Des Valdôtains sous les feux de la rampe...

Si de nombreux Valdôtains cultivent une veine artistique, certains arrivent parfois au sommet de leur profession. Ce fut le cas d’Édouardine Verthuy, connue sous le nom de Denise Grey, et de Lilyan Zémoz, qui prit le nom de son mari, Chauvin. Née à Châtillon, en Vallée d’Aoste, le 17 septembre 1896 et disparue le 13 janvier 1996, Édouardine est la troisième fi lle de Madeleine Gard et de Jacques-Laurent Verthuy de Chambave, émigrés à . Elle devient « Denise » à 13 ans, quand elle est habilleuse de mannequins, avant que le destin l’amène sur les planches, un jour où les Folies-Bergères recherchent des fi gurantes. Elle débute au cinéma en 1915, puis se consacre au théâtre, où elle se distingue par son énergie et la qualité de sa diction. En 1919, son compagnon Henri Bara meurt dans un accident et elle se retrouve seule avec Suzanne, sa fi lle de 2 ans, qui deviendra actrice, elle aussi. C’est son métier de comédienne qui va aider Denise à surmonter les diffi cultés et à obtenir la nationalité française en 1922. Elle renoue avec le cinéma et passe avec succès de la scène à l’écran, et au petit écran, pendant toute sa longue carrière : deux fois pensionnaire de la Comédie Française, elle joue dans la série télévisée « Les Rois maudits », marque de son empreinte le rôle de la protagoniste dans « Harold et Maude » de Colin Higgins et conquiert les jeunes en tant que « Poupette », l’arrière-grand-mère de Sophie Marceau dans le fi lm « La Boum » en 1980. Le succès ne lui fait pas oublier sa Vallée natale : en 1955, elle préside une fête de l’amitié entre la Savoie et la Vallée d’Aoste ; en 1957, elle devient la marraine du « Rideau Valdôtain », la troupe théâtrale des émigrés valdôtains de Paris et le 21 avril 1983, en tournée, elle joue au théâtre Giacosa avant de retrouver les nombreux membres de sa famille, qui l’accueillent à Châtillon.

Le premier groupe théâtral des émigrés Valdôtains naît dans les années 1930, mais ne survit pas à la guerre.

/5^ ^5) 'Ra.raissa.nt le Vendredi NOUVELLE SERIE X e Numero : ORSO N" 1/754 — VENDREDI 59 MARS 1935 ABONNEMENTS FraoM Italie ft etnngtr Sisple - par an . : 25 » L. 20 » SoiUea - 8ix mois : 20 » ii 20 » « - par an . : 40 » » 40 » Chaque émigré vaiddtain met Adhéreat - : 70 » » 70 » tua m Iboimmmt réM liìn uni Iminilt iitiiii aujourd'hui un peu de son 3me Lilyan Chauvin naît à Paris le 6 août 1925, fi lle COMiTE DE REDACTION dans les plis de ce journal pour 41. Ruc OUvier-Métra - PARIS (20*) Téléph. : Ménlitnontant 63-72 aller saluer à nouveau les mon- tagnes, les parents, les amis. ADMINI8TRATION : 38, rue des Vinaigriers, PARI8-10« d’Emilia Speltiens, française, et de Pantaléon- Tèi. : Nord 82-14 la VALLEE P'AOSTE POUR L'ÉMIGRATION ET LA VALLÈE D AOSTE

REFLEXION POUR CETTE SEMAINE _• «i. » Retour au Pays lì Pierre Zemoz, émigré de Villeneuve. DE LA VALLÈE D'AOSTE Conmer de Paris et des Émigrés Avcc le numero de la semaine passée, la « Vallèe » a cesse ses publicalions. SON IMPORTANCE Avec le présenl numero, nos Iccteurs vetroni arviver l' « ECHO DE LA VALLEE ÉMIGRATION valdótaine, o'est- LE CHATEAU-FORT DUSSEL à-dire l'existence à l'ótranger D'AOSTE .). d'une grande portion de la po- Ce chùleau prend son nom du village Ce aire est Vexpression de nolre volante de donner à notrc journal la mar- pulation de la Vallèe, est un d'Ussel près de Chàtillon. Il a de remar- nomi iJiìMce imaifan ne Dimaiiiiiit fait. que indelèbile d'organe de Vémigraiion valdótaine. Le seul reproche que Pon ail quables deux particularités : il n'a pas LE MERVEILLEUX PROGRAMME C'est un fait douloureux, mais c'est de murs de protcction ; il n'a point de Après avoir envisagé des adressé à la « Vallèe », c'esi d'étre l'organe d'une personnalilé : pour prouver un fait. tours. Il n'est munì tout simplenaent que De la musique classique -— 2 pièces de Théàtre bien que le journal des émigrés valdólains appartieni à loule la collectivité, dans Pas une commune, peut-étre pas un de tourclles, et ses défenses sont instal- sa rédaclìon et dans son programme, pour réaliser Vaccord désiré avec ious nos village qui ne donne pas son quotient, lées dans le corps méme du bàtiment au Je dis plus, peut-étre pas une famille Des chansons vaiddtaines et autres dirigeants, voici un nouvel effort de nolre pari. dont un membre ne soit pas parti un couronnement supérieur. Jour pour la grande aventure. Le chàteau d'Ussel a été bàti vers l'an L'émigration valdótaine est sartie de l'ombre depuis plus de vingt ans, 1350 par Ebal II de Challant, deuxiètae Nous dounons d'orcs et déjà, pour le M. Laurent ROSAZZA, d'Aoste, dans Et tous ces fìls des montagnes se sont grdce au premier journal P « Echo de la Vallee d'Aoste ». Depuis lors, elle a lutté, fils de Godefroy. Mais il ne fut achevé plaisir de le savourer d'avance, le pro- son repertoire. Nous croyons savoir que études de droit, elle débute dispersés, sans ordre établi, par des af- gramme qui sera exécuté après demain, M. ROS.\ZZA (qui est présidenl du grou- elle a peiné, elle a pu se tromper dans ses élans et ses aspirations, mais loujours flnités ou des attraits tout proohes, ou quo par son fils Pierre. dimanche 31 mars, en matinée, en la sal- \ye théàtral valdótain, ma chère), en plus sa pensée s'est tournée vers ses chères niontagnes, vers les foyers qu'elle a quii- par de vagues Inolinations, et lls mar- quent maintenant de leur oaractère les le du Patronage Saint Martin, 33, rue des des succès de la dernière fois, chantera tés et qu'elle espère de revoir un jour. points les plus divers de l'ancien ou du Vinaigriers. des chansons nouvelles. Magnifique exeniple d'amour et d'unioni ijòuveau continenti (Jette fois, nous aurons comme presi- M. Jules DAUPUIN, de Chàtillon, qui Leur nombre ? Allez voir les foyers dente de la séance, Mme VUYET, si a été la grande révélalion de notre der- Mais celle aspiration doit se compléter par l'union au pays. Et c'est pour- déserts. Allez ausoulter dans les mal- connue et si estimée dans notre colonie. nière séance, a étudié avec son profes- à la radio puis se tourne quoi le journal revieni frapper à la porte de nos foyers pour y apporter les nou- sons devenues plus silenoleuses le ryth- Nous lui présentons dès maintenant tous seur, car notre compatriot-e est élève ar- velles des absents qui soni toujours chers. me diminué de la vie et du travail. nos compliments. tiste lyrique, de nouveaux morceaux soit Sur une population normale de cent A cause de l'heure d'été qui commen- d'opera, soit autres. Nous vous faisons Notre prem,ier cri sera donc un saluta nos Autorités. Qu'elles soient per- mille habitants, oe coin des montagnes cera samedi à minuit, les portes s'ouvri- une conlìdence (et c'est, comme d'ordi- suadées de notre volonté de leur élre soumises et de collaborer à l'admirable ne compte-t-il pas peut-étre 20.000, ront à 2 heures, et la séance commence- naire une indiscrétion), il va nous chan- ascension de notre Grande Patrie qui s'impose maintenant à l'univers par la ver- peut-étre 25.000 àmes en dehors, loin ra, comme la fois passée, à 3 heures pré- ter le morceau célèbre du « Pays du Scu- de l'enoeinte sacrée de leurs monts, H- cises. A part quelques rangs, les places rire » « Je fai donne mon coeur ». tu d'un chef que cet univers lui envie. vrées au grand soufflé tourbillonnant seront disponibles pour les premiers ar- Première comédie ; Le Photographe vers le cinéma, et suit Un salut à vous, parents, amis, òTqut nous repensons toujours et qui auriez de toutes les atmosphères. C'est le quart peut-étre de la population locale qui est rivés. L'entrée est gratuite pour les en- Personnag«s : , pu peut-étre nous oublier, si jamais un Valdótain pouvait oublier sa famille. là-bas dans des Heux indécis, dans des fants au dessous de 10 ans. Pour les au- Le photographe :: M. Fortune BO- ti'CS, deux francs par personne, pour Nous voilà revenus pour vous donner de nos nouvelles que vous avez altendues ambiants dont on n'avait pas l'idée. VARD. Le « Rideau ValdôtainOui, l'émigration, o'est un fait, mais » le remplacepariicipation aux frais. Prière de se mu- Une aid e : enMlle Marie-Loui s ROSAZ- depuis si longlemps, avec une patience et une ténacitè qui n'avait d'égale que la c'est aussi un problème. nir du ticket à l'entrée. ZA. nòtre. Problème déjà en partie résolu par Une paysanne : Mlle Hélène PAGHON. Salut à vous, correspondants, à vous qui avez gardé jusqu'ici un souvenir l'initiative méme des intéressés. De sui- NOTRE PROGRAMME Allocution, quéte. les cours de Jean-Louis te qu'lls sont arrivés sous un del nou- M. Emile PAGHON, dans son répertoi- fidèle, à vous dont ripus recevrons bientót. des létlres que nous espérons et que veau, ils se sont retrouvés, lls se sont On ne trouvera certainement dans au- ir d'accordéon. nous lirons, le caeur en féte et les yeux voilés de larmes. reoherohés, pour se tenir comipagnie, cuno salle de Paris un programme si sa- pour recréer l'air du pays autour d'eux, vamment dose et instructif. Notre Grou- ENTR'ACTE octobreSalut à toi, émigration valdótaine, qui, 1952.malgré l'éloignément, malgré les eÀt o'est pourquo il’époque, II y a, depuis 36 ans et sespe Théàtral qui spectaclesa l'honneur maintenant iJix minutes d'entr'acte. tentations de la tene étrangère_ et les leurres des doclrines qui s'y jouent en plus, des Sooiétés VaIddtaines à Genève, d'étre une société, a donne déjà ses preu- à Paris, à New-York, à Lausanne, à LE GHATEAU D'USSEL ves et elles soni au-dessus de tout élogu. licence, ci su garder la force compacte des rochers de tes monts, et le cours fer- DEUXIEME PARTIE Lyon, et quii y en a aussi à Grenoble. Souvenez-vous des succès de l'Arbre de Barrault et de l’École de tilisant de tes fontaines. Notre travail va reprendre avec plus d'afdeur, muri par Puis il y a aussi des colon les, les colo- Malgré quo ce chàteau avait été cons- Noél et de la dernièrc séance du 3 mars. Mlk Thérèse PERRUQUET et son tant d'expérience, mais toujours vers le tnéme bui, l'union., Pentr'aide par la mu- nies vaiddtaines de Quebec, de Buenos- Ayres, de Buffalo, de Chicago, du Colo- truit au seul but de défensc en cas d'in- La séance de dimanche clòturera le cy- fi-ère Victor chanteront ensemble : « Ne tuante et le bon coeur, et l'amour au pays. > rado, comme de Marsellle et du Midi de vasion, il fut somptueusement meublé et clo des représentations de cet hiver. Bicn- pleure pas Jeannette ». - écrits par la troupela Franco. mun-i de confortsmettent. tòt on montrera du doig t enles Valdótains Mllscènee Carmen CilENUlL, de Domnas , Une partie de ce mobilier a été Irans- de Paris qui n'auront pas vu ga. chantera « Dans nos petits yeux ». LE COMITE DE REDACTION. O'est toute une prolongation de la Vallèe d'Aoste dispersée, essaimmée porté en 1556 dans le chàteau de Chàtil- Mlle Thérèse LAVY, de Villeneuve, Albin LANIEGE, de Champdepraz. dans tous les oolns. lon lei qu'on lit encore sur plusieurs in- PREMIERE PARTIE chantera « Quand j'étais au village », Cinéma de Paris, avant d’aller à New York, chez ventaires, et le reste a complète le mobi- chanson valdótaine. Louis ORSIERES, de Chambave. Puis est venu le journal : préoisé- Voici rordiv du programme : ment l'Echo de la Vallèe d'Aoste qui, en lier du chàteau de Fenis depuis sa venie Et voici maintenant mulre dcuxiòme Laurent ROSAZZIA, d'Aoste. 1913, a cherché à regrouper un peu ces au capitaine Paul de Madrus. Mlle Julicttc DEVAL, de Challant, re- comédie : Le Pensionruiirs. • vies éparpillées, de les rapprooher en- Ce chàteau a eu lui aussi une chàte- citerà le monologue : « C'est une injas- Sujet : la famille Musard atlend un la Mmviee TAPHANEL - PETIT-JACQUESdes, d'Oyaoe . Valdôtains, au paystice ». et à Paris. tr'elles et au pays. laine célèbre en Madame Bonne d'Inonc, IJcnsionnaire. Elysée GLAREY, d'Arvier. Formidable labeur I Tellement colos- Alle de Praneois de Gin, célèbre capi- Mlle Jeanniiic GEHBUilE, do tìt Nico- M. Musard : M. Robert PETIGA T. sal, qu'en nulle autre partie d'Italie on taine des milices du Vaud sous le Due las, reciterà « Médccine », poesie, iVIme Musard : Mlle Jeannette ZA- M. Idéal GEIIBORE, son frère, rccitcì'a ses cousins Pachon, à l’âge de 21 ans. Lilyan n'en a perpétré de pareli, tellement né- Amédée Vili. NARDI. cessaire que la première sollicitude du li'intérieur est complètement en ruinc « Soleil d'Aulomuc », poesie de Jean Ri- Mlle Musard : MUc Jeannette BER- necessario noi abbatteremo tutti gli os- Gouvernement National a été d'organi- cliepiu. tacoli che il destino drizzerà sul nostro et ce qui est pire, c'est que pcrsonne «o TIN. ser la vie des travailleurs nationaux à Mlle GEKBOHE reciterà « Le lléron », cammin.o. La nostra volontà di pace e l'étranger. s'occupe plus de lui. Le pensionnaire : M. Emile PAGHON. EN ITAUE di collaborazione europea s'appoggia fable de La Fontaine. Et nous voulons contlnuer ce travail, Une bonne : Mlle Jeannine GERBORE anche su qualche inillione di baionette». Mlle Pernande DUGUET, de Challant, Après cette spirituelle comédie, déjà si L'ANNIVERSARIO A queste parole, salutate da una im- cette coHaboration du peuple avec l'au- chantera le « Tango de Marilou ». torité, du oitoyen avec le pays. bien jouée, la fois passée, Mlle Marie- Come da un Olimpo niaesloso, in mensa acclamazione, il Duce faceva se- Mlle Thérèsc PERRUQUET, de Jo- Louise ROSAZZA reciterà « La Maison fréquente l’Actors Studio, acquiert la citoyenneté guire immediatamente dalla pubblica- Car si l'émigration valdótaine est un Petìtes nouvelles seph, de Torgnon, chantera « Les Jeunes questa nuova primavera italica, la àata fait, est un problème, elle est aussi une Palernelle ». del 23 marzo 1919, Benito Mussolini in zione d'un comunicato ufficiale annun- Filles de maintenant ». ziante che il Capo del Governo, minis- àme, et méme un. OCBUP. du Monde entìer Mite Marcelle GHANOUX chantera questa data, sedici anni or sono fondava On le verrà de plus en plus. Mlles DEVAL et DUGUET chanteront, « Ne parlez pas de moin courage », des a Milano il primo Fascio di Combatti- tro delle Forze armate ha ordinato, per Voici le printemps... Les parisiens et avec costumes, la chanson « La Taba- misura di precauzione, il richiamo sot- En UN1960, VALDÓTAIN. le Rideau présenteCloches de Corneville. mento — impresa ardua allora, poicliò aussi ies parisiennes ne le savent pas tière » (chanson bissée la dernicre fois). per volontà d'incoscienti sventolavano to le armi della classe 1911, cioè un encore. Mais les banlieusards se le ré- M. Jules DAUPHIN, dans son reper- insieme di 200.000 uomini. Con un altro P.-S. — Nos Valdótains de Paris ap- Mlle Thérèse PERRUQUET chantera to ire. . sotto il nostro bel cielo parecchi stracci prendront que de nouvelles lettres sont ipètent entre eux comme un secret : « Chanson Auvergnate ». rossi, mentre il tricolore, nelle desolate decreto la classe 1912, ora sotto le ar- voilà le printemps I M. Laurent ROSAZZA, une chanson américaine et améliore son anglais. Parlant mi vi rimarrà fino a Nuovo ordine ; Co- appelées pour le renouvellement des Mlle Pernande DEVAL chantera le soffitte, piangeva silenziosamente i ca- cartes. Voir plus loiSi. Dimanche dernier, ma femme de mé- gaie. duti sui campi insanguinati della gran- si l'Italia a fine mese avrà 600.000 uo- nage m'a apporté des violettes : « Tango des Fauvettes », en frangais et Puis viendra la belle chanson valdó- de guerra. mini sotto le armi, pronti a tutte le eve- ••*-*-*»^-*-"»'-*-'^-*-">-*-^"-*-'^*-*-^*^-*-*'^-*-'-"-*-***-*-**'-^*" •— Je les ai cueillies dans le fond de en italien. nienze. . I vplontari della santa causa fascista mon jardin! m'a-t-elle dit, Mlle Marie-Louise ROSAZZA reciterà taine « La Féte du Village », chantée en à AosteEUes étaien «t exactemen Nost quatre qui demoiselleschceur par les artisles, avec farandoles. Irano un pugno di eroi. Il Duce con or- « Les Epaves », poesie. — Con una nota pubblicata dalla So- reposaient dans un verre à liqueurs. On Première exécution de ce genre. goglio li vede ancora attorno a un ta- cietà delle Nazioni di Ginevra, pubbli- FRANCIA e ITALIA Mlle Marcelle GHANOUX, de Perloz, volo di una caverna rischiarata da una n'avait pas trouvé de vase assez petit chantera « Funiculi Funicula ». cata dai giornali, rileviamo che il Go- pour les loger. D'autres violettes, pa- Et les chansons valdòtaines « J'ai cru scialba luce di lampada, misticamente Una grandiosa e magnifica manifes- Mlle Jeanne ZANARDI, de Quail, déjà couramment espagnol, allemand, italien et verno nazionale ha preso l'iniziativa di trouver loin de la Doire » et « Montagnes intenti ad ascoltare il snio verbo e pron- raìl-il, vont venir. En attendant, timi- costituire la Commissione d'arbitrato tazione di simpatia verso l'Italia, orga- dernent, mais d'une fapon incontesta- chantera « la Prière de la Tosca » (chant Valdòtaines » chantées en choeur clóture- ti, a un suo cenno, a offrire la loro vita previsto dal trattato del 1928 firmato nizzata dall'Assoclation amicale de la per la patria in pericolo. Il manipolo ar- ble, celles-ci embaumaient. bissé la dernière fois). ront la séance. dall'Abissinia. Benito Mussolini ren- presse latine ha avuto luogo mercoledì L'hiver relativement doux que nous dito era stato ohiamafo pazzo dagli uo- dendosi conto della gravità della situa- scorso nel salone del ristorante del mini dalla senile mentalità e dal senno de Challandavons traverse a trompé la nature. En », zione politica in Europa, esige una at- Journal, a alla quale abbiamo avuto l'o- dépit du vent, de la tempète, de la neige roso di liberalismo e di vecchia demo- tenzione concentrata, ha preso subito nore e il piacere di assistere. DECES crazia — da quegli uomini che spruz- et du froid de ces derniers jours, les UNE SORTIE CHAMPETRE partito. L'Italia rimette a più tardi le La sala gremita di colleghi della bourgeons sur les arbres commencent à LE LUNDI OE PAQUES Nous apprenons avec regrct le décès zavano aperto bigottismo per la nostra sue esplicazioni con l'Impero del Ne- slampa latina e di numerosi rappresen- d'une jeune valdótaine, Mlle Hélène Lu- russe, elle aide les acteurs à prendre l’accent qui Italia, mentre poi — mettendo da par- paraltre. Il sufflrait de quelques jours gus. E questa è una prova dell'amicizia tanti delle associazioni economiche dei de chaleur pour que nous voyions les Le Groupe Théàtral Valdótain prépare, boz, d'Aoste, décédée après une doulou- te le vecchie filosofie — negli androni due paesi, presentava un magnifico as- franco-italiana, inaugurata con gli ac- premiers lilas. Et cette première mani- cn grand secret, une sortie champétre de statali favorivano la imperante dema- cordi di Jloma, ma della serietà con la petto ; numerose le signore, fra la qua- festation — discrète encore — mais (l/oir la tutte en deuxième page) gogia. quale l'Italia è pronta a fare faccia a li abbiamo notata la celebre poetessa très nette du printemps a la douceur ious les artistes et de leurs familles pour Ma 1 pazzi erano tali perchè vedeva- une pièce historiqueJc lundi de Pàques, dans la forèt de Fon- de tutti gli avvenimenti. Rumena Vacaresco. d'une promesse : celle d'un renouveau no l'Italia negletta, vilipesa, tutta pian- — A poco a poco, per nostra buona Alla fine della colazione hanno preso prochain de toute la campagne encore tainebleau. AVIJS COMMERCIAUX gente e alla mercè straniera. A loro pe- successivamente la parola il Segretario dénudée et grise ; la promesse que, rò non mancava il senno e-ns avevano sorte, i pregiudizi cadono. Che in Ita- On sera ainsi toute la journée, au lia iK'i'. SI (j.ctesse creare una moia, u: n dell'Amicale. Maurice de Valeffe ; il se- quelque part, « on n'oublie pas ». convient à leurs divers rôles. grand air, dans les bois, au milieu des a esuberanza e npn mancavano di co- natore de Juvenel, il senatore Borletti, Nouvelle Baisse de prix raggio e lo diìmostrarono vincendo le moda propuo nostra, nata da cervelli rocs, presque comme si on était en Val- italiani e realizzata da mani italiane, e- frequentemente applauditi e i loro dis- — Une ère amicale s'est ouverte en- più dure prqve. corsi furono tutto un inno alla rinno- tre Rome et la Yougoslavie. En effet, en lee d'Aoste. chez Anloine PAYOT Il manipolo dei Aeri rivoluzionari si ra uno dei motivi prediletti sulla bocca degli adoratori del prodotto straniero. vata amicizia fra i due paesi Latini. remeltant ses lettres de créance au Départ en voitures particulières et rc- Produits St-Bernard moltiplicò e divenne legione : apriva la Robertprince Paul, M . ViolSaluard,a di Canupalto, nou- et dans Invece, ecco che i fatti dimostrano esat- Bella e imponente riunione, ripetia- pas en pique-nique. Bourg-St-Maurloe (Savoie), porta del futuro Benito Mussolini, oggi tamente il contrario. In Italia si ha l'i- mo, alla quale assistevano il Conte Pi- veau ministre d'Italie à Belgrade, a af- è comandante generale della Milizia — flrmé solennellemcnt le désir de l'Italie On en reparlera pas mes petits amis? miei Saint-Bernard, 13 fr. le kg. au lieu dea, si disegna il modello, si esegue il gnatti Morano di Custoza, nostro am- de 14 fr. sua geniale creazione — fondata su una basciatore, e parecchi parlementari de réaliser avec la Yougoslavie un rap- vestito e si fa tutto questo con sempli- Belle et bonne Tomme, le kg. 8 fr. 60 base e ritemprata dallo spirito del ma- cità, con genialità e con gusto, con quel francesi. prochement positif. Reprenant un dis- nipolo di pazzi la maggior parte dei complesso cioè, d'intenzioni e di espe- cours du Duce, le ministre italien a, en DEPART EN GROUPE DES ENFANTS au lieu de 9 fr. quali ancora oggi godono la Qpiena fidu- rienze, con quel senso dell'eleganza e ^^'^^W^^W%^ÌK^^^K^^ÌKk^^ÌKK^^^K%^ÌK^^lK^^^lK^^Ì9f^^ outre, souligné que son pays n'a l'in- Tomme de Z' Cholx, le kg 7 fr. 60. Actrice, elle tourne avec et les cia sua, e con mano ferma fanno: parte tention de troubler le développement et POUR LES VAOANCES AU PAYS Pontine premier oholx, le kg 10 fr. 60 della linea, che son propri dell'equili- l'intégrité territoriale yougoslave. del Governo nazionale. brato spirito italiano, recante in se la les années suivantes,par pains enliers, 11 fr. par mor- Voici s'approcher l'epoque des vacan- VARIÉTÉS Cette déclaration a été accueillie avec L'anniversario della fondazione dei tradizione millenaria d'une educazione ces. ceaux. Fasci è stato solennemente festeggiato aristocratica d'arte, di coltura e di bel- une grande satisfaction à Belgrade où fontine vieille salée, 9 fr. 50 par palns in tutta Italia. A Roma ha dato occasio- lezza. Dei modelli sono stati presentati La population d'Europe s'est ac- on eonsidère qu'elle met fin à la tension Celle année encore, le Secrétariat Val- entiers, 10 fr. par morceaux. ne a una imponente dimostrazione di a Torino e sono modelli di facile esecu- crue. C'est en Italie que lexcédent des italo-yougoslave. dótain va organiser le départ en groupe Groyère très vieux tout gras, le kg 11 fr. fedeltà al Regime e al suo Capo. Secon- zione, che anticipano con ariosa finez- naiasances sur les décès a été le plus — Tous les billets de banJt^]p gB gratis ? pap-OT kgr. l'ódu'ciitn "de 25 Imfl' pUò riservarci di scioglierei' e se è iKoir Ut ««{£ (Si ieuxiim'à 2