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REPUBLIQUE GABONAISE UNION – TRAVAIL – JUSTICE ______

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU Public Disclosure Authorized DEVELOPPEMENT DURABLE

------COMMISSION NATIONALE DES TIPPEE Secrétariat Permanent

Projet CAB4 Public Disclosure Authorized

Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES)

(PR)

Public Disclosure Authorized Rapport Final

Juillet 2013

Mbaye Mbengue FAYE Consultant en Evaluation Environnementale et Sociale Tél (221) 77 549 76 68 – Email : mbmbfaye@ yahoo.fr - Dakar – Sénégal

Avec la collaboration de :

Public Disclosure Authorized • Momar SOW, Expert Environnementaliste • Omar Karamokho Ndiaye: Expert socio-économiste • Mamadou DIEDHIOU, Expert Socio économiste • Clair Mbourou: Sociologue (Expert national) • Dr Féréole Clarpin Moussounda, Enseignant-Chercheur à l’Université • Rufin Mikala MUSSAVU, Cartographe • Yves AZIZET ISSEMBE, Expert Forestier 2

Tables des Matières

TABLES DES MATIERES 2 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 3 SUMMARY 7 RESUME NON TECHNIQUE 10 CHAPITRE 1 : INTRODUCTION 13 CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU PROJET 15 CHAPITRE 3 : ANALYSE DU CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL 25 3.1 LE CONTEXTE POLITIQUE 25 3.2 CADRE REGLEMENTAIRE 25 3.2.1 CADRE JURIDIQUE NATIONAL 25 3.2.2 CONVENTIONS INTERNATIONALES RATIFIEES PAR LE ET APPLICABLE AU PROJET 29 3.3 ANALYSE DES POLITIQUES DE SAUVEGARDES DE LA BANQUE MONDIALE ET LEUR APPLICATION AU PROJET CAB4 30 3.4 CADRE INSTITUTIONNEL DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PROJET 32 CHAPITRE 4 : CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES DE BASE 34 4.1 DESCRIPTION GENERALE DE LA ZONE DU PROJET (ZONE D’ETUDE ELARGIE) 34 4.2 PRESENTATION DES CARACTERISTIQUES BIOPHYSIQUES DE LA ZONE D’ETUDE RESTREINTE 46 4.3 CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE - 53 - 4.4 APPROCHE METHODOLOGIQUE ETUDE ARCHEOLOGIQUE - 62 - 4.5 LES INDICES ARCHEOLOGIQUES - 63 - 4.6 CONCLUSION - 64 - 4.7 RECAPITULATIF DES CONTRAINTES SOCIO-ENVIRONNEMENTALES - 69 - 4.8 ANALYSE DE LA SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DES TRONÇONS - 73 - 4.9 ANALYSE DE SENSIBILITE DES CENTRES TECHNIQUE - 75 - CHAPITRE 5 : CONSULTATION DU PUBLIC - 78 - 5.1 OBJECTIF DE LA CONSULTATION PUBLIQUE - 78 - 5.2 LA STRATEGIE ET DEMARCHE DE LA CONSULTATION - 78 - CHAPITRE 6 : ANALYSE DES IMPACTS - 84 - 6.1 DESCRIPTION DE L’IMPACT - 84 - 6.2 INDICE D'IMPORTANCE DE L'IMPACT - 85 - 6.3 IDENTIFICATION DES SOURCES D’IMPACT - 88 - 6.4 IMPACTS POSITIFS - 90 - 6.5 IMPACTS NEGATIFS DU PROJET DURANT LES TRAVAUX - 91 - CHAPITRE 7 : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE - 111 - 7.1 PLAN D’ATTENUATION - 111 - 7.2 MESURES REGLEMENTAIRES - 112 - 7.3 MESURES OPERATIONNELLES SPECIFIQUES - 113 - 7.4 PLAN DE RENFORCEMENT DES CAPACITES, INFORMATION, COMMUNICATION - 127 - 7.4.1 RENFORCEMENT DES CAPACITES - 127 - 7.4.2 FORMATION DES ACTEURS DU CHANTIER - 128 - 7.4.3 INFORMATIONS DES POPULATIONS - 128 - 7.5 DISPOSITIF DE SURVEILLANCE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL - 130 - 7.5.1 SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE - 130 - 7.5.2 SUIVI ENVIRONNEMENTAL - 130 - 7.6 PHASAGE DE LA GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE 134 7.7 RECOMMANDATIONS DE MISE EN ŒUVRE 135 7.8 COUT DU PLAN DE GESTION ET DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL 135 ANNEXE 136 3

Liste des sigles et abréviations

ANINF : Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences ANPN : Agence Nationale des Parcs nationaux du Gabon BM : Banque Mondiale BIRD : Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement CAB : Central African Backbone CGES : Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CN TIPPE : Commission Nationale des Travaux d’Intérêt Public pour la Promotion de l’entreprenariat et de l’Emploi CPR : Cadre de Politique de Réinstallation CT : Centres techniques DAO : Dossier d'Appel d'Offre DGEPN : Direction Générale de l'Environnement et de la Protection de la nature DSCRP : Document Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté EIES : Etudes d’impact Environnemental et Social MCPEN : Ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique MDC : Missions de Contrôles ONG : Organisation Non Gouvernementale PAP : Personne Affectée par le Projet PANLDT : Plan d’Action National de Lutte contre la Dégradation des Terres PNAE : Plan National d’Action pour l’Environnement PSFE : Programme Sectoriel Forêt et Environnement PNDS : Plan National de Développement Sanitaire PR : Plan de Réinstallation PO : Politique Opérationnelle SETRAG : Société d'Exploitation du Transgabonais SPIN : Société de Patrimoine des Infrastructures Numériques TDR : Termes de référence

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Liste des experts de l’étude Tableau 2 : Tronçon Ferroviaire Tableau 3 : Tronçons Routiers Tableau 4 : Textes normatifs internationaux applicables au projet. Tableau 5 : Institutions / Entités administratives impliquées dans la mise en œuvre du CAB4 Tableau 6 : Situation administrative des villes situées sur l’emprise Tableau 7 : Description des caractéristiques utilisées pour décrire les impacts potentiels Tableau 8 : Méthode utilisée pour déterminer la portée des impacts Tableau 9: Détermination de l’indice de conséquence Tableau 10: Détermination de la portée Tableau 11 Exemple d’un énoncé d’impact Tableau 12: Synthèse des sources et récepteurs d’impacts du projet Tableau 13 : Résumé des mesures de Gestion environnementale et sociale Tableau 14 : Plan de renforcement des capacités Tableau 15 : Besoin en formation et information Tableau 16 : Matrice de surveillance et de suivi du plan de gestion environnementale Tableau 17 : Coût du plan de gestion environnementale et sociale

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Listes des figures

Figure 1 : Positionnement du projet dans la sous-région Figure 2 : Parcours routier ouest de la variante 3 Figure 3 : Synoptiques de l'ensemble des tracés Figure 4: Synoptiques de l'ensemble des tracés Figure 5 : Schéma indicatif des liaisons et interfaces de transmission Figure 6 : Situation du tracé par rapport aux différents écosystèmes du Gabon Figure 7 : Carte du relief Figure 8 : Cartographie de la pluviométrie Figure 9 : Situation du tracé par rapport aux différents cours d’eau Figure 10: Localisation des populations autochtones dans l’aire d’influence du projet CAB Figure 11 : Carte des sites archéologiques de la réserve de la Lopé 6

Liste des annexes

Annexe 1 : Clauses Environnementales Annexe 2 : Mesures environnementales à intégrer dans le bordereau des prix Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées Annexe 4 : Compte rendu des consultations publiques Annexe 5 : Bibliographie

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Summary

As part of the implementation of its Strategic Plan of the “Emerging Gabon”, especially the telecommunications sector development plan “Gabon Numérique”, the Government of the Republic of Gabon, through the Ministry of Communications, Posts and the Digital Economy (MCPEN) has requested and obtained from the World Bank a loan of $ 58 million dollars from the resources of the International Bank for Reconstruction and Development (IBRD) under the 4th phase of the Central African Backbone Program 4 (CAB 4).

The objective of CAB4 GABON is to increase the geographical coverage and the use of high capacity bandwidth network and reduce the costs of communication services in the territory of the Republic of Gabon.

But the CAB4 CITGB Project (Central African Backbone) is a basic infrastructure project that could generate significant negative socio-environmental impacts if safeguards are not taken with regard to socio-environmental sensitivity of the areas it goes through (large urban centers and protected area: the LOPE).

It is in this context and in order to make the project sustainable that the Gabonese Government decided to use the services of a consultant to conduct an environmental assessment of the project in accordance with the recommendations of the Environmental and Social Management Framework (ESMF) and to comply with Gabonese regulations and the requirements of the World Bank (including OP 4.01).

 Objectives of the Study

The impact assessment allows for: • Better mainstreaming of environment in the design of the project; • Pre-empting potential environmental impacts; • Research to improve the proposed actions; • The definition of corrective measures or alternatives.

 Methodology

The methodological approach for the conduct of this work consisted of the following different steps:

• Desk research and field work; • The establishment of the baseline at the project site; • Consultation with stakeholders (communities, technical services and local authorities); • Identification and assessment of the environmental and social impacts of the project; • Definition of corrective actions, and alternatives, and provisions for environmental compliance; • The development of the Environmental and Social Management Plan, including standardized measures that allow the project to comply with the different regulations and relevant standards, strengthening institutional capacity and the program monitoring/surveillance.

This approach has allowed the development of the ESIA report focusing on:

• The description of the main components of the project; • Regulations that the project must comply with; • The institutional framework for the project implementation;

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• The initial state of the biophysical, socio-economic and cultural environment to assess the potential presence of resources and sensitive receptors with particular value which could be subject to significant impacts due to the project; • Identification of potential impacts and mitigation options involving prevention. Indeed, whenever a potential significant adverse impact is suspected, a practical and effective option for elimination, reduction or compensation has been proposed in order to minimize or reduce it to an acceptable level. Where necessary, measures to optimize positive effects were also identified and proposed. • The formulation of an Environmental and Social Management Plan and a proposed mechanism/framework for participatory monitoring involving all stakeholders.

The environmental and social issues considered in this ESIA are in line with the terms of reference approved by the Gabonese Government and the World Bank.

 Socio-environmental issues associated with the Project

Overall, it was found that the constraints and challenges associated with the project are almost identical in the different sections (rail and road).

These issues are as follows:

• The potential risks of involuntary displacement of traders located on the right-of-way; • The risk of loss of property, income and access to sources of income for local communities and traders located alongside the roadway during construction; • The risk of destruction of water and electricity networks on the right-of-way; • The risk to the safety of people during the works because of the relative proximity of homes and other public infrastructure; • The risk of exacerbating the phenomenon of water erosion with the movement of heavy construction machinery; • The risk of disturbance to wildlife and archaeological sites during the crossing of the LOPE Park.

Thus, there is a perfect similarity of impacts at the targeted routes. Also, the measures in terms of mitigation, compensation, etc. are identical for the whole route. For this reason, the Environmental Management Plan is applicable to each of the sections concerned (rail or road).

 Principle of Environmental and Social Management

This environmental and social management plan is to ensure the correct performance, within the project implementation framework in accordance with the principles of environmental and social management (mitigation of negative impacts and enhancement of positive impacts).

Specifically, the proposed management plan includes:  The mitigation plan, which includes several measures: o Those to be included in the specifications of the different companies in charge of the work as contractual measures (CPS and CPTP) Annex 1 & 2: Environmental Clauses – tender /Works specifications; o Supporting measures to be implemented in addition to technical and/or environmental actions.

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 The surveillance and monitoring plan, which includes: o A surveillance program, of which the main purpose is to verify the application of the proposed environmental measures; o A monitoring program with the goal of monitoring the evolution of the environmental components in order to assess the effectiveness of the proposed environmental measures.

 Capacity-building and communications plan.

 Cost of the Environmental and Social Management The Environmental and Social Management Plan (ESMP) includes three (03) categories of measures:

- Measures to be included in the tender and implementation documents as contractual measures for which the financial assessment will be taken into account by the bidders in setting their rates and prices (see measures to include in the unit price schedule: annex 2); - Engineering measures in tender documents and the specifications for implementation; - Environmental measures (awareness, surveillance and monitoring, etc.).

Loss of assets will be covered by the Resettlement Plan (RP).

The costs of environmental and social management are summarized below and will focus primarily on environmental measures that are not taken into account in tender documents.

Summary of costs of the ESMP

SPECIFIC MEASURES Total (FCFA) Compensation PM (see. RP) Training in monitoring and evaluation of environmental impacts (national training 30, 000,000 workshops in order to have a critical mass of experts in the country) Support to local authorities involved in monitoring the implementation of the works (travel and incentives of an agent from the municipal technical services in 20,000,000 each locality) Communication and awareness campaigns, including the installation of signs at 30,000,000 the entrance (Mingoué bridge) and out of the LOPE park (Efoué bridge) Environmental and social surveillance of the work (Mission Control / MDC) 90,000,000 Monitoring of environmental and social measures: - Support for the Department of Environment (quarterly monitoring mission for one agent) 10,000,000 Note: This provision is managed by the project (and not made available to the DGEPN) and may cover some supervision and monitoring activities. Strengthening environmental expertise at the SE/CN-TIPPEE and DGEPN 20,000,000 (training in monitoring) Total 200,000,000

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Résumé non technique

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique « Gabon émergent » et plus particulièrement du Plan de développement sectoriel des télécommunications « Gabon numérique », le Gouvernement de la République Gabonaise, à travers le Ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique (MCPEN), a sollicité et obtenu de la Banque Mondiale un prêt d’un montant de 58 millions dollars sur les ressources de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), ceci dans le cadre de la 4eme phase du Programme de la Dorsale de l’Afrique Centrale encore appelé « Central African Backbone Program 4 » (CAB 4).

L’objectif du CAB4 GABON est d'accroitre la couverture géographique et l’utilisation des réseaux à bande passante de grande capacité et de diminuer les coûts des services de communications sur le territoire de la République Gabonaise.

Mais, le Projet CAB4 CITGB (Central African Backbone) étant un projet structurant pourrait engendrer des impacts négatifs socio-environnementaux considérables si des mesures de sauvegardes ne sont pas prises, au regard de la sensibilité socio-environnementale des zones traversées (grands centres urbains et zone protégée : la LOPE).

C’est dans ce contexte et en vue d’inscrire le projet dans la durabilité que le Gouvernement Gabonais a décidé de faire appel aux services d’un consultant pour procéder à l’évaluation environnementale de ce projet, conformément aux recommandations du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et pour être en conformité avec la législation gabonaise et les exigences de la Banque Mondiale (notamment l’OP 4.01).

 Objectifs de l’étude

L’étude d’impact permet : • une meilleure prise en compte de l’environnement dès la conception du projet ; • une anticipation des incidences environnementales éventuelles ; • la recherche d’amélioration des actions envisagées ; • la définition de mesures correctrices ou alternatives.

 Méthodologie

La démarche méthodologique adoptée pour la réalisation de ce travail a consisté en différentes étapes qui sont les suivantes : • la recherche documentaire et les travaux de terrain ; • l’établissement de l’état de référence au niveau de la zone d’accueil du projet ; • la consultation des différentes parties prenantes (populations, services techniques et autorités locales) ; • l’identification et l’évaluation des incidences environnementales et sociales du projet ; • la définition des mesures correctives, des alternatives et des dispositions de conditionnalité environnementale ; • l’élaboration du plan de gestion environnementale et sociale, y compris les mesures normalisées qui permettront au projet de se conformer aux différents textes et normes pertinents, le renforcement des capacités institutionnelles et le programme de suivi – surveillance.

Cette démarche a permis l’élaboration du rapport d’EIES qui met l’accent sur :

• le descriptif des principales composantes du projet ; • les textes auxquels le projet devra se conformer ; • le cadre institutionnel d’exécution du projet ;

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• l’état initial de l’environnement biophysique, socioéconomique et culturel pour s'assurer de la présence potentielle de ressources et de récepteurs sensibles et/ou ayant une valeur particulière qui pourraient être sujets à des effets significatifs du fait du projet ; • l’identification des impacts potentiels et des options de réduction, impliquant la prévention. En effet, chaque fois qu’un impact négatif potentiel et significatif est suspecté, une option pratique et efficace d’élimination, de réduction ou de compensation a été proposée afin de le réduire au minimum ou de le ramener à un niveau acceptable. Le cas échéant, des mesures d’optimisation des effets positifs ont été également identifiées et proposées.

• la formulation d’un Plan de gestion environnementale et sociale et la proposition d’un dispositif/canevas de suivi participatif impliquant tous les acteurs concernés.

Les thématiques environnementales et sociales considérées dans la présente EIES restent conformes aux termes de référence validés par le Gouvernement Gabonais et la Banque Mondiale.

 Enjeux socio-environnementaux associés au Projet

De manière globale, il a été constaté que les contraintes et enjeux associés au projet restent pratiquement identiques au niveau des différents tronçons (ferroviaires et routiers).

Ces enjeux qui se présentent comme suit : • les risques potentiels de déplacement involontaire de commerçants implantés sur l’emprise ; • les risques de pertes de biens, de revenus et d’accès à des sources de revenus pour les populations locales et commerçants implantés sur les abords de la chaussée durant les travaux ; • le risque de destruction de réseaux eau et électricité sur les emprises ; • le risque d’atteinte à la sécurité des populations lors des travaux en raison de la relative proximité des concessions et autres infrastructures publiques ; • les risques d’accentuation du phénomène d’érosion hydriques avec les mouvements des engins de travaux ; • le risque de perturbation de la faune et des sites archéologique lors de la traversée de la LOPE.

On note ainsi, une parfaite similitude des impacts au niveau des tracés ciblés. Aussi, les mesures en termes d’atténuation, de compensation, etc. restent identiques à l’ensemble du tracé. Pour cette raison, le Plan de Gestion environnementale reste applicable à chacun des tronçons concernés (ferroviaires ou routiers).

 Principe de gestion environnementale et sociale

Ce plan de gestion environnementale et sociale vise à assurer la réalisation correcte, et dans les délais prévus du projet en respectant les principes de gestion environnementale et sociale (atténuation des impacts négatifs et la bonification des impacts positifs).

De manière spécifique, le plan de gestion proposé comprend :

 Le plan d’atténuation qui comprend diverses mesures : - celles à insérer dans les différents cahiers de charge de l’entreprise en charge des travaux comme mesures contractuelles (CPS et CPTP) annexe 1 & 2 : Clauses environnementales DAO/Travaux ; - des mesures d’accompagnement à réaliser en plus des actions techniques et/ou environnementales.  Le plan de surveillance et de suivi qui est composé de : - un programme de surveillance dont l’objet principal est la vérification de l’application des mesures environnementales proposées ; - un programme de suivi dont l’objectif est le suivi de l’évolution des composantes de l’environnement en vue d’évaluer l’efficacité des mesures proposées environnementales.

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 Le plan de renforcement des capacités et de communication.

 Coût de gestion environnementale et sociale

Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) comprend trois (03) catégories de mesures: - des mesures à insérer dans les dossiers d’appel d’offres et d’exécution comme mesures contractuelles et dont l’évaluation financière sera prise en compte par les entreprises soumissionnaires lors de l’établissement de leur prix unitaires et forfaitaires (cf. mesures à intégrer dans le bordereau des prix unitaires : annexe 2 ; - des mesures d’ingénierie prévues par le dossier d’appel d’offre (DAO) et le dossier d’exécution ; - des mesures environnementales (sensibilisation, surveillance et suivi, etc.).

Les pertes d’actifs seront prises en compte par le Plan de Réinstallation (PR).

Les coûts de gestion environnementale et sociale se résument comme ci-dessous et vont essentiellement porter sur les mesures environnementales non prises en compte dans le DAO. Synthèse des coûts du PGES MESURES SPECIFIQUES Total (FCFA)

PM (cf. PR) Indemnisations

Formation en suivi et évaluation des impacts environnementaux (ateliers 30 000 000 nationaux de formation pour disposer d’une masse critique d’experts dans le pays) Appui aux collectivités locales concernées dans le suivi de la mise en œuvre des 20 000 000 travaux (déplacement et motivation d’un agent des services techniques municipaux dans chaque localité) Campagnes de communication et de sensibilisation, y compris l’installation de 30 000 000 panneaux de signalisation à l’entrée (pont Mingoué) et à la sortie du parc de la LOPE (pont Efoué) Surveillance environnementale et sociale des travaux (Mission de Contrôle/MDC) 90 000 000

Suivi des mesures environnementales et sociales: - Appui à la Direction de l’Environnement (mission de supervision trimestrielle 10 000 000 pour un agent) Nota : Il s’agit d’une provision gérée par le projet (et non pas mis à la disposition de la DGEPN) et qui pourra couvrir certaines activités de supervision et de suivi. Renforcement de l’expertise environnementale au niveau du SE/CN-TIPPEE et 20 000 000 de la DGEPN (formation en suivi) Total 200 000 000

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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION

1.1. Contexte du Projet et de l’étude :

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique « Gabon émergent » et plus particulièrement du Plan de développement sectoriel des télécommunications « Gabon numérique », le Gouvernement de la République Gabonaise, à travers le Ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique (MCPEN), a sollicité et obtenu de la Banque Mondiale un prêt d’un montant de 58 millions dollars sur les ressources de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), ceci dans le cadre de la 4ème phase du Programme de la Dorsale de l’Afrique Centrale encore appelé « Central African Backbone Program 4 » (CAB 4).

L’objectif de développement du projet au niveau du Gabon (Projet CAB4 GABON) est d'accroitre la couverture géographique et l’utilisation des réseaux à bande passante de grande capacité et de diminuer les coûts des services de communications sur le territoire de la République Gabonaise.

Mais, le Projet CAB4 CITGB (Central African Backbone) étant un projet structurant pourrait engendrer des impacts négatifs socio-environnementaux considérables si des mesures de sauvegardes ne sont pas prises, au regard de la sensibilité socio-environnementale des zones traversées (grands centres urbains et zone protégée : la LOPE).

C’est dans ce contexte et en vue d’inscrire le projet dans la durabilité que le Gouvernement Gabonais a décidé de faire appel aux services d’un consultant pour élaborer une étude d’impact environnementale et sociale (EIES) de ce projet, conformément aux recommandations du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) déjà élaboré pour le projet et pour être en conformité avec la législation gabonaise et les exigences de la Banque Mondiale (notamment l’OP 4.01).

1.2. Objectifs de l’étude

Conformément aux prescriptions des termes de références de l’étude, l’EIES doit permettre : • une meilleure prise en compte de l’environnement dès la conception du projet ; • une anticipation des incidences environnementales éventuelles ; • la recherche d’amélioration des actions envisagées ; • la définition de mesures correctrices ou alternatives.

A cet effet, l’étude d’impact vise à : • analyser l'ensemble des composantes techniques du projet; • analyser l'état initial du milieu d'accueil (physique et humain) du projet en y incluant sa dynamique naturelle; • caractériser et évaluer l'ensemble des impacts du projet en précisant notamment : leur portée spatiale, leur durée, leur intensité, leur caractère réversible ou irréversible, les cibles potentielles et leur sensibilité, afin de permettre leur hiérarchisation; • proposer des mesures visant à annuler, prévenir, atténuer ou compenser les impacts négatifs du projet - intégrer ces mesures dans un plan de gestion environnementale et sociale assorti d’un plan de suivi et de surveillance. 1.3. Méthodologie La démarche méthodologique adoptée pour la réalisation de ce travail a consisté en différentes étapes qui sont les suivantes :

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 Etape 1 : rencontres préparatoires avec les responsables du projet. Elles ont permis de comprendre de discuter des composantes du Projet et ses enjeux, son contexte et ainsi circonscrire la portée du mandat confié au Consultant.

La documentation disponible auprès des responsables techniques du Projet a été également capitalisée à cet effet. Ces rencontres ont permis des échanges d’informations et de mise à niveau.

 Etape 2. Elle a été consacrée : - d’une part, à la visite de la zone du projet. Elle a permis d’identifier le tracé de la fibre optique, dans ses composantes « voie ferrée et routière » et son rayon d’influence aux plans environnemental et socioéconomique, et de délimiter la zone d’étude (limites spatiales et temporelles de la zone d’influence du projet) ; - et d’autre part, à la recherche de données et d’informations sur sa zone d’implantation. Elle a consisté à collecter et à exploiter les documents disponibles dans la zone d’étude ainsi que les documents techniques fournis par la SETRAG dont les emprises accueillent le projet dans sa partie ferroviaire.

 Etape 3 : consultation du public. Il s’agit, d’une part, d’informer les autorités locales, les populations environnantes, les autres parties intéressées (Services techniques compétents, Autorités Administratives Locales, Populations, etc.), et d’autre part, de recueillir leurs points de vue et attentes sur le projet.

 Etape 4 a été consacrée à l’identification et l’analyse des impacts potentiels (positifs et négatifs) liés au projet. Ainsi, toutes les informations collectées auprès du promoteur, des populations, des acteurs institutionnels rencontrés, et celles d’ordre général obtenues à partir des recherches bibliographiques ont permis d’identifier les problématiques pertinentes à approfondir et de procéder à la prédiction des impacts potentiels du projet. Ainsi, sur la base d’une matrice d’identification des interactions entre le projet et les éléments du milieu récepteur, les différents impacts prévisibles ont été identifiés puis caractérisés à l’aide d’un outil d’évaluation basé sur les critères : Intensité, Etendue et Durée.

o Etape 5 a été consacrée à la procédure de prise en charge des impacts et risques potentiels du projet à travers des mesures d’atténuation établies sur la base de leur acceptabilité environnementale et sociale ainsi que de leur faisabilité technique et financière. L’ensemble de ces mesures est consigné dans un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) incluant les modalités de mise en œuvre.

1.4. Structuration du rapport

Le présent rapport est réalisé sur la base de termes de référence (TDR) validés par la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN) et la Banque mondiale. Le contenu dans ce rapport est structuré comme suit : • Résumé non technique • Chapitre 1: Introduction • Chapitre 2: Description du projet, y compris l’analyse des variantes • Chapitre 3: Cadre politique, légal et institutionnel • Chapitre 4: Description des conditions environnementales et sociales de base • Chapitre 5: Consultations publiques • Chapitre 6: Identification et analyse des impacts • Chapitre 7: Plan de Gestion Environnementale et Sociale

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CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU PROJET

Le projet CAB4, d’une durée de cinq (05) ans, est articulé autour de trois (03) composantes:

 Composante 1 : Amélioration de l’environnement  Composante 2 : Connectivité  Composante 3 : Gestion du projet

Le projet objet de cette évaluation environnementale et sociale se réfère à l’axe stratégique : « Construire et opérer l’infrastructure numérique dans une optique de mutualisation ». Il s’inscrit dans la composante relative à connectivité qui consiste à accroitre la Nouvelle capacité nationale et régionale par l'intermédiaire de la fibre optique terrestre.

L’objectif du projet est d'accroitre la couverture géographique et l’utilisation des réseaux à bande passante de grande capacité et de diminuer les coûts des services de communications sur le territoire de la République Gabonaise.

2.1. Composition du projet

Le projet comporte trois (03) sections principales :

 La liaison posée le long de la voie ferrée du Transgabonais. Ce parcours via la voie ferrée a été choisi en raison des délais importants de reconstruction de la Route Nationale 1 (RN1) qui relie Libreville à Franceville (selon le Rapport n° 2 : Phase I du Backbone National de mai 2012, il serait dangereux de poser une fibre le long d’une route qui va être reconstruite, car le risque d’arrachage de la fibre pendant les travaux routiers serait trop élevé).

 Une desserte à partir de Franceville, par une fibre posée en bord de la RN1, des localités de :  Bongoville, Lekoni (à l’est),  , Mounana, Lastoursville, Koulamoutou (à l’ouest)

 Une liaison d’interconnexion avec la frontière du Congo () via Bakoumba. Cette liaison permettra d’interconnecter les backbones nationaux du Congo et du Gabon.

La carte ci-dessous présente une mise en situation du projet par rapport aux réseaux internationaux et nationaux de quelques pays voisins du Gabon (Source : ANINF 2012).

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Figure 1 Positionnement du projet dans la sous-région Légende : Câble sous-marin SAT3-WASC (en service) Câble sous-marin WACS (en cours de construction) Câble sous-marin ACE(en cours de construction) Première phase du backbone national gabonais Backbone national congolais (en cours de construction) Backbone national de la RD Congo (première phase) Backbone national camerounais (phases initiales)

Les localités à desservir ont été classées en quatre catégories correspondant à des dimensionnements différents des centres techniques (CT).

Les travaux vont concerner deux tronçons : un tronçon ferroviaire et un tronçon routier.

2.1.1. Tronçon Ferroviaire

Cette liaison relie Libreville à Franceville, passant par les 24 gares énumérées dans le Tableau suivant. Le soumissionnaire sera responsable de la fourniture et de la construction du câble reliant toutes les gares (sur un parcours de 646 km) ainsi que de la construction de tous les CT des gares et le CT de Libreville (situé à Agondjé).

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Tableau 2 : Tronçon Ferroviaire

Gare A Gare B Distance/km Gare d’ Gare de Nkok 18.930 Gare de Nkok Gare de N’Toum 15.700 Gare de N’Toum Gare d’Andem 21.300 Gare d’Andem Gare de Mbel 29.300 Gare de Mbel Gare d’Oyan 33.550 Gare d’Oyan Gare d’Abanga 29.850 Gare d’Abanga Gare de N’Djolé 33.100 Gare de N’Djolé Gare d’Alembe 20.420 Gare d’Alembe Gare d’Otoumbi 22.810 Gare d’Otoumbi Gare Bissouma 18.720 Gare Bissouma Gare d’Ayem 24.050 Gare d’Ayem Gare Lopé 22.200 Gare Lopé Gare Offoué 22.000 Gare Offoué Gare de Booué 27.260 Gare de Booué Gare 33.840 Gare Ivindo Gare Mouyabi 37.340 Gare Mouyabi Gare Milole 36.980 Gare Milole Gare de Lastourville 37.440 Gare de Lastourville Gare Doume 29.000 Gare Doume Gare Lifouta 32.340 Gare Lifouta Gare Mboungou - Badouma 34.430 Gare Mboungou - Badouma Gare Moanda 29.370 Gare Moanda Gare de Franceville 35.6 Total 645.530

Les Centres Technique (CT) des gares, pour des considérations liées à l'approvisionnement en énergie primaire, seront en règle générale déportés dans la ville la plus proche situé à 5km en moyenne de la gare (à l'exception du CT de Libreville traité avec le tronçon routier 4). Il convient donc de rajouter un total d'environ 23*5=115 km de tronçon

2.1.2. Tronçons Routiers

Le câble sera déployé sur les tronçons routiers définis dans le tableau suivant, parcourant un total de 265 km.

Table 3 : Tronçons Routiers

Ville A Ville B Distance, km Franceville Moanda 60.000 Moanda Bakumba 40.000 Bakumba Lekoko 45.000 Franceville Bongoville 40.000 Bongoville Lekoni 55.000 Gare d'Owendo Agondjé 25.000 Total 265.000

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2.1.3. Estimation total du tracé

L’estimation totale du tracé de la fibre se chiffre à 1026.000 km.

Tronçon Distance en km Ferroviaire 646.000 Routiers 265.000 déportations 115.000 Total 1026.000

Les cartes et figures suivantes fournissent plus de détails sur les tracés.

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Figure 2 : Parcours routier ouest de la variante 3

Figure 3 : synoptiques de l'ensemble des traces

Figure 4:

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2.2. Caractéristiques techniques et dimensionnement du projet

Le projet prévoit la pose d’un câble de 48 paires de fibre, ce qui donne une large marge d’évolution pour les besoins futurs, notamment ceux qui résulteront de la construction des autres sections du backbone national et d’éventuels achats de fibre noire.

Il est également prévu de poser deux (02) fourreaux vides en plus du câble, afin de faciliter la pose ultérieure de câbles supplémentaires et la réalisation éventuelle de réparations.

Le schéma de la page suivante présente la structure envisagée pour les liaisons de transmission et les interfaces du réseau. Cette structure est susceptible d’évolutions. Elle fournit une infrastructure capable de satisfaire de manière confortable les besoins à court et moyen terme. Cette configuration est indicative. .

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Figure 5 : Schéma indicatif des liaisons et interfaces de transmission

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2.3. Méthodes de construction du réseau

Il existe deux méthodes principales pour la construction des ouvrages de génie civil :

2.3.1. La méthode manuelle :

Elle consiste à déployer des équipes de plusieurs centaines de personnes pour creuser la tranchée à la pelle et à la pioche : elle présente l’avantage d’employer de la main d’œuvre locale, mais présente un certain nombre d’inconvénients : - réalisation des travaux lente : quelques centaines de mètres par jour, - difficulté d’atteindre une profondeur importante (pour mieux protéger la fibre), - difficultés pour creuser la tranchée dans des zones où le sol est plus dur.

La méthode manuelle est légèrement moins chère dans les pays où la main d’œuvre est abondante et bon marché, ce qui n’est pas le cas au Gabon. De plus, l’environnement de la voie ferrée, à l’écart de la route principale, crée des problèmes logistiques très importants.

2.3.2. La pose mécanisée :

Elle consiste à utiliser des trancheuses pour poser des fourreaux ou un câble en pleine terre. Cela présente de nombreux avantages : - pose beaucoup plus rapide, - possibilité de creuser une tranchée de 1,10 m de profondeur, permettant d’avoir une charge au-dessus des fourreaux d’environ 1 mètre, - fond de fouille plat, ce qui donne une meilleure qualité de réalisation des ouvrages, avec des fourreaux bien droits (pas de petites ondulations dues à des fonds de fouille irréguliers) permettant de meilleures performances pour la pose du câble (longueurs de sections plus importantes, moins de boites d’épissure et donc meilleur bilan optique), - tranchée plus étroite, donc moins d’impact sur la structure du sol, donc moins déstabilisatrice pour l’environnement de la voie ferrée.

2.3.2.1. Pose mécanisée classique

Les trancheuses sont utilisées le long de la voie sans utiliser les rails. Cela suppose qu’il y ait une largeur suffisante et plane à côté de la voie. Elle peut donc nécessiter un abattage d’arbres et un débroussaillage pour permettre le passage des machines. Il est souvent créé une plateforme à l’aide d’un bulldozer afin de disposer d’une surface plane adaptée au passage des trancheuses. Cela pourrait ne pas être possible sur tout ou partie de la liaison Libreville-Franceville, par manque de place le long de la voie ferrée ou nécessiterait des travaux préparatoires importants et coûteux.

2.3.2.2. Méthodes avancées de pose mécanisée le long d’une voie ferrée

Des méthodes ont été développées qui permettent d’acheminer la logistique par le rail et de mettre en œuvre les trancheuses à partir du rail, à l’aide d’engins porteurs mixtes rail/route qui leur permettent de s’effacer au passage des trains. La trancheuse est mise en œuvre depuis l’engin porteur qui avance sur les rails, la roue de la trancheuse étant déportée à l’extérieur des rails. Cette technique impose de poser des fourreaux car un fourreau peut être coupé au moment où il est nécessaire de dégager la voie, et raccordé aisément lorsque la pose reprend après passage du train. Il est recommandé de poser deux fourreaux, ce qui permet une évolutivité du réseau, et présente également l’avantage de mieux protéger le câble.

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2.4. Tracé retenu suivant les contraintes socio-économiques et physiques

 Partie Ferroviaire

Tracé gare OWENDO Raccordement des Point de Départ Tracé - Franceville villes intérieures

Passage à droite et traversée de la Départ local route avec un basculement à technique (près de gauche jusqu’à la hauteur de la DJOLE la Mairie : station-service vers le marché Point 315) ensuite passage à droite (Point 315) jusqu’au niveau de la gare.

Passage côté droit de Départ sous- Passage côté droit jusqu’à l’hôtel la voire ferroviaire LOPPE préfecture MBEYI et bifurcation avec jusqu’à Franceville passage toujours à droite. Arrivée à la gare par la droite.

Départ Local Passage à droite jusqu’à la gare BOUE Technique (Point 400)

Passage côté droit. Après le LASTOURVILLE – Départ Gare de marché basculement à Gauche KOULAMOUTOU Lastourville (Point 460). Arrivée à Koulamoutou côté gauche (NB : site local technique Koulamoutou non défini).

NB : dans les gares situées à gauche, une bifurcation à gauche sera effectuée pour rejoindre les installations de la SETRAG avant de repartir par la droite.

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 Partie routière

Franceville – LECONI Raccordement des Tracé villes intérieures

Départ Franceville côté gauche (Local Technique contiguë au monument) passage devant la résidence du Gouverneur. Ensuite basculement du côté droit de la route nationale Bifurcation à gauche à partir du Point 502 jusqu’à LECONI (situé sur la Route Nationale) jusqu’au BONGOVILLE point de chute (local technique dans l’enceinte de la Préfecture) Point 501.

Bifurcation à droite à partir du Point 505 LECONI (situé sur la Route Nationale) jusqu’à la hauteur de la sous-préfecture et passage en diagonale pour rejoindre le local technique à côté du logement du Sous- Préfet (Point 503)

Franceville – LIBOKO Raccordement des Tracé villes intérieures

Bifurcation au niveau du Point 553 et BAKOUMBA passage à gauche jusqu’au point de chute Départ Franceville : (Point 552) situé entre la tribune et une Passage à droite jusqu’à permanence politique. LIBOKO

NB : arrivée au rond-point SOGA-Afric (Point xxx basculement à gauche et passage à droite jusqu’au gare (SETRAG)

Tracé

Gare OWENDO – LIBREVILLE Passage à droite depuis la gare jusqu’au point de chute (local technique)

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CHAPITRE 3 : ANALYSE DU CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL

Le présent chapitre décrit le cadre juridique et institutionnel national et présente un aperçu des politiques de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque mondiale, applicables au projet.

3.1 Le contexte politique

Le Gabon a élaboré plusieurs documents de stratégies en relation avec les questions environnementales et sociales, au premier rang desquels on note :

le Plan d'Action Triennal de la Ville de Libreville 2000-2002 le Plan d’Action National de Lutte contre la Dégradation des Terres (PANLDT) le Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE) 1994-2000 le Programme Sectoriel Forêt et Environnement (PSFE) le document de Stratégie Nationale et Plan d’Action sur la Biodiversité le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) le Document Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP)

Il convient, là encore, de souligner que les plans et projets susmentionnés n’ont été que partiellement mis en œuvre, faute de financement conséquents.

3.2 Cadre réglementaire

Il s’agit de présenter les textes les plus pertinents aussi bien au niveau international qu’au niveau national.

3.2.1 Cadre juridique national

Texte de base Domaine réglementé

Les éléments de base de l législation contenue dans le code de l’environnement de la loi N°16/93 du 26 août 1993 sont relatifs aux dispositions générales qui édictent en son article 1 que la présente loi a pour objet de déterminer les principes généraux qui doivent fonder la politique Le Code de l’environnement nationales en matière de protection et d’amélioration de l’environnement. Elle tend notamment à: la préservation et l'utilisation durable des ressources naturelles, la lutte contre les pollutions et nuisances, l'amélioration et la protection du cadre de vie, la promotion de nouvelles valeurs et d'activités génératrices de revenus, liées à la protection de l'environnement, l'harmonisation du développement avec la sauvegarde du milieu nature.

Par ailleurs, les dispositions du Code de l’Environnement sont complétées par plusieurs autres textes dont les plus pertinents pour le projet sont :

• Décret n° 539/PR/MEFEPEPN du 15 juillet 2005 réglementant les Etudes d’Impact sur l’Environnement ; o Le texte fixe en dix-sept (17) articles, la réglementation relative aux études d’impact sur l’environnement. Dans les dispositions générales, le texte s’attache à donner quelques définitions des termes tels que environnement, impact sur l’environnement, plan de gestion de

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l’environnement. Ensuite, il liste les types de projets soumis à une étude d’impact, puis précise les dispositions relatives à l’exploitation et à l’exécution des projets. Enfin, des articles 8 à 17 sont examinées les obligations et les sanctions d’une part et les dispositions transitoires, diverses et finales d’autre part. • Décret n° 541/PR/ MEFEPEPN du 15 juillet 2005 règlementant l’élimination des déchets. ; o En vingt-trois (23) articles, le décret 541 réglemente l’élimination des déchets. Dans les dispositions générales, le texte précise les actions relatives à l’élimination des déchets et donne quelques définitions. Ensuite, le texte précise les dispositions relatives à la production, la détention et l’élimination des déchets avant de s’intéresser aux installations d’élimination des déchets. Enfin, les dispositions diverses et finales sont édictées aux articles 20 à 23. • Décret n° 542/PR/ MEFEPEPN du 15 juillet 2005 réglementant le déversement de certains produits dans les eaux superficielles, souterraines et marines ; o Dans les dispositions générales, le texte précise les éléments auxquels s’applique réglementation à savoir : les huiles et les lubrifiants, les détergents et les effluents. Il traite ensuite du déversement des huiles et lubrifiants qui est interdit dans les eaux superficielles, souterrains et navires, en déterminant chacune des catégories des huiles et lubrifiants. Puis, il traite du déversement des détergents avant de terminer avec le déversement et l’épandage des effluents d’exploitations agricoles. • Décret n° 543/PR/ MEFEPEPN du 15 juillet 2005 fixant le régime juridique des installations classées ; o Le texte donne, en son article 2, les éléments pouvant être considérés comme installations classées, avant de préciser celles qui sont soumises à autorisation et celles soumises à déclaration. Les dispositions communes aux installations soumises à autorisation et aux installations soumises à déclaration sont déclinées par les articles 17 à 21, alors que les dispositions transitoires et les sanctions font l’objet des articles 22 à 27. • Décret n° 545/PR/ MEFEPEPN du 15 juillet 2005 réglementant la récupération des huiles usagées; o Après la définition des termes : huiles usagées, détenteur, collecteur et élimination (article 2), le décret 545 traite de la détention, de la collecte et l’élimination des huiles usagées (articles 3 à 13) avant d’envisager les dispositions diverses (articles 14 à 17). • Décret n° 653/PR/ MEFEPEPN du 21 mai 2003 relatif à la préparation et à la lutte contre les pollutions par les hydrocarbures et autres substances nuisibles ; o Le texte cité ci-dessus fixe les modalités relatives à la préparation et à la lutte contre les pollutions par les hydrocarbures et autres substances nuisibles. Il s’attache d’abord à dresser les définitions nécessaires de certains termes clés à l’article 2, puis à l’article 3 du chapitre deuxième, il précise les organes de préparation et de lutte pour ensuite donner le contenu de chacun des ces organes. Il poursuit en fixant les dispositions relatives aux opérations de lutte en mer, fleuve, lac et lagunes ; aux opérations de lutte à terre. Enfin, sont données les dispositions diverses et finales.

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Elle organise les conditions d’exploitation et d’aménagement du domaine forestier au Gabon. Elle fixe les règles d’abattage et d’acquittement de la La loi N° 0016101 portant taxe liée aux produits forestiers. Code Forestier de la république Gabonaise Les conditions fixées par cette loi devront être respectées en raison de la situation du tracé dans de zones forestières particulièrement sensibles (la LOPE, etc.).

Cette loi définit les conditions d’exploitation et les normes en matière de pêche et d’aquaculture. Réglemente les conditions d’accès aux pêcheries et les normes pour la préservation des écosystèmes marins. La loi N° 015/2005 portant code des Pêches et de Les dispositions de cette loi notamment, en son Titre 3 - De la protection des l’Aquaculture espèces et des écosystèmes aquatiques, devront être respectées en raison de la traversée de nombreux cours d’eau par le tracé du CAB

Elle fixe le régime juridique de la production du transport et de la distribution de l’eau potable et de l’énergie électrique au Gabon. La loi N°8/93 du 7 avril 1993 Cette loi est à prendre en compte dans le cadre de ce projet en raison du risque de perturbation du réseau des concessionnaires situés sur les mêmes emprises que le Projet CAB. Décret n° 19/PR/MEFEPPN le décret n° 19/PR/MEFEPPN du 9 janvier 2008 fixe les statuts de l’Agence du 9 janvier 2008 relatif aux Nationale des Parcs Nationaux. statuts de l’Agence Nationale Il donne tout d’abord, les dispositions générales. Il précise notamment la des Parcs Nationaux (ANPN) nature de l’Agence et précise qu’elle jouit de l’autonomie de gestion administrative et financière avant de préciser les deux tutelles sous lesquelles est placée l’Agence et de définir ses missions. Le chapitre premier est consacré au Comité de gestion. Il y est précisé ses missions et sa composition et il y est défini la responsabilité de chacun des membres qui composent ce comité. Le secrétariat exécutif (avec notamment, le personnel d’assistance - articles 27 et 28 -, le personnel d’appui - articles 29 et 30 - et les structures déconcentrées - articles 31 et 32 -), l’agence comptable et les dispositions diverses et finales sont traitées respectivement aux chapitres deuxième, troisième et quatrième Loi 003/2007 relative aux le texte vise à promouvoir une politique de conservation et de valorisation Parcs Nationaux du Gabon durable des parcs nationaux par : la création d’un réseau de parcs recouvrant au moins dix pour cent (10%) du territoire national ; la mise en place d’une base juridique en vue de soutenir cette politique ; le rattachement des parcs nationaux au domaine public de l’Etat ; la création du service chargé de la gestion des parcs nationaux ; l’information, l’éducation et la communication environnementales ainsi que l’écotourisme et la recherche scientifique ; la mise en place d’un mécanisme de financement ; la précision des modalités d’intervention de l’Etat et des autres partenaires dans la gestion des parcs ; le transfert des pouvoirs de police des autorités locales à l’organisme de gestion des parcs ; le renforcement de la collaboration et de la coopération sous régionale et internationale, sur la base des conventions internationales. Décret n° Le décret définit l’aire protégée qui comprend le Parc National de la Lopé et 607/PR/MEFEPEPN du 30 des zones aménagées à des fins d’utilisation multiple. Le texte définit les août 2002, portant création du limites de l’aire protégée, comprenant le parc national de la Lopé situé dans Parc national de la Lopé limites des départements suivants : Lopé, Offoué Onoye, Abanga Bigné, Tsamba Magotsi et l’ dans les provinces respectives de l’Ogooué Ivindo, Ogooué Lolo, Moyen Ogooué et Ngounié. Il précise ensuite à quoi est destiné ce parc avant d’envisager les dispositions transitaires et finales. Le Parc a été classé Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2007 Loi n°005/2000 La loi dispose, entre autres, sur le régime légal des carrières (conditions portant code minier en d’ouvertures et d’exploitation et de gestion des carrières pour les matériaux République gabonaise de construction)

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Loi no 3/94 du 21 novembre Le présent Code régit les relations de travail entre travailleurs et employeurs, 1994 portant Code du travail. ainsi qu'entre ces derniers ou leurs représentants, les apprentis et les Modifiée par la Loi n°12/2000 stagiaires placés sous leur autorité. ; mais aussi des conditions générales de du 12 Octobre 2000 travail (salaire, durée du travail, travail des femmes et des enfants et personnes handicapées,) de la sécurité et santé au travail (conditions d'hygiène et de sécurité, comités de sécurité et de santé au travail, mesures spéciales de sécurité et de santé au travail, etc.) Loi n° 2/94 portant protection Cette loi assure la protection des biens culturels contre la destruction, des biens culturels l’altération, la transformation, les fouilles, l’aliénation, l’exportation et l’importation illicite. Elle s’applique aux biens culturels meubles et immeubles publics ou privés dont la destruction d’intérêt public (article 1er). Arrêté n° Cet arrêté précise les valeurs admissibles des éléments physiques, chimiques, 00198/MRS/E/PN/CENAP du biologiques et microbiologiques à considérer dans la détermination de la 28 juin 1979 portant qualité des eaux résiduaires sous toutes leurs formes. Les éléments retenus détermination des valeurs comme constituant la pollution ajoutée au milieu naturel sont les matières en admissibles des éléments à suspension, les matières organiques et les indices biotiques. considérer dans l’évaluation des pollutions des eaux résiduaires

En conclusion, on peut retenir que le projet a prévu les principes et dispositions ci-dessous pour être en conformité avec les exigences de ces textes juridiques nationaux : • L’élaboration d’une EIES avec un PGES et des clauses environnementales et sociales pour être en conformité avec le code de l’environnement et ses textes d’applications ; • L’implantation du tracé du projet sur l’emprise des axes ferroviaires et routier pour éviter ou réduire très fortement les besoins en déboisement et abattage d’arbre pour être en conformité avec le Code Forestier • La protection des écosystèmes aquatiques contre les agressions et autres rejets de déchets lors des travaux, pour être en conformité avec le Code des Pêches et de l’Aquaculture et les normes de rejets; • La concertation et la planification des travaux avec les concessionnaires de réseaux (eau, électricité, etc.) pour être en conformité avec les la loi sur la production du transport et de la distribution de l’eau potable et de l’énergie électrique au Gabon ; • Les mesures de protection prises à la traversée de la Lopé (interdiction d’installation de chantier, de dynamitage, de coupes forestières ; de suivi par les agents du parc ; etc.) pour être en conformité avec la loi 003/2007 relative aux Parcs Nationaux ; • La nécessité de disposer des autorisations des services miniers pour être en conformité avec le code minier ; • Le respect des horaires de travail et du port des équipements de protection individuel ((EPI) pour être en conformité avec le le code du travail ; • Des procédures administratives à suivre et des mesures de protection à prendre (respect des procédures en cas découverte ou« chance find ») lors des travaux dans des zones à risques pour être en conformité avec la Loi n° 2/94 portant protection des biens culturels.

Plus généralement, les principes et les dispositions retenues pour se mettre en conformité ont été annoncés à la section 7.1.1. Mesures règlementaires du PGES. Ces dispositions ont été complétées par des mesures opérationnelles de GES au point 7.1.2. Mesures opérationnelles spécifiques en fonction des phases du Projet.

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3.2.2 Conventions internationales ratifiées par le Gabon et applicable au projet

En plus de cette réglementation nationale, le Gabon a souscrit à un certain nombre de conventions internationales, toujours dans le cadre de la gestion de l’environnement, de l’hygiène et de la sécurité. Le tableau suivant récapitule ces textes internationaux et leur domaine d’intervention dans le cadre de ce projet.

Tableau 4 : Textes normatifs internationaux applicables au projet. Domaines Conventions Relation avec le projet

Conservation de la diversité biologique, promotion Convention des Nations Situation du Projet de l’utilisation durable de ses éléments et favoriser Unis sur la Diversité dans un un partage équitable des avantages découlant de Biologique, ratifiée en environnement très l’exploitation des ressources génétiques. 1997 sensible caractérisé par la présence Promotion à titre individuel et en commun de la Convention d’Alger sur la d’écosystèmes conservation, l’utilisation et la mise en valeur des Conservation de la Nature d’importance ressources en sol, en eau, en flore et en faune pour et des Ressources (notamment le Parc de le bien être présent et futur de l’humanité du point Naturelles, ratifiée en la Lopé). de vue économique nutritif, scientifique, éducatif, 1988 culturel et esthétique. Situation du Projet Mise en place d’un système efficace de protection Convention de Paris 1972 dans un milieu très collective du patrimoine culturel et naturel d’une sur la protection du sensible caractérisé par valeur universelle et ce sur une base permanente et patrimoine Mondial la présence de vestiges en adoptant des méthodes scientifiques et Culturel et Naturel, culturels d’importance modernes. ratifiée en 1986 au niveau du parc de la Lopé Le projet pourrait être Sensibilisation du public aux préoccupations Convention d’Aarhus à l’origine d’impacts environnementales en favorisant l’accès à 1998 sur l’accès à socio-économiques l’information et sa participation au processus l’information, la négatifs majeurs décisionnel. participation du public au (perturbations des processus décisionnel et activités socio- l’accès à la justice en économiques) qu’il matière d’Environnement convient de discuter ratifiée en 1997 avec les populations locales.

En conclusion, le projet est en conformité avec les conventions internationales ci-dessus citées à travers l’application des principes et dispositions suivantes : • L’implantation du tracé du projet sur l’emprise des axes ferroviaires et routier pour éviter ou réduire très fortement les besoins en déboisement et abattage d’arbre ; la protection des écosystèmes aquatiques contre les agressions et autres rejets de déchets lors des travaux; les mesures de protection prises à la traversée de la Lopé (interdiction d’installation de chantier, de dynamitage, de coupes forestières ; de suivi par les agents du parc ; etc.) ; pour être et conformité avec la Convention des Nations Unis sur la Diversité Biologique et la Convention d’Alger sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles ; • Des procédures administratives à suivre et des mesures de protection à prendre (respect des procédures en cas découverte ou« chance find ») lors des travaux dans des zones à risques

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pour être en conformité avec la Convention de Paris sur la protection du patrimoine Mondial Culturel et Naturel.

Plus globalement, les mesures pour mettre en conformité le Projet avec les textes réglementaires et juridiques de manières sont définies dans le PGES. (7.1. Plan d’atténuation qui renferme des mesures réglementaires et des mesures opérationnelles)

3.3 Analyse des Politiques de sauvegardes de la Banque Mondiale et leur application au projet CAB4

Politique de sauvegarde Applicable au projet Observations

Le programme est un projet de la catégorie B.

Evaluation En effet, les impacts de sécurité sont censés être Environnementale PO 4.01 Oui moindres, spécifiques aux sites et gérables à un niveau acceptable.

Le tracé du CAB4 va longer des écosystèmes remarquable et très fragile (forêt dense, etc.) et traversera le Parc National la « LOPE » qui est un habitat naturel spécifique pour la faune. Sous Habitats Naturels PO 4 04 ce rapport, il déclenche cette politique. Ainsi des Oui dispositions particulières devront être prévues pour la préservation et le suivi de cet habitat naturel en vue de se mettre en conformité avec cette politique.

Le projet n’impliquera pas une conversion ou une dégradation importante de sites forestiers Foresterie PO 4.36 critiques ou d’habitats naturels critiques et ne Non prévoie pas d’activités favorisant l’exploitation forestière.

Présence de sites présentant un patrimoine culturel ou un intérêt archéologique important dans les environs des emprises du Projet Ressources Culturelles Oui notamment dans la « LOPE ». En effet, cette Physiques PO 4.11 zone possède un patrimoine culturel relativement riche avec un risque potentiel de dégradation des ressources découvertes pendant le creusement de la terre ou de les détruire.

Populations Autochtones Présence de populations autochtones dans la Oui PO 4.10 zone d’intervention du projet dont les terres pouvant être impactés par les travaux du CAB4.

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Politique de sauvegarde Applicable au projet Observations

Oui La politique de réinstallation s’applique à au projet qui risquent d’entraîner une réinstallation Réinstallation Involontaire Le tracé est parsemé involontaire. Ainsi il sera procédé à la PO 4.12 par beaucoup réalisation d’un Plan d’Action de Réinstallation d’occupations qui pour la prise en charge de ces pertes d’actifs ou seront impactées par de biens en rapport avec le Projet. les travaux avec des pertes temporaires de biens. La Banque mondiale est consciente du fait que transparence et responsabilité sont essentielles au processus de développement et à la réalisation de sa mission de réduction de la pauvreté. La Banque a toujours reconnu qu’une politique d’information marquée par l’accès réel et libre est fondamentale pour remplir les rôles multiples qu’elle assume. La politique d’accès à Politique d’accès à l’information de la Banque mondiale repose sur l’information de la Banque cinq principes : Oui mondiale → Porter à son maximum l’accès à l’information ; → Dresser une liste d’exceptions claire ; → Préserver le processus de délibération ; → Définir des procédures claires pour la publication d’informations ; → Reconnaître le droit des demandeurs à un processus d’appel.

En conclusion, nous pouvons retenir que les activités qui déclenchent les politiques sus indiquées doivent être considérées dans la planification et la mise en œuvre du CAB4. Ainsi, un Plan de Réinstallation des Populations sera élaboré en document séparé pour en compte les exigences des PO 4.12.

Les exigences de la PO 4.04 seront prises en compte, notamment en mettant en place des procédures claires qui devront encadrées les travaux dans le Parc National la Lopé.

Pour la PO 4.10, un Plan pour les Populations Autochtones a été préparé en document séparé pour prendre en compte la protection de ces populations vulnérables. Quant à la PO 4.11, Patrimoine culturel, le respect des procédures en cas découverte (« chance find ») permettra d’être en conformité avec cette politique.

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3.4 Cadre institutionnel de gestion environnementale et sociale du projet

Les conditions de mise en œuvre du CAB4 font intervenir plusieurs acteurs dont les plus impliqués sont les suivants :

Tableau 5 : Institutions / Entités administratives impliquées dans la mise en œuvre du CAB4

Entités Sous-entités Domaines d'implication dans le projet CAB Ministre de l’Economie Numérique, de la La DG des Réseau Numériques  Participation au suivi des travaux de Communication, et de la mise en œuvre et d’exploitation Poste Société de Patrimoine des _  C’est la société de patrimoine mise Infrastructures Numériques en place pour la gestion et (SPIN) l’exploitation du Projet CAB. Commission Nationale des Le Secrétariat Permanent de la Commission  Appuyer le projet pour ce qui TIPPEE concerne les aspects fudiciaires, techniques et la supervision des travaux. Agence Nationale des L’Agence Nationale des Infrastructures Infrastructures Numériques Numériques et des Fréquences (ANINF) a pour  Participation à la mise en œuvre, au et des Fréquences mission essentielle d’assurer l’installation et la suivi des Travaux gestion des infrastructures et ressources nationales partagées dans les domaines des  télécommunications, de l’audiovisuel et de l’informatique.

Ministère de la Promotion des Investissements, des La Direction Générale de l’Aménagement du Participation au suivi de l’exécution du Travaux Publics, des Territoire projet conformément aux objectifs fixés Transports, de par les schémas et plans locaux l’Habitat et du tourisme, d’aménagement du territoire; chargé de l’aménagement du territoire

Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature ((DGEPN)

 Ministre de l’Economie, de La DGEPN est l’organe charnière de la Contrôle de conformité politique gouvernementale en matière l’Emploi et du d’environnement et de protection de la nature.  Suivi du processus d’élaboration de Développement Durable Elle dispose des structures opérationnelles l’étude d’impact environnemental et suivantes : social

• la Direction de la Protection de la Nature  Validation du rapport d’impact • la Direction du Droit de l’Environnement et environnemental et social  du Contentieux Etablissement du Certificat de conformité environnemental • la Direction des Etudes Environnementales • Trois (03) Directions Régionales,  Suivi de la mise en œuvre du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)

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La Direction Générale des Forêts : elle est  Autorisations relatives l’abattage Le Ministère des Eaux et chargée de la mise en œuvre de la politique des arbres sur le site du projet et Forêts forestière du pays. suivi

La Direction Générale des La Direction des Mines et carrières  Autorisation administrative Mines et de la Géologie d’ouverture et d’exploitation de carrières  Veiller à l’application des règles de sécurité et d’hygiène dans les exploitations des carrières ;  De veiller aux respects des lois et règlements en vigueur par les sociétés opératrices et à l’utilisation par ces derniers des méthodes de prospection et d’exploitation des carrières conformes aux règles de l’art.

Agence Nationale des Parcs L’ANPN est un établissement public à caractère  Autorisations administratives Nationaux, par loi 3/2007 du scientifique et environnemental. Elle est relatives aux travaux dans le Parc 27 août 2007) chargée de mettre en œuvre la politique du National de la LOPE Gouvernement en matière de parcs nationaux. Elle est placée sous la tutelle de la Présidence  Surveillance des travaux dans ledit de la République. Parc

Son objectif global est d’assurer à long terme la protection et la valorisation des Parcs Nationaux du Gabon, dans le but d’en faire un modèle de conservation reconnu dans le monde entier et une destination éco-touristique de référence. Agence Nationale des L’ANGT a pour mission d’assister le Grands Travaux Gouvernement dans la programmation et  Participation au suivi de Travaux et l’identification des grands projets de travaux  Mise en cohérence des interventions publics classés prioritaires par le Chef de l’Etat, avec le projet en cours de et d’en assurer la maitrise d’ouvrage déléguée planification dans la zone dans leur réalisation. d’intervention Dans le cadre du Projet CAB4 GABON, l’ANGT aura pour tâches essentielles d’assurer, sous la supervision du Comité de Direction du Projet et l’entremise de l’Unité de Gestion du Projet, la validation du design technique du Projet et d’assurer le suivi et le contrôle du Projet sur le plan qualité.

La SETRAG, filiale de la société minière Société d’Exploitation du Comilog, a conclu en 2005 avec l’État un  Autorisation et suivi des Travaux Transgabonais (SETRAG) contrat de concession d’une durée de 30 ans. dans les emprises ferroviaires Dans le cadre de ce contrat, le concessionnaire a la responsabilité, notamment, de la gestion et l’exploitation de l’activité ferroviaire et de la réalisation d’un plan d’amélioration.

Collectivités locales de la  Participation à la sensibilisation des zone d’intervention populations, au suivi des travaux et de la mise en œuvre du Plan de Gestion Environnementale et sociale

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CHAPITRE 4 : CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES DE BASE

4.1 Description générale de la zone du projet (Zone d’étude élargie)

Le tracé du CAB 4 va traverser le pays du nord vers le sud en passant par 05 provinces que sont : la province de l’Estuaire, la province du Moyen Ogooue, la province du Haut Ogooue, la province de l’Ogouue Ivindo et la province de l’Ogooue Lolo. Ainsi, les principaux zones éco-géographique qui seront concernées par le projet sont les suivants : Provinces Caractéristiques socio-économiques

Cette province doit son nom au fait qu'elle abrite l'Estuaire du Gabon ou Estuaire du qui, part du fleuve M'bé à Kango, longe les côtes de Libreville jusqu'au Cap Estérias où il rejoint l’Océan Atlantique. L’Estuaire est la province d'origine des communautés Mpongwè et Fang qu'on retrouve à Owendo. Le groupe Fang est également présent à .

La population de l'Estuaire était évaluée à environ 662 028 habitants en La province 20031 et sa superficie à 20 740 km2 ; soit 7,7% de la surface totale du de l’Estuaire pays. C'est la province capitale de l'Administration publique, et des affaires, siège de nombreuses entreprises de différents secteurs (commerce, éducation, formation, services, finances, université, téléphonie mobile, transport, BTP, banque, industrie etc.).

Libreville, capitale politique et administrative du Gabon, est le chef-lieu de la province de l'Estuaire, et aussi la ville la plus peuplée du Gabon. L’Estuaire est très fortement urbanisée, plus de 92% de sa population vit en ville. La province compte 7 communes : Libreville et ses arrondissements Owendo, Ntoum, Cocobeach, Kango, Cap Estérias et Nzomoe.

Malgré son caractère urbain marqué, on y pratique la culture de plantes de décoration, en zone périurbaine, le maraîchage tandis qu'en zone rurale, s'exerce l'agriculture.

L'Estuaire abrite le plus grand marché du pays, les plus grandes surfaces commerciales, le plus grand nombre de PME/PMI, quincailleries, menuiseries-ébénisteries, etc. L’essentiel de l’économie de la province de l’Estuaire est concentrée à Libreville. On y retrouve toute l’administration centrale, les commerces et les industries. On y retrouve les principaux équipements et infrastructures structurant du pays:

 L’aéroport international Léon Mba (Libreville)  Le port d’Owendo et le Port-Môle de Libreville

1 Direction générale de la statistique et des études économiques, Ministère de la planification, de la programmation du développement et de l’aménagement du territoire..2004.annuaire statistiques du Gabon 1996- 2000.

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 Les gares ferroviaires (Owendo, Ntoum et Kango)

Cette concentration excessive des activités à Libreville et à Owendo constitue une des principales contraintes d’aménagement et de gestion du développement spatiale de la Province.

Le Moyen-Ogooué s’étend sur une superficie totale de 18 535 km2, soit La province 6,9% de la surface totale du pays. C’est la province la plus petite par la du Moyen- superficie, elle comptait une population estimée à 60 990 habitants en Ogooué 2003 2. C'est la province d'origine de la plus grande variété de groupes ethnolinguistique du Gabon, à savoir, les Miènè, Fang, Eshira-Pounou, Okandé et Pindji. L’exploitation forestière et l’industrie du bois en particulier, avec les entreprises IFTG (International Forest and Timber of Gabon), BSG (Bois et Sciage du Gabon),BSO (Bois et Sciage de l'Ogooué) et BORDAMUR, la pêche et la pisciculture, l'agriculture et l'élevage, le tourisme, l’exploitation du manganèse et le commerce constituent les principales activités économiques de la Province. Dans le domaine du tourisme, la Province dispose d’importantes potentialités : des lacs (écotourisme, randonnée, observation espèces faunes et flore, …), l’existence de sites historiques (missions de ngomo, Saint-François, musée du Dr Schweitzer, Ile Samory Touré, Mission de Samkita…).

Cette province de l'Ogooué-Ivindo est la plus vaste du pays avec une superficie d’environ 46 075 km². Elle se situe dans la partie nord-est du pays et est frontalière au Congo-Brazzaville. Les forêts à Marantaceae du Parc National de la Lopé que traverse la fibre La province optique, ont la biomasse animale la plus élevée de toutes les forêts de l’Ogooue tropicales pluvieuses du monde. L'autre ville de la province concernée par Ivindo la fibre optique est Booué. Les activités économiques menées dans la province de l'Ogooué-Ivindo sont l'exploitation forestière, l'agriculture vivrière, la culture du café et du cacao, la pêche et la chasse de subsistance, l'exploitation de l'or et très prochaine celle du fer. Le chef-lieu de la Province est Makokou et les villes secondaires sont Booué, Mékambo et Ovan. Le sous-sol de cette province est très riche ; le principal minerai est le fer, mais il y a aussi de l'or et d'autres ressources. La diversité linguistique caractérise aussi l'Ogooué-Ivindo, qui abrite une population estimée à 64 163 habitants en 20033 et plusieurs ethnies. Ainsi, on y rencontre des Kotas, des Fangs, des Bakwélé et bien d'autres petits sous-groupes tels que les Mahongwés. Sans oublier les Pygmées Babongo, premiers habitants du pays, les Simba, les Akélés et les Okandé La province renferme donc le parc national de la Lopé et le parc l'Ivindo (qui n’est pas sur l’emprise du projet), Ivindo où on peut voir les chutes de Kongou et de Mingouli et où on trouve une concentration impressionnante de singes et de gorilles.

Elle couvre une superficie de 25.380 km², soit environ 10% de la superficie nationale. Elle comptait 64 534 habitants en 20034. Elle est limitée au nord par la Province de l'Ogooué-Ivindo, à l'Ouest par la

2 Direction générale de la statistique et des études économiques 3 Direction générale de la statistique et des études économiques 4 Direction générale de la statistique et des études économiques

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Province de la Ngounié, à l'Est par la Province du Haut-Ogooué et au Sud La province par la République du Congo. de l’Ogooué Lolo L'Ogooué-Lolo comprend trois départements: le Lolo-Bouenguidi dont le chef-lieu est Koulamoutou, la capitale provinciale, le Mulundu dont le chef-lieu est Lastourville et le Lômbo-Bouenguidi avec pour chef-lieu Pana.

La capitale provinciale de l'Ogooué- Lolo est Koulamoutou, qui, avec Lastourville, forment les villes de cette province qui seront connectées à la fibre optique. Les ethnies qui composent la population locale de la province de l'Ogooué-Lolo sont les Nzebis, les Pouvis, les Akélés, les Massangos et les Adoumas. Les principales activités économiques de la province sont l'exploitation forestière avec la société des Bois de la Lolo (SBL/TRB), la culture du café et cacao et l'exploitation minière (or).

La province du Haut Ogooué est située dans la partie Sud-Est du pays. Elle est limitée au Nord par la province de l’Ogooué Ivindo, à l’Est et au La province Sud par la République du Congo et à l’Ouest par la province de l’Ogooué du Haut- Lolo. Ogooué Cette province couvre une superficie d’environ 36550 Km2, qui représente 13,6% de la superficie totale du pays. Elle est recouverte par la forêt et les plateaux, et son sous-sol est riche en minerais, notamment en or, en manganèse et en uranium. Elle abritait en 2003 228 471 habitants5. Son chef-lieu est Franceville. Le Haut-Ogooué est divisé en 10 départements (chef-lieu entre parenthèses) :

o (Onga) o Djououri-Aguilli (Bongoville) o Lekoni-Lekori (Akieni) o Lekoko (Bakoumba) o Lemboumbi-Leyou (Moanda) o (Franceville) o Plateaux (Leconi) o Sebe-Brikolo (Okondja) o Ogooué-Létili (Boumango city) o Lékabi-Léwolo (Ngouoni)

La population du Haut-Ogooué est composée de trois groupes ethnolinguistiques principaux : les Mbédé, nzébi et Téké. Franceville, Mouanda, Bakoumba, Léconi, Bongoville, sont les villes de la province du Haut-Ogooué, qui seront connectées à la fibre optique.

Le manganèse est exploité dans le département de la Lébombi-Léyou à Moanda par la COMILOG (Compagnie Minière de l’Ogué). L’exploitation de l’or est en cours dans la zone de Bakoudou et à Magnima dans le département de Lékoko (Bakoumba).

La province renferme plusieurs essences forestières qui sont exploitées, une cimenterie, une brasserie, des commerces et banques, ainsi que d'autres entreprises du secteur privé (BTP). La canne à sucre (département de la Mpassa) et le café sont exploités dans presque toute la province.

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Autre particularité, la Province dispose de trois parcs : un parc privé d’une superficie de 28 000 ha, situé dans le département des plateaux à Léconi ; un parc appartenant à la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog) et un parc national dénommé Parc National des Plateaux Batéké géré par le Ministère chargé des Eaux et Forêts. Dans le domaine du tourisme on note la présence des chutes de Poubara, le célèbre pont en lianes, les chutes de la Djoumou, etc.

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 Parc National la Lopé

Le parcours ferroviaire potentiel du câble de fibre optique du projet Backbone national pour la république du Gabonaise traverse le Parc National la Lopé dans sa partie occidentale. Présentation Générale - Date de création : 2002 - Superficie : 4970 km² - Localisation : Le long du fleuve Ogooué, situé à la jonction de l'Ogooué-Ivindo, de l'Ogooué-Lolo et du Moyen-Ogooué - Principaux cours d’eau : Ogooué, Offoué - Habitats : Forêt humide primaire et secondaire, forêts galeries, savane - Particularité : Paysage de mosaïque de forêt et de savane. Les plus grandes concentrations de mandrills, des traces de l'homme datant de plus de 400 000 ans - Statut : Site du patrimoine mondial, site critique pour la conservation (UICN).

La Lopé est sous l’autorité de l’Agence national des parcs nationaux (ANPN).

Intérêt pour la conservation Le Parc National de la Lopé abrite les plus hautes densités de mammifères connues d’une forêt pluviale, notamment le record de trois éléphants par kilomètre carré dans les forêts à marantacées du nord. Ces forêts sont entourées par des savanes anciennes âgées de plus de 40 000 ans. La Lopé est mondialement renommée pour les spectaculaires mandrills. Ces dernières années, la plus riche information scientifique sur ces singes est venue de la Lopé. Il en est de même pour la recherche sur les gorilles et sur les éléphants de la forêt. Les potamochères se rassemblent également en grands troupeaux dans le Parc. La Lopé est un site idéal pour la recherche en forêt. La Station d'Etude des Gorilles et des Chimpanzés (SEGC) et un centre de formation en pleine expansion ont fait connaître ce site dans le monde scientifique. Depuis fin 2007, le Parc de la Lopé est classé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Intérêt archéologique La vallée de l'Ogooué est un riche sanctuaire préhistorique. La Lopé est l'un des sites archéologiques les plus anciens en Afrique, avec des pointes de flèche de l'Age de la Pierre, des gravures rupestres de l'Age du Fer et d'autres signes d'occupation humaine vieux de 400 000 ans. De nombreux restes de villages préhistoriques, objets de recherches scientifiques, sont encore visibles.

Les problèmes de conservation A l’échelle de la région, la densité de population humaine est très faible et le parc n’abrite pas de villages proprement dits ; les différents villages de la périphérie (Ayem, Boléko (Lopé), Kazamabika, Mikongo, Massenguéleni) situés le long de la route Libreville-Franceville n’ont pas été inclus dans les limites du parc national. Leurs populations chassent cependant activement tant pour les besoins propres que pour le commerce de viande de brousse, stimulé par la présence du chemin de fer Transgabonais et la grande route qui permet une évacuation du gibier vers Libreville. Le sud-ouest du parc fait partie du terroir traditionnel de groupes de pygmées babango qui chassent et font la collecte de bois amer Garcinia kola ; malheureusement ces populations travaillent de plus en plus pour des « patrons » et sont de plus en plus intégrées dans des circuits commerciaux de la viande de brousse. Le parc national est ceinturé de concessions forestières qui travaillent jusque sur les limites du parc national. Aucune de ces concessions n’est gérée durablement. Leur personnel s’adonne à la chasse, même durant les heures de travail, et participe activement au commerce de viande de brousse. En 2009 et 2010, les activités d’exploitation forestière étaient toutefois très réduites. Le personnel de surveillance, au nombre d’une quinzaine de personnes, est trop peu nombreux pour pouvoir surveiller adéquatement une étendue de forêt dense aussi importante et au relief aussi difficile.

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Figure 6 : situation du tracé par rapport aux différents écosystèmes du Gabon

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Le tracé traverse les écosystèmes suivants : les jachères, plantation et zones de forêts dégradées ; la forêt dense humide de la plaine côtière ; la forêt dense humide des montagnes ; la savane des plaines ; la forêt dense humide des plateaux de l’intérieur ; la savane du littoral.

Type d’écosystème Espèces Endémicité rareté Valeur écologique Forêts denses humides des plaines côtières, des Sacoglottis Non endémique au Abondant dans son aire Grand arbre, les fruits sont consommés montagnes et des plateaux de l’intérieur gabonensis Gabon de distribution par les Eléphants. Pas de statut de conservation Forêts dégradées Pycnanthus Non endémique au Abondant dans tout le Grand arbre. Pas de statut de angolensis Gabon pays conservation Forêts denses humides des plaines côtières, des Aucoumea Sub endémique au Abondant dans son aire Grand arbre. Pas de statut de montagnes et des plateaux de l’intérieur klaineana Gabon de distribution conservation. Bois d’œuvre Forêts denses humides des plaines côtières, des Dacryodes buttneri Non endémique au Abondant dans tout le Grand arbre, bénéficie d’un statut de montagnes et des plateaux de l’intérieur Gabon pays protection Nationale Forêts denses humides des plaines côtières, des Scyphocephalium Non endémique au Abondant dans son aire Grand arbre. Pas de statut de montagnes et des plateaux de l’intérieur ochocoa Gabon de distribution conservation Forêts denses humides des montagnes et des plateaux Julbernadia Non endémique au Abondant dans son aire Grand arbre. Pas de statut de de l’intérieur pellegriniana Gabon de distribution conservation Savanes des plaines et des plateaux Batékés Hymenocardia Non endémique au Abondant dans son aire Arbuste de savane. Pas de statut de acida Gabon de distribution conservation Savanes des plaines et des plateaux Batékés Bridelia ferruginea Non endémique au Abondant dans son aire Arbuste de savane. Pas de statut de Gabon de distribution conservation Savanes des plaines et des plateaux Batékés Annona Non endémique au Abondant dans son aire Arbuste de savane. Pas de statut de senegalensis Gabon de distribution conservation Savanes des plaines et des plateaux Batékés Nauclea latifolia Non endémique au Abondant dans son aire Arbuste de savane. Pas de statut de Gabon de distribution conservation Forêts dégradées et Forêts denses humides des plaines Desbordesia Non endémique au Abondant dans son aire Grand arbre. Pas de statut de côtières, des montagnes et des plateaux de l’intérieur glaucescens Gabon de distribution conservation Forêts dégradées Piptadeniastrum Non endémique au Abondant dans tout le Grand arbre. Pas de statut de africanum Gabon pays conservation Forêts dégradées Ceiba pentandra Non endémique au Abondant dans tout le Grand arbre. Pas de statut de Gabon pays conservation Forêts dégradées et Forêts denses humides des plaines Irvingia gabonensis Non endémique au Abondant dans tout le Grand arbre, bénéficie d’un statut de côtières, des montagnes et des plateaux de l’intérieur Gabon pays protection Nationale Forêts dégradées Musanga Non endémique au Abondant dans tout le Grand arbre. Pas de statut de cercropioïdes Gabon pays conservation

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Figure 7 : carte du relief Dans la zone du projet, le relief du tracé varie de 0 à 200 m entre Libreville et Lastourville ; de 200 à 400 m entre Lastourville et Koulamoutou ; de 400 à 800 m entre Bacoumba, Franceville, Bongoville et Léconi. On notera particulièrement les zones à risques d’érosion au niveau de de Ndjolé et de la Lopé ; et sur l’axe Bacoumba, Franceville, Bongoville et Léconi, comme le montre la figure ci-dessous :

Carte des sites d’érosion

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Figure 8 : cartographie de la pluviométrie Du point de vue pluviométrie, les zones à risque d’éboulement concerne le tronçon Libreville-Ndjolé (entre 1800 mm et 3000 mm/an) et aussi le tronçon Bacoumba, Franceville, Bongoville et Léconi (entre 1800 mm et 2000 mm/an).

Figure 9 : situation du tracé par rapport aux différents cours d’eau Le tracé dans son ensemble est traversé par de nombreux cours d’eau. Les risques portent surtout sur leur perturbation en cas de travaux dans ces cours d’eau. Toutefois, la présence d’ouvrages de franchissement permettra d’éviter les travaux dans l’eau en utilisant des fourreaux de traversée)

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Richesse faunique et statut de protection dans la zone du projet Type d’écosystème Noms scientifiques Noms communs Endémicité Rareté Primates diurnes Forêts denses humides des Gorilla g. Gorilla Gorille Non Assez plaines côtières, des endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur ; savane des plaines Forêts denses humides des Pan t. troglodytes Chimpanzé Non Assez plaines côtières, des endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Forêts denses humides des Mandillus sphinx Mandrill Non Assez plaines côtières, des endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur ; savane des plaines Forêts denses humides des Cercocebus albigena Cercocèbe à joues Non Assez plaines côtières, des grises endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Forêts denses humides des Colobus satanas Colobe noir Non Assez plaines côtières, des endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Forêts denses humides des Cercopithecus Moustac Non Assez plaines côtières, des cephus endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Forêts denses humides des Cercopithecus Hocheur Non Assez plaines côtières, des nictitans endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Forêts denses humides des Cercopithecus Pogonias Non Assez plaines côtières, des pogonias endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Forêts denses humides des Cercopithecus Singe à queue de Endémique au Rencontré plaines côtières, des solatus soleil Gabon seulement montagnes et des plateaux de dans les l’intérieur Massifs du Chaillu. Peu abondante Primates nocturnes Forêts denses humides des Perodicticus potto Potto Non Rare mais plaines côtières, des endémique au présent dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Arctocebus Potto de Calabar Non Rare mais calabarensis endémique au présent dans Gabon tout le pays Galago demidoff Galago Demidoff Non Rare mais endémique au présent dans Gabon tout le pays Galago thomasi Galago de Non Rare mais Thomas endémique au présent dans Gabon tout le pays

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Galago alleni Galago d’Allen Non Rare mais endémique au présent dans Gabon tout le pays Euoticus elegantulus Galago mignon Non Rare mais endémique au présent dans Gabon tout le pays Carnivores Non endémique au Gabon Forêts denses humides des Panthera pardus Panthère Non Assez plaines côtières, des endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Profelis aurata Chat doré Non Assez endémique au abondant dans Gabon tout le pays Melivora capensis Ratel Non Assez endémique au abondant dans Gabon tout le pays Viverra vivetta Civette Non Assez endémique au abondant dans Gabon tout le pays Nandinia binotata Nandinie Non Assez endémique au abondant dans Gabon tout le pays Genetta servalina Genette de Non Rare mais servaline endémique au présent dans Gabon tout le pays Genetta tigrina Genette à grandes Non Rare mais taches endémique au présent dans Gabon tout le pays Bdeogale nigipes Mangouste à Non Rare mais pattes noires endémique au présent dans Gabon tout le pays Atilax paludinosus Mangouste de Non Rare mais marais endémique au présent dans Gabon tout le pays Herpestes Mangouste rouge Non Rare mais sanguineus endémique au présent dans Gabon tout le pays Aonyx congica Loutre du Congo Non Rare mais endémique au présent dans Gabon tout le pays Aonyx capensis Loutre à joues Non Rare mais blanches endémique au présent dans Gabon tout le pays Lutra maculicollis Loutre à cou Non Rare mais tacheté endémique au présent dans Gabon tout le pays Artiodactyla Forêts denses humides des Cephalophus Céphalophe de Non Assez plaines côtières, des callipygus Peter endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Cephalophus Céphalophe baï Non Assez dorsalis endémique au abondant dans

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Gabon tout le pays Cephalophus Céphalophe à Non Assez leucogaster ventre blanc endémique au abondant dans Gabon tout le pays Cephalophus Céphalophe bleu Non Assez monticola endémique au abondant dans Gabon tout le pays Cephalophus Céphalophe à Non Assez nigrifons front noir endémique au abondant dans Gabon tout le pays Cephalophus ogilbyi Céphalophe Non Assez d’Ogilby endémique au abondant dans Gabon tout le pays Cephalophus Cephalophe à dos Non Assez sylvicultor jaune endémique au abondant dans Gabon tout le pays Hippopotamus Hippopotame Non amphibus endémique au Gabon Hyemoschus Chevrotain Non Assez aquaticus aquatique endémique au abondant dans Gabon tout le pays Neotragus batesi Antilope de Bates Non Assez endémique au abondant dans Gabon tout le pays Forêts denses humides des Potamochoerus Potamochère Non Assez plaines côtières, des porcus endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur ; savane des plaines Syncerus caffer Buffle Non Assez nanus endémique au abondant dans Gabon tout le pays Forêts denses humides des Tragelaphus scriptus Guib hanarché Non Assez plaines côtières, des endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur Tragelaphus spekii Sitatunga Non Assez endémique au abondant dans Gabon tout le pays Forêts denses humides des Loxondota africana Elephant Non Assez plaines côtières, des endémique au abondant dans montagnes et des plateaux de Gabon tout le pays l’intérieur ; savane des plaines

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4.2 Présentation des caractéristiques biophysiques de la zone d’étude restreinte

4.2.1 Caractéristiques biophysiques du tronçon ferroviaire

Ci-dessous sont résumés par type de site les facteurs de risques de dégradation et de sensibilité. Site à faible altitude (0 à 200 m) et type Aptien à Pléistocène ; • Pluviométrie : entre 1800 et 3000 mm/an • Jachères, plantations forêts dégradées, Forêt dense humide à Okoumé de la plaine côtière • Pas de zones protégées traversées (en dehors des plantations d’hévéa) • Présence de cours d’eau

Site à altitude compris entre 200 de 400 m, de type Francevillie métamorphique • Pluviométrie : entre 1700 et 2000 mm/an • Forêt dense humide à Okoumé de montagne + savane de plaine • Parc National de la Lopé • Présence de cours d’eau

Site à altitude comprise entre 200 et 400 m, de type Francevillien sédimentaire • Pluviométrie : entre 1600 et 1700 mm/an • Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur • Pas de zones protégées traversées • Présence de cours d’eau

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Tronçon Relief Cours d’eau Géologie Pluviométr Végétation Zones (Altitude en ie (mm) protégées m) traversées

Owendo-Ntoum 0-200 Aptien à Pléistocène 2500-3000 Jachères, plantations forêts dégradées Aucune Ntoum- Andem 0-200 Aptien à Pléistocène 2500-3000 Jachères, plantations forêts dégradées Aucune Andem-Mbel 0-200 Mbei Aptien à Pléistocène 2500-3000 Jachères, plantations forêts dégradées Aucune Mbel-Oyan 0-200 Aptien à Pléistocène 2000-2500 Forêt dense humide à Okoumé de la plaine côtière Aucune Oyan-Abanga 0-200 Abanga Aptien à Pléistocène 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé de la plaine côtière Plantation d’hévéa Abanga –Ndjolé 0-200 Francevillie métamorphique 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé de la plaine côtière Aucune Ndjolé-Alembé 200-400 Ogooué Francevillie métamorphique 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé de montagne Aucune Alembé-Otoumbi 200-400 Francevillie métamorphique 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé de montagne + savane de Aucune plaine Otoumbi-Ayem 200-400 Francevillie métamorphique 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé de montagne + savane de Parc National de plaine la Lopé Ayem-Lopé 200-400 Lopé Francevillie métamorphique 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé de montagne + savane de Parc National de plaine la Lopé Lopé-Offoué 200-400 Offoué Granitoïdes 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé de montagne + savane de Parc National de plaine la Lopé Offoué-Booué 200-400 Francevillien sédimentaire 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé de montagne + savane de Aucune plaine Booué-Ivindo 200-400 Ivindo Francevillien sédimentaire 1600-1700 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Ivindo-Mouyabi 200-400 Dilo Francevillien sédimentaire 1600-1700 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Mouyabi-Milolé 200-400 Lassio Francevillien sédimentaire 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Milolé-Lastoursville 200-400 Francevillien sédimentaire 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Lastoursville-Doumé 200-400 Ogooué Francevillien sédimentaire 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Doumé-Lifouta 200-400 Francevillien sédimentaire 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Lifouta-Mboungou 200-400 Leyou Francevillien sédimentaire 1700-1800 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Badouma Mboungou Badouma- 200-400 Francevillien sédimentaire 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune Moanda + savane des plaines Moanda-Franceville 200-400 Ogooué Francevillien sédimentaire 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur Aucune + savane des plaines

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4.2.2 Tronçon routier

Ci-dessous sont résumés par type de site les facteurs de risques de dégradation et de sensibilité. Site à altitude compris entre 200 de 800 m, de type Francevillie sédimentaire - Granitoïdes • Pluviométrie : entre 1700 et 2000 mm/an • Forêt dense humide à Okoumé des plateaux de l’intérieur + savane des plaines + savane des plateaux batéké • Pas de zones protégées • Pas de cours d’eau majeurs

Tronçon Relief Cours d’eau Géologie Pluviométrie Végétation Zones protégées traversées (Altitude en m) (mm)

Lastoursville- 200-400 Francevillien 1700-2000 Forêt dense humide à Okoumé Aucune Koulamoutou sédimentaire - des plateaux de l’intérieur Granitoïdes Franceville- 200-400 Francevillien 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé Aucune Bongoville sédimentaire des plateaux de l’intérieur + savane des plaines Bongoville-Leconi 200-800 Crétacé 1700-2000 Forêt dense humide à Okoumé Aucune des plateaux de l’intérieur + savane des plateaux batéké Franceville- 200-600 Francevillien 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé Aucune Moanda sédimentaire des plateaux de l’intérieur + savane des plaines Moanda-Bakoumba 400-600 Granitoïdes 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé La zone d’étude se trouve à 5 km des plateaux de l’intérieur + d’un parc privé clôturé de 10000 savane des plaines ha ; le Parc de la Lékédi

Bakoumba-Lekoko 400-800 Granitoïdes 1800-2000 Forêt dense humide à Okoumé Aucune des plateaux de l’intérieur

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4.2.3 Description de la physionomie de la végétation dans les villes traversées

Villes concernées Physionomie

Forêts dégradées. Elles présentent de gros arbres comme l’Alep OWENDO (Desbordesia glaucescens), le Dabéma (Piptadeniastrum africanum), le Fromager (Ceiba pentandra) et l’Andok (Irvingia gabonensis). Le Parasolier (Musanga cercropioïdes) est l’essence la plus répandue dans les jachères.

NDJOLE Forêt à Okoumé. il est souvent associé à l’Ozigo (Dacryodes buttneri), l’Ozouga ( Sacoglottis gabonensis) dans la région côtière et le reste des basses terres) .

savanes composée principalement de graminées : Hyparrhenia, LOPE Andropogon, Pobeguinea. La strate herbacée est parfois dominée par des arbustes tels que Hymenocardia acida, Briselia ferruginea, Annona senegalensiet Nauclea latifolia

BOOUE Forêt à Okoumé. il est souvent associé à l’Ozigo (Dacryodes buttneri), l’Ozouga ( Sacoglottis gabonensis) dans la région côtière et le reste des basses terres) .

LASTOURSVILLE Forêt à Okoumé. il est souvent associé à l’Ozigo (Dacryodes buttneri), l’Ozouga ( Sacoglottis gabonensis) dans la région côtière et le reste des basses terres) .

Savanes composée principalement de graminées : Hyparrhenia, MOANDA Andropogon, Pobeguinea. La strate herbacée est parfois dominée par des arbustes tels que Hymenocardia acida, Briselia ferruginea, Annona senegalensiet Nauclea latifolia

Savanes composée principalement de graminées : Hyparrhenia, FRANCEVILLE Andropogon, Pobeguinea. La strate herbacée est parfois dominée par des arbustes tels que Hymenocardia acida, Briselia ferruginea, Annona senegalensiet Nauclea latifolia Forêt à Okoumé. il est souvent associé à l’Ozigo (Dacryodes buttneri), BONGOVILLE l’Ozouga ( Sacoglottis gabonensis) dans la région côtière et le reste des basses terres) . Savanes composée principalement de graminées : Hyparrhenia, LECONI Andropogon, Pobeguinea. La strate herbacée est parfois dominée par des arbustes tels que Hymenocardia acida, Briselia ferruginea, Annona senegalensiet Nauclea latifolia BAKOUMBA Forêt à Okoumé. il est souvent associé à l’Ozigo (Dacryodes buttneri), l’Ozouga ( Sacoglottis gabonensis) dans la région côtière et le reste des basses terres) .

4.2.4 Aperçu général de la végétation dans l’emprise du Projet

Le tracé du projet CAB pour le Gabon est envisagé sur deux parcours :

→ le premier qui constitue la dorsale nationale emprunte l’axe de la voie ferrée. → l’autre parcours constitue le parcours terrestre.

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Ainsi on note que le projet suit les emprises ferroviaires et routières. Ces emprises sont généralement déjà perturbées et nettoyées par les concessionnaires en raison des travaux d’entretien qui s’y effectue.

Elles sont caractérisées par l’absence d’une végétation représentative et la forte présence de la strate herbacée.

On retrouve les espèces herbacées suivantes :

Type Espèces Endémicité Rareté Valeur écologique d’écosystème Jachères et Imperata Non endémique Espèce abondante Plante herbacée, fréquentes en zones zones cylindrica au Gabon dans tout le pays anthropisées. anthropisées Pas de statut de protection environnementale Savane des Hyparrhenia Non endémique Espèce abondante Plante herbacée dominante des plaines et des diplandra au Gabon dans tout le pays savanes dominante du Sud Est du plateaux Batéké Gabon. Pas de statut de protection environnementale Jachères et Loudetia Non endémique Espèce abondante Plante herbacée, fréquentes en zones zones phragmitoides au Gabon dans tout le pays anthropisées. Pas de statut de anthropisées protection environnementale Jachères et Chronomella Non endémique Espèce abondante Plante herbacée, fréquentes en zones zones odorata au Gabon dans tout le pays anthropisées. Elle est considérée anthropisées comme plante invasive Forêts Alchornea Non endémique Espèce abondante Plante arbustive, fréquentes en sous dégradées florinbunda au Gabon dans tout le pays bois des forêts secondaires. Pas de statut de protection environnementale Jachères et Dicranopteris Non endémique Espèce abondante Plante herbacée, fréquentes en zones zones linearis au Gabon dans tout le pays anthropisées. Pas de statut de anthropisées protection environnementale

NOTA : Ces espèces ne possèdent pas de noms communs en français, car elles n’ont pas une utilité particulière pour les populations.

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4.2.5 Présentation des Centres Techniques

Localité Caractéristiques des postes Description Type de travaux (réhabilitation ou travaux neuf) Le site devant accueillir le Travaux neufs sur un site poste de DJOLE se trouve à proposé par la mairie côté de la Maire. C’est un site vierge de toute forme d’occupation (Point GPS : X DJOLE 0696924 Y : 9979814). On note la proximité relative de la Mairie qui est contiguë au site. Aucune occupation ou activité n’est notée. Travaux neufs sur un site Le site se trouve dans proposé par la mairie l’enceinte de la sous- préfecture. LOPE (Point GPS X:0790598 Y: 9988169) Le site de comporte aucune occupation

Travaux neufs sur un site proposé par la mairie Le local technique est localisé en ville Point GPS BOUEE X : 0827532 Y : 9989458. Le site est vierge de toute occupation.

Site situé en ville derrière la Travaux neufs sur un site Préfecture (bâtiment blancs) proposé par la préfecture Point GPS X : 0246666 Y : en rapport avec la mairie LASTOURVILLE 9910202 Le site ne comporte aucune occupation

Travaux neufs sur un site proposé par la mairie Site local technique Koulamoutou (point GPS X: KOULAMOUTOU 0220519 Y:9878065) Le site ne comporte aucune occupation

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Localité Caractéristiques des postes Description Type de travaux (réhabilitation ou travaux neuf)

Le site envisagé pour le local Technique est attenant à la station total et à la place de Travaux neufs sur un site FRANCEVILLE l'indépendance (Point GPS: proposé par la mairie X: 0343782 Y: 9819566) Le site ne comporte aucune occupation Le local technique est envisagé dans l’enceinte de la Préfecture Point GPS X : BONGOVILLE 0372939 Y : 9817785 Travaux neufs sur un site Le site est bien dégagé et proposé par la mairie clôturé et ne nécessite aucune expropriation

Le local technique à côté du logement du Sous-Préfet Point GPS X 0372939 Y : 9817785 Travaux neufs sur un site LECONI Le site ne comporte aucune occupation proposé par la mairie

Local Technique situé entre la tribune et une permanence politique. (Point GPS X 0277736 Y : 9798359) Travaux neufs sur un site BAKOUMBA Le site ne comporte aucune proposé par la mairie occupation

Local technique situé à coté du poste frontière (point GPS: X: 0265952 Y: Travaux neufs sur un site LEKOKO 9771426) proposé par la mairie Aucune occupation sur le site.

Le site du local technique de Sans objet MOANDA Moanda n'est pas encore Sans objet défini. Local technique à côté de la station d’atterrissement, LIBREVILLE point de chute du câble sous- Travaux neufs marin ACE

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4.3 Contexte socio-économique

De manière générale, au Gabon l’occupation de l’espace national était pour l’essentiel structurée autour du fleuve l’Ogooué. La mise en service de la ligne de chemin de fer reliant Libreville à Franceville a renforcé la linéarisation de l’occupation spatiale autour du fleuve et de la voie ferroviaire.

Le tracé du projet CAB du Gabon phase 1 dorsale nationale partira également de Libreville pour Franceville, sur l’emprise de la voie ferrée ; et aussi sur l'emprise routière, de Lastourville à Koulamoutou, d'une part, ainsi que de Franceville à Leconi en passant par Bongoville et de Franceville à Lekoko à la frontière avec le Congo, en passant par Mouanda, et Bakoumba d'autre part .

4.3.1 Caractéristiques de la zone d’influence du projet Ce tracé va de fait traverser cinq (05) provinces que sont : la province de l’Estuaire, la province du Moyen- Ogooué, la province du Haut-Ogooué, la province de l’Ogooué-Ivindo et la province de l’Ogooué-Lolo.

Ces différentes provinces présentent des caractéristiques socioéconomiques assez spécifiques. Provinces Caractéristiques socio-économiques Tronçon Caractéristiques concerné socioéconomiques Cette province doit son nom au fait qu'elle abrite Libreville- Libreville, capitale politique et l'Estuaire du Gabon ou Estuaire du Komo qui, part OWENDO administrative du Gabon, est le chef- du fleuve M'bé à Kango, longe les côtes de lieu de la province de l'Estuaire, et Libreville jusqu'au Cap Estérias où il rejoint aussi la ville la plus peuplée du l’Océan Atlantique. Gabon. L’Estuaire est la province d'origine des A travers la ville de Libreville le communautés Mpongwè et Fang qu'on retrouve à projet longe la voie express Owendo. Le groupe Fang est également présent à d’Owendo et se termine au CT situé à Ntoum. l’ancienne RTG1, en passant par les échangeurs de IAI et Nzeng-Ayong et La population de l'Estuaire est évaluée à environ le rond point de la Démocratie. Les 650 000 habitants et sa superficie à 20 740 km2 ; activités qui sont rencontrées sont La province soit 7,7% de la surface totale du pays. constituées par des habitations, des de l’Estuaire commerces (bars, épiceries de L’Estuaire est très fortement urbanisée, plus de quartiers, kiosks et autres services). 92% de sa population vit en ville. La province compte 7 communes : Libreville et ses arrondissements Owendo, Ntoum, Cocobeach, Kango, Cap Estérias et Nzomoe. Malgré son caractère urbain marqué, on y pratique la culture de plantes de décoration, en zone périurbaine, le maraîchage tandis qu'en zone rurale, s'exerce l'agriculture.

L'Estuaire abrite le plus grand marché du pays, les

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plus grandes surfaces commerciales, le plus grand Il faut signaler la proximité relative nombre de PME/PMI, quincailleries, menuiseries- Owendo - de la Zone Economique Spéciale de ébénisteries, etc. Ntoum Nkok, le site de l'ancienne Société de L’essentiel de l’économie de la province de la Haute Mondah (SHM) l’Estuaire est concentrée à Libreville. On y retrouve toute l’administration centrale, les commerces et les De la gare d'Owendo aux alentours industries. On y retrouve les principaux de la Zone Economique Spéciale de équipements et infrastructures structurant du pays: Nkok, sont traversés successivement les quartiers suivants : Akournam qui L’aéroport international Léon Mba (Libreville) est impacté avec les commerçantes Le port d’Owendo et le Port-Môle de Libreville implantées sur les rails, Mindoubé, Les gares ferroviaires (Owendo, Ntoum et Kango) Melen, Bizango bi bere, et Bikélé.

Cette concentration excessive des activités à Ensuite, en zone péri-urbaine, la fibre Libreville et à Owendo constitue une des passe à travers la Zone Economique principales contraintes d’aménagement et de Spéciale de Nkok, le site de gestion du développement spatiale de la Province. l'ancienne Société de la Haute

Mondah (SHM), Nkoltang où se trouve un marché.

Le Moyen-Ogooué s’étend sur une superficie Les principales activités socio- totale de 18 535 km2, soit 6,9% de la surface économiques qui se pratiquent sur totale du pays. C’est la province la plus petite cet axe sont : par la superficie, elle compte une population La province estimée à 61 000 habitants. C'est la province - l'agriculture vivrière de du Moyen- d'origine de la plus grande variété de groupes subsistance dont les ethnolinguistique du Gabon, à savoir, les principaux produits sont le Ogooué Miènè, Fang, Eshira-Pounou, Okandé et Pindji. Ntoum - manioc, la banane plantain, la L’exploitation forestière et l’industrie du bois NDjolé banane douce, le maïs, les en particulier, avec les entreprises IFTG légumes (oseille, gombo, (International Forest and Timber of Gabon), aubergine). BSG (Bois et Sciage du Gabon),BSO (Bois et - L’arboriculture fruitière Sciage de l'Ogooué) et BORDAMUR, la pêche (manguiers, avocatiers, et la pisciculture, l'agriculture et l'élevage, le palmiers, canne à sucre et tourisme, l’exploitation du manganèse et le ananas. commerce constituent les principales activités Le parcours du câble n'affectera économiques de la Province. aucune activité à travers la ville Dans le domaine du tourisme, la Province sur ce tronçon. dispose d’importantes potentialités : des lacs (écotourisme, randonnée, observation espèces faunes et flore, …), l’existence de sites historiques (missions de ngomo, Saint- François, musée du Dr Schweitzer, Ile Samory Touré, Mission de Samkita…).

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Cette province de l'Ogooué-Ivindo est la plus NDjolé- Le tracé traverse une zone de vaste du pays avec une superficie d’environ 46 BOOUE stationnement importante, en 075 km². Elle se situe dans la partie nord-est particulier de gros porteurs et du pays et est frontalière au Congo- autres véhicules transitant par La Province Brazzaville. Ndjolé vers les provinces du de l’Ogooue Les forêts à Marantaceae du Parc National de -, de l'Ogooué Ivindo la Lopé que traverse la fibre optique, ont la Ivindo, de l'Ogooué Lolo, du biomasse animale la plus élevée de toutes les Haut-Ogooué, du Moyen- forêts tropicales pluvieuses du monde. L'autre Ogooué, de la Ngounié, de la ville de la province concernée par la fibre Nyanga, de l'Ogooué Maritime optique est Booué. et de l'Estuaire. Les activités économiques menées dans la Les travaux risques de perturbés province de l'Ogooué-Ivindo sont l'exploitation les activités commerciales et le forestière, l'agriculture vivrière, la culture du mouvement des gros porteurs café et du cacao, la pêche et la chasse de qui transitent dans la zone. subsistance, l'exploitation de l'or et très prochaine celle du fer. Le chef-lieu de la Province est Makokou et les villes secondaires sont Booué, Mékambo et Ovan. Le sous-sol de cette province est très riche ; le principal minerai est le fer, mais il y a aussi de l'or et d'autres ressources. La diversité linguistique caractérise aussi l'Ogooué-Ivindo, qui abrite plusieurs ethnies. Ainsi, on y rencontre des Kotas, des Fangs, des Booué- Les principales activités sont Bakwélé et bien d'autres petits sous-groupes LOPE l’exploitation forestière, le tels que les Mahongwés. Sans oublier les commerce, l’agriculture, la Pygmées Babongo, premiers habitants du pays, chasse. les Simba, les Akélés et les Okandé

La province renferme donc le parc national de la Lopé et le parc l'Ivindo (qui n’est pas sur l’emprise du projet), Ivindo où on peut voir les chutes de Kongou et de Mingouli et où on trouve une concentration impressionnante de singes et de gorilles.

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Elle couvre une superficie de 25.380 km², soit Lopé- Le parc de la Lopé est un site du environ 10% de la superficie nationale. Elle Gare de Patrimoine Mondial de compte près de 65 000 habitants. Elle est Lastourvill l'UNESCO. limitée au nord par la Province de l'Ogooué- e La province Ivindo, à l'Ouest par la Province de la de l’Ogooué Ngounié, à l'Est par la Province du Haut- Lolo Ogooué et au Sud par la République du Congo.

L'Ogooué-Lolo comprend trois départements: le Lolo-Bouenguidi dont le chef-lieu est Koulamoutou, la capitale provinciale, le Mulundu dont le chef-lieu est Lastourville et le Lômbo-Bouenguidi avec pour chef-lieu Pana.

La capitale provinciale de l'Ogooué- Lolo est Koulamoutou, qui, avec Lastourville, forment les villes de cette province qui seront connectées à la fibre optique. Les ethnies qui composent la population locale Lastourvill Les principales activités de la province de l'Ogooué-Lolo sont les économiques sont : l’agriculture, Nzebis, les Pouvis, les Akélés, les Massangos e- Koulamou l’exploitation forestière et les Adoumas. Les principales activités tou l’exploitation de l'or de Ndangui, économiques de la province sont l'exploitation le commerce, la chasse, la culture forestière avec la société des Bois de la Lolo du café et cacao. (SBL/TRB), la culture du café et cacao et Le projet risque d'engendrer une l'exploitation minière (or). légère perturbation des activités commerciales le long du marché de Lastourville et une dégradation de la voirie en allant vers Koulamoutou

La province du Haut Ogooué est située dans la Lastourvill Mouanda est la capitale du partie Sud-Est du pays. Elle est limitée au e - Gare de manganèse dont l'extraction La province Nord par la province de l’Ogooué Ivindo, à Moanda constitue la principale activité. du Haut- l’Est et au Sud par la République du Congo et Sur ce tronçon le parcours du Ogooué à l’Ouest par la province de l’Ogooué Lolo. câble n'aura pas d'incidences sur Cette province couvre une superficie d’environ les activités socio-écomiques. 36550 Km2, qui représente 13,6% de la superficie totale du pays. Elle est recouverte par la forêt et les plateaux, et son sous-sol est riche en minerais, notamment en or, en manganèse et en uranium. Elle abrite plus de 100 000 habitants. Son chef-lieu est Franceville. Le Haut-Ogooué est divisé en 10 départements (chef-lieu entre parenthèses) :

o Djoue (Onga)

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o Djououri-Aguilli (Bongoville) Gare de Franceville est un centre o Lekoni-Lekori (Akieni) Mouanda- administratif et universitaire o Lekoko (Bakoumba) Gare de (implantation de l’Université des o Lemboumbi-Leyou (Moanda) Franceville Sciences et Techniques de o Mpassa (Franceville) Massuku –USTM et du Centre o Plateaux (Leconi) International de Recherche o Sebe-Brikolo (Okondja) Médicale de Franceville - o Ogooué-Létili (Boumango CIRMF-). Le projet risque de city) perturber quelques activités o Lékabi-Léwolo (Ngouoni) commerciales et la mobilité à travers la ville. La population du Haut-Ogooué est composée de trois groupes ethnolinguistiques principaux : les Mbédé, nzébi et Téké. Franceville, Mouanda, Bakoumba, Léconi, Bongoville, sont les villes de la province du Haut-Ogooué, qui seront connectées à la fibre optique.

Le manganèse est exploité dans le département de la Lébombi-Léyou à Moanda par la COMILOG (Compagnie Minière de l’Ogué). L’exploitation de l’or est en cours dans la zone Franceville Bongoville dispose d’un de Bakoudou et à Magnima dans le - campement touristique (hôtel) et département de Lékoko (Bakoumba). Bongoville d’un Village olympique et stade de football modernes. La province renferme plusieurs essences A travers la ville le projet forestières qui sont exploitées, une cimenterie, n'affecte aucune activité une brasserie, des commerces et banques, ainsi que d'autres entreprises du secteur privé (BTP). La canne à sucre (département de la Mpassa) et le café sont exploités dans presque toute la province. Autre particularité, la Province dispose de trois parcs : un parc privé d’une superficie de 28 000 ha, situé dans le département des plateaux à Léconi ; un parc appartenant à la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog) et un parc national dénommé Parc National des Plateaux Batéké géré par le Ministère chargé des Eaux et Forêts. Dans le domaine du tourisme on note la présence des chutes de Poubara, le célèbre pont en lianes, les chutes de la Djoumou, etc.

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Bongoville le Parc des Plateaux Batéké et -Léconi l’usine d'eau minérale « Andza » dépendent de Léconi.

Franceville La canne à sucre est exploitée - Moanda dans le département de la Mpassa.

Tracés bien dégagé aucune perte d'activité lié au projet

Moanda- L’exploitation de l’or est en cours Bakumba dans la zone de Bakoudou et à Magnima dans le département de Lékoko (Bakoumba).

Aucune perte d'activités lié au projet n'est suspecté

Bakumba- le Parc de la Lékédi (14 000 ha), Lékoko contribue de favoriser une reconversion de Bakoumba vers l'écotourisme.

Lékoko est à la Frontière avec le Congo. Il Y est implanté une brigade de Gendarmerie.

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4.3.2 Localisation des populations autochtones dans les zones du projet

Sur l'ensemble du tracé, seuls quatre (04) sont des villages des peuples autochtones (pygmées).

Il s’agit : → Sur le tronçon Franceville-Mouanda, il y a les villages suivants : - Béguia II situé à 26 kms de Franceville ; - Moulendé situé à 31 Kms de Franceville ;

Figure 10: localisation des populations autochtones dans l’aire d’influence du projet CAB

4.3.3 Caractéristiques socio-économiques de localités situées sur l’emprise

Ce tracé va traverser une très grande partie du pays et plusieurs sous-zones stratifiées en zones forestières, urbaines, villageoises, agricoles.

Le tableau qui suit présente par province les villes situées sur l’emprise.

Tableau 6 : situation administrative des villes situées sur l’emprise

Province Département Ville Village Emprise Estuaire Komo-Mondah Owendo - Ferroviaire Komo-Mondah Ntoum - Ferroviaire Moyen-Ogooué Abanga-Bigné Ndjolé - Ferroviaire et routière dans la ville Ogooué- Lopé Booué - Ferroviaire et routière dans la Ivindo (chef-lieu de ville département) Lopé - Ferroviaire et routière dans la ville

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Province Département Ville Village Emprise Ogooué-Lolo Lastourville - Ferroviaire et routière dans la ville Koulamoutou → Regroupement de (capitale villages Litséghé provinciale) composé des villages de : Lissouka, Bangoussou, Mikongala et Routière Bapoutou

→ Regroupement de villages Maléndé

→ Mamidy

→ Lemassa

→ Regroupement de villages Mikouyi constitué des villages : Ndambou, Moutoubi, et lingoma → Boundomba → Saka Mikanda → Soussa Tsanda → Regroupement de villages Ndzéla → Lekolé (Boubala) → Regroupement de villages Lengoye- Mibambou → Regroupement de villages Roungassa composé des villages Roungassa, Lidiata et Mouloundou → Regroupement de villages Ndjokal formé de Ndjokal, Moundzei et Moussondji

Haut-Ogooué Mpassa Franceville Ferroviaire, routière et dans (capitale la ville provinciale) Lébombi-Léyou Mouanda → Regroupement de Routière villages Poungou Lékoko Bakoumba Routière composé des Djouori-Agnili Bongoville villages Kéllé et Routière Lekonomo Plateaux Léconi Routière → Mamidy → Lemassa → Lekamba 1

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Province Département Ville Village Emprise → Mandjay → Mouyabi → Ndoutou → Mouléndé

Les villages sur l’emprise sont administrés par des chefs de villages (auxiliaires de l’administration du territoire). Les principales activités économiques s’organisent principalement autour de la pêche, l’agriculture, l’élevage, la chasse et la cueillette.

L’agriculture itinérante sur brûlis pratiquée après déboisement constitue la principale activité de subsistance; les rendements restent faibles et la production est destinée en général à l’autoconsommation. Les principales cultures vivrières sont le manioc et la banane plantain. Les autres plantes vivrières telles igname, taro, maïs, arachides, patate douce, canne à sucre, ananas, concombres, banane douce sont cultivées en association dans les plantations de manioc et de bananes plantains, ainsi qu’avec divers agrumes dont les mandariniers, orangers, manguiers, avocatiers, papayers, atangatiers.

Les produits de cueillette sont essentiellement constitués : - du manguier sauvage dont les amandes, écrasées et mises en aggloméré, constituent le « chocolat indigène » ; - de la pulpe des fruits du raphia utilisée dans la fabrication de l’huile de raphia ; - des fruits comme la prune violette en grappes ; - des noix, le cola, les champignons comestibles et les asperges sauvages ; - des écorces de pounga et de bananiers qui donnent des cordages de bonne résistance ; - des palmes de raphia utilisées dans l’artisanat ; - des feuilles de joncs et écorces des roseaux utilisées pour le tissage des nattes ; - des grosses lianes sauvages employées dans la vannerie, le tressage et le cannage ; - des autres produits de cueillette largement exploités sont le caoutchouc sylvestre, le miel, la cire, la résine d’okoumé, les racines nutritives et les produits utilisés dans la médecine traditionnelle.

4.3.4 Patrimoine culturel et archéologique

Le Gabon dispose d’un important et riche patrimoine et vestiges culturels et historiques, notamment au niveau du Parc de la Lopé classée patrimoine6 mondiale situé sur le tracé du projet. En effet, le parc national de la Lopé a été inscrit au patrimoine de l'UNESCO pour sa forêt et ses vestiges archéologiques. L'UNESCO l'a baptisé du nom de «Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda». Elle l'a qualifié de mixte parce qu'il est remarquable à la fois sur le plan de la nature et sur le plan de la culture.

A ce titre une attention particulière doit être apportée aux impacts susceptibles d’être engendré par les activités du projet sur le patrimoine culturel et archéologiques des sites où il existe d’anciens indices d’occupation humaine.

Le volet « archéologie » a pour principale mission, la détection des sites, la caractérisation, la circonscription et la datation relative de potentiels sites archéologiques

A ce titre, des experts spécialistes en archéologie ont été donc mobilisés dans le cadre de cette étude. Les moyens d’étude retenus étaient des plus classiques, à savoir la recherche bibliographique, la prospection pédestre de surface et des sondages manuels. La documentation portant sur les sites de Kongo-Boumba s’appuie essentiellement sur les recherches de B. Peyrot et R. Oslisly.

6 Cf article 38 de la loi numéro 2/ 94 du 23 décembre 1963 portant protection des biens culturels

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Pour ce qui concerne la LOPE, il faut souligner que les travaux prévus le long des chemins de fer n’auront pas d’impacts négatifs sur les vestiges culturels existants qui sont situées en dehors des emprises.

Figure 11 : carte des sites archéologiques de la réserve de la Lopé

4.4 Approche méthodologique étude archéologique

L’objectif principal essentiel de ce volet est de détecter des sites, de les caractériser, de les diagnostiquer et de délivrer des recommandations.

L’étude sur le site a commencé par une prospection pédestre. Il s’agissait de parcourir à pied les surfaces, d’identifier de potentielles zones à vestiges, de cartographier les concentrations, de ramasser des échantillons pour caractériser les sites. La stratégie d’échantillonnage adoptée consistait à réaliser des sondages, à partir d’une équidistance de deux mètres environ, avec plusieurs aller/retour et en suivant des lignes, Nord au Sud et vice versa.

Cette stratégie a été complétée par l’échantillonnage aléatoire selon les emplacements des sites repérés en 1987 par P. Oberson et R. Oslisly, privilégiant ainsi les secteurs préférentiels d’implantation, particulièrement les zones de méplat.

La recherche d’indices de sites s’est faite par observation dans les dessouchages, les berges des cours (Km 277-278), de monticules de terre résultant des travaux déjà effectués.

Des sondages manuels à la truelle ont été réalisés dans la réserve faune de la Lopé. Toutes ces recherches ont été faites en collaboration avec les responsables du Parc.

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4.5 Les indices archéologiques

Durant la prospection le long de la voie ferrée, plusieurs indices ont été découverts. Tous ces objets ont été trouvés dans des sols fortement remaniés, et donc il s’agit d’artefacts déplacés qui ne justifient pas une attention particulière.

Photo 1& 2 : Galets de quartz

Photo 3 & 4 : Vase céramique découvert le long des voies et la scorie de fer

A la suite des découvertes de ces témoins archéologiques (céramique, scorie et de nombreux galets), deux sondages manuels à la truelle ont été réalisés à l’extérieur de la limite des 4 mètres afin de s’assurer de ne pas passer à côté de quelques sites. Ces sondages n’ont révélé que la présence de quelques éclats, car comme pressenti d’avance, les sols profondément remaniés, ne laissaient pas une grande chance à la découverte de quelques vestiges.

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Photo 5 : sondages archéologiques

4.6 Conclusion

Au terme de la mission, il apparait clairement que les travaux de construction du chemin de fer Transgabonais avaient déjà largement entaillé, décapé et remanié toute la surface se trouvant sur le tracé des rails. En conséquence, ces travaux anciens ont engendré la destruction des sites archéologiques longeant les voies ferrées.

La typologie de tous les sites en bordure du chemin de fer se caractérise par un profond remaniement des sols tout au long des rails, même les gravures rupestres, qui semblent être en place sont menacés car l’étude comparative des anciennes photos et clichés actuels pris au cours de la présente mission, montre la disparition de certains détails, voire même des figurines entières au point qu’il faut imbiber la dalle d’eau pour une bonne visibilité. Toutefois, les parois sur lesquels se trouvent ces gravures, sont bien au-delà de la bande des 4 m dans laquelle auront lieu les travaux d’excavation et de pose de la fibre optique. Aussi, il n’existe pas de risque d’atteinte de ces vestiges muraux.

Toutefois, il est possible que des découvertes soient faites lors des fouilles dans les tranchées au moment des travaux d'installation de la fibre.

Procédure à suivre en cas de découverte de biens culturels En cas de découverte de vestiges culturels lors des travaux, la procédure suivante est à suivre : • Arrêt des fouilles par l’Entreprise chargée des travaux ; • Saisir immédiatement l’autorité administrative compétente (le ministère chargé de la culture) pour indiquer le lieu de découverte ; • L’autorité administrative compétente doit, dans un délai de trente (30) jours à compter de sa saisin,e par l’Entreprise de travaux, notifier la suspension provisoire des travaux et les mesjures de sauvegarde à entreprendre ; • Si la notification de ces mesures n’intervient pas dans ces délais, les effets de la suspension provisoire cessent ; • Le ministre chargé de la culture statue définitivement sur les mesures définitives à prendre à l’égard des découvertes à caractère immobilier faites fortuitement.

Nota : L’entrepise devra procéder à la signature des protocoles d’accords et documenter toute la procédure dans un rapport circonstancié.

4.6.1 Caractéristiques socio-économique de l’emprise du projet

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Tronçon Caractéristiques socio-économiques Contraintes socio- économiques sur l’emprise

Owendo est le premier port du pays. C'est un port De la gare d'Owendo aux de commerce, d’agrumes et de minerais. Elle abrite alentours de la Zone également une gare ferroviaire, point de départ pour Economique Spéciale de Owendo- le sud du Gabon jusqu'à Franceville ; c'est Nkok, sont traversés N’Toum l'extrémité ouest du Transgabonais. En plus de ses successivement les 19 quartiers, Owendo est une zone industrielle très quartiers suivants : importante. Akournam, où un marché s’est implanté à côté des C'est une ville dynamique en plein essor. rails.

Les travaux pourraient impacter les commerçantes exerçant leur activité près des rails, à Mindoubé, Melen, Bizango bi bere, et Bikélé.

Il faut signaler la proximité relative de la Zone Economique Spéciale de Nkok, le site de l'ancienne Société de la Haute Mondah (SHM)

Après, le tracé traverse une Ntoum est située à 38 km de la capitale Libreville. zone rurale avant d'arriver à La population est estimée à 11 813 habitants. la gare de Ntoum, la Le fromager est le symbole de la ville. C'est un arbre capitale du département du majestueux, thérapeutique et auquel on confère des Komo. Les principales pouvoirs mystico-spirituels. activités socio- La ville de Ntoum est aussi connue pour son usine économiques qui se de Ciment. pratiquent sur cet axe sont :

- l'agriculture vivrière de subsistance dont les N’toum-Gare de principaux produits Mbel sont le manioc, la banane plantain, la banane douce, le maïs, les légumes (oseille, gombo, aubergine). - L’arboriculture fruitière (manguiers, avocatiers, palmiers, canne à sucre et ananas.

Avant la gare de Mbel, la culture d'hévéa par SIAT- Gabon.

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Tronçon Caractéristiques socio-économiques Contraintes socio- économiques sur l’emprise Gare de Mbel- Rien à signaler en particulier sur ce tronçon - Ndjolé

Dans la ville de Ndjolé, une Ville carrefour, elle se trouve en bordure de partie du tracé de la fibre l'Ogooué. Sa population est estimée à environ 4 000 passe à côté d’activités Ndjolé-Lopé habitants. Les principales activités sont l’agriculture commerciales (marché, (bananes et manioc, vergers), exploitation forestière, station-service, pharmacie, exploitation minière, le commerce et les services. etc.

Le tracé traverse une zone de stationnement importante, en particulier de gros porteurs et autres véhicules transitant par Ndjolé vers les provinces du Woleu-Ntem, de l'Ogooué Ivindo, de l'Ogooué Lolo, du Haut- Ogooué, du Moyen- Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l'Ogooué Maritime et de l'Estuaire.

Lopé-Booué Il s’agit d’une ville touristique (environ 1000 Le câble va traverser le habitants) qui abrite entre autres infrastructures, la Parc national de la Lopé, station de recherche sur les gorilles et chimpanzés, sur l’emprise ferroviaire. etc. Le parc de la Lopé est un site du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Le tracé de la gare vers le centre technique ne présente pas d'obstacles majeurs en dehors de la proximité relative des concessions.

La ville de Booué, chef-lieu du département de la Lopé, fut fondée en 1883 par Pierre Savorgnan de Brazza. Cette ville a perdu de son rayonnement, d’une part quand il perdit son statut de chef-lieu de province au profit de Makokou, en 1958, et, d'autre Aucun obstacle majeur Booué- part, quand le fleuve Ogooué perdit son rôle de voie Lastourville de communication avec le développement du réseau

routier. La présence d'une gare du Transgabonais à Booué, depuis 1983, a redonné un peu de rayonnement à la cité. De nombreux projets sont en cours dans cette localité comme la construction d’une nouvelle

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Tronçon Caractéristiques socio-économiques Contraintes socio- économiques sur l’emprise Université en vue de décongestionner celle de Libreville.

Les principales activités sont l’exploitation forestière, le commerce, l’agriculture, la chasse.

Lastourville est le chef-lieu du département de Mulundu, dans la province de l'Ogooué-Lolo. Elle A Lastourville, le Lastourville- est située à l'intersection du fleuve Ogooué et de la parcours routier de la gare Kolulamoutou ligne de chemin de fer Transgabonais et de la au CT ne présente pas Nationale 3. d'obstacles majeurs. Sur La ville compte environ 8500 habitants. C'est un le parcours routier en gros bourg qui s'étire le long de la route principale allant vers Koulamoutou, bordée de petits commerces animés. Les principales On note la présence d’un activités économiques sont : l’agriculture, marché sur l’emprise. l’exploitation forestière l’exploitation de l'or de Ndangui, le commerce, la chasse

La ville de Koulamoutou, le chef-lieu de la province de l'Ogooué-Lolo, compte environ 20.000 habitants. Elle est traversée par la rivière Bouenguidi qui sépare la ville en deux rives, la rive gauche où sont Pas d'obstacles enregistrés Koulamoutou- situées la plupart des édifices publiques, les en dehors des risques de administrations, les centres de loisirs etc.; et la rive perturbation socio- droite qui est la zone d'habitation. économiques. Le projet Koulamoutou2 est en cours de réalisation sur la rive gauche. Des parcelles viabilisées sont vendues aux demandeurs pour éviter une trop forte concentration des populations sur la rive droite.

Les principales activités concernent l’administration locale, l’agriculture, l’exploitation forestière, le secteur du commerce et des services etc.

Franceville est le chef-lieu de la province du Haut- Ogooué et se trouve à 512 km au sud-est de Libreville, la capitale. Le village d'origine s'appelait Masuku et fut rebaptisé Franceville par Pierre L’emprise est caractérisée Savorgnan de Brazza en 1880. Sa population s'élève par la présence Franceville à environ 56 000 habitants (2010). d’obstacles physiques (abris de bus, des Franceville est le terminus du chemin de fer commerces, etc.) Transgabonais. Au niveau spatial, le centre-ville se trouve au milieu d'une cuvette, entourée d'une série de collines abritant un habitat très dispersé. L’attraction touristique de la région est liée à la présence du pont de Poubara construit en 1951 pour éviter les traversées en pirogue dans les eaux tumultueuses de l'Ogooué. La ville compte environ 104 000 habitants. Il s’agit d’un centre administratif et universitaire

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Tronçon Caractéristiques socio-économiques Contraintes socio- économiques sur l’emprise (implantation de l’Université des Sciences et Techniques de Massuku –USTM et du Centre International de Recherche Médicale de Franceville -CIRMF-)

Bongoville est une ville de la province du Haut- Ogooué dans l'est du Gabon. Elle est située à 31 km Présence de quelques à l'Est de Franceville et à 541 km au sud-est de tombes à environnement Libreville. Sa population est estimée à 6 000 5-6 m de l’accotement. habitants en 2009. Nota : Les tombeaux font Bongoville est née du regroupement des villages de partis des vestiges Léwaye, Obia 2, Assiami, Ekala ainsi que ceux culturels, à éviter autant situés le long des rivières Lekeye à savoir Lekeye 1, que possible. Au cas où il Lekeye 2 et Lekeye 3. Le rythme d’évolution du ne serait pas possible de village s’est accéléré avec le lancement du chantier les éviter, la procédure de construction de la route R16 devant relier suivante devra être Franceville à Lékoni. La ville dispose d’un suivie : campement touristique (hôtel) et d’un Village - Saisine de la famille olympique et stade de football modernes. concernée et exposition Bongoville du projet ; - Prise en compte des exigences de la famille en matière de rituels et cérémonie pour le déplacement des tombeaux - Saisine de l’autorité administrative compétente (culture) et du ministère de la santé pour les autorisations d’exhumation - Signature des accords et documentation du processus

La ville de Léconi, située au Sud – Est du pays à environ 100 km de Franceville (chef-lieu de la Proximité relative de province du Haut – Ogooué) et compte environ 8 plantation de café entre Leconi 000 habitants. On y trouve également le Parc des Bongoville et Kéllé Plateaux Batéké et l’usine d'eau minérale « Andza » (CAISTAB).

Moanda est une ville située dans la province du Haut-Ogooué, à une cinquantaine de kilomètres de Franceville. Cette ville minière d'environ 45 000 Pas d'obstacles enregistrés Mouanda habitants est la capitale du manganèse dont en dehors des risques de l'extraction constitue la principale activité de la perturbation socio- région. économiques.

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Tronçon Caractéristiques socio-économiques Contraintes socio- économiques sur l’emprise

La commune de Bakoumba est située à environ 108 Km au Sud-Ouest de Franceville. La fin de la construction du chemin de fer Transgabonais et la décision de l’Etat de ne plus faire passer le Présence de quelques manganèse de la compagnie minière de l’Ogooué tombes à environnement (Comilog) par le Congo ont porté un coup dur à 5-6 m de l’accotement. l’économie locale. Bakoumba était le centre névralgique pour la maintenance de l'ancien téléphérique qui amenait une partie du manganèse sur M'Binda, au Congo, Bakoumba pour être exporté via le port de Pointe-Noire.

La COMILOG a créé le Parc de la Lékédi (14 000 ha), pour palier à l'abandon du site de manganèse afin de favoriser une reconversion vers l'écotourisme. La population de la commune est estimée à environ 3 500 habitants. L’agriculture, l’exploitation forestière, la chasse constituent les principales activités économiques.

Lékoko Frontière avec le Congo Pas d’obstacles majeurs

4.7 Récapitulatif des contraintes socio-environnementales

L’analyse du contexte biophysique et socio-économique de la zone d’implantation du projet a permis de déterminer les contraintes socio-environnementales pouvant constituer une gêne lors des travaux (obstacles physiques, éléments socio-économiques ou du patrimoine). La définition des différents enjeux (paysagers, patrimoniaux, socio-économiques et écologiques) associés au site du projet permet d’évaluer la sensibilité du milieu récepteur.

4.7.1 Tronçon ferroviaire : OWENDO – Franceville

Emprise fortement perturbée et dégagée par les travaux d’entretien périodique de la SETRAG car le tracé est situé sur l’emprise de la voie ferrée qui est de la responsabilité de SETRAG.

→ Mais, néanmoins certaines occupations sont notées sur l’emprise :  la présence de petits commerces : étalages,  la présence d’infrastructures de gestion du réseau de la SETRAG  la présence de buses et autres Photo6 : croisement axe routier et voie ferrée

infrastructures de drainage des eaux  Points de passages transversaux

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 la présence (en dehors de l’emprise du tracé du câble) sites archéologiques notamment au niveau de la LOPE. → Sur le plan Physique, les contraintes sont essentiellement liées à :  la présence d’affleurement de roche (pouvant constituer une contrainte lors des travaux  la présence d’un relief très accidenté Photo7 : buses sur l’emprise obligeant par endroit, le travail en pied de talus avec un risque très élevé d’accident (éboulement, chutes, etc.)  la présence de zones potentiellement inondables ;

→ sur le plan Biophysique, on note la traversée du Parc National de la LOPE (patrimoine mondiale UNESCO : site mixte) mais qui ne sera pas affecté car le tracé suit l’emprise de la voie Photo 8 : infrastructures de gestion de la circulation sur ferrée existante (le risque sera mineur, localisé et l’emprise (SETRAG) évitable).

Photo 9 : affleurement rocheux

4.7.2 Tronçons routiers

Axe Lastourville – Koulamoutou

→ Emprise partiellement occupée avec la présence de :

 présence de réseau de concessionnaire  présence de bas fond inondable

→ Proximité relative de commerce avec le risque de perturbation d’activités socio- économiques (commerces essentiellement).

Photo 10 : zone inondable sur l’emprise

Axe Franceville – Bongoville – Léconi

→ Emprise partiellement occupée avec la présence de :

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 présence d’obstacles physiques (abris bus, des commerces, etc.) à Franceville ;  présence de quelques tombes à environnement 5-6 m de l’accotement (Bongoville) ;  présence de réseau de concessionnaire → Proximité relative de plantation de café entre Bongoville et Kéllé (CAISTAB).

Photo 11 : Plantation CAISTAB

Axe Franceville – Mouanda – Bakoumba – Lekoko

→ Emprise partiellement occupée avec la présence de :

 présence de quelques tombes à environnement 5-6 m de l’accotement:  présence de réseaux de concessionnaires. Photo 12 : réseau électricité sur l’emprise

- réseau distribution EP - réseau électrique.

→ Proximité relative de commerce avec le risque de perturbation d’activités socio- économiques (commerces essentiellement).

Photo 13 : tombes relativement proche de l’emprise (6 m environ)

Axe Owendo – Libreville

Emprise partiellement occupée avec la présence de :  de réseaux concessionnaires : - réseau distribution EP - réseau électrique.  petites commerces : étalages  ouvrages publics : abris de bus, etc. Proximité relative : - mur de clôtures & autres infrastructures publiques et privées Photo 14 : abris bus sur l’emprise

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Dessertes Gares ferroviaires – intérieur des villes traversées

Emprise partiellement occupée avec la présence de :  de réseaux concessionnaires : - réseau distribution EP - réseau électrique.  petites commerces : étalages Proximité relative : - mur de clôtures & autres infrastructures publiques et privées Photo 15 : réseau électricité sur l’emprise

Photo 16 : marché sur l’emprise

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4.8 Analyse de la sensibilité environnementale et sociale des Tronçons

Type d’Occupation Sensibilité

Forte (la sensibilité peut être qualifiée de forte car Quelques les risques de occupations perturbations sont légères sur réels car les fouilles emprise : peuvent perturber les étalages, petites commerces et les occupations situées sur commerces, etc. la voies publique, ce qui peut provoquer des pertes de sources de revenus)

Forte (la sensibilité peut être qualifiée de forte car Présence d’un les risques de réseau perturbation des d’alimentation en différé,nets réseaux eau et électricité d’eau, d’électricité sur l’emprise sont importants sur le tronçon routier, ce qui peut nécessiter des déplacements de réseaux et des coupures en eau et électricité)

Forte

(la sensibilité peut être Proximité qualifiée de forte car la relative proximité des d’habitations. habitation est bien réelle sur le tronçon routier, ce qui peut causer des

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Type d’Occupation Sensibilité expropriation)

Forte Proximité relative (la sensibilité peut être de tombes qualifiée de forte car (sépultures) les risques de dégradation des tombes sont bien réels, ce qui peut causer des conflits sociaux )

Existence de forts ravinements (forte Forte érosion hydrique notamment sur les (la sensibilité peut être tronçons : qualifiée de forte car - Lastourville – les risques Leconi d’éboulement et d’érosion sont réels - Lastouville sur le tronçon routier) Lekoko

Affleurement de Moyenne roches pouvant constituer une (la sensibilité peut être contrainte qualifiée de moyenne majeure pour les car les risques de chute travaux de roches sont réels sur le tronçon ferroviaire, ce qui peut causer des accidents) Traversée du Parc Forte National de la (la sensibilité peut être LOPE qualifiée de forte car les risques sur la Lopé portent sur le braconnage, l’exploitation forestière irrégulière, la perturbation de l’habitat faunique lors des travaux)

De manière globale, il a été constaté que les contraintes et enjeux associés au projet pratiquement identiques au niveau des différents tronçons. Ces enjeux qui se présentent comme suit : → les risques potentiels de déplacement involontaire de commerçants implantés sur l’emprise ; → les risques de pertes de biens, de revenus et d’accès à des sources de revenus pour les populations locales et commerçants implantés sur les abords de la chaussée durant les travaux ; → le risque de destruction de réseaux eau et électricité sur les emprises ;

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→ le risque d’atteinte à la sécurité des populations lors des travaux en raison de la relative proximité des concessions et autres infrastructures publiques ; → les risques d’accentuation du phénomène d’érosion hydriques avec les mouvements des engins de travaux ; → le risque de perturbation de la faune et des sites archéologique lors de la traversée de la LOPE.

4.9 Analyse de sensibilité des Centres Technique

Localité Caractéristiques des postes Description Type de travaux Sensibilité Travaux neufs sur un Le site devant accueillir le Site accidenté site proposé par la nécesitant un DJOLE poste de DJOLE se trouve à mairie côté de la Maire. C’est un terrassement; site vierge de toute forme Risque d'érosion d’occupation (Point GPS : X hydrique sur la 0696924 Y : 9979814). On partie aval du note la proximité relative de site. la Mairie qui est contiguë au site. Aucune occupation ou Sensibilité activité n’est notée. faible

Travaux neufs sur un Aucune Le site se trouve dans site proposé par la contrainte LOPE l’enceinte de la sous- mairie préfecture. environnemental (Point GPS X:0790598 Y: e et sociale 9988169) Le site de comporte aucune Sensibilité faible occupation

Travaux neufs sur un Aucune site proposé par la Le local technique est contrainte localisé en ville Point GPS mairie environnemental BOUEE X : 0827532 Y : 9989458. Le e et sociale à part site est vierge de toute un léger occupation. désherbage du site.

Pas d’occupation ni d’activités sur le site Sensibilité faible Travaux neufs sur un Aucune site proposé par la Site situé en ville derrière la contrainte préfecture en rapport environnemental LASTOURVIL Préfecture (bâtiment blancs) avec la mairie LE Point GPS X : 0246666 Y : e et sociale. 9910202

Le site ne comporte aucune Sensibilité faible occupation

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Localité Caractéristiques des postes Description Type de travaux Sensibilité Travaux neufs sur un Site très éloigné site proposé par la Site local technique de la ville mairie KOULAMOUTO Koulamoutou (point GPS X: (environ 05 km); U 0220519 Y:9878065) Zone sensible à Le site ne comporte aucune l'érosion occupation hydrique Sensibilité modérée Travaux neufs sur un Aucune Le site envisagé pour le local site proposé par la contrainte Technique est attenant à la mairie FRANCEVIL station total et à la place de environnemental LE l'indépendance (Point GPS: e et sociale à part X: 0343782 Y: 9819566) un léger Le site ne comporte aucune désherbage à occupation effectuer Sensibilité faible Le local technique est Travaux neufs sur un Terrain argileux envisagé dans l’enceinte de site proposé par la BONGOVILL présentant un la Préfecture Point GPS X : mairie E risque 0372939 Y : 9817785 Le site est bien dégagé et d'inondation; clôturé et ne nécessite léger désherbage aucune expropriation à effectuer Sensibilité

modérée Le local technique à côté du Travaux neufs sur un Aucune LECONI logement du Sous-Préfet site proposé par la contrainte Point GPS X 0372939 Y : mairie environnemental 9817785 Le site ne comporte aucune e et sociale occupation Sensibilité faible

Local Technique situé entre Travaux neufs sur un Aucune BAKOUMBA la tribune et une permanence site proposé par la contrainte politique. (Point GPS X mairie environnemental 0277736 Y : 9798359) e et sociale à part Le site ne comporte aucune un léger occupation désherbage à effectuer

Sensibilité faible LEKOKO Local technique situé à coté Travaux neufs sur un Aucune du poste frontière (point site proposé par la contrainte GPS: X: 0265952 Y: mairie environnemental 9771426) e et sociale à part un léger Aucune occupation sur le désherbage à site. effectuer

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Localité Caractéristiques des postes Description Type de travaux Sensibilité Sensibilité faible MOANDA Le site du local technique de Sans objet Sans objet Sans objet Moanda n'est pas encore défini. Cosntruction neuve LIBREVILLE Local technique à côté de la Sensibilité faible station d’atterrissement, point (aucune occupation) de chute du câble sous-marin ACE

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CHAPITRE 5 : CONSULTATION DU PUBLIC

La consultation du public permet la prise en compte des perceptions, attentes et préoccupations des parties prenantes du projet dans le processus d’élaboration de l’étude d’impact environnemental et social (EIES). Elle s’inscrit dans une logique d’implication des principaux bénéficiaires et acteurs locaux dans la conception du projet afin de mettre en exergue les enjeux sociaux et contribuer efficacement à la durabilité du projet.

5.1 Objectif de la consultation publique

L’objectif général des consultations publiques dans le cadre des évaluations environnementales, est d’associer l’ensemble des acteurs à la prise de décision finale concernant un projet.

Quant aux objectifs spécifiques poursuivis par une telle démarche, ils permettent : - d’inviter les acteurs à donner leurs avis sur les propositions du projet et instaurer un dialogue ; - de valoriser le savoir-faire local par sa prise en compte dans les choix technologiques à opérer ; - d’asseoir les bases d’une mise en œuvre concertée des actions prévues dans le cadre du projet.

5.2 La stratégie et démarche de la consultation

L’approche participative a constitué la trame d’intervention de cette étude. La démarche méthodologique de cette étude s’est appuyée sur un processus qui dés le départ a impliqué les acteurs à la base (services techniques, collectivités locales, populations). Différentes rencontres et consultations ont été réalisées. Cette démarche a permis à ces acteurs de donner leur point de vue et de s’impliquer dans la formulation de mesures de mitigation. La participation et la consultation publique ont pris la forme de rencontre d’échanges et d’information individuelle ou collective d’abord auprès des services techniques nationaux et provinciaux, élus locaux, leaders d’opinion et membres d’associations locales et ensuite auprès des populations locales et chefferie locale impliquées directement ou indirectement dans la problématique de la mise en œuvre du projet de pose du câble de fibre optique dénommé CAB Gabon.

Ces rencontres ont permis de collecter des informations sur les caractéristiques et profils sociaux des zones traversées par le parcours ferroviaire et routier du câble. Elles ont permis également de noter les points de vue, les avis, préoccupations, recommandations et suggestions formulés par tous les acteurs rencontrés dans le cadre de la mission.

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Rencontre de cadrage de la mission à la Direction Rencontre avec le Staff de la SETRAG à Owendo générale de l'environnement

Rencontre avec le conservateur du Parc la LOPE Rencontre avec le préfet de Lastourville

Consultation avec le regroupement des villages Litseghé Consultation avec le regroupement des villages Malendé

Consultation avec les autorités locales et les leaders Consultation avec le regroupement des villages de d'opinion de Lastourville Missigangui

5.3. Analyse des résultats des consultations publiques

La participation des différents acteurs institutionnels et sociaux à l’évaluation environnementale et sociale à travers le processus de la consultation du public constitue un moment important. Il permet en effet d’apprécier les enjeux et opportunités du projet et de mettre en exergue les risques sociaux et environnementaux majeurs susceptibles d’entraver une mise en œuvre et une exploitation satisfaisante de celui-ci.

5.3.1. Avis et Perceptions des acteurs sur le projet

De l’avis général des acteurs qui ont pris part à ces consultations, il ressort des appréciations globalement positives sur le projet. En effet tous les acteurs s'accordent sur le fait que le projet de mise en place du câble de fibre optique constitue une opportunité pour le Gabon pour améliorer sa connectivité et renforcer le

- 80 - niveau d'accès aux services associés au NTIC. La situation actuelle est caractérisée d'après les divers intervenants par plusieurs contraintes qui ont pour nom: • Des coûts exorbitants d'accès à internet et aux services connexes; • Une faible couverture du territoire par le réseau des opérateurs de téléphonie mobile; • Une qualité très médiocre du service internet et de téléphonie mobile; • Une vulnérabilité du système de connexion aux intempéries climatiques; • Un faible accès des populations et de l'administration locale à internet etc.

Cette situation justifie pour une large mesure l'appréciation globalement favorable que les populations ont du projet dont il souhaite sa mise en œuvre dans les meilleurs délais. En effet, il est espéré de la mise en œuvre du projet une nette amélioration de la qualité de services de la téléphonie mobile et à la connexion internet et une réduction sensible des coûts d'accès à l'internet au profit des populations.

5.3.2. Préoccupations et craintes des acteurs

Les préoccupations et craintes exprimées au sujet du projet sont liées d'une part aux impacts environnementaux et socio-économiques potentiels associés à la mise en œuvre du projet et d'autre part aux nombreuses déceptions vécues par les populations qui émanent de projets annoncés par les autorités qui n'ont jamais été concrétisés. Cette situation a installé un véritable climat de scepticisme à l'endroit des populations qui considèrent le projet de câble de fibre optique comme juste "un effet d'annonce qui ne se matérialisera probablement jamais". Concernant les impacts, de façon spécifique les principales incidences environnementales et sociales redoutées par les acteurs institutionnels et les populations concernent les aspects suivants :

 Incidences sur le Parc de la LOPE

La traversée du parc la LOPE par le projet de pose du câble de fibre optique a cristallisé principalement l'attention des Directions de l'Environnement et des Parcs Nationaux. En effet, eu égard a son statut de Patrimoine Mondiale de l'UNESCO et recélant des vestiges préhistoriques d'importance mondiale, cette situation a fait du parc une zone relativement sensible à toute forme d'intervention. Toutefois, l'emprise des travaux (4 à 5 m le long du chemin de fer) qui sera considérée lors de la mise en œuvre du projet a fini de rassurer toutes les parties prenantes du faible impact du projet sur le parc. La zone d'intervention du projet étant considérée comme fortement "anthropisé" ne constitue pas d'après le responsable de la Direction technique des Parcs Nationaux (DPN) un enjeu majeur en termes de nouvelle découverte archéologique. En revanche, il sera accordé une attention particulière aux zones à risques d'éboulement et au suivi des travaux pour prévenir les comportements de braconnage.

 Incidences liées à la nature du relief

Le Gabon est caractérisé par un relief relativement accidenté qui présente par endroit des affleurements de roches magmatiques, de cuirasse latéritique et des ravins qui provoquent régulièrement des glissements de terrain. Les zones où ce phénomène est plus observé sont: les zones de Bakumba et celles de Léconi. Cette configuration du relief constitue une contrainte majeure qui a été soulignée par les acteurs locaux comme une risque élevé pour la mise en œuvre du projet.

 Incidence sur le réseau des concessionnaires

Le risque de perturbation du réseau des concessionnaires constitués de Gabon Télécom et de la Société d'Eau et d'Electricité du Gabon (SEEG) a été constamment évoqué par les divers intervenants. En effet, le déploiement du câble étant prévu sur les mêmes emprises que celles des concessionnaires, le retour d'expérience des interventions passées à travers les centres urbains ayant révélé que les travaux qui ont été menés ont engendré de forte perturbation due à la rupture de réseaux, les acteurs locaux ont recommandé une plus grande coordination entre le projet CAB et les concessionnaires afin d'éviter pareils désagréments dans le futur.

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 Incidences sur la voirie des villes traversées

Les élus locaux et services techniques municipaux se sont vivement préoccupés des risques de dégradation de la voirie suite à la réalisation du projet. Les craintes exprimées sont liées moins aux travaux en tant que tel qu'à la réhabilitation de la chaussée ou des trottoirs après l'achèvement des travaux. En effet, les élus sont unanimes à constater que la plupart des concessionnaires qui utilisent les emprises de la voierie pour installer leur réseau ne réhabilite pas ou réhabilite mal la voirie une fois les travaux terminés. La plupart des municipalités n'ayant pas les moyens de remettre en état les chaussées assiste impuissant à leur dégradation prématurée. A Franceville et à Koulamoutou, les élus locaux ont rappelé l'expérience récente qu'ils ont eu avec la mise en place du réseau de l'administration Gabonaise (RAG) qui aurait mal réhabilité les axes qu'ils ont cassé à travers la ville. La crainte d'une reproduction de telles pratiques fait que les élus locaux et les services techniques communaux ont fortement insisté sur la nécessité de bien réhabiliter la chaussée ou les trottoirs conformément au cahier de charge qui sera défini à cet effet.

 Les risques d'accidents liés au travaux

Avec l'ouverture de tranchés pour la pose du câble et la construction des chambres de tirages, il est redouté la survenue d'accidents avec les populations riveraines notamment les enfants et les personnes âgées. Ce risque sera d'autant plus élevé d'après les populations si l'entreprise qui réalise les travaux ne prend pas les précautions pour baliser le chantier et enterrer rapidement les tranchés. A ce propos, les populations d'une manière générale attendent de l'entreprise chargée de conduire les travaux une sensibilisation sur les mesures de sécurité lors des travaux et un respect strict des normes de sécurité.

 Les perturbations d'activités commerciales et de sites sacrés

Le risque de perturbation des activités socio-économiques situés dans ou à proximité de l'emprise pourrait être noté lors de la traversée des agglomérations notamment à Owendo, Djolé, Lastourville et Franceville. Les sites en cause sont généralement des marchés qui longent la route où officient des étalagistes qui proposent des produits alimentaires locaux, de la friperie ou des produits divers. Ces commerçants pour l'essentiel sont favorables au projet mais ils espèrent être indemnisés en cas de perte de biens ou de revenus consécutif au projet. En rase campagne on note la présence de plusieurs sépultures le long du parcours routier sur les axes Franceville-Bongoville et Moanda-Bakumba-Lékoko. Quoique situés pour l'essentiel en dehors de l'emprise, ces tombes restent néanmoins des endroits sacrés et sensibles dont les populations ont exprimés le souhait d'être informé avant le démarrage des travaux et éventuellement être compensé en cas de déplacement de tombes.

 les pertes de revenus et de biens

Les pertes de revenus ou de biens pourraient être occasionnées par le déplacement temporaire ou définitif de personnes installées sur les emprises du projet de câble de fibre optique. Dans le cadre du projet, il n'a pas été noté beaucoup d'occupations sur les emprises par conséquent le nombre de personnes susceptibles de perdre des biens ou de revenus reste relativement faible. Les préoccupations exprimées par les Personnes Affectées par le Projet (PAP) au sujet du projet et ses potentiels impacts sont entre autres: • l'indemnisation juste et préalable avant le déménagement; • l'information sur les principales étapes de mise en œuvre du projet; • l'appui au déménagement et à la réinstallation.

5.3.3. Suggestions et recommandations des acteurs

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Des suggestions et recommandations portant sur plusieurs points ont été formulées lors des rencontres par les divers intervenants. Ces orientations qui ont été suggérées pour favoriser une bonne mise en œuvre du projet s'appuient sur les axes suivants:

 Sur la conduite des travaux

• Impliquer les autorités locales dans le choix du tracé pour réduire les impacts; • Associer la mairie et la SEEG dans l'identification des réseaux enterrés; • Planifier rigoureusement les travaux avec les concessionnaires; • Saisir les autorités locales en cas de difficultés dans la mise en œuvre; • Respecter les cahiers de charge contenu dans le DAO; • Contacter la SEEG et Gabon Télécom pour disposer de leur plan de réseau. • Envisager de poser le câble à 50 cm environ du bord de chaussée compte tenu de la surcharge des trottoirs à Libreville; • Prévoir des filets de signalisation (grillages avertisseurs); • Effectuer les travaux par tronçon d’environ 100 m pour réduire les nuisances; • Informer la Commune de Libreville concernant la voirie urbaine et les services des TP concernant la Voie Express; • Impliquer la Direction de l’environnement de la Commune dans le suivi des travaux; • Installer des panneaux de signalisation des travaux; • Evacuer les déchets de travaux dans les sites autorisés par la Mairie; • Installer les chambres de tirage hors de la chaussée.

 Sur les mesures environnementales à observer lors de la traversée du PARC la LOPE • Informer l’UNESCO (avec fonds de dossier sur le projet) et suivre ses lignes directrices; • Eviter de faire du feu, ni chasser ni pêcher, ni couper la végétation (le parc est intégralement protégé); • Ne pas introduire d’espèce animale et végétale dans le parc; • Ramasser tous les déchets issus des travaux à la fin du chantier; • Associer la Direction du Parc dans le suivi des travaux (Conservateur et les éco-gardes); • Installer comme mesures de compensation des panneaux de signalisation à l’entrée (pont Mingoué) et à la sortie du parc (pont Efoué); • Faire attention aux risques de chutes de roches dans certaines parties du tronçon ferroviaire (risques d’accidents).

 Sur les mesures de réhabilitation de la voirie • Réhabiliter systématiquement la voirie après la fin des travaux; • Chercher tous les agréments nécessaires avant le démarrage des travaux; • Impliquer les autorités locales dans la mise en œuvre et le suivi du projet; • Veiller au respect du cahier de charge concernant la réhabilitation de la voirie.

 Sur les mesures de sécurité à observer • Informer les populations riveraines du projet et de la date de démarrage des travaux. • Prévoir des ouvrages de franchissement lors des travaux le long des marchés et des habitations; • Informer et sensibiliser les commerçants implantés sur les trottoirs; • Baliser toutes les tranchés ouvertes et les zones d'intervention du projet; • Sensibiliser sur les éventuels risques que le projet pourrait avoir sur les biens et les personnes.

 Sur les mesures de bonification du projet • Favoriser le recrutement de la main d’œuvre locale dans les tâches qui ne demande pas de qualification; • Appuyer la mairie dans le suivi de la mise en œuvre des travaux; • Instaurer un système de quota dans le recrutement pour les villages traversés;

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• Prévoir des mesures de renforcement des capacités en NTIC des agents de l'administration; • Renforcer les capacités des agents de la DGEPN dans le suivi des projets.

 Sur les mesures de compensation des PAP

• Indemniser s'il y a lieu les personnes affectées par le projet; • Indemniser les populations en cas de déplacement de tombes; • Clarifier les mécanismes de compensation des populations lors de la mise en œuvre du projet. • Impliquer les populations dans l'identification des zones sensibles; • Instruire une procédure de déclaration d’utilité publique en cas d’expropriation; • Disposer d'un permis de construire au près des Mairies en cas de construction de bâtiment; • Suivre les dispositions de la loi 3/2012 du 13 aout 2012 portant ratification de l’ordonnance n°5/2012 du 19/2/2012 fixant le régime de la propriété foncière au Gabon.

5.4. Conclusion sur la consultation du publique

A l'issues des consultations et rencontres avec les diverses parties prenantes, il ressort que l'acceptabilité sociale du projet ne souffre d'aucune ambiguïté. Autrement dit tous les acteurs s'accordent sur l'importance et la pertinence d'un tel projet pour le Gabon au regard des contraintes énormes que connaît actuellement le secteur des télécoms mais également en perspectives des opportunités énormes qu'offre la mise en service d'un tel projet. Cependant en dépit de l'importance du projet quelques appréhensions ont été exprimées concernant les incidences environnementales et sociales associées à la mise en œuvre du projet. Sous ce rapport un certain nombre de recommandations majeures ont été formulées. Il s'agit notamment: • Du respect des différentes procédures en vigueur portant sur la réalisation des infrastructures; • Du respect des clauses environnementales et sociales contenu dans le DAO; • Du respect des règles de bonnes pratiques lors de la traversée du PARC la LOPE; • D'observer et de faire observer toutes les consignes de sécurité liées à la conduite des travaux; • De réhabiliter systématiquement la voirie au niveau des centres urbains traversés; • D'informer et de sensibiliser toutes les personnes concernées directement ou indirectement par le projet (autorités administratives et locales, populations riveraines); • D'impliquer tous les concessionnaires de réseau (Gabon Télécom, SEEG) dans la mise en œuvre du projet; • D'indemniser justement et préalablement toutes les personnes affectées par le projet.

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CHAPITRE 6 : ANALYSE DES IMPACTS

L’évaluation des impacts est un processus dont la première étape consiste à identifier les divers paramètres et enjeux associés au projet et d’en définir la portée. Dans cette analyse, l’accent est mis sur l’évaluation des impacts, qui consiste à évaluer systématiquement chaque impact identifié à l’aide de critères permettant d’en déterminer la portée. Durant le processus d’analyse des impacts, des mesures d’atténuation ou d’amélioration sont définies pour réduire la portée de tout impact négatif ou pour optimiser tout impact positif. Après avoir pris en considération les mesures proposées, la portée des impacts résiduels sont alors évalués selon les mêmes critères.

6.1 Description de l’impact

Chaque description d’impact comprend les éléments suivants : → la définition de l’impact; → l’identification du récepteur d’impact ; → les préoccupations pertinentes soulevées par le public; → l’ampleur de l’impact et → les mesures d’atténuation ou d’amélioration ainsi que les coûts associés.

La portée d’un impact, relativement définie comme une mesure de l'importance de l'impact, est fonction des conséquences probables et la possibilité d’occurrence. Les conséquences probables d’un impact se définissent selon les éléments suivants : → l’importance; → la portée spatiale et → la durée.

L’importance d’un impact se détermine à l’aide d’une évaluation quantitative ou qualitative de la détérioration ou des dommages relatifs que subit le milieu récepteur dans le cas d'un impact négatif, ou de l'amélioration relative potentielle dans le cas d'un impact positif. La vulnérabilité du milieu récepteur ou des récepteurs est donc la considération majeure dans cet exercice d’évaluation.

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Tableau 7 : Description des caractéristiques utilisées pour décrire les impacts potentiels Caractéristiques Sous-élément Description de l’impact

Statut Positif (avantage), négatif (coût), ou neutre Préparation du site Phase du projet Construction Durée de vie du projet Élevée Élevée-modérée Vulnérabilité du milieu Faible-modérée récepteur ou des récepteurs Faible Capacité à supporter tout changement Gravité de l'impact Sévérité ou intensité (degré Intensité Ampleur de changement mesuré selon les seuils) Influence Puissance ou force Niveau de préoccupation au Élevé sein du public ou valeur du Moyen milieu selon les parties Faible concernées, tel qu’identifié Valeur ou pertinence pour les parties concernées lors des consultations avec les parties prenantes Toutes ou certaines parties concernées Zone touchée par un impact (varie selon les Locale Portée spatiale caractéristiques biophysiques Régionale et sociales d’un impact ou Transfrontière ou globale selon sa nature) Court terme ou long terme Durée pendant laquelle Durée Intermittent, continu ou saisonnier survient un impact Temporaire ou permanent Certain (l’impact surviendra) Probable (l’impact risque de survenir, mais des facteurs naturels ou d’autres natures pourraient Probabilité – possibilité ou chance qu’un impact l'atténuer) survienne Improbable (il est impossible que l’impact survienne à moins que des circonstances spécifiques s’y prêtent)

Réversibilité Réversible Partiellement reversible Irréversible

6.2 Indice d'importance de l'impact

L’indice de la portée d’un impact permet : 1. de mettre en évidence tout impact critique nécessitant d’être pris en considération aux fins du processus d’approbation ou

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2. de démontrer les principales caractéristiques de tout impact et d’en déterminer la portée. Le système de cotation des impacts utilisé est de compréhension facile et permet de mettre en exergue les impacts nécessitant d’être pris en considération.

Tableau 8 : Méthode utilisée pour déterminer la portée des impacts Caractéristiques Statut Définition Critères de l’impact

Amélioration marquée surpassant les seuils prescrits; Amélioration facilement observable; ou action substantielle Élevée résultant des requêtes effectuées lors de la consultation avec les parties prenantes.

Amélioration moyennement marquée respectant ou surpassant les seuils prescrits. Élevée- Certaines améliorations observables ou action élevée-modérée Positif modérée résultent des requêtes effectuées lors de la consultation avec les parties prenantes Amélioration faible-modérée respectant les seuils prescrits. Faible- Aucune amélioration immédiatement observable; ou action modérée faible-modérée résultant des requêtes effectuées lors de la consultation avec les parties prenantes Amélioration mineure. Changement non mesurable ou Faible Ampleur observable. Détérioration ou dommages substantiels aux récepteurs; Milieu récepteur ayant une valeur propre aux yeux des parties concernées, tel qu’identifié durant la consultation avec les Élevée parties prenantes; Récepteurs font l’objet de mesures de protection. Seuils prescrits généralement excédés. Détérioration ou dommages modérés aux récepteurs. Milieu récepteur ayant une certaine valeur aux yeux des parties Élevée- Négatif concernées, tel qu’identifié durant la consultation avec les modérée parties prenantes. Milieu récepteur modérément vulnérable. Ou seuils identifiés excédés à l’occasion. Détérioration ou dommages faible-modérées aux récepteurs. Faible- Milieu récepteur quelque peu vulnérable. Seuils rarement modérée excédés. Nuisance, détérioration ou dommages mineurs aux récepteurs. Faible Milieu récepteur pas particulièrement vulnérable. Changements au milieu récepteur non mesurable. Seuils non excédés. Aspects continus Aspects intermittents Court Survient moins d’une terme/basse Moins de 3ans fois par année fréquence Survient moins de 10 Plus de 3 ans jusqu’à la durée de vie fois par année, mais Durée/Fréquence Modérée du projet plus d’une fois par année Long Survient plus de 10 terme/haute Toute la durée du projet fois par année fréquence

Petite Dans les limites de l’emprise Portée spatiale1 Modérée Dans les limites de la commune ou du village concerné Grande Au-delà des limites de la commune ou du village concerné

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1 Les catégories et définitions de la portée spatiale peuvent changer selon les impacts et les ressources pris en considération.

Tableau 9: Détermination de l’indice de conséquence Portée spatiale Ampleur Durée Petite Modérée Grande Longue Élevée Élevée Élevée Élevée Modérée Modérée Élevée Élevée Courte Modérée Modérée Élevée

Longue Modérée Modérée Élevée Élevée-modérée Modérée Petite Modérée Modérée Courte Petite Petite Modérée

Longue Petite Modérée Modérée Faible-modérée Modérée Petite Petite Modérée Courte Très faible Petite Petite

Longue Très faible Petite Petite Faible Modérée Très faible Très faible Petite Courte Très faible Très faible Très faible

Tableau 10: Détermination de la portée

Conséquence

Très faible Faible Modérée Élevée Certaine Faible Modérée Élevée Élevée Probabilité Probable Très faible Faible Modérée Élevée Possible Très faible Très faible Faible Modérée

À l’aide de la matrice, on calcule l’indice de la portée de chaque impact décrit. Cet indice est calculé en prenant en compte les mesures d’atténuation ou d’amélioration prévues dans le projet. Un énoncé d’impact est alors créé pour chaque impact afin d’y présenter les résultats. La première rangée de cet énoncé présente la description de l’impact. La deuxième rangée présente les catégories d’indice et la troisième les résultats attribués sans tenir compte des mesures d’atténuation ou d’amélioration. Les mesures d’atténuation pour minimiser la portée des impacts négatifs, ou mesures d’amélioration.

Tableau 11 Exemple d’un énoncé d’impact Nom de l’impact Définition de l’impact

Portée Ampleur Fréquence Indice de Probabilité Indice de portée Statut (négatif ou positif) spatiale conséquence Sans atténuation Faible- Négatif Modérée Long terme Modéré Possible Faible modérée Mesures • Mesure d'atténuation 1 d'atténuation/ • Mesure d'atténuation 2 amélioration Avec atténuation Négatif Modérée Faible Modéré Faible Possible Très faible

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6.3 Identification des sources d’impact

Les travaux se traduiront sur le terrain par l’exécution d’un certain nombre d’actions (installation et travaux de chantier). Pour l’identification des impacts du Projet sur l’environnement, les deux (02) périodes suivantes ont été distinguées : - la période de réalisation des travaux et - la période exploitation. Ainsi, les actions suivantes auront des impacts sur l’environnement : - l’installation du chantier ; - la libération de l’emprise des travaux ; - la présence des gros engins (pelles excavatrices, niveleuses, compacteurs, camions, bétonnières, etc.) ; - les travaux de décapage, de fouille et de compactage ; - les travaux de maçonnerie ; et - la présence de la main d’œuvre. - Les travaux de construction et/ou de réhabilitation des Centres Techniques. Les composantes du milieu susceptibles d’être affectées par le projet, de façon significative par les activités (ou sources d’impacts) sont les milieux physiques (sols, air, eau), biologiques (végétation, habitats fauniques, etc.) et humains (activités économiques, santé publique, l’emploi, patrimoine cultuel et archéologique, qualité de vie des populations). Les principales sources d’impacts potentiels du projet sont : - la libération de l’emprise et l’installation du chantier, des équipements et de la base-vie (débroussaillage, nettoyage et déblai de l’emprise, défrichement, etc.) ; - l'exploitation des sites d’emprunts et des carrières (perte de végétation, de terres agricoles, d’habitats fauniques, d’habitations et de biens, perturbation du paysage naturel, etc.) ; - l’utilisation des engins de chantier (bruit et vibrations, émissions de poussière et de gaz, risques d’accidents professionnels…) - la présence de la main d’œuvre (conflits potentiels, risques de IST/VIH/SIDA , perte de biodiversité); - les travaux sur la voie publique (gêne de la circulation, pertes de biens, risques d’accidents). - travaux en zones sensibles (perturbation des sépultures et des sites archéologiques,.) ; - Les travaux de construction et/ou de réhabilitation des Centres Techniques.

Tableau 12: Synthèse des sources et récepteurs d’impacts du projet Elément du projet Composante de Facteurs d’impact constituant une l’environnement source concernée par l’impact d’impact - Risque de pollution des sols avec les déchets Sols/Sous - Sols liquides et solides de chantier - Pression sur les points d’eau existants (demande en Eaux de surface/souterraines eau des travaux de chantier) - Risque de pollution avec les déchets de chantier Végétation et flore Abattage des arbres/arbustes sur l’emprise des travaux

Air ambiant Emissions diffuses de poussières et fumée Installation du - Vibration

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Elément du projet Composante de Facteurs d’impact constituant une l’environnement source concernée par l’impact d’impact chantier Cadre de vie - Bruit particulier - Création d’emplois et augmentation des revenues Milieu humain/Patrimoine - Risques d’accident professionnels historique/ouvriers - Risque IST/VIH - Risques de découverte de vestiges - Risques de perturbation de populations autochtones Milieu humain - Risques d’accident professionnels Exploitation des - Risques IST/VIH installations du - Vibration chantier Cadre de vie - Bruit

Eaux de - Risque de pollution avec les déchets de chantier surface/souterraines - Risques d’éboulement/érosion (chutes de roches) - Risque de pollution des sols avec les déchets Sols/Sous – Sols liquides et solides de chantier (huiles de vidange, sachets plastiques Construction ou Milieu humain - Risques d’accident professionnels réhabilitation des - Risques IST/VIH Centres Techniques - Risques de contamination en cas de présence de résidus d’amiante - Vibration Cadre de vie - Bruit - Pollution du milieu par les gravats Eaux de - Risque de pollution avec les déchets de chantier surface/souterraines - Risques d’éboulement/érosion (chutes de roches) - Risque de pollution des sols avec les déchets Sols/Sous – Sols liquides et solides de chantier (huiles de vidange, sachets plastiques

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6.4 Impacts Positifs

La mise en œuvre du CAB4 contribuera de manière significative à la génération d’effets positifs majeurs de divers ordres.

Phase Impacts positifs Bonification des impacts positifs

• Privilégier le recrutement de la main Emploi probable pour les populations et d’œuvre locale (zones traversées par le les PME locales lors des travaux câble) pour les emplois non qualifiés en s’appuyant sur les autorités locales ; • Mettre en œuvre un programme IEC afin de prévenir les risques sociaux Construction Intensification des activités économiques • Prendre en compte les saisons de et commerciales autour du chantier culture

• Travailler autant que possible avec les PME locales pour la fourniture des matériaux et des services. Réduction des coûts liés à l’accès aux TIC Services accessibles au grand public et réduction de la fracture numérique Amélioration des conditions d’accès au service Internet Amélioration des équipements d’accès Renforcement de la démocratisation de l’accès aux services internet Création d’emplois liés au TIC Développement des services liés aux TIC à Mettre un accent particulier sur la

travers le pays maintenance du réseau afin de fournir aux Exploitation L’accès des établissements scolaires à utilisateurs un service de qualité. Internet par la mise en place de centres multimédias Mise en place d’une administration numérique au niveau de la fonction publique (simplification des démarches administratives pour les populations et les entreprises avec l’interconnexion des administrations publiques) L’accès à internet pour l’enseignement supérieur, la recherche et la santé etc.

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6.5 Impacts négatifs du projet durant les travaux

Composante Câble : Travaux

6.5.1 Axe ferroviaire

→ Impacts négatifs sur la végétation La zone d’impact du projet se trouve sur l’emprise de la voie ferrée. Cette emprise fait l’objet d’un entretien régulier par la Société d'Exploitation du Transgabonais (SETRAG) en raison du trafic ferroviaire important qui s’y effectue. Elle est généralement bien nettoyée et caractérisée par une absence d’arbres d’envergure et forte présence de la strate herbacée avec les espèces suivantes : De manière globale, les travaux vont juste entraîner un débroussaillage, une coupe d’arbustes Intérêt Espèces Valeur écologique Conservation économique Médecine traditionnelle Imperata Plante herbacée, fréquentes en zones anthropisées. Pas de Néant Néant Médicinal cylindrica statut de protection environnementale Hyparrhenia Plante herbacée dominante des savanes dominante du Sud Néant Néant Néant diplandra Est du Gabon. Pas de statut de protection environnementale Loudetia Plante herbacée, fréquentes en zones anthropisées. Pas de Néant Néant Néant phragmitoid statut de protection environnementale es Chronomell Plante herbacée, fréquentes en zones anthropisées. Elle est Plante invasive Néant Néant a odorata considérée comme plante invasive Alchornea Plante arbustive, fréquentes en sous bois des forêts Néant Néant Néant florinbunda secondaires. Pas de statut de protection environnementale Dicranopter Plante herbacée, fréquentes en zones anthropisées. Néant Néant Néant is linearis Pas de statut de protection environnementale présents dans l’emprise du tracé. Toutefois, compte tenu de la forte pluviométrie, l’impact sera mineur globalement car la reconstitution du couvert végétal se fera le plus rapidement possible. Impact 1 : destruction du couvert végétal Indice de Portée Ampleu Fréquen Probabilit conséquen Portée Reversibilité Statut spatiale r ce é ce Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Probable Modérée Reversible Négatif Mineur 1. Travailler sur une emprise de 05 à 06 mètres au plus pour éviter les déboisements 2. Veiller au respect des emprises retenues pour les travaux

Mesures d'atténuation

Faible- Négatif mineur à Avec atténuation Modérée Modérée Faible Peu probable Modérée Reversible modérée négligeable

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→ Fragilisation/Perturbation de la structure des sols (contraintes liés à la nature du substrat) Les travaux nécessiteront, dans certains endroits où des affleurements de roches ont été observés, l’utilisation d’engins mécaniques sera priviligée au détriment de l’utilisation d’explosifs (qui sera tout de même interdit le long des rails et à la traversée du Parc de la Lopé). Toutefois, l’usage d’engisn mécaniques (ou d’explosifs exceptionnellement) pourrait causer des impacts négatifs modérés sur la structures des sols fragiles

Impact 2 : Erosion/déstructuration/fragilisation du sol Portée Indice de Reversibili Ampleur Fréquence Probabilité Portée Statut spatiale conséquence té Sans atténuation Élevée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible Négatif Majeur - Procéder à des sondages de même qu'une étude géotechnique dans les zones où des affleurements ont été constatés ;

Mesures

d'atténuation/ Amélioration

- Veiller au rétablissement des voies d’eau naturelle après les travaux - Procéder à une étude technique détaillée.pour déterminer les zones sensibles et prévoir des mesures de protection apprpriées - Eviter l’usage d’explosif sur le tronçoin ferroviaire et à la traversée du parc de la Lopé Faible- Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée Négatif mineur

→ Perturbation de la mobilité sur l’axe ferroviaire La perturbation de la liaison ferroviaire lors des travaux pourrait intervenir en rapport avec : l’ouverture de tranchées, la présence de gros engins (pelles mécaniques, etc.) et les risques d’accident dont les rotations pour acheminer le matériel in-situ risqueront de gêner la circulation et la mobilité en général, en plus des nuisances (bruit, poussières) qu’elles généreront.

Impact 3: Perturbation de la mobilité

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Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible Négatif majeur

- Etablir et faire valider le planning de travail par la SETRAG - Associer étroitement la SETRAG aux travaux et mettre en place un dispositif de veille avec la SETRAG Mesures d'atténuation - Privilégier les terrassements manuels.

- Balisage des travaux - Campagne d’informations pour les usagers de la route nationale - Travail en haute intensité de main d’œuvre (HIMO) sur ces tronçons - Réduire la durée des travaux pour minimiser l’impact. Faible- Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible Négatif mineur modérée

→ Destruction de biens et dégradation des infrastructures De manière générale, il a été noté que les emprises au niveau de la voie ferrée sont occupées par :  des commerces/ marchés ;  des panneaux de gestion du trafic (panneaux de signalisation, etc.) ;  de buses et autres infrastructures d’évacuation des eaux de pluie (canalisation, etc.).

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Impact 4 : Destruction de biens et dégradation des infrastructures

Indice de Portée Ampleu Fréquenc conséquen Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale r e ce Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Probable Modérée Reversible Négatif Majeur

Mesures d'atténuation

- Réduire la durée des travaux pour minimiser l’impact, - Associer la SETRAG dans la planification des travaux ; - Rétablir les différents réseaux.

Faible- Avec atténuation Modérée Modérée Faible Peu probable Modérée Reversible modérée Négatif mineur

→ Perturbations des sites culturels ou d’éléments du Patrimoine L’emprise des travaux est occupée, par endroits, notamment dans le parc national de la Lopé, qui a été inscrit au patrimoine de l'UNESCO pour sa forêt et ses vestiges archéologiques. L'UNESCO l'a baptisé du nom de « Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda». Elle l'a qualifié de mixte parce qu'il est remarquable à la fois sur le plan de la nature et sur le plan de la culture.

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Impact 5 : Perturbation des sites culturels Portée Indice de Reversibilit Ampleur Fréquence Probabilité Portée Statut spatiale conséquence é Élevée- Sans atténuation Modérée Modérée Modérée Probable Modérée Partiellement Négatif majeur modérée

Mesures d'atténuation/ amélioration

- Informer les responsables de l’Agence Nationale des Parcs, notamment, du démarrage des travaux et les zones concernées ; - Systématiser le travail manuel au niveau de ces zones (HIMO); - Instaurer un cadre de concertation avec les responsables des Parcs Nationaux, notamment le conservateur de la LOPE, qui doivent superviser les travaux au niveau des zones des travaux; - Prendre en charge les frais d’éventuels déplacements de site culturels par des personnes habilitées - Protéger tout bien culturel découvert fortuitement pendant les travaux - mettre en place un système de veille archéologique durant les travaux. Cette veille devra être assuré par un archéologue, ou par les ouvriers affectés à la tâche, qui bénéficieront de quelques jours de formation pour apprendre à identifier les témoins archéologiques.

Avec atténuation Modérée Élevée Modérée Élevée Probable Élevée Partiellement Négatif mineur

→ Contraintes environnementales relatives à la nature du site  Présence de nombreux obstacles sur le tracé Le tracé est caractérisé par la présence de nombreux obstacles naturels. Il s’agit pour l’essentiel : • d’affleurement de roches ; • de ravinements intenses ; • de cuirasse latéritique ; • de ponts avec la présence de grands bas-fonds.

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Impact 6 : Contraintes liées à la nature du terrain naturel Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Négatif majeur Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Partiellement

Mesures d'atténuation

- Étude technique détaillée pour le passage de certains obstacles naturels - Stabilisation avant travaux au niveau des zones érodées avant travaux - Faible- Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée Négatif mineur

→ Impacts sur le Parc de la LOPE Le tracé passe par le Parc National de la Lopé qui abrite les plus hautes densités de mammifères connus d’une forêt pluviale, notamment le record de trois éléphants par kilomètre carré dans les forêts à marantacées du nord. Ces forêts sont entourées par des savanes anciennes âgées de plus de 40 000 ans. La Lopé est mondialement renommée pour les spectaculaires mandrills. Ces dernières années, la plus riche information scientifique sur ces singes est venue de la Lopé. Il en est de même pour la recherche sur les

- 97 - gorilles et sur les éléphants de la forêt. Les potamochères se rassemblent également en grands troupeaux dans le Parc.Depuis fin 2007, le Parc de la Lopé est classé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Les travaux pourraient avoir un impact significatif sur cette faune avec la destruction de certains biotopes lieux de prédilection de certains animaux (petits mammifères et divers reptiles) ; ce qui peut non seulement provoquer leur départ de la zone ou augmenter leur vulnérabilité, mais aussi entraîner leur mort. Les personnels de chantiers pourraient se livrer à des actes de braconnages ; les bruits des engins vont troubler la quiétude des animaux sauvages et provoquer leur migration ou tout simplement leur confinement sur des espaces non adaptés à leurs besoins pouvant engendrer chez les animaux sauvages des phénomènes de mortalité ; des stress divers, toutes choses qui sont de nature à perturber l’habitat de la faune sauvage.

Impact 7 : Perturbation de la Faune/Risque de braconnage Portée Indice de Probabilit Ampleur Fréquence Portée Reversibilité spatiale conséquence é Statut Négatif majeur Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Partiellement

Pour réduire les impacts des travaux sur la faune sauvage, les mesures suivantes devront être prises : → Eviter autant que possible l’implantation des bases de chantiers dans le parc (ou alors prendre attache avec la Direction du Parc en cas d’implantation pour respect des mesures de conformité et d’implantation) → l’interdiction du braconnage aux personnels du chantier, de la mission de contrôle, ainsi qu’à toutes les parties impliquées dans la réalisation du projet. Pour ce faire, en plus des séances de sensibilisation et d’informations qui seront organisées avant le démarrage des travaux il faut interdire certaines zones aux véhicules des chantiers et assimilés, en plus de l’interdiction du transport de viande sauvage par les véhicules des chantiers et assimilés, → la dynamisation de la lutte contre le braconnage par un appui conséquent aux services en charge de la surveillance du Parc. Mesures → la confection et la pose de signalisations verticales indiquant les zones de traversée d'atténuation des animaux sauvages et les mesures à observer. → dans certains cas, au regard de la disposition des points d’eau par rapport aux travaux, la création de points d’eaux supplémentaires éloignés de la zone des travaux pourrait réduire la vulnérabilité de la faune sauvage. → l’organisation des séances de sensibilisation sur le braconnage et des patrouilles contre le braconnage → le renforcement des moyens et des dispositifs de contrôle et de surveillance au niveau de la réserve (moyens matériels, logistiques, équipements, aménagements de pistes de contrôle, etc.)

Tout accident causé à la faune sauvage par les entreprises attributaires ou son personnel doit être immédiatement signalé au service des Parcs Nationaux : le cas échéant, cet acte sera considéré comme un acte délibéré de chasse illicite (braconnage) et sera sanctionné comme tel. Faible- Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible Avec atténuation modérée Négatif moyen

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6.5.2 Axe routier

→ Impacts négatifs sur la végétation Les travaux vont entraîner un débroussaillage, une coupe d’arbustes présents dans l’emprise du tracé. Parmi les principaux impacts redoutés, on peut citer la perte de ressources végétales durant les activités de préparation qui vont nécessiter des opérations de défrichement notamment, en zone forestière. Impact 8 : destruction du couvert végétal Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Probable Modérée Partiellement Négatif Majeur

Mesures d'atténuation

• Travailler sur une emprise de 06 mètres au plus pour éviter les déboisements lourds ; • Respecter la réglementation forestière. Ainsi, tout déboisement doit être conforme aux procédures établies dans le code forestier. Les zones à défricher devront être indiquées sous forme de plan. L’administration forestière doit être consultée pour les obligations en matière de défrichement. Les taxes d’abattage devront également être payées au préalable. • Veiller au respect des emprises retenues pour les travaux Faible- Peu Avec atténuation Modérée Modérée Faible Modérée Reversible modérée probable Négatif moyen

→ Impacts sur les activités socio-économiques

L’impact le plus important sur le tracé routier consiste aux perturbations socio-économiques au regard de la situation du Projet en zones urbaines ou semi-urbaines.  Transport des biens et des personnes La perturbation de la mobilité des personnes au niveau des localités traversées par les travaux sera imputable à: l’ouverture de tranchées, la présence de gros engins (pelles mécaniques, etc.), dont les rotations pour acheminer le matériel in-situ risqueront de gêner la circulation et la mobilité en général, en plus des nuisances (bruit, poussières) qu’elles généreront.

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Impact 9 : Perturbation de la mobilité et gêne pour les populations riveraines Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Élevée- Modérée Modérée Modérée Probable Modérée Reversible Sans atténuation modérée Négatif majeur

Mesures d'atténuation/ amélioration

• Baliser les travaux ; • Informer les populations sur le démarrage des travaux et les zones concernées ; • Réduire le délai d’exécution des travaux pour minimiser l’impact sur la mobilité des populations; • Limiter les travaux aux emprises retenues ; • Prévoir des passages temporaires ou déviations pour les populations et usagers riverains; • Privilégier les terrassements manuels. Avec atténuation Modérée Élevée Modérée Élevée Probable Élevée Reversible Négatif mineur

 Destruction de biens et dégradation des infrastructures

De manière générale, il a été noté que les emprises au niveau des grandes agglomérations traversées sont occupées par des commerces, marchés et autres biens pouvant entraver les travaux et qui pourraient être détruits par les travaux. Les travaux pourraient également occasionner des dommages à la voirie urbaine en cas de traversées de chaussées.

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Des perturbations pourront aussi concerner les réseaux d’eau potable, de téléphone, d’électricité et le réseau d’évacuation des eaux pluviales situés dans l’emprise de la route. Aussi, les concessionnaires de ces réseaux devront être associés avant le démarrage des travaux pour minimiser les désagréments aux usagers de leurs réseaux respectifs. Impact 10 : Destruction de biens et dégradation des infrastructures Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Probable Modérée Partiellement Négatif Majeur

Mesures d'atténuation

• Informer les populations sur le démarrage des travaux et les zones concernées, • Réduire la durée des travaux pour minimiser l’impact, • Associer les concessionnaires des différents réseaux publics en amont de la réalisation des travaux; • Rétablir les différents réseaux; • Privilégier l’option travail manuel lors de la traversée des marchés et autres zones urbaines sensibles ; • Définir un mécanisme de compensation pour les activités à l’arrêt lors des travaux (PAR) Faible- Modérée Modérée Faible Peu probable Modérée Reversible Avec atténuation modérée Négatif moyen

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 Perturbations des sites culturels ou d’éléments du Patrimoine L’emprise des travaux est occupée, par endroits, par des sites culturels et des sépultures (cimetière, tombeaux, etc.). Les risques de profanation de sépultures situées près des emprises du tracé seront plus marqués vers Bongoville et sur l’axe Bakoumba Lekoko. Impact 11 : Perturbation des sites culturels Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Élevée- Modérée Modérée Modérée Probable Modérée Partiellement Sans atténuation modérée Négatif majeur

Mesures d'atténuation/ amélioration

• Informer les populations sur le démarrage des travaux et les zones concernées ; • Systématiser le travail manuel au niveau de ces zones (HIMO); • Instaurer un cadre de concertation avec les populations concernées qui doivent superviser les travaux au niveau des zones des travaux7; • Eviter autant que possible le déplacement de sites cultuels (ou alors, en cas d’impossibilité, prendre en charge les frais d’éventuels déplacements de site culturels ou d’organisation de rites cultuels par des personnes habilitées)

Avec atténuation Modérée Élevée Modérée Élevée Probable Élevée Reversible Négatif moyen

→ Impacts sur les paysages

A priori, les impacts sur le paysage seront peu significatifs compte tenu de la dimension relativement réduite des tranchées qui ne provoqueront pas d’écran visuel du fait de la faiblesse des volumes de déblais et ne dénatureront point l’emprise du tracé. Néanmoins, sur certains tronçons (notamment Bongoville – Leconie) on note la présence de termitières qui, au-delà de leurs rôles écologiques, sont des composantes structurantes du Paysage.

7 Le cadre et les procédures sont définis en Annexe 6

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Impact 12 : Impacts sur les paysages

Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Élevée- Modérée Modérée Modérée Probable Modérée Reversible Sans atténuation modérée Négatif majeur

• Limiter les travaux aux emprises retenues ; • Éviter de toucher autant que possibles les termitières.

Mesures d'atténuation/ amélioration

-

Avec atténuation Modérée Élevée Modérée Élevée Probable Élevée Reversible Négatif mineur

→ Contraintes environnementales relatives à la nature du site : Le tracé est caractérisé par la présence de nombreux obstacles naturels. Il s’agit pour l’essentiel : • d’affleurement de roches magmatiques ; • de ravinements intenses ; • de routes très dégradées (vers LEKOKO).

Impact 13 : Contraintes liées à la nature du terrain naturel Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Négatif majeur Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible

Mesures d'atténuation

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Impact 13 : Contraintes liées à la nature du terrain naturel Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut

• Réaliser une étude technique détaillée permettant d’identifier les zones d’érosion et de prévoir des mesures appropriées de stabilisation • Stabilisation avant travaux au niveau des zones érodées • Faible- Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible Avec atténuation modérée Négatif mineur

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Composante Base chantier/Vie

Concernant les bases vie, à ce stade du projet, aucune information n’est disponible sur leur implantation. En effet, aucun site susceptible d’accueillir la base-vie n’a été défini. Ce site qui devra être défini, par l’entreprise en charge des travaux, devra être un terrain vierge de toute contrainte et ne pas être implanté dans le parc de la Lopé. La reconnaissance de ce site devra se faire en rapport avec la Collectivité Locale concernée et les services techniques locaux.

6.5.3 Risque lié aux accidents de chantier → Travaux manuels ou mécanisés Pendant la phase des travaux, il surviendra des risques d’accidents liés aux engins/instruments de chantier et à la présence de matériaux de construction mal protégés ou mal utilisés. Le risque de chute de plain – pied existe pour toutes les personnes autorisées et non autorisées sur le chantier au niveau des zones de circulation étroites et encombrées. Le risque d’accident également lié au trafic routier pour l’acheminement des matériaux de construction est à craindre (circulation des engins : collision, dérapage, heurt, coincement, écrasement, ou charge -chute, heurt, renversement lors des opérations).

Impact 14 : Risque lié à la manutention mécanisée / manuelle

Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Sans atténuation Modérée Élevé Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible Négatif Majeur

• Afficher les consignes de sécurité sur le chantier • Porter des Equipements de Protection Individuels (EPI) : gants, chaussures de sécurité • Entretenir régulièrement les engins • Etablir un plan de circulation Mesures • Arrimer les charges manutentionnées, consigner les appareils et engins avant d'atténuation/ amélioration intervention • Entretenir les voies de circulation • Former les opérateurs/conducteurs à la conduite en sécurité • Former le personnel à la manutention • Limiter les manutentions manuelles aux postes de travail.

Faible- Avec atténuation Petite Modérée Faible Probable Faible Reversible Négatif Mineur modérée

→ Risque lié aux chutes C’est un risque de tomber de sa hauteur causé par : • les installations de chantier au sol ; • les planchers de travail ; • les passerelles ; • etc.

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Impact 15 : Risque lié aux chutes Portée Indice de Probabilit Ampleur Fréquence Portée Reversibilité spatiale conséquence é Statut Sans atténuation Modérée Élevé Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible Négatif majeur

• Nettoyer et entretenir les plateformes de travail ; • Baliser les zones à risques ; Mesures d'atténuation/ • Limiter les longueurs des rallonges électriques ; amélioration • Remblayer les fouilles ; • Porter des chaussures de sécurité ; • Sensibiliser le personnel de chantier sur les mesures de sécurité.

Faible- Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible Négatif mineur modérée

→ Chutes d’objets (heurt, écrasement) Ce risque est associé: • à la présence de petits objets (outillages, pièces de coffrage, béton, déchets); • au renversement de coffrage, d’éléments préfabriqués, etc. • à l’effondrement d’étaiements, de passerelles, de coffrage sous charges diverses, d’éléments en cours de manutention ou d’éléments préfabriqués en cours de pose ; • au trafic induit par la circulation des engins de chantier et des véhicules assurant l’approvisionnement du chantier en matériel.

Impact 16 : Risque lié aux chutes d’objets / heurt Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité spatiale conséquence Statut Sans atténuation Modérée Élevé Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible Négatif majeur

• Nettoyer régulièrement le chantier ; • Porter des EPI (casque) ; • Vérifier la stabilité des éléments de coffrage, des étais, etc. ; Mesures • Arrimer de manière correcte les charges manutentionnées ; d'atténuation/ amélioration • Etablir un plan de circulation ; • Systématiser le dispositif de sécurité des véhicules (avertisseur sonore, signal lumineux, avertisseur de recul sonore etc.), • Former les opérateurs à la conduite en sécurité.

Faible- Avec atténuation Petite Modérée Faible Probable Faible Reversible Négatif mineur modérée

→ Risque lié au péril fécal C’est un risque lié au non-respect des règles élémentaires d’hygiène individuelle et collective par les ouvriers pouvant entraîner le péril fécal ou l’apparition de maladies diarrhéiques.

Impact 17 : Risque lié au péril fécal

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Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Négatif Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée reversible majeur

• Installer des sanitaires en nombre suffisant ; Mesures • Prévoir des vestiaires dans la base vie de chantier ; d'atténuation/ • Entretenir les locaux d’aisance ; amélioration • Mettre en place un plan de gestion des déchets ; • Interdire systématiquement de manger au poste de travail.

Faible- Négatif Avec atténuation Petite Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée mineur

→ Nuisances perçues par les riverains des travaux Il s’agit de gênes et désagréments ressentis par les établissements humains situés à proximité des travaux liés aux postes d’amplification et de distribution ainsi que de la base vie. Ces gênes concernent essentiellement les: • salissures et poussières (sortie d’engins, fabrication du béton, etc.); • aspects extérieurs des clôtures de chantier (aspect dégradé); • difficultés de circulation et de stationnement autour du chantier;

Impact 18 : Nuisances perçues par les riverains Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Négatif Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible majeur

• Procéder au balisage de l’emprise des travaux pour éviter les accidents • Mettre en place un panneau d’information à l'entrée du chantier indiquant les coordonnées des responsables du chantier (maître d'ouvrage, entreprises) et rappelant Mesures les dates des principales phases de travaux ainsi que la nature des nuisances potentielles d'atténuation/ associées (bruit, poussières, circulation accrue de véhicules, etc.) ; amélioration • Mettre en place une boîte à doléances à l'entrée du chantier permettant aux riverains de poser leurs questions et d'exprimer leurs remarques ; • Réduire et optimiser le stationnement des véhicules du personnel afin de produire le moins de gêne ou nuisance dans les rues voisines.

Faible- Négatif Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée mineur

→ La pollution des sols et des sous - sols Les ressources en eau et pédologiques pourraient être l’objet de souillures ponctuelles par : • les huiles de décoffrage ; • les laitances de béton ; • le déversement de carburants et autres solvants divers ; • les déchets générés par l’activité du chantier.

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Impact 19 : Pollution des eaux et des sols Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Négatif Sans atténuation Grande Élevé Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible majeur

• Nettoyer régulièrement les zones de stockage, des accès et des zones de passage, ainsi que des zones de travail • Mettre en place un système de gestion des déchets englobant toutes les opérations visant à réduire, trier, stocker, collecter, transporter, valoriser et traiter les déchets Mesures par des méthodes appropriées d'atténuation/ amélioration • Stocker les liquides potentiellement polluants sur une surface étanche. Les contenants doivent être maintenus fermés et être stockés sous abri • Envisager une sous-traitance avec une société compétente en matière de traitement des huiles usées • Interdire formellement le lavage des engins dans les cours d’eau.

Faible- Négatif Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée mineur

→ Approvisionnement en eau Le fonctionnement de la base vie pourrait nécessiter potentiellement un prélèvement d’eau pouvant affecter localement la disponibilité en eau des populations locales. Il faudra veiller à ne pas porter préjudice au ravitaillement en eau potable des populations et ne pas dégrader la qualité des eaux de surface ou des puits.

Impact 20: Impacts liés à l’approvisionnement en eau Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Élevée- Sans atténuation Modérée Modérée Modéré Probable Modérée Reversible Négatif modérée

• Eviter les sources d’eau utilisées par les populations pour l’approvisionnement du Mesures chantier d'atténuation/ amélioration • Se rapprocher des services de l’hydraulique pour les autorisations avant la création de forage sur la base vie ou le prélèvement de ressources en eaux pour les besoins du chantier. Négatif Avec atténuation Modérée Fable Modérée Faible Probable Faible Reversible mineur

→ Exécution de tranchées pour pose des équipements Le risque est associé : • au renversement par des véhicules circulant au voisinage des lieux de travail ; • à l’ensevelissement à la suite d’éboulement de parois de tranchées ; • à l’électrisation ou électrocution par contact accidentel avec un conducteur électrique enterré. • à l’éboulement de la tranchée entraînant l’ensevelissement ou l’écrasement de l’opérateur. • à la chute de l’ouvrier ou d’une tierce personne dans la tranchée. • à la chute d’objets sur l’ouvrier situé au fond de la tranchée ;

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Impact 21 : Risque lié aux tranchées pour pose de canalisations Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Modéré Négatif Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Reversible e majeur • Eviter l’utilisation d’explosifs pour l’ouverture de tranchée particulièrement le long de la voie ferrée et dans le parc de la Lopé • Etablir un plan de circulation Mesures d'atténuation/ • Baliser, énumérer les zones dangereuses • Utiliser de bonnes techniques de talutage, de blindage des fouilles, etc. amélioration • Interdire les manutentions mécaniques en bordure ou au-dessus d’une tranchée occupée par des ouvriers. • Exiger la présence d’un électricien habilité lors des travaux de fouilles.

Faible- Négatif Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée mineur

→ Risque lié à l’intervention d’entreprises extérieures Le projet, du fait de la diversité des compétences auxquelles il est fait appel, pourrait impliquer la participation de beaucoup d’entreprises locales pour l’exécution de certains lots de travaux. Il va sans dire que du fait de leurs différences dans leurs démarches en matière de sécurité, d’hygiène et d’environnement, leur coexistence sur les sites de travaux ne seront pas exempts de risques. Il s’agit de risque d’accident lié à la cohabitation des entreprises sous-traitantes. Impact 22: Risque lié à l’intervention d’entreprises extérieures Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Négatif Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Reversible majeur • Mesures Harmoniser les clauses environnement-hygiène-sécurité pour toutes les entreprises d'atténuation/ intervenant dans le cadre du projet CAB amélioration • Insérer des clauses spécifiques dans le contrat des entreprises sous-traitantes en vue du respect des mesures de sécurité et de protection de l’environnement. Faible- Négatif Avec atténuation Modérée Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée mineur

→ Impacts sanitaires sur les populations, les ouvriers et risque de conflits Les travaux nécessiteront potentiellement de la main d’œuvre locale, ce qui constituera une source potentielle d’augmentation des revenus au niveau local. Par contre, la non-utilisation de la main d’œuvre locale lors des travaux pourrait susciter des frustrations ou des conflits et créer un biais d’attente, compte tenu du taux de chômage élevé qui sévit dans la zone, ce qui peut nuire à la bonne marche des travaux. Outre ces revenus liés aux emplois directs du projet, un certain nombre d’emplois indirects pourraient être générés par les travaux (activités de restauration autour du site en rapport avec la présence de travailleurs). Au plan sanitaire, il y a des risques de transmission des IST/VIH/SIDA liés à la présence d’une main d’œuvre étrangère temporaire, composée généralement de jeunes hommes.

Impact 23 : Impacts sanitaires sur les populations, les ouvriers et risque de conflits

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Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Élevée- Négatif Sans atténuation Modérée Modérée Modérée Probable Modérée Reversible modérée majeur

• Recruter en priorité la main d’œuvre local pour les emplois non qualifiés Mesures • Initier un développement de capacité des populations riveraines du projet. d'atténuation/ amélioration • Information & sensibilisation des populations • Distribution de préservatifs au niveau de la base vie

Avec atténuation Modérée Élevée Modérée Élevée Probable Élevée Reversible Positif

→ Impacts des travaux sur la voie ferrée Les travaux d’excavation et de pose du câble pourraient causer des perturbations (vibrations) sur la voie ferrée. Toutefois, la distance minimale prévue (3 m entre les rails et le câble) permettra d’atténuer très sensiblement ces impacts potentiels. Dans tous les cas, la planification et la réalisation des opérations de fouille et de pose devront être faites en rapport avec les responsables de la SETRAG. Impact 24: Risque lié aux travaux à proximité de la voie ferrée

Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Négatif Sans atténuation Modérée modérée Modérée Élevé Probable Modérée reversible majeur Mesures • Prévoir une distance minimale de 3 m entre les rails et le câble d'atténuation/ • Planifier et effectuer les opérations de fouille et de pose en rapport avec les amélioration responsables de la SETRAG Faible- Négatif Avec atténuation Faible Modérée Faible Probable Faible Reversible modérée mineur

Composante construction des Centres Techniques (CT)

Les mesures de construction des Centres Techniques sont similaires à celles décrites ci-dessus concernant la base de chantier. Aussi, les mêmes principes, considération et recommandations s’appliquent pour les CT que pour la base de chantier.

Phase Exploitation

6.5.4 Impacts de la mise en service des installations Cette phase d’exploitation équivaut à la durée de vie de l’ouvrage. Durant cette phase d’exploitation, il y aura un certain nombre de risques dont il faut tenir compte. → Risque de détérioration précoce des infrastructures C’est un risque lié à une mauvaise exécution de l’ouvrage et/ou à l’utilisation de matériaux de mauvaise qualité. L’usure prématurée des infrastructures pourrait hypothéquer la qualité du service.

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Impact 25: Risque de détérioration précoce des infrastructures Portée Indice de Ampleur Fréquence Probabilité Portée Reversibilité Statut spatiale conséquence Sans atténuation Modérée Élevée Modérée Élevé Certaine Modérée Réversible Négatif

• Veiller sur la qualité des infrastructures pendant l’exécution du chantier ; • Assurer la maîtrise d’œuvre des travaux par une entreprise qualifiée ; Mesures • Mettre en place des clauses de garantie des installations ; d'atténuation/ • Appliquer des normes de construction, de contrôle et de certification ; amélioration • Valider le choix des matériaux de construction après mise en œuvre les tests requis • Inspecter périodiquement les installations de fibre optique • Entretien périodique des infrastructures.

Négatif Avec atténuation Modérée Faible Modérée Faible Probable Faible Reversible mineur

→ Champs électriques et champs magnétiques (CEM) L’installation de fibre optique va permettre de réduire le nombre de stations de transmission utilisées au niveau national par les opérateurs mobiles et indirectement réduire l’impact des CEM.

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CHAPITRE 7 : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

Au vu de l’analyse effectuée au chapitre 6, les contraintes restent les mêmes sur les axes ferroviaires et routiers, on note ainsi, une parfaite similitude des impacts au niveau des tracés ciblés. Aussi, les mesures en termes d’atténuation, de compensation, etc. restent identiques à l’ensemble du tracé. Pour cette raison, le Plan de Gestion environnementale et Sociale reste applicable à chacun des tronçons concernés (ferroviaires ou routiers), mais aussi à la construction des Centres Techniques. Néanmoins, les spécificités qui pourraient liées à chaque tronçon ou chaque centre seront mises en exergue avec les acteurs concernés.

Ce plan de gestion environnementale et sociale vise à assurer la réalisation correcte, et dans les délais prévus du projet en respectant les principes de gestion environnementale et sociale (atténuation des impacts négatifs et la bonification des impacts positifs).

Les objectifs sont entre autres de : - s’assurer que les activités du projet sont entreprises en conformité avec toutes les exigences légales et réglementaires ; - s’assurer que les enjeux environnementaux du projet sont bien compris et mis en œuvre.

De manière spécifique, le plan de gestion proposé comprend :

→ Le plan d’atténuation qui comprend diverses mesures :

- celles à insérer dans les différents cahiers de charge de l’entreprise en charge des travaux comme mesures contractuelles et qui ne seront donc pas évalués financièrement car inclues dans les DAO des travaux (CPS et CPTP) annexe 1 & 2 : Clauses environnement DAO/Travaux ; - des mesures d’accompagnement à réaliser en plus des actions techniques et/ou environnementales qui seront évaluées financièrement.

→ Le plan de surveillance et de suivi qui est composé :

- un programme de surveillance dont l’objet principal est la vérification de l’application des mesures environnementales proposées ; - un programme de suivi dont l’objectif est le suivi de l’évolution des composantes de l’environnement en vue d’évaluer l’efficacité des mesures proposées environnementales.

→ Le plan de renforcement des capacités et de communication. → La mise en œuvre de la gestion environnementale et sociale.

Le suivi de la mise en œuvre du PGES pourra entraîner au besoin la révision de ce dernier. Les changements proposés dans ce cas devront discutés avec les autorités gouvernementales concernées.

7.1 Plan d’atténuation

Trois (03) types de mesures d’atténuation seront prévus pour réduire les impacts pressentis : • des mesures réglementaires que doivent respecter le promoteur et ses prestataires ; • des mesures d’atténuations spécifiques des impacts négatifs potentiels du projet ;

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• des mesures de compensation des impacts négatifs irréversibles et d’optimisation des effets positifs du projet.

7.2 Mesures règlementaires

Il s’agit de veiller à la conformité du projet vis-à-vis de la réglementation applicable.

7.2.1 Conformité avec la règlementation forestière

Les Services Forestiers des zones concernées doivent être consultés pour les obligations en matière de défrichement si des opérations de défrichement sont prévues. Les taxes d’abattage devront être payées au préalable suite à l’inventaire des espèces végétales susceptibles d’être abattues en vue du paiement des taxes forestières. A priori, en dehors de l’axe Bakoumba Lekoko, cette procédure ne devra pas être nécessaire car pour l’essentiel, les emprises sont déjà dégagées (emprise routières et ferroviaires ou en zone urbaine).

7.2.2 Conformité avec la règlementation environnementale

Aussi bien en phase de chantier que d’exploitation, les activités du projet devront veiller au respect des normes environnementales. A cet effet, les machines seront munies de systèmes anti-polluants, et l’entreprise prendra des mesures sécuritaires en prévoyant des installations sur les chantiers pour l’élimination des eaux usées, des huiles, filtres et batteries usagées et autres déchets.

Elle devra assurer un entretien régulier des machineries et les stocker sur des surfaces étanches en dehors des zones humides ou inondables.

Des actions de sensibilisation devront être menées à l’endroit des travailleurs sur les techniques de protection contre les poussières et les produits polluants.

Les entreprises en charge des travaux devront se rapprocher des services de l’Environnement pour la mise en conformité réglementaire des installations.

7.2.3 Conformité avec la réglementation foncière

Si le projet nécessite l’acquisition de terres ou l’expropriation des populations, les propriétaires de ces terres devraient recevoir des indemnisations en nature ou en espèces représentant la valeur de remplacement des biens expropriés.

7.2.4 Conformité avec la réglementation de protection du patrimoine culturel

Selon les enquêtes de terrain, confirmées par les experts du patrimoine culturel à l’Agence Nationale des Parcs nationaux, si les travaux suivent l’emprise des chemins de fer, il n y aucun risques de porter atteintes aux vestiges existants ; Toutefois, lors des fouilles, en cas de découverte fortuite, les procédures nationales et internationales (UNESCO) seront rigoureusement suivies.

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7.3 Mesures opérationnelles spécifiques

Les principaux éléments de gestion environnementale et sociale du projet sont repris ci-dessous. Les mesures concernert aussi bien les travaux de pose du câble que la construction des Centres Techniques.

PHASE PREPARATOIRE DES TRAVAUX

7.3.1 Critère de choix des sites des bases chantier

Les sites seront choisis de façon à ne pas nuire à l’environnement et le plan d’installation de chantier devra tenir compte des aménagements et mesures de protection suivantes :

• Etre situés à plus de 200 m d’un cours d’eau, à plus de 200 m de tout groupe de plus de trois (03) habitations permanentes ; • Etre situé à 30 m au moins de la route ; • Ne pas être situés sur des zones de cultures sans accord du propriétaire ; • Etre choisis afin de limiter le débroussaillage, l’arrachage d’arbustes, l’abattage des arbres. Les arbres de grandes tailles (diamètre supérieure à 20 cm) seront préservés et protégés ; • Etre choisis en dehors des zones sensibles telles que les aires de naturelles protégées, forêts classées, zones boisées et archéologiques, etc.

7.3.2 Communication avec les riverains

L’acceptabilité des travaux passe par une bonne stratégie de communication avec chacun des acteurs concernées, surtout, lorsque ces travaux présentent des impacts potentiels sur l’environnement physique et humain.

Les préoccupations des riverains liées au déroulement des travaux sont variées. Elles appellent à la mise en place d’une bonne stratégie de communication pour susciter leur adhésion à la bonne marche des travaux et permet d’éviter les conflits.

Cette communication/sensibilisation peut se traduire par : • des réunions de quartiers; • une boîte aux lettres à l'entrée du chantier pour les réclamations; • la création d'un comité Local d’Information et de Suivi (CLIS).

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PHASE TRAVAUX

7.3.3 Gestion des Impacts sur la qualité de l’Air

Toutes les mesures doivent être prises en vue d’assurer la protection du voisinage et des employés contre les impacts pouvant découler des rejets atmosphériques lors des préparatoires (installation base vie, libération de l’emprise).

Il en est de même des travaux qui devront prendre en compte la limitation du soulèvement de poussières. Ces poussières sont susceptibles de constituer une gêne pour le personnel de chantier et les populations situées à proximité des travaux.

Les mesures de prévention contre les poussières passent par la mise en œuvre de bonnes pratiques telles que :

• le bâchage des camions devant assurer le transport des matériaux de construction afin de minimiser la dispersion des fines et la chute de matériaux pendant leur transport ; • la limitation de la vitesse des camions à 30 km/heure ; • l’arrosage de zones spécifiques du chantier et du tracé pour l’abattage des poussières ; • l’élévation de la clôture de la base chantier à une hauteur suffisante afin de confiner les poussières (cas spécifique de la construction des locaux techniques).

7.3.4 Gestion des nuisances liées au bruit

Pour les riverains du chantier, la nuisance sonore provoque une gêne, parfois importante.

Le projet devra respecter les seuils sonores admis en limite du périmètre des chantiers, et procédera à une réduction des nuisances à la source (de préférence, le niveau de bruit au niveau des chantiers ne devra pas dépasser les 75 dB).

Sont particulièrement visés par les normes de bruit : le matériel et les engins de chantier, les véhicules automobiles, leur remorque et leurs accessoires de sécurité (chargeuses, pelles mécaniques, marteau piqueurs, etc.).

Les préventives des nuisances associées au bruit et vibrations sont les suivantes : • éviter le travail de nuit ; • le port de protections individuelles ; • équiper autant que possible les moteurs de silencieux.

7.3.5 Gestion des impacts liés aux déchets

S’agissant de la gestion des déchets de chantier, l’entreprise adjudicataire des travaux veillera au respect strict des clauses environnementales spécifiques acceptées conjointement par les parties impliquées (Cf. annexe 2).

La génération des déchets (ordures, déblais/gravats, etc.) de chantier et ses effets en termes de pollution seront contrôlés à travers l’application entre autres des mesures de base suivantes :

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• l’entreprise de travaux devra mettre en place un système de collecte des déchets ménagers et banals sur le site dès la phase d’installation du chantier, et assurer elle – même leur transport et leur dépôt dans un site autorisé par les autorités locales et les services techniques ; • les déchets ne doivent être ni abandonnés, ni rejetés dans le milieu naturel, ni brûlés à l’air libre ; • lorsque la vidange des engins est effectuée sur le chantier, un dispositif de collecte devra être prévu et les huiles usagées cédées à une structure agréée par les autorités Gabonaises.

Un bordereau de suivi devra être mis en place pour la gestion des déchets au regard de la sensibilité de certaines zones (le Parc National de la LOPE, entre autres).

7.3.6 Gestion des impacts sur les eaux et les sols

Les engins utilisés devront toujours être en bonne condition de maintenance, avec des visites techniques et des autorisations en règle, délivrées par les autorités compétentes, et procéder à des vidanges et entretiens dans des zones dédiées à cet effet afin de prévenir les risques accidentels de déversement d’hydrocarbures au sol. Pour les engins lourds, des véhicules légers de vidange peuvent être utilisés. Le stockage des hydrocarbures devra se faire dans des zones étanches.

Par ailleurs, les besoins en eau du chantier n’étant pas maîtrisés à ce stade, il est important de rappeler à l’entreprise d’éviter les sources d’eau utilisées par les populations pour l’approvisionnement du chantier. Aussi, tout prélèvement d’eau devra se faire en accord avec les autorités concernées et sans porter préjudice à l’alimentation des populations (de préférence loin des sources d’eau utilisées par les populations).

7.3.7 Gestion des impacts socio-économiques

Impacts Mesures d’atténuation Développer une campagne d’information/sensibilisation sur les enjeux et finalités du Projet CAB Réaction négative des Donner la priorité aux populations locales dans le recrutement de la communautés locales main d’œuvre Large diffusion des critères de recrutement Faire une évaluation exhaustive des personnes affectées par le projet (Cf. PR) Perte de biens Compenser les Personnes Affectées par le Projet

Se limiter aux emprises retenues

Par ailleurs, il est aussi important de respecter les mesures suivantes pour la sécurité et la santé de la population riveraine mais aussi des personnels affectés sur le chantier: • délimiter et restreindre l’accès des chantiers aux populations locales ; • prévoir la mise en place d’infrastructures sanitaires adéquates pour le personnel de chantier (eaux, assainissement, vestiaires, trousse de premier secours, etc.), • mener des campagnes de communication et sensibilisation sur les maladies infectieuses et les infections sexuellement transmissibles, particulièrement le VIH/ Sida.

Les travaux nécessiteront potentiellement de la main d’œuvre locale, ce qui constituera une source potentielle d’augmentation des revenus au niveau local. En outre, un certain nombre d’emplois indirects

- 116 - pourraient être générés par les travaux (activités de restauration autour du site en rapport avec la présence de travailleurs).

7.3.8 Gestion des impacts sur les ressources végétales et fauniques

De manière générale, pour les mesures de préservation des peuplements végétaux il conviendra :

• de diminuer au maximum la destruction directe de la végétation en délimitant les surfaces des sites de chantiers, de stockage et d’extraction de matériaux de construction au strict minimum ; • d’identifier et bien délimiter les sites (en les marquant avec des rubans, en informant les ouvriers) ou les zones à ne pas abîmer, considérant leur valeur écologique (végétation plus dense, etc.) ; • de remettre en état les sites à la fin des travaux de chantiers afin de permettre la régénération de la végétation dans les endroits perturbés.

Relativement à la faune sauvage, les mesures pour la protection de la faune durant la phase de construction sont les suivantes: • sensibilisation et contrôle des ouvriers sur la protection et le respect de la faune locale. • interdiction systématique du transport des armes de tout genre, des minutions et des produits de chasse. • remise en état des lieux après la fin des travaux pour permettre une reprise de l’activité faunistique et une reconstitution des habitats. • l’interdiction du braconnage aux personnels du chantier, de la mission de contrôle, ainsi qu’à toutes les parties impliquées dans la réalisation du projet. Pour ce faire, en plus des séances de sensibilisation et d’informations qui seront organisées avant le démarrage des travaux il faut interdire certaines zones aux véhicules des chantiers et assimilés, en plus de l’interdiction du transport de viande sauvage par les véhicules des chantiers et assimilés, • la dynamisation de la lutte contre le braconnage par un appui conséquent aux services en charge de la surveillance du Parc. • la confection et la pose de signalisations verticales indiquant les zones de traversée des animaux sauvages et les mesures à observer. • dans certains cas, au regard de la disposition des points d’eau par rapport aux travaux, la création de points d’eaux supplémentaires éloignés de la zone des travaux pourrait réduire la vulnérabilité de la faune sauvage. • l’organisation des séances de sensibilisation sur le braconnage et des patrouilles contre le braconnage • le renforcement des moyens et des dispositifs de contrôle et de surveillance au niveau de la réserve (moyens matériels, logistiques, équipements, aménagements de pistes de contrôle, etc.) • L’installation de panneaux de signalisation à l’entrée et à la sortie du Parc de la Lopé; • la surveillance des travaux sur le Parc de la Lopé par les agents de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux.

Par ailleurs, tout accident causé à la faune sauvage par les entreprises attributaires ou son personnel doit être immédiatement signalé au service des Parcs Nationaux : le cas échéant, cet acte sera considéré comme un acte délibéré de chasse illicite (braconnage) et sera sanctionné comme tel.

7.3.9 Mesures de compensation des biens, services et personnes affectées

Parallèlement à cette étude environnementale, un Plan de Réinstallation (PR) a été préparé en document

- 117 - séparé. Ce plan va constituer un document distinct du présent rapport d’EIES et prendra en charge les aspects compensations. Néanmoins, un certain nombre de recommandations seront effectuées.

7.3.10 Destruction de biens et dégradation des infrastructures

Impact Mesures d’atténuation

- Privilégier le travail Manuel, - Informer les populations sur le démarrage des travaux et les zones concernées, - Réduire la durée des travaux pour minimiser l’impact, - Associer les concessionnaires des différents réseaux lors de la réalisation des travaux; - Rétablir les différents réseaux; - Définir un mécanisme de compensation pour les activités à l’arrêt lors des travaux (PR)

7.3.11 erturbation/Dégradation de sépulture

Impact Mesures d’atténuation

- Informer les populations sur le démarrage des travaux et les zones concernées ; - Systématiser le travail Manuel au niveau de ces zones (HIMO); - Cadre de concertation avec les Populations concernées qui doivent superviser les travaux au niveau des zones concernées; - Prendre en charge les frais d’éventuels déplacements de site culturels ou d’organisation de rites cultuels ; - négociation avec les familles dont la sépulture des membres se trouve sur l'emprise en prévoyant des indemnisations pour la reconstruction des infrastructures et des rituels pour une meilleure acceptation des opérations - impliquer les autorités administratives pour les actions d’information/sensibilisation avant démarrage des travaux sur ce tronçon

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Impact Mesures d’atténuation

Concernant le risque de découvertes de vestiges archéologiques, les mesures suivantes devront être respectées : - Protection de tout bien culturel découvert fortuitement pendant les travaux ; - mettre en place un système de veille archéologique durant les travaux. Cette veille devra être assuré par un archéologue, ou par les ouvriers affectés à la tâche, qui bénéficieront de quelques jours de formation pour apprendre à identifier les témoins archéologiques. - Informer les responsables de l’Agence Nationale des Parcs, notamment, du démarrage des travaux et les zones concernées dans la LOPE ;

- Systématiser le travail manuel au niveau de ces zones (HIMO); - Instaurer un cadre de concertation avec les responsables des Parcs Nationaux, notamment le conservateur de la LOPE, qui doivent superviser les travaux au niveau des zones des travaux; - Prendre en charge les frais d’éventuels déplacements de site culturels par des personnes habilitées

7.3.12 Gestion des impacts sur les paysages

Impact Mesures d’atténuation

Sur certains tronçons les travaux pourraient être à l’origine de la destruction de termitière qui, au-delà de leurs rôles écologiques, sont un élément important du - Limiter les travaux aux emprises Paysage. retenues

- Éviter de toucher autant que possibles les termitières dans certaines sections

- Effectuer des travaux manuels (HIMO) autant que possible sur ces sections

7.3.13 Gestion des contraintes relatives à la nature du site

Le tracé est caractérisé par la présence de nombreux obstacles naturels. Il s’agit pour l’essentiel : • d’affleurement de roches magmatiques ;

- 119 -

• de ravinements intenses ; • de cuirasse latéritique ; • de Pont avec la présence de grands bas-fonds ; • Route très dégradée (axe Bakoumba –Lekoko).

Impact Mesures d’atténuation

- Étude technique détaillée (étude de stabilité) et dispositions sécuritaires spécifiques pour travail en pied de talus

- Stabilisation des zones érodées avant travaux

- Éviter les travaux en hivernage.

- 120 -

7.3.14 Gestion des risques/aspects sécuritaires

→ Gestion des urgences

Mesures Générales de gestion Action Au début des travaux, un plan d'intervention en cas de situation accidentelle sur le site devra être présenté maître d'œuvre. Ce plan Cf. Mesures d’urgence et d'intervention contiendra, au minimum, un schéma d'intervention et une synthèse des mesures à prendre structure d'alerte, et qu'il est placé dans un endroit facile d'accès et à la en matière de santé et de vue de tous ses employés. sécurité lors des travaux

Formation

Les employés seront sensibilisés à leurs responsabilités en cas de Formation des acteurs du cas de situation accidentelle, à l'importance d'une intervention rapide, de chantier même qu'à l'application du plan d'intervention.

Trousse d'intervention

Au regard de la sensibilité de certaines zone (LOPE), l’entreprise mettra sur le site des travaux une trousse d'intervention. Elle doit contenir des produits adaptés aux particularités du lieu de travail et se trouver à proximité des travaux.

La trousse doit contenir, au moins, sans s'y limiter: → du matériel d'intervention en cas de déversement → des coussins absorbants en polypropylène → des feuilles absorbantes en polypropylène → des boudins absorbants en polypropylène → des sacs en fibre de tourbe traitée pour absorber les hydrocarbures → des sacs de polyéthylène pour déposer les absorbants contaminés

Le maître d’ouvrage sera avisé immédiatement de tout déversement de Existence de procédures d’alarme contaminants dans l'environnement, quelle que soit la quantité déversée. et d’alerte

→ Santé et sécurité au travail

Les différentes règles de santé et de sécurité sont décrites ci-après :

Mesures Générales de gestion Action

Impacts sanitaires sur les populations et les ouvriers (IST/VIH/SIDA) Information & sensibilisation des populations Cf. plan Lutte Distribution de préservatifs au niveau de la base vie contre IST

Manutention manuelle ou mécanisée (accidents, chute) Nettoyer et entretenir les plateformes de travail Baliser les zones à risques Ruban rouge/blanc Risque lié à l’électricité (électrocution)

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Disposer de deux (02) électriciens habilités dès le début des travaux Recrutement électricien qualifié Respecter les distances de sécurité par rapport aux lignes électriques aériennes (3 ou 5m) et enterrées (1,5m) Recrutement Systématiser l’utilisation de basse tension de sécurité en cas de travail en vide électricien qualifié sanitaire ou dans des locaux humides Recrutement Traiter immédiatement toute anomalie électrique électricien qualifié

Contrôler régulièrement les installations Recrutement électricien qualifié

Sécurité des travailleurs - Masque - Gants Porter systématiquement des EPI (masque, gants, chaussures de sécurité, lunettes de - Chaussures de protection) sécurité - Lunettes

7.3.15 Mesures d’urgence et synthèse des mesures à prendre en matière de santé et de sécurité lors des travaux

→ Coordination en matière de santé et sécurité

Un coordonnateur santé et sécurité sera désigné avant le démarrage des travaux. Des réunions de coordination sécurité / environnement seront organisées régulièrement lors des travaux. Au cours de ces réunions, il devrait être examiné si les mesures prévues sont bien respectées. Des mesures complémentaires devraient être mise en œuvre, s’il s’avère que les mesures déjà prises sont insuffisantes. Les sous-traitants devront aussi être tenus aux mêmes obligations que l’entreprise.

→ Protections collectives

Lors de l’adoption des mesures de sécurité, il faut privilégier les protections collectives.

Les zones présentant des risques d’accidents sont à signaler de manière non équivoque (panneau, cordon de sécurité, barrière) et/ou l’accès est interdit en cas de nécessité.

Tout obstacle dangereux, tout endroit ou la chute d’objets, d’étincelle… est possible, toute ouverture au sol doit être systématiquement signalé et balisé par un des moyens suivants : . ruban de couleur blanc/rouge ou jaune /noir . marquage au sol . s’il s’agit d’un passage fréquent, il faut utiliser un balisage rigide.

→ Protections individuelles

L’entreprise fournira à son personnel des articles nécessaires à sa protection et le forme à leur utilisation notamment : . le casque : le port du casque doit être obligatoire partout sur le chantier ; . les chaussures de sécurité sont obligatoires partout sur le chantier et pour toute personne impliquée dans les travaux et manipulations physiques ; . des gants obligatoires pour les travaux de démolition manuelle, travaux au marteau de piquage, etc. ; . les protections anti bruit pour les travaux exposés au bruit ; . les masques anti poussière ;

- 122 -

. les gilets fluorescents.

→ Installations électriques

. les installations électriques provisoires de chantier devront être vérifiées et conformes aux normes techniques ; . le rapport de vérification de l’installation devra être tenu à la disposition du coordonnateur santé/sécurité/environnement ; . les intervenants devront être formés en risques électriques et disposés d’habilitation pour chaque intervention sur un équipement sous-tension.

→ Organisation des secours

. L’entreprise mettra en place un moyen de communication permanent (téléphone mobile) pour permettre, depuis les lieux de travail, l’appel des secours ; . L’entreprise assurera la présence permanente d’un sauveteur secouriste du travail formé et recyclé depuis moins d’un an par équipe indépendante. Les sauveteurs secouristes devront être facilement identifiables (port d’un casque vert ou de couleur différente) des autres travailleurs ; . L’entreprise disposera à proximité des postes de travail, d’une trousse de premier secours et afficher les numéros de téléphone d’urgence ; . les instructions relatives à la conduite à tenir en cas d’accident devront être affichées à proximité des moyens de communication et dans les locaux du personnel, ils seront diffusés le plus largement possible au personnel.

→ Consignes de premiers secours

. en cas d’accident grave, le blessé devra être laissé sur place et protégé pour éviter d’aggraver ses blessures. Le secouriste du travail sera appelé pour estimer le degré de gravité de la blessure et mettre le blessé en position de sécurité ; . les pompiers ou l’hôpital le plus proche seront prévenus avec un court rapport du secouriste ou de l’infirmier déjà arrivé sur place, sur la situation du blessé et le lieu de l’accident dont l’accès du chantier ; . un salarié se positionnera au portail accès du chantier pour amener les évacuateurs jusqu’au blessé ; . le chantier disposera au minimum d’un secouriste en permanence jusqu’à la fin du chantier ; . dès qu’un accident du travail survient, le coordinateur santé et sécurité doit en être averti immédiatement.

PHASE EXPLOITATION

En phase exploitation, le risque est essentiellement lié à la destruction prématurée de l’infrastructure pour défaut de balisage ou manque d’entretien. D’où la nécessité de procéder au balisage/marquage du tracé et la mise en place d’un programme d’entretien préventif.

- 123 -

Tableau 13 : Résumé des mesures de Gestion environnementale et sociale

Impacts Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de Mesure Stratégie de mise en négatifs Responsable Coût Période Contrôle vérification d’atténuation œuvre potentiels réglementaire PHASE CHANTIER - Direction de - Limiter les - Nombre de l’Environnement - PV de libération de travaux sur Empiètement l’emprise personnes - SETRAG l’emprise - Se référer au Plan Inclus dans le sur propriétés - SPIN Phase indemnisées - Personnes de réinstallation devis des - Cahier des charges de privées, pertes - Recenser les - SE/CN- préparatoire - Existence de affectées travaux l’entreprise de sources de personnes et TIPEE & libération preuves - Collectivité - Inclure dans le revenus biens affectés - Entreprises de l’emprise d’indemnisat Locale - Document de DAO PM (voir PR) par le projet et ion - Autorités compensation

les indemniser - Nombre de Administratives

et/ou les assister plaintes locales - Mettre en place au

niveau des bases

vie une aire de

stockage des

déchets dangereux Existence - Direction de Inclure dans le DAO Pollution du sol répondant aux d’une l’Environnement Inclus dans le Phase par les déchets normes Entreprise procédure - SPIN - Visite de site devis des Préparatoire dangereux - Mettre en place claire de - SE/CN-TIPEE travaux & chantier (huiles usées une procédure pour gestion des -

la collecte et des déchets

bacs de réception

adaptés à chaque

catégorie de

déchets dangereux

- 124 -

- Réalisation des - Procédure de entretiens selon un gestion des - Visite de site planning bien déchets lors - Direction de établi et en prenant des l’Environnement Pollution lors Inclus dans le toutes les Phase de opérations - Agence Nationale des entretiens et Entreprise devis des précautions chantier d’entretien des Parcs vidanges. travaux nécessaires pour mises en Nationaux éviter les œuvre - SETRAG écoulements d’huile - Protection des Elagage ou espèces - Nombre - SPIN enlèvement remarquables le d’espèces - Visite de site - SE/CN-TIPEE éventuel de long des tracés et rares enlevées - PV de libération de - Direction de certaines emprises des Inclus dans le l’emprise Phase l’Environnement plantations postes Entreprise Inclure dans le DAO devis des - Les travaux travaux - Service forestier et/ou arbustes - Limiter les travaux respectent - Agence des Parcs remarquables le travaux aux les emprises Nationaux long des emprises retenues (10 emprises retenues m)

- Mobiliser des - Nombre de engins et plaintes des matériels de voisins - Rapport de suivi chantier aux - Rapports de - SPIN Nuisances normes suivi des - SE/CN-TIPEE temporaires - Equiper le plaintes - Direction de Inclure dans le Phase causées par le personnel d’EPI Entreprise Inclure dans le DAO - Mesures l’Environnement CPTP travaux bruit et gêne du - Éviter la incluses dans - Collectivité voisinage réalisation de les devis de Locale travaux bruyants l’entrepreneu en dehors des r heures de travail régulier

- 125 -

- Actions IEC envers - Nombre de les riverains des séances travaux d’IEC

- Sensibiliser les réalisées - Direction de entreprises à - Entreprise - PV séance de réunion l’Environnement l’embauche locale - SPIN - Plan de - Nombre - Collectivité Conflit avec les et s’assurer qu’à - SE/CN- communication Phase d’emplois - Contrats de travail créés Locale populations compétence égale, TIPEE - travaux localement - ONG & la population locale - DAO associations soit privilégiée - dans le recrutement - Publier localement les opportunités

d’emploi - SPIN - Nombre - SE/CN-TIPEE - Rapport de suivi - Actions de d’actions de - Direction de sensibilisation pour NB. Inclure sensibilisatio l’Environnement - PV séance de Risques de la prévention des dans le budget Phase n réalisées - Collectivité sensibilisation propagation des IST/SIDA Entreprise Plan de lutte IST de plan de travaux - Nombre de Locale IST/SIDA - Distribution de communication préservatifs - ONG & préservatifs aux distribués associations employés - Service de la Santé Publique - Autorisation des Dégradation gestionnaires des - Autorisation possible des réseaux concernés s obtenues - l’Environnement - Cahier des charges de ouvrages et - SPIN - Plans de - Collectivité l’entreprise infrastructures Inclus dans le - Mise en place d'un - SE/CN- Phase remise en Locale publics (réseau Inclure dans le DAO devis des plan de remise en TIPEE Préparatoire état réalisée - ONG & - Rapport de visite de travaux état des - Entreprise associations concessionnaire infrastructures sur l’emprise, impactées routes, etc.)

- 126 -

- Mettre en place un plan d’intervention d’urgence sur le - ANINF chantier, former le - Plan - Direction de personnel en d’urgence l’Environnement particulier sur les mis en place - Collectivité premiers secours - Visite de site Risque Locale - Baliser les environs Phase - Balisage d’accidents - ONG & du chantier par des Entreprise Inclure dans le DAO PM préparatoire réalisé et - Cahier des charges de professionnels associations panneaux de & Travaux conforme l’entreprise - Service en charge signalisation de aux normes de la sécurité au danger travail - Doter le personnel - Port d’EPI

sur le chantier par les

d’EPI normés et le ouvriers sensibiliser sur leur port

Risques d’incendie en - Consignes - SPIN - Visite de site considération de Mettre en place une Inclus dans le Phase de sécurité - SE/CN-TIPEE la présence de procédure sur le devis des travaux - Procédure - Direction de matériaux risque incendie Entreprise travaux mise en l’Environnement inflammables place dans le chantier Inclure dans le DAO

PHASE EXPLOITATION

- Assurer l’entretien courant et - Entretien périodique des Entreprise PM annuel - Visite de site Détérioration infrastructures Phase - Présence de - SPIN Inclus dans les précoce des - Marquage de travaux balises - SE/CN-TIPEE travaux infrastructures l’emplacement du - Ministère des fibre et infrastructures information sur cet - emplacement

- 127 -

7.4 Plan de renforcement des capacités, information, communication

7.4.1 Renforcement des capacités

Le tableau ci-après rappel les capacités en gestion environnementale et sociale des principaux acteurs et propose des mesures de renforcement.

Tableau 14 : Le plan de renforcement des capacités

Proposition de renforcement Coût Institution Cible Capacités actuelle en GES Mesures institutionnelles Mesures Techniques

Doter la Direction de Insuffisance de ses capacités matérielles Etablir un Protocole d’accord avec l’Environnement de moyens PM (négociation DIRECTION DE et financières lui permettant d’assurer le Projet CAB en vue d’un techniques et logistiques pour qu’elle entre Projet et L’ENVIRONNEMENT correctement l’exécution de sa mission. partenariat dans le suivi du PGES puisse s’acquitter convenablement de DGE) sa mission Intégrer dans les cahiers de charge Formation de l’expert en suivi Présence d’un spécialiste en Suivi- de l’environnementaliste le suivi de environnemental et social SE/CN-TIPEE Evaluation, responsable des sauvegardes la mise en œuvre des mesures Intégrer le suivi environnemental en PM environnementales et sociales du Projet environnementales et sociales en phase exploitation dans les cahiers de CAB phase travaux charge des concessionnaires

- Insuffisance de ses capacités Etablir un Protocole d’accord avec Appuyer l’Agence pour qu’elle matérielles et financières lui le Projet n vue d’un partenariat participe au suivi des travaux (à la PM (négociation AGENCE NATIONALE permettant d’assurer correctement le dans le suivi des travaux sur le Parc traversée de la Lopé) entre Projet et DES PARCS NATIONAUX suivi sur la section concernée par la de la LOPE l’Agence) LOPE. - Insuffisance des capacités en GES

Appuyer les CL dans l’information, Information et sensibilisation pour le Insuffisance en suivi environnemental et PM Les Collectivités Locales la sensibilisation et la mobilisation suivi-évaluation des impacts social sociale environnementaux

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7.4.2 Formation des acteurs du chantier

Tous les acteurs du chantier devront recevoir une formation générale sur les questions de santé, de sécurité et d’environnement. La formation portera particulièrement sur les éléments suivants : les risques pour la santé liés à certaines activités de chantier ; les premiers secours en cas d’accidents ; les procédures d’intervention d’urgence.

Un programme détaillé de ces formations devra être défini dans un plan de formation et de sensibilisation à mettre en œuvre par l’entreprise en charge des travaux.

Le programme de formation à la santé et à la sécurité afin de réduire les risques liés aux opérations du projet devra inclure au minimum :

• la formation à l’évaluation des risques professionnels, des procédures de sécurité; • les procédures de lutte anti-incendie et interventions d’urgence ; • les risques en matière de santé et de sécurité liés à certaines tâches et les premiers soins.

Les entrepreneurs, sous – traitants, qui pourront travailler dans le chantier devront adhérer à l’ensemble des politiques et procédures en matière de sécurité, d’environnement, et ce sur la durée de leur participation aux travaux.

7.4.3 Informations des populations

Pour mieux impliquer les services techniques et les populations locales dans la gestion environnementale du chantier, il est recommandé qu’avant le démarrage des travaux soient organisées des sessions d’information et de sensibilisation à l’attention des acteurs qui seront impliqués dans l’exécution du Programme de Gestion Environnementale et Sociale (PGES). Ce qui permettra de renforcer leur capacité opérationnelle.

Le tableau ci-dessous aborde les éléments qui pourraient permettre une bonne information et sensibilisation des populations.

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Tableau 15 : Besoin en formation et information

Responsable de la mise en Coût de la mise en Public ciblé Actions œuvre œuvre

- Information sur le tracé et l’emprise des travaux - Autorités administratives locales - Information sur la durée des travaux - SPIN PM (inclus dans - Communautés locales - Procédure d’indemnisation et critères d’éligibilité - SP/CN-TIPPE contrat de - Habitants, riverains (commerçants, etc.) - IST/VIH Sida - Entreprise l’entreprise)

- la formation & sensibilisation sur les risques en matière de santé et de sécurité liés à certaines tâches et - Personnel Entreprise les premiers soins. Entreprise Inclus dans le coût de - Sous-traitants - les procédures de lutte anti-incendie et interventions la prestation d’urgence ;

- Formation en Évaluation Environnementale et Sociale - Législation et procédures environnementales nationales (EIES) - SPIN Services techniques impliqués dans la mise en - Suivi des mesures environnementales - SP/CN-TIPPE 150 000 USD œuvre du PGES - Suivi des normes d’hygiène et de sécurité - Entreprise - Formation sur le Plan de gestion environnementale et sociale

- 130 -

7.5 Dispositif de Surveillance et Suivi Environnemental

7.5.1 Surveillance Environnementale

Par surveillance environnementale, il faut entendre toutes les activités d’inspection, de contrôle et d’intervention visant à vérifier que : (i) toutes les exigences et conditions en matière de protection de l’environnement soient effectivement respectées avant, pendant et après les travaux ; (ii) les mesures de protection de l’environnement prescrites ou prévues soient mises en place et permettent d’atteindre les objectifs fixés ; (iii) les risques et incertitudes puissent être gérés et corrigés à temps opportun.

De manière spécifique, la surveillance environnementale permettra de s’assurer du respect : - des mesures de Gestion Environnementale proposées ; - des normes régissant la qualité de l’Environnement aux autres lois et règlements en matière d’hygiène et de santé publique, de gestion du cadre de vie des populations, de protection de l’environnement et des ressources naturelles; - des engagements du maître d’ouvrage par rapport aux parties prenantes (acteurs institutionnels, etc.) ;

La surveillance environnementale concernera aussi bien la phase réalisation des infrastructures que d’exploitation et devra être effectuée par le Maître d’œuvre. Ce dernier veillera à ce que les éléments relatifs à l’environnement et à la sécurité soient consignés dans les PV de chantier et les PV de réception provisoire et finale.

La surveillance environnementale est effectuée par la mission de contrôle des travaux (MDC).

7.5.2 Suivi Environnemental

Le suivi environnemental permettra de vérifier, sur le terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation ou de compensation prévues par l’EIES, et pour lesquelles subsiste une incertitude. Les connaissances acquises avec le suivi environnemental permettront de corriger les mesures d’atténuation et éventuellement de réviser certaines dispositions prises par le promoteur en termes de gestion de l’environnement.

Le suivi environnemental sera effectué à deux niveaux : - A l’interne, par l’Expert de Suivi-Evaluation du SP/CN-TIPPE qui devra être renforcé en capacité à cet effet ; - A l’externe par la Direction de l’Environnement. A ce suivi, on impliquera les services techniques des collectivités locales concernées et les agents de l’ANPN du Parc de la Lopé. .

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Tableau 16 : Matrice de surveillance et de suivi du plan de gestion environnementale et sociale Responsables Coûts Fréquence du N° Activités Indicateurs Responsables de suivi de surveillance (FCFA) monitoring PHASE TRAVAUX

- Direction de l’Environnement Surveillance : - Mission de Limiter la superficie à utiliser au strict Les surfaces occupées se limitent - Collectivités Locales - Tous les jours 1 Contrôle (MDC) PM minimum aux engins - Agence des Parcs Nationaux Suivi : - SP/CN-TIPPE - Service Forestie - Tous le 02 mois Assurer une gestion adéquate des Une procédure de gestion de ces Surveillance : 2 produits et déchets dangereux (ciment, produits et déchets est élaborée et - MDC - Direction de l’Environnement PM - Tous les jours carburant, lubrifiants) mise en œuvre par l’entreprise - SP/CN-TIPPE - Agence des Parcs Nationaux Suivi : - Tous le 02 mois L’écoulement des eaux est normal S’assurer du bon fonctionnement des - MDC - Direction de l’Environnement Surveillance : et les ouvrages / infrastructures 3 systèmes de drainage et des réseaux - SP/CN-TIPPE - Service en charge des - Tous les jours impactés fonctionnent impactés par les travaux - Concessionnaire Travaux Publics PM Suivi : normalement s réseaux - SETRAG - Tous les 02 mois Les prélèvements d’eau pour les Protéger obligatoirement les points travaux pourront être effectués à Surveillance : d’eau éventuels alimentant les 4 d’autres endroits que ces points - MDC - Direction de l’Environnement - Tous les jours populations riveraines et éviter de les (protocole d’accord avec la société - SP/CN-TIPPE - Collectivités Locales PM Suivi : assécher par prélèvement des eaux) - Tous les 02 mois Les séances d’IEC seront Surveillance et suivi : Sensibiliser les populations riveraines organisées dans les quartiers et 5 - MDC - Direction de l’Environnement PM - Une fois (au sur les risques liés au chantier. villes concernées par les projets - SP/CN-TIPPE - Collectivités Locales démarrage des (nombre de séances organisées) travaux) - Prévoir des dispositions visant à limiter la pollution de l’air, Les cahiers des charges des - Arroser régulièrement les voies, Surveillance : entrepreneurs seront complétés par MDC - Eviter les travaux bruyants et - - Tous les jours 6 poussiéreux à des périodes des dispositions particulières en - SP/CN-TIPPE - Direction de l’Environnement PM sensibles matière d’environnement (le cahier - Suivi : - Contrôler l’état des moteurs des de charge existe et est appliqué) - Tous le 02 mois engins de chantier, - interdire de brûler les déchets

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- Direction de l’Environnement Surveillance : Tri à la source et orientation vers Système de gestion des déchets de - MDC - Collectivités Locales - Tous les jours 7 une filière de traitement adaptée ou chantier - SP/CN-TIPPE - Agence Nationale des Parcs PM vers un site de rejet autorisé Suivi : Nationaux - Tous le 02 mois Surveillance : - Direction de l’Environnement Baliser les limites des aires Les aires seront régulièrement - MDC - tous les jours 8 - Collectivités Locales PM d’occupation des populations riveraines balisées - SP/CN-TIPPE - SETRAG Suivi : - Tous le 02 mois Surveillance : - Direction de l’Environnement Prévoir un passage temporaire pour les Les usagers doivent circuler - MDC - Tous les jours 9 - Collectivités Locales PM usagers (voie de déviation) facilement pendant les travaux - SP/CN-TIPPE - SETRAG Suivi : - Tous le 02 mois Comptes rendus des séances d’IEC, Initier les séances d’IEC pour les - Service de santé Surveillance et suivi : - cas des maladies déclarées - MDC 10 thèmes maladies, ORL, Ophtalmo et - Direction de l’Environnement PM - Une fois (début des - cas d’accidents signalés - SP/CN-TIPPE IST/VIH-SIDA - Collectivités Locales (nombre de séances tenues) travaux) Les panneaux de signalisation seront Surveillance : - Direction de l’Environnement Prévoir des panneaux de signalisation et installés et les passages - MDC - Tous les jours 11 - Collectivités Locales PM des points de passages transversaux transversaux seront aménagés - SP/CN-TIPPE - SETRAG Suivi : (nombre de panneaux implantés) - Tous le 02 mois - Direction de l’Environnement Surveillance : Privilégier l’utilisation de la main Nombre d’ouvriers recrutés - MDC - Collectivités Locales - Tous les jours 12 PM d’ouvre locale localement - SP/CN-TIPPE - Autorités Administratives Suivi : Locales - Tous le 3 mois PHASE EXPLOITATION Surveillance : S’assurer du bon fonctionnement de - SPIN - Ministères des - Tous les ans mois 13 Programme d’Entretien périodique PM l’infrastructure - Concessionnaires Télécommunications Suivi : - Tous les ans Surveillance : Mettre en place un dispositif de - SPIN - Ministères des - A la fin des travaux 14 Prévention des risques d’accident signalisation (verticale ou PM - Concessionnaire Télécommunications horizontale) Suivi : - Tous les ans

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Rôle et responsabilité des différentes catégories d’acteurs dans la gestion environnementale des travaux Structures concernées Secteur d’intervention Responsabilités

• Faire respecter les accords signés avec les propriétaires privés et les différents propriétaires de réseau sur l’emprise ; Responsabilité sur • Adopter une politique de recrutement préférentiel le plan des populations locales ; socioéconomique • Veiller au respect de la sécurité et de la qualité de vie des populations dans la zone des travaux.

• Informer les Provinces sur les enjeux SP/CN-TIPPEE Responsabilité sur environnementaux et sociaux du projet le plan • Veillez au respect par l’entreprise des environnemental recommandations de l’EIES ; • Appuyer les Collectivités et les acteurs impliqués dans le suivi

Responsabilité • Associer les services techniques dans la lors de la fin des réception provisoire et définitive des travaux infrastructures • Exiger de la mission de contrôle un rapport global sur l’état de mise en œuvre des mesures de gestion environnementale et sociale (à Responsabilité sur le plan • Veiller à la préservation des intérêts des DGEPN et socioé conomique populations locales ou sur le plan Biodiversité Services Techniques) dans le contexte de la mise en œuvre du projet.

• Renforcer les capacités institutionnelles de Responsabilité sur suivi du projet. le plan • Mener des contrôles environnementaux environnemental périodiques sur le chantier. • Faire respecter les règlements sectoriels (codes et normes) applicable au projet. • Assurer le monitoring des activités et la mise en place de mécanismes d’atténuation des impacts sur l’environnement.

Responsabilité lors • Exiger un rapport global sur l’état de mise en de la fin des œuvre des mesures de gestion travaux environnementale et sociale permettant de certifier l’exécution conforme du PGES.

Responsabilité • Jouer le rôle de médiateur entre le projet et les sur le plan populations locales en cas de conflits. socioéconomique • Accompagner le projet pour une surveillance environnementale effective. Autorités Locales Responsabilité sur le plan • Participer au suivi environnemental environnemental

Responsabilité • Participer à la réception provisoire et lors de la fin des définitive des infrastructures

134

7.6 Phasage de la gestion environnementale et sociale

→ Phase ingénierie / planification

À cette étape du projet, la surveillance environnementale permettra : - de s’assurer que l’ensemble des mesures d’atténuation contenues dans ce rapport, soient intégrés aux plans et devis ainsi qu’aux documents d’appel d’offres. Aussi, en plus du PGES, les éléments suivants devront être insérés dans le Cahier des Clauses Particulières Techniques (CCPT) et dans le Bordereau des Prix Unitaires comme document contractuel : → le plan d’assurance qualité → le plan d’assurance Environnement → le Plan Hygiène et Sécurité. - de s’assurer que toutes les démarches nécessaires sont réalisées afin d’obtenir le certificat d’autorisation, en vertu des lois et règlements des autorités gouvernementales concernées.

→ Phase travaux

A cette étape, la surveillance environnementale permettra de vérifier, l’application de toutes les normes, directives et mesures environnementales incluses dans les clauses contractuelles. Dans tous les contrats d’exécution émis par le projet, seront insérées et précisées les responsabilités des entreprises en matière de protection de l’environnement, à savoir : - assurer le respect des lois, règlements et normes nationaux et internationaux concernant la qualité du milieu de travail et la protection de l’environnement; - se conformer aux directives environnementales générales émises par le projet ; - désigner un responsable en matière de suivi environnemental. Celui-ci aura la responsabilité d’assurer la protection de l’environnement lors de l’exécution des travaux ; - fournir dans un délai de trente (30) jours à compter de la notification de l'attribution du marché : la localisation précise du site de la base chantier ainsi qu’un programme définitif de gestion environnementale et sociale (PGES) détaillé à établir et à soumettre à l'approbation du représentant du Maître d’Ouvrage, comportant les indications suivantes: → l'organigramme du personnel dirigeant avec identification claire de la (des) personne(s) responsable(s) de la gestion environnementale et sociale du projet et son (leur) curriculum vitae ; → un plan de gestion environnementale et sociale du chantier comportant notamment: o un plan de gestion des déchets de chantier (type de déchets prévus, mode de collecte, mode et lieu de stockage, mode et lieu d'élimination, etc.) ; o un plan de gestion de l'eau (mode et source d'approvisionnement, débits utilisés, rejets, etc.), le système de traitement prévu pour les eaux résiduaires des chantiers, le lieu de rejet et le type de contrôle prévu, etc. ; o une description générale des méthodes prévues pour réduire les impacts sur l'environnement physique et biologique de chaque phase de travaux ; o une description générale des mesures envisagées pour favoriser les impacts socio- économiques positifs et éviter les incidences négatives. o etc.

→ l’entrepreneur doit, à la fin des travaux, rédiger un compte-rendu final sur l’ensemble de ses activités de surveillance environnementale et le soumettre au SE/CN-TIPPE et la Direction de l’Environnement.

135

7.7 Recommandations de mise en œuvre

Avant la mise en œuvre du projet, les mesures suivantes sont recommandées : - Réalisation d’études techniques détaillées ; - Information et sensibilisation de tous les acteurs avant le début des travaux - Obtention de toutes les autorisations nécessaires.

7.8 Coût du Plan de gestion et de suivi environnemental et social

Le Plan de Gestion Environnementale et Social (PGES) comprend trois (03) catégories de mesures : - des mesures à insérer dans les dossiers d’appel d’offres et d’exécution comme mesures contractuelles et dont l’évaluation financière sera prise en compte par les entreprises soumissionnaires lors de l’établissement de leur prix unitaires et forfaitaires (cf. mesures à intégrer dans le bordereau des prix unitaires : annexe 2) ; - des mesures d’ingénierie prévues par le DAO et le dossier d’exécution ; - des mesures environnementales (sensibilisation, surveillance et suivi, etc.). Les pertes d’actifs seront pris en compte par le PAR.

Il s’agit à cette étape d’une estimation de coûts du PGES qui vont porter essentiellement sur les mesures environnementales non prises en compte dans le DAO :

Tableau 17 : Coût du plan de gestion environnementale et sociale MESURES SPECIFIQUES Total (FCFA) PM (cf. PR) Indemnisations

Formation en suivi et évaluation des impacts environnementaux (ateliers nationaux de 30 000 000 formation pour disposer d’une masse critique d’experts dans le pays) Appui aux collectivités locales concernées dans le suivi de la mise en œuvre des travaux 20 000 000 (déplacement et motivation d’un agent des services techniques municipaux dans chaque localité) Campagnes de communication et de sensibilisation, y compris l’installation de panneaux de signalisation à l’entrée (pont Mingoué) et à la sortie du parc de la LOPE (pont Efoué)

30 000 000 Nota : Ces mesures seront considérées dans le contrat de l’entreprise qui devra en tenir en compte dans les bordereaux de prix. Le bureau d’études de contrôle et de Surveillance en assurera le suivi de la mise en œuvre. Ces coûts sont considérés ici uniquement pour mémoire mais non budgétisés spécifiquement. Surveillance environnementale et sociale des travaux (Mission de Contrôle/MDC) 90 000 000 Suivi des mesures environnementales et sociales: - Appui à la Direction de l’Environnement (mission de supervision trimestrielle pour un 10 000 000 agent) Nota : Il s’agit d’une provision gérée par le projet (et non pas mis à la disposition de la DGE) et qui pourra couvrir certaines activités de supervision et de suivi. Renforcement de l’expertise environnementale au niveau du SE/CN-TIPPE et de la DGE 20 000 000 (formation en suivi) Total 200 000 000

136

ANNEXE

137

Annexe 1 : Clauses Environnementales et sociales

Les présentes clauses sont destinées à aider les personnes en charge de la rédaction de dossiers d’appels d’offres et des marchés d’exécution des travaux (cahiers des prescriptions techniques), afin qu’elles puissent intégrer dans ces documents des prescriptions permettant d’optimiser la protection de l’environnement et du milieu socio-économique. Les clauses sont spécifiques à toutes les activités de chantier pouvant être sources de nuisances environnementales et sociales. Elles devront être annexées aux dossiers d’appels d’offres ou de marchés d’exécution des travaux dont elles constituent une partie intégrante.

Dispositions préalables pour l’exécution des travaux

Respect des lois et réglementations nationales :

L’Entrepreneur et ses sous-traitants doivent : connaître, respecter et appliquer les lois et règlements en vigueur dans le pays et relatifs à l’environnement, à l’élimination des déchets solides et liquides, aux normes de rejet et de bruit, aux heures de travail, etc.; prendre toutes les mesures appropriées en vue de minimiser les atteintes à l’environnement ; assumer la responsabilité de toute réclamation liée au non-respect de l’environnement.

Permis et autorisations avant les travaux

Toute réalisation de travaux doit faire l’objet d’une procédure préalable d’information et d’autorisations administratives. Avant de commencer les travaux, l’Entrepreneur doit se procurer tous les permis nécessaires pour la réalisation des travaux prévus dans le contrat du projet routier : autorisations délivrés par les collectivités locales, les services forestiers (en cas de déboisement, d’élagage, etc.), les services miniers (encas d’exploitation de carrières et de sites d’emprunt), les services d’hydraulique (en cas d’utilisation de points d’eau publiques), de l'inspection du travail, les gestionnaires de réseaux, etc. Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur doit se concerter avec les riverains avec lesquels il peut prendre des arrangements facilitant le déroulement des chantiers.

Réunion de démarrage des travaux

Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur et le Maître d’œuvre, sous la supervision du Maître d’ouvrage, doivent organiser des réunions avec les autorités, les représentants des populations situées dans la zone du projet et les services techniques compétents, pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et leur durée, des itinéraires concernés et les emplacements susceptibles d'être affectés. Cette réunion permettra aussi au Maître d’ouvrage de recueillir les observations des populations, de les sensibiliser sur les enjeux environnementaux et sociaux et sur leurs relations avec les ouvriers.

Préparation et libération du site

L’Entrepreneur devra informer les populations concernées avant toute activité de destruction de champs, vergers, maraîchers requis dans le cadre du projet. La libération de l’emprise doit se faire selon un calendrier défini en accord avec les populations affectées et le Maître d’ouvrage. Avant l’installation et le début des travaux, l’Entrepreneur doit s’assurer que les indemnisations/compensations sont effectivement payées aux ayants droit par le Maître d’ouvrage.

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Repérage des réseaux des concessionnaires

Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur doit instruire une procédure de repérage des réseaux des concessionnaires (eau potable, électricité, téléphone, égout, etc.) sur plan qui sera formalisée par un Procès-verbal signé par toutes les parties (Entrepreneur, Maître d’œuvre, concessionnaires).

Libération des domaines public et privé

L’Entrepreneur doit savoir que le périmètre d’utilité publique lié à l’opération est le périmètre susceptible d’être concerné par les travaux. Les travaux ne peuvent débuter dans les zones concernées par les emprises privées que lorsque celles-ci sont libérées à la suite d’une procédure d’acquisition.

Programme de gestion environnementale et sociale

L’Entrepreneur doit établir et soumettre, à l'approbation du Maître d’œuvre, un programme détaillé de gestion environnementale et sociale (PGES-Entreprise) du chantier qui comprend :

(i) un plan d’occupation du sol indiquant l’emplacement de la base-vie et les différentes zones du chantier selon les composantes du projet, les implantations prévues et une description des aménagements ; (ii) un plan de gestion des déchets du chantier indiquant les types de déchets, le type de collecte envisagé, le lieu de stockage, le mode et le lieu d’élimination ; (iii) le programme d’information et de sensibilisation de la population précisant les cibles, les thèmes et le mode de consultation retenu ; (iv) un plan de gestion des accidents et de préservation de la santé précisant les risques d’accidents majeurs pouvant mettre en péril la sécurité ou la santé du personnel et/ou du public et les mesures de sécurité et/ou de préservation de la santé à appliquer dans le cadre d’un plan d’urgence. Le PGES-Entreprise sera validé par la DGEPN.

L’Entrepreneur doit également établir et soumettre, à l'approbation du Maître d’œuvre, un plan de protection de l’environnement du site qui inclut l’ensemble des mesures de protection du site : protection des bacs de stockage de carburant, de lubrifiants et de bitume pour contenir les fuites ; séparateurs d'hydrocarbures dans les réseaux de drainage associés aux installations de lavage, d'entretien et de remplissage en carburant des véhicules et des engins, et aux installations d'évacuation des eaux usées des cuisines) ; description des méthodes d’évitement et de réduction des pollutions, des incendies, des accidents de la route ; infrastructures sanitaires et accès des populations en cas d’urgence ; réglementation du chantier concernant la protection de l’environnement et la sécurité ; plan prévisionnel d’aménagement du site en fin de travaux.

Le programme de gestion environnementale et sociale comprendra également : l'organigramme du personnel affecté à la gestion environnementale avec indication du responsable chargé de l’Hygiène/Sécurité/Environnemental du projet ; la description des méthodes de réduction des impacts négatifs ; le plan de gestion et de remise en état des sites d’emprunt et carrières ; le plan d’approvisionnent et de gestion de l’eau et de l’assainissement ; la liste des accords pris avec les propriétaires et les utilisateurs actuels des sites privés.

Normes de localisation

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L’Entrepreneur doit construire ses installations temporaires du chantier de façon à déranger le moins possible l’environnement, de préférence dans des endroits déjà déboisés ou perturbés lorsque de tels sites existent, ou sur des sites qui seront réutilisés lors d’une phase ultérieure pour d’autres fins. L’Entrepreneur doit strictement interdire d'établir une base vie à l'intérieur d'une aire protégée.

Affichage du règlement intérieur et sensibilisation du personnel

L’Entrepreneur doit afficher un règlement intérieur de façon visible dans les diverses installations de la base-vie prescrivant spécifiquement : le respect des us et coutumes locales ; la protection contre les IST/VIH/SIDA ; les règles d’hygiène et les mesures de sécurité. L’Entrepreneur doit sensibiliser son personnel notamment sur le respect des us et coutumes des populations de la région où sont effectués les travaux et sur les risques des IST et du VIH/SIDA.

Emploi de la main d’œuvre locale

L’Entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main- d’œuvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est autorisé d’engager la main d’œuvre à l’extérieur de la zone de travail.

Respect des horaires de travail

L’Entrepreneur doit s’assurer que les horaires de travail respectent les lois et règlements nationaux en vigueur. Toute dérogation est soumise à l’approbation du Maître d’œuvre. Dans la mesure du possible, (sauf en cas d’exception accordé par le Maître d’œuvre), l’Entrepreneur doit éviter d’exécuter les travaux pendant les heures de repos, les dimanches et les jours fériés.

Protection du personnel de chantier

L’Entrepreneur doit mettre à disposition du personnel de chantier des tenues de travail correctes réglementaires et en bon état, ainsi que tous les accessoires de protection et de sécurité propres à leurs activités (casques, bottes, ceintures, masques, gants, lunettes, etc.). L’Entrepreneur doit veiller au port scrupuleux des équipements de protection sur le chantier. Un contrôle permanent doit être effectué à cet effet et, en cas de manquement, des mesures coercitives (avertissement, mise à pied, renvoi) doivent être appliquées au personnel concerné.

Responsable Hygiène, Sécurité et Environnement

L’Entrepreneur doit désigner un responsable Hygiène/Sécurité/Environnement qui veillera à ce que les règles d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement sont rigoureusement suivies par tous et à tous les niveaux d’exécution, tant pour les travailleurs que pour la population et autres personnes en contact avec le chantier. Il doit mettre en place un service médical courant et d’urgence à la base-vie, adapté à l’effectif de son personnel. L’Entrepreneur doit interdire l’accès du chantier au public, le protéger par des balises et des panneaux de signalisation, indiquer les différents accès et prendre toutes les mesures d’ordre et de sécurité propres à éviter les accidents.

Désignation du personnel d’astreinte

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L’Entrepreneur doit assurer la garde, la surveillance et le maintien en sécurité de son chantier y compris en dehors des heures de présence sur le site. Pendant toute la durée des travaux, l’Entrepreneur est tenu d’avoir un personnel en astreinte, en dehors des heures de travail, tous les jours sans exception (samedi, dimanche, jours fériés), de jour comme de nuit, pour pallier tout incident et/ou accident susceptible de se produire en relation avec les travaux.

Mesures contre les entraves à la circulation

L’Entrepreneur doit éviter d’obstruer les accès publics. Il doit maintenir en permanence la circulation et l’accès des riverains en cours de travaux. L’Entrepreneur veillera à ce qu’aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, sans signalisation adéquate acceptée par le Maître d’œuvre. L’Entrepreneur doit veiller à ce que les déviations provisoires permettent une circulation sans danger.

Repli de chantier et réaménagement

A toute libération de site, l'Entrepreneur laisse les lieux propres à leur affectation immédiate. Il ne peut être libéré de ses engagements et de sa responsabilité concernant leur usage sans qu'il ait formellement fait constater ce bon état.

L'Entrepreneur réalisera tous les aménagements nécessaires à la remise en état des lieux. Il est tenu de replier tous ses équipements et matériaux et ne peut les abandonner sur le site ou les environs. Une fois les travaux achevés, l’Entrepreneur doit :

(i) retirer les bâtiments temporaires, le matériel, les déchets solides et liquides, les matériaux excédentaires, les clôtures etc.; (ii) rectifier les défauts de drainage et régaler toutes les zones excavées; (iii) reboiser les zones initialement déboisées avec des espèces appropriées, en rapport avec les services forestiers locaux; (iv) protéger les ouvrages restés dangereux (puits, tranchées ouvertes, dénivelés, saillies, etc.) ; (v) rendre fonctionnel les chaussées, trottoirs, caniveaux, rampes et autres ouvrages rendus au service public ; (vi) décontaminer les sols souillés (les parties contaminées doivent être décaissées et remblayées par du sable) ; (vii) nettoyer et détruire les fosses de vidange.

S'il est de l'intérêt du Maître d’Ouvrage ou des collectivités locales de récupérer les installations fixes pour une utilisation future, l'Entrepreneur doit les céder sans dédommagements lors du repli. Les installations permanentes qui ont été endommagées doivent être réparées par l’Entrepreneur et remis dans un état équivalent à ce qu’elles étaient avant le début des travaux. Les voies d’accès devront être remises à leur état initial. Partout où le sol a été compacté (aires de travail, voies de circulation, etc.), l’Entrepreneur doit scarifier le sol sur au moins 15 cm de profondeur pour faciliter la régénération de la végétation. Les revêtements de béton, les pavés et les dalles doivent être enlevés et les sites recouverts de terre et envoyés aux sites de rejet autorisés.

En cas de défaillance de l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux de remise en état, ceux-ci sont effectués par une entreprise du choix du Maître d’Ouvrage, en rapport avec les services concernés et aux frais du défaillant. Après le repli de tout le matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site doit être dressé et joint au procès-verbal de réception des travaux. La non remise en

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état des lieux doit entraîner le refus de réception des travaux. Dans ce cas, le pourcentage non encore libéré du montant du poste « installation de chantier » sera retenu pour servir à assurer le repli de chantier.

Protection des zones instables

Lors du démantèlement d’ouvrages en milieux instables, l’Entrepreneur doit prendre les précautions suivantes pour ne pas accentuer l’instabilité du sol : (i) éviter toute circulation lourde et toute surcharge dans la zone d’instabilité; (ii) conserver autant que possible le couvert végétal ou reconstituer celui-ci en utilisant des espèces locales appropriées en cas de risques d’érosion.

Aménagement des carrières et sites d’emprunt temporaires

L’Entrepreneur doit réaménager les carrières et les sites d’emprunt selon les options à définir en rapport avec le Maître d’œuvre et les populations locales : (i) régalage du terrain et restauration du couvert végétal (arbres, arbustes, pelouse ou culture) ; (ii) remplissage (terre, ou pierres) et restauration du couvert végétal ; (iii) aménagement de plans d’eau (bassins, mares) pour les communautés locales ou les animaux : (iv) zone de loisir ; écotourisme, entre autres.

Gestion des produits pétroliers et autres contaminants

L’Entrepreneur doit nettoyer l’aire de travail ou de stockage où il y a eu de la manipulation et/ou de l’utilisation de produits pétroliers et autres contaminants.

Contrôle de l’exécution des clauses environnementales et sociales

Le contrôle du respect et de l’effectivité de la mise en œuvre des clauses environnementales et sociales par l’Entrepreneur est effectué par le Maître d’œuvre, dont l’équipe doit comprendre un expert environnementaliste qui fait partie intégrante de la mission de contrôle des travaux.

Notification

Le Maître d’œuvre notifie par écrit à l’Entrepreneur tous les cas de défaut ou non-exécution des mesures environnementales et sociales. L’Entrepreneur doit redresser tout manquement aux prescriptions dûment notifiées à lui par le Maître d’œuvre. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non-respect des clauses sont à la charge de l’Entrepreneur.

Sanction

En application des dispositions contractuelles, le non-respect des clauses environnementales et sociales, dûment constaté par le Maître d’œuvre, peut être un motif de résiliation du contrat. L’Entrepreneur ayant fait l’objet d’une résiliation pour cause de non application des clauses environnementales et sociales s’expose à des sanctions allant jusqu’à la suspension du droit de soumissionner pour une période déterminée par le Maître d’ouvrage, avec une réfaction sur le prix et un blocage de la retenue de garantie.

Réception des travaux

Le non-respect des présentes clauses expose l’Entrepreneur au refus de réception provisoire ou définitive des travaux, par la Commission de réception. L’exécution de chaque mesure

142 environnementale et sociale peut faire l’objet d’une réception partielle impliquant les services compétents concernés.

Obligations au titre de la garantie

Les obligations de l’Entrepreneur courent jusqu’à la réception définitive des travaux qui ne sera acquise qu’après complète exécution des travaux d’amélioration de l’environnement prévus au contrat.

Clauses Environnementales et Sociales spécifiques

Signalisation des travaux

L’Entrepreneur doit placer, préalablement à l’ouverture des chantiers et chaque fois que de besoin, une pré-signalisation et une signalisation des chantiers à longue distance (sortie de carrières ou de bases-vie, circuit utilisé par les engins, etc.) qui répond aux lois et règlements en vigueur.

Mesures pour les travaux de terrassement

L’Entrepreneur doit limiter au strict minimum le décapage, le déblaiement, le remblayage et le nivellement des aires de travail afin de respecter la topographie naturelle et de prévenir l’érosion. Après le décapage de la couche de sol arable, l’Entrepreneur doit conserver la terre végétale et l’utiliser pour le réaménagement des talus et autres surfaces perturbées. L’Entrepreneur doit déposer les déblais non réutilisés dans des aires d’entreposage s’il est prévu de les utiliser plus tard; sinon il doit les transporter dans des zones de remblais préalablement autorisées.

Mesures de transport et de stockage des matériaux

Lors de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit (i) limiter la vitesse des véhicules sur le chantier par l’installation de panneaux de signalisation et des porteurs de drapeaux ; (ii) arroser régulièrement les voies de circulation dans les zones habitées (s’il s’agit de route en terre) ; (iii) prévoir des déviations par des pistes et routes existantes dans la mesure du possible. Dans les zones d'habitation, l’Entrepreneur doit établir l'horaire et l'itinéraire des véhicules lourds qui doivent circuler à l'extérieur des chantiers de façon à réduire les nuisances (bruit, poussière et congestion de la circulation) et le porter à l’approbation du Maître d’œuvre.

Pour assurer l'ordre dans le trafic et la sécurité sur les routes, le sable, le ciment et les autres matériaux fins doivent être contenus hermétiquement durant le transport afin d'éviter l’envol de poussière et le déversement en cours de transport. Les matériaux contenant des particules fines doivent être recouverts d'une bâche fixée solidement.

L’Entrepreneur doit prendre des protections spéciales (filets, bâches) contre les risques de projections, émanations et chutes d’objets.

L’Entrepreneur peut aménager des zones secondaires pour le stationnement des engins qui ne sont pas autorisés à stationner sur la voie publique en dehors des heures de travail et de l’emprise des chantiers. Ces zones peuvent comporter également un espace permettant les travaux de soudure, d’assemblage, de petit usinage, et de petit entretien d’engins. Ces zones ne pourront pas stocker des hydrocarbures.

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Tout stockage de quelque nature que ce soit, est formellement interdit dans l’environnement immédiat, en dehors des emprises de chantiers et des zones prédéfinies.

Mesures pour la circulation des engins de chantier

Seuls les matériels strictement indispensables sont tolérés sur le chantier. En dehors des accès, des lieux de passage désignés et des aires de travail, il est interdit de circuler avec des engins de chantier. L’Entrepreneur doit s’assurer de la limitation de vitesse pour tous ses véhicules circulant sur la voie publique, avec un maximum de 60 km/h en rase campagne et 40 km/h au niveau des agglomérations et à la traversée des villages. Les conducteurs dépassant ces limites doivent faire l’objet de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement. La pose de ralentisseurs aux entrées des agglomérations sera préconisée.

Les véhicules de l’Entrepreneur doivent en toute circonstance se conformer aux prescriptions du code de la route en vigueur, notamment en ce qui concerne le poids des véhicules en charge. L’Entrepreneur devra, en période sèche et en fonction des disponibilités en eau, arroser régulièrement les pistes empruntées par ses engins de transport pour éviter la poussière, plus particulièrement au niveau des zones habitées.

Mesures de transport et de stockages des produits pétroliers et contaminants

L’Entrepreneur doit transporter les produits pétroliers, les lubrifiants et les autres matières dangereuses de façon sécuritaire, dans des contenants étanches sur lesquels le nom du produit est clairement identifié. La livraison doit être effectuée par des camions citernes conformes à la réglementation en vigueur et les conducteurs doivent être sensibilisés sur les dégâts en cas d’accident. Les opérations de transbordement vers les citernes de stockage doivent être effectuées par un personnel averti. Les citernes de stockage doivent être étanches et posées sur des surfaces protégées disposant d'un système de protection contre des épanchements intempestifs de produit. L’Entrepreneur doit installer ses entrepôts de combustible, de lubrifiants et de produits pétroliers à une distance d’au moins 200 m des plans et cours d’eau. Les lieux d'entreposage doivent être localisés à l’extérieur de toute zone inondable et d’habitation. Les lieux d'entreposage doivent être bien identifiés pour éviter des collisions entre les véhicules de chantier et les réservoirs de produits pétroliers. L’Entrepreneur doit protéger les réservoirs de produits pétroliers et les équipements de remplissage par une cuvette pour la rétention du contenu en cas de déversement accidentel. Tous les réservoirs doivent être fermés quand ils ne sont pas utilisés.

L’Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel (i) quant aux consignes particulières à suivre afin d’éviter tout risque de déversement accidentel lors de la manipulation et de l’utilisation des produits pétroliers et (ii) sur les mesures d’interventions à mettre en place en cas de sinistre afin d’éviter tout déversement accidentel.

Mesures en cas de déversement accidentel de produits pétroliers

L’Entrepreneur doit préparer un plan d’urgence en cas de déversement accidentel de contaminants et le soumettre au Maître d’œuvre avant le début des travaux. Les mesures de lutte et de contrôle contre les déversements de produits contaminants sur le chantier doivent être clairement identifiées et les travailleurs doivent les connaître et pouvoir les mettre en œuvre en cas

144 d’accident. L’Entrepreneur doit mettre en place sur le chantier : (i) du matériel de lutte contre les déversements (absorbants comme la tourbe, pelles, pompes, machinerie, contenants, gants, isolants, etc.); (ii) du matériel de communication (radio émetteur, téléphone, etc.); (iii) matériel de sécurité (signalisation, etc.).

Protection des zones et ouvrages agricoles

Le calendrier des travaux doit être établi afin de limiter les perturbations des activités agricoles. Les principales périodes d'activité agricoles (semences, récoltes, séchage, etc.) devront en particulier être connues afin d'adapter l'échéancier à ces périodes. L’Entrepreneur doit identifier les endroits où des passages pour les animaux, le bétail et les personnes sont nécessaires. Là encore, l’implication de la population est primordiale.

Protection des milieux humides, de la faune et de la flore

Il est interdit à l’Entrepreneur d’effectuer des aménagements temporaires (aires d’entreposage et de stationnement, chemins de contournement ou de travail, etc.) dans des milieux humides. En cas de plantations, l’Entrepreneur doit s'adapter à la végétation locale et veiller à ne pas introduire de nouvelles espèces sans l’avis des services forestiers. Pour toutes les aires déboisées sises à l’extérieur de l’emprise et requises par l’Entrepreneur pour les besoins de ses travaux, la terre végétale extraite doit être mise en réserve.

Protection des sites sacrés et des sites archéologiques

L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les sites cultuels et culturels (cimetières, sites sacrés, etc.) dans le voisinage des travaux et ne pas leur porter atteintes. Pour cela, elle devra s’assurer au préalable de leur typologie et de leur implantation avant le démarrage des travaux. Si, au cours des travaux, des vestiges d’intérêt cultuel, historique ou archéologique sont découverts, l’Entrepreneur doit suivre la procédure suivante : (i) arrêter les travaux dans la zone concernée ; (ii) aviser immédiatement le Maître d’œuvre qui doit prendre des dispositions afin de protéger le site pour éviter toute destruction ; un périmètre de protection doit être identifié et matérialisé sur le site et aucune activité ne devra s’y dérouler; (iii) s’interdire d’enlever et de déplacer les objets et les vestiges. Les travaux doivent être suspendus à l’intérieur du périmètre de protection jusqu’à ce que l’organisme national responsable des sites historiques et archéologiques ait donné l’autorisation de les poursuivre.

Mesures d’abattage d’arbres et de déboisement En cas de déboisement, les arbres abattus doivent être découpés et stockés à des endroits agréés par le Maître d’œuvre. Les populations riveraines doivent être informées de la possibilité qu'elles ont de pouvoir disposer de ce bois à leur convenance. Les arbres abattus ne doivent pas être abandonnés sur place, ni brûlés ni enfuis sous les matériaux de terrassement.

Prévention des feux de brousse

L’Entrepreneur est responsable de la prévention des feux de brousse sur l’étendue de ses travaux, incluant les zones d’emprunt et les accès. Il doit strictement observer les instructions, lois et règlements édictés par les autorités compétentes.

Approvisionnement en eau du chantier

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La recherche et l’exploitation des points d’eau sont à la charge de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit s’assurer que les besoins en eau du chantier ne portent pas préjudice aux sources d’eau utilisées par les communautés locales. Il est recommandé à l’Entrepreneur d’utiliser les services publics d’eau potable autant que possible, en cas de disponibilité. En cas d’approvisionnement en eau à partir des eaux souterraines et de surface, l’Entrepreneur doit adresser une demande d’autorisation au Ministère responsable et respecter la réglementation en vigueur. L’eau de surface destinée à la consommation humaine (personnel de chantier) doit être désinfectée par chloration ou autre procédé approuvé par les services environnementaux et sanitaires concernés. Si l’eau n’est pas entièrement conforme aux critères de qualité d’une eau potable, l’Entrepreneur doit prendre des mesures alternatives telles que la fourniture d’eau embouteillée ou l’installation de réservoirs d'eau en quantité et en qualité suffisantes. Cette eau doit être conforme au règlement sur les eaux potables. Il est possible d’utiliser l’eau non potable pour les toilettes, douches et lavabos. Dans ces cas de figures, l’Entrepreneur doit aviser les employés et placer bien en vue des affiches avec la mention « EAU NON POTABLE ».

Gestion des déchets liquides

Les bureaux et les logements doivent être pourvus d'installations sanitaires en nombre suffisant (latrines, fosses septiques, lavabos et douches). L’Entrepreneur doit respecter les règlements sanitaires en vigueur. Les installations sanitaires sont établies en accord avec le Maître d’œuvre. Il est interdit à l’Entrepreneur de rejeter les effluents liquides pouvant entraîner des stagnations et incommodités pour le voisinage, ou des pollutions des eaux de surface ou souterraines. L’Entrepreneur doit mettre en place un système d’assainissement autonome approprié (fosse étanche ou septique, etc.). L’Entrepreneur devra éviter tout déversement ou rejet d’eaux usées, d’eaux de vidange des fosses, de boues, hydrocarbures, et polluants de toute natures, dans les eaux superficielles ou souterraines, dans les égouts, fossés de drainage ou à la mer. Les points de rejet et de vidange seront indiqués à l’Entrepreneur par le Maître d’œuvre.

Gestion des déchets solides

L’Entrepreneur doit déposer les ordures ménagères dans des poubelles étanches et devant être vidées périodiquement. En cas d’évacuation par les camions du chantier, les bennes doivent être étanches de façon à ne pas laisser échapper de déchets. Pour des raisons d’hygiène, et pour ne pas attirer les vecteurs, une collecte quotidienne est recommandée, surtout durant les périodes de chaleur. L’Entrepreneur doit éliminer ou recycler les déchets de manière écologiquement rationnelle. L’Entrepreneur doit acheminer les déchets, si possible, vers les lieux d’élimination existants.

Protection contre la pollution sonore

L’Entrepreneur est tenu de limiter les bruits de chantier susceptibles d’importuner gravement les riverains, soit par une durée exagérément longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales de travail.

Prévention contre les IST/VIH/SIDA et maladies liées aux travaux

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L’Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur les risques liés aux IST/VIH/SIDA. Il doit mettre à la disposition du personnel des préservatifs contre les IST/VIH-SIDA. L’Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur la sécurité et l’hygiène au travail. Il doit veiller à préserver la santé des travailleurs et des populations riveraines, en prenant des mesures appropriées contre d’autres maladies liées aux travaux et à l’environnement dans lequel ils se déroulent : maladies respiratoires dues notamment au volume important de poussière et de gaz émis lors des travaux ; paludisme, gastro-entérites et autres maladies diarrhéiques dues à la forte prolifération de moustiques, aux changements de climat et à la qualité de l’eau et des aliments consommés ; maladies sévissant de manière endémique la zone.

L’Entrepreneur doit prévoir des mesures de prévention suivantes contre les risques de maladie : (i) instaurer le port de masques, d’uniformes et autres chaussures adaptées ; (ii) installer systématiquement des infirmeries et fournir gratuitement au personnel de chantier les médicaments de base nécessaires aux soins d’urgence.

Voies de contournement et chemins d'accès temporaires

L’utilisation de routes locales doit faire l’objet d’une entente préalable avec les autorités locales. Pour éviter leur dégradation prématurée, l’Entrepreneur doit maintenir les routes locales en bon état durant la construction et les remettre à leur état original à la fin des travaux.

Passerelles piétons et accès riverains

L’Entrepreneur doit constamment assurer l’accès aux propriétés riveraines et assurer la jouissance des entrées charretières et piétonnes, des vitrines d’exposition, par des ponts provisoires ou passerelles munis de garde-corps, placés au-dessus des tranchées ou autres obstacles créés par les travaux.

Services publics et secours

L’Entrepreneur doit impérativement maintenir l’accès des services publics et de secours en tous lieux. Lorsqu’une rue est barrée, l’Entrepreneur doit étudier avec le Maître d'Œuvre les dispositions pour le maintien des accès des véhicules de pompiers et ambulances.

Journal de chantier

L’Entrepreneur doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel seront consignés les réclamations, les manquements ou incidents ayant un impact significatif sur l’environnement ou à un incident avec la population. Le journal de chantier est unique pour le chantier et les notes doivent être écrites à l’encre. L’Entrepreneur doit informer le public en général, et les populations riveraines en particulier, de l’existence de ce journal, avec indication du lieu où il peut être consulté.

Entretien des engins et équipements de chantiers

L'Entrepreneur doit respecter les normes d’entretien des engins de chantiers et des véhicules et effectuer le ravitaillement en carburant et lubrifiant dans un lieu désigné à cet effet. Sur le site, une provision de matières absorbantes et d’isolants (coussins, feuilles, boudins et fibre de tourbe, etc.) ainsi que des récipients étanches bien identifiés, destinés à recevoir les résidus pétroliers et les

147 déchets, doivent être présents. L'Entrepreneur doit exécuter, sous surveillance constante, toute manipulation de carburant, d'huile ou d'autres produits contaminants, y compris le transvasement, afin d'éviter le déversement. L'Entrepreneur doit recueillir, traiter ou recycler tous les résidus pétroliers, les huiles usagées et les déchets produits lors des activités d'entretien ou de réparation de la machinerie. Il lui est interdit de les rejeter dans l'environnement ou sur le site du chantier. L'Entrepreneur doit effecteur les vidanges dans des fûts étanches et conserver les huiles usagées pour les remettre au fournisseur (recyclage) ou aux populations locales pour d’autres usages. Les pièces de rechange usagées doivent être envoyées à la décharge publique.

Les aires de lavage et d'entretien d'engins doivent être bétonnées et pourvues d'un ouvrage de récupération des huiles et graisses, avec une pente orientée de manière à éviter l'écoulement des produits polluants vers les sols non revêtus. Les bétonnières et les équipements servant au transport et à la pose du béton doivent être lavés dans des aires prévues à cet effet.

Carrières et sites d'emprunt

L’Entrepreneur est tenu disposer des autorisations requises pour l’ouverture et l’exploitation des carrières et sites d’emprunt (temporaires et permanents) en se conformant à la législation nationale en la matière. L’Entrepreneur doit, dans la mesure du possible, utiliser de préférence un site existant. Tous les sites doivent être approuvés par le superviseur des travaux et répondre aux normes environnementales en vigueur.

Utilisation d’une carrière et/ou d’un site d’emprunt permanents

A la fin de l'exploitation d’un site permanent, l’Entrepreneur doit (i) rétablir les écoulements naturels antérieurs par régalage des matériaux de découverte non utilisés; (ii) supprimer l'aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux. A la fin de l’exploitation, un procès-verbal de l'état des lieux est dressé en rapport avec le Maître d’œuvre et les services compétents.

Utilisation d’une carrière et/ou site d’emprunts temporaires

Avant le début d'exploitation, l'Entrepreneur doit avoir à l’esprit que le site d’emprunt et/ou les carrières temporaires vont être remises en état à la fin des travaux. A cet effet, il doit réaliser une étude d’impact environnemental du site à exploiter et soumettre un plan de restauration au Maître d’œuvre et aux organismes nationaux chargés des mines et de l’environnement. Durant l’exploitation, l’Entrepreneur doit : (i) stocker à part la terre végétale devant être utilisée pour réhabiliter le site et préserver les plantations délimitant la carrière ou site d'emprunt ; (ii) régaler les matériaux de découverte et les terres végétales afin de faciliter la percolation de l’eau, un enherbement et des plantations si prescrits ; (iii) rétablir les écoulements naturels antérieurs ; (iv) supprimer l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux ; (v) aménager des fossés de garde afin d’éviter l’érosion des terres régalées; (vi) aménager des fossés de récupération des eaux de ruissellement.

A la fin de l’exploitation, l'Entrepreneur doit prendre toutes les mesures requises pour qu'une nouvelle végétation croisse après la cessation de l’exploitation d'une carrière ou d'un site d’emprunt temporaire. À cet effet, l'Entrepreneur doit : (i) préparer le sol ; (ii) remplir l'excavation et la recouvrir de terre végétale; (iii) reboiser ou ensemencer le site; (iv) conserver la rampe d’accès, si la carrière est déclarée utilisable pour le bétail ou les riverains, ou si la carrière peut servir d’ouvrage de protection contre l’érosion ; (v) remettre en état l’environnement autour du

148 site, y compris des plantations si prescrites. A l’issue de la remise en état, un procès-verbal est dressé en rapport avec le Maître d’œuvre. Si la population locale exprime le souhait de conserver les dépressions pour qu’elles soient utilisées comme point d’eau, l’Entrepreneur peut, en accord avec les autorités compétentes, aménager l’ancienne aire exploitée selon les besoins.

Lutte contre les poussières

L'Entrepreneur doit choisir l’emplacement des concasseurs et des équipements similaires en fonction du bruit et de la poussière qu'ils produisent. Le port de lunettes et de masques anti- poussières est obligatoire

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Annexe 2 : Mesures environnementales à intégrer dans le bordereau des prix

Prescription environnementales et sociales

Préparation et libération des emprises → Information des populations concernées

Repérage des réseaux des concessionnaires Installation chantier → Installation eau potable, sanitaire et sécurité

Equipements de protection individuels → Tenues, Bottes, Gants, masques, etc. → Boite à pharmacie de premiers soins → Suivi médical du personnel

Aménagement des voies d’accès et déviations → Voies de contournement et chemins d’accès temporaires → Passerelles piétons et accès riverains

Signalisation du chantier (balisage, etc.) Prévention de l’érosion et stabilisation des zones sensibles du chantier Mesures de protection lors du transport d’équipements et de matériaux Mesures de transport et de stockage des produits pétroliers → Citernes de stockage étanche sur des surfaces protégées avec cuvette de rétention → Matériel de lutte contre le déversement accidentel (absorbants, tourbe, pelles, contenants, gants, boudins, etc.) → Matériel de communication (radio émetteur, talkie-walkie, téléphone portable, etc.

Ouvrages d’assainissement existant → Dégager les produits végétaux et solides obstruant les ouvrages → Entretien des fossés → Stabilisation des fosses et accotements

Entretien des bordures, caniveaux et descentes d’eau → Exécuter les raccordements entre les bordures et les descentes d’eau → Réparer les descentes d’eau, caniveaux et réceptacles → Poser des enrochements en pied de talus et raccordement des descentes d’eau

Lutte contre l’érosion, stabilisation des talus Protection des activités économiques → Compensation des impenses et pertes temporaires d’activités Sensibilisation des ouvriers → Sensibilisation des ouvriers à la protection de l’environnement → Sensibilisation sur le respect des us et coutumes de la zone des travaux

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→ Sensibilisation sur l’hygiène et la sécurité au travail → Sensibilisation sur les IST → Mise à disposition de préservatifs

Approvisionnement en eau du chantier Gestion des eaux usées et des déchets de chantier → Couverture et imperméabilisation des aires de stockage → Mise à disposition de réceptacles de déchets → Aménagement d’aires de lavage et d’entretien d’engins → Acquisition de fûts de stockage des huiles usées

Repli chantier et réaménagement → Remise en état des lieux → Retirer les battements temporaires, le matériel, les matériaux et autres infrastructures connexes → Rectifier les défauts de drainage → Régaler toutes les zones excavées → Nettoyer et éliminer toutes formes de pollution

C ampagnes de communication et de sensibilisation, y compris l’installation de panneaux de signalisation à l’entrée (pont Mingoué) et à la sortie du parc de la LOPE (pont Efoué)

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Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées

Date : 02-05-2013 Institution : Direction de l’Environnement et de la Protection de la Nature Lieu : LIBREVILLE LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 ONDAMBA OMBANDA Faustin DGEPN 06618587 02 BUSAMBA Michel August CNTIPPE 05190410 03 SANGANGOYE Joël ANANF 06585039 04 AZIZET ISSEMBE Yves CENAREST 07730400 05 MBOUROU clair AGSEIE 07730400 06 Oumar Kara moko NDIAYE consultant 07 Momar SOW consultant 08 Mamadou DIEDHIOU consultant 09 Mbaye Mbengue FAYE consultant 10 MEZUI Ondo Romual. DGEPN 04231370

LISTE DE PRESENCE DES RENCONTRES AVEC LES STRUCTURES NATIONALES A LIBREVILLE Du 02/05/13 au 08/05/13 N° Prénoms et Nom Structure ou Institution / Fonction Téléphone Secrétaire Permanent de la 01 Richard DAMAS - Commission Nationale des TIPPE Chargé de projet, Suivi-Evaluation et 02 Michel BUSAMBA des Sauvegardes environnementale et 05 19 04 10 sociale 03 Axcele KISSANGOU-MOUELE Directeur Générale SPIN 07 96 30 83

04 Gilbert NKIMA SG/SPIN - Directeur Général Adjoint des 05 Bernard LEVOSSO Services Techniques - Commune de 07 28 46 48 Libreville Directeur du développement des 06 Paul Henri NAH forêts, Direction générale des Eaux et 07 42 67 39 Forêts 07 Igor Davy BABOLONGO Chef Services Etudes et Urbanismes ABIAGHE NGOMO Christian Président de l’association de 07 63 11 42 08 consommateurs « SOS consommateurs »

Représentant National UICN/Point 09 Constant ALLOGO 07 35 20 74 Focal CARPE Directeur Technique – Agence 10 Christian MBINA Nationale des Parcs Nationaux 07 87 79 35 (ANPN) Archéologue Afrique Centrale 11 Dr. Richard OSLISLY 04 64 58 16 IRD/ANPN

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Responsable Ingénierie, Direction 12 Issam MALAM SALATOU 07 32 34 34 Equipement /SETRAG Responsable infrastructures – 13 Ursule PAMBO MBOUROU 07 84 46 97 Fonction Equipement/SETRAG

Date : 03-05-2013 Institution : SETRAG Lieu : SETRAG-OWENDO

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 Mbaye Mbengue FAYE consultant 05704043 02 Mamadou DIEDHIOU consultant 05744144 03 Momar SOW consultant 05704044 04 MOUSSAVOU MOUKAGNI SETRAG 07615099 Maxime 05 MBourou clair Consultant national 07589213 06 Issa MALDY SALATOU SETRAG 07323434 07 Ursule PAMBO MBOUROU SETRAG 07844697 08 Oumar Kara moko NDIAYE consultant 09 BUSAMBA Michel Auguste RSE CNTIPPE Projet CAB 4 05190410

Date : 05-05-2013 Institution : Parc National Lopé Lieu : Lopé

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 MBOUROU clair consultant 07589213 02 Constant AVANDO consultant 06795392 03 MANCANCA B. Hermann Conservateur adjoint PNL 06542527 04 MEZUI ONDO Romuald DGEPN 04231370 05 Mamadou DIEDHIOU Consultant 06 Momar SOW Consultant 07 MBADINGOYE DANIS-Christian Agent ANINF 04425260 08 SANGANGOYE Joël Agent ANINF 06585039 09 AZIZET ISSEMBE Yves chercheur 07730400 10 Oumar NDIAYE consultant 11 MOVOUNGOU Sleidje Blanchaud Chef projet ANINF 06532535 12 MOUSSOUNDA Féréole Archéologue 04237058 13 BOUSSOUGOU Jean-Lovis Archéologue 06833179 14 NGOARI Isidore S/P LOPE 06275499

Date : 06-05-2013 Institution : Mairie Préfecture Lieu : BOOUE

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 Jean de Dieu MRARANNA S.G Préfecture 07517649 02 Marc MBOMO PR. du conseil 07502126 départemental Booué 03 NDemengoye Mambouza Alphonse Maire Adjoint 07289849

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04 MOVOUNGOU Sleidje Blanchaud Chef projet ANINF 06532535 05 MBOUROU clair consultant 07589213 06 SANGANGOYE Joël Agent ANINF 06585039

Date : 07-05-2013 Institution : Gouvernance Mairie Lieu : Koulamoutou

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 NNANah Ernest Lompond Gouverneur 07363141 02 KOMBE Michel SG de Province 17944051 03 NDJANDJA Alphonse Maire koulamoutou 06210797 04 DAMIEN MADEBE Journaliste 07599107 05 MAKITA Y. Virginie 2em Maire Adjoint koulamoutou 07850874

Date : 07-05-2013 Institution : Regroupement des villages Lieu : LITSEGHE

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 Yossangoye DONOVA Notable 07153527 02 Agile MOUTEKA Notable 03 YAKANAMBO Nikaise Notable 04 POURANGOYE GUY Armel Notable 07816626 05 WBI Evrard Scieur 07394701 06 LIPOU Mesmin Rodrigue Notable 04749651 07 Koilg Avenir Notable 07349404 08 INDONGA Léon Paul Notable 06390858 09 BIDONGA Gildas Notable 04545625 10 NDANG Michel Notable 11 YOUAN Gaston Notable 12 Maïssa WICKTOR Notable 13 NGOYA Roumaine Notable 07003130 14 LITSOUGHOU Julien Notable 07558348 15 SAGOU Jeanne Notable 16 LITONA Etienne Notable 17 Magnima GOROMO Notable 18 KOUYI Brice Notable 07838265 19 BOUNQUE Urbi Charles Chef de village 07474666 20 TSONGO-MOUTSIANGOUT Y. Chef de village 07641079 21 KONJO-NDONDA F. Chef de village 04143750 22 LINIKOU Etienne Chef de village 07335116 23 SANDZA Mélanie Chef de village 07634215 24 NDANGALA Roumaine Chef de village 25 ROUYAYE Titine Notable 26 MAYRANGUI Alise Notable 27 MGYATSENGHAE Ralph Notable 07467514 28 MAVOUNGOU Sleidje Blanchard C.P. BNG (ANINF)

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Date : 07-05-2013 Institution : Lieu : Regroupement des villages Malendé

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 BOUBANDA André Chéf de canton 06879121 07032713 02 SEMBA Désiré Chéf de RGT 06479937 06170082 03 MILOGHO Pierre Chéf de village 04 LIKOUNI Céléstin Chéf de village 05 BINGOU Gabriel Chéf de village 06 BOUALI Robert Notable 07 BEKA BEKA Charles Notable 08 WOSSO Jean Pierre Notable 09 LINDZONDZO J. Jérome Notable 04452558 10 NISTITOU Mbioukou Jacqueline Notable 06796240 11 DOUMI Georges Chéf de village 12 LENDOYE Jean Pierre Chéf de village 13 TSOIBA Jean Baptiste Notable 14 MBILOU Adeline Notable 15 YOMBO Thérèse Notable 16 MOUBOTOUTOU Notable 17 BOUMOINDA Aléxis Notable 18 MOUTOUBA Romuald Notable 19 KOUNGOUMBERA Idriss Notable 20 MOUDIKI Jean Paul Notable 21 YOUNGOU EDWIGE Notable 22 LATA Alexis Notable 23 MANDAKA Victore Notable 24 MITSIPA Jean Francois Notable 25 DAMSI Julien Notable 26 TSONO Sabine Notable 27 LIPILA Emiliene Notable 28 DENGUE Fulberl Notable 29 MAKINDA Nenette Notable 30 MALIVINDI Blanche Notable 31 MADAME TSOUPI Notable 32 MADAME BOUTOUKOU Notable 33 IQNEBE Oscar Notable 34 IQANA Martine Notable 35 MADAME IQUOUNGHO Notable 36 MADAMEN QALI Antoinette Notable 37 GNAMATSOU Gueni Notable 38 BOULANDJI Jérome Chéf de village 07021859 39 GNANGA Constan 40 DILOU Sabine 41 BOUTOUKOU Z.

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Date : 08-05-2013 Institution : Mairie délégué de quartier Lieu : LASTOURVILLE

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 BENBANGOYE J. Marie Maire LTV 07145118 02 BIABANGANI J. Robert Chef de quartier 07070688 03 TSENGULEDY David Chef de quartier 07785923 04 IYANGUI François Didier Notable 07736172 05 MINKO ZINHOUIN Adolphe Président Commerçant 07383142 06 MIGNONGUI Marie Chantal Commerçante 07267048 07 MEZUI ONDO Romuald DGEPN 04231370 08 SANGANGOYE NDAKISSA Joël ANINF 06585039 09 Momar SOW Consultant 10 MBADINGA Danis Christ ANINF 04425260 11 NDETE Joséphine Assesseur du chef de 07492410 quartier 12 MGNAGNA Rodrigue ANINF 07835332 13 Imam Alpha IBRAHIM IMAM 06248815 14 Mamadou DIEDHIOU Consultant 775600171

Date : 10-05-2013 Institution : Préfecture Lieu BONGOVILLE

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 MBANGALIVOUA Banabé S.G province et préfet par 06833228 intérim passa 07990871 02 IOUNA Albin Collaborateur préfet 06059663 03 MADA Ponton Firmin Commandant de Brigade 07744777 06641831 04 KOUTNA Léopold Président du conseil 07178222 départemental 06108311 05 ANKELE Benoît Maire Adjoint 07567068 02167850 06 Joseph MATSIENGUI- Préfet 07585298 BOUSSAMDA 07 Norbert ODJAGA S.G Préfecture 06610287 08 Jean de Dieu MOULIL Préfet des Plateaux 07507671 09 Daniel J. F. KANANGH PCD Plateau 07394351 10 Pauline NZELE Maire LOCANI 07918188 11 Moundounga Mouckalu Gendarmerie 07727658 CHRISANTE 12 ABININGA Faustin S.G Préfecture 07284344

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Date : 11-05-2013 Institution : Préfecture Lieu BAKOUMBA

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 DEHANGAGE Prospère S.G 07129556 02 MASSIMA Florent Président CDL 07943431 03 Mr NDAMBA Honore représentant Mr le Maire 07756482 04 MISSIE MPOUHO Marc Principal CES Bakoumba 07509306 05 Mbolo Jean Roger Chef bureau Douanier 06603630 06 Lt. MAMBERI Henri Chef d’antenne 06204696 07 MVOUNDZA Bernardin Chef Base Pédagogique 07771935 08 BINGOUMOU Albert Instituteur St. Michel 07825092 09 NZRBI Bernard Bero P.O de Centre médical 07000698 10 LIBO Fabrice P.O Ecole B BKB 04593087 11 LEGNONGO Justh Maurille Gendarmerie BKB 04161021 12 OMANDA Albert Gendarmerie LFK 07839556 13 NKOUROU Patrice Eaux et Forêt 07126816 14 BOUGOU Michel Chef de Canton Lebombi 15 MOUDIBANGOYE Jean Chef de village Missingangui 16 LIPAGNA Dominique Chef de village Likamba 1 17 MOUBINDAGA Augustin Chef de Canton Miagassa 07918528 18 MOUNGOLA François Notable de MIPOUNDI 1 07182172

Date : 12-05-2013 Institution : Mairie Lieu : MOUANDA

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 YOUMANGONO Paul Directeur cabinet 04300624 02300624 02 ONKOULA François Directeur Technique 06071261 03 MANGWINDI-MBONGO Séraphy Secrétaire Général 07604082 04 OMBANDA Augustin Chef de village Mouyabi 07784790 05 MPIGA Grégoire Chef de village Moulénde 06814349 06 MAGNAGNA R. ANINF 07835332

Date : 13-05-2013 Institution : Mairie Lieu : FRANCEVILLE

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 MOUTOU Agide Secrétaire Général 07681267 06204871 02 MORIAMA Paul Chef de service voirie Mairie 06615943 Franceville 07398662 03 BANGORI KIKI 2ème Maire Adjoint 07440001 04 NGOUAMIZOKOU Albert Mairie 3ème Arrondissement 07349860 Franceville 05 YOUMA Abdul-Rabman Mairie 4ème Arrondissement 06212020 06 MENZUE Lin Ressources Humaines Mairie 06965859

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Franceville 07824514

Date : 14-05-2013 Institution : Populations riveraines Lieu : FRANCEVILLE

LISTE DE PRESENCE N° Nom et Prénom Fonction ∕ institution Contact 01 Effa Angon Nadine WCS 07683800 02 MISSIMA MOUNDOUNGA Projet protection des 07394221 Gorilles 03 ENGUBMOK Yvonne Couturière 07215960 04 BENEME Chijioke Vendeur de pièces 07335778 détachées

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Annexe 4 : Compte rendu des consultations publiques

Compte rendu des rencontres avec les structures nationales à Libreville Du 02/05/13 au 08/05/13

Institutions Points discutés Avis et perception sur le projet Suggestions et recommandations - Préoccupations et craintes Direction Générale • Cadrage de l’EIES • Sensibilité de la zone du • Inclure dans les TDR la partie de l’Environnement • Méthodologie de projet (Parc Lopé) urbaine de Libreville (2/5/2013) l’EIES • Sensibilité urbaine à la • Eviter le maximum de casse lors • Composition de traversée des gares des travaux (choix du tracé) l’équipe d’experts • Sensibilité du tronçon de • Plan de gestion et de suivi • Procédure de Libreville (tracé urbain) chiffré validation de l’étude • Renforcer les capacités des • Responsabilité de la agents de la DGE DGE dans le suivi et • Faire parvenir 10 exemplaires du besoins en rapport à la DGE pour diffusion renforcement de au moins 10 jours avant la capacités réunion de validation

SETRAG • Modalités d’utilisation • L’emprise ferroviaire est • Envoyer une requête officielle à (3/5/2013) du train pour faire le quasiment inoccupée car la la SETRAG pour obtenir les transect du tronçon SETRAG procède au informations sur les occupations, ferroviaire contrôle régulier de les ouvrages et le domaine • Occupation de l’occupation anarchique ferroviaire l’emprise ferroviaire et statut foncier du domine ferroviaire • Principaux ouvrages d’art sur le tracé ferroviaire • Normes de travaux dans le domaine ferroviaire

SPIN • Présentation • La SPIN est de création • Disposer d’un expert (7/5/2013) EIES/PAR récente et sera une structure environnement et social lors des • Rôle et responsabilités légère du point de vue de sa travaux (bureau de contrôle) de la SPIN dans la structuration • Prévoir le recrutement d’n préparation et la mise • Elle aura des filiales (ACE, Responsable Hygiène Sécurité en œuvre CAB) et un Opérateur pour Environnement dans le cahier • Besoins en l’exploitation de charge de l’Opérateur qui renforcement de aura en charge l’exploitation et capacités la gestion de la fibre optique Commune de Présentation du projet et de Les trottoirs sont très surchargés • Il faut envisager la pose du câble Libreville (Direction l’étude (EIESPAR) par les réseaux divers à 50 cm environ du bord de des Services chaussée compte tenu de la Techniques) surcharge des trottoirs 7/5/2013 • Prévoir des filets de signalisation

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(grillages avertisseurs) • Effectuer les travaux par tronçon d’environ 100 m pour réduire les nuisances • Informer la Commune de Libreville concernant la voirie urbaine et les services des TP concernant la Voie Express • Impliquer la Direction de l’environnement de la Commune dans le suivi des travaux • Installer des panneaux de signalisation des travaux • Evacuer les déchets de travaux dans les sites autorisés par la Mairie • Installer les chambres de tirage hors de la chaussée Direction Générale • Présentation du projet • C’est un projet que tout le • Lettre à la DGEF pour des Eaux et Forêts et de l’étude (EIES et pays attend avec impatience information et obtention des (Direction du PAR) • Existence de forêts cartes forestières Développement des • Traversée de zones concédées et de forêts • Information des Forêts) forestières classées et de réserves de concessionnaires de forêts et des 7/5/2013 • Code forestier faunes communautés avant les travaux • Cartographie • Se rapprocher de l’ANPN pour forestières des zones le parc de la Lopé du projet • Eviter les feux et le braconnage lors de travaux • Signalisation des travaux notamment le long des axes routiers (grumiers, etc.) et information des populations Direction Générale • Présentation du projet • • Instruire une procédure de de l’Urbanisme et des et de l’étude (EIES et déclaration d’utilité publique en Affaires Foncières PAR) cas d’expropriation (Direction • Normes d’urbanisation • Evaluation des biens faite par les Urbanisme) et de construction services de l’urbanisme en cas 7/5/2013 • Textes fonciers et d’expropriation, en rapport avec Procédure les autres services techniques de d’expropriation l’Etat • Permis de construire en cas de construction de bâtiment • Suivre les dispositions de la loi 3/2012 du 13 aout 2012 portant ratification de l’ordonnance n°5/2012 du 19/2/2012 fixant le régime de la propriété foncière au Gabon Association « SOS • Présentation du projet • L’initiative est vivement • Prendre en compte la Consommateur » et de l’étude (EIES et saluée car le projet va sécurisation du câble 7/5/2013 PAR) rendre les NTIC plus • Il faut desservir toutes les grands

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• Perceptions, craintes, accessibles centres urbain d’ici 2020 attentes et • Problématiques de • Il faut que les tarifs d’accès recommandations l’occupation du tracé soient abordables pour tous • Craintes par rapports aux • Prendre en compte l’occupation coûts d’accès du tracé • Toutes les populations vont- (déplacement/compensation) elles en bénéficier ? • UICN • Présentation du projet • Le parc de la Lopé • Collecte et gestion des déchets (8/5/2013) et de l’étude (EIES et comprend le lamantin et de travaux PAR) l’éléphant comme espèces • Veiller au comportement du • Espèces protégées protégées personnel de chantier lors des (liste rouge UICN) • craintes de braconnage lors travaux (braconnage, etc.) • Recommandations des travaux • quel sera l’impact de la tranchée lors des travaux ? • Problématique de la gestion des déchets de travaux et des huiles • Le projet ne va pas impacter le parc s’il suit le tracé des chemins de fer Agence Nationale des • Présentation du projet, • Le parc de la Lopé est classé • Informer l’UNESCO (avec fonds Parcs Nationaux du tracé, la durée des patrimoine mondial par de dossier sur le projet) et suivre ANPN (8/5/2013) travaux et de l’étude l’UNESCO ses lignes directrices (EIES/PAR) • Le projet ne va pas impacter • Ne pas faire de feux, ni chasser • Parc National de la les sites archéologiques s’il ni pêcher, ni couper la Lopé et sites est exécuté dans l’emprise végétation (le parc est archéologiques ferroviaire intégralement protégé) • Recommandations • Zones très perturbées du • Ne pas introduire d’espèce point de vue archéologique animale et végétale dans le parc • Il n y a pas de risques de • Ramasser tous les déchets issus découvertes de nouveaux des travaux sites et vestiges le long des • Associer la Direction du Parc chemins de fer lors des dans le suivi des travaux travaux (Conservateur et les éco-gardes) • Présence d’une importante • Installer des panneaux de biodiversité végétale et signalisation à l’entrée (pont animale dans le parc Mingoué) et à la sortie du parc • (pont Efoué) • Faire attention aux risques de chutes de roches dans certaines parties du tronçon ferroviaire (risques d’accidents)

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COMPTE RENDU DE REUNIONS DE CONSULTATION PUBLIQUE AU NIVEAU PROVINCIAL DU 05/05/13 AU 13/05/13

Acteurs/instituti Points discutés Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations ons Le Conservateur Préparation du • Questionnement: • Impliquer le conservateur à toutes du Parc National EIES et PAR • Qu'est ce que le projet compte faire les étapes de mise en œuvre du de la Lopé CAB Gabon? comme travaux? projet; 05/05/13 • Réponse du consultant: Perceptions et • Poser un câble de fibre optique • Suivre les recommandations préoccupations enterré le long de la voie ferrée à techniques de la hiérarchie de sur le projet de environ 4 ou 5 m des rails; Libreville; réalisation du câble de fibre • Si c'est dans cette emprise il n ya pas • Veiller a assurer le respect des lois optique? de risque pour l'intégrité du PARC; et règlements en vigueur au niveau du Parc Suggestions et • Nous allons appuyer l'équipe recommandations d'archéologues qui sera sur place pour une bonne mise en œuvre du projet?

Sous-Préfecture Préparation EIES • On se réjouit du projet qui vient à • Impliquer les populations dans la de Mokéko et PAR du CAB son heure car le district en a mise en œuvre du projet; 05/05/13 Gabon? grandement besoin; • La Lopé est un district qui ne • Informer toutes les parties prenantes Perceptions et dispose pas encore d'un plan des étapes du projet; préoccupations d'urbanisme; sur le projet de • Un projet avec l'union européenne • Prendre en compte les futurs projets réalisation du est en cours pour réaliser un plan qui seront initiés à travers le district; câble de fibre d'urbanisme; optique? • Dans ce plan il est prévu une zone dédiée aux bâtiments administratifs Suggestions et il est souhaitable que le centre recommandations technique soit implanter dans cette pour une bonne zone; mise en œuvre du • Nous craignons que le projet soit projet? abandonné à l'instar de la nationale qui a été déviée; • Actuellement tous les projets destinés au district sont soit suspendus ou annulés.

La Préfecture de Préparation EIES • On se félicite du projet et le • Mettre en œuvre ce projet dans les Booué et PAR du CAB soutenons totalement; meilleurs délais; 06/05/13 Gabon? • Le projet comporte plusieurs avantages : réduire la fracture • Se rapprocher de la mairie de Booué Perceptions et numérique, pour le site du centre technique. préoccupations • Favoriser une connexion avec le sur le projet de monde, réalisation du • Favoriser l'essor du Département de

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câble de fibre la Lopé; optique? • En tant que ville carrefour le département de la Lopé a Suggestions et grandement besoin de ce projet. recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet?

Conseil Préparation EIES • Le projet est salutaire on s'en félicite • Impliquer les autorités locales dans Départemental et PAR du CAB vivement; le choix du tracé pour réduire les de la Lopé Gabon? impacts; 06/05/13 • Ce projet constitue la matérialisation • Associer la mairie et la SEEG dans Perceptions et du développement; l'identification des réseaux enterrés; préoccupations sur le projet de • Il existe un réseau enterré dans la • Favoriser le recrutement de la main réalisation du ville mais il n'est pas dense; d’œuvre locale dans les tâches qui câble de fibre ne demande pas de qualification; optique? • Les travaux risquent de ne pas connaître beaucoup de contraintes; • se rapprocher de la mairie pour la Suggestions et pour disposer d'un site pour le centre recommandations • Le projet va sans nul doute technique. pour bonne mise favoriser le développement de la en œuvre du ville dans le bon sens. projet? Mairie de Booué Préparation de • Nous sommes au courant du projet; • Favoriser une concertation avec les 06/05/13 l'EIES et du PAR • On se félicite de l'initiative du projet autorités locales dans la mise en du CAB qui est véritablement un facteur de œuvre du projet; GABON? progrès; • Planifier rigoureusement les travaux Perceptions et • Questionnement: avec les concessionnaires; préoccupations • Pourquoi le Centre Technique ne sur le projet de doit pas être éloigné de la gare? • Informer les populations riveraines réalisation du • Pourquoi le choix de SETRAG? du projet et des travaux. câble de fibre • Réponses optique? • Plus le centre technique est éloigné de la ville plus cela engendre des Suggestions et surcoût dans le déploiement du recommandations câble; pour une bonne

mise en œuvre du • On travaille avec la SETRAG parce projet? que le câble sera posé dans

l'emprise de la voie ferrée.

• Le projet risque d'engendrer une rupture de la voirie;

• Le projet peut également causer des nuisances dans la circulation. Préfet de Préparation de • Le projet est une très bonne chose • Réhabiliter la voirie après la fin des Lastourville l'EIES et du PAR pour la pays; travaux;

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07/05/13 du CAB • Nous sommes disposés à apporter GABON? notre concours pour une bonne mise • Impliquer les concessionnaires dans en œuvre du projet; la mise en œuvre des travaux afin de Perceptions et réduire les perturbations; préoccupations • Lastourville ne dispose que d'une sur le projet de seule voie à ce titre les travaux réalisation du doivent être bien planifiés pour câble de fibre éviter une perturbation de la optique? circulation;

Suggestions et • La chaussées et les trottoirs viennent recommandations d'être réhabilités par une entreprise pour bonne mise chinoise; en œuvre du projet? • Lors des travaux il n' ya pas eu de concertation et cela a engendré énormément de contraintes. Mairie de Préparation de • C'est un projet d'une grande • Travailler en étroite collaboration Lastourville l'EIES et du PAR importance qui intéresse avec la SEEG et Gabon Télécom; 08/05/13 du CAB particulièrement la mairie; • Remettre la voirie en état après les GABON? • Le projet risque d'engendrer une travaux; Perceptions et dégradation de la voirie qui vient • Respecter les cahiers de charge préoccupations d'être réhabilitée; contenu dans le DAO; sur le projet de • Les travaux peuvent engendrer une • Indemniser s'il y a lieu les personnes réalisation du perturbation des étalagistes affectées par le projet; câble de fibre implantés le long de la voie; • Impliquer les autorités locales dans optique? • La plupart des commerces qui la mise en œuvre et le suivi du risquent d'être impactés font dans la projet; Suggestions et vente de produits locaux; • Saisir les autorités locales en cas de recommandations • Les commerçantes risquent de difficultés dans la mise en œuvre; pour une bonne prendre prétexte des travaux pour • Appuyer la mairie dans ces mise en œuvre du refuser de payer les taxes à causes initiatives de développement local; projet? des perturbations qu'elles vont subir; • Recruter la main d'œuvre locale en

• Le projet pourrait aussi être une collaboration avec les autorités aubaine pour les services et locales institutions locales en facilitant leur accès à internet. Notables et Préparation EIES • Nous saluons l'initiative du projet; leaders d'opinion et PAR du CAB • Questionnements: • Planifier les travaux avec les de Lastourville Gabon? • Si le projet perturbe les activités concessionnaires de réseaux (SEEG, 08/05/13 commerciales qu'est ce qui sera Gabon Télécom) pour éviter les Perceptions et prévu pour les personnes affectées? désagréments; préoccupations • Quand est ce que le projet va-t-il sur le projet de démarrer? • Prévoir des ouvrages de réalisation du • Quelle sera sa durée? franchissement lors des travaux le câble de fibre • Quelle est la profondeur des long du marché; optique? tranchés qui seront réalisées?

Suggestions et • Informer et sensibiliser les • Réponses du consultant: recommandations commerçants implanter sur le • Les personnes affectées seront pour bonne mise trottoirs; indemnisées en cas de pertes de en œuvre du

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projet? revenus dus au projet; • Indemniser les personnes affectées • Le projet va démarrer au plus tard (commerçants) par les travaux; janvier 2014; • La profondeur des tranchés variera • Réhabiliter systématiquement la entre 1 et 1,5 m de profondeur voirie à la fin des travaux • Craintes de perturbations des chaîne de télévision actuelles avant la connexion à la fibre • Crainte de destruction des réseaux d'eau et d'électricité

Le Gouvernorat Préparation EIES • Le projet constitue une très bonne • Impliquer les représentants des de la Province de et PAR du CAB chose pour le pays; réseaux de concessionnaires dans la l'Ogooué Lolo Gabon? planification des travaux; 07/05/13 • Tel que présenté le projet ne Perceptions et comporte pas de risques sur sa • Prévoir des ouvrages de préoccupations composante ferroviaire; franchissement des tranchés pour sur le projet de éviter les risques d'accidents; réalisation du • Pour sa composante routière, le câble de fibre projet risque d'engendre une • Chercher tous les agréments optique? perturbation du réseau des nécessaires avant le démarrage des concessionnaires; travaux; Suggestions et recommandations • Les tranchés réalisées à travers la • Contacter la SEEG et Gabon pour bonne mise villes pourraient engendrer des Télécom pour disposer de leur plan en œuvre du accidents pour les enfants et les de réseau; projet? personnes âgées incapables de les franchir; • Rencontrer la mairie et le cadastre pour identifier un site qui pourrait abriter le centre technique. • Nous allons accompagner le projet pour favoriser sa bonne mise en œuvre. Mairie de Préparation EIES • On se réjouit du projet et souhaitons • Travailler en étroite collaboration Koulamoutou et PAR du CAB qu'il soit réalisé dans les meilleurs avec l'aménagement du territoire, le 07/05/13 Gabon? délais; cadastre et l'urbanisme;

Perceptions et • La qualité de la connexion à internet • Prévoir des mesures de minimisation préoccupations est très faible c'est pourquoi ce des impacts lors des travaux; sur le projet de projet est important; réalisation du câble de fibre • Nous sommes conscient que le • Réhabiliter la voirie en respectant optique? projet ne peut se réaliser sans impact les normes; sur l'environnement; Suggestions et • Coordonner les travaux avec tous les recommandations • Les tronçons qui sont coupés sont acteurs qui intervient dans l'espace pour bonne mise souvent mal réhabilités. communal. en œuvre du projet?

Regroupement Préparation EIES • On se réjouit du projet mais nous • Impliquer les populations dans la des villages et PAR du CAB craignons qu'il soit un projet sans mise en œuvre du projet;

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Litséghé Gabon? suite; 07/05/13 • Questionnement: • Sensibiliser sur les éventuels risques Perceptions et • Este ce que le projet sera réalisé? que le projet pourrait avoir sur les préoccupations • Est-ce que les jeunes vont bénéficier biens et les personnes; sur le projet de des retombées du projet? réalisation du • Le câble sera-t-il raccordé au • Instaurer un système de quota dans câble de fibre village? le recrutement pour les villages optique? • Réponses traversés; • Le projet est financé par la BM et Suggestions et sera réalisé vers la fin de l'année • Favoriser le recrutement de la main recommandations 2013; d'œuvre locale dans la réalisation pour une bonne • Les retombées escomptées seront des travaux; mise en œuvre du nombreuses: emploi lors des projet? travaux, amélioration de la

connexion, baisse du coût de téléphone, etc. • Le câble ne sera pas raccordé au village mais va le traversé.

• On est habitué aux promesses non tenues des autorités;

• Dans le passé beaucoup d'annonces nous ont été faites concernant des projets qui n'ont jamais vu le jour;

• Parfois certains projet qui devaient bénéficier au village ont été détournés. • Il existe une rivalité entre les villages donc il faut éviter de les mettre ensemble

Regroupement Préparation EIES On se réjouit de l'initiative de la Recruter des entreprises intègres qui ne des villages de et PAR du CAB rencontre et du projet qui est initié; vont pas abuser les populations locales; Malendé Gabon? Questionnements: 07/05/13 Est-ce que le projet permettra d'améliorer Veiller à recruter prioritairement la main Perceptions et la réception radio? d'œuvre locale; préoccupations Comment le projet va se faire? sur le projet de Quand est ce que le projet va-t-il S'assurer que l'entreprise sélectionnée va réalisation du démarrer? payer les employés au quinze de chaque câble de fibre Sur quelle emprise vont se dérouler les mois; optique? travaux? Est-ce que les tranchés ouverts seront Prévoir d'indemniser les PAP en cas Suggestions et refermés rapidement? d'expropriation ou destructions de biens recommandations Réponses appartenant à des particuliers; pour une bonne L'exploitation du câble de fibre permettra mise en œuvre du d'améliorer la réception radio. Mettre en place un dispositif de suivi des projet? Le projet va se faire le long de la route entreprises qui seront chargés de réaliser entre 4 et 5 m de la route; le projet; La projet pourrait démarrer au début de

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l'année 2014; Veiller au respect du cahier de charge; Immédiatement après la pose les Respecter les us et coutumes locales. tranchés seront refermés; L'ouverture des tranchés au bord de la route peut provoquer des accidents; Gouvernorat du Préparation EIES • Nous sommes ravi d'accueillir la • Remettre la voiries en état après les Haut-Ogooué et PAR du CAB mission et sommes disposés à travaux; 10/05/13 Gabon? appuyer le projet dans toutes ses • Faire les travaux dans les règles de composantes; l'art; Perceptions et • S'assurer qu'il ait un suivi et un préoccupations • Nous sommes au courant du projet contrôle sur le terrain pendant les sur le projet de par le canal de la présidence; travaux; réalisation du • Associer les concessionnaires câble de fibre • Le Wimax installé lors de la CAN (SEEG et Gabon Télécom) pour optique? nous a permis d'avoir un avant goût sécuriser leurs réseaux à travers la de l'importance et de la pertinence ville; Suggestions et du projet; recommandations • Employer la main d’œuvre local pour une bonne • Les impacts qui sont redoutés seront pour renforcer l'adhésion des mise en œuvre du liés à la dégradation de la voirie, à la populations locales; projet? perturbation de la mobilité et aux nuisances sonores liées à l'activité • Sensibiliser les autorités des engins; administratives et locales avant la mise en œuvre du projet; • Les travaux qui ont été menés lors de la CAN n'ont pas été bien suivi la • Impliquer le gouvernorat dans la réhabilitation de la voirie n'a pas été mise en œuvre du projet pour une faite selon les règle de l'art; bonne marche des travaux;

• Renforcer les capacités des autorités locales dans le domaine de l'informatique;

• Outiller l'administration locale en équipements informatiques. Préfecture de Préparation EIES • On se réjouit d'accueillir la mission • Prendre attache avec les Bongoville et PAR du CAB et on se félicite du projet qui est un concessionnaires pour planifier les 10/05/13 du Gabon? vecteur de développement; interventions;

Perceptions et • Prévoir le recrutement de la main préoccupations • Dans la zone de Bongoville le d’œuvre locale lors des travaux; sur le projet de déploiement du câble ne risque pas réalisation du de connaitre beaucoup de contraintes • Impliquer l'ensemble des parties câble de fibre car l'emprise est bien dégagée; prenantes et les autorités locales; optique? • S'assurer qu'il y ait un suivi et un • Le projet devra seulement discuter Suggestions et contrôle strict lors des travaux; préalablement avec les autorités recommandations locales et les concessionnaires de pour une bonne • Respecter le cahier de charge des réseau (SEEG-Gabon Télécom); mise en œuvre du travaux surtout sur les questions • Questions: projet? liées à la remise en état des • Quelle est la durée du projet?

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• Quand est ce que les travaux vont infrastructures dégradées lors des démarrer? travaux • Quelle est la longueur de projet? • Réponses • Le projet va durer 15 mois; • Les travaux démarreront au début de l'année 2014; • La longueur total du projet est de 1140 km; • la zone comporte beaucoup de dénivellations cela risque de constituer une contrainte dans la mise en œuvre du projet.

Préfecture des Préparation EIES • Nous sommes enchantés de voir que • Réhabiliter les infrastructures qui Plateaux Batéké et PAR du CAB le projet de mise en place du câble seront affectées par le projet; 10/05/13 Gabon? va bientôt se concrétiser; • Nous sommes disposés à apporter • Accompagner le projet par un Préparation EIES tout notre soutient aux activités qui programme de renforcement de et PAR du CAB seront menées dans le cadre du capacités des agents de du Gabon? projet; l'administration dans le domaine des • Nous craignons que les travaux NTIC; Perceptions et endommage la voirie de la préoccupations commune; • Prévoir les réactions négatives des sur le projet de • Questions: populations liées aux éventuelles réalisation du • Est-ce que les travaux vont perturbations pendant l'exécution du câble de fibre concerner la ville? projet; optique? • Est-ce que le projet va se déployer sur tout le Gabon? • Discuter avec les populations avant Suggestions et • Est-ce que les populations vont en le démarrage des travaux recommandations bénéficier? pour une bonne • Est-ce que le projet va générer des mise en œuvre du emplois? projet? • Concrètement à quelle période le

projet sera réalisé? • Réponses: • Les travaux ne vont pas concerner les artères de la ville; • A terme le projet sera déployé dans tout le Gabon; • Dés la phase travaux à travers le recrutement de la main d'œuvre locale et lors de l'exploitation avec les retombées directes et indirectes en terme de services connexes au fibre optique; • Le projet est envisagé pour son démarrage au début de l'année 2014. • Nous sommes dans une zone où la réception radio, téléphone et télévision est très mauvaise nous

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espérons qu’avec le projet cela va s'améliorer Mairie de Leconi Préparation EIES • On se félicite du projet car c'est une • Prévoir des mesures de renforcement 10/05/13 et PAR du CAB initiative porteuse de progrès des capacités en NTIC des agents de du Gabon? économique et social; l'administration; Perceptions et préoccupations • Le projet est bénéfique pour • Se prémunir de l'ensembles des sur le projet de l'ensemble des populations; autorisation avant le démarrage des réalisation du travaux; câble de fibre • Nous craignons que la mise en • Impliquer les populations locales à optique? œuvre du projet engendre une travers le recrutement de la main Suggestions et destruction de la voirie; d'œuvre locale; recommandations pour une bonne • Clarifier les mécanismes de mise en œuvre du compensation des populations lors projet? de la mise en œuvre du projet.

Conseil Préparation EIES • Nous saluons l'arrivée prochaine du • Faire en sorte que le bitumage de la Départemental et PAR du CAB projet dans la zone; route soit fait en même temps que la de Lekoko, du Gabon? pose du câble; Mairie • Nous sommes disposés à • Encourager le recrutement de la Bakoumba, Perceptions et accompagner la réalisation du projet; main d'œuvre locale lors des Préfecture préoccupations travaux; Bakoumba sur le projet de • Nous soutenons totalement le projet; 11/05/13 réalisation du Questions • Engager une concertation entre les câble de fibre sociétés qui réalisent la route optique? • L'installation anarchique du réseau (SOCO BTP, LGTB et SOCOBA) et électrique ne constitue t-elle pas une le promoteur du projet CAB du Suggestions et contrainte pour la mise en œuvre du projet de la fibre optique; recommandations projet? pour une bonne • L'état actuel de la route peut il • Concrétiser le projet en veillant à sa mise en œuvre du constitué une contrainte à la mise en mise en œuvre effective; projet? œuvre du projet? • La zone est confrontée à un véritable • Mettre l'accent sur les mesures de problème de communication; minimisation des impacts négatifs; • Nous redoutons que le projet ne voit pas le jour car on a connu beaucoup de projets qui ont eu le même sort; • Les emprises sont relativement biens dégagés le long de la route; • Question: • Est il possible qu'on fasse une pose aérienne du câble? Bureau des Préparation EIES • On se félicité du projet qui va • Associer les sociétés qui sont entrain douanes de et PAR du CAB considérablement améliorer les de construire les routes : SOCO Bakoumba du Gabon? conditions de communication; BTP, LGTB, SOCOBA; 11/05/13 Perceptions et préoccupations • Nous craignons que le projet ne voit • Eviter de casser les nouvelles routes sur le projet de pas le jour; en prévoyant des fourreaux ou des réalisation du réservations pour la pose du câble câble de fibre • Prendre en compte le projet de la optique? route Lekoko-Bakoumba qui est

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Suggestions et entrain d'être réalisé. recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet?

Brigade de Préparation EIES • Nous soutenons l'initiative du projet • Impliquer et informer les autorités Gendarmerie de et PAR du CAB qui va permettre un désenclavement locales. Lekoko du Gabon? de la zone. 11/05/13 Perceptions et préoccupations sur le projet de réalisation du câble de fibre optique? Suggestions et recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet?

Chefferie du Préparation EIES • On se félicité du projet et • Impliquer les populations dans Canton Lebombi et PAR du CAB encourageons sa mise en œuvre; l'identification des zones sensibles; 11/05/13 du Gabon? • La présence de sépultures le long de Perceptions et l'axe peut constituer une contraintes; • Indemniser les populations en cas de préoccupations • Nous craignons que le projet ne soit déplacement de tombes; sur le projet de pas réalisé; réalisation du • Avec le projet nous pouvons espérer • Recruter les jeunes dans la câble de fibre avoir le téléphone et la télévision; réalisation du projet; optique? • Nous n'avons pas accès au téléphone Suggestions et et à la télévision; recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet?

Chefferie du Préparation EIES • L'accès au téléphone et à la • Sensibiliser les populations sur les village et PAR du CAB télévision est un véritable problème différentes étapes de mise en œuvre Missingangui du Gabon? dans la zone; du projet; 11/05/13 Perceptions et préoccupations • Nous espérons qu'avec le projet les • Associer les jeunes dans sur le projet de choses vont s'améliorer; l'identification des zones sensibles; réalisation du câble de fibre • Il est noté la présence de quelques • Recruter la main d'œuvre locale lors optique? tombes sur le long de la route qu'il de la mise en œuvre du projet. Suggestions et faut éviter recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet?

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Chefferie du Préparation EIES • Nous saluons la venue du projet qui • Impliquer les autorités locales et village Lekamba et PAR du CAB va nous aider à sortir de coutumières à toutes les étapes de 1 du Gabon? l'enclavement; mises en œuvre; 11/05/13 Perceptions et préoccupations • Nous éprouvons d'énormes • Recruter la main d'œuvre local; sur le projet de problèmes de communication; • Sensibiliser les populations réalisation du riveraines; câble de fibre • Le terrain est très accidenté tout le optique? long de la route • Indemniser en cas de perte de bien liée au projet. Suggestions et recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet?

Chefferie du Préparation EIES • Le projet est la bien venue car nous • Instaurer une dynamique de canton Miagassa et PAR du CAB éprouvons beaucoup de problèmes concertation au tour du projet; 11/05/13 du Gabon? de communication; Perceptions et • Améliorer les conditions d'accès au préoccupations • Nous craignons les risques téléphone; sur le projet de d'accident liés au travaux. • Impliquer et recruter les jeunes dans réalisation du la réalisation; câble de fibre optique? • Mettre en place des mesures de Suggestions et gestion des impacts négatifs. recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet?

Notabilité de Préparation EIES • On se félicite du projet qui est • Prendre attache avec les populations Mipoundi 1 et PAR du CAB assurément un bon projet; pour identifier les zones à risque; 11/05/13 du Gabon? Perceptions et • Nous avons régulièrement un • Informer les populations sur les préoccupations problème de réseau dans le village; différentes étapes du projet; sur le projet de réalisation du • Le relief est très accidenté et par • Recruter les jeunes pour la câble de fibre endroit on a des sépultures. réalisation des tranchés. optique? Suggestions et recommandations pour bonne mise en œuvre du projet?

Mairie de Préparation EIES • On se réjouit du projet et réitérons • Réhabiliter les chaussées après les Franceville et PAR du CAB notre assistance à la mission pour travaux; 13/05/13 du Gabon? une bonne mise en œuvre du projet; • Cartographier le tracé du câble à Perceptions et • Nous sommes disposés à apporter l'intérieur de la commune de France

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préoccupations tout notre concours pour faciliter le ville; sur le projet de déroulement de la mission; réalisation du • Sensibiliser les populations et les câble de fibre • Les obstacles qui pourraient entraver autorités avant le démarrage du optique? le projet sont généralement les projet; constructions qui longent la voie; Suggestions et • Veiller au respect du cahier de recommandations • La réhabilitation de la chaussée n'est charge concernant la réhabilitation pour une bonne souvent pas respectés après la fin de la voirie; mise en œuvre du des travaux; projet? • Formuler une demande officielle à • La prise en compte des aspects transmettre à la mairie pour le environnementaux constitue une terrain dimension importante du projet;

• Le projet va permettre un fonctionnement plus efficace et plus efficiente des administrations;

Mairie de Préparation EIES • On se félicite du projet qui va Impliquer la SEEG et Gabon Télécom Mouanda et PAR du CAB favoriser un développement du pays; dans la planification de la mise en œuvre 13/05/13 du Gabon? • La réalisation du câble risque du projet; d'engendrer une dégradation de la Perceptions et voirie; Prendre attache avec la direction préoccupations • Questions: technique de la mairie pour toutes les sur le projet de • Pourquoi vous n'utilisez pas le questions techniques; réalisation du réseau de Gabon Télécom? câble de fibre • Comment vous allez faire avec les Voir avec la préfecture pour le site du optique? occupations qui sont sur l'emprise? CT. • Réponses: Suggestions et • Le CAB est différents de Gabon recommandations Télécoms; pour une bonne • Un recensement des occupations et mise en œuvre du une compensation des ayants droits projet? est prévu dans le cadre du projet

c'est pourquoi un PAR est préparé; • Il sera difficile de trouver à travers la ville de Moanda un site qui correspond au critère pour abriter le centre technique; • Le projet doit songer à acheter un terrain.

Chefferie du Préparation EIES • C'est un bon projet à tout point de • Impliquer les jeunes dans la mise en village Mouyabi et PAR du CAB vue; œuvre du projet; 13/05/13 du Gabon? • Nous soutenons sa réalisation car on Perceptions et est régulièrement confronté à des • Sensibiliser les populations sur la préoccupations problèmes de raccordement; conduite à tenir lors des travaux; sur le projet de réalisation du • Les sépultures du village sont • Prévoir une indemnisation des câble de fibre relativement éloignés de la route personnes qui risque d'être affectées

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optique? donc à ce niveau il n'ya pas de par le projet; Suggestions et risque de perturbation des tombes. recommandations • Enterrer les tranchés le plus pour une bonne rapidement pour éviter les risques mise en œuvre du d'accidents. projet?

Chefferie du Préparation EIES • On souhaite vivement que le projet • Impliquer tous les acteurs du village village Moulendé et PAR du CAB se concrétise! dans la sensibilisation autour du 13/05/13 du Gabon? projet; Perceptions et • C'est un grand projet qui va préoccupations améliorer les conditions de vie des • Recruter la main d'œuvre locale dans sur le projet de populations; la mise en œuvre du projet; réalisation du câble de fibre • Le coté choisit pour abriter les • Vulgariser les mesures de sécurité optique? travaux ne comporte pas de qui seront prises lors des travaux. Suggestions et sépultures; recommandations pour une bonne • Les jeunes sont disponible pour le mise en œuvre du travail pendant la réalisation du projet? projet.

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Annexe 5 : Bibliographie

• Rapport final EIES CAB Gabon, Décembre 2011 • Plan d’entreprise du PPP pour l’accès au câble sous-marin ACE, Rapport n° 2 : Phase I du Backbone National , Version Finale, mai 2012 • Fréderic Meyo-Bibang, Jean-Martin Nzamba. 1992. Notre pays le Gabon : géographie, nouvelle édition EDICEF-EDIG.79p. • GRAWITZ (M) 1996. – Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 920p. • "Book of the Year, 2004", Encyclopedia Britannica. • Ministère de la planification, de la programmation du développement et de l’aménagement du territoire. Direction générale de la statistique et des études économiques.2004.annuaire statistiques du Gabon 1996-2000. • Word life Conservation Society, National Geographic Society. 2002. Les parcs nationaux du Gabon, stratégie pour le troisième millénaire. Multipress. • Pierre André, Claude E. Delisle, Jean-Pierre Revéret, Abdoulaye Sène. 1999. l’évaluation des impacts sur l’environnement, processus, acteurs et pratique. PIP.416 P. • ANGOUE (C), MBOUROU (C) 1995. – Rapport final étude sociologique dans les villages de la Réserve de la Lopé, Libreville, ECOFAC, 75p. • 1995. – Deuxième rapport intermédiaire : étude sociologique dans les villages de la Réserve de la Lopé, les activités socio-économiques de Mokéko, ses problèmes et leurs causes, Libreville, ECOFAC, 20p. • 1995. – premier rapport intermédiaire : étude sociologique dans les villages de la Réserve de la Lopé, Libreville, ECOFAC, 16p. • 1995. – Rapport initial : étude sociologique dans les villages de la Réserve de la Lopé, Libreville, ECOFAC, 13p.

Hebdo informations, journal hebdomadaire d’informations et d’annonces légales, n° 506- 13-27 août 2005.

• Décret n° 539/PR/MEFEPEPN du 15 juillet 2005 réglementant les études d’impact sur l’environnement. • Décret n° 541/PR/MEFEPEPN du 15 juillet 2005 réglementant l’élimination des déchets.

Hebdo informations, journal hebdomadaire d’informations et d’annonces légales, n° 281- 15 septembre 1993.

• Le code de l’environnement – Loi n° 13/93 du 26 août 1993 relative à la protection et à l’amélioration de l’environnement. • Décret n° 1205/PR/MEFPE du 30 août 1993 définissant les zones d’exploitation forestière. • Décret n° 1206/PR/MEFPE du 30 août 1993 fixant les clauses générales et particulières des cahiers des charges en matière d’exploitation forestière.

Hebdo informations, journal hebdomadaire d’informations et d’annonces légales, n° 462 – 16-30 novembre 2002.

• Les caractères fondamentaux de l’expropriation pour cause d’utilité publique (seconde partie). • Annexe : loi n° 6/61 du 10 mai 1961 réglementant l’expropriation pour cause d’utilité publique et instituant des servitudes pour l’exécution des travaux publics.

Hebdo informations, journal hebdomadaire d’informations et d’annonces légales, n° 452 – 16 mars 2002. Loi n° 16/2001 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise.

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Hebdo informations, journal hebdomadaire d’informations et d’annonces légales, n° 463 – 14 décembre 2002. La politique des parcs nationaux.

• Ordonnance n° 6/2002 du 22 août portant modification de certaines dispositions de la loi n° 16/2001 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise. • Décret n° 607/PR/MEFEPEPN du 30 août 2002 portant création d’une aire protégée comprenant le parc national de la Lopé et de ses zones aménagées à des fins d’utilisation multiple.

• MEFEFEPN. 2004. Lettre de politique des secteurs forêt, pêche et aquaculture, aires protégées, environnement et de la formation. • MEFEFEPN. Loi n° 16/01 portant code forestier en république gabonaise. • MEFEFEPN. Loi n° 16/93 portant code de l’environnement en république gabonaise. • Plan National de Mise (PNM) en œuvre de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POPs) au Gabon- Version de mars 2007- • République Gabonaise, MEFEPEPN EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE SECTORIELLE DU PSFE, Rapport Final Juillet 2005 • Jeune Afrique, Atlas du Gabon.2006 • CABALE G. 1978. Essai sur la Géographie forestière du Gabon. Adansonia, ser. 2, 17 (4), 425- 440. • Conseil National des Parcs Nationaux, Plan de gestion du Parc National de la Lopé 2006-2011. 68 p. • Doucet J.-L., 2003. L’alliance délicate de la gestion forestière et de la biodiversité dans les forêts du centre du Gabon. Thèse de Doctorat, Faculté Universitaire des sciences Agronomiques, Gembloux, 323 p. • Sosef M.S.M et al, 2006. Check list des plantes vasculaires du Gabon ; Scripta Botanica Belgica, Volume 35, 432 pages.

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Annexe 6 : Cadre et procédures de concertation Le cadre et les procédures ci-dessous sont proposés pour que l’entreprise de travaux s’en approprier pour faciliter la concertation et la consultation avec les populations avant et pendant les travaux, dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan de Gestion Environnementale et Sociale. Principes La consultation publique ambitionne d’assurer l’acceptabilité sociale du projet à l’échelle communautaire, en mettant tous les acteurs dans un réseau de partage de l’information aussi bien sur l’environnement que sur le projet proprement dit. Le plan de consultation met l’accent sur le contexte environnemental et social en rapport avec les composantes du projet. Le processus de consultation renvoie à la nécessité d’associer pleinement les populations locales dans l’identification des besoins, le suivi des activités et leur évaluation dans une perspective de contrôle citoyen, de partage des informations, de participation et d’efficacité sociale. Mécanismes et procédures de consultation Les mécanismes et procédures pour l'information, la concertation et la négociation à mettre en place devront reposer sur les points suivants : les connaissances sur l’environnement des zones d’intervention du Projet ; l’acceptabilité sociale du projet. Les outils et techniques de consultations devront se conformer à une logique de communication éducative et de communication sociale. Stratégie

Le début de la mise à disposition de l’information environnementale et sociale du projet devra être marqué par des ateliers de lancement, avec une série d’annonces publiques. Dans le domaine de la consultation environnementale et sociale, il sera nécessaire de bien mettre place, au niveau de chacune des provinces concernée, un comité local dont le rôle sera : d’appuyer l’institution locale dans le fonctionnement local et l’appropriation sociale du projet ; de mobiliser auprès des partenaires nationaux et locaux dans la mise en œuvre des activités du projet ; de servir de cadre de résolution à l'amiable d'éventuels conflits (fonciers ou autres). Une ONG spécialisée pourra faciliter cette activité. La concertaion peut se dérouler à travers trois cheminements: (i) La consultation locale ou l’organisation de journées publiques ; (ii) L’organisation de Forums communautaires ; (iii) Les rencontres sectorielles de groupes sociaux et ou d’intérêts