PDA Ste Anne D'auray
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1 F:\VILLES\Sainte-Anne-d'Auray\notice\Sainte-Anne d'Auray-Notice -mars 2018 mis à jour-14-05-2018.docx Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne UDAP du Morbihan ABORDS DES MONUMENTS HISTORIQUES DE SAINTE-ANNE D’AURAY PERIMETRES DELIMITES DES ABORDS DES MONUMENTS HISTORIQUES (P.D.A.) Minute du dossier d’enquête publique Gheco, urbanistes Valérie Rousset, historienne de l’Art Bernard Wagon, architecte-urbaniste Février 2018 – mod.12 juin 2018 2 Le présent dossier a pour objectif de requalifier les périmètres de 500 mètres des abords des édifices inscrits et classés au titre des Monuments Historiques afin de délimiter les immeubles ou ensembles d'immeubles qui forment avec les monuments historiques un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur, en application des articles L.621-31 et suivants du code du Patrimoine. Le nouveau périmètre des monuments groupe en un périmètre commun leurs périmètres, en remplacement des rayons de 500m, après examen des caractéristiques de chacun d’entre eux. Crédit documentaire : sauf mentions contraires : • Cartographies : gheco & V. Rousset • Photographies : gheco, B. Wagon et V. Rousset • Fonds de plans cadastraux : Auray-Quiberon-Terres-Atlantique (ACTA) • Documentation : UDAP du Morbihan • Plan napoléonien : AD 29 3 Dossier d’enquête publique pour un périmètre délimité des abords (P.D.A.) SAINTE-ANNE D’AURAY TABLE DES MATIERES I- INTRODUCTION : 1 - Le contexte juridique relatif aux périmètres de protection des abords des Monuments historiques 2 - L’application à Sainte-Anne d’Auray II- LA COMMUNE ET LES MONUMENTS HISTORIQUES 1 – Le contexte historique 2 – Les Monuments historiques classés ou inscrits de Sainte-Anne d’Auray 3 - les monuments non protèges MH dans le site de la basilique 4 - les monuments non protèges MH hors du site de la basilique 5 la composition de la ville III- LES ABORDS DES MONUMENTS INSCRITS OU CLASSES MH IV- LE PERIMETRE DELIMITE DES ABORDS COMMUN AUX MONUMENTS ANNEXE 4 I - INTRODUCTION a - Le contexte juridique relatif aux périmètres de protection des abords des Monuments historiques b – La loi CAP 5 I - INTRODUCTION le contexte juridique relatif aux périmètres de protection des abords des Monuments historiques a - L’évolution législative La loi du 31 décembre 1913 institue (ou consolide) le statut des monuments historiques. La loi du 25 février 1943 institue le régime juridique dit « des abords » (le périmètre de 500 mètres) : « Aucune construction nouvelle, aucune transformation ou modification de nature à affecter l’aspect d’un immeuble ne peut être effectuée sans une autorisation préalable [de l’Etat] si la construction nouvelle ou si l’immeuble transformé ou modifié se trouve situé dans le champ de visibilité d’un immeuble classé ou inscrit […] ». La Loi de décentralisation du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions a institué les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP), dont l’un des objectifs était de remplacer les périmètres de 500 par le (ou les) périmètre(s) de ZPPAUP afin de gérer, de manière règlementaire, les ensembles urbains et paysagers patrimoniaux : lorsque les monuments étaient situés dans le périmètre des ZPPAUP, leurs abords étaient suspendus. La loi « solidarité et renouvellement urbain » du 13 décembre 2000, a introduit la possibilité de requalifier les périmètres de 500 m des abords par la création de Périmètre de Protection Modifié (PPM) ; elle vise à limiter les « abords des monuments historiques » aux espaces les plus intéressants au plan patrimonial et qui participent réellement de l’environnement du monument. A l’initiative de l’architecte des bâtiments de France, la création du PPM peut se faire à tout moment, autour d’un monument historique classé ou inscrit. La loi du 12 juillet 2010, dite du Grenelle II de l’Environnement, loi portant engagement national pour l'environnement, a été à l’origine des Aires de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), en remplacement des ZPPAUP. A cette occasion, il a été décidé que la présence d’un monument dans le périmètre de l’AVAP ne supprimait pas le rayon de 500 m des abords, pour la partie qui, éventuellement se situait hors du périmètre de l’AVAP. Loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (dite loi CAP) a remplacé les Périmètre de Protection Modifié (PPM) par les Périmètres Délimités des Abords (PDA). Le nouveau critère d’élaboration du PDA est : « les immeubles ou ensembles d'immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur sont protégés au titre des abords ». Le décret n° 2017-456 du 29 mars 2017 relatif au patrimoine mondial, aux monuments historiques et aux sites patrimoniaux remarquables précise les modalités d’institution des PDA et modifie les articles R.621-92 à R.621-95 du Code du Patrimoine. 6 b - La loi CAP Rappel du CODE DU PATRIMOINE (loi CAP), relatif aux Périmètres Délimités des Abords (PDA) Loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (extrait). « Art. L. 621-30. – I. – Les immeubles ou ensembles d’immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur sont protégés au titre des abords. La protection au titre des abords a le caractère de servitude d'utilité publique affectant l'utilisation des sols dans un but de protection, de conservation et de mise en valeur du patrimoine culturel. II. - La protection au titre des abords s'applique à tout immeuble, bâti ou non bâti, situé dans un périmètre délimité par l'autorité administrative dans les conditions fixées à l'article L. 621-31. Ce périmètre peut être commun à plusieurs monuments historiques. En l'absence de périmètre délimité, la protection au titre des abords s'applique à tout immeuble, bâti ou non bâti, visible du monument historique ou visible en même temps que lui et situé à moins de cinq cents mètres de celui-ci. La protection au titre des abords s'applique à toute partie non protégée au titre des monuments historiques d'un immeuble partiellement protégé. La protection au titre des abords n'est pas applicable aux immeubles ou parties d'immeubles protégés au titre des monuments historiques ou situés dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable classé en application des articles L. 631-1 et L. 631-2. Les servitudes d'utilité publique instituées en application de l'article L. 341-1 du code de l'environnement ne sont pas applicables aux immeubles protégés au titre des abords. « Art. L. 621-31. – Le périmètre délimité des abords prévu au premier alinéa du II de l’article L. 621-30 est créé par décision de l’autorité administrative, sur proposition de l’architecte des Bâtiments de France, après enquête publique, consultation du propriétaire ou de l’affectataire domanial du monument historique et, le cas échéant, de la ou des communes concernées et accord de l’autorité compétente en matière de plan local d’urbanisme, de document en tenant lieu ou de carte communale. …/… » 7 II – LA COMMUNE ET SES MONUMENTS 1 – Le contexte historique 2 – Les monuments historiques classés ou inscrits de Sainte-Anne d’Auray A - SITE DE LA BASILIQUE DE SAINTE-ANNE D'AURAY 1 - Le Cloître - Classé MH le 18 octobre 1983. 2 – L’ancien couvent des Carmes - Inscrit MH le 18 janvier 2013 4 – La Scala Sancta - Inscrite MH le13 février 1929 5 – Le vieux porche et sa toiture - Inscrits MH le 8 septembre 1928. 1743. 6 – Les façades des bâtiments entourant le cloître - Inscrites MH le 21 octobre 1925. 7 – L’ancien petit séminaire (voir aussi ancien couvent) - Inscrit MH le 18 janvier 2013. B – LE MEMORIAL AUX MORTS DE LA GUERRE DE 1914-1918 3 - Les monuments non protèges MH dans le site de la basilique 4 - Les monuments non protèges MH hors du site de la basilique 5 - La composition de la ville 8 Situation L’occupation du site basilical et mémoriel et ses abords immédiats (2017) 9 En surimpression rose, l’occupation bâtie du site (source Géoportail 2017) Les servitudes en vigueur (2017) 10 II – LA COMMUNE ET SES MONUMENTS HISTORIQUES 1 – Le contexte historique La commune de Sainte-Anne d’Auray est à l’origine un simple hameau dénommé Ker Anna (le village d’Anne) qui appartenait à la paroisse et à la communauté de Pluneret. La paroisse de Sainte-Anne fut créée en 1937. C’est le 26 février 1950 que Sainte-Anne fut érigée en commune indépendante de Pluneret. Le hameau de Ker-Anna avant les apparitions Le territoire a révélé des traces d’occupation ancienne, de l’époque mégalithique, de l’Age du Bronze (vers 1 800 avant JC) et de l’époque gallo-romaine, période où la voie antique Nantes – Vannes – Quimper – Douarnenez parcourt au nord le site actuel. Un lieu de culte dédié à sainte Anne, mère de Marie, aurait existé au haut Moyen Age avec une chapelle détruite vers l’an 700. Voie gallo-romaine Rennes – Castennec en Bieuzy – Quimperlé (Rennes – Quimper). Alain Provost, Eric Philippe, Le réseau viaire principal du sud de la Bretagne de la Protohistoire au Moyen Age, DRAC Bretagne, CR de Bretagne, Association Arvales. 2010-2011. P. 81 L’apparition de sainte Anne à Yvon Nicolazic au 17e siècle Dans la nuit du 25 juillet 1624, après plusieurs manifestations sous forme d’un flambeau allumé, sainte Anne, se présente à Yvon Nicolazic, un laboureur de Ker Anna, près de la croix qui porte aujourd’hui son nom.