DEPARTEMENT DE L'ARIÈGE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ______

Arrondissement de MAIRIE DE MANSES ______DECEMBRE 2014 Téléphone / Fax : 05 61 68 16 92 Email : [email protected]

BULLETIN MUNICIPAL

UNE ANNÉE S’ACHÈVE… L’année 2014 s’achève ; pour la municipalité elle aura été marquée par une activité intense. Après 2013, année des travaux au village, 2014 a vu les élections municipales, suivies des activités réglementaires d’organisation du fonctionnement du conseil municipal et de remise en place de l’ensemble des délégations et représentations dans tous les syndicats et collectivités dont nous faisons partie. Dans la foulée il a fallu participer à nombre de réunions de chacune de ces structures dans un contexte marqué par la réforme des collectivités territoriales qui bouleverse tous les niveaux de collectivités publiques : communes, intercommunalités, départements, régions… Les médias rapportent régulièrement les enjeux, les polémiques, et les conflits induits par ces réformes. Quel découpage pour les nouvelles régions ? Les départements vont-ils disparaître ? Quelle taille pour les communautés de communes ? Quelles compétences pour les uns et les autres ? Et surtout avec quels moyens financiers ? Quel avenir pour les communes ?.... Manses est aussi touchée par ces réformes pleines d’incertitudes pour l’avenir. Nous avons déjà dû fusionner la communauté de communes du pays de Mirepoix avec celle de la moyenne vallée de l’Hers ; et nous en voyons maintenant les conséquences : notre actuelle voirie communale doit devenir voirie intercommunale d’ici à quatre ans par étapes. On ne sait pas aujourd’hui si la loi de réforme territoriale va permettre des dérogations au minimum prévu de 20.000 habitants pour une communauté de communes. Comme nous sommes aujourd’hui 10.217 habitants avec la moyenne vallée de l’Hers, devrons nous à nouveau envisager un « mariage forcé » avec la communauté de communes du Pays d’Olmes pour atteindre ce seuil fatidique ? D’autres compétences sont en train d’évoluer très vite. Ainsi au 1 er juillet 2015, les documents d’urbanisme (permis de construire, d’aménager, certificats d’urbanisme…) ne seront plus traités par les services de l’État (DDT), ils seront à la charge des communes qui pourront les déléguer soit aux intercommunalités, soit à une agence départementale comme cela risque de se faire en Ariège : cette agence reprendrait l’organisation actuelle (bâtiments, personnel) pour continuer ce qui se fait actuellement. Vous voyez, beaucoup d’incertitudes, des choix difficiles et des changements certains nous attendent. Et tout ceci sous contrainte financière parce que l’État a décidé une réduction de 20 % des dotations aux collectivités en trois ans ! On nous explique que chacun doit prendre sa part pour sortir de la crise. Mais est-il bien juste que nous soyons autant impactés ? Les petites communes comme la nôtre ont toujours présenté des budgets en équilibre, mené une gestion rigoureuse et économe ; et elles participent pour beaucoup aux investissements en milieu rural (voirie, bâtiments, entretien etc. )… J’aurai pour ma part à cœur de défendre nos intérêts dans ce contexte tourmenté : - Garder à Manses les compétences essentielles d’une petite commune rurale - Faire en sorte que nos intérêts soient pris en compte dans les décisions collectives face aux communes plus importantes dont les problèmes sont différents des nôtres - Faire en sorte que le regroupement de communes dont nous ferons partie reste à taille humaine, et que tous les services demeurent accessibles à tous - Ne pas augmenter la part communale des impôts locaux : c’est la seule que nous maîtrisons. Les foyers fiscaux de notre commune sont modestes et supportent déjà les difficultés économiques. Nous avons négocié par le passé une quasi exonération de la TEOM pour la plupart des habitants et pour l’avenir nous tenons à garder un montant d’impôts raisonnable pour tous les Mansois… Voilà nos engagements pour l’avenir… Pour l’immédiat, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année, particulièrement à ceux qui se retrouvent souffrants, isolés ou loin de leurs proches

Pour le Conseil municipal Le maire Simone Verdier

ASSAINISSEMENT COLLECTIF : ON PEUT ENFIN SE RACCORDER AU RÉSEAU

Le réseau d’assainissement collectif est en service, enfin. Les travaux ont été réalisés l’été 2013… et la phase administrative a pris énormément de temps. Les problèmes techniques et d’expertise entre l’entreprise, le SMDEA, l’Agence de l’eau… ont été résolus : il est maintenant possible de se raccorder au réseau !!!

Mais les services administratifs du SMDEA sont « engorgés » et ne peuvent envoyer dans l’immédiat le courrier promis à l’ensemble des habitants du village donnant le feu vert pour procéder au raccordement des eaux usées au réseau. C’est pourtant cette autorisation écrite qui définit le délai de 2 ans pour réaliser le raccordement au réseau. C’est également à réception de cette lettre que le Trésor public vous adressera l’appel de la PFAC (participation au financement de l’assainissement collectif) dont le montant, comme nous vous l’avions annoncé en réunion, est d’environ 10 € par m² de surface habitable (celle qui sert de base au calcul de la taxe d’habitation et du foncier) soit de l’ordre de 700 € pour une maison de 70 m² (pour les habitations existantes disposant déjà d’un compteur d’eau).

Nous souhaitons évidemment que les raccordements des logements aux tabourets situés rue du Barry soient réalisés très vite, parce que leur réalisation conditionne la réfection définitive des trottoirs en béton désactivé dans cette rue. Ce serait incompréhensible de procéder à cette finition et de la casser immédiatement après pour réaliser des raccordements.

Rappel : Chaque maison dispose d’un regard de branchement (appelé « tabouret ») en limite de propriété, relié par un branchement de diamètre 160 mm à la canalisation principale de diamètre 200 mm. Chaque propriétaire doit réaliser sur son installation intérieure les travaux nécessaires pour séparer les eaux usées et le pluvial et pour relier les eaux usées (WC, cuisine, buanderie, salles d’eau), et elles seules , au tabouret de branchement en partie basse (au niveau du fil d’eau) pour qu’elles s’évacuent convenablement dans le réseau d’assainissement collectif.

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Le SMDEA est responsable légalement de la réalisation et de l’exploitation de l’assainissement collectif. Concrètement cela entraîne les droits suivants : • Lors de la construction d’un nouveau réseau d’assainissement, le SMDEA construit les parties de branchement situées sous la voie publique, y compris le regard le plus proche des limites du domaine public • Le SMDEA a le droit de vérifier, avant tout raccordement au réseau public, que les installations intérieures remplissent bien les conditions requises (nature des eaux collectées, indépendance des réseaux intérieurs, étanchéité,…) • Le SMDEA a accès aux propriétés privées afin de contrôler la conformité d’exécution des réseaux privés • Le SMDEA facture la participation au financement de l’assainissement collectif et la redevance d’assainissement.

Et pour les propriétaires des maisons les obligations suivantes : • Réaliser les travaux de raccordement, c’est-à-dire, de pose de la partie privée du branchement d’assainissement, avec obligation de raccordement dans un délai de deux ans à compter de la date de mise en service du réseau public • Mettre hors service les anciennes installations d’assainissement autonome • Garantir l’indépendance des réseaux intérieurs d’eau potable et d’assainissement • Assurer l’étanchéité des installations intérieures et la protection contre le reflux des eaux • Séparer les eaux usées et les eaux pluviales • Régler la participation au financement de l’assainissement collectif (et la somme équivalente à la redevance jusqu’au raccordement effectif de l’immeuble.

Enfin pour les occupants (propriétaires ou locataires) : • S’interdire de déverser des effluents des fosses, des ordures ménagères, des huiles usagées, des produits corrosifs, des matières inflammables ou susceptibles de provoquer des explosions • Payer la redevance d’assainissement.

Combien allez vous devoir payer ?

L’interdiction de rejets polluants dans l’environnement s’impose à tous ; dans notre village l’assainissement collectif est la seule solution pour la partie ancienne, car la réalisation

- 3 - d’installations d’assainissement autonome conformes aux normes de rejets n’y est techniquement pas possible, faute de surfaces ou du fait de la pente des terrains.

Le coût de raccordement initial au réseau pour chaque propriétaire comprend les travaux intérieurs à la propriété et jusqu’au tabouret à sa charge , plus la PFAC de 9,61 €/m² habitables facturée une fois pour toutes à réception du courrier officiel par le Trésor public (en cas de besoin des modalités d’étalement du paiement pourront être étudiées).

Le service de l’assainissement est ensuite facturé chaque année sur la base du volume d’eau consommé mesuré par le compteur ; il s’agit de l’eau rejetée après usage dans l’assainissement collectif, à l’exclusion de l’eau utilisée pour le jardin si elle est comptabilisée par un compteur distinct. La facturation comprend une part fixe de 65 € HT par an, et une part proportionnelle de 1,135 € HT au SMDEA + 0,225 € HT à l’agence de l’eau, soit 1,360 €/m 3 HT.

Pour une consommation d’eau de 120 m 3 par an, cela majore de 241 € TTC environ la facture d’eau annuelle, elle même de 214 € TTC 1. Vous pouvez à l’aide d’une règle de trois vous faire une idée de ce que vous allez avoir à payer sur la base de votre dernière facture d’eau.

Pour toutes autres questions que vous vous posez, les interlocuteurs à la mairie sont dans l’ordre Bernard Lamanna ou Claude Cambus ou Simone Verdier. S’ils ne peuvent y répondre ils transmettront à l’entreprise ou au SMDEA.

À noter que certains habitants concernés ont organisé une réunion avec deux entreprises qui réalisent les raccordements, Maisonnave de Mirepoix et Saint-Martin de pour obtenir les coûts les plus bas en regroupant et planifiant les travaux. La municipalité s’y est associée pour le raccordement des bâtiments communaux. Les devis ne sont pas encore établis mais ils devraient l’être incessamment.

QUI EST RESPONSABLE DE QUOI AU CONSEIL MUNICIPAL ?

Voici les délégations, nominations et responsabilités des conseillers municipaux décidées après les dernières élections : - Conseil de la Communauté de communes : S.Verdier en tant que vice présidente (titulaire) et C. Cambus (suppléant) - Conseil syndical du Smectom : S. Verdier (vice présidente), C. Cambus(comité de pilotage), D. Vanderstappen - Délégué à l’AG du SDCEA : B. Lamanna - Délégué à l’AG du SMDEA : B. Lamanna - Correspondant ERDF : B. Lamanna - Délégués SMAHA (syndicat aménagement de l’Hers) : G. De Vangel et J. Bukzin - Délégué AGEDI (syndicat support de l’informatique) : C. Cambus - Délégué Pays des Pyrénées Cathares : J. Bukzin - Correspondant Défense : B. Lamanna - Commission locale des charges transférées à la CCPM : S. Verdier - Délégué agricole à la CCPM : S. Verdier - CCAS communal : J. Bukzin, G. De Vangel, N. Haurat, J. Marat, C. Prevost- Lavallard, D. Vanderstappen (plus personnes extérieures au conseil : G. Cambus, A. Cuq, M. De Vangel) - Commission communale communication : S. Verdier, J. Bukzin, C. Cambus et N. Haurat

1 Valeurs 2015 adoptées en AG du SMDEA le 18 décembre 2014

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- Commission communale travaux : S. Verdier, C. Cambus, P. Ferrand et B. Lamanna - Commission communale des finances : S. Verdier, J. Bukzin, C. Cambus, B. Card, et C. Prévost-Lavallard - Responsable personnes âgées ou isolées : Gérard De Vangel

COMPÉTENCE VOIRIE DÉLÉGUÉE À LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE MIREPOIX

La « Loi de réforme des collectivités territoriales » du 16 décembre 2010 a provoqué de profonds changements au niveau de notre intercommunalité. Tout d’abord elle a obligé la fusion des deux communautés de communes du Pays de Mirepoix (CCPM) et de la Moyenne vallée de l’Hers (CCMVH) pour atteindre une intercommunalité de plus de 10.000 habitants. Un arrêté a été pris par le préfet le 26/09/2013 pour cette fusion. Ensuite la nouvelle intercommunalité ainsi créée (qui a conservé pour nom celui de la CCPM) doit exercer toutes les compétences que les deux intercommunalités exerçaient avant fusion. Pour nous, la compétence voirie - en fonctionnement et en investissement – que nous exercions au niveau communal doit donc être transférée à la nouvelle communauté de communes parce que la CCMVH l’exerçait avant la fusion. Cela ne s’organise pas « d’un claquement de doigts », il a fallu de longues discussions et négociations au sein de la commission travaux à la CCPM, commission où Manses est représentée par Bernard Lamanna et Philippe Ferrand. Un travail considérable de diagnostic de toutes les voies communales de la CCPM a été réalisé par Fabrice Fouert et un technicien de la DDT, pour évaluer l’état de chaque voie, tronçon par tronçon. Manses comporte 13 voies communales classées pour une longueur de 7 664 m et une surface de 27.094 m² (*) . Sur la longueur totale de nos voies, 56,5 % ont été jugées en bon état, 31,3 % en état moyen, 11,2 % en état passable et 1 % en état dégradé ; ce qui nous place dans le groupe des communes dont la voirie est plutôt en bon état. Voici les principales décisions en commission travaux, décisions qui devront être approuvées à la fois par le conseil communautaire et par l’ensemble des conseils municipaux : - Seront d’intérêt communautaire les voies communales revêtues, c'est-à-dire goudronnées (hors rues, places et parking) inscrites au tableau de recensement de la voirie communale et les voies d’accès aux zones d’activité économique ; - Ces voies seront classées communautaires seulement si (ou quand) le foncier est intégralement dans le domaine public de la commune ; - Les voies communales situées en agglomération (zone délimitée par les panneaux d’agglomération) seront exclues car assimilées à des rues ; - Pour les voies communales traversant des hameaux et bordées de maisons, seule la bande de roulement sera d’intérêt communautaire (et non pas trottoirs, éclairage, etc.) ; - Le balayage, le nettoiement et le déneigement seront exclus de la compétence communautaire car relevant réglementairement du pouvoir de police du maire ; - L’éclairage public reste de la compétence de la commune ; - La signalisation hors agglomération, et les ouvrages d’art (ponts, pontilles, mur de soutènement) font partie de la compétence communautaire ; - Le financement des travaux serait assuré par une augmentation de la part communauté de communes des trois taxes locales : de l’ordre de + 1,22 % de la taxe d’habitation, + 0,19 % de la taxe sur le foncier bâti et + 1,49 %de la taxe sur le foncier non bâti. Cette augmentation permet de dégager l’enveloppe nécessaire à la fois aux investissements et à

(*) C’est en effet au m² que s’évaluent les dépenses d’entretien de la chaussée et au m linéaire celui des fossés et accotements…

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l’entretien (fauchages annuels) estimé à 336.500 € déduction faite des subventions de l’État et du Département ; - L’intégration de l’ensemble des voies communales en voies communautaires sera progressive en 4 années, de 2015 à 2018. Pour Manses seraient intégrées : - en 2015 : la VC 2 d’Empeyrotte, la VC 6 de la Marsale, la VC 8 de Castelcrabe et la VC 11 des Bessous ; - en 2016 la VC 1 de Rigail ; - en 2017 la VC 3 de Bordeneuve à la Marsale, la VC 4 de Rigaillou, la VC 5 d’Enramies, la VC 7 du Cazal, la VC 9 de Vergnes, la VC 10 de Berbiac, la VC 12 de Sié, la VC 13 de Jambe.

AFFOUAGE : NOUVELLE COUPE POUR LES HABITANTS DE MANSES

De nouveau il y aura une coupe d’affouage cette année à BERBIAC sur la partie de bois que la commune a vendu au SMECTOM, au fond du vallon de Berbiac, pour permettre l'extension du site. Le SMECTOM a effectué, à ses frais, l’abattage de la partie basse de ces parcelles boisées.

Le bois sera débité en rondins de 2 m, classés par catégories et rangés en bordure de parcelle sous la décharge. Nous allons retenir un transporteur pour que la livraison se fasse dès que cela sera possible et dès que la météo le permettra, chez chaque bénéficiaire qui devra lui régler directement le prix du transport.

La quantité qui sera distribuée n’est pas encore définie, elle dépendra du nombre de demandes ; il s’agira principalement de chêne avec un peu de hêtre et d’autres essences. Chaque foyer permanent de Manses peut demander à bénéficier de cette coupe affouagère auprès de la mairie (lundi AM) ou auprès de G. de Vangel (05 61 68 12 43).

LE POINT SUR LES TRAVAUX

Barthélemy DUMONS, l’architecte choisi pour mener les travaux de restauration intérieure de l’église doit consulter et choisir les entreprises qui effectueront les travaux de carrelage et d’électricité. Ces travaux seront effectués au printemps et demanderont que l’église soit interdite au public pendant quelques semaines et dégagée de tous le mobilier (bancs et chaises). Vous serez prévenus le moment venu.

En ce qui concerne les travaux de voirie , ceux qui ont été traités dans le cadre du marché de travaux de la communauté de communes seront réalisés par l’entreprise RESCANIERES après le mauvais temps de l’hiver. Il s’agit de la voie communale d’Enramiès, de la rue du Cantounas, de l’avaloir pluvial de l’entrée du parking et de divers trous et nids de poules.

Les autres travaux sur les chemins ruraux ont été réalisés par l’entreprise Maisonnave : chemin du Cazal, chemin de la forêt, chemin de Saint Jacques, chemin de Bartas, chemin de la Révolte… Quelques retouches restent encore à faire mais le résultat est convenable.

Entre deux locataires, l’appartement situé au dessus de la mairie a été rafraîchi par les bons soins de Malcolm Neaum et Heather.

Prochains travaux : les branchements pour l’assainissement collectif des bâtiments communaux, les devis sont en cours.

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Les travaux inscrits pour les demandes de subventions 2015 sont la remise en état du cimetière et la réfection d’une partie du mur de soutènement du « Parc de l’ancien château ».

BERBIAC : LES ODEURS, OU EN EST-ON ?

Depuis septembre 2013, les plaintes des habitants de Manses ont été plus nombreuses même si elles n’ont pas toutes fait l’objet d’un signalement au Smectom par le numéro vert : 0 800 804 723. Notre référent, Donald Vanderstappen qui tient un suivi précis des perceptions à Castelcrabe a relevé l’accroissement des bouffées d’odeurs qui augmentent en nombre, en durée totale, en intensité et davantage en période de nuit.

Mais dans le bourg lui même des perceptions deviennent plus fréquentes, également au pied du site (les trois pointes), au niveau de la ferme Facchiocci et d’Embarou, jusqu’à Rougé, de l’autre coté de l’Hers à et , également à Teilhet au niveau de La Forge… Alors que la durée moyenne des perceptions retranscrites par D. Vanderstappen à Castelcrabe était de l’ordre de 120 heures par an, en 2014 on devrait atteindre voire dépasser 400 heures.

En 2012, le Smectom a investi 26.000 € pour installer une système de neutralisation par pulvérisation de vapeur sèche et d’huiles essentielles et consommé environ 12.000 euros par an de produits neutralisants. Manifestement cette solution technique n’a pas été efficace sauf pour les travailleurs du site aux dires de la direction du Smectom.

Comme nous maintenons une forte pression pour que ce problème soit résolu, nous avons tenu un comité de pilotage « Smectom-Pays de Mirepoix » sur le sujet le 27 novembre à Mirepoix. Comme une des solutions déjà avancée, la couverture du bassin des lixiviats, coûte de l’ordre de 80.000 €, il faut préalablement vérifier s’ils sont ou non l’origine principale des odeurs car l’identification précise des effluves des lixiviats, des odeurs de déchets et des fuites de biogaz, n’est pas assurée par les seuls signalements que nous effectuons avec toute la meilleure volonté possible.

Une autre expertise va donc être conduite dans la première phase elle consistera à évaluer l’intensité de chacune de ces trois sources au niveau des émissions sur le site en dosant des unités d’odeurs qui devraient permettre ensuite de comprendre les phénomènes de dilution et de modéliser les perceptions des riverains en fonction de l’aérologie du site (étude des mouvements d’air selon les conditions météo). Dans la deuxième phase elle ira mesurer avec la même échelle de mesures l’intensité des odeurs au niveau de la perception.

Nous ne pouvons qu’espérer le succès de cette nouvelle recherche car nous ne pouvons nous résigner à la situation actuelle. Affaire à suivre…

LES ÉVÈNEMENTS ASSOCIATIFS ET FESTIFS DANS LE VILLAGE EN 2014

De nombreuses activités ou manifestations on eut lieu en 2014 Soirée musicale le 29 mars « Laroque en chœur » (Aréma) ; Concours photo journée du Patrimoine 15 juin (Aréma) et exposition dans l’église ; Fête locale les 28/29 juin (comité des fêtes) : Le samedi : repas et bal avec DJ « Fashion Music », une super ambiance malgré la pluie… Le dimanche ; un défilé de vieux tracteurs le dimanche matin, ainsi que l’ouverture exceptionnelle et la visite guidée du jardin de La Fajoutine de Lise et Frédéric Surguet ; Suivis par un très sympathique Buvette/ Grillade/ frites, et l’après midi concours de pétanque ; Repas de l’amitié : samedi 2 août (comité des fêtes) ; Festival musical de St Gaudéric vendredi 29 août (Aréma) ;

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Vide greniers les 18 mai et 7 septembre (comité des fêtes) ; Repas du Patrimoine 27 septembre (Aréma) avec au menu un « Azinat », la soupe traditionnelle ariégeoise qui fait partie du patrimoine local et ce fut un régal et une réussite en tout point ; Soirée musicale le 26 octobre : accueil du Chœur « Le Rameau de Dun » (Aréma) ; Repas des chasseurs le 6 décembre qui a réuni encore une fois de nombreux habitants du village…

Les associations (Comité des fêtes, Aréma) n’ont pas encore établi leur programme pour 2015. Un grand merci à eux pour les animations de qualité dont ils nous gratifient. C’est un travail considérable pas toujours reconnu à sa juste valeur !

A noter : Gérard de Vangel, aidé de Jacques Prévost-Lavallard, a remis la crèche traditionnelle avec de très vieux santons dans l’église pour cette fin d’année, merci à eux !

INFORMATIONS DIVERSES ET RAPPELS

1. Changement de locataires : Les logements de la communauté de communes ont accueilli deux nouveaux locataires : - Anne Laure Castex qui est arrivée cet été avec ses filles, Clara et Charlotte la dernière née. Après avoir « pouponné », elle recherche activement un emploi, elle a plusieurs cordes à son arc ( professeur d’allemand /fonction publique territoriale / assistante de direction..) ; elle remplace Angela Fuller repartie en Angleterre au printemps. - Johan Beddes et sa fille ; Johann est en cours d’installation comme maraîcher dans le Pays d’Olmes après une longue expérience dans la haute Vallée de l’Aude. Il prend la suite de Gilbert Santacreu

Le logement municipal situé au dessus de la mairie a vu partir la famille Langlard et attend de nouveaux locataires.

2. Un nouvel arrêté municipal sur le village Dans la suite logique des travaux d’embellissement réalisés dans le village nous avons estimé nécessaire de prendre un arrêté réglementant l’utilisation des voies publiques et interdisant notamment toute réparation d’engins quel qu’ils soient sur l’ensemble des rues du village et la place de la salle des fêtes. Cela concerne les deux roues, les voitures, les tracteurs, tant pour les réparations elles-mêmes que pour les essais. Cet arrêté a été affiché, et toute infraction à cet arrêté pourra faire l’objet d’une contravention de 5 ème catégorie ( jusqu’à 1.500 €).

3. Vœux de la municipalité Comme il est de tradition, Simone Verdier et l’équipe municipale vous inviteront à la cérémonie des vœux de la commune - ainsi que pour répondre à vos questions - avant un apéritif amical le :

Vendredi 23 janvier à 18h30 À la salle des fêtes

D’ici là bonne fin d’année à chacun d’entre vous !

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