu de justifier le classement de 10 hectares en zone Uf Porte Estuaire, car le niveau de commercialisation et la surface disponible actuelle ne sont pas précisés ; ces 10 hectares n'apparaissent pas dans le calcul de réduction de la consommation foncière. Comme le demande les personnes publiques associées, il y lieu de compléter la démonstration de la compatibilité avec le SCoT, en considérant la consommation des espaces par l'habitat et l'ensemble des activités industrielles. Réponse de la collectivité Le rapport de présentation sera complété. d1. Carrières : L'exploitant de la carrière du Padé (Or 11) souhaite que les servitudes existantes (pistes de circulation, poste d'arrivée de puissance électrique, lagune des eaux de ruissellement) soient prises en compte dans le zonage Ns car ce zonage sépare la zone d'excavation et de remblaiement de la zone de dépôt de granulats.

L'exploitant de la carrière de Bel Air (Oc 6) fait part des observations suivantes : • Erreurs matérielles : zone identifiée comme inondable alors qu'il s'agit du bassin d'exhaure situé en fond de fosse ; secteurs identifiés comme patrimoine naturel et paysager alors que ce sont maintenant soit une zone découverte de terre végétale et minéralisée, soit des zones de friches en secteur périphérique ; en revanche, un linéaire assez conséquent de haies boisées et mâtures, constituant indiscutablement un patrimoine à protéger, n'est pas référencé ; • Dénomination : l'indication, page 138 du rapport de présentation, précisant que la carrière exploitée par la société Lafarge granulats ouest n'est pas soumise à un classement ICPE est doublement fausse ; l'arrêté préfectoral d'autorisation actuelle de 2010 impose des modalités de remise en état, en contradiction avec les éléments évoqués ; • Plan des servitudes d'utilité publique : le zonage de type AS1 (servitude de protection de type AEP) est à supprimer ; c'est en réalité les limites de site archéologique ;

Campbon, révision générale du PLU 41/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • Règlement : afin d'anticiper les évolutions de la réglementation ou des activités du site (par exemple, le recyclage), il serait pertinent de compléter le règlement afférent à la zone Ac par « dans le secteur Ac, sont admises les occupations et utilisations du sol liées et nécessaires aux activités de carrières, ou toute activité nécessaire pour faciliter son exploitation ou la compléter « ; • Avis CDPENAF ; il y a lieu de revenir sur l'avis de la CDPENAF du 14.10.2019, ainsi que sur celui de l’État, qui sollicitaient un retrait de certaines parcelles du périmètre du STECAL ; comme vu avec le représentant de la CDPENAF le 19.11.2019, la société apporte les explications et motivations suivantes à la conservation de ces parcelles et du zonage proposé à l'enquête : pour les besoin de l'exploitation dans un avenir proche, les stocks de granulats ne pourront plus être localisés en fond de fouille du fait de son avancée et de son approfondissement ; il y aura l'obligation, pour maintenir l'accessibilité des poids lourds, de relocaliser ces stocks de produits finis sur des terrains situés à l'ouest, propriété de l'exploitant. Réponse de la collectivité 1 - La carrière du Padé : le PLU doit respecter les corridors écologiques et la trame verte et bleue identifiée à l’échelle du SCoT. Ce site d’exploitation est traversé par une trame verte de protection. Son classement en N n’interdit pas la réalisation ou l’aménagement de voies.

2 – La carrière de Bel Air : la localisation des zones de présomption des zones humides est une donnée fournie par les personnes publiques associées et ne peut être modifiée que par la personne ressource. Pour la partie relative aux haies, elles seront supprimées au plan de zonage au regard de leur inexistence. Le rapport de présentation, le règlement et le plan des servitudes ont été mis à jour conformément aux demandes des PPA. Les parcelles 28, 29 et 37 ont été reclassées en zone Agricole conformément à l’avis des PPA. d2. Règlement : Trois observations portent sur : • La possibilité de rénover une construction en zone Ua, afin d'ouvrir des chambres d'hôtes (Oo 11) ; • La construction d'annexe en zone agricole (Or 9) ; • La demande, par le comité des fêtes de Campbon, que le terrain d'auto-cross de la Turpinais soit répertorié comme loisir pour une activité de sport auto, et que pour ce faire le règlement de la zone A permette cette activité ; ce terrain a fait l'objet de courses par le passé ; ce projet a l'appui de deux associations et de la Fédération française de sport automobile – FFSA (Or 15) Concernant le point 2, la Chambre d'agriculture demande de limiter à 40 m² la surface des annexes en zone agricole (même demande de la CDPENAF), et plus généralement de préciser dans le règlement que les activités d'hébergement seront réalisées uniquement dans les bâtiments existants représentatifs du patrimoine local et de reprendre les dispositions de la charte agricole qui préconise une implantation des logements de fonction en continuité d'un groupement bâti proche de type village ou hameau.

Campbon, révision générale du PLU 42/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Réponse de la collectivité 1 – La zone Ua autorise la rénovation ou le changement de destination des constructions pour la réalisation de chambres d’hôtes. 2 – La zone Agricole autorise la réalisation d’annexes à l’habitation dans les conditions suivantes : - Être liées à un logement existant ; - Leur superficie cumulée ne doit pas dépasser 50 m² d’emprise au sol (hors piscine) ; - Elles doivent être inclues entièrement dans un rayon de 25 mètres de l’habitation. 3 – L’inscription du terrain d'auto-cross de la Turpinais comme zone de loisir pourra se faire lors d’une évolution ultérieure du document d’urbanisme lorsque les études d’aménagement du terrain seront plus précises (notamment étude loi sur l’eau). e. Bâtiments pouvant faire l'objet de changement de destination, pour habitation : Cinq observations demandent que des bâtiments puissent faire l'objet de changement de destination, à la Rivière, la Crohonnais, la Caillonnais, la Charnais et la Daguais. Une observation demande qu'une annexe puisse être rénovée à la Siourais. Dans le hameau de la Mirtais, s'agit-il de la rénovation des anciens bâtiments agricoles en compatibilité avec le bâtiment inscrit dans la liste ou de la rénovation de l'ensemble ? Après visite in situ, la commune propose de rajouter dans la liste 2 bâtiments au Rocher et 3 à Montmignac ainsi que les ruines de la Bosse Marion. Elle propose également de rajouter un inventaire du petit patrimoine existant réalisé par l'association historique.

Pour le changement de destination des bâtiments patrimoniaux, la Préfecture demande de les assortir, chacun, d'une fiche faisant état des éléments d'intérêt historique, artistique ou architectural et de prescriptions permettant la préservation des caractéristiques d'origine et sa réhabilitation ; l'autorisation de changement de destination sera soumise à l'avis conforme de la CDPENAF en milieu agricole et de la CDNPS en milieu naturel. Le Département demande des distances de visibilité satisfaisantes pour les bâtiments débouchant sur RD. Quel mode d'inscription dans la liste des bâtiments susceptibles de changer de destination mettez- vous en place ? Réponse de la collectivité Une commission municipale analyse l’intérêt patrimonial de chaque bâtiment agricole pouvant changer de destination afin de l’inscrire ou non au plan de zonage du PLU. Les nouvelles demandes de changement de destination des bâtiments seront analysées de la même façon. f. Emplacements réservés et accès : Deux observations demandent : • Pour l'une (Or 10), d'acquérir le petit passage débouchant sur la rue des Sports, qui sépare leur propriété de celle de leur voisin, en association avec lui, de façon à pouvoir faire un chemin d'accès à la moitié arrière de leur terrain, afin de la vendre en constructible ; • Pour l'autre (Or 23), de réduire à 6 m. le passage qui permettra d'accéder au secteur Ab de la

Campbon, révision générale du PLU 43/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Vallée susceptible d'être urbanisé à long terme (ancienne OAP), sachant que cette zone pourra être desservie sur toute sa longueur par la route de la Vallée. Par ailleurs, pourquoi l’ER 5 présente-t-il une telle surface ? Réponse de la collectivité 1 – L’ER 13 se situe en zone Agricole non pérenne et sera maintenue afin de permettre à long terme la desserte de la partie Est. 2 – Il est important de maintenir un accès suffisamment dimensionné pour la future desserte de la zone située à l’Ouest. La zone Agricole non pérenne sera maintenue sur cet accès. 3 – L’ER 5 a pour objet l’aménagement d’un poste de sécurité du poste de refoulement existant. Son dimensionnement réel sera réajusté lors de la réalisation des études de faisabilité. g. Cadastre : Indépendamment de la révision du PLU, trois observations portent sur des erreurs ou oublis relevés sur le cadastre, manques qui pourraient être remontés au service des impôts : • Au 23 Camonteau, le plan cadastral semble présenter une erreur, les anciens propriétaires ayant informé les nouveaux que la limite du cadastre devrait se situer à au moins 1 / 1,50 m. devant la maison (Or 8) ; • Au 18 la Roulais, il y a lieu d'intégrer l'ancienne parcelle 408 à la nouvelle parcelle nommée 516 (= 407 + 408), et non à la 517 , et de noter le puits, borne F (Oi 3) ; • Le forage effectué sur la parcelle AK 180 à la Haie Mériais ne figure pas (Oc 3). h. Demande de renseignements : De nombreuses personnes, ayant émis 19 observations, sont venues consulter les documents du PLU, pour des raisons variées, qui ne demandent pas de réponse ici : • Situation de leur parcelle : ◦ En zone urbaine constructible : possibilité d'accès en second rideau, indications d'arguments renforçant le classement en Ub ou Uc ; ◦ En zone agricole ou naturelle : simple constat le plus souvent ; • Inscription d'un bâtiment pouvant changer de destination : vérification ; • Points du règlement à vérifier : construction de piscine ou d'annexe ….

Les avis des personnes publiques associées non intégrés dans les chapitres a à h précédents sont les suivants par thème : • Logements locatifs sociaux : la Préfecture indique qu'en matière de mixité sociale, il y a lieu de revoir l'objectif de production des 44 logements locatifs sociaux – LLS dans les 10 ans, se répartissant en 24 LLS dans les secteurs d'OAP et 20 LLS sur les secteurs des Gavelais et de la rue de la Gruette ; en réalité, ces 20 LLS correspondent à des opérations programmées dans le cadre de l'ancien PLH couvrant la période 2014 – 2020 ; il est aussi demandé de revoir la déclinaison des 42 LLS à créer, prévus au PADD ; ce point est à traiter avec une attention particulière compte tenu du déficit en logements sociaux (moins de 4 % des résidences principales) et des nombreuses demandes en attente ;

Campbon, révision générale du PLU 44/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Réponse de la collectivité L’ancien PLH était prévu pour la période 2014-2020 mais n’a été effectif que jusque début 2019. Le nouveau PLH mis en place à la suite de la fusion se superpose en partie avec l’ancien car il est programmé sur 2019-2025. Pour l’opération des Gavelais, le permis a été délivré en fin d’année 2019. Cette opération s’inscrit bien dans la période du nouveau PLH. Le permis pour l’opération de la Gruette a été lancée et viabilisée en septembre 2019, il ne sera donc pas comptabilisé sur le pas de temps du PLU. Ainsi, sur la période du PLU de Campbon, il est prévu la création de 42 logements sociaux dont 30 sont inscrits au sein des OAP et 12 sont en cours de réalisation ce qui est tout à fait compatible avec les objectifs affichés dans le PADD.

Nombre de logements sociaux prévus SITES au sein des OAP OPÉRATIONS LES GAVELAIS 12 logements sociaux EN COURS NOMBRE DE LOGEMENTS SOCIAUX 12 logements sociaux EN COURS RUE DU SILLON 7 logements sociaux OAP DU PLU CLOS-MÉRY 10 logements sociaux LA HAIE MERIAIS 7 logements sociaux CHEMIN DES FOURS À CHAUX (non 6 à plus long terme maîtrisé par la commune) NOMBRE DE LOGEMENTS SOCIAUX 30 logements sociaux PRÉVUS DANS LES OAP NOMBRE DE LOGEMENTS SOCIAUX 42 logements sociaux PRÉVUS AU PLU

• Prise en compte de l'environnement : la MRAe demande compléter l’évaluation des incidences du projet de PLU sur le site Natura 2000 de Grande Brière, marais de Donges et du Brivet, notamment au regard de l’ensemble des secteurs de projets (classés en zone urbaine ou à urbaniser, faisant l’objet d’une OAP ou non, ainsi que les principaux emplacements réservés), des enjeux liés aux constructions et installations permises à l’intérieur du site Natura 2000, de l’impact de l’augmentation du ruissellement indirect et du risque de migration d’une pollution accidentelle ; Réponse de la collectivité Les secteurs de projet se situent à plus de 3.5 km du site Natura 2000 présent au nord du territoire communal. La partie 9 du rapport de présentation, justifications du projet du PLU, présente l’absence d’impact direct et indirect des sites de développement de la commune.

Campbon, révision générale du PLU 45/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • Agriculture (en complément du chapitre c) : la Chambre estime que le volet agricole est peu développé dans le rapport de présentation ; la carte du PADD n'identifie pas les espaces agricoles pérennes ; la somme des zones A, Ab et Aba correspond-elle aux espaces agricoles pérennes à intégrer dans les 11 500 ha prévus au SCoT ? La Chambre demande que le documents d'urbanisme soit complété avec notamment la carte des sièges d'exploitation agricole ; la CDPENAF demande de réduire de moitié le périmètre proposé du STECAL NLa – Moulin de la Bicane ; Réponse de la collectivité Les zones agricoles pérennes sont constituées par les zones A et Ab. Le diagnostic agricole réalisé sur la commune a été identifié en annexe du rapport de présentation et sera répercuté dans le tome 2 justifications pour plus de lisibilité. L’emprise du site du moulin de la Bicane a été réduite de 2 000 m2 à l’est pour répondre à l’avis de la CDPENAF et de la Chambre d’Agriculture.

• Infrastructures routières : le Département indique que le schéma routier départemental n'est pas mentionné ; ses prescriptions ont pour objectif d'éviter les nuisances sonores associées au trafic routier ainsi que les accidents liés aux problèmes de visibilité aux intersections, et doivent figurer dans leur intégralité et avec exactitude afin de justifier leur application réglementaire. Les quatre routes départementales n° 3, 16, 17 et 100 sont des voies de desserte locale, où une marge de recul de 25 m. s'applique hors agglomération et où les créations d'accès sont possibles sous réserve de conditions de sécurité satisfaisantes. Il convient de mettre en concordance la carte du PADD avec les entrées de ville repoussées à juste titre par la commune, compte tenu de l'urbanisation continue sur la RD 16 vers Bouvron au PR 46 + 095 et sur la RD 17 vers La Chapelle-Launay au PR 10 + 540. L'entrée d'agglomération sur la RD 100 pourrait être déplacée de 1,3 km vers le sud au PR 13 + 300 pour englober les lieux-dits Gergaudais et Censive, sans qu'il s'agisse d'inciter à poursuivre cette urbanisation linéaire ; Réponse de la collectivité Les entrées d’agglomération définies par les panneaux de signalisation ne correspondent pas toujours à la définition des entrées de ville et de l’enveloppe urbaine définie au PLU. Ainsi, le PADD ne sera pas modifié à ce stade et les entrées de ville mentionnées au PLU sont celles des entrées réelles du bourg de Campbon.

• Protection de la ressource en eau : la MRAe demande d'analyser la capacité du système d’assainissement collectif à accueillir les développements urbains, à vocation d’habitat et d’activités économiques, prévus dans le bourg de Campbon et de reporter, si nécessaire, les projets d’extension au-delà de la réalisation des travaux de renforcement de la station d’épuration, ainsi que de consolider le PLU en matière de justification de la prise en compte du risque de pollution accidentelle du milieu par défaut du système de gestion des eaux pluviales . La nappe aquifère de Campbon présente un intérêt majeur, à l'échelle départementale, pour assurer une bonne qualité de l'eau potable distribuée, en complément ou en mélange avec les autres ressources (Loire et Vilaine), notamment en période d'étiage ; Quelles mesures la commune et la communauté de communes mettent-elles en œuvre, en association avec la CARENE et d'autres partenaires, pour assurer cette protection : schémas directeurs d'assainissement des eaux pluviales et usées, reconstitution du bocage et de la trame verte et bleue … ?

Campbon, révision générale du PLU 46/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Réponse de la collectivité La Communauté de communes a lancé l’élaboration du schéma directeur d’assainissement en 2019. En outre, une sensibilisation auprès des agriculteurs a été réalisée à l’échelle de la commune de Campbon afin d’avoir une agriculture raisonnée sur le site protégé de la nappe. Un groupe de travail (en collaboration avec la Chambre d’Agriculture) a travaillé sur le rapprochement des terres agricoles et des sièges d’exploitation. Par ailleurs, une aide financière a permis d’inciter à la plantation de haies par les agriculteurs. Toutes ces actions vont dans le sens de la protection de la nappe.

• Erreurs matérielles : il y a lieu de corriger les erreurs signalées par la Commune, la Préfecture et le Département, ainsi que celles signalées dans les observations Or 3 et Oc 6, et la page 130 du rapport de présentation. Je signale également le besoin de reprise des cartes du règlement graphique, pour une meilleure compréhension du zonage. Réponse de la collectivité Les erreurs matérielles seront prises en compte dans le dossier d’approbation. Les noms des lieux-dits seront rajoutés sur les plans de zonage et la lisibilité du document graphique sera améliorée.

Orvault, le 6 janvier 2020 le commissaire enquêteur

Gérard LAFAGE

Campbon, révision générale du PLU 47/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Annexe

Campbon, révision générale du PLU 48/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Seconde partie :

Conclusions et avis

Campbon, révision générale du PLU 49/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 1 - Objet de l'enquête publique La présente enquête publique porte sur la révision générale du plan local d'urbanisme – PLU de la commune de Campbon, conformément à la délibération du Conseil communautaire de la communauté de communes Estuaire et Sillon du 4 juillet 2019 arrêtant le projet de plan local d'urbanisme. Les orientations retenues pour établir le projet d'aménagement et de développement durables - PADD s'organisent selon cinq axes : • Axe 1, conforter le rôle de polarité du centre-bourg au rayonnement supra-communal : ◦ Densifier l'enveloppe urbaine centrale en limitant la diffusion de l'urbanisation des tissus linéaires ; ◦ Conforter le bourg commerçant et concentrer les équipements ; ◦ Développer une mixité en terme d'habitat pour accueillir une population nouvelle et répondre aux besoins des habitants actuels ; • Axe 2, répondre aux besoins des activités économiques déjà implantées et proposer une offre foncière pour développer l'emploi : ◦ Soutenir le dynamisme de l'activité économique en dehors du bourg ; ◦ Conserver les poches d'emploi au contact du bourg; ◦ Développer une offre foncière adaptée à l'accueil de nouvelles entreprises ; • Axe 3, diversifier les modes de déplacement par une hiérarchisation et une sécurisation du réseau viaire : ◦ Sécuriser les déplacements sur les principaux axes communaux ; ◦ Hiérarchiser et connecter le réseau de liaisons douces ; ◦ Limiter l'emprise de la voiture sur les espaces publics du centre-ville ; • Axe 4, préserver le patrimoine naturel, paysager et bâti : ◦ Protéger et valoriser le patrimoine bâti et naturel ; ◦ Préserver les entités paysagères ; ◦ Concilier le développement communal avec la préservation d'une trame naturelle de qualité ; • Axe 5, optimiser les ressources existantes pour le développement et prévenir les risques et nuisances : ◦ Prendre en compte les risques naturels et prévenir les risques technologiques ; ◦ Limiter les nuisances : réduire l'impact énergétique lié à l'éclairage public ; limiter les nuisances sonores liées à la RN 165 ; limiter les conflits d'usages entre activité agricole et zones d'habitat ; veiller à la compatibilité entre activités économiques et zones d'habitat ; ◦ Améliorer les performances en rationalisant le développement.

Campbon, révision générale du PLU 50/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Dans les opérations d'aménagement et de programmation – OAP, sont précisées les modalités d'aménagement : • OAP 1, La Haie Mériais, en densification au sein de l'enveloppe urbaine, sur une surface de 2,62 hectares – ha : classement en 1AU ; • OAP 2, rue du Sillon, en extension au sud du bourg, sur une surface de 1,71 ha : classement en 1AU pour les parties A et B, et en 2AU pour la partie C ; • OAP 3, Le Clos-Méry, en extension à l'ouest du bourg, sur une surface de 2,5 ha : classement en 2AU ; • OAP 4, Porte Estuaire ouest – les Landes de la Justice, en extension sur 3 ha, au sud-est de la commune : classement en 1AUf ; zone d'activités ; • OAP 5, rue de la Gruette, en densification de la zone urbaine sur 0,4521 ha : classement en Ub.

La traduction du plan d'aménagement et de développement durables dans les règlements écrit et graphique et dans les orientations d'aménagement et de programmation est la suivante : • Zones Ua, Ub et Uc, secteurs à dominante d'habitat : ◦ Zone Ua : noyau historique du bourg ; ◦ Zones Ub : tissu pavillonnaire du bourg ; ◦ Zones Uc : entités urbaines significatives constructibles de la commune ; • Zones Ue : secteurs à vocation d'activités artisanales (a : zone des « Fours à chaux »), spécifiques (b : laiterie Candia ; c : entreprise Bobcat et extension éventuelle) ; • Zone Uf : zone intercommunale « Porte d'Estuaire », à vocation d'industrie, de services et de commerce ; • Zones UL : secteurs à vocation d'équipements collectifs ; • Zones AU : ◦ Ouverts à l'urbanisation : ▪ 1AU : secteurs à urbaniser à court ou moyen terme à vocation d'habitat, en densification ou extension du bourg ; ▪ 1AUf : secteur à urbaniser à court ou moyen terme à vocation d'industrie, de services, d'artisanat et de commerce, en extension de la zone « Porte d'Estuaire » ; ◦ Non ouverts à l'urbanisation : ▪ 2AU : secteurs à urbaniser à long terme à vocation d'habitat, en extension du bourg ; • Zones A , secteurs agricoles à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles : ◦ Zones A : sont admises les constructions et installations liées et nécessaires au fonctionnement et aux activités des exploitations agricoles ; ◦ Zones Ab : secteurs agricoles compris dans le périmètre rapproché du captage de la nappe de Campbon, où sont admis les activités présentant aucun risque de pollution ;

Campbon, révision générale du PLU 51/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 ◦ Zones Aba : secteurs de préservation d'un site où sont interdites les nouvelles constructions ; ◦ Zones Ac : secteurs de richesse du sol et du sous-sol ; • Zones N, secteurs naturels à protéger (qualité des sites et des paysages, espaces naturels, caractère inondable) : ◦ Zones N : secteurs naturels, équipés ou non ; ◦ Zones Ne : espaces naturels de loisirs ; ◦ Zones Nh : groupements bâtis implantés dans le périmètre de protection du captage ; ◦ Zones Ni ; secteurs de constructibilité et d'accueil limités – STECAL correspondant aux équipements publics de la commune ; ◦ Zones NL et NLa : STECAL – zones de loisirs, respectivement, de La Ducherais et du Moulin de la Bicane ; ◦ Zones Np : périmètres de protection des captages en zone naturelle ; ◦ Zones Ns et Nsp : respectivement, espaces naturels de grande sensibilité (Natura 2000, espaces remarquables) et groupements bâtis au sein de ces espaces. Le règlement écrit précise, par zone, les dispositions concernant l'usage des sols et la destinations des constructions, l'implantation et la volumétrie des constructions, leur qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère, le traitement environnemental des espaces non bâtis, le stationnement, la desserte par les voies publiques et privées et par les réseaux.

Le bilan de la consommation foncière du PLU est de 22,06 hectares, s'établissant comme suit, sur la durée de vie du PLU (10 ans) : • En densification (potentiel en dents creuses) : 8 hectares ; • En extension des zones urbaines : 14,06 hectares, se répartissant comme suit : ◦ Économie : 3,3 ha en potentiel foncier de la laiterie, 3 ha sur l'ouest de Porte Estuaire, soit un total de 6,3 ha ; ◦ Habitat : 0,87 ha en Ub, 0,58 ha en 1AU, 3,44 ha en 2AU, soit un total de 4,89 ha ; ◦ Équipements : 0,95 ha pour le plateau multi-sports, 0,49 ha près du lac et 1,43 ha au nord du bourg, soit un total de 2,87 ha.

Le potentiel de construction de logements sur la durée de vie du PLU est de 223 logements, se répartissant en : • 143 logements potentiels en densification ; • 80 logements potentiels dans les zones à urbaniser, en extension.

Parmi ces logements, la production d'environ 44 logements locatifs sociaux - LLS est prévue en opérations d'ensemble, en extension et en renouvellement urbain (42 LLS fixés par le PADD), se répartissant comme suit :

Campbon, révision générale du PLU 52/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • 20 LLS dans les opérations en cours : 12 aux Gavelais, 8 rue de la Gruette ; • 17 LLS en OAP du PLU arrêté : 7 rue du Sillon, 10 au Clos-Méry ; • 7 LLS proposés en complément sur l'OAP La Haie Mériais. 2 - Conclusions

2.1 - Conclusions sur la concertation préalable, le déroulement de l'enquête publique et l'information du public Concertation préalable : Initiée par la délibération du Conseil municipal de Campbon du 11 juin 2015 qui en a défini les modalités, la concertation préalable a été menée de la façon suivante : • Mise à disposition des pièces du PLU, au fur et à mesure de leur avancement en mairie et sur les sites internet de la commune et de la communauté de communes ; • Registre en mairie depuis le début de la procédure ; réception de 46 courriers d’observations ; • Ateliers thématiques participatifs les 14 mars 2016 sur le développement du territoire et 5 octobre 2017 sur le PADD ; • Réunions publiques les 23 octobre 2017 sur le PADD et 7 septembre 2018 sur le règlement, le zonage et les OAP, ayant réuni entre quarante et cinquante personnes chacune ; • Publications dans la presse quotidienne régionale et dans le bulletin municipal ; • Panneaux d’information ; bande dessinée expliquant le PLU avec la participation du Conseil municipal des enfants. Par délibération du 20 décembre 2018, le Conseil communautaire Estuaire et Sillon a approuvé le bilan de la concertation préalable. J'estime que la concertation préalable a été correctement menée, ouverte à la participation de la population campbonaise.

Enquête publique :

Tout d'abord, la notification du projet de PLU arrêté a été faite aux personnes publiques associées – PPA et à la MRAe, plus de trois mois avant le démarrage de l'enquête, avec communication du dossier.

Les modalités de l'enquête publique ont été précisées dans l'arrêté du 16 octobre 2019.

L'enquête publique s'est déroulée du 6 novembre 2019 au 6 décembre 2019, soit sur une durée de trente-et-un (31) jours consécutifs. Le dossier était consultable et le registre mis à disposition du public aux jours et heures habituels d'ouverture de la mairie. J'ai assuré cinq permanences, régulièrement espacées sur les cinq semaines d'enquête, durant une demi-journée, les 6 novembre, 13 novembre, 18 novembre, 30 novembre et 6 décembre 2019.

Campbon, révision générale du PLU 53/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Informations obligatoires :

L'avis de mise à l'enquête a fait l'objet d'un affichage, au format A2 sur fond jaune (en A3 pour quatre emplacements in situ) : • Sur le panneau des actes administratifs, en extérieur de la mairie de Campbon, ainsi qu’en intérieur, à partir du 22 octobre 2019, soit quinze jours avant l’ouverture de l’enquête ; • In situ, en dix emplacements répartis sur la commune, dont un, rue des Écoliers, avec les plans de zonage, à partir du 31 octobre 2019, soit 7 jours avant l’ouverture de l’enquête. (Confer le certificat d'affichage en annexe au rapport, page 48)

La publication dans les actes administratifs de deux journaux régionaux (Ouest-France et Presse- Océan) a été faite le 22 octobre et le 8 novembre 2019, soit respectivement quinze jours avant le démarrage de l’enquête et pendant la première semaine de l’enquête. Attestations de parution de la société Médialex.

Le public pouvait prendre connaissance du dossier et consigner ses observations pendant toute la durée de l’enquête publique : • Sur le registre numérique accessible à l’adresse suivante : http://plu- campbon.enquetepublique.net ; • Par courrier électronique à l’adresse suivante : [email protected]. Le dossier et le registre numérique étaient accessibles depuis le site internet de la communauté de communes Estuaire et Sillon, volet urbanisme.

Informations complémentaires : L’enquête publique était indiquée dans le bulletin d’informations municipales de Campbon, le Trait d’union d’octobre 2019, avec les modalités de consultation et les dates des permanences. L’avis d’enquête était disponible sous forme de flyer A5 à l’accueil de la mairie de Campbon.

L'information du public par la presse, par voie d'affichage sur le lieu de l'enquête et in situ, et sur le site internet de la communauté de communes et sur le site dématérialisé a donc été satisfaisante et conforme à la réglementation (articles R. 123-6 et R. 123-9 à R. 123-11 du code de l'environnement). Au vu de la bonne participation du public à l’enquête, je considère que l’affichage in situ sept jours, et non quinze jours ou plus avant l’ouverture de l’enquête, n’a pas été de nature à nuire à l’information du public.

J'estime que les personnes concernées, principalement habitants de Campbon et de la communauté de communes Estuaire et Sillon, bien averties par les informations dans la presse et les panneaux d'affichage, ont pu s'informer sur le dossier. Chacun a pu s'exprimer.

L'enquête publique s'est déroulée dans de bonnes conditions matérielles et relationnelles, et sans incident, avec tenue des permanences dans la salle du conseil à la mairie.

La participation du public a été importante. Une centaine de personnes se sont présentées lors des cinq permanences, pour consulter le dossier et/ou inscrire une observation sur le registre. J'ai reçu la plupart des personnes ayant émis une observation, que ce soit sur le registre, mais aussi sur le registre dématérialisé ou par courrier. Il m'a semblé que l'attente a été parfois longue pour les personnes venues aux permanences.

Campbon, révision générale du PLU 54/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 J’estime qu’une permanence supplémentaire (voire deux) aurait été utile, afin de prendre plus de temps d’échange et d’information avec chacun.

L'utilisation du géoportail de l'IGN et de la carte de la commune a été un plus, nécessaire pour situer les hameaux et relever les parcelles cadastrales et les bâtiments.

Cinquante-huit (58) observations ont été formulées durant le temps fixé pour l'enquête publique :

• Vingt-trois (23) séries d'observations ont été portées sur le registre d'enquête ; • Six (6) séries d'observations ont été communiquées par courrier ; • Huit (8) séries d'observations ont été inscrites sur le registre dématérialisé (formulaire ou courriel) ; • Vingt-et-une (21) observations ont été formulées oralement lors des permanences.

2.2 - Conclusions sur le dossier soumis à l'enquête publique, les observations recueillies lors de l'enquête, les avis des personnes publiques associées et de la MRAe, et les réponses apportées par la communauté de communes

2.2.1 - Conclusions sur le dossier soumis à l'enquête publique Sur le fond, mes conclusions sont les suivantes sur les cinq axes stratégiques développés dans le projet d'aménagement et de développement durables : • Conforter le rôle de polarité du centre-bourg au rayonnement supra-communal : Le parti d’aménagement retenu est de recentrer le développement sur le bourg et dans une moindre mesure sur le secteur de la route de Bouvron et de la route de Savenay ainsi que sur le secteur de Saint-Michel, par optimisation du foncier, comblement des dents creuses et construction en second rideau (méthode « Bimby ») dans le bourg. J’y suis favorable afin de développer un pôle urbain à l’échelle de la communauté de communes et d’arrêter le mitage sur le territoire ; en effet, au cours des deux dernières décennies, beaucoup de constructions nouvelles se sont faites soit en hameaux souvent éloignés des commerces et des écoles avec des besoins de desserte en réseaux divers, soit le long des axes routiers en hameau ou en continuité de l’agglomération en long linéaire, pouvant créer des problèmes d’insécurité routière. La consommation foncière totale sur le projet de PLU en 10 ans sera de 22,06 hectares, ce qui permettra de respecter les objectifs du schéma de cohérence territoriale métropolitain qui demande une réduction de 35 % de la consommation d’espace agricole par rapport à la décennie précédente. La prévision de création de nouveaux logements est de l’ordre d’environ 220 dans les 10 ans à venir se répartissant en 140 logements en densification urbaine et 80 logements en zones d’aménagement ; ceci est réalisable car le potentiel en densification urbaine est de 159 logements. L’objectif est de créer 44 logements locatifs sociaux (42 prévus au PADD) dans les dix ans ; ceci est est important mais nécessaire car le taux de logements sociaux est actuellement faible et la demande forte ; ceci permettra ainsi de favoriser la mixité sociale. Les objectifs de logements sont compatibles avec le nouveau plan local de l’habitat de la communauté de communes.

Campbon, révision générale du PLU 55/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 La population campbonaise devrait ainsi atteindre une population comprise entre 4800 et 4900 habitants dans dix ans ; cet accroissement et l’arrivée de jeunes ménages sont compatibles avec les équipements scolaires et de services du bourg. Avec la préservation du linéaire commercial autour de la place de l’Église et rue de Bouvron et le supermarché à proximité, avec la création récente de la maison de santé, avec le développement du plateau multi-sports, le bourg de Campbon s’affirme comme un pôle intermédiaire en termes de commerces et de services pour la partie nord du territoire communautaire. • Répondre aux besoins des activités économiques déjà implantées et proposer une offre foncière pour développer l'emploi : La création d’une zone Ueb élargie à la Fondinais au nord du bourg pérennisera la laiterie en lui permettant de s’agrandir ; cet agrandissement devra se faire d’abord sur les délaissés, puis au fur et à mesure des besoins, de telle façon que la grande prairie à l’est puisse être exploitée, le temps que l’ensemble soit aménagé. La zone artisanale des Four à Chaux est actuellement remplie ; son extension au sud permettra d’accueillir de nouveaux artisans. La zone industrialo-commerciale communautaire Porte Estuaire est aménagée à l’ouest et prête à y recevoir ses premières entreprises ; il reste des emplacements sur le secteur est, mais la zone centrale est complète ; très attractive à la jonction des voies express et à proximité des pôles d’habitat, elle pourra accueillir de nouvelles activités dans les 10 ans à venir. Enfin, l’activité agricole est très active sur la commune ; la limitation des constructions en périphérie des hameaux va dans le sens de la préservation des terres agricoles et de la possibilité d’amélioration des sièges d’exploitation ; des reprises d’exploitation ont récemment eu lieu et d’autres pourront se faire prochainement. • Diversifier les modes de déplacement par une hiérarchisation et une sécurisation du réseau viaire : La limitation des constructions le long des axes routiers départementaux et communaux va dans le sens de la sécurisation des réseaux viaire. La campagne campbonaise est attractive avec ses châteaux, chapelles, moulins, son marais et son bocage en partie préservé ; elle est sillonnée par des chemins de randonnée qu’il faudra développer. Il y a notamment l’emprise de l’ancienne voie de chemin de fer, en partie aménagée en allée verte ; il serait souhaitable de se concerter avec les communes voisines de Pont-Château et de Bouvron pour assurer sa continuité et en faire un vrai axe de randonnée à l’échelle départementale. La pratique du vélo est à développer ; comme l’a suggéré le Conseil départemental lors de l’enquête sur la révision allégée, la recherche d’un itinéraire cyclable entre le bourg et la zone Porte Estuaire puis son aménagement en site propre et sur des voies à faible circulation seraient très intéressants pour cette pratique et la limitation de l’utilisation de la voiture ; la continuité pourrait même être assurée vers la zone de la Colleraye et la ville de Savenay (gare et pôle d’enseignement). La création de parkings mutualisés en zone d’aménagement et la réalisation de continuités piétonnes dans le bourg permettront de limiter la voiture sur les espaces publics du centre-ville.

Campbon, révision générale du PLU 56/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • Préserver le patrimoine naturel, paysager et bâti : La possibilité de changement de destination pour aménagement en habitat permet de préserver le valoriser le bâti patrimonial existant en campagne ; il y a cependant lieu de tenir compte des activités agricoles situées à proximité. La zone Natura 2000 et les zones d’inventaires naturalistes ne sont pas touchées par des aménagements. La création de haies bocagères pour limiter le ruissellement et protéger la nappe phréatique va dans le sens de la densification du bocage et de la préservation des entités bocagères. • Optimiser les ressources existantes pour le développement et prévenir les risques et nuisances : La limitation de l’habitat en campagne permet de limiter les conflits d'usages entre activité agricole et zones d'habitat. Les zones d’extraction de matériaux rocheux sont prises en compte ; il y a cependant lieu de prendre en compte cette activité dans le règlement en lui permettant de se développer dans son périmètre autorisé et de se diversifier par des activités connexes non nuisantes pour le voisinage. La ressource en eau est préservée avec la prise en compte des servitudes d'utilité publique protégeant la nappe aquifère de Campbon ; je suggère cependant de réaliser un schéma directeur d’assainissement des eaux pluviales dans les années à venir ; ce schéma permettra de traiter les dysfonctionnements existants.

Sur la forme :

Le rapport de présentation est bien présenté avec de nombreuses cartes et photographies, et développé avec, en six volumes : • Le diagnostic socio-démographique et l’état initial de l’environnement ; • La justification des choix en matière de projet de territoire, de règles applicables et d’orientations d’aménagement, l’articulation avec les autres documents d’urbanisme, l’analyse des incidences sur l’environnement et l’évaluation des incidences Natura 2000 ; • Le résumé non technique ; • Des pièces annexes : dossier loi Barnier pour la demande de limitation de la zone inconstructible de la zone Porte Estuaire ouest près de la voie express, dossier CDPENAF, bâtiments pouvant changer de destination. Je signale les erreurs suivantes : pages 130 et 131 de la pièce 1.2, il y a lieu de différencier et de présenter en 5.3.4 la zone en extension Porte Estuaire ouest et en 5.3.5 la zone en densification rue de la Gruette ; cette dernière se situe en zone Ua et non en Ub. En page 17 de la pièce 1.1 - diagnostic, la présentation des documents d’urbanisme communaux récents est succincte et non compréhensible ; il y a lieu de de reprendre l’historique et l’évolution du document d’urbanisme, avec les annulations, révisions, caducité du POS, règlement national d’urbanisme (voir chapitre 1.4, page 8 du présent rapport). En page 66 de la pièce 1.2 – justification des choix, la zone UL – équipements collectifs est seulement présentées graphiquement, ce qui est trop sommaire ; il y a lieu de justifier par les éléments suivants communiqués in fine par la collectivité : • Secteur de l’EHPAD sur 1,43 hectare au nord du bourg : création de 6 logements locatifs sociaux pour les seniors, d’une salle collective pour la réception des familles, les réunions et

Campbon, révision générale du PLU 57/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 les activités et un projet de boulodrome ; • Secteur du complexe sportif sur 0,95 ha au sud du bourg : secteur nécessaire à l’agrandissement des équipements sportifs ; le Conseil des enfants demande également un skatepark ; • Secteur du plan d’eau sur 0,49 ha : projet d’extension de l’école publique en fonction des effectifs scolaires.

Après présentation du contexte législatif et des coopérations supra-communales, Le document du projet d'aménagement et de développement durables – PADD présente les cinq axes thématiques du projet de territoire communal, sous forme textuelle puis sous forme graphique à l’échelle de la commune et à l’échelle du bourg. Dans les coopérations supra-communales, il y a lieu de prendre en compte le nouveau plan local de l’habitat Estuaire et Sillon et non le PLH de l’ancienne communauté de communes Loire et Sillon.

Après un préambule sur cet outil, les cinq orientations d'aménagement et de programmation sectorielles sont présentées textuellement et graphiquement, avec les surfaces, densité d’habitat, part minimale du logement locatif social et échéance de réalisation par secteur. L’OAP de la rue de la Gruette est en zone Ua et non en zone Ub.

Le règlement graphique présente le zonage du PLU en trois planches, aux échelles de la commune, du bourg, du secteur Saint-Michel et de la zone Porte Estuaire. Les cartes sont en couleur, ce qui permet de bien différencier les différentes zones, ainsi que les autres données cartographiques, notamment les zones humides et les zones inondables, les emplacements réservés, les espaces boisés classés. Cependant, comme je l’ai constaté lors des permanences, l’absence de toponymie et d’indication du réseau routier, et le recouvrement des routes par les aplats de couleurs nuisent à la lecture et à la compréhension des cartes, notamment de la carte à l’échelle de la commune. Je recommande d’indiquer le nom des hameaux et celui des routes départementales, voire leur direction. Je recommande, dans la mesure du possible, soit d’enlever l’aplat couleur au niveau du réseau routier, soit de mettre la couche réseau routier au-dessus de l’aplat couleur ; en effet, il n’y a pas lieu de zoner les emprises publiques routières. A terme, l’idéal sera la carte interactive, avec le repérage par l’adresse postale ou par la référence cadastrale. Par ailleurs, au vu d’observations, il y a lieu de vérifier la réalité du patrimoine naturel et paysager à protéger pour des motifs écologique, historique et culturel.

Le règlement écrit présente les dispositions spécifiques à chaque zone, en termes de destination des constructions et d’usages des sols, de caractéristiques urbaine, architecturale, environnementale et paysagère, d’équipements et de réseaux ; il présente ensuite les dispositions particulières sur la trame verte et bleue, la préservation du patrimoine bâti et archéologique, les voies routières, le stationnement, les changements de destination en zones A et N. Des définitions générales sont données en annexe. Il me semble complet et d’exploitation facile.

Les pièces annexes sont complètes. Enfin, je note que les réponses de la collectivité aux avis des PPA, les réponses au procès-verbal de synthèse et ces rapport / conclusions d’enquête publique seront insérés parmi les pièces administratives du dossier.

Campbon, révision générale du PLU 58/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 En conclusion, le projet de PLU est conforme avec la réglementation en vigueur (articles L.151-1 à L.151-43 du code de l'urbanisme) et avec les documents de portée supérieure (plan local de l'habitat – PLH et schéma de cohérence territoriale - SCoT) Mais il y a lieu de prendre en compte lors de la mise au point du dossier final : • Les observations techniques présentées par la DDTM / Préfecture, le Département, la MRAe et la commune de Campbon ; • Les observations de ce chapitre.

2.2.2 - Conclusions sur les observations recueillies, les avis des PPA et de la MRAe et les réponses de la communauté de communes L'enquête publique portant sur l'élaboration du plan local d'urbanisme a bien mobilisé les habitants de Campbon avec 58 séries d'observations, synthétisées au chapitre 6 du rapport (pages 25 à 34). Par ailleurs, les avis des personnes publiques associées et de la MRAe ont été bien développés ; ils sont synthétisés aux chapitres 4 et 5 du rapport (pages 18 à 25). Suite à ma synthèse des observations et des avis, les réponses de la communauté de communes ont été développées et circonstanciées (chapitre 7 du rapport, pages 34 à 47). Mes conclusions sont les suivantes sur les thèmes développés dans la synthèse des observations et dans les réponses de la communauté de communes : a. Demande de constructibilité pour habitat à court ou moyen terme : Dix-neuf demandes ont porté sur la constructibilité de parcelles, par modification du zonage de A ou N en U : • En extension du bourg, le long des axes routiers : rue des Sports, rue et route de Bouvron, RD 100 ; • En hameaux (plus ou moins éloignés du bourg) de la Gicquelais, la Landes de la Gicquelais, le Verger, Montmignac, la Gergaudais, la Roulais, la Croletais, la Gaubretière, la Thiolais, la Mercerie, la Turpinais et la Paviotais. Les critères évoqués sont détaillés dans le chapitre 7 du rapport. Dans son avis, la Préfecture indique que l'extension de l'urbanisation le long des axes routiers a conduit à un étirement de l'enveloppe urbaine en étoile, générant une consommation des espaces agricoles et naturels par la réalisation d'ensembles pavillonnaires de faible densité ; le droit des sols antérieur au PLU de 2010 a également favorisé une artificialisation des terres en extension des hameaux et écarts existants, le plus souvent le long des routes ; aussi, les choix opérés dans ce projet revêtent une acuité particulière pour répondre à l'enjeu d'accueil et de renouvellement de population, tout en préservant les terres agricoles et naturelles par une mobilisation parcimonieuse de celles-ci. le Département demande des aménagements de sécurité aux carrefours desservant le hameau Saint- Michel ; avec un objectif de zéro artificialisation nette qui s'applique maintenant aux collectivités, le Département aurait souhaité des objectifs chiffrés de consommation foncière plus ambitieux.

En réponse aux demandes de constructibilité, la collectivité prend les positions suivantes : • Demandes Oc1 (la Gergaudais) / Oc4 (la Croletais) / Oc5 (la Gaubretière) / Oi1 (la

Campbon, révision générale du PLU 59/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 Thiolais) / Oi7 (la Roulais) / Or1 (la Gaubretière) / Or3 (la Gicquelais, la Turpinais) / Or4 (le Verger) / Or5 (Montmignac) / Or13 (près RD 100) / Or16 (le Verger) / Or17 (la Paviotais) L’ensemble de ces demandes concerne la constructibilité en zones Agricole et Naturelle et est non conforme au SCoT et au PADD du projet. Le rapport de présentation précisant les critères utilisés pour qualifier les entités urbaines constructibles au PLU sont détaillés dans le chapitre 7 du rapport. La présence de l’ensemble de ces critères n’est pas nécessaire mais certains ont porté plus de poids que d’autres. Si plus de deux critères ne sont pas remplis, ou si un critère «majeur» (présence de bâtiments agricoles, ZNIEFF) n’est pas rempli, ce hameau n’est pas classé en zone urbaine. Les entités urbaines situées dans le périmètre de captage d’eau potable n’ont pas été présélectionnés pour l’étude. Ainsi cette étude a permis de sélectionner le hameau de Saint-Michel dont les caractéristiques sont résolument urbaines, et nécessitent un classement en zone Uc. A celui-ci, s’ajoute le secteur des routes de Bouvron et de Savenay, qui a été finalement classé en zone Ub, compte tenu de ses caractéristiques bâties très pavillonnaires et de sa quasi-continuité avec le bourg de Campbon. Les services de l’État rappellent dans leur avis que la juxtaposition d'habitations isolées récentes, ayant conduit à une urbanisation linéaire et non constituée, ne peut être considérée comme un hameau au sens du SCoT, lequel précise que seuls les hameaux, en tant que formes traditionnelles de l'espace rural, peuvent continuer à accueillir des constructions. Il convient sur ces secteurs d'adopter un règlement interdisant la densification des tissus existants, à l'instar des autres entités bâties du territoire.

• Demande Oi2 (rue des Sports) La demande de constructibilité concerne une parcelle déconnectée du bourg, de l’enveloppe urbaine et non conforme au PADD et aux règles édictées ci-dessus.

• Demande Oi5 (rue de Bouvron) La demande de constructibilité concerne en partie une zone humide et une parcelle localisée dans la trame verte et bleue. Pour ces deux raisons, elle sera maintenue en zone N.

• Demandes Oo14 (la Mercerie) / Or6 (la Travesais) Les demandes concernent un changement de destination qui sera accepté si le bâtiment agricole présente des caractéristiques patrimoniales intéressantes.

• Demande Or7 (route de Bouvron) La demande de constructibilité n’est pas recevable pour les raisons suivantes : la parcelle est localisée dans le périmètre de protection de la nappe, protégée par une servitude d’utilité publique ; elle est localisée en extension de l’enveloppe urbaine et ne correspond pas à la définition de la dent creuse telle que définie dans le SCoT (plus profonde que large).

• Demande Or19 (les Landes de la Gicquelais) La demande de constructibilité concerne une parcelle localisée dans le périmètre des 100 m. de réciprocité avec une exploitation agricole pérenne. Le projet de PLU préserve en priorité les terres et exploitations agricoles.

• Demande Or20 (la Gicquelais)

Campbon, révision générale du PLU 60/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 La demande de constructibilité concerne une parcelle agricole qui ne répond pas aux critères d’identification des hameaux constructibles.

En conclusion, je note tout d’abord que les demandes de constructibilité dans les lieux-dits la Gergaudais (RD 100), la Croletais, la Gaubretière, la Thiolais, la Roulais, la Gaubretière, la Gicquelais, la Turpinais, le Verger, Montmignac, la Minoterie (RD 100) et la Paviotais concernent soit des hameaux plus ou moins éloignés du bourg ou soit des secteurs ou hameaux déconnectés de la zone urbain. Ils ne peuvent être constructibles, car cela ne répondrait ni aux critères définis dans le SCoT métropolitain, ni aux objectifs du PADD. Le SCoT précise que l’urbanisation doit être contenu au maximum dans l’enveloppe urbaine et s’inscrire dans un objectif d’optimisation du développement urbain ; il s’agit d’orienter les nouveaux projets vers la constructibilité des délaissés et des dents creuses, la densification des espaces bâtis, l’optimisation des espaces artificialisés et le renouvellement urbain. Les autres demandent ne peuvent recevoir une réponse favorable, car : • La parcelle (rue des Sports) est déconnectée du bourg ; elle est parcouru par un ruisseau et sa zone humide d’accompagnement ; • La parcelle (rue de Bouvron) comporte une zone humide ; cependant, sur justification de non atteinte à la zone humide, la partie ouest pourrait être rattachée à la zone urbaine ; • Pour les demandes à la Mercerie et à la Travesais, les hameaux, éloignés ou déconnectés du bourg, ne sont pas constructibles et il faut mieux cibler un changement de destination, si le bâtiment présente des caractéristiques patrimoniales intéressantes ; • La partie nord de la parcelle (route de Bouvron) est localisée en extension de l’enveloppe urbaine ; elle fait partie d’un ensemble cultivé. Je note que la partie sud en bord de route se situe bien en dent creuse entre deux parcelles construites et est constructible ; par ailleurs, il y a lieu de considérer la petite parcelle 138 de 80 m² en bord de voie (élargissement pour un trottoir ou intégration à la parcelle constructible) ; • La parcelle (les Landes de la Gicquelais) se situe dans le périmètre des 100 mètres de réciprocité avec une exploitation agricole pérenne ; • La parcelle (la Gicquelais) se situe dans un grand ensemble agricole exploité.

Concernant les secteurs urbains de la route de Bouvron, de la route de Savenay (jusqu’au carrefour avec la route des Landes de la Gicquelais) et le village Saint-Michel, je constate qu’il n’est pas prévu d’extension, au sens du SCoT ; de plus, les possibilités de nouvelles constructions sont limitées. je recommande d’affirmer le caractère urbain de ces secteurs par l’aménagement des dépendances routières (trottoirs, aménagements différenciés du milieu interurbain adjacent ... ). b. Opérations d'aménagement et de programmation – OAP : Trois observations ont porté sur l'OAP de la Haie Mériais, une observation (Oc 3) souhaitant conserver son potager et différer l’aménagement pour le reste de sa propriété, une seconde (Oo 19) demandant l’intérêt d’un parking mutualisé, et une troisième (Oo 9) se renseignant sur les échéances et sur l’espace naturel à préserver. Pour le Département, un débouché de cette OAP sur la rue des Gavelais semble plus approprié et facile à réaliser que sur la RD 100. Pour la Préfecture, il apparaît que les OAP sectorielles n'ont pas fait l'objet d'investigations poussées des zones humides.

Campbon, révision générale du PLU 61/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 En réponse, la collectivité souhaite maintenir le périmètre de l’OAP tel que prévu, afin de ne pas grever sa réalisation. En conclusion, je considère que cette opération d’aménagement est stratégique au centre du bourg, à la limite entre la zone Ua et la zone Ub ; afin de lui garder sa fonctionnalité d’ensemble, son périmètre doit être conservé. Il faut noter que les propriétaires de terrain restent maîtres de leur propriété et qu’il peuvent soit déléguer la réalisation des travaux à un aménageur, soit créer une association foncière urbaine – AFU pour engager les travaux d’aménagement. Afin de répondre à une demande, l’échéance d’aménagement du site B pourrait être décalée dans le temps et l’aménagement du site D avancé, si cela ne modifie pas la programmation générale de l’opération. Par ailleurs, le parking mutualisé me semble nécessaire afin de ne pas nécessiter de stationnement dans les rues adjacentes, mais son emplacement ne peut être défini sans projet global détaillé ; le maintien de l’accès sur la RD 100 / rue du Sillon nécessitera un aménagement de sécurité. L’aménagement opérationnel des OAP devra être précéder d’une investigation des zones humides selon l'arrêté 24 juin 2008 modifié, et en cas de présence avérée de celles-ci, les OAP concernées devront être définies en appliquant la séquence éviter – réduire – compenser. c. Agriculture : consommation de terres agricoles, extension des zones industrielles : Un couple d'exploitants agricoles (Or 21) demande que la parcelle ZY 306 ne passe pas en zone constructible industrielle et reste accessible au pâturage par leurs vaches laitières, leur principale activité. En réponse, la collectivité indique que le site de la laiterie possède des velléités de développement dans le cadre de son activité. Par ailleurs, le rapport de présentation précise que l’arrêté préfectoral du 8/08/2000 relatif à la nappe de Campbon définit les occupations du sol, activités, installations et aménagements autorisés dans les périmètres de protection rapproché et complémentaire ; en dérogation au reste du secteur de protection, l’article 7.2.6 autorise l’extension limitée des zones d’activités de la Fondinais et de Saint-Martin.

La laiterie emploie 300 personnes sur ce site, avec la société de transport de lait qui collecte auprès de 850 exploitants. En conclusion, je considère que la pérennité de la laiterie, indispensable pour la commune, l’emploi et l’activité agricole départementale, nécessitera des extensions à moyen terme. Après vérification, il s’avère que la zone Ueb permettant l’agrandissement de la laiterie se développe sur la partie ouest de la parcelle ZY 306 qui correspond à la parcelle ZY 185 d’extension limitée autorisée par l’arrêté du 8 août 2000. Je recommande que cette extension soit progressive, d’abord sur les délaissés et l’emplacement de la butte de terre, puis progressivement sur la parcelle agricole au fur et à mesure des besoins. Cela permettra aux éleveurs de continuer à exploiter la partie ouest de la parcelle, en complément de la partie est qui est préservée. d1. Carrières : L'exploitant de la carrière du Padé (Or 11) souhaite que les servitudes existantes (pistes de circulation, poste d'arrivée de puissance électrique, lagune des eaux de ruissellement) soient prises en compte dans le zonage Ns, car ce zonage sépare la zone d'excavation et de remblaiement de la zone de dépôt de granulats. En réponse, la collectivité indique que ce site d’exploitation est traversé

Campbon, révision générale du PLU 62/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 par une trame verte de protection, mais que son classement en N n’interdit pas la réalisation ou l’aménagement de voies. En conclusion, je note que l’aménagement de voies internes est possible, mais j’estime qui faut les limiter et prévoir des dispositifs de séparation avec le milieu naturel, afin d’empêcher l’entraînement de matériaux fins vers le ruisseau par les eaux de ruissellement. Au-delà des erreurs matérielles à corriger, l'exploitant de la carrière de Bel Air (Oc 6) demande notamment : • D'anticiper les évolutions de la réglementation ou des activités du site (par exemple, le recyclage), en complétant le règlement afférent à la zone Ac par « dans le secteur Ac, sont admises les occupations et utilisations du sol liées et nécessaires aux activités de carrières, ou toute activité nécessaire pour faciliter son exploitation ou la compléter « ; • De revenir sur les avis de la CDPENAF et de l’État, qui sollicitaient un retrait de certaines parcelles du périmètre du STECAL ; pour les besoin de l'exploitation dans un avenir proche, les stocks de granulats ne pourront plus être localisés en fond de fouille du fait de son avancée et de son approfondissement ; il y aura l'obligation, pour maintenir l'accessibilité des poids lourds, de relocaliser ces stocks de produits finis sur des terrains situés à l'ouest, propriété de l'exploitant. En réponse, la collectivité maintient la demande des PPA en reclassant les parcelles 28, 29 et 37 en zone agricole. En conclusion, je prend note de ce reclassement en zone agricole ; il y a cependant lieu de prendre en compte les besoins de pérennisation de l’activité de la carrière, avec la possibilité de stocker des granulats sur des terrains, hors du fond de fouille, appartenant à la société ; une demande d’autorisation, au titre des installations classées pour la protection de l’environnement – ICPE, est à faire par l’exploitant de la carrière auprès des services de l’État ; cette demande devra comporter une étude d’impact avec évaluation des incidences et proposition de mesures de résorption. Après autorisation, le nouveau périmètre sera intégré dans le PLU à l’occasion de son évolution ultérieure. Enfin, le règlement du PLU projeté pourrait être complété par les activités facilitant l’exploitation et la complétant, à condition qu’elles ne créent pas de nuisances ou de risques supplémentaires. d2. Règlement : Concernant trois observations sur le règlement, la collectivité donne les réponses suivantes : • La zone Ua autorise la rénovation ou le changement de destination des constructions pour la réalisation de chambres d’hôtes (Oo 11) ; • La zone agricole autorise la réalisation d’annexes à l’habitation dans les conditions suivantes : ◦ Être liées à un logement existant ; ◦ Leur superficie cumulée ne doit pas dépasser 50 m² d’emprise au sol (hors piscine) ; cette surface est maintenue, bien que la Chambre d’Agriculture et la CDPENAF demande 40 m² maximum ; il me semble que le maintien à 50 m² ne nuise pas à l’activité agricole ; ◦ Elles doivent être inclues entièrement dans un rayon de 25 mètres de l’habitation (Or 9).

Campbon, révision générale du PLU 63/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • L’inscription du terrain d'auto-cross de la Turpinais comme zone de loisir pourra se faire lors d’une évolution ultérieure du document d’urbanisme lorsque les études d’aménagement du terrain seront plus précises (Or 15). En conclusion pour ce dernier point, je considère que l’aménagement de ce terrain d’auto-cross pour des réunions périodiques est un moyen de créer une animation locale. Des courses ont déjà eu lieu, réunissant un large public ; le Géoportail de l’IGN montre que ce terrain serait difficilement exploitable par l’agriculture. Avant inscription au PLU, il est nécessaire que l’association réalise un dossier d’autorisation ou de déclaration au titre de la loi sur l’eau, et prévoit des mesures d’insertion : le circuit intercepterait une zone naturelle correspondant à un talweg ; il y a lieu d’évaluer les nuisances sonores pour le hameau de la Turpinais. e. Bâtiments pouvant faire l'objet de changement de destination, pour habitation : Cinq observations demandent que des bâtiments puissent faire l'objet de changement de destination, à la Rivière (Oc 2), la Crohonnais (Oi 6), la Caillonnais (Or 14), la Charnais Or 18) et la Daguais (Or 22). Une observation (Oo 10) demande qu'une annexe puisse être rénovée à la Siourais. Dans le hameau de la Mirtais, une observation (Oi 8) porte sur la rénovation des anciens bâtiments agricoles en compatibilité avec le bâtiment inscrit dans la liste. Après visite in situ, la commune propose de rajouter dans la liste 2 bâtiments au Rocher et 3 à Montmignac ainsi que les ruines de la Bosse Marion. Elle propose également de rajouter un inventaire du petit patrimoine existant réalisé par l'association historique. En réponse, la collectivité indique qu’une commission municipale a analysé l’intérêt patrimonial de chaque bâtiment agricole pouvant changer de destination afin de l’inscrire ou non au plan de zonage du PLU. Les nouvelles demandes de changement de destination des bâtiments seront analysées de la même façon. En conclusion, je rejoins l’avis de la Préfecture qui demande d’assortir chaque bâtiment d'une fiche faisant état des éléments d'intérêt historique, artistique ou architectural et de prescriptions permettant la préservation des caractéristiques d'origine et sa réhabilitation. Il y a également lieu de prendre en compte des distances de visibilité satisfaisantes pour les bâtiments débouchant sur RD, comme le demande le Département, ainsi que la réciprocité avec des bâtiments agricoles. L’ajout et le repérage du petit patrimoine dans le PLU permettra de le préserver, voire de le réhabiliter le cas échéant et de le mettre en valeur. f. Emplacements réservés et accès : Concernant trois observations sur le règlement, la collectivité donne les réponses suivantes et je complète par mes conclusions : • L’ER 13, débouchant sur la rue des Sports, se situe en zone agricole non pérenne et sera maintenu afin de permettre à long terme la desserte de la partie est ; je note qu’il ne pourra donc pas être acquis comme formulé dans l’observation Or 10 ; à plus long terme, si cette desserte se réalise, la partie arrière du terrain sera desservie et pourra être constructible. • Il est important de maintenir un accès suffisamment dimensionné pour la future desserte de la zone située à l’ouest (ex-OAP de la Vallée) ; la zone agricole non pérenne sera donc maintenue sur cet accès ; considérant que cette zone pourra être facilement desservi par la rue de la Vallée, je considère que la largeur de l’accès pourrait être diminuée, mais sans atteindre la largeur de 6 mètres demandée par l’observation Or 23.

Campbon, révision générale du PLU 64/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 • L’ER 5 a pour objet l’aménagement d’un poste de sécurité du poste de refoulement existant. Son dimensionnement réel sera réajusté lors de la réalisation des études de faisabilité. Du fait de sa taille assez importante, je considère qu’il y a lieu de l’étudier relativement rapidement, afin de ne pas interférer sur l’activité agricole.

Mes conclusions sur les avis des personnes publiques associées, non intégrés dans les chapitres a à f précédents, et sur les réponses de la collectivité, sont les suivantes par thème : • Extension de la zone Porte Estuaire ouest : Pour garantir la compatibilité avec le Schéma de cohérence territoriale métropolitain, et au vu des capacités résiduelles importantes de la zone d’activités Porte Estuaire, la Préfecture demande de privilégier un reclassement en zone agricole de la zone 1AUf en extension nord est à privilégier, le PLU ne justifiant pas le besoin de 3 hectares supplémentaires. En réponse, la collectivité indique que la zone Porte Estuaire ouest a été ouverte à la commercialisation récemment pour les PME ; la partie nord est réservée à des entreprises plus importantes ; cette zone est particulièrement demandée et sera maintenue par l’intercommunalité. En conclusion, je recommande d’accueillir les nouvelles entreprises tout d’abord sur la zone Uf qui a encore beaucoup de capacités, tant sur le secteur à l’extrême est que sur le secteur ouest (de la RD 3), puis d’aménager le secteur 1AUf, seulement quand le reste de la zone sera occupé. Le secteur Est peut aussi bien accueillir des entreprises plus importantes, que le secteur nord, mentionné par la collectivité. Cette évolution devra être intégrée dans la pièce justifications des choix, sur la base d’un projet global d’aménagement de la zone Porte Estuaire. Cela permettra de maintenir l’exploitation agricole de la zone 1AUf jusqu’à la finalisation de la zone.

• Logements locatifs sociaux : En réponse à la Préfecture indiquant que les 20 logements locatifs sociaux sur les secteurs des Gavelais et de la rue de la Gruette correspondent en réalité à des opérations programmées dans le cadre de l'ancien PLH couvrant la période 2014 – 2020, la collectivité répond que l’ancien PLH était prévu pour la période 2014-2020 mais n’a été effectif que jusque début 2019. Le nouveau PLH mis en place à la suite de la fusion se superpose en partie avec l’ancien car il est programmé sur 2019-2025. Pour l’opération des Gavelais, le permis a été délivré en fin d’année 2019 ; cette opération s’inscrit bien dans la période du nouveau PLH. Le permis pour l’opération de la Gruette a été lancé et l’opération viabilisée en septembre 2019 ; elle ne sera donc pas comptabilisée sur le pas de temps du PLU. Sur la période de ce PLU (10 ans), il est prévu la création de 42 logements locatifs sociaux, se détaillant comme suit (confer le tableau établi par la collectivité, page 45 du rapport) : • Opération en cours aux Gavelais : 12 logements locatifs sociaux - LLS ; • En OAP : 24 LLS, soit : ◦ Rue du Sillon : 7 LLS ; ◦ Clos-Méry : 10 LLS ; ◦ La Haie Mériais : 7 LLS ; • Chemin des Fours à Chaux : 6 LLS pour seniors.

Campbon, révision générale du PLU 65/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 En conclusion, je note que la création de 42 logements locatifs sociaux correspond au programme du PADD. Cette prévision correspond sensiblement au programme du plan local de l’habitat - PLH de la communauté de communes, qui prévoit 25 logements sociaux sur sa durée 2019 – 2024. In fine la collectivité a enlevé les 8 logements de la Gruette programmés en 2019, pour les remplacer par les six logements seniors du chemins des Fours à Chaux. Ces derniers viendront compléter les neuf logements existants en accompagnement de la maison de retraite ; la demande est effectivement élevée pour les résidences seniors. Bien que ces six logements ne soient pas sous maîtrise de la commune, il faudra s’assurer qu’ils soient bien réalisés dans la durée du PLU. Je signale également qu’ils ne se situent pas en OAP.

• Prise en compte de l'environnement : A la MRAe demandant de compléter l’évaluation des incidences du projet de PLU sur le site Natura 2000, la collectivité répond que les secteurs de projet se situent à plus de 3.5 km du site Natura 2000 présent au nord du territoire communal. La partie 9 du rapport de présentation, justifications du projet du PLU, présente l’absence d’impact direct et indirect des sites de développement de la commune. En conclusion, je note que le nouveau PLU n’aura pas d’impact sur le site Natura 2000. Par ailleurs, j’approuve la prise en compte par la collectivité de l’avis de la MRAE sur l’environnement et les milieux naturels et aquatiques : complétude du rapport de présentation par des éléments sur les objectifs de protection de l’environnement, l’évaluation des incidences Natura 2000, le dispositif de suivi, la contribution au changement climatique ; complétude des annexes sanitaires sur la ressource en eau, les aspects qualitatifs et quantitatifs de sa protection ; complétude des OAP sur leur intégration paysagère.

• Agriculture : la Chambre estime que le volet agricole est peu développé dans le rapport de présentation ; la carte du PADD n'identifie pas les espaces agricoles pérennes ; la somme des zones A, Ab et Aba correspond-elle aux espaces agricoles pérennes à intégrer dans les 11 500 ha prévus au SCoT ? La Chambre demande que le document d'urbanisme soit complété avec notamment la carte des sièges d'exploitation agricole ; la CDPENAF demande de réduire de moitié le périmètre proposé du STECAL NLa – Moulin de la Bicane ; En réponse, la collectivité indique que le diagnostic agricole a été identifié en annexe du rapport de présentation et sera répercuté dans le tome 2 – justifications, pour plus de lisibilité. L’emprise du site du moulin de la Bicane a été réduite de 2 000 m2 à l’est pour répondre à l’avis de la CDPENAF et de la Chambre d’Agriculture. En conclusion, je suis favorable à cette réduction au moulin de la Bicane ; il reste une surface suffisante pour créer des activités, notamment pédagogiques, autour de la meunerie.

• Infrastructures routières : le Département indique que le schéma routier départemental n'est pas mentionné et que ses prescriptions ont pour objectif d'éviter les nuisances sonores associées au trafic routier ainsi que les accidents liés aux problèmes de visibilité aux intersections ; il convient de mettre en concordance la carte du PADD avec les entrées de ville repoussées à juste titre par la commune.

Campbon, révision générale du PLU 66/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 En réponse, la collectivité indique que les entrées d’agglomération définies par les panneaux de signalisation ne correspondent pas toujours à la définition des entrées de ville et de l’enveloppe urbaine définie au PLU. Ainsi, le PADD ne sera pas modifié à ce stade et les entrées de ville mentionnées au PLU sont celles des entrées réelles du bourg de Campbon. En conclusion, je considère que la limitation de la construction en linéaire le long des axes routiers va dans le sens de la sécurité routière. Il y a lieu de prendre en compte les prescriptions du schéma routier départemental. Je recommande de bien matérialiser les entrées d’agglomération et, au-delà du panneau, informer physiquement l’usager sur l’obligation de réduire sa vitesse : trottoirs en zone urbaine, écluses ….

• Protection de la ressource en eau : la MRAe demande d'analyser la capacité du système d’assainissement collectif à accueillir les développements urbains, à vocation d’habitat et d’activités économiques, ainsi que de consolider le PLU en matière de justification de la prise en compte du risque de pollution accidentelle du milieu par défaut du système de gestion des eaux pluviales . En réponse, la Communauté de communes indique avoir lancé l’élaboration du schéma directeur d’assainissement en 2019. En outre, une sensibilisation auprès des agriculteurs a été réalisée à l’échelle de la commune, afin d’avoir une agriculture raisonnée sur le site protégé de la nappe. Un groupe de travail (en collaboration avec la Chambre d’Agriculture) a travaillé sur le rapprochement des terres agricoles et des sièges d’exploitation. Par ailleurs, une aide financière a permis d’inciter à la plantation de haies par les agriculteurs. Toutes ces actions vont dans le sens de la protection de la nappe. En conclusion, la nappe aquifère de Campbon présente un intérêt majeur, à l'échelle départementale, pour assurer une bonne qualité de l'eau potable distribuée, en complément ou en mélange avec les autres ressources sur le département (Loire et Vilaine), notamment en période d'étiage. Le schéma directeur d’assainissement des eaux pluviales va permettre de recenser les dysfonctionnements existants et de programmer des mesures de traitement. La plantation des haies permet de densifier le bocage et de réduire le ruissellement pluvial. Il s’agit de continuer dans cette voie.

Je termine mes conclusions, en mettant l’accent sur les points suivants : • La nécessaire réalisation des 42 logements locatifs sociaux, sur la durée de ce PLU ; • L’aménagement en extension des zones d’activités de Porte Estuaire ouest et de la Fondinais, seulement après l’occupation complète des emprises industrielles existantes ; • L’amélioration des plans du règlement graphique, afin de faciliter l’instruction des dossiers d’urbanisme.

Campbon, révision générale du PLU 67/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020 3 - Avis du commissaire enquêteur

Considérant que :

• La concertation préalable a été menée de façon satisfaisante ; • L'ensemble des formalités de publicité et d'affichage a bien été effectué ; • Le dossier était complet et a pu être consulté facilement sur le lieu d'enquête, et sur le site dématérialisé et sur le site internet de la Communauté de communes ; • Les objectifs du projet d'aménagement et de développement durables - PADD sont assurés ; • Le projet de PLU est compatible avec les documents supra-communaux, notamment, le schéma de cohérence territoriale – SCoT Nantes - Saint-Nazaire, le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux – SDAGE 2016 – 2021 du bassin Loire – Bretagne et le plan local de l'habitat – PLH de la Communauté de communes ; • Les avis des personnes publiques associées sont prises en compte, ou, le cas échéant, l’absence de prise en compte est justifiée ; • Les observations des pétitionnaires sont prises en compte par la Communauté de communes, lorsque ces observations sont conformes avec les principes du projet d'aménagement et de développement durables et avec le schéma de cohérence territoriale métropolitain ; • Les différentes propositions de modifications émises dans le chapitre 2 précédent peuvent être prises en compte, sans remettre en cause l'économie générale du projet de PLU arrêté ; j'émets, en conséquence, un avis favorable au projet de révision générale du Plan Local d'Urbanisme de la commune de Campbon, arrêté par la Communauté de communes Estuaire et Sillon. , le 6 janvier 2020 le commissaire enquêteur

Gérard LAFAGE

Campbon, révision générale du PLU 68/68 Enquête publique, arrêté du président de la CCES du 16 octobre 2019 Tribunal Administratif de Nantes, décision E19000028 / 44 du 20 août 2019 Rapport, conclusions et avis du commissaire enquêteur, 6 janvier 2020