Festival International D'art De Toulouse Rtist a Comes

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Festival International D'art De Toulouse Rtist a Comes FESTIVAL INTERNATIONAL D ’A RT DE TOULOUSE RTIST A COMES FIRST INTRODUCTION Depuis sa création, Le Printemps de Septembre a toujours eu à cœur de se renouveler régulièrement. En 2013, il se métamorphose : nouvelle direction, nouvelles dates, nouveau concept, nouveau nom. La première ambition du Festival international d’art de Toulouse est de placer l’artiste au tout premier plan : ARTIST COMES FIRST. La direction artistique, assurée par un comité permanent constitué de personnalités internationales du monde de l’art* choisies pour la singularité de leur parcours, pourra se projeter sur plusieurs années et mettra en œuvre des projets de longue haleine en développant l’identité de la manifestation au fur et à mesure des éditions. Le parcours principal du festival se recentre autour de la Garonne et investit des sites magnifiques du patrimoine de la Ville de Toulouse. Les Jacobins, le Château d’Eau, l’Hôtel-Dieu, le Port Viguerie, la Fondation Bemberg, les Abattoirs – Frac Midi-Pyrénées (rejoints dès l’année prochaine par le Musée des Augustins et l’Espace Edf–Bazacle), deviennent l’écrin des expositions de la famille Smith, Lindsay Seers, Emmanuel Van der Meulen, Howard Hodgkin, Julian Rosefeldt et Richard Buckminster Fuller. Le temps des week-ends du Festival, la cour d’honneur de l’Institut supérieur des arts de Toulouse devient le centre vif de la manifestation en accueillant des discussions inédites avec les artistes, la médiation culturelle, mais également des concerts lors des Nocturnes. Toujours attentif à une scène contemporaine plus émergente et à ses collaborations avec le territoire, le Festival confie à Lieu-Commun, à La Fondation espace écureuil (également partenaire du festival), au BBB centre d’art et à l’Espace Croix-Baragnon, réunis sous le nom A comme Associés, le soin de concevoir un programme en adéquation avec ce concept. En écho à sa programmation autour de la Garonne, dans le Grand Toulouse, c’est au Pavillon Blanc Centre d’art de Colomiers que le Festival s’associe pour présenter une exposition de l’artiste espagnol Jordi Colomer ; en région Midi-Pyrénées, à la résidence d’artiste Caza d’oro qui invite Gary Hill et Allan Packer à se saisir du spectaculaire site du Mas d’Azil. Les Soirées Nomades de la Fondation Cartier se concentrent cette année sur un projet pensé par l’artiste Jean-Michel Alberola pour le Port Viguerie et un concert de la chanteuse texane Chrysta Bell, révélée par David Lynch. Plus que jamais vigilant à la qualité de l’accompagnement de ses visiteurs, sous la houlette du Centre photographique de Lectoure, le Festival propose à tous les publics des actions multiples et adaptées, et met en place des médiateurs professionnels dans tous les lieux de son parcours. C’est avec le soutien et la confiance inestimables 1 . Expositions de nos partenaires, au premier rang desquels figure la Ville de Toulouse, Les Jacobins 8 qu’il est donné au Festival de changer de cap dans un si court laps Julian Rosefeldt de temps. Nous les en remercions chaleureusement. Nous espérons Fondation Bemberg 12 que vous partagerez notre enthousiasme toujours renouvelé pour Howard Hodgkin l’art et les artistes avec cette première édition du Festival international Château d’Eau 16 d’art de Toulouse et vous donnons rendez-vous à tous le 24 mai ! Emmanuel Van der Meulen Hôtel-Dieu 20 Marie-Thérèse Perrin Lindsay Seers Présidente-fondatrice Port Viguerie 24 Jean-Marc Bustamante R.Buckminster Fuller Directeur Les Abattoirs — 30 Frac Midi-Pyrénées Kiki, Seton & Tony Smith 2 . L’Institut supérieur des arts 55 de Toulouse 3 . Les Soirées Nomades 59 de la Fondation Cartier pour * l’art contemporain Comité de programmation 4 . A comme associés 63 Penelope Curtis 5 . Dans le Grand Toulouse 67 Tate Britain, & en Région Midi-Pyrénées Londres 6 . Actions pour les publics 73 Isabelle Gaudefroy 7 . Autour du festival 77 Fondation Cartier 8 . Calendrier 81 pour l’art contemporain, 9 . Informations pratiques 87 Paris Adresses, plans et transports Christy MacLear Fondation Rauschenberg, New York Olivier Michelon Les Abattoirs — Frac Midi-Pyrénées, Toulouse Eckhard Schneider PinchukArtCentre, Kiev Philippe Vergne Dia Art Foundation, New York L’exposition du dôme de R.Buckminster Fuller est réalisée avec le soutien de la Fondation Edf ; conception et installation de l’éclairage : Philips. L’œuvre vidéo de 1. Lindsay Seers One of Many est coproduite par Le Jeu de Paume, Paris. EXPOSITIONS LES JACOBINS L’ensemble conventuel des Jacobins fut construit à partir de 1229 par l’ordre des frères prêcheurs fondé par Saint Dominique à Toulouse en 1215. En 1369, le pape autorisa le transfert aux Jacobins du corps de Saint Thomas d’Aquin, philosophe dominicain de l’école scolastique dont la synthèse entre la pensée d’Aristote et la Bible permit d’articuler la raison et la foi. Transformé en caserne au début du XIXe siècle, le couvent fut sauvé en 1845 par Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments a historiques, et restauré au XXe siècle. JULIAN ROSEFELDT Depuis une dizaine d’années, Julian Rosefeldt a s’est fait connaître par ses grandes installations vidéo sur plusieurs écrans. Dans le réfectoire des Jacobins il présente son film le plus récent My Home is a dark and cloud-hung land b (« Ma patrie est un pays sombre suspendu aux nuages »), une œuvre qui met en scène quelques-uns des archétypes de la culture germanique. La forêt en est le motif central. Le cinéma est au cœur du travail de Julian Rosefeldt. Ses films a Portrait de Julian Rosefeldt, 2013. sont tournés en pellicule de 16 ou 35 mm. L’action se déroule dans des paysages soigneusement cadrés ou dans des décors de studio balayés par de longs travellings. L’enjeu n’est pas seulement esthétique, les mythes du cinéma, sa mécanique, sont en soi des objets d’étude pour Rosefeldt. American Night, réalisé en 2009, décline par exemple tous les codes du Western. Dans certaines de ses installations multi-écrans, la projection d’une même séquence sous plusieurs angles ou la représentation concomitante de la scène et des coulisses sont d’autres manières de déjouer l’illusion cinématographique. Les personnages dirigés par Rosefeldt se débattent dans l’espace clos d’un « Grand théâtre du monde », une notion popularisée au xviie siècle par la pièce de Calderón La vie est un songe dans lequel sont enchâssés différents niveaux de réalité. Avec la distance qu’induit ce dispositif, le spectateur observe les entreprises vaines et forcenées d’êtres que l’artiste qualifie de « Sisyphes modernes » pris dans les rituels de l’existence et désarmés par la futilité de toute chose. Les groupes ethniques de travailleurs d’Asylum (2001–2002), s’affairent à des tâches inutiles dont la répétition sans fin est accentuée 9 b par la mise en boucle du film. Les trois personnages de la Trilogie de l’échec (2004 – 2005) se laissent emporter par la folie destructrice de leurs obsessions. Le thème universel que constitue l’absurdité de l’expérience humaine parcourt l’œuvre de Julian Rosefeldt ; le registre grotesque dans lequel évoluent ses personnages la décharge pourtant de toute noirceur philosophique. My Home is a dark and cloud-hung land a été réalisé en 2011 à l’occasion de l’exposition « How German is it ? » (« À quel point est-ce allemand ? ») au Musée juif de Berlin. « Le mot Heimat me fut donné pour seul champ thématique. Comme c pour tous les projets, j’ai commencé par de nombreuses recherches et suis tombé sur nombre d’éléments qui témoignent d’une perception ambiguë de la nature chez les Allemands si l’on se réfère à la notion d’une identité nationale. Ainsi le paysage devint le thème initial et se focalisa relativement rapidement sur la forêt. Et soudain, ce motif de la forêt se trouva être omniprésent dans l’histoire allemande – au début dans Germania de Tacite, puis dans les contes des frères Grimm, dans la représentation de la nature chez les nazis, dans la peur de la disparition de la forêt dans les années 1980 et le concept actuel de ‹ jardin d’enfant forestier ›, jusqu’aux répercussions de la catastrophe de Fukushima sur la politique environnementale allemande. Dans d la conscience collective des Allemands, la forêt est un motif récurrent.» Extrait de Dans la tête du gestionnaire de « hedge funds ». Julian Rosefeldt, entretien avec Robert Seidel, Berlin, le 6 février 2012. Julian Rosefeldt est né en 1965 à Munich. Il vit et travaille à Berlin. Des monographies ont été consacrées à son œuvre dans de nombreuses institutions internationales comme le Domus Artium à Salamanque (2010 – 2011), le BFI à Londres et la Berlinische Galerie (2010), le Kunstmuseum de Bonn (2009), la Platform China Contemporary Art Institute à Pékin (2007), la Haus der Kunst à Munich (2005), le Kunst-Werke à Berlin (2004), le Hamburger Bahnhof à Berlin (2002), b c d Images extraites de My home is a dark le Herzliya Museum of Art de Tel Aviv (2001). and cloud-hung land, 2011. Installation composée de 4 films projetés, tournés en HD, convertis en HD-SR et transférés sur disque dur. Format : 16:9. Durée : 29’23”, en boucle. 11 FONDATION BEMBERG Cet hôtel particulier fut élevé en 1555 – 1557 sur les plans de Nicolas Bachelier, le plus grand architecte toulousain de la Renaissance. Derrière son monumental portail en bois se cache une cour intérieure à la façade Renaissance classique. Construit par un marchand enrichi dans le pastel, l’hôtel a été rénové par la ville en 1993 et abrite depuis 1994 la Fondation de Georges Bemberg, héritier d’une famille d’origine allemande. La collection comprend des œuvres européennes allant du XIVe siècle a au Postimpressionnisme.
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