COMPTE-RENDU DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

Séance du 5 juillet 2018

L'an deux mil dix huit, le cinq juillet, le Conseil municipal de la Nombre de conseillers Commune de MERTZWILLER légalement convoqué, s'est réuni en exercice : 23 au lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de Monsieur Jean-Claude Strebler, Maire. Nombre de conseillers présents : 15 Présents : Mme Dominique Kern – Adjointe Nombre de MM. Serge Feurer - Michel Schweighoeffer - Adjoints procurations : 4 Mmes Sylvia Andlauer - Martine Heckel - Clarisse Kauthen - Marine Lickel - Fabienne Michel - Armelle Waechter - Claudia Date de convocation : Zimmer 22 juin 2018 MM. Thibaut Bombola - Jean-Philippe Daull – Julien Durrenberger - Olivier Schmaltz (arrivé à 20h16)- Monsieur le Maire soussigné, certifie que le compte rendu du procès- Absents/Excusés : verbal du Conseil municipal, Mme Valérie Denni (procuration à M. Strebler J-Claude) - en date du 5 juin 2018 a été MM. Cyril Conrad - Frédéric Gaugain (procuration à M. affiché le dans Schweighoeffer) - Alain Gunkel (procuration à Mme Zimmer) - les conditions prévues à Christian Pusca – Bernard Regier - Jean-Georges Schaefer - l’Article L.2121-25 du CGCT Mario Strebler (procuration à Mme Heckel)

ORDRE DU JOUR

1/ Désignation du secrétaire de séance 2/ Approbation des délibérations du conseil municipal du 5 juin 2018 3/ AFFAIRES FINANCIERES A/ Sortie de l’inventaire de l’ancienne Station d’épuration B/ Décision modificative n°1 – Budget général 4/ AFFAIRES D’URBANISME A/ Incorporation d’un bien sans maître dans le domaine communal B/ Achat à l’euro symbolique d’un terrain privé autour du calvaire route de Bitche C/ Rénovation d’un calvaire D/ Réhabilitation et aménagement du site du Moulin : validation de principe des orientations du projet, restauration de l’immeuble d’habitation et transmission du dossier à la Région . 5/ AFFAIRES IMMOBILIERES A/ Acquisition du bâtiment de la gare SNCF B/ Conventionnement avec le département pour des logements à créer dans l’ancienne école du nord au rez-de-chaussée. 6/ Mise en conformité RGPD – Convention avec le Centre de Gestion (CDG67) 7/ AFFAIRES DU PERSONNEL A/ Institution à titre expérimental de la médiation préalable obligatoire B/ Adhésion à la procédure de passation d’une convention de participation mise en concurrence par le Centre de Gestion 1

8/ Divers et informations

Monsieur le Maire ouvre la séance du Conseil Municipal à 20 h. Il constate que le quorum est atteint.

1/ DESIGNATION DU SECRETAIRE DE SEANCE

Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal désigne à l’unanimité M. WIMMERS, directeur général des services pour remplir les fonctions de secrétaire de séance.

2/ APPROBATION DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 5 JUIN 2018

Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal approuvent à l’unanimité les délibérations du Conseil Municipal du 5 juin 2018.

3/ AFFAIRES FINANCIERES

A/ Sortie de l’inventaire de l’ancienne station d’épuration

M. Feurer, adjoint aux finances donne les explications nécessaires :

La station dépuration a été définitivement fermée au 2ème semestre 2013 (la Commune a été raccordée à la nouvelle station d’épuration de en date du 26 juin 2013. Mais l’ancienne station figure encore à l'inventaire du budget assainissement. Afin de faire correspondre l'état de l'actif à la réalité, la commune doit comptabiliser diverses écritures de sortie d'actif.

Conformément à l'instruction M4, la réforme due à la destruction d'un bien non indemnisé s'analyse comme une cession de bien à titre gratuit.

Les opérations de cession sont budgétaires.

Les immobilisations relatives à la station sont récapitulées dans le tableau ci joint. Le Conseil Municipal autorise la cession de bien à titre gratuit de toutes ces immobilisations, conformément au tableau annexé, sauf le terrain (TERAV96) qui reste propriété de la commune. Le Conseil Municipal autorise le comptable à réintégrer les amortissements pour la somme de 115 670.69 € et acte le fait que la valeur nette des biens à céder est de 296 138.70 €.

Il y aura lieu d’autoriser le comptable à sortir les biens de l'actif par opération d'ordre non budgétaire.

Ces immobilisations ont été financées par des fonds propres, des prêts (remboursés à ce jour) et des subventions. Il est nécessaire de définir le montant des 2 subventions ayant financé ces biens, ainsi que le montant de leur reprise. Un tableau récapitulant ces subventions est présenté en annexe. Ces subventions devront être reprises au résultat, conformément au tableau annexé, pour la somme de 295 560.14 € et le comptable devra les apurer par opération d'ordre non budgétaire.

Après avoir entendu les explications, afin de réaliser l'ensemble de ces opérations et après en avoir délibéré :

Le conseil municipal autorise à l’unanimité :

 La cession de bien à titre gratuit de toutes ces immobilisations, conformément au tableau annexé, sauf le terrain (TERAV96) qui reste propriété de la commune  Autorise le comptable à réintégrer les amortissements pour la somme de 115 670.69 €  Acte le fait que la valeur nette des biens à céder est de 296 138.70  Autorise le comptable à sortir les biens de l'actif par opération d'ordre non budgétaire  Autorise la reprise des subventions au résultat, conformément au tableau annexé, pour la somme de 295 560.14 €  Autorise le comptable à apurer les subventions par opération d'ordre non budgétaire  Approuve la décision modificative suivante du budget assainissement

section d’investissement DEPENSES D’INVESTISSEMENT ART 1391/040 Subventions d’équipement 295 561.00 ART 2158/01 Autres installations 579.00 TOTAL 296 140.00 section de fonctionnement RECETTES DE FONCTIONNEMENT ART 777/042 Quote-part des subventions 295 561.00 d’investissement virée au résultat de l’exercice ART 70611/01 Redevance assainissement 579.00 TOTAL 296 140.00

section d’investissement RECETTES D’INVESTISSEMENT 213/040 Constructions 178 800.00 2156/040 Matériel spécifique d’exploitation 48 988.00 2158/040 Autres matériels 68 352.00 TOTAL 296 140.00

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section de fonctionnement DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Art 675/042 Valeurs comptables des éléments d’actif 296 140.00 cédés TOTAL 296 140.00

B/ Décision modificative N° 1 Budget Général

M. Schmaltz entre dans la salle à 20h16.

M. le Maire et M. Feurer informent, que par délibérations en date du 27 janvier 2009 et du 20 septembre 2011, a été approuvée la signature de conventions de désignation de maîtrise d’ouvrage et de financement avec le Conseil Général.

Ces conventions ont été signées dans le cadre de l’aménagement de la rue de Neubourg (RD 227) et de l’aménagement de la rue de la Gare (RD 627) afin de permettre la réalisation des travaux par la Commune. Ceci a comme avantage de garantir à la commune l’intervention d’une seule entreprise pour la totalité des travaux d’aménagements communaux et départementaux.

Par ces conventions la commune s’engage à inscrire la totalité des travaux du département dans son budget principal.

En contrepartie, le Conseil général s’engage à rembourser les travaux relevant de sa compétence selon des modalités définies dans la convention de délégation de maitrise d’ouvrage

Ces écritures comptables de dépenses et de recettes ont été effectuées sur les comptes d’opérations pour compte de tiers (45811, 45812, 45821 et 45822).

Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal que conformément à l’instruction budgétaire M14 applicable au budget de la Commune, il convient d’apurer ces comptes d’opérations pour compte de tiers non soldés dans la balance 2018 mais dont les opérations sont achevées.

Les montants présents sont les suivants :

45811: 350 969.31 (dépense) 45821: 442 308.19 (recette) 45812: 325 947.77 (dépense) 45822: 236 719.36 (recette)

En l’occurrence, ces comptes sont encore présents dans la balance 2018 et concernent les travaux effectués rue de Neubourg (45811 et 45821) et rue de la Gare (45812 et 45822) sur les routes départementales. Ces opérations sont totalement achevées, il convient de les solder. Le coût réel de ces opérations est de 350 969.31 pour la rue de Neubourg et de 325 947.77 pour la rue de la Gare.

Règlementairement, les dépenses et recettes doivent être d'un montant identique. 4

Après de nombreuses recherches il apparait que:

1/ La somme de 2 110.47 € a été versée deux fois par le conseil départemental. Il convient d'annuler le titre 301 de 2013, qui fait doublon avec le titre 19 de 2013.

Pour effectuer cette opération, il est proposé au Conseil Municipal d’adopter la décision modificative suivante :

 dépense 45811: + 2 110.44 €  recette au 7718 : + 2 110.44 €  dépense au 023 : + 2 110.44 €  recette au 021: + 2 110.44 €

2/ La somme de 0.03 a été réclamée à tort lors de l'émission du titre 205/2014, les travaux engagés étant de 43 584.05 et le titre de 43 584.08. Il convient de réduire le titre erroné.

Pour effectuer cette opération, il est proposé au Conseil Municipal d’adopter la décision modificative suivante :

 dépense 45812: + 0.03 €  recette au 7718 : + 0.03 €  dépense au 023 : + 0.03 €  recette au 021: + 0.03 €

3/La somme de 89 228.44 a été réclamée au conseil général par un titre imputé sur l'opération de la rue de Neubourg au lieu de la rue de la Gare (TR 295/2013). Il convient de modifier la répartition effectuée à tort.

Pour rectifier cette opération, il est proposé au Conseil Municipal d’adopter la décision modificative suivante :

 dépense 45811: + 89 228.44 €  recette au 45822 : + 89 228.44 €

Après avoir entendu les explications, et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal à l’unanimité :

 adopte la décision modificative suivante :

section d’investissement DEPENSES D’INVESTISSEMENT Art 45811 Opérations sous mandat 91 339.95 Art 45812 Opérations sous mandat 0.05 TOTAL 91 340.00

section d’investissement RECETTES D’INVESTISSEMENT 5

Art 45822 Opérations sous mandat 89 229.00 CH 021 Virement de la section de fonctionnement 2 111.00 TOTAL 91 340.00

section de fonctionnement DEPENSES DE FONCTIONNEMENT CH 023 Virement à la section d’investissement 2 111.00 TOTAL 2 111.00

section de fonctionnement RECETTES DE FONCTIONNEMENT Art 7718 Autres produits exceptionnels sur 2 111.00 opérations de gestion TOTAL 2 111.00

 autorise la comptabilisation des opérations permettant d'effectuer ces rectifications  autorise Monsieur le Maire à signer tout document concourant à l’exécution de la présente décision.  constate que suite à ces rectifications purement comptables, les comptes présentent des masses d'un montant équivalent en dépense et en recettes de 442 308.19 € pour la rue de Neubourg et de 325 947.80 € pour la rue de la Gare.  autorise Monsieur le Maire à clôturer ces opérations pour ces montants.

4/ AFFAIRES D’URBANISME

A/ Incorporation d’un bien sans maître « proprement dit » dans le domaine communal

La parcelle cadastrée section 13 n° 10 d’une contenance de 1 023 m² se situe en limite ouest du lotissement « Alte Reben ». Elle longe sur une distance d’environ 155 mètres 5 propriétés du lotissement, à savoir 4 parcelles bâties et, en son extrémité sud, un terrain communal. La parcelle en question est classée en zone N (terrain naturel non constructible) du Plan Local d’Urbanisme. Elle est inscrite au Livre Foncier au nom de Madame Emilie Herber. Cette propriété est en situation manifeste d’abandon depuis de nombreuses années. La commune a donc essayé de retrouver le propriétaire ou d’éventuels héritiers afin qu’ils assurent l’entretien de ce terrain.

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Les recherches s’étant avérées infructueuses, la commune a confié une mission de recherche de décès de Madame Emilie Herber au cabinet Coutot Roehrig spécialisé en recherches généalogiques.

Dans son courrier en date du 23 mars 2018, le cabinet Coutot-Roehrig explique avoir mené de nombreuses investigations tant sur Paris qu’à Versailles.

Madame Marie Emilie Herber née le 1/7/1881 à avait vécu à Versailles.

Différentes sources sur les Yvelines ont été exploitées, telles que les naissances et reconnaissances de 1895 à 1952, les décès de 1881 à 1982, les mariages de 1913 à 1952 sur Versailles, les recensements de population de 1906, 1926, et 1946, les fichiers des électeurs de Paris et Versailles. Ont été également vérifiés sur Paris, les recensements de population de 1906, 1926 et 1946, ainsi que les publications de mariage de 1893 à 1930.

Il s’avère que Madame Marie Emilie Herber n’est décédée sur aucune de ces communes, et n’y était pas domiciliée en dernier lieu. Toutes les recherches menées sur les Yvelines, Versailles et Paris, n’ont pu permettre de retrouver l’état civil de l’intéressée.

Aussi, le cabinet Coutot-Roehrig a poursuivi son enquête en tentant d’interroger la famille. Madame Marie Emilie Herber avait trois sœurs et un frère. Deux sœurs étaient célibataires. Le cabinet a tenté de retrouver les descendants de l’autre sœur et du frère. Malheureusement, tous les neveux et nièces sont déjà décédés. Par ailleurs, différentes administrations et organismes ont été interrogés tant au niveau régional que national, mais en vain.

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Malgré les nombreuses recherches menées, le cabinet Coutot – Roehrig, n’a pu retrouver l’état civil complet de Madame Marie Emilie Herber.

En conséquence et à sa demande, le cabinet Coutot – Roehrig a fourni à la commune une attestation de vaines recherches afin de lui permettre d’engager une procédure de bien sans maître.

Compte tenu de la date de naissance de Madame Marie Emilie Herber, on peut raisonnablement considérer que la succession est ouverte depuis plus de 30 ans. Il s’avère également selon l’enquête du cabinet Coutot -Roehrig, qu’aucun successible ne s’est présenté, ces derniers étant décédés. Ce bien peut donc être classé dans la catégorie des immeubles sans maître « proprement dits » à savoir les biens qui font partie d’une succession ouverte depuis plus de 30 ans et pour lesquels aucun successible ne s’est présenté.

En conséquence, il est proposé au conseil municipal d’incorporer ce bien dans le domaine privé de la commune de Mertzwiller.

Le Conseil municipal

Sur proposition du Maire,

Vu le Code Civil et notamment son article 713,

Vu l’article L.1123-1 du Code général de la propriété des personnes publiques,

Vu la mission confiée par la commune au cabinet Coutot – Roehrig pour retrouver l’état civil complet de Madame Emilie Herber,

Vu l’attestation de vaines recherches établie par le cabinet Coutot-Roehrig en date du 17 avril 2018,

Vu l’avis favorable de la commission urbanisme en date du 10 avril 2018,

Considérant qu’il s’avère évident que Madame Marie Emilie Herber née le 1/7/1881 à Forstheim est décédée et que la succession est ouverte depuis plus de trente ans,

Considérant que suite à l’enquête menée par le cabinet Coutot-Roehrig, celui-ci a attesté qu’aucun successible ne s’est présenté et qu’il n’y a plus d’héritiers vivants,

Considérant en conséquence, que le bien cadastré section 13 n°10 d’une contenance de 10,23 ares peut être considéré comme étant un bien sans maître « proprement dit »,

Considérant qu’en la matière le principe posé par le Code Civil est que les biens sans maitre appartiennent aux communes sur le territoire de laquelle ils sont situés,

Considérant l’intérêt pour la commune d’acquérir ce bien attenant au domaine communal,

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Après en avoir délibéré, à l’unanimité :

 Décide l’incorporation de la parcelle cadastrée section 13 n° 10 d’une contenance de 10,23 ares dans le domaine privé de la commune,

 Charge Maître Ritter, notaire, d’établir l’acte de transfert de propriété et de l’accomplissement des formalités de transcription au Livre Foncier,

 Décide de prendre en charge l’ensemble des frais liés à la procédure,

 Autorise le Maire à signer tout document nécessaire à l’exécution de la présente délibération.

B/ Achat à l’euro symbolique d’un terrain privé autour du calvaire route de Bitche

Comme évoqué lors de la séance du Conseil Municipal du 5 juin 2018, les travaux d’aménagement autour du calvaire à l’entrée de Mertzwiller, en venant de ont débuté le 11 juin.

Toutefois, afin de pouvoir aménager la partie à l’avant, il convient d’acquérir une emprise foncière représentant 2.44 ares de la parcelle cadastrée section 26 n°496/163 d’une contenance de 19.10 ares et appartenant à la SCI LUNA.

Il s’agit d’un délaissé situé à l’extérieur de la clôture de la société SECURITEST.

Le service des domaines a été saisi en date du 25 mai 2018. Par mail en date du 13 juin, la direction des finances nous a informé que, considérant que la valeur de l’acquisition est inférieure à 180 000 € et au regard de leur charge de travail, il n’y sera pas donné suite.

Le Maire précise qu’il a trouvé un accord avec la SCI LUNA pour une acquisition à l’euro symbolique.

Aussi, un PV d’arpentage signé par le cédant a été établi par le géomètre Baur afin de détacher l’emprise nécessaire, c’est-à-dire 2.44 ares, de la parcelle 496/163, d’une contenance totale de 19.10 ares.

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VU l’accord trouvé entre le propriétaire et la Commune ; VU le procès-verbal d’arpentage n°1220C ; VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 10 avril 2018 ; VU le retour de la direction des finances du 13 juin 2018 ; VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 19 juin 2018 ;

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Et après en avoir délibéré, les membres du Conseil municipal décident à l’unanimité :

 d’acquérir à l’euro symbolique la parcelle 512/163 d’une surface de 2.44 ares à détacher, selon le PV d’arpentage établi, de la parcelle cadastrée section 26 n°496.  la prise en charge par la commune de l’ensemble des frais liés à cette acquisition  de charger Maître Ritter, notaire, de la rédaction de l’acte de vente.  d’autoriser M. le Maire à signer l’acte de vente et tout document relatif à cette affaire.

C/ Rénovation d’un calvaire

Le propriétaire de la maison sise 25 route de Bitche vendra prochainement son bien Les futurs acquéreurs ne souhaitent pas conserver le calvaire situé dans le jardin de cette propriété au niveau de l’intersection route de Bitche/rue d’Eschbach. De ce fait, l’actuel propriétaire, par courrier en date du 27 juin 2018 a décidé d’en faire don à la commune. S’agissant d’un élément du patrimoine communal, l’avis d’un sculpteur professionnel a été sollicité. La pièce d’origine est constituée du socle. L’inscription qui y figure a permis de dater ce calvaire de l’année 1819. La gravure du piédestal pourra être restaurée. Ce socle comporte également une belle dalle d’emmarchement. De la croix d’origine en grès ne subsiste qu’un élément. Au vu de cet élément mis en

10 corrélation avec l’année de création du calvaire, le sculpteur en a conclu que la croix d’origine en grès était de type trilobée.

D’après l’inventaire réalisé par Daniel Peter, il subsiste 7 calvaires à Mertzwiller.

1) Calvaire devant l’ancienne maison des sœurs. Ce calvaire date de 1751, 2) La croix (Missionskreuz) datant de 1860, placée au sud-est du chœur de l’église catholique, 3) Croix datant de 1767 placée dans une niche entre le foyer Don Bosco et le presbytère. Seul le socle est d’origine. 4) Croix datant de 1771 érigée à l’intersection de la rue de la Hardt et de la rue de Neubourg, 5) Croix placée au niveau du cimetière catholique mais non datée, 6) Croix érigée en entrée d’agglomération route de Bitche. Cette croix commémore le décès accidentel de Anton Reinhard survenu le 2 août 1898 à cet endroit. La date de création du calvaire n’est pas connue. Cette entrée d’agglomération fait actuellement l’objet de travaux de réaménagement paysager avec mise en valeur du calvaire qui sera éclairé. 7) La croix située à l’intersection de la route de Bitche et de la rue d’Eschbach datant de 1819.

Il est proposé d’accepter ce calvaire pour le mettre en valeur. A cet effet, une opportunité se présente au niveau de l’intersection route de Bitche/rue du Rottweg actuellement en cours de réaménagement. La commune a acquis à cet endroit une parcelle permettant d’élargir le carrefour. Il resterait cependant suffisamment de place pour y ériger ce calvaire et de le mettre en valeur.

Des consultations d’artisans sculpteurs sont en cours. Un premier devis établi par un sculpteur, nous indique un montant de 11 400€ HT, pour la restauration complète de ce calvaire. Il est précisé que ce montant peut être ramené à 9 900 € HT. En effet, la dépose du monument et la réalisation d’une fondation peuvent être effectuées en régie par les agents de la commune.

Il est proposé de restaurer ce calvaire et de le déplacer à l’intersection rue du Rottweg/route de Bitche.

VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 19 juin 2018 ;

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Et après en avoir délibéré, les membres du Conseil municipal décident à 18 voix pour et 1 abstention (Mme Andlauer) :  d’accepter le don de Monsieur Heidelberger du calvaire situé dans sa propriété 25 route de Bitche  de procéder à une restauration complète de ce calvaire répertorié dans l’inventaire figurant dans l’ouvrage “Mertzwiller du village au bourg”  de déplacer le calvaire à l’intersection rue de Bitche/rue du Rottweg  la prise en charge par la commune de l’ensemble des frais liés à cette restauration et déplacement  d’autoriser M. le Maire à signer tout document relatif à cette affaire.

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D/ Réhabilitation et aménagement du site du Moulin : validation de principe des orientations du projet, restauration de l’immeuble d’habitation et transmission du dossier à la Région Grand Est

Monsieur le Maire présente le projet de réhabilitation du site de l’ancien moulin et donne les explications.

L’idée générale consiste à valoriser ce site chargé d’histoire et de le rendre attractif sur le plan du « tourisme vert » tout en préservant son caractère bucolique.

Dans cette optique, le passage de la piste cyclable intercommunale du Pays de Niederbronn constitue une opportunité à exploiter. La perspective d’une connexion de la piste cyclable intercommunale sur le réseau de la communauté d’agglomération de Haguenau, - une demande a été adressée en ce sens à la Ville de Haguenau -, renforcera encore le potentiel du site.

La proposition vise par ailleurs à relier cet espace aux deux parties du village « S’dorf héwè un S’dorf dréwè » par des aménagements qualitatifs et à lui redonner vie afin qu’il ne soit plus laissé à l’abandon (jardins familiaux, réhabilitation de logements, réappropriation des lieux par les habitants par la création de cheminements doux). Enfin, compte tenu des surfaces bâties disponibles, un projet pédagogique fédérateur sur le plan intercommunal, autour par exemple de la thématique de l’eau et de l’environnement, pourrait donner une dimension supplémentaire au projet.

A titre d’exemple, la commune de (2 000 habitants) mène depuis de nombreuses années une politique publique forte en matière d’environnement et de biodiversité. Pionnière en matière d’éducation à la nature, elle conduit une politique de maîtrise foncière et de restauration de la trame verte et bleue sur son territoire rural, y compris par le maintien ou l’accueil d’activités économiques liées à la nature et au paysage (vergers et pressoir, génie écologique…) et l’écoconstruction.

Sa « Maison de la Nature » a pour vocation d’accueillir tous les types de publics, de les sensibiliser, les éduquer, les former à travers des démarches pédagogiques adaptées et innovantes à des comportements respectueux de la nature, de l’environnement et du patrimoine.

Elle assure à ce titre des missions de conseil, d’études de la nature et de l’environnement notamment auprès des écoles. La commune a été classée en 2017 « Meilleure petite ville pour la biodiversité ».

Pour initier ce type de projet, ce n’est donc pas la taille de la commune qui compte mais bien la volonté politique, la cohérence de l’action et la mobilisation des acteurs du territoire.

Le document présenté constitue une proposition globale à mettre en débat à enrichir et à faire évoluer en y associant des acteurs extérieurs institutionnels ou privés selon des modalités à définir.

En résumé les propositions sont les suivantes :

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Maison d’habitation Réhabilitation par la création de 3 logements. La note en prévoit 6 mais il est préférable de ne pas réhabiliter les logements du rez-de-chaussée en raison du risque d’inondation.

Coût estimé pour 3 logements : 485 760 € TTC Subventions estimées ANAH, Conseils Départemental et Régionale (climaxion) : 94 300 € Reste à charge de la commune : 391 460 € TTC

Panneaux photovoltaïques sur la maison d’habitation : 21 000 € HT soit 25 200 € TTC Subvention Grand Est : 2 520 €/HT Taux de rentabilité : 1,4% Reste à charge de la commune : 22 680 €

Dépendance avec anciens logements Coût estimé pour 8 logements : 1 338 600 € TTC Subventions estimées ANAH, Conseil Départemental et Régional (climaxion) : 251 466 € Reste à charge de la commune : 1 087 134 €

Panneaux photovoltaïques : 58 000 € HT soit 69 600 € TTC Subvention Grand Est : 10 500 €/HT Taux de rentabilité : 2,4% Reste à charge de la commune : 59 100 €

Micro-centrale hydroélectrique Coût estimé des travaux 292 800 € TTC Subvention Grand Est : 30%/HT soit 73 200 € Récupération TVA : 48 030 € Vente énergie électrique : 24 000 €/an Reste à charge de la commune : 171 570 €

Vanne de décharge (S’Dachel) (éligibilité à confirmer au titre de la restauration du patrimoine non protégé) Coût estimé des travaux : 158 500 € HT soit 190 200 € TTC Subvention Grand’Est : 40% soit 63 400 € Récupération TVA : 31 200 € Reste à charge de la collectivité : 95 100 €

Voie verte et aménagement berges (plate-forme bois) Coût estimé des travaux : 203 370 € HT soit 244 044 € TTC Conseil départemental (taux modulé 21%) : 42 707 € Récupération TVA : 40 032 € Reste à charge de la commune : 161 305 €

Coût global du projet : 2 646 204 € TTC Reste à charge de la commune : 1 988 349 €

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Il est proposé de valider un principe global de réhabilitation du site dans un esprit de restauration et de conservation du patrimoine bâti existant, de valorisation des richesses naturelles (ripisylve, faune piscicole et des abords des rivières), de valorisation du potentiel de production d’énergies vertes (micro-centrale hydro- électrique ichtyocompatible, vanne de décharge et restauration du canal de décharge), et avec un objectif de réappropriation des lieux par les habitants de la commune mais également en vue de conférer au site un intérêt touristique dépassant le cadre communal. Il est rappelé que la piste cyclable intercommunal traverse le site.

A ce stade il ne s’agit pas de figer un projet mais de valider des orientations autour de l’écologie, de l’environnement, de l’habitat et de la protection de la flore et du milieu aquatique.

Il est à noter que ce projet comporte une dimension sociale en cohérence avec la politique menée par la commune notamment à travers son Centre Communal d’Action Sociale. En effet, il est prévu d’accorder une attention particulière à l’aménagement des cheminements pour accéder au site. Les cheminements existants seront mis aux normes pour personnes à mobilité réduite. Cette mise aux normes permettra aux résidents de la Maison de Retraite médicalisée de Mertzwiller toute proche, de même qu’aux futurs résidents de la résidence séniors dont le permis de construire a été signé le 7 juin 2018, de profiter des bienfaits d’un temps de repos dans un cadre accueillant sur les berges aménagées de la Zinsel et d’aller à la rencontre d’autres personnes de passage sur le site. Le projet vise clairement à favoriser les rencontres intergénérationnelles.

Par ailleurs, s’agissant d’un site apprécié par un grand nombre d’habitants de la commune, il est proposé d’y associer des personnes motivées, anciens habitants ou riverains du site, artisans, responsables associatifs prêtes à s’investir dans l’élaboration et la mise en œuvre du projet. Les responsables de l’association de pêche ont d’ores et déjà fait part de leur vif intérêt pour ce projet et exprimé leur volonté de s’y associer. L’aménagement d’un ponton pour les pêcheurs, la mise à disposition d’espaces en friches pour du jardinage à travers la création de potagers citoyens, l’ouverture du site à des activités apicoles ouvriront ce projet à l’ensemble de la population. Une réflexion peut donc également être menée pour obtenir des financements par voie de mécénat.

Concernant la proposition d’y inclure un projet fédérateur à dimension éducative, il est proposé de visiter la « Maison de la Nature » à Muttersholtz. Contact a été pris avec le Maire de la commune. L’objectif est de prendre conseil en vue d’enrichir le projet par des actions pédagogiques ouvertes à tout public, mais également à destination des élèves des établissements scolaires, autour de la nature (conférences de spécialistes, expositions permanentes sur le thème de l’eau, la richesse piscicole…).

Ce projet s’inscrira dans un programme pluriannuel qui nécessitera la collaboration avec de nombreux partenaires extérieurs (Agence de l’Eau, Conseil Départemental, Région Grand Est, Communauté de Communes, Fondation du Patrimoine, Parc

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Régional des Vosges du Nord, services de l’Etat…) notamment sur les aspects liés aux interventions sur le patrimoine et la rivière.

Il est à présent important d’afficher concrètement la volonté communale de redonner vie à ce secteur longtemps délaissé.

Dans l’immédiat, l’urgence consisterait à réhabiliter la maison d’habitation et de réinstaller des habitants sur site, d’une part, pour éviter que la maison de maître ne continue à se dégrader et d’autre part pour décourager le « squattage » du site. Dans cette perspective, il est proposé d’engager en 2019 la réhabilitation de la maison d’habitation et d’autoriser à cet effet, la désignation d’un maître d’œuvre en charge de proposer un projet de restauration en s’appuyant sur l’expertise du Parc Régional des Vosges du Nord.

Par mail en date du 15 juin 2018, la chargée des projets du service « Eaux et biodiversité » de la direction de l’Environnement et de l’Aménagement de la Région Grand Est a fait part au Maire que ce site peut effectivement faire l’objet d’une restauration et d’une valorisation intéressante. A cet effet, elle encourage la commune à déposer le dossier avant le 30 juin 2018 dans le cadre de la procédure « appel à manifestation d’intérêt Eau et Territoire » en y joignant un devis d’un bureau d’études pour l’étude préalable. Il est précisé qu’une telle étude est financée à 70%. Bien entendu le dépôt du dossier ne constitue pas un engagement de faire, même en cas d’aide accordée pour l’étude.

Après passage du dossier en commission, la Région Grand Est transmettra un avis à la commune qui nous permettra de commencer à travailler sur le projet avec l’ensemble des partenaires.

Les élus du Conseil s’entendent sur la réalisation d’une étude de faisabilité.

VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 19 juin 2018 ;

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Et après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal, à l’unanimité :

 approuvent les orientations générales du projet portant sur la réhabilitation du site du Moulin ;  décident de réaliser une étude préalable de faisabilité incluant des propositions de variantes incluant les coûts d’investissements et de rentabilité ainsi que d’éventuelles investigations complémentaires nécessaires à l’étude ;  sollicitent l’avis de la Région Grand Est dans le cadre du dispositif « appel à manifestation d’intérêt Eau et Territoire »,  sollicitent une subvention pour une étude préalable auprès de la Région Grand Est ;  autorisent M. le Maire à signer tout document relatif à cette affaire et à l’exécution de la présente décision.

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5/ AFFAIRES IMMOBILIERES

A/ Acquisition du bâtiment de la gare SNCF

Par délibération en date du 10 décembre 2015 après avis favorable de la commission urbanisme en date du 25 novembre 2015, le conseil municipal a autorisé le maire à signer une convention de financement de la phase études d’avant-projet et de projet portant sur l’aménagement des installations de la gare de Mertzwiller ainsi que de ses abords. Cette convention a été signée avec la SNCF Gares et Connexions et la Région Alsace. L’objectif de la Région visait à faire des gares en général, des pôles d’échange intermodal, susceptibles d’accueillir les clients, en prenant en compte l’ensemble de leurs modes de déplacements, mais en privilégiant les modes doux. La commune avait souhaité s’inscrire dans le cadre de cette démarche qui s’est traduite par la mise en œuvre d’un programme de modernisation des gares et de leurs abords et ce conjointement aux travaux de réorganisation de la ligne ferroviaire qui était programmée en 2017. En effet, les abords de la gare non aménagés, sans stationnement organisé, conféraient un aspect dégradé à l’environnement urbain, situation à laquelle la commune a souhaité remédier. Par délibération en date du 29 septembre 2016 après avis favorable de la commission urbanisme en date du 22 septembre 2016, le conseil municipal avait approuvé l’avant-projet d’aménagement ainsi que le projet dont les caractéristiques principales ont été les suivantes : - réalisation d’un abri voyageur sur le quai unique, - mise à niveau de la signalétique et des équipements d’accueil, - réalisation d’une zone de stationnement vélos de 18 places extensibles à 36 en abri fermé + 5 places en accès libre, - création d’une zone de circulation douce reliant les espaces publics au quai. - réalisation d’une zone de stationnement longue durée voiture de 52 places complétée par 2 places pour personnes à mobilité réduite; - aménagement d’un parvis de gare face à la desserte bus. Cet aménagement a permis de rendre conforme aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite le bâtiment de la gare. Les raccordements aux réseaux d’assainissement du bâtiment ont également été rendus conformes par la création de regards et le branchement des eaux pluviales sur le réseau public.

La commune a par ailleurs mis le site ainsi que la rue de la Gare sous vidéo- protection dans le cadre de sa politique de développement de mesures visant à prévenir la délinquance.

Une régularisation foncière a également été opérée puisque la piste cyclable communale empiétait sur des emprises foncières appartenant à De Dietrich. Le coût prévisionnel global des études et travaux du programme complet de l’opération était estimé à 463 000 € HT réparti comme suit : *SNCF : 28000 € *Région Alsace : 208500 € *Commune : 226 500 €

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Les travaux sont à présent achevés. Le lot « espaces verts » a été réalisé courant mai 2018. La commune est en attente des décomptes définitifs ainsi que de la convention pour la mise à disposition des emprises SNCF aménagées en parkings et des espaces verts et incluant l’autorisation d’installer un panneau d’affichage d’informations municipales près du quai au niveau de l’abri à vélos. Le site présente désormais un aspect accueillant et les usagers sont satisfaits des aménagements réalisés.

Reste à présent à traiter la question du devenir de l’ancien bâtiment de la gare et par conséquent de son acquisition.

D’un point de vue historique, la gare de Mertzwiller est une ancienne gare de bifurcation, elle constituait l'origine de la ligne de Mertzwiller à aujourd'hui déclassée et déposée.

La ligne de Haguenau à Niederbronn a été mise en service le 19 décembre 1864 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est. En 1871, la gare entre dans le réseau de la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine à la suite de la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870. L'actuel bâtiment voyageurs est construit en 1905.

La ligne de Mertzwiller à Seltz via est ouverte le 1er novembre 1893 Le 19 juin 1919, la gare entre dans le réseau de l'Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine, à la suite de la victoire française lors de la Première Guerre mondiale. Puis, le 1er janvier 1938, cette administration d'État forme avec les autres grandes compagnies la SNCF, qui devient concessionnaire des installations ferroviaires de Mertzwiller.

Cependant, après l'annexion allemande de l'Alsace-Lorraine, c'est la Deutsche Reichsbahn qui gère la gare pendant la Seconde Guerre mondiale, du 1er juillet 1940 jusqu'à la Libération en 1945. La ligne Mertzwiller - Walbourg est fermée au service des voyageurs le 1er octobre 1947. En 1962, la gare dispose, outre la voie principale, d'un évitement, de plusieurs voies de service et d'un quai militaire.

La gare a été fermée au public samedi le 27 mai 1995.

Une réunion portant sur le projet d’aménagement des abords de la gare s’était déroulée en date du 1er juillet 2015 en présence de représentants de la Région Alsace et de la SNCF. La question du devenir du bâtiment de la gare avait été abordée à cette occasion.

Les représentants de la SNCF avaient précisé que le bâtiment de la gare ne présentait pas d’utilité pour l’exploitation de la ligne. En effet, à l’instar d’autres communes même plus grandes, Mertzwiller est une commune disposant d’un simple arrêt. Aussi, pour assurer l’exploitation de la ligne, le projet d’aménagement prévoyait la création d’abris de quai et l’installation d’un distributeur automatique de billets.

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Les représentants de la SNCF avaient précisé les possibilités quant au devenir du bâtiment puisque sa restructuration n’était pas envisagée dans le cadre de la modernisation de la ligne ferroviaire. De ce fait, la SNCF avait proposé de céder ce bien à la commune au prix fixé par les services fiscaux (Domaine), tout en précisant que la vente ne pourrait se faire en-dessous de ce prix. A défaut de rachat par la collectivité, le bâtiment serait à terme voué à la démolition. A cette occasion, les représentants de la SNCF avaient également demandé si le projet de l’ancienne municipalité était toujours d’actualité, à savoir la transformation de l’ancienne gare en cabinet médical (médecins, kiné, infirmières, dentistes…). A cette époque, aucune discussion n’avait été menée à ce sujet, la priorité du moment étant l’aménagement des abords de la gare et la signature d’une convention avec la Région Alsace avant son intégration dans le Grand Est. La SNCF avait également précisé qu’elle ne cédait pas ce type de bien à des particuliers.

Les représentants de la SNCF avaient ensuite informé les élus qu’une estimation de la valeur vénale de ce bien serait sollicitée auprès de Domaine en précisant qu’un point serait fait sur la présence éventuelles dans le bâtiment, d’installations techniques en lien avec l’exploitation de la ligne, auquel cas le coût de déplacement de ces installations serait à la charge de l’acheteur.

Il s’est avéré au cours des travaux sur la ligne ferroviaire que des installations techniques existaient à l’intérieur de la gare. Ces installations ont toutefois pu être aisément supprimées lors des travaux de modernisation de la ligne.

Au niveau du schéma de cohérence territorial de l’Alsace du Nord (SCOTAN), la commune de Mertzwiller est classée « pôle émergent ». Les pôles émergents ont vocation à être des centres de proximité pour leur bassin de villages proches. Ce rôle doit être conforté par le développement de services, de commerces et d’équipements de proximité et de l’habitat.

Initié par l’ancienne municipalité, l’habitat se développe actuellement dans le nouveau lotissement au Murbruch. La municipalité actuelle s’est attachée à remettre sur le marché le patrimoine communal en facilitant le développement de services dans des bâtiments communaux désaffectés – micro-crèche dans l’ancien périscolaire – esthéticienne et orthophoniste dans l’ancienne trésorerie -.

Elle a par ailleurs engagé un programme de réhabilitation des logements communaux rue du Lin et rue du Général Koenig, et initié en partenariat avec le Conseil Départemental la création d’une résidence pour les séniors permettant de répondre à un réel besoin en terme d’habitat adapté au vieillissement de la population, tout en renforçant l’attractivité de la commune.

Par ailleurs, le projet d’aménagement et de développement durable du SCOTAN conforte l’agriculture comme moteur de développement rural et encourage au niveau des gares situées en milieu urbain le développement d’activités de centralité privées ou publics.

A ce titre l’usine De Dietrich développe actuellement son activité par la construction d’un nouveau bâtiment, à l’emplacement des bâtiments démolis. Il sera constitué d’une partie « hall de stockage de pièces détachées » d’une surface de 5500m² et

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Début juin a été publié par la SNCF un avis de publicité simplifié pour la mise à disposition d’un terrain situé à Mertzwiller à proximité de la gare pour l’implantation d’un site de culture maraîchère hors-sol assorti d’une exploitation commerciale. L’agriculture urbaine est aujourd’hui une réalité en devenir qui permet de valoriser des friches, des terrains délaissés et des réserves foncières.

Par ailleurs, un jeune entrepreneur originaire de Mertzwiller a fait part à la commune de la nécessité de développer son activité. A cet effet, il souhaite implanter son activité à compter de janvier 2019 dans des locaux du bâtiment de la gare.

Il apparaît que le secteur de la gare présente des opportunités de développement et dispose d’une attractivité du fait de sa localisation à proximité d’un axe routier majeur, de facilités de stationnement et de l’existence de flux urbains liés à l’activité du transport ferroviaire et de l’usine de Dietrich.

Pour permettre le développement d’activités, il est proposé d’acquérir le bâtiment de la gare. Des crédits ont été inscrits à cet effet au budget primitif de l’exercice 2018.

Il est rappelé que le bâtiment avait fait l’objet d’une visite par la commission urbanisme le 29 juin 2017 en présence d’un architecte. Ce dernier avait informé les membres de la commission que le bâtiment avait un bon potentiel en surface et en volume, qu’aucune reprise en sous-œuvre n’était à prévoir et que la charpente était en bon état.

Selon cet architecte, l’isolation peut se faire par l’intérieur pour préserver la qualité architecturale du bâtiment qui fait partie du patrimoine de Mertzwiller.

Il est à relever que le parvis a été aménagé avec les abords de la gare. Son niveau a été adapté pour permettre un accès de plain-pied au bâtiment. Les réseaux d’eau potable, d’assainissement et électrique existent et des gaines d’attente ont été posées pour le téléphone et le câble.

Il est toutefois précisé que dans l’immédiat il n’y aurait pas de travaux à engager pour la commune. En effet, l’entrepreneur de Mertzwiller s’est engagé à aménager lui- même son local.

Selon l’avis du Domaine émis le 9 novembre 2017, le bien proposé à la cession comprend 2 lots. Le lot n°1 appartient à SNCF Mobilités et le lot n° 2 à SNCF Réseau.

Le lot n° 1 comprend la gare, bâti intégré sur une emprise foncière de 6,50 ares section 2 n° 193 prélevée sur la parcelle section 2 n° 293 de 154,39 ares, évalué au montant de 182 000 € HT. L’avis précise qu’un abattement de 30% peut être appliqué pour difficulté de commercialisation. En cas d’achat par la commune, le prix serait ainsi ramené à 127 400 € HT. Le lot n° 2 comprend une emprise foncière de 0,70 are section 02 n°193 prélevée sur la parcelle n°2 section 293 évaluée à 2 100 € HT soit 3 000 € HT l’are.

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Le montant total s’établit à 129 100 € HT.

VU l’avis du Domaine émis le 9 novembre 2017 ; VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 19 juin 2018 ;

Considérant l’intérêt pour la commune d’accompagner le développement et la revitalisation du secteur de la gare,

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Et après en avoir délibéré, les membres du Conseil municipal décident à 17 voix pour et 2 abstentions (Mme Heckel et M. Daull) :

 d’acquérir les 2 lots pour un montant total de 129 100€ ;  de faire réaliser par un architecte une étude préalable sur le bâtiment ;  la prise en charge par la commune de l’ensemble des frais liés à cette acquisition  d’autoriser M. le Maire à signer l’acte de vente et tout document relatif à cette affaire.

B/ Conventionnement avec le département pour des logements à créer dans l’ancienne école du nord au rez-de-chaussée.

Le Conseil Municipal a inscrit des crédits d’un montant de 232 800 € TTC au budget primitif de l’exercice 2018 en vue de l’aménagement de 2 logements au rez-de- chaussée de l’immeuble 7 rue du Général Koenig.

A cet effet, une mission de maîtrise d’œuvre a été confiée au cabinet d’architecture Houdt de Haguenau.

Le projet consiste à créer deux logements de type T2 comprenant 1 chambre, un séjour avec cuisine ouverte et une salle d’eau. L’accès se fera par la porte existante côté cour. Une isolation extérieure de 16 cm sera mise en place. Les rives des deux pignons seront prolongées de 15 cm pour couvrir l’isolation.

Afin de pouvoir bénéficier du dispositif de soutien à la réhabilitation dans le cadre du dispositif « Palulos communal », le Conseil Départemental propose de créer deux logements sociaux dans le cadre d’un conventionnement. Pour accéder à ce type de logement, le plafond de ressources mensuelles au 1er janvier 2018 est fixé à 1 880 €.

Il est proposé d’approuver les travaux de création de deux logements locatifs aidés avec changement d’affectation et d’autoriser le maire à signer la convention d’attribution de subvention et la convention APL.

VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 19 juin 2018 ;

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Et après en avoir délibéré, les membres du Conseil municipal décident à 18 voix pour et 1 abstention (Mme Heckel) :

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 décide la création de deux logements aidés au rez-de-chaussée de l’immeuble 7 rue du Général Koenig ;  Autorise le maire à signer la convention d’attribution de subventions ;  Autorise le maire à signer la convention APL et tout document nécessaire à l’exécution de la présente décision ;  Charge le maire de l’ensemble des formalités liées à l’exécution de la présente délibération

6/ Mise en conformité RGPD – Convention avec le Centre de Gestion (CDG67)

M. le Maire demande à M. Wimmers, directeur des services, de donner les explications nécessaires :

Le règlement européen 2016/679 dit « RGPD » entre en vigueur le 25 mai 2018. Il apporte de nombreuses modifications en matière de sécurité des données à caractère personnel et rend obligatoire leur application. En effet, le non-respect de ces nouvelles obligations entraine des sanctions lourdes (amendes administratives pouvant aller jusqu'à 20 000 000€), conformément aux articles 83 et 84 du RGPD.

Au regard du volume important de ces nouvelles obligations légales imposées et de l'inadéquation potentielle entre les moyens dont la collectivité dispose et lesdites obligations de mise en conformité, la mutualisation de cette mission avec le CDG67 présente un intérêt pour la collectivité favorisant le respect de la règlementation à mettre en œuvre.

Le CDG67 propose, en conséquence, des ressources mutualisées ainsi que la mise à disposition de son Délégué à la Protection des Données (DPD). Il peut donc accéder à la demande d'accompagnement de la collectivité désireuse d'accomplir ces formalités obligatoires.

La convention du CDG67 a pour objet la mise à disposition de moyens humains et matériels au profit de la collectivité cosignataire. Elle a pour finalité la maîtrise des risques liés au traitement des données personnelles, risques autant juridiques et financiers pour la collectivité et les sous-traitants, que risque de préjudice moral pour les individus.

Il s’agit de confier au CDG67 une mission d'accompagnement dans la mise en conformité des traitements à la loi Informatique et libertés n° 78-17 du 6 janvier 1978 et au RGPD.

Cette mission comprend les cinq étapes suivantes, dans lesquelles le DPD mis à disposition de la collectivité réalise les opérations suivantes :

Documentation et information

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Fourniture à la collectivité d’un accès à une base documentaire comprenant toutes les informations utiles à la compréhension des obligations mises en place par le RGPD et leurs enjeux ; Organisation des réunions d'informations auxquelles seront invités les représentants de la collectivité ;

Questionnaire d'audit et diagnostic

Fourniture à la collectivité d’un questionnaire qu'elle aura à remplir visant à identifier ses traitements de données à caractère personnel actuellement en place ou à venir, ainsi que diverses informations précises et indispensables au bon fonctionnement de la mission ; Mise à disposition de la collectivité du registre des traitements selon les modèles officiels requis par le RGPD et créé à partir des informations du questionnaire ;

Communication des conseils et des préconisations relatifs à la mise en conformité des traitements listés;

Etude d'impact et mise en conformité des procédures

Réalisation d’une étude d'impact sur les données à caractère personnel provenant des traitements utilisés par la collectivité ;

Production d’une analyse des risques incluant leur cotation selon plusieurs critères ainsi que des propositions de solutions pour limiter ces risques ;

Fourniture des modèles de procédures en adéquation avec les normes RGPD (contrat type avec les sous-traitants, procédure en cas de violation de données personnelles...) ;

Plan d'action

Etablissement d’un plan d'action synthétisant et priorisant les actions proposées ;

Bilan annuel

Production chaque année d’un bilan relatif à l'évolution de la mise en conformité ;

Les obligations réciproques figurent dans la convention proposée par le CDG67.

La convention proposée court à dater de sa signature jusqu'au 31 décembre

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2021, reconductible tous les ans par tacite reconduction.

Les tarifs des prestations assurées par le CDG67 sont les suivants : 600 € par jour, 300 € par demi-journée et 100 € par heure. 1) documentation / information ; 2) questionnaire d’audit et de diagnostic et établissement du registre des traitements / requêtes ; 3) étude d’impact et mise en conformité des procédures ; 4) établissement du plan d’actions de la collectivité et bilans annuels.

Il est proposé à l’Assemblée d’autoriser le Maire à signer la convention avec le CDG67, la lettre de mission du DPD, et tous actes y afférent.

Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ; Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ; Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés; Vu le décret n° 2005-1309 du 20 octobre 2005 pris pour l'application de la loin° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2004-801 du 6 août 2004 ; Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, entrant en application le 25 mai 2018 (dit Règlement Général sur la Protection des données, soit « RGPD ») ; Vu la délibération du conseil d'administration du Centre de Gestion du BasRhin n°04/2018 du 4 avril 2018: Organisation de la mutualisation de la mission relative au Délégué à la Protection des Données.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, autorise à l’unanimité le Maire :  à désigner le Délégué à la Protection des Données ( DPD) mis à disposition par le Centre de Gestion du Bas-Rhin par la voie d’une lettre de mission ;  à signer la convention avec le Centre de Gestion du Bas-Rhin pour la mise à disposition du DPD du Centre de Gestion du Bas-Rhin et la réalisation de la démarche de mise en conformité avec le RGPD et ses avenants subséquents.

7/ AFFAIRES DU PERSONNEL

A/ Institution à titre expérimental de la médiation préalable obligatoire

M. le Maire charge M. Wimmers, directeur des services de donner les explications nécessaires :

L’article 5-IV de la loi n°2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle prévoit que les recours contentieux formés par les agents publics à l’encontre de certains actes administratifs relatifs à leur situation 23 personnelle, peuvent faire l’objet d’une médiation préalable obligatoire (ci-après MPO), dans le cadre d’une expérimentation jusqu’au 18 novembre 2020.

La médiation est un dispositif novateur qui vise également à rapprocher les parties dans le cadre d’une procédure amiable, plus rapide et moins coûteuse qu’un contentieux engagé devant le juge administratif.

Le Centre de Gestion du Bas-Rhin s’est porté volontaire pour cette expérimentation et a été inscrit sur l’arrêté du 2 mars 2018 précisant les modalités de mise en œuvre de la médiation préalable obligatoire. Le Centre de Gestion souhaite de cette manière se positionner en tant que « tiers de confiance » auprès des élus- employeurs et de leurs agents.

La médiation préalable obligatoire (MPO) est assurée par le Centre de Gestion du Bas-Rhin sur la base de l’article 25 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984, au titre du conseil juridique.

En application de la convention avec le CDG67, la personne physique désignée par le Centre de Gestion pour assurer la mission de médiation doit posséder, par l’exercice présent ou passé d’une activité, la qualification requise eu égard à la nature du litige. Elle doit en outre justifier, selon le cas, d’une formation ou d’une expérience adaptée à la pratique de la médiation. Elle s’engage expressément à se conformer au Code National Déontologie du médiateur et à la charte des médiateurs du Centre de Gestion 67 signée avec le président du Centre de Gestion.

Conformément à l’article 1 du décret n°2018-101 du 16 février 2018 portant expérimentation de la médiation, entrent dans le champ de la MPO les litiges relatifs aux décisions ci-après :

1° Décisions administratives individuelles défavorables relatives à l’un des éléments de rémunération mentionnés au premier alinéa de l’article 20 de la loi du 13 juillet 1983 susvisée ;

2° Refus de détachement, de placement en disponibilité ou de congés non rémunérés prévus pour les agents contractuels ;

3° Décisions administratives individuelles défavorables relatives à la réintégration à l’issue d’un détachement, d’un placement en disponibilité ou d’un congé parental ou relatives au réemploi d’un agent contractuel à l’issue d’un congé sans traitement ;

4° Décisions administratives individuelles défavorables relatives au classement de l’agent à l’issue d’un avancement de grade ou d’un changement de corps obtenu par promotion interne ;

5° Décisions administratives individuelles défavorables relatives à la formation professionnelle ;

6° Décisions administratives individuelles défavorables relatives aux mesures appropriées prises par les employeurs publics à l’égard des travailleurs handicapés ;

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7° Décisions administratives individuelles relatives à l’aménagement des postes de travail.

Lorsqu’un agent entend contester une décision explicite entrant dans le champ de l’article 5 de la présente convention, il saisit tout d’abord l’autorité qui a pris cette décision, afin de lui demander de la retirer ou de la réformer. En cas de nouveau rejet explicite ou implicite de cette demande, il saisit dans le délai de deux mois du recours contentieux le Centre de Gestion.

Lorsqu’intervient une décision de rejet explicite de la demande de retrait ou de réformation, celle-ci mentionne l’obligation de saisir par écrit le médiateur. Dans le cas contraire, le délai de recours contentieux ne court pas. La saisine du médiateur est accompagnée d’une copie de la demande ayant fait naître la décision contestée.

Lorsqu’intervient une décision implicite de rejet de la demande de retrait ou de réformation, l’agent intéressé peut saisir le médiateur dans le délai de recours contentieux en accompagnant sa lettre de saisine d’une copie de la demande ayant fait naître la décision.

Si le tribunal administratif est saisi dans le délai de recours d’une requête dirigée contre une décision entrant dans le champ de la MPO qui n’a pas été précédée d’un recours préalable à la médiation, le président de la formation de jugement rejette la requête par ordonnance et transmet le dossier au médiateur compétent.

La MPO étant une condition de recevabilité de la saisine du juge, indépendamment de l’interruption des délais de recours, il reviendra aux parties de justifier devant le juge administratif saisi d’un recours, du respect de la procédure préalable obligatoire à peine d’irrecevabilité.

Lorsque la médiation prend fin à l’initiative de l’une des parties ou du médiateur lui- même, ce dernier notifie aux parties un acte de fin de médiation, ne constituant pas pour autant une décision administrative, et sans qu’il soit de nouveau besoin d’indiquer les voies et délais de recours.

La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux et suspend les délais de prescription, qui recommencent à courir à compter de la date à laquelle soit l’une des parties ou les deux, soit le médiateur, déclarent, de façon non équivoque et par tout moyen permettant d’en attester la connaissance par l’ensemble des parties, que la médiation est terminée.

La durée de la mission de médiation est de 3 mois, mais peut être prolongée une fois. Il peut être mis fin à la médiation à tout moment à la demande de l’une des parties ou du médiateur.

Lorsque les parties ne sont pas parvenues à un accord, le juge peut être saisi d’un recours dans les conditions normales. Inversement, les parties peuvent saisir la juridiction de conclusions tendant à l’homologation de l’accord issu de la médiation et à lui donner force exécutoire (article L213-4 du CJA). Son instruction s’effectuera dans les conditions de droit commun.

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Le processus de MPO présente un caractère gratuit pour l’agent. Il s’inscrit néanmoins dans le cadre de l’article 25 de la loi du 26 janvier 1984 et l’engagement de la collectivité ou de l’établissement signataire d’y recourir comporte une participation financière.

L’intervention du Centre de Gestion fait ainsi l’objet d’une participation de la collectivité ou de l’établissement public signataire à hauteur de 100 euros par heure d’intervention du Centre de Gestion entendue strictement comme le temps de présence passé par la personne physique désignée auprès de l’une, de l’autre ou des parties.

Vu le code de la justice administrative ; Vu la loi n°2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle, notamment son article 5 ; Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ; Vu l’article 25 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée relative à la fonction publique territoriale ; Vu le décret n°2018-101 du 6 février 2018 portant expérimentation d’une procédure de médiation préalable obligatoire en matière de litiges de la fonction publique et de litiges sociaux ; Vu l’arrêté ministériel du 2 mars 2018 déterminant les départements dans lesquels le Centre de Gestion peut proposer la médiation préalable obligatoire au nombre desquels figure le Centre de Gestion du Bas-Rhin ; Vu la délibération n°05/18 du 4 avril 2018 du Conseil d’administration du CDG67 autorisant le président du Centre de gestion du Bas-Rhin à signer la convention avec les collectivités et établissements candidats à la médiation préalable obligatoire et ses avenants, et fixant notamment, au titre de la participation financière des collectivités, un tarif de 100 euros de l’heure d’intervention du médiateur ;

Considérant que la médiation préalable obligatoire constitue un des moyens de règlement à l’amiable des litiges et permet notamment de prévenir et de résoudre plus efficacement certains différends, au bénéfice :

- Des employeurs territoriaux, qui peuvent souhaiter régler le plus en amont possible et à un moindre coût certains litiges avec leurs agents, dans le respect des principes de légalité et de bonne administration, ainsi que des règles d’ordre public ; - Des agents publics, qui peuvent ainsi régler, dans l’échange, leurs différends avec leurs employeurs de manière plus souple, plus apaisée, plus rapide et moins onéreuse ;

Considérant que les collectivités et établissements situés dans le ressort du Centre de Gestion du Bas-Rhin devront conclure, pour avoir recours à la médiation préalable obligatoire au titre de la mission facultative de conseil juridique prévue à l’article 25 de la loi du 26 janvier 1984, une convention avec le Centre de Gestion du Bas-Rhin afin de lui confier cette mission

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Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal décident à l’unanimité :  De participer à l’expérimentation de la procédure préalable obligatoire à compter du jour de la signature de la Convention et pour toute la durée de l’expérimentation fixée par la loi du 18 novembre 2016 susvisée ;

 D’autoriser le Maire à signer la convention avec le Centre de Gestion du Bas-Rhin afin de lui confier la mission de médiation préalable obligatoire pour toutes les décisions relevant du dispositif ;

 De s’engager à respecter les termes de la convention et notamment à informer tous leurs agents, titulaires et non titulaires, de l’existence de cette médiation préalable obligatoire, notamment en indiquant sur la décision litigieuse les conditions dans lesquelles le médiateur doit être saisi (délais, coordonnées du médiateur), à défaut de quoi le délai de recours contentieux ne court pas ;

 De participer aux frais d’intervention du médiateur sur la base d’un tarif fixé à 100 euros/heure, sans demander de contrepartie financière à l’agent pour lequel le service est entièrement gratuit

B/ Adhésion à la procédure de passation d’une convention de participation mise en concurrence par le Centre de Gestion

M. le Maire demande à M. Wimmers, directeur des services de donner les explications nécessaires :

Le décret 2011-1474 du 8 novembre 2011 permet aux employeurs publics de participer financièrement à la couverture santé et/ou prévoyance de leurs agents, dans le cadre de contrats labellisés ou par l’intermédiaire d’une convention de participation.

Le Centre de Gestion du Bas-Rhin a décidé de s’engager dans la mise en place de deux conventions de participation, une sur le risque santé et une sur le risque prévoyance pour les collectivités lui ayant donné mandat.

A l’issue de la consultation publique le Centre de Gestion a retenu Mut’Est pour le risque santé et Collecteam/Humanis pour le risque prévoyance.

Par délibération du Conseil municipal du 4 décembre 2012, la commune a adhéré à la convention de participation du Centre de Gestion pour le risque santé et prévoyance.

Les conventions de participation pour les risques santé et prévoyance ont été conclues pour une durée de six ans, elles arrivent à échéance le 31 décembre 2018. Toutefois, ces conventions peuvent être prorogées pour des motifs d'intérêt général, pour une durée ne pouvant excéder un an.

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Dans cette perspective, le CDG67 après analyse des résultats des contrats par son actuaire a décidé d’opter pour les orientations suivantes :

 Pour la santé complémentaire : relance d’une consultation pour la mise en place d’un nouveau contrat à la date du 1er janvier 2019, au vu des résultats excédentaires qui laissent augurer l’obtention d’ajustements de garanties et/ou de cotisations. Peuvent être assurés dans le cadre de ce contrat les fonctionnaires affiliés à la CNRACL ou détachés, les fonctionnaires et les agents affiliés à l’IRCANTEC de droit public et de droit privé, les agents à la retraite d’une collectivité adhérente à la convention de participation, ainsi que les ayants droit et personnes à charge au titre de la garantie famille.

 Pour la prévoyance : reconduction d’un contrat pour une durée d’un an. En effet, compte tenu des résultats déficitaires du contrat, malgré un ajustement tarifaire au 1er septembre 2017, il n’est pas dans l’intérêt des agents souscripteurs de relancer une consultation publique et ce d’autant plus que l’assureur s’est engagé lors de la revalorisation des tarifs de maintenir les taux de cotisation même en cas de prolongation du contrat.

Il est proposé à la commune de participer à la procédure de consultation du Centre de gestion en sachant que la collectivité garde la possibilité de ne pas signer l’avenant d’adhésion à l’issue de la procédure, si les conditions obtenues ne convenaient pas.

VU le Code Général des Collectivités Territoriales,

VU le Code des Assurances ;

VU la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 et notamment son article 25 alinéa 6 ;

VU le décret n°2011-1474 du 8 novembre 2011 relatif à la participation des collectivités territoriales et de leurs établissements publics au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents ;

VU la Directive 2004/18/CE du Parlement européen et du Conseil, du 31 mars 2004, relative à la coordination des procédures de passation des marchés publics de travaux, de fournitures et de services ;

VU la proposition du Centre de Gestion du Bas-Rhin de mettre en place, après avis d’appel public à la concurrence, une convention de participation mutualisée dans le domaine du risque santé complémentaire pour les collectivités lui ayant donné mandat ;

VU l’avis favorable de principe du Comité Technique Paritaire selon courrier du Centre de Gestion en date du 8 juin 2018,

VU l’exposé du Maire ;

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Et après en avoir délibéré, le Conseil municipal à l’unanimité :

 DECIDE de se joindre à la procédure de mise en concurrence pour la passation de la convention de participation pour le risque santé complémentaire que le Centre de gestion du Bas-Rhin va engager en 2018 conformément à l’article 25 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 et donne mandat au Centre de Gestion pour souscrire avec un prestataire retenu après mise en concurrence une convention de participation pour le risque santé complémentaire ;

 AUTORISE le Centre de Gestion du Bas-Rhin dans le cadre du recensement de la population retraitée à recueillir auprès des régimes de retraites IRCANTEC/CNRACL/ général et local de Sécurité Sociale la communication des données indispensables à la mise en place de la convention de participation ;

 PREND ACTE que les tarifs et garanties lui seront soumis préalablement afin qu’il puisse confirmer la décision de signer la convention de participation souscrite par le Centre de gestion du Bas-Rhin à compter du 1er janvier 2019.

 DETERMINE le montant et les modalités prévisionnels de sa participation en matière de santé complémentaire pour l’ensemble des agents actifs de la collectivité comme suit :

 Forfait mensuel en € par agent : 40 € Critères de modulation selon la composition familiale

Modalités :

+ 15 € pour 1 enfant à charge + 30 € pour 2 enfants à charge + 45 € pour 3 enfants et plus

8/ DIVERS ET INFORMATIONS

Monsieur le Maire informe les membres du Conseil Municipal des décisions qu’il a été amené à prendre en application des délégations qui lui ont été consenties par le Conseil Municipal :

 En matière de révisions de loyers:

Selon le contrat de bail signé par :

- Madame Essig Renée en date du 1er juin 2006, la révision annuelle du loyer du logement est pratiquée à l’expiration de chaque période annuelle en fonction du dernier indice national de révision des loyers connu au 1er juin de chacune des années de référence.

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L’ancien loyer mensuel était de 264.66 €, le nouveau loyer est de 267.44 € à compter du 1er juin 2018.

M. le Maire rappelle que le feu d’artifice aura lieu le 13 juillet à 23 h. Les jeunes du Conseil Municipal des jeunes ont été invités. Le départ pour la retraite aux flambeaux est prévu à 22h30. Le Messti annuel se tiendra le 21 octobre. L’OSL a retenu le thème du voyage à travers le temps de la préhistoire à l’an 2040.

Mme Zimmer donne des précisons sur les travaux menés par le Conseil Municipal des jeunes. Elus le 17 avril, les jeunes ont pu visiter la Maison de l’Europe à le 23 avril et ont participé à la commémoration le 8 mai. Le 22 mai, le 1er Conseil des jeunes a porté sur la présentation par la ligue contre le cancer des espaces sans tabac. Une prochaine séance prévue le 11 septembre 2018 portera sur la création de panneaux et le choix de sites publics sans tabac. Au titre des projets retenus, les jeunes se sont rendus sur le site du biotope et 4 groupes ont travaillé pour faire des propositions de rénovation et de réhabilitation de l’aire de jeux auxquels les jeunes souhaitent participer. Par ailleurs, un groupe de jeunes du Conseil Municipal se propose de rendre visite aux personnes âgées de la Maison de retraite.

Mme Zimmer informe également du prochain don du sang qui aura lieu le 3 septembre de 17 h à 20 h.

Constatant qu’il n’y a plus de questions posées, M. le Maire clôt la séance à 22h29.

Mertzwiller, le 10 juillet 2018 Le Maire,

Jean-Claude STREBLER

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