PROTECTION DES CAPTAGES DE LA VILLE DE PARIS _o_o_o_o_o_o~o_o_o_o_o_o_o_o_o_o_o_o_o_o_o_o

[ DANS LA REGION DE LA FERTE VIDAME _0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_

(EURE-ET-LOIR) o_o_o_o_o_o~o_ 1. RESUME

Le B.R.G.M. a entrepris, à la demande de la Direction départementale de l'Agriculture d'Eure-et-Loir, une étude hydro­ géologique des sous-bassins du Buternay, du Pipe-Souris, du Roule­ Crotte, du et de la Meuvette, affluents de la rive droite de l'Avre. r. Cette étude fait suite aux travaux de recalibrage des thalwegs exécutés dans le cadre des activités du Syndicat Inter­ communal d'Assainissement du secteur rural de et du [ Plan d'action régional du Perche et à leur incidence sur la pota­ bilité des eaux captées par la Ville de Paris à Rueil-la­ Gadelière. r Elle a été basée sur un relevé piézométrique des points d'eau, un lever géologique des émissaires et un examen photogéo­ logique du territoire. Il apparaît en conclusions que les travaux de recali­ brage des thalwegs ont retiré la couverture protectrice limoneuse [, et la couche colmatée des anciennes berges, mis à jour de nom­ breux points d'absorption, ponctuels (gouffres) ou étendus (zones poreuses) liés à la décompaction du sous-sol crayeux.

[.~ Des mesures de protec~ioncontre les pollutions entraî• nées dans les réseaux karstiques sont proposées. Mais une surveil­ lance constante des dispositifs mis en place devra ~treobservée [ pour que leur efficacité soit permanente. l 1

SOMMAIRE

1 TEXTE Pages ...._-- ... [ 1 - INTRODUCTION 1 2 - SITUATION & HYDROGRAPHIE 1 à 3 r 3 - GEOLOGIE & TECTONIQUE 3 à 5

[- 4 - PHENOMENES KARSTIQUES 5 & 6

5 - OBSERVATIONS SUR L'ECOULEMENT DES EAUX 6 à. 8 [- DANS LES EMISSAIRES

6 ~ CHIMIE DES EAUX DANS LES EMISSAIR~S 8 L 7 - ETUDE DES EAUX SOUTERRAINES 9 à 14 8 - CONSOMMATIOND'EAU & REJETS 14 [' 9 - CONCLUSIONS 15 à 18 r:

PLANCHE 1 Carte géologique à 1/100.000 1 PLANCHE 2 Profils géologiques PLANCHE 3 Carte des gouffres, dolines et zones 1 décompactées à 1/50.000 L PLANCHE 4 Carte bathymétrique de la nappe à 1/50.000 PLANCHE 5 Carte piézométrique à 1/50.000

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1 r-­ i PROTECTION DES CAPTAGES DE LA VILLE DE PARIS r DANS LA REGION DE LA FERTE VIDAME

(EURE-ET-LOIR) _0_0_0_0_0_0_0

1 - GENERALITES

La Direction départementale de l'Agriculture d'Eure-et­ Loir a confié au B.R.G.M, par une convention en date du 11/12/197~ l'étude de l'incidence des travaux de recalibrage des thalwegs entre LA FERTE VIDAME et RUEIL-LA-GADELIERE, sur le champ captant r' des sources de la Ville de Paris. L Cette étude comprend : Le lever géologique' des emlssaires et le repérage [ des zones absorbantes mises à jour lors des travaux. - Un relevé piézométrique synchrone des points d'eau de la région [ - Un examen photogéologique du territoire sur couver­ ture photographique de l'I.G.N. à 1/25.000. Le raccordement au Nivellement Général de la L des points d'eau de la région a été réalisé en partie par le Service régional de l'Aménagement des Eaux, en partie par des topographes privés, à la diligence de la Direction départementale de l'Agriculture de . Ce nivellement était en effet in­ dispensable, en l'absence d'une couverture cartographique à 1/25.000, pour déterminer avec précision les limites du bassin versant hydrogéologique. 2 - SITUATION et HYDROGRAPHIE

Le territoire étudié est inscrit dans un polygone défi­ ni par les communes de :

- VERNEUIL-SUR-AVRE (27) au Nord MOUSSONVILLIERS (61) à l'Ouest LA FERTE VIDAME ( 28) au Sud LES CHATELETS (28) à l'Est r - 2 -

Il couvre une superficie voisine de 150km 2 sur la­ quelle les activités sont essentiellement agricoles: cultures, p~turages,exploitations forestières. Les points les plus hauts de la topographie sont situés dans la for~tde La Ferté Vidame (+273). La cote d'émergence des sources de la Ville de Paris est voisine de +154 m, soit une dé­ nivellation de l'ordre de 120 m sur une distance de 18 km. Le territoire est drainé par quatre ruisseaux: - ruisseaux temporaires Buternay Roule-Crotte Lamblore et son affluent Pipe-Souris Ces ruisseaux confluent pour donner le Ru des Vignes - ruisseau pérenne : Meuvette Les trois premiers confluent en amont ou à l'intérieur du champ captant de la Ville de Paris avant de se jeter dans l'_ [ Avre. La Meuvette se jette, plus en aval, près de Dampierre et sort du territoire étudié au niveau de la commune des Ch3.tel.ets.

Tous ces coùrsdte~uont été recalibrés et redressés ainsi que leurs affluents et fossés associés, dans le cadre des travaux du Syndicat intercommunal d'Assainissement du Secteur [: rural de Senonches et du Plan d'action régional du Perche. A la date de l'étude sur le terrain (février 1971) les travaux concernaient 60 km d'émissaire. - Buternay ruisseau des Buttes rouges fossés de la Bruyère et de la Reverdière fossé de Vaurenard

.,. Roule-Crotte fossé de la Tuilerie ruisseau des Loquets ruisseau de Prémotteux ruisseau des Evis fossé de Cocherel - Lamblore fossé de Chalonge fossé du Bois de La Guet - Meuvette ruisseau des Bouquets ruisseau du Ch~neaux Dames fossé des Senteronds fossé du Boulay vallée des Souches, etc ... - 3 -

Si trois cours d'eau principaux sont orientés en moyenne SW-NE, perpendiculairement à la ligne de cr~te,le Buternay, le plus occident~l,décrit un arc de 90° entre Sa source, ~oissy-les-Percheet Rueil-la-Gadelière.

Les limons, colluvions de pente et formations d'altéra_ tion constituent une couverture continue sur les terrains en place. Les anciennes exploitations (marnières pour amendement, [ emprunts pour les remblais de la voie ferrée Verneuil-Senonches) ont été remblayées ou éboulées. En dehors de quelques regards ouverts sur l'Eocène, dans r les émissaires situés à la sortie de La Ferté-Vidame, la stratigra~ phie locale est connue par les coupes des forages réalisés pour l'alimentation en eau potable des collectivités, pour l'irrigation ou pour les établissements industriels. Les profils géologiques établis à partir de ces coupes (en annexe) font apparaltre une structure rayonnante au Nord de l'anticlinal de Senonches dont la charnière se superpose à la ligne de cr~tes, La région étudiée correspond à une surface structurale et les terrains en profondeur ont une pente parallèle à la pente topographique. L'arc que décrit le Buternay traduit bien la struc­ ture rayonnante au Nord de La Ferté-Vidame. [ Lever des émissaires Le lever géologique des émissaires a montré la présence de trois faciès : L a) plus généralement : argile rouge à silex ou conglomérats de silex renfermant localement des éléments congloméra tiques de l'Eocène (perrons, silex jaspés) b) par place, des pqches de limon avec silex plus ou moins roulés se substituent à l'argile de décalcification et des­ cendent en dessous du radier des émissaires. Ces poches peuvent s'étendre sur plusieurs centaines de mètres. Elles marquent les zones effondrées ou décompactées. Elles correspond~ntaux zones d'absorption diffuse des eaux de surface 1 c) des sables gris ou rouges de l'Eocène, sUr le plateau de La Ferté-Vidame, au niveau des ruisseaux des Bouquets et du Ch~neaux Dames

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Géologie profonde a). Crétacé supérieur décalcifié (Sénonien et Turonien) " . !;t· Toutes les' coupes 'de forages font mention d'argile à silex et de silex purs sur des épaisseurs com­ prises entre 8 m (La Ferté-Vidame) et JO m () en t~tede chaque ouvrage. Les ouvrages connus sont implantés sur les plateaux et l'épaisseur de l'ar­ gile à silex à l'aplomb des thalwegs est inconnue en amont des Sources de la Vigne. En aval de ces sources, le forage AEP de Rueil-la-Gadelière, dans le lit majeur du ruisseau des Vignes a traversé au moins 20 m de formations de décalcification. L b) Crétacé supéri~uraltéré_ j11 1 La craie t';yonieÎm"ë,"""sous l'argile à silex, présente des faciès d'altération: craie sableuse ou craie argileuse sur une épaisseur de 15 m environ. (AEP de Boissy-les-Perche et Rueil-la-Gadelière). c) Craie franche La craie franche appara1t avec les caractères ci­ L dessous - Craie blanche tendre sur 4 à 5 m L - Craie argileuse (60 m) jusqu'à la base du Turonien C'est au niveau de la craie blanche et de la craie [ sableuse d'altération que la probabilité de dévelop­ pement de fissures de dissolution est la plus [ grande. Cependant, aucun compte rendu de forage ne fait mention de la traversée de cavité. Seul le forage AEP de Boissy-les-Perche nO 2 (1969) fournit indi­ rectement un indic'e de rencontre de fissure karsti­ que par une e~ude minéralisation légèrement infé­ rieure à la normale et présentant une contamination imposant un traitement préalable. (Partie produc­ tive de l'ouvrage comprise entre 24 et 50 m de pro­ fondeur) .

d) Les Sables du Perche ( Cénomanien). Les Sables du p'erche, 'subordonnés à la craie du Turonien affleurent à l'Est de l'étang des Gauchois, au Sud du bourg des Ressuintes, par le jeu de la faille de Senonches. - 5 -

Dans le bassin étudié, les sables ont été traversés à : - Boissy-les-Perche (AEP1) entre 85 et 173 m de profondeur. Dans cet ouvrage, les Marnes à Ostracées n'ont pas été identifiées. - Rueil-la-Gadelière (Ville de Paris) entre 145 et 185,5 m. 1 La réduction de l'épaisseur des sàbles doit ~trerattachée à l'apparition des faciès crayeux dans le Cénomanien, non séparés ici de la craie turonienne. [ D'autre part, les forages de La Ferté-Vidame (Citroën) ont atteint les sables ainsi que le forage agricole de Beauche (Hérangeville). e) Le Jurassique a été identifié à Rueil-la-Gadelière (Ville de Paris) sous faciès calcaire, et à Boissy-les-Perche (AEp1) sous faciès marneux.

Les relevés de terrain et l'étude photogéologique ont permis de cartographier les anomalies consécutives à l'affaisse­ ment des vo~tesdes réseaux karstiques aussi bien au niveau des thalwegs qu'au niveau des plateaux. Ces anomalies ont été représentées sur la planche 3, r: sous les rubriques suivantes :

- Zones décompactées, c'est-à-dir~,les zones d 1 affaissement [ (dolines) et les zones où les limons comblent les affaisse­ ments. Zones de gpuffres ou bétoires, gouffres (ou bétoires) i­ 1 solés. Observations sur le terrain des témoins du karst mis à jour l par les travaux (lits mineurs) - Thalweg du Buternay L 4 zones décompactées et 1 gouffre en amont de 3 gouffres entre Boissy et Vaurenard 2 zones décompactées et 1 gouffre entre les Harangères et - Thalweg du Roule-Crotte 3 zones décompactées et 2 gouffres entre Bonvilliers et la ferme de la Cantinière avec 1 gouffre en amont du pont de la route D 317 et 1 gouffre en aval de Sorel 5 zones décompactées entre Corbtn et le Bois Normand - 6 -

Thalweg du Lamblore 1 zone décompactée entre La Ferté-Vidame et Lamblore Zone décompactée et gouffre du Haut Chevrier Zones décompactées de Bertin et de Cuvray 1 gouffre au droit du Bois Normand Thalweg du Pipe-Souris 5 zones décompactées et 2 gouffres entre La Ferté­ Vidame et le Bois Spert dont 1 gouffre en aval de la route nationale 841 et 1 gouffre près du Bois Spert [ Thalweg de la Meuvette 3 zones décompactées entre les Resuintes et Les Ch~te- lets avec 2 gouffres au lieu-dit le Barry 2 zones décompactées sur le ruisseau des Bouquets 1 gouffre sur le ruisseau du Ch~neaux Dames 4 zones décompactées sur le fossé des Denteronds L Observations photogéologiques L'examen photogéologique a permis de déceler, au niveau 1: des thalwegs, des accidents non observés sur le terrain: - 3 zones décompactées et 2 gouffres dans le thalweg du Roule-Crotte L 2 gouffres dans le thalweg du Pipe-Souris 3 11 11 11 du Lamblore 2 gouffres dans le ruisseau des Bouquets 4 gouffres et un groupement de gouffres dans le thal­ weg de la Meuvette. Au niveau des plateaux, la densité des accidents est particulièrement importante entre Beauche et Les Ch~te1ets, entre Boissy-les-Perche et Beauche, à l'Ouest et au Sud­ [ ouest de Rohaire, ainsi que dans le triangle Lamblore, Cocherel et la Chapelle-Fortin. l Au cours de l'étude sur le terrain, les émissaires ont été en eau pendant deux périodes : 1 du 18 février au 2 mars 1971, à la suite des précipi­ tations atmosphériques

- à partir du 11 mars, à la suite de chasses des étangs de l'amont. - 7 - Ces périodes d'activités ont permis de faire des cons­ tats de pertes ponctuelles ou étendues. Buternay Des zones d'absorption ont été observées:

- en amont de Rohair~au passage de la route départe­ mentale nO 117 r à Boissy-les-Perche, à 150 m en aval du cimetière - au gouffre du Vaurenard,malgré les travaux d'occlu­ r sion de ce gouffre - en aval des Harengères. Roule-Crotte Des pertes ont été notées 1 en amont de Sorel (zone décompactée) - au pont de Sorel (bétoire, gouffre absorbant) aU Sud de Cocherel (zone décompactée) 1_ Lamblore En plus des zones d'absorption connues depuis toujours, 1 à savoir : aU Haut Chevrier (zone décompactée de 300 m de lon­ gueur et 1 gouffre absorbant consécutif à un effondre­ 1 ment apparu depuis le recalibrage de l'émissaire) - au hameau de Bertin (bétoire) 1 Il a été constaté que la totalité du débit du Lamblore disparaissait au niveau d'une zone décompactée de 600 m de longueur située en amont du pont de la route départementale 1 117 entre Beauche et Bqissy-les-Perche. Rappelons ici que le Lamblore est alimenté, entre autres, par les effluents de la station d'épuration de la Ferté-Vidame. Pipe-Souris Le recalibrage de ce cours d'eau a également découvert des zones d'absorption - en aval de la ferme du Buisson (zone décompactée) en amont de la ferme de la Brosse (gouffre absorbant) [ - 8 -

Meuvette Les travaux de recalibrage ont eu une très grande in­ fluence sur ce cours d'eau, seul cours d'eau pérenne de la zone étudiée. Ses eaux disparaissent actuellement entre La Puisaye et le hameau de Magny, en aval du bourg des Chatelets.

6 - CHIMIE DES EAUX DANS LES EMISSAIRES

Des prélèvements ont été effectués dans les émissaires du Buternay (pont de Vaurenard), du Lamblore (en aval du Bois Spert) et de la Meuvette (le Magny) le 19 février 1971. Les résultats ci-dessous ont été obtenus:

BUTERNAY LAMBLORE MEUVETTE pH 7,4 7,5 7,4 Résistivité à 20° en ohms-cm/cm2 7648 4986 4971 Turbidité en gouttes de mastic 60 25 50 N0 2 en mg/l 0,02 0,013 0,02 NH4 en mg/l 0,27 0,23 0,23 Détergents" 4,36 0,1 /0,1 r Na 6,1 8,8 7,3 K 2,4 2,8 3,0 Ca 18,6 26,2 27,8 l Mg 2,0 2,4 2,7 Fe 0,55 0,83 1 ,05 l 21 21 ,5 24,0 37 42,7 48,8 1 17 23 25 9 19,5 20

Ces analyses montrent que le Buternay est le ruisseau le plus sensible à la pollution par les détergents. Par contre, le Lamblore et la Meuvette sont les plus riches en nitrates, les teneurs restant cependant en dessous des limites de potabilité. - 9 -

L'inventaire des points d'eau réalisé en février 1971 a permis de recenser 177 ouvrages. Les orifices de ces ouvrages ont été rattachés au Nivellement général de la France, de sep­ tembre 1971 à mai 1972, sous l'égide du Ministère de l'Agricul­ ture, Les résultats des relevés piézométriques ont été syn­ thétisés au niveau de deux documents : 1 - Carte bathymétrique ou représentation de la hauteur dénoyée du réservoir. - Carte piézométrique ou représentation de la topogra­ phie de la nappe au cours de la période considérée. 1) Carte bathymétrique Cette carte permet de faire ressortir les points sui­ [ vants : La nappe de la craie sous les plateaux s'équilibre vers 30 m de profondeur, sauf aux environs immédiats L de La Ferté-Vidame où les eaux souterraines, plus ou moins tributaires des réservoirs de l'Eocène résiduel, s'équilibrent entre 0 et 10m de profondeur. - L'isobathe 0, qui traduit les zones d'affleurement de la nappe (émergence) appara1t en règle générale quatre fois dans chacun des thalwegs. La première zone d'émergence, à l'amont du bassin, est visible d'Est en Ouest aux Ressuintes, à Lamblore et Réveil­ lon. La seconde appara1t aux environs de la Mulotière (Meuvette) à Morvilliers (Lamblore), à Cocherel (Pipe­ Souris), à Sorel (Roule-Crotte). La troisième ligne d'émergence passe par la Haute-Barre (Meuvette), Bois Spert (Lamblore), Boissy-les-Perche (Buternay). La dernière ligne de sources appara1t au hameau du Magny (Meuvette), aux Sources de la Vigne (émergences captées par la Ville de Paris) et auX Harangères (Buternay) .

Les zones d'émergence dans un m~methalweg sont dis­ tantes de 2 à 3 km. Entre ces zones, la densité des regards sur la nappe est nulle le plus souvent et la profondeur de l'eau souterraine par rapport au sol reste inconnue. De ce fait, les conditions d'émergence restent problématiques. Les sources de l'amont sont temporaires. Les autres sont pérennes. Parmi celles­ ci, les sources de la dernière ligne d'émergence sont des gouffres émissifs du karst sous-jacent dont les eaux sont en charge. - 10 -

Les émergences de la 2ème et Jème ligne doivent leur origine à une différence de perméabilité entre le col­ luvionnement des flancs et .fonds de vallée et le réser­ voir aquifère proprement dit. 2) Carte piézométrique La carte piézométrique permet de diviser le bassin étudié en deux zones : a) Zone amont englobant les 2 premleres lignes d'émergence jusqu'à, d'Est en Ouest, , Morvilliers, Cocherel et Rohaire. La nappe s'écoule entre les cotes r +250 et +180. Son gradient est voisin de 5% sous les plateaux. Cette valeur traduit une perméabilité médio­ cre m~me dans les secteurs où les dolines sont nom r- breuses (RN 841 entre Sorel et le Buisson). Par contre, dans les thalwegs, le gradient est compris entre 0,7 et 1%. I b) Zone aval oÙ le gradient est toujours inférieur à 1%, pouvant atteindre 0,1% dans le thalweg du Buternay. Dans cette zone, la surface piézométrique passe de la [ cote +175 à la cote +150. Les limites des sous-bassins sont nettement tranchées L à l'amont de chaqùe émissaire - Buternay jusqu'à Boissy Roule-Crotte jusqu'au Bois Normand L Pipe-Souris jusqu'au Buisson Lamblore jusqu'à Morvilliers [ - Meuvette et affluents jusqu'à la Maucelière. En aval, par suite de la diminution de la valeur du gra­ dient, l'influence du drainage par les thalwegs s'estompe et les intercommunications entre sous-bassins sont pos­ L sibles Buternay : écoulement possible vers le bassin du Roule­ Crotte en aval de Vaurenard et vers le bassin de l'­ Avre en amont de Rohaire par la vallée du Haut Broult. - Roule-Crotte : communications possibles vers le bas­ sin du Buternay entre La Chapelle-Fortin et Cocherel. Pipe-Souris : communications possibles vers le Lam­ blore à la Broutinière. - Ruisseau des Bouquets : communications possibles avec le Lamblore au SE de Morvilliers. Communications pos­ sibles avec le Ru de la Gadelière à partir de la Man­ celière. - 11 -

D'après La piézométrie, le bassin de la Meuvette est indépendant du bassin alimentaire des Sources de la Vigne. Cependant, au niveau de la Mancelière et des Ch&t'elets, il suffit que la nappe subisse des variations de faible amplitude pour q~e l'écoulement soit orienté vers le Ru de la Gadelière et les cap­ tages du Trou d'Eau et du Breuil. J - Essais de traçage et carte piézométrique (1) a) Influence sur les puits r - Bassin du Buternay In'ection de fluorescéine dans le ouffre du Vaure­ nard 10 avril 1900 .

La réapparition du colorant dans ~iverspuits à l'Est et au Nord-est du point d'injection (dont r' puits du PN 40, des Harangères, de la Noé, de la petite Noé, du Bois Normand), implique la pré­ sence de dames piézométriques circonscrits par l'hydroïsohypse +160 sur le plateau qui sépare le 1. Buternay du Roule-Crotte. Par contre, l'influence de la coloration sur le puits de la Gadelière ne peut s'expliquer par la piézométrie actuelle. RappeLons que les relevés piézométriques connus depuis la fin du siècle dernier danslli région [, parisienne montrent entre 1900 et 1910 l'étiage le plus bas qui ait été enregistré. In'ection de fluorescéine dans le ouffre du 1. lavoir de Boiss 2 'uillet 1900 La réapparition du colorant noté dans le puits de l'école des filles de Boissy et le puits de la ferme du Bois Josse implique également une surface piézométrique très différente de celle observée en [ février 1 971 • Bassin du Lamblore In'ection de fluorescéine ouffre du Haut- Chevrier zone contournée ar l'émissaire actuel qui a mis à 'our une bétoire active le 8 mai 1900 La coloration, en dehors des puits du Haut-Chevrier et des écarts non identifiables à l'heure actuelle, a été notée dans les puits:

- des Brontinières et de la Brosse au NW - de Bertin, du Bois Spert, de la Cour Petral et de Morvilliers au Nord

1) Bibliographie Annales Ville de Paris 1899-1902 r 1 - 12 -

- d'Herangeville, de Beauche, de la Barotte, du Ch~teaudu Gland et de la Gadelière au Nord-est. La piézométrie actuelle ne permet,pas d'expli­ quer la coloration au Ch~teaudu Gland. [ In,jection de fluorescéine le 24 septembre 1900 Seuls les puits dû Bois, Normand, de Chalonge et de

la Barotte ont é 1t6 att'ë'ints par le colorant. Cette opération montre que les mesures de fluorescence dans les puits peuvent donner des résultats posi­ tifs sans que la fluorescéine soit responsable de la coloration de l'eau (cf DIENERT, second rapport sur les Sources de l'Avre, signalant comme ouvra­ ges peu représe~tatifsles puits des Harangères, de Bois Normand, de Beauvais, etc ... ) D'ailleurs, les expériences ulté-rieures, compte tenu de cette constatation, ont montré l'absence de coloration dans les puits témoins. Ces expériences sont rap­ L pelées ci-dessous : Coloration du gouffre de Sorel (4 mai 1901) r: Thalweg du Roulé;"Crot'té. Les puits situés entre ce gouffre et les sources [' ,n'ont pas montré ,le passage du colorant. - Coloration du ouffre de Boulla Thalweg du Pipe-'-SoUlfis' }:' avril Les puits ont également été observés sans résul­ tat. f b) Influence sur les sourceS Les interprétations dès' rê'stlltats doivent litre considérés avèc réserves quand il s'agit des puits influenc6s. On remarque que l'effet des colorations sur les sources, par contre, suit assez bien la piézométrie actuelle. - Gouffre amont de Rohaire Coloration de l'ensemble des Sources de la Ville de Paris par le court-circuit vers la vallée de l'Avre en aval de la Lambergerie qui conflue avec les réseaux karstiques sous-alluviaux de la val­ lée de l'Avre (cf coloration du gouffre de la Lambergerie, en dehors du bassin étudié). - 13 -

- Gouffre de Boissy-le-Sec

L'essai de coloration a montré que les réseaux karstiques du Buternay au niveau de Boissy étaient en relation avec le bassin du Roule­ Crotte (Absence de coloration sur la source d'Erigny) par les réseaux de drainage qui sépa­ 1 rent les dames piézométriques signalés plus haut. r - Gouffre du Vaurenard Colorations de toutes les sources du groupe de Nouvet par le bassin du Roule-Crotte et par le bassin du Buternay. - Gouffre de Sorel Absence de coloration sur la source d'Erigny, Foissy (Ecoulement sous fluvial limité au bassin [ du Roule-Crotte). - Gouffre de Boullay-saint-Clair (Pipe-Souris) Coloration des sources en aval de la source Foi­ L sys. - Gouffre du Haut-Chevrier (Lamblore) Coloration nette ou intense sur les sources Foi­ sys. Dans les deux derniers cas ci-dessus, on remarque que les circulations sous fluviales du bassin supé­ rieur et moyen du Lamblore et de ses affluents re­ joignent le sous-bassin du ru de la Gadelière. 4 - Variations piézométriques enregistrées au cours de l'étude Au cours de l'étude, huit puits témoins ont été observés afin de contr81er' les fluctuations de la nappe - Lamblore - Les Rableux: baisse de 0,48 fi entre le 15-2 et le 15-3-1971 - Beauche - La Brèche: s~s variation - Beauche - Les Bois Verts baisse de 0,33 fi entre le 16-2 et le 12-3-1971

- Beauche - Mézian baisse de 0,37 m entre les m~­ mes dates - 14 -

- Beauche - Place baisse de 0,28 m entre les m~mes dates Rueil-la-Gadelière - Bois de Rueil : recharge de 0,38 entre le 17-2 et le 12-3-1971 - Rueil-la-Gadelière - La Tourillère : baisse de 0,23 m entre le 15-2 et le 12-3-1971 - La Chapelle-Fortin - PN 28 recharge de 0,07 m entre [ le 10-2 et le 1-3-1971. Les fluctuations enregistrées ont une amplitude inférieure à 0,50 m, donc sans influence sur la repré­ [ sentation de la piézométrie par des hydroïsohypses équi­ distantes de 5 m.

[ 8 - CONSOMMATION D'EAU ET REJETS

L'alimentation en eau potable des collectivités [ représente un prélèvement journalier de 430 m3 . Les prélève­ ments individuels à usage domestique ou agricole sur les puits anciens ou forages seraient de l'ordre de 650 m3 /jour, compte [ tenu de l'alimentation du bétail et de l'irrigation. Dans l'ét·at actuel des infrastructures, seule la ville de La Ferté-Vidame est dotée d'un réseau d'assainissement 1 partiel et d'une station d'épuration. Les effluents sont déver­ sés dans le Lamblore. Dans les autres agg10mé~ationsou écarts, les eaux usées sont éliminées par ruissellement ou par des dis­ l positifs basés sur l'absorption par le sol. Au total, en dehors de la partie d'effluent qui peut ~trereprise par l'évapotranspiration, les eaux usées réa1imen­ tent les nappes souterraines. r ! - 15 - 9------CONCLUSIONS Le lever géologique des émissaires, l'étude photogéolo­ gique des bassins versants, les relevés piézométriques et la syn­ thèse des observations faites par les services de la Ville de Paris au début du siècle permettent de dégager une série de con­ clusions relatives aux différents aspects de la vulnérabilité de la nappe et de la sauvegarde des captages qui alimentent l'aqueduc de l'Avre. En effet, les études montrent que les travaux ont en­ tamé la couverture qui assurait, partiellement sans doute, une protection contre les pertes du réseau de surface. r 1) Considérations piézométriques - Relations entre sous­ bassins~ [ La carte piézométrique, situation de février-mars 1971, a ~is en évidence les intercommunications entre les sous­ bassins suivants [ Buternay-Avre, en amont de Rohaire. Meuvette-Ruisseau de la Gadelière. [' - Buternay-Roule Crotte, au niveau de Boissy-les-Perche (Si l'on tient compte des observations de coloration du début du siècle). De plus, d'après les colorations de 1900, l'Avre serait en relation avec le Buternay (expérience du gouffre de la Lambergerie) en dehors de la zone étudiée. [. De ce fait, la définition des périmètres de protection prévus par la législation en vigueur devrait inclure au moins les sous-bassins des affluents de la Meuvette (rive gauche). 2) Les zones d'absorption. [. Ces zones sont de deux types :

- Gouffres ou groupement de gouffres absorbants, anoiens ou postérieurs au recalibrage des thalwegs. Zones absorbantes ou lits poreux correspondant à des portions de thalweg effondré et remblayé par des élé­ ments fins, limoneux, Perméables, transportés par les crues (limon de débordement). 2-1 Les gouffres absorbants Les anciens gouffres ont été soit évités par les émissaires (Haut-Chevrier), soit rebouchés avec des matériaux prélevés sur les déblais lors de la réalisation des émissaires (Vaurenard, Bertin, Bois-Normand). r - 16 -

Mais ces mesures nrant pas été toujours efficaçes. - Absorption par le gouffre du Vaurenard à la suite du débordement de l'émissaire du Buternay en février 1971. Le débordement a été accidentel à la suite d'un bouchon de branches et de feuil­ [ les arrgté par une cl8ture de p~turagebarrant le thalweg aU passage des animaux. [ - Affaissement des matériaux de remblai provo­ quant des cuvettes au niveau des radiers : Buternay en aval de la RD 117 7 - Apparition de nouveaux gouffres depuis la cons­ truction des émissaires : Haut Chevrier sur le Lamblore, entre le bourg de Boissy et la RD 117 7 sur le Buternay. 2-2 Les zones d'absorption diffuses Ces zones dont la présence avait été signalée déjà lors des enqugtes de 1900 et 1901 sont nombreuses et d'extension variable, de quelques mètres de [ longueur à 600 mètres (Thalweg du Lamblore, absorp­ tion totale du ruisseau). Les zones d'absorption diffuses affectent en particulier le nouveau thal­ [: weg de la Meuvette dont le débit se perd en totali­ té alors que le cours de ce ruisseau était perma­ nent avant les travaux r: L'influence des zones d'absorption diffuse sur la transmission des pollutions (turbidité ou bactério-­ logie) n'est pas négligeable malgré la finesse des limons. Un exemple peut en gtre trouvé dans le contr8le de la turbidité observée le 13 mars 1971 aux sources de la Ville de Paris à la suite d'une purge des étangs de La Ferté-Vidame dans le Pipe­ l Souris (Q = 200 lIs) les 11-12 et 13 mars, avec absorption totale dans la zone poreuse située en amont de la route départementale 117 à Beauche. 3) Mesures à prendre. 3-1 Cas particuliers 3-11 Gouffres absorbants

- Reboucher les gouffres absorb~ts actuelle­ ment visibles (déjà partiellement comblés artificiellement ou naturellement) par du 1 gravillon 3/8 et du sable fin type sable du Perche, afin de constituer un filtre pour l'eau et un écran pour les particules de li­ mon qui assureront progressivement le colma­ tage du filtre. - 17 -

- Contr81er la bonne tenue des filtres mis en place. - Surveiller les zones où la photogéologie signale des décompactions susceptibles d'évoluer en gouffre ainsi que les dolines qui ont été notées dans les émissaires. r 3-12 Zones poreuses Il paraft indispensable d'imperméabiliser les zones·poreuses.

Quatre solutions peuvent ~treenvisagées à cet effet : Films p12stiques. La présence de silex tranchants et les difficultés d'ancrage des films au niveau des parois (qu'il est indis­ pensable d'imperméabiliser également) L rendent cette méthode inéfficace. - Compactage d'argile sans silex (Argile de l'Eocène ou du Cénomaniënj-dans la mesure où dès compacteurs peuvent efficacement opérer sur les radiers aussi bien que sur l"s parois. - Imperméabilisation au bitume.

[ - - Cuvelage de béton, solution recommandée. 3-2 Dispositions générales - Eviter la pose de c18tures en ronce artificielle en travers des émissaires. Ces c18tures s'opposent au passage des matériaux flottants lors des crues l et constituent de ce fait des barrages qui ont pour conséquence : - la formation de "marmites de géant" (amorce de gouffres) par les remous de l'eau au niveau des radiers le débordement des eaUX vers les gouffres ou­ verts dans le lit majeur (cas du Vaurenard) - Réglementer les chasses des étangs de l'amont afin d'éviter des débits instantanés susceptibles de compromettre la tenue des dispositifs de pro­ tection mis en place - 18 - r - Réglementer également les rejets des effluents d'élevage dans les zones poreuses, dolines ou gouffres des thalwegs (exemple: élevage de san­ gliers en amont de Rohaire). En résumé, les travaux qui ont été réalisés rendent nécessaires une surveillance constante de la bonne tenue r des radiers et des parements des émissaires, de leur propreté et des aménagements qui pourraient ~treentrepris par les riverains, si l'on veut que les mesures prises pour l'occlu­ r: sion des gouffres absorbants et l'imperméabilisation des zones poreuses aient une efficacité durable: r:

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Orléans, le 15 octobre 1972

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OBSERVATIONS PHOTOGEOLOGIQUES OBSERVATIONS SUR LE TERRAIN Gouffres ouverts dans le lit mineur Zone decompactée Zone decompactée ---"'-- limite départementale Gouffres partiellement remblayés dans le lit mineur Echelle 1/50000 • Doline existante ou en formation • Doline existante ou en formation o Ruisseau temporaire ou riviere { lit mineur et majeur) Zone de grande densité de dolines BUTERNAY Emissaire principal Sources -'l l .\"'V " ' , . , l';>" d. J;

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Hydroisohypse variante possible , 4 ~ ------Hydroisohypse supposee lL~ P' ~ 'C"j ; *- ;,'; @"..::::::-, ==.::;-~ Expérience de traçages par la ville de Paris ( 1900 - 1901)

Captage ville de Paris

Axe de drainage

-hait ~ ! . , " ,,,- ~.- "" .7 Indice d'archivage B.R G,M des points d'eau

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/ 72 SGN 323 BOP Echelle 0,6