1 De : Leefbare Energie Vlaanderen Riemst 25/03/2021 Sujet : Négation
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De : Leefbare Energie Vlaanderen Riemst 25/03/2021 Sujet : Négation de la législation de l'Union établissant une unité environnementale à la frontière régionale Monsieur le Ministre Willy Borsus, Vice-président de la Wallonie, Dans la lettre adressée au ministre Zuhal Demir, que nous vous avons également envoyée le 21/3/2021, il vous a été demandé, entre autres, d'arrêter la construction et la délivrance de permis pour toutes les éoliennes faisant partie de l'unité environnementale Windpark Tongeren-Riemst- Bassenge-Juprelle-Oupeye, et de retirer/suspendre les permis déjà délivrés jusqu'à ce que toutes les exigences légales préalables au développement d'un parc éolien transfrontalier soient remplies. Cela revient à imposer un moratoire jusqu'à ce qu'au moins tous les "plan-MER" et "projet-MER" que la législation européenne exige des États membres aient été réalisés et que la législation applicable soit en place. Cette demande ne tombe certainement pas du ciel ; voici quelques faits et jugements antérieurs qui soulignent cette demande logique : Le 13/05/2019, la même question a été adressée par le soussigné et Monsieur Patrice D'Oultremont à vous, Ministre Président, à vos collègues ministres, aux Médiateurs, au SPW et au Gouverneur de la Province de Liège. Mais aussi à tous les équivalents du côté flamand. Seul M. Marc Bertrand a répondu qu'il a fait une enquête concrète auprès des parties responsables et qu'il a conclu qu'il s'agit d'un parc de 78 éoliennes et qu'aucune obligation légale n'a été remplie, y compris une consultation adéquate entre les parties. C'est également la conclusion de son collègue médiateur flamand, M. Bart Weekers, qui a essayé de réaliser une consultation entre toutes les parties prenantes. La même conclusion a été tirée par le président du parlement flamand de l'époque et ex-maire de Riemst, M. Jan Peumans, qui a signalé au parlement qu'il n'était pas entendu par les ministres wallons. Il a ensuite posé des questions parlementaires à ce sujet au ministre flamand responsable : QUESTION POUR EXPLICATION - 251, 7/11/2017, de Jan Peumans à Joke Schauvliege, ministre flamande de l'Environnement, de la Nature et de l'Agriculture, au sujet de la concertation transfrontalière entre la Flandre et la Wallonie concernant l'implantation d'éoliennes le long de la frontière linguistique. Jan Peumans : "Nous travaillons en fait depuis 2013 pour voir de quelle manière la Flandre peut se concerter avec la Wallonie dans la région frontalière, pour pouvoir arriver à une sorte d'approche commune." "Monsieur le ministre, comment pouvons-nous arriver à une sorte de dialogue avec la Wallonie, pour voir dans quelle mesure des accords peuvent être conclus entre les deux parties ?". En attendant, comme vous me l'avez promis tout à l'heure, avez-vous parlé de cette question à votre homologue wallon ? Quel a été le résultat de cette discussion ? Les commentaires du gouvernement flamand sur le cadre de référence wallon pour l'implantation d'éoliennes le long de la frontière linguistique, datant de 2013, ont-ils déjà été discutés ? Le cadre de référence a- t-il déjà été adapté dans ce sens ? En effet, fin 2013, il y a eu une mise à jour très importante du cadre de référence pour l'implantation d'éoliennes en Wallonie et le Gouvernement flamand a émis un avis à ce sujet. 1 "Vous ou l'administration ont-ils déjà été sollicités pour des conseils concernant le placement récent, entre autres, de 71 nouvelles éoliennes le long de la frontière linguistique ? Elles tombent comme des pigeons du ciel, pour ainsi dire, toutes ces éoliennes." "Pensez-vous que la législation actuelle en matière d'implantation d'éoliennes en Flandre est suffisamment stricte et clairement rédigée pour éviter les nombreux recours, retards et refus ?". Avez-vous l'intention de procéder à des ajustements dans ce sens ?" "Cela s'applique au territoire de Riemst. De nombreuses procédures sont en cours en ce qui concerne 71 éoliennes. J'aimerais savoir s'il existe des procédures du côté wallon. Nous pourrons alors nous poser la question de savoir si tout cela doit être concentré." La ministre Joke Schauvliege : "Monsieur Peumans, nous avons effectivement échangé nos points de vue à ce sujet à plusieurs reprises au sein de ce Parlement, mais aussi par le biais de questions et réponses écrites. J'ai officiellement demandé une concertation avec le collègue wallon responsable des permis. Il y a en effet une différence : le ministre Crucke est responsable de l'énergie en Wallonie, mais c'est toujours le ministre Di Antonio qui est responsable des licences. J'ai fini par le faire confirmer officiellement dans une lettre, car il était très difficile d'avoir une discussion sur ce sujet précis. J'ai reçu la réponse qu'ils voulaient en parler au niveau du premier ministre. C'est ce qui est écrit sur le papier. Je n'ai pas reçu de véritable retour d'information à ce sujet depuis. Je ne sais pas non plus si cette conversation a finalement eu lieu." " Je vais me renseigner pour savoir si cet inventaire de tous les conflits à la frontière existe. Je demande bien sûr à consulter le ministre wallon. Je constate seulement que le ministre Di Antonio a une attitude réticente en la matière. Si j'essaie de le détecter, c'est principalement lié à cette question." "Ce serait peut-être une bonne idée d'en faire une conversation entre quatre personnes. Il s'agirait du ministre flamand de l'énergie, du ministre wallon de l'énergie, du ministre wallon chargé de l'octroi des permis et du ministre flamand chargé des permis. Peut-être que cela créerait un confort suffisant du côté wallon pour s'asseoir autour de la table sur cette question." Conclusion : Jusqu'à aujourd'hui (huit ans plus tard), aucune suite concrète n'a été donnée aux obligations définies dans le traité de coopération en matière d'environnement entre les différentes régions, les conventions d'Espoo et d'Aarhus, le protocole ESE, ‘les "recommandations de Maastricht sur la promotion de la participation effective du public au processus décisionnel en matière d'environnement", et donc aussi à la directive 2001/42/UE. Alors que les événements suivants se sont produits : Déjà le 20 juin 2016, M. Jan Peumans a posé la question écrite n° 764 à la ministre Joke Schauvliege : Projet de moulin à vent de Bassenge (Wallonie) - Consultation avec la Flandre (2) "ELICIO S.A. envisage la construction d'un parc éolien à Bassenge composé de neuf éoliennes, chacune d'une capacité nominale comprise entre 2 et 2,5 MW et d'une hauteur maximale de 150 mètres." "Le gouvernement flamand a ensuite été consulté le 7 janvier 2016 et il a émis un avis négatif." Au sein de la Commission de l'environnement, le ministre a déjà exposé la méthode de travail utilisée en Flandre lorsque le Service EIR, Dienst MER, estime qu'un projet ou une demande de permis peut avoir des effets négatifs ou importants sur l'environnement d'une autre région ou 2 d'un autre État membre de l'UE. Le service EIR agit en quelque sorte comme un arbitre et un référent. La zone de projet visée par ce projet spécifique est incluse dans le cadre de référence établi par le Gouvernement wallon pour l'implantation d'éoliennes le long de la frontière linguistique. Conformément à la réglementation, le Gouvernement flamand a déjà donné son avis en 2013 sur ce projet de cadre de référence et la carte de référence qui l'accompagne dans le cadre de l'enquête publique. La zone de projet à Bassenge a reçu à l'époque un avis négatif du gouvernement flamand. 1. Dans quelle mesure la concertation entre les différentes autorités a-t-elle été réalisée dans le cas du projet de nouvelle éolienne à Bassenge (Elicio), conformément à l'accord de coopération relatif à l'échange d'informations sur les projets ayant des incidences sur l'environnement qui dépassent le cadre de la région ? Quel a été le résultat de cette consultation ? 2. Quand, en application de la directive européenne, un avis a-t-il été demandé à la Flandre dans ce cas précis ? 3. Si aucune consultation ou demande d'avis n'a été faite, comment le ministre réagira-t-il ? Quelles mesures le ministre prendra-t-il ? 4. Quel est le contenu des conseils que la Flandre va donner en ce qui concerne la à Bassenge ? 5. La Flandre déposera-t-elle une objection à ce projet ou cela a-t-il déjà été fait ? 20 juin 2016 , REPONSE à la question n° 764 de JAN PEUMANS, par JOKE SCHAUVLIEGE VLAAMS MINISTRE DE L'OMGEVING, DE LA NATURE ET DE L'AGRICULTURE 1-3. J'ai envoyé une lettre au ministre Di Antonio le 6 juin 2016 pour demander une consultation sur les dossiers transfrontaliers. Je n'ai pas reçu de réponse à ce jour. Dans le cadre de la demande de permis d'environnement pour le projet d'éolienne à Bassenge, un avis a été demandé à la Flandre le 23 mai 2016. 4. La demande de permis d'environnement a été déconseillée pour les raisons suivantes : - la proximité immédiate de la zone Natura 2000 "Plateau van Caestert avec forêts de pente et grottes de marne" à Zichen-Zussen-Bolder. Cette zone de protection spéciale est caractérisée par la présence d'une population importante et diversifiée de chauves-souris ; - le sous-conseil négatif de l'Agence pour la nature et la forêt (ANB). L'ANB indique que la distance entre le projet et les colonies de chauves-souris est trop faible et que la présence d'éoliennes à une si courte distance pourrait avoir un impact négatif sur les populations de chauves-souris présentes.