Analyse Générale Et Prix 2012
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LE MARCHE IMMOBILIER 2012 EN WALLONIE PICARDE (Tournai-Ath-Mouscron) L’analyse des Notaires L’immobilier en Hainaut Occidental s’est maintenu en 2012 et à même connu une légère hausse de prix de +1,2% par rapport l’année 2011 Sur l’ensemble de l’année 2012 et par rapport à 2011, les prix de l’immobilier se sont maintenus en Hainaut Occidental. Le Hainaut dans son ensemble connaît une régression de -1,8% En Hainaut Occidental l’augmentation est dans l’ensemble de +1,12%. I. L’ACTIVITE IMMOBILIERE ========== A. En Belgique Il ressort du dernier « Baromètre des Notaires », édité par la Fédération royale du Notariat belge, que l'activité immobilière en Belgique a augmenté de 1,1% en 2012 par rapport à l’année 2011, mais que le 4ème trimestre 2012 enregistre un nombre de transactions inférieur à 2011. Lorsqu’on analyse l’évolution de l’indice moyen annuel, on constate qu’il progresse en continu depuis 2009. Ainsi, alors que les autres indicateurs tendent à se dégrader chaque mois, l’immobilier belge résiste. Pour l’ensemble de l’année 2012, l’inflation est estimée à 2,6%. Les taux d’intérêt hypothécaire, composante directe de l’évolution des transactions immobilières, restent très bas avec 3,7% en novembre 2012 pour un crédit hypothécaire à taux fixe sur plus de 10 ans (source BNB). Ce taux n’a pas dépassé les 3,90% en 2012 et a atteint son niveau le plus bas en juillet avec 3,58%. Malgré des conditions d’octroi plus sévères, notamment en matière d’apport personnel des emprunteurs (comme par exemple. les frais d’acte liés à l’achat), ces taux contribuent au maintien du marché immobilier. Notons cependant que le renforcement des conditions d’octroi et les taux actuels des comptes d’épargne sont deux éléments qui contribuent à diminuer les montants empruntés, voire le nombre de crédits demandés. Conjuguée à la suppression des prêts dits « verts » (qui bénéficiaient d’une exemption de perception de droits d’enregistrement de 1% sur le montant de l’inscription hypothécaire), la corrélation entre l’évolution du marché des crédits hypothécaires devient difficile. Le marché immobilier en Wallonie picarde en 2012 – L’analyse des Notaires - Page 2 sur 32 Mais il est un fait certain : les banques ont durci les conditions d’octroi des crédits et les refus de crédit sont de plus en plus courants. Cela ne diminue pas nécessairement l’activité immobilière mais d’une part cela la ralentit et d’autre part, cela contribue à diminuer le niveau des prix. Une autre particularité qui a ralenti l’octroi des crédits et les transactions immobilières : la traque aux infractions urbanistiques sur les futurs biens acquis. Les propriétaires se voient contraints de « régulariser » des situations illégales avant négligées, avant de pouvoir concrétiser la vente de leur immeuble. Evolution des crédits hypothécaires octroyés Source : UPC (ces chiffres ne reprennent pas les refinancements) B/ Par Région et par Province En 2012, l’activité immobilière a augmenté de 0,8% en Wallonie comme en Flandre, et de +3,8% à Bruxelles. Cependant, au 4ème trimestre 2012, en comparaison avec le 3ème trimestre 2012, on note un net recul de l’activité immobilière en Brabant wallon (-4,2%) et en Brabant flamand (-6,2%), contre une sensible progression en Flandre occidentale (+8,8%) et en Flandre orientale (+7%), le Hainaut progressant quant à lui de 6,3%. Par rapport au 4ème trimestre 2011, l’activité immobilière enregistrée dans les différentes provinces vient corroborer les tendances régionales avec une diminution de l’activité au sein de toutes les provinces wallonnes et flamandes, alors que le nombre de transactions à Bruxelles progresse de 0,9%. Notons les reculs de -13% dans le Limbourg et de -7,4% en province de Liège. Le Hainaut connaît la plus faible régression avec -1,8%. Il est à noter que le délai entre la mise en vente d’un bien et la concrétisation de son achat par la signature d’un compromis de vente s’est nettement allongé, passant d’environ 3 mois à 6 mois. Le marché immobilier en Wallonie picarde en 2012 – L’analyse des Notaires - Page 3 sur 32 L’activité immobilière en 2012 par Région Nombre d’habitants Pourcentage er Référence au 1 janvier 2011 d’habitants Belgique 10.951.266 12 % Hainaut Wallonie 3.525.540 32 % Belgique Hainaut 1.317.284 37 % Wallonie Hainaut Occidental 302.731 23 % Hainaut Tournai 145.183 48 % Hainaut Occidental Ath 84.493 28 % Hainaut Occidental Mouscron 73.055 24 % Hainaut Occidental En 2012, les personnes habitant en Belgique sont réparties environ comme suit : 1 130 000 à Bruxelles-Capitale (10 % de la Belgique) 6 330 000 en Flandre (58 % de la Belgique) 3 540 000 en Wallonie (32 % de la Belgique) On relève dans le Hainaut une activité immobilière qui recouvre 11,6% du marché belge et 35,8% du marché wallon. Evolution de l'indice d'activité immobilière dans le Hainaut (2009-2012) 1 1 La période d’observation de l’indice a débuté au 3ème trimestre 2007. Elle correspond à l’indice 100. Celui-ci reflète l’évolution de l’activité immobilière de la province, car il exprime le nombre de dossiers immobiliers traités par l’ensemble notaires. L’indice est représentatif des transactions immobilières. Celles-ci sont mesurées à la signature du compromis. Le marché immobilier en Wallonie picarde en 2012 – L’analyse des Notaires - Page 4 sur 32 II. LES PRIX MOYENS EN WALLONIE PICARDE ============== En Hainaut occidental, le prix de l’immobilier dans son ensemble a augmenté très légèrement, de +1,12%, par rapport à l’année 2011. Ainsi, dans notre région, d’une manière générale les prix se sont maintenus à ceux pratiqués en 2011. LE MARCHE IMMOBILIER CHEZ LES NOTAIRES du Hainaut Occidental Année 2012 maisons 2 appartements appartements Hainaut terrains maisons 4 façades 2 chbres 2 chbres neufs à bâtir façades occidental (jointive) ancien (au m²) Antoing 70 130.000 185.000 115.000 1.800 Ath 80 135.000 225.000 160.000 1.600 Beloeil 55 95.000 160.000 - - Bernissart 75 115.000 175.000 - - Brunehaut-Rumes 70 110.000 150.000 - - Celles-Mt Enclus 80 126.000 195.000 - - Comines-Warneton 120 125.000 250.000 120.000 1.700 Dottignies-Herseaux 145 130.000 260.000 150.000 - Estaimpuis-Néchin 100 135.000 220.000 130.000 1.800 Flobecq-Ellezelles 65 130.000 200.000 - 1.600 Frasnes-lez-Anvaing 65 125.000 200.000 125.000 1.700 Lessines 85 100.000 175.000 140.000 1.600 Leuze-en-Hainaut 70 115.000 170.000 125.000 - Mouscron 135 125.000 240.000 150.000 1.700 Péruwelz 60 115.000 165.000 120.000 1.650 Pecq 90 130.000 200.000 125.000 1.700 Templeuve-Blandain 90 145.000 260.000 150.000 2.000 Maulde-Gaurain 60 80.000 160.000 - - Tournai 105 125.000 225.000 145.000 2.100 Année 2011 Année 2012 Hainaut 3,59% 1,12% occidental Terrains à bâtir 2,29% 1,35% Maisons 2 façades 2,79% 1,09% Maisons 4 façades 3,70% 0,50% Appartements anciens 5,60% 1,55% Appartements neufs 1.600 € à 2.000 € / m² 1.600 € à 2.100 € / m² Le marché immobilier en Wallonie picarde en 2012 – L’analyse des Notaires - Page 5 sur 32 Les détails et rapports à l’année 2011 Les Terrains à bâtir 2011 2012 1,35% >100 Dottignies-Herseaux 140 145 3,57% Mouscron 135 135 0,00% Comines-Warneton 115 120 4,35% Tournai 95 105 10,53% 80-100 Estaimpuis 100 100 0,00% Pecq 90 90 0,00% Templeuve-Blandain 85 90 5,88% Lessines 85 85 0,00% Ath 85 80 -5,88% Celles-Mt Enclus 80 80 0,00% 70-80 Bernissart 70 75 7,14% Antoing 70 70 0,00% Brunehaut-Rumes 70 70 0,00% Frasnes-lez-Anvaing 70 70 0,00% Leuze-en-Hainaut 70 70 0,00% <70 Flobecq-Ellezelles 65 65 0,00% Péruwelz 60 60 0,00% Maulde-Gaurain 60 60 0,00% Beloeil 55 55 0,00% Le marché immobilier en Wallonie picarde en 2012 – L’analyse des Notaires - Page 6 sur 32 Les terrains à bâtir – Commentaires La demande s’est tassée sauf pour les très petits terrains. En moyenne, sur l’arrondissement, les prix n’ont pas bougé par rapport à l’année 2011, malgré une hausse plus sensible sur Bernissart, Templeuve, Blandain et surtout Tournai. Par ailleurs, les terrains vendus en lotissement sont toujours plus petits (parcelle de 3 à 4 ares parfois) alors qu’il y a encore un an ou deux, les terrains étaient encore d’une superficie de 5 à 10 ares. En outre, l’administration de l’urbanisme impose de plus en plus souvent des maisons 2 ou 3 façades en lieu et place des 4 façades (villas) habituelles. Il y a toujours très peu de lotissement-nouvelle mouture, exigeant un permis d’urbanisation. La perte de vitesse des terrains est vraisemblablement due également au coût très élevé des constructions. D’une part, il est difficile d’envisager un projet immobilier neuf sous le seuil de 250.000 à 300.000 €. De plus, à ce niveau de prix, il ne faudra pas compter sur un immeuble de standing. D’autre part, la disparition des avantages TVA (réduction de 7.500 € sur les 50.000 premiers euros) et l’application de la TVA au prix du terrain viabilisé, ont rendu encore plus chère l’acquisition d’un terrain et donc la construction d’une maison.