Dossier de Demande d’Autorisation SELP FALLAVIER Etude d’impact Environnementale

Partie 4

ETUDE D’IMPACT

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SOMMAIRE

1. CONTEXTE DE L’ETUDE ...... 4 2. DESCRIPTION DU PROJET ...... 5

2.1 LOCALISATION DU PROJET ...... 5 2.2 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET OPERATIONNELLES DU PROJET ...... 6 2.3 ESTIMATION DES TYPES ET DES QUANTITES DE RESIDUS ET D ’EMISSION ATTENDUS ...... 6 3. DESCRIPTION DES ASPECTS PERTINENTS DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LEUR EVOLUTION ...... 7

3.1 MILIEU PHYSIQUE ...... 7 3.1.1 Topographie ...... 7 3.1.2 Météorologie – Conditions climatiques ...... 7 3.1.3 Géologie et sismicité de la région ...... 9 3.1.4 Hydrogéologie et captages en eau potable ...... 14 3.1.5 Hydrologie et qualité des eaux superficielles ...... 17 3.1.6 Volet réglementaire Eau ...... 20 3.1.7 Qualité de l’air ...... 26 3.1.8 Bruit ...... 32 3.2 MILIEU NATUREL ...... 37 3.2.1 Périmètres d’inventaire et périmètres réglementaires ...... 37 3.2.2 Zones humides (au sens de la loi sur l’eau) ...... 41 3.2.3 Continuité écologique - Trame Verte et Bleue - Biocorridors ...... 42 3.2.4 Faune et flore ...... 44 3.3 PATRIMOINE HISTORIQUE ET PAYSAGER ...... 54 3.3.1 Paysages ...... 54 3.3.2 Sites remarquables et sites archéologiques ...... 55 3.3.3 Luminosité ...... 57 3.4 ENVIRONNEMENT HUMAIN ...... 58 3.4.1 Populations ...... 58 3.4.2 Habitations ...... 58 3.4.1 Etablissements Recevant du Public (ERP) ...... 59 3.4.2 Plan Local d’Urbanisme ...... 59 3.4.3 Activités économiques et occupation des sols...... 61 3.4.4 Voies de communications ...... 63 3.4.5 Réseaux au voisinage du secteur ...... 66 3.5 RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES ...... 68 3.5.1 Risques naturels ...... 68 3.5.2 Risques industriels ...... 69 3.6 BILAN SUR LES PRINCIPAUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ...... 70 3.6.1 Synthèse par thèmes ...... 70 3.6.2 Hiérarchisation des sujets à fort enjeux ...... 73 3.7 EVOLUTION DE L ’ENVIRONNEMENT EN CAS DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET ...... 75 3.8 APERÇU DE L ’EVOLUTION PROBABLE DE L ’ENVIRONNEMENT SANS PROJET ...... 75 3.8.1 Activités ...... 75 3.8.2 Terrain agricole ...... 75 3.8.3 Friche ...... 76 3.8.4 Logement ...... 76 4. INCIDENCES NOTABLES PROBABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 77

4.1 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT EN PHASE CHANTIER ...... 78 4.1.1 Incidences sur le paysage ...... 78 4.1.2 Incidences sur l’air ...... 78

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4.1.3 Incidences sur l’eau ...... 79 4.1.4 Incidences en termes de bruit et vibrations ...... 79 4.1.5 Incidences sur le trafic ...... 79 4.1.6 Incidences sur la luminosité ...... 79 4.1.7 Incidences en terme de déchets ...... 79 4.1.8 Incidences sur le sol ...... 80 4.1.9 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore) ...... 80 4.2 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET EN PHASE EXPLOITATION ...... 92 4.2.1 Incidences sur le paysage ...... 92 4.2.2 Incidences sur l’utilisation des ressources naturelles ...... 93 4.2.3 Incidences sur le sol et le sous-sol ...... 93 4.2.4 Incidences sur l’air ...... 94 4.2.5 Incidences sur l’eau ...... 98 4.2.6 Incidences en termes de bruit et de vibrations ...... 105 4.2.7 Incidences sur le trafic ...... 109 4.2.9 Incidences sur la luminosité ...... 111 4.2.10 Incidences en terme de chaleur et de radiation ...... 111 4.2.11 Incidences en termes de déchets...... 112 4.2.12 Incidences sur la santé humaine ...... 115 4.2.13 Incidences pour le patrimoine culturel ...... 118 4.2.15 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore) ...... 119 4.2.16 Evaluation des incidences Natura 2000 ...... 131 4.2.17 Analyse du cumul des incidences avec d’autres projets existants ou approuvés ...... 133 4.2.18 Incidences du projet sur le climat ...... 136 4.2.19 Vulnérabilité du projet au changement climatique ...... 138 4.2.20 Incidences des technologies et des substances utilisées sur l’environnement ...... 138 4.2.21 Gestion de l’énergie ...... 139 4.2.22 Synthèse des principaux enjeux environnementaux ...... 140 5. INCIDENCES NEGATIVES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT RESULTANT DE LA VULNERABILITE DU PROJET A DES RISQUES D’ACCIDENTS OU DE CATASTROPHES MAJEURS ...... 143 6. JUSTIFICATION DU PROJET ...... 144

6.1 CHOIX DU TERRAIN ...... 144 7. MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION OU DE COMPENSATION DES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 145 8. COMPATIBILITE DU PROJET AUX PLANS ET SCHEMAS DIRECTEURS ...... 149 8.1.1 Compatibilité du site au Plan Local d’Urbanisme de la ville ...... 149 8.1.2 Compatibilité du projet au SCOT ...... 149 8.1.3 Compatibilité du site aux orientations du SDAGE ...... 149 8.1.4 Conformité du projet au SAGE ...... 151 8.1.5 Conformité du projet au SRCE ...... 152 8.1.6 Plan de Protection de l’Atmosphère ...... 152 8.1.7 Plan Climat Energie ...... 152 8.1.8 Plan National de Prévention des Déchets ...... 152 8.1.9 Compatibilité du site avec le Plan régional d’élimination des déchets dangereux (PREDD) ...... 153 8.1.10 Conformité du projet avec les PPRN et PPRT ...... 155 9. METHODOLOGIE ADOPTEE ET AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACTS ...... 156

9.1 METHODOLOGIE ...... 156 9.2 AUTEURS DE L ’ETUDE D ’IMPACT ET DES ETUDES AYANT CONTRIBUES A SA REALISATION ...... 157

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1. CONTEXTE DE L’ETUDE

Le projet de développement d’une plateforme logistique de la société SELP FALLAVIER a pour objectif la construction d’un ensemble de trois bâtiments logistiques (surfaces respectives d’environ 26 227 m² pour le bâtiment A, 42 783 m² pour le bâtiment B et 9 306 m² pour le bâtiment C) et d‘un bâtiment d’activité (tertiaire ou artisanat) respectant toutes les dispositions constructives et de sécurité en vigueur, sur un terrain de 193 782 m² environ.

D’après l’annexe à l’article R122-2 du Code de l’Environnement, rubrique 39, les travaux et constructions qui créent une emprise au sol, au sens de l'article R.420-1 du code de l'urbanisme, supérieure ou égale à 40 000 m² sont soumis à évaluation environnementale.

Le projet de la société SELP FALLAVIER est donc directement soumis à évaluation environnementale au vu de l’emprise de bâtiment projetée.

L’étude présentée ci-après est donc basée sur les exigences d’une étude d’impact.

Un résumé non technique est rédigé en document indépendant en partie 5.

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2. DESCRIPTION DU PROJET

2.1 LOCALISATION DU PROJET

Le site retenu pour l’implantation de la plateforme logistique de la société SELP FALLAVIER se trouve au 40 Rue de Malacombe, sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier (38070), dans le département de l’Isère. Il est localisé dans le parc d’activité de Chesnes, qui regroupe plus de 300 entreprises.

Ce parc d’activités est composé de quatre ZAC : . Chesnes la Noirée (dont fait partie le site d’étude) : créée en 1973 ; . Chesnes Ouest : créée en 1974 ; . Chesnes Nord : créée en 1992 ; . Chesnes Tharabie : achevée en 2000.

ZAC composant le parc d'activités de Chesnes (source : PLU de Saint-Quentin-Fallavier)

Le terrain est entouré de sites industriels, de l’autoroute A43 et la gare de péage de Saint- Quentin-Fallavier au Nord, d’une zone boisée et de parcelles agricoles au Sud.

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Le terrain était occupé par l’entreprise SOCARA qui a cessé son activité. A ce titre, un dossier de cessation d’activité a été réalisé et la démolition des bâtiments est terminée. Le terrain occupe une superficie globale d’environ 193 782 m 2.

La localisation du site est reprise en page suivante.

Vue aérienne de la zone d’mplantation du projet (source : Géoportail)

Le plan complet d’environnement de l’établissement figure en annexe du dossier.

2.2 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET OPERATIONNELLES DU PROJET

Le projet de création d’une plateforme logistique, objet de la présente étude d’impact, est décrit dans la partie 1 du présent dossier « Description ». Nous renvoyons le lecteur à ce chapitre.

2.3 ESTIMATION DES TYPES ET DES QUANTITES DE RESIDUS ET D ’EMISSION ATTENDUS

Ces données sont détaillées spécifiquement dans chaque paragraphe du point 3.2 de la présente étude d’impacts.

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3. DESCRIPTION DES ASPECTS PERTINENTS DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LEUR EVOLUTION

3.1 MILIEU PHYSIQUE

3.1.1 Topographie

Le site d’implantation du projet est relativement plat et situé à une altitude d’environ 210 m NGF. L’environnement du site ne présente pas de relief particulier.

3.1.2 Météorologie – Conditions climatiques

La commune de Saint-Quentin-Fallavier est soumise aux influences des climats océanique et méditerranéen. Les étés sont chauds et ensoleillés, avec des orages violents, et les hivers rigoureux. Les précipitations sont constantes tout au long de l’année.

Les données météorologiques relevées à la station météorologique de l’ aéroport de Lyon- Saint-Exupéry , située à 8 km au nord-nord-ouest du site, sont les plus représentatives du climat local.

Températures et précipitations

Les températures et les précipitations moyennes mensuelles pour la période 1981-2010 sont présentées dans le tableau ci-après. Le secteur d’étude est marqué par une pluviométrie plus importante au printemps (avril-juin) et à l’automne (septembre-novembre).

Tableau 1 : Températures et précipitations moyennes mensuelles - Lyon-Saint-Exupéry - 1981-2010 (source : Météo )

Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc

T°C mini 6,4 8,4 13 16,3 20,8 24,6 27,7 27,2 22,7 17,4 10,8 7,1

T°C maxi 0,3 1,1 3,8 6,5 10,7 14,1 16,6 16 12,5 9,3 4,3 1,6

Précipitations 47,2 44,1 50,4 74,9 90,8 75,6 63,7 62 87,5 98,6 81,9 55,2

Vents

Les vents sont majoritairement de secteur Nord, à l’exception des mois d’octobre et novembre où ils sont majoritairement de secteur Sud (station de Lyon-Saint-Exupéry sur la période 2000- 2018).

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Rose des vents pour la station de Lyon-Saint-Exupéry - période 2000-2019 (source : www.windfinder.com )

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3.1.3 Géologie et sismicité de la région

3.1.3.1 Géologie de la région

La carte géologique n°723 de Bourgoin-Jallieu, développée par le BRGM, permet d’identifier les formations géologiques au droit du site.

Extrait de la carte géologique n°723 du BRGM au 1/50 000ème (source : http://infoterre.brgm.fr)

Le projet SELP FALLAVIER est situé dans la vallée de la Bourbre, au niveau de l’Isle d’Abeau, entre le plateau jurassique de l’Isle Crémieu au Nord et les collines tertiaires et quaternaires (substratum miocène/pliocène ou molasse) du Bas Dauphiné au Sud. La molasse est l’élément géologique dominant de l’ensemble. Elle est recouverte, sur les parties hautes du relief, par des placages morainiques de la période Wurmienne, tandis que,

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Dossier de Demande d’Autorisation SELP FALLAVIER Etude d’impact Environnementale sur les parties basses, les alluvions fluvio-glaciaires recouvrent les terrains de larges placages. A l’approche de la Bourbre, affleurent des alluvions plus récentes qui se sont mises en place après le retrait complet du glacier würmien. Elles présentent des variations importantes : sables, graviers, limons, tourbes.

Le projet est plus précisément implanté au droit des nappes alluviales fluvio-glaciaire du stade de la Bourbre (notées FG x6 sur la carte géologique), qui se sont développées vers l’aval des vallées et dépressions suite au retrait des fronts glaciaires. Ces formations fluvio-glaciaires plus ou moins remaniées, forment au pied de l’arc morainique de Grenay un talus à faible pente, en direction de la rive gauche de la Bourbre. Elles sont surtout formées de graviers, dont la perméabilité moyenne est élevée. Elles atteignent une épaisseur de plusieurs dizaines de mètres dans le secteur d’implantation du projet.

3.1.3.2 Sondages réalisés

. Bibliographie du BRGM

Plusieurs sondages de sols sont recensés sur la base de données du BRGM Infoterre, dans le secteur d’implantation du projet SELP FALLAVIER et au droit de la même formation géologique.

La carte ci-dessous représente la localisation des sondages.

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Localisation des sondages de sols dans le secteur d'étude (source : http://infoterre.brgm.fr) Le forage référencé BSS001UUFF est localisé à environ 350 m au Nord-Ouest du site d’implantation du projet SELP FALLAVIER. Il s’agit d’un forage d’eau réalisé jusqu’à 50 m de profondeur,

Les alluvions fluvio-glaciaires sont retrouvées sur une quarantaine de mètres. Elles sont principalement constituées de graviers sableux ou argileux selon la profondeur et surplombe des molasses sableuses.

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Lithologie des sols dans le secteur d’implantation du projet (source : http://infoterre.brgm.fr)

Les terrains sont majoritairement perméables.

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3.1.3.3 Sismicité

D’après les décrets n°2010-1254 et 2010-1255 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique, la commune de Saint-Quentin-Fallavier se situe en zone de sismicité modérée (niveau 3).

Rappel : le territoire français est découpé en 5 zones de sismicité croissance : • Zone de sismicité 1 : très faible, • Zone de sismicité 2 : faible, • Zone de sismicité 3 : modérée, • Zone de sismicité 4 : moyenne, • Zone de sismicité 5 : forte.

Le projet de plateforme logistique est donc implanté dans une zone sans risque particulier en matière de sismologie et ne nécessitera pas de mesure préventive particulière.

Les nouveaux équipements et constructions doivent respecter les dispositions constructives parasismiques relatives au niveau 3.

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3.1.4 Hydrogéologie et captages en eau potable

3.1.4.1 Eaux souterraines

Situé en totalité sur le bassin versant de la Bourbre, le principal aquifère présent sur le secteur d’implantation du projet SELP FALLAVIER correspond aux alluvions fluvio-glaciaires de la Bourbre-Catelan, issues de l’érosion des glaciers. Cette masse d’eau correspond en surface aux vallées de la Bourbre, et constitue un aquifère de dimension réduite, mais de très forte productivité, en relation directe avec le système aquifère principal sous-jacent de la molasse miocène du bas Dauphiné.

L’alimentation de cet aquifère est assuré par les précipitations et par les échanges avec les aquifères voisins (plaine de Chesnes, Ile Crémieu, collines de Saint-Quentin, plateau molassique) qui alimentent la nappe alluviale. Les échanges avec les eaux de surface, dont le réseau est très dense, sont intenses. Dans l’ensemble, la nappe alluviale est drainée par la Bourbre, le canal du Catelan et les autres affluents de la Bourbre.

La nappe est localement sub-affleurante en hautes eaux dans la plaine de Frontonas, très proche du sol (1 à 3 mètres) en général, et atteint une profondeur d’une dizaine de mètres à l’amont de Bourgoin. D’après la carte piézométrique de cet aquifère, l’eau est présente à plus de 10 m de profondeur au droit du secteur d’implantation du projet.

3.1.4.2 Qualité de la masse d’eau souterraine

La carte de vulnérabilité des eaux souterraines à une pollution montre que le site d’étude est localisé en domaine de très grande vulnérabilité , caractérisé par :

. l’exploitation urbaine et industrielle intensive de la ressource ; . la migration des polluants moyennement rapide ; . la persistance de la contamination assez élevée.

Les alluvions fluvio-glaciaires de la Bourbre constituent un véritable réservoir de nappes aquifères. La circulation de l’eau est relativement rapide et l’eau se renouvelle souvent, donnant une eau de bonne qualité physico-chimique.

D’après les données disponibles dans le dossier résumé de 2010 du contrat de rivière de la Bourbre et de ses affluents, la qualité chimique de la masse d’eaux souterraines dans le secteur d’étude est jugée médiocre.

Ces données sont confirmées par l’état des eaux mesuré en 2017 sur la station 07232X0029/F2 (Forage de la Ronta), localisée à 1,7 km au Nord du site d’étude.

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3.1.4.3 Captages en eau potable aux environs du site

L'aquifère des alluvions de la vallée de la Bourbre fournit la majorité de la ressource en eau : 61% tout prélèvement compris, soit 52% de la ressource en eau potable.

Les communes de Satolas-et-Bonce et Saint-Quentin-Fallavier sont alimentées par plusieurs captages (puits ou forages) de la nappe de la Bourbre. Le site d’implantation du projet est localisé dans les périmètres de protection éloignée des captages AEP « Loup » et « Ronta ».

Carte de localisation des captages AEP (source : ARS)

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3.1.5 Hydrologie et qualité des eaux superficielles

3.1.5.1 Environnement hydrologique

D’une superficie de 750 km 2, le bassin de la Bourbre constitue le principal bassin hydrographique du territoire de l’Isère. Drainé depuis le début du 20 ème siècle par divers canaux construits à l’époque de Napoléon Ier (1808) pour l’obtention de nouvelles terres agricoles, ce bassin versant reste en grande partie marécageux. La Bourbre et le canal du Catelan constituent les principaux cours d’eau de ce bassin.

La Bourbre prend sa source dans le département de l’Isère aux environs de la commune de et se jette dans le Rhône après un trajet de plus de 70 km. Sur le territoire, la Bourbre reçoit 3 affluents principaux en rive gauche - les ruisseaux de l’Hien, de l’Agny et du Bion, et un affluent en rive droite, le canal du Catelan, émissaire creusé par l’homme pour drainer les marais.

La Bourbre, dont le cours s’écoule parallèlement à l’A43, est une rivière de plaine, peu encaissée et fortement aménagée au fil du temps, notamment par des canaux ; d’abord en vue de l’utilisation de la force de l’eau, puis pour la mise en valeur agricole des terres et enfin pour l’urbanisation.

Le secteur d’implantation du projet SELP FALLAVIER est principalement traversé par le Bivet, qui est un affluent de la Bourbre. Ce ruisseau s’écoule à moins de 200 m au Sud de la future plateforme logistique. Les canaux de dessèchement du Catelan et de la Bourbre passent à 1,5 km au Nord-Est du site. A noter la présence d’une noue à environ 40 m au Nord-Est du site, drainant les eaux pluviales.

Réseau hydrographique (source : Géoportail)

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3.1.5.2 Qualité des cours d’eau - généralités

Depuis 1971, la qualité des cours d’eau était évaluée en France à partir d’une grille qui associait 5 classes de qualité (1A, 1B, 2,3, Hors Classe) représentés par des couleurs (bleu, vert, jaune, orange, rouge) à des valeurs seuils de paramètres physico-chimiques et hydrobiologiques. Cette grille dite multi-usages était construite sur la base d’une évaluation sommaire des aptitudes de l’eau aux principaux usages et à la vie des poissons. L’adoption de la loi sur l’eau de 1992 (aujourd’hui intégrée dans le Code de l’Environnement), la mise en œuvre des SDAGE à partir de 1997 et la perspective de la directive-cadre européenne pour l’action communautaire dans le domaine de l’eau justifient une refonte des méthodes de calcul de la qualité, d’autant plus que les progrès scientifiques ont montré l’importance de nouvelles problématiques telles que les micropolluants, les paramètres de l’eutrophisation des eaux ou ceux de la qualité physique des milieux. L’évolution des connaissances et de la réglementation a présidé à l’élaboration, au niveau national, de nouveaux outils d’évaluation de la qualité, dénommés systèmes d’évaluation de la qualité (SEQ). Ces instruments sont conçus pour les différents milieux aquatiques : Cours d’eau, Plans d’eau, eaux souterraines, eaux littorales. Ils sont tous fondés sur une même structure et sur un fonctionnement modulaire garantissant leur cohérence et leur évolutivité. Ils doivent devenir les nouveaux outils nationaux d’évaluation de la qualité au service de l’ensemble des acteurs de l’eau. Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement et les Agences de l’eau ont donc souhaité, harmoniser, moderniser et enrichir ce dispositif en proposant une évaluation de la qualité des cours d’eau fondée sur trois volets : . la qualité physico-chimique de l’eau (SEQ-Eau) . l’artificialisation du lit mineur, des berges et du lit majeur (SEQ-Physique) . l’état des communautés vivantes (SEQ-Bio) des cours d’eau. Ce système a pour triple objectif d’évaluer la qualité du cours d’eau du point de vue de chacun de ces trois volets, d’identifier les altérations de la qualité de l’eau ou du milieu physique qui sont à l’origine de déséquilibres biologiques constatés, et enfin d’évaluer les effets d’une altération de la qualité du cours d’eau sur les usages anthropiques ou sur les fonctions naturelles du cours d’eau. Les paramètres contrôlés sont principalement physico-chimiques. C'est le paramètre (altération) dont le niveau est le plus défavorable qui définit la classe dans laquelle sera placé le cours d'eau.

Les paramètres de classement sont les suivants :

 Pour les macros polluantes, il existe 9  Pour les micros polluants, il existe 3 altérations : altérations : − Matières organiques et oxydables, − Micro polluants minéraux, − Matières azotées hors nitrates, − Pesticides, − Nitrate, − Micro polluants organiques hors − Matières phosphorées, pesticides. − Particules en suspension, − Température, − Minéralisation, − Acidification, − Effets des proliférations végétales.

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Pour mémoire, le SEQ- Eau des cours d’eau permet, à partir des valeurs des paramètres physico-chimiques et bactériologiques, de définir : • les altérations de la qualité de l’eau par regroupement de certains de ces paramètres de même nature ou de même effet. Ainsi, par exemple, l’altération « matières organiques et oxydables » comprend les paramètres DBO 5, DCO, COD, O2 dissout, Taux de saturation en O 2, oxydabilité au KMnO 4, N Kjeldahl, NH 4. Ces altérations sont traduites en indices de qualité sur une échelle de 0 à 100 qui est elle-même subdivisée en 5 classes. • l’aptitude de l’eau à satisfaire les fonctions biologiques et des usages (Aptitude à la production d’eau potable, aptitude aux loisirs et sports nautiques, abreuvage, irrigation, aquaculture.

Pour mémoire, la légende des classes de qualité est la suivante :

La classe « bleu » de référence, permet la vie, la production d’eau potable après une simple désinfection et les loisirs et sports aquatiques.

 la classe « rouge » ne permet plus de satisfaire au moins l’un de ces deux usages ou

les équilibres biologiques.

Nota : les évaluations SEQ sont remplacées par les SEEE, Systèmes d’Evaluation de l’Etat des Eaux, pour les lesquels la notion de « bon état » conformément à la Directive Cadre Eau est introduite.

La détermination des eaux est définie par l’arrêté du 25 janvier 2010. Le choix de l’état de l’eau pour chaque paramètre dépend notamment de la qualité des eaux sur les 2 années précédentes.

3.1.5.3 Qualité des cours d’eau – évaluation de la qualité

D’après les données disponibles dans le dossier résumé de 2010 du contrat de rivière de la Bourbre et de ses affluents, la qualité des cours d’eau à proximité du site d’étude est la suivante : . Qualité écologique : moyenne du Bivet et du canal de dessèchement de la Bourbre, médiocre de la Bourbre et du canal de dessèchement du Catelan ; . Qualité chimique : très bonne du Bivet et du canal de dessèchement de la Bourbre, bonne du canal de dessèchement du Catelan, mauvaise de la Bourbre.

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Globalement, la qualité écologique des cours d’eau est moyenne à mauvaise sur l’ensemble de la Bourbre et de ses affluents, et la qualité chimique est mauvaise pour la Bourbre de la Tour du Pin à la confluence avec le Rhône.

Cette qualité altérée apparaît être due principalement aux importantes concentrations en nitrates et en hydrocarbures aliphatiques polycycliques relevées sur l’ensemble du bassin. D’autres causes de dégradation de la qualité de l’eau ont un impact plus localisé, c’est le cas des effluents de MeyriéMaubec qui dégradent la qualité du Bion aval, de ceux de la Station d’épuration de Bourgoin-Jallieu mais encore de l’impact de la traversée de la Verpillière et des zones d’activités de Tignieu-Jameyzieu et .

3.1.5.4 Contrats de rivière

Un contrat de rivière de la Bourbre et de ses affluents a été signé le 18 octobre 2010, pour une durée de 6 ans. Le 21 décembre 2017, le syndicat mixte d’aménagement du bassin de la Bourbre a signé avec l’agence de l’eau, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère un contrat unique qui regroupe deux outils contractuels spécifiques à la Région et à l’agence de l’eau : le contrat vert et bleu de la vallée de la Bourbre 2017-2022 et le contrat plurithématique du bassin de la Bourbre 2017- 2021. Le contrat plurithématique du bassin de la Bourbre 2017-2021 vise à prolonger les actions d’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques du contrat de rivière de la Bourbre qui a pris fin en juin 2016.

3.1.6 Volet réglementaire Eau

3.1.6.1 Schéma Directeur d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SDAGE)

La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 (aujourd’hui intégrée dans le Code de L’Environnement) instaurant l'eau et les milieux aquatiques comme un patrimoine fragile et commun à tous, a mis en place des outils de planification décentralisée pour la mise en œuvre de la gestion globale et équilibrée de l'eau et des milieux aquatiques :  les SDAGE - Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux - élaborés de 1992 à 1995, pour chacun des 7 grands bassins hydrographiques français (France métropolitaine). Ils déterminent les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les atteindre.  les SAGE - Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux, élaborés, à une échelle plus locale, pour des unités hydrographiques cohérentes (bassin versant d'une rivière, aquifère ou zone homogène du littoral par exemple), par les Commissions Locales de l'Eau.

Ces schémas constituent des documents de planification ayant une portée juridique envers les décisions publiques prises par l'Etat et les Collectivités Locales dans le domaine de l'eau.

L’établissement est implanté dans le bassin Rhône-Méditerranée.

Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) est un document de planification décentralisé qui définit, pour une période de six ans, les grandes orientations pour

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Dossier de Demande d’Autorisation SELP FALLAVIER Etude d’impact Environnementale une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Rhône-Méditerranée. Il est établi en application de l’article L.212-1 du code de l’environnement.

Le SDAGE Rhône-Méditerranée-Corse est entré en vigueur le 21 décembre 2015 pour les années 2016 à 2021.

Le SDAGE s’appuie sur 9 orientations fondamentales qui sont :

 L’adaptation au changement climatique  La prévention,  La non-dégradation,  Les enjeux économiques et sociaux ,  La gestion locale et l’aménagement du territoire,  La lutte contre les pollutions,  La restauration physique des milieux,  L’équilibre quantitatif,  La gestion des inondations.

Le tableau ci-après présente les liens entre les 9 orientations fondamentales et les 13 questions importantes :

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3.1.6.2 Schéma d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SAGE)

 Principe du SAGE :

Le SAGE a pour rôle de définir des priorités, des objectifs ainsi que des actions permettant d’aboutir à un partage équilibré de l’eau entre usagers et milieux. C’est un document qui contribuera à la mise en œuvre des réglementations nationales et européennes dans la perspective d’un développement durable prenant en compte la préservation du patrimoine « eau et milieux aquatiques ». L’ambition du SAGE est, à travers la gestion équilibrée de l’eau et des milieux aquatiques, de contribuer à promouvoir un développement social et économique durable.

Depuis 2000, La Directive Cadre européenne sur l’Eau précise les objectifs d’une gestion équilibrée de la ressource :  la non dégradation de l’état des eaux  la reconquête du bon état des eaux à horizon 2015, soit des seuils de qualité physicochimique à ne pas dépasser et des conditions morphologiques, support de la biologie, à même de respecter un bon état écologique dont les références sont en voie de calage.

L’élaboration, la révision et le suivi de l’application du SAGE sont assurés par la CLE : Commission Locale de l’Eau. La CLE est créée par le Préfet et comprend des représentants de l’Etat et des établissements publics (25%), des représentants des usagers, des propriétaires riverains, des organisations professionnelles et des associations concernées (25%) et des élus (région, département, commune, syndicat intercommunaux) dont la moitié de représentants de maires (50%).

La démarche d’élaboration d’un SAGE suit trois étapes fondamentales, soumises à validation de la CLE :  Etat des lieux et diagnostic sur le bassin versant  Formulation des tendances et scénarios possibles, débouchant sur la détermination d’objectifs  Rédaction des préconisations du SAGE

Le SAGE est donc un document de planification ayant une certaine portée juridique au travers des programmes et décisions administratives.

1. Les décisions du domaine de l’eau et les documents d’urbanisme doivent être compatibles avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau […] et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le SAGE. (cf art. 122-1 (SCOT), 123- 1(PLU), 124-2 (cartes communales) du code de l’urbanisme)… Lorsque le SAGE a été approuvé, les documents d’urbanisme doivent être rendus compatibles avec le SAGE dans un délai de 3 ans.

2. Certaines préconisations, trouvant place dans le Règlement du SAGE et ses documents cartographiques, sont opposables à toute personne publique ou privée, dès lors qu’une déclaration ou autorisation (acte administratif) doit être compatible avec le SAGE (article L212- 5-2 introduit dans le code de l’environnement par la loi sur l’eau et les milieux aquatique du 30 Décembre 2006).

3. Les autres décisions administratives doivent « prendre en compte » les dispositions du schéma.

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Le projet SELP FALLAVIER se situe dans le périmètre du SAGE des eaux de la Bourbre, qui a été approuvé le 8 août 2008.

Le SAGE de la Bourbre est constitué de 2 documents distincts et complémentaires :  Le plan d’aménagement et de gestion durable (PAGD) de la ressource en eau et des milieux aquatiques : c’est le document principal. Il expose la stratégie retenue pour le territoire suite à un important travail de concertation au sein des groupes de travail du SAGE. Pour chaque grande orientation du SAGE, une liste d’objectifs est définie. Ces objectifs sont eux-mêmes déclinés en une série d’actions, de prescriptions ou de recommandations. Les modalités de mise en œuvre concrètes des actions préconisées sont précisées dans des fiches-actions annexées au PAGD ;  Le règlement : il isole dans un document bien identifié les prescriptions réglementaires du SAGE (et les documents cartographiques associés).

Il est également associé au SAGE un atlas cartographique.

La doctrine participe à l’atteinte des 5 objectifs du PAGD du SAGE de la Bourbre, à savoir :

1. Maintenir durablement l’adéquation entre la ressource en eau souterraine et les besoins ; 2. Préserver et restaurer les zones humides ; 3. Mutualiser la maîtrise du risque pour améliorer la sécurité et faire face aux besoins d’urbanisation ; 4. Progresser sur toutes les pressions portant atteinte au bon état écologique des cours d’eau ; 5. Clarifier le contexte institutionnel pour une gestion globale et cohérente de la ressource en eau.

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La CLE du SAGE s'engage aujourd'hui vers une révision du document . Une première étape a été franchie par la présentation le 10 Décembre 2015 d'un bilan du SAGE depuis son approbation.

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3.1.7 Qualité de l’air

La Loi sur l’Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie du 30 décembre 1996 (Loi LAURE) définit : . le droit à respirer un air qui ne nuise pas à la santé, . le droit à l'information sur la qualité de l'air et ses effets, . la responsabilité de chacun, . l’obligation de surveillance, . les objectifs de qualité d'air fixés par l’État, . des instruments de planification destinés à réduire la pollution atmosphérique et ses effets.

Cette planification s'articule de la manière suivante :

Les «Plans Régionaux pour la Surveillance de Qualité de l’Air» - PRSQA - qui établissent le constat régional et fixent des préconisations. Le Plan Régional pour la Surveillance de Qualité de l'Air (PRSQA) établit le bilan de la pollution atmosphérique et fixe les orientations pour atteindre les objectifs de qualité de l'air à l'échelle de la région. Ce document, initialement élaboré sous la responsabilité du Préfet de région assisté d'un comité régional, est réévalué au maximum tous les cinq ans.

Un 3ème PRSQA 2017-2021 couvre la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le Schéma Régional Climat-Air-Energie (SRCAE), institué par la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010, vient en remplacement du Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA) pour le volet Air. Il a pour objectif la définition d’orientations à échéance 2020 et 2050 concernant la lutte contre la pollution atmosphérique et l’adaptation aux changements climatiques en matière de maîtrise de la demande en énergie, du développement des énergies renouvelables et de la réduction des gaz à effet de serre. Il définit également des « zones sensibles » : il s’agit de zones où les orientations destinées à prévenir ou à réduire la pollution atmosphérique peuvent être renforcées. Ces zones représentent les territoires critiques en matière de quantité d’émissions ou de concentrations de polluants atmosphériques sur lesquels des actions prioritaires seront engagées pour réduire l’exposition des populations ou des zones naturelles protégées. Cette carte a été élaborée selon une méthodologie nationale qui permet d’assurer la cohérence des zones sensibles sur tout le territoire français.

Le SRCAE de la région Rhône Alpes a été approuvé le 24 avril 2014.

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La commune de Saint-Quentin-Fallavier est considérée comme une commune dite « sensible ».

Les «Plans de Déplacements Urbains» - PDU - qui définissent les mesures spécifiques aux agglomérations et aux questions de pollution automobile.

Le Plan des Déplacements Urbains fixe les orientations de la politique des déplacements de l’agglomération à moyen et long terme sur le territoire du PTU (Périmètre de transports urbains) du SYTRAL et de l’agglomération lyonnaise. C’est dans le PDU que sont inscrits les projets de développement du réseau de transport en commun ou des idées d’actions qui resteront à être étudiées plus précisément avant leur mise en œuvre.

La commune de Saint-Quentin-Fallavier fait l’objet d’un PDU.

Les «Plans de Protection de l’Atmosphère» - PPA - qui définissent les contraintes réglementaires locales. Ils précisent les mesures permanentes et temporaires prises lors d’une procédure d’alerte, arrêtées par le Préfet de Région.

Les objectifs de santé publique du PPA portent sur : . la pollution par le dioxyde d’azote NO 2 (à 80 % d’origine automobile) . l’évolution de l’ozone O 3, polluant formé par l’action du rayonnement solaire sur ses précurseurs : oxydes d’azote (NO x) et composés organiques volatils (COV) (hydrocarbures évaporés et solvants).

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La loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle des Energies de 1996 (dite loi LAURE) fixe les modalités d’élaboration d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) pour toutes les agglomérations de plus de 250 000 habitants dont les polluants dépassent les valeurs limites.

La commune de Saint-Quentin-Fallavier ne s’inscrit pas dans le périmètre d’un PPA.

Réseau de mesures de la qualité de l’air

Le suivi régulier des teneurs en polluants dans l’air permet d’établir un indice hebdomadaire de la qualité de l’air : l’indice ATMO1. Cet indice est déterminé à partir des niveaux de pollution mesurés au cours de la journée par les stations et prend en compte les différents polluants atmosphériques, traceurs des activités de transport, urbaines et industrielles. Ainsi, il se base sur l’observation des concentrations dans l’air de quatre polluants : le dioxyde de soufre (SO 2), dioxyde d’azote (NO 2), les particules fines (PM10) et l’ozone (O 3).

Dans la région considérée, la pollution de l’air provient : - de la circulation automobile, - des installations de chauffage, urbaines et industrielles, - des rejets industriels.

A titre indicatif, nous pouvons citer les principaux polluants et leurs origines. Principaux polluants Principales sources

Oxydes d’azote (NO, NO 2) Installations de combustion – Véhicules- Incinération Particules en suspension Installations de combustion - Véhicules - Incinération Monoxyde de carbone Combustions incomplètes - Véhicules (CO) Polluant secondaire (apparaît en fonction des conditions Ozone climatiques)

SO 2 Véhicules – Installations de combustion

La base Air-Atmo Auvergne-Rhône-Alpes réalise régulièrement des mesures de qualité de l’air en continu dans la région. La station de mesure de Bourgoin-Jallieu est localisée à 11 km au Sud-Est du site d’étude. Elle est caractéristique des zones urbaines et concerne des mesures de fond. Malgré la distance avec le site d’étude, cette station est localisée à proximité de l’autoroute A43, qui borde le site d’étude en partie Nord.

La station « Bourgoin-Jallieu » présente les résultats de mesures suivants (concentration en µg/m 3) sur 12 mois.

Tableau 2: Concentration en polluants sur 12 mois (Source : ATMO Auvergne-Rhône-Alpes)

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graphique d’évolution de la concentration des polluants mesurés depuis janvier 2019*

* Données non exploitable entre août 2018 et décembre 2019

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Des graphiques présentés ci-dessus, ressort que les pics de pollution ont lieu essentiellement en période hivernale à cause des modes de chauffage qui s’ajoutent au trafic de véhicules et aux rejets des zones industrielles. Par ailleurs, les conditions météorologiques peuvent accentuer la pollution par des phénomènes de maintien au sol des polluants en fonction de la répartition des couches de chaleur dans l’atmosphère.

Tableau 3 : tableau récapitulatif des concentrations annuelles moyennes Concentration annuelle moyenne ( µg/m 3) Polluant Station de Bourgoin -Jallieu Objectifs de qualité Dioxyde d’azote 12,21 40 Monoxyde d’azote 2,77 / Ozone 56,26 120 PM 10 15,95 30

 Les objectifs de qualité pour les concentrations moyennes annuelles en polluant sont respectés pour la station de mesure de Bourgoin-Jallieu.

Le décret n°2010-1250 du 21 octobre 2010 portant transposition de la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2008 concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe fixe les objectifs de qualité de l'air, aux seuils d'alerte et aux valeurs limites.

Dioxyde d’azote

. Objectif de qualité : 40 µg/m 3 en moyenne annuelle, cette valeur étant également la valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine . Seuil de recommandation et d’information : 200 µg/m 3 en moyenne horaire, . Seuils d’alerte : 400 µg/m 3 en moyenne horaire, 200 µg/m 3 en moyenne horaire si la procédure d'information et de recommandation pour le dioxyde d'azote a été déclenchée la veille et le jour même et que les prévisions font craindre un nouveau risque de déclenchement pour le lendemain.

Particules fines et particules en suspension : PM 10

. Objectif de qualité : 30 µg/m 3 en moyenne annuelle, . Seuil de recommandation et d’information : 50 µg/m3 en moyenne journalière, . Seuils d’alerte : 80 µg/m 3 en moyenne journalière, . Valeurs limites pour la protection de la santé : o 50 µg/m 3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 fois par année, o 40 µg/m 3 en moyenne annuelle

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Ozone

. Objectif de qualité : 120 µg/m 3 pour le maximum journalier de la moyenne sur 8 heures pour la protection de la santé humaine, . Seuil de recommandation et d'information : 180 µg /m 3 en moyenne horaire. . Seuils d’alerte pour une protection sanitaire pour toute la population : 240 µg /m 3 en moyenne horaire, . Seuils d'alerte pour la mise en œuvre progressive de mesures d'urgence : o 1er seuil : 240 µg /m 3 en moyenne horaire dépassé pendant trois heures consécutives ; o 2e seuil : 300 µg /m 3 en moyenne horaire dépassé pendant trois heures consécutives ; o 3e seuil : 360 µg /m 3 en moyenne horaire.

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3.1.8 Bruit

Typologie de la zone d’implantation

L’état sonore du site est caractéristique de la zone d’activités dans laquelle le projet s’implante et des infrastructures routières avoisinantes : . bruit aérien lié à l'aéroport de Lyon – Saint-Exupéry, à 10 km au Nord du site ; . bruit ferroviaire : ligne TGV au Sud du site ; . bruit routier : autoroute A43, RD75, RD311.

Le site d’étude est à la limite des secteurs affectés par le bruit de l’A43 . L’A43 est classée en catégorie 3 (largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de la voie de 300 m).

Plan des zones soumises au bruit routier et ferroviaire

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Plan d’Exposition au Bruit

Situé à environ 10 km à vol d'oiseau du cœur de l'aéroport international Lyon – Saint-Exupéry, le territoire de Saint-Quentin-Fallavier est directement surplombé par un des axes d'atterrissage et de décollage des avions.

Le bruit aérien est pris en considération à travers un « Plan d'Exposition au Bruit » (PEB) approuvé par l’arrêté inter préfectoral du 22 Septembre 2005 et complété par l'arrêté interpréfectoral du 10 janvier 2008.

Le PEB est un outil préventif qui permet d'éviter ou de limiter l'impact sonore sur de nouvelles populations. Son objectif est de prévenir l'installation en nombre de nouvelles populations susceptibles d'être aujourd'hui ou à terme exposées à une gêne sonore. Le PEB se compose de 3 zones (A, B, C et D) correspondant à des niveaux de gênes sonores allant du plus fort (A) au plus faible (D).

Une partie du site d’implantation du projet SELP FALLAVIER se trouve en zone D du PEB de l’aéroport de Lyon St-Exupéry. La zone D ne donne pas lieu à des restrictions des droits à construire, mais étend le périmètre dans lequel l’isolation phonique de toute nouvelle habitation et l’information des futurs occupants, acquéreurs ou locataires du logement, sont obligatoires.

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Extrait du zonage du PEB de l’aéroport de Lyon St-Exupéry au droit du site d'étude (source : Géoportail)

Mesures de bruit réalisées sur le site d’implantation du projet SELP FALLAVIER (septembre 2019)

Des mesures ont été effectuées par Bureau Veritas le 4 septembre 2019 afin de caractériser le bruit existant, avant l’implantation de la future plateforme logistique.

 Niveaux de bruit mesurés

Des relevés du bruit résiduel ont été effectués simultanément en 3 points de mesure, en période jour et période nuit : - Point 1 et 2 situés en limite de propriété industrielle ; - Point 3 situé en limite de zone à émergence réglementée.

Les points de mesure sont repérés sur la cartographie suivante.

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Localisation des points de mesures du bruit (source : rapport Bureau Veritas)

Les principales sources de bruit identifiées dans l’environnement proche des points de mesure sont les suivantes.

Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant (niveaux en dB(A)).

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Les résultats obtenus montrent des niveaux de bruit important au Sud-Est du terrain, à proximité de la RD 311, dû au trafic des poids-lourds et VL sur cette zone, ainsi que la présence d’une zone commerciale. L’environnement du site est donc déjà bruyant, particulièrement au Sud-Est.

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3.2 MILIEU NATUREL

3.2.1 Périmètres d’inventaire et périmètres réglementaires

3.2.1.1 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

Un inventaire des ZNIEFF a été lancé par le Ministère de l’Environnement en 1982, ayant pour objectif de recenser les zones importantes pour le patrimoine naturel national, régional ou local. Une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique ou Faunistique) est définie par l’identification d’un milieu naturel présentant un intérêt scientifique remarquable.

Pour mémoire, on distingue deux types de ZNIEFF :

Les zones de type II , grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrent des potentialités biologiques importantes (massif forestier, vallée, plateau, confluent, zone humide continentale). Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres biologiques, en tenant compte, notamment du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice.

Les zones de type I , d’une superficie limitée, sont caractérisées par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares ou menacés du patrimoine naturel (mare, étang, lac, prairie humide, tourbière, forêt, lande...)

Ces zones sont particulièrement sensibles à des équipements ou à des transformations du milieu.

Cet inventaire est devenu aujourd’hui un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature.

Le site n’est pas inscrit à l’intérieur d’une ZNIEFF.

Deux ZNIEFF sont recensées à moins de 1 km du projet SELP FALLAVIER : . La ZNIEFF de type II – « Ensemble fonctionnel des vallées de la Bourbre et du Catelan », au Nord-Est ; . La ZNIEFF de type I – « Zones humides reliques de la vallée de la Bourbre », au Nord- Est.

La carte ci-après représente la localisation des ZNIEFF vis-à-vis du site d’étude.

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Localisation des ZNIEFF vis-à-vis du site d’étude (source : Géoportail

3.2.1.2 Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)

Un inventaire de ZICO (Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux) a été réalisé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux entre 1979 et 1991. Il recense les zones les plus importantes pour la conservation des oiseaux ainsi que les sites d’oiseaux migrateurs d’importance internationale. Il s’agit de la première étape du processus pouvant conduire à la Désignation de ZPS (Zones de Protection Spéciale), sites effectivement préservés pour les oiseaux et proposés pour intégrer le réseau Natura 2000.

Aucune ZICO n’est recensée sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier.

3.2.1.3 Natura 2000

Le réseau Natura 2000 s’inscrit au cœur de la politique de conservation de la nature de l’Union européenne et est un élément clé de l’objectif visant à enrayer l’érosion de la biodiversité. Ce réseau mis en place en application de la Directive "Oiseaux" datant de 1979 et de la Directive "Habitats" datant de 1992 vise à assurer la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, à forts enjeux de conservation en Europe. Il est constitué d’un ensemble de sites naturels, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces de la flore et de la faune sauvage et des milieux naturels qu’ils abritent.

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La structuration de ce réseau comprend : . Des Zones de Protection Spéciales (ZPS), visant la conservation des espèces d'oiseaux sauvages figurant à l'annexe I de la Directive « Oiseaux » ou qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais à des oiseaux migrateurs ; . Des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) visant la conservation des types d'habitats et des espèces animales et végétales figurant aux annexes I et II de la Directive « Habitats ».

Le site d’implantation du projet n’est pas situé au sein d’une zone Natura 2000.

Aucune zone Natura 2000 n’est recensée sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier.

3.2.1.4 Arrêté préfectoral de protection de biotope

Les objectifs des APPB sont la préservation de biotope (entendu au sens écologique d’habitat) tels que dunes, landes, pelouses, mares… nécessaires à la survie d’espèces protégées et plus généralement l’interdiction des actions pouvant porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux. L’arrêté fixe les mesures qui doivent permettre la conservation des biotopes. La réglementation édictée vise le milieu lui-même et non les espèces qui y vivent (maintien du couvert végétal, du niveau d’eau, interdiction de dépôts d’ordures, de constructions, d’extractions de matériaux...).

Un arrêté de protection de biotope pour la Confluence Bourbre-Catelan (identifiant : FR3800426) est recensé la commune de Saint-Quentin-Fallavier.

Cet arrêté s’étend sur 130 ha de boisements et de prairies humides sur tourbe, parcourus par ces deux cours d’eau et parsemé de nombreuses mares plus ou moins temporaires. La confluence Bourbre-Catelan est une des dernières zones humides de la vallée de la Bourbre. À cheval sur 4 communes (Saint-Quentin-Fallavier, la Verpillière, et Satolas et Bonce), le site a fait l’objet d’acquisitions par le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes au titre des mesures compensatoires pour la construction de l’échangeur autoroutier de , sur le site écologique d’Ecorcheboeuf.

Le site d’étude n’est pas inscrit dans l’emprise de cet arrêté préfectoral de protection de biotope.

3.2.1.5 Parc naturel régional et national

En France, il existe dix parcs nationaux : Vanoise (1963), Port-Cros (1963), Pyrénées (1967), Cévennes (1970), Écrins (1973), Mercantour (1979), Guadeloupe (1989), La Réunion (2007), Guyane (2007) et les Calanques (2012). Les parcs nationaux couvrent des domaines terrestres et maritimes variés et représentent par leurs périmètres maximum près de 9,5% du territoire français (60 728 km²).

La région Auvergne-Rhône-Alpes compte dix parcs naturels régionaux et un projet de parc, ce qui représente plus de 25 % de la superficie de la région.

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Carte des parcs naturels nationaux de France

Carte des parcs naturels régionaux de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Le site projet n’est pas situé au sein d’un parc naturel National ou Régional.

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3.2.1.6 Réserve naturelle

Le territoire de tout ou partie d'une ou de plusieurs communes peut être classé en réserve naturelle lorsque la conservation du milieu naturel (biodiversité) présente une importance particulière ou qu'il convient de les soustraire à toute intervention artificielle susceptible de le dégrader.

Le site n’est pas situé dans une réserve naturelle nationale.

3.2.1.7 Espaces Naturels Sensibles

Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) ont pour objectif de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels ; mais également d’aménager ces espaces pour être ouverts au public, sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel.

Deux sites classés ENS sont présents sur Saint-Quentin-Fallavier : la rivière de la Bourbre et l’étang de Fallavier (29 ha). La commune compte également 4 autres espaces naturels : . L’étang de la Fully (7 ha) . L’étang de Sérézin (1.2 ha) . L’étang des Allinges (1 ha) . L’étang de Tharabie (0,5 ha)

Le site d’implantation du projet SELP FALLAVIER n’est pas localisé au droit de ces ENS.

3.2.2 Zones humides (au sens de la loi sur l’eau)

. Zone Humide d'Importance Internationale découlant de la Convention RAMSAR

La convention s'applique aux zones humides, c'est à dire les étendues de marais, de fagnes, de tourbières, d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres. Les zones humides concernées doivent avoir une importance internationale au point de vue écologique (biodiversité), botanique, zoologique, limnologique ou hydrologique. Les critères concernant les oiseaux d'eau ont été les premiers à être pris en compte. Les autres valeurs et fonctions des zones humides sont aujourd'hui intégrées. Les objectifs sont d'enrayer la tendance à la disparition des zones humides, de favoriser la conservation de zones humides, de leur flore et de leur faune, de promouvoir et de favoriser l'utilisation rationnelle des zones humides. Chaque Etat doit désigner au moins une zone humide d'importance internationale au moment où il ratifie la convention. Ce site est inscrit sur la "liste Ramsar".Il peut au moment même, ou par la suite, ajouter d'autres sites sur la "liste Ramsar" : l'ajout d'autres sites sur la liste se fait par l'Etat qui transmet au Bureau de la Convention de Ramsar des propositions dûment motivées. Dans la pratique, les DREAL réalisent les dossiers techniques sous l'autorité des préfets. Ils sont ensuite validés par le Comité national Ramsar mis en place par le ministre chargé de l'environnement.

Aucune zone humide d’importance internationale découlant de la convention de RAMSAR ne figure sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier, ni à proximité du site.

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. Inventaire des zones humides dans le département de l’Isère :

Selon le portail des zones humides de la région Auvergne-Rhône-Alpes, aucune zone humide n’est présente au droit du site d’étude ou a proximité.

3.2.3 Continuité écologique - Trame Verte et Bleue - Biocorridors

Issu des lois Grenelle de l’environnement et codifié par le décret n°2011-739 du 28 juin 2011, le comité régional "Trames verte et bleue" (CRTVB) constitue un lieu d’information, d’échange et de consultation sur tout sujet ayant trait aux continuités écologiques, à leur préservation et à la remise en bon état de ces continuités au sein de la région, y compris en ce qui concerne les initiatives et avancées dans les régions voisines, et le cas échéant transfrontalières. Le premier comité "Trame verte et bleue" de Rhône-Alpes s’est tenu le 08 février 2012 sous la co-présidence du préfet de région et du président du Conseil régional. Ce premier CRTVB fut l’occasion de rappeler le cadre réglementaire pour l’élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ainsi que la méthode et le calendrier de la démarche engagée en Rhône Alpes. Une première proposition des grands enjeux relatifs aux continuités écologiques du territoire régional a également été présentée et mise en débat des membres du Comité.

Ainsi le SRCE de Rhône Alpes a été présenté en enquête publique en janvier 2014 et a été adopté le 19 juin 2014.

L’objectif du SRCE est de répondre à plusieurs enjeux :

a) préserver les corridors écologiques de l’urbanisation ; b) orienter le développement urbain ; c) restaurer les continuités écologiques rompues ou les compenser ; d) proposer des orientations d’aménagement urbain intégrant la préoccupation du passage de faune.

Rappel du cadre réglementaire :

L’article R. 371-29 du code de l’environnement précise que l’atlas cartographique contient notamment : . Une cartographie de la Trame verte et bleue (TVB) régionale au 1/100 000 ème ; . Une cartographie des objectifs de préservation ou remise en bon état assignés aux éléments de la TVB au 1/ 100 000 ème , identifiant les principaux obstacles à la fonctionnalité des continuités écologiques ; . Une carte de synthèse régionale schématique des éléments de la TVB ; . Une cartographie des actions prioritaires inscrites au plan d’actions.

L’environnement du site est présenté sur la planche E03 de l’atlas cartographique du SRCE. Un extrait de cette planche est présenté ci-dessous. La planche complète figure en Annexe.

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Extrait de la planche E03 du SRCE Rhône-Alpes (source : http://www.auvergne-rhone- alpes.developpement-durable.gouv.fr)

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Nota : La représentation des corridors marque un « principe de connectivité » et leur dimensionnement, sur les planches de l’atlas, n’a pas vocation à marquer leur emprise sur les secteurs géographiques concernés. ( Source – document SRCE )

Le Réseau Écologique Rhône-Alpes ne signale pas de point particulier au niveau du projet. Toutefois, les points suivants peuvent être signalés : . La Bourbre est classée comme « cours d’eau à remettre en bon état » ; . La présence d’un réservoir de biodiversité de l’autre côté de l’A43, au Nord-Est du site d’étude ; . L’A43 au Nord-Ouest, la RD1006 à l’Est, présentent des zones de conflits.

L’aire d’étude n’est directement concernée par aucun réservoir ou corridor écologique L’isolement du projet de SELP FALLAVIER dû à l’autoroute et la zone industrielle ne lui permet pas de jouer un rôle dans trame verte et bleu à l’échelle régionale.

3.2.4 Faune et flore

Le projet de la société SELP FALLAVIER se situe au droit de l’ancien centre logistique de SOCARA.

L’article L. 411-1 du Code de l’environnement protège la faune et la flore qui présente un intérêt scientifique ou un intérêt communautaire scientifique. A ce titre, pour éviter la disparition d'espèces animales et végétales, il existe un certain nombre d'interdictions que doivent prendre en compte les maitres d’ouvrage de projets de construction. Il advient ainsi aux maîtres d’ouvrage de projet de prendre les mesures nécessaires afin de ne pas provoquer de destruction d’espèces protégées.

. Contexte

Le groupe SEGRO, qui comprend la filiale SELP FALLAVIER, projette de développer un nouveau parc locatif, le SEGRO LOGISTICS PARK SAINT QUENTIN FALLAVIER, sur l’ancien centre logistique de SOCARA. Dans le cadre de ce projet, une étude faune-flore a été réalisée par le bureau d’étude BIOTOPE. La démarche appliquée à la réalisation de cette étude s’inscrit dans la logique « Éviter puis Réduire puis Compenser » (ERC).

Les paragraphes ci-dessous sont extraits du rapport de pré-cadrage écologique, réalisé par la société Biotope en octobre 2019. Le rapport complet figure en Annexe 4 du présent dossier de demande d’autorisation.

. Méthodologie

Différentes aires d’étude, susceptibles d’être concernées différemment par les effets du projet, ont été distinguées dans le cadre de cette expertise :

1. Emprise initiale du projet ; 2. Aire d’étude rapprochée : aire d’étude des effets directs ou indirects de projet ; 3. Aire d’étude élargie : analyse du positionnement du projet dans le fonctionnement écologique de la région naturelle d’implantation et analyse des impacts cumulés avec d’autres projets.

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Localisation des aires d'étude

L’étape préalable aux inventaires a consisté à définir les connaissances des espèces vivant sur le site du projet SEGRO à partir de la bibliographie et les documents officiels disponibles. Une liste non exhaustive des sources utilisées est présentée ci-après.

− Faune Isère − TEREO, 2015. « ZAE Campanos » - − INPN Dossier de demande de dérogation à − CBN : Pole d’information flore-habitats- l’interdiction de destruction des espèces fonge protégées au titre de l’article l 411-2 du − SETIS, 2014. Bassins pluviaux de la ZAC Code de l’environnement. de Chesnes - secteur 3 “Chaffard” et − LPO Rhône – APIE Plan de Sauvegarde de “Brisson nord - Dossier de demande l’Œdicnème criard – Rapports annuel d’autorisation d’exploiter au titre des d’animation du plan Année 2015, 2016 installations classées pour la protection et 2017 de l’environnement − LATITUDE & APUS, 2014 – Œdicnème − Cabinet MERLIN, 2012. Projet criard (Burhinus oedicnemus), plan local d'extension de la station d'épuration de de sauvegarde, Grand Est Lyonnais et Traffeyere - Dossier de demande Porte de l’Isère. APIE, LPO Rhône & LPO d’autorisation au titre du code de Isère. l’environnement

Afin de compléter les connaissances du site, des prospections de terrain ont été effectuées afin d’identifier les espèces protégées potentiellement impactées par le projet ainsi que le nombre d’individus concernés. Ces inventaires ont été réalisés entre le 18 décembre 2018 et le 16 juillet 2019, sur un cycle biologique complet pour l’ensemble des groupes.

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Dans le cadre de cette étude, une évaluation des enjeux écologiques sur l’aire d’étude rapprochée a été réalisée. Chaque niveau d’enjeu écologique est associé à une portée géographique indiquant le poids de l’aire d’étude en termes de préservation de l’élément considéré (espèce, habitat, habitat d’espèce, groupe biologique ou cortège).

L’échelle suivante a été retenue :

Niveau TRES FORT : enjeu écologique de portée nationale à supra-nationale voire mondiale Niveau FORT : enjeu écologique de portée régionale à supra-régionale Niveau MOYEN : enjeu écologique de portée départementale à supra-départementale Niveau FAIBLE : enjeu écologique de portée locale, à l’échelle d’un ensemble cohérent du paysage écologique (vallée, massif forestier…) Niveau NEGLIGEABLE : enjeu écologique de portée locale, à l’échelle de la seule aire d’étude Niveau NUL : absence d’enjeu écologique (taxons exotiques)

Par défaut, les espèces dont le niveau d’enjeu est considéré comme « négligeable » n’apparaissent pas dans les tableaux de synthèse des espèces constituant un enjeu écologique.

Pour chaque groupe ou pour l’ensemble des groupes, une cartographie de synthèse des enjeux écologiques est réalisée.

. Etat initial des milieux naturels, de la flore et de la faune

a. Contexte écologique du projet

L’aire d’étude rapprochée se situe en contexte très artificialisé : elle est enclavée entre les différents bâtiments logistiques et les voiries de la zone industrielle située au nord-est de Saint- Quentin-Fallavier. L’aire d’étude est toutefois située en limite sud-est de la zone urbanisée. Ainsi, on retrouve des espaces naturels et agricoles à une centaine de mètres au sud de l’aire d’étude et des quartiers résidentiels. L‘aire d’étude en elle-même est une ancienne plateforme logistique. L’est de l’aire d’étude, bien que toujours fortement artificialisé, présente des milieux plus naturels.

L’aire d’étude se situe en zone très anthropisée. On retrouve plusieurs zonages réglementaires au sein de l’aire d’étude élargie mais la présence de l’autoroute entre ces espaces et l’aire d’étude rapprochée limite grandement toute interaction entre ces espaces et l’aire d’étude rapprochée.

b. Habitats naturels et flore

L’expertise des habitats naturels et de la flore a été réalisée sur l’aire d’étude rapprochée.

Dix types d’habitats naturels ou modifiés ont pu être identifiés au sein de l’aire d’étude rapprochée. Celle-ci est principalement constituée de friches herbacés (26%) et d’espaces imperméabilisés tels que le bâti et le réseau de voiries (26%).

Aucun habitat naturel ne se rattache à un habitat d’intérêt communautaire. Nous pouvons également conclure à l’absence de zones humides.

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L’aire d’étude rapprochée constitue un enjeu écologique considéré comme nul à négligeable pour les habitats naturels.

Cartographie des habitats naturels identifiés sur l’aire d’étude rapprochée

Aucune zone humide n’est présente au sein de l’aire d’étude rapprochée.

97 espèces floristiques ont pu être identifiées au sein de l’aire d’étude rapprochée. Aucune de ces espèces de présente un enjeu écologique. Six de ces espèces sont des espèces exotiques à caractère envahissant.

Les enjeux floristiques sont nuls à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée.

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Cartographie des espèces végétales exotiques envahissantes c. Faune

L’expertise de terrain des différents groupes a été menée sur l’aire d’étude rapprochée.

Insectes

Vingt-trois espèces d’insectes (onze orthoptères, dix lépidoptères, un odonate et un névroptère) sont présentes dans l’aire d’étude rapprochée. Parmi elles, aucune ne présente un caractère remarquable.

La faible diversité et densité entomologique avec exclusivement des espèces communes à très communes est le reflet d’une faible diversité d’habitats et de leur mauvais état de conservation. Au regard de ces différents éléments, l’aire d’étude rapprochée présente un intérêt considéré comme négligeable pour les insectes.

Amphibiens

Aucune espèce d’amphibiens n’a été observée dans la zone d’étude lors des inventaires, mais deux espèces communes dans la région étaient potentiellement présentes dans le bassin en eau détruit avant inventaire. Parmi elles, plusieurs présentent un caractère remarquable : . Deux espèces sont protégées ; . Une espèce constitue un enjeu écologique moyen ; . Une espèce constitue un enjeu écologique faible.

Au regard de ces différents éléments, l’aire d’étude rapprochée présente un intérêt considéré comme faible pour les amphibiens.

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Reptiles

Trois espèces de reptiles sont présentes dans l’aire d’étude rapprochée. Parmi elles, plusieurs présentent un caractère remarquable : . Trois espèces sont protégées ; . Trois espèces constituent un enjeu écologique faible.

Au regard de ces différents éléments, l’aire d’étude rapprochée présente un intérêt considéré comme faible pour les reptiles.

Cartographie des espèces de reptiles

Oiseaux

En période de reproduction, vingt-et-une espèces d’oiseaux sont présentes dans l’aire d’étude rapprochée. Parmi elles, plusieurs présentent un caractère remarquable : − Quinze espèces d’oiseaux sont protégées, dont onze nicheuses ; − Quatre espèces avec un enjeu écologique faible.

Deux milieux sont particulièrement remarquables pour maintenir l’avifaune patrimoniale de la zone d’étude. Malgré tout, l’ensemble de l’avifaune présente sur la zone d’étude est relativement commune ou sous représenté. Au regard de ces éléments, l’aire d’étude rapprochée constitue un enjeu globalement faible pour l’avifaune.

En période internuptiale, treize espèces d’oiseaux sont présentes dans l’aire d’étude rapprochée. Parmi elles, plusieurs présentent un caractère remarquable : − Six espèces d’oiseaux sont protégées : − Une espèce présente un enjeu écologique moyen.

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Malgré la présence d’une espèce à enjeux en hivernage (L’Alouette des champs), l’aire d’étude ne présente qu’un enjeu jugé faible pour les oiseaux en période internuptiale.

Cartographie des espèces d’oiseaux selon la période

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Mammifères

Cinq espèces de mammifères sont présentes dans l’aire d’étude rapprochée. Parmi elles, une seule présente un caractère remarquable : − Une espèce de mammifères présente sur l’aire d’étude rapprochée est protégée ; − Une espèce présente un enjeu écologique faible.

Au regard de ces éléments mais considérant la présence de population faible à relictuel, l’aire d’étude rapprochée constitue un enjeu faible pour les mammifères.

Cartographie des espèces de mammifères Chiroptères

Huit espèces protégées de chiroptères sont présentes dans l’aire d’étude rapprochée.

Les enjeux concernant ce groupe sont nuls. Quelques espèces sont susceptibles de fréquenter la zone en alimentation/transit mais que de manière ponctuelle.

d. Fonctionnalités écologiques

Un corridor traversant l’aire d’étude a été identifié lors des inventaires. Ce corridor est employé par les espèces qui se déplacent au sein de l’aire d’étude.

La présence d’un réservoir de biodiversité et d’un corridor au sein de l’aire d’étude laisse penser que celle-ci est reliée plus ou moins directement aux espaces naturels au sud de la zone industrielle et qu’elle sert donc occasionnellement de zone de transit et d’alimentation pour les espèces les plus anthropophiles.

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Fonctionnalités écologiques à l’échelle de l’aire d’étude approchée

. Synthèse des enjeux écologiques au sein de l’aire d’étude rapprochée

Afin de mettre en évidence les principaux groupes à enjeu écologique au sein de l’aire d’étude rapprochée, un tableau de synthèse a été établi. Il précise, pour chaque groupe le niveau d’enjeu écologique, estimé sur la base de la richesse spécifique (par rapport à la potentialité du site), la patrimonialité des espèces (statuts de rareté / menace) et de l’utilisation de l’aire d’étude par les espèces.

Enjeux écologiques sur l’aire d’étude rapprochée Groupe Évaluation du biologique Description niveau d’enjeu étudié écologique

Habitats Nul à Habitats naturels artificialisés et anthropiques naturels négligeable

Diversité faible : 97 espèces végétales recensées. Mais conforme compte tenu de la relative homogénéité des milieux Flore et notamment de la forte occupation des sols par des milieux Nul artificialisés et anthropiques Aucune espèce à enjeux n’est présente sur l’aire d’étude Vingt -trois espèces d’insectes (onze orthoptères, dix lépidoptères, Insectes un odonate et un névroptère) sont présentes dans l’aire d’étude Négligeable rapprochée.

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Enjeux écologiques sur l’aire d’étude rapprochée Groupe Évaluation du biologique Description niveau d’enjeu étudié écologique Aucune ne présente un caractère patrimonial.

Diversité faible : deux espèces potentielles considérées comme présente. Cela s’explique par le contexte très urbanisé de l’aire Amphibiens Faible d’étude rapprochée et de la qualité du point d’eau douce peu favorable à la reproduction des amphibiens.

Diversité faible : Trois espèces présentes ou considérées comme Reptiles présentes sur l’aire d’étude. Les espèces observées ou considérées Faible comme présentes sont toutes communes. Diversité faible : vingt et une espèces présentes en période de Oiseaux reproduction et treize en période internuptiale. Ce sont pour la Faible grande majorité des espèces communes Mammifères terrestres Diversité faible : cinq espèces présentes dont une seule présentant Faible (hors un enjeu écologique (le Hérisson d’Europe). chiroptères) Les enjeux concernant ce groupe sont nuls. Huit espèces sont Chiroptères susceptibles de fréquenter la zone en alimentation/transit mais Nul que de manière ponctuelle.

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3.3 PATRIMOINE HISTORIQUE ET PAYSAGER

L’environnement humain est présenté en tant qu’intérêt à protéger mais également en tant qu’agresseur potentiel. Nous détaillons, parmi les occupations humaines, celles qui pourraient souffrir d’incidents en provenance du projet de création d’une plateforme logistique, en revanche, celles qui peuvent présenter un risque pour l’entreprise.

3.3.1 Paysages

3.3.1.1 Entités paysagères

La commune de Saint-Quentin-Fallavier est découpée en deux grands secteurs : le Sud et le Nord, au vu de leur vocation et de leur fonctionnement très différents.

Le volet paysager du parc d’activités de Chesnes a été travaillé par l’EPIDA dans le but de constituer un « plan de paysage », sorte de charte paysagère élaborée en 1999 portant sur quelques sites particuliers : création d’un parc forestier et paysagement de la RD1006 .

En 2004, l’EPIDA a élaboré un document regroupant des recommandations afin de mettre en avant le paysage dans les parcs d’activités. Cela se décline en huit volets à utiliser dans les projets de construction, d’aménagement ou d’espace public.

Le projet SELP FALLAVIER s’implante au sein du parc d’activités de Chesnes, en paysage dit « bâti ». Les constructions implantées sur les parcs d’activités de Chesnes témoignent des différentes générations de ZAC. Il en résulte des paysages contrastés.

Le paysage bâti le plus récent (situé dans la ZAC de Chesnes Nord surtout) se distingue du plus ancien avec des bâtiments aux volumétries très imposantes, leur implantation et leur aspect extérieur et le traitement de leurs abords.

Le projet de plateforme logistique sera visible depuis l’extérieur, mais s’intègrera dans le contexte industriel de la zone. Le site n’est pas visible depuis les habitations les plus proches.

3.3.1.2 Répartition au sol des activités

La répartition de l’occupation des sols autour du site d’implantation du projet est la suivante.

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Occupation des sols (Source: Corine Land Cover 2018)

Le projet de la société SELP FALLAVIER est implanté sur le parc d’activités de Chesnes, classé comme « zone industrielle, commerciale ou d’installations publiques ».

La zone est essentiellement entourée de zones agricoles, zones boisées et de zones urbaines.

3.3.1.3 Pollutions de sol

Le site internet du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable répertorie dans sa base de données BASOL les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.

Plusieurs sites BASOL sont recensés dans un rayon de 1 km autour du site d’étude : . TOTAL FRANCE Relais de Saint-Quentin-Fallavier (identifiant 38.0155) ; . TECUMSEH EUROPE 5 (identifiant 38.0040) ; . Société Nouvelle d'Affinage des Métaux (SNAM) (identifiant 38.0162).

Le site d’implantation du projet de la société SELP FALLAVIER ne fait pas parti des sites référencés dans la base BASOL. Aucune pollution n’est référencée sur le terrain.

3.3.2 Sites remarquables et sites archéologiques

3.3.2.1 Sites classés ou inscrits au titre des monuments historiques

Un monument historique est un immeuble ou un objet qui présente un intérêt public du point de vue de l'histoire ou de l'art, et bénéficie d'une protection juridique spécifique. Un monument peut être « classé » ou « inscrit » comme monument historique. L'inscription est une protection

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Dossier de Demande d’Autorisation SELP FALLAVIER Etude d’impact Environnementale présentant un intérêt remarquable à l'échelle régionale. Le classement protège les monuments présentant un intérêt à l'échelle nationale. Autour de ces monuments, il existe des Aires de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP). Elles impliquent des prescriptions particulières en matière d'architecture et de paysage (la publicité y est interdite). Les travaux de construction, de démolition, de déboisement, de transformation ou de modification de l'aspect des immeubles compris dans le périmètre de la zone de protection sont soumis à autorisation spéciale.

Le projet SELP FALLAVIER est situé en dehors de tout périmètre de protection de monument historique et n’est concerné par aucun site archéologique connu.

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3.3.3 Luminosité

La pollution lumineuse est utilisée pour désigner à la fois la présence nocturne, parfois abondante et anormale, ou en tout cas gênante de lumière, et les conséquences de l’éclairage artificiel, nocturne, sur la faune, la flore, les écosystèmes ou parfois des effets suspectés ou avérés sur la santé humaine (Cf. Carte ci-après). A partir de ce document, l’importance de l’impact de la pollution lumineuse au niveau de la commune de Saint-Quentin-Fallavier peut être appréhendée.

Le projet est situé au sein d’un parc d’activités regroupant de nombreuses entreprises. Il est également implanté dans une zone traversée par plusieurs voies routières (autoroute A43, départementales, etc.).

La zone est donc très affectée par la pollution lumineuse.

Carte de la pollution lumineuse en France (source : avex-asso) Blanc : 0 -15 étoiles visibles (hors planètes) selon les conditions. Pollution lumineuse très omniprésente. Typique des très grands centres urbains et grandes métropoles régionales et nationales. Magenta : 25-80 étoiles visibles. Les principales constellations commencent à être reconnaissables. Rouge : 80-150 constellations et étoiles supplémentaires apparaissent. Au télescope certains Messiers se laissent apercevoir. Orange : 150-250 étoiles visibles dans de bonnes conditions ; la pollution est omniprésente, mais quelques coins de ciel plus noirs apparaissent. Typique de la moyenne banlieue. Jaune : 250-500 étoiles. Pollution lumineuse encore forte. La Voie Lactée peut apparaître dans de très bonnes conditions. Certains Messies parmi les plus brillants peuvent être perçus à l’œil nu. Vert : 500-1000 étoiles. Pour les grandes banlieues tranquilles et les faubourgs de métropole. La Voie Lactée est souvent perceptible, mas très sensible encore aux conditions atmosphériques. Les halos de pollution lumineuse n’occupent qu’une partie du ciel et montent à 40-50° de hauteur. Cyan : 1000-1500 étoiles. La Voie Lactée est visible la plupart du temps en fonction des conditions climatiques, mais sans éclats. Bleu : 1500-2000 étoiles. La Voie Lactée se détache assez nettement ; on commence à avoir la section d’un bon ciel ; cependant des sources éparses de pollution lumineuse sabotent encore le ciel. Bleu nuit : 2000-3000 étoiles. La Voie Lactée est présente et assez puissante ; les halos lumineux sont très loin et dispersés ; ils n’affectent pas la qualité du ciel. Noir : plus de 3000 étoiles visibles. Pas de problème de pollution lumineuse décelable sur la qualité du ciel.

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3.4 ENVIRONNEMENT HUMAIN

3.4.1 Populations

La commune de Saint-Quentin-Fallavier compte une population de 6 168 habitants (populations légales 2016 entrées en vigueur le 1 er janvier 2019 – source Insee). Le nombre d’habitants sur les communes limitrophes à Saint-Quentin-Fallavier est présenté dans le tableau suivant.

Tableau 4 : Populations légales en 2016 Commune Population légale 2016 entrées en vigueur le 1 er janvier 2019 Salotas-et-Bonce 2 432 Chamagnieu 1 687 Frontonas 2 102 La Verpillière 7 204 Villefontaine 18 948 1 124 4 764 Grenay 1 621

3.4.2 Habitations

Le projet SELP FALLAVIER est implanté au sein du Parc d’activités de Chesnes, regroupant un grand nombre d’entreprises. Les premiers secteurs d’habitation sont localisés à environ 350 m à l’Est.

Localisation des zones habitée dans l’environnement du site (fond : Géoportail)

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3.4.1 Etablissements Recevant du Public (ERP)

Les Etablissements Recevant du Public regroupent les bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à quelque titre que ce soit, en plus du personnel.

Plusieurs ERP sont recensés à 200 m au Sud-Est du site. Ils sont représentés sur le plan ci-après.

Plan de localisation des ERP dans le secteur d’étude (Fond : Géoportail)

3.4.2 Plan Local d’Urbanisme

Le PLU de la commune de Saint-Quentin-Fallavier a été approuvé le 1er février 2010 et a fait l’objet de plusieurs modifications. La révision générale du PLU a été prescrite Le 19 janvier 2015.

Le projet SELP FALLAVIER s’implante en zone Ui, qui correspond au parc d’activités de Chesnes, destiné à accueillir des activités industrielles, de services et de bureaux.

Le projet logistique de la société SELP FALLAVIER est donc compatible avec le PLU.

Servitudes d’utilités publiques (SUP) :

Le projet SELP FALLAVIER est concerné par plusieurs SUP : . Passage de deux lignes haute tension 63 kV et d’une ligne haute tension 400 kV en partie Est du terrain (I4) ; . Périmètre de protection éloigné d’un captage d’AEP (AS1) ; . Dégagements de l’aéroport de Lyon St Exupéry (T5).

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Extrait du zonage du PLU de Saint-Quentin-Fallavier (source : https://www.st-quentin- fallavier.fr)

Extrait du zonage des SUP de Saint-Quentin-Fallavier (source : https://www.st-quentin- fallavier.fr)

 Les plans complets de zonage du PLU et des SUP, et le règlement de la zone concernée, figurent en Annexe du dossier.

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3.4.3 Activités économiques et occupation des sols

3.4.3.1 Activités industrielles

De nombreuses installations classées liées à des activités industrielles, artisanales ou agricoles existent sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier, dont certaines bordent le site d’implantation du projet SELP FALLAVIER.

Classement Distance par Nom de l’entreprise Activité ICPE* rapport au site KUEHNE NAGEL Mitoyen au site - Logistique A LOGISTIC bordure Nord-Est Valorisation de métaux Moins de 100 m au AUREUS A (déchets industriels) Nord-Est A – Production de gaz Mitoyen au site - AIR PRODUCTS LIDA SEVESO industriels bordure Sud seuil bas Bordure Sud (de l’autre côté de AFFINE Logistique A l’avenue des Arrivaux) Bordure Sud (de l’autre côté de ELYGESTION Logistique A l’avenue des Arrivaux) Bordure Ouest (de SA POPY Agroalimentaire E l’autre côté de la rue du Maine) Moins de 100 m au PROLOGIS 14 Logistique A Sud-Ouest Bordure Ouest (de NORMA Logistique A l’autre côté de la rue du Maine) Bordure Ouest (de PREI3 Logistique A l’autre côté de la rue du Maine) Bordure Ouest (de SCI MAINE SAINT- Logistique E l’autre côté de la QUENTIN rue du Maine) * A : Autorisation, E : Enregistrement

3.4.3.2 Activités agricoles

Sur Saint-Quentin-Fallavier, 942 hectares sont consacrés à l’agriculture, ce qui représente 40 % du territoire communal . Les agriculteurs représentent une catégorie socio-professionnelle toutefois très minoritaire au sein de la commune. Entre 1988 et 2010, le nombre d’exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune est passé de 27 à 11.

Globalement, d’après la base de données AGRESTE, tous les indicateurs semblent indiquer un déclin de l’activité « agriculture » depuis 1988.

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Tableau 5 : Evolution de l'activité agricole entre 1988 et 2010

3.4.3.3 Appellations d’origine contrôlée (AOC)

La consultation du site de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) indique que l'on peut trouver, sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier :

. Emmental français Est-Central, d’Indication Géographique Protégée (IGP) ; . Isère Balmes dauphinoises blanc (IGP) ; . Isère Balmes dauphinoises rosé (IGP) ; . Isère Balmes dauphinoises rouge (IGP) ; . Isère blanc (IGP) ; . Isère Côteaux du Grésivaudan blanc (IGP) ; . Isère Isère Côteaux du Grésivaudan rosé (IGP) ; . Isère Isère Côteaux du Grésivaudan rouge (IGP) ; . Isère rosé (IGP) ; . Isère rouge.

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3.4.4 Voies de communications

3.4.4.1 Voies aériennes

Le projet SELP FALLAVIER est implanté à : . 6 km au Sud de l’aéroport de Lyon St-Exupéry ; . 15,5 km à l’Est de l’aérodrome de Lyon-Corbas ; . 15,5 km au Sud-Est de l’aérodrome de Lyon-Bron.

Il est concerné par le Plan de Prévention au Bruit (PEB) de l’aéroport Lyon/Saint-Exupéry (voir paragraphe 1.1.7 Bruit).

Aéroports / aérodromes les plus proches du site (fond : Géoportail)

3.4.4.2 Voies ferrées

La ligne ferroviaire Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (ligne 905 0001 du réseau ferré national) passe à 500 m au Sud du projet. Il s’agit d’une ligne mixte électrifiée à double-voie. Le tronçon entre Lyon et supporte un trafic important et est proche de la saturation.

Une voie ferrée reliée à cette ligne ferroviaire traverse le parc d’activités de Chesnes et permet le fret. Elle passe en bordure Nord-Ouest du site et le dessert dans sa partie Ouest.

La gare voyageurs et fret de Saint-Quentin-Fallavier est localisé à 1,6 km au Sud-Ouest du projet.

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Le tracé des voies ferrées dans le secteur d’étude et la localisation de la gare par rapport au site d’étude sont présentés sur la figure suivante.

Transport ferroviaire dans le secteur d'étude (fond : Géoportail)

3.4.4.3 Axes routiers

L’accès au site peut se faire par la rue Malacombe ou la rue du Maine. Ces voies permettent de rejoindre les grands axes de circulation du secteur (A43, RD1006, RD311, RD75). Les voies de la zone industrielle sont adaptées à la circulation des camions.

La rue de Malacombe dessert l’ensemble du parc d’activités et supporte un trafic soutenu. Elle permet de gagner tous les grands axes du secteur, sans transiter par des zones fortement urbanisées.

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L’A43 passe à moins de 100 m au Nord du site d’étude. Le péage associé de Saint-Quentin- Fallavier est en bordure Nord, de l’autre côté de la rue Malacombe. L’accès à l’A43 est réalisé grâce à deux bretelles d’accès : à 3 km au Sud-Est du site ou à 2 km au Nord-Ouest.

Axes routiers sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier (source : PLU)

Des comptages routiers ont été réalisés sur l’année 2012. Les trafics moyens mesurés sont les suivants : . A43 : 73 800 véhicules par jour, dont 9,5 % de poids-lourds ; . RD311 : 9 400 véhicules par jour ; . RD75 : 17 800 véhicules par jour.

La synthèse de ces comptages est présentée sur la figure suivante.

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Cartographies des comptages routiers de 2012 (source : Etude d’incidence réalisée pour un site voisin par EODD en septembre 2017)

3.4.5 Réseaux au voisinage du secteur

3.4.5.1 Eau potable

Le site est raccordé en limite de propriété au réseau public d’alimentation en eau potable de Saint Quentin Fallavier.

3.4.5.2 Assainissement

Le rejet des eaux usées se fait dans le réseau public d'assainissement. Les eaux pluviales de toiture et de voiries du site seront collectées vers un bassin de rétention paysager, puis après traitement par un séparateur d'hydrocarbures, rejoignent le réseau communal des eaux pluviales. Le site étant localisé au sein du périmètre éloigné du captage de la Ronta, l'infiltration des eaux n'est pas possible sur le site.

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3.4.5.3 Autres réseaux au voisinage du secteur

• Gaz : Le site est raccordé en limite de propriété au réseau de gaz naturel de la commune.

• Lignes électriques :

Deux lignes aériennes haute tension de 63 kV et une ligne haute tension 400 kV traversent le site en partie Est du terrain.

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3.5 RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

En France, huit risques majeurs d’origine naturelle et cinq risques d’origine technologique ont été identifiés :

Risques naturels : Risques technologiques :

. inondations . transport de matières dangereuses . séismes . rupture de barrage . éruptions volcaniques . risque industriel . mouvement de terrain . risque nucléaire . avalanche . risque minier . feux de forêt . cyclones . tempêtes

3.5.1 Risques naturels

La commune de Saint-Quentin-Fallavier est concernée par trois risques naturels : inondation, mouvement de terrain et séisme.

Elle se situe en zone de sismicité modérée (niveau 3). Le projet de plateforme logistique est donc implanté dans une zone sans risque particulier en matière de sismologie. Les nouveaux équipements et constructions doivent respecter les dispositions constructives parasismiques relatives au niveau 3.

Elle est concernée par le « PPRI Bourbre moyenne » approuvé le 14 janvier 2008. Le secteur d’étude n’est pas localisé en zone inondable.

Extrait du plan de zonage de la commune de Saint-Quentin-Fallavier (source : http://www.isere.gouv.fr/)

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Concernant le risque de mouvement de terrain , plusieurs arrêtés portant reconnaissance de catastrophes naturelles sont recensés sur la commune. Le site d’implantation du projet n’est pas concerné par ces évènements.

3.5.2 Risques industriels

Les données consultées indiquent que la commune de Saint-Quentin-Fallavier est soumise aux risques industriels et risques liés au transport de marchandises dangereuses.

La commune est soumise aux Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de : . Total Raffinage, prescrits le 07 juillet 2009 et approuvé le 19 décembre 2017 ; . Sigma Aldrich, prescrits le 07 juillet 2009 et approuvé le 30 novembre 2017. Le site d’implantation du projet SELP FALLAVIER n’est pas concerné par le zonage réglementaire de ces PPRT.

Aucune canalisation de transport de marchandises dangereuses ne traverse le site. A noter toutefois que la partie Est du site d’implantation du projet est couvert par le périmètre d’effet le plus large des pipelines européens PL1, PL2 et PL3.

Extrait du plan de transport de matières dangereuses (source : https://www.st-quentin-fallavier.fr)

 Le plan complet des canalisations de transport de matière dangereuses figure en annexe.

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3.6 BILAN SUR LES PRINCIPAUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

3.6.1 Synthèse par thèmes

Une hiérarchisation des enjeux liés à l’état actuel de l’environnement est proposée dans le tableau suivant.

Enjeu négligeable Enjeu Faible Enjeu modéré Enjeu fort

La hiérarchisation des enjeux est basée sur une méthodologie semi-quantitative, fondée sur un principe de hiérarchisation des enjeux environnementaux selon 4 niveaux : - Premier niveau d’enjeux : codifié de couleur grise, l’enjeu est considéré comme négligeable . Le projet n’induit pas de mesures spécifiques pour éviter, réduire ou compenser. Les préconisations proposées sont alors usuelles ou d’intégration. - Second niveau d’enjeux : codifié de couleur verte, l’enjeu est considéré comme faible . Le projet n’induit pas de mesures spécifiques pour éviter ou compenser. Les préconisations proposées sont des mesures de réduction et d’intégration. - Troisième niveau d’enjeux : codifié de couleur jaune, l’enjeu est considéré comme modéré . Le projet peut induire des mesures spécifiques pour éviter ou réduire les incidences et optimiser l’intégration du projet dans son environnement. - Quatrième niveau d’enjeux : codifié de couleur orange, l’enjeu est considéré comme fort pouvant induire des perturbations très fortes. Des mesures de réduction fortes sont alors à envisager. Des mesures compensatoires sont elles aussi à entrevoir si l’évitement n’est pas possible. Les thèmes concernés doivent donc faire l’objet d’une attention particulière dans la réalisation du projet.

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Hiérarchisation des Catégorie Synthèse et justification des enjeux enjeux

Milieu Physique

Topographie Le site d’implantation du projet est plat. Faible La commune de Saint-Quentin-Fallavier est soumise aux influences des climats océanique et Conditions méditerranéen. Les étés sont chauds et ensoleillés, Négligeable climatiques avec des orages violents, et les hivers rigoureux. Les précipitations sont constantes tout au long de l’année. Le projet est implanté au droit des nappes alluviales Géologie fluvio-glaciaire du stade de la Bourbre (sols Faible perméables). Sismologie Zone de sismicité modérée (zone 3) Faible Le principal aquifère présent sur le secteur d’implantation du projet SELP FALLAVIER correspond aux alluvions fluvio-glaciaires de la Bourbre-Catelan. Cette masse d’eau constitue un aquifère de dimension réduite, mais de très forte productivité, en relation directe avec le système Hydrogéologie Modéré aquifère principal sous-jacent de la molasse miocène du bas Dauphiné.

Le site d’implantation du projet est localisé dans les périmètres de protection éloignée des captages AEP « Loup » et « Ronta ». Le secteur d’implantation du projet SELP FALLAVIER est principalement traversé par le Bivet, qui s’écoule à moins de 200 m au Sud de la Hydrologie - future plateforme logistique. Les canaux de Faible Hydrographie dessèchement du Catelan et de la Bourbre passent à 1,5 km au Nord-Est du site. A noter la présence d’une noue à environ 40 m au Nord-Est du site, drainant les eaux pluviales. L’établissement est implanté dans le bassin Rhône- Méditerranée.

Le projet SELP FALLAVIER se situe dans le périmètre du SAGE des eaux de la Bourbre, qui a Schémas de gestion été approuvé le 8 août 2008. Modéré des eaux

Un contrat vert et bleu de la vallée de la Bourbre 2017-2022 et le contrat plurithématique du bassin de la Bourbre 2017- 2021 ont été signé le 21 décembre 2017. La commune de Saint-Quentin-Fallavier est considérée comme une commune dite « sensible » Air au sens du SRCAE de la région Rhône-Alpes. Modéré

Elle ne s’inscrit pas dans le périmètre d’un PPA.

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Les sources sonores extérieures à l’établissement identifiées lors de l’étude sont principalement dues Acoustique Faible aux transports routiers et aériens ainsi qu’aux installations voisines (industries, ERP).

Le site SELP FALLAVIER est situé sur la commune Luminosité DE Saint-Quentin-Fallavier, considérée comme une Négligeable ville où la pollution lumineuse y est importante.

Milieu Naturel La synthèse des enjeux écologiques permet de démontrer qu’il existe des enjeux écologiques faibles à moyen au niveau du terrain de SELP FALLAVIER. Seule la partie Sud-Est du projet qui Faune Flore comprend des fourrés et des ronciers présente un Modéré enjeu moyen car elle peut servir de réservoir de biodiversité à l’échelle locale en offrant un abri aux espèces présentes sur l’aire d’étude et ses alentours. Le site n’est pas implanté au sein d’une zone Zones protégées protégée (NATURA 2000, ZNIEFF, zone Faible humide…).

Patrimoine historique et paysager Le projet SELP FALLAVIER s’implante au sein du parc d’activités de Chesnes , en paysage dit « bâti ». Les constructions implantées sur les parcs Paysage Faible d’activités de Chesnes témoignent des différentes générations de ZAC. Il en résulte des paysages contrastés. Le site d’implantation du projet de la société SELP Sols pollués ou FALLAVIER ne fait pas parti des sites référencés potentiellement Faible dans la base BASOL. Aucune pollution n’est pollués référencée sur le terrain. Environnement humain Les premiers secteurs d’habitation sont localisés à environ 350 m à l’Est du projet. Influence de l'Homme Fort sur le milieu Plusieurs ERP sont recensés à 200 m au Sud-Est du site.

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Le PLU de la commune de Saint-Quentin-Fallavier a été approuvé le 1er février 2010 et a fait l’objet de plusieurs modifications. La révision générale du PLU a été prescrite Le 19 janvier 2015.

Le projet SELP FALLAVIER s’implante en zone Ui, qui correspond au parc d’activités de Chesnes, destiné à accueillir des activités industrielles, de services et de bureaux. Urbanisme et Modéré Servitudes Le projet est concerné par plusieurs SUP : − Passage de deux lignes haute tension 63 kV et d’une ligne haute tension 400 kV en partie Est du terrain (I4) ; − Périmètre de protection éloigné d’un captage d’AEP (AS1) ; − Dégagements de l’aéroport de Lyon St Exupéry (T5).

Le projet SELP FALLAVIER est implanté à 6 km au Sud de l’aéroport de Lyon St-Exupéry.

La ligne ferroviaire Lyon-Perrache - Marseille-Saint- Charles passe à 500 m au Sud du projet Une voie ferrée reliée à cette ligne ferroviaire traverse le parc d’activités de Chesnes et permet le fret. Elle passe Voies de en bordure Nord-Ouest du site et le dessert dans sa Faible communication partie Ouest.

L’accès au site peut se faire par la rue Malacombe ou la rue du Maine. Ces voies permettent de rejoindre les grands axes de circulation du secteur (A43, RD1006, RD311, RD75). L’A43 passe à moins de 100 m au Nord du site d’étude.

Le projet SELP FALLAVIER est concerné par plusieurs SUP : Réseaux au voisinage − Passage de deux lignes haute tension 63 kV Fort et d’une ligne haute tension 400 kV en partie Est du terrain.

Risques naturels et technologiques La commune de Saint-Quentin-Fallavier est concernée par trois risques naturels : inondation, mouvement de terrain et séisme. PPRN et PPRT Faible

Le site projet n’est pas implanté dans les périmètres de zonage pour ces risques.

3.6.2 Hiérarchisation des sujets à fort enjeux

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L’analyse de l’état actuel de l’environnement montre que le site est localisé dans une zone fortement urbanisée avec des enjeux naturels relativement faibles, la zone ayant été fortement remaniée par l’homme.

On distingue essentiellement la présence : - d’habitations à 350 m à l’est et d’ERP à 200 m au sud-est ; - du passage de deux lignes haute tension 63 kV et d’une ligne haute tension 400 kV en partie Est du terrain ; - de voies routières dans les environs du site.

Les thématiques environnementales associées à ces enjeux feront l’objet d’une attention particulière dans la suite de cette étude d’impact.

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3.7 EVOLUTION DE L ’ENVIRONNEMENT EN CAS DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

L’évolution de l’état actuel de l’environnement en cas de mise en œuvre du projet est étudiée dans les différents items de l’Etude d’Impact en partie 4 du présent document.

3.8 APERÇU DE L ’EVOLUTION PROBABLE DE L ’ENVIRONNEMENT SANS PROJET

La parcelle d’implantation du projet est une parcelle déjà construite et industrialisée depuis les années 1990. La société SOCARA y était implantée et a exercé son activité jusqu’à début 2019. Elle a réalisé une cessation d’activités au cours de l’année 2019. Les travaux de démolition ont été réalisés au cours de l’année 2019. A la date de rédaction du présent dossier d’Autorisation Environnementale, ces travaux de démolition sont finalisés et le terrain est donc aujourd’hui vierge de toute construction.

Trois scénarios ont été envisagés dans la présente étude afin de déterminer le devenir du site selon son affectation. Les scénarios sont les suivants : - Activités - Aménagement du terrain par une autre société, - Terrain agricole, - Friche.

Ces différents scénarios sont étudiés ci-après.

3.8.1 Activités

La parcelle du projet étant située au sein de la ZAC des Chesnes – secteur La Noirée, le premier scénario consiste à imaginer que le site serait aménagé par une autre société dans le cas où le projet de SELP FALLAVIER n’était pas réalisé. L’évolution du terrain serait alors globalement similaire à celle étudiée pour le projet actuel. Ce scénario paraît le plus probable pour le site au regard de la classification en zone Ui du terrain sur le PLU de la commune de Saint Quentin Fallavier.

Impacts par rapport au scénario de référence : Globalement identiques, seule la nature des activités pourrait créer certaines spécificités.

3.8.2 Terrain agricole

Un autre scénario envisagé est celui du terrain agricole.

Impacts par rapport au scénario de référence : - Paysage : Absence de construction. - Absence d’utilisation de ressources. Ce scénario parait peu probable au vu de la caractérisation de ce terrain par le PLU de la commune de SQF à développer une activité économique.

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3.8.3 Friche

Un autre scénario envisagé est celui du site laissé à l’abandon. Dans un tel cas, la végétation se développerait sur le terrain.

Impacts par rapport au scénario de référence : - Paysage : Absence de construction. - Absence d’utilisation de ressources. Ce scénario parait peu probable au vu de la caractérisation de ce terrain par le PLU de la commune de SQF à développer une activité économique.

3.8.4 Logement

Un dernier scenario peut être évoqué : celui de la construction de logements. Le PLU de la ville de Saint Quentin Fallavier ne le permet pas puisque le site est implanté sur une zone qui a été définie comme destiné à accueillir des activités industrielles, de services et de bureaux.

Ce dernier scenario est improbable.

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4. INCIDENCES NOTABLES PROBABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Cette partie a pour objectifs d’analyser les effets directs, indirects secondaires, cumulatifs, transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs du projet.

Dans cette partie et conformément à la forme demandée par le livre Ier du code de l’environnement – Partie réglementaire, sont présentés tous les impacts et effets que pourrait avoir l’installation sur son environnement. Pour faciliter la lecture, ces effets potentiels sont détaillés par aspects environnementaux. La phase chantier et la phase d’exploitation ont été traitées de façon distincte.

Cette analyse est suivie pour chaque aspect, des mesures envisagées par la société SELP FALLAVIER pour supprimer, limiter et compenser les inconvénients de l'installation.

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4.1 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT EN PHASE CHANTIER

Le projet sera certifié BREEAM pour le chantier du projet.

Le BREEAM (« Building Research Establishment Environmental Assessment Method », ou la méthode d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments) est le standard de certification bâtiment le plus répandu à travers le monde.

Un chantier respectueux de l'environnement est le prolongement naturel des efforts de qualité environnementale mis en place lors de la conception d'un bâtiment. Tout chantier de construction génère des nuisances sur l'environnement proche, l'enjeu du chantier est de limiter les nuisances au bénéfice des riverains, des ouvriers et de l'environnement.

Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques professionnelles du BTP, les objectifs d'un chantier sont de : - limiter les risques et les nuisances causés aux riverains du chantier, - limiter les risques sur la santé des ouvriers, - limiter les pollutions de proximité lors du chantier, - limiter la quantité de déchets de chantier mis en décharge.

4.1.1 Incidences sur le paysage

La phase chantier aura une incidence limitée sur le paysage : présence d’équipements de grandes hauteurs sur le site (grues), circulation de véhicules de chantier, déplacement (au sein du site) de terres…

Le chantier sera organisé de manière à durer juste le temps nécessaire. Il devrait durer environ 36 mois à compter des terrassements.

A noter que le terrain d’implantation est situé au sein de la ZAC des Chesnes et est bordé de bâtiments industriels. La qualité paysagère du site et ses environs immédiats ne présente pas de richesse particulière. Dans le cadre de l’aménagement du projet, des travaux de démolition ont eu lieu sur le site. Nous rappelons également que le site a déjà un caractère industriel depuis les années 1970.

4.1.2 Incidences sur l’air

Les rejets atmosphériques en phase chantier seront constitués des gaz d’échappement des véhicules. Les mesures en place seront la limitation de la vitesse de circulation et l’arrêt des moteurs lorsque leur fonctionnement n’est pas nécessaire.

La qualité de l’air pourra être perturbée par l’émission de poussières soulevées par le passage des sur le chantier, ainsi que certains travaux spécifiques.

Une attention particulière sera demandée aux sociétés intervenant sur le chantier afin de limiter les envols de poussières. Cette potentielle pollution n’affectera qu’un faible périmètre autour du chantier.

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Il pourra également être mis en place d’un système de lavage de roue sur le site durant les phases de terrassements et un système de récupération des laitances de béton issues des différents coulages (gros œuvre / dallage).

4.1.3 Incidences sur l’eau

L’incidence potentielle sur l’eau en phase chantier est le risque de déversement accidentel qui impliquerait une pollution du milieu naturel (eau et sol).

Pour limiter un impact sur l’environnement, en phase chantier, le bassin de rétention des eaux pluviales déjà existant du tènement logistique sera réutilisé pour permettre de traiter et récupérer les eaux pluviales. Les installations de chantier nécessaires au personnel seront installées dès le démarrage et les réseaux seront raccordés aux réseaux de la commune (eaux usées, électricité, AEP).

Les produits dangereux ne seront pas ou très peu utilisés sur le chantier. Les huiles utilisées pour le décoffrage ou pour les engins de chantier seront stockés dans des espaces protégés et fermés.

Les moyens de levage utilisés seront principalement des grues mobiles et des manuscopiques. Les nacelles élévatrices seront utilisées par les entreprises pour les travaux en hauteur. Les véhicules auront des moteurs thermiques pour les travaux en extérieur et des moteurs électriques pour ceux réalisant des travaux à l’intérieur.

Une plateforme en enrobé sera rapidement réalisée pour le stationnement des véhicules et l’installation des bungalows de chantier.

4.1.4 Incidences en termes de bruit et vibrations

Le bruit et les vibrations seront liés aux véhicules de chantier. Les travaux auront lieu en journée et les véhicules seront limités au nombre nécessaire. Nous rappelons que le projet s’insère au sein du Parc d’Activités de Chesnes, à l’écart des zones d’habitations. Les premiers secteurs d’habitation sont localisés à environ 350 m à l’Est.

4.1.5 Incidences sur le trafic

En phase chantier, le trafic généré par les travaux représentera une faible part du trafic de la zone. La phase travaux n’aura donc pas d’effets significatifs sur le trafic.

4.1.6 Incidences sur la luminosité

En phase chantier, les travaux auront lieu en journée. Les éclairages éventuels seront liés à la sécurité des biens et des personnes.

4.1.7 Incidences en terme de déchets

Les déchets en phase travaux seront limités aux divers déchets ménagers des équipes de chantier.

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Le tri sélectif des déchets sera mis en place sur le chantier (essentiellement palettes / cartons / métaux) permettant de valoriser l’ensemble des déchets évacués.

4.1.8 Incidences sur le sol

Le projet s’adaptera au terrain naturel mais nécessitera un équilibrage des déblais/remblais avec quelques adaptations pour le bassin paysager notamment. Les aménagements respecteront la topographie existante et ne génèreront pas de déblais autre que les produits de décapage.

4.1.9 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore)

4.1.9.1 Description et incidences

Les paragraphes du présent point 4.1.9 sont extraits de l’étude faune-flore réalisée par Jules GISBERT-LAUBRY de la société BIOTOPE – version octobre 2019. L’étude complète faune-flore figure en Annexe du présent dossier de demande d’autorisation.

La synthèse des enjeux écologiques, présentée en conclusion de la partie Faune-Flore de l’Etat Initial de l’environnement, permet de démontrer qu’il existe des enjeux écologiques faibles à moyen au niveau du terrain de SELP FALLAVIER. Seule la partie Sud-Est du projet qui comprend des fourrés et des ronciers présente un enjeu moyen car elle peut servir de réservoir de biodiversité à l’échelle locale en offrant un abri aux espèces présentes sur l’aire d’étude et ses alentours.

Tout projet d’aménagement peut engendrer des impacts sur les milieux naturels et les espèces qui leur sont associées. L’analyse des impacts bruts potentiels du projet sur les espèces protégées est présentée dans l’étude flore-flore en Annexe du dossier.

Afin de limiter ces impacts, des mesures d’atténuation (Evitement, Réduction) peuvent être établies. Les mesures prises pour le projet de SELP FALLAVIER sont décrites au paragraphe suivant.

La cartographie des enjeux sur les parcelles de la SELP FALLAVIER est reprise en page suivante.

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Cartographie des enjeux écologiques

4.1.9.2 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Au regard des impacts potentiels du projet sur le patrimoine naturel, la société SELP FALLAVIER s’engage dans l’élaboration d’un panel de mesures d’évitement et de réduction d’impact visant à limiter les effets dommageables prévisibles.

Classiquement, plusieurs mesures de bonnes pratiques et d’adaptation de planning en phase de travaux sont développées. Elles permettent de minimiser voire d’éviter des impacts lors du chantier, aussi bien concernant les atteintes aux habitats que les perturbations ou risques de destruction de spécimens.

D’autres mesures, spécifiques au contexte du projet, ont été proposées pour éviter ou réduire les impacts.

Les différentes mesures d’évitement et réduction décrites ci-après ont été définies pour supprimer ou limiter les impacts du projet, prioritairement sur les espèces présentant les plus forts enjeux, impactées par le projet. Toutefois, ces mesures sont également bénéfiques pour l’ensemble des espèces des communautés biologiques locales.

- Mesures d’évitement : suite à la mise en évidence des différents enjeux écologiques au sein du périmètre d'investigation, un travail de collaboration entre les différents membres de l’équipe du projet vise à supprimer un certain nombre d’impacts, par des

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modifications d’implantations, des adaptations techniques (réduction de zone de travaux, …). Ce type de mesure est codé dans la suite du document par la lettre E.

- Mesures de réduction : les réductions viennent accompagner la mise en œuvre du projet pour limiter au maximum son impact sur les espèces protégées, notamment pendant les phases de travaux. Ce type de mesure est codé dans la suite du document par la lettre R.

 Mesures d’évitement

L’élaboration du plan masse du projet a fait l’objet de nombreuses itérations, intégrant notamment les enjeux liés aux habitats de reproduction et d’alimentation pour les espèces présentes ou en transit sur le site.

Ces itérations ont conduit à la détermination d’une mesure d’évitement d’impacts sur la zone du projet.

MESURE D’EVITEMENT ME1 Evitement d’un secteur à enjeux au sud-est du projet

Détail de la mesure ME1 :

ME1 Évitement d’un secteur à enjeux au sud -est du projet Objectif(s) Éviter une partie des secteurs les plus sensibles de l’aire d’étude rapprochée afin de préserver des habitats de reproduction et d’alimentation pour les espèces Communautés Toutes les espèces ; en particulier l’avifaune nicheuse et en alimentation sur biologiques visées le site Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Afin de garder un espace permettant aux en œuvre espèces présentes sur le site de se maintenir, il est proposé de conserver 5281 m² de fourrés au sud-est de l’aire d’étude rapprochée. Une bande enherbée de 5 m faisant office de zone tampon entre le fourré évitée et les bâtiments sera également conservée.

Des mises en défens pérennes seront installées avant le démarrage des travaux de terrassement entre la bande évitée et le reste du site. Le secteur évité sera délimité, par exemple Exemples de balisage des à l'aide de piquets peints et de rubalises ou zones sensible de filet de chantier (Cf. Figure 10).

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Le secteur d’évitement ne fera pas l’objet de gestion, il sera laissé en libre évolution de façon à conserver une végétation arbustive.

La bande tampon sera fauchée une fois par an, mi-septembre, avec une hauteur de coupe d'un minimum de 10 cm et avec export de la matière. L es restes de coupe pourront être stockés en tas au pied des haies. Planning Balisage avant le début des travaux, secteur évité maintenue de façon définitive sur le site. Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

 Mesures de réduction :

Les mesures de réduction prises pour le projet en phase de chantier sont les suivantes :

MESURES DE REDUCTION MR1 Assistance environnementale en phase travaux par un Travaux écologue MR2 Adaptation du calendrier des travaux vis-à-vis des enjeux Travaux écologiques MR3 Mise en place de dispositifs de prévention et de traitement des Travaux pollutions accidentelles et diffuses durant le chantier MR4 Éviter l’introduction et la dissémination d’espèces exotiques à Travaux / caractère envahissant Exploitation

Détail de la mesure MR1 :

MR1 Assistance environnementale en phase travaux par un écologue Objectif(s) Suivre le chantier pour s’assurer que les entreprises en charge des travaux limitent au maximum leurs effets sur les milieux naturels et que les mesures proposées soient respectées et mises en œuvre. Communautés Ensemble des habitats naturels, ensemble des groupes de faune et de flore biologiques visées Localisation Emprise chantier et projet Acteurs Bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Dans le cadre de cette mission, le prestataire sera chargé de contrôler la en œuvre bonne réalisation du chantier et des mesures d’atténuation par des visites de chantier, de réaliser des comptes-rendus suite à ces visites et de conseiller le maître d’ouvrage dans le cas de rencontre d’imprévus.

L’assistance environnementale se décompose principalement en deux phases :

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Phase préparatoire du chantier • Localisation des zones sensibles du point de vue écologique, situées à proximité de la zone de chantier et à baliser, • Mise en place de journées de calage dont le but est de préciser sur le terrain, avec le ou les responsables de chantier, la localisation des mesures d’atténuation, d’expliquer les raisons ainsi que les moyens à mettre en place pour les mener à bien. À l’issue de ces journées de calage, le personnel technique devra être informé des différents enjeux et sensibilités écologiques afin d’assurer le bon respect de ces préconisations. ©Biotope Phase chantier • Mise en place de visites de contrôle pour s’assurer du bon respect des préconisations. Ces visites seront faites lors des phases critiques du chantier : défrichement, terrassement notamment • Suivi et assistance pour l’éradic ation des espèces végétales envahissantes. • En fonction des difficultés rencontrées sur le terrain, proposition de nouvelles prescriptions ou révision de certaines prescriptions, • Vérification régulière sur le terrain du bon état des installations mises en place pour la protection des milieux naturels (balisage notamment), • L’expert écologue conseillera le maître d’œuvre d’un point de vue technique sur la mise en œuvre des mesures : aménagements paysagers, plantation de haies… • Il apparaît nécessaire de réalis er quelques visites de terrain de fin de chantier afin de s’assurer de la fonctionnalité des aménagements et de l’enlèvement définitif des dépôts divers, aménagements sanitaires, matériaux de construction, c’est-à-dire de la remise en état du site. Dans le cadre du suivi écologique du chantier, des comptes-rendus de suivi écologique seront réalisés par l’ingénieur-écologue en charge du suivi écologique.

En conclusion, une telle assistance environnementale offre les avantages principaux suivants : • Une meil leure appréhension des effets du projet au fur et à mesure de l'évolution et de la précision de ce dernier ; • La garantie du respect et de la mise en œuvre des différentes mesures d'atténuation proposées ; Une meilleure réactivité face à un certain nombre d'impacts difficiles à prévoir avant la phase chantier ou imprévisibles lors des phases d'étude et qui peuvent apparaître au cours des travaux. Planning Assistance et suivi nécessaires tout au long du chantier

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Fréquence d'assistance variable au cours de l’évolution du chantier : présence plus soutenue dans les premières phases de chantier (impacts directs du chantier) et plus régulière au cours des travaux lourds et notamment les phases de terrassement. Suivis de la CR de visites de l’écologue mesure Me sures L’ensemble des mesures d’atténuation associées

Détail de la mesure MR2 :

MR2 Adaptation du calendrier des travaux vis -à-vis des enjeux écologiques Objectif(s) Réaliser les travaux lors de période d’absence ou de moindre activité des espèces sur le site Communautés Toutes les espèces ; en particulier l’avifaune nicheuse et en alimentation sur biologiques visées le site Localisation Sur l’ensemble du site Acteurs Maitrise d’œuvre, entreprises de travaux Modalités de mise La stratégie habituelle est de préférer la réalisation de la totalité des travaux en œuvre impactant hors des périodes sensibles pour les espèces présentes sur le site : • L’automne est généralement moins défavorable au hérisson (et aux autres espèces de mammifère non p rotégés) car il est encore mobile en phase automnale, malgré de faibles capacités de fuite. • Pour les oiseaux, la période de reproduction (avril à juin) et la période d’élevage des jeunes (s’étend globalement jusqu’à juillet aout) est défavorable au démarra ge des travaux, le reste de l’année réduit fortement l’impact sur les individus, tous en capacité de fuir. • Pour les reptiles, les individus occupent le site toute l’année, l’automne est encore une fois moins défavorable car les jeunes ont grandi, et les adultes ne sont pas encore en hivernage et conservent des capacités de fuite suffisantes. Le tableau ci-dessous représente synthétiquement les impacts sur les groupes comprenant des espèces protégées sur le site en fonction de la période de travaux (rouge : impact fort ; orange : impact moyen et vert : impact faible).

Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Reptiles

Mammifères terrestre Oiseaux

Ainsi, l’idéal est de commencer les travaux à l’automne.

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Planning - Suivis de la - mesure Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

Détail de la mesure MR3 :

MR 3 Mise en place de dispositifs de prévention et de traitement des pollutions accidentelles et diffuses durant le chantier Objectif(s) Maintenir la qualité des milieux, éviter toute source de pollution Communautés Ensemble des habitats naturels, ensemble des groupes de faune et de flore biologiques visées Localisation Sur l’ensemble du chantier Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, Bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Pour lutter contre les risques de pollutions accidentelles lors des travaux, un en œuvre certain nombre de mesures devront être prises : • Les zones de stockage de maté riaux et la base vie du chantier devront être implantées sur des aires spécifiques, confinées, éloignées des milieux sensibles afin d’éviter les apports de poussières ou d’eaux de ruissellement susceptible d’avoir un impact sur les espaces périphériques. ; • Les véhicules et engins de chantier devront justifier d’un contrôle technique récent ; • Le stockage des huiles et carburants se fera uniquement sur des emplacements réservés, loin de toute zone écologiquement sensible ; • L’accès du chantier et des zones de stockages sera interdit au public ; • Les eaux usées seront traitées avant relâche dans le milieu naturel (y compris sanitaires) ; • Les substances non naturelles ne seront pas rejetées sans autorisation et seront retraitées par des filières appropriées ; • Les vidanges, ravitaillements et nettoyages des engins et du matériel se feront dans une zone spécialement définie et aménagée (zone imperméabilisée…) ; • Les inertes et autres substances ne seront pas rejetées dans le milieu naturel ; • Une collecte des dé chets, avec poubelles et conteneurs, sera mise en place sur l(a)es base(s) vie(s) du chantier.

Planning Durant toute la durée des travaux Suivis de la - mesure

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Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

Détail de la mesure MR4 :

MR 4 Éviter l’introduction et la dissémination d’espèces exotiques à caractère envahissant Objectif(s) Éviter l’introduction et la dissémination d’espèces exotiques à caractère envahissant. Communautés Espèces exotiques envahissantes biologiques visées Localisation Sur tout le site Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Les espèces exotiques pouvant présenter un caractère envahissant en œuvre présentes sur site sont les suivantes : • Ambroisie ( Ambrosia artemisiifolia (L.)) ; • Sporobole fertile ( Sporobolus indicus (L.)) ; • Vergerette annuelle ( Erigeron annuus (L.)) ; • Buddleia du père David ( Buddleja davidii (Franch.)) ; • Séneçon sud-africain ( Senecio inaequidens (DC.)) ; • Laurier cerise ( Prunus laurocerasus (L.)).

Durant les travaux, cette mesure consiste à :

• Nettoyer tout matériel entrant en contact avec ces invasives (godets et griffes de pelleteuses, pneus et c henilles des véhicules, outils manuels et bottes ou chaussures du personnel, etc.) avant leur arrivée sur site, au sein même du site de chantier, entre les zones traitées afin d’éviter de multiplier les problématiques d’invasives et avant leur sortie du si te, pour une autre zone d’intervention, d’entreposage et de stockage ; • Interdire toute utilisation des terres initialement infestées en dehors des limites du chantier. Les terres remaniées seront utilisées sur site uniquement. • Ensemencer les secteurs terra ssés au plus tôt, dès la fin des travaux, afin de limiter l’envahissement par les espèces invasives présentes sur site.

Planning Durant toute la durée des travaux, notamment au cours des phases de défrichement et de terrassement. Suivis de la - mesure

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Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

Les mesures d’évitement et de réduction prévues pour le projet sont reprises sur la cartographie ci-dessous :

Nota : les mesures MR4 à MR11 mises en œuvre en phase d’exploitation sont décrites au paragraphe 4.2.15

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 Mesure de suivi

Les suivis prévus permettent d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place et de compléter les connaissances sur les groupes concernés.

La mesure de suivi adoptée sur le terrain de SELP FALLAVIER est la suivante :

MESURES DE SUIVI MS1 Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation

Détail de la mesure MS1 :

MS1 Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation Objectif(s) Vérifier l'efficacité des mesures mises en œuvre pour limiter les impacts et capitaliser l'expérience mais aussi apport de correctifs si nécessaire. Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation à n+1, n+2, n+3, n+5, n+7, n+10 soit 10 années de suivi après travaux (2020-2030). Communautés Espèces de faune et de flore faisant l’objet de mesures de réduction ou biologiques visées d’accompagnement Localisation Sur l’ensemble de l’aire d’étude Acteurs Maitrise d’œuvre, Bureau d’études en charge des suivis Modalités de mise Suivi de la fréquentation du bassin végétalisé et des hibernaculum et abris en œuvre petite faune sur site : (MR5, MR6) : 2 passages par an pendant le printemps et l’été, à n+1, n+2, n+3, n+5, n+7, n+10

Suivi de la fréquentation des nichoirs par l’avifaune (MR8) : 1 passage par an pendant la saison de reproduction à n+1, n+2, n+3, n+5, n+7, n+10

Suivi de la zone d’évitement, des espaces verts, des haies et du secteur restauré (ME1, MR7, MR9, MR10) : 1 passage par an par un botaniste et un fauniste à n+1, n+2, n+3, n+5, n+7, n+10 Suivis de la Un rapport sera fourni à l’issue de chaque année de suivi à la DREAL pour mesure capitalisation de retour d’expérience. Mesures ME1 : Évitement d’un secteur à enjeux au sud -est du projet associées MR5 : Création d’un bassin de rétention des eaux végétalisé favorable aux amphibiens MR6 : Création d’hibernaculum et d’abris petite faune sur site MR7 : Restauration et mise en gestion d’un secteur à l’est de l’aire d’étude rapprochée MR8 : Mise en place de nichoirs pour oiseaux sur le site MR9 : Plantation de haies MR10 : Conception des espaces verts

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 Analyses des impacts résiduels après application des mesures d’atténuation

Les différentes mesures mises en place sur le projet permettent de recréer des milieux possédants une capacité d’accueil au moins similaire à ce qu’elle était avant pour l’ensemble des espèces.

Seul l’impact sur les amphibiens (difficilement quantifiable) ne fait pas l’objet d’une mesure et n’a pu être réduit puisqu’il est antérieur à la finalisation des inventaires de terrains. La mise en place des différents aménagements décrits dans le dossier (bassin végétalisé notamment) permet cependant d’assurer que les amphibiens retrouveront ; s’ils reviennent sur le site ; un milieu de meilleure qualité que ce qu’il était avant-projet.

Les impacts résiduels ne nécessitent donc pas la mise en place de mesure de compensation.

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4.2 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET EN PHASE EXPLOITATION

4.2.1 Incidences sur le paysage

4.2.1.1 Description et incidences

 Environnement du site

Le paysage de la zone d'étude est marqué par les bâtiments industriels du Parc d’Activités et par les infrastructures routières avoisinantes. Les terrains sur lesquels s’implantent la société SELP FALLAVIER sont marqués depuis les années 1970 par la présence de bâtiments industriels. Dans le cadre de la cessation d’activités de la société SOCARA, réalisée en 2019, les bâtiments, voiries et parkings actuellement présents sur site ont été démolis. Le terrain est actuellement en chantier. La qualité paysagère du site d’étude est donc globalement faible.

D’une manière générale, le projet d’aménagement de SELP FALLAVIER sera donc à l’origine d’une artificialisation plus poussée du site par la création de nouvelles voiries, parkings et par une augmentation de l’emprise au sol des bâtiments construits (vis-à-vis de la situation de SOCARA). Cette artificialisation constitue le principal impact sur le paysage.

 Architecture

Le projet sera implanté entre les rues de la Maine, Avenue des Arrivaux et la Rue de Malacombe au sein de la ZAC des Chesnes. Les bâtiments seront encadrés les bâtiments industriels déjà présents sur la zone.

Le bâtiment sera composé de 3 bâtiments logistiques de surfaces comprises entre 10 000 m² et 45 000 m². Les dimensions des bâtiments seront plus imposantes que les bâtiments de SOCARA. L’ensemble logistique sera susceptible de créer une barrière visuelle dans le paysage. Cependant, les habitations les plus proches sont situées à environ 350 m du projet.

 Espaces extérieurs

Le site comprendra des espaces verts et des plantations conformément aux prescriptions du Plan Local d’Urbanisme. Sur l’ensemble du terrain, les espaces verts représenteront une surface d’environ 45 000 m², soit environ 23 % de la surface du terrain.

4.2.1.2 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Dès sa conception, le projet est étudié afin d’intégrer au mieux le projet et les différents bâtiments dans leur environnement via notamment, le travail des architectes et paysagistes. L’ensemble de l’établissement sera clos par une clôture qui s’intègrera dans l’aménagement du parc d’activités.

Des aménagements paysagers des voies d’accès et des espaces verts seront réalisés. Un soin particulier sera apporté au traitement architectural des façades (choix des couleurs, matériaux etc).

Le projet de la SELP FALLAVIER n’aura donc pas d’impact notable sur le paysage.

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4.2.2 Incidences sur l’utilisation des ressources naturelles

Les ressources naturelles utilisées dans le cadre du projet seront les suivantes : - Consommation d’eau potable pour les besoins domestiques, les essais incendie, l’apport d’eau pour les chaudières ; - Consommation d’électricité (un transformateur est prévu sur le site) ; - Consommation de gaz naturel (pour l’alimentation des chaudières) ; - Consommation de gasoil (pour l’alimentation des motopompes du local sprinkler et alimentation des poids lourds de la plateforme)

Pour la consommation en eau de la plateforme, nous renvoyons le lecteur au paragraphe 4.2.6. Incidences sur l’eau.

Pour la consommation des autres ressources naturelles (électricité, gaz naturel, gasoil..), nous renvoyons le lecteur au paragraphe 2.4.22. Gestion de l’énergie.

4.2.3 Incidences sur le sol et le sous-sol

4.2.3.1 Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Sans objet – Absence de rejets de polluants dans le sol en fonctionnement normal du site. Les eaux pluviales des voiries PL et VL transiteront pas un bassin de rétention avant d’être traitées par un séparateur d’hydrocarbures avant rejet au réseau public de la commune. A noter que l’infiltration des eaux sur site n’est pas autorisée, le site étant localisé au sein de la zone de protection éloignée du captage de la Ronta.

4.2.3.2 Description et incidences

Les activités du site seront susceptibles de créer une pollution du sol par :

 épandage accidentel au niveau du stockage (en particulier produits dangereux) ou au niveau d’un éventuel transformateur à huile ou lors du remplissage de la cuve du groupe sprinkler,  eaux d’extinction incendie non collectées.

Ces évènements correspondent à des évènements accidentels non permanents. Ils sont traités dans l’étude de dangers.

4.2.3.3 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les mesures suivantes ont été mises en place afin d’empêcher l’occurrence de ces évènements : - mise sur rétention de l’ensemble des produits susceptibles de générer une pollution de l’eau et des sols. Cette mesure est appliquée au réservoir du groupe sprinkler et au transformateur à huile le cas échéant. - création de deux cuves de rétentions enterrées, spécifiques aux produits dangereux afin de retenir les produits en cas de déversements accidentels, - rétention des eaux incendie dimensionnés afin de contenir l’ensemble des eaux d’extinction d’incendie selon le mode calcul préconisé par la réglementation actuellement en vigueur.

Le projet de la SELP FALLAVIER ne générera pas d’impact sur le sol et le sous-sol.

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4.2.4 Incidences sur l’air

4.2.4.1 Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Les sources de rejets atmosphériques seront liées :

• au fonctionnement discontinu des zones de charge des batteries (dégagement d’hydrogène) ;

• à l’installation sprinkler alimentée au fuel, laquelle ne fonctionne pas en phase normale d'exploitation (1 essai hebdomadaire) ;

• à l’envol de matériaux légers (hors précautions indiquées) ;

• aux rejets de gaz de combustion des chaufferies : gaz naturel pour le chauffage ;

• aux fluides des groupes froids (si non-étanchéité du circuit) en cas de mise en place d’installations de climatisation ;

• aux gaz d’échappement des véhicules circulant sur le site.

Les activités exercées dans les cellules des bâtiments ne seront pas à l’origine de dégagement de fumées ni de poussières ou d’odeurs.

Les rejets se résument à des gaz de combustion contenant du gaz carbonique, de la vapeur d’eau et des oxydes d’azote.

4.2.4.2 Description et incidences

 Hydrogène

Les postes de charge des batteries peuvent dégager de l’hydrogène lors de la charge de celles-ci. Le site disposera de plusieurs locaux de charge dédiés, équipés d’une détection hydrogène à laquelle sera asservie la charge des chariots, et de grilles de ventilation.

 Gaz de combustion

Le chauffage des cellules de stockage sera réalisé par l’intermédiaire de chaudières fonctionnant au gaz naturel.

Toute installation de combustion génère par nature des gaz de combustion (vapeur d'eau, oxydes de carbone, oxydes d'azote).

Les gaz susceptibles de se trouver dans les fumées de combustion sont :

- Dioxyde de soufre (SO 2) : c’est un irritant des voies respiratoires qui les fragilise. Transporté sur de grandes distances, c’est un polluant acide susceptible de participer au mal des forêts communément appelé « pluies acides ». Le gaz naturel contient peu de soufre.

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- Monoxyde de carbone (CO) : gaz toxique et inodore, la Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) en France est de 55 mg/m³. La surveillance des paramètres de combustion avec une suroxygénation du combustible permet de garantir l’obtention dans les fumées de dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) non toxique, en éliminant les risques de production de monoxyde de carbone toxique. L'essentiel du monoxyde de carbone respirable en site urbain provient de la circulation automobile.

- Poussières de combustion : les poussières agissent en synergie avec le dioxyde de soufre et peuvent, à taux élevés, irriter les voies respiratoires. Elles ne sont susceptibles d’être émises que lors du fonctionnement des installations de combustion avec du fioul lourd et du diesel.

- Dioxyde d’azote (NO 2) : à forte concentration, ce polluant est susceptible de dégrader la fonction pulmonaire et d’affaiblir les défenses de l’organisme. 85 % des oxydes d’azote ont pour origine la circulation automobile en sites urbains. Les oxydes d’azote sont susceptibles de participer aux modifications des conditions climatiques (pluies acides,...).

Les oxydes d’azote ont 2 origines principales : • Les oxydes d’azote « combustibles » : ils proviennent des composés organiques azotés des combustibles, en teneurs très variables selon l’origine géographique de celui-ci (entre 3 et 8 % en masse). Contrairement au soufre on ne sait pas aujourd’hui extraire les composés azotés des fiouls. • Les oxydes d’azote « thermiques » : ils proviennent de l’azote atmosphérique présent dans l’air de combustion qui est « cassé » au niveau de la flamme et s’oxyde sous forme de NO 2 dans les gaz de combustion.

Nota : le monoxyde d’azote (NO) s’oxyde rapidement en dioxyde d’azote.

 Envols de matériaux légers – Déchets

Les déchets de faible densité (papiers, cartons) seront placés en bennes ou compacteurs, dans une zone de stockage identifiée, éliminant de ce fait le risque d’envol.

Il n’y aura pas de brûlage de déchets sur le site.

 Fluides frigorigènes

Les fluides frigorigènes contenus dans les groupes frigorifiques pour la climatisation des bureaux seront des HydroFluoroCarbones du type R410A ou R404A, par exemple.

Ce sont des gaz incolores, très stables chimiquement, non corrosifs, ininflammables et inexplosibles. Ce sont des fluides frigorigènes de substitution au R22, de par leurs propriétés thermodynamiques similaires. Leur potentiel de danger par rapport à la couche d’ozone est nul.

La contribution de ces gaz à l’effet de serre est présentée dans la partie 4.2.16 – Climat.

 Gaz d’échappement

Les principaux polluants émis par les gaz d’échappement des véhicules sont :

- Le dioxyde de carbone, CO 2,

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- Le monoxyde de carbone, CO, - Les hydrocarbures et Composés Organiques Volatils, - Le benzène, Toluène, Xylène (BTX),

- Le dioxyde de soufre SO 2, - Les particules. Le trafic sur le site est dû aux véhicules (poids lourds) de livraisons et d’expéditions, aux personnels de la société (personnels d’exploitation et administratifs des bâtiments logistiques et personnel du bâtiment d’activité tertiaire ou artisanal), aux visiteurs et aux prestataires de services (gestionnaire des déchets pour enlèvement des bennes, …).

Cette pollution atmosphérique n’est pas quantifiable par un point de rejet et un flux de pollution.

 Groupe sprinkler

Lors de son fonctionnement, le groupe sprinkler émettra des gaz de combustion, sensiblement identiques aux gaz d’échappement des véhicules.

Le groupe ne fonctionnera que de manière ponctuelle, lors des essais hebdomadaires, d’une durée d’une demi- heure environ.

 Autres sources de rejets atmosphériques

Les matières entreposées sont conditionnées. Ce conditionnement n’est pas modifié lors du stockage, hors activités d’assemblage de colis et préparation de palettes.

Il n’y aura pas de produits pulvérulents en vrac transitant sur le site. Les manœuvres de camions se feront sur les voiries imperméabilisées, sans envol de poussières.

4.2.4.3 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

 Hydrogène

Les locaux de charge de batteries seront équipés d’une détection d’hydrogène avec une ventilation naturelle du local. La charge des chariots sera asservie à la détection permettant l’arrêt de la charge en cas de dépassement des seuils. Les dispositions prises seront conformes à l’arrêté du 29 mai 2000 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l'environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2925 - accumulateurs (ateliers de charge d').

Rappel : Le rejet d’hydrogène dans l’environnement est sans conséquence (pas de toxicité).

 Gaz de combustion

La principale mesure pour la protection de la qualité de l’atmosphère est l’entretien régulier des installations notamment les chaudières. Les chaufferies du site sont soumises à déclaration au regard de la règlementation des installations classées.  Une société spécialisée sera chargée de la maintenance des installations de combustion.

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 Fluides frigorigènes

Les articles R.543-75 à R.543-123 du Livre V du Code de l’Environnement (partie réglementaire) (Titre IV, Chapitre III, Section 6 – Fluides frigorigènes utilisés dans les équipements frigorifiques et climatiques) imposent la récupération intégrale des fluides frigorigènes de type HCFC ou HFC dans les équipements frigorifiques et climatiques, quelle que soit leur charge en fluide. Cette récupération intervient lors de l'installation, de l'entretien, de la réparation et de la mise au rebut des équipements. Toute intervention nécessitant une vidange du circuit est réalisée par une société agréée et équipée d'une pompe de transfert avec tirage du vide pour effectuer ces vidanges dans de bonnes conditions.

Le fluide ainsi récupéré est, soit détruit par le producteur du fluide frigorigène, soit retraité pour être recyclé, comme le prévoient les articles R.543-75 à R.543-123 du Livre V du Code de l’Environnement (partie réglementaire). L'opérateur doit, pour toute opération, rédiger une fiche d'intervention sur laquelle figure la nature et le volume du fluide récupéré, ainsi que le volume du fluide réintroduit.

Ces fiches seront conservées au minimum pendant trois ans par l’exploitant.

De plus l’ensemble des équipements disposant d’une charge en fluides frigorigènes supérieure à 2 kg feront l’objet d’un contrôle d’étanchéité périodique selon leur charge en fluides.

Etant donné les mesures prises, les rejets de fluides frigorigènes ne seront pas traités dans le volet Santé.

 Gaz d’échappement

Afin de réduire les rejets atmosphériques liés aux poids-lourds, les mesures suivantes seront prises : - les camions seront à l’arrêt pendant les périodes de chargement / déchargement, - la vitesse de circulation sera réduite sur le site,

Les rejets atmosphériques du projet seront dus en majeure partie au trafic des PL et des VL.

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4.2.5 Incidences sur l’eau

Le présent paragraphe traite de la gestion des eaux pour le projet ICPE. L’ensemble des eaux pluviales seront collectées puis dirigées vers le réseau public communal. Les eaux pluviales de voiries susceptibles d’être polluées transiteront au préalable par un séparateur. Les eaux usées du projet seront dirigées vers le réseau communal.

4.2.5.1 Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Les seules eaux qualifiées d’eaux industrielles seront les eaux de lavage du sol. Les seules eaux pluviales susceptibles d’être polluées sont les eaux pluviales de voiries. Ces eaux seront traitées par un séparateur d’hydrocarbures avant d’être rejetées au réseau public.

Pour rappel, le site étant localisé en zone de protection éloignée du captage de la Ronta, l’infiltration des eaux sur site est interdite.

Des contrôles seront menés afin de s’assurer que les eaux pluviales rejetées respectent les prescriptions de l’arrêté ministérielles du 11 avril 2017, c’est-à-dire :

- pH compris entre 5,5 et 8,5; - la couleur de l’effluent ne provoque pas de coloration persistante du milieu récepteur; - l’effluent ne dégage aucune odeur; - teneur en matières en suspension inférieure à 100 mg/l; - teneur en hydrocarbures inférieure à 10 mg/l; - teneur chimique en oxygène sur effluent non décanté (DCO) inférieure à 300 mg/l; - teneur biochimique en oxygène sur effluent non décanté (DBO 5) inférieure à 100 mg/l.

4.2.5.2 Description et incidences

 Origine de l’eau

Le site sera raccordé au réseau de distribution public. Le réseau AEP servira à alimenter les sanitaires.

Protection contre les retours d'eau : le réseau d'eau potable, hors réseau incendie, sera équipé de dispositifs empêchant les retours d'eau dans le réseau public au moyen de disconnecteurs.

 Usage de l'eau

Le site aura un point de raccordement à ce réseau, pour couvrir : • les besoins domestiques, • les apports en eau de la chaufferie.

En ce qui concerne la protection incendie, elle sera assurée sur le site par :

• des poteaux incendie internes au site positionnés sur la périphérie de chaque bâtiment et alimentés par le réseau public à raison d’un débit de 210 m 3/h, • des réserves fixes permettant d’apporter le complément de besoin en eau : des aires de pompage y seront installées,

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• les réserves du sprinkler pour les 3 bâtiments, • le réseau de RIA.

 Eaux usées :

La consommation d'eau à usage domestique est estimée à 75 litres par personne et par jour. Nous considérons un effectif moyen simultané de 350 personnes. La consommation en eau est ainsi estimée à environ 26,3 m3 par jour. La consommation domestique annuelle est estimée à environ 5 800 m3, (sur la base de 220 jours travaillés par an).

Nota : il n’y aura pas de forage sur le site.

 Essais incendie :

La consommation d'eau nécessaire aux essais de poteaux incendie internes et des RIA n'excédera pas quelques mètres cubes par an. Cette eau ne sera pas polluée et sera rejetée avec les eaux pluviales de voiries après essais.

 Eaux pluviales :

Les eaux pluviales du site seront issues des surfaces imperméabilisées du site à savoir les eaux de toiture de l’ensemble des bâtiments ainsi que les eaux de voiries des surfaces imperméabilisées et cours camion. L’ensemble des eaux pluviales seront rejetées au réseau public, l’infiltration des eaux sur site n’étant pas autorisée . Les eaux collectées sur les voiries et parkings se chargent en matières en suspension et hydrocarbures. Ces eaux seront dirigées vers le bassin de rétention étanche du site, seront ensuite prétraitées par des séparateurs d’hydrocarbures puis dirigées vers le réseau public.

4.2.5.3 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les paragraphes du présent point 4.2.6.3 sont basés sur la note de gestion des eaux pluviales de SIAF – Indice G de juin 2020. Cette note figure en Annexe 8 du présent dossier de demande d’autorisation.

 Eaux pluviales

Le terrain de la SELP FALLAVIER est localisé en zone de protection éloignée du captage de la Ronta. Le règlement lié aux zones de protection du captage AEP impose le raccordement des eaux du site au réseau public des eaux pluviales.

Sur le site, la collecte et le devenir des eaux différeront selon la nature de celles-ci et leur localisation sur le site (risque de pollution par un incendie) :

Les eaux pluviales de toiture des bâtiments , exemptes de pollution, seront collectées et dirigées directement vers le bassin de rétention du site.

Les eaux pluviales provenant des voiries et des parkings VL et PL pourront être potentiellement polluées par des hydrocarbures. Elles seront dirigées vers le bassin de rétention étanche du site. Elles passeront ensuite au travers d’un séparateur d’hydrocarbures, avant de rejoindre le réseau public de collecte de la ZAC.

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Le séparateur à hydrocarbures sera certifié NF. Les rejets en hydrocarbures seront inférieurs à 5 mg/l.

Les Eaux Pluviales provenant des toitures, des voiries, des cours camions et des parkings des 4 bâtiments et bureaux (représentant 154 508 m² d’emprise au sol), seront dirigées vers le bassin de rétention étanche (à ciel ouvert) paysagé, implanté en bordure Est du site :

• Ce bassin aura une emprise de 6 288 m² environ, avec des berges Sud et Est réglées avec une pente de 3H / 2V permettant leur végétalisation et des berges Nord et Ouest réglées avec une pente de 5H / 1V permettant l’accès aux batraciens, • Une réserve de 0.30m sera créée en fond de bassin pour permettre le développement de batracien. Ce volume d’eau de 752 m3 entre les cotes 219.38 NGF et 219.68 NGF n’est pas pris en considération dans le calcul du volume de stockage des eaux de pluies, • Ce bassin sera rendu étanche sur 4 630 m² par mise en place sur le fond et les berges jusqu’à la cote NPHE +1.00m de géomembrane de recouvrement posé sur géotextile, afin d’éviter toute pollution du sol, • La végétalisation des berges sera rendu possible par la mise en place de d’alvéoles tirantées, compatibles avec la mise en place de terres sur géomembranes,

• Ce Bassin permettra de stocker un volume de 8 848 m3, volume qui se décompose comme suit : o 752 m 3 dédié au développement des batraciens (surface du fond de bassin sur une hauteur de 0.30m) ; o 7 667 m 3 spécifiques aux bâtiments A, B et C (ICPE), dimensionnement réalisé pour une période de retour de 30 ans ; o 429 m 3 spécifique au bâtiment D (non ICPE), dimensionnement réalisé pour une période de retour de 30 ans. • Le volume utile dédié à la gestion des eaux pluviales de 8 096 m 3 sera obtenu sur une hauteur de 2.08 m, entre la cote 219.68 NGF (fond de bassin à 219.38 NGF + 0.30m de réserve d’eau pour les batraciens) et le Niveau des Plus Hautes Eaux (NPHE) à 221.76 NGF, sans mise en charge des canalisations EP, • Le bassin de rétention étanche de gestion des eaux pluviales, sera entouré d’une clôture de 1 m sur tout son périmètre et d’un portillon d’accès pour l’entretien, • A la sortie du bassin de rétention EP, sera placé sur l’exutoire de rejet calé à la cote 219.68 NGF un régulateur de débit limitant le débit rejeté au réseau EP de la ZAC à la valeur autorisée de 10 l/s/ha, soit 194L/s, • Immédiatement en aval du régulateur sera placée sur l’exutoire de rejet, une vanne murale motorisée permettant la mise en rétention complète du bassin étanche pour mettre le site en rétention totale en cas de sinistre, • Un Débourbeur Séparateur à Hydrocarbures à obturateur automatique intégré sera placé, en aval de la vanne de confinement. Cet appareil recevra la totalité du débit du régulateur, soit 194 l/s. Le séparateur sera conforme aux normes NF P16-440 et EN 858-1 ; le rejet sera de Classe 1 : teneurs en hydrocarbures de densité 0.85 < 5 mg/l (rendement : 97 %), • A l’aval du débourbeur séparateur à hydrocarbures, le réseau d’eaux pluviales sera raccordé sur le réseau EP de la ZAC de Chesnes-La-Noirée, • Le temps de vidange complet du bassin de rétention plein (sans nouvelles précipitations) est de 11 heures et 35 min .

Les réseaux d’eau sont présentés sur le plan masse en page suivante et sur le plan d’environnement du site en Annexe 8 du dossier.

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 Eaux d’extinction en cas d’incendie

Les eaux d’extinction en cas d’incendie sont susceptibles de contenir des imbrûlés et / ou des substances toxiques.

En cas de sinistre du site par l’incendie, le déclenchement des sprinkleurs conduira à la fermeture des vannes barrage permettant ainsi la rétention des eaux d’extinction sur le site.

Ainsi le milieu naturel n’est pas susceptible d’être pollué par les eaux d’extinction d’incendie.

Cf. Partie 6 – Etude de dangers.

 Les eaux sanitaires

Les eaux usées du site seront rejetées dans le réseau d’assainissement public. Les eaux du projet de la SELP FALLAVIER seront envoyées vers la station d’épuration de Saint Quentin Fallavier – STEP de Traffeyère, gérée par la communauté d’agglomération. Cette station de traitement présente une capacité de traitement de 150 000 Equivalents Habitants et est de type boues activées.

Les rejets du terrain sont estimés à environ 26,3 m3/j ce qui représente environ 0,001 % de la capacité de traitement de la station de Villefontaine/St-Quentin. Les flux issus du projet de la SELP FALLAVIER ne génèreront pas de nuisances pour la STEP.

 Les eaux de lavage des sols et du matériel

L’entrepôt sera lavé au moyen de machines de type auto-laveuses. Les eaux de lavage collectées dans ces machines seront rejetées avec les eaux usées sanitaires.

Ces eaux contiennent principalement des matières en suspension et des traces d’hydrocarbures.

Des points d’évacuation seront prévus au sol pour la vidange des auto-laveuses.

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 Pollutions accidentelles

En ce qui concerne les utilités, les liquides dangereux présents sont les liquides de batterie de chariots élévateurs, le fuel du groupe sprinkler, l’huile des transformateurs (le cas échéant).

Le local de charge comprendra une rétention intégrée au dallage avec forme de pente et puisard de collecte. La réserve de gasoil pour l’alimentation des motopompes sera sur rétention sera placée à l’intérieur du local sprinkler. Transformateur : si les transformateurs choisis contiennent de l’huile comme diélectrique, ils seront installés sur rétention.

Concernant les produits dangereux, ils seront stockés dans des sous-cellules spécifiques avec dallage en pente et puisage de collecte rejoignant des cuves de rétentions spécifiques en cas de déversement accidentel de produits.

La mise en place de rétentions supprime tout risque de pollution du sol ou de l'eau.

De par la mise en place du système de gestion des eaux décrit, le projet n’aura pas d’incidences sur l’eau.

Ci-dessous figure le schéma de gestion des eaux pour le terrain.

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Eaux pluviales Eau de ville

Voiries + Voiries + Voiries + Toitures bât A Toitures bât B parkings VL parkings VL parkings VL Toitures bât C Surfaces non et PL bât A et PL bât B et PL bât C imperméabilisées Domestique

Vanne Infiltration dans le Réseau eaux d’isolement milieu naturel usées

Vanne d’isolement STEP communale Bassin de rétention de Saint-Quentin- étanche paysager du site Fallavier

Vanne d’isolement

Séparateur HC

Réseau public communal des eaux pluviales

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4.2.6 Incidences en termes de bruit et de vibrations

4.2.6.1 Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

 Réglementation

L’arrêté du 23 Janvier 1997 s’applique aux nouvelles installations classées. Il s’applique donc à ce projet.

Il prévoit que l'arrêté préfectoral fixe des niveaux de bruit à ne pas dépasser en limite de propriété (ne pouvant excéder 70 dBA pour la période jour et 60 dBA pour la période nuit sauf si le bruit résiduel extérieur est supérieur à cette limite) et fixe des niveaux d'émergence à ne pas dépasser, en mesurant cette émergence au point où une nuisance potentielle existe, c'est à dire chez le riverain.

L'émergence est obtenue par comparaison des niveaux de bruit : − Lorsque le site est à l'arrêt, − Lorsque le site est en fonctionnement normal.

Niveau de bruit ambiant Emergence admissible Emergence admissible existant dans les zones à pour la période jour (7h à pour la période nuit (22h à émergence réglementée 22h), sauf dimanches et 7h), ainsi que les (incluant le bruit de jours fériés dimanches et jours fériés l'établissement) Supérieur à 35 dBA et 6 dBA 4 dBA inférieur ou égal à 45 dBA Supérieur à 45 dBA 5 dBA 3 dBA

Les différents types de Zone à Émergence Réglementée sont définis ci-après : ♦ l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l’arrêté d’autorisation de l’installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), ♦ les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l’arrêté d’autorisation, ♦ l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l’arrêté d’autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.

Niveaux de bruits

Le tableau joint en page suivante rappelle l’échelle des bruits et sa correspondance en dB.

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ECHELLE DES BRUITS (D’après : Code Permanent Environnement et Nuisances , Editions législatives)

Possibilité Sensation Nbre Bruits intérieurs Bruits extérieurs Bruits des véhicules de auditive dB conversation

Seuil 0 Laboratoire d’acoustique d’audibilité

Silence 5 Laboratoire d’acoustique inhabituel

10 Studio d’enregistrement Très calme Feuilles légères agitées A voix chuchotée 15 par vent doux dans jardin silencieux

20 Studio de radio Jardin tranquille Conversation à voix Calme 25 basse à 1,50 m Appartement dans 30 quartier tranquille 35 Bateau à voile Bureau tranquille dans 40 quartier calme A voix normale Assez calme

42 Appartement normal Bruits minimaux le jour Transatlantique de dans la rue 1ère classe

50 Restaurant tranquille Rue très tranquille Auto silencieuse Bruits courants 60 Grands magasins Conversation normale Rue résidentielle Bateau à moteur Musique de chambre Assez forte 65 Appartement bruyant Automobile de tourisme sur route Bruyant mais 70 Restaurant bruyant Circulation importante Wagons-lits modernes supportable Musique 75 Usine moyenne Métro sur pneus

Radio très puissante Bruits de métro 85 Atelier de tournage et Circulation intense à 1 m en marche Difficile Pénible d’ajustage Klaxons d’autos à entendre 95 Atelier de forgeage Rue à trafic intense Avions de transport à hélices à faible distance Scie à ruban Moto sans silencieux 100 Presse à découper de Marteau piqueur à 2 m moyenne puissance dans rue à - 5 m Wagon de train Obligation de crier Très 105 Raboteuse Métro (intérieur de wagon pour se faire difficilement de quelques lignes) entendre supportable 110 Atelier de chaudronnerie Rivetage à 10 m Train passant dans une gare 120 Banc d’essais de moteurs Moteurs d’avion à Seuil de douleur quelques mètres 130 Marteau pilon Exige une 140 Turboréacteur au banc protection d’essais spéciale

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4.2.6.2 Description et incidences

 Sources de bruit dans l’environnement

Le projet d’implantation de la plateforme logistique est situé au sein de la ZAC des Chesnes – secteur La Noirée, dédié aux activités économiques et industrielles.

L’état sonore du site est caractéristique de la zone d’activités dans laquelle le projet s’implante et des infrastructures routières avoisinantes : . bruit aérien lié à l'aéroport de Lyon – Saint-Exupéry, à 10 km au Nord du site ; . bruit ferroviaire : ligne TGV au Sud du site ; . bruit routier : autoroute A43, RD75, RD311 ; . bruit des activités voisines.

 Sources de bruit en fonctionnement

Seule la circulation de camions se fera à l’extérieur. Toutes les autres activités de manutention, se feront à l’intérieur des bâtiments.

Les sources sonores dues à l’activité seront les suivantes : • Les allers et venues des camions de livraisons, • Les groupes sprinkler (dont le démarrage est exceptionnel ou pour essais), • Les compacteurs/bennes à déchets (le cas échéant), • Les groupes frigorifiques.

Nota : l’impact de la chaufferie est jugée négligeable étant donné la faible taille de l’installation et son emplacement dans un local dédié.

Le site ne fait pas usage d’équipements bruyants de type sirènes, mégaphones… à l’exception des alertes de sécurité (alarme incendie, anti-intrusion…).

 Vibrations

Il s’agira de vibrations transmises par la circulation des camions sur la voirie conçue pour supporter un trafic poids lourds. Peu d’effets attendus.

4.2.6.3 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les émissions sonores issues du site du projet SELP FALLAVIER seront dues essentiellement au trafic de PL.

Au vu de son positionnement, le projet de SELP FALLAVIER aura une incidence limitée sur les nuisances sonores sur la zone. Il se situe dans les secteurs affectés par le bruit de l’autoroute A43, infrastructure classée en catégorie 3 (largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de la voie de 300 m) qui génère un niveau de bruit important sur la partie Nord du terrain. Par ailleurs, avec le trafic de poids-lourds et VL sur la zone, ainsi que la présence d’une zone commerciale, l’environnement du site est déjà bruyant au Sud-Est également.

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Bien que l’impact du projet de SELP FALLAVIER soit estimé comme limité, celui-ci a été pensé de façon à minimiser les impacts sonores du site sur les extérieurs. Ainsi, plusieurs mesures spécifiques au projet seront prises : - la vitesse de circulation sera réduite des camions sur le site, - l’orientation des quais de chargement/déchargement sera positionnée du côté des voiries publiques déjà génératrices de bruit (pour les bâtiments A et C), - les trois bâtiments logistiques seront implantés vers l’Ouest du terrain afin d’éloigner les activités de la façade Sud-Est où sont présentes des Zones à Emergence Réglementée et où le niveau de bruit est déjà important, - les compacteurs seront utilisés uniquement en journée, - les équipements bruyants (groupes sprinkler, chaufferie) seront installés dans des locaux dédiés en maçonnerie, - absence de sirènes périodiques, - les moteurs seront arrêtés durant les opérations de chargement / déchargement.

Ces éléments concourent à réduire l’impact sonore du site sur les riverains et en particulier les Zones à Emergence Réglementée. Les nuisances seront orientées vers le côté Ouest du site, du côté des autres activités économiques et logistiques, et à l’opposé de la zone commerciale au Sud-Est.

Nous rappelons également que le site est localisé au sein de la ZAC des Chesnes – La Noirée, à environ 350 m des habitations les plus proches.

Le projet s’insère donc dans une zone déjà marquée par les nuisances sonores, majoritairement dues au trafic routier. Au vu de son positionnement, le projet SEL FALLAVIER aura une incidence limitée sur les nuisances sonores sur la zone.

Des mesures de niveaux sonores seront réalisées à la mise en exploitation du site.

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4.2.7 Incidences sur le trafic

4.2.7.1 Description et incidences

L'approvisionnement et l'expédition des marchandises liées au site de SELP FALLAVIER et à l’activité des trois bâtiments se feront par voie routière.

Rotation – Trafic Type de véhicules Horaires moyen Véhicules légers Du lundi au vendredi de 6h00 500 / jour (personnel et visiteurs) à 20h00 Camions/poids-lourds Du lundi au vendredi de 6h00 350 / jour (réceptions/expéditions) à 21h00 Un fonctionnement en 3 x 8h ou le dimanche pourra être envisagé en cas de pic d’activité.

La plateforme logistique est à proximité de l’autoroute A 43, la RD75 et la RD311.

4.2.7.2 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

 Voies internes

L’accès du site pour les poids lourds se fera par différentes entrées selon le bâtiment à accéder. Le site sera desservi par la rue de la Maine, l’Avenue des Arrivaux (accès pompiers) et la rue de Malacombe. Une fois dans l’enceinte de l’établissement les Poids Lourds seront dirigés vers les quais de l’établissement. Une zone d’attente PL est prévue à l’entrée du site pour le bâtiment B. Ces dispositions permettront de ne pas gêner la circulation sur le site ou sur les voies publiques.

Les quais seront aménagés de façon à permettre la manœuvre aisée des poids lourds. Pour chaque bâtiment, les poids lourds sortiront du site par le même accès. Ils feront donc demi- tour au niveau des quais de chargement/déchargement.

Les véhicules d’incendie et de secours bénéficieront d’une entrée dédiée au niveau du bâtiment A. Pour les autres bâtiments, ils accéderont via les accès PL ou VL. Une voie pompier permettra de faire le tour de chaque bâtiment.

 Consignes de circulation

Des consignes seront établies et communiquées aux chauffeurs et aux personnels du site. Ces consignes seront inscrites à l’entrée du site.

 Choix du mode de transport

Le site ne dispose pas d’un embranchement ferroviaire, le bâtiment est conçu pour une desserte routière uniquement.

A noter qu’une voie de chemin de fer arrive sur la parcelle du bâtiment A. Cette voie ferrée est une ancienne voie ouverte au transport de marchandises qui servait à la desserte du site auparavant. Elle n’est actuellement plus fonctionnelle !

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 Desserte locale sur les voies de circulation

Le trafic engendré par les différents bâtiments (PL + VL) représentera environ 1,1 % du nombre moyen journalier de véhicules observés sur l’autoroute A43 (environ 79 100 veh/jour*), environ 4,8 % du trafic moyen journalier de la RD 75 (environ 17 800 veh/jour*), et environ 9,0 % de la RD311 (environ 9 400 veh/jour*), voies qui permettent l’accès au site. *Données issues de la Direction Interdépartementale des Routes de l’Isère, Octobre 2017

L’essentiel des poids lourds emprunteront l’autoroute A43 puis les 2 routes départementales RD75 et RD311 limitant ainsi les nuisances en termes de gestion du trafic routier. Le trafic des poids lourds accédant à l’établissement ne traversera pas de villes, villages ou hameau. Ainsi les nuisances (bruit et pollution de l’air) sur les populations seront réduites.

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4.2.9 Incidences sur la luminosité

4.2.9.1 Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Le site générera des émissions lumineuses associées aux éclairages du site et des voiries.

4.2.9.2 Description et incidence

Des lampes dirigées vers les voies et parkings assureront l’éclairage et la sécurité pour les déplacements sur le site en période nocturne. Cet éclairage sera d’une puissance équivalente à des lampadaires implantés sur la voirie publique. Les éclairages seront uniquement orientés vers les installations du site et non pas vers le milieu naturel. Certaines zones pourront être équipées de détecteur de mouvement pour asservir l’éclairage au passage des employés.

4.2.9.3 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les éclairages extérieurs seront limités aux exigences de sécurité des personnes et seront réglés afin qu’ils éclairent uniquement les aires de circulation internes du site, sans créer d’éblouissements sur les aires de circulation externes à l’établissement et sans impact significatif pour le voisinage.

Le projet de SELP FALLAVIER n’aura pas d’incidence sur la luminosité.

4.2.10 Incidences en terme de chaleur et de radiation

Sans objet – le site n’émettra pas de chaleur ni de radiations.

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4.2.11 Incidences en termes de déchets

4.2.11.1 Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

DECHET Désignation Code Origine dans Caractéristique Quantité Lieu de Niveau de traitement le procédé du déchet générée par an Stockage (estimation)

Déchets banals : Picking dans les 20 01 39 Solide Selon activité Bennes de 40 m 3 Valorisation plastiques palettes, Une ou plusieurs Préparation de Cartons 15 01 01 Solide bennes/compacteur de 60 m 3 Valorisation commande selon les bâtiments Préparation de Selon activité Une ou plusieurs bennes de Bois 15 01 03 Solide Ré-utilisation ou valorisation commande 60 m 3 selon les bâtiments Papier 20 01 01 Une ou plusieurs bennes de Bureaux Solide Valorisation 60 m 3 selon les bâtiments Ordures ménagères 20 03 01 Nettoyage Solide Bennes de 2 m 3 par bâtiment DIB 20 01 99 Selon activité Bennes de 40 m 3 ou plus Nettoyage Solide Incinération ou stockage selon taille du bâtiment Batteries 16 06 01 Chariots élévateurs Solide Selon activité Bacs sur rétention Recyclage Huiles 13 02 08 Entretien Liquide Selon activité Bacs sur rétention Recyclage Boues et 13 05 02 Dans le Nettoyage déshuileur Liquide Selon activité Incinération hydrocarbures déshuileur/débourbeur Fluide frigorigène 14 06 01 Entretien groupe froid Liquide Selon nécessité Dans l’appareil Recyclage

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4.2.11.2 Description et incidences

Les déchets prévisionnels provenant du fonctionnement et de l’entretien des installations sont récapitulés sur le tableau ci-joint.

En matière de déchet, les quantités générées sur le site seront en majeure partie constituées de déchets valorisables (cartons, papiers, bois des palettes).

Déchets d’emballages : palettes, films plastiques, cartons.

Autres déchets banals :

• déchets provenant des corbeilles de bureaux (les papiers seront collectés dans des corbeilles spécifiques), • chiffons...

Déchets industriels dangereux :

• huiles usées (volume très limité), • batteries, • fluide frigorigène en cas de vidange des groupes froids, • tubes néons.

4.2.11.3 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

 Organisation

Un secteur en zone préparation sera identifié au niveau de chaque bâtiment et sera réservé au tri des matériaux en fonction de leur recyclabilité, des quantités produites et des filières de recyclage disponibles localement. Ces déchets triés seront placés dans des compacteurs ou bennes situés à proximité des postes à quais avec, à priori :

• des compacteurs pour les déchets secs et propres (en particulier les emballages) et pouvant être évacués vers un centre de tri de déchets industriels banals ou des récupérateurs. Les grandes fractions de matériaux pouvant être séparés sur place ou sur un centre de tri sont le bois, le plastique, le papier/carton.

• des bennes pour les déchets non valorisables et assimilables aux ordures ménagères, qui seront dirigés vers une filière d’incinération si possible.

• des bennes supplémentaires seront installées en fonction de la nature de l'activité prenant place dans le bâtiment. En effet, les quantités de matériaux recyclables, en nature et volume sont directement reliées aux conditionnements opérés et aux activités de groupage/dégroupage.

Les déchets seront identifiés et stockés dans des emplacements repérés tels qu'indiqués sur le tableau joint.

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 Recherche de filière de valorisation ou d’élimination des déchets

Les bennes ou compacteurs sont destinés à collecter :

 Les déchets d’emballages valorisables (papier, carton, plastique, bois...) et déchets banals non souillés (métaux...) ; les moyens en place permettront le tri à la source. Les matériaux collectés peuvent alors être envoyés au centre de recyclage par le collecteur. Les déchets seront stockés sous forme de balles (cartons et films plastiques) ou dans des bennes pour le DIB notamment.

 Les déchets non valorisables destinés à l’élimination.

Les déchets valorisables seront repris par un professionnel de la récupération, pour être triés et mis en lots, ou directement envoyés en recyclage (papeterie, transformation du plastique...).

Sur le site, la formation du personnel permettra d’orienter correctement les déchets, en évitant les mélanges de résidus incompatibles.

De nombreux sites de tri de déchets banals sont en activité. L’agrément des sites retenus pour la récupération des emballages industriels sera vérifié.

Un registre des déchets sera tenu à jour par le(s) exploitant(s) afin de suivre les flux et le devenir des déchets par bâtiment.

 Déchets dangereux

Peu de déchets dangereux seront générés par le site. Les quelques déchets dangereux (déchets d’agents propulseur d’aérosols, bidons vides de liquides dangereux…) seront récupérés par un prestataire spécialisé.

Les batteries et huiles seront stockées sur bac étanche.

En cas d’entretien sur les systèmes de climatisation, le fluide sera récupéré par l’entreprise sous-traitante, puis remis en place ou évacué pour élimination.

De même, la vidange et le nettoyage des séparateurs d’hydrocarbures seront réalisés annuellement par une entreprise spécialisée.

Le projet de SELP FALLAVIER n’aura pas d’impact sur les déchets.

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4.2.12 Incidences sur la santé humaine

4.2.12.1 Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Les limites de site du projet sont implantées à environ 350 m des habitations les plus proches.

Compte tenu des futures activités réalisées sur le site, ainsi que des dispositions techniques et organisationnelles mises en œuvre, les émissions associées aux activités de l’établissement seront maintenues dans les limites réglementaires.

4.2.12.2 Description et incidences

 Identification des dangers

L’ensemble des effets potentiels du projet a été étudié dans les paragraphes correspondants de l’étude d’impact, relatifs à l’eau, à l’air, au bruit, à la gestion des déchets.

Les bruits émis dans l’environnement seront principalement des bruits de circulation des camions et des bruits de fonctionnement des installations de production de froid éventuelles pour la climatisation et les cellules frigorifiques.

Les rejets atmosphériques sont associés aux gaz d’échappement des véhicules, aux gaz de combustion des chaufferies, des groupes sprinkler et aux rejets d’hydrogène émanant des zones de charge des batteries.

Les déchets produits par l’activité des bâtiments seront principalement des déchets banals (plastiques, cartons, bois...).

L’établissement ne génèrera pas d’eaux industrielles usées. Les eaux pluviales de voiries seront traitées par séparateurs d’hydrocarbures.

Emission de gaz :

Remarque : nous nous intéressons dans l’étude, à la circulation des camions sur le site.

Les émissions unitaires pour les poids lourds diesel de poids supérieur à 16 tonnes sont les suivantes : (émissions en gramme par km parcouru)

OXYDE DE COMPOSES PARTICULES OXYDE D ’AZOTE CARBONE ORGANIQUES

Trajet urbain 1,6 18,8 5,8 16,2 Trajet sur autoroute 1,25 4,2 2,3 13,5

(Source : Dossiers du CERTU – Pollutions atmosphériques et circulation routière)

Pour le terrain de SELP FALLAVIER, un camion en transit sur le site va parcourir, dans le cas le plus pénalisant du bâtiment B, environ 2 500 m dans l’enceinte du site. Une fois positionné à quai le moteur est arrêté. Dans ce cas, les rejets sont assimilables à un trafic urbain. Le nombre de camion en transit est d’environ 350 par jour : soit des rejets correspondants à environ 875 km de parcours par jour.

Les rejets provenant de la circulation propre au bâtiment du projet seront limités par rapport à ceux provenant des voies de circulation avoisinantes et notamment l’autoroute A43. Pour

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Dossier de Demande d’Autorisation SELP FALLAVIER Etude d’impact Environnementale mémoire, le trafic engendré par les différents bâtiments (VL et PL) représente environ 1,1 %* du nombre de véhicules moyen observé sur l’autoroute A43. *Données issues de la Direction Interdépartementale des Routes de l’Isère, Octobre 2017

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Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques des produits générés sur le site et pouvant avoir un effet sur la santé :

Base de données Nature du Numéro Milieu Catégorie Base données ATSDR Persistance Bio Composition Source Quantité émise produit de CAS impacté cancérogène IRIS – US EPA MRL dans le milieu accumulation (Minimum Risk level) Chaudière - Objectif de qualité du NO : 40 µg/m 3 en Gaz de 2 Cf. paragraphe Sans pour Période de moyenne annuelle combustion : Air Sans objet - 4.2.2 objet chauffage chauffe - Objectif de qualité du SO : 50 µg/m 3 en CO, NOX 2 locaux moyenne annuelle Gaz - Valeur limite pour la protection de la santé Véhicules d’échappement Cf. paragraphe Sans Véhicules en humaine : 10 µg/m 3 pour le maximum transitant sur Air Sans objet - des camions 4.2.2 objet fonctionnement journalier de la moyenne glissante sur 8 h le site véhicules (Source : décret n° 98-360 du 6 mai 1998) Fluides Stockage et Sans objet R134a : RfC = frigorigènes : remplissage R134a : Potentiel de Pratiquement non (fonctionnement Sans objet 80 mg/m 3 Mélange − 811-97-2 des circuits Air pas de destruction de bioaccumulable anormal (1995) contenant du de fluides MRL l’ozone = 0 uniquement) R134A frigorigènes

En cas Pentafluoroéthane En cas d’accident Non connu 354-33-6 d’accident Air Non verifiable - - - (R32) : 50% uniquement Fluide uniquement frigorigène : R410A Difluorométhane BCF = 3,1 75-10-5 Non disponible - - (R125) : 50%

Nota : CRf : Concentration de référence par inhalation EPA (Environnemental Protection Agency) ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) Autres produits présents :

Risques nocivité Catégorie cancérigène / Nature du produit Utilisation (phrases de risques / Composés présents Numéro de CAS mutagène / toxique pour la étiquetage) reproduction H226, H304, H315, effet cancérogène suspecté - Fuel Système sprinklage H332, H351, H373, Combustible diesel 68334-30-5 preuves insuffisantes. H411

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L’inventaire précédent montre que le projet a des effets très limités sur la santé des riverains.

En effet, d’une part, ce projet ne présente pas de risques sanitaires sur son environnement, et d’autre part, de la même façon que le projet a été élaboré dans le souci de respecter les principes de précaution vis à vis de l’environnement, les mêmes règles concourent à minimiser les effets du projet sur la santé.

4.2.12.3 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les mesures prévues sont détaillées dans les paragraphes sur les incidences sur l’air notamment.

L’ensemble des mesures prises dans le cadre de la réalisation du projet de bâtiments logistiques, pour en réduire les nuisances éventuelles sur l’environnement, va dans le sens d’une diminution des risques pour la santé humaine.

L’exploitation de ces bâtiments d’entreposage n’engendrera pas de nuisances pouvant avoir des effets sur la santé.

4.2.13 Incidences pour le patrimoine culturel

Le site d’implantation du projet n’est pas concerné par des servitudes relatives à la présence de monuments historiques dans l’environnement.

En tout état de cause, les travaux auront lieu dans le respect des dispositions de la loi modifiée n°2001-44 du 17 Janvier 2001 relative à l'archéologie préventive et du décret n°2004-490 du 3 Juin 2004 pris pour l'application de la loi n°2001-44 du 17 Janvier 2001 et relatif aux procédures administratives et financières en matière d'archéologie préventive, ainsi que de la loi du 27 Septembre 1941 relative à l'archéologie.

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4.2.15 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore)

Au regard des impacts potentiels du projet sur le patrimoine naturel, la société SELP FALLAVIER s’engage dans l’élaboration d’un panel de mesures d’évitement et de réduction d’impact visant à limiter les effets dommageables prévisibles. Ces mesures concernent aussi bien les phases de conception et de travaux, que la phase d’exploitation.

Les mesures d’évitement et de réduction qui seront mises en place en phase de chantier ont été décrites au paragraphe 4.1.9. Les mesures de réduction relatives à la phase d’exploitation sont reprises ci-dessous :

 Mesures de réduction :

Les mesures de réduction prises pour le projet en phase de chantier sont les suivantes :

MESURES DE REDUCTION MR5 Création d’un bassin de rétention des eaux végétalisé Exploitation favorable aux amphibiens MR6 Création d’hibernaculum et d’abris petite faune sur site Exploitation MR7 Restauration et mise en gestion d’un secteur à l’est de l’aire Exploitation d’étude rapprochée MR8 Mise en place de nichoirs pour oiseaux sur le site Exploitation MR9 Plantation de haies Exploitation MR10 Conception des espaces verts Exploitation MR11 Réduction de la pollution lumineuse avec mise en place d’un Exploitation éclairage adapté autour des bâtiments et de leurs accès

Détail de la mesure MR5 :

MR5 Création d’un bassin de rétention des eaux végétalisé favorable aux amphibiens Objectif(s) L’objectif est de recréer un bassin de rétention selon une configuration favorable à la biodiversité Communautés Flore hygro/hydrophile, odonates, amphibiens, oiseaux d’eau… biologiques visées Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de La création d’un bassin de rétention végétalisé favorable à la biodiversité au mise en œuvre sein du site permettrait un retour des populations d’amphibiens potentiellement présentes avant destruction de l’ancien bassin. La présence du fourré au sud-est et la mise en place de haies et d’abris offre des possibilités de refuges et d’habitats d’hivernage pour les adultes ; le bassin

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permettra ainsi aux amphibiens d’effectuer leur cycle biologique complet au sein du site.

Les caractéristiques de ce bassin de rétention seront les suivantes: • Il possedera des berges en pente douce (infrieure a 20%) sur au moins deux de ses cotés • Le bassin présentera une configutration sinueuse des berges de manière à maximiser la diversité écologique • La flore colonisera naturellement ce nouveau milieu, aucune plantation ne sera donc réalisée. • Aucune espèce de poisson ne devra être introduite, ce fac teur étant limitant pour la présence d’amphibiens (prédation).) La Figure ci-dessous est une perspective du futur bassin sur site.

Bassin de rétention des eaux végétalisé

Planning Mise en œuvre lors de la création du bassin. Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure Mesures ME1 : Évitement d’un secteur à enjeux au sud -est du projet associées MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue MR6 : Création d’hibernaculum et d’abris petite faune sur site MR8 : Mise en place de nichoirs pour oiseaux sur le site

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Détail de la mesure MR6 : MR 6 Création d’hibernaculum et d’abris petite faune sur site Objectif(s) Favoriser un retour de la petite faune sur site après travaux par la création de zones de refuge Communautés Amphibiens, reptiles, mammifères terrestres biologiques visées Localisation Voir ci-dessous Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Afin de favoriser le retour de la petite faune sur le site, différents en œuvre aménagements seront implantés à proximité du bassin et au pied des haies.

Les aménagements proposés seront les suivants :

Hibernaculum Les hibernaculums devront être créés une fois les travaux terminés. Ils seront implantés à proximité du bassin. Ils pourront prendre la forme de plusieurs aménagement indépendants (cinq au minimum) ou d’une zone d’enrochement respectant les préconisations ci-dessous (Cf. Erreur ! Source du renvoi introuvable. ) :

Pour être fonctionnel, un hibernaculum doit permettre à la faune de s’abriter du gel et des inondations en période hivernale. Les milieux souterrains remplissent généralement ces conditions. Ainsi un hibernaculum sera constitué d’une fosse souterraine permettant l’hivernage des animaux et d’un e toiture en pierres aménagée de manière à permettre la circulation des animaux. Fosse d’hivernage : • 1- Creuser une fosse de 1,5 (L) x 1 (l) x 1 (P) mètres, orientée dans le sens nord/sud et légèrement pentue vers le sud. • 2- Conserver les matériaux excavés au nord. • 3- Remplir la fosse jusqu’au niveau du terrain naturel avec des briques creuses en terre cuite. Utiliser des briques avec des trous larges (le plus large possible). • 4- Agrandir certains trous de manière à créer des chambres de 20 x 20 cm et faire des ouvertures sur les côtés des briques. Toiture en pierre : • 1- Recouvrir la fosse d’une toiture en pierres sur une hauteur de 0,5 mètre. Des pierres plates seront plus faciles à mettre en œuvre (dans l’idéal, prendre des pierres sèches). Les pierres dev ront avoir une épaisseur minimale de 3 centimètres et une longueur / largeur d’au moins 20 cm. Des espaces de 3 à 5 centimètres seront laissés entre deux pierres à intervalles réguliers de manière à permettre la circulation de la faune entre ces interstices. • 2- Recouvrir cette toiture au Nord sur toute sa largeur à l’aide d’un géotextile biodégradable et sur une longueur de 70 à 80 cm.

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• 3- Recouvrir ce feutre géotextile à l’aide des terres excavées pour la fosse et aménager une pente douce à l’arrière de l’ouvrage.

Schéma de principe de l’hibernaculum

Perspective du bassin végétalisé avec mise en place d’enrochements respectant les caractéristiques des hibernaculums. Abris petite faune Les abris diurnes prendront la forme de tas de rondins de 20 à 30 cm de diamètre et de 60 cm de section pour un rendu esthétique, mais ils pourront également être remplacés par des tas compacts de branches et des restes des défrichements issus des opérations préparatoires du projet. Les abris diurnes, d’une surface au sol d e 1,5 à 2 m² seront placés tous les 150 à 200 à m le long des haies. Planning Pose des hibernaculums et abris à la fin des travaux Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées MR5 : Création d’un bassin de rétention des eaux végétalisé favorable aux amphibiens

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MR9 : Plantation de haies

Détail de la mesure MR7 :

MR 7 Restauration et mise en gestion d’un secteur à l’ est de l’aire d’étude rapprochée Objectif(s) Restaurer un secteur impacté durant les premières phases de travaux et mettre en place une gestion favorable à la biodiversité.

Communautés Toutes les espèces de faune, particulièrement l’avifaune biologiques visées Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Sur un secteur de 3300m² situé à l’est du site, une partie des voirie en œuvre actuellement existantes sera supprimée afin de recréer une parcelle végétalisée. La zone défrichée au début des travaux (Cf. Erreur ! Source du renvoi introuvable. Erreur ! Source du renvoi introuvable. ) sera également revégétalisée.

Cette zone fera l’objet de la gestion suivante :

• La zone, d’une surface de 3300 m² sera fauchée une fois par an, mi- septembre, avec une hauteur de coupe d'un minimum de 10 cm et avec export de la matière. Les restes de coupe pourront être stockés en tas au pied des haies. • Le secteur sera ensemencé au plus tôt, dès la fin des travaux, afin de limiter l’envahissement par les espèces invasives présentes sur site. • Les mélanges utilisés seront composés de graminées et d’espèces d’annuelles, bisannuelles et vivaces à fleurs. À titre d’exemple : Agrostis capillaris L., Agrostis stolonifera L., Dactylis glomerata L., Festuca arundinacea Schreb., Festuca rubra L., Lotus corniculatus L., Medicago lupulina L., Phleum pratense L., Poa pratensis L., Poa trivialis L ., etc. Les graines seront d’origine locale et dans la mesure du possible sauvage (privilégier le label Végétal local). • Il est également possible de procéder à une fauche des secteurs de friche vivace méso-thermophile situés au sud de l’aire d’étude pour utiliser les résidus de fauche afin de réensemencer le secteur restauré. Un protocole précis sera à établir par l’écologue en charge du suivi du chantier afin de sélectionner les secteurs à faucher et les dates d’intervention adaptées. • La liste d’espèces semées devra être validée par un écologue.

Planning À la fin du chantier, gestion sur toute la période d’exploitation du site Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

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Détail de la mesure MR8 :

MR 8 Mise en place de nichoirs pour oiseaux sur le site Objectif(s) Recréer l’habitat de reproduction du Moineau domestique sur le site du projet. Communautés Avifaune nicheuse, principalement le Moineau domestique, biologiques visées Localisation Sur les bâtiments du projet. Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Afin de recréer des habitats pour l’avifaune nicheuse des milieux en œuvre anthropiques (Moineau domestique ( Passer domesticus ), Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros ), Bergeronnette grise ( Motacilla alba )) différents nichoirs seront implantés sur les futurs bâtiments.

• Les nichoirs seront spécifiquement adaptés aux espèces ciblées (exemples de nichoirs ci-dessous) :

Nichoirs à Moineau à trois cavités, Schwegler :

Source : boutique.lpo.fr

Préconisation de placement : Ce nichoir à moineaux sera placé à une hauteur minimum de 2 m 50 du sol minimum, sous une avancée de toit. Il n'existe pas de distance minimum à respecter entre les nichoirs, plusieurs couples de moineaux peuvent nicher côte à côte. Les nichoirs doivent être orientés orifice d'envol à l'abri des vents dominants, pour protéger les couvées des pluies et intempéries (souvent sud-est).

Nichoir Schwegler 2H Semi cavernicoles et Nichoir Rougegorge LPO , adapté pour les Rougequeue noir

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Source : boutique.lpo.fr

Préconisation de placement : Le nichoir doit être installé dans un lieu calme hors de portée des prédateurs, à une hauteur de 1,50 à 3 mètres, légèrement incliné vers le bas, pour éviter l’entrée d’eau en temps de pluie, et le trou d’envol orienté sud ou sud-est.

Nichoir à Bergeronnette grise :

Source : nichoirsetabris.fr

Préconisation de placement

Le nichoir doit être installé dans un lieu calme hors de portée des prédateurs, à une hauteur de 1,50 à 3 mètres, légèrement incliné vers le bas, pour éviter l’entrée d’eau en temps de pluie, et le trou d’envol orienté sud ou sud-est.

• Le nombre et le positionnement précis des nichoirs sera à définir avec l’écologue en charge du suivi écologique du chantier. • Un minimum de 10 cavités de reproduction pour le Moineau domestique, 5 cavités de reproduction pour le Rougequeue noir et 2 cavités de reproduction pour la Bergeronnette grise seront implantées.

Entretien : En hiver, retirer les restes du nid de la saison précédente. Il est en général inutile de laver le nichoir. Si des parasites l'ont envahi, l'utilisation de détergent est fortement déconseillée, car cela pourrait être nocif pour les oise aux. Laver à l'eau, éventuellement additionnée d'un savon à PH neutre. Planning À la fin du chantier Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

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Détail de la mesure MR9 :

MR 9 Plantation de haies Objectif(s) Recréer un réseau de haie autours du site pour assurer les fonctions d’habitats et de corridors nécessaires aux espèces. Communautés Oiseaux du cortège des milieux buissonnant et arbustifs – Reptiles (zone de biologiques visées reproduction et de repos) – Mammifères (zone de reproduction et de repos) Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprises de travaux, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale Modalités de mise Afin de maintenir le corridor actuellement existant au niveau du site, un en œuvre réseau de haies sera implanté tout autour du site

Ces plantations seront réalisées en suivant les principes suivants :

• Seuls des arbres et arbustes d’espèces autochtones et adaptées seront plantés (selon leurs exigences écologiques, de manière à favoriser la reprise). La provenance locale des plants devra être favorisée afin de conserver le capital génétique des population s végétales. Aucune espèce allochtone ne devra être utilisée pour les plantations. • Il est recommandé d’utiliser un maximum d’espèces différentes, une dizaine au minimum, afin d’assurer la qualité écologique de la haie. La palette végétale à mettre en place peut utiliser les espèces suivantes (cette liste est non exhaustive et d’autres espèces pourront être proposées pour validation à l’écologue) :

Nom français Nom scientifique Églantier des chiens Rosa canina Alisier blanc Sorbus aria Aulne glutineux Alnus glutinosa Bouleau verruqueux Betula verrucosa Bourdaine Rhamnus frangula Chèvrefeuille des haies Lonicera xylosteum Cerisier de Sainte-Lucie Prunus mahaleb Cerisier à grappe Prunus padus Charme commun Carpinus betelus Châtaignier Castanea sativa Chêne sessile Quercus petraea Chêne pubescent Quercus pubescens Érable champêtre Acer campestre Érable plane Acer platanoides Érable sycomore Acer peudoplatanus Frêne Fraxinus excelsior Genêt à balai Cytisus scoparius Groseiller maquereau Ribes uva crispa Hêtre Fagus sylvatica Lierre grimpant Hedera helix Merisier Prunus avium

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Nerprun purgatif Rhamnus cathartica Noyer Juglans regia Ronce bleuâtre Rubus caesius Orme champêtre Ulmus campestris Saule à oreillettes Salix aurita Saule blanc Salix blanc Saule des vanniers Salix viminalis Saule marsault Salix caprea Sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia Tilleul à petit feuille Tilia cordata Tilleul à grandes feuilles Tilia Plataphyllos Viorne lantane Viburnum lantana

• Les zones à planter seront préalablement bien dessouchées et décompactées pour optimiser la reprise racinaire des plants (les résidus de coupe pourront être réutilisés pour la création des hibernaculum et abris a petite faune) ; • Les haies seront implantées selon le principe de double rang pour une meilleure fonctionnalité pour la faune : écartement entre rangs de 60 à 80 cm et de 1 à 2 m entre les plants sur le rang de plantation ; • La plantation sera arrosée et protégée à l'aide d’un paillage naturel (géotextile et plastique proscrits) durant la première année ; • Aucun entretien de taille ne sera réalisé sur les plantations avant cinq ans. À terme, l'entretien de taille se fera en hiver (entre décembre et février et hors période de gel) pour éviter les attein tes à l'avifaune nicheuse et à la période de végétation de la haie. • Les espèces implantées seront soumises à l’avis d’un écologue.

Planning À l’issue du chantier lors de la mise en place des espaces verts - plantations à réaliser en automne Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

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Détail de la mesure MR10 :

MR 10 Conception des espaces verts Objectif(s) Recréer sur site des habitats d’alimentation et de reproduction pour les différentes espèces à travers la mise en place d’espaces verts adaptés Communautés Toute faune, principalement l’avifaune nicheuse et en alimentation sur site biologiques visées Localisation Sur l’ensemble des espaces verts du projet Acteurs Maitrise d’ouvrage, entreprise de jardiniers / paysagistes, bureau d’études en charge de l'assistance environnementale. Modalités de mise Le projet prévoit la mise en place d’environ 3 ha d’espaces verts. en œuvre Le choix des espèces utilisées pour réensemencer ces espaces verts est particulièrement important puisque qu’ils constitueront des espaces d’alimentation pour les espèces se reproduisant sur le site, et celles se reproduisant à proximité. • Toutes les plantations qui auront lieu dans les espaces verts périphériques du projet seront réalisées prioritairement avec des essences indigènes et locales, mais des végétaux exotiques pourront être utilisés pour les plantations ornementales / jardinées ponctue llement pour des raisons d’esthétisme, à condition que les espèces soient certifiées non envahissantes. • Les plantations ornementales / jardinées sont préconisées sur des espaces de plus petite taille, dans des secteurs fortement fréquentés. La mise en pla ce de massifs fleuris peut en effet être adaptée et conciliée avec la biodiversité. Ces massifs peuvent servir de refuges temporaires ou de zones d’alimentation à certaines espèces. Il faut privilégier des espèces mellifères sur ces espaces, qui sont en ou tre souvent esthétiques car très fleuries. • Aucune espèce plantée ne figurera parmi la liste des espèces considérées comme invasives en France ou plus localement en Rhône- Alpes. • Tous les espaces verts en herbe seront semés d’un ou plusieurs mélanges se rapp rochant de la composition de prairies naturelles, telles que les prairies sèches. Les mélanges seront composés de graminées et d’espèces d’annuelles, bisannuelles et vivaces à fleurs. A titre d’exemple : Agrostis capillaris L., Agrostis stolonifera L., Da ctylis glomerata L., Festuca arundinacea Schreb., Festuca rubra L., Lotus corniculatus L., Medicago lupulina L., Phleum pratense L., Poa pratensis L., Poa trivialis L., etc. Les graines seront d’origine locale et dans la mesure du possible sauvage. • La liste finale des espèces semées seront soumises à l’avis d’un écologue.

Planning À l’issue du chantier.

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Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

Détail de la mesure MR11 :

MR 11 Réduction de la pollution lumineuse avec mise en place d’un éclairage adapté autour des bâtiments et de leurs accès Objectif(s) Limiter les perturbations des cycles biologiques des espèces lucifuges tels que les chiroptères en chasse sur le site. Communautés Chiroptères biologiques visées Localisation Sur l’ensemble des bâtiments et voiries éclairées Acteurs Maitrise d’œuvre Modalités de mise L’éclairage de nuit est un facteur de dérangement important des espèces en œuvre nocturnes. Il est tout d'abord important qu'aucune des façades qui accueilleront les nichoirs ne soient éclairées. Si cela n'est pas envisageable, il faudra veiller à disposer les nichoirs le plus éloigné possible des sources lumineuses.

En cas de nécessité, l’éclairage artificiel mis en place sera adapté de manière à créer une pollution lumineuse limitée. Il est important de pouvoir mettre en place un système d'éclairage avec gestion de la puissance par détecteur de présence, ou de limiter cet éclairage aux plages horaire de 18h00-20h00 et 6h00-8h00… Les éclairages seront dirigés vers le sol et équipés de réflecteurs afin de limiter l’éclairage vers le ciel.

Il faudra privilégier l’utilisation de lampes peu polluantes : préférer les lampes au sodium basse pression ou LED et éviter l’usage de lampes à vapeur de mercure haute pression ou à iodure métallique. Ces recommandations concernent aussi bien les éclairages des voiries que les éclairages fixés sur les façades des bâtiments. Il p ourra être préconisé d’augmenter le nombre de points d’éclairage afin d’en limiter leur hauteur et l’impact en dehors de la zone à éclairer.

Aucun éclairage ne sera orienté en direction des secteurs à enjeux que sont le bassin de rétention végétalisé (MR5 ), la zone d’évitement (ME1) et le secteur restauré (MR7).

L’ensemble des éclairages extérieur devra être compatible avec l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses (https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2018/12/27/TREP1831126A/jo/texte). Planning À mettre en place avant la phase d’exploitation du projet Suivis de la MS1 : Suivi de l’efficacité des mesures d’atténuation mesure

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Mesures MR1 : Assistance environnementale en phase travaux par un écologue associées

 Analyses des impacts résiduels après application des mesures d’atténuation

Les différentes mesures mises en place sur le projet permettent de recréer des milieux possédants une capacité d’accueil au moins similaire à ce qu’elle était avant pour l’ensemble des espèces.

Seul l’impact sur les amphibiens (difficilement quantifiable) ne fait pas l’objet d’une mesure et n’a pu être réduit puisqu’il est antérieur à la finalisation des inventaires de terrains. La mise en place des différents aménagements décrits dans le dossier (bassin végétalisé notamment) permet cependant d’assurer que les amphibiens retrouveront ; s’ils reviennent sur le site ; un milieu de meilleure qualité que ce qu’il était avant-projet.

Les impacts résiduels ne nécessitent donc pas la mise en place de mesure de compensation.

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4.2.16 Evaluation des incidences Natura 2000

Ci-dessous figure une analyse préliminaire d’incidence du projet sur les zones Natura 2000 les plus proches.

4.2.16.1 Présentation des zones Natura 2000

Dans les environs les plus proches du site on compte 3 zones Natura 2000 dont les caractéristiques sont les suivantes :

N° de la NATURA Nom Surface Localisation 2000

FR8201727 L'Isle Crémieu 13 632 ha 3,5 km au Nord-Est

(Source : http://inpn.mnhn.fr/)

4.2.16.2 Impacts du projet

Les différents impacts potentiels du projet de SELP FALLAVIER sur les différents constituants de l’environnement ont été présentés dans les paragraphes précédents. Cette partie constitue une synthèse adaptée à l’étude des zones Natura 2000.

 Zone d’implantation - Urbanisation :

Pour mémoire le site d’implantation du projet est situé à environ 3,5 km des zones Natura 2000 les plus proches. Le site n’aura pas d’impacts directs sur les habitats et espèces des zones Natura 2000 étudiées.

 Travaux :

Les travaux de réalisation du projet n’auront pas d’impacts directs sur l’habitat, la faune et la flore aux vues des distances d’éloignement.

Aucun habitat classé ne sera détruit.

 Rejets aqueux

Comme présenté précédemment, les eaux pluviales de toitures et voiries seront dirigées vers le réseau public de la ZAC, avec traitement par un séparateur d’hydrocarbures (préalablement pour les eaux de voiries) avant rejet au réseau. Le stockage des produits susceptibles de générer une pollution sera effectué sur rétention. Ces mesures permettront de limiter le risque de pollution du milieu naturel.

Le site n’aura pas d’impacts sur la qualité des eaux.

 Rejets atmosphériques

Les rejets atmosphériques du site seront limités au trafic des véhicules et aux gaz de combustion.

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Le trafic étant modéré par rapport à l’autoroute A43 passant à proximité, et les zones Natura 2000 étant suffisamment éloignées, nous considérons que ces rejets n’auront qu’un impact mineur.

Nous ne considérons pas que ces rejets aient un impact sur la faune et les habitats des zones Natura 2000 environnantes.

 Bruit

Le bruit généré par la plateforme du site sera essentiellement dû à la circulation des poids lourds.

Le bruit émis n’aura pas d’influence sur le mode de vie des espèces présentent au sein des zones Natura 2000 de par les distances d’éloignement importantes.

 Habitats

La réalisation de la plateforme logistique ne conduira pas à détruire des habitats des zones Natura 2000.

L’activité du site n’aura pas d’impacts sur les habitats naturels.

4.2.16.3 Conclusion

L’ensemble des points présentés dans l’étude d’impact et la notice d’incidence permet d’affirmer que le site n’est pas susceptible d’avoir d’impacts négatifs sur les zones Natura 2000 identifiées.

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4.2.17 Analyse du cumul des incidences avec d’autres projets existants ou approuvés

L’objectif de ce paragraphe est de présenter l’ensemble des effets cumulés entre le projet de la plateforme de SELP FALLAVIER et « d’autres projets connus ». Sont considérés comme connus au sens du décret n°2011-2019 du 29 septembre 2011 (portant réforme des études d’impacts), les projets qui lors du dépôt de l’étude d’impact : - ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R.212-6 et d’une enquête publique, - ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative compétente en matière d’environnement a été rendu public .

4.2.17.1 Inventaire des projets connus aux environs du site

Une recherche sur le site de la DREAL Auvergne Rhône-Alpes (http://www.auvergne-rhone- alpes.developpement-durable.gouv.fr/2019-r4445.html) a permis de lister les différents avis émis par l’autorité environnementale dans les environs du projet. La recherche était centrée sur les avis établis depuis 2016 sur les thématiques ICPE, infrastructures, urbanisme et aménagement, transport et stockage d’énergie et autres programmes. Une autre recherche a été menée sur le site internet de la préfecture de l’Isère qui recense les projets ayant fait l’objet d’une enquête publique. Les résultats de la recherche sont les suivants (projet les plus proches géographiquement et communes limitrophes) :

- LA VERPILLERE : Aménagement du campus industriel de Nemera. NEMERA La Verpillère. Avis rendu le 01/08/2019

- SAINT QUENTIN FALLAVIER : Site de transformation de ouate de cellulose. SFC PANADYALE. Avis rendu le 27/02/2019.

- LA VERPILLERE : Construction d’un entrepôt logistique. SARL Bonnard. Avis rendu le 19/02/2019.

- LA VERPILLERE : Construction d’un entrepôt logistique. DU PARADIS. Avis rendu le 30/01/2019

- SAINT QUENTIN FALLAVIER : Extension d’un site de salade traiteur. MARTINET. Avis rendu le 28/12/2018.

- LA VERPILLERE : Construction de logements collectifs, intermédiaires, individuels, groupés Tecumseh2. Avis rendu le 11/04/2018.

- LA VERPILLERE : Construction de logements au lieu-dit « La Verne ». SNC Le Couvent. Avis rendu le 22/12/2017.

- SAINT QUENTIN FALLAVIER : Construction d’un entrepôt logistique. VIRTUO SAINT PRIEST SAS. Avis rendu le 18/05/2017.

- SATOLAS ET BONCE / ST QUENTIN FALLAVIER. Unité de méthanisation. CAPI - 2019

- ST QUENTIN FALLAVIER. Installation de traitement de déchets. SARL AUREUS - 2018

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4.2.17.2 Analyse des avis émis par l’autorité environnementale

 LA VERPILLERE : Aménagement du campus industriel de Nemera. NEMERA La Verpillère. Avis rendu le 01/08/2019

Par avis du 01/08/2019, le projet d’aménagement du campus industriel n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

 SAINT QUENTIN FALLAVIER : Site de transformation de ouate de cellulose. SFC PANADYALE. Avis rendu le 27/02/2019

Par avis du 27/02/2019, le projet d’aménagement n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

 LA VERPILLERE : Construction d’un entrepôt logistique. SARL Bonnard. Avis rendu le 19/02/2019

Par avis du 19/02/2019, le projet de construction d’un entrepôt logistique n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

 LA VERPILLERE : Construction d’un entrepôt logistique. DU PARADIS. Avis rendu le 30/01/2019

Par avis du 30/01/2019, le projet de construction d’un entrepôt logistique n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

 SAINT QUENTIN FALLAVIER : Extension d’un site de salade traiteur. MARTINET. Avis rendu le 28/12/2018

Par avis du 28/12/2018, le projet d’extension du site de fabrication de salade-traiteur n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

 LA VERPILLERE : Construction de logements collectifs, intermédiaires, individuels, groupés Tecumseh2. Avis rendu le 11/04/2018

Par avis du 11/04/2018, le projet de construction de logements, n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

 LA VERPILLERE : Construction de logements au lieu-dit « La Verne ». SNC Le Couvent. Avis rendu le 22/12/2017

Par avis du 22/12/2017, le projet résidentiel présenté par la société SNC Le Couvent, n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

 SAINT QUENTIN FALLAVIER : Construction d’un entrepôt logistique. VIRTUO SAINT PRIEST SAS. Avis rendu le 18/05/2017

Par avis du 18/05/2017, le projet de construction d’un entrepôt logistique n’est pas soumis à Autorisation Environnementale.

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 SATOLAS ET BONCE / ST QUENTIN FALLAVIER. Unité de méthanisation. CAPI - 2019

L’enquête publique pour ce projet s’est achevée le vendredi 27 septembre 2019. L’avis du commissaire enquêteur sur ce projet n’est pas encore disponible sur le site de la Préfecture.

 ST QUENTIN FALLAVIER. Installation de traitement de déchets. SARL AUREUS - 2018

L’avis du commissaire enquêteur ou de l’Autorité Environnementale sur ce projet ne sont pas disponibles sur le site de la Préfecture.

L’avis de l’Autorité Environnementale sur le projet après examen au cas par cas indique que le projet n’est pas soumis à évaluation environnementale.

4.2.17.3 Effets cumulés potentiels

Suite à l’analyse des différents avis qui ont pu être consultés vis-à-vis des projets présents sur les communes limitrophes ou la commune de Saint Quentin Fallavier, il ressort de l’analyse que l’ensemble des projets n’ont pas fait l’objet d’une évaluation environnementale.

Ainsi, concernant les différents projets, il est difficile d’évaluer les impacts cumulés, disposant de peu de retour et conclusions de l’Autorité Environnementale ou des commissaires enquêteurs sur les présents projets. Par ailleurs, au vu des distances d’éloignement des projets (plusieurs kilomètres), de la nature des activités exercées et des impacts générés, nous n’étudierons les effets cumulés que sur les projets de construction d’entrepôts logistiques qui sont susceptibles d’avoir des incidences cumulées.

Les thématiques pour lesquelles les incidences peuvent être cumulées sont essentiellement le trafic et les rejets atmosphériques liées au trafic. Concernant le trafic de véhicules, les effets sont susceptibles d'être cumulés essentiellement au sein de la ZAC dans laquelle s'implantent les différents projets. Elle a cependant été dimensionnée pour ce trafic prévisionnel et les voiries sont également aménagées en conséquence au vu de l'activité industrielle de la zone. Par ailleurs, les projets étant de même nature (logistique), ils sont compatibles.

Les effets de la parcelle de SELP FALLAVIER restent ainsi limités.

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4.2.18 Incidences du projet sur le climat

4.2.18.1 Description et incidences

Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux de l'atmosphère qui contribuent à l'effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO 2), le méthane (CH 4), l'oxyde nitreux (ou protoxyde d'azote, de formule N 2O) et l'ozone (O 3). Les gaz à effet de serre industriels incluent les halocarbones lourds (fluorocarbones chlorés incluant les CFC, les molécules de HCFC-22 comme le fréon et le perfluorométhane) et l'hexafluorure de soufre (SF6).

La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont uniquement dus à l'activité humaine ou bien voient leur concentration dans l'atmosphère augmenter en raison de cette activité. C'est le cas en particulier de l'ozone (O 3), du dioxyde de carbone (CO 2) et du méthane (CH 4).

L'ozone est produit en grande quantité par l'activité industrielle humaine, alors que les CFC encore largement utilisés détruisent eux, l'ozone, ainsi nous pouvons constater un double phénomène : - une accumulation d'ozone dans la troposphère au-dessus des régions industrielles, - une destruction de l'ozone dans la stratosphère au-dessus des pôles.

La combustion des carbones fossiles comme le charbon, le lignite, le pétrole ou le gaz naturel (méthane) génère des rejets de CO 2 en grande quantité dans l'atmosphère : la concentration atmosphérique en gaz carbonique a ainsi augmenté, passant de 0,030% à 0,038 % en 50 ans. Seule la moitié serait recyclée par la nature, et l'autre moitié resterait dans l'atmosphère, ce qui augmenterait l'effet de serre.

De même la nouvelle génération de fluides frigorigènes (HFC) ne détruisent pas la couche d’ozone mais présentent une pouvoir fort pouvoir de réchauffement de l’atmosphère :

Le PRG est le Potentiel de Réchauffement Global. La référence est le PRG du CO 2 fixé à 1. Le tableau ci-dessous présente les PRG de plusieurs fluides frigorigènes.

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Les activités humaines dégagent donc une abondance de GES : les scientifiques du GIEC qui étudient le climat estiment que l'augmentation des teneurs en gaz d'origine anthropique est à l'origine d'un réchauffement climatique.

De par son activité logistique, le site engendrera des émissions de gaz à effet de serre qui sont liées principalement : - aux déplacements de camions pour le transport des marchandises entrantes et sortantes (cœur de l’activité de logistique), - à son fonctionnement direct nécessitant des consommations d’énergie (électricité, gaz, fioul domestique), - au déplacement des salariés de leur domicile jusqu’au site, - à l’utilisation de fluides frigorigènes dans les groupes froids pour la climatisation des bureaux et la réfrigération des cellules frigorifiques des cellules du bâtiment C.

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4.2.18.2 Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre, les mesures mises en place sont similaires à celles prévues pour limiter les rejets atmosphériques (entretien des appareils de combustion, contrôle d’étanchéité sur les groupes froids,..). Nous renvoyons le lecteur aux paragraphes correspondants.

4.2.19 Vulnérabilité du projet au changement climatique

Le projet est peu vulnérable au changement climatique.

En effet, le projet n’est pas situé dans un environnement exposé aux risques : - liés à la hausse du niveau de la mer (submersion marine, inondation et érosion côtier) ; - à la sécheresse (risque incendie) ; - aux fortes pluies (inondation) – les pluies de période de retour 30 ans ont servies de base au dimensionnement des bassins et réseaux ; - à la dégradation de la qualité de l’air et de l’eau.

Le projet n’utilise pas de ressources particulières dont la qualité et la quantité sont susceptibles de diminuer.

4.2.20 Incidences des technologies et des substances utilisées sur l’environnement

Absence de process industriel sur le site. Les produits dangereux seront isolés dans des cellules spécifiques, selon leurs incompatibilités, et présentant toutes les garanties en terme de sécurité.

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4.2.21 Gestion de l’énergie

L’énergie nécessaire au fonctionnement des activités de logistique et d’entreposage est utilisée pour : - La circulation des camions : cet aspect n’est pas spécifiquement traité dans ce dossier. Il doit être vu de façon globale dans le cadre des programmes de développement des transports de marchandises : route, fer, voie fluviale, … La plateforme logistique sera raccordée au réseau routier uniquement. - La manutention des marchandises dans les bâtiments : elle se fait par chariots élévateurs à moteurs électriques. Ces chariots sont étudiés au stade de la conception pour limiter leur consommation énergétique. - les bureaux et locaux sociaux sont chauffés à 20°C en hiver. Ils seront isolés thermiquement. Ils seront climatisés en été.

- Les cellules comportent un chauffage assurant le hors gel et une température minimale en zone de préparation. Les façades et les toitures seront isolées.

Les dispositions prévues pour permettre de limiter la consommation énergétique du bâtiment sont les suivantes :

- Mise en place de sous comptage sur tous les réseaux pour suivre les consommations électriques, - Système d'éclairage à LEDS dans les bureaux et détecteur de présence dans certains locaux, - Apport lumière naturelle par les façades du bâtiment avec éléments vitrés et translucides (dans la mesure où il n’y a pas d’écrans thermiques) - Mise en œuvre d’une régulation permettant un abaissement de la température la nuit et les weekends pour les espaces bureaux, en dehors des heures travaillées, - Mise en place de dispositifs permettant de moduler l’intensité de l’éclairage selon la luminosité extérieure, - Isolation adaptée des locaux, - Niveleurs de quai de type Autodock permettant une meilleure maitrise des déperditions sur l’extérieur, - Isolation des bureaux en toiture et couverture, - Bureaux et vestiaires : en hiver – 22°C, en été – abaissement de 6°C par rapport à la température extérieure à 32°C.

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4.2.22 Synthèse des principaux enjeux environnementaux

Le projet a été conçu de manière à intégrer autant que possible les problématiques environnementales et à y apporter des solutions. Le tableau ci-dessous résume les différents enjeux liés au projet :

IMPACTS EN PHASE D’EXPLOITATION MESURES VISANT A EVITER, REDUIRE ET MODALITE DE IMPACTS CATEGORIE ENJEUX NATURE DES IMPACTS EFFETS ATTENDUS QUANTIFICATION COMPENSER SUIVI RESIDUELS PERMANENTS Absence d’impact en phase Topographie Faible Faible Absence de mesure spécifique Faible d’exploitation Emissions de gaz à effet de serre Conditions climatiques Négligeable par le déplacement des véhicules Faible Faible PL et VL sur site Absence d’impact en phase Géologie Faible Faible Absence de mesure spécifique Faible d’exploitation

Consommation d’eau provenant du Modéré Modéré réseau communal

Les eaux Faible superficielles Séparation des réseaux eaux usées/eaux Amélioration de la qualité des Autosurveillance pluviales sur les futurs bâtiments eaux rejetées des rejets Rejets d’eaux usées et eaux Mise en place d’un séparateur Entretien du pluviales dans les réseaux Modéré Faible d’hydrocarbures avant rejet des EP de (des) communaux voiries au réseau communal séparateur(s) d’hydrocarbures Présence de l’installation dans le Infiltration des eaux interdite sur site, Diminution du risque de Suivi dans le périmètre de protection éloigné des l’ensemble des eaux pluviales seront pollution temps des captages AEP « Loup » et « Ronta rejetées au réseau communal dispositifs de ». Rétention des eaux d’extinction sur site au rétention Installations pouvant induire des sein des bâtiments de stockage sur une pollutions accidentelles hauteur de 6 cm et au sein des cours camions sur une hauteur de 20 cm + prise Les eaux en compte du volume d’eau dans les souterraines / Modéré Fort réseaux. Modéré Protection des sols Mise en place de deux rétentions déportées spécifiques pour les produits dangereux (la rétention ne sera pas réalisée au sein des cellules). Présence d’un siphon coupe-feu entre les regards d’évacuation des cellules de produits dangereux et les rétentions déportées.

Rejets de polluants liés aux rejets de Entretien et maintenance des chaudières Contrôle des émissions de Autosurveillance combustion des chaudières et des par une société spécialisée polluants atmosphériques et contrôles rejets atmosphériques des Contrôle d’étanchéité périodique sur les périodiques véhicules en circulation sur le site groupes froids réglementaires

Air Modéré Modéré Faible Limitation de la vitesse de circulation sur Réduction des émissions de site, polluants atmosphériques Camions à l’arrêt pendant les phases de chargement/déchargement

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IMPACTS EN PHASE D’EXPLOITATION MESURES VISANT A EVITER, REDUIRE ET MODALITE DE IMPACTS CATEGORIE ENJEUX NATURE DES IMPACTS EFFETS ATTENDUS QUANTIFICATION COMPENSER SUIVI RESIDUELS PERMANENTS Les sources sonores dues à Plusieurs mesures spécifiques au projet l’activité seront les suivantes : seront prises : • Les allers et venues des camions - la vitesse de circulation sera réduite des de livraisons, camions sur le site, • Les groupes sprinkler (dont le - l’orientation des quais de démarrage est exceptionnel ou chargement/déchargement sera pour essais), positionnée du côté des voiries • Les compacteurs/bennes à publiques déjà génératrices de bruit déchets (le cas échéant), (pour les bâtiments A et C), • Les groupes frigorifiques. - les trois bâtiments logistiques seront implantés vers l’Ouest du terrain afin d’éloigner les activités de la façade Mesures Acoustique Modéré Modéré Sud-Est où sont présentes des Zones à Absence d’émergence périodique tous Faible Emergence Réglementée et où le les 3 ans niveau de bruit est déjà important, - les compacteurs seront utilisés uniquement en journée, - les équipements bruyants (groupes sprinkler, chaufferie) seront installés dans des locaux dédiés en maçonnerie, - absence de sirènes périodiques, - les moteurs seront arrêtés durant les opérations de chargement / déchargement.

Les voies d’accès sont adaptées aux PL Absence de mesure Vibrations Négligeable Faible Absence de mesure spécifique Faible Pas d’équipements générant des spécifique vibrations L’éclairage nocturne des bâtiments Absence de mesure Luminosité Négligeable Faible Absence de mesure spécifique Faible sera restreint spécifique La synthèse des enjeux écologiques Les différentes mesures mises en place sur Maintien des milieux permet de démontrer qu’il existe des le projet permettent de recréer des milieux présentant une capacité Mise en place enjeux écologiques faibles à moyen possédants une capacité d’accueil au moins d’accueil de la biodiversité d’une mesure de au niveau du terrain de SELP similaire à ce qu’elle était avant pour suivi MS1 FALLAVIER. Seule la partie Sud-Est l’ensemble des espèces. du projet qui comprend des fourrés et des ronciers présente un enjeu Seul l’impact sur les amphibiens moyen car elle peut servir de (difficilement quantifiable) ne fait pas l’objet Faune Flore Modéré réservoir de biodiversité à l’échelle Modéré d’une mesure et n’a pu être réduit puisqu’il Faible locale en offrant un abri aux espèces est antérieur à la finalisation des inventaires présentes sur l’aire d’étude et ses de terrains. La mise en place des différents alentours. aménagements décrits dans le dossier (bassin végétalisé notamment) permet cependant d’assurer que les amphibiens retrouveront ; s’ils reviennent sur le site ; un milieu de meilleure qualité que ce qu’il était avant projet. Le site n’est pas implanté au sein Natura 2000 d’une zone protégée (NATURA ZNIEFF Faible Faible Absence de mesure spécifique Faible 2000, ZNIEFF, zone humide…). ZICO

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IMPACTS EN PHASE D’EXPLOITATION MESURES VISANT A EVITER, REDUIRE ET MODALITE DE IMPACTS CATEGORIE ENJEUX NATURE DES IMPACTS EFFETS ATTENDUS QUANTIFICATION COMPENSER SUIVI RESIDUELS PERMANENTS Le projet SELP FALLAVIER Le bâtiment sera intégré dans son Diminution de l’impact sur le s’implante au sein du parc environnement déjà très industrialisé – pas paysage Paysage Faible d’activités de Chesnes, en paysage Faible d’habitations à proximité du site. Faible dit « bâti ». Attention particulière sur l’insertion paysagère du projet Les premiers secteurs d’habitation sont localisés à environ 350 m à Contrôles Environnement Humain l’Est du projet. Emissions maintenues dans les limites Modéré Modéré périodiques Faible Santé réglementaires réguliers Plusieurs ERP sont recensés à 200 m au Sud-Est du site. Respect de la réglementation en vigueur Génération de déchets en majeure Registre des déchets partie constituées de déchets Tri et recyclage des déchets Registre des Déchets Faible valorisables (cartons, papiers, bois Faible Recyclage et valorisation Faible Déchets dangereux récupérés en filières déchets des palettes) spécialisées ou recyclés

Le projet SELP FALLAVIER est Intégration des contraintes relatives à ces concerné par des SUP relatives au lignes haute tension dans la construction du passage de deux lignes haute projet. Réduction des risques vis Urbanisme et Servitudes Fort Fort Modéré tension 63 kV et d’une ligne haute Eloignement des bâtiments de ces lignes vis de ces lignes HT tension 400 kV en partie Est du HT. terrain (I4). Augmentation du trafic de PL et de Zone d’attente PL au niveau du bâtiment B Voies de communication Faible VL sur la zone du projet Modéré pour fluidifier le trafic sur les voiries Fluidification du trafic Modéré Trafic attenantes au site Le site de SELP FALLAVIER n’est PPRN et PPRT Faible pas implanté dans les périmètres de Faible Absence de mesure spécifique Faible zonage des PPRN et PPRT.

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5. INCIDENCES NEGATIVES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT RESULTANT DE LA VULNERABILITE DU PROJET A DES RISQUES D’ACCIDENTS OU DE CATASTROPHES MAJEURS

La vulnérabilité du site à des risques d’accidents ou de catastrophes majeurs est détaillée dans la partie Etude de Dangers. Les éventuels effets dominos y sont détaillés ainsi que leurs incidences négatives notables et les mesures envisagées pour éviter ou réduire les incidences de ces évènements sur l’environnement.

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6. JUSTIFICATION DU PROJET

6.1 CHOIX DU TERRAIN

Le choix de l’implantation du projet de SELP FALLAVIER s’est fait selon des critères objectifs en fonction de l’environnement nécessaire à ce type d’activité.

Les éléments qui ont abouti, pour la société SELP FALLAVIER, à faire le choix de la construction d’une plateforme logistique destinée aux stockages de biens de l’industrie ou de la grande distribution, ont été développés dans le chapitre 1 de la demande d’autorisation environnementale.

Le projet présenté au travers de ce dossier s’inscrit dans la démarche de reconversion de friches industrielles de SELP FALLAVIER.

SELP FALLAVIER, filiale du Groupe SEGRO, a eu l'opportunité de devenir propriétaire du site libéré par la SOCARA. En tant que foncière investisseur sur le long terme et engagée sur les problématiques environnementales, SEGRO/SELP FALLAVIER est un acteur reconnu dans la requalification des friches industrielles et logistiques. Cela permet de proposer des bâtiments de dernière génération, économe en énergie tout en évitant de consommer des terres agricoles.

De plus, les bâtiments qui ont été démolis étaient énergivores et en partie amiantés, ce qui rend l'opération vertueuse. Enfin, l'intégralité des matériaux pouvant être réutilisés ou valorisés l'ont été in situ.

Fort de cette volonté d’utiliser des fonciers déjà urbanisés plutôt que recourir systématiquement à la consommation d’espaces naturels et de terres agricoles, le choix de redévelopper la plateforme existante de Saint Quentin Fallavier s’est inscrit comme une évidence.

Enfin, le terrain se trouve dans le périmètre de la ZAC des Chesnes, idéalement situé au centre d'une des premières zone logistique en Europe. De par la proximité avec l’autoroute A43, le terrain est par ailleurs facilement accessible.

L'ensemble de ces éléments a motivé le choix de ce terrain.

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7. MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION OU DE COMPENSATION DES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Ces données sont détaillées spécifiquement dans chaque paragraphe du point 4.2 de la présente étude d’impacts. Toutefois, une synthèse est reprise ci-dessous pour les principaux aspects.

L'Étude d’impact doit être conforme aux dispositions de l’Article R122-5 du livre Ier du code de l’environnement – Partie réglementaire.

A ce dernier titre, l’étude doit comporter l’estimation des dépenses correspondant aux mesures envisagées pour réduire les conséquences dommageables de l’activité sur l’environnement.

Les mesures décrites permettent de garantir que le site pourra fonctionner dans le respect des normes environnementales.

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E, R, Estimation Thématique Mesure C ou Modalités de suivi Effets attendus des N* dépenses Entreprise Amélioration de l’impact Paysage Aménagements paysagers / Espaces verts N d’entretien des 155 000 € visuel espaces verts Amélioration de l’impact Paysage Traitement architectural des façades R Contrôle visuel 200 000 € visuel Maîtrise du risque explosion Aménagement locaux de charge / Détection Air E Contrôle annuel et des rejets 70 000 € hydrogène dans locaux de charge atmosphériques Aménagement chaufferie / Cheminée Contrôle du bon Bonne dispersion des Air R 35 000 € d'évacuation des gaz fonctionnement polluants atmosphériques A la charge Air Contrôle d’étanchéité des groupes froids E Contrôles annuels Limiter les fuites de GESF du futur exploitant Entretien régulier et mesures biennales A la charge Entretiens réguliers de la chaufferie et du (efficacité Limitation des rejets Air R du futur groupe sprinkler énergétique et atmosphériques exploitant contrôle des émissions) Entretien du Isolation Air/Bruit Isolation des bâtiments R 800 000 € bâtiment phonique/thermique Limitation des vitesses sur site et arrêt des Réduction des rejets de Air/Bruit R Consignes internes - moteurs des camions à quais polluants Inclus dans Eviter la contamination du Sol/Sous-sol Mise sur rétention du groupe sprinkleur E Contrôle annuel les coûts milieu naturel liés à

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E, R, Estimation Thématique Mesure C ou Modalités de suivi Effets attendus des N* dépenses l’installation sprinkleur Entretien régulier Eviter la contamination du Sol/Eau VRD et rétention des eaux E Analyse annuelle 500 000 € milieu naturel sur les EP

Aménagement locaux de charge / Mise en Entretien du Eviter la contamination du Sol/Eau E 30 000 € place d’une résine pour le local de charge bâtiment milieu naturel

Eviter le retour d’eau potentiellement polluée Eau Disconnecteur E Contrôle annuel 30 000 € dans le réseau d’eau potable Inclus dans les coûts Eau Réseau séparatif N - Maîtrise des rejets d’eau liés aux réseaux Limiter les quantités Entretien annuel et Eau Séparateur d’hydrocarbures R hydrocarbures infiltrés dans 30 000 € vidange le milieu naturel Eviter la contamination du Eau Vannes d’isolement pour rétention E Contrôle régulier 40 000 € milieu naturel Permettre la défense Eau Bâches à eau pour la défense incendie E Contrôle régulier incendie du site en cas 100 000 € d’incendie Réduction de la pollution Orientation de l’éclairage uniquement sur les Maintenance des Luminosité R lumineuse sur les - voies et allées de circulation du site éclairages installations voisines

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E, R, Estimation Thématique Mesure C ou Modalités de suivi Effets attendus des N* dépenses A la charge Registre des Favoriser le recyclage et la Déchets Mise en place du tri des déchets N du futur déchets valorisation exploitant A la charge Aménagement des emplacements des Registre des Favoriser le recyclage et la Déchets N du futur bennes déchets valorisation exploitant Entretien du Protection du site contre le Autres Murs séparatifs entre cellules R 1 000 000 € bâtiment risque incendie Entretien du Protection du site contre le Autres Ecrans thermiques en façade R 2 000 000 € bâtiment risque incendie Protection du site contre le Autres Protection contre la foudre R Contrôle annuel 100 000 € risque incendie Protection du site contre le Autres Installation sprinkler N Contrôles réguliers 2 000 000 € risque incendie Protection du site contre le Inclus ci- Autres Installation RIA N Contrôles réguliers risque incendie avant Protection du site contre le Autres Détection incendie N Contrôles réguliers 300 000 € risque incendie Protection du site contre le Autres Désenfumage/Cantonnement N Contrôles réguliers 800 000 € risque incendie

*E = Evitement R = Réduction C = Compensation N = Fonctionnement normal

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8. COMPATIBILITE DU PROJET AUX PLANS ET SCHEMAS DIRECTEURS

8.1.1 Compatibilité du site au Plan Local d’Urbanisme de la ville

Le PLU de la commune de Saint-Quentin-Fallavier a été approuvé le 1 er février 2010 et a fait l’objet de plusieurs modifications. La révision générale du PLU a été prescrite Le 19 janvier 2015.

Le projet SELP FALLAVIER s’implante en zone Ui, qui correspond au parc d’activités de Chesnes, destiné à accueillir des activités industrielles, de services et de bureaux.

Le projet logistique de la société SELP FALLAVIER est donc compatible avec le PLU.

8.1.2 Compatibilité du projet au SCOT

Le SCOT Nord-Isère a été approuvé le 19 décembre 2012 et révisé le 12 juin 2019. Le périmètre du SCoT Nord-Isère a été approuvé par délibération du 5 février 2001. Il rassemble aujourd’hui 1 Communauté d’Agglomération et 2 Communautés de Communes, soit 68 communes du département de l’Isère, dont Saint-Quentin-Fallavier.

Le PLU des communes concernées doit être compatible avec les orientations du SCOT.

8.1.3 Compatibilité du site aux orientations du SDAGE

La conformité du projet aux orientations fondamentales du SDAGE figure dans le tableau ci- dessous. Toutes les orientations du SDAGE ne concernent pas toujours les industriels.

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Orientations fondamentales Etat du projet Cette orientation concerne notamment l’anticipation des changements climatiques (hausse des températures, modification du régime des précipitations etc.) qui induit un enjeu S’adapter aux effets du changement lié à la modification des régimes hydrologiques et climatique aux tensions sur la ressource disponible. Une vigilance spécifique sera accordée dans la gestion des eaux pluviales de voiries qui seront traités par un séparateur d’hydrocarbures. Des mesures visant à prévenir toute pollution du milieu naturel seront mises en place. La rétention des eaux d’extinction d’incendie sera réalisée sur site par rétention dans les cellules de stockage sur une hauteur de 6 cm, dans les Prévention : privilégier la prévention et cours camions sur 20 cm de hauteur et dans les les interventions à la source pour plus réseaux en charge. d'efficacité Par ailleurs, le projet étant localisé au sein du périmètre de protection éloigné du captage de la Ronta, l’infiltration des eaux sur site est interdite. L’ensemble des eaux rejetées rejoindront les réseaux publics. Une vigilance spécifique sera accordée dans la gestion des eaux pluviales de voiries qui seront traités par un séparateur d’hydrocarbures. Les Non dégradation : concrétiser la mise en moyens mis en œuvre permettent donc d’éviter œuvre du principe de non dégradation toute dégradation qualitative du milieu. des milieux aquatiques Le projet étant localisé au sein du périmètre de protection éloigné du captage de la Ronta, l’infiltration des eaux sur site est interdite. Enjeux économiques et sociaux : prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques Sans objet pour le projet. de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement Gestion locale et aménagement du territoire : renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la Sans objet pour le projet. cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau. Cf ci-dessus. Les eaux d’extinction en cas d’incendie sont prévues pour être retenues sur le site par rétention dans les cellules de stockage sur une hauteur de 6 cm, dans les cours camions sur 20 Pollutions : lutter contre les pollutions, cm de hauteur et dans les réseaux en charge. en mettant la priorité sur les pollutions Il n’y a pas de rejet d’eaux industrielles sur le site. toxiques et la protection de la santé Par ailleurs, le projet étant localisé au sein du périmètre de protection éloigné du captage de la Ronta, l’infiltration des eaux sur site est interdite. L’ensemble des eaux rejetées rejoindront les réseaux publics.

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Orientations fondamentales Etat du projet Les eaux pluviales de toiture seront dirigées vers le bassin de rétention étanche du site avant rejet au réseau communal. Restauration physique des milieux : Les eaux pluviales de voiries de circulation préserver et développer les seront recueillies dans le bassin de rétention fonctionnalités naturelles des bassins et étanche du site puis rejoindront le réseau des milieux aquatiques communal, après passage à travers un séparateur d’hydrocarbures. Le dimensionnement du projet n’induira pas d’impacts sur les milieux naturels. Partage de la ressource : atteindre et L’eau sera utilisée principalement pour des pérenniser l'équilibre quantitatif en besoins sanitaires : pas de consommation améliorant le partage de la ressource en excessive. eau et en anticipant l'avenir Gestion des inondations : gérer les Le projet n’est pas concerné par l’aléa « risques d'inondation en tenant compte inondation » selon le PPRI de la Bourbre du fonctionnement naturel des cours moyenne. d'eau

Les mesures issues du SDAGE sont globales et ne s’appliquent pas directement à l’échelle d’un projet tel que celui de la société SELP FALLAVIER.

Les mesures sur l’assainissement correspondent à ce qui est prévu pour le projet puisque les différentes eaux (usées, pluviales) sont traitées de manières distinctes.

8.1.4 Conformité du projet au SAGE

Le secteur d’étude se situe dans le périmètre du SAGE des eaux de la Bourbre, qui a été approuvé le 8 août 2008. La conformité du projet aux orientations fondamentales du SAGE figure dans le tableau ci-dessous. Toutes les orientations du SAGE ne concernent pas toujours les industriels.

Orientations fondamentales Etat du projet Maintenir durablement l’adéquation L’eau sera utilisée principalement pour des entre la ressource en eau souterraine et besoins sanitaires : pas de consommation les besoins excessive. Les eaux pluviales de toiture seront dirigées vers les bassins d’infiltration du site. Les eaux pluviales de voiries de circulation seront recueillies dans la noue de rétention puis Préserver et restaurer les zones le bassin de rétention du site. Après passage à humides travers un séparateur d’hydrocarbures, elles rejoindront les bassins d’infiltration des eaux. Le dimensionnement du projet n’induira pas d’impacts sur les milieux naturels. Des mesures visant à prévenir toute pollution du Mutualiser la maîtrise du risque pour milieu naturel seront mises en place. améliorer la sécurité et faire face aux Les eaux d’extinction en cas d’incendie sont besoins d’urbanisation prévues pour être retenues sur le site par rétention dans les cellules de stockage sur une

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Orientations fondamentales Etat du projet hauteur de 6 cm, dans les cours camions sur 20 cm de hauteur et dans les réseaux en charge. Il n’y a pas de rejet d’eaux industrielles sur le site. Par ailleurs, le projet étant localisé au sein du périmètre de protection éloigné du captage de la Ronta, l’infiltration des eaux sur site est interdite. L’ensemble des eaux rejetées rejoindront les réseaux publics. Progresser sur toutes les pressions portant atteinte au bon état écologique Voir ci-dessus. des cours d’eau Clarifier le contexte institutionnel pour une gestion globale et cohérente de la Non concerné. ressource en eau

La CLE du SAGE s'engage aujourd'hui vers une révision du document . Une première étape a été franchie par la présentation le 10 Décembre 2015 d'un bilan du SAGE depuis son approbation.

8.1.5 Conformité du projet au SRCE

Aucune corridor écologique terrestre ou aquatique n’est connu sur ou à proximité immédiate de la zone d’étude.

Le projet n’aura donc aucun impact sur les continuités écologiques.

8.1.6 Plan de Protection de l’Atmosphère

La commune de Saint-Quentin-Fallavier ne s’inscrit dans le périmètre d’un PPA.

8.1.7 Plan Climat Energie

Les plans climat énergie concernent les collectivités de plus de 50 000 habitants. La commune de Saint-Quentin-Fallavier recensant 6 168 habitants, elle n’est pas concernée.

8.1.8 Plan National de Prévention des Déchets

La prévention des déchets a été introduite dans la loi française dès 1975. Elle a connu un élan important à partir de février 2004 avec un premier Plan national de prévention de la production de déchets, établi de façon volontaire par le ministère chargé de l’environnement, ainsi que par le plan d’actions déchets 2009-2012, qui fixait comme objectif de réduire de 7% la production d’ordures ménagères et assimilées (OMA) par habitant entre 2008 et 2013.

La loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) a renforcé la priorité donnée à la prévention de la production de déchets dans les actions à mener pour favoriser la transition vers une économie circulaire et non plus «linéaire».

Le programme national de prévention des déchets (PNPD) 2014-2020 définit les orientations stratégiques de la politique publique de prévention des déchets et les actions de production et

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Dossier de Demande d’Autorisation SELP FALLAVIER Etude d’impact Environnementale de consommation durables à mettre en œuvre pour y parvenir. Il comporte treize axes stratégiques qui reprennent l’ensemble des thématiques associées à la prévention des déchets :

1. Mobiliser les filières REP au service de la prévention des déchets 2. Augmenter la durée de vie des produits et lutter contre l’obsolescence programmée 3. Prévention des déchets des entreprises 4. Prévention des déchets du BTP 5. Réemploi, réparation et réutilisation 6. Poursuivre et renforcer la prévention des déchets verts et la gestion de proximité des biodéchets 7. Lutte contre le gaspillage alimentaire 8. Poursuivre et renforcer des actions sectorielles en faveur d’une consommation responsable 9. Outils économiques 10. Sensibiliser les acteurs et favoriser la visibilité de leurs efforts en faveur de la prévention des déchets 11. Déployer la prévention dans les territoires par la planification et l’action locales 12. Des administrations publiques exemplaires en matière de prévention des déchets 13. Contribuer à la démarche de réduction des déchets marins

Ces éléments sont de portée très générale et ne comprennent pas d’exigences spécifiques.

 Exploitation de la plateforme logistique :

Comme présenté dans la partie : Gestion des déchets, l’exploitant apportera une attention particulière au tri et à la valorisation des déchets.

Chaque type de déchets émis sera identifié et collecté dans des conteneurs spécifiques pour ensuite suivre la filière de valorisation adaptée à sa nature. Ainsi, les déchets suivants seront triés puis valorisés : papiers, cartons, plastiques, batteries…

8.1.9 Compatibilité du site avec le Plan régional d’élimination des déchets dangereux (PREDD)

La Région Rhône-Alpes a décidé en mars 2006 d’engager les travaux d’élaboration du Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux en Rhône-Alpes qui s’est substitué aux Plan Régional d’Elimination des Déchets Industriels Spéciaux et au Plan Régional d’Elimination des Déchets d’Activité de Soins.

Suite à la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi NOTRe de 2015, les régions Auvergne et Rhône-Alpes ont fusionné en une seule unique région. L’état a par ailleurs confié aux régions la planification de l’ensemble des déchets et non plus uniquement les déchets dangereux.

En région Auvergne-Rhône-Alpes, les travaux d’élaboration du plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux avaient commencé en 2016. Le nouveau Plan Régional d’Elimination des Déchets (PRED) de la région Auvergne Rhône- Alpes englobera le PREDD de la région Auvergne Rhône-Alpes (en cours) complété avec les déchets non dangereux générés par les ménages et les activités. Ceux-ci font actuellement l’objet de plans départementaux, qui continueront à s’appliquer jusqu’à la publication du nouveau plan régional.

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Dans l’attente du nouveau PREDD de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le PREDD de Rhône- Alpes approuvé les 21 et 22 octobre 2010 présentait les enjeux suivants, listés ci-après : - Améliorer la connaissance des quantités produites de déchets dangereux diffus qu’ils soient ou non collectés, - Augmenter la collecte des déchets dangereux diffus (des ménages, des activités économiques et des activités de santé), - Sensibiliser et informer les acteurs concernés pour une meilleure responsabilisation de l’ensemble des producteurs de déchets dangereux diffus.

Les recommandations proposées afin de travailler sur les enjeux identifiés sont les suivantes: - L’augmentation des capacités de stockage pour faire face à l’augmentation de la quantité de déchets générés, - La réduction à la source, en proposant des réponses alternatives à la gestion propre de ces déchets par la limitation des quantités produites : utilisation des technologies propres et sobres, substitution, reprise fournisseur, amélioration du tri en particulier pour les déchets d’activités de soins... - L’optimisation de la valorisation des déchets, en privilégiant la valorisation matière à la valorisation énergétique comme voie importante de diminution des gisements à traiter. - L’amélioration des taux de captage des déchets diffus (ménagers et non ménagers). - Le développement du transport alternatif pour le transit des déchets dangereux en profitant des fortes potentialités de la région en matière de transport ferroviaire et fluvial.

Concernant le plan départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux de l’Isère , il a été adopté en 2008 et est aujourd’hui en cours de révision, suite au transfert de la compétence d’élaboration et de suivi du PGDND aux Conseils Généraux. Le nouveau plan du Département de l’Isère repose sur 3 axes majeurs : 1. La prévention et la réduction des déchets, 2. La valorisation matière et organique, 3. L’autonomie du département en matière de traitement des déchets.

On peut décliner ses axes et cette stratégie de Plan en objectifs qui sont de : - Réduire les quantités de déchets produits - Améliorer les performances de recyclage matière et organique, de valorisation matière - Réduire les quantités de déchets résiduels à éliminer - Assurer l’autonomie du département en matière de traitement sans surdimensionné les capacités d’élimination - Favoriser l’émergence des projets identifiés - Optimiser les équipements extérieurs

Parmi ces objectifs, les seuils de réalisation ne sont pas les mêmes pour les particuliers et les professionnels.

Ainsi, le plan retient comme objectif pour les professionnels de stabiliser la production de Déchets d‘Activités Economiques par unité de valeur ajoutée (objectif de ne pas dépasser 424 000 tonnes en 2025).

En cohérence avec les objectifs nationaux et ceux retenus pour les Déchets Ménagers Assimilés, le plan retient un objectif de valorisation matière des Déchets d’Activités Economiques de 65% à l’horizon 2025.

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Malgré l’augmentation du gisement de Déchets d’Activités Economiques, les quantités de déchets résiduels à éliminer diminuent entre 14% et 24%. Cet objectif a été construit en lien avec ceux relatifs à la valorisation matière et la contrainte, de diviser par deux les quantités dirigées en ISDND et UIOM sans valorisation énergétique, quelle que soit la localisation des installations dans la Région.

La plateforme logistique SELP FALLAVIER appliquera la réglementation en termes de gestion des déchets dangereux. Ceux-ci seront envoyés en filières spécialisées. Les déchets qui seront générés par l’activité du site seront évacués et traités par des filières adaptées et réutilisés ou recyclés autant que possible afin de chercher à atteindre les objectifs de réduction de production des déchets non dangereux des activités économiques.

8.1.10 Conformité du projet avec les PPRN et PPRT

La commune de Saint-Quentin-Fallavier est concernée par le « PPRI Bourbre moyenne » approuvé le 14 janvier 2008. Le secteur d’étude n’est pas localisé en zone inondable.

Le site d’étude n’est pas concerné par un PPRT.

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9. METHODOLOGIE ADOPTEE ET AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACTS

9.1 METHODOLOGIE

Les documents consultés pour la réalisation de cette étude d’impact sont :

 les cartes et plans topographiques,  les documents d’urbanisme,  les données du recensement local,  les données météorologiques locales,  les données géologiques et hydrogéologiques.

Parmi les moyens utilisés, nous pouvons citer les démarches et consultations au niveau local et régional dont :

 PLU de la commune de Saint Quentin Fallavier,  la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Rhône Alpes,  Météo France station de Lyon-Saint-Exupéry,  Air-Atmo Auvergne Rhône-Alpes,  l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée,  l’Agence Régionale de Santé,  le Bureau de Recherche Géologique et Minière,  le Réseau de Surveillance de la Qualité de l’Air,  le Ministère de la Culture, la base Architecture – Mérimée,  la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes.

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9.2 AUTEURS DE L ’ETUDE D ’IMPACT ET DES ETUDES AYANT CONTRIBUES A SA REALISATION

La présente étude d’impact a été rédigée par Aude FAUGERON – consultante HSE :

BUREAU VERITAS EXPLOITATION Service Maîtrise des Risques HSE 16, chemin du Jubin - BP 26 69571 DARDILLY Cedex  04.72.29.32.50  04.78.35 63 10

Les études ayant contribuées à la réalisation de l’étude d’impact ont été réalisées par :

Auteur Fonction So ciété Année Etude faune-flore Jules GILSBERGS Chargé d’études BIOTOPE 2019 Etudes acoustiques Adrien MASSARDIER Technicien acoustique Bureau Veritas Exploitation 2019 Etude Gestion de l’eau - Chef de projet SIAF 2019

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