Les Hydravions CAMS
Publicité de la CAMS, « la plus grande firme française d’hydravions », parue dans la revue L’Aéronautique n° 138, novembre 1930. (Collection de l’auteur). 1 Parallèlement, Santoni entreprend en Italie, un Naissance des Chantiers pays dont il est originaire, la création d’une impor- tante société pour fabriquer sous licence les avions Aéro Maritimes de la d’Henry et Maurice Farman, mais il y introduit aussi les produits français qu’il connaît bien : héli- Seine (CAMS) ces Régy et Chauvière, vernis Emaillite, et divers instruments de bord. Le 5 mai 1913, il crée à Va- Laurent-Dominique Santoni est né à Genève en rèse en Italie une société pour la construction Suisse le 19 février 1877. Après des études primai- d’hydravions, la Société anonyme de construction aéro- res et secondaires en France, parlant couramment nautique Savoïa. l’Italien et l’Anglais, (pour les uns il est Lawrence Santoni, pour les autres Lorenzo Santoni), il achève sa formation en décrochant un diplôme d’ingénieur. A vingt-deux ans, il suit avec passion le meeting de Reims et veut devenir aviateur. En 1910 à Port-Aviation (communes de Juvisy-sur- Orge et Viry-Châtillon) où s’ouvrent les premières écoles de l’air, il fréquente les premiers aviateurs, Louis Gaudart, chef pilote Voisin, le comte de Saint-Germain, chef pilote de l’école Donnet sur FBA type C aux couleurs de la marine italienne (1915). Le type C appareil Blériot, Pauwels et Bobba, les pilotes de italien construit chez S.I.A.I.-Savoïa était propulsé par un moteur fixe l’école d’Ambroise Goupy, et Emile Dubonnet, le à six cylindres en ligne Isotta-Fraschini de 120 ch.
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