La Situation Économique Et Sociale Du Tchad De 1900 À 1960

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La Situation Économique Et Sociale Du Tchad De 1900 À 1960 0 Abdoulaye ABAKAR KASSAMBARA LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE DU TCHAD DE 1900 À 1960 THÈSE SOUTENUE EN VUE DU DOCTORAT Sous la direction du Pr. M. HAU UNIVERSITÉ DE STRASBOURG 2010 1 REMERCIEMENTS Je remercie infiniment et de tout cœur mon directeur de thèse Professeur Michel HAU d’avoir accepté de diriger ce travail et pour tous les conseils précieux qu’il m’a prodigués sans lesquels je n’aurais jamais pu mener à bien ce travail. Je remercie aussi les membres du jury d’avoir accepté d’en faire partie et de consacrer leur précieux temps à la lecture de cette thèse. Je remercie du fond du cœur toute ma famille, surtout ma tendre seconde mère Hadjé Oumou pour son soutien sans faille à mon égard tout au long de mon parcours. J’adresse mes vifs remerciements à mes grandes sœurs : Haram, Mariama et Halima et à mon grand frère Adamou et à mon petit frère Yaya pour leur encouragement et leur soutien indéfectible qui furent pour moi une source d’inspiration et de détermination. Mes remerciements s’adressent à tous mes amis notamment Dr. Goni Ousmane, Ali Goni Gréma, Sidick Aboubacar, Mahamat Moussa (Hama), Soumaïla Ali, Oumar Ali, Ibrahima, Djibrine Gombo, Oumar Malloum Abba, Ebba Pari Félix, Henri Djoukou et à tous mes amis de l’université de N’Djaména (histoire option arabe). Je remercie de tout cœur toute la famille Boukar et tout particulièrement Baba Zara, Grand Haroun et sa femme Samira et frère Doungous et sa femme Kaltouma pour leur soutien inestimable. Je ne remercierai jamais assez Hadjé Haoua Kachalla et sa fille Houra pour leur gentillesse et leur aide. Je dis un grand merci à ma Quérida Lilia Noriega pour son encouragement constant et pour son aide combien précieuse. Mes remerciements s’adressent à tous ceux et celles qui m’ont aidé de près ou de loin à l’accomplissement de ce travail. Je voudrai dédier ce travail à mon regretté papa et maman : El-Hadj Abakar et Hadjé Aïcha qui auraient voulu partager avec moi la joie et la satisfaction de l’accomplissement de cette Thèse. Je rends un vibrant hommage à mes deux défunts petits frères : Oumar et Ali et aussi à mon professeur Abakar Abdelhamid, à mon ami Mbond Augustin et au papa de Lilia Augustin Noriega. 2 LISTE DES ABRÉVIATIONS A.E.F. : Afrique Équatoriale Française A.O.F. : Afrique Occidentale Française A.S.T. : Action Sociale Tchadienne B.A.O. : Banque d'Afrique Occidentale B.D.I.C. : Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine B.C.A. : Banque Commerciale Africaine B.C.A.E.C. : Banque Centrale de l’Afrique Equatoriale et du Cameroun B.E.T. : Borkou Ennedi Tibesti B.I.C. : Briqueterie Industrielle du Chari B.N.C.I. : Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie C.A.O.M. : Centre des Archives d’Outre Mer C.C.E. : Centrale de Coopération Economique C.F.D.T. : Compagnie Française pour le Développement de fibre Textile C.F.L.N. : Comité Française de Libération Nationale C.N.A.M. : Compagnie Nationale d’Aviation Marchande C.T.T. : Coopérative des Transporteurs Tchadiens F.C.F.A. : Franc des Colonies Françaises F.I.D.E.S. : Fond d’Investissement pour le Développement Economique et Social F.O.B.: Free On Board (Sans Frais à Bord en français) G.P.R.F. : le Gouvernement Provisoire de la République Française I.R.C.T. : Institut de Recherche du Coton et des Textiles M.S.A. : Mouvement Socialiste Africain P.P.T. : Parti Progressiste Tchadien P.S.I.T.)Parti Socialiste Indépendant du Tchad R.D.A. : Rassemblement Démocratique Africain R.P.F. : Rassemblement du Peuple Français S.A .P . : Société Africaine de Prévoyance 3 S.A.E. : Soudan Anglo-Égyptien S.B.G. : Société de Boucherie Générale S.C.K.N. : Société Commerciale du Kouilou-Niari S.C.O.A. : Société Commerciale de l’Ouest Africaine S.I.C.A. : Société Industrielle et Commerciale Africaine S.T.C. : Société Tchadienne de Crédit S.T.E.C. : Société de Transport d’Elevage et de Commerce SOLT. : Société des Oléagineux Logone-Tchad SOSUTCHAD. : Société Sucrière du Tchad T.R.E.C. : Transports Régionaux de l’Est et du Centre U.A.T. : Union Aéromaritime de Transport U.D.I.T. : Union Démocratique Indépendant du Tchad U.D.T. : Union Démocratique Tchadienne 4 INTRODUCTION Ce travail s’inscrit dans notre démarche initiale entreprise depuis quelques années afin d’apporter un regard historique sur l’évolution économique et sociale du Tchad pendant la période coloniale française1. Elle est guidée par l’importance que revêtent ces sujets pour la compréhension de l’essence du système colonial et ses conséquences indélébiles qui gouvernent et dominent la destinée de la plupart des pays colonisés jusqu’à nos jours. Pourtant, ce sont les autres aspects de ce système que Georges Hardy2 appelait les origines et les à- côtés de la colonisation (le commerce maritime, les explorations et la conquête militaire…) qui ont longtemps défrayé les chroniques et suscité la curiosité des historiens africains et européens. Ceux-ci sont des moyens essentiels qui ont permis au système colonial de s’installer solidement sur les territoires conquis car ils permettaient en effet, d’obtenir d’une part la soumission de la population et d’autre part de rehausser le sentiment de grandeur du pays colonisateur. La France, devenue sur le plan économique une puissance moyenne, surclassée pour la puissance industrielle par l’Angleterre puis l’Allemagne, se trouvait, à l’issue d’un processus de conquête militaire, en charge de vastes territoires dont la mise en valeur nécessitait de lourds investissements, alors qu’elle peinait déjà à développer ses colonies les plus anciennes. La Grande- Bretagne, qui avait le contrôle des territoires drainés par le Niger jusqu’à l’océan, possédait la zone la mieux exploitable sur le plan économique. Constitué pour joindre les colonies françaises d’Afrique occidentale, d’Afrique du Nord et d’Afrique équatoriale, le territoire du Tchad avait au départ une fonction plus stratégique qu’économique. Il restait à le rendre financièrement viable. Les solutions que les administrateurs français mirent en œuvre au Tchad doivent être replacées dans ce contexte. 1 En Maitrise nous avons travaillé sur l’enseignement pendant la période coloniale au Tchad et en DEA nous avons axé notre recherche sur la culture du coton au Tchad. 2Georges HARDY, Histoire sociale de la colonisation française, Paris, 1923. 5 Les desseins de la colonisation en Afrique ou ailleurs à la fin du XIXème siècle allaient au-delà de profits immédiats liés aux échanges commerciaux avec la population de la côte africaine ou d’une épopée militaire pour stimuler une fibre nationaliste quelconque. La colonisation du XXe siècle en Afrique avait pour fin ultime l’asservissement économique, social et culturel des territoires conquis par la Métropole. Il s’agissait de démanteler les structures traditionnelles existantes pour bâtir une société dépendante et calquée sur les modèles de pays colonisateurs. Le but était de faire des régions nouvellement conquises, un réservoir sûr d’approvisionnement en matières premières et d’en créer par surcroit un marché potentiel pour des industries métropolitaines : « les colonies sont des réservoirs de produits exotiques et déversoirs de produits manufacturés1 ». L’instauration de ce système débuta par une limitation d’une sphère d’influence soumise à une gestion administrative serrée de nation colonisatrice. Puis par des transferts de capitaux vers les colonies pour son exploitation directe au profit de la Métropole. La mise en place de cette politique coloniale nécessitait une installation solide en amont par une occupation militaire, puis par l’établissement des contacts directs avec la population autochtone par le biais d’une administration centralisée en aval. Ainsi ce système colonial s’est différencié dans ses procédures et ses moyens avec la politique suivie avant le vingtième siècle. Mais il s’adapta dans certaines mesures aux visées mercantiles de la colonisation. Ce système avait été instauré de manières différentes selon le degré de l’intervention, les moyens déployés pour sa mise en œuvre et aussi suivant le mode organisationnel de la population. Une histoire coloniale vue sous cet angle définirait ses objectifs et dégagerait ses particularités. Cela atténuerait la subjectivité, la passion et l’arrière-pensée qui pèsent sur l’œuvre coloniale et permettrait en même temps de réajuster aussi la mise en avant souvent partisane de la réalisation économique et sociale de l'entreprise coloniale et révélerait du 1 NATIONS UNIES, Structures et développement de l’économie de quelques pays d’Afrique, B. D. I. C., Paris, p. 2. 6 même coup l’occultation résultant d’une condamnation du fait ou d’un discrédit d’ordre idéologique de la colonisation. D’où la nécessité de mener un travail de recherche reposant sur des faits afin de mieux interpréter des événements de la période coloniale tels qu’ils se sont produits. Ainsi, il nous est apparu nécessaire de retracer l’histoire de l’évolution socio-économique du territoire du Tchad pendant la présence coloniale française en se basant essentiellement sur les documents de l’époque. Cette présence avait entraîné en effet, des mutations indélébiles tant au point de vue de structures de l’économie traditionnelle que sur le mode de vie de la population. Malgré son importance, il nous semble que les faits économiques et sociaux de la colonisation n’ont pas fait objet d’une étude plus large dans la plupart des pays africains colonisés par la France en général et au Tchad en particulier. Toutefois, un certain nombre des travaux ont été réalisés dans ce sens mais sans pour autant mettre l’accent sur la transformation de structures économiques et sociales qui régissaient le mode de vie de la population dite indigène.
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