1 F:\VILLES\Sainte-Anne-d'\notice\Sainte-Anne d'Auray-Notice -mars 2018 mis à jour-14-05-2018.docx

Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne UDAP du

ABORDS DES MONUMENTS HISTORIQUES DE SAINTE-ANNE D’AURAY

PERIMETRES DELIMITES DES ABORDS DES MONUMENTS HISTORIQUES (P.D.A.)

Minute du dossier d’enquête publique

Gheco, urbanistes Valérie Rousset, historienne de l’Art Bernard Wagon, architecte-urbaniste Février 2018 – mod.12 juin 2018

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Le présent dossier a pour objectif de requalifier les périmètres de 500 mètres des abords des édifices inscrits et classés au titre des Monuments Historiques afin de délimiter les immeubles ou ensembles d'immeubles qui forment avec les monuments historiques un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur, en application des articles L.621-31 et suivants du code du Patrimoine.

Le nouveau périmètre des monuments groupe en un périmètre commun leurs périmètres, en remplacement des rayons de 500m, après examen des caractéristiques de chacun d’entre eux.

Crédit documentaire : sauf mentions contraires : • Cartographies : gheco & V. Rousset • Photographies : gheco, B. Wagon et V. Rousset • Fonds de plans cadastraux : Auray--Terres-Atlantique (ACTA) • Documentation : UDAP du Morbihan • Plan napoléonien : AD 29

3 Dossier d’enquête publique pour un périmètre délimité des abords (P.D.A.)

SAINTE-ANNE D’AURAY

TABLE DES MATIERES

I- INTRODUCTION : 1 - Le contexte juridique relatif aux périmètres de protection des abords des Monuments historiques 2 - L’application à Sainte-Anne d’Auray

II- LA COMMUNE ET LES MONUMENTS HISTORIQUES 1 – Le contexte historique 2 – Les Monuments historiques classés ou inscrits de Sainte-Anne d’Auray 3 - les monuments non protèges MH dans le site de la basilique 4 - les monuments non protèges MH hors du site de la basilique 5 la composition de la ville

III- LES ABORDS DES MONUMENTS INSCRITS OU CLASSES MH

IV- LE PERIMETRE DELIMITE DES ABORDS COMMUN AUX MONUMENTS

ANNEXE

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I - INTRODUCTION

a - Le contexte juridique relatif aux périmètres de protection des abords des Monuments historiques b – La loi CAP

5 I - INTRODUCTION

le contexte juridique relatif aux périmètres de protection des abords des Monuments historiques

a - L’évolution législative

La loi du 31 décembre 1913 institue (ou consolide) le statut des monuments historiques. La loi du 25 février 1943 institue le régime juridique dit « des abords » (le périmètre de 500 mètres) : « Aucune construction nouvelle, aucune transformation ou modification de nature à affecter l’aspect d’un immeuble ne peut être effectuée sans une autorisation préalable [de l’Etat] si la construction nouvelle ou si l’immeuble transformé ou modifié se trouve situé dans le champ de visibilité d’un immeuble classé ou inscrit […] ».

La Loi de décentralisation du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions a institué les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP), dont l’un des objectifs était de remplacer les périmètres de 500 par le (ou les) périmètre(s) de ZPPAUP afin de gérer, de manière règlementaire, les ensembles urbains et paysagers patrimoniaux : lorsque les monuments étaient situés dans le périmètre des ZPPAUP, leurs abords étaient suspendus.

La loi « solidarité et renouvellement urbain » du 13 décembre 2000, a introduit la possibilité de requalifier les périmètres de 500 m des abords par la création de Périmètre de Protection Modifié (PPM) ; elle vise à limiter les « abords des monuments historiques » aux espaces les plus intéressants au plan patrimonial et qui participent réellement de l’environnement du monument. A l’initiative de l’architecte des bâtiments de , la création du PPM peut se faire à tout moment, autour d’un monument historique classé ou inscrit.

La loi du 12 juillet 2010, dite du Grenelle II de l’Environnement, loi portant engagement national pour l'environnement, a été à l’origine des Aires de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), en remplacement des ZPPAUP. A cette occasion, il a été décidé que la présence d’un monument dans le périmètre de l’AVAP ne supprimait pas le rayon de 500 m des abords, pour la partie qui, éventuellement se situait hors du périmètre de l’AVAP.

Loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (dite loi CAP) a remplacé les Périmètre de Protection Modifié (PPM) par les Périmètres Délimités des Abords (PDA). Le nouveau critère d’élaboration du PDA est : « les immeubles ou ensembles d'immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur sont protégés au titre des abords ».

Le décret n° 2017-456 du 29 mars 2017 relatif au patrimoine mondial, aux monuments historiques et aux sites patrimoniaux remarquables précise les modalités d’institution des PDA et modifie les articles R.621-92 à R.621-95 du Code du Patrimoine.

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b - La loi CAP

Rappel du CODE DU PATRIMOINE (loi CAP), relatif aux Périmètres Délimités des Abords (PDA)

Loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (extrait).

« Art. L. 621-30. – I. – Les immeubles ou ensembles d’immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur sont protégés au titre des abords.

La protection au titre des abords a le caractère de servitude d'utilité publique affectant l'utilisation des sols dans un but de protection, de conservation et de mise en valeur du patrimoine culturel. II. - La protection au titre des abords s'applique à tout immeuble, bâti ou non bâti, situé dans un périmètre délimité par l'autorité administrative dans les conditions fixées à l'article L. 621-31. Ce périmètre peut être commun à plusieurs monuments historiques. En l'absence de périmètre délimité, la protection au titre des abords s'applique à tout immeuble, bâti ou non bâti, visible du monument historique ou visible en même temps que lui et situé à moins de cinq cents mètres de celui-ci. La protection au titre des abords s'applique à toute partie non protégée au titre des monuments historiques d'un immeuble partiellement protégé. La protection au titre des abords n'est pas applicable aux immeubles ou parties d'immeubles protégés au titre des monuments historiques ou situés dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable classé en application des articles L. 631-1 et L. 631-2. Les servitudes d'utilité publique instituées en application de l'article L. 341-1 du code de l'environnement ne sont pas applicables aux immeubles protégés au titre des abords.

« Art. L. 621-31. – Le périmètre délimité des abords prévu au premier alinéa du II de l’article L. 621-30 est créé par décision de l’autorité administrative, sur proposition de l’architecte des Bâtiments de France, après enquête publique, consultation du propriétaire ou de l’affectataire domanial du monument historique et, le cas échéant, de la ou des communes concernées et accord de l’autorité compétente en matière de plan local d’urbanisme, de document en tenant lieu ou de carte communale.

…/… »

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II – LA COMMUNE ET SES MONUMENTS

1 – Le contexte historique 2 – Les monuments historiques classés ou inscrits de Sainte-Anne d’Auray A - SITE DE LA BASILIQUE DE SAINTE-ANNE D'AURAY 1 - Le Cloître - Classé MH le 18 octobre 1983. 2 – L’ancien couvent des Carmes - Inscrit MH le 18 janvier 2013 4 – La Scala Sancta - Inscrite MH le13 février 1929 5 – Le vieux porche et sa toiture - Inscrits MH le 8 septembre 1928. 1743. 6 – Les façades des bâtiments entourant le cloître - Inscrites MH le 21 octobre 1925. 7 – L’ancien petit séminaire (voir aussi ancien couvent) - Inscrit MH le 18 janvier 2013.

B – LE MEMORIAL AUX MORTS DE LA GUERRE DE 1914-1918

3 - Les monuments non protèges MH dans le site de la basilique 4 - Les monuments non protèges MH hors du site de la basilique 5 - La composition de la ville

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Situation

L’occupation du site basilical et mémoriel et ses abords immédiats (2017)

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En surimpression rose, l’occupation bâtie du site (source Géoportail 2017)

Les servitudes en vigueur (2017)

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II – LA COMMUNE ET SES MONUMENTS HISTORIQUES

1 – Le contexte historique

La commune de Sainte-Anne d’Auray est à l’origine un simple hameau dénommé Ker Anna (le village d’Anne) qui appartenait à la paroisse et à la communauté de Pluneret. La paroisse de Sainte-Anne fut créée en 1937. C’est le 26 février 1950 que Sainte-Anne fut érigée en commune indépendante de Pluneret.

Le hameau de Ker-Anna avant les apparitions Le territoire a révélé des traces d’occupation ancienne, de l’époque mégalithique, de l’Age du Bronze (vers 1 800 avant JC) et de l’époque gallo-romaine, période où la voie antique Nantes – – Quimper – Douarnenez parcourt au nord le site actuel. Un lieu de culte dédié à sainte Anne, mère de Marie, aurait existé au haut Moyen Age avec une chapelle détruite vers l’an 700.

Voie gallo-romaine Rennes – Castennec en Bieuzy – Quimperlé (Rennes – Quimper). Alain Provost, Eric Philippe, Le réseau viaire principal du sud de la Bretagne de la Protohistoire au Moyen Age, DRAC Bretagne, CR de Bretagne, Association Arvales. 2010-2011. P. 81

L’apparition de sainte Anne à Yvon Nicolazic au 17e siècle Dans la nuit du 25 juillet 1624, après plusieurs manifestations sous forme d’un flambeau allumé, sainte Anne, se présente à Yvon Nicolazic, un laboureur de Ker Anna, près de la croix qui porte aujourd’hui son nom. Elle lui délivre le message de reconstruire à cet endroit la chapelle qui lui était dédiée. De nouvelles apparitions de sainte Anne enlèvent le doute à Yvon Nicolazic et lui indiquent le 7 mars 1625 le lieu exact d’implantation, le champ de Bocenno où il découvre une statue de la sainte.

La maison d’Yvon Nicolazic.

11 Le pèlerinage et Pierre Le Gouvello Après les apparitions, des pèlerins affluent à Ker-Anna. Aidé de Pierre Le Gouvello de Kériolet, un conseiller au Parlement qui s’est converti et est devenu prêtre, Nicolazic érige une chapelle dédiée à sainte Anne sur le lieu où il a découvert la statue. La première messe est célébrée le 26 juillet 1625, jour de la sainte Anne, alors que la chapelle n’est pas encore construite. Elle sera achevée en 1628.

L’arrivée des Carmes Après quelques doutes, l’évêque de Vannes, Sébastien de Rosmadec, envoie des Carmes à Ker-Anna. Ceux-ci signent avec Vincent Cadio sieur de Kerleguen et Philippe Cadio sieur de Kergauguin l’acte de fondation d’un couvent au profit des Carmes. Des lettres patentes royales confirment la fondation en juillet 1628. Les Carmes s’installent donc à Bocenno en 1628 et transforment le site en sanctuaire prestigieux en construisant un couvent et en aménageant un parc. Ils gèrent le pèlerinage et consignent les miracles dans le Livre des Miracles. En 1659, Louis XIV place le couvent sous sa protection. Sa naissance serait attribuée à l’intercession de sainte Anne, aussi sa mère Anne d’Autriche offre au sanctuaire des reliques de sainte Anne. A la fin du 17e siècle, le champ de Bocenno est devenu un vaste sanctuaire composé d’un couvent, d’une chapelle avec une tour à l’est et d’un parc arboré. Le village s’appelle désormais Sainte-Anne. Les Carmes qui gèrent le sanctuaire s’occupent de doter le lieu de services nécessaires à l’accueil des nombreux pèlerins. Ils achètent des terres, y font construire des maisons qu’ils louent à des vendeurs d’objets pieux, des boulangers, des maréchaux-ferrants, des aubergistes et des taverniers. Une maison est spécialement réservée à des pèlerins malades. Le hameau de Ker-Anna devient progressivement un village qui est toujours rattaché à la paroisse de Pluneret.

L’église Sainte-Anne. Charpentier Père et fils. Estampe, 19e siècle. Plan de l’église de Sainte-Anne d’Auray et la place qui l’entoure. L. Dans Cécile Perrochon, Sainte-Anne d’Auray. 2015. Galles (imprimeur). Estampe. 19e siècle. Dans Cécile Perrochon, Sainte-Anne d’Auray. 2015.

La Révolution Avec la Révolution de 1789, une période d’incertitude s’installe. Refusant de prêter le serment à la Constitution, les Carmes sont contraints de partir à la fin du mois de septembre 1792. Après avoir été pillés et avoir subi de graves destructions, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux en 1796 à de nombreux acquéreurs. Pourtant les pèlerins continuent à se rendre à Sainte-Anne, parfois de nuit pour éviter les représailles. Au cours de l’année 1794, la statue de sainte Anne disparaît.

La renaissance du pèlerinage au 19e siècle Au début du 19e siècle, Gabriel Deshayes est nommé recteur de la paroisse de Saint-Gildas d’Auray, proche de Sainte- Anne. Il réunit la somme nécessaire pour que l’évêque de Vannes, Mgr de Bausset-Roquefort, puisse racheter les bâtiments du sanctuaire de Sainte-Anne et installer un petit séminaire dont il devient l’intendant. Dès lors le pèlerinage redevient officiel et plusieurs personnalités se rendent à Sainte-Anne d’Auray : le duc et la duchesse d’Angoulême en 1814 ; l’empereur Napoléon III et son épouse l’impératrice Eugénie en 1858 ; l’amiral de La Roncière-Le Noury avec 500 marins en 1867 ; le président de la République le maréchal Patrice de Mac-Mahon en 1874. Ces illustres visiteurs contribuent à enrichir d’offrandes le sanctuaire et à assurer le rayonnement du pèlerinage. Le pèlerinage est également très fréquenté par des marins qui offrent de nombreux ex-voto.

12 Des travaux de restauration du cloître supérieur sont menés en 1860, une salle de réunion et une lingerie sont créées, deux ailes perpendiculaires aux bâtiments des Carmes sont construites ainsi qu’une chapelle entre ces deux ailes, aujourd’hui chapelle de l’Immaculée. Devant l’afflux des pèlerins, l’église s’avère trop petite. Il est décidé d’ériger à la place une grande basilique. Les travaux débutent en 1866 et sont achevés en 1878. Pour remplacer la statue de sainte Anne disparue pendant les tourments de la Révolution, une nouvelle statue réalisée en bois doré par Barrême d’Ancenis est inaugurée le 7 mars 1825 et couronnée en 1868. Elle conserve dans son socle la relique de sainte Anne offerte par Anne d’Autriche.

L’évolution de la ville au 19e siècle Le cadastre napoléonien de 1831 montre que le sanctuaire se trouve à l’ouest d’un hameau, celui de Ker-Anna, s’étalant essentiellement au sud d’un axe routier est-ouest : la route de Vannes. Avec la renaissance du pèlerinage au 19e siècle et l’accueil de pèlerins de plus en plus nombreux, le hameau s’étend vers l’est et vers le sud de l’enclos monastique. Les chiffres de population de la commune de Pluneret dans la seconde partie du 19e siècle montre une augmentation très forte du nombre d’habitants, due sans doute au succès du pèlerinage. De 1 804 habitants en 1806, on passe à 2 490 en 1846, 2 922 en 1861 pour atteindre 3 459 en 1896.

Plan cadastral de 1831. Section A. AD 56, 3 P 222-3 Plan cadastral de 1831. Section B. AD 56, 3 P 222-5

Recopiage du plan cadastral de 1831 sur le cadastre actuel (report gheco)

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Plan. Etat-major, 1820 – 1866. Géoportail.

Photographie aérienne. 1950-1965. Géoportail.

14 Les lieux de mémoire du 20e siècle Le 26 juillet 1914, peu de temps avant la déclaration de la guerre, le pape Pie X déclare sainte Anne patronne de la Bretagne. Aux nombreux Bretons morts au front, un Mémorial est élevé sur le site du sanctuaire. Ces soldats de la Grande Guerre avaient offert à sainte Anne de nombreux ex-voto, montrant par là leur attachement à la sainte qu’ils ont souvent invoquée pour obtenir sa protection. En parallèle, le pardon, grande fête traditionnelle au cours de laquelle se manifeste la foi des Bretons venus honorer leurs saints protecteurs, est un moment fort du pèlerinage et attire de nombreuses personnes. L’une des figures de Sainte-Anne d’Auray, le chanoine Cadic, ancien élève du Petit Séminaire puis directeur du pèlerinage, a contribué à la forte augmentation de fréquentation du pèlerinage grâce à l’accueil de pèlerins étrangers. En 1996, la venue du pape Jean-Paul II contribue un peu plus au rayonnement international du pèlerinage. Une relique du pape béatifié puis canonisé en 2011 est conservée dans la basilique. Une salle du sanctuaire porte son nom. L’espace Jean-Paul II a été construit en souvenir du passage du Pape. Aujourd’hui Sainte-Anne d’Auray est l’un des principaux lieux de pèlerinage en France, le premier de Bretagne.

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2 – Les Monuments historiques classés ou inscrits de Sainte-Anne d’Auray

16 A – LES MONUMENTS PROTEGES DU SITE DE LA BASILIQUE DE SAINTE-ANNE D'AURAY

1 - Le Cloître - Classé MH le 18 octobre 1983. 2 – L’ancien couvent des Carmes - Inscrit MH le 18 janvier 2013 4 – La Scala Sancta - Inscrite MH le13 février 1929 5 – Le vieux porche et sa toiture - Inscrits MH le 8 septembre 1928. 1743. 6 – Les façades des bâtiments entourant le cloître - Inscrites MH le 21 octobre 1925. 7 – L’ancien petit séminaire (voir aussi ancien couvent) - Inscrit MH le 18 janvier 2013.

1 - Le Cloître - Classé MH le 18 octobre 1983.

- Histoire Le cloître a été construit par les Carmes vers 1640-1650 à l’est de l’église. Les processions se déroulaient à l'intérieur du cloître et les pèlerins venaient prier sur les marches du calvaire, au centre du jardin. En 1860, le cloître est modifié par l’ajout au-dessus de la galerie d’une voûte de pierre blanche qui remplace la voûte d’origine. En 1983, cette voûte sera remplacée par un plancher de bois, comme cela devait être à l’origine. Aujourd’hui, la galerie supérieure, propriété du département, est un espace dédié à l’organisation d’expositions temporaires. Le cloître a été classé au titre des Monuments historiques le 18 octobre 1983.

- Description Il est à deux étages. Le rez-de-chaussée était dédié aux pèlerins et composé de grandes arcades en plein-cintre reposant sur des piliers composés. Le 1er étage était réservé aux moines. Il est éclairé par de nombreuses fenêtres ouvertes entre des pilastres. Aux angles il est décoré de frontons en plein cintre et de frontons triangulaires au- dessus de chaque aile.

Le cloître. Carte postale vers 1900.

Le cloître. Le cloître.

2 – L’ancien couvent des Carmes - Inscrit MH le 18 janvier 2013

Il est composé de l’ancienne hostellerie (17e siècle), de la porterie (18e siècle), de la chapelle des Jésuites (début 19e siècle) et des pavillons G1 et D1, cellules du bâtiment E (Parcelles AC 242, 242, 245, 246, 247, 248, 250, 295, 296)

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- Histoire Le couvent a été construit par les Carmes au début du 17e siècle. Très vite il s’avéra trop petit pour accueillir des hôtes de marque. On lui adjoint une hôtellerie. Après le Concordat, les bâtiments sont cédés à l’évêché qui y installe un Petit Séminaire en 1815 confié à des Jésuites sous l’autorité du père Cuënet. Des travaux d’agrandissement sont réalisés et une chapelle construite dans la partie nord dite chapelle des Jésuites. Les Jésuites quittent le petit séminaire en 1828 et sont remplacés par des prêtres diocésains nommés par l’évêque à la tête du séminaire et du pèlerinage. Le petit séminaire accueille 300 élèves en 1827 et 400 à la fin du 19e siècle. En 1892, une seconde chapelle dite de l’Immaculée est élevée entre les deux ailes des deux bâtiments. L’ancien couvent des Carmes est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 18 janvier 2013.

- Description L’ancien couvent des Carmes se situe à l’est de l’église Sainte-Anne. Il est composé d’un cloître (17e siècle) et d’un bâtiment flanqué de deux pavillons au nord et au sud (17e siècle) agrandis au 19e siècle. L’église et le couvent sont entourés d’une enceinte formée par une galerie ouverte vers l’intérieur appelée le cloître des pèlerins.

Aile est du cloître dans laquelle ouvre la chapelle de l’Immaculée La chapelle de l’Immaculée (1892) (1892).

3 – La basilique - Inscrite MH le 29 octobre 1975

- Histoire Une première chapelle avait été construite par Yvon Nicolazic entre 1628. Avec le renouveau du pèlerinage au 19e siècle, cette église s’avère trop petite pour recevoir les nombreux pèlerins. En 1865, Mgr Gazailhan, nouvel évêque de Vannes, décide la reconstruction d’une basilique avec la condition que la tour de la chapelle primitive soit conservée, le reste détruit, et qu’elle puisse accueillir une cinquantaine de membres du clergé. Les travaux sont confiés à l’entrepreneur de la Préfecture de Vannes, l’architecte parisien Édouard Deperthes. La bénédiction de la première pierre a lieu le 4 septembre 1866. Les meilleurs artistes y travaillent. Seul le granit est admis. La nouvelle église est consacrée en 1874 et élevée au rang de basilique le 8 août 1877. En 1982 un incendie se déclare à l’intérieur de la basilique, endommageant une partie du mobilier qui sera restauré deux ans plus tard. La basilique est inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 29 octobre 1975.

- Description de la chapelle du 17e siècle La chapelle qui accueillit les fidèles en 1628 se composait d’une nef unique, d’un transept et d’un chœur flanqué de deux chapelles. La nef et le transept étaient couverts d’un lambris, le chœur et les chapelles d’une voûte en berceau brisé entièrement peinte. Au-dessus de la porte d’entrée, il y avait une tribune et un orgue réalisé par Nicolas de Sainte-Cécile. Dans le bras sud du transept, la statue de dévotion était placée dans une niche entourée d’un retable. Le bras nord du transept était dédié à saint Roch, il abritait la relique de sainte Anne offerte par Anne d’Autriche. Les chapelles nord et sud du chœur étaient dédiées respectivement à saint Sébastien et à la Vierge. Le chœur était séparé de la nef par une grille. Il accueillait la statue de sainte Anne ternaire (sainte Anne, la Vierge et le Christ) flanquée des statues de saint Joachim et de saint Joseph dans un retable décoré de colonnes de marbre noir. A l’est de la chapelle, les Carmes avaient ajouté une tour massive reliant le sanctuaire au couvent. Le rez-de-chaussée servait de sacristie et le premier étage, ouvert sur la chapelle, servait de chœur pour les moines.

18 - Description de la nouvelle basilique La nouvelle basilique fut construite entre 1866 et 1878. Elle mesure 63 m de long, 22 m de large et 73 m de haut. La basilique a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration menées de 1965 à 1980 par l’architecte J. Cordonnier. L’ensemble de la basilique est de style néogothique. Sa façade occidentale est ornée des deux statues de Nicolazic et de Kériolet, œuvres du sculpteur Alexandre Falguière. Au-dessus de la tour d’origine, en grande partie reconstruite et consolidée en 1883, une flèche sur laquelle était installée une statue de sainte Anne et de sa fille lisant le Livre est l’œuvre de Falguière. Cette statue se trouve désormais dans le Parc, elle a été remplacée en 1976 par une statue en bronze de sainte Anne seule, œuvre du sculpteur Bizette-Lindet.

A l’intérieur de l’édifice, un orgue au-dessus du chœur a été réalisé en 1874 par Aristide Cavaillé-Coll, repris en 1902 et 1947 et restauré en 2010 par Nicolas Toussaint. Dans le bras nord du transept, l’autel de la Vierge a été financé par la famille Bouruet-Aubertot. Il est l’œuvre de l’artiste italien Antonio Giovanni Lanzirotti. Cinq panneaux en albâtre datés de 1532 ont été installés dans le retable (classé monument historique en 1922). Ils représentent des scènes de la Passion et de la Résurrection du Christ.

Les vitraux des bas-côtés de la nef ont été installés en 1870. Ils sont l’œuvre des maîtres-verriers Laurent-Charles Maréchal et Eugène Oudinot. Ils reconstituent l’histoire du sanctuaire de l’origine à la seconde moitié du 19e siècle.

La basilique. Carte postale. La basilique vue de l’ouest.

4 – La Scala Sancta - Inscrite MH le13 février 1929

- Histoire Ce monument fut ajouté à l’ouest de l’église par le Carme Benjamin de Saint-Pierre en 1662 pour que la galerie ouverte (enceinte du couvent) ne soit pas coupée par l’entrée du sanctuaire. En 1870, lors de la reconstruction de la basilique, la Scala Sancta fut déplacée dans l’enclos de pèlerinage et inaugurée en 1872. La Scala Sancta est inscrite au titre des Monuments historiques le13 février 1929.

- Description C’est un passage surélevé grâce à deux volées de marches surmontant l’entrée composé de trois accès voûtés. A l’étage, un espace était dédié à la célébration des offices en extérieur.

La Scala Sancta. 1662. Face est. Déplacée en 1872 La Scala, face ouest.

19 5 – Le vieux porche et sa toiture - Inscrits MH le 8 septembre 1928. 1743.

- Histoire Construit en 1743 par les Carmes au sud de l’enclos monastique, il permettait une communication avec l’extérieur, aujourd’hui la rue de Vannes. Il est inscrit au titre des Monuments historiques le 8 septembre 1928.

- Description Le porche s’inscrit dans un petit bâtiment à deux grandes arcades couvertes en arc en plein cintre en pierre de taille de granite. Au-dessus de la clef, le chronogramme 1743. Des pilastres à chapiteaux toscans encadrent l’ensemble en supportant la corniche moulurée recevant la couverture en carène. Ici, ardoises rectangulaires et en écaille suivent les contours que couronne un faîtage de zinc ponctué de deux épis.

Le porche vu de la rue de Vannes. Le porche vu de la rue de Vannes.

Le pavement du porche. Le porche du 17e siècle cantonné par les bâtiments de la porterie.

6 – Les façades des bâtiments entourant le cloître - Inscrites MH le 21 octobre 1925.

Ces bâtiments datent du 17e siècle. Les façades sont inscrites au titre des Monuments historiques depuis le 21 octobre 1925.

7 – L’ancien petit séminaire (voir aussi ancien couvent) - Inscrit MH le 18 janvier 2013.

- Histoire Le petit séminaire fut installé en 1815 dans les anciens bâtiments du couvent des Carmes qui datent du 17e siècle. Avec la loi de séparation des Églises et de l’État en 1905, le petit séminaire est supprimé et transformé en caserne puis rouvert en 1920. Les élèves de la maîtrise s’y réinstallent sous l’autorité de Monsieur Pouezat, nommé supérieur. De 86 élèves peu après sa réouverture l’effectif passe à 391 en 1937. En 1966 il devient séminaire des jeunes puis séminaire-collège. En 1970, des enseignants laïcs prennent le relai des enseignants religieux et en 1978 le séminaire devient mixte. Aujourd’hui près de 1 500 élèves fréquentent l’établissement appelé Groupe scolaire Sainte Anne – Saint-Louis qui propose un parcours à dominante chant choral en partenariat avec l’Académie de

20 Musique et d’Arts Sacrés. Au début du 21e siècle un foyer internat et centre de ressource en arts sacrés y sont créés, une médiathèque est installée dans l’un des corps de bâtiments. Le bâtiment est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 18 janvier 2013.

- Description Le bâtiment donne d’un côté sur le parvis de la basilique, de l’autre rue de Vannes. De plan en L, il présente une façade à composition en travées accentuée en toiture par des lucarnes à fronton triangulaire.

La façade sur le parvis de la basilique. La façade sur la rue de Vannes.

B – LE MEMORIAL AUX MORTS DE LA GUERRE DE 1914-1918

La crypte et les cinq autels des diocèses bretons.

Inscrit MH le 7 septembre 2016

- Histoire Le Mémorial fut élevé au nord-ouest de la basilique entre 1922 et-1932 en mémoire des nombreux Bretons tués au front, selon le vœu de Mgr Alcime Gouraud, évêque de Vannes et des quatre autres évêques de Bretagne. Le projet de l’architecte nantais René Ménard fut retenu ainsi que le maître d’œuvre François Huchet. La première pierre est posée le 1er octobre 1922, la crypte bénie en 1927 et le tout inauguré et béni le 24 juillet 1932 sous la présidence du nonce apostolique, en présence de quelque 150 000 personnes dont de nombreux dignitaires ecclésiastiques, des militaires, des pèlerins. Le général De Gaulle s’y rend le 26 juillet 1947.

Le Mémorial a été inscrit au titre des Monuments historiques le 7 septembre 2016.

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Mémorial aux Morts de la guerre 14-18. Vue aérienne, 1961 Mémorial aux Morts de la guerre 14-18. 1930-1932.

- Description Sa construction a nécessité l’établissement de fondations d’envergure et le creusement de puits profonds sur un sous-sol humide. Le Mémorial se compose d’une crypte de forme circulaire surmontée d’une série de 8 arcades en plein cintre qui supportent une coupole de 12 m de diamètre et une flèche en ardoise. Dans la crypte, huit absidioles sont élevées dans l’épaisseur du mur (cinq pour les 5 diocèses bretons, une dédiée au souvenir des soldats et marins morts pour la France, les deux dernières pour l’accès à la crypte).

La voûte de la crypte. La coupole.

A l’extérieur deux bas-reliefs sculptées par Jules Le Bozec ornent les murs. Ils illustrent la Victoire et la Paix. L’étage supérieur, doté d’un autel en granit rose de Ploumanac’h, sert aux grandes célébrations et pendant les fêtes de sainte Anne. Autour, un mur de clôture ou enclos porte les noms de 8 000 victimes des paroisses bretonnes. Quatorze stations du Chemin de Croix ont été installées.

L’enclos sur lequel sont gravés les noms des 8 000 victimes bretons de la Première Guerre mondiale.

22 3 - les monuments non protèges MH dans le site de la basilique

1 - La fontaine

- Histoire C’est à cet endroit que sainte Anne est apparue à Yvon Nicolazic. A la fin du 17e siècle le Carme Benjamin de Saint- Pierre la fait réaménager. Trois bassins en pierre sont construits au milieu d’une vaste piscine desservie par des escaliers en pierre et alimentée par une source. Les deux premiers bassins permettaient aux pèlerins de s’approvisionner en eau. Le troisième qui recevait le trop plein des deux premiers servait aux ablutions. En 1872, pendant les travaux de la nouvelle église, la fontaine est reconstruite.

- Description La fontaine est dominée par la statue de bronze de sainte Anne avec la Vierge Marie, œuvre de Le Goff, juchée sur un haut piédestal en granite dont la base reçoit trois vasques de pierre semi-circulaires.

La fontaine vers 1900. La fontaine vers 1900.

La fontaine vue de l’ouest. Socle signé : Chapal. Fondeur à Auray.

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2 - L’oratoire

- Description C’est un long bâtiment du 19e siècle à la façade scandée d’arcades.

L’oratoire.

3 – Le parc

Le parc du sanctuaire s’étend à l’ouest de la basilique. Il a été aménagé dès le 17e siècle sur une zone marécageuse. Les Carmes avaient fait creuser des canaux qui alimentaient plusieurs pièces d’eau dont l’étang Sainte-Anne. Progressivement des prairies remplacèrent des landes stériles, les bois furent aménagés et de vastes allées plantées de tilleuls, chênes et châtaigniers furent tracées.

L’espace Jean-Paul II. Œuvre offerte aux pèlerins lors du pèlerinage du pape. Statue de Le Goff : Sainte Anne faisant lire la Bible à la Vierge. Signé : Falguières - Guillouzo 1er Chapen - Le Goff. 1866 – 1874 - Deperthes, architecte.

Le parc.

24 4 - les monuments non protèges au titre des MH, hors du site de la basilique

a – Le Monument du comte de Chambord

Le monument a été implanté à l’ouest de la basilique, dans son axe, juste sur le coude de la voie

- Histoire Ce monument est édifié en 1891 à 700 m environ à l’ouest de la basilique, en mémoire d’Henri d’Artois, comte de Chambord, à l’emplacement d’un bâtiment nommé « château » sur le plan napoléonien (1831). Il est l’œuvre de l’architecte Édouard Deperthes et du sculpteur Alfred Caravanniez. Un mur et une grille sont installés en 1897, mais le jardin initialement prévu ne voit pas le jour, faute de financement suffisant. Il faudra attendre 2012 pour que le jardin soit achevé et que le monument soit restauré. Le 31 mai 2015, le prince Louis de Bourbon et son épouse la princesse Marie-Marguerite s’y rendent lors d'une cérémonie organisée en leur hommage, à l'occasion de leur visite officielle dans le Morbihan.

Le monument et son enclos

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- Description Il est composé de 5 statues en fonte réalisées grâce à une souscription de la part des royalistes. Un premier étage présente sur ses quatre faces les deux saintes patronnes de la France et de Paris : sainte Jeanne d’Arc sur le devant et sainte Geneviève à l’arrière, ainsi que les deux grands héros de la chevalerie française : Bayard à gauche et Du Guesclin à droite, debout tous les quatre. Surplombant l’édifice, la statue du comte de Chambord, placée sur un piédestal en granit, le représente à genoux, une couronne posée sur son côté droit. Tandis que les quatre personnages illustrent incontestablement les qualités de sainteté et de courage de tout prince chrétien, la position agenouillée et le costume de sacre dont est revêtu le comte de Chambord lui-même rappellent le rôle qui aurait dû être le sien, tandis que la couronne posée à côté rappelle sa disparition sans n’avoir pu ni la ceindre ni la transmettre…

Carte postale. Le monument vers 1900. Le monument axé sur la basilique

Le Monument du comte de Chambord Sainte Geneviève. Socle signé : Aed Caravanniez. Fondeur, F. Barbedienne, Paris.

Duguesclin. Socle signé : Aed Caravanniez. Fondeur, F. Jeanne d’Arc. Socle signé : Aed Caravanniez. Fondeur, F. Barbedienne, Paris. Barbedienne, Paris.

26 b – La Maison d’Yvon Nocolazic (1591-1645)

- Histoire La maison d’Yvon Nicolazic se situe à l’est de l’enclos monastique. Vers 1900, elle était dotée d’une grange. La maison fut détruite par un incendie en 1903 et reconstruite en 1907. Au début du 20e siècle, le chanoine Cadic, conservateur du patrimoine de Sainte-Anne d’Auray, l’achète pour y installer une galerie d’art composée d’une partie du fonds des sculptures et d’autres objets dits d’art populaire, en lien avec le pèlerinage. En 1927, l’abbé Moigno y crée en plus un musée de poupées en costumes bretons destiné au financement de la construction du Mémorial. Le musée du Costume breton est né et accueille un fonds de costumes traditionnels important. Mais le manque d’espace contraint à déplacer les objets collectés par le chanoine Cadic, pour certains dans une salle située près du Trésor qui prend le nom de Galerie d’art religieux populaire. Le Musée ferme en 2017. La galerie d’art quant à elle est ensuite réaménagée. Aujourd’hui, la maison d’Yvon Nicolazic est un espace d’exposition temporaire.

Carte postale vers 1900. La maison et sa grange. La maison d’Yvon Nicolazic.

c – Les bâtiments de la communauté des filles du Saint-Esprit

- Histoire Les Fidèles compagnes de Jésus (FCJ) arrivèrent à Sainte-Anne d’Auray en 1825 et établirent une communauté dans une petite maison dans la cour de l’église. L’année suivante elles construisirent une maison et une chapelle. En 1906, la maison fut fermée. En 1919, les religieuses reprirent possession des lieux mais furent contraintes de partir 10 ans plus tard non sans avoir remis les clés aux Filles du Saint-Esprit, une congrégation créée en 1706 en Bretagne par Marie Balavenne et Renée Burel pour servir les pauvres, les malades et les enfants. Les Filles du Saint-Esprit y établir un couvent sous le nom de Ker-Anna. Transformé en maison de retraite « Ker Anna » en 2014, l’établissement a été complété de nouveaux bâtiments au nord-ouest.

- Description La chapelle néogothique a été construite en 1876. Les vitraux avaient été offerts par les étudiants des différentes écoles des Fidèles compagnes de Jésus. Le bâtiment agrandi côté ouest présente une rigoureuse composition de façade couronnée par une haute toiture brisée. Au centre, une façade pignon sommée d’une croix et encadrée de pinacles abrite dans une niche la sature de sainte Anne et de Marie.

Les bâtiments de la communauté des filles du Saint-Esprit. La chapelle de la communauté des filles du Saint-Esprit.

27 d – La nécropole nationale

- Histoire

Érigée en 1959, elle regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats de la Loire en 1870- 1871, des deux guerres mondiales et de la guerre d’Indochine. Mais aussi les dépouilles des soldats morts dans les structures sanitaires créées pendant les deux guerres et le corps de ceux inhumés dans les cimetières militaires communaux de Bretagne, du Poitou, des Pays de Loire et de Normandie, ainsi que les corps des soldats belges décédés en 1914-18 exhumés en Bretagne, et depuis 1988 ceux des militaires belges de Haute-Garonne et de Hautes-Pyrénées. Elle réunit plus de 2100 soldats français et étrangers.

La nécropole. Statue. Signée A. Dufrenne. Commevoire.

Tombe du soldat Mansour Ben Ahmet Adjini. Mort le 13 juillet Tombe du soldat Antonio Garcia-Martin, alias Moreno. FFI. Mort 1915. le 21 avril 1944.

e – le cimetière communal

Etabli sur la limite nord de la commune, il s’inscrit en continuité avec la nécropole nationale et le site du monument aux morts de la guerre de 14-18.

28 5 -LA COMPOSITION DE LA VILLE

Le parvis – esplanade de la basilique : un point de convergence des axes

Report du cadastre napoléonien de 1831 (bâti rouge, voies jaune, eau bleu) sur le cadastre actuel gris.

Carte d’Etat-Major

Les axes nord-sud (Coupole du Mémorial aux morts de la guerre de 14-18 et rue du Général de Gaulle (est-ouest : Scala-Santa et rue de Vannes), est-ouest (parvis de basilique et monument du comte de Chambord - ancien château) sont inscrits dans la morphologie du site avant le développement urbain de Sainte-Annes d’Auray. A cette époque Sainte Anne d’Auray est un petit village ; la ville se développera ensuite sur la partie sud des monuments et le long de la route de Vannes à l’est.

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X – axe nord-sud Coupole du mémorial aux morts de la guerre de 14-18 et rue du Général de Gaulle

Y – axe est-ouest Scala-Santa et rue de Vannes

Z – axe est-ouest Parvis de basilique et monument du comte de Chambord (ancien château)

Le rideau d’arbre monumental enveloppe le monument aux morts de la guerre de 14-18, suivant une forme trapézoïdale ouvert vers le sud.

Axe du nord au sud – Vers la ville – Rue du Général de Gaulle (X)

La rue du Général De Gaule n’est en 1831 qu’une route (route de Sainte-Anne à Auray) qui deviendra un axe majeur et urbanisé à partir du dernier tiers du 19e siècle sous l’impulsion de la renaissance du pèlerinage. Face au sanctuaire et à l’axe avec la rue de Vannes, s’implante l’Hôtel de France.

L’hôtel de France et l’esplanade un jour de procession.

L’avenue du Général de Gaulle depuis l’esplanade de la basilique.

L’avenue du Général de Gaulle. A droite, l’ancien hôtel de France. L’avenue du Général de Gaulle.

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Axe du sud au nord – Vers le Mémorial aux Morts de la guerre de 1914-1918 (X)

L’axe nord vers le Mémorial. L’axe nord vers le Mémorial, depuis la rue du Général de Gaulle.

Axe d’ouest en est – Vers la basilique (Z)

L’axe d’ouest en est. L’axe d’ouest en est depuis le monument du comte de Chambord.

Axe d’est en ouest – Vers le Monument du Comte de Chambord – Rue Abbé Allanic – Route départementale 19 (Z)

L’axe vers le Monument au Comte de Chambord à droite de la L’axe vers le Monument au Comte de Chambord à droite de la Scala. Carte postale. Scala.

Axe d’est en ouest – de la rue de Vannes vers la Scala-Santa (Y)

L’axe vers la Scala Sancta La scala Sancta

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III-LES ABORDS DES MONUMENTS CLASSES ET INSCRITS

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Sont pris en compte au titre des abords, les espaces suivants :

A – le site de la basilique de Sainte-Anne d'Auray 1 - Le Cloître - Classé MH le 18 octobre 1983. 2 – L’ancien couvent des Carmes - Inscrit MH le 18 janvier 2013. 4 – La Scala Sancta - Inscrite MH le13 février 1929. 5 – Le vieux porche et sa toiture - Inscrits MH le 8 septembre 1928. 1743. 6 – Les façades des bâtiments entourant le cloître - Inscrites MH le 21 octobre 1925. 7 – L’ancien petit séminaire (voir aussi ancien couvent) - Inscrit MH le 18 janvier 2013. Et les espaces libres qui constituent l’emprise de l’ensemble et les immeubles institutionnels qui accroissent la composition monumentale (écoles, EHPAD, etc.)

B – le mémorial aux morts de la guerre de 1914-1918 Les espaces qui l’encadrent, mails, prairies, parvis, clôtures.

C - les monuments non protégés au titre des MH, hors du site de la basilique Les monuments qui ont tiré parti du site pour s’inscrire dans la composition et ont contribué à l’élargissement du paysage monumental : le monument du comte de Chambord, les cimetières.

D – l’ancien village et la partie urbaine d’architecture traditionnelle qui s’est construite sur les axes structurants

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En surimpression rose, l’occupation bâtie du site

L’ensemble du site bâti est établi dans un espace marécageux et un paysage ouvert. Des masses boisées, des rideaux d’arbres, des mails partagent l’espace et encadrent le site de manière monumentale.

34 La perception des abords : les perspectives, visibilités et co-visibilités

1

1 - Depuis la première rangée de bâti pavillonnaire, au nord- ouest de la ville, rue du Parc.

2 – Au débouché de la voie sur la rue du Général de Gaulle ; le clocher apparait en vue rapproché cadré par le bâti ancien.

3 - Depuis la cour d’entrée de l’EHPAD de Ker-Anna.

2 4 – Depuis la tour d’escalier de l’EHPAD. Le rapport du site urbain à l’espace agricole et naturel apparait nettement ; l’horizontalité du site amplifie la qualité d’émergence des monuments.

La sensibilité du rapport ville-espace naturel justifie l’insertion de ces espaces au périmètre délimité des abords.

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5

6

5 – la rue de Vannes, vue depuis l’esplanade, vers l’est.

6 – l’entrée au site urbain (l’ancien village », au lieu-dit le Cheval-Blanc)

7– La ue de Vannes, voie villageoise, de type traditionnel, 7 dont le tracé suit les aléas de voies rurales.

7bis – Les inflexions de la voie font découvrir la basilique par intermittence.

8 – La maison d’Yvon Nicolazic

7bis

L’entrée de village, par la rue de Vannes présente une valeur cinétique dans l’approche progressive au site, avec un bâti croissant, de forme et de densité, ce qui justifie son insertion au périmètre délimité des abords.

8

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9 – La rue de , sur la partie est de l’enclos de la basilique. 10

10 – La rue de Vannes, les immeubles, les grands hôtels se sont développé le long de la voie villageoise et répondent à la monumentalité du site par une forte urbanité.

11 – La partie de rue du Général de Gaulle en son début depuis le parvis de la basilique.

11 12 – Vue inversée, du sud au nord, du point à partir duquel la perception du monument aux morts de la guerre de 14-18 devient effectif.

L’ancien village et la ville qui s’est ensuite développée

enveloppent le sud des monuments, ce qui justifie l’insertion de ces espaces au périmètre délimité des abords, pour ce qui est en rapport de visibilité, mais aussi en termes « d’épaisseur » d’espaces bâtis de type traditionnel.

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13

13, 14, 15 et 16 - Approche progressive vers le site et avec le monument aux morts de la guerre de 14-18, en plein axe.

En quittant le tissu pavillonnaire récent, l’effet d’urbanité progresse avec un bâti en ordre continu.

14

15

La ville qui s’est développée sur un axe en ligne droite dont le tracé apparait déjà au cadastre napoléonien. La présence de bâti ancien (de mi-19e siècle à mi 20e siècle) crée une ambiance harmonieuse de formes et de matières (pierre, enduits, ardoisent) qui cadrent le monument, ce qui justifie l’insertion de cet espace au périmètre délimité des abords.

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17, 18 -Des espaces bâtis récents, issus pour la majorité d’entre eux de lotissements, ne sont pas en visibilité proche ni en co-visibilité des monuments, si ce n’est l’émergence très ponctuelle du clocher. L’épaisseur des masses végétales contribuent à l’éloignement visuel.

Les quartiers neufs situés à distance des monuments et 18 isolés par des masques végétaux et (ou) les rangs de bâtis anciens disposés en ordre continu sont exclus du périmètre délimité des abords.

19 – Espace d’approche, composé de bâti mixte (ancien et neuf), en bordure d’un îlot peu bâti qui présente un fort potentiel de développement.

Entre la rue du 5 aout 1944 et la rue Yvon Nicolazic, 19 l’espace est proche de l’ensemble monumental de la basilique, ce qui justifie son insertion au périmètre délimité des abords.

20 – Front bâti rue de La Fontaine

Le bâti d’accompagnement lié au site par le paysage ou les usages liés aux pèlerinages fait partie des abords des monuments.

20

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21

21bis 21, 21bis – Le monument du comte de Chambord et son enclos. La composition monumentale s’est inscrite dans l’axe de la nef de la basilique en un rapport spatial indissociable au grès d’un coude de la voirie.

22 – Vue depuis le monument du comte de Chambord vers la basilique ; la prise en compte de l’espace rural sur ce linéaire entre monument et ses abords est un enjeu fort d’inscriptions des vues dans un paysage ouvert.

23 – La maison de retraite Sainte-Marie (EHPAD) 22

24 – vue lointaine (hors périmètre). Le plat paysage est compartimenté de haies et de rideaux d’arbres ; seul le clocher de la basilique émerge dans le lointain.

23

Les effets de perspectives sont tels que l’axe en ligne droite de la RD 19 fait partie des profondeurs paysagères à prendre en compte (au même titre que la rue du Général de Gaulle). Le monument du comte de Chambord s’est positionné en aboutissement d’un faisceau de vue, ce qui justifie l’insertion de cet espace et de ses abords au périmètre délimité des abords.

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25

25 – Vue sur le mémorial depuis l’entrée nord du site, au 26 droit du parking d’accueil des pèlerins et visiteurs.

26 – Espace Jean-Paul II et Stèle des marins.

27 – Clairière, avec la statue de la Vierge.

28 – Les grands arbres des mails filtrent les vues sur le paysage lointain ; en fond, la maison de retraite Sainte- Marie et son parc.

27 Les abords immédiats du mémorial et de son enclos font partie du paysage des monuments classés MH.

28

28 et 27

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29

29 – Depuis le mémorial, la ville signifie clairement son 29 rapport aux monuments par la parfaite poursuite des tracés sur l’axe sud.

30 – A la limite communale avec , on découvre les vues sur le site basilical et mémoriel à travers les arbres. A gauche, le chemin en enrobé pourrait reprendre l’emprise de la voie gallo-romaine.

30 31 – Le cimetière communal

32 – La Nécropole Nationale où sont alignées les sépultures de guerre, l’une des entrées des cimetières (morts de 1939-1945). La nécropole regroupe des monuments et des tombes des soldats morts lors des guerres de 1870-1871, de 1914-1918, de 1939-1945 et de 1946-1954.

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Comme ils se trouvent en continuité avec le mémorial des morts de la guerre de 14-18, les cimetières militaires et civils font partie des abords des monuments. De plus, par les espaces ouverts qu’ils offrent et leur environnement arboré, ils participent à l’unité du site mémoriel.

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42 IV-LE PERIMETRE DELIMITE DES ABORDS

Sont pris en compte au titre des abords, les espaces suivants :

A – le site de la basilique de Sainte-Anne d'Auray 1 - Le Cloître - Classé MH le 18 octobre 1983. 2 – L’ancien couvent des Carmes - Inscrit MH le 18 janvier 2013 4 – La Scala Sancta - Inscrite MH le13 février 1929 5 – Le vieux porche et sa toiture - Inscrits MH le 8 septembre 1928. 1743. 6 – Les façades des bâtiments entourant le cloître - Inscrites MH le 21 octobre 1925. 7 – L’ancien petit séminaire (voir aussi ancien couvent) - Inscrit MH le 18 janvier 2013. Et les espaces libres qui constituent l’emprise de l’ensemble et les immeubles institutionnels qui accroissent la composition monumentale (écoles, EHPAD, etc.) B – le mémorial aux morts de la guerre de 1914-1918 Les espaces qui l’encadrent, mails, prairies, parvis, clôtures. C - les monuments non protégés au titre des MH, hors du site de la basilique Les monuments qui ont tiré parti du site pour s’inscrire dans la composition et ont contribué à l’élargissement du paysage monumental : le monument du comte de Chambord, la nécropole nationale et le cimetière communal. D – l’ancien village et la ville pour la partie urbaine d’architecture traditionnelle qui s’est construite sur les axes structurants

Motivations :

• La sensibilité du rapport ville-campagne justifie l’insertion d’espaces naturel agricoles proches, d’autant plus que l’émergence de la basilique et de son clocher fait partie du paysage.

• L’entrée de village, par le rue de Vannes présente une valeur cinétique, par une approche progressive vers les monuments et une ambiance d’urbanité croissante,

• L’ancien village et la ville enveloppent le sud des monuments, en termes « d’épaisseur » d’espaces bâtis de type traditionnel.

• La ville qui s’est développée sur un axe en ligne droite ; l’axe de la rue du général de Gaulle appartient au mémorial, en quelque sorte. La présence de bâti ancien (de mi-19e siècle à mi 20e siècle) crée un environnement harmonieux de formes et de matières (pierre, enduits, ardoisent).

• Le bâti d’accompagnement lié au site par le paysage ou les usages liés aux pèlerinages font partie des abords des monuments.

• Le monument du comte de Chambord s’est positionné en aboutissement d’un axe de vue.

• Les abords immédiats du mémorial et de son enclos font partie du paysage des monuments classés MH.

• Situés en continuité avec le mémorial des morts de la guerre de 14-18, les cimetières militaires et civils font partie des abords des monuments. Par leur environnement arboré, ils participent à l’unité du site mémoriel.

Sont exclus Les quartiers neufs situés à distance des monuments et isolés par des masques végétaux et (ou) les rangs de bâti anciens disposés en ordre continu sont exclus du périmètre délimité des abords.

Les espaces lointains hors perspectives directes.

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LE PERIMETRE DELIMITE DES ABORDS

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ANNEXE : Fiches Mérimée

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ANNEXE : Fiches Mérimée

EDIFICES PROTEGES, INSCRITS OU CLASSES MONUMENTS HISTORIQUES

Mars 2018

Département 56 1 Commune Sainte-Anne-d'Auray Appellation Mémorial des Bretons morts pour la France pendant la Première guerre mondiale Adresse Epoque 20e s.

Département 56 2 Commune Sainte-Anne-d'Auray Appellation Croix percée Adresse Vincent-Jollivet (place) Epoque 16e s.

Département 56 3 Commune Sainte-Anne-d'Auray Appellation Site de la basilique de Sainte-Anne-d'Auray Adresse Epoque 17e s. ; 18e s. ; 19e s

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Mémorial des Bretons morts pour la France pendant la Première guerre mondiale

Localisation Bretagne ; Morbihan ; Sainte-Anne-d'Auray Lieu-dit Le Pèlerinage Date protection 2016/09/07 : inscrit MH Préc. Protection Le mémorial avec son mur de clôture et son terrain d’assiette (cad. AC 13), tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 7 septembre 2016 Dénomination monument Siècle 20e siècle Date(s) 1922 Historique Le mémorial est composé d’un soubassement en forme de rotonde sur lequel s’élève un étage noble. A l’entrée de la crypte, deux grands bas- reliefs symbolisent la Victoire et la Paix. La crypte est réservée au culte des morts. Elle est constituée d’une rotonde de 12 mètres de diamètre, contrebutée par huit absidioles dont deux servent d’accès. Cinq de ces absides sont aménagées en chapelles accueillant un autel consacré à chacun des diocèses de Bretagne. La dernière abside est dédiée au souvenir des soldats et marins morts pour la patrie. Deux tombes symboliques y prennent place : celle des marins péris en mer et celle des soldats tombés sur le champ de bataille. Saint Michel et saint Yves encadrent ces deux tombes. Technique décor sculpture Statut propriété propriété d'une association Contact service producteur © Monuments historiques PA56000080

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Site de la basilique de Sainte-Anne-d'Auray Auteur phototype Jablonski, Jean - Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN Localisation Bretagne ; Morbihan ; Sainte-Anne-d'Auray Date protection 1925/10/21 : inscrit MH ; 1928/09/08 : inscrit MH ; 1929/02/13 : inscrit MH ; 1975/10/29 : inscrit MH ; 1983/10/18 : classé MH ; 2013/01/18 : inscrit MH ; 2013/02/11 : inscrit MH Préc. Protection Les façades des bâtiments entourant le cloître : inscription par arrêté du 21 octobre 1925 - Le vieux porche de la basilique et sa toiture : inscription par arrêté du 8 septembre 1928 - La Scala Sancta, près de la basilique : inscription par arrêté du 13 février 1929 - La basilique : inscription par arrêté du 29 octobre 1975 - Le cloître (cad. AC 18) : classement par arrêté du 18 octobre 1983 - Ancien couvent des Carmes : les bâtiments de l'ancien couvent datant du 17e siècle, soit les façades et toitures de l'ancienne hôtellerie - y compris la chapelle des Jésuites, l'escalier, la chambre de Monseigneur de Ségur, la salle de réception du rez-de- chaussée, les deux pièces avec boiseries, les façades et toitures de la porterie, les façades et toitures des pavillons G1 et D 1, ainsi que les façades et toitures du bâtiment E et du bâtiment C, situés 9, rue de Vannes (cad. AC 242, 243, 245 à 248, 250, 295, 296) : inscription par arrêté du 18 janvier 2013, rectifié le 11 février 2013 Dénomination basilique ; couvent Destinataire de frères de Notre-Dame du Mont-Carmel

Objets mobiliers Eléments MH cloître ; escalier ; porche ; chapelle ; hôtellerie ; conciergerie ; pavillon Siècle 17e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle Date(s) 1630 ; 1662 ; 1743 ; 1865 ; 1874 Auteur(s) Deperthes (maître de l'oeuvre) Historique Le cloître et la Scala Sancta sont du 17e siècle. Le vieux porche de la basilique est du 18e siècle. Enfin, la basilique, par Deperthes, date du 3e quart du 19e siècle (1866-1872). Le cloître a été construit de 1630 à 1662 et comporte deux galeries superposées. Après la reconnaissance des apparitions de Nicolazic, de nombreux fidèles venaient en pélerinage. Les processions se déroulaient à l'intérieur du cloître et les pèlerins venaient prier sur les marches du calvaire, au centre du jardin. La galerie du niveau supérieur était réservée aux Carmes. Le cloître a été modifié en 1860 par l'ajout, au-dessus de la galerie, d'une voûte en pierre blanche ayant remplacé le plafond d'origine. Statut propriété Propriété de la commune ; propriété d'une société privée ; propriété d'une association

documentation MAP Contact service producteur © Monuments historiques, 1992 PA00091658

48 Croix percée

Localisation Bretagne ; Morbihan ; Sainte-Anne-d'Auray Préc. LOCA autrefois sur commune de : Pluneret Adresse Vincent-Jollivet (place) Date protection 1937/07/19 : inscrit MH Préc. Protection Croix percée, près de la gare de Sainte-Anne, à Pluneret (cad. H 529) : inscription par arrêté du 19 juillet 1937 Dénomination croix monumentale Siècle 16e siècle Historique Croix mesurant un mètre de haut, avec fût cylindrique. Quart de cercle concave au lieu d'arêtes rectilignes pour détacher les bras. Statut propriété propriété de la commune Contact service producteur © Monuments historiques, 1992 PA00091660

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

Lizerand D., Etude préalable à la restauration de la basilique Sainte-Anne d’Auray. Mairie de Sainte-Anne d’Auray, 2008.

Perrochon C., Sainte-Anne d’Auray, Histoire d’un sanctuaire en pays breton de 1625 à nos jours. Académie de Munique et d’Arts Sacrés, 2000.

Provost A., Philippe E., Le réseau viaire principal du sud de la Bretagne de la Protohistoire au Moyen Age, DRAC Bretagne, CR de Bretagne, Association Arvales. 2010-2011, PP ; 32634.