Communauté de Communes de la Région de Condrieu

1 – Dossier de déclaration de projet

Notice justifiant de l’intérêt général de l’opération d’aménagement (Pièce n°1.1.)

Délibération du Conseil Municipal de Trèves approuvant la mise en compatibilité du PLU en date du 29 Juin 2017 Vu pour être annexé à la délibération du Conseil Municipal en date du 29 Juin 2017

Déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU de Trèves approuvée le : Vu pour être annexé à la délibération du Conseil Communautaire en date du

Réf : 41067

Déclaration de projet – Zone artisanale du Plateau

SOMMAIRE

Sommaire ...... 2 Préambule ...... 3 Contexte communal...... 3 Contexte intercommunal ...... 4 Environnement institutionnel et juridique...... 5 Lancement d’une déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU de Trèves ...... 7 Une stratégie économique élaborée à l’échelle intercommunale ...... 9 Une armature économique locale dépendante du relief marqué du territoire ...... 9 Une stratégie foncière portée par la CCRC, alimentée par une étude des potentialités du territoire ...... 11 Résumé de la politique économique intercommunale ...... 15 Le choix de création d’une zone artisanale à Trèves ...... 23 L’étude des scénarii de création d’une nouvelle zone artisanale ...... 23 Le choix de la zone du Plateau sur le site de la Croix Rameaux ...... 29 L’ébauche du projet travaillée par le CAUE du Rhône ...... 30 Rappels sur l’activité économique locale ...... 32 Les secteurs d’activités économiques au niveau intercommunal ...... 32 La population active à Trèves ...... 32 L’activité économique à Trèves ...... 32 Les déplacements associés ...... 33 Les besoins – contours du nouveau projet de zone artisanale intercommunale à Trèves ...... 34 L’étude des incidences ...... 35 L’impact pour les communes voisines ...... 35 L’impact concernant l’habitat proche et les déplacements...... 35 L’impact sur l’environnement ...... 36 L’impact sur l’agriculture...... 40 La définition précise du projet et son aménagement ...... 44 La nécessité de mettre en compatibilité le document d’urbanisme ...... 48 Annexes ...... 49 Annexe n°1 : délibération du Conseil Communautaire de la CCRC approuvant sa stratégie foncière à destination des entreprises et la poursuite du projet de création d’une zone artisanale intercommunale au lieu‐dit La Croix des rameaux à Trèves ...... 49 Annexe n°2 : délibération du Conseil Communautaire de la CCRC lançant la procédure de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU de la commune de Trèves...... 55

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PREAMBULE

CONTEXTE COMMUNAL

La commune de Trèves est située en partie sud du département du Rhône et est limitrophe des communes de : ‐ Saint Romain‐en‐Gier et Echalas au Nord et Nord‐Est, ‐ Les Haies au Sud‐Est, ‐ Longes au Sud‐Ouest, et borde le département de la Loire dans sa partie Nord‐Ouest.

Cette commune de 756 ha compte 712 habitants (recensement INSEE 2013).

La commune est membre de la Communauté de communes de la Région de Condrieu (CCRC).

La commune est distante d’environ 6,5 Source : Géoportail km de Rive‐de‐Gier, 14 km de Givors, 22,5 km de Vienne, 14,5 km de Condrieu, 37 km de Lyon et 32 km de Saint Etienne.

Ce secteur entre Rhône et Loire reste difficile à desservir du fait de la topographie du territoire, fortement vallonnée. La commune occupe un territoire délimité au Nord par la vallée du Gier, et à l’Ouest et à l’Est par les vallées de deux de ses affluents, le Ruisseau du Grand Malval et le Mézerin. Le territoire communal s’inscrit dans la partie Nord‐Est du Pilat et est marqué par un certain relief, avec des altitudes variant de 230 m à 400 m. Bourg de Trèves La RD 502 traverse la commune de Trèves du Nord‐Ouest au Sud‐Est en passant par son centre bourg et constitue un itinéraire important utilisé par les transports exceptionnels. Il monte de Rive‐de‐Gier au Pilon, où un embranchement de la RD 59 ou de la RD 28 permet de rallier la route du sud. Ce même chemin départemental permet d’atteindre Vienne et constitue l’unique liaison de la Vallée du Gier à la Vallée du Rhône. La RD 103 naît au centre de Trèves et gravit les balmes du Gier. Source : Géoportail L’A47 soumise au classement des infrastructures de transports terrestres bruyantes pour lesquelles les dispositions de l’arrêté du 30 Mai 1996 sont applicables passe en partie Nord‐Ouest de la commune et permet de desservir Trèves par l’accès n°11, sortie Rive‐de‐Gier.

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Le Plan Local d’Urbanisme de la commune a été approuvé le 8 Juin 2006. Il a fait l’objet de plusieurs évolutions : ‐ Modification n°1 du PLU approuvée le 17 Février 2011 ‐ Modification simplifiée n°1 du PLU approuvée le 7 Juillet 2014 ‐ Modification simplifiée n°2 du PLU approuvée le 7 Juillet 2014 ‐ Révision simplifiée n°1 du PLU approuvée le 21 Juillet 2015 ‐ Modification n°2 du PLU approuvée le 21 Juillet 2015 ‐ Déclaration de projet emportant mise en compatibiité du PLU en cours afin de permettre la réalisation de l’opération « Cœur de village » pour la création de logements au sein du bourg.

CONTEXTE INTERCOMMUNAL

Le territoire de la Communauté de Communes de la Région de Condrieu (CCRC) s’étend sur 11 communes lors de l’élaboration du dossier de déclaration de projet, soit 118,24 km2 et représente 17 497 habitants en 2013, soit une densité de 148 habitants/km².

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ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL ET JURIDIQUE

Trèves étant membre de la CCRC, elle est concernée par le Programme Local de l’Habitat opposable sur la période 2013‐ 2019. Elle est également intégrée dans le périmètre de la DTA de l’aire métropolitaine lyonnaise approuvée par décret du 9 Janvier 2007, et du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) des Rives du Rhône approuvé le 30 Mars 2012. La commun est aussi membre du Parc Naturel Régional du Pilat.

La Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) de l’aire métropolitaine lyonnaise

La commune de Trèves appartient à la DTA de l’aire métropolitaine lyonnaise approuvée par décret du 9 Janvier 2007.

La DTA identifie Trèves comme territoire périurbain à dominante rurale. Il s’agit de zones de contact et d’échange entre les grands sites naturels et urbanisés. Ces territoires subissent de fortes pressions résidentielles. Les enjeux sont les suivants : ‐ espace de vigilance, ‐ maîtrise du mitage, ‐ structuration du développement et maintien de l’offre en espaces ouverts agricoles de qualité ‐ renforcement des continuités fonctionnelles et écologiques avec les cœurs (territoire ressource du milieu naturel).

Les principes de la DTA ont été intégrés dans le Schéma de Cohérence Territorial des Rives du Rhône. Ainsi, le PLU doit être compatible avec le SCOT, lui‐même compatible avec la DTA.

Le SCoT des Rives du Rhône

Le syndicat mixte porteur du SCOT a été créé à l’initiative des intercommunalités, par arrêté préfectoral du 28 décembre 2001. Il a pour compétence et vocation unique l’élaboration et le suivi du schéma de cohérence territoriale. Sa composition et son périmètre actuels sont hérités du schéma directeur Givors Vienne Roussillon datant de 1977, mis en révision sous l’appellation Scot des Rives du Rhône. Le SCOT actuellement en vigueur a été approuvé le 30 Mars 2012, sur un territoire de 80 communes, s’étendant des reliefs du massif du Pilat aux plaines de la Valloire, lui conférant une diversité d’identités et une richesse patrimoniale. Le syndicat mixte s’est étendu en mars 2013 et compte aujourd’hui 127 communes réparties en 7 intercommunalités. Par délibération en date du 11 juin 2013, la révision du SCOT a été prescrite sur ce nouveau périmètre. Source : scot‐rivesdurhone.com Les 5 grands objectifs du PADD sont les suivants :

Bureau d'études REALITES 5 34 Rue Georges Plasse ‐ 42300 Roanne Tél : 04 77 67 83 06 ‐ Fax : 04 77 23 01 85 E‐mail : urbanisme@realites‐be.fr Déclaration de projet – Zone artisanale du Plateau

‐ Objectif 1 : Affirmer le rôle structurant des agglomérations dans l’armature urbaine et leur assurer un positionnement fort au sein de la métropole lyonnaise ‐ Objectif 2 : Structurer et renforcer l’attractivité économique du territoire par la mise en place d’une stratégie de développement axée sur le Rhône ‐ Objectif 3 : Préserver les ressources et les espaces naturels et agricoles ‐ Objectif 4 : Rationaliser les déplacements et optimiser les infrastructures de transport ‐ Objectif 5 : Promouvoir des politiques de l’habitat plus solidaires et des formes urbaines plus durables.

La commune de Trèves et plus largement la CCRC font partie du SCoT des Rives du Rhône. La très grande majorité du territoire intercommunal est classé par le SCoT en espace à dominante agricole et naturelle dont la préservation est un enjeu majeur. Toutefois, le SCoT n’interdit pas, dans les villages comme ceux du plateau (Les Haies, Trèves…), d’offrir des capacités d’installation ou de développement aux entreprises locales. L’installation des activités économiques non nuisantes, notamment artisanales, dans les secteurs déjà bâtis reste l’option privilégiée.

La charte du Parc Naturel Régional du Pilat

Le Parc Naturel Régional du Pilat a été créé le 17 Mai 1974. Le Parc couvre 47 communes, 38 dans la Loire et 9 dans le Rhône, soit une superficie de 70 000 hectares et une population de plus de 55 000 habitants. La majorité des communes de la CCRC se trouve dans le Parc Naturel Régional du Pilat. Trèves fait partie des 9 communes du Rhône qui appartiennent au Parc Naturel Régional du Pilat. La commune de Trèves a approuvé la Charte du Parc par délibération du 12 Janvier 2012. Il en est de même pour la Communauté de Communes de la Région de Condrieu par délibération du conseil communautaire du 27 Février 2012. Cependant une partie du territoire de Trèves, située au Nord‐Est, n’est pas concernée par le périmètre du parc (limite du Parc pour la période 2013‐2025), périmètre qui descend près de la voie ferrée du Gier. Source : Charte PNR Pilat Le territoire d’un Parc Naturel Régional représente une entité naturelle et paysagère remarquable. Ainsi, ses contours marquent essentiellement une limite franche entre ville et campagne. En effet, les premiers coteaux du Pilat offrent aux grandes agglomérations qui le bordent les premiers espaces naturels de qualité. A ce titre, ils sont fortement convoités par les citadins proches du parc qui sont nombreux à vouloir y habiter ou s’y promener.

Le Parc a réalisé une charte afin de protéger le massif tout en créant les conditions d'un développement économique durable. Cette Charte à horizon 2025, « Objectif 2025 », a été renouvelée par décret interministériel en date du 23 Octobre 2012 et se base sur 5 axes : ‐ Une gestion maîtrisée des espaces et des ressources ‐ Des modes de vie plus sobres et plus solidaires ‐ Des modes de production durable en lien avec la consommation locale ‐ Un Parc acteur du territoire régional et au‐delà ‐ Une mobilisation de tous les citoyens pour changer d’ère La charte du parc met largement en avant la protection des espaces agricoles et les pratiques d’urbanisme durable. Le document exige que pour tout aménagement de zone d’activités, des règles précises soient édictées pour garantir la qualité architecturale et paysagère du projet. L’organisation des parcelles et des bâtiments doit aussi répondre à l’exigence d’économie d’espace.

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LANCEMENT D’UNE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT MISE EN COMPATIBILITE DU PLU DE TREVES

La Communauté de Communes entend réaliser l’aménagement d’une zone artisanale, visant à favoriser le maintien voire le développement du tissu économique local.

Par délibération en date du 8 Juillet 2015 le Conseil communautaire de la Communauté de Communes de la Région de Condrieu a approuvé sa stratégie foncière à destination des entreprises et la poursuite du projet de création d’une zone d’activité artisanale sur la commune de Trèves au lieu‐dit la Croix des Rameaux. Cette délibération est jointe en annexe 1 du présent document.

Par délibération du 17 septembre 2015, le Conseil municipal de Trèves a lancé une procédure de déclaration de projet afin d’effectuer la mise en compatibilité du PLU de la commune, nécessaire pour mener à bien le projet. Cependant, conformément aux dispositions de l’article R153‐16 du code de l’urbanisme, si la déclaration de projet relative à une opération qui n'est pas compatible avec un plan local d'urbanisme ne requiert pas une déclaration d'utilité publique, la procédure de mise en compatibilité est menée par le Président de l'organe délibérant de la collectivité ou du groupement de collectivités responsable du projet. C’est donc au Président de la Communauté de Communes de la Région de Condrieu, responsable du projet au titre de sa compétence développement économique, de mener la procédure de mise en compatibilité du PLU de la commune afin que la communauté de communes puisse se prononcer, par une déclaration de projet, sur l'intérêt général de cette opération d'aménagement. Le Conseil municipal de Trèves a délibéré en date du 26 Février 2016 pour retirer sa délibération du 17 septembre 2015.

Il n’en reste pas moins que la commune de Trèves est favorable à ce projet de développement économique, qu’elle envisage depuis plusieurs années, puisqu’elle avait déjà mené un travail de réflexion pour une zone artisanale communale, avec une étude réalisée en 2009‐2010 par le cabinet AUA.

En application de l’article R.153‐16 du code de l’urbanisme, le conseil communautaire de la Communauté de Communes de la Région de Condrieu, compétent en matière de développement économique, a décidé de lancer une déclaration de projet, par délibération en date du 15 Mars 2016, relative à la création d’une zone artisanale intercommunale sur la commune de Trèves, en continuité Sud du bourg de Trèves, sur le secteur de la Croix des Rameaux. Cette délibération est jointe au présent rapport en annexe 2. Le Président de la Communauté de Communes de la Région de Condrieu conduit ainsi cette procédure.

Article R153‐16 : « Les dispositions du présent article sont applicables à la déclaration de projet d'une opération qui n'est pas compatible avec un plan local d'urbanisme et ne requiert pas une déclaration d'utilité publique : 1° Soit lorsque cette opération est réalisée par un établissement public dépendant de l'Etat, une collectivité territoriale, un groupement de collectivités ou un établissement public dépendant d'une collectivité, autre que l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou la commune, et nécessite une déclaration de projet en application de l'article L. 126‐1 du code de l'environnement ; 2° Soit lorsqu'un établissement public dépendant de l'Etat, une collectivité territoriale, un groupement de collectivités ou un établissement public dépendant d'une collectivité, autre que l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou la commune, a décidé, en application de l'article L. 300‐6, de se prononcer, par une déclaration de projet, sur l'intérêt général d'une action ou d'une opération d'aménagement ou de la réalisation d'un programme de construction. La procédure de mise en compatibilité est menée par le président de l'organe délibérant de la collectivité ou du groupement de collectivités responsable du projet ou, lorsque le projet émane d'un établissement public dépendant d'une collectivité ou d'un groupement de collectivités, par le président de l'organe délibérant de cette collectivité ou de ce groupement, ou lorsque le projet émane d'un établissement public dépendant de l'Etat, par le président du conseil d'administration ou, lorsque le projet émane d'un établissement public dépendant de l'Etat, par le président du conseil d'administration. »

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Cette notice a pour objectif de justifier de l’intérêt général de cette opération d’aménagement économique, à savoir la création d’une zone d’activités artisanales intercommunale sur le secteur du Plateau.

Ce dossier de déclaration de projet emporte mise en compatibilité du PLU (se reporter au dossier de mise en compatibilité du PLU).

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UNE STRATEGIE ECONOMIQUE ELABOREE A L’ECHELLE

INTERCOMMUNALE

UNE ARMATURE ECONOMIQUE LOCALE DEPENDANTE DU RELIEF MARQUE DU TERRITOIRE

Le territoire de la Communauté de Communes de la Région de Condrieu (CCRC) s’étend sur 11 communes lors de l’élaboration du dossier de déclaration de projet, soit 118,24 km2 et représente 17 497 habitants en 2013, soit une densité de 148 habitants/km².

La CCRC dispose de la compétence développement économique : il s’agit d’actions de soutien et d’accompagnement des activités économiques y compris l’agriculture. Cela comprend également l’aménagement et la gestion de zones d’intérêt communautaire, mais aussi l’aide à l’emploi et l’insertion, ainsi que l’adhésion aux syndicats mixtes Rhône PLURIEL et Parc naturel régional du Pilat. Source : Géoportail

Le territoire de la communauté de communes de la région de Condrieu s’organise comme suit : ‐ La côtière rhodanienne, de Condrieu à Loire sur Rhône, marquée par de fortes contraintes topographiques. La pression foncière est d’autant plus importante que les plans de prévention des risques gèlent ou contraignent fortement toute nouvelle urbanisation. Bien que très contraint, cet espace accueille 80% des entreprises implantées sur le territoire de la CCRC. ‐ La vallée du Gier vers laquelle sont tournées les communes d’Echalas, Trèves et St Romain en Gier. Cet axe relie les agglomérations de Lyon et St Etienne grâce à l’A47. Il est aussi très contraint par la rivière Gier et les infrastructures de communication qui se concentrent toutes dans un fond de vallée très étroit. ‐ L’espace rural du plateau, contrefort du Massif du Pilat, où l’activité agricole est encore très présente. Ce secteur est marqué par un fort mouvement de résidentialisation. Ainsi, depuis 1999, la population des communes du plateau a cru, en moyenne, de près de 2% par an. L’activité artisanale y est très présente car elle répond à la fois aux besoins de la population résidente et à ceux des agriculteurs.

Sur le plan économique, ces trois espaces fonctionnent de façon relativement autonome les uns par rapport aux autres. Les contraintes imposées par le relief ainsi que la proximité de plusieurs bassins d’emplois peuvent l’expliquer. Ainsi, la côtière rhodanienne est plutôt tournée sur l’agglomération lyonnaise, Vienne et Roussillon alors que la vallée du Gier se tourne

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plutôt vers Givors, St‐Chamond voire St‐Etienne. Le plateau rural est un espace intermédiaire au fonctionnement plus complexe, lié à la dynamique des 2 vallées, Rhône d’un côté et Gier de l’autre. Il en résulte une concentration de l’activité économique au bord du Rhône.

L’activité économique sur le territoire intercommunal se compose de plusieurs niveaux : ‐ Les zones d’activités intercommunales (aménagement et gestion assurés par la CCRC) : o Zone artisanale d’Echalas (1,5 ha) : quelques activités implantées : installation et maintenance d’alarmes, formation et prévention incendie, bâtiment, petite industrie, etc. Actuellement, la réflexion porte sur le développement d'une nouvelle offre immobilière destinée aux artisans locaux. La localisation précise de la future zone artisanale n’est pas encore connue.

o Site industrialo‐portuaire de Givors/Loire‐sur‐Rhône/St‐Romain‐en‐Gal (115 ha) : principales filières implantées à Loire‐sur‐Rhône : valorisation de déchets, transport fluvial, logistique, etc. Offrant une connexion directe au fleuve, au réseau ferré et aux autoroutes A7 et A47, le site industrialo‐ portuaire est un espace clé pour le développement économique du territoire. Les collectivités locales, l’Etat, la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), EDF, les représentants des SCOT Rives du Rhône et le Grand Lyon ainsi que le syndicat mixte Rhône PLURIEL ont engagé une démarche de concertation et de collaboration afin d’apporter des réponses à la hauteur des enjeux. Celle‐ci s’est traduite par la rédaction et la signature d’une charte partenariale de développement. Signé en juin 2009, ce document a pour objet de : . Développer les activités fluviales du site et en accroître la part des échanges intermodaux. . Mettre en place un « comité partenarial de développement » chargé de piloter les réflexions communes, coordonner les interventions des différents partenaires et jouer le rôle de comité d’agrément pour les demandes d’implantation et de renouvellement d’occupation sur le site. . Elaborer la stratégie de développement et d’aménagement du site en fonction de priorités et de critères partagés, afin notamment de mieux anticiper et de préparer les départs ou les installations d’entreprises. . Respecter un protocole de fonctionnement fixant les prérogatives et responsabilités de chacun.

‐ D’autres zones d’activités, sur les communes de : o Ampuis ‐ zone de Verenay (15 ha) : siège de la direction régionale de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), commerce de gros et de détail pour le bâtiment, petite industrie, traitement des déchets… o Condrieu ‐ ZA de l’Orme (1,6 ha) : commerce de gros et de détail pour le bâtiment, petite industrie, artisanat de la construction… o Les Haies ‐ secteur du Pilon : coopérative agricole, maçonnerie, terrassement, travaux publics. o St‐Cyr‐sur‐le‐Rhône ‐ zone mixte artisanale (5 ha) : artisanat, travaux publics, dépannage et mécanique poids‐lourds. o St‐Romain‐en‐Gier ‐ secteur nord‐est, en limite avec Givors : mécanique industrielle

Le panorama économique intercommunal est principalement orienté autour des services à la population. Parmi les 1 552 établissements actifs recensés par l’INSEE en 2013 sur le territoire intercommunal, 56,4% relèvent du secteur du commerce, des transports et des services divers. Le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale, représente 14% des établissements ; la construction 12,3% ; l’industrie 6,1% ; l’agriculture 11,2%.

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UNE STRATEGIE FONCIERE PORTEE PAR LA CCRC, ALIMENTEE PAR UNE ETUDE DES POTENTIALITES DU TERRITOIRE

En 2011, les élus communautaires ont choisi de renforcer la compétence développement économique de la Communauté de communes. Une étude (étude Katalyse) sur les potentialités du territoire en matière de développement économique a donc été réalisée et a permis la définition d'axes stratégiques et d'un plan d'actions.

Lancement d'une réflexion en faveur du développement économique :

L'état des lieux : ‐ Le diagnostic socio‐économique, présenté dans la première partie de l'étude, a mis en avant la part prépondérante de l'économie résidentielle sur le territoire. On constate en effet une très forte proportion d'entreprises artisanales (principalement dans les secteurs de la construction) et d'entreprises de service ou de transport. D'un point de vue géographique, l’activité est concentrée en bord de fleuve : 81 % des entreprises et 80 % des emplois se trouvent ainsi à Condrieu, Ampuis et Loire‐sur‐Rhône.

‐ La Communauté de communes bénéficie d'une localisation attractive pour les entreprises, à proximité de grands axes de transports, de grandes agglomérations (Lyon, Saint Etienne) et de pôles secondaires (Givors, Vienne). La croissance démographique est positive et le niveau de qualification des habitants est plus élevé que les territoires alentours (près de 50% ont un niveau égal ou supérieur au bac contre moins de 40% sur Givors ou Vienne).

‐ Deux risques sont néanmoins clairement identifiés dans l'étude, celui de devenir un territoire dortoir et celui de manquer de foncier à destination des entreprises.

‐ La Région de Condrieu doit faire face à la concurrence économique des territoires voisins et aux enjeux liés à la transmission d'entreprise (avec plus de 16% de dirigeants proche de l'âge de la retraite). Pour contribuer au maintien et au développement d'activités économiques locales, sources d'emplois, de revenus et de services à la population, il est apparu nécessaire d'activer certains leviers : soutien à la création, développement des possibilités d'accueil aux entreprises...

Les axes principaux à développer : ‐ Du diagnostic présenté quatre stratégies considérées comme prioritaires pour soutenir le développement économique du territoire sont ressorties : o Le soutien des filières porteuses pour le territoire o Le développement d'une politique d'accueil en lien avec les filières o L'animation d'un réseau d'entreprises o Le soutien à la création et au développement des entreprises

Les enjeux fonciers : ‐ Parmi les filières identifiées comme porteuses pour le territoire, le secteur de l'artisanat (et en particulier celui de la construction) a été mis en avant. Plusieurs démarches ont été ciblées pour permettre le développement local de cette filière. ‐ Parmi celles‐ci, le développement d'infrastructures d'accueil sur le territoire est considérée comme primordial. En dehors du site de Loire sur Rhône, plus facilement accessible à des entreprises industrielles et de plus ou moins grandes tailles, l'état des lieux du foncier existant fait apparaître un manque de terrains à destination des petites entreprises artisanales. Deux pistes d'actions sont mise en exergue pour réponde à ce besoin de foncier à destination des entreprises artisanales : o Confirmer l'extension de la zone d'activité d'Echalas en lien avec la dynamique endogène, notamment artisanale du plateau.

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o Etudier l'opportunité d'une offre foncière ou immobilière spécifique sur la communauté de communes et en lien avec les filières prioritaires à soutenir. ‐ Initialement, le projet de création d'une zone d'activité artisanale intercommunale sur la commune de Trèves n'était pas considéré comme pertinent, pour les deux raisons suivantes : o Le manque de visibilité des activités à relocaliser. o Une taille critique de la zone non atteinte compte tenu du faible volume de la demande.

La deuxième partie de l'étude a visé à constituer de manière opérationnelle une offre d'immobilier et de foncier d'entreprises. Au‐delà du travail sur la configuration et l'alimentation d'une bourse de locaux / terrains vacants, projet lancé par les services de la communauté de communes.

Pour conforter l'offre foncière intercommunale, les deux actions prioritaires sont l'extension de la zone d'activité d'Echalas, principalement pour de la demande endogène, et la dynamisation du site industrialo‐portuaire de Loire sur Rhône.

Le travail de terrain mené a conduit au choix de créer une zone d'activité artisanale à Trèves et d’écarter un développement uniquement sur la zone d’Echalas.

L'étude a rappelé en préalable que la nouvelle offre foncière ne pouvait pas trouver sa place dans les secteurs bas de la communauté de communes car il n'y avait aucune possibilité d'extension. Il a donc été préconisé d'étendre l'unique zone artisanale communautaire, située à Echalas afin d’apporter une réponse aux entreprises du territoire.

Cependant, après consultation des entreprises au cours du 1er trimestre 2013, il s'est avéré que ce site n'était pas adapté aux besoins, aux pratiques et aux demandes des artisans. Les difficultés d’accès pour les poids‐lourds, dues à la traversée des bourgs d’Echalas et de Saint Romain en Gier, étant un défaut majeur avancé par les artisans.

L’accès à la commune d’Echalas ne peut se faire que par 2 itinéraires, marqués chacun par de fortes contraintes : ‐ La RD103E qui traverse le village de St‐Romain‐en‐Gier. Cette route est interdite aux poids‐lourds de plus de 26 tonnes. Le passage à niveau, en plein cœur du village de St‐Romain‐en‐Gier, est réputé dangereux : à plusieurs reprises, des camions se sont retrouvés coincés sur les voies. ‐ La RD103 qui, bien qu’autorisée aux poids‐lourds, est très étroite et sinueuse. Le croisement de deux camions est très compliqué sur cet axe.

En effet, Echalas est située en marge de « l’épine dorsale » du plateau, à savoir la route reliant les vallées du Rhône et du Gier. Cet axe est utilisé par les entreprises qui, implantées sur le plateau, exercent leur activité aussi bien sur la côtière rhodanienne que sur la vallée du Gier, la Loire et le Massif du Pilat. La commune d’Echalas apparait donc trop excentrée pour une majorité d’entreprises ce qui pourrait expliquer le rythme, plutôt lent, de commercialisation des parcelles de la 1ère tranche de la zone artisanale (1 284 m² en moyenne chaque année). D’une superficie de 1.5 ha, cette première tranche comptait 9 parcelles qui sont aujourd’hui toutes vendues. Le tableau ci‐dessous récapitule les étapes de commercialisation des lots depuis l’aménagement de la zone en 2002 :

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Concernant le projet actuel pour la zone d’Echalas, les informations suivantes sont apportées : ‐ La tranche 1 de la zone d’Echalas conservera sa vocation artisanale actuelle. La tranche 2 est en cours de réalisation mais l’extension concerne dans un premier temps 6000m² (une surface inférieure à celle prévue initialement). A l’avenir une nouvelle extension pourra facilement être réalisée de l’autre côté de la voirie nouvellement créée. ‐ Les entreprises présentes sur la zone actuelle pourront donc trouver des possibilités d’extension si elles le souhaitent. L’extension projetée de la zone correspond à l’aménagement de 5 lots destinés majoritairement aux entreprises déjà en place. ‐ L’état actuel des demandes sur Echalas correspond à l’extension projetée (5 entreprises se sont montrées intéressées).

Le travail mené auprès des entreprises a contribué à construire une stratégie économique intercommunale, et a fait émerger deux projets en matière d'immobilier d'entreprises : ‐ L'extension de la zone artisanale communautaire d'Echalas est maintenue, mais à une échelle réduite (pour répondre à un besoin de développement des entreprises déjà présentes sur le site par exemple). ‐ Le projet de création d'une nouvelle zone artisanale intercommunale est retravaillé et localisé le long de "l'épine dorsale" du territoire, sur la route reliant Condrieu à Rive‐de‐Gier, via la commune de Trèves.

En effet, la nouvelle offre foncière à destination des artisans ne peut pas trouver sa place dans les secteurs bas du territoire de la CCRC (vallée du Rhône). Les zones d’activités communales sont toutes remplies et n’ont aucune possibilité d’extension. Quant au site industriel et portuaire de Loire/St Romain en Gal, il n’a pas pour vocation d’accueillir des petites entreprises artisanales.

De plus, les entreprises artisanales répondent à des besoins locaux et s’inscrivent dans la proximité avec leurs réseaux de clients et de fournisseurs. Il n’y aurait donc aucun sens à installer, dans la plaine, des entreprises dont les clients se trouvent presque exclusivement sur les secteurs hauts du territoire (et réciproquement).

Une telle dichotomie entre l’activité économique de la plaine et du plateau impose une politique d’offre foncière différenciée entre ces 2 secteurs. Le nouveau projet communautaire intègre pleinement cette contrainte en proposant aux artisans du plateau des terrains : ‐ A proximité immédiate de leur clientèle ‐ Situés le long de l’axe structurant du secteur (route reliant Condrieu à Rive de Gier)

Le projet de création d’une zone d’activités sur Trèves a été approfondi pour répondre aux deux problématiques mis en avant dans l'étude Katalyse : le manque de visibilité des activités à relocaliser et la superficie de la zone.

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En premier lieu, un travail en collaboration avec les entreprises du territoire a été réalisé. Ces dernières sont déjà implantées sur le territoire, et ont été créées depuis déjà plusieurs années. Il s'agit donc d'entreprises solides qui souhaitent se développer par l'acquisition de locaux plus adaptés à leur activité. La Communauté de communes a envisagé aussi l'aménagement d'ateliers relais destinés à des entreprises en création ou ne pouvant assumer les coûts d'achat et de construction de locaux. La superficie envisagée, correspondant à la fois aux besoins des entreprises et à une logique d'accueil d'entreprises exogènes ou d'entreprises en création est d'environ 1,2 hectare.

Le projet n’avait pas pour objectif d’étendre les surfaces initialement prévues par l’intercommunalité et le SCoT Rives du Rhône pour l’accueil d’activités artisanales. L’offre relocalisée n’excède pas 1,2 ha alors que 2.5 ha étaient initialement prévus pour la 2ème tranche de la ZA d’Echalas.

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RESUME DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE INTERCOMMUNALE

1 / Le besoin foncier des entreprises artisanales locales

En 2016, le territoire de la Région de Condrieu concentre 873 entreprises dans le champ marchand non agricole. Parmi celles‐ ci, 364 sont des entreprises artisanales, soit un taux artisanal de 41,7%. Par ailleurs, le nombre d’entreprises artisanales entre 2013 et 2016 a évolué de 17%, ce qui démontre leur dynamisme sur la Communauté de Communes, et l’intérêt de leur consacrer un minimum de foncier dédié. On observe aussi une forte représentativité des entreprises du bâtiment et de la fabrication (60% des artisans en 2016). Ce sont précisément ces secteurs d’activité qui ont été ciblés dans les projets de zone d’activité (création ou extension) portés par la Communauté de Communes. L’indice de spécificité du secteur du bâtiment est de 1,24 sur le territoire, il est donc supérieur à la moyenne régionale (qui est égale à 1).

Parmi les entreprises artisanales, les plus susceptibles de rechercher à acquérir du foncier sont les suivantes : Les entreprises qui ont entre 3 et 10 ans :  Stade de développement de l’activité (augmentation de l’activité, hausse du personnel)  Nécessité d’avoir des locaux plus adaptés  32 % des entreprises du secteur du bâtiment et de la production du territoire sont à ce stade de développement Les entreprises qui ont plus de 10 ans :  C’est le plus souvent à cette étape que le souhait de devenir propriétaire est important car les besoins varieront peu  Enjeu de la transmission de l’entreprise  31 % des entreprises du secteur du bâtiment et de la fabrication sont à ce stade de maturité

Lors de la consultation des entreprises au cours du 1er trimestre 2013, il s'est avéré que le site d’Echalas n'était pas complétement adapté aux besoins, aux pratiques et aux demandes des artisans. Les difficultés d’accès pour les poids‐lourds, dues à la traversée des bourgs d’Echalas et de Saint Romain en Gier, étant un défaut majeur avancé par ces derniers. Le projet de création d'une nouvelle zone artisanale intercommunale a donc été retravaillé et localisé le long de "l'épine dorsale" du territoire, sur la route reliant Condrieu à Rive de Gier, via la commune de Trèves. Le questionnaire envoyé aux entreprises artisanales durant l’été 2016 a aussi permis de confirmer la constance de la demande des entreprises en matière foncière. Il ressort de ce questionnaire un besoin d’acquisition par les entreprises, pour répondre à leurs problématiques de patrimonialisation et de développement. Par ailleurs, le questionnaire met en avant le fait que plus de la moitié des entreprises cherchent à changer de locaux (plus adaptés à leur activité, plus accessibles …). On remarque aussi que plus la taille des locaux est importante, et plus le souhait d’acheter (plutôt que de louer) est fort. Un constat qui permet de calibrer au mieux la taille des parcelles pour correspondre aux attentes des entreprises.

2 / Le foncier économique ‐ schéma de développement économique intercommunal :

Loire sur Rhône Caractéristiques Le Site industrialo portuaire de Givors – Loire‐sur‐Rhône – Saint Romain‐en‐Gal : du foncier A destination pour des PME et non des TPE. Il s’agit principalement d’entreprises de transport, de économique recyclage ... Le foncier appartient à EDF et à la CNR, gestionnaire pour le compte de l’Etat.

Superficie Surface totale de 115 hectares

Surface disponible : environ 10 hectares sur le foncier appartenant à la CNR et 15 hectares sur le foncier appartenant à EDF. La plupart de ces parcelles sont déjà concernées par des projets d’implantation. Par ailleurs, le site laisse peu de possibilités en matière d’implantation pour une TPE artisanale. Le foncier est en effet adapté à des PME qui s’engagent en matière de multi‐modalité (voies fluviales et ferroviaires).

Superficie ‐ projetée Observation ‐ Délai de ‐ réalisation

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Le cas particulier de l’île Pavie : Environ 20 hectares sont non constructibles. Toutefois, le nouveau PPRI rendrait le site constructible en son centre (15 hectares). Tout comme le foncier déjà disponible sur le site, le foncier de l’île Pavie ne sera pas adapté à des TPE et l’enjeu de la multi‐modalité restera important.

Echalas Caractéristiques La zone d’activité intercommunale le Chalet à Echalas, d’une superficie de 1,5 hectare, est destinée à du foncier des TPE locales (principalement des artisans). économique Superficie Surface totale de 1,5 hectare Surface disponible : la zone d’activité est complète

Superficie Surface projeté de 1,2 hectare en deux phases projetée Phase 1 : Une extension de cette zone est en cours pour 6 000 m², comprenant la création d’une voie de desserte. Le permis d’aménager est en cours d’instruction et a été travaillé avec le Parc Naturel Régional du Pilat. Phase 2 : Une deuxième extension de 6 000 m² est envisagée de l’autre côté de la nouvelle voirie.

Observation Phase 1 : Il est prévu de faire 5 lots. Un travail est mené avec 5 entreprises du territoire qui souhaitent se développer et devenir propriétaires. Elles se sont montrées fortement intéressées par les futures parcelles et son régulièrement rencontrées. Phase 2 : L’extension pourrait concerner 5 à 7 lots (en fonction de la taille des parcelles).

Délai de Phase 1 : réalisation La fin des travaux est prévue pour l’été 2017. Le permis d’aménager a été déposé en décembre 2016. Phase 2 : Elle est prévue à moyen terme (5 ans). L’objectif est de répondre, dans les années à venir, au besoin des entreprises artisanales en développement. La CCRC n’étant pas propriétaire des terrains, une extension n’est pas envisageable à court terme.

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Plan de composition de l’extension de 6 000 m² (phase 1) :

Trèves Caractéristiques Le projet de création d’une zone d’activité intercommunale sur le plateau, d’une superficie de 1,2 du foncier hectare est destiné à des TPE locales (principalement des artisans). économique Superficie Le projet comportera 7 lots (entre 800 et 1 400 m²) destinés à l’achat et 1 lot réservé à la construction de bâtiments relais en location pour soutenir la création d’entreprise.

Plusieurs entreprises se sont déjà montrées intéressées. Au démarrage du projet en 2013, 7 entreprises du secteur du bâtiment et de la production avaient été associées pour identifier au mieux leurs besoins. Superficie 1,2 hectare projetée Observation ‐ Délai de La fin des travaux est prévue pour l’été 2018 (la création des bâtiments relais est envisagée fin 2018 / réalisation début 2019, après l’aménagement de la zone). Plan de composition de la future zone :

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3 / Le foncier économique ‐ initiatives communales :

Ampuis Caractéristiques Zone de Verenay : siège de la Direction Régionale de la Compagnie Nationale du Rhône, commerces de du foncier gros et de détail pour le bâtiment, petite industrie, traitement des déchets... économique

Superficie 15 hectares 2 000 m² de parcelles sont disponibles

Superficie ‐ projetée

Observation Dans le cadre du PADD, il est en préalable rappelé la forte dynamique économique du village et le manque de foncier. Il y a une volonté de requalifier la zone d’activité de Verenay en favorisant de nouvelles implantations sur les quelques disponibilités restantes.

Délai de ‐ réalisation

Condrieu Caractéristiques La ZA de l’Orme est destinée aux commerces de gros et de détail pour le bâtiment, petite industrie, du foncier artisanat de la construction... économique Projet Girardon : requalification d’une friche avec des bâtiments économiques. Le PADD indique que ce site pourrait développer un accueil économique mixé avec d’autres fonctions urbaines (équipements, artisanat, services, etc.). Ce projet n’a pas été validé au niveau intercommunal.

Superficie La ZA de l’Orme est complète mais une extension est envisageable au vu du nouveau PPRNI (9000m²)

Superficie La surface totale du projet Girardon est de 6000 m², le site pourrait offrir environ 2 000 m² de surface à projetée destination des entreprises. Pour valoriser les 4 000 m2 restant, la réflexion n’est pas aboutie.

Observation Sur le site Girardon, la volonté est de développer un accueil économique mixé avec d’autres fonctions (équipements, artisanat, services...). Les entreprises ciblées sont des entreprises de proximité. La mairie est déjà en contact avec des entreprises (secteur de la vallée), qui recherchent aussi le passage et la visibilité. Il s’agit d’entreprises qui souhaitent avoir un show‐room pour exposer.

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Délai de A court – moyen terme (avant 2020) réalisation

Site Girardon (en jaune) :

Longes Caractéristiques Présence de petites entreprises artisanales dans le diffus. Il n’y a pas de zone dédiée. du foncier économique

Superficie ‐

Superficie ‐ projetée Observation ‐

Délai de ‐ réalisation

Les Haies Caractéristiques Quelques entreprises sont implantées sur le secteur du Pilon : coopérative agricole, maçonnerie, du foncier terrassement, travaux publics. économique

Superficie ‐

Superficie ‐ projetée

Observation Plusieurs entreprises sont implantées sur le secteur mais il n’y a pas de maîtrise d’ouvrage publique de la collectivité.

Délai de ‐ réalisation

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Sainte Colombe Caractéristiques Dans le PADD, un secteur réservé à l’activité artisanale a été identifié. du foncier Il est constitué de deux parcelles qui sont des délaissés de l’autoroute (zone UI). Ce projet n’a pas été économique validé au niveau intercommunal.

Superficie ‐

Superficie 5 000 m² projetée

Observation A ce jour aucune société ne s’est intéressée à ce potentiel constructible et la commune n’en a pas fait la promotion.

Délai de Aucun délai n’est prévu réalisation

Le secteur artisanal identifié est en bleu foncé sur la carte :

Saint Cyr sur le Rhône Caractéristiques Zone mixte artisanale. du foncier Activités implantées : artisanat, travaux publics, dépannage et mécanique poids‐lourds. économique

Superficie 5 hectares

Superficie ‐ projetée

Observation Il s’agit d’une zone regroupant plusieurs entreprises mais il n’y a pas de maîtrise d’ouvrage publique de la collectivité.

Délai de ‐ réalisation

Saint Romain en Gier Caractéristiques Secteur Nord‐Est en continuité avec la zone industrielle de Givors, local de du foncier 10 000 m², dont 7 000m² sont à la location. économique

Superficie 10 000 m² de bâtiment industriel

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Superficie ‐ projetée

Observation Il n’y a pour le moment pas de projet d’implantation d’entreprise sur ce site.

Délai de ‐ réalisation

Tupin‐et‐Semons Caractéristiques Dans le cadre du PADD, il est indiqué : « Projeter l’aménagement d’une zone dédiée aux activités du foncier artisanales, facilement accessible dans la vallée ». économique

Superficie ‐

Superficie 5 hectares projetée

Observation Le projet de zone d’activité développé par la commune de Tupin‐et‐Semons vise à répondre à une demande de la part d’entreprises endogènes (le plus souvent implantées chez elles) mais aussi exogènes (territoires limitrophes). La zone projetée se situe entre le chemin de fer et la Saône sur une superficie aménageable et non inondable de 5 hectares. Ce projet n’a pas été validé au niveau intercommunal.

Délai de Ce projet n’est pas phasé pour le moment. Il s’agit d’un projet à long terme. réalisation

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4 / Schéma de développement économique artisanal intercommunal : tableau récapitulatif des projets définis clairement ces prochaines années :

Communes Projets Superficie à 3 ans Superficie à 5 ans

Projets intercommunaux

Echalas Extension de la ZA du 0,6 ha 0,6 ha Chalet

Trèves Création de la ZA du 1,2 ha Plateau

Projets communaux

Ampuis Disponibilités restantes 0,2 ha au sein de la ZA de Verenay

Condrieu Requalification du site 0,2 ha Girardon

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LE CHOIX DE CREATION D’UNE ZONE ARTISANALE A TREVES

L’ETUDE DES SCENARII DE CREATION D’UNE NOUVELLE ZONE ARTISANALE

Un projet construit avec le CAUE et les partenaires du territoire : par délibération du 27 mars 2013, les élus de la Communauté de communes ont décidé de conventionner avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement du Rhône et de bénéficier ainsi d'une assistance préopérationnelle. Cette assistance a notamment permis de déterminer la localisation la plus adaptée parmi les sites potentiels et d'y mener une première étude urbanistique, environnementale et paysagère.

Le projet de relocalisation de l’offre artisanale induit nécessairement la création d’une nouvelle zone. En effet, les disponibilités foncières en secteur bâti dans les communes de Trèves et des Haies ne permettent pas de satisfaire les demandes formulées par les artisans du plateau. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer : ‐ Les terrains disponibles en secteur bâti sont vendus au prix fort. Les petites entreprises artisanales n’ont, la plupart du temps, pas les moyens financiers d’acquérir ces terrains. ‐ Les activités des artisans ne sont pas toutes compatibles avec des habitations ou d’autres types d’activités. Les nuisances sonores ou visuelles peuvent provoquer des conflits d’usage. ‐ La configuration des terrains et des bâtiments potentiellement disponibles dans les centres villages, leur desserte, leur superficie, sont difficilement conciliables avec les besoins d’artisans du BTP.

Initialement, 3 sites avaient été présélectionnés : Le Pilon aux Haies / Le Fautre à Trèves / La Croix Rameaux à Trèves, à savoir 2 situations de coteaux et une situation en plateau isolée.

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Le site « Le Pilon » : En termes d’analyse du « paysage » : il s’agit d’un site très sensible sur une butte et visible au lointain. A noter la présence d’éléments bâtis en voisin, proche d’une configuration du hameau, mais présentant des architectures agricoles (hangars, stabulations, silos). C’est le site qui demandera le plus de règles et nécessairement la construction d’un bâtiment exemplaire.

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Le site « Le Fautre » : En termes d’analyse du « paysage » : il s’agit d’un site isolé sur une partie en plateau aussi visible au lointain. A noter la présence d’habitations en voisin, proche d’une configuration du hameau (des architectures domestique, granges, maison, pisé). C’est le site qui est le plus simple pour l’implantation des bâtiments.

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Le site « Trèves centre bourg » En termes d’analyse du « paysage » : il s’agit d’un site de proximité, collinaire, donc avec des enjeux d’implantation des bâtiments. Il est peu visible au lointain. A noter la présence d’habitations en mitoyenneté (nuisances). Une seule partie est exploitable du fait de la ligne HT. C’est le site qui est le plus intéressant en termes de proximité et de liaisons avec le centre bourg.

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LE CHOIX DE LA ZONE DU PLATEAU SUR LE SITE DE LA CROIX RAMEAUX

La question de la capacité du terrain à accueillir la zone artisanale est à l'origine du choix du site de la Croix Rameaux à Trèves. Malgré le classement en zone Ap du terrain, qui nécessite une modification du PLU, la proximité avec le centre bourg, les liaisons douces possibles, un accès direct à la route principale via la route de la Duire plaçant l’A47 à moins de 5km, les facilités de viabilisation (proximité des réseaux), un impact sur le paysage limité car un traitement des constructions possible dans la pente (11m de dénivelé sur tout le site), en font un site attractif.

Cet avis a été partagé par le SCoT des Rives du Rhône. Par un courrier du 23 juillet 2013, la Communauté de communes a présenté le projet et a demandé un avis sur les sites potentiels, afin de retenir celui conforme aux prescriptions du SCoT des Rives du Rhône. Une première réunion de travail concernant la procédure de déclaration de projet a eu lieu le 10 Avril 2015, associant la commune de Trèves, la CCRC, le SCoT et le Parc du Pilat. Suite à cette réunion, par courrier à la commune de Trèves en date du 18 Mai 2015, le SCoT a validé le principe de la démarche engagée, indiquant qu’elle va dans le sens des dispositions du SCOT.

D'une manière générale, le SCoT préconise "l'arrêt de l'éparpillement des constructions et privilégie un développement à l'intérieur ou en continuité directe avec les bourgs centres". En effet, ce "modèle de développement limite la plupart du temps les impacts agricoles, environnementaux et paysagers, réduit les obligations de déplacements et renforce la vitalité économique et sociale des centralités". En réponse à la demande de la Communauté de communes, le SCoT des Rives du Rhône a donc indiqué que le projet en extension du bourg de Trèves "La croix Rameaux" était en adéquation avec les orientations définies.

Une fois le site identifié, une proposition d'aménagement a été réalisée par le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement du Rhône. Les élus ont ensuite opté pour l'aménagement de 7 parcelles de 800 à près de 3 000 m², d'un emplacement pour la construction d’un bâtiment en propriété Communauté de communes de 200 m² (pour des ateliers relais par exemple), et de places de parking sur la voirie publique.

La Communauté de communes a souhaité mener la réflexion sur les choix d’aménagement de la future zone en collaboration avec les acteurs du territoire, et notamment le Parc Naturel Régional du Pilat, pour que les enjeux agricoles, environnementaux et paysagers soient bien intégrés. C'est en ce sens qu'une première rencontre réunissant les partenaires locaux (Parc Naturel Régional du Pilat, SCOT des Rives du Rhône, Chambre d'Agriculture du Rhône, Direction Départementale des Territoires ...) a été organisée en avril 2015. Ce travail de concertation s’est poursuivi dans le cadre de la procédure d’évolution du PLU et se poursuivra sur le plan plus opérationnel de la précision de l’aménagement de la zone.

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L’EBAUCHE DU PROJET TRAVAILLEE PAR LE CAUE DU RHONE

Dans son étude, le CAUE du Rhône a émis deux schémas d’aménagement au regard du contexte du site et notamment des contraintes existantes : aménagement qualitatif de l’entrée de bourg, proximité du lotissement résidentiel, risque de nuisances (espace tampon à traiter), insertion paysagère (ceinture verte à préserver et interface avec l’habitat), pente (disposition et configuration du bâti), traitement des eaux pluviales et de l’assainissement, carrefour routier à réaménager pour sécuriser l’accès.

‐ Proposition n°1 d’organisation des lots (scénario privilégié) :

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‐ Proposition n°2 d’organisation des lots :

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RAPPELS SUR L’ACTIVITE ECONOMIQUE LOCALE

LES SECTEURS D’ACTIVITES ECONOMIQUES AU NIVEAU INTERCOMMUNAL

Le panorama économique intercommunal est principalement orienté autour des services à la population. Parmi les 1 552 établissements actifs recensés par l’INSEE en 2013 sur le territoire intercommunal, 56,4% relèvent du secteur du commerce, des transports et des services divers. Le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale, représente 14% des établissements ; la construction 12,3% ; l’industrie 6,1% ; l’agriculture 11,2%.

LA POPULATION ACTIVE A TREVES

Le graphique ci‐dessous fait état d’un changement au niveau des catégories socio‐professionnelles des actifs occupés dans la décennie 2000. En effet, il apparaît que les actifs agricoles ont fortement reculé, divisé par 4. Par contre, la dynamique économique peut se retrouver au sein d’une augmentation des artisans, commerçants et chefs d’entreprise, qui a plus que doublé. Il semblerait que les nouvelles populations arrivées sur le territoire disposent davantage d’un niveau professionnel supérieur, avec une augmentation des professions intermédiaires, mais surtout des cadres qui ont été multiplié par 3,5. Les activités traditionnelles au niveau des ouvriers et employés se maintiennent en effectif.

Répartition de la population active occupée par CSP 100 94 80 74 64 68 66 68 60 43 35 40 16 16 20 4 12 0 Agri. Art., Ouvriers Employés Prof. Inter. Cadres et prof. exploitants commerçants, intell. sup chefs d'ent. 1999 2010

Source : INSEE, RGP 1999 à 2010, population active occupée, de 15 à 64 ans

L’ACTIVITE ECONOMIQUE A TREVES

La commune de Trèves est une commune accueillant 44 établissements actifs proposant 55 emplois en 2013, dont une part importante relevant du secteur du commerce, des transports et des services divers. L’agriculture représente environ 10% de ces établissements.

Source : INSEE RP2013 Total % Agriculture, sylviculture, pêche 5 11.4 Industrie 5 11.4 Construction 7 15.9 Commerce, transports, services divers 24 54.5 Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 13.6

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Le nombre d’actifs ayant un emploi est estimé à 332 à la même date. Le nombre d’emplois a légèrement augmenté entre 2008 et 2013, tandis que le nombre d’actifs avec emploi habitant à Trèves n’a progressé que d’une personne. Il en découle une hausse limitée de l’indicateur de concentration de l’emploi. Sa valeur reste faible et témoigne du caractère résidentiel de la commune : il y a environ 1 emploi pour 6 actifs ayant un emploi résidant.

Source : INSEE RP2013 2008 2013 Nombre d’emplois 51 55 Actifs ayant un emploi 331 332 Indicateur de concentration d’emploi 15.4 16.6

Les activités de la commune ne sont pas regroupées au sein d’une zone organisée mais présentent une localisation éclatée, concourant à une certaine proximité avec les habitations, notamment dans le bourg. Ce qui favorise les nuisances (sonores, visuelles, encombrement de l’espace public...) auprès de la population et complexifie les possibilités d’évolution des bâtiments. Ces contraintes qui s’imposent aux entreprises engendrent des difficultés pour leur subsistance à terme.

Leur donner la possibilité de se déplacer apparait donc primordial pour le maintien de l’activité économique locale. Il apparait ainsi peu opportun de développer une zone mixte habitat‐activités, mais plutôt de privilégier l’aménagement d’une zone dédiée aux activités.

D’une manière évidente, les exploitations agricoles présentent aussi une implantation éclatée, elles sont au nombre de 6.

LES DEPLACEMENTS ASSOCIES

Les emplois de la commune permettent à environ 10 % des actifs de travailler à Trèves, et limitant donc d’autant les déplacements domicile – travail. Ceci va dans le sens d’une économie d’énergie et d’une limitation des pollutions liées aux déplacements automobiles et d’un gain de temps et d’argent. Toutefois, 90 % des actifs sont obligés de travailler ailleurs, principalement dans une commune du Rhône, à 60 %, du fait de la proximité de l’agglomération lyonnaise.

Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone 2010 % 1999 % Ensemble 324 100,0 259 100,0 Travaillent : à Trèves 33 10,2 31 12,0 dans une commune autre que Trèves 291 89,8 228 88,0 située dans le département du Rhône 195 60,2 140 54,1 située dans un autre département de Rhône‐Alpes 94 28,9 84 32,4 située dans une autre région que Rhône‐Alpes 2 0,6 2 0,8 Sources : Insee, RP1999 et RP2010 exploitations principales

En conclusion, la commune dispose de peu d’emplois ce qui engendre des déplacements importants en direction des zones d’emplois du département. Aussi, il convient de tenter de maintenir et renforcer les emplois présents sur la commune, et notamment en matière agricole, qui représente une activité économique importante pour Trèves.

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LES BESOINS – CONTOURS DU NOUVEAU PROJET DE ZONE ARTISANALE INTERCOMMUNALE A TREVES

Les entreprises susceptibles de s’implanter sur la nouvelle zone artisanale du Plateau appartiennent aux corps de métiers suivants : ‐ Travaux de terrassement ‐ Travaux de maçonnerie et de gros œuvre dans le bâtiment ‐ Travaux de plâtrerie, peinture et rénovation extérieure des bâtiments ‐ Aménagement paysager ‐ Travaux de menuiserie ‐ Vente et montage de pneumatiques pour tous véhicules

Ces activités génèreront certaines nuisances : ‐ Allers et venues de camions ‐ Entreposage extérieur de matériel visuellement peu agréable (tas de graviers, pelles mécaniques, outils divers,…) ‐ Bruits liés à la manutention

Les besoins des entreprises sont souvent identiques : ‐ Parcelle de 1 000 à 2 500 m² comprenant un hangar, un espace bureau et un espace de stockage à l’air libre ‐ Parcelle accessible pour les poids‐lourds (aire de retournement) ‐ Achat de la parcelle par le chef d’entreprise ‐ Proximité de la route principale nécessaire lorsque l’activité comprend de la vente aux particuliers (show‐rooms)

L’état de la demande endogène, c’est‐à‐dire émanant d’entreprises déjà implantées sur la Communauté de communes, interdit tout projet d’aménagement d’envergure. Il apparait ainsi cohérent de proposer aux entreprises une zone artisanale avec des lots de petite taille, soit environ 8 parcelles : 3 X 1 000 m² / 2 X 1 500 m² / 2 X 2 000 m² / 1 X 2 500 m², correspondant une zone d’environ 1.2 ha.

Parallèlement au projet de lotissement, la Communauté de communes pourrait envisager l’aménagement d’un atelier relais destiné aux très petites entreprises artisanales qui ne peuvent pas assumer les coûts d’achat et de construction de locaux. Ce projet s’inscrit dans la volonté des élus de la CCRC d’apporter une réponse concrète aux entreprises, à tous les stades de leur développement.

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L’ETUDE DES INCIDENCES

Le projet d’aménagement de la zone artisanale du Plateau est situé sur le secteur de la Croix Rameau, à proximité de la RD502, en entrée Sud‐Est du bourg de Trèves.

Le projet s’étend sur un site de 1,2 ha. La superficie cessible avoisine 8 850 m², ceci en réponse aux besoins recensés. La zone d’aménagement projetée est localisée en continuité du tissu urbain du bourg, à proximité d’espaces au caractère résidentiel dominant.

L’IMPACT POUR LES COMMUNES VOISINES

La commune de Trèves est limitrophes aux commune de : ‐ Tartaras au Nord ‐ St‐Romain‐en‐Gier au Nord ‐ Echalas à l’Est ‐ Les Haies au Sud ‐ Longes au Sud et à l’Ouest

Le projet économique s’inscrit dans une démarche globale menée à l’échelle de l’intercommunalité sur la gestion économique. Les objectifs sont de satisfaire au mieux les besoins, de répartir les zones d’activités sur le territoire de façon à se rapprocher de la demande, de répartir les emplois, de limiter les déplacements,…

Dans ce cadre, ce projet permet de répondre aux besoins économiques de la commune de Trèves et des communes voisines Des artisans présents sur ces communes sont effectivement intéressés pour s’implanter sur la zone.

La localisation de la zone en continuité du bourg de Trèves, inscrit les futures activités à l’écart des autres communes. Les vues lointaines sur le site sont limitées. Les communes les plus proches sont Echalas et Longes. Leurs limites communales sont distantes à minima d’1 km de la zone et leur bourg à près de 3 km. Aussi, les incidences de la zone touchent davantage la commune de Trèves que les autres communes qui lui sont limitrophes.

L’IMPACT CONCERNANT L’HABITAT PROCHE ET LES DEPLACEMENTS.

Les orientations prises visent à prendre en compte les habitations présentes et limiter les nuisances. Pour cela, plusieurs actions sont définies : ‐ Par rapport à la délimitation du secteur : un espace tampon est conservé avec les habitations les plus proches implantées au Nord du site, limitant ainsi les nuisances. Cet espace fait l’objet d’un emplacement réservé au bénéfice de la communauté de communes pour assurer l’insertion paysagère de la zone artisanale et réaliser un espace tampon paysager. ‐ Par rapport aux déplacements : accès propre à la zone évitant le transit des véhicules par le chemin des Pierres Blanches. Un aménagement sécuritaire est en cours de réflexion avec le Département pour l’aménagement du carrefour.

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L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Il est important de rappeler que l’Autorité Environnementale n’a pas soumis ce projet à étude d’évaluation environnementale notamment du fait que « malgré le fait que ce projet ne soit pas inscrit dans le SCOT des Rives du Rhône, sa faible ampleur relative (1,67 ha) et la faiblesse de ses impacts potentiels, eu égard notamment au caractère déjà anthropisé de l’emprise ».

Les ressources naturelles du territoire communal

‐ La ressource en eau : o Aucun Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) ne concerne la commune. o La commune est concernée par le contrat de rivière du Gier. Un premier contrat a été lancé en 1994 et s’est achevé en 2002. Ce second contrat validé en 2013 vise à approfondir la démarche débutée avec le 1er Contrat de Rivière pour instaurer une gestion équilibrée assurant la satisfaction des usages qualitatifs et quantitatifs de l'eau et la préservation des écosystèmes ; la prévention des risques d'inondation ; la sensibilisation des populations. o La commune est concernée pour la totalité de son territoire par le phénomène d’eutrophisation. Cela correspond à une présence excessive de nitrate avec un accès de phosphore. Il y a ainsi une prolifération de certains végétaux ayant pour conséquence une diminution de l’oxygène entrainant à terme une baisse de la biodiversité animale et végétale. o La commune n’est pas située en zone vulnérable au regard de la pollution par les nitrates. o La commune ne compte pas de point de captage d’eau potable. o Le secteur ne compte pas d’élément hydrographique à proximité immédiate.

‐ L’air : o La loi n°96‐1236 du 30 décembre 1996 vise à rationaliser l'utilisation de l'énergie et à définir une politique publique intégrant l'air en matière de développement urbain. Le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé est reconnu à chacun. o Les secteurs les plus sensibles à Trèves se situent aux abords de l’A47 et dans une moindre mesure la RD502, en ce qui concerne les déplacements routiers (pollution à l’ozone). o Se pose la question de la maîtrise de l’énergie, le développement des énergies renouvelables, la diminution des déplacements routiers en vue de parvenir à une meilleure qualité de l’air et limiter les émissions de gaz à effet de serre. Sur la commune, quelques prémisses d’énergie renouvelable se font mesurables (source OREGES 2015) : 12 installations photovoltaïques installées, d’une puissance de 34 kW ; 1 chaudière automatique individuelle bois‐énergie d’une puissance de 25 kW. o Le projet concerne la création d’une zone artisanale de proximité, avec l’accueil de petites entreprises, pour certaines déjà implantées sur le territoire communal. Aussi, il ne s’agit pas d’entreprises engendrant des nuisances importantes et ne devraient pas avoir des impacts notables sur la qualité de l’air.

‐ Les inventaires de la nature et de la biodiversité o La commune n’est pas concernée par l’existence d’un site Natura 2000, sur son territoire ou sur celui d’une commune limitrophe. o La commune n’est pas concernée par l’existence d’une ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux). o Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) sont des inventaires et des outils de connaissance de la biodiversité, ces zones ne correspondent pas à des zones de protection juridiquement parlant. Néanmoins, par la connaissance que cela apporte, ces inventaires permettent d’identifier les éléments remarquables du territoire à prendre en compte. Les ZNIEFF sont classées en deux catégories, toutes deux présentes sur la commune. Les ZNIEFF de type II : elles correspondent à de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes. Elles possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et

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paysagère. Ces zones peuvent inclure des zones de type I, comme c’est le cas sur la commune. Il y a une ZNIEFF de type II sur le territoire de Trèves : . Ensemble des vallons du Pilat Rhodanien : elle couvre un vaste territoire de plus de 16 700 ha couvrant une grande part des territoires communaux. Le classement en ZNIEFF s’explique à l’échelle de l’ensemble par un patrimoine naturel originel, avec des types d’habitat intéressants (landes, prairies de fauches,...), une flore marquée par des influences diverses et une faune très diversifiée manifestant notamment des influences méditerranéennes Les ZNIEFF de type I : elles correspondent à des zones de superficie restreinte, homogènes d’un point de vue écologique, abritant au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou Projet de ZA communautaire. Il y a une ZNIEFF de type I sur le territoire Trèves : . Vallée du Mézerin et crêts des Moussières : elle se trouve de part et d’autre du ruisseau du Mézerin, et remonte sur les versants de la vallée. Le périmètre est distant d’environ 280 m, en contrebas du secteur d’implantation de la future zone artisanale. Le projet de zone artisanale s’inscrit donc au sein du grande ensemble de fonctionnalité écologique de la ZNIEFF de type 2, et à l’écart de la ZNIEFF de type 1. L’inscription en continuité de l’enveloppe urbaine existante du bourg, limite les effets sur ces périmètres d’intérêt écologique.

‐ Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique Rhône‐Alpes (SRCE) : o Un corridor écologique d’intérêt régional est identifié par le SRCE et concerne la partie Nord du territoire communal. Ce corridor relie les deux versants de la vallée du Gier et notamment les réservoirs de biodiversité qui s’y trouvent (périmètres ZNIEFF). Il a pour objectif d’améliorer la liaison écologique entre le massif du Pilat et les Monts du Lyonnais. Ces principes de réseaux écologiques sont également indiqués dans le SCOT des Rives du Rhône, ainsi que dans le Plan de Parc. o Le corridor du SRCE est de type fuseau, c'est‐à‐dire qu’il s’agit d’un principe de connexion global, regroupant plusieurs zones de passage potentiel. Ainsi, sur le territoire de Trèves, ces zones de passages sont liées à la vallée du Mézerin (ZNIEFF1) au Nord‐Est, ainsi qu’à la vallée boisée du ruisseau du Grand Malval à l’Ouest qui présente également un intérêt pour ses fonctionnalités transversales à l’axe du Gier. Cette connectivité est nécessaire et est ainsi assurée par une trame verte en limite Nord du territoire, une zone de landes naturelle à préserver, une coupure verte avec Tartaras. o Le site concerné par la future zone artisanale engendrera une consommation de foncier. Toutefois le traitement paysager attendu de la zone préserve de nombreux espaces de respiration accompagnés d’une trame végétale importante. D’autre part, le site est à l’écart des zones de passage de la faune. Par conséquent, le projet d’aménagement n’aura pas d’effet notable sur les continuités écologiques.

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Projet de ZA

Source : SRCE Rhône‐Alpes

Les risques et nuisances sur le territoire communal

La commune de Trèves est concernée par deux risques au titre du dossier départemental des risques majeurs : ‐ Transport de matières dangereuses ‐ Sismicité : zone d’aléa faible, niveau 2

Toutefois, la DDT du Rhône a porté à la connaissance des communes un risque géologique. La commune a classé en zone inconstructible tous les secteurs à risque dans le PLU de 2006. Depuis, la Préfecture du Rhône a fait parvenir un nouveau porter à connaissance à destination des communes, lui informant de la mise à jour de cette étude au niveau départemental. Une nouvelle cartographie est ainsi définie avec des zones de risque plus étendue.

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Projet de ZA

Source : Porter à connaissance de l’Etat

Dans ce cadre, la commune a fait réaliser par le Bureau d’Etudes Alp’Géorisques une étude complémentaire pour étudier plus précisément les aléas naturels. Ainsi, une carte des aléas a été réalisée. Elle conclut notamment que les phénomènes d’inondations et de ruissellement sont les aléas les plus contraignants pour la commune. Au regard des risques naturels, une carte de constructibilité a été élaborée, délimitant des zones inconstructibles et des zones constructibles avec prescriptions.

Le secteur concerné par le projet de zone artisanale n’est concerné par aucun aléa. Il est toutefois bordé à l’Est par un aléa fort concernant les ravinements et ruissellements sur versant, au niveau du chemin communal. Par conséquent la zone est constructible sans prescription.

Projet de ZA

Source : Alp’Géorisques – carte des aléas – février 2014

La vocation artisanale de la zone permet de limiter les nuisances vis‐à‐vis des riverains les plus proches, notamment du fait des activités admises (industries et installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation interdites).

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L’IMPACT SUR L’AGRICULTURE

L’agriculture sur la commune

Le rapport de présentation du PLU approuvé en 2006 comporte une carte de localisation des exploitations agricoles de l’époque. Cette carte montrait une répartition des sièges d’exploitation essentiellement autour des hameaux anciens.

En 2010, 6 exploitations agricoles dont le siège est implanté sur la commune sont dénombrées à Trèves par le Recensement Général Agricole (RGA). Elles exploitent 198 hectares (dans ou en dehors de la commune). Ce qui représente une superficie moyenne par exploitation de près de 33 ha, contre 20 en 2000 et 12 et 1988. Le nombre d’exploitations sur la commune a fortement diminué au cours des 20 dernières années. Trèves comptait 27 exploitations en 1988, elles sont 4 fois moins nombreuses aujourd’hui. Il n’existe aucune installation classée pour la protection de l’environnement sur Trèves. En s’appuyant sur les données collectées (grâce notamment à une réunion agricole réalisée en 2013 sur la commune en présence des exploitants de la commune et de la Chambre d’Agriculture) dans le cadre de la Modification Simplifiée n°2 portant sur les zones agricoles constructibles et approuvée en 2014, il apparaît que 6 exploitations agricoles sont présentes sur la commune : 2 dans le secteur du bourg, 3 à la Dhuire et 1 au Colombet.

Evolution du nombre d'exploitations Evolution de la surface agricole utilisée (SAU) par les exploitations de la commune

319

242 198 27

12 6

1988 2000 2010 1988 2000 2010

Source : RGA 1988 – 2010

D’après le RGA 2010, la Surface Agricole Utilisée (SAU) par les exploitations de la commune observe une nette diminution depuis 1988. En une vingtaine d’années, les exploitations cultivent environ 120 ha de moins. La professionnalisation des exploitations s’est notamment traduite par une augmentation de la taille des exploitations.

La diminution de la SAU s’explique aussi par la nature des activités. Le maraîchage nécessite moins de surface que d’autres types de cultures.

Ces tendances issues du RGA de 2010 montrent une certaine déprise agricole sur la commune. Toutefois, un certain renouvellement démographique des exploitants a eu lieu. Plusieurs exploitants ont réalisé ou ont des projets de développement de leur site agricole, de création de nouveaux ensembles agricoles, de construction de nouveaux bâtiments. Ces projets ont nécessité la modification de manière simplifiée du PLU, approuvée en 2014, pour faire évoluer les zones agricoles constructibles.

La baisse du nombre d’exploitations agricoles a engendré la diminution des personnes actives sur les exploitations. En effet, le nombre d’Unité de Travail Annuel (UTA), correspondant à l’équivalent d’un temps plein à l’année, qu’il soit occupé par des salariés agricoles ou par des personnes de famille, dont les exploitants, a également diminué de 44 % depuis 2000. Toutefois, il est à noter qu’il signifie qu’en plus des exploitants eux‐mêmes, d’autres personnes interviennent sur les exploitations, représentant en plus 3 équivalents temps plein à l’année.

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Evolution du nombre d'Unité de Travail Annuel (UTA)

23 25 16 20 15 9 10 5 0 1988 2000 2010

Source : RGA 1988 – 2010

Le profil de l’agriculture communale est tourné vers l’élevage (bovin, caprin et volaille) et le maraîchage. Les surfaces en grandes cultures présentes sur la commune sont principalement liées à l’alimentation des bêtes. Il faut rappeler que ces élevages d’animaux engendrent des distances d’éloignement avec les zones habitées et réciproquement, en application de la loi d’orientation agricole. Il est donc nécessaire de maintenir une distance minimale de 100 m autour de ces exploitations pour permettre leur développement. Le maraîchage est bien présent, et notamment la vente directe, permettant une meilleure valorisation des produits frais et une image de qualité.

La répartition des terres agricoles est mise en évidence par les surfaces déclarées à la PAC par les exploitants. Sur cette carte, apparaissent ainsi de nombreuses cultures de blé, orge, maïs... notamment sur le plateau agricole, mais également des prairies, davantage localisées dans les vallons. L’activité de maraîchage présente quelques parcelles.

Projet de ZA

Source : Géoportail

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La commune est située dans l’Aire d’Appellation Géographique Contrôlée (AOC) de la Rigotte de Condrieu. Dans ce cadre, le SCOT des Rives du Rhône préconise sur ce point de « maintenir la surface fourragère existante par commune sur les cantons couverts par l’AOP rigotte de Condrieu, voire d’envisager une remise en culture de parcelles aujourd’hui en déprise ou en mutation : en effet, pour l’obtention du label AOP rigotte de Condrieu, 80 % du fourrage doit être issu de la zone de production à partir de 2014 ; l’ensemble du fourrage actuellement disponible est mobilisé et ne sera pas suffisant à terme ». Elle fait également partie de nombreuses Indications Géographiquement Contrôlées au niveau des vins des Collines Rhodaniennes (9 indications) et de Méditerranée (9 indications) et de l’Emmental français.

Les activités agricoles sur le site ou à proximité

Le site destiné à l’aménagement de la zone artisanale est actuellement déclaré à la PAC par une exploitation implantée sur la commune. Il s’agit du GAEC de l’Allée des Dames qui loue le foncier sur le site. Ce GAEC est composé de 2 exploitants, dont l’un s’est installé récemment. Le GAEC exploite 49 ha. Tourné vers l’élevage bovin, il possède environ une centaine de bêtes.

La surface impactée directement par le projet est de 1,2 ha, auquel s’ajoute un espace de 0,4 ha inscrit en continuité qui sera difficilement exploitable suite à l’aménagement. D’où la nécessité de prévoir une compensation en surface, d’au minimum 1,6 ha.

La prise en compte de l’impact agricole dès le démarrage du projet

La CCRC a souhaité travailler en partenariat avec le CAUE et le PNR du Pilat sur toute la procédure de maîtrise d’œuvre. Le Cahier des charges a été co‐rédigé pour intégrer au mieux les enjeux environnementaux, paysagers, mais aussi agricoles et la collaboration s’est poursuivie lors du choix du maître d’œuvre.

Extrait du CCTP : « Le maître d'œuvre sera chargé d'affiner le programme prévisionnel présenté précédemment sur la base des études du CAUE (présentées en pièce jointe) en tenant compte des enjeux suivants et conformément à la Charte du Parc Naturel Régional du Pilat qui est un partenaire du projet. Les enjeux agricoles : préserver les qualités environnementales et agricoles de la commune, en proposant des solutions permettant de garantir la fonctionnalité des exploitations (déplacements, pratiques sur les parcelles riveraines, …) »

Les partenaires du territoire, et notamment la Chambre d’Agriculture et le SCOT des Rives du Rhône, ont ensuite été invités à la présentation de l’Avant‐Projet‐Sommaire. Cette association des acteurs dès le démarrage du projet a permis d’en expliquer les enjeux et de faire remonter les éventuelles remarques pour qu’elles soient intégrées le plus en amont possible par la Communauté de communes.

La collaboration avec la SAFER

Le GAEC qui exploite cette parcelle n’en est pas le propriétaire. La Communauté de communes a donc étudié une compensation. La première possibilité est financière. Mais le GAEC préférerait un échange, d’autant plus que l’un des exploitants du GAEC vient de s’installer et qu’il est à la recherche de terrains.

Au vu de ces éléments, un travail a été entamé avec la SAFER pour trouver un terrain :

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Une première piste a été étudiée par la SAFER, portant sur des terrains situés au lieu‐dit Le Colombet. Cette piste n’a pu aboutir en raison des caractéristiques du terrain et du coût final d’acquisition pour le GAEC.

Une seconde piste a été envisagée concernant des terrains de Trèves loués depuis peu à un exploitant n'ayant pas l'autorisation d'exploiter, mais la situation a par la suite été régularisée.

Une troisième piste a été travaillée. Elle portait sur un échange de terrain avec un exploitant de Longes disposant de terrains sur Trèves. Les contacts de la SAFER avec l’exploitant en question ont été infructueux.

Une quatrième piste a été identifiée et une rencontre s’est tenue avec un propriétaire qui arrêtait d’exploiter ses terrains et les laissait à la location. Il a toutefois décidé de louer ses terrains à un autre agriculteur.

Une prise de contact a également eu lieu avec un propriétaire qui ne louait pas ses terrains agricoles. La commune a expliqué les enjeux agricoles que ces terrains pouvaient représenter à l’échelle du secteur. Les propriétaires ont néanmoins décider de conserver l’usage de leurs parcelles et n’ont pas donné suite.

La commune de Trèves s’est portée acquéreur de parcelles appartenant aux Petites Sœurs des Pauvres. La SAFER a étudié la possibilité de requalifier certaines parcelles (les autres étant déjà exploitées par des agriculteurs de Trèves) mais l’intérêt de cette solution ne s’est pas confirmé. En effet, ces parcelles ne permettaient pas de réaliser la compensation attendue, tant en matière de surfaces, de situation géographique que de qualité du foncier.

Malgré tous les efforts déployés avec la SAFER, la DDT et les contacts à la Chambre d’Agriculture, aucune solution n’a pu être trouvée à ce jour. Toutefois, le partenariat avec la SAFER se poursuit, les recherches menées sont importantes mais se heurtent parfois au droit de propriété et de choix de location des propriétaires sur lequel la SAFER et la commune ne peuvent intervenir. Si une compensation en termes de surfaces exploitables n’est pas trouvée, la CCRC devra définir une compensation sous d’autres formes : techniques, financières, …

Les actions engagées pour limiter les impacts sur les terres agricoles voisines

Afin de limiter les impacts que pourrait avoir l’aménagement de cette zone sur les espaces agricoles, des principes de plantations ont été édictés afin d’être compatible avec la fonctionnalité des terrains voisins. Ainsi, certaines espèces considérées comme envahissante seront évitées, à l’inverse des espèces végétales locales qui seront privilégiées. De plus, la Communauté de communes a fait le choix d’épurer les eaux pluviales en limite de zone par des plantations d’essences absorbantes.

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LA DEFINITION PRECISE DU PROJET ET SON AMENAGEMENT

En cohérence avec les recommandations méthodologiques du PNR du Pilat, la collectivité a souhaité préciser son projet via une étude technique pour avoir des prescriptions réglementaires plus abouties et pleinement cohérentes avec une mise en œuvre opérationnelle du projet.

La présentation de l’avant‐projet (AVP), dont les éléments ci‐après sont issus, a fait l’objet d’une réunion le 28 Juin 2016, associant les services de l’Etat (DDT), le Département, la Chambre d’Agriculture, le SCOT et le Parc du Pilat. Ces deux derniers n’était pas présents mais ont fait part d’un retour positif au regard des documents produits et communiqués.

‐ La desserte en réseaux : o La desserte en réseaux, eau potable, eaux usées, eaux pluviales, électricité, est assurée au niveau de la zone d’artisanat. o Le traitement des eaux de ruissellement sera réalisé par réseaux, noues et bassin de rétention positionné en limite Est de la zone d’un volume d’environ 400 m3 (bassin à ciel ouvert car sous‐sol non infiltrant). Les objectifs poursuivis sont le ruissèlement des eaux en surface au maximum, pour un minimum de réseaux enterrés ; la volonté d’épurer les eaux pluviales par plantations d’essences absorbantes. Il est rappelé que la commune a réalisé et approuvé un zonage pluvial réglant cette problématique comme pour tout le territoire communal, aussi cette opération devra respecter les dispositions émises. Ce zonage pluvial vise bien à ne pas amplifier les débits d’eaux rejetés et à préserver les zones limitrophes pour limiter les inondations... Il est ainsi bien défini un volume, une gestion des eaux pluviales des toitures, parkings, voirie, terrasse... avec un débit maximum de 3l/s/ha avec un minimum de 2l/s et des ouvrages dimensionnés pour une occurrence trentenale dans le règlement du PLU.

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Par ailleurs, un dossier loi sur l’eau qui a été accepté par les services de l’Etat comprend les dispositions suivantes : • L’entretien et le contrôle des ouvrages s’effectuera à une fréquence à minima trimestrielle, et après chaque évènement d’intensité annuelle • Les eaux pluviales des toitures et surfaces imperméabilisées des lots seront dirigées vers le bassin de rétention collectif. Celles de la voirie seront dirigées vers des noues puis vers le bassin de rétention collectif. • La surface totale des toitures, de la voirie et de ses accessoires prise en compte est de 7027m² La mise en place des ouvrages de gestion des eaux pluviales (bassin de rétention collectif et noues paysagères) permettra de compenser l’imperméabilisation des sols générés par le projet. o Les eaux usées sont renvoyées vers le réseau du bourg via un poste de relevage et un réseau implanté sous le chemin des Pierres Blanches. o L’alimentation en eau potable est assurée via le réseau existant au Nord du site (FtØ150). Le SIEMLY a précisé qu’il s’agit d’une canalisation en fonte présente sous le chemin rural existant au Nord, mais que ce chemin n’est plus utilisé. Ce chemin devra être aménagé (3 m de large minimum) pour alimenter la voie interne de la zone depuis la canalisation existante afin de réduire le linéaire à poser en domaine privé et/ou sous voirie existante. o Le raccordement au réseau ERDF se fera depuis le chemin des Pierres Blanches. Un transformateur permettra le raccordement de l’ensemble des lots au réseau électrique basse tension.

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‐ La desserte en voirie et modes doux : o L’accès à la zone d’activités se réalisera depuis la VC2, voie directement connectée à la RD502 à proximité immédiate du site. La zone présentera un point d’entrée et un point de sortie, la voie de desserte interne étant à sens unique. o Ainsi les véhicules liés à l’activité de la zone artisanale ne transiteront pas par la VC2 au droit des secteurs d’habitat. Aucun trafic supplémentaire ne sera généré chemin des Pierres Blanches. L’emplacement réservé inscrit au PLU pour le réaménagement de l’intersection entre la VC2 et la RD502 a été maintenu mais modifié. Ce qui permettra de garantir dans le temps de bonnes conditions de sécurité. Un aménagement

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sécuritaire est en cours de réflexion avec le Département pour l’aménagement du carrefour. Une solution avec la mise en place d’un régime de priorité a été identifiée et sera dans un premier temps testée. o La desserte mode doux se fera au droit de chaque lot, le long de la voie de desserte. Un cheminement doux tracé à l’Ouest de la zone, à l’arrière des lots et déconnecté de la voirie permet de rejoindre le chemin des Pierres Blanches en direction des constructions les plus proches.

Des orientations d’aménagement et de programmation sont définies sur ce secteur au regard de l’ensemble des enjeux mesurés sur le site. Ces orientations non présentes dans le document actuel du PLU, seront intégrées au dossier de PLU.

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LA NECESSITE DE METTRE EN COMPATIBILITE LE DOCUMENT D’URBANISME

Le PLU qui s’applique actuellement sur la commune de Trèves ne permet pas la réalisation de la zone artisanale sur le site de la Croix Rameaux. Effectivement, le site concerné est actuellement situé en zone agricole, il apparaît donc nécessaire d’adapter le zonage à la vocation future du site. De plus, la formulation actuelle du PADD présente d’éventuels points de blocage par rapport au projet.

Une déclaration de projet s’avère nécessaire puisque la réalisation de la zone devient pressante pour permettre la subsistance des activités présentes sur la commune. La révision générale du PLU n’est pas prévue à court terme. Une révision générale, qui nécessite un temps d’études plus long, ne permettrait pas de répondre aux attentes des artisans locaux, cette révision générale venant juste d’être initiée par délibération du Conseil municipal en date du 2 Juin 2016.

Cette notice de déclaration de projet justifiant de l’intérêt général du projet de zone d’activités artisanales d’intérêt intercommunal, s’accompagne d’un dossier de mise en compatibilité du PLU.

Dans ce cadre, il convient de faire évoluer les diverses pièces du PLU en rapport avec ce projet : ‐ Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD), concernant le développement maîtrisé de l’enveloppe urbaine de la commune, le projet de zone d’activité artisanale en entrée de bourg et la carte des espaces agricoles à préserver ; ‐ Les orientations d’aménagement, en faisant évoluer les orientations définies au niveau de l’entrée Sud du bourg, concernée par le projet, et en ajoutant des orientations sur le périmètre de la nouvelle zone AUe pour la zone artisanale intercommunale ; ‐ Le zonage, sur le secteur de la Croix des Rameaux, pour créer une zone AUe permettant l’aménagement de la zone d’activité et modifier les emplacements réservés sur le secteur, pour les réduire en cohérence avec la nouvelle zone AUe ; ‐ Le règlement pour définir les règles associées à la nouvelle zone AUe ; ‐ La liste des emplacements réservés, en cohérence avec les modifications apportées aux emplacements présents sur le secteur.

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ANNEXES

ANNEXE N°1 : DELIBERATION DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE LA CCRC APPROUVANT SA STRATEGIE FONCIERE A DESTINATION DES ENTREPRISES ET LA POURSUITE DU PROJET DE CREATION D’UNE ZONE ARTISANALE INTERCOMMUNALE AU LIEU‐DIT LA CROIX DES RAMEAUX A TREVES

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ANNEXE N°2 : DELIBERATION DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE LA CCRC LANÇANT LA PROCEDURE DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT MISE EN COMPATIBILITE DU PLU DE LA COMMUNE DE TREVES

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