DOSSIER D'ENQUETE PUBLIQUE

REVISION DU ZONAGE D'ASSAINISSEMENT EAUX USEES DE

Octobre 2018

DEPARTEMENT DES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

CLIENT

RAISON SOCIALE SYDEC

469 Avenue des Lacs COORDONNÉES 40990 SAINT PAUL LES DAX Tél. 05.58.91.31.14 - Fax 05.58.91.06.13

Monsieur Arnaud LAUSSUCQ INTERLOCUTEUR Tél. 05.58.91.41.44 (nom et coordonnées) E-mail : [email protected]

SCE

ZAC du Golf 2 chemin de l'Aviation COORDONNÉES 64200 BASSUSSARRY Tél. 05.59.70.33.61 E-mail : [email protected]

Madame Katia CAULE INTERLOCUTEUR Tél. 05.59.70.33.61 (nom et coordonnées) E-mail : [email protected]

RAPPORT

Révision du zonage d'assainissement eaux usées de Magescq TITRE – Notice explicative du zonage d'assainissement

NOMBRE DE PAGES 75

NOMBRE D’ANNEXES 11

OFFRE DE RÉFÉRENCE P18002162 - 18 mai 2018

N° COMMANDE Notification – Marché N° 2016-084-11 – 11/06/2018

SIGNATAIRE

RÉVISION OBJET DE LA CONTRÔLE RÉFÉRENCE DATE RÉDACTEUR DU DOCUMENT RÉVISION QUALITÉ

160279F 17/10/18 Édition 1 KFO KFO

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 2

DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

SOMMAIRE

1. Contexte de l'étude ...... 7 2. Contexte géographique et environnemental ...... 8 2.1. Contexte géographique ...... 8 2.2. Contexte géologique ...... 8 2.3. Contexte topographique et occupation des sols ...... 10 2.3.1. Topographie ...... 10 2.3.2. Occupation des sols ...... 10 2.4. Zones protégées et classées ...... 13 2.4.1. Sites Natura 2000 ...... 13 2.4.2. ZNIEFF ...... 14 2.4.3. Site inscrit ...... 16 2.5. Politique et programme de reconquête de la qualité des eaux et des milieux aquatiques ...... 17 2.5.1. Directive Cadre sur l'Eau (DCE) ...... 17 2.5.2. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Adour Garonne (SDAGE) ...... 18 2.6. Les eaux souterraines ...... 19 2.6.1. Les masses d'eau souterraines ...... 19 2.6.2. Qualité des eaux souterraines ...... 20 2.6.3. Présentation et fonctionnement des nappes ...... 21 2.6.4. Captages AEP et périmètres de protection ...... 23 2.7. Les eaux superficielles ...... 25 2.7.1. Hydrographie...... 25 2.7.2. Statuts des cours d'eau ...... 28 2.7.3. Hydrologie ...... 28 2.7.4. Bilan de la qualité des eaux ...... 30 2.7.4.1. Surveillance de la qualité des eaux ...... 30 2.7.4.2. Qualité des eaux superficielles ...... 31 2.7.5. Usages des milieux aquatiques ...... 33 2.7.5.1. Pêche ...... 33 2.7.5.2. Irrigation ...... 34 2.7.5.3. Pisciculture ...... 34 2.8. Synthèse des enjeux milieux récepteurs ...... 34 3. Contexte humain ...... 35 3.1. Démographie et habitat ...... 35 3.1.1. Démographie...... 35 3.1.2. Logements ...... 35 3.1.3. Perspectives d'évolution de la population et du bâti ...... 36 3.2. Activités ...... 37 3.2.1. Activités agricoles ...... 37 3.2.2. Activités industrielles et artisanales ...... 38 3.2.3. Activité touristique ...... 38

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4. Présentation de l'infrastructure d'assainissement des eaux usées ... 39 4.1. Le système de collecte ...... 39 4.1.1. Présentation ...... 39 4.1.2. Fonctionnement ...... 41 4.2. La station d'épuration ...... 42 4.2.1. Présentation ...... 42 4.2.2. Fonctionnement ...... 44 5. Etude de l'assainissement non collectif ...... 45 5.1. Réglementation ...... 45 5.2. Rappel des principales conclusions des études déjà réalisées ...... 47 5.2.1. Aptitude des sols...... 47 5.2.2. Contraintes de l'habitat ...... 48 5.2.3. Recensement des dispositifs d’assainissement autonomes existants...... 48 5.3. Etude complémentaire réalisée ...... 50 5.3.1. Périmètre de l'étude ...... 50 5.3.2. Nature des sols des zones étudiées ...... 50 5.3.2.1. Méthode d'étude ...... 50 5.3.2.2. Types de sol observés ...... 51 5.3.2.3. Tests de perméabilité ...... 59 5.3.3. Aptitude des sols à l'épandage souterrain ...... 60 6. Etude des extensions de réseaux d'eaux usées ...... 61 6.1. Quartier Labat ...... 61 6.2. ZAE Tinga ...... 63 6.3. Incidence financière ...... 67 7. Le zonage d'assainissement retenu ...... 69 7.1. Zones urbanisées ...... 69 7.2. Zones d'urbanisation futures ...... 69 7.3. Synthèse ...... 70 8. Impact sur la station d'épuration ...... 71 9. Principales dispositions découlant du zonage de l'assainissement .. 72 9.1. L’assainissement collectif ...... 72 9.2. L’assainissement non collectif ...... 73 10. Annexes ...... 75

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INDEX TABLEAUX

Tableau 1: Proportion des différents types d’occupation du sol sur la commune de Magescq ...... 11 Tableau 2: Inventaire des masses d'eau Souterraine de Magescq ...... 19 Tableau 3 : Synthèse de l'état des masses d'eau souterraines de la commune de Magescq – Evaluation SDAGE 2016-2021 sur la base de données 2007-2010 ...... 20 Tableau 4 : Synthèse des objectifs concernant le bon état des masses d'eau souterraines de la commune de Magescq – Evaluation SDAGE 2016-2021 sur la base de données 2007-2010 ... 21 Tableau 5: Inventaire des masses d'eau superficielles ...... 26 Tableau 6: Débits calculés sur le ruisseau de Magescq – Station de Magescq (sur la base de 48 années de données) ...... 29 Tableau 7: Etat et objectifs des masses d'eau du SDAGE Adour Garonne 2016-2021 ...... 31 Tableau 8: Population de Magescq – Données INSEE de 1968 à 2015 ...... 35 Tableau 9: Evolution du nombre de logements par catégorie – Données INSEE de 1968 à 2015 ...... 35 Tableau 10: Liste des ICPE soumis à autorisation sur la commune de Magescq ...... 38 Tableau 11: Niveau de rejet de la station d'épuration de Magescq ...... 42 Tableau 12: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone AUS ...... 52 Tableau 13: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone Nh - Béderède ...... 54 Tableau 14: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone Aht – Le Sert ...... 56 Tableau 15: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone Aht – Route d'Azur ...... 58 Tableau 16 : Résultats des tests de perméabilité ...... 59 Tableau 17 : Méthodologie de définition des filières d'assainissement non collectif ...... 60 Tableau 18 : Caractéristiques techniques du scénario de desserte du quartier Labat ...... 61 Tableau 19 : Impact des besoins futurs sur le PR Margoy ...... 62 Tableau 20 : Estimation étude préalable – Desserte par l'assainissement collectif de la ZAE Tinga – Phases 1 et 2 ...... 64 Tableau 21 : Définition des charges futures à traiter de la ZAE Tinga ...... 65 Tableau 22 : Vérification du débit capable des collecteurs à l'aval du futur raccordement du refoulement de la ZAE de Tinga ...... 67 Tableau 23 : Conditions générales de versement des subventions ...... 67 Tableau 24 : Synthèse de l'étude financière du scénario d'extension du réseau d'assainissement au quartier Labat ...... 68 Tableau 25 : Evaluation des charges supplémentaires à raccorder au système d'assainissement collectif de la STEU de Magescq ...... 71

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INDEX FIGURES

Figure 1: Localisation géographique de la ville de Magescq ...... 8 Figure 2: Contexte géologique ...... 9 Figure 3: Répartition de l'occupation du sol sur Magescq ...... 12 Figure 4 : Périmètre du site Natura 2000 "Zones humides de l’arrière-dune du Marensin" (FR7200717) ...... 14 Figure 5 : Périmètre de la ZNIEFF "Zones humides d’arrière-dune du Marensin" (720001983) ...... 15 Figure 6 : Site Inscrit " Etangs landais sud") ...... 16 Figure 7: Carte piézométrique de la nappe superficielle ...... 22 Figure 8: Carte des remontées de nappe ...... 23 Figure 9: Localisation des captages pour l'AEP ...... 24 Figure 10: Délimitation des périmètres de protection des forages F1 et F2 de Sarremale ...... 24 Figure 11: Le ruisseau de Magescq en aval de la RD 16 à l'ouest du bourg ...... 25 Figure 12: Réseau hydrographique de Magescq ...... 27 Figure 13 : Moyennes mensuelles des débits du Magescq sur les 4 dernières années ...... 29 Figure 14 : Localisation des sites de mesures qualité des cours d'eau ...... 30 Figure 15 : Pressions évaluées sur le Magescq de sa source au confluent du Saunus (FRFR643) ...... 31 Figure 16 : Pressions évaluées sur le Magescq du confluent du Saunus à l'étang de (FRFR279) ...... 32 Figure 17 : Pressions évaluées sur le ruisseau de Poustagnac (FRFRR328_6) ...... 33 Figure 18 : Vues des piscicultures ...... 34 Figure 19 : Synoptique du système d'assainissement collectif ...... 40 Figure 20: Schéma de fonctionnement de la station d'épuration de Magescq ...... 43 Figure 21: Localisation des zones étudiées vis-à-vis de leur aptitude des sols à l'ANC – Etude CETE APAVE de 2001 ...... 47 Figure 22: Plan du projet de phasage de la ZAE de Tinga ...... 63 Figure 23: Tronçon à l'aval du refoulement de la ZAE de Tinga ...... 66

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 6 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 1. Contexte de l'étude

Le présent document concerne l’étude de zonage d’assainissement de la commune de Magescq tel que défini dans la loi sur l’eau du 30 décembre 2006 et le décret 2006-503 du 2 mai 2006.

Une étude de zonage d'assainissement a déjà été réalisée en 2002 par le cabinet CETE-APAVE dans le cadre d'une étude du schéma directeur d'assainissement. Suite à cette étude, la collectivité a approuvé par délibération du 30 mars 2002 que la zone d'assainissement collectif correspondait au bourg existant ainsi qu'aux extensions prévisionnelles suivantes :  Secteur Larroze-Lesclaousses  Avenue de la Chalosse  Secteur rue Victor Hugo  Quartier Carnot. Tandis que le reste du territoire relève de l'assainissement non collectif.

Ce document de délimitation des zones d’assainissement collectif est évolutif au même titre que les documents d’urbanisme. La commune de Magescq a procédé à l’actualisation de son document d’urbanisme par l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme. Ce dernier a été arrêté par le conseil communautaire de la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS) le 16 mai 2018. Afin d'aboutir à un choix de la collectivité vis-à-vis de son assainissement et de tenir compte des potentiels d'urbanisation prévues par son document d'urbanisme, SCE a été mandaté pour réaliser une nouvelle étude de révision du zonage d’assainissement eaux usées.

L'étude de révision du zonage d'assainissement a consisté principalement à étudier la possibilité de desservir par l'assainissement collectif le Quartier Labat et à prendre en compte le projet de réalisation par la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS) de la zone d'activités économiques (ZAE) de Tinga. De plus des investigations complémentaires concernant l'étude de l'aptitude des sols à l'assainissement compléments vis-à-vis des 4 zones d'urbanisation futures ont été réalisées.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 7 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 2. Contexte géographique et environnemental

2.1. Contexte géographique

Située au sud-ouest du département des Landes, proche du littoral atlantique, à une quarantaine de kilomètres au nord de l'agglomération de Bayonne et une quinzaine de kilomètre à l’ouest de Dax, la commune de Magescq couvre 77.2 km². Le "pays" de la Côte Sud des Landes constitue l'avancée méridionale du plateau sableux landais, limité géographiquement à l'ouest par l'océan, au sud et à l'est par le piémont pyrénéen.

Figure 1: Localisation géographique de la ville de Magescq

Source Géoportail

2.2. Contexte géologique

La commune de Magescq est localisée sur la partie sud-ouest du plateau landais.

Durant le quaternaire, les climats changeants ont entraîné d’importantes modifications du niveau de la mer. La formation du plateau landais résulte d’une régression marine sur des dizaines de kilomètres. Survenue lors de la dernière glaciation du Pléistocène (datant de l’ère Quaternaire), cette formation est récente à l’échelle des temps géologiques. Le vent a joué un rôle prépondérant dans la géomorphologie du plateau. Cette couverture de sables éoliens est alors nommée en géologie, la formation du "Sable des Landes".

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 8 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES Le territoire est uniformément recouvert par des formations sablo-graveleuses fluviatiles ainsi que des sables éolisés appartenant à la formation du Sable des Landes. Cette couche sableuse quaternaire d’origine éolienne, est épaisse de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres et formée de sables plus ou moins fins jaunâtres à blanchâtres.

Figure 2: Contexte géologique

Source : Site InfoTerre BRGM - Carte géologique de Soustons au 1/50 000

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Neuf formations couvrent alors la commune de Magescq :  Sables éoliens des Landes : Sables éoliens ferrugineux, jaunâtres (Tardiglaciaires) ;  Dunes paraboliques à l'intérieur du pays (Boréal à Subboréal, 9000-2700 BP) ;  Sables éoliens des Landes sur terrasses fluviatiles Mindel (Tardiglaciaire) ;  Sables éoliens des Landes sur terrasses fluviatiles Günz (Tardiglaciaire) ;  Alluvions récentes : sables, graviers, argiles (Atlantique supérieur à Subatlantique, 6500- 0 BP) ;  Terrasses à cailloutis et graviers à matrice argilo-sableuse jaunâtre (Pléistocène moyen, Mindel) ;  Terrasse à gros galets sphéroïdes à facettes peu altérés (Pléistocène inférieur terminal, Günz) ;  Sable éolien des Landes sur formation d'Onesse (Tardiglaciaire) ;  Terrasses à galets et cailloutis sableux (Pléistocène inférieure terminal, Günz).

Le long du ruisseau de Magescq et de ses affluents s’étend une bande d’alluvions récentes de sables, limons et graviers, large d’une centaine de mètres pour le vallon principal.

On peut noter, que les sols sableux sont des sols globalement perméables. Les secteurs bénéficiant de sols perméables sont des secteurs favorables à la mise en place de filières d’assainissement non collectif fondées sur l’infiltration des eaux usées traitées.

2.3. Contexte topographique et occupation des sols

2.3.1. Topographie

Sur le plan topographique, la commune de Magescq se trouve en tête de bassin versant. Elle est principalement composée de plaines incisées par de petites vallées constituées par le sable des Landes et par des formations fluviatiles. La commune se situe sur un plateau de faible pente, traversé d’Est en Ouest par le ruisseau de Magescq. Ce ruisseau a provoqué des creusements, engendrant des pentes localement plus marquées (8%) que la topographie globale du plateau. Ces érosions ont créé un vallonnement entre le plateau sableux. Les altitudes oscillent entre 15 et 60 m NGF.

2.3.2. Occupation des sols

L’occupation du sol de la commune de Magescq permet de dégager cinq grandes composantes paysagères lui donnant toute son appartenance à l’unité paysagère de la « Grande lande et ses franges » :  La forêt de Pins ;  Les grandes étendues agricoles ;  Les cours d’eau et plans d’eau ;  La forêt habitée : Les airiaux et quartiers ;  Les espaces urbanisés (bourg).

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L’analyse de l’occupation générale du sol de la commune de Magescq réalisée par ETEN Environnement dans le cadre du diagnostic environnemental produit dans le cadre de l'élaboration du PLU donne les résultats ci-après.

Tableau 1: Proportion des différents types d’occupation du sol sur la commune de Magescq

Occupation du sol Superficie (en ha) Superficie relative (en%) Boisement 6170,270 80,088 Urbain/Routes/Airials 420,995 5,464 Culture 691,680 8,978 Prairie 46,933 0,609 Landes 310,175 4,026 Ripisylve 24,881 0,323 Friche 30,713 0,399 Haie 3,081 0,040 Plan d’eau 4,363 0,057 Lagune 1,241 0,016 Source : ETEN Environnement

Le territoire communal est fortement dominé par la présence de boisements et de cultures. Les landes et prairies occupent également une part non négligeable.

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Figure 3: Répartition de l'occupation du sol sur Magescq

Source : ETEN Environnement

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 12 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 2.4. Zones protégées et classées

2.4.1. Sites Natura 2000

La commission européenne, en accord avec les Etats membres, a fixé, le 21 mai 1992, le principe d’un réseau européen de zones naturelles d’intérêt communautaire. Ce réseau est nommé Natura 2000. L’objectif de ce réseau écologique est de favoriser le maintien de la diversité des espèces et des habitats naturels sur l’ensemble de l’espace communautaire en instaurant un ensemble cohérent de sites remarquables, appelés « sites Natura 2000 », tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles. Le réseau Natura 2000 est le résultat de la mise en œuvre de deux directives européennes :  La Directive 97/92/CEE dite « Directive Habitats » du 27 octobre 1997 portant adaptation à la Directive 92/43/CEE sur la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages. Elle désigne les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ;  La Directive 79/409/CEE, dite « Directive Oiseaux » concernant la conversation des oiseaux sauvages. Elle désigne des Zones de Protection Spéciale (ZPS).

Le territoire communal de Magescq est concerné par le site Natura 2000 " Zones humides de l’arrière-dune du Marensin " (FR7200717).

Ce site Natura 2000 intègre le vallon du Magescq jusqu’à la RD 10E, ainsi que le vallon du ruisseau de Cap-Coste et l’aval du vallon du ruisseau d’Haou. Le périmètre initial a été modifié et a été étendu à l’Est et au Nord de la commune, le long des cours d’eau. Ainsi, 187 ha du site Natura 2000 sont situés sur la commune de Magescq, soit 2,4 % de la surface communale.

Les habitats d’intérêt communautaire inventoriés sur le site Natura 2000 « Zones humide de l’arrière- dune du Marensin » et identifiés sur la commune de Magescq lors de la réalisation du DOCOB sont les suivants :  Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l'Hydrocharition - (code 3 150-2 et 3150-4)  Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion - code 3260-1  Landes humides atlantiques tempérées à Erica ciliaris et Erica tetralix (code 4020-1)  Landes sèches européennes - code 6430-7  Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo- limoneux (Molinion-caeruleae) – code 6410  Mégaphorbiaies hydrophiles d’ourlets planitiaires et des étages montagnards à alpin – code 6430-1

La carte ci-dessous délimite cette zone Natura 2000 sur le territoire de Magescq.

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Figure 4 : Périmètre du site Natura 2000 "Zones humides de l’arrière-dune du Marensin" (FR7200717)

Source : DREAL Aquitaine

Ces zones humides sont très diversifiées, constituées de forêts, landes, marais, lacs, tourbières et rivières. Chacun de ces habitats permet le maintien d’écosystèmes typiques des milieux humides, avec des espèces inféodées à ces milieux aquatiques. La préservation de la qualité de ces espaces est primordiale pour le maintien de la biodiversité et la richesse naturelle du territoire.

2.4.2. ZNIEFF

L'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) initié en 1982 par le Ministère de l'Environnement a pour objectif de recenser de manière la plus exhaustive possible les espaces naturels abritant des espèces rares ou menacées. Cet inventaire n'a pas de valeur juridique directe mais permet une meilleure prise en compte de la richesse patrimoniale territoriale. Deux types de ZNIEFF sont identifiés :  Les ZNIEFF de type 1 : il s’agit de secteurs d’une superficie généralement limitée, définies par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional.  Les ZNIEFF de type 2 : ceux sont des grands ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Les zones de type II peuvent inclure une ou plusieurs zones de type I.

La commune de Magescq est concernée par la ZNIEFF de type 2 " Zones humides d’arrière-dune du Marensin " (720001983) sur la partie ouest du territoire communal. Elle s’arrête à l’ouest de la RD 16, bien que des milieux comparables existent en amont de cette route.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 14 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES Cette Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique, Floristique de 2340 hectares concerne le courant de Soustons, la chaîne de plans d’eau et cours d’eau allant de l’étang de Soustons à l’Etang Noir, une partie des vallons des ruisseaux alimentant l’étang de Soustons, dont le Magescq aval. Cette zone est particulièrement riche en espèces d’oiseaux. On y trouve une alternance de milieux (landes, boisements) servant à la fois de zones de reproduction et de zones d’alimentation pour certains vertébrés. La coexistence de ces deux milieux est donc favorable pour ces espèces. Par ailleurs, elle assure une bonne diversité spécifique.

La carte ci-après localise l’étendu de la ZNIEFF sur la commune de Magescq.

Figure 5 : Périmètre de la ZNIEFF "Zones humides d’arrière-dune du Marensin" (720001983)

Source : DREAL Aquitaine

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 15 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 2.4.3. Site inscrit

Un site naturel inscrit est un label officiel français qui désigne les sites naturels dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque exceptionnel qui, sans présenter une valeur ou une fragilité telles que soit justifié leur classement, ont suffisamment d’intérêt pour que leur évolution soit surveillée de très près. La commune de Magescq est concernée par un site inscrit sur la partie Est de son territoire : Site des Etangs landais sud (SIN0000208) localisé sur la figure ci-après.

Figure 6 : Site Inscrit " Etangs landais sud")

Source : DREAL Aquitaine

Le site inscrit des Etangs landais sud s’étend sur plusieurs milliers d’hectares, entre l’océan et la RD 652. Il comprend dans son périmètre plusieurs étangs classés eux-mêmes au titre des sites. Le site inscrit généralisé constitue en quelque sorte un écrin à la multitude de sites classés du littoral. Les étangs Blanc, Noir, Hardy, de Laprade, de Moliets, de Soustons, de Léon et de Moysan comptent parmi les étangs classés du site inscrit des étangs landais Sud.

Ce site présente plusieurs unités paysagères : - le littoral, - les dunes boisées entre océan et lacs littoraux, - le réseau hydrographique comprenant les étangs littoraux et les courants qui les relient, - la pinède du plateau landais, - les bourgs, hameaux et airiaux.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 16 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 2.5. Politique et programme de reconquête de la qualité des eaux et des milieux aquatiques

2.5.1. Directive Cadre sur l'Eau (DCE)

La Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil, du 23 octobre 2000, établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau, dite « Directive Cadre sur l’Eau », définit un cadre pour la gestion et la préservation des eaux par grand bassin hydrographique. Avec ce texte, l'union européenne se dote non seulement d'un cadre de référence mais aussi d'une nouvelle ambition en fixant des objectifs de qualité pour tous les types d’eau.

La directive cadre confirme et renforce les principes de gestion de l'eau en définis par les lois de 1964 et de 1992 : la gestion par bassin versant, la mise en place d'un document de planification (le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux - SDAGE), le principe de gestion équilibrée pour satisfaire tous les usages, la prise en compte des milieux aquatiques, la participation des acteurs de l'eau à la gestion, le principe « pollueur-payeur ».

Elle oriente et enrichit la révision du SDAGE 1996 avec 4 innovations majeures :  une logique de résultats : atteindre le bon état des eaux et des milieux aquatiques d'ici 2015 et stopper la dégradation de la ressource,  l'écosystème au premier plan pour la bonne gestion de l'eau,  la participation de tous les acteurs comme clé du succès  la transparence des coûts liés à l'utilisation de l'eau et à la réparation des dommages à l'environnement.

Les objectifs environnementaux de la DCE concernent les cours d’eau, les lacs, les eaux côtières, les eaux estuariennes et lagunaires (eaux de transition*) et les eaux souterraines :  Bon état des eaux en 2015  Non détérioration des eaux  Réduction des substances dangereuses et/ou prioritaires  Exigences particulières définies pour les zones protégées, notamment réduction du traitement nécessaire à la production d'eau destinée à la consommation humaine.

Le bon état des masses d’eau de surface est la combinaison du bon état chimique et du bon état écologique tandis que le bon état des masses d’eau souterraines combine le bon état chimique et le bon état quantitatif.  Bon état chimique : L'état chimique est l'appréciation de la qualité d'une eau sur la base des concentrations en polluants incluant notamment les substances dangereuses prioritaires. Pour les eaux de surface, le bon état chimique est atteint lorsque les concentrations en polluants ne dépassent pas les normes de qualité environnementale (NQE).  Bon état écologique : L'état écologique est l'appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. Il s'appuie sur ces critères appelés éléments de qualité qui peuvent être de nature biologique (présence d'êtres vivants végétaux et animaux), hydromorphologique ou physico- chimique.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 17 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES Le bon état des eaux ne pourra raisonnablement pas être atteint sur tous les milieux aquatiques en 2015. Il a fallu tenir compte de l’inertie naturelle des milieux aquatiques, du temps nécessaire pour initier et mettre en œuvre certaines actions et de l’absence de données et de connaissances. Des exemptions à l’objectif de bon état des eaux* en 2015 (objectif moins strict) ou des reports de délais d’obtention (2021, 2027) sont ainsi possibles, à l’exception de l’objectif de non dégradation et ceux spécifiques aux zones protégées (eaux pour l’alimentation en eau potable, eaux pour la baignade,…).

Les principales actions à engager d’ici 2015 pour atteindre les objectifs environnementaux de la DCE constituent le "programme de mesures". Ce programme adopté par le préfet coordonnateur de bassin, est le guide pour l’action des divers partenaires et des services de l’Etat dans le bassin pour la période 2010-2015.

2.5.2. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Adour Garonne (SDAGE)

Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) est un document de planification décentralisé instauré par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992. Le SDAGE et le programme de mesure 2016-2021 ont été approuvés le 1er décembre 2015 par le comité de bassin Adour-Garonne. Le SDAGE 2016-2021 est entré en vigueur début 2016.

Le SDAGE définit pour 6 ans les priorités de la politique de l’eau dans le bassin Adour Garonne et le PDM identifie les actions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs du SDAGE. Les objectifs du SDAGE se déclinent en 4 orientations :  Orientation A : Créer les conditions de gouvernance favorables,  Orientation B : Réduire les pollutions,  Orientation C : Améliorer la gestion quantitative,  Orientation D : Préserver et restaurer les milieux aquatiques

Au travers de ses 4 orientations fondamentales, le SDAGE est un document d'orientation stratégique pour une gestion harmonieuse des ressources en eau entre 2016 et 2021. Il concerne l'ensemble des milieux aquatiques du bassin : les cours d’eau, les lacs, les eaux côtières*, les eaux estuariennes et lagunaires (eaux de transition*) et les eaux souterraines.

Les objectifs de qualité et de quantité des eaux que fixent le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux correspondent :  Pour les masses d’eau de surface, à l’exception des masses d’eau artificielles ou fortement modifiées* par les activités humaines, à un bon état écologique* et chimique ;  Pour les masses d’eau de surface artificielles ou fortement modifiées par les activités humaines, à un bon potentiel écologique et à un bon état chimique ;  Pour les masses d’eau souterraines, à un bon état chimique et à un équilibre entre les prélèvements et la capacité de renouvellement de chacune d’entre elles (bon état quantitatif) ;  À la prévention de la détérioration de la qualité des eaux  Aux exigences particulières définies pour les zones visées au 2º du II (zones protégées), notamment afin de réduire le traitement nécessaire à la production d’eau destinée à la consommation humaine. »

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 18 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES L'élaboration du schéma directeur d'assainissement eaux usées de la commune de Magescq s’inscrit dans les objectifs des orientations A, et B avec les objectifs suivants :  Identifier les solutions et les limites éventuelles de l'assainissement et de l'alimentation en eau potable en amont des projets d'urbanisme et d'aménagement du territoire (A39)  Réduire les pollutions dues au ruissellement pluvial (B2)

2.6. Les eaux souterraines

Le département des Landes est l’un des plus riches en eaux souterraines en France. Plusieurs horizons sédimentaires poreux perméables constituent un système aquifère « multicouches ». Les nappes superficielles sont renfermées dans les sables constituant la couverture géologique. Ce système est en relation avec le réseau hydrographique. Il contribue significativement au débit des cours d’eau en particulier à l’étiage. Le niveau de la nappe évolue annuellement en fonction des phénomènes climatiques et des prélèvements agricoles. En effet, les nappes sont essentiellement alimentées par l’infiltration directe des précipitations. La recharge de la nappe est rapide et d’une année sur l’autre les réserves sont généralement reconstituées.

2.6.1. Les masses d'eau souterraines

La notion de masse d’eau a été introduite en Europe dans le droit de l’environnement par la Directive cadre sur l’eau. La délimitation des masses d’eau souterraine est organisée à partir d’une typologie. Cette typologie est basée sur la nature géologique et le comportement hydrodynamique ou le fonctionnement « en grand » des systèmes aquifères (nature, vitesse de l’écoulement). Elle comprend plusieurs niveaux de caractéristiques qui font qu’en un point quelconque plusieurs masses d’eau peuvent se superposer les unes sur les autres. Au total, il est dénombré 9 masses d’eau souterraines sur la commune de Magescq :

Tableau 2: Inventaire des masses d'eau Souterraine de Magescq CODE NOM DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE FRFG045 Sables plio-quaternaires des bassins côtiers région hydro s et terrasses anciennes de la Gironde

FRFG046 Sables et calcaires plio-quaternaires du bassin Midouze-Adour région hydro q

FRFG070 Calcaires et faluns de l'aquitanien-burdigalien (miocène) captif

FRFG080 Calcaires du jurassique moyen et supérieur captif

FRFG081 Calcaires du sommet du crétacé supérieur captif sud aquitain

FRFG082 sables, calcaires et dolomies de l'éocène-paléocène captif sud AG

FRFG083 Calcaires et sables de l'oligocène à l'ouest de la Garonne

FRFG084 Grés, calcaires et sables de l'Hévétien (miocène) captif

FRFG091 Calcaires de la base du crétacé supérieur captif du sud du bassin aquitain

Seules les masses d’eaux " Sables plio-quaternaires des bassins côtiers région hydro s et terrasses anciennes de la Gironde " et " Sables et calcaires plio-quaternaires du bassin Midouze- Adour région hydro q " sont majoritairement libres.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 19 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 2.6.2. Qualité des eaux souterraines

Le tableau suivant indique l’état des masses d’eau souterraines.

Tableau 3 : Synthèse de l'état des masses d'eau souterraines de la commune de Magescq – Evaluation SDAGE 2016-2021 sur la base de données 2007-2010

Code masse Nom Masse d’eau Etat quantitatif Etat chimique d’eau

Sables plio-quaternaires des bassins côtiers région FRFG045 Bon Bon hydro s et terrasses anciennes de la Gironde

Sables et calcaires plio-quaternaires du bassin FRFG046 Bon Mauvais Midouze-Adour région hydro q

Calcaires et faluns de l'aquitanien-burdigalien FRFG070 Bon Bon (miocène) captif

FRFG080 Calcaires du jurassique moyen et supérieur captif Bon Bon

Calcaires du sommet du crétacé supérieur captif FRFG081 Bon Bon sud aquitain

Sables, calcaires et dolomies de l'éocène- FRFG082 Mauvais Bon paléocène captif sud AG

Calcaires et sables de l'oligocène à l'ouest de la FRFG083 Bon Bon Garonne

Grés, calcaires et sables de l'Hévétien (miocène) FRFG084 Bon Bon captif

Calcaires de la base du crétacé supérieur captif du FRFG091 Bon Bon sud du bassin aquitain

Source : SIEAG – Agence de l’Eau Adour-Garonne

Les objectifs de bon état fixés par le SDAGE Adour Garonne sont présentés ci-après.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 20 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES Tableau 4 : Synthèse des objectifs concernant le bon état des masses d'eau souterraines de la commune de Magescq – Evaluation SDAGE 2016-2021 sur la base de données 2007-2010

Objectif de Objectif de Code masse Nom Masse d’eau bon état bon état d’eau quantitatif chimique

Sables plio-quaternaires des bassins côtiers région FRFG045 2015 2015 hydro s et terrasses anciennes de la Gironde

Sables et calcaires plio-quaternaires du bassin FRFG046 2015 2027 Midouze-Adour région hydro q

Calcaires et faluns de l'aquitanien-burdigalien FRFG070 2015 2015 (miocène) captif

FRFG080 Calcaires du jurassique moyen et supérieur captif 2015 2015

Calcaires du sommet du crétacé supérieur captif FRFG081 2015 2015 sud aquitain

Sables, calcaires et dolomies de l'éocène- FRFG082 2027 2015 paléocène captif sud AG

Calcaires et sables de l'oligocène à l'ouest de la FRFG083 2015 2015 Garonne

Grés, calcaires et sables de l'Hévétien (miocène) FRFG084 2015 2015 captif

Calcaires de la base du crétacé supérieur captif du FRFG091 2015 2015 sud du bassin aquitain

Source : SIEAG – Agence de l’Eau Adour-Garonne

2.6.3. Présentation et fonctionnement des nappes

La commune de Magescq est concernée par une entité hydrogéologique : " 127A0 – Landes Aquitaine Occidentale / Moi-Plio-Quaternaire ". Ce système aquifère libre correspond à une vaste multi-couche, sablo-argileux, composé par les formations du Miocène supérieure au Quaternaire situées entre les ensembles Gironde-Garonne, Adour-Midouze et le littoral. Ce système aquifère vient directement alimenter les aquifères captifs plus profonds auxquels il apparaît étroitement associé. Ce système est aussi en relation avec le réseau hydrographique. Il contribue significativement au débit des cours d’eau en particulier à l’étiage. Le niveau de la nappe évolue annuellement en fonction des phénomènes climatiques et des prélèvements agricoles. Sa recharge est rapide et d'une année sur l'autre les réserves sont généralement reconstituées. Du fait de sa faible profondeur et de ses réserves importantes il présente un intérêt économique primordial

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Hydrogéologie du sable des Landes Le sable des Landes renferme la nappe phréatique la plus étendue de France. Les oscillations de cette nappe, toujours proche de la surface du sol, sont de faibles amplitudes et vont de 1.5 à 3 m environ. Fréquemment, en période de crue elle dépasse le niveau du sol. En hiver, la nappe phréatique se remplit progressivement et la frange capillaire atteint la surface. Elle interdit toute nouvelle infiltration et les précipitations supplémentaires alimentent, soit le ruissellement par les cours d'eau, soit les accumulations qui se forment dans les parties non drainées. Dans une zone privée d'exutoire suffisant, la submersion est à peu près totale. L'eau ne peut s'évacuer que par évaporation et l'infiltration n'intervient à nouveau que lorsque le niveau de la nappe a suffisamment baissé. Le sol peut ainsi rester submergé plusieurs semaines. Dans les zones où le drainage est satisfaisant, le ruissellement des cours d'eau s'ajoute à l'écoulement de la nappe vers ceux-ci. Chaque fois que la pente est suffisante, le débit de ces cours d'eau n'est pas limité par le niveau de base local à l'aval et l'écoulement se fait selon des vitesses localement élevées. Lorsque l'exutoire est insuffisant ou lorsque le niveau de base local est trop élevé, les eaux qui proviennent de la nappe phréatique se répartissent alors dans les parties basses, étendant et déplaçant latéralement les territoires inondés.

La figure ci-après présente les axes d’écoulement des nappes souterraines ainsi que les courbes isopièzes de la nappe.

Figure 7: Carte piézométrique de la nappe superficielle

: Axe d’écoulement de la nappe

: Courbes isopièze de la nappe

Source : BRGM, 1989

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Figure 8: Carte des remontées de nappe

Source : Carte des remontées de nappes - www.inondationsnappes.fr

Sur la commune de Magescq, les secteurs soumis à des risques de remontées de nappe correspondent aux zones bordant le ruisseau de Magescq et ses affluents.

2.6.4. Captages AEP et périmètres de protection

La production d’eau potable est assurée au niveau départemental par le Syndicat Mixte d’Equipement des communes des Landes. Deux forages de prélèvement en eau potable (F1 et F2 " Cere Sarremale") sont présents sur la commune de Magescq, au niveau du quartier de Sarremale, à 2 kilomètre au sud du bourg. Il s’agit des forages communaux dont les codes des points de prélèvement sont : C40168001; C40168002. L’eau potable est captée respectivement à des profondeurs de 216 et 112 mètres dans les aquifères oligocènes aquitaniens. Le stockage se fait au niveau du château d’eau qui a une capacité de 500 m³. Ces forages ont fait l'objet de périmètres de protection (arrêté préfectoral du 29/12/95). Ces derniers sont cartographiés en page suivante.

L'eau est pompée puis désinfectée au bioxyde de chlore avant d'être distribuée sur la commune de Magescq. De plus, les forages sont dotés de périmètres de protection.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 23 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES Figure 9: Localisation des captages pour l'AEP

Forage pour production d'eau potable

Figure 10: Délimitation des périmètres de protection des forages F1 et F2 de Sarremale

Périmètre de protection rapprochée Périmètre de protection éloignée

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2.7. Les eaux superficielles

2.7.1. Hydrographie

La commune de Magescq est concernée par deux bassins versants :  Le bassin versant du lac de Soustons sur une grande partie ouest de son territoire. La superficie totale du bassin versant de Soustons est de 296 km² avec 116 km de linéaire hydrographique. Le ruisseau principal du bassin est le ruisseau de Magescq.  Le bassin versant de l’Adour au sud est de son territoire.

Le réseau hydrographique principal de la commune est ainsi constitué par :

Le ruisseau de Magescq (S42-0400) : Sollicité par les activités agricoles et aquacoles, le Magescq constitue le principal tributaire de l’étang de Soustons et de tout le bassin versant. D’une longueur totale de 25 kilomètres, le Magescq prend naissance sur la commune d’Herm, près du quartier de Mingine, puis traverse la commune de Magescq et son bourg au sein de zones urbanisées et de prairies abandonnées limitant le boisement des berges. Tout au long de son cours, il reçoit les eaux de nombreux petits affluents qui drainent ce territoire essentiellement forestier. Deux kilomètres et demi en amont du débouché dans l’étang, le cours d’eau se divise en deux branches : le bras sud conserve le nom de Magescq alors que le bras nord devient le canal de Peyroux.

Figure 11: Le ruisseau de Magescq en aval de la RD 16 à l'ouest du bourg

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Les affluents du ruisseau de Magescq  Le ruisseau de Saunus (S4200550), d’une longueur de 5,7 kilomètres. Ce ruisseau possède deux sources au sud de : Source de Clémens et Source de Sourdat. Sa largeur peut atteindre 3 mètres pour une pente moyenne de 10%. Sur sa partie amont, ce ruisseau circule dans un vallon étroit et encaissé.  Le ruisseau de la Moulaque (S4210520) d’une longueur de 5 kilomètres. Sa source se situe près du lieu-dit Balenton, à Magescq, en limite de la RN 10. Sa largeur peut atteindre 3 mètres pour une pente moyenne de 6%.  Le ruisseau de la Papeterie (S4210530), d’une longueur totale de 5 kilomètres. Sa source se situe au sud-est de Magescq, au lieu-dit Bernot. Sa largeur peut atteindre 3 mètres pour une pente moyenne de 8%.  Le ruisseau de Cap-Coste (S4210500), d’une longueur de 3,5 kilomètres. Sa source se situe au nord de Magescq, près du lieu-dit Le . Ce ruisseau, dont la largeur peut atteindre 3 mètres pour une pente moyenne de 8%, circule dans un vallon assez encaissé sur tout son cours.

Le bassin versant de l’Adour :

Le ruisseau de Mollevielle (Q3130560), qui appartient au bassin versant du ruisseau de Poustagnac est alimenté par divers cours d’eau. Il contribue ainsi à l’alimentation de la chaîne des petits étangs artificiels des Abesses ; de Poustagnac et de Christus avant de se jeter dans l’Adour.

Tableau 5: Inventaire des masses d'eau superficielles

BASSIN VERSANT CODE NOM DE LA MASSE D'EAU "RIVIERE" FRFR279 Le ruisseau de Magescq du confluent du Saunus à l'étang de Soustons

FRFR643 Le ruisseau de Magescq de sa source au confluent du Saunus (inclus) Lac de Soustons FRFRR279_2 Ruisseau de la Moulaque

FRFRR643_2 Ruisseau de Saunus

Adour FRFRR328_6 Ruisseau de Poustagnac

Plusieurs plans d’eau et étangs artificiels sont présents sur la commune de Magescq. A noter également la présence de quatre lagunes sur le territoire communal : une au niveau du lieu- dit Sert et les trois autres au lieu-dit d’Arrion (source : Conseil général des Landes). Ces petits plans d’eau naturels dépendent du battement de la nappe d’eau superficielle au cours de l’année et sont souvent temporaires.

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Figure 12: Réseau hydrographique de Magescq

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2.7.2. Statuts des cours d'eau

Les zonages réglementaires issus du SDAGE Adour Garonne 2016-2021 affectant la commune de Magescq sont présentés ci-après.

La commune de Magescq est classée en Zone Sensible (80.95% de son territoire), en Zone Vulnérable et en Zone de Répartition des Eaux :  Les zones sensibles sont des bassins versants, lacs ou zones maritimes qui sont particulièrement sensibles aux pollutions. Il s'agit notamment des zones qui sont sujettes à l'eutrophisation et dans lesquelles les rejets de phosphore, d'azote, ou de ces deux substances, doivent être réduits  Une zone vulnérable est une partie du territoire où la pollution des eaux par le rejet direct ou indirect de nitrates d'origine agricole et d'autres composés azotés susceptibles de se transformer en nitrates, menace à court terme la qualité des milieux aquatiques et plus particulièrement l'alimentation en eau potable.  Les zones de répartition des eaux sont des zones comprenant des bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques ou des systèmes aquifères, caractérisées par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins. Dans ces zones, les prélèvements d'eau supérieurs à 8 m³/sec sont soumis à autorisation et tous les autres sont soumis à déclaration.

La procédure de révision du classement des cours d’eau a été engagée en janvier 2010. Les listes 1 et 2 des cours d’eau, classés au titre de l’article L214-17 du code de l’environnement, ont été arrêtées par le préfet coordonnateur du bassin Adour-Garonne le 7 octobre 2013. Ce classement des cours d’eau vise à la protection et à la restauration de la continuité écologique des rivières :  la liste 1 fixe la liste de cours d’eau sur lesquels la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle à la continuité écologique est interdit  la liste 2 fixe la liste des cours d’eau sur lesquels il convient d’assurer ou de rétablir la libre circulation des poissons migrateurs et le transit des sédiments, dans les 5 ans qui suivent la publication de la liste des cours d’eau. Les anciens classements (rivières réservées et cours d’eau classés au titre de l’article L432-6 du Code de l’Environnement) sont désormais caducs. Le ruisseau de Magescq est classé en liste 1 et 2 de l’article L.214-17 du Code de l’Environnement.

2.7.3. Hydrologie

La station hydrométrique la plus proche est localisée sur la commune même de Magescq sur le ruisseau de Magescq. Elle permet de suivre son débit depuis 1968.

Le Magescq est un cours d'eau à faible module présentant des variations saisonnières peu marquées en moyenne. La moyenne annuelle calculée est de 1.02 m3/s. Le débit d’étiage mensuel sur cinq années est de 0.66 m3/s. Le débit de crue estimé par la loi de Gumbel montre une valeur de 6.9 m3/s (cinquantennale). Le débit instantané maximal est de 15.3 m3/s (débit estimé pour le 14/06/1977).

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Tableau 6: Débits calculés sur le ruisseau de Magescq – Station de Magescq (sur la base de 48 années de données) S4214010 : Le Magescq à Magescq Débit moyen du Magescq sur cette station : 1.02 m³/s

Modules interannuels (naturels) - Crues ( loi de Gumbel - septembre à août ) - données calculées sur 48 ans données calculées sur 46 ans Statistique QJ (m3/s) Occurence QJ (m3/s) Biennale 2.8 Moyenne 1.02 Médiane 1 Quinquennale 4.1 Quinquennale sèche 0.85 Décennale 5 Quinquennale humide 1.2 Vicennale 5.8 Cinquantennale 6.9

Débit de basses eaux ( loi de Galton - janvier à décembre ) - données calculées sur 48 ans Occurence VCN3 (m3/s) VCN10 (m3/s) QMNA (m3/s) Biennale 0.68 0.69 0.73 Quinquennale sèche 0.6 0.62 0.66 Moyenne 0.68 0.7 0.74 Ecart Type 0.09 0.09 0.09 *Le VCNn est le débit minimal ("moyen") calculé sur n jours consécutifs *QMNA=Débit mensuel minimal annuel

Figure 13 : Moyennes mensuelles des débits du Magescq sur les 4 dernières années

L’évolution annuelle du débit du Magescq ces quatre dernières années suit la tendance moyenne calculée. On note toutefois qu’en 2014 et 2015, le débit du Magescq était particulièrement fort en période hivernale. On observe également un débit très supérieur à la moyenne en 2013 sur les mois de Juin et Juillet. Enfin on observe un débit en baisse durant le mois de décembre par rapport à la moyenne calculée.

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L’évolution du débit du Magescq sur les années présentées sur ce graphique montre une stabilité générale du débit moyen annuel. On observe cependant des variations mensuelles accentuées sur certaines années entre les mois de novembre et mars.

2.7.4. Bilan de la qualité des eaux

2.7.4.1. Surveillance de la qualité des eaux

Le ruisseau de Magescq fait notamment l'objet d'un suivi mensuel de la qualité de ces eaux par l'AEAG sur la commune de Magescq et en aval cette dernière sur les points ci-après  Pont sur voie communale de Larroze à Magescq (RCA) - (code 05197220),  Pont reliant la D150 à la D116 à Azur (RCD 40, RCA et RCS - (code 05197200).

De plus, le Syndicat Mixte de Rivières Côte Sud a mis en œuvre dans le cadre de l'étude de définition d'une stratégie de gestion pour les cours d'eau des bassins du courant de Soustons, un premier suivi qualitatif du bassin versant du courant de Soustons au travers d’analyses physico-chimiques sur 15 point de contrôles dont un situé sur la commune de Magescq et un localisé en aval sur la commune d'Azur. Dans le cadre du réseau mis en place par le SMRCS, la qualité des cours principaux et affluents est suivi pour la première fois depuis 2015 au travers de la réalisation de 4 campagnes (hautes eaux par temps sec et temps de pluiet et basses eaux par temps sec et temps de pluie).

Figure 14 : Localisation des sites de mesures qualité des cours d'eau

Site de mesures qualité AEAG et Département 40 Site du suivi SMRCS

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 30 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 2.7.4.2. Qualité des eaux superficielles

Le tableau suivant présente l’état écologique et chimique des masses d'eau de la commune de Magescq définis dans le cadre du SDAGE Adour Garonne 2016-2021.

Tableau 7: Etat et objectifs des masses d'eau du SDAGE Adour Garonne 2016-2021

Etat Code masse Etat Objectif Objectif Nom masse d'eau chimique* d'eau écologique * écologique chimique

Le ruisseau de Magescq FRFR643 de sa source au confluent Moyen Bon état 2021 Non classé Bon état 2015 du Saunus (inclus)

Le ruisseau de Magescq FRFR279 du confluent du Saunus à Moyen Bon état 2015 Bon Bon état 2015 l'étang de Soustons FRFRR279_2 Ruisseau de la Moulaque Moyen Bon état 2021 Bon Bon état 2015 FRFRR643_2 Ruisseau de Saunus Bon Bon état 2015 bon Bon état 2015 FRFRR328_6 Ruisseau de Poustagnac Moyen Bon état 2021 Bon Bon état 2015

* Evaluation SDAGE 2016-2021 sur la base de données 2011 - 2012 - 2013 Excepté pour le ruisseau de Saunus, d’après l’analyse des derniers indicateurs de suivi, le bon état écologique n'est pas atteint sur les masses d'eau du territoire communal de M agescq.

Les tableaux suivants présentes les pressions connues sur ces masses d’eau :

Figure 15 : Pressions évaluées sur le Magescq de sa source au confluent du Saunus (FRFR643)

Source : SIEAG

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Pour le ruisseau de Magescq en amont du confluent du Saunus, des améliorations de qualité peuvent être attendues en continuant à diminuer les pressions telles que : - Rejets d'assainissement domestique - Pesticides - Irrigation

Figure 16 : Pressions évaluées sur le Magescq du confluent du Saunus à l'étang de Soustons (FRFR279)

Source : SIEAG

Pour le ruisseau de Magescq du confluent du Saunus à l'étang de Soustons, des améliorations de qualité peuvent être attendues en continuant à diminuer les pressions telles que : - Rejets d'assainissement industriel - Irrigation

Vis-à-vis de la masse d'eau du ruisseau de la Moulaque aucune pression significative n'a été recensée par l'AEAG tandis que pour la masse d'eau du ruisseau de Saunus une pression significative liée aux rejets industriels est indiqué sans doute en raison de la présence d'une pisciculture.

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Figure 17 : Pressions évaluées sur le ruisseau de Poustagnac (FRFRR328_6)

Pour le ruisseau de Poustagnac, des améliorations de qualité peuvent être attendues en continuant à diminuer les pressions telles que : - Rejets d'assainissement domestique - Rejets d'assainissement industriel - Altération physique du cours d’eau (obstacles)

2.7.5. Usages des milieux aquatiques

Les cours d'eau de Magescq font l'objet d'activités de pêche, d'irrigation et de pisciculture.

2.7.5.1. Pêche

Le ruisseau de Magescq jusqu'à l'étang de Soustons et ces affluents sont classés en 1er catégorie piscicole.

La qualité des eaux et le débit relativement constant, même en période de sécheresse permet le développement des Truites Fario, de quelques Brochets, des Vairons, des Anguilles, des Loches de rivières et de petites Lamproies.

Les cyprinidés sont très peu nombreux. On note quelques Gardons dans la partie aval du ruisseau de Magesq.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 33 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 2.7.5.2. Irrigation

Sur la commune de Magescq 14 points de prélèvement en rivière sont recensés. Ils représentaient pour l'année 2014, un volume prélevé de 103 882 m3. Il faut noter que les prélèvements dans la nappe phréatique pour l'irrigation ont représenté 965 943 m3 en 2014.

2.7.5.3. Pisciculture

Sur la commune de Magescq, deux piscicultures sont en activité :  Pisciculture des Anious sur le ruisseau de Saunus  Pisciculture de Chiouleben sur le ruisseau de Magescq en aval du bourg.

Ces deux piscicultures sont situées en dérivation du cours d’eau. Un v annage est présent pour permettre l’alimentation des bassins.

Figure 18 : Vues des piscicultures

Chiouleben Les Anious

2.8. Synthèse des enjeux milieux récepteurs

L'enjeu majeur concernant les milieux récepteurs dans le cadre du zonage d'assainissement est la préservation de la qualité des eaux du ruisseau de Magescq. En effet, ce dernier et les zones humides associés constitues des habitats favorables à une faune de grand intérêt écologique (zone Natura 2000, ZNIEFF).

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 34 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 3. Contexte humain

3.1. Démographie et habitat

3.1.1. Démographie

La commune de Magescq comptait 2 035 habitants permanents au dernier recensement de 2015.

Tableau 8: Population de Magescq – Données INSEE de 1968 à 2015

Taux de variation Population annuelle municipale (%) 1968 1 109 -

1975 1 111 0,00%

1982 1 149 0,50%

1990 1 218 0,70%

1999 1 378 1,40% 2010 1 853 2,70% 2015 2 035 1,90%

La population de Magescq augmente constamment depuis de nombreuses décennies. Son taux de variation annuel n’a cessé lui aussi d’augmenter de 1968 à 2015 et fut de + 1.9 % ces dernières années. Cette augmentation de population résulte, d’une part, de "l'effet littoral" et, d’autre part, du développement des agglomérations urbaines des départements voisins.

3.1.2. Logements

Le développement démographique de Magescq est intimement lié à l'évolution du domaine bâti.

Tableau 9: Evolution du nombre de logements par catégorie – Données INSEE de 1968 à 2015

1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 Ensemble 390 459 472 558 652 930 1033 Résidences principales 343 364 406 465 549 762 838 Résidences secondaires et logements occasionnels 27 42 41 59 72 92 97 Logements vacants 20 53 25 34 31 76 98

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Les résidences secondaires ou logements occasionnels augmentent lentement, avec une moyenne d'environ 1 logements de plus par année ces 5 dernières années. Les logements vacants représentent tout de même près de 9.5% de l’ensemble des résidences.

En 2015, le taux d'occupation moyen est de 2.4 habitants par logement et est relativement stable depuis 2008.

3.1.3. Perspectives d'évolution de la population et du bâti

Le PLU de Magescq est en cours d'élaboration depuis 2013.

Dans le cadre du PLU de Magescq qui a été arrêté par le conseil communautaire de la MACS le 16 mai 2018 (cf. plan du zonage du PLU en annexe 1), un potentiel de production de 381 logements réparties de la façon suivante a été défini : o 221 logements en zones AU o 139 logements en zone U o 21 logements en STECAL (secteur de taille et de capacité d'accueil limité) - Béderède : 2 logements - Collonque : 4 logements - Houdin : 7 logements - Labat : 8 logements

Sur Magescq, il a été évalué que pour le maintien de la population actuelle, la commune devait produire 155 logements sur 10 ans.

Les cartes des parcelles potentiellement densifiables sont présentées en annexe 2.

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3.2. Activités

3.2.1. Activités agricoles

Selon les données du recensement agricole de 2010, la Surface Agricole Utile (SAU) de Magescq couvre environ 960 hectares, soit 12,4 % de la superficie totale communale (7 712 hectares), ce qui montre que l’activité agricole est non négligeable sur le vaste territoire communal.

Lors de l’enquête réalisée en Mairie, en 2012, dans le cadre de l'élaboration du PLU, 24 sièges d’exploitation ont été recensés sur le territoire communal. Ces sièges se répartissent assez largement sur l’ensemble du territoire. En revanche, plus un seul n’est présent à proximité du bourg. Après une diminution entre 1988 et 2000 (- 11,7 %) liée à des évolutions particulières au sein de certaines exploitations agricoles (agriculture en grande partie tournée vers la production intensives de céréales, d’asperges et de volailles), la Surface Agricole Utile (SAU) a augmenté de 4,8 % durant la période 2000-2010 atteignant alors 960 hectares.

La disparation progressive des petites exploitations est confirmée par l’observation de l’évolution de la taille moyenne des exploitations. En effet, on assiste, durant la même période 1988-2000, à une augmentation compensatoire de la Surface Agricole Utile moyenne de 27,8 %, atteignant alors 37 ha. Cette tendance marque l’évolution des techniques agricoles. En effet, les techniques agricoles permettent aujourd’hui aux exploitants de travailler sur des surfaces plus grandes.

Ainsi, malgré une baisse du nombre d’exploitation, la place de l’activité agricole sur le territoire communal est encore très importante.

Concernant l’élevage, l’activité sur la commune de Magescq est essentiellement orientée vers l’élevage de volailles, activité qui s’est nettement développée dans les années 70. Suivent l’élevage bovin, caprin et la pisciculture. En effet, deux piscicultures sont installées sur la commune. A noter également la présence d’un élevage canin.

Concernant la production végétale, l’essentiel de l’activité est consacrée à la culture du Maïs (59% de la SAU) et aux légumes (notamment l’asperge).

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 37 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 3.2.2. Activités industrielles et artisanales

Quatre installations classées pour la Protection de l'Environnement sont recensés sur la commune de Magescq. Elles sont présentées ci-après.

Tableau 10: Liste des ICPE soumis à autorisation sur la commune de Magescq

NOM DE L'ETABLISSEMENT RUBRIQUE IC ACTIVITE REGIME SEVESO

Pisciculture de Leus Anious 2130 Pisciculture Non Seveso

SCEA de Magescq 2111 - 3660 Pisciculture Non Seveso

Elevage de SA Couvoir de la Cote d'Argent - Betouigt 2111 - 3660 Non seveso volailles 2171 - 2260 - SITCOM Cote Sud des Landes Déchetterrie Non Seveso 2710 - 2791

Ces activités ne sont pas localisées dans la zone du bourg.

De plus, Magescq compte quelques entreprises artisanales et commerces de proximité.

3.2.3. Activité touristique

Le potentiel d'accueil touristique de Magescq est faible. En effet la vocation principale de la commune est résidentielle et non balnéaire. En 2012, près de 90 résidences secondaires sont présentes sur Magescq.

A cela vient s’ajouter, 1 camping de seulement 4 mobil home, 5 gîtes (pour une totalité de 15 chambres), 2 hôtels ayant pour capacité d’accueil maximale 12 et 14 personnes. On compte également 3 restaurants dont "Le Relais de la Poste", restaurant gastronomique tenu par le chef Jean COUSSEAU.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 38 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 4. Présentation de l'infrastructure d'assainissement des eaux usées

Le système d’assainissement de l’aire d’étude se compose d’un réseau de collecte de type séparatif ainsi que d’une station d’épuration de type boues activées à aération prolongée d'une capacité de 5 000 E.H.

Le SYDEC est compétent en matière de collecte de l’assainissement collectif sur la commune de Magescq depuis 2005 et en assure l'exploitation.

4.1. Le système de collecte

4.1.1. Présentation

Le système de collecte des eaux usées se compose de :  14,48 km de réseau gravitaire  2,3 km de réseau de refoulement  7 postes de refoulement d'eaux usées dont 2 sont privés o PR RN10 o PR Grand Maison o PR Margoy o PR Route de Léon o PR Lotissement de la Gare o PR Rue François Donnan.(privé) o PR "Haou d’ici" (privé) o 7 postes de refoulement d'eaux usées dont 2 sont privés  4 surverses o 3 déversoirs d'orage – trop-plein (DO – TP) en amont des PR Margoy, RN10 et Route de Léon o 1 trop-plein (TP) sur le PR Grand Maison

Les réseaux gravitaires d'eaux usées séparatif sont essentiellement de diamètre 180 et 200 mm. Les matériaux des réseaux d'eaux usées séparatifs sont répartis de la façon suivante :  70 % en PVC  27% en béton  3 % en amiante ciment

Les réseaux de refoulement sont en PVC de diamètre 63 mm à 140 mm. Le plan du réseau d'assainissement est joint au présent rapport.

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Tous les postes de refoulement sont équipés en télésurveillance excepté le PR Lotissement de la G are.

Le poste de refoulement Route de Léon constitue le PR principal. Ce poste collecte la totalité des eaux usées du système d'assainissement collectif et alimente la station d'épuration. Le refoulement est équipé d'un débitmètre.

Il faut noter que le DO en amont du PR Route de Léon correspond à un point A2 (code SANDRE).

Figure 19 : Synoptique du système d'assainissement collectif

1 PR Privé "Pompiers" 2 PR Lotissement de la gare

3 PR Privé "Haou d'Ici" 1

4 PR Route de Léon 5 PR RN10 2 6 PR Margoy 7 PR Grand Maison 3

Réseau gravitaire Refoulement Trop plein Trop plein sur réseau

4 5

STEU 6

Infiltration

7

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 40 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 4.1.2. Fonctionnement

Le diagnostic et schéma directeur est actuellement en cours de réalisation par SCE.

Le pré-diagnostic a permis de mettre en évidence : o Une grande variabilité des introductions d'eaux parasites de temps sec liées aux infiltrations en fonction du contexte de nappe et du contexte météorologique Les apports journaliers d'ECPP varient entre 66 et 545 m3/j en février 2014. o En nappe haute, en période la plus défavorable, les apports d'ECPP peuvent représenter jusqu'à près de 79 % des volumes traitées par la station d'épuration o La réaction à la pluie du réseau est plus importante en période de nappe haute

Lors de la campagne de mesures de nappe basse, le volume total collecté moyen temps sec fut de 258.2 m3/j soit : . 34.5 % de la capacité nominale hydraulique de la station d'épuration (750 m3/j en temps sec), . 183% du débit sanitaire théorique. Sur un volume moyen journalier de l’ordre de 258 m3, 84 m3 constituent des eaux claires parasites ce qui représente 33% du volume total collecté par temps sec. Pour la campagne de mesures de nappe basse, la pluviométrie enregistrée a été très faible avec seulement 6.6 mm de pluie. La surface active réelle de Magescq a été évaluée à 9 000 m² soit une réaction à la pluie de 9m³/mm de pluie.

Tandis que lors de la campagne de mesures de nappe haute, le volume total collecté moyen temps sec fut de 541 m3/j soit : . 72 % de la capacité nominale hydraulique de la station d'épuration (750 m3/j en temps sec), . 383% du débit sanitaire théorique. Sur un volume moyen journalier de l’ordre de 541 m3, 346 m3 constituent des eaux claires parasites ce qui représente 64% du volume total collecté par temps sec. En période de nappe haute, la surface active réelle de Magescq est de l’ordre de 19 000 m² soit une réaction à la pluie de 19 m³/mm de pluie.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 41 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 4.2. La station d'épuration

La station d'épuration Magescq est de type boues activées à aération prolongée et a une capacité nominale de 5 000 Equivalents-Habitants (E.H.). Sa mise en service date de juillet 2008. Cette station d'épuration a remplacé la station d'épuration de 1 400 EH dont la mise en service datait de 1991 et dont le rejet s'effectuait dans le ruisseau de Magescq.

4.2.1. Présentation

La station d'épuration de Magescq a été conçue pour traiter les effluents de 5000 E.H. à savoir la charge de référence ci-après :

- 750 m3/j par temps sec - 75 m3/h en pointe par temps sec - 870 m3/j par temps de pluie - 80 m3/h en pointe par temps de pluie

- 300 kg DBO5/j - 600 kg DCO/j - 450 kg MES/j - 70 kg NGL/j - 20 kg P/j

Actuellement, selon l'arrêté préfectoral 21 octobre 2006, fixant les prescriptions techniques complémentaires relatives au dispositif d'épuration des eaux résiduaires urbaines soumis à déclaration de la commune de Magescq, le rejet de la station d'épuration doit respecter les valeurs limites fixées présentées dans le tableau ci-après, soit en concentration, soit en rendement dans le tableau ci- dessous.

Tableau 11: Niveau de rejet de la station d'épuration de Magescq

Concentrations maximales ou Rendements minimums (mg/l) DCO 125 75 %

DBO5 25 70 % MES 35 90 % NGL 15 Pt 2*

* Le niveau de rejet en phosphore est à respecter uniquement en période de rejet au milieu hydraulique superficiel soit dans le ruisseau de Capdet

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Le principe de fonctionnement de la filière de traitement de la station d'épuration de Magescq est présenté ci-après.

Figure 20: Schéma de fonctionnement de la station d'épuration de Magescq

A2 Q Filière eau T.Plein PR Rte de Léon 80 m3/h maxi Filière Boues

Déchets

A3 Réactifs Q

Préleveur Tamiseur Refus compactés 24h maille 1 mm X Rédox Stockage FeCl3 5 m3 Bassin d'aération 3 800 m By pass biologique pass By Q PR toutes eaux Jus du compacteur Filtrats silo concentrateur Filtrats centrifugeuse Recirculation Santaires Dégazeur

Fosse à boues et à flottants

Clarificateur E.Industrielle 12 m Lavage tamiseur Aspersion dégazeur Lavage centrifugeuse Silo concentrateur A4 Q 100 m3

Préleveur Comptage E.Traitée Q A6 24h

Centrifugeuse

PR E.Traitée Q

Compostage Comptage trop plein bassins d'infiltration Bassins d'infiltration (3 x 1 800 m²) Rejet au ruisseau de Capdet

Source : SYDEC

Les eaux usées traitées sont infiltrées dans les formations sableuses plioquaternaires au droit de 3 bassins d'infiltration de 1 800 m² localisés au sud-ouest du bourg le long de la RD 116 (route de Soustons). En période de nappe haute, un dispositif de trop-plein des bassins d'infiltration permet un rejet vers le ruisseau de Capdet. Dans ce cas un traitement du phosphore doit être mis en service.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 43 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 4.2.2. Fonctionnement

Vis-à-vis de la charge organique, le taux de charge actuelle de la station d'épuration de Magescq correspond à 32 % de la capacité organique nominale (5 000 EH).

Vis-à-vis de la charge hydraulique, en période de nappe haute par temps sec, le taux de charge actuel est d'environ 650 m3/j soit 87% de sa capacité nominal de temps sec (750 m3/j), tandis qu’en période nappe basse par temps sec, le taux de charge actuel est d'environ 332 m3/j soit 44% de sa capacité de référence de temps sec. En période de nappe haute et par temps de pluie la capacité nominale de temps de pluie (870 m3/j) peut être dépassée. Le diagnostic et schéma directeur d’assainissement de la commune de Magescq actuellement en cours permettra de définir les travaux à réaliser afin de réduire les introductions d’eaux claires parasites de nappe et de temps de pluie dans le système de collecte des eaux usées.

Depuis sa mise en service, les performances épuratoires de la station d’épuration de Magescq permettent de respecter le niveau de rejet exigé.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 44 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 5. Etude de l'assainissement non collectif

L'assainissement individuel se caractérise par le traitement et l'élimination des eaux usées sur le site même de leur production en terrain privé. Les usagers sont alors responsables de leur installation. Un assainissement individuel comprend deux unités distinctes et complémentaires :  une unité de pré-traitement : la fosse septique toutes eaux,  une unité de traitement - évacuation : l'épandage.

L'évacuation et l'épuration des effluents sont assurées par un épandage dans le sol qui, par sa fonction première dans la chaîne écologique de recyclage et d'élimination des déchets naturels, constitue un milieu particulièrement favorable au traitement des eaux usées.

L'aptitude d'un site à l'assainissement individuel doit prendre en compte deux critères :  l'aptitude du sol à l'assainissement individuel,  l'aptitude de l'habitat à recevoir un dispositif d'assainissement individuel.

Les différents dispositifs envisageables sont les suivants :  Epandage par tranchées à faible profondeur (sol profond),  Filtre à sable vertical (sol imperméable, dénivellation > ou = 1.5 m) avec drainage ou lit à zéolithes (faible emprise au sol),  Tertre d'infiltration (sol peu épais avec nappe d'eau ou sol rocheux ou couche d'argile peu profonde).

La synthèse des contraintes parcellaires et de l’aptitude du sol à l’épandage souterrain permet ensuite de préciser la technique à privilégier pour la réhabilitation des dispositifs d’assainissement individuel pour chaque secteur.

5.1. Réglementation

L'arrêté du 7 mars 2012 modifie l'arrêté du 7 septembre 2009 NOR : DEVO0809422A fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO5 (cf. annexe 3).

L'arrêté relatif aux prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif précise ainsi :  les principes généraux retenus en matière d’ANC (obligations et interdictions),  les prescriptions minimales applicables aux installations de traitement des installations neuves ou à réhabiliter (en distinguant les installations avec traitement par le sol ou par massif reconstitué et les installations avec d’autres dispositifs de traitement),  les prescriptions minimales applicables à l’évacuation des eaux usées traitées.

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Chapitre I, Section 1, "Installations avec traitement par le sol ou par un massif reconstitué" : Article 6, d). « L’ensemble des caractéristiques du sol doivent le rendre apte à assurer le traitement et à éviter notamment toute stagnation ou déversement en surface des eaux usées prétraitées ; en particulier, sa perméabilité doit être comprise entre 15 et 500 mm/h sur une épaisseur supérieure ou égale à 0.70 m ».

Chapitre II, Section 1 "Cas général : évacuation par le sol" : Article 11. "Les eaux traitées sont évacuées, selon les règles de l’art, par le sol en place sous-jacent ou juxtaposé au traitement, au niveau de la parcelle de l’immeuble, afin d’assurer la permanence de l’infiltration, si sa perméabilité est comprise entre 10 et 500 mm/h ». Les eaux usées traitées, pour les mêmes conditions de perméabilité, peuvent être réutilisées pour l'irrigation souterraine de végétaux, dans la parcelle, a l'exception de l'irrigation de végétaux utilisés pour la consommation humaine, et sous réserve d'une absence de stagnation en surface ou de ruissellement des eaux usées traitées."

Chapitre II, Section 2 "Cas particuliers : autres modes d’évacuation" : Article 12. "Dans le cas où le sol en place sous-jacent ou juxtapose au traitement ne respecte pas les critères définis à l'article 11 ci-dessus, les eaux usées traitées sont drainées et rejetées vers le milieu hydraulique superficiel après autorisation du propriétaire ou du gestionnaire du milieu récepteur, s'il est démontré, par une étude particulière a la charge du pétitionnaire, qu'aucune autre solution d'évacuation n'est envisageable". Article 13. "Les rejets d’eaux usées domestiques, même traitées, sont interdits dans un puisard, puits perdu, puits désaffecté, cavité naturelle ou artificielle profonde." En cas d’impossibilité de rejet conformément aux dispositions des articles 11 et 12, les eaux usées traitées conformément aux dispositions des articles 6 et 7 peuvent être évacuées par des puits d’infiltration dans une couche sous-jacente, de perméabilité comprise entre 10 et 500 mm/h, dont les caractéristiques techniques et conditions de mise en œuvre sont précisées en annexe 1 de l'arrêté. Ce mode d’évacuation est autorisé par la commune, au titre de sa compétence en assainissement non collectif, en application du III de l’article L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales sur la base d’une étude hydrogéologique sauf mention contraire précisée dans l'avis publié au Journal officiel de la République française conformément à l'article 9 ci-dessus. L’arrêté rappelle l’interdiction d’implanter un dispositif d’ANC à moins de 35 mètres d’un captage d’eau utilisée pour la consommation humaine et les distances réglementaires suivantes :  3 mètres par rapport aux arbres,  3 à 10 mètres par rapport aux limites avales (distances variables suivant la pente).  5 mètres par rapport aux bâtiments. On notera que le rejet en milieu hydraulique superficiel et les adaptations des certaines filières ou dispositifs au contexte local ne sont plus soumis à dérogation préfectorale. Ce texte organise une procédure destinée à favoriser le développement des dispositifs de traitement non agréés à ce jour. Cette procédure comporte en réalité deux modalités distinctes : une procédure d’agrément complète (d’une durée de 15 mois) et une procédure d’agrément dite simplifiée (d’une durée de 3 mois). La procédure d’agrément complète passe par une évaluation du dispositif de traitement basée sur des objectifs de résultat en matière de performances épuratoires et sur un protocole d’évaluation mis en œuvre par le CSTB ou le CERIB. Les micro-stations et autres dispositifs de traitement marqués CE qui répondent aux performances épuratoires fixées par l’arrêté pourront être soumis à la procédure d’agrément simplifié. Pour ces dispositifs, il ne sera donc pas nécessaire de réaliser d’essais complémentaires à ceux déjà accomplis par les fabricants.

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Une fois agréés par les ministères de la santé et de l’écologie, les dispositifs de traitement seront inscrits sur une liste publiée au journal officiel.

5.2. Rappel des principales conclusions des études déjà réalisées

La situation en matière d’assainissement non collectif a été étudiée principalement au cours de la première étude de zonage réalisée par CETE APAVE dans le cadre de l'étude du schéma directeur d'assainissement réalisée en 2001-2002 puis dans le cadre du diagnostic des dispositifs d'assainissement non collectif réalisée par le SYDEC.

5.2.1. Aptitude des sols

Dans le cadre de l'étude de l'aptitude de sols réalisée en 2001 par le bureau d'étude CETE APAVE, les 9 zones présentés sur la carte ci-après ont été étudiées.

Figure 21: Localisation des zones étudiées vis-à-vis de leur aptitude des sols à l'ANC – Etude CETE APAVE de 2001

Afin de caractériser l'aptitude des sols à l'assainissement non collectif sur les 9 zones étudiées, 14 sondages à la tarière, 4 fosses à la pelle mécanique et 4 tests de perméabilité selon la méthode Porchet ont été réalisés.

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Deux types de sols ont été observés : - Les sols bruns : bruns acides - Les podzols : podzols hydromorphes à alios ferrugineux, podzols humiques hydromorphes.

Les filières d'assainissement non collectif préconisées sont les suivantes :  Tertres d'infiltration : Zones 4, 5, 6, 7, une partie de la zone 8  Tranchées d'infiltration : Zones 1, 2, 3, 9 et une partie de la zone 8.

Un plan ci-joint illustre l'aptitude des sols des zones étudiées. On peut noter que la nature des sols de la zone 9 – quartier Labat qui est concernée par l'étude de la desserte pas l'assainissement collectif dans le présent dossier, permettait la mise en œuvre de tranchées d'infiltration.

5.2.2. Contraintes de l'habitat

Dans le cadre de l'étude réalisée par l'APAVE, les contraintes d'habitat vis-à-vis de l'assainissement autonome avaient été évaluées sur les 9 secteurs déjà étudiés vis-à-vis de l'aptitude des sols à l'assainissement collectif. Les contraintes recensées sont essentiellement celles présentés ci-après : - Zone 1 : 8 habitations avec des contraintes d'encombrement paysager, - Zone 3 : 2 habitations avec des contraintes d'encombrement paysager, - Zone 5 – Larroze Lesclaousses Av Chalosse : 5 habitations avec des contraintes de surface, 13 habitations avec des contraintes d'encombrement paysager, - Zone 6 : 3 habitations avec des contraintes d'encombrement paysager, - Zone 7 : 1 habitation avec des contraintes d'encombrement paysager - Zone 8 : 1 habitation avec des contraintes d'encombrement paysager - Zone 9 : 8 habitations avec des contraintes d'encombrement paysager.

Il faut noter que la zone 5 qui présentait le secteur où le nombre d'habitations présentant des contraintes était le plus important (18) a fait l'objet d'une desserte par l'assainissement collectif en 2016.

5.2.3. Recensement des dispositifs d’assainissement autonomes existants

Un diagnostic des dispositifs d'assainissement non collectif existants sur la commune de Magescq a été réalisé par le SYDEC en 2015.

Le diagnostic des 345 dispositifs d'assainissement non collectifs contrôlés a permis de mettre en évidence :  62 installations conformes dont 35 installations récentes (moins de 5 ans)  246 installations non conformes sans obligation de réaliser des travaux  32 installations non conformes avec obligation de réaliser des travaux dont 13 contrôlés dans le cadre d'une vente  5 installations non renseignées

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Il faut noter que 2 habitations non conformes avec obligation de réaliser des travaux sont localisées dans le quartier Labat. Cependant ces habitations n'ont pas été diagnostiquées avec nuisances et ont été contrôlés dans le cadre d'une vente.

A titre indicatif, les coûts moyens pris en compte pour la réhabilitation de l'assainissement non collectif sont les suivants : - Tranchées d'infiltration : ...... 6 000 € H.T. - Tranchées d'infiltration surdimensionnées ...... 7 000 € H.T. - filtre à sable non drainé : ...... 9 000 € H.T. - filtre à sable drainé : ...... 9 000 € H.T. - tertre d’infiltration et filtre à sable drainé surélevé ...... 11 000 € H.T. - hors parcelle ou micro-station avec agrément : ...... 11 000 € H.T.

- Classiquement, la structure de ces coûts se répartie comme suit : - Neutralisation équipement existant :...... 3 % - Pré-traitement : ...... 32 % - Canalisations : ...... 17 % - Epuration dispersion et regards : ...... 41 % - Réfection et divers : ...... 7 %

- ...... Le coût moyen d'exploitation est de 100 € HT/an par habitation.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 49 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 5.3. Etude complémentaire réalisée

5.3.1. Périmètre de l'étude

L'étude complémentaire réalisée a consisté à étudier l'aptitude des sols à l'assainissement non collectif sur les secteurs pouvant potentiellement s'urbaniser dans le cadre du projet de PLU, non desservi par l'assainissement collectif et dont l'aptitude des sols n'avait pas été étudié lors de l'étude CETE APAVE de 2001. Les zones étudiées sont les suivantes : - Zone 1AUS de 11.39 ha à proximité de l'aire de repos de l'autoroute (projet de circuit pour loisirs motorisés avec emprise au sol des constructions ne pouvant excéder 1% de la surface totale de la zone soit 1139 m², - Zone Nh de 3.2 ha : Quartier Béderère, - Zone Aht Route d'azur de 9 750 m², - Zone Aht Le sert de 14 958 m².

La localisation des secteurs étudiés vis-à-vis de l'aptitude des sols à l'assainissement non collectif est présentée sur le plan ci-joint "Aptitude des sols à l'assainissement non collectif".

5.3.2. Nature des sols des zones étudiées

5.3.2.1. Méthode d'étude

L'analyse des sols des zones étudiées repose sur la réalisation de sondages à la tarière à main jusqu'à la profondeur maximum de 1,20 m sauf obstacle et de tests de perméabilité par la méthode Porchet. La répartition de ces investigations fut la suivante : - Zone 1AUS : 4 tests de perméabilité et 20 sondage à la tarière - Zone Nh Béderère : 2 tests de perméabilité et 8 sondages à la tarière - Zone Aht le Sert : 1 test de perméabilité et 3 sondages à la tarière - Zone Aht route d'Azur : 2 tests de perméabilité et 5 sondages à la tarière

La localisation des investigations pédologiques réalisées est présentée sur le plan ci-joint "Aptitude des sols à l'assainissement non collectif".

Le détail des sondages réalisés à la tarière à main est présenté en annexe 4.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 50 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 5.3.2.2. Types de sol observés

5.3.2.2.1. Zone AUS

L'analyse des sols de la zone à étudier repose sur la réalisation de 20 sondages à la tarière à main jusqu'à la profondeur maximum de 1,20 m sauf obstacle. Pour ces sondages l’on peut en ressortir 3 profils pédologiques différents : - Le profil pour les sondages 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 est caractérisé par une présence importante de matière organique sur les 50 premiers centimètres. Au-delà un horizon d’accumulation ferrugineuse, en forme de croute solide et imperméable, est présent (Alios).

-Pour les sondages allant du numéro 8 à 16 et 20, 21, la première couche est identique au sondage précédent (0-80). De 80 cm à 120 cm des taches de rouille, qui correspondent au fer à l'état oxydé sont présentes. Le sol n'est pas saturé en eau actuellement mais est susceptible de contenir de l'eau. On se trouve dans le cas d'une nappe qui remonte périodiquement.

-Les sondages 17, 18, 19, ont une structure sablo-limoneuse jusqu’à 80 cm, au-delà, une couche imperméable d’Alios est présente.

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Tableau 12: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone AUS

1.Généralités Nom du demandeur : MAGESCQ Date d'intervention : 08/12/2016 Météo du jour de l'intervention : Temps sec Zone ZONE AUS Pluviométrie en mm de la semaine précédente : 0 mm

2.Sondages et test de perméabilité

Test de perméabilité Test de porchet Observations T1 T2 T3 T4 Volume écoulé (en ml) 1300 1100 1050 1500 Pente Terrain Plat Perméabilité (K en mm/h) 88 74 71 101 cours d'eau permanent limitrophe Non Sondages

S1,S2,S3,S4,S5,S6,S7 S8,S9,S10,S11,S12,S13 S14,S15,S16 S17,S18,S19 S20,S21

Profondeur 0-20 0-30 0-40 0-20 0-20 Sablo limoneux de couleur Sablo limoneux noir avec Sablo limoneux noir avec Sablo limoneux noir avec présence de Sablo limoneux noir avec beige avec présence de matière présence de matière organique présence de matière organique matière organique présence de matière organique Texture organique Horizon 1 Friable Friable Friable Friable Friable Structure Hydromorphie - - - - - Présence d'eau - - - - - Profondeur 20-50 30-80 40-80 20-80 20-100

Sablo limoneux, couleur beige Sablo limoneux, couleur claire Sablo limoneux, couleur beige Sablo limoneux, couleur foncé Sablo limoneux, couleur beige Texture Horizon 2 Structure Friable Friable Friable Friable Friable Hydromorphie - - - - - Présence d'eau - - - - - Profondeur 50 80-120 80-120 80 100-120 Sablo limoneux orangé, bande Sablo limoneux orangé, bande Sablo limoneux couleur beige, Couche d'Alios d'accumulation humique et d'accumulation humique et Couche d'alios bande d'accumulation humique Texture ferrique ferrique et ferrique Horizon 3 Compacte Friable Friable Compacte Friable Structure Hydromorphie -OuiOui - Oui

- Oui, nappe Oui, nappe - - Présence d'eau

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5.3.2.2.2. Zone Nh - Béderède

L'analyse des sols de la zone à étudier repose sur la réalisation de 8 sondages à la tarière à main jusqu'à la profondeur maximum de 1,20 m sauf obstacle. Pour ces sondages l’on peut en ressortir 2 profils pédologiques différents : - Le profil pour les sondages 1, 2, 3, 4, 5, est caractérisé par une présence importante de matière organique sur les 40 premiers centimètres. Le sable est ici très friable. Sur les 70 cm suivants un sable brun avec une présence de sable grossier. Sur les 10 derniers centimètres l’on trouve du sable blanc sans traces d’hydromorphie. -Pour les sondages 6, 7, 8, l’on trouve un sable plus foncé avec une présence de matière organique plus en profondeur que les sondages précédents. Ici non plus il n’y a pas de traces d’hydromorphie jusqu’à 1.20m.

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Tableau 13: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone Nh - Béderède

1.Généralités

Nom du demandeur : MAGESCQ Date d'intervention : 09/12/2016

Météo du jour de l'intervention : Temps sec Zone Zone NH Béderède Pluviométrie en mm de la semaine précédente : 0 mm

2.Sondages et test de perméabilité Test de perméabilité Test de porchet Observations T1 T2

Volume écoulé (en ml) 1500 1300 Pente Plat

Perméabilité (K en mm/h) 101 88 cours d'eau permanent limitrophe Oui

Sondage Puit à proximité de cette zone avec une profondeur de 12 m. (Aucunes traces d'eau).

S1,S2,S3,S4,S5 S6,S7,S8 Profondeur 0-40 0-30 Sablo limoneux noir avec Sablo limoneux noir avec présence de matière organique présence de matière organique Texture Horizon 1 Structure Friable Friable

Hydromorphie - - - - Présence d'eau 40-100 30-80 Profondeur Texture Sable brun Sable brun

Horizon 2 Structure Friable Friable

Hydromorphie --

Présence d'eau --

Profondeur 100-110 80-120

Texture Sablo limoneux, couleur beige Sable plus clair

Horizon 3 Structure Friable Friable

Hydromorphie --

Présence d'eau --

Profondeur 110-120 -

Texture Sable blanc -

Horizon 4 Structure Friable -

Hydromorphie --

Présence d'eau -- SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 54 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

5.3.2.2.3. Zone Aht - Le Sert

L'analyse des sols de la zone à étudier repose sur la réalisation de 3 sondages à la tarière à main jusqu'à la profondeur maximum de 1,20 m sauf obstacle. Pour ces sondages l’on peut en ressortir 2 profils pédologiques différents : - Le profil pour les sondages 1 et 2 et 3 est caractérisé par une présence importante de matière organique sur les 40 premiers centimètres avec un sable très foncé et composé d’éléments grossiers. De 40 à 60 cm pour les deux premiers sondages et de 40 à 80 cm pour le troisième, un sable de couleur plus foncé mais avec des grains plus fin en résulte. Sa texture est plus légère. La dernière couche est composée d’Alios pour les sondages 1 et 2 avec une structure compacte et imperméable. Sur le troisième sondage l’on trouve des traces d’hydromorphie à partir de 80 cm avec une texture humide et froide.

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Tableau 14: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone Aht – Le Sert

1.Généralités Nom du demandeur : MAGESCQ Date d'intervention : 09/12/2016 Météo du jour de l'intervention : Temps sec Zone Zone Aht Le Sert Pluviométrie en mm de la semaine précédente : 0 mm

2.Sondages et test de perméabilité Test de perméabilité Test de porchet Observations T1 -

Volume écoulé (en ml) 1190 - Pente Plat

Perméabilité (K en mm/h) 80 - cours d'eau permanent limitrophe Non

Sondage Puit à proximité de cette zone avec une nappe à une profondeur de 2,10 m/TN S1,S2 S3 Profondeur 0-40 0-40 Sablo limoneux noir avec Sablo limoneux noir avec présence de matière organique présence de matière organique Texture Horizon 1 Structure Friable Friable

Hydromorphie - -

Présence d'eau - -

Profondeur 40-60 40-80

Texture Sable plus foncé Sable plus foncé

Horizon 2 Structure Friable Friable

Hydromorphie --

Présence d'eau --

Profondeur 60 80-120 Sablo limoneux, couleur beige Couche d'Alios Texture avec traces d'hydromorphie Horizon 3 Structure Compacte Friable

Hydromorphie -oui

Présence d'eau -oui,nappe

Profondeur --

Texture --

Horizon 4 Structure --

Hydromorphie --

Présence d'eau --

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5.3.2.2.4. Zone Aht - Route d’Azur

L'analyse des sols de la zone à étudier repose sur la réalisation de 5 sondages à la tarière à main jusqu'à la profondeur maximum de 1,20 m sauf obstacle. Pour ces sondages l’on peut en ressortir 2 profils pédologiques différents : - Le profil pour les sondages 1 et 2 et 3 est caractérisé par une présence importante de matière organique sur les 60 premiers centimètres avec un sable très foncé et composé d’éléments grossiers. Par la suite il y a deux autres horizons moins distincts avec un sable de couleur beige sur 30 cm et un sable encore plus clair sur le dernier horizon. Celui-ci est composé de sables fins. Pour les sondages 4 et 5 qui se situent au bas de la zone qui est proche du cours d’eau, l’on trouve la présence de la nappe à partir de 60 cm. Avec des traces d’hydromorphie bien visibles et une texture du sable humide.

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Tableau 15: Tableau de synthèse des tests de perméabilités et des relevés pédologiques effectués sur la zone Aht – Route d'Azur

1.Généralités Nom du demandeur : MAGESCQ Date d'intervention : 09/12/2016 Météo du jour de l'intervention : Temps sec Zone Zone Aht Route d'Azur Pluviométrie en mm de la semaine précédente : 0 mm

2.Sondages et test de perméabilité Test de perméabilité Test de porchet Observations T1 T2

Volume écoulé (en ml) 1330 1260 Pente Faible pente

Perméabilité (K en mm/h) 90 85 cours d'eau permanent limitrophe Oui

Sondage

S1,S2,S3 S4,S5

Profondeur 0-60 0-30

Sablo limoneux noir avec Sablo limoneux noir avec présence de matière organique présence de matière organique Texture Horizon 1 Structure Friable Friable

Hydromorphie - -

Présence d'eau - -

Profondeur 60-90 30-60

Texture Sable beige Sable brun

Horizon 2 Structure Friable Friable

Hydromorphie --

Présence d'eau --

Profondeur 90-120 60-120

Texture Sablo limoneux, plus clair Sable plus clair

Horizon 3 Structure Friable Friable

Hydromorphie -oui

Présence d'eau - oui, nappe

Profondeur --

Texture --

Horizon 4 Structure --

Hydromorphie --

Présence d'eau --

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5.3.2.3. Tests de perméabilité

La perméabilité des sols a été vérifiée sur différends emplacements dans la zone 1AUS, NH Béderède, Aht-Le Sert et Aht Route d’azur le 08 et 09 décembre 2016. Les tests ont été effectués pendant 10 minutes après 4 heures d'imbibition à 60 cm de profondeur. Les résultats de ces mesures sont présentés dans le tableau ci-après.

Tableau 16 : Résultats des tests de perméabilité

Volume Coefficient de Perméabilité du Zone concernée Mesure écoulé (en perméabilité K sol ml) (en mm/h) Test 1 (T1) 1300 88 Perméable Zone 1AUS Test 2 (T2) 1100 74 Perméable Test 3 (T3) 1050 71 Perméable Test 4 (T4) 1500 101 Perméable Test 1 (T1) 1500 101 Perméable Zone Nh - Béderède Test 2 (T2) 1300 88 Perméable Zone Aht – Le Sert Test 1 (T1) 1190 80 Perméable Test 1 (T1) 1330 90 Perméable Zone Aht - Route d’Azur Test 2 (T2) 1260 85 Perméable

Situation de la parcelle étudiée selon XP DTU 64.1 d’aout 2013 (normalisation française) :

K=30 K=50 K=200 K=500

Perméabilité Moyennement Perméable Très Perméable médiocre perméable

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L'aptitude des sols à l'épandage souterrain des eaux usées préalablement traitées dépend de trois facteurs : -la profondeur du sol, -l'excès d'eau, -la texture.

Les filières d'assainissement non collectif préconisées ont été définies selon la méthodologie présentée dans le tableau ci-après.

Tableau 17 : Méthodologie de définition des filières d'assainissement non collectif

Insuffisamment Perméable ou peu Sol Perméable Perméable Perméable perméable perméable

Substratum Filtrant Filtrant Imperméable Filtrant Filtrant

Toit de la nappe Absence ou Nappe affleurante Eau Absence Absence entre 0.2 et 1 m de nappe perchée ou sub-affleurante profondeur

Epandage Sol reconstitué Sol reconstitué Sol reconstitué Solution Sol reconstitué souterrain drainé surélevé surélevé drainé

Filtre à sable Filtre à sable Tranchées Filtre à sable Filière vertical non Tertre d'infiltration vertical surélevé filtrantes vertical drainé drainé drainé

En fonction des secteurs plusieurs solutions vont être envisagées : - Pour la zone 1 AUS qui présente des traces de nappes à partir de 80 cm une filière avec un tertre d’infiltration sera privilégiée. - Pour la Zone Nh Béderède présentant un sol sableux sans aucune trace de nappe un assainissement par tranchées filtrantes sera préconisé. - Pour la zone Aht Le Sert ou des traces d’hydromorphie sont visibles à partir de 80 cm une filière avec un tertre d’infiltration devra être préconisé. - Pour la zone Aht Route d’Azur, la partie haute (Est) pourra recevoir une filière d’assainissement par tranchées filtrantes. Pour la partie basse qui est au bord d’un cours d’eau (partie la plus à l’ouest) avec une nappe à 60 cm de profondeur le tertre d’infiltration sera à privilégier.

Les filières d'assainissement collectif préconisées sur la commune de Magescq sont présentées en annexe 5.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 60 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 6. Etude des extensions de réseaux d'eaux usées

Un scénario d'extension du réseau d'assainissement afin de desservie le quartier Labat a été étudié. De plus sur la base des données fournies par le service développement économique de la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS), la faisabilité du raccordement de future ZAE de Tinga a été vérifiée. Une collecte séparative des eaux usées de manière à ne pas surcharger hydrauliquement la structure de collecte et de traitement par des apports pluviaux a été retenue.

6.1. Quartier Labat

Le scénario prévoit le raccordement de 21 habitations existantes et de 9 habitations supplémentaires en situation future. La réalisation d'un poste de refoulement s'avère nécessaire. Un raccordement de la totalité des effluents sur le PR Margoy est envisagé. Il faut noter que pour 3 habitations existantes la mise en œuvre d'un poste de relèvement privé sera nécessaire. Le plan du scénario étudié est présenté en annexe 6.

Tableau 18 : Caractéristiques techniques du scénario de desserte du quartier Labat

Desserte du quartier Labat

Linéaire réseau gravitaire (200 mm) 1 137 ml

Linéaire réseau de refoulement 221 ml

Nombre de poste de refoulement 1

Charge actuelle à traiter 50 EH1

Charge future à traiter 27 EH2

Charge à collecter et traiter 77 EH

3 Charge organique en kg DBO5/j 4.62

1Base de 2.4 habitants/habitation (taux d'occupation actuel selon données INSEE) 2Base de 3 habitants/habitation 3Base de 60 g/hab/j

Le montant total des travaux est estimé à 314 400 € HT soit un coût au branchement en situation actuelle de 14 971 € HT et de 10 480 € HT en situation future. Le détail du chiffrage du scénario de desserte du quartier Labat est présenté en annexe 7.

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Magescq Desserte du quartier Labat

. Caractéristiques de la zone

nombre d’habitations actuelles : 21 nombre total d’habitations futures potentielles : 30

. Scénario d'assainissement collectif

- structure à créer : . réseau gravitaire (m) : 1137 . réseau de refoulement (m) : 221 . postes de refoulement (unités) : 1

- traitement : . Charge (E.H.) : 77,4

. Coût d'investissement et d'exploitation

Coût en €HT Coût d'investissement Coût d'exploitation Réseau 314 400 3 892 Station 00 Total Collectif314 400 3 892 Coût /branchement actuel14 971 185 Coût/branchement futur10 480 130

En considérant une majoration de 15 % pour les honoraires, contrôles et imprévus, cela représente un coût d'opération d'environ 361 560 € HT.

Dans le cadre de ce scénario et en considérant le raccordement de la totalité des habitations du secteur Chalosse - Larroze - Bruyères Desclaousses (67 branchements) qui a fait l'objet de travaux d'extension du réseau en 2016, un contrôle de la capacité du PR Margoy a été réalisé. Le tableau ci-après présente l’impact de ces raccordements futurs sur le PR Margoy. Les hypothèses suivantes ont été utilisées : - Zone d’habitat :  Reprise des hypothèses de développement de l'urbanisation évalué dans le cadre de l'élaboration du PLU  un ratio de 2.4 E.H. / logement existant et de 3 EH / logement futur - Débit de pointe = coefficient de pointe x débit horaire Tableau 19 : Impact des besoins futurs sur le PR Margoy

Zone à raccorder Débit futur

Capacité Poste de Débit journalier Débit journalier Débit de pointe nominale* 3 type Potentiel (EH) 3 3 refoulement 3 actuel (m /j)** futur (m /j) futur (m /h) (m /h) U : Extension 2016 secteur Chalosse - Larroze 201 - Bruyères Desclaousses / 67 branchements PR Margoy 35,5 18 Quartier Labat 77 PR Margoy TOTAL 278 42 8,9 * Débit taré des pompes par SCE ** Débit moyen journalier temps sec de juillet 2016 (campagne de mesures nappe basse SCE)

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On peut constater que la capacité de pompage du PR Margoy permet de répondre aux besoins futurs vis-à-vis de la collecte des eaux usées.

6.2. ZAE Tinga

La Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS) dans le cadre de sa compétence "Développement économique" projette la création d'une zone d'activité économique (ZAE) sur le secteur Tinga, au Sud du bourg à l'Est de l'A63. En 2018, une étude préalable pour la desserte de la ZAE de Tinga a été réalisée par le SYDEC (cf. Annexe 8). De plus les plans d'exécution pour la desserte des phases 1 et 2 et le raccordement au réseau d'eaux usées existant de Magescq ont été fournis et son présentés en annexe 9.

Figure 22: Plan du projet de phasage de la ZAE de Tinga

Phase 3

Phase 2

Phase 1 Phase 3

Phase 1

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La création d'un poste de refoulement est envisagée avec un fonçage sous l'autoroute A63 au nord de la ZAE et un raccordement au droit de la tête de réseau de l'impasse de Cantalaoudes.

Tableau 20 : Estimation étude préalable – Desserte par l'assainissement collectif de la ZAE Tinga – Phases 1 et 2

Prestations Assainissement traversant la ZAE Montant € HT Pose de 550 m de canalisation gravitaire PVC DN 200 Pose de 18 regards de visites 240 000 Pose de 18 boîtes de branchements Frais divers 20 000 Montant total des travaux 260 000

Prestations Raccordement Assainissement Montant € HT Pose d’un poste de refoulement Passage en fonçage sous route de délestage de l’A63 (4 m profondeur) 140 000 Pose de 550 ml de canalisation de refoulement Passage en fonçage sous A63 (à 4 m de profondeur) Frais divers 10 000 Montant total des travaux 150 000

Montant total HT des travaux 410 000

Source : SYDEC

Le coût d'investissement pour la MACS pour la desserte pas l'assainissement de la ZAE (hors phase 3) est évalué à environ 410 000 € HT.

De plus, vis-à-vis des bâtiments existants, pour la pose de 7 boites de branchement et frais divers, le SYDEC prendra à sa charge un montant de travaux évalué à 9 000 € HT.

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Tableau 21 : Définition des charges futures à traiter de la ZAE Tinga

HYPOTHESES 1 emploi pour 300 m² 1 emploi = 0,3 EH ########## 1 équivalent habitant 150 L/EH/j 1 équivalent habitant 60 g DBO5/EH/j

Charges Organique Hydraulique Zones à desservir Nombre Nombre Débit Débit de (surfaces des lots) d'emplois d'EH kg DBO5/j journalier pointe m3/j m3/h ZAE Tinga Parcelles avec bâtiments existants (45 000 m²) 150 45 2,7 6,8 1,7 Phase 1 (41 780 m²) 139 42 2,5 6,3 1,6 Phase 2 (18 900 m²) 63 19 1,1 2,8 0,7 Phase 3 (70 300 m²) 234 70 4,2 10,5 2,6

TOTAL 587 176 11 26 6,6

Les charges futures à traiter lié au développement de la ZAE Tinga sont évaluées à 180 EH.

La capacité du réseau aval au point de raccordement du futur refoulement de la ZAE a été vérifiée sur les tronçons présentés sur la figure ci-après.

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Figure 23: Tronçon à l'aval du refoulement de la ZAE de Tinga

NDS_219 – NDS_186

NDS_294 – NDS_219

NDS_319 – NDS_304

NDS_332 – NDS_319

Pour les tronçons présentés ci-avant, le débit capable de la conduite a été calculé selon la formule de Manning-Strickler. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-après.

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Tableau 22 : Vérification du débit capable des collecteurs à l'aval du futur raccordement du refoulement de la ZAE de Tinga

Capacité pour Diamètre de la Longueur 95 % de Tronçon canalisation Z amont Z aval Pente (%) (m) remplissage (mm) (en m3/h) NDS_332 - NDS_319 200 108,24 33,997 31,51 2,30% 175,0 NDS_319 - NDS_304 182 165,13 31,51 30,8 0,43% 73,5 NDS_294 - NDS_219 200 281,5 27,975 25,11 1,02% 153,1 NDS_219 - NDS_186 200 118,1 25,11 24,567 0,46% 78,3

La futur ZAE générera un débit de pointe de l'ordre de 6.6 m3/h. La capacité des réseaux actuels de Magescq est suffisante pour accepter le raccordement de la ZAE de Tinga.

6.3. Incidence financière

La commune de Magescq a transféré sa compétence "Assainissement collectif" au SYDEC. La commune étant déjà équipée d'un système d'assainissement collectif, dans le cadre d'une extension du réseau d'assainissement collectif, conformément au règlement du SYDEC, ce dernier versera une participation correspondant à 35 % du montant des travaux. Le reste de l'investissement sera financé par les subventions éventuelles et la commune. Le prix de l'assainissement collectif pour les usagers correspond au prix définit par le SYDEC sur le comité territorial Marensin Littoral côte Sud.

Sont présentés ci-après les conditions générales de versement des subventions.

Tableau 23 : Conditions générales de versement des subventions

Conseil départemental 40 * Subventions uniquement pour les communes en Agence de l'Eau Adour Garonne régie pour l'eau potable et l'assainissement Communes < 2000 habitants

Montant plafond Taux de subvention Montant plafond Taux de subvention Pas de subvention si coût > 10 000 € HT/branchement Création de réseau EU et PR 7 500 €/branchement 25% 7 500 €/branchement actuel 35% + 5% si régie Unité de traitement (1 750 - 3,25 x Nb E.H.) * Nb E.H. 35% + 5% si régie 1 500 - 3 x Nb E.H.) * Nb E.H d'une capacité 21 EH à 200 E.H. 25% Unité de traitement (1 267 - 0,833 x Nb E.H.) * Nb E.H. 35% + 5% si régie (1100 - Nb EH) * Nb EH de 201 à 500 E.H. * Montant de l'aide calculé sur le coût travaux

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Le projet d'extension du réseau d'assainissement pour desservir le quartier Labat ne serait pas éligible aux subventions de l'Agence de l'Eau.

Sur la base de ces éléments, le tableau ci-après présente pour le scénario d'extension du réseau sur le quartier Labat, la synthèse du coût d'opération, des subventions susceptibles d'être obtenus et la participation financière de la commune et du SYDEC à l'investissement.

Tableau 24 : Synthèse de l'étude financière du scénario d'extension du réseau d'assainissement au quartier Labat

Coût de Conseil Départemental Agence de l'eau Part Auto-financement Part SYDEC l'opération Commune Montant plafond Taux % Aide* Montant plafond Taux % Aide* €HT €HT % €HT €HT % €HT €HT soit en % €HT €HT Réseau de 361 560 € 225 000 € 25% 56 250 € 0% 305 310 € 84% 178 764 € 126 546 € collecte

Dans ces conditions, la participation de la commune au coût de l'opération représente 49.4 % du coût de l'opération soit près de 179 000 € HT. Cette extension permettrait de desservir à terme 30 habitations. Cependant 3 habitations existantes devraient mettre en œuvre un poste de relèvement prévé.

En ce qui concerne la desserte de la ZAE Tinga, la desserte par le réseau d'assainissement et le raccordement au réseau d'eaux usées communale serait pris en charge par la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS) dans le cadre de sa compétence "Développement Economique".

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 68 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 7. Le zonage d'assainissement retenu

Au vu du système d'assainissement collectif déjà existant, des contraintes vis-à-vis de l'assainissement non collectif, des zones d'urbanisation futures et des projets d'extension du réseau d'eaux usées, le zonage d'assainissement retenu est présenté ci-après. Il est présenté sur le plan ci-joint.

7.1. Zones urbanisées

Une actualisation de la zone d'assainissement collectif aux zones urbanisées déjà desservies par l'assainissement collectif est retenue. Conformément au règlement d'urbanisme du PLU, les zones U, UX, UT et US excepté la zone du karting sont desservies par l'assainissement collectif. Il faut noter que les 5 habitations du quartier de la Gare non raccordables actuellement à l'assainissement collectif seront desservies à terme par l'assainissement collectif dans le cadre de l'aménagement de la zone 1 AUd (secteur l'Arcolan). De même, la zone UX de la rue du Moulin qui compte actuellement deux habitations en assainissement collectif sera desservi à terme par l'assainissement collectif dans le cadre de l'aménagement de la zone 1 AUc (Saunus).

Pour le quartier Labat, la desserte par l'assainissement collectif des 21 habitations existantes n'a pas été retenue. En effet ce secteur représente un potentiel de développement de l'urbanisation limité (9 logements) et le cout de l'assainissement collectif est de 14 970 € HT/habitation en situation actuelle et 10 500 € HT/logement en situation future. Ce coût et l'incidence financière pour la commune en l'absence de subvention de l'Agence de l'Eau Adour Garonne a été jugé trop élevé. De plus, même dans le cadre d'une desserte par l'assainissement collectif, 3 habitations devraient mettre en œuvre un poste de relèvement privé. Il faut également noter qu'aucun dispositif d'assainissement non collectif avec nuisances n'a été recensé sur ce secteur.

Toutes les zones Nh seront maintenues en assainissement non collectif. En effet, l'aptitude des sols aboutit à la définition de filières d'assainissement non collectif peu contraignantes (tranchées d'infiltration) ou de filières plus contraignantes mais n'engendrant pas de rejet au milieu superficiel (tertres d'infiltration) selon les zones. De plus il faut noter que le potentiel de développement de l'urbanisation sur les 4 zones Nh ne représente que 21 logements sur un potentiel de développement évalué à 381 logements supplémentaires dans le cadre du PLU.

7.2. Zones d'urbanisation futures

Les zones 1AU se trouvent à proximité immédiate du réseau de collecte des eaux usées actuel ou projeté, ces zones sont donc de faite desservies par l'assainissement collectif. En ce qui concerne la zone 1AUX, la desserte par l'assainissement collectif sera réalisée dans le cadre de la création de la ZAE de Tinga qui sera réalisée par la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS). Seule la zone 1AUS qui fait l'objet d'un projet de circuit pour loisirs motorisés sera maintenue en assainissement non collectif. L'étude des sols de cette parcelle a permis d'aboutir à la prescription de tertres d'infiltration. Il faut noter que l'urbanisation de cette zone sera limitée puisque le règlement d'urbanisme prévoit de limiter l'emprise au sol des constructions à 1% de la surface totale de la zone soit 1139 m².

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 69 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 7.3. Synthèse

Le zonage d'assainissement retenu par la collectivité est le suivant :

 Actualiser la zone d'assainissement collectif aux zones urbanisées déjà desservies par l'assainissement collectif,  Extension de la zone d'assainissement collectif aux zones 1AU et à la zone 1AUX  Maintien du reste du territoire communal en assainissement non collectif.

Par délibération du 16 octobre 2018, le conseil municipal a approuvé le zonage d’assainissement. La délibération est jointe en annexe 10 de ce document.

De plus, conformément à la décision de la Mission régionale d'autorité environnementale du 4 octobre 2018 en application de l'article R122-17 du code de l'environnement (cf. annexe 11), la révision du zonage d'assainissement de Magescq n'est pas soumise à évaluation environnementale.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 70 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 8. Impact sur la station d'épuration

La station d'épuration Magescq est de type boues activées à aération prolongée et a une capacité nominale de 5 000 Equivalents-Habitants (E.H.). Sa mise en service date de juillet 2008. Selon l’étude du schéma directeur d’assainissement actuellement en cours (bureau d’étude SCE), vis- à-vis de la charge organique, le taux de charge actuelle de la station d'épuration de Magescq correspond à 32 % de la capacité organique nominale soit 1 600 EH.

Vis-à-vis de la charge hydraulique, en période nappe haute par temps sec, le taux de charge actuel est d'environ 650 m3/j soit 87% de sa capacité nominal de temps sec (750 m3/j) , tandis qu’en période nappe basse par temps sec, le taux de charge actuel est d'environ 332 m3/j soit 44% de sa capacité de référence de temps sec. En période de nappe haute et par temps de pluie la capacité nominale de temps de pluie (870 m3/j) peut être dépassée.

Le tableau suivant présente le détail du nombre d'équivalents habitants supplémentaires à raccorder au système d'assainissement collectif de la station d'épuration de Magescq dans le cadre du développement de l'urbanisation et des extensions du réseau d'eaux usées.

Tableau 25 : Evaluation des charges supplémentaires à raccorder au système d'assainissement collectif de la STEU de Magescq

Traduction des besoins futurs

Code de la Charge Charge Raccordement Nb lot Nb logements Localisation Vocation Nb. EH zone (projet de organique hydraulique STEU existant futurs PLU) (EH) (m3/j)

Rue Arcolan Habitat 79 237 1AU 237 36

Lotissement "la Pillère" Habitat 32 96 1AU 96 14

AU - urbanisation Lotissement "Les berges du Saunus" Habitat 28 84 1AU 84 13 Le Bosquet - Av du Marensin Habitat 50 150 1AU 150 23 Grandmaison Habitat 32 96 1AU 96 14 ZAE de Tinga Artisanat et services 180 1AUX 180 27 Sous total 221 843 843 126 Zone élargie du bourg Habitat 7 139 438 U 438 66 U - densification Sous total 139 438 438 66 Secteur Chalosse - Larroze - Raccordement de Bruyères - desclaousses Habitat 67 4 173 U 173 26 se cte urs (En cours - travaux 2016) Sous total 67 4 173 173 26 Total Commune de Magescq 67 364 1 454 1 454 218

Avec une charge supplémentaire à traiter de l'ordre de 1 450 EH, au vu de la capacité et du taux de charge de la station d'épuration de Magescq, cette dernière pourra accepter cette charge supplémentaire.

Cependant, afin de limiter les charges hydrauliques entrantes sur la station d'épuration par temps de pluie, des travaux devront être réalisés afin de réduire les introductions d’eaux claires parasites de nappe et de temps de pluie dans le système de collecte des eaux usées. Ces derniers seront prescrits dans le cadre du diagnostic et schéma directeur d’assainissement actuellement en cours d'élaboration.

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 / Page 71 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES 9. Principales dispositions découlant du zonage de l'assainissement

Les dispositions résultant de l'application du présent Plan de zonage ne sauraient être dérogatoires à celles découlant du Code de la Santé publique, ni à celles émanant du Code de l'Urbanisme ou du Code de la Construction et de l'Habitation. En conséquence, il en résulte que d’après la circulaire du 22 mai 1997 : - la délimitation des zones relevant de l'assainissement collectif ou non collectif, indépendamment de toute procédure de planification urbaine, n'a pas pour effet de rendre ces zones constructibles. - qu'un classement en zone d'assainissement collectif ne peut avoir pour effet : . ni d'engager la collectivité sur un délai de réalisation des travaux d'assainissement . ni d'éviter au pétitionnaire de réaliser une installation d'assainissement conforme à la réglementation, dans le cas où la date de livraison des constructions est antérieure à la date de desserte des parcelles par le réseau d'assainissement . ni de constituer un droit, pour les propriétaires des parcelles concernées et les constructeurs qui viennent y réaliser des opérations, à obtenir gratuitement la réalisation des équipements publics d'assainissement nécessaires à leur desserte (les dépenses correspondantes supportées par la collectivité responsable donnent lieu au paiement de contributions par les bénéficiaires d'autorisation de construire, conformément à l'article L 332-6-1 du code de l'urbanisme).

Les habitants de la commune de Magescq se répartiront donc entre usagers de "l'assainissement collectif" et usagers de "l'assainissement non collectif".

9.1. L’assainissement collectif

 Obligations pour les usagers

Ils ont obligation de raccordement et paiement de la redevance correspondant aux charges d'investissement et d'entretien des systèmes collectifs.

On pourra faire une distinction entre :

1. Le particulier résidant actuellement dans une propriété bâtie : - qui devra, dans un délai de 2 ans après l'arrivée du réseau, faire à ses frais, son affaire de l'amenée de ses eaux usées à la connexion de branchement au droit du domaine public ainsi que prendre toutes les dispositions utiles à la mise hors d'état de nuire de sa fosse devenant inutilisée. - et qui d'autre part sera redevable auprès de la commune de la redevance assainissement : taxe assise sur le m³ d'eau consommé et dont le montant contribue au financement des charges du service d'assainissement, à savoir : les dépenses de fonctionnement, les dépenses d'entretien, les intérêts de la dette pour l'établissement et l'entretien des installations ainsi que les dépenses d'amortissement de ces installations

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2. Le futur constructeur : qui sera redevable auprès de la commune : - de la redevance assainissement, au même titre que le particulier, et ce, dans les mêmes conditions que précédemment exposées. - du coût du branchement : montant résultant du coût réel des travaux de mise en place d'une canalisation de jonction entre son domaine et le collecteur principal d'assainissement, diminué du montant de subventions éventuelles et majoré de 10 % pour frais généraux

 Obligations pour les communes

Les communes sont tenues d’assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l’épuration et le rejet ou la réutilisation de l’ensemble des eaux collectées, conformément aux prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées de l’arrêté du 21 juillet 2015.

Elles doivent également mettre en place un service d’assainissement collectif :

Les communes assurent le contrôle des raccordements au réseau public de collecte, la collecte, le transport et l'épuration des eaux usées, ainsi que l'élimination des boues produites. Elles peuvent également, à la demande des propriétaires, assurer les travaux de mise en conformité des ouvrages visés à l'article L. 1331-4 du code de la santé publique, depuis le bas des colonnes descendantes des constructions jusqu'à la partie publique du branchement, et les travaux de suppression ou d'obturation des fosses et autres installations de même nature à l'occasion du raccordement de l'immeuble. L'étendue des prestations afférentes aux services d'assainissement municipaux et les délais dans lesquels ces prestations doivent être effectivement assurées sont fixés par décret en Conseil d'Etat, en fonction des caractéristiques des communes et notamment de l'importance des populations totales agglomérées et saisonnières. (art L 2224-8 du code général des collectivités territoriales).

Sur Magescq cette compétence "Assainissement collectif" a été transféré au SYDEC.

9.2. L’assainissement non collectif

 Obligations pour les usagers Ils ont obligation de mettre en œuvre et d'entretenir les ouvrages (si la commune n'a pas décidé la prise en charge d'entretien) pour les systèmes non collectifs. Les dispositifs d’assainissement individuel doivent permettre le traitement des eaux vannes et des eaux ménagères.

 Obligations pour les communes Parallèlement à l'instauration d'un zonage d'assainissement, la Loi sur l'Eau du 30 décembre 2006 dans son article 54 fait l'obligation aux communes de contrôler les dispositifs d'assainissement non collectif. La mise en place de ce contrôle technique communal doit être assurée au plus tard le 31.12.2012.

Ce travail revient au service public d’assainissement non collectif (ou SPANC). Dans le cas de Magescq, la gestion du SPANC est assurée par le SYDEC.

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Pour les immeubles non raccordés au réseau public de collecte, les communes assurent le contrôle des installations d'assainissement non collectif. Cette mission de contrôle est effectuée soit par une vérification de la conception et de l'exécution des installations réalisées ou réhabilitées depuis moins de huit ans, soit par un diagnostic de bon fonctionnement et d'entretien pour les autres installations, établissant, si nécessaire, une liste des travaux à effectuer.

Les communes déterminent la date à laquelle elles procèdent au contrôle des installations d'assainissement non collectif ; elles effectuent ce contrôle au plus tard le 31 décembre 2012, puis selon une périodicité qui ne peut pas excéder huit ans.

Elles peuvent, à la demande du propriétaire, assurer l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif. Elles peuvent en outre assurer le traitement des matières de vidanges issues des installations d'assainissement non collectif.

Elles peuvent fixer des prescriptions techniques, notamment pour l'étude des sols ou le choix de la filière, en vue de l'implantation ou de la réhabilitation d'un dispositif d'assainissement non collectif. (art L 2224-8 du code général des collectivités territoriales)

Cette vérification se situe essentiellement à deux niveaux : - pour les installations neuves ou réhabilitées : vérification de la conception, de l'implantation et de la bonne exécution des ouvrages, - pour les autres installations : vérification de la conception des installations ; au cours de visites périodiques, vérification du bon état des ouvrages, de leur ventilation, de leur acceptabilité, du bon écoulement des effluents jusqu'au dispositif d'épuration, de l'accumulation normale des boues dans la fosse toutes eaux ainsi que la vérification éventuelle des rejets dans le milieu hydraulique superficiel.

De plus, dans le cas le plus fréquent où la commune n'aurait pas pris en charge l'entretien des systèmes d'assainissement non collectif, la vérification porte également sur la réalisation périodique des vidanges et, si la filière en comporte, sur l'entretien des dispositifs de dégraissage. A la mise en place effective de ce contrôle, l'usager d'un système non collectif sera soumis au paiement de "redevances" qui trouveront leur contrepartie directe dans les prestations fournies par ce service technique. En outre, ce contrôle qui nécessite l'intervention d'agents du service d'assainissement sur des terrains privés a été rendu possible par les dispositions de l'article 46 de la Loi sur l'Eau du 30 décembre 2006 relatif à leur droit d'entrée dans les propriétés privées.

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10. Annexes

ANNEXE 1 : PLAN DU ZONAGE DU PLU (PARTIE CENTRALE)

ANNEXE 2 : CARTES DE PARCELLES POTENTIELLEMENT DENSIFIABLES

ANNEXE 3 : ARRETES DU 7 MARS 2012 ET DU 7 SEPTEMBRE 2009 RELATIFS AUX PRESCRIPTIONS TECHNIQUES APPLICABLES AUX INSTALLATIONS D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF RECEVANT UNE CHARGE BRUTE DE POLLUTION ORGANIQUE INFERIEURE OU EGALE A 1,2 KG/J DE DBO5

ANNEXE 4 : DETAILS DES SONDAGES REALISES PAR SCE A LA TARIERE A MAIN

ANNEXE 5 : FILIERES D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF PRECONISEES SUR LA COMMUNE

ANNEXE 6 : PLAN DU SCENARIO D'EXTENSION DU RESEAU EAUX USEES AU QUARTIER LABAT

ANNEXE 7 : FICHE DETAILLEE DU CHIFFRAGE DU SCENARIO D'EXTENSION DU RESEAU EAUX USEES AU QUARTIER LABAT

ANNEXE 8 : ETUDE PREALABLE – DESSERTE ZAE TINGA (SYDEC)

ANNEXE 9 : PLANS D'EXECUTION – CREATION D'UN RESEAU D'EAUX USEES – REAMENAGEMENT ET EXTENSION DE LA ZAE TINGA

ANNEXE 10 : DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL

ANNEXE 11 : ARRETE PORTANT DECISION D'EXAMEN AU CAS PAR CAS EN APPLICATION DE L'ARTICLE R122-17 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT

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ANNEXE 1 : PLAN DU ZONAGE DU PLU (PARTIE CENTRALE)

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SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 SERT 17 502 151 148 69 152 484 LEGENDE Ntvb pot 277 72 154 153 68 10 20

89 9 =RQHXUEDLQHjYRFDWLRQSULQFLSDOHG KDELWDW 483 434 88 U 18 482

465 156

de de de

de

Passedauy 155 268 72 279 SAUNUS UUa Secteur urbain dense et mixte 309 51 264 66 de 474 65

266 Chemin 40 805 311

806 160 436 Ntvb 231 UR 307 67 UUb 6HFWHXUXUEDLQGHQVHHWPL[WHVRXPLVj2$3 438 DEPOTJUNTRANS 21 0A 230 491 158

775

Juntrans 441 27 282 229 7 73 UX =RQHXUEDLQHjYRFDWLRQG DFWLYLWppFRQRPLTXHV 497 496 62 475 57 149 227 52 6 85

7 Sources A Date : 2 mai 2018 228 32 495 50 248 100m

de 6HFWHXUjYRFDWLRQG DFWLYLWpGHVWLQpHDX[pQHUJLHVUHQRXYHODEOHV 461 COMMUNAUTE DE COMMUNES UXer 721 498 Le Brusle 168 12 100m 12 13 292 MAREMNE ADOUR COTE SUD

55 31

local =RQHXUEDLQHUpVHUYpHDX[LQVWDOODWLRQVPLOWDLUHVHWOHXUVpTXLSHPHQWVDQQH[HV local USUM 74 14 73 280

Castets Route LEGRUE 490 /HV/DQGHVOH'pSDUWHPHQW

747 LEUSANIOUS 6 9XSRXUrWUHDQQH[pjOD 284 =RQHXUEDLQHUpVHUYpHDX[LQIUDVWUXFWXUHVDXWRURXWLqUHV 468 UTUR A 284 489 5 175 SUpVHQWHGpOLEpUDWLRQ 30 22 476 481

551 173 3 136 478 Ntvb N 470 176 290 UR =RQHXUEDLQHGHVWLQpHjGHVDPpQDJHPHQWVD\DQWXQUDSSRUWDYHFOHVORLVLUVRXOHVSRUW 471 161 USUM 174 59 39

519 162 54 467 Hourlans PLAN LOCAL D'URBANISME 60 Grue 291 200 des 285

135 UT =RQHXUEDLQHGHVWLQpHjO DFFXHLOHWO KpEHUJHPHQWGHWRXULVPHHWORLVLUV de Canton DE MAGESCQ 177 29 16 440 222 23 43 172

75 212 202

Juntrans A =RQHjXUEDQLVHUjGHVWLQDWLRQUpVLGHQWLHOOHRXPL[WH56 1AU 381 129 286 de 178 Juntran 288 213 Ntvb 57 204

Nh Pont de Mougara 442 211 9 N 130 214 210 =RQHjXUEDQLVHUjYRFDWLRQG DFWLYLWpVpFRQRPLTXHV 55 179 180 1AUX 4 803 184 51 207 201 181 44 196 Route Nougaro 202

17

G LQWpUrW G LQWpUrW

76 195 56 Chemin Ntvb =RQHjXUEDQLVHUGHVWLQpHjGHVDPpQDJHPHQWVD\DQWXQUDSSRUWDYHFOHVORLVLUVRXOHVSRUW Ru 182 204 200 206 121 1AUS 209 250 132 52 Le 199 226

203 Mailloun 183 194 208 Grue 134 131

58 Zone agricole 443 Chemin A A 198 188 197 210 701 187 289 193 50 5.2 Document graphique 190 N Chemin 6HFWHXUSHUPHWWDQWO DFFXHLOG DFWLYLWpVHWG KpEHUJHPHQWVK{WHOLHUVOLpVHWQpFHVVDLUHVjO DFWLYLWp 8 15 N 192 186 122 Aht 133 312 agricole 205 1550 Leus Anious 61 423 A Leporte 189 49

315 rural A 24 de Plan de zonage - partie centrale 185

9 Saunu 120 128 77 212 4 84 N =RQHQDWXUHOOHRXIRUHVWLqUH 191 le N Landes 9 52 Grue 225 386 1 8 26 25

du 2 Nh 1 6HFWHXUQDWXUHOjYRFDWLRQG KDELWDW 67(&$/VHFWHXUGHWDLOOHHWGHFDSDFLWpG DFFXHLOOLPLWpHV Ntvb+RXUQ­ŽUH Chemin 53 5 27 6 3 118 216 Ruisseau Ntvb 7

15 Chemin A 314 318 64 317 10 Ntvb Secteur naturel constituant la trame verte et bleue 316 62 119 424 313 10 83 /pRQ 125

218 a 1466 123 des 860 996 219 63 387 4 127 65 Pont de Licharacq 220 117 Chemin 6 Chemin (OpPHQWV et immeubles et de paysage j SURWpJHU mettre en valeur ou requalifier au titre de 66 11 2 Perroche

122 Chemin de l'article L. 151-19 du Code de l'Urbanisme 6 139 131 124 Chemin 123 932 940 50 1 Pont de Licharacq 140 152 de 7 30 67 80 82 130 132 A 5 24 8 151 AP17 25 27 12 15

1247 156 1 9 150 79 23 Route 121 5 141 153 129 28 N 138 157 125 133 11 20 18 14 149 154

22 167 142 de de 11 19 158 26 116 N 126 13 5 %kWLPHQW susceptible de faire l'objet d'un changement de destination au titre du L.151-11 du 148 rural 68 4

155 de 21 825 137 159 13 11 Avenue Echelle : 1/5000 1271 /H3UpVLGHQW Code de l'Urbanisme 143 2 U 29 126 8 23 134 136 A 63 750 128 17 160 105 144 54 GARE Chemin LA 69 78 135 14 b 147 Saunus 80 14513 4 115 250 16 33 146 363 19 161 106 A21 2 Landes 7HUUDLQFXOWLYpjSURWpJHUDXWLWUHGX/GX&RGHGHO 8UEDQLVPH 31 22 Leporte 36 70 16 12 3

Chemin 19 46 111 77 32 23 81 de l'Arcolan 162 104 30 37 HAOUDICI 119 23 9 163 34 46 45 44 43 114 168 15 34 71 164 112 20 Ntvb A 39 1 369 422 42 A 460 (PSODFHPHQWUpVHUYpDYHFQXPpURG RUGUH 165 32 169 26 Ruisseau 103 172 Labeyrie rural 113 BAQUI 41 32 38 AGENCE DEPARTEMENTALE D'AIDE AUX COLLECTIVITES667 LOCALES 173 166 du ARRION 37 22 40 170 171 377 7 37 161 82 16 Chemin 20 9 271 17 51 Maison des Communes -175 place de la Caserne Bosquet - BP 30069- 40002 MONT-DE-MARSAN CEDEX

l'Arcolan 4 1254 5 20 38 39 31 18 1 49 35 36 33 7pO)D[ZZZDGDFOIU107 Landriou 214 47 32 210 N 212 19 15 15 rural 14 9HVWLJHVDUFKpRORJLTXHV 33 5 102

rural 73 Rue 34 30 117 215 10 31 35 38 108 1 30 36 101 362 1 14 2 6RXUFHV'LUHFWLRQ*pQpUDOHGHV)LQDQFHV3XEOLTXHV&DGDVWUHPLVHjMRXU 8 118 200 35 28 20 a 29 1254 74 d'Azur 1253 72 20 26 8 6 217 4 85 163 29 21 26 27 160 A 63 BD ORTHO ‹ IGN_2015- reproduction interdite 368 1AUd Chem. 3 360 de 24 185 79 /pRQ 48 6 27 du Route 225 2 86 b 7 28 30 30 de 28 5 110 rural 11 22 )UDQoRLV 29 29 12 13 3 50 Chemin Route Leporte 40 Recul en application des articles L.111-6 et L.111-8 du Code de l'Urbanisme364 relatif j 1 25 165 90 d' Azur 36 161 UX

366 4 Lahitte 109 150 32 *HQrWV 6 5 Mathiou 44 38 48 des 896 34 100 Impasse 4 24 2 Baron 100 Donnan 29 Ruisseau 14 Marakech A 4 110 de l'amendement Dupont Chiouleben 91 168 250 2 3 73 87 23 129

190 25 31 6 89 112 427 367 26 39 21 169 Mathiou 47 a 177 38 37 7 865 Perroche 526 419 Chemin Route 8 85 Labeyrie 51 170 32 27 Chemin

413 Rue 28 Chemin Chevreuils 33 520 BAZIETGNOY 100 44 Landriou 41 Moura 74 375 45 856 35 47 42 403 de LAGARE 34 833 2 81 25 175 91 256 36 46 Pont de Maillocq 176 257 39 387 23 365 171 43 40 510 6 N 99 88 Halie 40 78 100m 35 100m 88 20 7 4 14 $OpDIRUWG LQFHQGLHGHIRUrW 174 173 9 45 41 1 46 90 26 de 172 48 Lafargue A 41 160 783 246 Route 29 Chemin Pierre 105 247 24 93 43 92 121 55 59 111 151 468 Impasse 175 22 98 135 1 31 199 89 221 54 58 335 21 des 57 7 22 53 412 2 60 77 MATHIOU 52 37 53 56 42 110 105 52 N /pRQ 51 709 104 103 U AA 49 50 69 des 92 70 20 7 de 9 A 415 10 25 93 19 Chemin de 10 Canalisation de Gaz (TIGF) 733 418 5 8

8

Autoroute Autoroute Autoroute 1414 Autoroute 90 524 109 106 97 19 rural 54 6 5 102 BI 36 a 527 39 87 73 Baron Prairie 94 LAGARE 107 6 N 713 Chemin

Autoroute Chemin 101 230 AB

3

Haoudici Haoudici 413 4 10 389 Ntvb la 61

95 62 9 20 4

du MATHIOU a 74

Baqui 1 Rue 100 1 60

de 17 35 108 2

U 17 55 32 2 24 2 3LOOqUH 8 Impasse 96 1AUb 97 A b 98 du 68 Impasse Rue 58 rural 99 114 637 18 61 34 3 372 b rural du Route 61 167 de Ntvb 115 Ruisseau 63 11 d' 202 Azur 64 66 21 71 76 33 19 1 65 13 58 Calvaire 96 2 34 du 23 HAOUDICI

17 Perroche 94 86 60 59 30 553 A 370 6 Castillon 57 116 Impasse 75 67 160 116 146 85 77 UT la 16 dit

37 162 22 83 78 38 12 59 69 50 A Ruisseau3 76 68 60 62 Maisadour 75 296 82 43 Atelier 95 Ntvb 344 32 4 85 39 Haoudici 245 22 du Chemin 62 84 Chemin 549 57 4 /DSLOOqUH 245 U N 5 64 56 79 c 3RQWGH/DFRXVWqWH 6 70 243 166 81 75 115 10 13 293 73 174 11 12 9 des Gare Chemin

12

7 146 15 15 74 de 63 65 74 80 71 66 44 11 8 691 Ruisseau du 55 124 179 Rue 54 75 13 461 33 A N 72 Ntvb 64 7 65 76 82 74 14 72 de Saumus de 80 73 35

5pVLQLHUV 328 20 Haoudici

5 UX 11 31 72

17 16 Lebignotte 459 Route 13 Baron 12 71 Moulin Rue 16 53 14 de 66 65 56 9 8 Ruisseau 8 52 46 537 Rue 410 14 HAOUDICI 3 48 12 18 19 6 47 68 49 254 49 Bois 51 67 14 9 17 496 77 Paysan 63 11 10 9 70

20 525 Avenue Route Ntvb 18 22

304 1 21 12 5 Muletiers 16 14 414 69 59 10 10 3 14 21 N de 5 15 50 15 116 282 10 360 64 28 19 280 390 18 12 Pignada 27 des 85 300 302 2 11 10 la Gare 47 30 1 48 Ntvb 26 8 183 15 Rue 86 Rue 20 21 21 6 87 36 8 4 Ruisseau 13 2 46 LA GARE 78 79 24 Moulin 45 30 Baron 14 23 1474 15 65 20 1 80 /H3HWLW%{QH 44 N 2 88 81 331 9 70 84 A de Chemin 94 11 6 23

28 5 20 Rue 157 LABEQUE Ruisseau 41 Jacques 4 68 67 27 26 43 1021 42 89 18 29 22 /DEqTXH 69 109 AN 4 AO 115 1009 21 13 Brel 66 1AUc 69 Grand-Rey 5pPRXOHXUV 70 19 Landes 25 24 11 28 Ru 1019 d'Azur 871 22 Padouben Herm 3 U d' 12 1331 245 20 26 Ruisseau 111 35 9 8 219 244 AR 18 des 1053

60 /pRQ /pRQ 90 82 28 Grand-Bazi 3 110 7 4 215 18 289 27 215 89 13 1291 65 1232 16 29 40 1ƒ 71 73 183 14 8 du 14 Rue 39 MATHIOUdu 6 62 0G 7 183 129 2 A 12 38 83 24 8 9 16 130 Bourg 9 1251 31 10 du 3 37 25 rural 523 127 108 1 8 1153 Petit-Rey 32 5 4 35 36 19 4 12 1103 30 15 33 34 Moulin 15 68 Ntvb Blazion 63 17 31 Ruisseau 3 61 La Campagne

44 72 6 521 9 29 67 107 121 Ruisseau 91 14 1025 106 35 2 7 Nh Chemin 32 37 33 5 1013 Avenue Chemin Ntvb 26 Rue de 127 20 13 10 7 1 16 5 N 13 12 126 104 11 3 1 2 935 Rue Ruisseau Petit-Bazi 17 99 853 )RUrW Route Turbine 34 Calvaire 743 la 2 dit 15 de 6 Avenue 18 Ruisseau 315 13 218 345 a 16 385 240 d' la 256 270 Herm 395 314 865 17 des 386 489 A 43 763 s de 60 93 la 41 37 Ruis eau 92 18 3 )RUrW 44 Route 10 836 11 A b 17 12 63 42 7

18 16 A 63 125 Magescq 12 41 Avenue 64 36 35 de 105 17 Ruisseau 64 71 a Ntvb Lesartigues 59 72 Grand AL 21 b du de 16 5,05

Ruisseau 28 98 de

Magescq 16 60 de 100

1 de N BAZIETGNOY de 19 8 a 9 103 430 ( Ruisseau ) 20 Ntvb de

4 15 Impasse 101 N /DEqTXH 12 13 25 135 40 427 24 134 121 8 42 10 19 99 14 rural Bois 701 b 408 15 20 123 61 96 1 3 11 20 14 1AUa 115 )RUrW Ruisseau 73 12 39 27 43 39 6 919 du 5 7 4 2 14 Martin 18 29 25 Ruisseau 20X AC 410 14 17 Marguerite la 2 3 /DEqTXH 20 60 32 22 97 45 51 97 16 19 Avenue 22 Avenue 21 6 24 11 Rue PONSIN

62 95 24B 23 26 89 95 28 94 429 403 30 9 4 12 34 32 30 23 de 7 A 22 20 50 de Marensin 27 90 49 37 BOURG Marensin AD 12 64 3 104 114 428 Boniface Mairie 115 10 4 35 27 PONSIN A 52 93 31 13 Magescq 6 12 Place 115 Avenue 66 11 Ntvbde 92 de 1 Ruisseau 114 17 63 l'Eglise 48 131 119 65 Rue Avenue 1

2 130 16

2 /DEqTXH A 5 6 29 /DEqTXH Victor 62 de 4 49 2 2 118 91 50 10 la 29 917 5pSXEOLTXH 1 28 a 7 123 33 Hugo /DGRXPpJXH3 87 113 15 61 95 4 98 de 26 12 88 136 34 BH 13 94 Maremne 1340 4 132 nationale

12 117 Autoroute /DEqTXH 11 8 Rue /DEqTXH 67 2

18 10 22 96 97 124 53 8 13 7 1 2 47

404 20 116 99 Rue 5 AM 8 6 48 15 23 18 120 Jules Rue 49

Mage 125 Le Rue 68 a b 7 5 35 Bourg Impasse 112 50 46 b 1 133 4 3 a 4 Guy 5

3 1 118 103 6 Hugo 11 104 19

Emile 6

27 2 5 2 Marcel 86 8 Rue sc 9 4 A 25 Rue 3 6 102 137 de 9 U Pierre 100 51 q 4 122 8 Zola 2 6 15 117 13 26 Jacques 101 23 b 7 142 A 1 6 111 78 109 85

14 4 5

5 15 Rue 49 19 84 36 Labeque a Anquetil 36 8 39 110 5 35 Ruisseau 19 5 2 Cerdan 79 25 23 17 7 59 46 27 4 108 Magescq 24 37 3 52 18

1 3

16 7 11 22 CAPDET 56 38 107 76 de 34 10 Marie 21 7 83 47 21 23 28 Benoit 106 69

10 47

Joseph 53 6 35 5 9 40 81 24 19 105 9 70 58 54 21 82 75 3 34 55 10 rural 22 1 25 14 129 24 18 41 Robert Rue 80 57 17 29 16 8 77 9 71 5 22 8 8 1 1 de 5 38 18 7 9 416 18 Rue 13 Ubdu 19 8 2 Mars 1 10 1962 Ntvb de 8B 12 6 5 72 14 Courau 1 10 44 7 45 20 42 Curie 24 7 30 77 6000F 37 20 46 12 3 54 119 18 16 45 2 10 14 8 11 LARROZE 3B

Victor 73 Chemin 25 Route 10 22 12 Route 20 10 21 Chemin Rue 3 Ruisseau 6 b 22 8 12 Impasse Dubaa 20 19 31 74 44 4 10 17 15 41 40 Avenue Labeque A 17 5 15 b 32 4 42 33 78 43 Calvaire 1 Sarrat 16B 43 47 des 39 9 15 2 41 5 16 19 16 16 3 21 16 Carnot 5 Avenue 55 7 5 2 U 9 4 9 13 de

86 40 16 51 26 9 85 46 8 14 12 48 94 14 48 $UrQHV la 7 Ruisseau a 6 148 440

17 13 Rue de 19 Matole 10 82 49 87 6 15 12 3 Ruisseau Maremne

15 2

48 Chalosse 63 RN10 Chemin 19 490 81 84 %UpPRQWLHU 22 23 7 16 de

3 52 LARROZE 56 51 2 83 BOURG 50 117 1 la 19 47 30 4 24 17 49 24 21 8 N Lebarthe 55 11 95 534 51 Calvaire 2 99

7 5 147 11 33 Place des Anciens Combattants N 51 La Copranie 14 91 25 Impasse 2 12 Rue 57 4 118 1 50 21 46 1 200 31 445 6 26 9 Rue 18 AS 23 AK de 8 11 Ruisseau 5 572 Ntvb 54 9059 52 45 3 des $UrQHV 537 12 24 Place 98 60 58 587 28 59

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N 9 43 42 Avenue 33 613 535 56 54 168 485

3 Rue Margoy 44 29 Margoy 451 146 449 55 de du 1 SENGUINA 20 Ruisseau 35 145 108 a 28 107 60 57 41 110

23 57 650

78

Chemin de Chemin 36 99 64 106 19 688 58 80 56 690 21 O 2FpDQ 58 80 58 20 163 72 59 4 694 de 53 Larroze 22 40 Paris 74 5 Rue 3 61 39 90 700 37 71 60 33 45 70 91

27 70

7 40 61 b 7 38 Soustons 56 32 2 42 18 Laborde Route 63 BOURG21 AI 5 a 108 de 63 10 62 23 6 62 740 Route 110 Ntvb Avenue 6 b 103 66 52 28 39 75 24 134 21 102 168 Puits 139 70 45 29 0DUFKp 8 36 71 784 44 26 AE 41 170

6B %UpPRQWLHU 45

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1

53 2 89 8 10 47 58 828

Rue 15 des

27 720 34 123 j 76 7 10 122 124 125 RN 10 126 174 6 Ruisseau 42 rural 31 Maremne 63 127 120 119 Ruisseau 52 5 22 73 172 49 Lesclaousses 115 des 79 62 4 11 56 N 78 34 32 12 31 129 130 121 64 114 3 54 2 22 33 128 17 Sittelles des Fauvettes LESCLAOUSSES40 58 57 23 1 113 112 la Rue 24 98 59 201 d'Arrouzet

4 Ntvb 13 77 61 111 176 Calvaire 50 55

93 110 Impasse 2 Grandmaison 92 109 16 973 76

96 83

de 3 59 3 51 de 60 %UX\qUHV CAPDET 108 68 733 94 Espagne 1 80 75 3 2B 963 57 8 2 U 107 18 U 24 89 5

4 97 106 67

4 LEMOUREYREETMARCHE Ntvb 1260 Rue 6 7 95 993 Cantalaoudes 61 90 7 74 Ruisseau 9 100m 88 60 98 73 70 76

5 Route 1071

11 81 26 105 1050

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7 87 91 70 9 56 75 1073 72 99 de d' de

6 104 1070 28 1 Maisonnave

10 29 N 1075 101 103 100 91 32 86 Tinga Laborde 1115 71 68 8 67 Route 61 13 Ntvb la la 77 63

1221 1151 67 Route 1144 85 15 102 LEMOUREYREETMARCHE Chalosse N 83 1185 11 80 26 17 18 1255 74 100m 50 Ruisseau 84 a 73 10 Impasse 66 1150 Tuilerie 27 a 1158 44 165 12 79 64 22 20 86 8 84 16 14 76 1ƒ 1190

78 Chemin 51 82

1110 1148 41 N 62 12 81 77 90 6 85 65 SENGUINA 82 de 1281 Petit.Maisonnave 83 49 63

2014

de de 52

308 51 a 271 87 91 de 722198 43 2 219 31 104 88 89 78 A des Soustons N 164 71 Avenue Nationale AH 2096 64 326 92 75 105 70 7 93 2054 Ruisseau 53 Qƒ 363 365

367 48 Route

30 Route LESCLAOUSSES 9 96 rural Tinon 54 la 87 402 401 42 94 MENYOUAC US 30 6 de 95 Route 32 Ntvb 47 132 et lesclaousses 811995 5 grandmaison 3 Ruisseau Route Ruisseau 7 142 et de de 10 55 68 Menyouac 467 Ntvb 10 61 4 55 29 de 404 86 298 45 de Lesclaousses Ruisseau 74 334 46 de Route 56 69 23 U491 1 53 220 301 Ntvb 503 60 57

de 38 350 Route 8 Les 85 406 2 Grand-Maisonnave 70 73 Levignes 52 67 cla 79 ouss 80 370 59 la 44 e s 11 de 7 84 LAGRANDMAISONETGALERE 131 3 4 72 Balenton 11 7 43 9 LETUC 82 490 102 1760 71 6 73 Piricq Ruisseau 5 A 42 62 %UX\qUHV 306 223 299

1762 520 50 13 222 13 58 305 28 5 41

74 de 22 14 519 303 221 N 49 282 102 550 la 101 rural 34 224 33 de 68 27 1AUX9 40 23 75 162 Route 1935 300 107 296 76 63 110 100 86 3DSpWHULH 4 302 620 108 Chemin 14 83 9 2213 304 COLLONQUE 12 1AUe 66 109 13 62 85 190 des 2 304 580 326B 91 300 77 103 a 89 Monluc 65 Route 39 163 84 144 Nationale 26 10 93 87 90 46 3RQWGHOD3DSpWHULH 16

de Chalosse 45 64 1450 78 1452 94 314 Chemin A

531 45 la 14 65 48 632 145 Ntvb Laborde 433 64 1370 1 38 46 330 79 93 326 Caloye 82 Ntvb 48 44 du 94 N a 47 213 16 80 Soustons 48 chemin 50 22 A89 Route 321 51 31 Caloye 925 66 55 81 a 47 15 17 18 49 Ruisseau 920 b 37632 l'Abeille

35 754 Nh 3 231 10 351 15 36

de N la 48 22 de 54 52 Grandmaison BE

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1075 148 355 98 1655 Avenue 46 de Bellegarde Tinga Escarrebousse 43 1740 de Moulin N 37 39 24 0K 1 AX

41 38 45 Route 44 52 1834 42 1025

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54 51 LEMOUREYRE Bette LAGRANDMAISONETGALERE 97 755 53 1 de

1653 1812 13 4 26 4 Route 23 106 1025 ET 44 105 1854 24

1968B 1856 25 32 42 3DSpWHULH MARCHE Ntvb Route a

33 de Pont de Caullonques Route 20 1968 A

37 14 de

3 965 19 a 857 105 de 22 34 1968 20 28 27 35 38 113

Autoroute de 15

Pont Levigne 296 2014 107 de Gauche 25 b 108 21 24 13 20 de 49 47 la 26 23 503 40 17 5

97 Ruisseau

8 26 36 920 35 100m 682 Bette 149 15 151 17 297 17 150

20 70 m Lecoume AZ Tinon 208

1751 36 16 de 22 298

28 Route 14 18 de 152 Route 111 137 16 20 109 Route 2 154 115 21 50 159 317 Chemin 5 24 153 38 16 a

667

Ntvb 669 33 Levigne 286 6 115 42 LEVIGNE 41 a 1AUX de 27 31 258 2 18 Chemin

175 19

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de l'Abeille l'Abeille b a 146 284 145 1 285 30

A 375 Ruisseau 12 200 32 32 156 10 Chalosse 19 3 157

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de 16 29 Route 29 Bellegarde 19 291 91 246 A 19 43 30 A N 8 Ruisseau b 18 de Ruisseau 119A 290 90 28 225 40 292 95

381 Route Route de Route 293 96 130 32 1900 120 N de 5 LHOMMIDARMES 30 29 Ruisseau 158 a

6 85

Ruisseau 93 6 Ruisseau

17 Bellegarde Bellegarde 132 29 AW 217 133 289 9 de 5 131 Balenton Houdin 216 28 7 3110 Chemin 27 127 94 AY 18 23 1 21 27 179 288 132 20 15 21 a Nh 91 131 3184 129 Route rural 4 226 92 3186

28 29 134 2 42 de l'Hommidarmes 307 128 Ruisseau N Chemin 83 26 1695 133 126 7

4 121 Chemin 31 Chemin 193 84 197 166 du 125 101 85 15 239 11 20 Route A 14 17 139 308 122 Ntvb Grand-Loustaou 4 1ƒ 138 10 25 151 rural Tinga Nh 137 157 Ntvb 123 126 AV BETTE 134 124 240 GAUCHE 19 41 2400 Chemin Chemin de 603 3 136 8 178 130 198 45

la 20 486 199 LAVIGNASSE 18 7 139 135 200 Route 22 a 127 Moncout Tounin 141 13 A 63 140 8 Petit-Loustaou Ntvb 135

Ruisseau 12 440 9 3 17 au 8 202

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C.D.16 141

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Route 15 Bellegarde 12 16 7 31 rural N LECOUME 161

1150,92

DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

ANNEXE 2 : CARTES DE PARCELLES POTENTIELLEMENT DENSIFIABLES

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 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

ANNEXE 3 : ARRETES DU 7 MARS 2012 ET DU 7 SEPTEMBRE 2009 RELATIFS AUX PRESCRIPTIONS TECHNIQUES APPLICABLES AUX INSTALLATIONS D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF RECEVANT UNE CHARGE BRUTE DE POLLUTION ORGANIQUE INFERIEURE OU EGALE A 1,2 KG/J DE DBO5

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure

ou égale à 1,2 kg/j de DBO5

NOR : DEVO0809422A

Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et la ministre de la santé et des sports, Vu la directive 89/106/CEE du Conseil du 21 décembre 1988 relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des Etats membres concernant les produits de construction ; Vu la directive 98/34/CE modifiée du Parlement européen et du Conseil du Parlement du 20 juillet 1998, prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information, et notamment la notification no 2008/0333/F ; Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ; Vu la directive 2006/7/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 février 2006 concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade ; Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles L. 111-4 et R. 111-3 ; Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 211-1, R. 211-25 à R. 211-45 et R. 214-5 ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 2212-2, L. 2224-8, L. 2224-9, L. 2224-10, L. 2224-12 et R. 2224-17 ; Vu le code de justice administrative, notamment ses articles R. 421-1 et R. 421-2 ; Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 1311-1, L. 1311-2 et L. 1331-1-1 ; Vu la loi no 64-1246 du 16 décembre 1964 relative à la lutte contre les moustiques ; Vu le décret no 92-647 du 8 juillet 1992 modifié concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction ; Vu l’arrêté du 24 décembre 2004 portant application aux fosses septiques préfabriquées du décret no 92-647 du 8 juillet 1992 modifié concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction ; Vu l’arrêté du 19 octobre 2006 portant application à certaines installations de traitement des eaux usées du décret no 92-647 du 8 juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction ; Vu les avis de la mission interministérielle de l’eau en date du 6 septembre 2007, du 6 février 2008 et du 15 mai 2009 ; Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 13 septembre 2007 ; Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes en date du 8 janvier 2009 ; Vu le rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, « protocole d’évaluation technique pour les installations d’assainissement non collectif dont la charge est inférieure ou égale à 20 équivalents-habitants » (saisine no DGS/08/0022) publié en avril 2009 ; Vu l’avis circonstancié des autorités belges, allemandes et de la Commission européenne du 31 octobre 2008 ; Vu la réponse des autorités françaises aux avis circonstanciés en date du 29 mai 2009 ; Vu l’avis favorable de la Commission européenne à la réponse des autorités françaises conformément à l’article 9.2, dernier alinéa, de la directive 98/34/CE du 20 juillet 1998 (directive codifiant la procédure de notification 83/189) en date du 6 août 2009,

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Arrêtent :

Section 1 Principes généraux Art. 1er.−Le présent arrêté a pour objet de fixer les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j

de demande biochimique en oxygène mesurée à cinq jours (DBO5). Pour l’application du présent arrêté, les termes : « installation d’assainissement non collectif » désignent toute installation d’assainissement assurant la collecte, le transport, le traitement et l’évacuation des eaux usées domestiques ou assimilées au titre de l’article R. 214-5 du code de l’environnement des immeubles ou parties d’immeubles non raccordés à un réseau public de collecte des eaux usées. Les installations visées par le présent arrêté constituent des ouvrages au sens de la directive du Conseil 89/106/CEE susvisée. Art. 2. − Les installations d’assainissement non collectif ne doivent pas porter atteinte à la salubrité publique, à la qualité du milieu récepteur ni à la sécurité des personnes. Elles ne doivent pas présenter de risques pour la santé publique. En outre, elles ne doivent pas favoriser le développement de gîtes à moustiques susceptibles de transmettre des maladies vectorielles, ni engendrer de nuisance olfactive. Tout dispositif de l’installation accessible en surface est conçu de façon à assurer la sécurité des personnes et éviter tout contact accidentel avec les eaux usées. Les installations d’assainissement non collectif ne doivent pas présenter de risques de pollution des eaux souterraines ou superficielles, particulièrement celles prélevées en vue de la consommation humaine ou faisant l’objet d’usages particuliers tels que la conchyliculture, la pêche à pied, la cressiculture ou la baignade. Sauf dispositions plus strictes fixées par les réglementations nationales ou locales en vue de la préservation de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, l’implantation d’une installation d’assainissement non collectif telle que définie à l’article 1er est interdite à moins de 35 mètres d’un captage déclaré d’eau destinée à la consommation humaine. Cette distance peut être réduite pour des situations particulières permettant de garantir une eau propre à la consommation humaine. En cas d’impossibilité technique et lorsque l’immeuble est desservi par le réseau public de distribution d’eau potable, l’eau du captage est interdite à la consommation humaine. Les installations mettant à l’air libre ou conduisant au ruissellement en surface de la parcelle des eaux usées brutes ou prétraitées doivent être conçues de façon à éviter tout contact accidentel avec ces eaux et doivent être implantées à distance des habitations de façon à éviter toute nuisance. Ces installations peuvent être interdites par le préfet ou le maire dans les zones de lutte contre les moustiques. Art. 3. − Les installations d’assainissement non collectif doivent être conçues, réalisées, réhabilitées et entretenues conformément aux principes généraux et prescriptions techniques décrits dans le présent arrêté. Les caractéristiques techniques et le dimensionnement des installations doivent être adaptés aux flux de pollution à traiter, aux caractéristiques de l’immeuble à desservir, telles que le nombre de pièces principales, aux caractéristiques de la parcelle où elles sont implantées, particulièrement l’aptitude du sol à l’épandage, ainsi qu’aux exigences décrites à l’article 5 et à la sensibilité du milieu récepteur. Les installations doivent permettre le traitement commun de l’ensemble des eaux usées de nature domestique constituées des eaux-vannes et des eaux ménagères produites par l’immeuble, à l’exception du cas prévu à l’article 4. Art. 4. − Les eaux-vannes peuvent être traitées séparément des eaux ménagères dans le cas de réhabilitation d’installations existantes conçues selon cette filière. Dans ce cas, les eaux-vannes sont prétraitées dans une fosse septique et traitées conformément aux articles 6 et 7. S’il y a impossibilité technique, les eaux-vannes peuvent être dirigées vers une fosse chimique ou fosse d’accumulation étanche, dont les conditions de mise en œuvre sont précisées à l’annexe 1, après autorisation de la commune. Les eaux ménagères sont prétraitées dans un bac dégraisseur ou une fosse septique puis traitées conformément à l’article 6. S’il y a impossibilité technique, les eaux ménagères peuvent être dirigées vers le dispositif de traitement des eaux-vannes. Art. 5. − Les installations d’assainissement non collectif qui peuvent être composées de dispositifs de prétraitement et de traitement réalisés in situ ou préfabriqués doivent satisfaire : – aux exigences essentielles de la directive 89/106/CEE susvisée relatives à l’assainissement non collectif, notamment en termes de résistance mécanique, de stabilité, d’hygiène, de santé et d’environnement ; – aux exigences des documents de référence, en termes de conditions de mise en œuvre, afin de permettre notamment l’étanchéité des dispositifs de prétraitement et l’écoulement des eaux usées domestiques et afin d’empêcher le colmatage des matériaux utilisés. La liste des documents de référence est publiée au Journal officiel de la République française par avis conjoint du ministre chargé de l’environnement et du ministre chargé de la santé.

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Section 2 Prescriptions techniques minimales applicables au traitement Sous-section 2.1 Installations avec traitement par le sol Art. 6. − L’installation comprend : – un dispositif de prétraitement réalisé in situ ou préfabriqué ; – un dispositif de traitement utilisant le pouvoir épurateur du sol. Lorsque les huiles et les graisses sont susceptibles de provoquer des dépôts préjudiciables à l’acheminement des eaux usées ou à leur traitement, un bac dégraisseur est installé dans le circuit des eaux ménagères et le plus près possible de leur émission. Les eaux usées domestiques sont traitées par le sol en place au niveau de la parcelle de l’immeuble, au plus près de leur production, selon les règles de l’art, lorsque les conditions suivantes sont réunies : a) La surface de la parcelle d’implantation est suffisante pour permettre le bon fonctionnement de l’installation d’assainissement non collectif ; b) La parcelle ne se trouve pas en terrain inondable, sauf de manière exceptionnelle ; c) La pente du terrain est adaptée ; d) L’ensemble des caractéristiques du sol doivent le rendre apte à assurer le traitement et à éviter notamment toute stagnation ou déversement en surface des eaux usées prétraitées ; en particulier, sa perméabilité doit être comprise entre 15 et 500 mm/h sur une épaisseur supérieure ou égale à 0,70 m ; e) L’absence d’un toit de nappe aquifère, hors niveau exceptionnel de hautes eaux, est vérifiée à moins d’un mètre du fond de fouille. Dans le cas où le sol en place ne permet pas de respecter les conditions mentionnées aux points b à e ci-dessus, peuvent être installés les dispositifs de traitement utilisant : – soit des sables et graviers dont le choix et la mise en place sont appropriés, selon les règles de l’art ; – soit un lit à massif de zéolithe. Les caractéristiques techniques et les conditions de mise en œuvre des dispositifs de l’installation d’assainissement non collectif visée par le présent article sont précisées en annexe 1.

Sous-section 2.2 Installations avec d’autres dispositifs de traitement Art. 7. − Les eaux usées domestiques peuvent être également traitées par des installations composées de dispositifs agréés par les ministères en charge de l’écologie et de la santé, à l’issue d’une procédure d’évaluation de l’efficacité et des risques que les installations peuvent engendrer directement ou indirectement sur la santé et l’environnement, selon des modalités décrites à l’article 8. Cette évaluation doit démontrer que les conditions de mise en œuvre de ces dispositifs de traitement, telles que préconisées par le fabricant, permettent de garantir que les installations dans lesquelles ils sont intégrés respectent : – les principes généraux visés aux articles 2 à 5 ; – les concentrations maximales suivantes en sortie de traitement, calculées sur un échantillon moyen

journalier : 30 mg/l en matières en suspension (MES) et 35 mg/l pour la DBO5. Les modalités d’interprétation des résultats d’essais sont précisées en annexes 2 et 3. La liste des dispositifs de traitement agréés et les fiches techniques correspondantes sont publiées au Journal officiel de la République française par avis conjoint du ministre chargé de l’environnement et du ministre chargé de la santé en vue de l’information du consommateur et des opérateurs économiques. Art. 8. − L’évaluation des installations d’assainissement non collectif est effectuée par les organismes dits notifiés au titre de l’article 9 du décret du 8 juillet 1992, sur la base des résultats obtenus sur plateforme d’essai, selon un protocole précisé en annexe 2. Une évaluation simplifiée de l’installation, décrite en annexe 3, est mise en œuvre dans les cas suivants : – pour les dispositifs de traitement qui ont déjà fait l’objet d’une évaluation au titre du marquage CE ; – pour les dispositifs de traitement qui sont légalement fabriqués ou commercialisés dans un autre Etat membre de l’Union européenne ou en Turquie, ou dans un Etat membre de l’accord sur l’Espace économique européen (EEE) disposant d’une évaluation garantissant un niveau de protection de la santé publique et de l’environnement équivalent à celui de la réglementation française. Après évaluation de l’installation, l’organisme notifié précise, dans un rapport technique contenant une fiche technique descriptive, les conditions de mise en œuvre des dispositifs de l’installation et, le cas échéant, de

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maintenance, la production de boues, les performances épuratoires, les conditions d’entretien, la pérennité et l’élimination des matériaux en fin de vie, permettant de respecter les principes généraux et prescriptions techniques du présent arrêté. Les éléments minimaux à intégrer dans le rapport technique sont détaillés en annexe 4. Art. 9. − L’opérateur économique qui sollicite l’agrément d’un dispositif de traitement des eaux usées domestiques adresse un dossier de demande d’agrément auprès de l’organisme notifié, par lettre recommandée ou remise contre récépissé. L’annexe 5 définit le contenu du dossier de demande d’agrément en fonction du type de procédure d’évaluation. L’organisme notifié envoie au demandeur un accusé de réception constatant le caractère complet et recevable de la demande dans un délai de dix jours ouvrables à compter de la date de réception de la demande. Si la demande est incomplète, il est indiqué par lettre recommandée au demandeur les éléments manquants. Le demandeur dispose alors de trente jours ouvrables à compter de la date de la réception de la lettre recommandée pour fournir ces éléments par envoi recommandé ou par remise contre récépissé. Dans les vingt jours ouvrables suivant la réception des compléments, l’organisme notifié envoie au demandeur un accusé de réception constatant le caractère complet et recevable de la demande. Si le dossier n’est pas complet, la demande devient caduque et le demandeur en est informé par un courrier de l’organisme notifié. L’organisme notifié remet son avis aux ministères dans les douze mois qui suivent la réception du dossier complet de demande d’agrément. Dans le cas de la procédure d’évaluation simplifiée visée à l’article 8, il remet son avis aux ministères dans les trente jours qui suivent la réception du dossier complet de demande d’agrément. L’avis est motivé. Les ministères statuent dans un délai de deux mois qui suit la réception de l’avis de l’organisme notifié, publient au Journal officiel de la République française la liste des dispositifs de traitement agréés et adressent à l’opérateur économique un courrier officiel comportant un numéro d’agrément et une fiche technique descriptive. Il est délivré pour un type de fabrication ne présentant pas, pour une variation de taille, de différence de conception au niveau du nombre ou de l’agencement des éléments qui constituent le dispositif de traitement. L’agrément ne dispense pas les fabricants, les vendeurs ou les acheteurs de leur responsabilité et ne comporte aucune garantie. Il n’a pas pour effet de conférer des droits exclusifs à la production ou à la vente. En cas d’évolution des caractéristiques techniques et de conditions de mise en œuvre des dispositifs des installations d’assainissement non collectif visées aux articles 6 ou 7, l’opérateur économique en informe l’organisme notifié. Celui-ci évalue si ces modifications sont de nature à remettre en cause le respect des prescriptions techniques du présent arrêté. Le cas échéant, l’opérateur soumet le dispositif à la procédure d’évaluation visée à l’article 8. Art. 10. − Les ministères peuvent procéder, après avis des organismes notifiés, à la modification de l’annexe 1 du présent arrêté ou des fiches techniques publiées au Journal officiel de la République française, à la suspension ou au retrait de l’agrément si, sur la base de résultats scientifiquement obtenus in situ, il apparaît des dysfonctionnements de certains dispositifs présentant des risques sanitaires ou environnementaux significatifs. Dans ce cas, les ministères notifient à l’opérateur économique leur intention dûment motivée sur la base d’éléments techniques et scientifiques, de suspension ou de retrait de l’agrément. L’opérateur économique dispose de trente jours ouvrables pour soumettre ses observations. La décision de suspension ou de retrait, si elle est prise, est motivée en tenant compte des observations de l’opérateur et précise, le cas échéant, les éventuelles conditions requises pour mettre fin à la suspension d’agrément, dans une période de vingt jours ouvrables suivant l’expiration du délai de réception des observations de l’opérateur économique. La décision de retrait peut être accompagnée d’une mise en demeure de remplacement des dispositifs défaillants par un dispositif agréé, à la charge de l’opérateur économique. Le destinataire du refus, du retrait ou de la suspension de l’agrément pourra exercer un recours en annulation dans les conditions fixées aux articles R. 421-1 et R. 421-2 du code de justice administrative.

Section 3 Prescriptions techniques minimales applicables à l’évacuation Sous-section 3.1 Cas général : évacuation par le sol Art. 11. − Les eaux usées traitées sont évacuées, selon les règles de l’art, par le sol en place sous-jacent ou juxtaposé au traitement, au niveau de la parcelle de l’immeuble, afin d’assurer la permanence de l’infiltration, si sa perméabilité est comprise entre 10 et 500 mm/h.

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Sous-section 3.2 Cas particuliers : autres modes d’évacuation Art. 12. − Dans le cas où le sol en place sous-jacent ou juxtaposé au traitement ne respecte pas les critères définis à l’article 11, les eaux usées traitées sont : – soit réutilisées pour l’irrigation souterraine de végétaux, dans la parcelle, à l’exception de l’irrigation de végétaux utilisés pour la consommation humaine et sous réserve d’absence de stagnation en surface ou de ruissellement des eaux usées traitées ; – soit drainées et rejetées vers le milieu hydraulique superficiel après autorisation du propriétaire ou du gestionnaire du milieu récepteur, s’il est démontré, par une étude particulière à la charge du pétitionnaire, qu’aucune autre solution d’évacuation n’est envisageable. Art. 13. − Les rejets d’eaux usées domestiques, même traitées, sont interdits dans un puisard, puits perdu, puits désaffecté, cavité naturelle ou artificielle profonde. En cas d’impossibilité de rejet conformément aux dispositions des articles 11 et 12, les eaux usées traitées conformément aux dispositions des articles 6 et 7 peuvent être évacuées par puits d’infiltration dans une couche sous-jacente, de perméabilité comprise entre 10 et 500 mm/h, dont les caractéristiques techniques et conditions de mise en œuvre sont précisées en annexe 1. Ce mode d’évacuation est autorisé par la commune, au titre de sa compétence en assainissement non collectif, en application du III de l’article L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales sur la base d’une étude hydrogéologique.

Section 4 Entretien et élimination des sous-produits et matières de vidange d’assainissement non collectif Art. 14. − Sans préjudice des dispositions des articles R. 211-25 à R. 211-45 du code de l’environnement, l’élimination des matières de vidange et des sous-produits d’assainissement doit être effectuée conformément aux dispositions réglementaires, notamment celles prévues par les plans départementaux visant la collecte et le traitement des matières de vidange, le cas échéant. Art. 15. − Les installations d’assainissement non collectif sont entretenues régulièrement par le propriétaire de l’immeuble et vidangées par des personnes agréées par le préfet selon des modalités fixées par arrêté des ministres chargés de l’intérieur, de la santé, de l’environnement et du logement, de manière à assurer : – leur bon fonctionnement et leur bon état, notamment celui des dispositifs de ventilation et, dans le cas où la filière le prévoit, des dispositifs de dégraissage ; – le bon écoulement et la bonne distribution des eaux usées prétraitées jusqu’au dispositif de traitement ; – l’accumulation normale des boues et des flottants et leur évacuation. Les installations doivent être vérifiées et entretenues aussi souvent que nécessaire. La périodicité de vidange de la fosse toutes eaux doit être adaptée en fonction de la hauteur de boues, qui ne doit pas dépasser 50 % du volume utile. Les installations, les boîtes de branchement et d’inspection doivent être fermées en permanence et accessibles pour assurer leur entretien et leur contrôle. Les conditions d’entretien sont mentionnées dans le guide d’utilisation prévu à l’article 16. Art. 16. − L’installation, l’entretien et la vidange des dispositifs constituant l’installation d’assainissement non collectif se font conformément au guide d’utilisation rédigé en français et remis au propriétaire de l’installation lors de la réalisation ou réhabilitation de l’installation d’assainissement non collectif. Celui-ci décrit le type d’installation, précise les conditions de mise en œuvre, de fonctionnement et d’entretien, sous forme d’une fiche technique et expose les garanties. Il comporte au moins les indications suivantes : – la description de tout ou partie de l’installation, son principe et les modalités de son fonctionnement ; – les paramètres de dimensionnement, pour atteindre les performances attendues ; – les instructions de pose et de raccordement ; – la production de boues ; – les prescriptions d’entretien, de vidange et de maintenance, notamment la fréquence ; – les performances garanties et leurs conditions de pérennité ; – la disponibilité ou non de pièces détachées ; – la consommation électrique et le niveau de bruit, le cas échéant ; – la possibilité de recyclage des éléments de l’installation en fin de vie ; – une partie réservée à l’entretien et à la vidange permettant d’inscrire la date, la nature des prestations ainsi que le nom de la personne agréée.

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Section 5 Cas particulier des toilettes sèches Art. 17. − Par dérogation à l’article 3, les toilettes dites sèches (sans apport d’eau de dilution ou de transport) sont autorisées, à la condition qu’elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines. Les toilettes sèches sont mises en œuvre : – soit pour traiter en commun les urines et les fèces. Dans ce cas, ils sont mélangés à un matériau organique pour produire un compost ; – soit pour traiter les fèces par séchage. Dans ce cas, les urines doivent rejoindre la filière de traitement prévue pour les eaux ménagères, conforme aux dispositions des articles 6 et 7. Les toilettes sèches sont composées d’une cuve étanche recevant les fèces ou les urines. La cuve est régulièrement vidée sur une aire étanche conçue de façon à éviter tout écoulement et à l’abri des intempéries. Les sous-produits issus de l’utilisation de toilettes sèches doivent être valorisés sur la parcelle et ne générer aucune nuisance pour le voisinage, ni pollution. Art. 18. − L’arrêté du 6 mai 1996, modifié par arrêté du 24 décembre 2003, fixant les prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement non collectif est abrogé. Art. 19. − Le directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 7 septembre 2009. Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature J.-M. MICHEL La ministre de la santé et des sports, Pour la ministre et par délégation : Le directeur général de la santé, D. HOUSSIN

ANNEXE 1

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES ET CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DES DISPOSITIFS DE L’INSTALLATION D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Fosse toutes eaux et fosse septique. Une fosse toutes eaux est un dispositif destiné à la collecte, à la liquéfaction partielle des matières polluantes contenues dans les eaux usées et à la rétention des matières solides et des déchets flottants. Elle reçoit l’ensemble des eaux usées domestiques. Elle doit être conçue de manière à éviter les cheminements directs entre les dispositifs d’entrée et de sortie ainsi que la remise en suspension et l’entraînement des matières sédimentées et des matières flottantes, pour lesquelles un volume suffisant est réservé. La hauteur utile d’eau ne doit pas être inférieure à 1 mètre. Elle doit être suffisante pour permettre la présence d’une zone de liquide au sein de laquelle se trouve le dispositif de sortie des eaux usées traitées. Le volume utile des fosses toutes eaux, volume offert au liquide et à l’accumulation des boues, mesuré entre le fond du dispositif et le niveau inférieur de l’orifice de sortie du liquide, doit être au moins égal à 3 mètres cubes pour des immeubles à usage d’habitation comprenant jusqu’à cinq pièces principales. Pour des logements plus importants, il doit être augmenté d’au moins un mètre cube par pièce supplémentaire. Les fosses toutes eaux doivent être pourvues d’une ventilation constituée d’une entrée d’air et d’une sortie d’air, située en hauteur de sorte à assurer l’évacuation des odeurs, d’un diamètre d’au moins 100 millimètres. Le volume utile des fosses septiques réservées aux seules eaux-vannes doit être au moins égal à la moitié des volumes minimaux retenus pour les fosses toutes eaux.

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Dispositifs assurant l’épuration des eaux usées par le sol en place

Tranchées d’épandage à faible profondeur dans le sol naturel (épandage souterrain) L’épandage souterrain doit être réalisé par l’intermédiaire de tuyaux d’épandage placés horizontalement dans un ensemble de tranchées. Ceux-ci doivent être placés aussi près de la surface du sol que le permet leur protection. La longueur totale des tuyaux d’épandage mis en œuvre est fonction des possibilités d’infiltration du terrain, déterminées à l’aide du test de Porcher ou équivalent (test de perméabilité ou de percolation à niveau constant) et des quantités d’eau à infiltrer. Les tuyaux d’épandage doivent avoir un diamètre au moins égal à 100 millimètres. Ils doivent être constitués d’éléments rigides en matériaux résistants munis d’orifices dont la plus petite dimension doit être au moins égale à 5 millimètres. Le fond des tranchées doit se situer en général à 0,60 mètre sans dépasser 1 mètre. La longueur d’une ligne de tuyaux d’épandage ne doit pas excéder 30 mètres. La largeur des tranchées d’épandage dans lesquelles sont établis les tuyaux d’épandage est de 0,50 mètre minimum. Le fond des tranchées est garni d’une couche de graviers lavés stables à l’eau, d’une granulométrie de type 10/40 millimètres ou approchant et d’une épaisseur minimale de 0,20 mètre. La distance d’axe en axe des tranchées doit être au moins égale à 1,50 mètre et les tranchées sont séparées par une distance minimale de 1 mètre de sol naturel. Le remblai de la tranchée doit être réalisé après interposition, au-dessus de la couche de graviers, d’un feutre ou d’une protection équivalente perméable à l’air et à l’eau. L’épandage souterrain doit être maillé chaque fois que la topographie le permet. Il doit être alimenté par un dispositif assurant une égale répartition des eaux usées traitées dans le réseau de distribution. Lit d’épandage à faible profondeur. Le lit d’épandage remplace les tranchées à faible profondeur dans le cas des sols à dominante sableuse où la réalisation des tranchées est difficile. Il est constitué d’une fouille unique à fond horizontal. Sol à perméabilité trop grande : lit filtrant vertical non drainé. Dans le cas où le sol présente une perméabilité supérieure à 500 mm/h, il convient de reconstituer un filtre à sable vertical non drainé assurant la fonction de filtration et d’épuration. Du sable siliceux lavé doit être substitué au sol en place sur une épaisseur minimale de 0,70 mètre sous la couche de graviers qui assure la répartition de l’eau usée traitée distribuée par des tuyaux d’épandage. Nappe trop proche de la surface du sol. Dans le cas où la nappe phréatique est trop proche de la surface du sol, l’épandage doit être établi à la partie supérieure d’un tertre d’infiltration reprenant les caractéristiques du filtre à sable vertical non drainé et réalisé au-dessus du sol en place.

Dispositifs assurant l’épuration des eaux usées dans le cas d’un sol à perméabilité insuffisante Dans le cas où le sol présente une perméabilité inférieure à 15 mm/h, il convient de reconstituer un sol artificiel permettant d’assurer la fonction d’épuration. Filtre à sable vertical drainé. Il comporte un épandage dans un massif de sable propre rapporté formant un sol reconstitué. A la base du lit filtrant, un drainage doit permettre d’effectuer la reprise des effluents filtrés pour les diriger vers le point de rejet validé ; les drains doivent être, en plan, placés de manière alternée avec les tuyaux distributeurs. La surface des lits filtrants drainés à flux vertical doit être au moins égale à 5 mètres carrés par pièce principale, avec une surface minimale totale de 20 mètres carrés. Dans le cas où la nappe phréatique est trop proche, l’épandage doit être établi à la partie supérieure d’un tertre réalisé au-dessus du sol en place. Lit filtrant drainé à flux vertical à massif de zéolite. Ce dispositif peut être utilisé pour les immeubles à usage d’habitation de 5 pièces principales au plus. Il doit être placé à l’aval d’un prétraitement constitué d’une fosse toutes eaux de 5 mètres cubes au moins. La surface minimale du filtre doit être de 5 mètres carrés. Il comporte un matériau filtrant à base de zéolite naturelle du type chabasite, placé dans une coque étanche. Il se compose de deux couches : une de granulométrie fine (0,5-2 mm) en profondeur et une de granulométrie plus grossière (2-5 mm) en surface. Le filtre a une épaisseur minimale de 50 cm après tassement. Le système d’épandage et de répartition de l’effluent est bouclé et noyé dans une couche de gravier roulé lavé. Il est posé sur un géotextile adapté destiné à assurer la diffusion de l’effluent.

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Le réseau de drainage est noyé dans une couche de gravier roulé, protégée de la migration de zéolite par une géogrille. L’épaisseur de cette couche est de 15 cm au moins. L’aération du filtre est réalisée par des cheminées d’aération. Ce dispositif est interdit lorsque des usages sensibles, tels que la conchyliculture, la cressiculture, la pêche à pieds, le prélèvement en vue de la consommation humaine ou la baignade, existent à proximité du rejet. Lit filtrant drainé à flux horizontal. Dans le cas où le terrain en place ne peut assurer l’infiltration des effluents et si les caractéristiques du site ne permettent pas l’implantation d’un lit filtrant drainé à flux vertical, un lit filtrant drainé à flux horizontal peut être réalisé. Le lit filtrant drainé à flux horizontal est établi dans une fouille à fond horizontal, creusée d’au moins 0,50 mètre sous le niveau d’arrivée des effluents. La répartition des effluents sur toute la largeur de la fouille est assurée, en tête, par une canalisation enrobée de graviers d’une granulométrie de type 10/40 millimètres ou approchant, dont le fil d’eau est situé à au moins 0,35 mètre du fond de la fouille. Le dispositif comporte successivement, dans le sens d’écoulement des effluents, des bandes de matériaux disposés perpendiculairement à ce sens, sur une hauteur de 0,35 mètre au moins et sur une longueur de 5,5 mètres : – une bande de 1,20 mètre de gravillons fins d’une granulométrie de type 6/10 millimètres ou approchant ; – une bande de 3 mètres de sable propre ; – une bande de 0,50 mètre de gravillons fins à la base desquels est noyée une canalisation de reprise des effluents. L’ensemble est recouvert d’un feutre imputrescible et de terre arable. La largeur du front de répartition est de 6 mètres pour 4 pièces principales et de 8 mètres pour 5 pièces principales ; il est ajouté 1 mètre supplémentaire par pièce principale pour les habitations plus importantes.

Autres dispositifs visés aux articles 4 et 13 Dispositif de rétention des graisses (bac dégraisseur). Le bac dégraisseur est destiné à la rétention des matières solides, graisses et huiles contenues dans les eaux ménagères. Ce dispositif n’est pas conseillé sauf si la longueur des canalisations entre la sortie de l’habitation et le dispositif de prétraitement est supérieure à 10 mètres. Le bac dégraisseur et les dispositifs d’arrivée et de sortie des eaux doivent être conçus de manière à éviter la remise en suspension et l’entraînement des matières grasses et des solides dont le dispositif a réalisé la séparation. Le volume utile des bacs, volume offert au liquide et aux matières retenues en dessous de l’orifice de sortie, doit être au moins égal à 200 litres pour la desserte d’une cuisine ; dans l’hypothèse où toutes les eaux ménagères transitent par le bac dégraisseur, celui-ci doit avoir un volume au moins égal à 500 litres. Le bac dégraisseur peut être remplacé par la fosse septique. Fosse chimique. La fosse chimique est destinée à la collecte, la liquéfaction et l’aseptisation des eaux-vannes, à l’exclusion des eaux ménagères. Elle doit être établie au rez-de-chaussée des habitations. Le volume de la chasse d’eau automatique éventuellement établie sur une fosse chimique ne doit pas dépasser 2 litres. Le volume utile des fosses chimiques est au moins égal à 100 litres pour un logement comprenant jusqu’à 3 pièces principales. Pour des logements plus importants, il doit être augmenté d’au moins 100 litres par pièce supplémentaire. La fosse chimique doit être agencée intérieurement de telle manière qu’aucune projection d’agents utilisés pour la liquéfaction ne puisse atteindre les usagers. Les instructions du constructeur concernant l’introduction des produits stabilisants doivent être mentionnées sur une plaque apposée sur le dispositif. Fosse d’accumulation. La fosse d’accumulation est un ouvrage étanche destiné à assurer la rétention des eaux-vannes et de tout ou partie des eaux ménagères. Elle doit être construite de façon à permettre leur vidange totale. La hauteur du plafond doit être au moins égale à 2 mètres. L’ouverture d’extraction placée dans la dalle de couverture doit avoir un minimum de 0,70 par 1 mètre de section. Elle doit être fermée par un tampon hermétique, en matériau présentant toute garantie du point de vue de la résistance et de l’étanchéité. Puits d’infiltration.

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Un puits d’infiltration ne peut être installé que pour effectuer le transit d’eaux usées ayant subi un traitement complet à travers une couche superficielle imperméable afin de rejoindre la couche sous-jacente perméable et à condition qu’il n’y ait pas de risques sanitaires pour les points d’eau destinés à la consommation humaine. La surface latérale du puits d’infiltration doit être étanche depuis la surface du sol jusqu’à 0,50 mètre au moins au-dessous du tuyau amenant les eaux épurées. Le puits est recouvert d’un tampon. La partie inférieure du dispositif doit présenter une surface totale de contact (surface latérale et fond) au moins égale à 2 mètres carrés par pièce principale. Le puits d’infiltration doit être garni, jusqu’au niveau du tuyau d’amenée des eaux, de matériaux calibrés d’une granulométrie de type 40/80 ou approchant. Les eaux usées épurées doivent être déversées dans le puits d’infiltration au moyen d’un dispositif éloigné de la paroi étanche et assurant une répartition sur l’ensemble de la surface, de telle façon qu’elles s’écoulent par surverse et ne ruissellent pas le long des parois.

ANNEXE 2 PROTOCOLE D’ÉVALUATION DES PERFORMANCES ÉPURATOIRES SUR PLATE-FORME D’ESSAI 1. Responsabilité et lieu des essais. L’essai de l’installation doit être réalisé par un organisme notifié. L’essai doit être réalisé dans les plates-formes d’essai de l’organisme notifié ou sur le site d’un utilisateur sous le contrôle de l’organisme notifié. La sélection du lieu d’essai est à la discrétion du fabricant mais doit recueillir l’accord de l’organisme notifié. Sur le lieu choisi, l’organisme notifié est responsable des conditions de l’essai, qui doivent satisfaire à ce qui suit. Sélection de la station et évaluation préliminaire : Généralités : Avant de commencer les essais, le fabricant doit fournir à l’organisme notifié les spécifications relatives à la conception de l’installation et aux dispositifs ainsi qu’un jeu complet de schémas et de calculs s’y rapportant. Des informations complètes relatives à l’installation, à l’exploitation et aux spécifications de maintenance de l’installation doivent également être fournies. Le fabricant doit fournir à l’organisme notifié les informations précisant la sécurité mécanique, électrique et structurelle de l’installation à soumettre à l’essai. Installation et mise en service : L’installation doit être installée de manière à représenter les conditions d’usage normales. Les conditions d’essai, y compris les températures de l’environnement et des eaux usées, ainsi que la conformité au manuel fourni par le fabricant doivent être contrôlées et acceptées par le laboratoire. L’installation doit être installée et mise en service conformément aux instructions du fabricant. Le fabricant doit installer et mettre en service tous les composants de l’installation avant de procéder aux essais. Instructions de fonctionnement et d’entretien en cours d’essai : L’installation doit fonctionner conformément aux instructions du fabricant. L’entretien périodique doit être effectué en respectant strictement les instructions du fabricant. L’élimination des boues ne doit être opérée qu’au moment spécifié par le fabricant dans les instructions de fonctionnement et d’entretien. Tous les travaux d’entretien doivent être enregistrés par le laboratoire. Pendant la période d’essai, aucune personne non autorisée ne doit accéder au site d’essai. L’accès des personnes autorisées doit être contrôlé par l’organisme notifié. 2. Programme d’essai. Généralités : Le tableau 1 décrit le programme d’essai. Ce programme comporte 12 séquences. Les prélèvements doivent être effectués une fois par semaine durant chaque séquence à partir de la séquence 2. L’essai complet doit être réalisé sur une durée de (X + 44) semaines, X représentant la durée de mise en route de l’installation.

Tableau 1. – Programmes d’essai

o DÉBIT HYDRAULIQUE NOMINAL NOMBRE DURÉE N SÉQUENCE DÉNOMINATION journalier QN de mesures (semaine)

1 Etablissement de la biomasse 100 % 0 X (a)

2 Charge nominale 100 % 6 6

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o DÉBIT HYDRAULIQUE NOMINAL NOMBRE DURÉE N SÉQUENCE DÉNOMINATION journalier QN de mesures (semaine)

3 Sous-charge 50 % 2 2

4 Charge nominale – coupure 100 % 6 6 d’alimentation électrique 24 h (b)

5 Contraintes de faible occupation 0 % 2 2

6 Charge nominale 100 % 6 6

7 Surcharge (c) 150 % si QN ͨ 1,2 m3/j ; 22 125 % si QN Œ 1,2 m3/j

8 Charge nominale – coupure 100 % 6 6 d’alimentation électrique 24 h (b)

9 Sous-charge 50 % 2 2

10 Charge nominale 100 % 6 6

11 Surcharge à 200 % 200 % 4 4

12 Stress de non-occupation 0 % du 1er au 5e jour ; 100 % les 6e et 7e jours ; 0 % du 8e au 22 12e jour ; 100 % les 13e et 14e jours

(a) X est la durée indiquée par le fabricant pour obtenir une performance de fonctionnement normale. (b) Une coupure d’électricité de 24 heures est effectuée 2 semaines après le début de la séquence. (c) Une surcharge est exercée pendant 48 heures au début de la séquence.

Débit hydraulique journalier. Le débit journalier utilisé pour les essais doit être mesuré par l’organisme notifié. Il doit être conforme au tableau 2 avec une tolérance de ± 5 %.

Tableau 2. – Modèle de débit journalier

PÉRIODE POURCENTAGE DU VOLUME JOURNALIER (en heures) (%)

3 30

3 15

6 0

2 40

3 15

7 0

L’introduction de l’effluent doit être opérée avec régularité sur toute la période d’essai. Durée de mise en route de l’installation : La durée de mise en route de l’installation correspond à la durée d’établissement de la biomasse, qui doit être indiquée par le fabricant. Cette durée est représentée par la valeur X mentionnée dans le tableau 1. Cette valeur X doit être comprise entre 4 et 8 semaines, sauf conditions particulières préconisées par le fabricant. Si le fabricant constate une défaillance ou une insuffisance de l’installation, celui-ci a la possibilité de modifier l’élément en cause, uniquement pendant la période d’établissement de la biomasse.

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Conditions d’alimentation de pointe : Une alimentation de pointe doit être réalisée une fois par semaine, exclusivement durant les séquences de charge nominale, conformément aux conditions indiquées dans le tableau 3. Cette alimentation ne doit pas être effectuée le jour de la coupure de courant. En plus du débit journalier, une alimentation de pointe correspondant à un volume de 200 litres d’effluent en entrée doit être réalisée sur une période de 3 minutes, au début de la période où le débit correspond à 40 % du débit journalier.

Tableau 3. – Nombre d’alimentations de pointe

DÉBIT HYDRAULIQUE NOMINAL QN NOMBRE D’ALIMENTATIONS DE POINTE

QN ͨ 0,6 m3/j 1

0,6  QN ͨ 1,2 m3/j 2

1,2  QN ͨ 1,8 m3/j 3

QN Π1,8 m3/j 4

Conditions de coupure de courant ou de panne technique : Lorsque cela est applicable, un essai de coupure de courant doit simuler une panne d’alimentation électrique ou une panne technique pendant 24 heures. Lors de cette coupure de courant, l’effluent en entrée de la station doit être maintenu au niveau du débit journalier. Cet essai ne doit pas être effectué le jour utilisé pour le débit de pointe. Lorsque l’installation est équipée d’un dispositif électrique optionnel de vidange, l’essai doit être réalisé avec l’équipement. 3. Données à contrôler par l’organisme notifié.

Données à contrôler obligatoirement Les paramètres suivants doivent être contrôlés sur les effluents : En entrée de l’installation :

– demande chimique en oxygène (DCO) et demande biochimique en oxygène en 5 jours (DBO5); – matières en suspension (MES) ; – température de la phase liquide. En sortie de chaque étape de traitement intermédiaire le cas échéant :

– demande chimique en oxygène (DCO) et demande biochimique en oxygène en 5 jours (DBO5); – matières en suspension (MES) ; – température de la phase liquide. En sortie de l’installation :

– demande chimique en oxygène (DCO) et demande biochimique en oxygène en 5 jours (DBO5); – matières en suspension (MES) ; – température de la phase liquide. Sur l’ensemble de l’installation : – température de l’air ambiant ; – débit hydraulique journalier ; – énergie consommée par l’installation, en exprimant cette consommation par rapport à une unité de charge éliminée (kWh/kg de DCO éliminée) ; – puissance installée ; – production de boues en quantité de MES (y compris les MES de l’effluent) et de matières volatiles en suspension (MVS) en la rapportant à l’ensemble de la charge traitée pendant tout le programme d’essai : – hauteur des boues mesurée à l’aide d’un détecteur de voile de boues, dans la fosse septique et/ou les dispositifs de décantation et stockage, à la fin de chaque séquence du programme d’essai ; – volume et concentration moyenne des boues en matière brute, dans la fosse septique et/ou les dispositifs de décantation et stockage ; – quantité totale de matière sèche produite au cours du programme d’essai (boues stockées et/ou vidangées), y compris les MES rejetées avec l’effluent ;

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– destination des boues vidangées de la fosse septique et/ou des dispositifs de décantation/stockage. Données facultatives à contrôler à la demande du fabricant (notamment en cas de rejet dans des zones particulièrement sensibles) A la demande du fabricant, les paramètres microbiologiques suivants peuvent également être mesurés sur les effluents, en entrée et en sortie de l’installation (sur échantillons ponctuels) : – entérocoques ; – Escherichia coli ; – spores de micro-organismes anaérobies sulfito-réducteurs ; – bactériophages ARN-F spécifiques.

Méthodes d’analyse Les paramètres spécifiés doivent être analysés par un laboratoire d’analyses en utilisant les méthodes normalisées spécifiées dans le tableau 4.

Tableau 4. – Méthodes d’analyse

PARAMÈTRE MÉTHODE

DBO5 NF ISO 5815

DCO NF ISO 6060

MES NF EN 872

Energie consommée Compteur électrique

Escherichia coli NF EN ISO 9308-3

Entérocoques NF EN ISO 7899-1

Bactériophages ARN-F spécifiques NF EN ISO 10705-1

Spores de micro-organismes anaérobies sulfito-réducteurs NF EN 26461-1

Méthode de quantification de la production de boues Le niveau de boue atteint dans la fosse septique (mesure amont et aval, si possible) et/ou dans le(s) dispositif(s) de décantation et stockage des boues doit être mesuré à l’aide d’un détecteur de voile de boues à la fin de chaque séquence du programme d’essai et dès qu’une augmentation des MES est constatée en sortie d’une étape de traitement et/ou de l’installation. Cela permet de déterminer l’interface boues/liquide surnageant. A la fin de la période d’essai, le niveau final de boues atteint dans tous les dispositifs est mesuré, puis l’ensemble de ce volume est homogénéisé par brassage et deux échantillons sont prélevés puis analysés pour connaître leur teneur en MES et MVS. La concentration moyenne des boues stockées dans chacun des dispositifs est calculée en moyennant les mesures de MES et MVS et en les rapportant au volume de boues stocké avant brassage, ce qui permet d’appréhender la quantité totale de boues. Si une vidange intermédiaire est nécessaire, la quantité de boues extraite sera déterminée en suivant la même démarche. Cette quantité s’ajoutera à celle mesurée en fin de programme d’essai. La mesure de la production totale de boues pendant la période d’essai correspond à la somme de : – la quantité de boues stockée, exprimée en kg de MES et de MVS ; – la quantité de MES éliminée avec l’effluent traité (exprimée en kg) calculée à partir des concentrations en MES mesurées dans l’effluent en sortie de traitement, multipliées par les volumes moyens rejetés au cours de chaque période du programme d’essai. 4. Caractéristiques des effluents. L’installation doit être alimentée par des eaux usées domestiques brutes qui doivent être représentatives de la charge organique des eaux usées domestiques françaises. L’utilisation d’appareil de broyage sur l’arrivée des eaux usées est interdite. Les concentrations des effluents devant être respectées en entrée de l’installation, en sortie d’une étape de traitement intermédiaire, le cas échéant, et en sortie de l’installation sont indiquées dans le tableau 5.

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Un dégrillage est acceptable avant utilisation sous réserve qu’il ne modifie pas les caractéristiques des effluents alimentant l’installation décrits dans le tableau 5.

Tableau 5. – Caractéristiques des effluents en entrée de l’installation, en sortie de l’étape de traitement intermédiaire et en sortie de l’installation

ENTRÉE SORTIE DE L’ÉTAPE de l’installation de traitement intermédiaire SORTIE de l’installation

Paramètre Min. Max. Min. Max. Max.

DCO (mg.L-1) 600 1 000 200 600 /

-1 DBO5 (mg.L ) 300 500 100 350 35

MES (mg. L-1) 300 700 40 150 30

5. Echantillonnage des effluents. Le laboratoire effectuera les analyses sur des échantillons prélevés régulièrement sur 24 heures en entrée et sortie de l’installation, ce afin de connaître le rendement épuratoire. La stratégie d’échantillonnage est basée sur le principe d’un échantillon moyen journalier réalisé proportionnellement au débit écoulé. L’échantillonnage et l’analyse s’effectueront de la même manière en sortie des étapes de traitement, le cas échéant. 6. Expression des résultats des analyses. Pour chaque séquence, tous les résultats d’analyse doivent être consignés et indiqués dans le rapport technique de l’organisme notifié, sous forme d’un tableau récapitulatif. 7. Validation de l’essai et exploitation des résultats. Au moins 90 % des mesures réalisées doivent respecter les seuils maxima fixés par l’article 7 du présent arrêté. L’organisme notifié doit s’assurer que les mesures dépassant ces seuils ne dépassent pas les valeurs du tableau 6.

Tableau 6

PARAMÈTRE CONCENTRATION MAXIMALE

DBO5 50 mg/l

MES 85 mg/l

ANNEXE 3

PROCÉDURE D’ÉVALUATION SIMPLIFIÉE 1. Validation des résultats d’essais fournis. Les performances épuratoires de l’installation sont établies sur la base du rapport d’essai obtenu lors d’essais de type normatif ou rapports d’essais réalisés dans un Etat membre de l’Union européenne, dans un autre Etat signataire de l’accord sur l’EEE ou en Turquie. Pour que la demande d’agrément soit prise en compte, le nombre de résultats d’essai doit être supérieur ou

égal à 16 mesures et la moyenne des concentrations d’entrée en DBO5 sur au moins 16 mesures devra être comprise entre 300 et 500 mg/l.

Pour chacun des deux paramètres MES et DBO5, les résultats d’essai obtenus et portant sur une installation doivent comprendre : – la charge hydraulique et organique d’entrée ; – la concentration en entrée ; – la concentration en sortie ;

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– les débits hydrauliques. 2. Exploitation des résultats. Au moins 90 % des mesures réalisées doivent respecter les seuils maxima fixés par l’article 7 du présent arrêté. L’organisme notifié doit s’assurer que les mesures dépassant ces seuils ne dépassent pas les valeurs du tableau 7.

Tableau 7

PARAMÈTRE CONCENTRATION MAXIMALE

DBO5 50 mg/l

MES 85 mg/l

ANNEXE 4

ÉLÉMENTS MINIMAUX À INTÉGRER DANS LE RAPPORT TECHNIQUE

Le rapport technique de l’organisme notifié doit être rédigé en français et contenir au minimum les informations spécifiées ci-après : – l’analyse critique des documents fournis par le pétitionnaire, en termes de mise en œuvre, de fonctionnement, de fiabilité du matériel et de résultats ; – la durée de mise en route de l’installation (valeur X) et sa justification le cas échéant ; – le bilan des investigations comprenant : – la description détaillée de l’installation soumise à essai, y compris des renseignements concernant la charge nominale journalière, le débit hydraulique nominal journalier et les caractéristiques de l’immeuble à desservir (nombre de pièces principales) ; – les conditions de mise en œuvre de l’installation lors de l’essai ; – la vérification de la conformité du dimensionnement de l’installation et de ses composants par rapport aux spécifications fournies par le fabricant ; – une estimation du niveau sonore ; – les résultats obtenus durant l’essai, toutes les valeurs en entrée, en sortie des étapes de traitement et sortie de l’installation concernant des concentrations, charges et rendements obtenus ainsi que les valeurs moyennes, les écarts types des concentrations et des rendements pour la charge nominale et les charges non nominales présentées sous forme de tableau récapitulatif comportant la date et les résultats des analyses de l’échantillon moyen sur 24 heures ; – la description des opérations de maintenance effectuées et de réparation effectuées au cours de la période d’essai, y compris l’indication détaillée de la production de boues et les fréquences d’élimination de celles-ci au regard des volumes des ouvrages de stockage et de la concentration moyenne mesurée à partir de deux prélèvements réalisés après homogénéisation. La production de boues sera également rapportée à la masse de DCO traitée au cours de la période d’essai. Si une extraction intermédiaire a dû être pratiquée pendant les essais, les concentrations et volumes extraits seront mesurés et ajoutés aux quantités restant dans les dispositifs en fin d’essai ; – l’estimation de l’énergie électrique consommée durant la période d’essai rapportée à la masse de DCO traitée quotidiennement pour chaque séance du programme ; – les descriptions de tout problème, physique ou environnemental survenu au cours de la période d’essai ; les écarts par rapport aux instructions d’entretien des fabricants doivent être consignés dans cette rubrique ; – des informations précisant tout endommagement physique de l’installation survenu au cours de la période d’essai, par exemple colmatage, départ de boues, corrosion, etc. ; – une information sur les écarts éventuels par rapport au mode opératoire d’essai ; – une analyse des coûts de l’installation sur quinze ans (investissement, entretien, exploitation) à partir des données fournies par le fabricant ; – un tableau ou grille associant de façon explicite les dimensions des ouvrages (volumes, surface, puissance, performances...) en fonction de la charge nominale à traiter pour l’ensemble des éléments constitutifs d’un type de fabrication.

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ANNEXE 5

ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU DOSSIER DE DEMANDE D’AGRÉMENT DES DISPOSITIFS DE TRAITEMENT

PROCÉDURE D’ÉVALUATION PROCÉDURE D’ÉVALUATION CONTENU DU DOSSIER sur plate-forme simplifiée

L’identité du demandeur et la dénomination commerciale réservée à l’objet de la XX demande.

Les réglementations et normes auxquelles l’installation ou ces dispositifs sont X conformes, les rapports d’essais réalisés et le certificat de conformité obtenu, le cas échéant, dans un Etat membre, dans un autre Etat signataire de l’accord sur l’EEE ou en Turquie, la procédure d’évaluation ainsi que toute autre information que le demandeur juge utile à l’instruction de sa demande, afin de tenir compte des contrôles déjà effectués et des approbations déjà délivrées dans un Etat membre, dans un autre Etat signataire de l’accord sur l’EEE ou en Turquie.

Le rapport d’essai du marquage CE, le cas échéant, s’il a été obtenu, précisant XX notamment les modalités de réalisation des essais et tous les résultats obtenus en entrée et sortie du dispositif de traitement.

Les spécifications relatives à la conception de l’installation et aux procédés ainsi qu’un XX jeu complet de schémas et de justifications du dimensionnement. Les informations complètes relatives au transport, à l’installation, à l’exploitation et aux spécifications de maintenance de l’installation doivent également être fournies.

La règle d’extrapolation aux installations de capacités supérieures ou inférieures à XX celles de l’installation de base et ses justifications.

Les informations relatives à la sécurité mécanique, électrique et structurelle de XX l’installation à soumettre à l’essai.

La description du processus de traçabilité des dispositifs et des composants de XX l’installation.

Les documents destinés à l’usager rédigés en français, notamment le guide d’utilisation XX prévu à l’article 16 du présent arrêté.

Les documents destinés à l’usager doivent comporter les pièces suivantes : – une description de tout ou partie de l’installation, son principe et les modalités de pose (fondations, remblayage, branchements électriques éventuels, ventilation et/ou évacuation des gaz ou odeurs, accessibilité des regards d’entretien et armoire de commande/contrôle, etc.) et de fonctionnement ; – les règles du dimensionnement des différents éléments de l’installation en fonction des caractéristiques de l’habitation et/ou du nombre d’usagers desservis ; – les instructions de pose et de raccordement sous forme d’un guide de mise en œuvre de l’installation qui a pour objectif une mise en place adéquate de l’installation et/ou de ses dispositifs (description des contraintes d’installation liées à la topographie et à la nature du terrain ainsi qu’aux modes d’alimentation des eaux usées et d’évacuation des effluents et des gaz ou odeurs émis) ; – la référence aux normes utilisées dans la construction pour les matériaux ; – les réglages au démarrage, à intervalles réguliers et lors d’une utilisation par intermittence ; – les prescriptions d’entretien, de renouvellement du matériel et/ou des matériaux, de vidange et de maintenance, notamment la fréquence et les procédures à suivre en cas de dysfonctionnement ; dans le cas d’une évacuation par infiltration dans le sol, les précautions à prendre pour éviter son colmatage doivent être précisées ; – les performances garanties ; – le niveau sonore ; – les dispositifs de contrôle et de surveillance ; – le cas échéant, les garanties sur les dispositifs et les équipements électromécaniques selon qu’il est souscrit ou non un contrat d’entretien en précisant son coût et la fréquence des visites ainsi que les modalités des contrats d’assurance souscrits, le cas échéant, sur le non-respect des performances ; – le cas échéant, les modèles des contrats d’entretien et d’assurance ; – un protocole de maintenance le plus précis possible avec indication des pièces d’usure et des durées au bout desquelles elles doivent être remplacées avant de nuire à la fiabilité des performances du dispositif

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et/ou de l’installation ainsi que leur disponibilité (délai de fourniture et/ou remplacement, service après- vente le cas échéant) ; les précautions nécessaires afin de ne pas altérer ou détruire des éléments de l’installation devront aussi être précisées ainsi que la destination des pièces usagées afin de réduire autant que possible les nuisances à l’environnement ; – le cas échéant, la consommation électrique journalière (puissance installée et temps de fonctionnement quotidien du ou des équipements électromécaniques) et la puissance de niveau sonore émise avec un élément de comparaison par rapport à des équipements ménagers usuels ; – le carnet d’entretien ou guide d’exploitation par le fabricant sur lequel l’acquéreur pourra consigner toute remarque concernant le fonctionnement de l’installation et les vidanges (indication sur la production et la vidange des boues au regard des capacités de stockage et des concentrations qu’elles peuvent raisonnablement atteindre ; la façon de procéder à la vidange sans nuire aux performances devra également être renseignée ainsi que la destination et le devenir des boues). Si l’installation comporte un dégrilleur, le fabricant doit également préciser la façon de le nettoyer sans nuire au fonctionnement et sans mettre en danger la personne qui réalise cette opération ; – des informations sur la manière d’accéder et de procéder à un prélèvement d’échantillon représentatif de l’effluent traité en toute sécurité et sans nuire au fonctionnement de l’installation ; – un rappel précisant que l’installation est destinée à traiter des effluents à usage domestique et une liste des principaux produits susceptibles d’affecter les performances épuratoires de l’installation ; – une analyse du cycle de vie au regard du développement durable (consommation énergétique, possibilité de recyclage des éléments de l’installation en fin de vie, production des boues) et le coût approximatif de l’installation sur quinze ans (investissement, entretien, exploitation).

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 7 septembre 2009 relatif aux modalités de l’exécution de la mission de contrôle des installations d’assainissement non collectif

NOR : DEVO0920064A

Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et la ministre de la santé et des sports, Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles L. 111-4, L. 271-4 à L. 271-6 et R. 111-3 ; Vu le code de l’environnement, notamment les articles L. 211-1, L. 214-2, L. 214-14 et R. 214-5 ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 2212-2, L. 2224-8, L. 2224-10, L. 2224-12, R. 2224-6 à R. 2224-9 et R. 2224-17 ; Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 1331-1-1, L. 1331-11-1 ; Vu l’arrêté du 6 mai 1996 fixant les modalités du contrôle technique exercé par les communes sur les systèmes d’assainissement non collectif ; Vu l’arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement ainsi qu’à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j

de DBO5 ; Vu l’arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j

de DBO5 ; Vu les avis de la mission interministérielle de l’eau en date des 10 mai 2007 et 6 septembre 2007 ; Vu les avis du Comité national de l’eau en date des 24 mai 2007 et 13 septembre 2007 ; Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes en date du 8 janvier 2009,

Arrêtent : Art. 1er.−Le présent arrêté définit les modalités de l’exécution de la mission de contrôle exercée par la commune, en application des articles L. 2224-8 et R. 2224-17 du code général des collectivités territoriales, sur les installations d’assainissement non collectif mentionnées à l’article L. 1331-1-1 du code de la santé publique. Art. 2. − La mission de contrôle vise à vérifier que les installations d’assainissement non collectif ne portent pas atteinte à la salubrité publique, ni à la sécurité des personnes, et permettent la préservation de la qualité des eaux superficielles et souterraines, en identifiant d’éventuels risques environnementaux ou sanitaires liés à la conception, à l’exécution, au fonctionnement, à l’état ou à l’entretien des installations. Cette mission comprend : 1. Pour les installations ayant déjà fait l’objet d’un contrôle : un contrôle périodique selon les modalités fixées à l’article 3 ; 2. Pour les installations n’ayant jamais fait l’objet d’un contrôle : a) Pour celles réalisées ou réhabilitées avant le 31 décembre 1998 : un diagnostic de bon fonctionnement et d’entretien selon les modalités fixées à l’article 4 ; b) Pour celles réalisées ou réhabilitées après le 31 décembre 1998 : une vérification de conception et d’exécution selon les modalités fixées à l’article 5. Les points à contrôler a minima sont mentionnés dans le tableau de l’annexe 1 et s’agissant des toilettes sèches à l’annexe 2.

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Art. 3. − Le contrôle périodique consiste, sur la base des documents fournis par le propriétaire de l’immeuble, et lors d’une visite sur place, à : a) Vérifier les modifications intervenues depuis le précédent contrôle effectué par la commune ; b) Repérer l’accessibilité et les défauts d’entretien et d’usure éventuels ; c) Constater que le fonctionnement de l’installation n’engendre pas de risques environnementaux, de risques sanitaires ou de nuisances. La commune définit une fréquence de contrôle périodique n’excédant pas huit ans, en application de l’article L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales. Cette fréquence peut varier selon le type d’installation et ses conditions d’utilisation. Art. 4. − Le diagnostic de bon fonctionnement et d’entretien consiste, sur la base des documents fournis par le propriétaire de l’immeuble, et lors d’une visite sur place, à : a) Identifier, localiser et caractériser les dispositifs constituant l’installation ; b) Repérer l’accessibilité et les défauts d’entretien et d’usure éventuels ; c) Vérifier le respect des prescriptions techniques réglementaires en vigueur lors de la réalisation ou la réhabilitation de l’installation ; d) Constater que le fonctionnement de l’installation ne crée pas de risques environnementaux, de risques sanitaires ou de nuisances. Art. 5. − La vérification de conception et d’exécution consiste, sur la base des documents fournis par le propriétaire de l’immeuble, et lors d’une visite sur place, à : a) Identifier, localiser et caractériser les dispositifs constituant l’installation ; b) Repérer l’accessibilité et les défauts d’entretien et d’usure éventuels ; c) Vérifier l’adaptation de la filière réalisée ou réhabilitée au type d’usage, aux contraintes sanitaires et environnementales, aux exigences et à la sensibilité du milieu, aux caractéristiques du terrain et à l’immeuble desservi ; d) Vérifier le respect des prescriptions techniques réglementaires en vigueur lors de la réalisation ou réhabilitation de l’installation ; e) Constater que le fonctionnement de l’installation n’engendre pas de risques environnementaux, de risques sanitaires ou de nuisances. Art. 6. − A la suite de sa mission de contrôle, la commune consigne les observations réalisées au cours de la visite dans un rapport de visite et évalue les risques pour la santé et les risques de pollution de l’environnement présentés par les installations existantes. Ce rapport de visite constitue le document mentionné à l’article L. 1331-11-1 du code de la santé publique. Celui-ci est adressé par la commune au propriétaire de l’immeuble. La commune établit, dans le rapport de visite, si nécessaire : a) Des recommandations à l’adresse du propriétaire sur l’accessibilité, l’entretien ou la nécessité de faire des modifications ; b) En cas de risques sanitaires et environnementaux dûment constatés, la liste des travaux classés, le cas échéant, par ordre de priorité à réaliser par le propriétaire de l’installation dans les quatre ans à compter de la date de notification de la liste de travaux. Le maire peut raccourcir ce délai selon le degré d’importance du risque, en application de l’article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales. Le propriétaire informe la commune des modifications réalisées à l’issue du contrôle. La commune effectue une contre-visite pour vérifier la réalisation des travaux comprenant une vérification de conception et d’exécution dans les délais impartis, avant remblaiement. Art. 7. − L’accès aux propriétés privées prévu par l’article L. 1331-11 du code de la santé publique doit être précédé d’un avis de visite notifié au propriétaire de l’immeuble et, le cas échéant, à l’occupant, dans un délai précisé dans le règlement du service public d’assainissement non collectif et qui ne peut être inférieur à sept jours ouvrés. Art. 8. − La commune précise, dans son règlement de service, les modalités de mise en œuvre de sa mission de contrôle, notamment : a) La périodicité des contrôles ; b) Les modalités d’information du propriétaire de l’immeuble ou, le cas échéant, de l’occupant de l’immeuble ; c) Les documents à fournir pour la réalisation du contrôle ; d) Le montant de la redevance du contrôle et ses modalités de recouvrement. Art. 9. − Toute opération de contrôle ou de vérification technique de la conception, de l’implantation et de la bonne exécution ou de vérification périodique de bon fonctionnement des installations d’assainissement non collectif, réalisée par la commune avant la publication du présent arrêté, est considérée comme répondant à la mission de contrôle au sens de l’article L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales.

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Art. 10. − Dans le cas où la commune n’a pas décidé de prendre en charge l’entretien des installations d’assainissement non collectif, la mission de contrôle comprend : – la vérification de la réalisation périodique des vidanges, sur la base des bordereaux de suivi des matières de vidange ; – la vérification périodique de l’entretien du bac dégraisseur, le cas échéant. Art. 11. − En application des articles L. 1515-1 du code de la santé publique et L. 2573-24 du code général des collectivités territoriales, le présent arrêté est applicable aux communes de Mayotte. Art. 12. − Les dispositions des articles 1er, 3 et 4 ainsi que les alinéas 2 et 3 de l’article 2 de l’arrêté du 6 mai 1996 susvisé sont abrogées. Art. 13. − Le directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature, le directeur général des collectivités locales et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 7 septembre 2009. Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature, J.-M. MICHEL Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales, E. JOSSA La ministre de la santé et des sports, Pour la ministre et par délégation : Le directeur général de la santé, D. HOUSSIN

ANNEXE 1

LISTE DES POINTS À CONTRÔLER A MINIMA SELON LES SITUATIONS

INSTALLATIONS n’ayant jamais fait l’objet d’un contrôle INSTALLATIONS ayant déjà fait l’objet d’un contrôle INSTALLATIONS RÉALISÉES INSTALLATIONS RÉALISÉES ou réhabilitées avant ou réhabilitées après le 31 décembre 1998 le 31 décembre 1998

Points à contrôler a minima Contrôle périodique Diagnostic de bon Vérification de conception fonctionnement et et d’exécution d’entretien

Identifier, localiser et caractériser les dispositifs constituant l’installation existante notamment :

– vérifier la présence d’une ventilation des dispositifs de XX prétraitement.

Vérifier les modifications intervenues depuis la précédente intervention de la commune notamment :

– constater l’éventuel réaménagement du terrain sur et aux X abords de l’installation d’assainissement.

Repérer les défauts d’accessibilité, d’entretien et d’usure éventuels notamment :

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INSTALLATIONS n’ayant jamais fait l’objet d’un contrôle INSTALLATIONS ayant déjà fait l’objet d’un contrôle INSTALLATIONS RÉALISÉES INSTALLATIONS RÉALISÉES ou réhabilitées avant ou réhabilitées après le 31 décembre 1998 le 31 décembre 1998

– vérifier l’entretien régulier des installations conformément XXX aux textes en vigueur : accumulation des graisses et des flottants dans les installations, niveau de boues, nettoyage des bacs dégraisseurs et des pré-filtres (dans le cas où la commune n’a pas pris la compétence entretien et à la demande de l’usager) ;

– vérifier la réalisation de la vidange par une personne XXX agréée, la fréquence d’évacuation des matières de vidange et la destination de ces dernières avec présentation de justificatifs ;

– vérifier le curage des canalisations (hors épandage XXX souterrain) et des dispositifs le cas échéant ;

– vérifier l’accessibilité et le dégagement des regards ; X X X

– vérifier l’état des dispositifs : défauts liés à l’usure (fissures, XXX corrosion, déformation).

Vérifier/valider l’adaptation de l’installation en place au type d’usage, aux contraintes sanitaires et environnementales, aux exigences et à la sensibilité du milieu, aux caractéristiques du terrain et à l’immeuble desservi notamment :

– vérifier que la surface de la parcelle d’implantation est X suffisante pour permettre le bon fonctionnement de l’installation d’assainissement non collectif ; – vérifier que la parcelle ne se trouve pas en terrain inondable, sauf de manière exceptionnelle ; – vérifier que la pente du terrain est adaptée ; – vérifier que l’ensemble des caractéristiques du sol doivent le rendre apte à assurer le traitement, notamment la perméabilité et à éviter notamment toute stagnation ou déversement en surface des eaux usées prétraitées ; – vérifier l’absence de nappe, y compris pendant les périodes de battement, sauf de manière exceptionnelle.

Vérifier le respect des prescriptions techniques réglementaires en vigueur lors de la réalisation ou la réhabilitation de l’installation notamment :

– vérifier la bonne implantation de l’installation (distances XX minimales : 35 mètres par rapport aux captages...) ;

– vérifier la mise en œuvre des dispositifs de l’installation XX conformément aux conditions d’emploi mentionnées par le fabricant (guide d’utilisation ; fiches techniques) ;

– vérifier l’autorisation par dérogation préfectorale de rejet XX par puits ;

– vérifier l’autorisation communale, le cas échéant, et X l’existence d’étude hydrogéologique si nécessaire ;

– vérifier l’autorisation du propriétaire ou du gestionnaire du X milieu récepteur et l’étude particulière, le cas échéant.

Constater que le fonctionnement de l’installation ne crée pas de risques environnementaux, ou de risques sanitaires ou de nuisances notamment :

– vérifier que l’ensemble des eaux usées pour lesquelles XXX l’installation est prévue est collecté, à l’exclusion de toutes autres, et que les autres eaux, notamment les eaux pluviales et les eaux de vidange de piscines, n’y sont pas dirigés ;

. . 9 octobre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 97

INSTALLATIONS n’ayant jamais fait l’objet d’un contrôle INSTALLATIONS ayant déjà fait l’objet d’un contrôle INSTALLATIONS RÉALISÉES INSTALLATIONS RÉALISÉES ou réhabilitées avant ou réhabilitées après le 31 décembre 1998 le 31 décembre 1998

– vérifier le bon écoulement des eaux usées collectées XXX jusqu’au dispositif d’épuration, l’absence d’eau stagnante en surface et l’absence d’écoulement superficiel et de ruissellement vers des terrains voisins ;

– vérifier l’état de fonctionnement des dispositifs et leur mise XXX en œuvre conformément aux conditions d’emploi mentionnées par le fabricant (guide d’utilisation ; fiches techniques) ;

– vérifier l’absence de colmatage des canalisations et de XXX saturation du pouvoir épurateur du sol ;

– vérifier l’impact sur le milieu récepteur dans le cas d’un XXX rejet d’eaux usées traitées en milieu superficiel : vérifier l’aspect, la qualité du rejet (si nécessaire, réalisation de prélèvement par la commune et d’analyses par un laboratoire agréé) et apprécier l’impact sanitaire et environnemental des rejets en fonction de la sensibilité du milieu ;

– vérifier, par prélèvement, la qualité des eaux usées traitées XXX avant rejet par puits d’infiltration ;

– vérifier l’absence de nuisances. X X X

ANNEXE 2

POINTS À VÉRIFIER DANS LE CAS PARTICULIER DES TOILETTES SÈCHES Respect des prescriptions techniques en vigueur et notamment : – adaptation de l’installation retenue au type d’usage, aux contraintes sanitaires et environnementales, aux exigences et à la sensibilité du milieu, aux caractéristiques du terrain et à l’immeuble desservi ; – vérification de l’étanchéité de la cuve recevant les fèces et/ou les urines ; – respect des règles d’épandage et de valorisation des sous-produits des toilettes sèches ; – absence de nuisance pour le voisinage et de pollution visible.

. . DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

ANNEXE 4 : DETAILS DES SONDAGES REALISES PAR SCE A LA TARIERE A MAIN

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018

Zone 1AUS

 Pour les sondages 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 10% présence de M.O,

20 -

Sablo limoneux, couleur SL < 10% beige, friable,

50 - Couche d’Alios Compacte < 10%

SL : Sablo limoneux S : Sableux

 Pour le test 1 (sondage 2), on rencontre le profil suivant :

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

 Pour les sondages 8, 9, 10, 11, 12, 13, on rencontre le profil suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 10% présence de M.O, 30 -

Horizon sablo limoneux blanc friable, SL < 10%

80 - Horizon sablo limoneux orangé friable, bande S < 10% d’accumulation 120 - humique et ferrique

Caractéristiques de l’unité : - Perméabilité : Perméable - Profondeur de l’excès d’eau : Aucun excès constaté jusqu’à 1,20m.

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

 Pour les sondages 14, 15, 16, on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux beige friable avec SL < 10%

présence de M.O, 40 -

Sablo limoneux couleur SL < 10% plus claire

80 -

Horizon sableux blanc friable, traces S < 5% d’hydromorphie,

120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

 Pour les sondages 17, 18, 19, on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 10%

présence de M.O, 20 -

Sablo limoneux couleur SL < 10% brun foncé

80 -

Couche d’Alios Compacte < 10%

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

 Pour les sondages 20, 21, on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux beige friable avec SL < 10%

présence de M.O, 20 -

Sablo limoneux couleur SL < 10% plus claire

100 - Horizon sableux couleur beige, friable, traces S < 5% d’hydromorphie, 120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

Caractéristiques de l’unité : - Perméabilité : Perméable - Traces d'hydromorphie : à 100 cm sur le sondage n°20 et 21.

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

Zone Aht – Le Sert

 Pour les sondages 1,2,3,4,5 on rencontre le profil suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 5% présence de M.O,

40 -

SL Horizon sablo limoneux < 5% brun friable,

100 - Horizon sablo limoneux S < 5% 110 - couleur beige, Sable blanc 120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

 Pour les sondages 6.7.8 on rencontre le profil suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 - Horizon sablo limoneux noir friable avec présence de M.O, SL < 10% 30 -

Horizon sablo limoneux brun friable, SL < 10% 80 -

Horizon sablo limoneux beige friable, SL < 5%

120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

Zone Aht – Route d’Azur

 Pour les sondages 1.2.3 on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 10%

présence de M.O,

60 -

Horizon sableux beige S friable, < 5%

90 -

Horizon sableux plus clair S < 5% 120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

 Pour les sondages 4 et 5 on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 - Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 10% présence de M.O, 30 -

Horizon sableux beige

friable, S < 5% 60 -

Horizon sableux couleur beige, friable, traces S d’hydromorphie, < 5%

120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

Zone Nh - Béderède

 Pour les sondages 1.2.3.4.5, on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 10% présence de M.O, 40 -

Horizon sableux, brun S < 5%

100 - Horizon sableux beige S < 5% friable, 110 - Horizon sableux blanc S < 5% friable, 120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

 Pour les sondages 6.7.8, on rencontre les profils suivant :

Profil Texture Taux d’argile (estimé)

0 -

Horizon sablo limoneux noir friable avec SL < 10% présence de M.O, 30 -

Horizon sableux, brun S < 5%

80 - Horizon sableux beige S < 5% friable, 120 -

SL : Sablo limoneux S : Sableux

SCE/160279F_ Zonage_ Magescq Janvier 2017

DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

ANNEXE 5 : FILIERES D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF PRECONISEES SUR LA COMMUNE

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 TRANCHEES D'EPANDAGE

Epandage en sol souterrain

Les tranchées d'épandage reçoivent les effluents de la fosse toutes eaux. Le sol en place est utilisé comme système épurateur et moyen dispersant. Conditions de mise en œuvre : Il doit être placé aussi près de la surface du sol que le permet sa protection. L'épandage souterrain doit être réalisé par l'intermédiaire de tuyaux placés horizontalement dans un ensemble de tranchées parallèles. La distance d'axe en axe des tranchées doit être égale au moins à égale à 1,50 m. La largeur de chaque tranchée d'épandage dans lesquelles sont établis les tuyaux est de 0,50 m minimum. La longueur d'une ligne de tuyaux d'épandage ne doit pas exéder 30 m. Le choix du nombre de tranchées en dépent. Les tuyaux d'épandage doivent avoir un diamètre au moins égal à 100 mm. Ils doivent être constitués d'éléments rigides en matéraux existants munis d'orifices dont la plus petite dimension doit être au moins égale à 5 mm. Les tranchées sont composées de bas en haut : - le fond des tranchées est garni d'une couche de graviers lavés 10/40 de 0,50 à 1 m d'épaisseur dans laquelle sont noyées les canalisations de distribution - un feutre imputrescible perméable à l'eau et à l'air, - une couche de terre végétale d'une épaisseur minimale conseillée de 0,30 m. L'épandage doit être maillé chaque fois que la topographie le permet. Il doit être alimenté par un dispositif assurant une égale répartition des effluents dans le réseau de distribution.

Dimensionnement : La surface d'épandage (fond des tranchées) est fonction de la taille de l'habitation et de la perméabilité du sol. Elle est définie par l'étude pédologique à la parcelle. Le schéma suivant indique les distances à respecter :

Regard de Fosse septique collecte toutes eaux avec préfiltre incorporé Ventilation secondaire avec extracteur statique ou éolien 5 m d'une 35 m d'un puits habitation

Regard de répartition B

Tuyaux pleins

Massif dispersant Tuyaux perforés

A A 3 m des limites de propriété

3 m d'un arbre Regard de contrôle

B EPANDAGE SOUTERRAIN

Feutre

Tuyau d'épandage Regard perforé de répartition Regard de contrôle

Terre végétale 0,30 m

Depuis fosse Graviers 10/40 septique 0,50 m (toutes eaux)

Sol en place

30 m maximum

COUPE LONGITUDINALE D'UNE TRANCHEE (BB)

1,50 m 1,50 m 1,50 m 1,50 m

Feutre Terre végétale 30 cm

Tuyaux Graviers 10/40 d'épandage 0,50 à 1,00 cm

Sol en place

0,50 m 0,50 m 0,50 m 0,50 m 0,50 m

COUPE TRANSVERSALE (AA) TERTRE D'INFILTRATION

Ce dispositif exceptionnel est à prévoir lorsque le sol est inapte à un épandage naturel, qu'il n'existe pas d'exutoire pouvant recevoir l'effluent traité et/ou que la présence d'une nappe phréatique proche a été constatée. Le tertre d'infiltration reçoit les effluents issus de la fosse toutes eaux. Il utilise un matériau d'apport granulaire comme système épurateur et le sol en place comme moyen dispersant. Il peut être en partie enterré ou totalement hors sol et nécessite, le cas échéant, un poste de relevage. Dans le cas de topographie favorable ou de construction à rez-de-chaussée surélevé, permettant l'écoulement gravitaire des effluents, la mise en place du poste de relevage pourra être évitée.

Conditions de mise en œuvre : Le tertre d'infiltration se réalise sous la forme d'un massif sableux sous le niveau de la canalisation d'amenée. Le tertre est composé de bas en haut : - un feutre imputrescible perméable à l'eau et à l'air (si sol fissuré), - une couche de sable siliceux lavé de 0,70 m d'épaisseur, - une couche de graviers de 0,20 m à 0,30 m d'épaisseur dans laquelle sont noyées les canalisations de distribution qui assurent la répartition sur le tertre, - un feutre imputrescible perméable à l'eau et à l'air qui recouvre l'ensemble, - une couche de terre végétale d'une épaisseur minimale de 0,20 m.

Dimensionnement : La surface au sommet du tertre d'infiltration doit être au moins égale à 5 m² par pièce principale (minimum 20 m² pour 4 pièces principales) Le schéma suivant indique les distances à respecter :

Regard de Fosse septique collecte toutes eaux Ventilation avec préfiltre secondaire avec incorporé extracteur statique ou éolien

5 m d'une 35 m d'un puits habitation

Pompe de relevage Regard de répartition

B

Pente : 1/1

Tuyaux pleins

Massif recomposé Tuyaux perforés

A A 3 m des limites de propriété

Tuyaux pleins Tuyaux pleins

3 m d'un Regard de arbre B contrôle TERTRE D'INFILTRATION : COUPES

Feutre

Tuyau d'épandage perforé Regard de répartition Regard de contrôle

Terre végétale

Graviers 10/40 Depuis fosse septique Feutre Sable siliceux lavé 0/4

Sol en place

4 m minimum Pompe de relevage

COUPE LONGITUDINALE (BB) : VERSION AVEC POSTE DE RELEVAGE

Feutre

Tuyau d'épandage fosse perforé septique Regard de contrôle Terre végétale Graviers 10/40

Sable siliceux Feutre Remblai

Sol en place

COUPE LONGITUDINALE (BB) : VERSION SANS POSTE DE RELEVAGE

Tuyaux d'épandage Terre végétale : 20 cm Graviers 10/40 : 20 cm à 30 cm

Sable siliceux lavé:70cm

Feutre

Sol en place 45°

COUPE TRANSVERSALE (AA)

canalisations rigides, diamètre : 100 mm avec fentes de 5 mm minimum espacées tous les 10 à 15 cm

TUYAU D'EPANDAGE

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ANNEXE 6 : PLAN DU SCENARIO D'EXTENSION DU RESEAU EAUX USEES AU QUARTIER LABAT

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SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 Chemin de Perroche Ruisseau de Magescq

Rue du Baron

$YHQXHGHOD)RUrW Route d'Herm

Route de Margoy LEGENDE Zone Nh du PLU en projet Points haut / points bas Sens de la pente 5pVHDX(XH[LVWDQW 5pVHDXGHUHIRXOHPHQW(8H[LVWDQW Poste de refoulement EU existant 5pVHDX(8jFUpHU UpVHDXGHUHIRXOHPHQW(8jFUpHU 3RVWHGHUHIRXOHPHQW(8jFUpHU PR Margoy Habitation en contrebas Habitation raccordable gravitairement 0 25 m 100 m 200 m +DELWDWLRQUDFFRUGDEOHDYHFSRVWHGHUHIRXOHPHQWSULYp qPH (WXGHGX]RQDJHG DVVDLQLVVHPHQWHDX[XVpHV 4XDUWLHU/DEDWVFpQDULRG H[WHQVLRQGXUpVHDXG HDX[XVpHV

Dessin : MLI 'DWH'pF (FKHOOHƒ INDICE : A Fichier : 160279-ASS-ETP-PO-01

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ANNEXE 7 : FICHE DETAILLEE DU CHIFFRAGE DU SCENARIO D'EXTENSION DU RESEAU EAUX USEES AU QUARTIER LABAT

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SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 Commune: Magescq Nombre d' EH futur: 77 N° de dossier: 160279 Secteur : Quartier Labat Nombre d'habitations actuelles: 21 Nombre d'habitations futures 30 N° Prix Désignation des ouvrages Unité Quantité Prix Unitaire Prix Total estimée (€. H. T. ) (€. H. T. ) 1 ASSAINISSEMENT COLLECTIF 1,1 Collecte

1,11 Réseau gravitaire 1,111 RD m 612 250 153000 RD avec surprofondeur m 300 1,112 VC m 355 230 81650 1,113 Chemin m 200 0 1,113 Terrain naturel m 100 180 18000 1,114 Traversée de ruisseau ft 500 0

1,12 Réseau refoulement 1,121 RD m 100 0 1,122 VC m 151 85 12835 1,123 Chemin m 70 0

1,13 Réseau commun 1,131 RD m 300 0 1,132 VC m 70 370 25900 1,133 Chemin m 235 0

1,14 Fonçage m 500 0 total gravitaire 1137 total refoulement 221

Pompes de refoulement individuelles 3 Sous- total 1 291385 1,2 Poste de refoulement Nb EH raccordés nombre Nombre d'équivalent- habitants futurs de P.R. 1,21 <50 1 23000 23000 1,22 50-200 26000 0 1,23 > 200 30000 0 Sous- total 2 23000

TOTAL GENERAL 314385

Cout d'investissement Cout de fonctionnement par an Cout total Réseau (€. H. T. ) 314 385 3892 Cout total Station (€. H. T. ) 0 0 Cout Total (€.H.T.) 314 385 3 892 Cout /habitation actuelle 14 971 185,3 Coût/habitation future 10 480 129,7

17/01/2017Chiffrage_Collectif_Quartier Labat-cScénario 1

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ANNEXE 8 : ETUDE PREALABLE – DESSERTE ZAE TINGA (SYDEC)

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SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 Commune de MAGESCQ

Assainissement et Eau potable

Desserte ZAE TINGA

Juin 2018

 Etude Préalable Version n°1

SYDEC Mont de Marsan BET eau et assainissement 55, Rue Martin Luther King SYDEC BP______627 469 ave des lacs 40006SYDEC Mont de Marsan CEDEX 40990 StJuin Paul 2018 les Dax Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 1 SOMMAIRE

1 - Présentation – Situation page 4

2 – Objet et consistance de l’étude page 5

3 – Coût de l’opération page 7

4 – Annexes pages 8 à 14

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 2 PREAMBULE

Le SYDEC dispose de la compétence de l’assainissement collectif sur la commune de MAGESCQ et assure l’exploitation des deux services publics (réseau et station).

La Communauté de Communes MACS envisage de réaliser une zone d’activités économiques sur la commune de MAGESCQ. Les terrains prévus pour cet aménagement sont situés le long de l’autoroute A63 et sont classés en zone AUX au PLU de la commune (zone non équipée destinée aux activités industrielles, artisanales, commerciales et de service). La surface totale de l’opération est d’environ 20 Ha.

Cette étude présente le projet de raccordement de la ZAE de TINGA aux réseaux d’assainissement et d’eau potable déjà présents sur la commune.

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 3 1 – Présentation - Situation

La commune de MAGESCQ, qui a transféré sa compétence assainissement au SYDEC, dispose d’un système d’assainissement collectif sur la partie la plus dense de son agglomération.

La Communauté de Communes MACS envisage de réaliser une zone d’activités économique sur la commune de MAGESCQ. Les terrains prévus pour cet aménagement sont situés le long de l’autoroute A63.

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 4 2 – Objet et consistance de l’étude

2.1. Réseaux existants

Actuellement, les parcelles concernées par le projet de ZAE sont desservies par un réseau d’eau potable dimensionné en DN200.

Conduite AEP DN 200 traversant la zone

Le réseau d’assainissement collectif n’est pas présent dans ce secteur. Une extension du réseau d’assainissement est nécessaire. Les effluents de la zone doivent être collectés pour être rejetés dans le réseau existant de l’autre côté de l’autoroute A63 vers le regard 163 (FE 1,10m).

Regard assainissement 163

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 5 2.2. Travaux à réaliser

Les travaux d’eau potable comprennent :

- Branchement de 18 lots se trouvant sur la zone en DN 32 - Pose de 2 poteaux incendie DN 100

Les travaux d’assainissement le long du chemin de Bellegarde comprennent :

- Pose de 550 ml de canalisation gravitaire en PVC DN 200 - Pose de 11 regards de visite - Pose de 18 boîtes de branchements - Pose de 7 boîtes de branchements pour les abonnés existants (à la charge du SYDEC)

Les travaux d’assainissement de raccordement au réseau existant comprennent :

- Pose d’un poste de refoulement - Pose de 550 ml de refoulement PVC série 16 bars diamètre 90mm - Passage par fonçage sous l’A63 puis sous la bute de l’accotement A63

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 6 3. Coût de l’opération

3.1. Prestations à la charge de la MACS

Prestations Eau potable Montant HT Réalisation de 18 branchements AEP 32 000 Pose de 2 poteaux incendie 8 000 Frais divers 3 000 Montant total HT des travaux d’Eau potable 43 000

Prestations Assainissement traversant la ZAE Montant HT

Pose de 550 m de canalisation gravitaire PVC DN 200 Pose de 18 regards de visites 240 000 Pose de 18 boîtes de branchements Frais divers 20 000 Montant total HT des travaux 260 000

Prestations Raccordement Assainissement Montant HT Pose d’un poste de refoulement Passage en fonçage sous route de délestage de l’A63 (4 m profondeur) 140 000 Pose de 550 ml de canalisation de refoulement Passage en fonçage sous A63 (à 4 m de profondeur) Frais divers 10 000 Montant total HT des travaux 150 000

Montant total HT des travaux

Prestations d’équipement de la ZAE Montant HT

Prestations Eau potable 43 000 Prestations Fourniture d’un réseau d’Assainissement 260 000 traversant la ZAE

Prestations Raccordement du réseau au réseau existant 150 000

Montant total HT des travaux 453 000

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 7 3.2 Prestations à la charge du SYDEC

Prestations Assainissement Montant HT

Pose de 7 boîtes de branchements 7 000

Frais divers 2 000

Montant total HT des travaux 9 000

ANNEXES

ZAE TINGA

Plan ossature réseau d’assainissement de MAGESCQ

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 8 Poste de refoulement

Réseau assainissement gravitaire envisagé

Réseau refoulement envisagé

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 9 Pose de 7 boîtes de branchements assainissement pour les bâtiments existants à la charge du SYDEC

B1 B2 B3 B4 B5 B6

B7

Pose de 18 boîtes de branchements assainissement pour les nouveaux lots à la charge de la MACS

16 branchements

1branchement

1branchement

______SYDEC Juin 2018 Commune de MAGESCQ – ZAE TINGA 10

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ANNEXE 9 : PLANS D'EXECUTION – CREATION D'UN RESEAU D'EAUX USEES – REAMENAGEMENT ET EXTENSION DE LA ZAE TINGA

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ANNEXE 10 : DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL

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ANNEXE 11 : ARRETE PORTANT DECISION D'EXAMEN AU CAS PAR CAS EN APPLICATION DE L'ARTICLE R122-17 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT

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SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018 Région Nouvelle-Aquitaine

Décision de la Mission régionale d’autorité environnementale après examen au cas par cas portant, en application de l’article R. 122-17 du Code de l’environnement, sur la révision du zonage d’assainissement de la commune de Magescq (Landes)

n°MRAe 2018DKNA329

dossier KPP-2018-7054

Le Président de la Mission régionale d’autorité environnementale Nouvelle-Aquitaine

Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ; Vu le Code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4, R. 122-17 et suivants ; Vu le décret du n° 2016-519 du 28 avril 2016 portant réforme de l'Autorité environnementale ; Vu le décret n°2016-1110 du 11 août 2016 relatif à la modification des règles applicables à l’évaluation environnementale des projets, plans et programmes ; Vu les arrêtés du 12 mai 2016 et du 17 avril 2018 portant nomination des membres des Missions régionales d’autorité environnementale (MRAe) du Conseil général de l’environnement et du développement durable ; Vu la décision du 27 avril 2018 de la Mission régionale d’autorité environnementale portant délégation de compétence aux membres permanents pour statuer sur les demandes d’examen au cas par cas présentées au titre des articles R. 122-18 du Code de l’environnement et R. 104-28 du Code de l’urbanisme ; Vu la demande d’examen au cas par cas déposée par le Président du syndicat d’équipement des communes des Landes (SYDEC), reçue le 8 août 2018, par laquelle celui-ci demande à la Mission régionale d’autorité environnementale s’il est nécessaire de réaliser une évaluation environnementale à l’occasion du projet de révision du zonage d’assainissement de la commune de Magescq ; Vu l’avis de l’Agence régionale de santé du 27 août 2018 ;

Considérant que la commune de Magescq (2 035 habitants en 2015 sur un territoire de 7 712 hectares) souhaite réviser son zonage d’assainissement pour le rendre cohérent avec son plan local d’urbanisme en cours d’élaboration ; Considérant que le projet de révision désigne les zones desservies par l'assainissement collectif en maintenant les secteurs déjà raccordés, en tenant compte des futures zones ouvertes à l'urbanisation et en intégrant la zone d'activités économiques de Tinga, le reste du territoire relevant de l'assainissement

Mission régionale d’autorité environnementale de la région Nouvelle-Aquitaine 1/2 autonome ; Considérant que la commune de Magescq dispose d'une station d'épuration de type boues activées à aération prolongée d'une capacité de 5 000 équivalents habitants, mise en service en 2008 ; que la capacité de l’ouvrage est suffisante pour l'ensemble des secteurs en assainissement collectif et que son fonctionnement est jugé conforme ; Considérant que des travaux seront à envisager afin de réduire les introductions d'eaux claires dans le réseau de collecte des eaux usées ; Considérant que le contrôle des installations d'assainissement autonome est effectué par le syndicat d'équipement des communes des Landes, dont le diagnostic identifie environ 10 % de dispositifs actuellement non conformes, avec obligation de réaliser des travaux ; Considérant que le dossier présente une carte d'aptitude des sols à l'infiltration ainsi qu'une étude des filières d'assainissement autonome à prescrire pour les futures zones ouvertes à l'urbanisation ; Considérant qu’il ne ressort ni des éléments fournis par le pétitionnaire, ni de l’état des connaissances actuelles, que le projet de révision du zonage d’assainissement de la commune de Magescq soit susceptible d’avoir des incidences significatives sur la santé humaine et l’environnement au sens de l’annexe II de la directive 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ; Décide :

Article 1er : En application de l’article R. 122-18 du Code de l’environnement, le projet de révision du zonage d'assainissement de la commune de Magescq (40) n'est pas soumis à évaluation environnementale. Article 2 : La présente décision, délivrée en application de l’article R. 122-18 du Code de l’environnement ne dispense pas des autres procédures auxquelles le projet peut être soumis. Article 3 : La présente décision sera publiée sur le site Internet de la Mission régionale d’autorité environnementale http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr .

Fait à Bordeaux, le 4 octobre 2018

Voies et délais de recours

1 - décision soumettant à la réalisation d’une évaluation environnementale :

Le recours administratif préalable est obligatoire sous peine d’irrecevabilité du recours contentieux. Il doit être formé dans le délai de deux mois suivant la mise en ligne de la décision sur le site internet de l’autorité environnementale et adressé à Monsieur le Président de la Mission Régionale d'Autorité Environnementale.

Recours gracieux, hiérarchique et contentieux, dans les conditions de droit commun.

2 - décision dispensant de la réalisation d’une évaluation environnementale :

Les décisions dispensant de la réalisation d’une évaluation environnementale étant considérées comme des actes préparatoires ne faisant pas grief, elles ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’un recours.

Toutefois, elles pourront être contestées à l’appui d’un recours contentieux dirigé contre la décision d’approbation du plan, schéma ou programme.

Mission régionale d’autorité environnementale de la région Nouvelle-Aquitaine 2/2 DEPARTEMENT DES LANDES – COMMUNE DE MAGESCQ R EVISION DU ZONAGE D' ASSAINISSEMENT EAUX USEES

SCE/KFO/160279F_Zonage EU_Magescq Octobre 2018

www.sce.fr GROUPE KERAN