VOLUME 1 : EXPERTISE HYDROLOGIQUE 100, rue desFougères -69009LYON 8 0 0 2 E R B M E V O N 2 U D E U R C T S O P E S I T R E P X E [email protected] www.dynamiquehydro.fr Tél -fax: 04.78.83.68.89 Dynamique HydroDynamique Syndicat de rivières Brévenne - Turdine - Brévenne rivières de Syndicat E N I D R U T - E N N E V E R B Février 2009 Février

815, route deChamp Farçon contatct@hydrétudes.com 04.78.27.25.64

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1. ANALYSE DES PLUIES

Les crues du premier novembre 2008 sur les bassins versants de la Brévenne et de la Turdine sont la conséquence, d’une part des fortes précipitations des vendredi 31 octobre et samedi premier novembre, mais également d’une forte saturation des sols due à deux épisodes précédents : les 7 et 8 octobre, ainsi que les 21 et 22 octobre. Le bulletin Au fil du temps de l’Association Météorologique d’Entre Rhône et Loire1 notait, dans sa parution de novembre, sous le titre « Octobre déborde » : «On le pressentait depuis l’été, à présent c’est une chose entendue : 2008 sera une année très arrosée. Dès la fin octobre, toutes les stations suivies dans cette revue possèdent déjà des cumuls annuels supérieurs à ceux d’une année normale entière. Les lieux les plus anormalement mouillés durant ces 10 premiers mois se situent entre le Breuil, Anse et Montchal. Au Breuil2, le cumul d’eau recueilli depuis le premier janvier dernier dépasse désormais celui de toutes les années complètes depuis 1969, exceptée 1977. On ne s’étonnera pas qu’en ce lieu, octobre 2008 devienne le mois le plus arrosé depuis au moins janvier 1969 ni que les 104 mm tombés entre le 21 octobre 14h et le lendemain 8h fassent de ce 22 octobre le jour le plus pluvieux depuis au moins 39 ans (…) A l’heure où sont écrites ces lignes, début novembre, la région vient de recevoir entre 50 et 100 mm supplémentaires. »

1.1. Etude de l’épisode sur trois postes pluviométriques

Nous disposons des pluies du 31 octobre et du 1er novembre sur 3 stations proches du bassin (Tableau 1 et Figure 1)

Tableau 1 : pluies de début novembre

Saint Germain sur - l’Arbresle 31/10 44.2 13.4 16.5 1/11 60.8 70.7 87.5 2/11 3 0.4 1.5 Soit en deux jours (31/10 75 84.1 104 et 1/11)

1 Bulletin disponible sur le site de l’association, qui dispose en outre de nombreuses autres informations : http://www.meteo‐rhone‐loire.org 2 Situé sur l’Azergues, à 3 km du bassin versant de la Turdine

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Figure 1 : position des pluviomètres proches du bassin versant Brévenne-Turdine

Nous disposons, sur deux de ces pluviomètres (Les Sauvages et Brindas), des pluies fréquentielles en 1 et 2 jours, et ces pluies sont, à 2 mm près, identiques. On considérera donc qu’elles sont valables sur l’ensemble du bassin versant.

Les valeurs de ces précipitations, associées à des périodes de retour, sont reportées sur la Figure 2. Nous avons apposé sur le même graphique les valeurs mesurées les 31 octobre et 1er novembre.

Figure 2 : Recherche de la période de retour de la pluie du 31 octobre sur les trois pluviomètres

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Figure 3 : Recherche de la période de retour de la pluie cumulée entre le 31 octobre et le 1er novembre sur les trois pluviomètres

On obtient les périodes de retour suivantes :

Tableau 2 : périodes de retour des pluies en 1 et deux jour, lors de l’épisode de crue

Le 1er novembre en deux jours Brindas 4.5 ans 4 ans Tarare-Les Sauvages 9 ans 8 ans Saint Germain s/ l'Arbresle 33 ans 33 ans

En conclusion, les pluies des 31 octobre et 1er novembre étaient fortes, mais sans commune mesure avec la crue qu’elles ont engendrée. On remarque que la partie nord du bassin a été moins affectée que le centre. Cette répartition spatiale est précisée dans le paragraphe qui suit.

1.2. Etude spatialisée Nous avons pu profiter du travail réalisé par l’Association Météorologique d’entre Rhône et Loire, qui analyse les données recueillies sur 80 pluviomètres répartis sur les départements du Rhône et de la Loire.

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Figure 4 : isohiètes de l’épisode du premier novembre (gauche) et d’octobre au 1er novembre inclus (droite) – les isohiètes de l’AMRL ont été digitalisées afin de calculer les cumuls.

On remarque que, si l’épisode du premier novembre a plus durement frappé la Loire (bassin de la en particulier), l’épicentre du cumul pluviométrique sur un mois est situé en plein cœur du bassin versant Brévenne / Turdine, débordant sur le reste du bassin de l’Azergues.

Nous avons réalisé (cf. Tableau 3), à partir de ces isohiètes, les cumuls sur les différentes parties du bassin versant, à savoir : ‐ La Brévenne à l’amont de sa confluence avec la Turdine (noté Brévenne) ‐ La Turdine à l’amont de sa confluence avec la Brévenne (noté Turdine) ‐ La Brévenne entre la Confluence avec la Turdine et l’Azergues (noté Aval)

Tableau 3 : lames d'eau par sous-bassin, d’après les isohiètes de l’AMRL

BV Surface Lame d’eau épisode du Lame d’eau d’octobre au 1/11 1/11 inclus AVAL 28.0 km² 80.5 mm 209.0 mm BREVENNE 236.7 km² 87.6 mm 218.9 mm TURDINE 174.1 km² 80.1 mm 234.9 mm TOTAL 438.8 km² 84.2 mm 224.6 mm

NB : Ces données prennent en compte le poste de Montrottier qui a eu le plus fort cumul lors de l’épisode du 1er novembre (98 mm).

Les valeurs du Tableau 3 montrent : ‐ De très fortes précipitations avant l’épisode du 1er novembre, ayant affecté préférentiellement le bassin versant de la Turdine, ‐ Une différence non négligeable lors de l’épisode du 1er novembre entres les bassins versants de la Brévenne et de la Turdine (7,5 mm), pouvant expliquer que la crue de cette dernière a été relativement moins importante.

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2. ETUDE DES DEBITS

2.1. Problématique de la mesure des débits de crues extrêmes

L’étude des débits des épisodes d’octobre et novembre 2008 impose que l’on s’intéresse, non seulement aux débits mesurés sur la Brévenne (Station de Sain-Bel) et la Turdine (Station de l’Arbresle-Gobelette), mais aussi à ceux des autres stations du bassin versant de l’Azergues : Châtillon (en amont de la confluence Azergues / Brévenne) et (en aval). En effet, il est important de rappeler ici que nulle part les débits ne sont mesurés : ils sont en réalité calculés à partir des hauteurs d’eau mesurées aux stations, et des courbes de tarage donnant la relation hauteur / débit. Cette courbe de tarage est issue de mesures de vitesses aux stations réalisées par la DIREN lors de campagnes, en crue et en basses eaux. Bien évidemment, aucune mesure de vitesse n’a pu être réalisée lors des crues d’octobre et novembre, le courant étant bien trop important, les rivières trop dangereuses pour ces manipulations. Ainsi, il est nécessaire pour connaître les débits lors des fortes crues d’extrapoler les courbes de tarage constituées par des mesures réalisées lors de crues de moindre importance. Cela peut conduire à d’importantes incertitudes. De plus, on trouve également d’autres sources d’incertitudes lors des crues débordantes : ‐ La rivière sort de son lit et envahit le lit majeur sur une grande largeur : de faibles variations de hauteur d’eau peuvent alors correspondre à de fortes variations du débit : c’est le cas sur la station de l’Azergues à Lozanne. ‐ La rivière sort de son lit et une part importante du débit court sur le lit majeur, déconnecté du lit mineur : c’est le cas de la station de la Turdine à l’Arbresle (Gobelette), ‐ La section de la rivière varie fortement par phénomène d’érosion lors de la crue, ‐ En cas extrême, la station peut être emportée par la crue, ce qui a été le cas de la station de la Brévenne à Sain-Bel.

2.2. Reconstitution des débits de la station de Sain-Bel sur la Brévenne

La DIREN Rhône-Alpes a analysé les données brutes disponibles. Pour les débits de la Brévenne une reconstitution a été nécessaire, en calant : ‐ La pointe de crue par rapport aux observations de terrain et aux crues antérieures, notamment celle de 2003 ‐ La forme de l’hydrogramme par rapport aux observations antérieures comparées aux hydrogrammes de la Turdine. Ce calage est expliqué dans la note de la DIREN présentée en annexe 1

2.3. Débits de pointe

Les débits de pointe de crue sont estimés par la DIREN à :

Tableau 4 : débits de pointe de crue en m3/s selon estimations DIREN

Station Crue d’octobre Crue de novembre Brévenne à Sain-Bel 31.4 202 Turdine à l’Arbresle (Gobelette) 68.1 118

Sous l’impulsion du SYRIBT et de la DDE du Rhône, le bassin versant Brévenne-Turdine a fait l’objet de deux études hydrauliques récentes : ‐ Programme de restauration hydraulique et écologique du bassin versant Brévenne-Turdine, BURGEAP, 2007 ‐ Plan de prévention des risques inondation Brévenne-Turdine, GEO+, 2008

Nous avons reporté ci-dessous les débits caractéristiques (crues décennale et centennale) calculés par ces deux bureaux d’études.

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Tableau 5 : débits caractéristiques de crue (m3/s) au droit des stations selon BURGEAP et GEOPLUS

BURGEAP Q10 Q100 GEOPLUS Q10 Q100 Brévenne 66 146 Brévenne 89 160 Turdine 58 133 Turdine 68 130

Selon ces valeurs, les périodes de retour estimées par les deux bureaux d’étude des crues d’octobre et novembre sont les suivantes :

Tableau 6 : Période de retour des crues d’octobre et novembre selon BURGEAP et GEOPLUS

BURGEAP OCTOBRE NOVEMBRE GEOPLUS OCTOBRE NOVEMBRE Brévenne 4 516 Brévenne 2 400 Turdine 14 63 Turdine 10 64

En somme, BURGEAP et GEO+ s’accordent sur les points suivants : ‐ La crue d’octobre est courante sur la Brévenne, de l’ordre de la décennale sur la Turdine ‐ La crue de novembre est extrême (~500 ans) sur la Brévenne, rare (~60 ans) sur la Turdine

2.4. Comparaison des volumes écoulés

Le fait d’avoir plusieurs stations de mesure sur un bassin versant permet de comparer les volumes écoulés à chaque station. Etant donnée la configuration des cours d’eau, on doit obtenir lors d’une crue la relation suivante sur les volumes écoulés : VBREVENNE A SAIN-BEL + VTURDINE A GOBELETTE + VAZERGUES A CHATILLON + VBASSIN VERSANT INTERMEDIAIRE ~ VAZERGUES A LOZANNE

NB : • Dans un premier temps, le volume produit par le bassin versant intermédiaire, compris entre les stations amont (Saint-Bel, Gobelette, Châtillon) et la station aval (Lozanne), est négligeable. • Les volumes écoulés sont calculés sur des durées de 4 jours, soit après le retour des rivières dans leur lit. Cela permet de négliger les volumes stocké entre les stations amont et la station aval.

La DIREN a effectué la comparaison de ces volumes sur les crues d’octobre et de novembre (cf. annexe 2). Pour la crue d’octobre (débits mesurés sur la Brévenne), la DIREN obtient : 3 VBREVENNE A SAIN-BEL + VTURDINE A GOBELETTE + VAZERGUES A CHATILLON = 18 060 000 m 3 VAZERGUES A LOZANNE = 18 100 000 m

En revanche, les reconstitutions sur la crue de novembre (débits reconstitués sur la Brévenne) font apparaître une incohérence. 3 VBREVENNE A SAIN-BEL + VTURDINE A GOBELETTE + VAZERGUES A CHATILLON = 43 000 000 m 3 VAZERGUES A LOZANNE = 36 000 000 m

La DIREN a estimé que ce déficit était dû à la courbe de tarage de cette station. En appliquant une correction à cette courbe, on obtient un volume plus proche de la somme des trois stations amont, 40 100 000 m3.

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2.5. Comparaison des lames d’eau écoulées

Nous avons comparé les volumes calculés par la DIREN, en les exprimant en termes de lame d’eau écoulée. L’intérêt de cette variable réside dans le fait qu’elle est indépendante de la surface du bassin versant et peut être comparée à la pluie tombée sur le bassin versant pendant l’épisode.

Nous avons mesuré la superficie de chaque bassin versant. La cartographie des pluies nous a permis de calculer la lame d’eau moyenne tombée sur chaque bassin versant. Les volumes mesurés par la DIREN ont été exprimés en lames d’eau (mm) par la relation : LE (mm) = V(m3)/S(km²)/1000 Avec V : volume écoulé S : superficie du bassin versant LE : Lame d’eau écoulée (mm)

Enfin la comparaison des lames d’eau précipitée et écoulée nous donne le coefficient d’écoulement, soit le pourcentage de pluie tombée sur le bassin versant que l’on a retrouvé dans la crue (le reste étant stocké dans les sols) : CE = LE/P Avec CE : coefficient d’écoulement (sans dimension) P : pluie (mm)

L’utilisation des volumes bruts calculés par la DIREN nous permet de calculer le volume écoulé issu du bassin versant intermédiaire, situé entre les trois stations amont (Châtillon, Gobelette, Sain-Bel) et la station aval (Lozanne). Ce bassin versant intermédiaire a une superficie de 77.2 km².

Les résultats sont les suivants :

o Crue d’octobre

Tableau 7 : Volumes de pluie et d'écoulement pour l'épisode d'octobre

BV S (km²) P (mm) V (m3) LE (mm) CE Chatillon 334.2 69.1 9 190 000 27.5 0.40 Sain Bel 217.8 69.1 2 620 000 12.0 0.17 Gobelette 168.6 87.1 6 250 000 37.1 0.43 intermédiaire 77.2 78.2 40 000 0.5 0.01 Lozanne 797.8 73.8 18 100 000 22.7 0.31

Les données sont à peu près cohérentes. On note que : ‐ Les coefficients d’écoulement entre Sain-Bel et Châtillon sont contrastés, malgré une pluie identique. ‐ Le coefficient d’écoulement de Gobelette est supérieur aux autres, ce qui est logique, le bassin versant de la Turdine ayant reçu une pluie de près de 20mm supérieure aux autres bassins versants ‐ Le volume écoulé du bassin versant intermédiaire (calculé par différence entre les écoulements des stations amont et de la station aval) est trop faible, conduisant à un coefficient d’écoulement proche de 0. Ainsi : ‐ Les volumes écoulés sur la station de Lozanne sont trop faibles par rapport à ceux des stations amont, ‐ La différence de coefficient d’écoulement du bassin de la Brévenne peut être expliquée par l’incertitude de la mesure, mais aussi par un fonctionnement différent du bassin, dû à une couverture forestière plus importante que ses voisins.

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o Crue de novembre

Tableau 8 : Volumes de pluie et d'écoulement pour l'épisode de novembre

BV Surface (km²) Pluie (mm) Vol écoulé (m3) Ecoulement Coefficient (mm) d’écoulement Chatillon 334.2 70.7 16 800 000 50.3 0.71 Sain Bel 217.8 88.2 17 700 000 81.3 0.92 Gobelette 168.6 80.0 8 930 000 53.0 0.66 Intermédiaire 77.2 80.8 -3 330 000 -43.1 -0.53 Lozanne 797.8 78.4 40 100 000 50.3 0.64

On remarque que, pour des volumes de pluie comparables à ceux d’octobre, les coefficients d’écoulement ont bondi : ils sont multipliés par deux. Cela est entièrement dû à l’état antérieur des sols, saturés par les pluies d’octobre. Il semble cependant que le coefficient d’écoulement de la Brévenne (0.92) soit surestimé : il est probable que les sols aient été saturés au point de ne quasiment plus rien stocker. Enfin, on retrouve l’incohérence pour le bassin versant intermédiaire, du fait que la somme des volumes écoulés aux trois stations amont est supérieure au volume écoulé à la station de Lozanne.

o Conclusions Au vu des coefficients d’écoulement, nous estimons que l’incohérence sur les volumes d’eau écoulés réside dans : ‐ La surestimation des volumes écoulés à Sain-Bel ‐ La sous-estimation des volumes écoulés à Lozanne.

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3. REPERES DE CRUE

Le SYRIBT et la DDE du Rhône sont passés au lendemain des crues pour repérer les laisses de crue dans le lit majeur de la Brévenne et de la Turdine. Ces repères font l’objet de l’annexe 3, qui comprend : ‐ Carte globale au 1/80.000ème ‐ Cartes sectorielles au 1/10.000ème ‐ Tableau d’identification des points,

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Conclusion

La crue de novembre 2009 est à ce jour la plus forte connue sur le bassin versant de la Brévenne. Les pluies qui l’ont provoquée avaient un caractère certes rare mais nullement exceptionnel par leur période de retour (de l’ordre de 30 ans). Deux facteurs en ont fait un épisode de crue exceptionnel : ‐ La répartition des très fortes pluies sur l’ensemble du bassin versant, ‐ L’état d’humectation des sols du bassin versant, saturés par les épisodes antérieurs des 7-8 octobre et – surtout- du 21 octobre. Sur la base des débits de pointe estimés par la DIREN, et des débits caractéristiques calculés par les bureaux BURGEAP et GEO+, nous pouvons estimer la période de retour de la crue de novembre à : ‐ Plus de 100 ans sur la Brévenne (probablement 500 ans) ‐ De l’ordre de 50 ans sur la Turdine

Ces crues ont également pour caractéristique leur durée : contrairement à des crues « éclair » provoquées par un orage de forte intensité, elles ont eu une montée lente et se sont prolongées dans le temps, provoquant des modifications durables de la morphologie des cours d’eau.

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Annexes

Annexe 1 : Document DIREN, reconstitution des la crue des 1er et 2 novembre 2008 à la stationde Sain-Bel

Annexe 2 : Document DIREN : Crues du 1er novembre 2008 : analyse du comportement de l’Azergues, Brévenne et Turdine

Annexe 3 : Repères de crue

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Annexe 1 : Document DIREN, reconstitution des la crue des 1er et 2 novembre 2008 à la station de Sain-Bel

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Reconstitution de la crue des 1er et 2 novembre 2008

Cet essai de reconstitution en hauteurs est basé sur deux hypothèses, une hypothèse « haute » basée sur le nivellement de la pointe de crue effectué à l’aide des laisses de crues sur les murs au droit de la station emportée et une hypothèse « basse » basée sur les déclarations de riverains qui selon eux on constatés dans le village des hauteurs d’eau entre 30 et 50 centimètres supérieures à celles constatées en 1983.

1. Nivellement de la pointe de crue

Un schéma est joint à la note.

Ce nivellement a été effectué en parallèle avec un jaugeage permettant d’évaluer la cote fictive au moment de celui-ci, l’échelle ayant également été emportée par la crue.

La hauteur d’eau du pic de crue est évaluée à 4.30 avec le référentiel échelle en place depuis le 13/12/2007 à 11h45 ce qui correspond, pour effectuer un comparatif avec les crus anciennes, à une cote de 4.70 avec l’ancien référentiel (l’échelle ayant été déplacée en décembre 2007).

Toutes ces cotes sont évidemment à prendre avec une extrême vigilance dans la mesure où la ligne d’eau n’était certainement pas homogène au droit de la station et que des écarts très significatifs peuvent être observés dans ce genre d’évènements.

2. Estimation de la hauteur par rapport aux constatations des riverains

La cote maximale enregistrée en 1983 était de 332. Plusieurs riverains ont constaté des différences de hauteurs de l’ordre de 30 à 50 centimètres par rapport à 1983. L’hypothèse basse serait donc une pointe de crue à 380 sur l’ancien référentiel.

3. Reconstitution du fichier hauteur / temps

Cette reconstitution a été effectuée à l’aide de photos prises lors de la décrue, de crues plus anciennes et en comparant les limnigrammes enregistrés lors de crues précédentes à Gobelette et Sain-Bel.

L’heure de la pointe de crue a été estimée à 1h15 heure TU le 2 novembre (Mr Mermin lors d’une réunion en mairie nous a signalé que les riverains estimaient l’heure de la pointe de crue à 4h heure légale ce qui paraît légèrement tard. En effet, les pointes de crues ont eu lieu, pour les différentes stations du secteur aux heures suivantes : L’Arbresles : 00h35 TU soit 01h35 heure légale Chatillon : 03h35 TU Lozanne : 04h15 TU

Le comportement général de la Brévenne se rapprochant généralement plus de celui de la Turdine, on considèrera que la pointe de crue à Sain-Bel a eu lieu à environ 02h00 TU ce qui correspond à 03h00 heure légale.

A 11h, la cote estimée est de 2.75, Lors de notre passage le lundi 3 à 12h cette cote estimée est de 1.10 Enfin lors de notre passage le 12 novembre aux alentours de 15h la cote estimée est de 0.35.

Le calage des autres zones s’est fait en comparant avec le mouvement observé à Gobelette pour cet épisode et les précédents.

Comparaison des fichiers hauteur / temps de Sain-Bel, Gobelette, Chatillon et Lozanne

Graphique de la reconstitution (hypothèse haute)

Graphique de la reconstitution (hypothèse basse)

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Annexe 2 : Document DIREN : Crues du 1er novembre 2008 : analyse du comportement de l’Azergues, Brévenne et Turdine

Volume 1 : Expertise hydrologique Brévenne – Turdine : Etude Post crue du 2 novembre 2008 Dynamique Hydro / Hydrétudes Crues du 1er novembre 2008 : analyse du comportement de l’Azergues, Brévenne et Turdine

Suite aux crues du 1er novembre 2008, il convient de faire un retour pour évaluer notamment la validité du haut des courbes de tarage et pour tenter de reconstituer les écoulements passés à Sain-Bel où la station a été emportée. (cf. Note reconstitution hauteurs Sain-bel).

Ce document présente donc différentes captures d’écran du logiciel graphyte permettant d’essayer de comprendre la relation entre les différents cours d’eau lors de cet épisode du 1er novembre mais également lors de l’épisode du 22 octobre 2008 pour lequel la pluviométrie fut quasiment identique, les sols n’étant eux pas saturés .

I. Visualisation des fichiers hauteur / temps

La première capture ci-dessous présente les limnigrammes des différentes stations (Gobelette, Sain-Bel enregistré, Sain-Bel reconstitué haute, Sain-Bel reconstitué basse, Chatillon et Lozanne). La reconstitution dite « hypothèse haute » de Sain-Bel a été faite a l’aide des laisses de crues mais la mise en charge du Pont, les débordements amont, les vagues existantes certainement font qu’il est peu évident de reproduire un diagramme représentant ce qui c’est vraiment passé. La reconstitution dite « hypothèse basse » a été faite sur la base des déclarations de riverains relativement à la crue de 1983.

II. Visualisation et comparaison des débits pour l’épisode du 22 octobre

Lorsque l’on additionne les débits obtenus à l’aides des fichiers hauteur/temps et des courbes de tarage de Sain-Bel, Gobelette et Chatillon, on observe que ceux-ci se calquent quasi parfaitement sur les débits évalués à Lozanne.

Ceci montre que jusqu’à ces gammes de hauteurs, les courbes de tarage semblent très bonnes.

Si l’on effectue un calcul précis de débit, on obtient les résultats suivants sur la période du 21 octobre à 6h au 24 octobre à 6h :

Lozanne (792 km2) : 18 100 000 m3 Sain-Bel (219 km2) : 2 620 000 m3 Gobelette (161 km2) : 6 250 000 m3 Chatillon (336 km2) : 9 190 000 m3 Sain-Bel+Gobelette+Chatillon : 18 060 000

III. Visualisation et comparaison des débits pour l’épisode du 1 er novembre

1. Avec l’hypothèse haute à Sain-Bel

On observe que contrairement à l’épisode précédent les courbes de correspondance de débit ne se calquent pas l’une sur l’autre.

Si l’on refait le calcul des débits sur la période du 1 er novembre au 4 novembre à 12h on obtient les résultats suivants :

Lozanne (792 km2) : 36 000 000 m3 Sain-Bel (219 km2) : 17 700 000 m3 Gobelette (161 km2) : 8 930 000 m3 Chatillon (336 km2) : 16 800 000 m3 Sain-Bel+Gobelette+Chatillon : 43 430 000

2. Avec l’hypothèse basse à Sain-Bel

IV. Calcul des débits sur la période du 1 er novembre au 4 novembre à 12h :

Lozanne (792 km2) : 36 000 000 m3 Sain-Bel (219 km2) : 17 300 000 m3 Gobelette (161 km2) : 8 930 000 m3 Chatillon (336 km2) : 16 800 000 m3 Sain-Bel+Gobelette+Chatillon : 43 030 000

On constate que la différence entre l’hypothèse haute et l’hypothèse basse concernant le pic de la crue n’a quasiment pas d’impact sur le calcul des volumes passés.

Ces calculs laissent donc apparaître un assez gros problème au niveau du calcul des débits. Les causes expliquant ces disparités peuvent être nombreuses : 1. extrapolation des courbes de tarage de Sain-Bel et Gobelette pour lesquelles peu de jaugeages en hautes eaux ont été réalisés même si pour Gobelette on peut considérer qu’elle est relativement bonne car les cotes atteintes lors des évènements du 22/10 et du 01/11 sont quasiment les mêmes 2. extrapolation de la courbe de tarage de Lozanne et fiabilité du jaugeage du 17/05/1983 3. reconstitution des hauteurs à Sain-bel comme expliqué en début de note

Cependant, il est difficile avec nos actuels moyens de savoir si c’est l’un de ces trois facteurs ou même plus certainement la combinaison de ceux-ci qui entraine une telle disparité.

V. Evaluation de débits avec modification de la courbe de Lozanne

La courbe de tarage de Lozanne connaît pour l’instant essentiellement trois jaugeage associé permettant de tracer le haut et surtout le ventre de la courbe.

Le premier datant de 17/05/1983 pour une cote de 490 peut difficilement être remis en cause.

Par contre les deux autres, l’un du 26/04/1989 et l’autre datant du 03/12/2003 laissent apparaître des disparités flagrantes.

Par conséquent et en supposant que les courbes de tarage existant en amont sont relativement correctes, essayons de modifier légèrement le « ventre » de la courbe de Lozanne pour voir ce que cela donne en débits.

Les résultats avec la courbe actuelle ont été mis en évidence précédemment.

1. Visualisation de la courbe en vigueur au 02/11/2008

2. Visualisation de la courbe en vigueur au 02/11/2008 (rouge) et d’une courbe s’appuyant plus sur le jaugeage de 2003 (bleu)

3. Calculs des volumes passés avec cette courbe

Rappel : Sain-Bel+Gobelette+Chatillon : 43 030 000 Lozanne : 40 100 000

Il apparaît donc clair que le tracé de la courbe de Lozanne et notamment de sa partie intermédiaire est une des clés du problème des volumes passés.

VI. Evaluation de la cohérence des débits estimés

Un levé topographique a été effectué une centaine de mètres en aval de la station, dans une zone ou les laisses de crues étaient bien identifiables sur les murs de maisons et où le cours d’eau n’est pas sorti de son lit. La reconstitution du fichier hauteur/temps couplée à la courbe de tarage en cours à l’époque à Sain-Bel donne un débit instantané maximum de 202 m3/s.

En saisissant le profil en travers sur barême ainsi que le débit maximum de 202 m3/s on obtient une vitesse moyenne sur la section de 1.7 m/s ce qui apparaît à priori « cohérent » quoiqu’un peu faible. Cela pourrait néanmoins s’expliquer par le fait que cette section se trouve juste en aval du pont et qu’une vitesse moyenne de 1.7 m/s correspond certainement à des vitesses maximales de 2.5 m/s environ.

29

Annexe 3 : Repères de crue

Cette annexe comprend :

‐ Carte globale au 1/80.000ème ‐ Cartes sectorielles au 1/10.000ème ‐ Tableau d’identification des points,

Volume 1 : Expertise hydrologique Brévenne – Turdine : Etude Post crue du 2 novembre 2008 Dynamique Hydro / Hydrétudes SYNDICAT DE RIVIERES BREVENNE-TURDINE (SYRIBT) Expertise post crue du 2 novembre 2008

Annexe 3 : Repères de crue 3.3. Tableau des points repère

Origine laisse Identification Description Hauteur d'eau*

DDE69 A1 Aire des gens du voyage 0.65 DDE69 A2 Tennis vers aire des gens du voyage 0.3 DDE69 A3 Maison du gardien 0.61 DDE69 A4 Salle du Grand Moulin (intérieur) 0.1 DDE69 A5 Salle Claude Terrasse 1.09 DDE69 A6 Giratoire RN7 à l'entrée de l'Arbresle 0.4 DDE69 A7 Passerelle de desserte vers Lidl 0.1 DDE69 A8 Lidl 0.2 DDE69 A9 Salle de tennis de table 1.7 DDE69 A10 Maison après salle de tennis de table 1.9 DDE69 A11 Place Sapéon-Office du tourisme 1.52 DDE69 A12 Bâtiment des sapeurs pompiers 1.03 DDE69 A13 Impasse Charassin 0.5 DDE69 A14 Début rue Pierre Sémard sur rive 2 DDE69 A15 Clos St Patrick 1.45 DDE69 A16 Halte garderie 1.3 DDE69 A17 Immeuble La Brévenne (maison médicale) 1.83 DDE69 A18 Immeuble Claude Terrasse 0.65 DDE69 A19 MDR et Trésor Public 0.8 DDE69 A20 CCPA 0.5 DDE69 A21 Super U 0.15 DDE69 S1 Mairie 0.75 DDE69 S2 Impasse de la Mairie (au milieu) 1.14 DDE69 S3 Impasse de la Mairie (arrivée sur rue J. Volay) 1.35 DDE69 S4 Rue J. Volay (Caisse d'épargne) 1.48 DDE69 S5 Rue J. Volay (Entrée de la place) 1 DDE69 S6 Rue J. Volay (fin de la place) 0.4 DDE69 S7 Rue du Moulin (point bas) 0.43 DDE69 S8 Rue du Moulin-intersection Montée des Religieuses 0.7 DDE69 S9 Immeuble Rueter 0.7 DDE69 S10 Parking du Moulin 0.7 DDE69 S11 Résidence J. Guien 0.75 DDE69 S12 9, Quai de la Brévenne 0.8 DDE69 S13 5, Quai de la Brévenne 0.8 DDE69 S14 1, Quai de la Brévenne 0.2 DDE69 S15 18, Quai de la Brévenne (adam's Diffusion) 0.85 DDE69 S16 Quai de la Brévenne (Restaurant) 1.2 DDE69 S17 1, Quai de la Chapelle 1.43 DDE69 S18 Fond du quai de la Chapelle 1.35 DDE69 S19 3, route de Beaulieu (point bas) 0.75 DDE69 S20 7, route de Beaulieu 0.7 DDE69 S21 Impasse (départ vers RD389) 0.2 DDE69 S22 Chemin des Remparts (arrivée vers rue J. Volay) 1.25 DDE69 S23 Station d'épuration 1.5 DDE69 G1 Maison de M. Lotte (garage) 0.15 DDE69 G2 Sous le pont (1ère voûte direction aval) 1 DDE69 G3 jeu de boules 0.6 DDE69 G4 terrain de foot 0.3 SYRIBT HE1 Pont de Dorieux, entrepôt 1 SYRIBT HE2 STEP de la Giraudière, mesuré sur mur de l'armoire électrique 0.7 SYRIBT HE3 Discothèque camping de Saint-Cry (pris devant la porte) 0.4 SYRIBT HE4 Poplineau - 406 chemin de la Rivière à Eveux 1.6 SYRIBT HE5 Bâtiment industriel chemin de la Rivière à Eveux 0.6 SYRIBT HE6 Imerys Toiture à Ste Foy l'Argentière-laisse sur grillage 1 SYRIBT HE7 Imerys Toiture à Ste Foy l'Argentière-Laisse sur mur de briques 1.5

* Les hauteurs d'eau en italiques sont imprécises (+/- 20cm) SYNDICAT DE RIVIERES BREVENNE-TURDINE 5 (SYRIBT)

4 Expertise post crue du 2 novembre 2008 Annexe 3 Repères de crue 3.1. Carte globale 3

Légende

Point repère - 0 < hauteur d'eau < 0,5m

Point repère - 0,5 < hauteur d'eau < 1m

Point repère - hauteur d'eau > 1m

2

Cadre carte sectorielle au 1/10.000

N

échelle : 1/80.000 W E

1 S

Siège social

815, route Champ Farçon 74370 ARGONAY

Tel : 04.50.27.17.26 Fax : 04.50.27.25.64 Email : [email protected] SYNDICAT DE RIVIERES BREVENNE-TURDINE (SYRIBT)

Expertise post crue du 2 novembre 2008 Annexe 3 Repères de crue 3.2. Cartes sectorielles

Légende Point repère - 0 < hauteur d'eau < 0,5m / HE3 nom du point HE7 Point repère - 0,5 < hauteur d'eau < 1m / HE2 nom du point HE6 Point repère - hauteur d'eau > 1m / G2 nom du point

N

échelle : 1/10.000 W E

S

Siège social

815, route Champ Farçon 74370 ARGONAY

Tel : 04.50.27.17.26 Fax : 04.50.27.25.64 Email : [email protected] SYNDICAT DE RIVIERES BREVENNE-TURDINE (SYRIBT)

Expertise HE3 post crue du 2 novembre 2008 Annexe 3 Repères de crue 3.2. Cartes sectorielles

Légende Point repère - 0 < hauteur d'eau < 0,5m / HE3 nom du point Point repère - 0,5 < hauteur d'eau < 1m / HE2 nom du point Point repère - hauteur d'eau > 1m / G2 nom du point

N HE2 G4 échelle : 1/10.000 W E

S

G1 G2G3 Siège social

815, route Champ Farçon 74370 ARGONAY

Tel : 04.50.27.17.26 Fax : 04.50.27.25.64 Email : [email protected] SYNDICAT DE RIVIERES BREVENNE-TURDINE (SYRIBT)

Expertise S23 post crue du 2 novembre 2008 Annexe 3 Repères de crue 3.2. Cartes sectorielles

S20 Légende S19 Point repère - 0 < hauteur d'eau < 0,5m / S21 HE3 nom du point S22 S17 Point repère - 0,5 < hauteur d'eau < 1m / S3S4 S16 S6S5S2S1 HE2 nom du point S7 S15S18 Point repère - hauteur d'eau > 1m / S8 S9 nom du point S10 G2

S11 S12

S13 S14

N

échelle : 1/10.000 W E

S

Siège social

815, route Champ Farçon 74370 ARGONAY

Tel : 04.50.27.17.26 Fax : 04.50.27.25.64 Email : [email protected] SYNDICAT DE RIVIERES BREVENNE-TURDINE (SYRIBT)

Expertise post crue du 2 novembre 2008 A7 Annexe 3 A8 Repères de crue A2 3.2. Cartes sectorielles A1 A3 A4 A6 A5 A10 A9

A11

A12 A13 Légende A14 A16 Point repère - 0 < hauteur d'eau < 0,5m / A17 A15 HE3 nom du point Point repère - 0,5 < hauteur d'eau < 1m / HE2 nom du point Point repère - hauteur d'eau > 1m / A18 G2 nom du point

A19

HE4

HE5 A20

N

échelle : 1/10.000 W E

S A21 Siège social

815, route Champ Farçon 74370 ARGONAY

Tel : 04.50.27.17.26 Fax : 04.50.27.25.64 Email : [email protected] SYNDICAT DE RIVIERES BREVENNE-TURDINE (SYRIBT)

Expertise post crue du 2 novembre 2008 Annexe 3 Repères de crue HE1 3.2. Cartes sectorielles

Légende Point repère - 0 < hauteur d'eau < 0,5m / HE3 nom du point Point repère - 0,5 < hauteur d'eau < 1m / HE2 nom du point Point repère - hauteur d'eau > 1m / G2 nom du point

N

échelle : 1/10.000 W E

S

Siège social

815, route Champ Farçon 74370 ARGONAY

Tel : 04.50.27.17.26 Fax : 04.50.27.25.64 Email : [email protected]