Les entreprises du CAC 40 Edition Livres pour tous (www.livrespourtous.com)

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Articles CAC 40 1

Les entreprises du CAC 40 10 Accor 10 Air liquide 18 Alcatel-Lucent 25 Alstom 30 ArcelorMittal 37 AXA 48 BNP Paribas 57 Bouygues 71 Capgemini 81 Groupe Carrefour 95 Crédit agricole 118 Danone (entreprise française) 126 European Aeronautic Defence and Space Company 141 Électricité de 151 Essilor 173 France Télécom 180 GDF Suez 197 Lafarge (entreprise) 204 Legrand (entreprise) 210 L'Oréal 216 LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton 228 Michelin 233 Pernod 244 PPR (entreprise) 253 Publicis Groupe 260 266 Safran (entreprise) 285 Saint-Gobain 292 Sanofi 299 Schneider Electric 306 Société générale 317 Solvay (entreprise) 331 STMicroelectronics 336 Technip 346 Total (entreprise) 350 Unibail-Rodamco 367 Vallourec 374 Environnement 378 Vinci (entreprise) 387 Vivendi 394 Références

Sources et contributeurs de l’article 404 Source des images, licences et contributeurs 409 Licence des articles Licence 415 CAC 40 1 CAC 40

CAC40

Évolution du CAC40 entre 1964 et 2012 Place boursière NYSE Euronext,

Type Indice représentatif de l'économie nationale

Opérateur Euronext

Pondération Proportionnelle aux capitalisations boursières, à la liquidité et au flottant

Données chiffrées

Création 31 décembre 1987

Nombre de 40 valeurs cotées

Capitalisation [1] 850 milliards d'euros environ (janvier 2012 )

Nombre de 1000 points à la création

ISIN / Mnémo FR0003500008 / PX1

Le CAC 40, qui prend son nom du système de Cotation assistée en continu, est le principal indice boursier de la place de Paris. Son code ISIN est FR0003500008 et son code mnémonique est PX1. Créé avec 1 000 points de base au 31 décembre 1987 par la Compagnie des agents de change, l'indice CAC 40 est déterminé à partir des cours de quarante actions cotées en continu sur le premier marché parmi les cent sociétés dont les échanges sont les plus abondants sur Euronext Paris qui fait partie de Euronext, la première Bourse européenne. Ces sociétés, représentatives des différentes branches d'activités, reflètent en principe la tendance globale de l'économie des grandes entreprises françaises et leur liste est revue régulièrement pour maintenir cette représentativité. CAC 40 2

Histoire

Avant 1988 Principale mesure de la santé boursière en France, le CAC 40 est très récent. Pour mesurer les performances avant 1988, il existe un indice INSEE de la Bourse de Paris, qui a connu un un quintuplement dans les années 1920 puis un nouveau quintuplement dans les années 1950, malgré les incertitudes géopolitiques lors de ces deux époques de forte croissance économique.

Principales évolutions

CAC, qui signifiait « Compagnie des agents de change », est aujourd'hui l’acronyme de « Cotation Assistée en Continu » : l'indice donne donc, en continu, une idée de l'évolution du marché. Défini avec la valeur de 1 000 points le 31 décembre 1987, le CAC 40 voit officiellement le jour le 15 juin 1988. Sa création fait suite au krach de 1987 qui a modifié le monopole des transactions boursières. Celles-ci étaient auparavant directement gérées par des officiers ministériels, les agents de change. À la suite de la loi n° 88-70 du 22 janvier 1988, ce sont les sociétés de bourse qui ont pris le relais.

Record historique de septembre 2000 Porté par la bulle spéculative sur les valeurs télécoms média et technologie, le CAC 40 a atteint son plus haut historique le 4 septembre 2000 à 6 944,77 points en séance, puis s'est effondré jusqu'à 2 401,15 points le 12 mars 2003, son plus bas niveau en séance depuis 1997, en raison de surcapacités de production en Europe et aux États-Unis. Depuis le 1er décembre 2003, à l'instar des principaux indices mondiaux, il prend en compte non seulement la capitalisation boursière des sociétés mais aussi le flottant, c'est-à-dire la partie disponible sur le marché. Sa valeur a varié fortement au cours de la dernière décennie (voir graphique). CAC 40 3

Évolution depuis 2005 Article détaillé : Histoire des bourses de valeurs. Le CAC 40 a repassé à la hausse les 6 000 points le 2 mai 2007, après une hausse de 150 % en quatre ans environ puis atteint le 1er juin 2007 6 168,15 points. Mi-juillet 2007, l'indice représentait environ 70 % de la capitalisation totale de la Place de Paris, soit 1 300 milliards d'euros. Au début 2008, la capitalisation est d'un peu moins de 1 000 milliards d'euros.

Le lundi 21 janvier 2008, le CAC 40 chute fortement et il revient sous les 4 200 en juillet puis sous les 3 200 au 10 octobre. On peut parler d'une crise boursière puisque le CAC 40 a cédé plus de 43,5 % depuis début janvier 2008 et près de 22 % dans la seule semaine du 6 au 10 octobre 2008. Le lundi 13 octobre 2008 l'indice progressait de 11,18 % à 3 531,50 points, la plus forte progression quotidienne depuis sa création. Ce record survenait peu après le record inverse de la plus forte chute : le lundi 6 octobre 2008, le CAC 40 clôturait en baisse de 9,04 % à 3 711,98 points. Le 24 novembre 2008, le CAC 40 enregistre la deuxième meilleure progression de son histoire (+ 10,09 %) à 3 172,11 points[2]. Cependant, avec une chute de 42,68 % sur l'ensemble de l'année 2008, le CAC 40 a connu la pire année de son histoire[3]. Sa capitalisation boursière au 3 août 2011 est de 873 milliards d'euros[].

Krach boursier de juillet-août 2011 Article détaillé : Krach boursier de juillet et août 2011. Du 1er juillet au 12 septembre 2011, le CAC 40 chute de 28,8 % (de 4007 à 2855).

Corrélation avec les autres bourses Les performances annuelles du CAC 40 se sont rapprochées de celles du Dow Jones, du DAX et du Footsie, les grands marchés boursiers étant de plus en plus dépendants les uns des autres depuis une quinzaine d'années.

Mode de calcul La composition du CAC 40 est mise à jour trimestriellement par un comité d'experts : l’indice doit être représentatif du marché financier parisien aussi bien en termes de capitalisation flottante qu'en volumes de transactions. Quand une société n'est plus cotée, elle est remplacée, en principe, par une des valeurs du CAC Next 20[4] répondant aux exigences financières de cotation dans le CAC 40 (liquidité du titre, capitalisation boursière suffisante, échange de titres quotidiens important…). Chacune des quarante sociétés pondère l'indice en fonction de la valeur de ses titres disponibles sur le marché. Les pondérations varient d'une société à l'autre en fonction de sa capitalisation flottante. Quand une valeur cote à la hausse, le CAC 40 augmente de la pondération de la valeur, toutes choses égales par ailleurs. Le cours d'un des quarante titres peut voir sa cotation suspendue pendant 15 minutes s'il varie de plus de 10 %, puis deux fois 5 % dans le même sens. On dit alors que le titre est réservé à la hausse ou à la baisse. CAC 40 4

Le CAC 40 est publié du lundi au vendredi de 9 h 0 à 17 h 30, mis à jour toutes les 15 secondes et publiés en temps réel sur NYSE Euronext[]. La journée commence d'abord par une phase de pré-ouverture de 7 h 15 à 9 h 0 où les ordres s'accumulent sans qu'aucune transaction ne soit réalisée. Ensuite, de 9 h à 17 h 30, la cotation s'effectue en continu. Le cours de clôture est fixé à 17 h 35 (fixing en jargon boursier) après cinq minutes où le prix d'équilibre est calculé afin de permettre l'échange du plus grand nombre de titres. Il est calculé en dividendes non réinvestis. La valeur réelle correspondante à cet indice doit s'apprécier en fonction de divers éléments tels que la valorisation prenant en compte les dividendes réinvestis. Euronext publie chaque mois l'évolution de l'indice avec dividendes[5] ou la dépréciation due à l'inflation, mesurée par exemple par l'indice des prix[6]. Au 18 juin 2012, source Euronext, le CAC 40 était calculé ainsi : 1.€€€€€ Multiplication du dernier cours de cloture de chaque action par son nombre d'actions (par Free Float - Capping) 2.€€€€€ Additionner les montants 3.€€€€€ Diviser la somme obtenue par le diviseur de 184,629,565.030481 Naturellement, cela varie en permanence. Le calcul n'est toutefois en soi pas compliqué[7].

Dividendes réinvestis La version du CAC 40 avec dividendes réinvestis (Total Return), publiée également toutes les 15 secondes, existe avec 2 codes ISIN, selon que l’on cherche l’indice avec dividendes Bruts réinvestis : CAC40 GR (Gross total Return : QS0011131834 / Mnémo PX1GR[8]) ou avec dividendes Nets réinvestis : CAC40 NR (Net total Return : QS0011131826 / Mnémo PX1NR[9]). L'indice avec dividendes Nets réinvestis est calculé après une retenue à la source dont le taux est celui qui serait appliqué aux dividendes versés par les valeurs composant l'indice à un fonds d'investissement basé au Luxembourg[10]. Ce taux est par exemple de 25 % pour les dividendes versés par les sociétés du CAC 40 dont la France est le domicile fiscal[11]. Les taux actuels de retenue à la source sont entrés en vigueur le 1er janvier 2010. Avant cette date, la retenue à la source prise en compte pour les sociétés du CAC40 dont la France est le domicile fiscal était de 0 %. Le niveau des indices antérieurs n'a pas été ajusté[].

Remarques Il ne faut pas confondre l'évolution à long terme du CAC 40 et celle à long terme de l'ensemble des valeurs cotées sur cette bourse puisque les valeurs qui se comportent mal finissent par être remplacées dans sa liste par d'autres ayant pris l'avantage sur elles. En revanche, un portefeuille d'actions donné peut se fixer comme contrainte d'avoir la composition la plus voisine possible de celle du CAC 40. Ainsi un portefeuille comprenant les quarante valeurs du CAC 40 courant se dégradera progressivement et son évolution ne sera plus celle du CAC 40 trois mois plus tard et ainsi de suite au fil du temps. Des produits financiers comme le tracker permettent néanmoins d'investir en collant relativement à l'indice.

Composition CAC 40 5

[] [] Société Secteur Poids Rang mondial dans le Chiffre Résultat net Capitalisation [] [] [] indiciel au secteur d'affaires 2010 (en boursière au [] 16/02/2013 2011 (en milliards 16/02/2013, [] milliards d'euros) fluctuant (en d'euros) milliards d'euros)

Total Pétrole 9,15 5 200,06 12,58 88,25

Sanofi Pharmacie 9,89 4 35,66 5,93 95,36

LVMH Luxe 7,00 1 28,10 3,46 67,52

BNP Paribas Banque 5,93 3 39,07 6,89 57,15

Air liquide Gaz industriel 2,92 1 15,32 1,59 28,15

Danone Agroalimentaire 3,34 6 20,95 1,85 32,24

GDF Suez Énergie 3,65 2 94,93 5,42 35,18

Schneider Electric Matériel électrique 3,13 1 22,80 1,90 30,18

L'Oréal Cosmétique 6,97 1 22,46 2,97 67,17

France Télécom Télécommunications 2,07 6 43,68 3,82 20,03

AXA Assurance 3,33 1 91,80 4,51 32,13

Vivendi Télécommunications, 2,15 2 28,16 3,72 20,77 Divertissement

Pernod-Ricard Spiritueux 2,65 2 9,80 1,17 25,59

Vinci BTP 2,10 1 35,88 1,91 20,29

Unibail-Rodamco Immobilier 1,64 1,54 1,68 15,85

Essilor Optique 1,62 1 5,06 0,51 15,62 International

Société générale Banque 2,43 8 23,11 2,78 23,40

EADS Aéronautique 3,00 2 49,1 0,6 28,90

Saint-Gobain Matériaux de 1,68 1 42,1 1,1 16,23 construction, Verre

Michelin Pneumatique 1,26 2 20,7 1,0 12,14

Arcelor-Mittal Acier 2,09 1 93,9 (en 2,2 20,17 $USD)

PPR Luxe 2,25 2 12,2 1,0 21,69

Carrefour Distribution 1,47 2 81,2 0,4 14,18

Technip Ingénierie pétrolière 0,94 dans les cinq premiers 6,8 0,4 9,04

Renault Automobile 1,48 13 42,6 3,4 14,23

Lafarge SA Ciment 1,36 1 15,8 0,8 13,11

Safran Aéronautique 1,48 11,6 0,2 14,27

Publicis Groupe Publicité 1,09 3 5,8 0,5 10,50

Alstom Transport et énergie 1,07 1 (trains) 19,9 1,2 10,29

EDF Énergie 2,81 3 65,3 1,0 27,13

Legrand Matériel électrique 0,93 1 4,2 0,4 8,93 (prises-interrupteurs-câbles)

Solvay Chimie 0,98 dans les trois premiers 12,7 0,665 9,44 CAC 40 6

Capgemini Services informatiques 0,60 5 9,6 0,3 5,79

Crédit agricole Banque 1,86 10 34,2 1,3 17,96

Bouygues BTP 0,69 2 32,7 1,1 6,63

Accor Hôtellerie 0,70 1 6,1 3,6 6,72

Vallourec Tubes 0,51 2 5,2 0,4 4,94

Veolia Services collectifs 0,50 1 29,6 0,6 4,89 Environnement

STMicroelectronics Semi-conducteurs 0,60 dans les cinq premiers 10,35 0,6 5,80

Gemalto Télécommunications 0.72 2,01 0,16 6,15

Historique de la composition

Date Valeur entrante Valeur sortante

24 décembre 2012 Gemalto Alcatel-Lucent

24 septembre 2012 Solvay PSA Peugeot Citroën

19 décembre 2011 Legrand Suez Environnement

19 septembre 2011 Safran

20 septembre 2010 Natixis Dexia

20 septembre 2010 Publicis Lagardere

21 septembre 2009 Technip Air France-KLM

[12] 22 septembre 2008 Suez Environnement Aucune

22 juillet 2008 GDF Suez GDF et Suez (fusion)

18 juin 2007 Air France-KLM AGF

18 juin 2007 Unibail-Rodamco Thomson

18 décembre 2006 Vallourec Publicis

28 juillet 2006 Alstom Thales

19 décembre 2005 EDF TF1

1er septembre 2005 Gaz de France Casino

3 janvier 2005 Essilor International Sodexho

Chiffre d'affaires et résultat net cumulé CAC 40 7

Exercice résultat net (milliards d'euros) chiffre d'affaires (milliards d'euros) marge nette dividendes distribués (milliards d'euros)

[13] 2012 53,2

[14] [15] 2011 73,8 1324 5,57 % 37,4

[] [] 2010 82,3 1272 6,45 % 39,7

[] [] 2009 44,7 1151 3,88 % 35,1

[16] [] 2008 65 36,7

[17] [] 2007 95 38,7

[18] [19] 2006 97 31

[] 2005 86

[] 2004 57

[20] 2003 37

[21] 2002 20

Salariat Entre 2006 et 2011, les salaires de l’ensemble des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 13 %, les effectifs de 10 % pour une croissance de 25 % de la masse salariale. Cependant, plus d’un tiers sont des emplois précaires : contrats à durée déterminée et stages, temps partiels subis, emplois en dessous du niveau de qualification[22]. En 2006, les entreprises du CAC 40 emploient 4,1 millions de salariés. 41 % d'entre eux travaillent en France.

Revenus des dirigeants En 2010, les dirigeants des entreprises du CAC 40 ont touché en moyenne 4,11 millions d’euros, en augmentation de 34 % par rapport à 2009[23].

Cumul des dirigeants Les sociétés du CAC 40 sont dirigées par un nombre réduit d'administrateurs. En effet, 39 de ces sociétés ont au moins un dirigeant commun. En 2010, Total, GDF-Suez et BNP Paribas sont les plus connectées avec chacune 19 liens avec d'autres entreprises du CAC 40 puis viennent Saint-Gobain avec 18 liens, et AXA avec 17 tandis que Lafarge et Sanofi-Aventis ont chacune 15 liens avec d'autres sociétés[24].

Historique des performances annuelles Article détaillé : Histoire des bourses de valeurs. Les performances annuelles du CAC 40 se sont rapprochées de celles du Dow Jones, les grands marchés boursiers étant de plus en plus dépendants les uns des autres depuis une quinzaine d'années. Performances annuelles calculées au 31 décembre de chaque année[]. CAC 40 : calculé hors dividendes CAC 40 GR : calculé dividendes bruts réinvestis CAC 40 NR : calculé dividendes nets réinvestis Depuis le 1er janvier 2010, le taux de retenue à la source pris en compte pour le calcul de l'indice CAC40 NR CAC 40 8

(dividendes Nets réinvestis) a changé. Par exemple, pour les sociétés du CAC40 fiscalement domiciliées en France, le taux pris en compte est passé de 0 % à 25 %. Le niveau des indices antérieurs n'a pas été ajusté[].

CAC 40 CAC 40 GR CAC 40 NR

Année Valeur Performance Valeur Performance Valeur Performance

1987 1 000,00 - 1 000,00 - 1 000,00 - 1988 1 573,94 + 57,4 % 1 623,50 + 62,35 % 1 606,82 + 60,68 % 1989 2 001,08 + 29,5 % 2 124,53 + 30,86 % 2 082,58 + 29,61 %

1990 1 517,93 - 24,06 % 1 657,91 - 21,96 % 1 609,91 - 22,70 % 1991 1 765,66 + 15,5 % 1 996,10 + 20,40 % 1 916,19 + 19,02 % 1992 1 857,78 + 5,2 % 2 169,57 + 8,69 % 2 060,31 + 7,52 % 1993 2 268,22 + 22,1 % 2 735,38 + 26,08 % 2 570,48 + 24,76 % 1994 1 881,15 - 17,5 % 2 340,49 - 14,44 % 2 176,64 - 15,32 % 1995 1 871,97 - 4,30 % 2 406,75 + 2,83 % 2 213,92 + 1,71 % 1996 2 315,73 + 23,24 % 3 070,84 + 27,59 % 2 795,90 + 26,29 %

1997 2 998,91 + 29,34 % 4 082,82 + 32,95 % 3 684,87 + 31,80 % 1998 3 942,66 + 37,31 % 5 473,60 + 34,06 % 4 908,03 + 33,19 % 1999 5 958,32 + 51,12 % 8 437,21 + 54,14 % 7 515,81 + 53,13 % 2000 5 926,42 - 0,54 % 8 517,60 + 0,95 % 7 550,48 + 0,46 % 2001 4 624,58 - 21,97 % 6 786,03 - 20,33 % 5 975,25 - 20,86 % 2002 3 063,91 - 33,75 % 4 619,70 - 31,92 % 4 032,77 - 32,51 % 2003 3 557,90 + 16,12 % 5 537,81 + 19,87 % 4 785,01 + 18,65 % 2004 3 821,16 + 7,40 % 6 168,94 + 11,40 % 5 268,31 + 10,10 % 2005 4 715,23 + 23,40 % 7 809,80 + 26,60 % 6 669,63 + 26,60 % 2006 5 541,76 + 17,53 % 9 440,04 + 20,87 % 8 061,85 + 20,87 % 2007 5 614,08 + 1,31 % 9 832,90 + 4,16 % 8 397,36 + 4,16 % 2008 3 217,97 - 42,68 % 5 866,91 - 40,33 % 5 010,38 - 40,33 % 2009 3 936,33 + 22,32 % 7 484,93 + 27,58 % 6 391,72 + 27,57 % 2010 3 804,78 - 3,34 % 7 526,34 + 0,55 % 6 364,57 - 0,42 % 2011 3 159,81 - 16,95 % 6 518,67 - 13,39 % 5 455,49 - 14,28 % 2012 3 641.07 + 15,23 % 7 846,44 + 20,37 % 6 482,85 + 18,83 % CAC 40 9

Notes et références

[1] CAC40 : composition et capitalisation (http:/ / www. boursier. com/ indices/ composition/ cac-40-FR0003500008,FR. html?tri=dcapi), Boursier.com [3] Sud Ouest, 1 janvier 2009 [12] Suite à la fusion du 22 juillet 2008 entre Gaz de France et Suez, l'indice ne comptait plus que 39 valeurs.

[19] http:/ / www. journaldunet. com/ management/ repere/ dividendes-cac-40. shtml

[23] http:/ / www. proxinvest. com/ index. php/ fr/ news/ read/ 171. html

[24] http:/ / www. alternatives-economiques. fr/ les-cumulards-du-cac-40_fr_art_633_49410. html 10

Les entreprises du CAC 40

Accor

Accor Logotype d'Accor

Création

Création 1967

Fondateurs Gérard Pélisson, Paul Dubrule

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [1] [2] CAC 40, Euronext 100, FTSEurofirst 80, DJ Stoxx 600, DJ EuroStoxx et MSCI Europe (Euronext : AC , LSE : 0H59 )

Slogan Open new frontiers in hospitality

Siège social 110, avenue de France 75013 Paris (France)

Direction Denis Hennequin (PDG)

Actionnaires Au 31 décembre 2012, Flottant : 75,9 % Colony Eurazeo : 21,4 % [3] Fondateurs et administrateurs : 2,68 %

Activité Hôtellerie

Filiales Hotel F1, Ibis Budget, Ibis Styles, Ibis, Adagio, Adagio Access, Mercure, Novotel, Grand Mercure, Pullman, MGallery, Sofitel

Effectif ~ 160 000 collaborateurs sous enseignes (fin 2012)

Site web [4] www.accor.com Accor 11

Données financières

Capitalisation [5] € 6,7 milliards € (31/12/2012)

Chiffre d’affaires [6] 5 649 millions d'euros (31/12/2012)

Accor est un groupe français, premier opérateur hôtelier mondial, qui est présent dans 92 pays. Au 31 décembre 2012, Accor compte près de 3 500 hôtels et 160 000 collaborateurs sous enseignes répartis sur les cinq continents. Sa capacité totale en nombre de chambres en 2012 est de 450 000 chambres[7] dont 31% sont situées en France, 31% en Europe (hors France), 1% en Amérique du Nord et 23% en Asie Pacifique, 8% en Amérique Latine et Caraïbes, et 6% en Afrique et Moyen Orient. Accor a son siège à Paris[8].

Depuis 2010, le groupe s’est recentré sur une activité 100 % hôtelière : Le siège, 110 avenue de France, Paris 13e arr. il s’est séparé de ses activités de tickets services (Accor Services, aujourd’hui Edenred) ainsi que d’autres activités (revente du traiteur Lenôtre et de ses participations dans le groupe Lucien Barrière), et développe ses marques hôtelières allant de l’économique au luxe.

Histoire du groupe

1967 - 1982 : la SIEH, groupe hôtelier français En 1967 Paul Dubrule et Gérard Pélisson fondent la SIEH (Société d'investissement et d'exploitation hôteliers), il s’ensuit l’ouverture du premier Novotel la même année à Lille. En 1974 est lancée la marque Ibis avec l’ouverture du premier Ibis à Bordeaux. La même année la SIEH rachète la marque Courtepaille. En 1975, la SIEH rachète la marque Mercure et en 1980 le groupe reprend le groupe Sofitel se composant à l'époque de 43 hôtels et de 2 centres de thalassothérapie. La SIEH prend le contrôle de Jacques Borel International, alors leader de la restauration collective, de la restauration de concession et leader mondial de l'émission de tickets restaurant en 1982. En 1983, le Groupe Novotel SIEH - Jacques Borel International change de nom et devient le Groupe Accor.

Depuis 1983 : Accor, groupe hôtelier mondial

Le groupe Accor crée en 1985 la marque Formule 1, mettant en place un nouveau concept d'hôtellerie basé sur une réduction des coûts de la construction à la gestion. La même année, Accor entre dans le capital du groupe Lenôtre[] à hauteur de 46 %. En 1984, Paul Dubrule et Gérard Pélisson sont élus « Managers de l'année »" par Le Nouvel Économiste. Accor lance un nouveau concept En bleu : pays dans lesquels le Groupe Accor est avec les hôtels Formule 1 en 1985 avant de reprendre son expansion implanté dans le monde (2008 ?) internationale avec la reprise de Motel 6 aux États-Unis en 1990. Cette acquisition permet au groupe de devenir le leader mondial de l’hôtellerie. 1991 et 1997 marquent une diversification du groupe avec l’acquisition respective de la Compagnie internationale des wagons-lits et du tourisme ainsi que de la SPIC qui devient Accor Casinos ainsi que la nomination de Jean-Marc Espalioux à la tête du groupe. Dès lors le Accor 12

groupe continue son développement en reprenant différentes enseignes comme Red Roof Inns et les enseignes très haut de gamme Westin demeures Hôtels et libertel du Groupe CGIS (1999), et en lançant accorhotels.com et Suitehotel en Europe. Le groupe prend également une participation de 30 % du Club Méditerranée en 2005. Durant l'été 2005, Jean-Marc Espalioux[9], qui n'avait plus la confiance des coprésidents[10], quitte la présidence du directoire. Après de nombreux rebondissements, Gilles Pélisson, neveu de Gérard, est nommé directeur général du groupe Accor. Serge Weinberg[11], ancien du Groupe PPR est nommé Président du Conseil d’administration. Le groupe reste cependant très présent sur son premier secteur d'activité et possède la majorité des hôtels de basse, moyenne ou haute gamme en France et en région parisienne. En janvier 2006, le groupe change de mode de direction, en adoptant un régime de conseil d’administration au lieu de celui de directoire et conseil de surveillance. Gilles Pélisson devient directeur général du groupe Accor et Serge Weinberg président du conseil d'administration. En septembre 2008, Gérard Pélisson et Paul Dubrule publient le livre qui retrace toute l'aventure du Groupe Accor : L'Harmonie du Groupe Accor[12]. En février 2009, Gilles Pélisson, directeur général, est nommé président du conseil d’administration. Accor Services et MasterCard Europe concluent une alliance stratégique dans les services prépayés : PrePay Solutions, détenue à hauteur de 67 % par Accor Services.

2010 : recentrage sur l’hôtellerie et réorganisation des marques À l’issue d’une étude demandée par le Conseil d’administration durant l'été 2009, il avait été proposé au groupe d’envisager la scission des deux activités d’Accor en deux sociétés distinctes, l’une pour les hôtels, l’autre pour la société de services. Le 15 décembre 2009, le conseil d'administration d'Accor s'est prononcé à l'unanimité moins une voix en faveur du projet de scission des activités d'hôtellerie et de services du groupe. Les fondateurs d’Accor, Paul Dubrule et Gérard Pélisson, ont défendu ce projet de scission[13]. Lors de ce conseil d’administration, Jacques Stern est nommé directeur général délégué d'Accor, chargé d'Accor Services, devenue Edenred[14]. Le conseil d’administration d'Accor a approuvé le 23 février 2010[15] les modalités de la séparation de l’hôtellerie et des services. Réuni le 19 avril 2010, le Conseil d’administration a validé le traité d'apport-scission qui précise les modalités de mise en œuvre de la séparation, et qui a été accepté par l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 juin 2010[16],[17]. 88,49 % des actionnaires ont voté en faveur de la scission[18]. Curiosité, Edenred et Accor ont été cotées séparément le 2 juillet 2010, ce qui fait que le CAC40 ce jour-là comportait 41 valeurs et non 40. Dès le lendemain Edenred est sortie du CAC40. Le 2 novembre 2010, le conseil d’administration d'Accor met fin au mandat de Gilles Pélisson à la suite de divergences stratégiques. Il nomme Denis Hennequin, jusqu'alors PDG de McDonald's Europe, directeur général exécutif à compter du 1er décembre 2010. Denis Hennequin devient PDG d'Accor le 15 janvier 2011[19],[20]. Avec son arrivée, Accor poursuit son désendettement, son recentrage sur les activités d’hôtellerie, avec plusieurs cessions (traiteur de luxe Lenôtre[21], participation dans le groupe Lucien Barrière[22]), ainsi que son développement international, avec la signature 30 septembre 2011 d’un contrat de franchise concernant 24 hôtels et 2 664 chambres avec Jupiter Hotels Ltd, nouveau propriétaire du réseau d’hôtels Jarvis[23]. Ce contrat s’inscrit dans la volonté d’Accor de détenir un réseau de 300 hôtels au Royaume-Uni d’ici 2015. Le 13 septembre 2011, le PDG présente un plan stratégique procédant notamment au regroupement de ses marques du segment économique sous la bannière d'Ibis : Etap Hotel devient Ibis Budget et All Seasons devient Ibis Styles[24],[25]. Accor 13

Développement durable

Le programme PLANET21 En avril 2012, Accor a lancé son nouveau programme du développement durable : PLANET 21[26]. A la clé, le programme se fixe 21 engagements pris par le Groupe en faveur du développement durable. Ces 21 engagements assortis d’objectifs chiffrés que tous les hôtels devront atteindre d’ici à 2015.

Le programme Earth Guest Le programme Earth Guest a été lancé en 2006 pour fédérer les initiatives du Groupe en matière de responsabilité sociétale et environnementale au bénéfice des collaborateurs, des clients et des communautés qui entourent les activités d'Accor. Il se structure autour de deux grands chantiers[27] : le chantier EGO, avec comme priorités le développement local, la protection de l'enfance, la lutte contre les grandes épidémies et la promotion d'une alimentation équilibrée, et le chantier ECO, pour économiser les ressources en eau et en énergie, mieux trier et valoriser les déchets, et préserver la biodiversité[28]. En 2011, Accor a lancé Earth Guest Research, une plateforme de connaissances partagées sur le développement durable dans l’hôtellerie[29].

Le programme Plant for the Planet Dans le cadre du programme « Plant for the Planet – la campagne pour un milliard d’arbres », en association avec le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), les clients des hôtels Accor sont incités à conserver leurs serviettes de bain plus d’une nuit, avec l’équation « 5 serviettes utilisées = 1 arbre planté ». En 2010, le groupe a annoncé que 1000 hôtels avaient déjà financé la plantation d’un million d’arbres dans le monde. Accor a pour ambition d’en financer 3 millions d’ici 2012[30].

Récompenses • 2006 - En janvier, le FASILD en partenariat avec le Cabinet Maghreb Ressource Humaine (MRH) a remis le « Trophée de la diversité culturelle » en entreprise au groupe Accor. • 2010 - Dans la catégorie Global Tourism Business, Accor a reçu le Tourism for Tomorrow Award 2010 du World Travel and Tourism Council (WTTC), qui récompense les meilleures pratiques en matière de tourisme durable dans le monde[31]. • 2011 - Accor a reçu le Condé Nast World Savers Awards 2011[32], •• d'une part pour ses actions dans le domaine de la santé (pour son rôle - notamment en Afrique - dans la lutte contre le sida). •• d'autre part pour sa démarche globale concernant la formation, la santé, la pauvreté, la préservation de la planète et la vie sauvage pour sa politique de développement sociale et responsable. •• 2013 - Le Groupe Accor a été élu première entreprise en France et quatrième en Europe (sur 600 entreprises) en terme de communication digitale en ressources humaines par Potential park, cabinet spécialisé dans la marque employeur et la communication de recrutement. Accor 14

Dates clés Quelques dates importantes[33] : • 1967 : ouverture du premier hôtel à Lille par Gérard Pélisson et Paul Dubrule • 1975 : achat de Mercure, • 1980 : achat de Sofitel • 1983 : fusion avec Jacques Borel et création d'Accor, • 1990 : acquisition de Motel 6 • 1991 : acquisition de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et du Tourisme, • 1997 : Jean-Marc Espalioux devient PDG • 1999 : ouverture du 1er Suitehotel à Lille Lesquin • 2004 : AccorThalassa fête ses 20 ans, • 2005 : Accor prend une participation de 30 % dans le Club Méditerranée • 2006 : Gilles Pélisson devient directeur général et remplace Jean-Marc Espalioux à la tête du groupe • 2007 : • Accor ouvre son 3000e établissement en Asie-Pacifique • Cession de plusieurs activités non stratégiques [34] et acquisition au sein d'Accor Services de Kadéos. • Mise en place des nouvelles chaînes Pullman, MGallery et All Seasons. • Accor lance Adagio City Aparthotel, une nouvelle marque de résidences urbaines, en collaboration avec le groupe Pierre & Vacances (joint-venture). • 2009 La marque SuiteHotel est intégrée au réseau Novotel, sous le nom Suite-Novotel. • 2010 : •• Scission du groupe entre les activités Hôtellerie et Services. Accor Services devient Edenred et est coté séparément à la Bourse de Paris. •• Cession de la Compagnie des Wagons-Lits • Le PDG Gilles Pélisson quitte ACCOR au profit de Denis Hennequin, auparavant PDG de McDonald's Europe • 2011 : •• Cession de la participation de Accor dans Groupe Lucien Barrière. • Cession du groupe Lenôtre à Sodexo. • 2012 : •• Cession de Motel 6 et Studio 6.

Présence dans le monde Deuxième groupe hôtelier européen, Accor est présent sur les cinq continents, dans près de 92 pays[35] avec 3500 hôtels représentant plus de 450 000 chambres[36]. Accor 15

Accor dans le monde Nombre d'hôtels Nombre de chambres

France 1 515 137 567

Europe hors France 1 038 139 443

Amérique du Nord 17 4 998

Amérique Latine et Caraïbes 226 35 330

Afrique et Moyen-Orient 166 28 355

Asie-Pacifique 554 104 794

Chiffres au 31/12/2012

Marques du groupe Accor Le groupe Accor détient environ un portefeuille d’une quinzaine de marques, les principales sont : • Sofitel, les hôtels de luxe du groupe • Pullman, hôtellerie haut de gamme pour les voyageurs d’affaire • Mei Jue, enseigne haut de gamme de Accor dédiée pour la Chine • MGallery, hôtels haut de gamme à caractère • Grand Mercure, appartements haut de gamme pour longs séjours • Novotel, offre internationale d’hôtels moyenne gamme dits “innovants et facile à vivre” • Suite Novotel, propose essentiellement en moyen séjour, des suites modulables et des services innovants • Mercure, marque d’hôtellerie milieu de gamme • Adagio, appartements (du studio au trois pièces) pour des séjours de 4 nuits à plusieurs mois avec des services optionnels • Ibis, une offre d’hôtellerie économique • Ibis Styles (auparavant All Seasons), marque économique déclinée en franchise pour toutes les clientèles : affaires, loisirs, individuelles et familles • Ibis Budget (auparavant Etap Hotel), une offre très économique avec services limités • Hotel F1, une offre d’hôtellerie très économique Pour une liste plus complète voir le détail de la cartographie des marques du groupe Accor

Direction de l'entreprise

Conseil d'administration (janvier 2011) Composition du Conseil d'administration[37]: • Denis Hennequin, président directeur général de Accor ( rémunération 2011 : fixe 750 000 euros, variable 0 à 150 % de 1 250 000 euros bruts )[38] • Jean-Paul Bailly, président directeur général du groupe La Poste (*) • Thomas J. Barrack, président-directeur général fondateur de Colony Capital LLC • Sébastien Bazin, directeur général Europe de Colony Capital SAS • Philippe Citerne, vice-président du Conseil d'administration de Accor, ancien directeur général délégué de la Société Générale (*) • Sophie Gasperment, directrice Générale de The Body Shop International (*) • Bertrand Meheut, président du Directoire du groupe Canal+ (*) • Virginie Morgon, directeur des investissements et membre du directoire d’Eurazeo • Franck Riboud, président-directeur général de Danone, qui démissionne en janvier 2013[39] (*) Accor 16

• Patrick Sayer, président du directoire d’Eurazeo • Mercedes Erra, fondatrice de BETC, présidente exécutive de Havas Worldwide (*) : Administrateur indépendant

Comité exécutif (septembre 2011) Composition du Comité exécutif[40] : • Denis Hennequin, président-directeur général de Accor • Yann Caillère, directeur général délégué chargé des opérations monde • Grégoire Champetier, directeur général marketing • Dominique Esnault, directrice exécutive Support Opérations • Sophie Stabile, directrice exécutive Finances • Marc Vieilledent, directeur exécutif Asset Management • Antoine Recher, directeur exécutive Ressources Humaines nommé en septembre 2011[41] • Pascal Quint, secrétaire général

Chiffres

Données financières Ces données sont indiquées en millions d'euros et incluent Accor Services jusqu'en 2009[42].

Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Chiffre d'affaires 6550 7136 7607 8121 7722 7065 5948 6100 5649

Résultat brut d'exploitation 1752 1906 2084 2321 2290 1976 1814 1923 1788

Résultat net part du groupe 233 333 501 883 575 (282) 3600 27 (599)

Capitaux propres part du groupe 3128 4301 4098 3691 3298 2997 3650 3537 2759

Dette nette 2244 1420 469 204 1072 1674 730 226 421

Données boursières • Actions cotées à la Bourse de Paris • Membre des indices CAC 40, Euronext 100, FTSEurofirst 80, DJ Stoxx 600, DJ EuroStoxx et MSCI Europe. • Investissement socialement responsable : Accor est présent dans les indices Dow Jones, Sustainability Index, FTSE4Good, Aspi Eurozone et Ethibel Sustainabiliy Index. •• Code Valeur ISIN = FR0000120404-AC • Actionnaires principaux (au 31/12/2012) : flottant 75,9 %, Colony Capital – Eurazeo 21,4 %, Fondateurs administrateurs 2,68 %[43] Accor 17

Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Nombre d'actions en millions 206,71 217,27 212,4 229,9 219,89 225,49 226,79 227,25 227,27

Capitalisation boursière en milliards d'euros 6,7 10,1 12,5 12,6 7,7 8,6 7,6 4,5 6,7

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ AC?type=Stock

[2] http:/ / www. londonstockexchange. com/ exchange/ prices-and-markets/ stocks/ prices-search/ stock-prices-search. html?nameCode=0H59

[3] Structure du capital Accor (http:/ / www. accor. com/ fr/ finance/ cours-de-laction/ structure-du-capital. html), sur le site accor.com

[4] http:/ / www. accor. com/

[5] Historique de l'action Accor (http:/ / www. accor. com/ fr/ finance/ cours-de-laction/ historique-de-laction. html), sur le site Accor (31 décembre 2011).

[6] Communiqué de presse - Résultats annuels (http:/ / www. accor. com/ fileadmin/ user_upload/ Contenus_Accor/ Finance/ Pressreleases/

2012/ FR/ cp_resultats_annuels_2011_def. pdf), sur le site accor.com, 22 février 2012]

[7] Accor dans le monde (http:/ / www. accor. com/ fr/ groupe/ accor-dans-le-monde. html), sur le site accor.com

[8] Mentions légales du Site Accor (http:/ / www. accor. com/ fr/ mentions-legales. html)

[9] Jean-Marc Espalioux (http:/ / www. edubourse. com/ guide/ biographies. php?bio=jean-marc-espalioux), sur le site edubourse.com du 20 decembre 2011

[10] ACCOR MAROC - Les adieux émouvants de Jean-Marc Espalioux (http:/ / www. lagazettedumaroc. com/ articles. php?r=2& sr=69&

n=445& id_artl=7922), sur le site lagazettedumaroc.com du 7 novembre 2005

[11] non trouvé le 12 novembre 2011 (http:/ / www. challenges. fr/ magazine/ portraits/ 0213-030842/ deride. html), sur le site challenges.fr [12][12]Transversales Éditions, 2008 ()

[13] Les fondateurs d’Accor défendent sa scission, LACCOR (AC - France) - Cotations en direct (http:/ / marches. lefigaro. fr/ news/ societes.

html?OFFSET=0& ID_NEWS=129363086), sur le site marches.lefigaro.fr

[14] Accor Services change de nom (http:/ / www. accor. com/ fr/ actualites/ accor-services-change-de-nom. html), sur le site accor.com du 7 juin 2010

[15] La scission du groupe Accor sera effective début juillet (http:/ / www. moneyweek. fr/ 20100220719/ actualites/

la-scission-du-groupe-accor-sera-effective-debut-juillet/ ), sur le site MoneyWeek

[16] Le conseil d'administration du groupe Accor a validé le traité de scission (http:/ / www. boursier. com/ vals/ all/

le-conseil-d-administration-du-groupe-accor-a-valide-le-traite-de-scission-eco-1461. htm), sur le site boursier.com du 20 avril 2010

[17] La scission d'Accor effective début juillet (http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2010/ 02/ 25/

04015-20100225ARTFIG00016-la-scission-d-accor-effective-debut-juillet-. php), sur le site lefigaro.fr du 24 fevrier 2010

[18] Les actionnaires d'Accor approuvent la scission, Endered en bourse vendredi (http:/ / www. leparisien. fr/ flash-actualite-economie/

les-actionnaires-d-accor-approuvent-la-scission-endered-en-bourse-vendredi-29-06-2010-982469. php), sur le site LeParisien.fr du 29 juin 2010

[19] Communiqué de presse Accor (http:/ / www. accor. com/ fileadmin/ user_upload/ Contenus_Accor/ Presse/ Pressreleases/ 2010/ FR/

101103_cp_conseil_administration_fr. PDF), sur le site accor.com

[20] Gilles Pélisson quitte Accor pour divergences stratégiques (http:/ / www. challenges. fr/ actualites/ entreprises/ 20101103. CHA9742/

gilles_pelisson_quitte_accor_pour_divergences_strategiq. html), sur le site challenges.fr

[21] Accor: cession effective de Lenôtre à Sodexo (http:/ / bourse. trader-finance. fr/ actualite/ Accor+ cession+ effective+ de+ Lenotre+ a+

Sodexo+ 445287. html), sur le site bourse.trader-finance.fr

[22] Communiqué de presse Accor (http:/ / www. accor. com/ fileadmin/ user_upload/ Contenus_Accor/ Presse/ Pressreleases/ 2011/ FR/

20100304_cp_cloture_participation_glb. pdf), sur le site accor.com

[23] Accor: forte croissance au 3ème trimestre (http:/ / www. zonebourse. com/ ACCOR-4602/ actualite/

ACCOR-Forte-croissance-au-3eme-trimestre-2011-13846118/ ), sur le site zonebourse.com

[24] Le PDG d'Accor dévoile son plan stratégique (http:/ / www. lemonde. fr/ economie/ article/ 2011/ 09/ 13/

le-pdg-d-accor-devoile-son-plan-strategique-pour-le-groupe-hotelier_1571510_3234. html), sur le site lemonde.fr

[25] Accor fait d'Ibis son Big Mac dans l'hotellerie (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ services/ tourisme-loisirs/

20110911trib000648281/ accor-fait-d-ibis-son-big-mac-de-l-hotellerie. html), sur le site latribune.fr

[26] non trouvé le 12 novembre 2012 (http:/ / www. accor. com/ fr/ sustainable-development/ the-planet-21-program. html), sur le site accor.com

[27] Réinventer l’hôtellerie, durablement (http:/ / www. accor. com/ fr/ developpement-durable. html), sur le site accor.com, consulté le 12 novembre 2012

[28] Accor orchestre son développement durable (http:/ / www. alternativechannel. tv/ blog/ fr/ site/

accor_orchestre_son_developpement_durable/ ), sur le site alternativechannel.tv du 29 janvier 2009

[29] Earth Guest Research (http:/ / www. accor. com/ fr/ developpement-durable/ earth-guest-research. html)

[30] Plant for the planet (http:/ / www. accorplantsfortheplanet. com/ index. html) Accor 18

[31] Accor reçoit le Tourism for Tomorrow Award 2010 (http:/ / www. tendancehotellerie. fr/ articles-breves/ environnement/ 496-article/ accor-recoit-le-tourism-for-tomorrow-award-2010-du-world-travel-tourism-council)

[32] Accor récompensé pour sa politique de Développement Durable (http:/ / www. lhotellerie-restauration. fr/ journal/ hotellerie/ 2011-08/

Conde-Nast-World-Saver-Awards-Accor-recompense-pour-sa-politique-de-developpement-durable. htm)

[33] Chronologie du Groupe Accor Chronologie - Site du Groupe Accor (http:/ / www. accor. com/ fr/ groupe/ histoire/ chronologie. html) [34] Participation dans le Club Méditerranée, Cession de Red Roof Inn, de la restauration collective en Italie, Go voyages)

[35] Accor dans le monde - Accor (http:/ / www. accor. com/ fr/ groupe/ accor-dans-le-monde. html) [36] "On remarquera dans ce classement la belle 5ème place du Groupe Accor qui a offert en 2008 une capacité hôtelière de 500 000 chambres

dans ses 4200 hôtels." Les plus grands groupes hôteliers - Americas.com (http:/ / www. americas-fr. com/ tourisme/ hotels/

les-plus-grands-groupes-hoteliers-2575. html)

[37] Conseil d'administration - Accor.com (http:/ / www. accor. com/ fr/ groupe/ organisation/ conseil-dadministration. html)

[38] REMUNERATION DES DIRIGEANTS ET MANDATAIRES SOCIAUX (http:/ / www. accor. com/ fileadmin/ user_upload/

Contenus_Accor/ Finance/ PDF/ 2011/ FR/ 20110423_dirigeants_FR. pdf), sur le site accor.com

[39] Accor: Franck Riboud part, les tensions restent (http:/ / lauer. blog. lemonde. fr/ 2013/ 01/ 08/ accor-franck-riboud-part-les-tensions-restent/ ), Stéphane Lauer, blog.lemonde.fr, 8 janvier 2013

[40] Comité exécutif (http:/ / www. accor. com/ fr/ groupe/ organisation/ comite-executif. html), sur le site accor.com

[41] Article TourMag (http:/ / www. tourmag. com/ Accor-Antoine-Recher-devient-directeur-executif-Ressources-Humaines_a46904. html), sur le site tourmag.com

[42] Chiffres extraits du rapport annuel 2011 (http:/ / www. accor. com/ fileadmin/ user_upload/ Contenus_Accor/ Finance/ Pressreleases/ 2012/

FR/ cp_resultats_annuels_2011_def. pdf)

[43] Données boursières officielles (http:/ / www. accor. com/ fr/ finance/ cours-de-laction/ structure-du-capital. html)

Air liquide

Air liquide Logo de Air liquide

Création

Création 1902

Données clés

Forme Société anonyme juridique

Action [1] Euronext : AI

Slogan Leader mondial des gaz pour l'industrie, la santé et l'environnement

Siège social [2] Paris (France)

Direction Benoît Potier, président directeur général - Pierre Dufour, directeur général délégué, Jean-Pierre Duprieu, directeur de la société

Actionnaires Actionnaires individuels (36 %), investisseurs institutionnels français (23 %), investisseurs étrangers (40 %), détenu en propre par Air liquide SA (1 %)

Activité Production de gaz pour l'industrie, la santé et l'environnement

Effectif 46 200 (2011)

Site web [3] www.airliquide.com Air liquide 19

Données financières

Capitalisation 30 550 M € (14 septembre 2012)

Fonds propres 9 112,5 M € (12/2010)

Dette 5 248 M € (12/2011)

Chiffre d’affaires 14,457 Mds € (12/2011)

Résultat net 1 535 M € (12/2011)

Air liquide est un groupe industriel français d'envergure internationale, leader mondial[réf. nécessaire] des gaz industriels, c'est-à-dire des gaz pour l'industrie, la santé, l'environnement.

Histoire • 1902 : Georges Claude met au point un procédé de liquéfaction de l'air afin d'en séparer les composants. Paul Delorme réunit 24 souscripteurs, principalement des ingénieurs, pour soutenir financièrement le projet[4]. Premières gouttes d'air liquide et création de la société du même nom. Paul Delorme en est le premier président ; • 1906 : début de l'expansion internationale, d'abord en Belgique et en Italie mais aussi au Canada, au Japon et à Hong Kong ; • 1913 : Air liquide fait son entrée à la Bourse de Paris ; • 1943 : sous l'égide de l'ingénieur Émile Gagnan (employé chez Air liquide) et du lieutenant de vaisseau Jacques-Yves Cousteau, Air liquide fabrique, dans son usine de Boulogne-Billancourt, les deux prototypes de scaphandre autonome que Cousteau et Frédéric Dumas utilisèrent pour tourner le film subaquatique Épaves, réalisé par Cousteau la même année[5]. C'est la naissance de la plongée autonome moderne. • 1945 : après la guerre, Jean Delorme, fils de Paul et second président du groupe, s'attache à remettre en route, rénover, développer l'outil industriel. • 1946 : Air liquide fonde La Spirotechnique, sa société de conception et de commercialisation de détendeurs et autres équipements de plongée. La même année La Spirotechnique lance sur le marché le CG45, le premier Air liquide 20

détendeur moderne de plongée à être commercialisé. L'année 1946 marque ainsi le début de la vulgarisation de la plongée sous-marine. • 1957 : début de l'activité grande industrie et création de réseaux de canalisations irriguant plusieurs grands bassins industriels dans le monde ; • 1962 : début de l'aventure spatiale, l'entreprise innove dans l'astronautique; • 1986 : déploiement aux États-Unis avec l'acquisition de Big Three et implantation dans de nombreux pays, notamment en Europe et en Asie ; • 1995 : création d'Air liquide Santé : une structure, des équipes, une offre de gaz médicaux, matériels et services, totalement dédiées au secteur médical, d'abord à l'hôpital, puis au domicile des patients ; • 2001 : rachat des activités de Messer Griesheim en Afrique du Sud, à Trinité-et-Tobago, au Canada, en Égypte, en Argentine et au Brésil ; • 2003 : création d'une coentreprise avec BOC au Japon : Japan Air Gases (JAG), renforçant la présence du groupe sur le marché extrême-oriental ; • 2004 : rachat des activités de Messer Griesheim en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis ; • 2007 : rachat des activités de Linde Gas au Royaume-Uni ; • 2007 : rachat de la société allemande d'ingénierie Lurgi, qui double la capacité ingénierie du groupe ; • 2008 : • signature, le 9 janvier 2008, du pacte PME. Ce pacte s'inscrit dans une démarche d'ouverture de la recherche et développement sur l'extérieur et de renforcement des relations avec les PME innovantes ; • La société d'investissement Eurazeo qui détient, depuis 2006, 5,6 % du groupe, annonce vouloir céder sa participation. • 2012 : •• création d'une coentreprise avec le belge Solvay en vue de produire des gaz fluorés destinés aux écrans plats et aux panneaux photovoltaïques ; •• rachat à la société américaine Georgia Gulf d'une unité de production située en Louisiane (sud des États-Unis) ; •• rachat de 75 % de la société russe Logika. • rachat de LVL Medical[6] • rachat de l'entreprise espagnole Gasmedi, troisième entreprise en Espagne du secteur de la santé à domicile[7].

Métiers

Grande industrie Utilisateurs de gros volumes de gaz et de solutions en énergie, ses clients (chimie, pétrochimie, raffinage, métallurgie) sont livrés par canalisations directes. Air liquide en possède le plus long réseau mondial (plus de 7 000 km).

Clients industriels De l'artisan à la PME, ces clients utilisent des gaz en petites et moyennes quantités, dans des secteurs très diversifiés (alimentaire, traitement thermique des métaux, fabrication du verre ou soudage-coupage de pièces métalliques, …). Ces gaz sont livrés et stockés sous forme liquide, conditionnés en bouteilles ou produits directement sur le site des clients. Air liquide GIS (Gaz Industriels Services) et Air liquide Santé détiennent une flotte de plus de 10 000 camions-citernes au niveau mondial. Air liquide 21

Électronique Air liquide fournit aux fabricants de semi-conducteurs, d'écrans TFT-LCD et à l'industrie photovoltaïque des gaz de très haute pureté, des liquides chimiques et des équipements de mise en œuvre de ces fluides.

Santé

Dans les soins à domicile, Air liquide, à travers ses filiales VitalAire ou Orkyn, assure la fourniture de l'oxygène et des équipements adéquats, ainsi que la coordination entre le patient et les professionnels de santé (médecin, infirmière, administration, …). À l'hôpital, le laboratoire pharmaceutique Air Liquide Santé France est le spécialiste des gaz à usage médical. Il fabrique, distribue, développe, installe et maintient les équipements et les solutions indispensables à leur bonne utilisation. Il apporte formation et expertise dans tous ces domaines. Les principaux gaz médicaments fabriqués sont : • L'oxygène (O2), pour lutter contre l'hypoxie (quantité insuffisante d’oxygène dans le sang) • Le protoxyde d'azote (N2O) et le xénon (LENOXe™) utilisés comme anesthésiques. • Le mélange O2/N2O pour le traitement de la douleur (KALINOX™) • Le monoxyde d’azote utilisé pour traiter l’hypertension artérielle pulmonaire (KINOX™) Les principaux gaz dispositifs médicaux fabriqués sont : •L’azote liquide pour la cryodermatologie •• Le CO2 médical pour la coelioscopie Le groupe apporte aussi des solutions d'hygiène et de désinfection à travers ses filiales Laboratoires Anios (France) et Schulke (de) (Allemagne) et de stérilisation des instruments chirurgicaux, pour lutter contre les maladies nosocomiales. Enfin, à travers sa filiale Air Liquide Medical Systems, le groupe est aussi fabriquant de matériel médical (appareil de ventilation, d'anésthésie, robinet détendeur) Air liquide 22

Domaines complémentaires Air liquide fournit également ses services dans des domaines complémentaires : •• le soudage-coupage (via la société Air liquide Welding) ; • la chimie de spécialité ; • la plongée sous-marine, division dont fait partie la société Aqua Lung/La Spirotechnique ; • l'Ingénierie & Construction, qui réalise des unités de production pour Air liquide et des clients tiers. •• l'aérospatiale avec des partenariats avec des agences spatiales et la fourniture de carburants aux fusées spatiales.

Direction de l'entreprise (en novembre 2011) Conseil d'administration[8] : • Benoît Potier, président-directeur général •• Thierry Desmarest •• Alain Joly • Professeur Rolf Krebs •• Gérard de la Martinière •• Cornelis Van Lede •• Béatrice Majnoni d'Intignano •• Thierry Peugeot •• Paul Skinner •• Jean-Claude Buono •• Karen Katen •• Jean-Paul Agon •• Siân Herbert-Jones Direction générale[9]: • Benoît Potier, PDG depuis 2007 • Pierre Dufour, directeur général délégué • Jean-Pierre Duprieu, directeur de la société Comité exécutif[10] : •• François Darchis •• Jean-Marc de Royère •• Fabienne Lecorvaisier •• Ron LaBarre •• Guy Salzgeber •• Augustin de Roubin •• Michael J. Graff •• Mok Kwong Weng •• François Abrial •• Pascal Vinet Air liquide 23

Anciens dirigeants

Présidents • Paul Delorme : 1902 - 1945 • Jean Delorme : 1945 - 1985 • Edouard de Royère : 1985 - 1995 • Alain Joly : 1995 - 2001 • Benoît Potier : depuis 2001

Données financières

Données financières en millions d'euros

Années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires 8 328 7 900 8 393 9 400 10 435 10 949 11 801 13 103 11 976 13 488 14 457

Résultat opérationnel 1 833 1 960 1 975 2 084 2 415 2 567 1 918 1 959 2 254 2 409

Résultat net part du 460 703 725 778 933 1 002 1 123 1 220 1 230 1 403 1 535 groupe

Endettement net 2 584 2 022 1 730 3 790 3 740 3 447 4 660 5 484 4 891 5 039 5 248

Recherche 146 150 146 150 162 173 218 177 ?

Effectifs moyens - 30 800 30 800 31 900 35 900 35 900 36 900 40 000 43 000 42 300 43 600 46 200 monde

Effectifs moyens - 4991 4969 5124 5103 4888 ? France

[11] Sources : l'OpesC. , Assemblée Générale du 4 mai 2011, résultats 2011 présentés par B. Potier en février 2012 sur le site Air liquide

Air liquide répond aux exigences de conformité du standard financier MSI 20000. La dette nette 2011, en augmentation de 209 M€, est considérée comme stable par la Direction hors taux de change et à périmètre constant.

Données boursières • actions cotées à la bourse de Paris, • membre de l'indice CAC 40 et Dow Jones Euro Stoxx 50, •• code valeur ISIN : FR0000120073, • valeur nominale : 5,5 € (division par 2 du nominal le 13 juin 2007), • actionnaires principaux : actionnaires individuels 36 % (dont salariés 1,6 %), autocontrôle < 1 %, investisseurs institutionnels français 23 %, investisseurs institutionnels non français 40 %. Air liquide 24

Données boursières au 31 décembre

Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Nombre d'actions cotées en millions 100 109 110 121 238 261 264 284,1 283,8

Capitalisation boursière en millions d'euros 13 988 14 849 17 800 21 794 24 312 17 077 21 941 26 887 ?

Nombre de transactions quotidiennes en milliers 435 368 393 477 ?

Les concurrents Les principaux concurrents d'Air liquide (France, 11,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires) étaient, en 2009[] : • Linde AG - Allemagne, 12,7 milliards d'euros • Praxair Inc. - É.U., 6,4 milliards d'euros • Air Products and Chemicals - É.U., 6,1 milliards d'euros • Taiyo Nippon Sanso - Japon, 3,5 milliards d'euros • Air Water - É.U., 3,2 milliards d'euros • Airgas - É.U., 3,1 milliards d'euros • Messer Group (Messer France sur la France) - Allemagne, 1,2 milliard d'euros Air Products and Chemicals a lancé en février 2010 une offre publique d'achat (OPA) hostile de 7 milliards de dollars sur son compatriote Airgas, de façon à donner naissance au numéro un de la production de gaz industriels en Amérique du Nord[].

Liens externes • Site officiel [12]

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ AI?type=Stock

[2] Mentions légales (http:/ / www. airliquide. com/ fr/ mentions-legales. html). Air liquide. Consulte le 7 juillet 2010.

[3] http:/ / www. airliquide. com [4] "Air liquide chouchoute ses actionnaires", Le Monde, supp. Eco & Entreprise, 4 septembre 2012 [5] Ces deux scaphandres autonomes d'Air liquide sont mentionnés dans le générique du début du film comme « scaphandre autonome "air

liquide" système cousteau ». Voir le film Épaves, dans Goggles vidéos. (http:/ / video. google. fr/ videoplay?docid=-7129034295428118398#)

[8] Air liquide > Gouvernement d'entreprise (http:/ / www. airliquide. com/ fr/ le-groupe/ gouvernement-d-entreprise-1/ conseil-dadministration. html)

[9] Air liquide > Gouvernement d'entreprise (http:/ / www. airliquide. com/ fr/ le-groupe/ management/ direction-generale. html)

[10] Air liquide > Gouvernement d'entreprise (http:/ / www. airliquide. com/ fr/ le-groupe/ management/ le-comite-executif. html)

[11] http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=AIL

[12] http:/ / www. airliquide. com/

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48°51′23″N 2°17′35″E48.85639, 2.29306 [1]

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Alcatel-Lucent Logo d'Alcatel-Lucent

Création

Création 1898 : Compagnie générale d'électricité

Dates clés 2006 : fusion d'Alcatel avec Lucent Technologies

Données clés

Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration

Action [3] Euronext : ALU [4] NYSE : ALU

Slogan À la vitesse des idées

Siège social Alcatel-Lucent 3, avenue Octave-Gréard 75007 Paris (France)

Direction Ben Verwaayen

Actionnaires Brandes Investment Partners: 9,44 % Pzena Investment Management: 4,99 % Tradewinds Global Investors: 3,49 % Caisse des dépôts et consignations: 2,07 % Crédit Agricole Asset Management 2,02 % BT Pension Scheme/Hermès 1,83 % BNP Paribas Asset Management 1,77 % Autocontrôle: 1,43 % FCP des salariés du Groupe FCP2AL 1,41 % [5] (au 31 décembre 2008)

Activité Équipements de télécommunications

Effectif [6] 77000 (2009)

Site web [7] http:/ / www. alcatel-lucent. fr Alcatel-Lucent 26

Données financières

Capitalisation [8] 2,31 Mds d'Euros (au 14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires [9] 15,3 Mds € (2011)

Résultat net [9] -334 Million € (2010)

Alcatel-Lucent est le nom de la société née en 2006 de la fusion entre Alcatel et Lucent Technologies. En février 2007, c'était le deuxième équipementier télécoms et réseaux au niveau mondial derrière l'américain Cisco Systems, mais devant le suédois Ericsson, et le germano-finlandais Nokia Siemens Networks[10].

Histoire

La fusion entre les deux sociétés française et américaine est effective depuis le 1er décembre 2006. L'annonce du rachat de Lucent par Siège social d'Alcatel-Lucent Alcatel avait été publiée le 2 avril 2006, cinq ans après une première tentative avortée[11]. La répartition actionnariale étant de 60 % pour Alcatel, et de 40 % pour Lucent[12]. En 2007, le groupe est secoué par un conflit social majeur suite à l'annonce d'importantes suppressions d'emplois. La société perd 12 500 emplois sur 79 000. En 2008, Alcatel-Lucent annonce une alliance avec NEC pour concurrencer Ericsson, Huawei ou ZTE en investissant dans la fabrication d'équipements de technologie LTE[13]. Devant les mauvais résultats du groupe, et une fusion qualifiée d'échec, Serge Tchuruk et Patricia Russo, en plein conflit managérial, ce qui leur a fait prendre avec trop de retard le virage de la 3G, annoncent leur départ de la tête du groupe le 29 juillet 2008, tous deux percevant un parachute doré pour l'exercice de leurs fonctions[14]. En octobre 2009, elle se sépare de 1000 salariés sur les 10 500 salariés français. En octobre 2012, elle annonce la suppression de 1430 emplois en L'ancien siège d'Alcatel-Lucent jusqu’en juin France. 2010: Rue de la Boétie En janvier 2013, Alcatel-Lucent gage ses 29 000 brevets pour obtenir 2 milliards de prêts auprès des banques Goldman Sachs et Credit Suisse, ce qui fait craindre au gouvernement français qu'Alcatel-Lucent ne perde la propriété de ces brevets estimés à 5 milliards d'euros[15],[16]. Le 22 février 2013, le conseil d'administration a annoncé que Michel Combes serait nommé Directeur Général du groupe Alcatel-Lucent en remplacement de Ben Verwaayen et qu'il prendrait sa fonction à compter du 1er avril 2013[17]. Alcatel-Lucent 27

Direction de l'entreprise[18]

Direction générale • Depuis le 1er septembre 2008[19], le néerlandais Ben Verwaayen assure le poste de directeur général du Groupe, succédant à Patricia Russo, ancienne PDG de Lucent Technologies. • Depuis le 1er octobre 2008, Philippe Camus est le nouveau président du conseil d'administration. Il succède à Serge Tchuruk.

Direction du Groupe Composition de l'équipe de direction au 22 février 2013[20]: • Ben Verwaayen, Directeur général •• George Nazi, Assurance Qualité et Livraisons Clients • Stephen A. Carter, Programme Performance & Services gérés •• Paul Tufano, Direction financière • Robert Vrij, Ventes globales & Marketing • Philippe Keryer, Réseaux & Plateforme Implantation mondiale d'Alcatel-Lucent •• Robin Dargue, Transformation des Processus et des Systèmes d'Information • Gabrielle Gauthey, Relations institutionnelles •• Christel Heydemann, Ressources humaines • Gee Rittenhouse, Bell Labs •• Tim Keller, Direction juridique •• Marcus Weldon, Direction technique •• Jean-Pierre Lartigue, Stratégie

Conseil d'administration

2008-2012[21] • Philippe Camus (président du conseil) • Ben Verwaayen (directeur général) •• Daniel Bernard •• W. Frank Blount •• Stuart Eizenstat •• Louis Hughes •• Sylvia Jay •• Jean Monty •• Olivier Piou •• Jean-Cyril Spinetta •• Jean-Pierre Desbois •• Bertrand Lapraye • Carla Cico nommée à l'issue de l'assemblée générale du 1er juin 2010. Le nombre d'administrateurs passe de 12 à 13. Alcatel-Lucent 28

Jetons de présence Lors de l'AG du 1er juin 2010, la 13e résolution fixe le montant des jetons de présence alloués aux administrateurs. Il est proposé l'augmentation de l'enveloppe des jetons de présence afin d'introduire une part additionnelle liée à un engagement d'achat et de conservation de titres de la société par les administrateurs et afin de tenir compte d'un nouvel administrateur. Le nombre d'administrateurs bénéficiant de jetons de présence est porté de 8 à 9 membres[22]. La fixation du montant des jetons de présence alloués aux administrateurs augmente de 290 000 euros, ce qui a pour conséquence de porter le montant global des jetons de présence de 700 000 à 990 000 euros[22], soit 110 000 euros par administrateur (au lieu de 87 500 euros).

2006 • Serge Tchuruk président (mandat renouvelé le 17 avril 2003 et expire en 2007.) • Daniel Bernard (mandat renouvelé le 17 avril 2003, et expire en 2007.) • Philippe Bissara (mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2008.) • Frank Blount (mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2008.) • David Johnston(mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2009.) • Daniel Lebègue (nommé le 17 avril 2003, mandat expire en 2007.) • Pierre-Louis Lions (mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2009.) • Peter Mihatsch (mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2008.) • Marc Viénot (mandat renouvelé le 17 avril 2003, et expire en 2007.) • Jozef Cornu (mandat renouvelé le 4 juin 2004, et expire en 2008.) • Thierry de Loppinot (mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2006.) • Jean-Pierre Halbron (mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2008.) • Bruno Vaillant (mandat renouvelé le 20 mai 2005, et expire en 2006.)

Poursuites Microsoft - Alcatel-Lucent (violations de brevets) • 2002 - Lucent saisit un tribunal d'une plainte contre des fabricants Dell et Gateway qui, selon ses dires, avec certaines applications auraient violé des brevets déposés par son centre de recherche "Bell Labs" en 1994 et 1997, relatifs à la technologie musicale numérique MP3. Microsoft se joint à la procédure s'estimant mis en cause du fait de l'utilisation de MP3 dans son logiciel Windows Media Player[23]. • Novembre 2006 - Alcatel saisit un tribunal au Texas d'une plainte contre Microsoft qui, selon ses dires, aurait violé sept de ses brevets. Des négociations sont menées en parallèle afin de tenter de trouver un accord à l'amiable[24] • Fin 2006 - Alcatel et Lucent fusionnent donnant naissance à Alcatel-Lucent • Janvier 2007 - Devant le tribunal californien, Alcatel-Lucent exige une réparation de 2 milliards de dollars pour usage non autorisé d'un brevet ex-Lucent dans le décodeur audio MP3 de Windows Media Player[25] • Février 2007 - Devant un jury fédéral américain de San Diego en Californie, Microsoft est reconnu coupable d'avoir violé les brevets MP3 d'Alcatel-Lucent et est condamné à verser à l'équipementier franco-américain des dommages s'élevant à 1,52 milliard de dollars, bien moins que ce qu'Alcatel-Lucent réclamait dans ses dernières conclusions (4,5 milliards de dollars). Microsoft indique dans un communiqué qu'il étudie l'éventualité de faire appel du jugement. L'éditeur a fait valoir dans sa défense qu'il avait déjà versé 16 millions de dollars de droits à l'institut allemand Fraunhofer, « reconnu par l'industrie comme le détenteur légitime du brevet ». Selon le secrétaire général adjoint de Microsoft, cette décision peut conduire à générer des poursuites contre des centaines d'autres sociétés qui ont acheté au Fraunhofer le droit d'utiliser le MP3. Alcatel-Lucent en réponse indique qu'il n'a pas engagé de procédure contre d'autres sociétés, sans exclure pour autant cette possibilité à l'avenir. Le même tribunal doit examiner séparément d'autres plaintes contre Microsoft relatif à des brevets de codecs pour la voix et pour la compression de la vidéo, technologies utilisées de manière illicite par Microsoft, selon les dire d'Alcatel-Lucent, dans la console de jeux Xbox. À l'inverse, Microsoft poursuit Alcatel-Lucent dans une affaire Alcatel-Lucent 29

relative à ses logiciels de messagerie unifiée[26],[27]. • Mars 2007 - Le jury fédéral de San Diego rejette la plainte d'Alcatel-Lucent en estimant que Microsoft n'a pas violé un brevet de reconnaissance vocale appartenant à l'équipementier franco-américain. Ce dernier déclare qu'il va faire appel. Dans l'autre affaire relative au litige sur MP3, Microsoft décide de faire appel, ce qui suspend tout versement[28]. Par ailleurs, une plainte déposée en février par Microsoft contre Alcatel-Lucent pour atteinte au droit des brevets est examinée par la Commission du commerce international (ITC) des États-Unis. Certaines technologies d'Alcatel-Lucent sont menacées d’être interdites à l'importation aux États-Unis[29]. • Mai 2007 - La cour suprême des États-Unis casse un jugement en appel datant de juillet 2005 et qui donnait raison à AT&T. Microsoft se voyait reprocher d'avoir incorporé de manière illicite dans Windows un des brevets de reconnaissance vocale de AT&T. Ce dernier avait exigé des réparations proportionnellement aux ventes de Windows aux États-Unis et aussi dans le reste du monde. Les deux sociétés avaient conclu une entente pour la partie des ventes aux États-Unis, mais pour la partie des ventes à l'international ont débattu de leur différend au niveau de Cour suprême. Cette décision fait jurisprudence pour tous les produits logiciels exportés hors des États-Unis. Ceci signifie aussi que Microsoft va probablement s'appuyer sur cette décision et peut-être gagner en appel contre Alcatel-Lucent dans l'affaire des brevets relatifs à MP3[30]. • Août 2007 - La décision du tribunal de San Diego de février 2007 condamnant Microsoft à payer 1,5 milliard de dollars d'amende (affaire des brevets MP3) est annulée par une cour d'appel californienne[23]. • Décembre 2008 - Alcatel-Lucent et Microsoft ont annoncé avoir conclu un accord sur l'ensemble des litiges en cours, sauf un, concernant le brevet "Day"[31].

Notes et références

[1] http:/ / toolserver. org/ ~geohack/ geohack. php?pagename=Alcatel-Lucent& language=fr& params=48_51_23_N_2_17_35_E_scale:100000_type:landmark

[2] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Alcatel-Lucent& action=edit

[3] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ ALU?type=Stock

[4] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=ALU

[5] Document de référence 2008 (http:/ / www. francereginfo. com/ documents/ {567DB67A-2183-4D52-A0AA-60B3E2A7B324}/ 1/ 2009/

100044_alc2008_drf_depotamf. pdf)

[6] http:/ / www. alcatel-lucent. com/ wps/ DocumentStreamerServlet?LMSG_CABINET=Docs_and_Resource_Ctr&

LMSG_CONTENT_FILE=Presentations/ Alcatel-Lucent_Overview_2010_FR. pdf

[7] http:/ / www. alcatel-lucent. fr

[8] http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0000130007-fondamentaux-alcatellucent. html

[9] http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2011/ 02/ 10/ 04015-20110210ARTFIG00393-alcatel-lucent-veut-croitre-plus-vite-que-le-marche. php7

[10] Alcatel-Lucent va supprimer 1.500 postes en France (http:/ / www. neteco. com/ 69687-alcatel-lucent-supprimer-1500-postes-france. html), Neteco, 2007-02-14

[11] « Alcatel se paye Lucent pour 13 milliards de $ » (http:/ / www. clubic. com/ actualite-33387-alcatel-se-paye-lucent-pour-13-milliards-de. html), Clubic, 3 avril 2006.

[12] « Alcatel et Lucent officialisent leur fusion » (http:/ / www. lemondeinformatique. fr/ actualites/

lire-alcatel-et-lucent-officialisent-leur-fusion-19064. html), Le Monde Informatique, 3 avril 2006.

[17] Michel Combes nouveau DG d'Alcatel-Lucent (http:/ / www. lesechos. fr/ entreprises-secteurs/ tech-medias/ actu/

0202583426147-alcatel-lucent-michel-combes-nouveau-dg-541276. php) Les échos, 22 février 2013

[18] Management Committee (http:/ / www. alcatel-lucent. com/ wps/ portal/ !ut/ p/ kcxml/

04_Sj9SPykssy0xPLMnMz0vM0Y_QjzKLd4w38vAGSYGZrqb6kShiBvGOCBFfj_zcVP0gfW_9AP2C3NCIckdHRQCIDusE/ delta/

base64xml/ L3dJdyEvd0ZNQUFzQUMvNElVRS82X0FfNEoy)

[19] Nouvelle Direction Générale en 2008 (http:/ / www. alcatel-lucent. com/ wps/ portal/ !ut/ p/ kcxml/ 04_Sj9SPykssy0xPLMnMz0vM0Y_QjzKLd4x3tXDUL8h2VAQAURh_Yw!!?LMSG_CABINET=Docs_and_Resource_Ctr&

LMSG_CONTENT_FILE=News_Releases_2008/ News_Article_001199. xml)

[20] Équipe de Direction en 2013 (http:/ / www. alcatel-lucent. com/ wps/ portal/ !ut/ p/ kcxml/

04_Sj9SPykssy0xPLMnMz0vM0Y_QjzKLd4w38vAGSYGZrqb6kShiBvGOCBFfj_zcVP0gfW_9AP2C3NCIckdHRQCIDusE/ delta/

base64xml/ L3dJdyEvd0ZNQUFzQUMvNElVRS82X0FfNEoy) [21][21]La composition est identique entre ces années [22][22]Avis de convocation à l'assemblée générale de 2010 pages 34 et 35 Alcatel-Lucent 30

[23] Journal Le Monde du 07/08/2007 « L'amende record que Microsoft devait verser à Alcatel-Lucent a été annulée » lemonde.fr (http:/ / www.

lemonde. fr/ web/ article/ 0,1-0@2-651865,36-942489@51-942490,0. html) [24] Journal Les Échos du 21/11/2006 "Alcatel" [25] Journal Les Échos du 31/01/2007 "Microsoft" [26] Journal Les Échos du 23/02/2007 « Microsoft condamné à verser 1,5 milliard de dollars à Alcatel-Lucent » [27] Journal Les Échos du 26/02/2007 « Microsoft devra verser 1,5 milliard de dollars au groupe » [28] Journal Les Échos du 05/03/2007 "Brevets : victoire judiciaire de Microsoft contre Alcatel-Lucent" [29] Journal Les Échos du 21/03/2007 "Microsoft" [30] Journal Les Échos du 02/05/2007 "Victoire juridique pour Microsoft"

[31] http:/ / www. challenges. fr/ actualites/ high_tech/ 20081218. CHA9451/ alcatel_et_microsoft_reglent_des_litiges_pour_violation. html

Alstom

Groupe Alstom Logo du groupe Alstom

Création

Création 1928

Dates clés 1969 : Alsthom devient filiale de la Compagnie générale d'électricité 1989 : fusion d'Alsthom et de GEC Power Systems et création de GEC-Alsthom 1998 : GEC Alsthom, devenue Alstom, entre en Bourse 2010 : rachat de l'activité transmission d'Areva T&D

Données clés

Forme Société anonyme juridique

Action [1] Euronext : ALO

Slogan Nous façonnons l'avenir

Siège social Levallois-Perret (France)

Direction Patrick Kron

Actionnaires Bouygues 29,4 % Franklin Resources 5,51% FMR LLC 2,45 % Norges Bank 1,98% Amundi 1,84% Morgan Stanley 3,29 % Natixis Asset Management 1,51 % Salariés 1,45 % UBS Investment Bank 1,25 % [2] (2013)

Activité Infrastructures d'énergie et de transport

Produits Systèmes, équipements et services pour la production d'énergie, produits et services pour les opérateurs et/ou propriétaires de matériel roulant et d'infrastructures ferroviaires

Filiales Alstom Transport Alstom Power Alstom Grid Alstom 31

Effectif [3] 93 500 (31.03.2011)

Site web [4] www.alstom.fr

Données financières

Capitalisation [5] 8,89 M€ (14 septembre 2012)

Fonds propres 4,1 M€ (31.03.2011)

Chiffre d’affaires [6] 19,9 M€ (31.03.2012)

Résultat net [6] 0,73 M€ (31.03.2012)

Alstom (originellement Als-Thom, puis Alsthom) est une société anonyme basée en France spécialisée dans les secteurs du transport, principalement ferroviaire (trains, tramways et métros), et de la production d'énergie (centrales électriques et énergie renouvelables comme par exemple des éoliennes, l’Haliade 150d). L'activité de construction navale, via la filiale Alstom marine, a été cédée en 2006 au groupe norvégien Aker Yards[7].

Historique Articles connexes : Société alsacienne de constructions mécaniques et Histoire d'Alcatel. À l'origine Als-Thom, contraction d'« Alsace » et de « Thomson », devenu Alsthom, était le résultat de la fusion, réalisée en 1928, d'une partie de la SACM (Société alsacienne de constructions mécaniques à Mulhouse puis à Belfort), spécialiste de la construction de locomotives, et de la Compagnie française Thomson-Houston, société franco-américaine spécialiste des équipements de traction électrique et de la construction électro-mécanique. Auguste Detœuf en fut le premier administrateur délégué. •• André Koechlin ouvre un atelier de construction de locomotives à Mulhouse en 1839. Les affaires se développeront vite et Koechlin fusionne avec les Ateliers de Graffenstaden pour créer la Société alsacienne de construction mécanique (SACM). L'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne, en 1871, entraîne la création de la nouvelle usine SACM à Belfort dans les années 1878-79, pour conserver les clients français sans droits de douane. • 1879-1880 : aux États-Unis Elihu Thomson et Edwin Houston (en) s'associent pour créer une société d’électricité, la Thomson-Houston Electric Company, spécialisée dans la construction de machines magnétos électriques : dynamos et moteurs à courant continu dans un premier temps[8], puis alternateurs et moteurs à courants alternatifs monophasés, diphasés et triphasés par la suite. Il adoptèrent les courants alternatifs rapidement comme standard six mois avant même que Thomas Edison ouvrît sa première centrale électrique à courant continu à New York. • 1893 : la traction électrique ferroviaire commence à prendre un certain essor : la Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson-Houston (CFTH) est créée en s’associant à l'Américain General Electric. En 1895 trois premiers brevets sont déposés par la nouvelle société[9]. Plus d'une trentaine d'autres brevets seront déposés par la suite par cette société sur une vingtaine d'années[10]. • 1904-1905 : rachat des établissements Postel-Vinay par la CFTH[11]. Une entreprise qui était elle aussi spécialisée dans la construction de moteurs électriques et de dynamos. • 1925 : création de la société Vetra, constructeur de trolleybus. •• 1928 : Thomson-Houston fusionne avec une partie de la SACM pour former une nouvelle entreprise. Ce sera Als-Thom contraction d'ALSace-THOMson, société de construction électro-mécanique. • 1932 : l'atelier de constructions de locomotives Constructions électriques de France (CEF), fusionne avec ALS-THOM. Alstom 32

• 1932 : Alsthom construit pour la Compagnie générale transatlantique les moteurs du Normandie. Ces moteurs sont parmi les plus grands jamais construits dans le monde. •• 1937 : ALS-THOM absorbe Vetra. • 1958 : arrivée à la direction générale d'ALSTHOM (siège : avenue Kléber à Paris) de Georges Glasser qui inaugure une nouvelle ère et de nouvelles méthodes de direction avec des restructurations internes. •• 1965 : création de trois filiales, issues de participation de l'ALSTHOM et de la CGE, se répartissant des fabrications différentes, ALSTHOM-SAVOISIENNE (transformateurs et machine électrique), DELLE-ALSTHOM (appareillages moyenne tension), UNELEC (appareillages basse tension). • 1969 : la Compagnie générale d'électricité (CGE), qui avait absorbé Alcatel en 1966, devient l'actionnaire majoritaire d'Alsthom ; cette prise de contrôle est confirmée en 1976 après la fusion avec les Chantiers de l'Atlantique. • 1972 : absorption de Brissonneau et Lotz. • 1976 : ALSTHOM acquiert les Chantiers de l'Atlantique qui deviennent Alsthom Atlantique. • 1983 : absorption de la Compagnie Électro-Mécanique qui devient CEM ALSTHOM.

Entreprise franco-britannique • 22 juin 1989, Alsthom fusionne avec la branche GEC Power Systems du groupe britannique General Electric Company et devient ainsi, sous le nom de Gec Alsthom, une coentreprise paritaire franco-britannique, filiale commune de GEC et de Alcatel Alsthom, (nouveau nom de la Compagnie générale d'électricité). En 1999, les deux maisons mères choisissent de se recentrer sur leurs métiers de base, l'électronique de défense pour GEC (renommée Marconi Plc en 1999) et les télécommunications pour CGE, et décident de vendre en bourse la majorité (52 %) du capital de GEC Alsthom, en conservant chacune 24 %. Ce fut la plus grosse opération d'introduction en bourse d'une société européenne, en dehors des privatisations. Elle remporta un grand succès dans un climat d'euphorie boursière.[réf. nécessaire] • La nouvelle société, ainsi indépendante, décide de prendre le nom d'Alstom, sans h, prétendûment plus facile à prononcer dans les pays non-francophones[réf. souhaitée], alors que le « Thom » dans le nom de 1929 est celui de Thomson ! • En 1999, Alstom crée une co-entreprise avec ABB, nommée ABB Alstom Power, dans le domaine des systèmes de production d'énergie, puis en acquiert en 2000 la totalité des parts. En 1999 également, elle vend à General Electric (États-Unis) (GE) la totalité de son activité turbines à gaz pour laquelle elle avait jusque-là des accords de licence (TG 5000 et 6B) ou même de copropriété (TG 9B) avec GE. • En 2001, Alcatel Alsthom, devenue entre temps Alcatel, et Marconi Plc cèdent leurs parts (24 % chacun) dans Alstom. Affaibli au moment de sa mise en bourse par des fonds propres réduits par un dividende exceptionnel versé à ses précédents actionnaires (Marconi 230 M€, Alcatel 230 M€), puis pénalisé par les difficultés de ses turbines à gaz de grande puissance GT24/26, héritées d'ABB, le groupe connaît une grave crise financière en 2003 peu de temps après le remplacement de son président-directeur général. Cette crise, aggravée par les difficultés de délivrance des cautions bancaires, est surmontée en moins de deux ans notamment grâce à deux augmentations de capital successives, l’intervention de l’État (finalement autorisée en 2004 par la Commission européenne), le gouvernement français, impliquant principalement le ministre de l’Économie, des Finances et de l'Industrie de l'époque Francis Mer et la mise en œuvre d’un important programme de cessions. En huit ans, de 2001 à 2008, le chiffre d'affaires du groupe a baissé de 32 %, alors que sur la même période, l'indice des prix a progressé de 18,9 % et que le prix de l'énergie, le secteur principal d'Alstom, a en moyenne été multiplié par trois. Alstom 33

Concentration de l'industrie d'énergie

• Le 9 janvier 2004, Alstom cède à Areva son secteur Transmission et Distribution pour 913 M€. • Fin 2005, Alstom cède à Barclays Private Equity son activité Power Conversion, qui prendra le nom de Converteam en avril 2006. • 4 janvier 2006, Alstom décide de se départir de ses chantiers navals, les Chantiers de l'Atlantique et Leroux Naval, au profit du spécialiste norvégien Aker Yards[12], cette transaction ayant été finalisée le 31 mai 2006. Un tramway construit par Alstom, à Paris. • La société commune constituée avec Bouygues dans le domaine hydraulique est opérationnelle depuis novembre 2006. • Le 7 juin 2010, Alstom intègre la branche Transmission d'Areva T&D, qui devient Alstom Grid (la branche Distribution d'Areva T&D rejoint alors Schneider Electric).

Concentration de l'industrie ferroviaire • En 1994, la société achète 51 % des actions du constructeur ferroviaire allemand Linke-Hofmann-Busch (LHB), de Salzgitter, de sa société mère Preussag. • Le 13 juin 1997, Alsthom achète les restants 49 % des actions de LHB, qui figure désormais comme Alstom LHB. • En 1998, Alsthom achète à la famille De Dietrich plus des deux tiers des actions de De Dietrich Ferroviaire située à Reichshoffen en Alsace, ce qui donne naissance à Alstom DDF. • En juillet 2000, Alstom rachète la société italienne Fiat Ferroviaria[13], concepteur et constructeur du Pendolino, train pendulaire ETR 450, ETR 460, et ETR 500 des chemins de fer italiens, et à l'origine des rames S220 mises au point par l'entreprise Rautaruukki-Transtech et utilisées en Finlande. • En 2009, Alstom signe un partenariat stratégique avec Transmashholding (TMH)[14] pour permettre le déploiement de la société sur le marché russe.

Métiers

Le groupe Alstom compte deux métiers, le transport et l'énergie, et quatre secteurs : Alstom Thermal Power (construction de centrales électriques thermiques et systèmes annexes), Alstom Renewable Power (qui recouvre depuis mi 2011 les sous-divisions antérieures Hydro, Wind, ainsi que les domaines hydrauliennes et — si existantes — solutions Thermal Renewable), Alstom Transport (équipements et services de transport ferroviaire) et Alstom Grid (solutions de transmission d'électricité). Son chiffre d'affaires, 13,5 milliards d'euros [15] en 2005-2006 , est réalisé à près de 90 % hors de France. Le groupe Train d'Alstom utilisé par le Métro de São Paulo. emploie plus de 90 000 personnes dans le monde.

Certains produits sont connus de tous : TGV, Queen Mary 2 (activité marine dorénavant vendue), etc. Le groupe est numéro 1 mondial dans : • Les centrales électriques clés en main. • Les turbines et alternateurs hydroélectriques. • Le service pour les sociétés d’électricité. • Les systèmes antipollution pour les centrales électriques, notamment à charbon. • Les trains à très grande vitesse (TGV), trains pendulaires. Alstom 34

• Les trains de banlieue et régionaux. • Les systèmes de véhicules légers sur rail et les tramways comprenant notamment la gamme Citadis. • Les services, la signalisation et les systèmes ferroviaires. Commandes de passages à niveaux, etc.

Alstom marine Alstom marine était la division marine d'Alstom, elle regroupait les chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire et Leroux Naval à Lorient. Cette branche a été vendue en 2006 aux chantiers navals norvégiens Aker Yards[16]. En 2008, Aker Yards est racheté par le coréen STX, et en 2010 les parts que détenait encore Alstom sont cédées à STX[17]. Le plus gros yacht construit par Alstom marine est le Kogo (72 mètres de long — mis à l'eau en 2006) et le plus gros navire de croisière construit fut le Queen Mary 2.

Présidents-directeurs généraux Alsthom : • Albert Pestche : président de septembre 1928 à septembre 1933 • Ernest Mercier : président de septembre 1933 à décembre 1940 • Auguste Detœuf : administrateur délégué, puis vice-président de septembre 1928 à décembre 1940 • Pierre Le Bourhis : décembre 1940 à juin 1958 • Georges Glasser : juin 1958 à septembre 1975 • Roger Schulz : septembre 1975 à septembre 1976 • Pierre Loygue : septembre 1976 à avril 1979 • Roger Schulz : avril 1979 à juin 1981 • Jean-Pierre Desgeorges : juin 1981 à juin 1989 GEC Alsthom : • Jean-Pierre Desgeorges : chairman et CEO de juin 1989 à mars 1991, puis chairman de mars 1991 à janvier 1995 • Pierre Bilger : CEO de mars 1991 à janvier 1995, puis chairman et CEO de janvier 1995 à juin 1998 Alstom : • Pierre Bilger : président-directeur général de juin 1998 à janvier 2003, puis président du conseil d'administration de janvier 2003 à mars 2003 • Patrick Kron : directeur général de janvier 2003 à mars 2003, puis président-directeur général depuis mars 2003

Données boursières

Actionnariat

Au 26 juin 2006 : flottant 75,24 %, Bouygues 25,1 % (avril 2006), salariés 1,5 %. Fin avril 2006, Alstom et Bouygues ont en effet annoncé la reprise par ce dernier de la part de l'État français, cette transaction ayant été finalisée le 26 juin 2006 après autorisation de la Commission européenne. Le 31 juillet 2006, Alstom réintègre le CAC 40, quitté en avril 2002. Le siège, avenue André Malraux à Levallois Le 1er février 2011, Bouygues détenait 30,77 % du capital et des droits de vote. Alstom 35

Résultats financiers L'année comptable d'Alstom court du 1er avril au 31 mars de l'année suivante. Alstom répond aux exigences de conformité du standard financier MSI 20000.

[18] – – – – – [19] millions d'euros 2001-2 2002-3 2003-4 2004-5 2005-6 2006 7 2007 8 2008 9 2009 10 2010 11 2011 –12

chiffre d'affaires 24 549 23 452 21 351 16 688 12 920 13 413 14 208 16 908 18 739 19 650 20 923

[20] résultat net 241 -116 -1 417 -1 838 -628 178 547 852 1 109 1 217 462

Controverses juridiques et condamnations "En dépit d'une impressionnante série de décisions de justice défavorables rendues à l'étranger, la société n'a jamais été inquiétée sur le sol français"[21], avance Le Canard Enchaîné. L'hebdomadaire évoque ainsi le fait qu'Alstom a été privé de marchés publics au Mexique en 2004, que deux de ses filiales ont été sanctionnées en 2008 pour avoir arrosé des fonctionnaires en Italie, que, depuis 2012, la Banque mondiale a interdit au groupe de répondre à des appels d'offres en raison de pots-de-vins versés à un ministre en Zambie, que la justice suisse a condamné l'entreprise à une amende de 2 millions, plus 29 millions de pénalités correspondant aux bénéfices réalisés grâce à "des paiements inappropriés versés à des agents publics en Lettonie, en Malaisie et en Tunisie". "De vieilles histoires", a répondu Alstom au Canard, qui souligne cela dit que, d'après l'OCDE, des enquêtes concernant Alstom sont en cours en Grande-Bretagne, en Slovénie, en Pologne, au Brésil et en Norvège.

Tramway de Jérusalem Alstom, avec Veolia, est mis en cause dans l'affaire du tramway de Jérusalem[22]. Le 30 mai 2011, la plainte de l'AFPS est rejetée par le tribunal de grande instance de Nanterre[23].

Amiante Le 4 septembre 2006, Alstom est condamnée en justice pour une affaire d'amiante (à Lys-lez-Lannoy) qui eut pour conséquence au moins 10 morts et 80 malades[24]. Le site de Belfort est classé « site amiante » par arrêté au journal officiel le 30 octobre 2007. Toutes les entreprises présentes sur le site ne sont pas classées à cette date. Les années prises en compte sont antérieures à 1986, année à partir de laquelle il n'aurait plus été fait usage d'amiante[25].

Entente illégale Le 24 janvier 2007, la Commission européenne, représentée par la commissaire à la Concurrence Nelly Kroes, a condamné Alstom et neuf autres entreprises opérant dans le secteur des appareillages de commutation pour entente illégale qui viole les règles des traités européens. Alstom a été condamnée à verser une amende de 65 millions d'euros au budget européen[26].

Corruption Alstom est soupçonné d'avoir versé 7 millions d'euros en pot de vin à Slim Chiboub gendre de l'ancien dictateur de Tunisie Ben Ali, qui est intervenu auprès de la STEG pour faire la sourde oreille sur des défauts techniques lors de l’exécution des travaux de la 3e tranche de la centrale électrique de Radès, effectués par Alstom pour un montant de 30 millions d'euros[27]. De ce fait, l’entreprise a été placée sous surveillance pour quatre ans par le fond souverain norvégien pour risque grave de corruption d'agents publics dans le pays, mais aussi en Malaisie et Lettonie[28]. Les filiales Alstom Hydro et Alstom Network (Suisse) ont également été condamnées à verser 9 millions de dollars de compensation et ont été interdites d'appel d'offre par le Banque mondiale, pour avoir versé des pots-de-vin afin Alstom 36

d'obtenir un marché en Zambie en 2002. Sur ce sujet, la direction de la communication d'Alstom soutient que ces pratiques n'ont plus cours actuellement et affirme que son système éthique est « parmi les plus solides de la place »[29].

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ ALO?type=Stock

[2] Profil de la société Alstom (http:/ / www. boursier. com/ actions/ societe/ profil/ alstom-FR0010220475,FR. html) - Boursier.com

[3] http:/ / www. publispeak. com/ alstom/ activity-report-2010-11/ #/ pageNumber=4

[4] http:/ / www. alstom. fr

[5] Alstom (http:/ / www. google. com/ finance?q=EPA:ALO) - Google Finance

[6] http:/ / www. boursorama. com/ bourse/ profil/ resume_societe. phtml?symbole=1rPALO

[7] Les chantiers de Saint Nazaire pour la couronne symbolique, sur Mer et Marine (http:/ / www. meretmarine. com/ fr/ content/ les-chantiers-de-saint-nazaire-pour-la-couronne-symbolique) [8] Bibliothèque du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), section : Centre de documentation d'histoire et techniques environnementales (CDHTE), voir le Journal universel d'électricité, 1881, 395, rubrique où il est retranscrit une lettre émanant de adressée concernant un différend sur l'invention d'un petit moteur à courant continu à organes sphérique disposés sur le rotor. [9] Bibliothèque du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), , périodique : L'Industrie électrique, 78, 25 mars 1895, où il est fait mention de trois brevets déposés par cette compagnie. [10] Bibliothèque du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), , périodique : L'Industrie électrique de 1895 à 1920. [11][11]Sur les plaques des moteurs postérieur à cette date il était inscrit : . Il est à remarquer que la phrase : n'a jamais été inscrite sur les plaques, d'où l'abréviation CFTH. Mais le nom réel de l'entreprise était bien la Compagnie Française pour l'exploitation des procédés Thomson-Houston.

[12] Le rachat des Chantiers de l'Atlantique par le Norvégien Aker Yards finalisé (http:/ / clubobs. nouvelobs. com/ article/ 2006/ 05/ 22/

20060522. FAP8133. xml) - Le Nouvel Observateur / AP, 22 mai 2006 (voir archive) [13] L'achat en 2000 de 51 % des parts de Fiat Ferroviaria a été fait avec une option d'acquisition des 49 % restants dans un délai de deux ans, option exercée en 2002

[14] Alstom-TMH Joint-Venture (http:/ / www. alstom. com/ russia/ partnership/ alstom-TMH/ ) - Site d'Alstom (voir archive) [15][15]L'année comptable d'Alstom court du avril au 31 mars de l'année suivante.

[16] Aker Yards et Alstom Marine concluent la transaction (http:/ / www. alstom. com/ fr/ news-and-events/ news/

Aker-Yards-et-ALSTOM-Marine-concluent-la-transaction-20060601/ )

[17] ALSTOM vend à STX sa participation à Saint-Nazaire (http:/ / www. capital. fr/ bourse/ actualites/ alstom-vend-a-stx-sa-participation-a-saint-nazaire-presse-488795), Capital, [18] En normes IFRS à partir de 2004-2005

[19] http:/ / www. alstom. com/ fr/ investisseurs/ resultats-financiers/ exercice-2011-2012/ [20] Retraité à la suite d’un changement de méthode de comptabilisation des engagements de retraite [21] « Contre la corruption, y'a pas de justice... », Le Canard enchaîné 29 août 2012. [22] Communiqué de l’AFPS sur l’état de la procédure engagée par l’AFPS et l’OLP relative à la construction et à l’exploitation d’un tramway en

Cisjordanie (http:/ / www. france-palestine. org/ article10614. html) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) 15 décembre 2008

[23] Décision du tribunal de grande instance de Nanterre (http:/ / www. veolia. com/ veolia/ ressources/ documents/ 1/

9871,1105308_TGI-Nanterre-AFPC-c-VT-SA-e. pdf) - Site de Veolia, 30 mai 2011 [24] « Pas d'amiante dans la cave de Natascha », Le Plan B n° 4 - octobre 2006, p. 8. [25] Arrêté du 30 octobre 2007 modifiant et complétant la liste des établissements de fabrication, flocage et calorifugeage à l'amiante susceptibles

d'ouvrir droit à l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (http:/ / textes. droit. org/ JORF/ 2007/ 12/ 06/ 0283/

0021/ ) - droit.org [26] Concurrence: la Commission inflige une amende de 750 millions d'euros aux membres de l'entente sur les appareillages de commutation à

isolation gazeuse (http:/ / europa. eu/ rapid/ pressReleasesAction. do?reference=IP/ 07/ 80& guiLanguage=fr) - Communiqué de la Commission européenne, 24 janvier 2007

[27] http:/ / www. africanmanager. com/ detArticleP. php?art_id=138654

[28] http:/ / www. tunistribune. com/ 14461-alstom-network-accuse-de-corruption-dagents-publics-en-tunisie/

[29] Ram Etwareea, Le Temps, La Banque mondiale place une filiale suisse d'Alstom sur liste noire (http:/ / www. latribune. fr/ actualites/

economie/ international/ 20120223trib000684517/ la-banque-mondiale-place-une-filiale-suisse-d-alstom-sur-liste-noire. html), La Tribune, 23/02/2012, consulté le 08/03/2012 ArcelorMittal 37 ArcelorMittal

ArcelorMittal

Création

Création 2006 - fusion entre Mittal Steel et Arcelor

Personnages clés Lakshmi Mittal (Chairman et CEO), Aditya Mittal (Directeur financier)

Données clés

Forme juridique Société anonyme avec une Direction générale et un Conseil d'administration

Action [1] Euronext : MT [2] NYSE : MT [3] LuxSE : MT

Siège social 19, Avenue de la Liberté, Luxembourg (Luxembourg)

Activité Sidérurgie

Produits Acier, aciers plats, aciers longs, acier inoxydable, câbles, tôle forte

Filiales ArcelorMittal Canada, ArcelorMittal Mines Canada

Effectif 260 000 employés (2012)

Site web [4] www.arcelormittal.com

Données financières

Capitalisation [5] 20,90 milliards d'€ (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires 93,97 milliards de $ (au 31 mars 2012)

Résultat net 2,26 milliards de $ (au 31 mars 2012)

ArcelorMittal est un groupe sidérurgique mondial. Son siège social est installé à Luxembourg. En 2011 : • il employait 260 523 salariés dans plus de 60 pays[6],[7], dont 53 % en Europe, •• avec un chiffre d'affaires de 91,9 milliards de Dollars, il est le leader mondial dans le domaine de l'acier et des mines. Né en 2006 de l'OPA de Mittal Steel Company sur Arcelor, financée par de grands emprunts internationaux, il est lancé depuis 2009 dans un grand programme de désinvestissement, pour tenter de diminuer le taux d'intérêt auquel il se finance, qui restait à l'automne 2012 proche de 9 %. ArcelorMittal 38

Histoire

Mittal Steel Company Article détaillé : Mittal Steel Company. Mittal Steel Company, propriété du milliardaire indien Lakshmi Mittal, s'est construit par une série d'acquisitions au cours des années 1990 et 2000. Le groupe prend ce nom lors de la fusion en 2004 d'Ispat International, alors 11e producteur mondial d'acier, avec LNM, société néerlandaise qu'il détient à 77 % Avec son OPA réussie en mai 2005 sur le sidérurgiste américain International Steel Group (ISG), Mittal devient le premier producteur mondial d'acier (57 millions de tonnes par an), devant le franco-hispano-luxembourgeois Arcelor (42,8 Mt) et Nippon Steel (31,3 Mt). • En 2005, Deloitte devient auditeur du groupe. Les sociétés rachetées • En 1989, Ispat International, la société du père de Lakshmi Mittal, achète Iron & Steel Company of Trinidad & Tobago. •• En 1992, elle acquiert Sibalsa puis en 1994 Sidbec-Dosco. • En 1995, elle reprend Hamburger Stahlwerke et Karmet Steel of Temirtau, au Kazakhstan. • En 1997, elle reprend Walzdraht Hochfeld GmbH et Stahlwerk Ruhrort, puis réalise une Introduction en Bourse aux Pays-Bas. • En 1998, achat d'Inland Steel Company. • En 1999, achat d'Unimétal,société été créée en 1984 pour séparer l’activité des produits longs de Sacilor et Usinor à Rombas. •• En 2001, achat d'ALFASID et de Sidex. • En 2002, prise de participation majoritaire dans Iscor. •• En 2003, acquisition de Nowa Huta en Pologne. • En 2004, rachat de Polskie Huty Stali, BH Steel, et des petites usines de Balkan Steel en Macédoine. • En janvier 2005, acquisition de la société chinoise Hunan Valin, puis OPA sur l'américain International Steel Group, rachat de Kryvorizhstal puis investissement de 9 milliards de dollars dans l'indien Jharkhand. • En 2006, deux OPA pour s'emparer d'Arcelor. Investissements • En 2006, ouverture d'une usine de 12 millions de tonnes à Orissa, en Inde • En avril 2006, investissement sur le site de Huta Częstochowa en Pologne.

Arcelor, leader mondial 1971-2001 La restructuration permanente : Voir aussi: Crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain En 1971, c'est le "Plan DHERSE", du nom du président de la Sollac, pour restructurer la sidérurgie lorraine avec l'annonce de 16 000 suppressions d'emplois. La nouvelle usine de Fos-sur-Mer, Solmer, sera, d'après la direction de De Wendel, le "deuxième souffle" de la Lorraine. En 1973, le PDG de Sacilor Jean Gandois succède à Henri de Wendel. En 1974[8], l'usine ultramoderne Solmer de Fos-sur-Mer, bâtie en application du Plan, partagée avec Usinor et financée à crédit (voire Où va la sidérurgie ? Le scandale de la Solmer - pages 118 à 121) est achevée. ArcelorMittal 39

Le secteur de la sidérurgie française n'a plus que 25 % de capitaux propres en 1975, contre 40 % en 1960, le reste étant fourni par les dettes financières et commerciales[9]. Les de Wendel n'effectuent pas les augmentations de capital nécessaires. Les actionnaires d'Usinor non plus. Les banques acceptent ce déséquilibre financier à condition que les dettes soient à court terme, ce qui devient problématique après le choc pétrolier de 1974. L'endettement du secteur augmente encore de 70 % entre 1974 et 1977: il passe de 23 à à 38 milliards de francs[10] et les charges financières de 6,9 % à 11,7 % du chiffre d'affaires.

Années 1975 1976 1977 1978

Pertes Usinor (mds de fr) 1,22 1,24 2,05 2,5

La sidérurgie française se retrouve alors cinq fois plus endettée que l'américaine et six fois plus que l'allemande[11]. En 1978, ses pertes totales atteignent 5 milliards de francs. Pour éviter la faillite aux de Wendel, le directeur du Trésor, Jean-Yves Haberer crée une société écran, la Capa. Pour éviter la plus grosse vague de licenciements de l'histoire, l'État apporte 80 milliards de francs[12] en dispositifs de traitement social du chômage. En contrepartie, Raymond Barre fait voter par le parlement la conversion en actions des créances des banques publiques, qui se retrouvent en septembre 1978 actionnaires à 64 % d’Usinor et à 77 % de Sacilor[13], le contribuable supportant le quasi-effacement de 25 milliards de francs de créances douteuses[8]. La société écran reçoit des prêts bonifiés et les De Wendel sont autorisés à conserver une holding familiale, la CGIP[8]. Un peu plus de la moitié seulement des créances ayant été converties en actions, l'endettement reste deux fois plus élevé que chez les concurrents. La sidérurgie française perd ainsi 62 000 emplois dans la deuxième partie des années 1970, puis 39 000 dans les années 1980 et 8 000 dans la première partie des années 1990. ArcelorMittal 40

Années 1976 1982 Baisse en 6 ans (76-82) 1990 Baisse en 8 ans(82-90) 1995 Baisse en 5 ans(90-95)

[14] Effectifs en Lorraine 90 000 53 072 -47 000 20 800 -26 200 NC NC

[15] Effectifs en France 157 000 95 000 -67 000 46 381 -38 619 38 500 -7 800

Une convention signée avec Force ouvrière[16] pour la période d'avril 1977 à avril 1979, précède et accompagne les conversions de créances en actions. Les dispositifs utilisés, préretraites à 55 ou 50 ans selon les cas, indemnités de départ, congés formation de deux ans, ont coûté 80 milliards de francs[12] au contribuable français. Ce effort intense commence à bénéficier à l'acier français dans les années 1980. Il est recentré sur les aciers haut-de-gamme et les sites les plus compétitifs, la productivité a triplé, et il bénéfice d'une stabilisation puis d'une réduction de l'endettement: 103 % du chiffre d'affaires en 1977, 52 % en 1987, 32 % en 1988, 23 % en 1989[17].

Années 1970 1971 1972 1973 1975 1977 1987 1989 1988 2007 2011

[17] [17] [17] [18] [18] Dette/Ventes 54 % 64 % 84 % 84 % 99 % 103 % 52 % 32 % 22 % 69 % 66 %

La fusion européenne de 2001 Article détaillé : Arcelor. Arcelor est né de la fusion d'Aceralia (Espagne), Arbed (Belgique-Luxembourg) et Usinor (France), annoncée le 19 février 2001, auquel la Commission européenne donne son accord le 12 décembre 2001 à condition que soient vendues des usines pour le maintien de la concurrence. Le groupe compte alors un effectif de 104 000 salariés et renouvelle l'alliance stratégique Usinor-Nippon Steel. Usinor, principale composante de la fusion, avait lui-même fusionné avec Sacilor en 1986, un ensemble privatisé en 1995 plusieurs décennies de restructurations.

- Usines cédées : • en France : usines de Beautor, de Sollac Lorraine à Strasbourg et Cofrafer, • en Europe: LDD (Luxembourg), Galmed (Espagne), Lusosider (Portugal) et ISP Arvedi (Italie)[19].

La crise du début 2003 et le fort rebond de 2004-2006 Organigramme des fusions ayant aboutie à Arcelor. Début 2003, le marché subit une profonde dépression. Premier producteur mondial d'acier avec 42,8 millions de tonnes (4,5 % du marché mondial)[20] Arcelor reste rentable (1,9 milliards d'euros de résultat d'exploitation en 2002) mais son action, jugée ultra-cyclique, s'effondre, avec le CAC 40, qui touche un plus bas depuis dix ans. Le 24 janvier 2003, en pleine crise économique causant la chute du cours de l'acier, le plan de restructuration Apollo Chaud décide la fermeture d'un petit haut fourneau à Eisenhüttenstadt et envisage celle des hauts-fourneaux de Liège et Florange, à un horizon de sept à huit ans. Il s'agit alors de faire miroiter aux actionnaires des perspectives de très fort rebond des bénéfices. Pour faire passer la pilule côté industriel, le volet Apollo Froid prévoit en échange de centraliser les aciers pour emballage à Florange et la modernisation d'autres sites.

Alors qu'il craignait des pertes en 2003, le groupe réalise 14,5 milliards d'euros de bénéfice d'exploitation au cours des trois années suivantes, son chiffre d'affaires ayant progressé de 60 %, en partie grâce à forte la reprise des prix de l'acier. En 2006, il dépasse les 40 milliards de chiffre d'affaires et 15 milliards d'excédent brut d'exploitation[21]. ArcelorMittal 41

Données financières en millions d'euros[22]

Années 2002 2003 2004 2005 2006

Chiffres d'affaires 27 512 25 923 30 180 32 611 40 611

Résultat d'exploitation 1 978 2 228 4 341 5 641 4 454

Résultats net part du groupe -121 257 2 314 3 846 3 007

Fonds propres _ 8 140 12 320 17 633 22 086

Dettes financières 5 993 4 400 2 520 1 257 ND

Le 23 novembre 2005, Arcelor lance une offre d'achat sur la société canadienne Dofasco pour 4,3 milliards de dollars CA[23], puis relève son offre le 24 décembre 2005, suite à une offre rivale de ThyssenKrupp AG[24].

L'OPA de 2006

Le 28 janvier 2006, Mittal lance sur Arcelor la première offre publique d'achat hostile d'un groupe émergent sur une grande société européenne de l'histoire boursière[25]. Arcelor y fait d'abord échec: le groupe fait valoir qu'il n'a pratiquement plus de dettes, qu'il a accumulé 17,6 milliards d'euros de capitaux propres en quelques années et qu'il a déjà restructuré Usinor, Cockerill, Arbed et Aceralia, repositionnés sur des aciers hauts de gamme[26]. De plus, Arcelor trouve un chevalier blanc le 26 mai: le russe Severstal accepte d'investir 12 milliards d'euros contre 30 % du capital[27]. Siège social d'ArcelorMittal à Luxembourg Mais Mittal relève son offre de 44 %, cinq mois après la première mouture[28]. Le 25 juin 2006, la direction d'Arcelor change d'avis. Elle accepte cette OPA hostile, qui représente alors 26,9 milliards d'euros (40,37 euros par action Arcelor)[29].

L'économie de la sidérurgie française des années 2010 La croissance de la production chinoise d'acier, multipliée par 9 entre 1989 et 2009, a fait monter les prix des matières premières, qui représentent aujourd'hui 69 %[30] des coûts de production de l'acier, contre seulement 10 % pour la main-d'œuvre. Le prix du minerai de fer a sextuplé en dix ans et celui du charbon à coke a triplé[31], ce qui a mécaniquement gonflé la valeur des stocks que les aciéristes doivent porter dans leurs usines et financer dans leurs bilans comptables.

Coût de l'acier Minerai de fer Ferrailles Charbon à coke Énergie Main d'œuvre

Pourcentage 41 % 15 % 14 % 12 % 10 %

Chez Arcelor, ces stocks de matière première représentent près de 4 mois de chiffre d'affaires. L'immobilisation d'argent dans ce besoin en fonds de roulement (stocks de minerai, de coke, et d'acier) n'est justifiée que si sa rentabilité dépasse le taux d'intérêt payé sur la dette, très élevé chez Mittal[32]. Le groupe a ainsi emprunté, à l'automne 2012, via une obligation "perpétuelle" au taux d'intérêt de 8,75 %[33], les créancier jugeant sa dette[34] très élevée pour une société exposée aux variations du cycle économique: dans la sidérurgie, la construction et les constructions métalliques représentent 38 % des ventes et l'automobile 16 %[35].

Débouchés de la sidérurgie Construction Automobile Mécanique Tubes Constructions métalliques

Pourcentage 27 % 16 % 14 % 12 % 11 % ArcelorMittal 42

La société ayant besoin de se désendetter, la Bourse de Paris a anticipé une augmentation de capital, qui se traduirait par une augmentation du nombre d'actions et donc une réduction du bénéfice par action. Ce scénario a contribué à la baisse de l'action ArcelorMittal à 12 euros en 2012 contre 65 euros en 2008. En octobre 2012, les analystes de Merrill Lynch regrettent alors l'absence de cessions d'actifs au troisième trimestre, et redoutent qu'ArcelorMittal «prenne de nouvelles initiatives contraires aux intérêts des actionnaires dans les prochaines semaines pour réduire sa dette». La société n'ayant pas effectué d'augmentation de capital[36], les agences spécialisées Standard and Poor's et Moody's ont dégradé la note de sa dette dans la catégorie junk bonds. Pour se désendetter, ArcelorMittal a préféré vendre des participations, comme celle de 30 % dans le groupe minier sud-africain Kalagadi Manganese, pour 343 millions d'euros[37], et surtout écouler une partie de ses stocks, en arrêtant progressivement la production de plusieurs sites: le haut-fourneau de Gandrange en 2009[38],[39] et en 2011[40] ceux de Liège puis Florange. À Liège, le premier ministre socialiste belge Elio Di Rupo a délégué la décision[41] à la Région wallonne, qui étudie le rachat pour 300 millions d'euros, mais sans "arrêter aucune décision dans ce sens"[42]. Ces décisions et le recul de l'activité ont permis à Arcelor de diminuer ses stocks de 12 % en trois ans, à 21,7 milliards de dollars en 2011 contre 24,7 milliards à fin 2008[43], soit 3 milliards de dollars de moins à financer.

Ventes, bénéfices et capitalisation Coté à New York, Amsterdam, Bruxelles, Luxembourg en Espagne, et à Paris[44], l'action monte à 65 euros en 2008, soit une capitalisation boursière d'environ cent milliards d'euros, l'une des premières du CAC 40, dopée par 2,6 milliards d'euros de rachats d'actions pour 2007 et 1,08 milliard pour 2008[45]. Revers de la médaille, le coût de l'endettement est multiplié par six dans les trois années qui suivent l'OPA de 2006[46] . Leader sur ses 4 marchés: automobile, construction, électroménager, emballage[47], ArcelorMittal livrait encore 116 millions de tonnes d'acier brut en 2007, 10 % de la production mondiale. Mais sa dette est jugée excessive par les agences spécialisées, puis notée en catégorie spéculative par Standard & Poor's[48] en août et Moody's en novembre. Pour la réduire, il se désinvestit depuis 2009[49]. Les règles financières veulent en effet que les industries très cycliques[50] comme l'acier se contentent d'un endettement "faible, voire négatif"[50], pour limiter l'effet de levier qui créent un risque purement financier.

Année 2007 2008 2009 2010 2011

Bénéfice net (mds euros) 9,2 8,3 0,050 2,3 1,75

ArcelorMittal a dégagé en 2011 un excédent brut d'exploitation de 10,1 milliards de dollars[51]. Une fois déduit les charges d'intérêt, les impôts, amortissements et provisions, son bénéfice net 2011 part du groupe est de 1,75 milliards. Le désinvestissement s'accélère en 2012 : au 3e trimestre, le chiffre d'affaires baisse de 12,3 % sur un an, ce qui génère une perte nette de 700 millions de dollars. Sur neuf mois, le bénéfice net fond à 0,3 milliard de dollars[52]. Le dividende, qui dépassait encore le milliard de dollars en 2012, sera divisé par quatre en 2013. Le groupe maintient sa prévision d'un excédent brut d'exploitation de 7 milliards de dollars pour 2012, légèrement au-dessus du plafond fixé par ses contrats de crédit[53]. ArcelorMittal 43

Gouvernance Arcelor Mittal, fusion inversée de Mittal Steel Company dans Arcelor, est dirigée depuis Rotterdam sur le plan opérationnel en dépit d'une incorporation au Luxembourg et de la résidence effective londonienne de Lakshmi Mittal, premier actionnaire. Direction Générale Elle est composée de huit personnes : Lakshmi Mittal (PDG), Aditya Mittal (Directeur financier et Aciers plats Europe), Michel Wurth (Aciers longs), Gonzalo Urquijo (Asie, Afrique, Distribution), Sudhir Maheshwari, Lou Schorsch (Aciers plats Amériques), Peter Kukielski (Mines), Davinder Chugh (Services partagés). Conseil d'administration La composition reflète les principes établis dans le Memorandum of Understanding signé le 25 juin 2006 : il est composé de 11 directeurs.

Entente sur les prix Le 16 décembre 2008 : « Le Conseil français de la concurrence a infligé une amende totale de 575,4 millions d'euros - un montant record - à onze entreprises de la sidérurgie, dont 301,7 Millions à trois filiales d'ArcelorMittal, pour entente sur les prix », « Plusieurs filiales de négoce de produits sidérurgiques du groupe Arcelor, devenu depuis ArcelorMittal, ont été sanctionnées: PUM Service Acier à hauteur de 288 millions d'euros, ArcelorProfil (12,95 millions) et AMD Sud Ouest (830 000 euros). »[54],[55],[56],[57],[58].

Bilan social

Avec les représentants syndicaux français Depuis début 2008, l'entreprise a été condamnée à dix reprises pour discrimination envers des représentants du personnel ou des membres de son personnel du fait de leur activité syndicale[59]. Fermeture des sites, droits de polluer et subventions ArcelorMittal aurait transformé le système des droits d'émission (de CO2) en une technique pour obtenir des subventions gratuites, bénéficiant d'une "montagne de quotas" de CO2 de Manifestation des sidérurgistes ArcelorMittal à 202 millions d'euros[60], revendus au fur et à mesure de la mise à Strasbourg le 6 février 2013. l’arrêt temporaire des hauts fourneaux les moins rentables, à Gandrange, Liège, Charleroi, et Florange, selon un rapport d'Anna Pearson, commandé en 2009 par le Système européen d’échange des droits d'émissions de CO2.

ArcelorMittal étant concentré surtout en Europe, ces reventes ont contribué à la division par cinq depuis 2008 du prix des quotas de CO2. Cette chute a bénéficié aux centrales électriques au charbon, grosses consommatrices de quotas de CO2 car très polluantes. Elles en ont profité pour acheter du charbon américain, déclassé par le boom du gaz de schiste, accroissant leurs importations de charbon américain de 85 % au premier semestre 2012[61]. Si le prix du charbon baisse aux États-Unis et en Asie, il remonte en Europe, où le gaz de schiste n'est pas utilisé[62]. Pour que le recours au gaz dans les centrales électriques « redevienne compétitif », il faudrait qu'il « monte de 50 %, que celui du gaz baisse de 30 %, ou que le CO vaille quatre fois plus cher », a calculé Thierry Bros, de la Société générale[61]. 2 Une remontée des cours du CO2 au-dessus de 15 euros la tonne, contre 7,2 euros fin 2012, rendrait rentable le projet de stockage de CO dans les sous-sols de la Lorraine, dit "Ulcos", pour lequel ArcelorMittal n'a cependant pas d'offre 2 aboutie[63]. Le 24 Janviers 2013 ArcelorMittal annonce la suppression 1 300 emplois dans la régions de Liège[64] ArcelorMittal 44

Les usines en France Les trois plus importantes usines de production sont : • Dunkerque dans le Nord (anciennement Usinor) • Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône (anciennement Solmer) • Florange en Moselle (anciennement Sollac)

Le débat sur le site industriel de Florange

C'est à Florange, site réparti sur sur les communes de Rombas, Hayange, Florange, Sérémange, dans la vallée de la Vallée de la Fensch, que les De Wendel décident de construire la coopérative Sollac en 1948. En 1964, ils décident de construire l'usine Sacilor à Gandrange dans la vallée de l'Orne. Une Florange au jour le jour. Arcelor-Mittal emploie dans son usine de Florange, en 2012, 2 600 personnes, dont les services qualité et logistique du groupe, et 630 sur le haut-fourneau, qui fait travailler aussi 500 à 700 personnes chez les sous-traitants. le rapport Faure Il a été commandé par le ministre Arnaud Montebourg le 5 juin 2012 à Pascal FAURE, Vice-président du "Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies" pour analyser la filière acier et le site de Florange. Le rapport a été remis au ministre le 27 juillet 2012[65] Ce rapport La filière acier en france et l’avenir du site de Florange présente Florange comme un site viable[66] et l'un des trois sites d'ArcelorMittal les plus performants en termes de coûts de production. Les hauts-fourneaux d'Hayange et l'agglomération de minerais de Rombas ont par ailleurs, selon ce rapport, une capacité à consommer des minerais de moindre qualité, appréciable en période de minerai rare et cher (page 54). Florange, une usine viable et rentable Un document interne au groupe, rendu public par la CFDT le 12 décembre montre que c'est l’un des sites ArcelorMittal les plus rentables d’Europe du Nord[67], malgré le surcoût de 24 euros de transport à la tonne[68]. Le charbon à coke et le minerai de fer y sont acheminés de l'étranger, via le port Rotterdam et le port d'Illange, par 400 kilomètres[69] de voies d'eau à grand gabarit: le Rhin et son affluent, la Moselle. Sa capacité correspond exactement à celle du laminoir (220 salariés) et de l'usine d'emballage (180 salariés)[70]. Depuis son arrêt à l'été 2011, ceux-ci sont approvisionnés via Dunkerque, malgré l'absence de lien fluvial direct, ce qui "peut compliquer la logistique"[70]. ArcelorMittal déplore de son côté une capacité limitée de production par rapport aux coûts fixes[69] et les 400 km de distance avec Rotterdam. Les hauts-fourneaux représentent cependant une immobilisation financière importante, en stocks de minerai de fer. Arrêter leur production, mais sans les vendre, permet de se désendetter, tout en conservant une option de forte rentabilité en cas de reprise économique, en attendant que l'offre mondiale de minerai de fer s'adapte à l'envol des cours. L'arrêt d'un haut-fourneau entraînant des dégradations très importantes[71], avec un redémarrage particulièrement long et délicat, ArcelorMittal a promis en décembre 2012 de maintenir son alimentation énergétique, qui est au gaz naturel. Il possède aussi des hauts-fourneaux et des aciéries à Dunkerque et Fos-sur-mer, moins coûteux car donnant directement sur la mer. Modeste, l'écart de coût de transport est loin de justifier le démontage du haut-fourneau de Florange. La pollution des paysages générée par la sidérurgie requiert par ailleurs ArcelorMittal 45

d'utiliser d'abord les haut-fourneaux existants. un projet de nationalisation temporaire… Lors du débat sur l'avenir de la sidérurgie, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré sur France2 le 27 septembre 2012 que le groupe socialiste a préparé une proposition de loi pour obliger une entreprise, lorsqu'elle veut céder un site, à rechercher un repreneur[72], reprenant une promesse de campagne de François Hollande. Le ministre français du redressement productif Arnaud Montebourg propose alors de reprendre temporairement Florange, sur le modèle de la nationalisation de General Motors réalisée par les États-Unis en 2009, le constructeur automobile étant alors très endetté, puis placé sous la protection de la justice. Objectif, revendre Florange à un repreneur moins endetté et plus motivé qu'ArcelorMittal. Il déclare devant l'Assemblée nationale le 27 novembre qu'il y a comme une sorte d'unité nationale qui se construit progressivement autour du projet de nationalisation temporaire car nous ne pouvons pas accepter que la société ArcellorMittal ferme des hauts fourneaux qui sont rentables et que certains repreneurs se proposent de sauver[73]. Selon une note de dix pages de Catherine Bergeal, directrice juridique du Ministère des finances, révélée par le Canard Enchaîné, l'opération est possible sur le plan légal car la nationalisation (…) peut ne concerner qu'un bien ou qu'un établissement[74]. Plusieurs repreneurs sont approchés : le français Bernard Serin, patron du belge Cockerill Maintenance et Ingénierie (CMI), le sidérurgiste italo-suisse Duferco et le russe Severstal. Le Projet Séraphin, élaboré selon les calculs du Fonds stratégique d'investissement (FSI) et du cabinet Mac Kinsey dans un document du 28 novembre, évalue l'investissement total à 1,1 milliard d'euros sur la période 2013-2015, dont 630 millions en capitaux propres et 470 millions en dette, structure financière plus équilibrée que celle d'ArcelorMittal. Les 630 millions de capitaux propres se répartissent en 410 millions d'euros pour les pouvoirs publics (FSI), Bernard Serin et Severstal apportant chacun 110 millions[75]. … abondonnée Cette option est finalement écartée le 30 novembre 2012, le premier ministre Jean-Marc Ayrault ayant trouvé un accord avec Lakshmi Mittal: il s'engage à ne pas licencier les salariés du haut-fourneau de Florange, ce qui évite à l'État de reconstituer le stock de minerai de fer au moment où les cours mondiaux sont élevés, même si Florange a la particularité de pouvoir consommer des minerais meilleurs marché que la moyenne. Une pétition réclamant la nationalisation temporaire du site[76] a recueilli 30 000 signatures en quelques semaines en décembre 2012[77].

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ MT?type=Stock

[2] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=MT

[3] http:/ / www. bloomberg. com/ apps/ quote?ticker=MT:LX

[4] http:/ / www. arcelormittal. com

[5] ArcelorMittal (http:/ / www. google. com/ finance?q=AMS:MT) sur le site de Google Finance, consulté le 27 juillet 2012.

[6] Arcelor Mittal sees profit up 40% (http:/ / news. bbc. co. uk/ 2/ hi/ business/ 6660649. stm), BBC News, 16 mai 2007.

[7] World Steel in Figures (http:/ / www. worldsteel. org/ pictures/ newsfiles/ WSIF06. pdf).

[8] "Comment l'État a sauvé la Maison Wendel de la ruine", par Henri Gibier, dans L'Expansion du 20/11/1997 (http:/ / lexpansion. lexpress. fr/

economie/ comment-l-etat-a-sauve-la-maison-wendel-de-la-ruine_8877. html) [9] "Les centres sidérurgiques des rivages de la mer du Nord et leur influence sur l'organisation de l'espace" par Jacques Malézieux, 1981 page

415 (http:/ / books. google. fr/ books?id=zqhqXgd-01AC& pg=PA413& dq=endettement+ de+ la+ sidérurgie+ en+ 1970+ chiffre+

d'affaires& hl=fr& sa=X& ei=l3jCULy-IZOWhQfPi4DYAw& ved=0CDkQ6AEwAw#v=onepage& q=endettement de la sidérurgie en

1970 chiffre d'affaires& f=false)

[10] "Le dysfonctionnement du système acier", par Christian Stoffaes, dans la Revue d'économie industrielle (1979) (http:/ / www. persee. fr/

web/ revues/ home/ prescript/ article/ rei_0154-3229_1979_num_8_1_2863?_Prescripts_Search_tabs1=standard& )

[11] "La Lorraine face à la crise sidérurgique" par Bernard Sinou dans Économie et statistique (1977) (http:/ / www. persee. fr/ web/ revues/

home/ prescript/ article/ estat_0336-1454_1977_num_92_1_3115?_Prescripts_Search_tabs1=standard& ) [12] "INTERVIEW au Figaro de Françoise Berger, maître de conférence en Histoire économique à l'Institut d'études politiques de Grenoble", le

28 novembre 2012 (http:/ / www. lefigaro. fr/ conjoncture/ 2012/ 11/ 27/

20002-20121127ARTFIG00485-la-nationalisation-n-a-pas-stoppe-les-pertes-d-emplois. php) ArcelorMittal 46

[13] En septembre 1978, Raymond Barre fait voter par le parlement la conversion de créances (Caisse des Dépôts, Crédit Lyonnais, Crédit

National) détiennent 63,8 % d’USINOR et 76,9 % de SACILOR (http:/ / membres. multimania. fr/ paulremy1/ memoire. htm)

[14] "Le secteur de la sidérurgie en Lorraine" (http:/ / www. orefq. fr/ upload/ document/ SECTEURS_ACTIVITES/

DIAGNOSTICS_SECTEURS/ Rapport_Siderurgie. pdf)

[15] L'acier en France en 1990, FFM rapport annuel (http:/ / lara. inist. fr/ bitstream/ handle/ 2332/ 2103/ FFA-RA_1990. pdf?sequence=1)

[16] "Crise et restructuration de la sidérurgie française", par Jacques Malézieux Espace géographique (1980) (http:/ / www. persee. fr/ web/

revues/ home/ prescript/ article/ spgeo_0046-2497_1980_num_9_3_3554?_Prescripts_Search_tabs1=standard& #) [17] "La sidérurgie française de 1973 à nos jours. Dégénérescence et transformation", par Philippe Mioche dans Vingtième Siècle, revue

d'histoire (1994) (http:/ / www. youscribe. com/ catalogue/ presse-et-revues/ savoirs/ autres/ la-siderurgie-francaise-de-1973-a-nos-jours-degenerescence-et-982298)

[18] http:/ / www. boursorama. com/ bourse/ profil/ profil_finance. phtml?symbole=1rAMT

[19] Énergie et Climat - Ministère du Développement durable (http:/ / www. developpement-durable. gouv. fr/ energie/ matieres/ pdf/

ecomine_infosect_dec02. pdf)

[20] http:/ / www. societechimiquedefrance. fr/ extras/ Donnees/ metaux/ fe/ texfe. htm

[21] "Arcelor Mittal: l'EBITDA pro forma 2006 atteint 15,272 mds$" dans l'Express (http:/ / votreargent. lexpress. fr/ bourse-de-paris/

arcelor-mittal-l-ebitda-pro-forma-2006-atteint-15-272-mds_53644. html)

[22] OpesC (http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=ARCELOR)

[23] Arcelor offre 4,3 milliards pour Dofasco | Le Devoir (http:/ / www. ledevoir. com/ 2005/ 11/ 24/ 95922. html)

[24] usinenouvelle.com: Arcelor s'accroche à Dofasco (http:/ / www. usinenouvelle. com/ article/ arcelor-s-accroche-a-dofasco. N48978)

[25] lexpress.fr : Arcelor-Mittal Le mondial de l'acier (http:/ / www. lexpress. fr/ actualite/ economie/ le-mondial-de-l-acier_458982. html) [26] "Mittal, un colosse aux pieds d'argile en train de flancher ?", RTBF d'après Médiapart, 4 décembre 2012

[27] usinenouvelle.com : Arcelor veut s'emparer du russe Severstal pour échapper à Mittal (http:/ / www. usinenouvelle. com/ article/

arcelor-veut-s-emparer-du-russe-severstal-pour-echapper-a-mittal. 72251)

[28] L'offre bonifiée de Mittal fait grimper le titre d'Arcelor | Le Devoir (http:/ / www. ledevoir. com/ 2006/ 05/ 20/ 109714. html)

[29] rian.ru : Fusion Arcelor-Mittal Steel: une alliance politique (http:/ / fr. rian. ru/ business/ 20060630/ 50747145. html) [30] "LA FILIÈRE ACIER EN FRANCE ET L’AVENIR DU SITE DE FLORANGE", rapport au Ministre du Redressement productif, par

Pascal Faure, vice-président du CGIET, page 13 (http:/ / www. fo-metaux. com/ content/ cms_medias/ pdf/ Rapport dfinitif - vendredi 27

juillet. pdf) [31] "LA FILIÈRE ACIER EN FRANCE ET L’AVENIR DU SITE DE FLORANGE", rapport au Ministre du Redressement productif, par

Pascal Faure, vice-président du CGIET, page 22 (http:/ / www. fo-metaux. com/ content/ cms_medias/ pdf/ Rapport dfinitif - vendredi 27

juillet. pdf) [32] Avec un écart de taux d'intérêt de 583,4 points de base (un point de base = 0,01 %)"ArcelorMittal’s Debt Cut to Junk by S&P on Steel

Weakness", par Thomas Biesheuvel et Brooke Sutherland, Bloomberg, le 2 août 2012 (http:/ / www. bloomberg. com/ news/ 2012-08-02/

arcelormittal-s-debt-cut-to-junk-by-s-p-on-steel-weakness-1-. html)

[33] "ArcelorMittal devra sacrifier plus que son seul dividende pour sauver sa notation", par Olivier Pinaud dans L'AGEFI du 2/11/2012 (http:/ /

www. agefi. fr/ articles/ arcelormittal-devra-sacrifier-plus-que-son-seul-dividende-pour-sauver-sa-notation-1243768. html) [34] "La note d'ArcelorMittal dégradée en catégorie spéculative" Par INGRID FRANCOIS-FEUERSTEIN, Les Échos 4 décembre 2012 [35] "LA FILIÈRE ACIER EN FRANCE ET L’AVENIR DU SITE DE FLORANGE", rapport au Ministre du Redressement productif, par

Pascal Faure, vice-président du CGIET, page 15 (http:/ / www. fo-metaux. com/ content/ cms_medias/ pdf/ Rapport dfinitif - vendredi 27

juillet. pdf) [36] "ArcelorMittal’s Debt Cut to Junk by S&P on Steel Weakness", par Thomas Biesheuvel et Brooke Sutherland, Bloomberg, le 2 août 2012

(http:/ / www. bloomberg. com/ news/ 2012-08-02/ arcelormittal-s-debt-cut-to-junk-by-s-p-on-steel-weakness-1-. html)

[37] "ArcelorMittal ébranlé par le poids de sa dette" par Sharon Wajsbrot, dans Les Échos du 26/11/2012 (http:/ / www. lesechos. fr/

entreprises-secteurs/ industrie-lourde/ actu/ 0202409659657-arcelormittalebranle-par-le-poids-de-sa-dette-514112. php) [38] "Florange arrête ses hauts fourneaux : une nouvelle affaire Gandrange" par Mathieu Magnaudeix dans Médiapart du 8 septembre 2011

(http:/ / coeur-a-gauche. over-blog. com/ article-florange-arrete-ses-hauts-fourneaux-une-nouvelle-affaire-gandrange-83809628. html) [39] En septembre 2011, 600 salariés de la division emballages de Florange sont par ailleurs priés d prendre leurs vacances et RTT

[40] "Florange : Nicolas Sarkozy promet un redémarrage", par Marie Bartnik, dans Le Figaro"' du 02/03/2012 (http:/ / www. lefigaro. fr/ social/

2012/ 03/ 01/ 09010-20120301ARTFIG00426-florange-redemarrera-au-deuxieme-semestre. php)

[41] "ArcelorMittal, c'est régional: Elio Di Rupo veut éviter une cacophonie", RTBF, 28 septembre 2012 (http:/ / www. rtbf. be/ info/ belgique/ detail_arcelormittal-c-est-regional-elio-di-rupo-veut-eviter-une-cacophonie?id=7846743)

[42] ""ArcelorMittal: accord sur la conciliation, la Région n'est pas repreneuse", par la RBF, 20 septembre 2012 (http:/ / www. rtbf. be/ info/

regions/ detail_arcelormittal-accord-sur-la-conciliation-la-region-n-est-pas-repreneuse?id=7841951)

[43] ArcelorMittal, Consolidated Statement of Financial Position (http:/ / www. stock-analysis-on. net/ NYSE/ Company/ ArcelorMittal/

Financial-Statement/ Assets) [44] Le groupe a 1,56 milliard d'actions, essentiellement détenues via la Bourse de Paris

[45] Communiqué du groupe (http:/ / www. arcelormittal. com/ corp/ ~/ media/ Files/ A/ ArcelorMittal/ news-and-media/ press-releases/ 2008/

february/ 128-23-3-FR-ArcelormittalAnnonceDesResultatsRecordPourLexerciceEtPourLeQuatriemeTrimestre2007. pdf)

[46] http:/ / www. daily-bourse. fr/ resultats-ARCELORMITTAL-chiffre-affaire-LU0323134006. php ArcelorMittal 47

[47] Rapport annuel 2007 (http:/ / www. arcelormittal. com/ rls/ data/ upl/ 638-0-0-ArcelorMittalAnnualreport2007. pdf).

[48] "La note d'ArcelorMittal dégradée en catégorie spéculative" Par INGRID FRANCOIS-FEUERSTEIN Les Échos 4 décembre 2012 (http:/ /

m. lesechos. fr/ marches/ la-note-d-arcelormittal-degradee-en-categorie-speculative-0202201717108. htm) [49] ce qui amène une baisse de 12 % de son chiffre d’affaires 2011 par rapport à 2008, à 72 milliards d'euros.

[50] Les Echos formation finance (http:/ / www. lesechos. fr/ formations/ finance/ articles/ article_2_7. ht)

[51] "ArcelorMittal: résultat net de 2 262 Mls $ sur l'année 2011" dans Le Figaro du 7 février 2012 (http:/ / bourse. lefigaro. fr/ indices-actions/

actu-conseils/ arcelormittal-resultat-net-de-2-262-mls-sur-l-annee-2011-66955)

[52] "ArcelorMittal abaisse son dividende après une perte trimestrielle", dans Capital du 31/10/2012 (http:/ / www. capital. fr/ bourse/ actualites/ arcelormittal-abaisse-son-dividende-apres-une-perte-trimestrielle-771823)

[53] "ArcelorMittal devra sacrifier plus que son seul dividende pour sauver sa notation" dans l'Agefi du 2 novembre 2012 (http:/ / www. agefi. fr/

articles/ arcelormittal-devra-sacrifier-plus-que-son-seul-dividende-pour-sauver-sa-notation-1243768. html) [55] « Décision -D-32 du 16 décembre 2008 relative à des pratiques mises en œuvre dans le secteur du négoce des produits sidérurgiques » (http:/

/ www. lesechos. fr/ medias/ 2008/ 1216/ / 300317294. pdf), Conseil de la concurrence, 16 décembre 2008.

[56] « Amendes record dans la sidérurgie, ArcelorMittal devra régler 300 millions d'euros » (http:/ / www. lesechos. fr/ info/ industrie/

300317279-amendes-record-dans-la-siderurgie-arcelormittal-devra-regler-300-millions-d-euros. htm), 16 décembre 2008, Les Échos (d'après AFP).

[57] « Concurrence: amende record contre onze sociétés, dont ArcelorMittal » (http:/ / www. lepoint. fr/ actualites-economie/

concurrence-amende-record-contre-onze-societes-dont-arcelormittal/ 916/ 0/ 300223), 16 décembre 2008, Le Point (d'après AFP).

[58] La France inflige une amende record à un cartel de l'acier » (http:/ / www. lexpansion. com/ economie/ actualite-economique/

la-france-inflige-une-amende-record-a-un-cartel-de-l-acier_170259. html«), 16 décembre 2008, L'Expansion (d'après AFP). [59] Arrêt du 23 mars 2009 RG /13122, Cour d'Appel d'Orléans & Cour de Cassation le 24 février 2009 -41456, RG n°F10/00153, RG n°F10/00150 et F10/00149, RG n°F10/00158 et F10/00159, RG F10/00177, jugement de la la cour d'appel d'Aix en Provence (/939), RGn°F10/00160/00161/00162/00178

[60] "Quotas CO2: ArcelorMittal fait-il sauter la banque ?", sur RTBF.be du 6 mars 2010 (http:/ / www. rtbf. be/ info/ economie/ detail_quotas-co2-arcelormittal-fait-il-sauter-la-banque?id=4905963)

[61] "Electricité : l'Europe retourne au charbon" par Denis Cosnard, dans LE MONDE du 28.11.2012 (http:/ / www. lemonde. fr/ economie/

article/ 2012/ 11/ 28/ electricite-l-europe-retourne-au-charbon_1797054_3234. html)

[62] "Les exportations de charbon américain font augmenter les émissions de l’Europe", 26/09/2012 (http:/ / www.

actualites-news-environnement. com/ 29215-charbon-Europe-emissions. html) [63] La filière acier en france et l’avenir du site de Florange, rapport au Ministre du Redressement productif, par Pascal Faure, vice-président du

CGIET, page 84 (http:/ / www. fo-metaux. com/ content/ cms_medias/ pdf/ Rapport dfinitif - vendredi 27 juillet. pdf)

[64] (http:/ / www. lameuse. be/ 648795/ article/ regions/ liege/ actualite/ 2013-01-24/ officiel-arcelormittal-ferme-7-lignes-du-froid-et-supprime-1300-emplois-dans-l)

[65] Rapport Faure sur le site redressement-productif.gouv.fr (http:/ / www. redressement-productif. gouv. fr/ files/ files/ rapports-salle-presse/

filiere-acier-france-avenir-site-florange-rapport-faure-27072012. pdf)

[66] www.michel-liebgott.com (http:/ / www. michel-liebgott. com/ article-rapport-faure-le-site-de-florange-est-viable-108583617. html) [67] Révélation : un document interne confirme la rentabilité du site de Florange par Hélène Messang - Eric Molodtzoff et Emmanuel Bouard, le

12 décembre 2012 sur France 3 (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ france-la-crise-sociale/ 20121213. OBS2348/

florange-le-site-serait-l-un-des-plus-rentables-d-arcelormittal. html) [68] ArcelorMittal : le document qui prouve la compétitivité de Florange, par Laurence Schmitt, dans le [[Le Républicain lorrain|Républicain

lorrain (http:/ / www. republicain-lorrain. fr/ moselle/ 2012/ 12/ 13/ le-document-qui-prouve-la-competitivite-de-florange)] du 13 décembre 2012]

[69] Florange, un des sites les plus rentables de Mittal, dit la CFDT, [[Reuters (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ topnews/ 20121213.

REU2829/ florange-un-des-sites-les-plus-rentables-de-mittal-dit-la-cfdt. html)], le 13 décembre 2012] [70] la filière acier en france et l’avenir du site de Florange, rapport au Ministre du Redressement productif, par Pascal Faure, vice-président du

CGIET, page 49 (http:/ / www. fo-metaux. com/ content/ cms_medias/ pdf/ Rapport dfinitif - vendredi 27 juillet. pdf) [71] La filière acier en france et l’avenir du site de Florange, rapport au Ministre du Redressement productif, par Pascal Faure, vice-président du

CGIET, p. 12 (http:/ / www. fo-metaux. com/ content/ cms_medias/ pdf/ Rapport dfinitif - vendredi 27 juillet. pdf)

[72] SIPA du 27 novembre 2012 (http:/ / www. challenges. fr/ monde/ 20121127. FAP6784/

montebourg-une-sorte-d-unite-nationale-se-fait-sur-la-nationalisation-temporaire-de-mittal. html)

[73] Le Parisien du 29 novembre 2012 (http:/ / www. leparisien. fr/ politique/

jean-marc-ayrault-sur-france-2-suivez-l-emission-en-direct-27-09-2012-2184123. php)

[74] "Après Mittal, Arnaud Montebourg menace maintenant Rio Tinto", par Cédric Pietralunga, dans Le Monde du 12 décembre 2012 (http:/ /

www. lemonde. fr/ economie/ article/ 2012/ 12/ 12/ apres-mittal-arnaud-montebourg-menace-maintenant-rio-tinto_1805074_3234. html) [75] Selon un proche des négociations, cité par le quotidien Le Monde. Après Mittal, Arnaud Montebourg menace maintenant Rio Tinto, par

Cédric Pietralunga, dans Le Monde du 12 décembre 2012 (http:/ / www. lemonde. fr/ economie/ article/ 2012/ 12/ 12/

apres-mittal-arnaud-montebourg-menace-maintenant-rio-tinto_1805074_3234. html)

[76] Pétition de décembre 2012 demandant la nationalisation du site de Florange (http:/ / sauvonsflorange. wesign. it/ fr/ signer/ sign) ArcelorMittal 48

[77] Pétition pour la nationalisation de Florange, dépêche [[AFP (http:/ / www. lepoint. fr/ politique/

petition-pour-la-nationalisation-de-florange-03-01-2013-1608336_20. php)] du 3 janvier 2012 ]

Bibliographie •• Où va la sidérurgie ? auteurs J.Y.ROGNANT - C.ROMAIN - F.ROSSO, Éditions Syros - 1977. • « Florange : résistance en quête de soulèvement » (François Rosso - Anne Querrien) in Multitudes (revue), no 50,

2012 [ lire en ligne (http:/ / multitudes. samizdat. net/ Florange-resistance-en-quete-de)].

AXA

« AXA » redirige ici. Pour les autres significations, voir AXA (homonymie).

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2008). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article [1] )

AXA Logo de AXA

Création

Dates clés 1985, création de la dénomination AXA

Fondateurs Claude Bébéar

Personnages clés Henri de Castries PDG

Données clés

Forme juridique Société anonyme à Conseil d'administration

Action [2] Euronext : CS [3] NYSE : AXA

Slogan réinventons / notre métier

Siège social Paris (France)

Direction Henri de Castries, président directeur général

Actionnaires Mutuelles Axa : 13,94 %, Salariés : 6,5 %, Axa : 1,11 % [4] BNP Paribas : 5,21 % ,

Activité Assurance vie, assurance dommages et gestionnaire d'actifs (« Protection financière »)

Produits produits d'épargne, santé et prévoyance ; produits et service d'assurance ; produits financiers et services bancaires

Société mère AXA S.A.

Filiales Direct Assurance, AXA Banque, AXA Assistance, AXA Bank Europe AXA 49

Effectif [5] 214 391 (salariés et distributeurs exclusifs à travers le monde, fin 2010) Effectif

Site web [6] www.axa.com

Données financières

Capitalisation [7] 31,8 Milliards € (31 décembre 2012)

Chiffre d’affaires 90,1 Milliards € (2012) +5 %

Résultat net 4,2 Milliards € (2012) [8] -4 %

AXA est un groupe international français spécialisé dans l'assurance depuis sa création et dans la gestion d'actifs depuis 1994. Il est le numéro un de l'assurance en Europe et dans le monde[9].

Histoire AXA est un groupe issu de la fusion de plusieurs sociétés d'assurance, dont la plus ancienne date de 1816.

Les débuts d'AXA : l'Ancienne Mutuelle de Rouen L'Ancienne Mutuelle de Rouen était une petite société d'assurance française, créée au cours du XIXe siècle, dont la fonction principale était de couvrir les risques agricoles en Normandie. C'est sur cette mutuelle que va se développer le futur groupe AXA. Cette mutuelle avait déjà commencé une timide internationalisation en 1955 en acquérant une compagnie québécoise dénommée Provinces-Unies. En 1958, Claude Bébéar fait son entrée à l'Ancienne Mutuelle et devient attaché de direction. C'est alors le 24e assureur français[10]. Il part dans les années 1960 dans la filiale canadienne pour y développer des produits d'assurance-vie. Il revient en France avec la conviction qu'il est nécessaire pour l'Ancienne Mutuelle de s'ouvrir à l'international. En 1975, Claude Bébéar prend la tête de l'Ancienne Mutuelle et accélère le développement du groupe, notamment en créant une filiale de réassurance, afin de pouvoir mieux observer les marchés étrangers: l'Ancienne Mutuelle Réassurance, ou AMré, qui deviendra AXA Ré en 1989 puis Paris Ré en 2006. Enfin, en 1978, l'Ancienne Mutuelle prend le contrôle de la « Compagnie parisienne de garantie », renommée « Mutuelle parisienne de garantie ». Le groupe « Ancienne mutuelle » est alors rebaptisé « Mutuelles Unies ». Ainsi, au début des années 1980, AXA, qui n’existait pas encore sous ce nom, n'était qu'une petite mutuelle d'assurance française réalisant 160 millions d'euros de chiffre d'affaires et regroupant 1850 collaborateurs.

Du groupe Mutuelles Unies - Drouot à AXA En 1982, Mutuelles Unies achète le Groupe Drouot. L'ensemble devient le groupe numéro 1 de l'assurance privée en France. Trois ans plus tard la presse parle du « Groupe Bébéar », il devient alors urgent de donner un nom institutionnel au nouveau Groupe. Une liste de noms est proposée à la direction qui en retient trois : Argos, AXA et Elan[11]. Claude Bébéar arrête sa décision en juillet 1985 : AXA devient la dénomination sociétale de l'ensemble Mutuelles Unies /Drouot. AXA 50

AXA devient un acteur mondial Dans la seconde moitié des années 1980, le groupe AXA poursuit sa croissance en France en rachetant plusieurs sociétés d'assurance dont la Compagnie du Midi (présidée par Bernard Pagézy), holding contrôlant notamment les Assurances du Groupe de Paris (AGP) dont le volet bancaire était constitué par le Crédit Parisien. AXA devient ainsi le no 2 de l'assurance en France, derrière l'UAP[12]. Par ailleurs, en acquérant successivement Drouot puis les AGP, AXA dispose de filiales en Europe. Cependant, le premier marché mondial de l'assurance reste les États-Unis. Après une première tentative infructueuse à la fin des années 1980 avec le rachat avorté de Farmers, AXA profite de la démutualisation de The Equitable Life Assurance Company, un des premiers assureurs-vie des États-Unis, en 1991, pour la recapitaliser et entrer dans son capital. Par un procédé similaire, AXA entre au capital de National Mutual Life Insurance Company en 1994. Le deuxième assureur-vie australien, ne pouvant plus faire face à ses engagements, est contraint de recapitaliser. AXA recapitalise National Mutual et fait ainsi son entrée en Australie, en Nouvelle-Zélande et à Hong Kong. Equitable et National Mutual sont ensuite passées à la marque AXA en 1997 pour Equitable (devenue AXA Equitable), et en 1999 pour National Mutual (devenue AXA Asia Pacific). Enfin, le 12 novembre 1996, AXA achète l'UAP. Les deux sociétés signent leur OPE, ce qui donne naissance à la plus importante entreprise française par le chiffre d'affaires (313 milliards de FRF) et au no 1 mondial de l'assurance[réf. nécessaire]. Ce titre de numéro 1 sera cependant pris l'année suivante par Allianz, qui acquiert l'autre grande compagnie publique privatisée en même temps que l'UAP: les AGF.[réf. nécessaire] AXA poursuit son développement mondial en 1999 en s'implantant en Chine (avec AXA Minmetals), en Turquie (AXA Oyak), au Liban (AXA Middle East) et au Japon, où AXA rachète Nippon Dantai, qui devient AXA Nichidan. En 1996, AXA débute ses activités au Maroc par le rachat de "Assurance Al Amane". En 2002, AXA fait l'acquisition de la Banque Directe, filiale du groupe BNP-Paribas et va créer AXA Banque. En 2005, la fusion AXA-FINAXA permet à AXA de simplifier sa structure d'actionnariat et de contrôle. AXA a une politique constante de distribution d'actions à ses salariés. Elle a deux buts : fidéliser ses salariés et se prémunir d'une offre publique d'achat (OPA). Les salariés détiennent entre 4 % et 6 % du capital. En 2006, AXA achète l'assureur Suisse

Winterthur Assurances mais ne garde Présence mondiale du groupe Axa pas la filiale américaine de l'assureur [13] . En 2007, AXA achète la filiale francaise de la société suisse Nationale Suisse Assurance [14]. En 2008, AXA achète la troisième compagnie Mexicaine ING Seguros. AXA est le quatrième assureur mondial par capitalisation boursière, derrière les chinois Ping An Insurance et China Life Insurance et l'assureur Allianz. AXA 51

Métier et chiffres clefs

Métier AXA est un groupe d'assurances s'adressant aux particuliers et entreprises en répondant à leurs besoins de services en matière d'assurance, de prévoyance, d'épargne et de transmission de patrimoine. Dans certains pays, il a des activités bancaires. Il est implanté dans plus de 30 pays pour des activités d'assistance.

Les chiffres clés Dans le monde, AXA ce sont[15] : •• 102 millions de clients dans le monde dont 11 millions en France •• 163 000 collaborateurs (dont 114 488 salariés) •• 90,1 milliards d'euros* de chiffre d'affaires (au 31 décembre 2012) • 4,3 milliards d'euros de résultat opérationnel (au 31 décembre 2012) [16] :

Direction de l'entreprise Depuis l'Assemblée Générale du 29 avril 2010 la société Axa SA est dirigée par Conseil d'administration. Monsieur Henri de Castries est Président Directeur Général. Avant cela Axa avait été dirigé depuis 1997 par une structure à Directoire et Conseil de Surveillance[17].

Président d'Honneur •• Claude Bébéar

Conseil d'administration • Henri de Castries, Président-Directeur Général • Norbert Dentressangle, Vice-Président (indépendant) • Denis Duverne, Directeur général délégué • Jacques de Chateauvieux (indépendant) • Jean-Pierre Clamadieu, (indépendant) • Jean-Martin Folz (indépendant) • Anthony Hamilton (indépendant) • Isabelle Kocher (indépendante) • Suet Fern Lee (indépendante) • Stefan Lippe (indépendant) • François Martineau (indépendant) • Ramon de Oliveira (indépendant) • Doina Palici-Chehab (représentante des salariés actionnaires) •• Michel Pébereau • Dominique Reiniche (indépendante) • Marcus Schenck (indépendant) AXA 52

Comité de direction • Henri de Castries, Président-Directeur Général •• Denis Duverne, Directeur général délégué •• Jean-Laurent Granier, Président-Directeur Général AXA Global P§C •• Peter Kraus, Président-Directeur Général AllianceBernstein (USA) • Nicolas Moreau, Président-Directeur Général AXA France •• Mark Pearson, Président-Directeur Général AXA Financial, Inc (USA) •• Jacques de Vaucleroy, Directeur Général Europe du Nord, Centrale et Est •• Véronique Weill, Directrice des opérations du Groupe

Données financières et Boursières

Données financières Répartition du C.A. à l'international : •• En 1980, 100 % du chiffre d'affaires d'Axa était réalisé en France. •• En 1990, Axa réalisait 27 % de son chiffre d'affaires à l'international. •• En 2002, Axa réalise 87 % de son chiffre d'affaires à l'international. •• En 2006 Axa réalise un bénéfice de 5,1 milliards d'euros

Données financières en millions d'euros

[18] [19] Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2012

[20] [21] Chiffre d'affaires 66 053 70 865 77 966 93 633 91 221 90 100 90 972 90 100

[22] Résultat d'exploitation 2 637 3 258 3 919 4 963 4 044 3 854 3 880 4 300

[22] [21] Résultat net part du groupe 3 738 4 173 5 085 5 666 923 3 600 2 749 4 200

[23] [24] Capitaux propres 31 571 36 525 47 225 45 642 37 440 46 200 46 400 53 700

• AXA répond aux exigences de conformité au standard financier MSI 20000.

Données boursières • Actions cotées à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000120628 • Poids dans l'indice CAC 40 : 3,36 % au 20 janvier 2012 (voir CAC 40). Ce chiffre ne peut être qu'indicatif car l'indice est révisé périodiquement. •• Valeur nominale = euro • Structure de l'actionnariat en capital et droit de vote (au 31 décembre 2009[25]) : •• Mutuelles Axa (14,1 % ; 22,20 %) •• Salariés et agents AXA (5,9 % ; 6,84 %) •• Investisseurs institutionnels (67,4 % ; n.d.), dont • BNP Paribas (5,3 % ; 8,29 %)[24] • Autocontrôle (1,2 % ; s.o.)[24] •• Actionnaires individuels (7,4 % ; n.d.) AXA 53

Données boursières au 1er janvier

Années 2004 2005 2010 2012

[26] Nombre d'actions cotées en millions 1 363,92 1 108,25 2 289,96 2 357, 94

Capitalisation boursière en millions d'euros 23 000 31 700 31 500 31 800

Nombre de transactions quotidiennes 1 300 000 1 100 000 1 200 000 1 400 000

Filiales et principales participations financières La marque AXA était détenue jusqu'en 2005 par Finaxa la holding du groupe. Dans le courant de l'année une fusion-absorption rétroactive au 01/12/2005 a lieu. Seules les participations supérieures à 5 % sont mentionnées ci-dessous. • Sun Life & Provincial 100 % • UAP 100 % •• Union des Assurances du Togo 100 % • Winterthur 100 % •• Camaieu International SA 65 % •• Alliance Capital Management Holding LP 51 % •• UAL Corp (United Airlines) 29,9 % •• Paris Ré (Ex AXA Ré) 25 % (à vérifier) • TDF ex-Télédiffusion de France 18 % •• Millennium Chemicals Inc 16,3 % •• Riber 15,2 % •• Smurfit Stone Container 15,1 % •• Lyondell Chemical Co. 14,6 % •• Norfolk Southern Corp. 14,42 % •• Tellabs Inc. 14,1 % •• The Morgan Crucible Company plc 14,1 % •• Ingram Micro Inc. 13,8 % •• Solectron Corp. 13,5 % •• Cooper Industries, Inc 13,3 % • Arrow Electronics, Inc 12,8 % •• Valero Energy Corp 12,3 % •• VF Corp. 12,3 % •• Broadcom 12,6 % •• Compugen Ltd 12,3 % •• Wolverine Tube 11,5 % •• CSX Corp. 11,2 % •• Corning Inc. 11,1 % •• MeadWestvaco Corp. 11,1 % •• Millicom International Cellular S.A 11,1 % • Lufthansa (Deutsche) 10,6 % •• Noble Drilling Corp 10,6 % •• The Nasdaq Stock Market, Inc 10,6 % •• Pulte Homes Inc. 10,2 % •• Entergy Corp. 10,1 % AXA 54

•• Textron Inc. 9,9 % • BNP Paribas 6 %

Les différentes sociétés AXA en France et leur métier Comme tout grand groupe international, la structure d'AXA est complexe. Une présentation simplifiée pour ce qui concerne la France est donnée ci-dessous[27].

Entreprises dépendantes d'AXA France •• AXA France IARD : Assurances Dommage (Société Anonyme) •• AXA France VIE : Assurances Vie (Société Anonyme) •• AXA Assurances IARD Mutuelle : Assurances Dommage •• AXA Assurances VIE Mutuelle : Assurances Vie • AXA Banque : Banque par téléphone et Internet •• AXA Banque Financement : Banque •• AVANSSUR : Assurances dommage par téléphone et Internet (Marque Direct Assurance) •• Direct Assurance Vie : Assurance Vie par téléphone et Internet (Marque Direct Assurance) • AXA Assistance : Société d'assistance •• Mutuelle Saint-Christophe : Assurance de biens et de personnes à destination des diocèses, des instituts religieux, des établissements scolaires ainsi que de leurs personnels. •• Monvoisin Assurance : Assurances Dommages •• Run Services : Société de Courtage d'Assurances en partenariat avec l'association Club 14. •• JURIDICA : Assurances de Protection Juridique pour les particuliers et les professionnels. •• AXA Epargne Entreprise : Epargne Salariale • Natio assurance : Compagnie d’assurance détenue à parts égales par BNP Paribas et AXA, Natio Assurance commercialise des produits d’assurance dommages. •• AXA France Assurance : Société utilisée pour la construction juridique du groupe.

Entreprises dépendantes du Groupe AXA localisées en France (hors Axa France) •• AXA : Société Anonyme • AXA Global P&C : ligne métier IARD et réassurance IARD du Groupe (anciennement AXA Cessions). •• AXA Global Life : ligne métier vie-épargne et réassurance vie du Groupe. •• AXA Liabilities Managers : gestion de run-offs. •• AXA Investment Managers : gestion d'actifs •• AXA Real Estate : gestion d'actifs immobiliers (filiale d'AXA Investment Managers) •• AXA Art Assurance : assurance spécialisée dans les objets d'arts et les expositions. • AXA Corporate Solutions Assurance : assurances aux entreprises (flottes de véhicules, immeubles) et spécialité dans la marine/aviation (pétroliers…) •• AXA Group Solutions : société de conseil interne et de maintenance des solutions informatiques (SA et GIE). •• AXA Technology Services : fournitures de matériel et production informatique (SAS et GIE). •• AXA Private Equity : société d'investissement dans les entreprises non cotées (filiale d'AXA Investment Managers) •• AXA Millesimes : société chargée de la gestion des investissements d'AXA dans le domaine du vin. •• Truck Assistance International : société d'assistance aux flottes de véhicules professionnels. • MAXIS : protection sociale internationale (co-detenu avec MetLife) AXA 55

Associations partenaires •• Club 14 : association vendant des produits AXA pour les motards. •• AXA Atout Cœur : organisation caritative. •• AXA Prévention : prévention dans les domaines du risque routier, de la santé, des accidents de la vie courante et, depuis 2011, des risques numériques. • AGIPI : association d’assurés pour la Retraite, l’Épargne et la Prévoyance • ANPERE : associations d’assurés, Association Nationale pour la Prévoyance, l'Épargne et la Retraite • GIEPS(ASAF&AFPS)

Entités Organisationnelles d'AXA France •• AXA Professionnel et Particulier : direction chargée du marché des particuliers et professionnels. •• AXA Entreprise : direction chargée du marché des entreprises. •• AXA Solutions Collectives : direction chargée des assurances collectives pour les grosses entreprises •• AXA France Services : direction conseil et services d'AXA France chargée de l'organisation et des Systèmes d'Information. •• AXA France Support : direction chargée des services de supports (encaissement, personnel, logistique, etc.) •• AXA Partenaire : assurances généraliste pour les salariés du groupe AXA.

Bâtiments Le siège d'Axa se trouve à Paris au 21 avenue Matignon dans le 8e arrondissement, à côté de l'Élysée. L'ancienne Tour Axa à La Défense est propriété d'un fonds d'investissement et s'appelle désormais la Tour First. Elle est actuellement la plus haute tour de France, depuis la fin des travaux de restructuration en 2011. Les salariés d'AXA France qui occupaient la tour AXA de la Défense sont désormais installés dans de nouveaux locaux situés à Nanterre dans les Hauts-de- Seine. L'entreprise possède ou loue également des gratte-ciel pour ses filiales locales à New York, à Montréal, et à Varsovie. A Belbeuf, dans l'agglomération de Rouen, siège historique des Anciennes Mutuelles, Axa possède le château de Belbeuf. Ce dernier fut construit entre 1764 et 1780 par le marquis de Belbeuf, racheté par les Mutuelles-Unies en 1958 et restauré à partir de 1963. À cela il faut y ajouter la Tour des Mutuelles-Unies, un immeuble de bureaux inauguré en mai 1968. AXA possède aussi des locaux vides au 22 avenue Matignon à Paris. Le 27 décembre 2010, le collectif Jeudi Noir occupe les locaux en réclamant l'application du droit au logement. Soutenues par de noubreux élus[28], environ trente personnes y vivront, malgré un déploiement policier très important autour de l'immeuble. Elles sont expulsées le 18 février 2011[29]. AXA 56

Crise des subprimes En février 2008, AXA Investment Managers suspend 2 fonds d'investissement de son réseau[30]. Le 30 août 2010, Axa cesse d'être le premier actionnaire de Goldman Sachs. Le 2 septembre 2011, le gouvernement des États-Unis entame des poursuites judiciaires contre Goldman Sachs pour son rôle dans la crise des subprimes.

Mécénat À côté d'activités de mécénat artistique et social (AXA Atout Coeur [31]), AXA s'est lancé en 2008 dans le mécénat scientifique en créant le Fonds AXA pour la Recherche doté de 100 millions d'euros. Il soutient des chercheurs favorisant la compréhension et la prévention des risques pesant sur l’environnement, la vie humaine et nos sociétés. 270 projets de recherche fondamentale ont été financés en trois ans, dont 250 jeunes chercheurs en thèse ou en année post-doctorale, qui travaillent dans des laboratoires du monde entier. Au delà de ces aides, AXA réunit chaque année ses jeunes boursiers autour d’un chercheur de renom, pour échanger les bonnes pratiques et les aider à tisser des liens dans la communauté scientifique. Le Fonds a également accordé 11 dotations de plusieurs millions d’euros à des institutions de recherche d’excellence ( HEC, NUS, University of Bristol, LSE, MetOffice, INSERM, IHES...). Ces Chaires de recherche et d’enseignement ont vocation à attirer les meilleurs scientifiques. Par exemple, la Chaire AXA - Polytechnique en Ingénierie Cellulaire Cardiovasculaire [32], portée par Abdul Barakat, a pour vocation de développer les recherches sur les maladies cardio-vasculaires, mais aussi de former et valoriser de jeunes ingénieurs qui souhaitent orienter leur carrière vers la biologie. Les 270 projets de recherche financés sont conduits dans 22 pays par des chercheurs de 42 nationalités différentes. Le Conseil Scientifique [33], présidé par Ezra Suleiman, est composé de chercheurs éminents et de représentants du groupe AXA. Site web et liste des projets soutenus : www.axa-research.org [34]. Voir aussi: Recherche scientifique; Recherche fondamentale; Financement de la Recherche; Pascale Cossart, membre du Conseil Scientifique; Site internet d'AXA [35]

Notes et références

[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=AXA& action=edit

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ CS?type=Stock

[3] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=AXA

[4] http:/ / www. axa. com/ lib/ fr/ uploads/ ran/ groupe/ 2010/ AXA_Document_Reference_2010. pdf p.181

[5] http:/ / www. axa. com/ fr/ groupe/ profil/ hommesfemmes/

[6] http:/ / www. axa. com/ fr

[7] http:/ / www. axa. com/ fr/ presse/ faq/

[8] http:/ / www. axa. com/ lib/ fr/ uploads/ cp/ groupe/ 2013/ AXA_CP_20130221. pdf

[9] http:/ / money. cnn. com/ magazines/ fortune/ global500/ 2011/ full_list/ [10] Les informations figurant dans la présente section sont issues de Carnets de Route, livre publié par la communication d'AXA en 2002.

[11] « L'histoire du nom AXA », sur axa.com (http:/ / www. axa. com/ fr/ groupe/ histoire/ tempsforts/ histoirenomaxa/ ).

[12] « Temps forts », sur axa.com (http:/ / www. axa. com/ fr/ groupe/ histoire/ tempsforts/ ).

[13] axa vend les filiales dommages americaines de winterthur - Argus de l'Assurance - Janvier 2007 (http:/ / www. argusdelassurance. com/

indices-hebdomadaires/ axa-vend-les-filiales-dommages-americaines-de-winterthur. 7257) [14][14]source interne axa

[15] Le profil du Groupe (http:/ / www. axa. com/ fr/ groupe/ profil/ )

[16] Source : AXA (http:/ / www. axa. com/ lib/ fr/ uploads/ cp/ groupe/ 2013/ AXA_CP_20130221. pdf/ )

[17] Gouvernance d'entreprise (http:/ / www. axa. com/ fr/ gouvernance/ ) [18][18]Communiqué de presse du 19/02/2009

[19] http:/ / www. axa. com/ lib/ axa/ uploads/ ra/ 2009/ AXA_Resultats_Annuels_2009. pdf [20][20]Rapport annuel AXA 2008- p.6 AXA 57

[21] http:/ / www. zonebourse. com/ AXA-4615/ fondamentaux-chiffres/

[22] http:/ / www. axa. com/ fr/ investisseurs/ enbref [23][23]Rapport annuel AXA 2008-p.7 [24][24]Présentation à l'AG du 29/04/2010

[25] http:/ / www. axa. com/ lib/ fr/ uploads/ ran/ groupe/ 2009/ AXA_Document_Reference_2009. pdf p.164 [26][26]Convocation à l'AG du 29/04/2010

[27] Schéma organisationnel (http:/ / www. axa. com/ lib/ axa/ uploads/ organigrammesjuridiques/ 2009/ AXA_organizational_charts_2009_v2. pdf)

[28] http:/ / www. jeudi-noir. org/ soutiens-de-jeudi-noir-a-matignon/

[29] http:/ / www. hns-info. net/ spip. php?article28640

[30] AXA IM suspend 2 fonds immobiliers britanniques (http:/ / www. lavieimmo. com/

actualite-immobilier-Axa_im_suspend_2_fonds_immobiliers_britanniques-00001029. html)

[31] http:/ / www. axa-atoutcoeur. fr

[32] http:/ / chair-axa-cce. polytechnique. fr

[33] http:/ / www. axa-research. org/ fr/ composition-du-conseil-scientifique

[34] http:/ / www. axa-research. org/ fr

[35] http:/ / www. axa. com

Bibliographie • Un premier livre historique appelé L'histoire d'AXA a été rédigé en 1996 par Caroline Desaegher à la demande de Claude Bébéar. Ce livre a été publié en interne et n'a pas d'ISBN • Un second livre historique appelé Axa - Carnets de route a été publié en 2002. Il est rédigé par Marie-Christine Couwez et Jacques Bordet. Il reprend l'histoire d'Axa et l'histoire de l'UAP. Ce livre a aussi été publié en interne et n'a pas d'ISBN

BNP Paribas

Pour les articles homonymes, voir BNP. BNP Paribas S.A.

Création

Création 23 mai 2000 : fusion entre la BNP(1966) et Paribas(1872)

Données clés

Forme Société anonyme juridique

Action [1] Euronext : BNP

Slogan La banque et l'assurance d'un monde qui change.

Siège social 16, boulevard des Italiens 75009 Paris (France)

Direction Baudouin Prot, président Jean-Laurent Bonnafé, administrateur et directeur général BNP Paribas 58

Actionnaires Investisseurs institutionnels européens (43,80 %) Investisseurs institutionnels hors Europe (27,30 %) SFPI-FPIM (10,70 %) Salariés : (5,80 %) Actionnaires Individuels (5,50 %) AXA (5,20 %) Grand-Duché de Luxembourg (1,10 %) [] Autre et non identifiés (0,60 %)

Activité Banque, assurance

Filiales L'Atelier BNP Paribas, Cetelem, BancWest, BNP Paribas Fortis, BNL, Banque de Bretagne, Cortal Consors, BNP Paribas Real Estate, BNP Paribas Cardif, BNP Paribas Leasing Solutions, Arval, BGL BNP Paribas, Ukrsibbank, BICI Afrique, BMCI, autres

Effectif [2] 198 400 (2012)

Site web http:/ / www. bnpparibas. com/

Données financières

Capitalisation [] 54,2 milliards d'euros (22 février 2012)

Fonds propres [] 94,4 milliards d'€

Chiffre d’affaires [] 39,072 milliards d'€ (2012) -7.8 %

Bilan comptable 1 907 milliards d'€

Résultat net [] 6,553 milliards d'€ (2012) +8.3 %

Code banque (BIC) BNPA

Code établissement (IBAN) 30004

ISIN FR0000131104

[3] modifier

BNP Paribas est un groupe bancaire français, né le 23 mai 2000 de la fusion de la Banque nationale de Paris (BNP) et de Paribas. Elle est cotée au Premier Marché d'Euronext Paris et fait partie de l'indice CAC 40. Le groupe BNP Paribas dégage en 2012 un bénéfice net (part du groupe) de 6 553 millions d'euros, en progression de 8,3 % par rapport à 2011[]. BNP Paribas 59

Histoire du groupe

Les ancêtres[Lesquels ?] de la BNP sont les premières banques par actions françaises.

BNP

Comptoir national d'escompte de la ville de Paris

Article détaillé : Comptoir national d'escompte de Paris. Le Comptoir national d'escompte de la ville de Paris (CNEP) est créé en mars 1848 en période de crise, peu après la Révolution de 1848, sous l'impulsion d'industriels et d'institutionnels. L'établissement diversifie rapidement ses activités au-delà de l'escompte des effets de commerce et devient le Comptoir d'escompte de Paris (CEP) en 1853. Le CEP profite de la signature du traité franco-anglais de libre-échange en 1860 pour ouvrir des bureaux à l'international, en particulier dans le pourtour de l'océan Indien et en Extrême-Orient, à des fins non seulement financières mais aussi en s'impliquant dans l'import-export de marchandises.

Une agence du Comptoir d'escompte de Paris s'ouvre ainsi à Calcutta en novembre 1860, ce qui fait de BNP Paribas la deuxième plus ancienne banque en Inde. En 1887, un consortium, dont fait partie la Un bâtiment du groupe à Paris, ancien siège Banque de Paris et des Pays-Bas, redresse le Comptoir (mis en social du Comptoir national d'escompte de Paris, liquidation suite à des spéculations douteuses) dans le cadre d'une rue Bergère, la photo est prise du boulevard société anonyme. Elle retrouve alors son nom originel de Comptoir Poissonnière national d'escompte de Paris. Le CNEP reste très actif à l'étranger et en France. En particulier, il participe en 1919 à la création du Crédit national et, aux États-Unis, à celle de la French American banking corporation, instrument symbole de l'implantation du CNEP en Amérique. Il prospère et, malgré la crise de 1929 et la guerre 39-45, il est, après le conflit, la troisième banque de dépôts française et possède alors 530 agences et succursales. À la Libération, le 1er janvier 1946, le CNEP, ainsi que d'autres banques de dépôt, est nationalisé conformément à la loi du 2 décembre 1945 et l'État en devient l'unique actionnaire. L'établissement est très actif sur le territoire français en proposant à ses clients chéquiers, chèques de voyage, comptes rémunérés et crédits à la consommation[].

Comptoir national d'escompte de Mulhouse Article détaillé : Comptoir national d'escompte de Mulhouse. Dans le même contexte économique et social que le CNEP, le Comptoir national d'escompte de Mulhouse (CNEM) est créé en mars 1848, en Alsace, avec des capitaux d'industriels locaux. En 1854, le CNEM s'émancipe de la tutelle de l'État et devient le Comptoir d'escompte de Mulhouse (CEM). À la suite de la défaite de 1870, l'Alsace-Moselle est rattachée à l'Allemagne, le Comptoir est dans une situation particulière : le siège social se situe en Allemagne, alors que la plupart des succursales et des capitaux drainés sont français. À la veille de la guerre, en 1912, le CEM compte 85 guichets répartis sur toute la France. Devant la montée des tensions, le 25 juin 1913, la banque est scindée en deux entités : d'une part le Comptoir d'escompte de Mulhouse, maison-mère qui ne comporte plus que trois succursales en Alsace-Lorraine et d'autre part la Banque nationale de crédit (BNC), filiale qui regroupe les activité sur le territoire français. Redevenu français après la guerre, le Comptoir est absorbé par sa filiale, la BNC, en mai 1930 pour en devenir sa direction régionale pour l'est de la France[]. BNP Paribas 60

Banque nationale de crédit Article détaillé : Banque nationale de Crédit. La Banque nationale de crédit (BNC) est donc créée le 25 juin 1913 pour reprendre l'activité du réseau français du Comptoir d'escompte de Mulhouse. Entre 1913 et 1920, la BNC se lance dans une politique de croissance sur le marché domestique, une croissance aussi bien interne qu'externe. Elle absorbe une trentaine d'établissements locaux et régionaux, tels la Banque du Midi, le Crédit du Centre, le Crédit du Sud-Ouest, la Banque de Nancy ou la Banque de Metz. En 1922, elle ne compte pas moins de 442 agences, dont 188 succursales. Les opérations d'escompte constituent la moitié de ses opérations et la banque contribue activement au financement des dépenses publiques, en particulier dans le cadre de l'effort de guerre. Le 1er septembre 1922, la Banque française pour le commerce et l'industrie (BFCI), créée en 1901 par un groupe d'investisseurs, dont la Banque de Paris et des Pays-Bas, le Comptoir national d'escompte de Paris et la Société générale, est absorbée par la BNC, la BNC apportant son réseau de collecte et la BFCI apportant son portefeuille d'affaires. En 1930, la banque prospère, elle absorbe le Comptoir d'escompte de Mulhouse et compte alors 751 guichets. Mais la confusion s'installe : André Vincent qui est à la tête d'une cinquantaine de société, est président de la BNC depuis 1927, il est tout à la fois dirigeant dynamique, actionnaire et client prépondérant de la BNC. La crise survenant, Vincent pallie les difficultés de son groupe en se finançant sur les dépôts de la BNC. Mais le crédit de la banque s'en ressent et s'effondre et les clients s'en détournent. Inexorablement, la société décline et, faisant suite à la décision prise le 26 février 1932 en assemblée générale extraordinaire, elle est mise en liquidation. Sur les décombres, on constitue un nouvel établissement, la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI), qui reprend notamment le personnel, les dépôts restants et les actifs sains[].

Banque nationale pour le commerce et l'industrie Article détaillé : Banque nationale pour le commerce et l'industrie. La Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI) est créée le 18 avril 1932 à partir des actifs restants de la défunte Banque nationale de crédit, sous les auspices des autorités politiques et des institutions consulaires. Sous la direction d'Alfred Pose, l'établissement est réorganisé. Première pour l'époque, les tâches administratives sont réalisées hors des guichets d'exploitation, dans des centres dédiés (8 centres administratifs en France). De sa création jusqu'au second conflit mondial, la société prend le contrôle d'un grand nombre de banques régionales, alors que, souvent, elles sont en situation difficile. De 3 milliards de francs en 1932, les dépôts s'élèvent à 10 milliards en 1940. L'occupation allemande n'arrête pas l'expansion de la banque. Mais ses pôles de croissance sont alors recherchés dans les colonies. Le 1er janvier 1946, la BNCI, en tant que banque de dépôt, est nationalisée. L'État en devient l'unique actionnaire. La présence à l'étranger est confirmée et passe désormais par une politique de filialisation, organisation très souple qui s'avérera judicieuse lors de la décolonisation. Les principaux établissements sont la Banque internationale pour le commerce et l'industrie (BICI), présente au Cameroun, au Congo, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Mali, ainsi que dans l'océan Indien, la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie (BMCI), mais aussi la British and French bank présente à Londres dès 1947 ou encore la Société pour le développement international du commerce et de l'industrie (INTERCOMI), établissement spécialisé dans le service et le conseil aux entreprises désirant prospecter et investir les marchés étrangers. Sur le marché domestique, la BNCI est l'un des premiers établissements français à proposer des SICAV (1964). À la veille de sa fusion avec le CNEP, en 1965, la banque compte 1050 guichets en France et 30 filiales à l'étranger[]. BNP Paribas 61

Banque nationale de Paris Article détaillé : Banque nationale de Paris. Le 4 mai 1966, sous la houlette du ministère des finances qui veut réunir les deux plus petites banques nationalisées de l'époque, la BNCI et le CNEP donnent naissance par leur fusion à la Banque nationale de Paris. C'est la première banque de dépôt française et la sixième du monde[4]. Ce rapprochement intervient dans un contexte de réformes et de concentration bancaires initiés par Michel Debré, ministre de tutelle d'alors, en vue de « renforcer la structure des grandes banques pour développer leur action dans le domaine du crédit à l'intérieur et à l'extérieur ». Le pouvoir est mis en partage entre Henry Bizot, président du CNEP, nommé président du nouvel établissement et Pierre Ledoux, directeur général de la BNCI, devenant directeur général de la BNP. Le nouveau siège se situe dans les immeubles de la BNCI du boulevard des Italiens. De cette fusion naît un acteur bancaire majeur, non seulement en Europe, mais aussi dans le monde. Dans les années 1970, dans un contexte d'expansion de la bancarisation des ménages, la BNP se développe auprès du grand public alors sous-équipé en compte bancaire. À côté du marché domestique, l'essor touche également l'international, avec la création du club bancaire ABECOR, en association avec sept autres établissements européens, dont la Dresdner Bank. En 1979, sous la direction de Jacques Calvet, la BNP acquiert la Bank of the West fortement implantée dans l'ouest des États-Unis. La nouvelle filiale est fusionnée avec la French Bank of California, filiale plus ancienne. Suite à la loi du 19 juillet 1993, la BNP est privatisée en octobre de la même année sous la présidence de Michel Pébereau. L'opération séduit 2,8 millions de petits porteurs. S'appuyant sur ses alliances avec l'UAP et la Dresdner Bank, la BNP met en œuvre une stratégie de recentrage sur ses métiers historiques : la banque de proximité en France et la banque de gestion de patrimoine à l'internationale[].

Paribas Article détaillé : Paribas.

La Compagnie bancaire Article détaillé : Compagnie bancaire. En 1950, l'Union française de banques (UFB) naît de la réunion de l'Union financière d'entreprises françaises et étrangères (UFEFE) avec la Banque française d'acceptation. L'UFB crée quatre nouvelles sociétés : l'Union de crédit pour le bâtiment (UCB) en 1951, le Crédit à l'équipement des ménages (Cetelem) en 1953, la Compagnie française d'épargne et de crédit (CFEC) en 1954 pour les crédits immobiliers à long terme et la Société d'études et de gestion des centres d'équipement (Ségécé) en 1956 et aujourd'hui filiale de Klépierre. Pour intégrer leur besoin de financement, les quatre créent en juillet 1959 un holding de contrôle : la Compagnie bancaire. La nouvelle société présidée par Jacques de Fouchier est dotée d'un capital de 24 millions de francs et est introduite en bourse en 1961. Son siège est situé avenue Kléber à Paris. Dans le cadre des modifications intervenues dans la réglementation bancaire au cours des années 1965 à 1967, pour en permettre une meilleure autonomie, la Banque de Paris et des Pays-Bas devient le chef de file d'un pool d'actionnaires solidaires du destin de la Compagnie bancaire. Avec moins d'un milliard de francs de dépôts, la Compagnie échappe aux nationalisations du début de l'ère Mitterrand. Au cours de cette même période, la banque poursuit son développement en Europe : Cetelem crée Findomestic (it), Cortal devient une des premières banques sans guichet et enfin Arval service lease développe le concept de location longue durée et de gestion de parc automobile auprès des entreprises. En 1997, la Compagnie fait l'objet d'une OPE de la part de Compagnie financière de Paribas et le 12 mai 1998 participe à la création de Paribas par fusion avec la Compagnie financière de Paribas, la Banque de Paribas et la Compagnie de navigation mixte[]. BNP Paribas 62

Banque de Paris et des Pays-Bas Article détaillé : Banque de Paris et des Pays-Bas. En 1863, la banque Bischoffsheim-Goldschmidt est absorbée dans la Banque de crédit et de dépôt des Pays-Bas située à Amsterdam, deux établissements à la création desquels avait déjà participé le financier Louis-Raphaël Bischoffsheim. En 1869, Adrien Delahante, Edmond Joubert et Henri Cernuschi, banquiers et capitalistes, ainsi que des banquiers privés tels que Eugène Goüin (Tours), E. Fould, E. et A. Schnapper Stern (Paris), Brugmann (Bruxelles), Tietgen (Copenhague), créent la Banque de Paris, établissement dont le siège est déjà situé près de l'Opéra, au 3 rue d'Antin. Ceci reste également le siège de la Banque de Paris et des Pays-Bas (BPPB), née en 1872 de la fusion entre la Banque de crédit et de dépôt des Pays-Bas et de la Banque de Paris. Ce nouvel établissement montre une particulière efficacité dans le placement des emprunts français couvrant la dette de guerre due à l'Allemagne. Pour ce faire, outre de sa position parisienne, il bénéficie de ses succursales à Genève, Bruxelles et Amsterdam. Dans la période qui suit, jusqu'en 1914, la Banque de Paris, comme on continue de l'appeler, se diversifie à l'international, en Asie, en Europe, sur le pourtour méditerranéen, ainsi que dans les Amériques. Elle augmente sa surface commerciale par des partenariats avec de grandes institutions comme Barings ou la Deutsche Bank et aussi par la création ou la prise de participation dans des établissements locaux comme la Banque franco-japonaise, la Banca commerciale italiana, ou encore le Banco nacional de México. Elle investit dans le secteur industriel privé (Norsk Hydro) et dans les infrastructures publiques. Elle reste un acteur majeur dans de nombreux pays pour le placement d'emprunts d'État et ainsi, en 1914-1918, elle participe à l'effort de guerre français, par son dynamisme obligataire, mais aussi en investissant dans le développement de l'industrie de l'armement[]. Pour échapper à la nationalisation prévu par la loi du 2 décembre 1945, la BPPB opte pour le statut de banque d'affaires. Elle oriente son activité vers les entreprises et participe au développement et à la restructuration du tissu industriel français (Bull, CSF, Thomson,…). Sous l'impulsion de Jean Reyre, directeur général puis président de 1948 à 1969, la banque s'internationalise et se développe en particulier dans le financement des exportations de biens. Elle est fortement présente un peu partout dans le monde. À la fin des années 1960, elle prend le contrôle du Crédit du nord et de la Banque de l'Union parisienne, établissements qui sont alors fusionnés avant que leur capital commun ne soit ouvert à la National Westminster Bank et à la Bayerische Vereinsbank (de). La banque est nationalisée en février 1982. Elle s'appelle désormais Banque de Paribas (du nom de l'adresse télégraphique de la banque depuis le début du XXe siècle). Puis elle est reprivatisée au début de 1987. Elle fait l'objet en 1997 d'une OPE de la part de sa maison mère, la Compagnie financière de Paribas et le 12 mai 1998 participe à la création de Paribas par fusion avec la Compagnie financière de Paribas, la Compagnie bancaire et la Compagnie de navigation mixte[].

Compagnie financière de Paris et des Pays-Bas Conséquemment aux lois Debré, Jean Reyre, président-directeur général de Paribas, procède en 1968 à une importante restructuration de l'établissement : une holding, la Compagnie financière de Paris et des Pays-Bas, est créée. Elle coiffe quatre grandes filiales spécialisées : •• La Banque de Paris et des Pays-Bas qui reprend l'activité bancaire et financière. •• L'Omnium de participations financières et industrielles (OFPI) qui réunit l'ensemble des participations industrielles du groupe en France. •• L'Omnium de participations bancaires (OPB) qui constitue le pôle de participations bancaires et financières françaises. •• Paribas international qui reprend toutes les participations hors de France. Dans les dix années qui suivent, la Compagnie investit dans le secteur minier et dans le négoce pétrolier. Elle devient un acteur important dans le secteur euro-obligataire et de celui des swaps. Elle gagne notamment la première place dans les émissions libellées en ECU sous l'égide de Paribas Capital Markets à Londres. Durant cette même décennie, la Compagnie financière noue des liens de plus en plus étroits avec la Compagnie bancaire. BNP Paribas 63

Conséquemment à la loi du 13 février 1982, la société financière est nationalisée et se nomme désormais Compagnie financière de Paribas. Le gouvernement de cohabitation de Jacques Chirac procède à la privatisation de la holding le 23 janvier 1987. L'OPV permet la mise en bourse de 100 % du capital, soit 12,8 milliards de francs et 3,8 millions d'actionnaires individuels. En 1991, sous la houlette d'André Lévy-Lang, est mise en place une organisation sous forme de société à directoire et à conseil de surveillance. La Compagnie subit la crise immobilière qui frappe profondément ses filiales UCB et SINVIM qui aboutira en 1996 par des pertes de l'ordre de 1,2 milliard de francs mais sans ébranler néanmoins la solidité du groupe. À partir de cette même année 1996, Paribas cède la Banque ottomane au groupe turc Doğuş, cède le Crédit du Nord à la Société générale et vend ses filiales à réseau en Belgique et aux Pays-Bas au groupe belge Bacob-Arco. Paribas lance des OPE sur le Cetelem et la Compagnie bancaire. Le 12 mai 1998, sous le seul nom de Paribas, un nouvel ensemble voit le jour par fusion de la Compagnie financière de Paribas, de la Banque Paribas, de la Compagnie bancaire et de la Compagnie de navigation mixte[].

BNP Paribas Au premier semestre de l'année 1999, une bataille boursière oppose la BNP et la Société générale pour le contrôle de Paribas. Si l'OPE de la BNP sur la Société générale échoue, celle sur le groupe Paribas réussit, grâce au soutien d'Axa notamment. L'assemblée générale mixte du 23 mai 2000 entérine la création du nouveau groupe BNP Paribas. Celui-ci se classe dès lors dans les tout premiers rangs tant français qu'européens. En mai 2001, BNP Paribas acquiert les 55 % de BancWest qu'elle ne possédait pas encore. BancWest devient alors une filiale à 100 %. En 2005, BNP Paribas poursuit sa stratégie de croissance ciblée et annonce l'acquisition, via sa filiale BancWest, des banques américaines Commercial Federal Corporation et la United California Bank, cette dernière étant la quatrième banque généraliste de Californie[]. Au cours de l'année 2002, la banque se renforce au Maghreb. Elle ouvre une filiale en Algérie, BNP Paribas El Djazair et elle acquiert le réseau d'ABN Amro Bank Maroc qui est intégré à celui de la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie (BMCI), déjà propriété à 65 % de BNP Paribas. C'est en cette même année qu'a lieu de le rapprochement de Cortal et de Consors qui aboutit à leur fusion en Cortal Consors, groupe spécialisé dans la gestion en ligne présent dans de nombreux pays européens[].. En 2006, BNP Paribas acquiert la banque italienne Banca Nazionale del Lavoro (BNL). L'Italie devient alors le second marché domestique de la banque. Le 29 avril 2009, BNP Paribas obtient l'aval des actionnaires de Fortis Holding pour l'acquisition de Fortis Banque. Le processus d'intégration en cours[5] qui devrait être terminée fin 2011 est complexe, la banque belge pesant 25 % du total des activités de BNP Paribas[6]. En décembre 2009, 900 millions d'euros de synergies annuelles ont été annoncées. Fortis Banque devient alors BNP Paribas Fortis. Par ailleurs BNP Paribas prend également une part de 25 % du capital de Fortis Assurances Belgique, rebaptisée AG Insurance. En 2013, BNP Paribas est déclaré "banque de l'année" par le journal spécialisé IFR (International Financing Review) pour la réduction considérable de son ratio d'endettement (deleveraging)[7].

Le groupe en quelques chiffres BNP Paribas est devenue la plus grosse banque au niveau mondial en gérant $2 670 milliards d’actifs sous contrat à la fin 2010[8]. BNP Paribas 64

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Produit net bancaire 19 369 21 854 27 943 31 037 27 376 40 191 43 880 42 384 39 072 (-7,8 (M€) (+12,8 %) (+27,9 %) (+11,1 %) (-11,8 %) (+46,8 %) (+9,2 %) (-3,4 %) %)

Résultat brut 7 326 8 485 10 878 12 273 8 976 (-26,9 16 851 17 363 (+3 16 268 12 522 d'exploitation (M€) (+15,8 %) (+28,2 %) (+12,8 %) %) (+87,7 %) %) (-6,3 %) (-23,0 %)

Résultat net part du 4 939 5 852 7 308 7 822 (+8,1 3 021 (-61,4 5 832 (+93 7 843 6 050 6 553 (+8,3 groupe (M€) (+24,1 %) (+24,9 %) %) %) %) (+34,5 %) (-22,9 %) %)

Amortissements (M€) 618 758 755 ------

Rentabilité commerciale 25,5 26,8 % 26,1 % 25,2 % 11,04 % 14,5 % 17,9 % 14,3 % 16,8 % (RN/CA) %

[2] Collaborateurs - - - - - 205 000 205 348 . --

Activités Les activités de BNP Paribas reposent sur trois métiers principaux : la banque de détail (Retail banking), la banque d'investissement (Corporate and investment banking) et le service d'ingénierie financière (Investment solutions). Fin 2010, l'encours des dépôts s'élève à 580,9 milliards d'euros et l'encours des crédits à 684,7 milliards. La répartition géographique du Produit net bancaire (PNB) est la suivante : France (34,9 %), Europe (43,9 %), Amériques (12,9 %), Asie et Océanie (4,6 %) et autres (3,7 %)[].

Banque de détail Cette activité génère 55,8 % du PNB[]. BNP Paribas possède 7 300 agences bancaires dans le monde, dont 6 500 en Europe et autour du bassin méditerranéen La banque possède 2 255 agences en France pour 7,3 millions de clients. Elle sert 5 millions de clients aux États-Unis (BancWest, cinquième banque de dépôt de l'ouest américain), 2,7 millions de clients en Italie (après le rachat de la Banca Nazionale del Lavoro (BNL)). Les 5,1 millions de clients restants se répartissent entre la Belgique (BNP Paribas Fortis) et le Luxembourg (Banque générale du Luxembourg (BGL)), ainsi que sur les marchés émergents (Turquie, Maroc, Ukraine…)[]. Elle regroupe également les services extra-bancaires, tels que le crédit à la consommation (Cetelem, no 1 européen), le crédit immobilier, les activités de financement d’investissements des entreprises (BNP Paribas Leasing Solutions), et de locations avec services (Arval). Ces dernières activités comptent parmi les leaders en Europe.

Banque de financement et d'investissement Cette branche représente 27,3 % du PNB. Elle couvre d'une part les activités de conseil et de marchés de capitaux, telles que les fusions-acquisitions, les interventions sur les marchés d'actions, de taux, de change,… et d'autre part les activités de financement (financements d'acquisitions, de projets, du négoce de matières premières,…)[]. L'établissement principal dans ces domaines est BNP Paribas Corporate & Investment Banking (CIB) (en). CIB est présent dans plus de 50 pays et regroupe les activités de conseil et de marchés de capitaux (Corporate Finance, Equities et Fixed Income), ainsi que dans les métiers de financement (Specialised et Structured Finance). BNP Paribas 65

Matières premières La banque Paribas devenue BNP Paribas est traditionnellement très impliquée dans les marchés pétroliers. Pétrole contre nourriture - BNP Paribas fut la banque du programme humanitaire pétrole contre nourriture de l'ONU qui donneront lieu à l'affaire pétrole contre nourriture. La société Kensington International a porté plainte pour racket au tribunal de New York, en accusant la banque française BNP Paribas de complicité avec les dirigeants congolais pour la dissimulation des revenus pétroliers du Congo[9]. BNP-Paribas a nié les allégations de Kensington International. Les poursuites se sont terminées par le retrait de la plainte. La BNP est également active dans des investissements immobiliers. Elle a récemment racheté l'Hôpital St Michel, dans le but d'y construire un centre médico-social, ainsi que des logements sociaux, en partenariat avec France Habitat et l'Association St Michel[10]

Service d'ingénierie financière Ce troisième pôle regroupe la gestion institutionnelle et privée et les assurances, soit 14,1 % du PNB. Il s'agit d'activités de gestion d'actifs, de banque privée (no 1 français), de prestations de services immobiliers, de courtage en ligne, d'assurance et de prestations de services titres (no 1 européen de la conservation de titres)[]. Présent dans plus de 60 pays, BNP Paribas offre un ensemble de solutions intégrées aux investisseurs privés et institutionnels. On y trouve les activités liées à la collecte, la gestion, la valorisation, la protection et l’administration de l’épargne et du patrimoine. Cela se décompose en 6 métiers complémentaires : Banque privée (BNP Paribas Wealth Management, 4e banque privée au monde), Gestion d’actifs (regroupés dans BNP Paribas Investment Partners), Epargne et courtage en ligne (BNP Paribas Personal Investors dont Cortal Consors), Métier titres (BNP Paribas Securities Services), Services immobiliers (BNP Paribas Real Estate), Assurance (Cardif et BNP Paribas Assurance).

Gouvernement de l'entreprise

Comité exécutif Le Comité exécutif[] est composé de : • Jean-Laurent Bonnafé, administrateur directeur général. • Georges Chodron de Courcel, directeur général délégué. • François Villeroy de Galhau, directeur général délégué. • Philippe Bordenave, directeur général délégué. • Jean Clamon, délégué général, responsable de la fonction Conformité et de la coordination du contrôle interne. • Jacques d'Estais,directeur général adjoint, responsable du pôle Investment Solutions, Personal Finance, International Retail Banking • Fabio Gallia, Administrateur Directeur Général de BNL • Michel Konczaty, responsable de la fonction Group Risk Management. • Frédéric Lavenir, responsable des Ressources Humaines Groupe. • Alain Papiasse,directeur général adjoint, responsable du pôle Corporate and Investment Banking. • Marie-Claire Capobianco, responsable du pôle Banque de Détail en France. • Stefaan Decraene, responsable d'International Retail Banking. • Yann Gérardin, responsable du métier Global Equities & Commodity Derivatives. • Maxime Jadot, responsable BNP Paribas Fortis. • Frédéric Janbon, responsable BNP Paribas Fixed Income. • Thierry Laborde, responsable BNP Paribas Personal Finance. BNP Paribas 66

• Eric Lombard, responsable du métier Assurances (BNP Paribas Cardif) •• Eric Raynaud, responsable de la région Asie-Pacifique.

Conseil d'administration Le Conseil d’administration est composé de 14 administrateurs élus par les actionnaires et de deux administrateurs élus par les salariés. La durée des mandats des administrateurs est fixée à trois années pour les administrateurs dont le mandat vient à renouvellement, en application des recommandations de place. Le Conseil d'administration[11],[12] est présidé depuis 2012 par Baudouin Prot, suite à la fin du mandat de Michel Pébereau. • Baudouin Prot Président du Conseil d'administration de BNP Paribas (11 mai 2011 - AG 2014) • Michel Pébereau président d'honneur du conseil d'administration de BNP Paribas (23 mai 2012 - AG 2015, premier mandat 14 mai 1993) • Claude Bébéar président d'honneur d'Axa (13 mai 2009 - AG 2012, premier mandat 23 mai 2000) • Jean-Laurent Bonnafé Administrateur directeur général de BNP Paribas (12 mai 2010 - AG 2013) • Jean-Marie Gianno administrateur élu par les salariés de BNP Paribas (Élu pour 3 ans le 5 février 2009, premier mandat 15 mars 2004) • Denis Kessler Président - Directeur Général de Scor (23 mai 2012 - AG 2015, premier mandat 23 mai 2000) • Meglena Kouneva présidente du conseil d'European Policy Centre (12 mai 2010 - AG 2013) • Jean-François Lepetit président de l'Autorité des normes comptables (11 mai 2011 - AG 2014, premier mandat 5 mai 2004) • présidente du Medef, vice-présidente du directoire de IFOP SA (23 mai 2012 - AG 2015, premier mandat 23 mai 2006) • Nicole Misson conseiller de clientèle (15 février 2012 - 16 février 2015) • Hélène Ploix - présidente de Pechel Industries SAS et de FSH (11 mai 2011 - AG 2014, premier mandat 21 mars 2003) • Louis Schweitzer - président d'honneur de Renault et président de France Initiative (12 mai 2010 - AG 2013, premier mandat 14 décembre 1993) • Michel Tilmant gérant de Strafin (12 mai 2010 - AG 2013, premier mandat 4 novembre 2009) • Emiel Van Broekhoven économiste, professeur honoraire de l'université d'Anvers (12 mai 2010 - AG 2013) • Daniela Weber-Rey associée chez Clifford Chance (11 mai 2011 - AG 2014) • Fields Wicker-Miurin Co-fondatrice et associée chez Leaders Quest (11 mai 2011 - AG 2014) Autres mandataires sociaux : • Philippe Bordenave directeur général délégué de BNP Paribas • Georges Chodron de Courcel directeur général délégué de BNP Paribas • François Villeroy de Galhau directeur général délégué de BNP Paribas Anciens membres : •• Jean-François Trufelli •• Lindsay Owen-Jones • Loyola de Palacio (décédée le 13/12/2006) Ancienne Commissaire européenne des transports et de l'énergie (18 mai 2005 - AG 2008) • Jean-Louis Beffa PDG de Saint-Gobain (22 octobre 1986 - AG 2009) • Gerhard Cromme Pdt du Conseil de surveillance de ThyssenKrupp(21 mars 2003 - AG 2008) • Alain Joly || Pdt du Conseil de surveillance d’Air liquide(28 juin 1995 - AG 2009) BNP Paribas 67

Actionnariat 2006 : Investisseurs institutionnels 69,30 %, Axa 5,50 %, salariés 5,20 %. 2008 : Une fois tenu compte du rachat de certaines activités du bancassureur Fortis par BNP Paribas, les États belge et luxembourgeois détiennent respectivement 11,7 % et 1,1 % du capital de la banque française. Avril 2009 : L'État français devient le premier actionnaire de BNP Paribas avec 17 % du capital. L'État belge, au travers de la SFPI-FPIM, est le deuxième actionnaire avec 11,7 % du capital. Février 2011 : Les actionnaires notables sont les investisseurs institutionnels (65,90 %), la SFPI-FPIM (10,80 %) et AXA (5,20 %). 5,60 % des parts sont détenus par les salariés et 5,40 % par les actionnaires individuels. Enfin, 0,30 % sont détenus en autocontrôle[].

Filiales Article détaillé : Liste des filiales de BNP Paribas.

Communication

Identité visuelle

Le logo de BNP Paribas depuis 2000 (conçu par le designer Laurent Vincenti sous la houlette du directeur de la communication Antoine Sire[13]) s'appelle la courbe d'envol. Les étoiles évoquent l'Europe et l'universalité. La transformation des étoiles en oiseaux évoque l'ouverture, la liberté, le développement, la capacité à évoluer et à s'adapter. L'arrondi et le mouvement de la courbe d'envol situent le logo dans l'univers du vivant. Le carré vert symbolise la nature et l'optimisme[14].

Slogans à travers le temps •• 1974-1980 : « Pour parler franchement, votre argent m'intéresse » •• 1980-1988 : « La banque est notre métier » •• 1988-1993 : « BNP c'est gagner » •• 1993-1995 : « Grandissons ensemble » •• 1995-1998 : « À chaque instant on doit pouvoir compter sur sa banque » •• 1998 : « Parlons d'avenir » •• Jusqu'en 2011 : « La banque d'un monde qui change », ainsi que « La banque et l'assurance d'un monde qui change » Aujourd'hui, la stratégie de communication de la banque vise globalement à lancer des campagnes sur le mode d'une histoire à raconter pour le grand public autour d'un slogan fédérateur, un "monde qui change". BNP Paribas 68

Divers

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Mécénat et parrainage

Tennis BNP Paribas parraine divers tournois de tennis, dont le tournoi de Roland Garros depuis 1973, le Masters de Bercy (BNP Paribas Masters), la Coupe Davis et la Fed Cup. Ce parrainage lui permet une visibilité internationale sur des événements fortement médiatisés. En 2010, BNP Paribas lance un site Internet, entièrement dédié au tennis[15]. Mis à part le tennis, BNP Paribas se tourne également vers les échecs et le football ; elle est partenaire de la FFE (Fédération française des échecs) ainsi que du RSC Anderlecht via BNP Paribas Fortis.

Mécénat Placée sous l'égide de la Fondation de France, la Fondation BNP Paribas a pour but de favoriser le dialogue entre le monde bancaire et son environnement culturel ou social. Les projets sont présélectionnés par le secrétariat général de la fondation BNP Paribas et soumis au Comité de mécénat. Le comité décide de la suite à donner aux projets et du montant de l'aide allouée. Le Secrétariat général assure la mise en œuvre et le suivi des actions. Grâce au rapprochement avec Fortis, BNP Paribas est devenu le partenaire de l'Académie des Césars. BNP Paribas est partenaire de nombreux évènements du cinéma : la Quinzaine des réalisateurs, le Festival Cinéma Télérama, le Festival Lumière Grand Lyon, le Festival du Film Policier de Liège, la fête du Cinéma de Rome. BNP Paribas est aussi le premier soutien du Printemps du Cinéma, de la Fête du Cinéma et d'1 Max2ciné.

Histoire de quelques bâtiments de BNP Paribas •• La Maison Dorée À l’emplacement de la Maison Dorée, s’élevait autrefois l’hôtel Choiseul-Stainville où vécu Madame Tallien. Démoli, l’hôtel fut remplacé par le café Hardi, célèbre sous l’Empire, puis par la Maison Dorée, célèbre restaurant parisien pendant près d’un demi-siècle. Même si la date de 1839 figure sur la façade de l’immeuble, on ignore quand fut construit exactement le bâtiment actuel de la Maison Dorée, ainsi appelée à cause des balcons qui ornent toujours sa façade. En 1853, Alexandre Dumas installa au rez-de-chaussée la rédaction de son journal « Le Mousquetaire ». C’est aussi à la Maison Dorée que se tint la dernière exposition des Impressionnistes en 1886. À la fin du Second Empire, l’établissement déclina et un bureau de poste vint prendre la place du luxueux restaurant. En 1976 la BNP entreprit la restauration de la façade de l’immeuble et y installa sa division internationale. La Maison Dorée abrite aujourd’hui des bureaux, un auditorium et une salle de marché de BNP Paribas. Article détaillé : Maison dorée (Paris). • L’Orangerie La rue d’Antin est tracée en 1717 et la construction des Hôtels qui constituent aujourd’hui le Siège de BNP Paribas s’est échelonnée de 1715 à 1725. L’hôtel principal du 3 rue d’Antin, où se trouve l’Orangerie, doit son existence à un parlementaire, Étienne Bourgeois de Boynes, trésorier général de la Banque Royale. Son fils, qui fut ministre de la Marine, demeura longtemps en ces lieux. Vendu en 1754, l’hôtel échoit en héritage aux Gallet de Mondragon et devient alors Hôtel de Mondragon. Pendant la Révolution, l’immeuble est saisi comme « bien national » et la mairie du 2e arrondissement de Paris en devient locataire. C’est dans la salle des mariages, à quelques mètres de l’Orangerie, que fut célébrée en 1796 l’union BNP Paribas 69

de Bonaparte et Joséphine de Beauharnais. Les Mondragon cédèrent l’Hôtel à la Banque de Paris en 1869. Née de la fusion de la Banque de Paris et de la Banque de Crédit et de Dépôt des Pays-Bas, la Banque de Paris et des Pays-Bas, aujourd’hui BNP Paribas, y établit son siège dès sa création en 1872. Dans les années 1960, l’Orangerie fut édifiée sur l’emplacement de la cour de l’hôtel de Mondragon pour accueillir les visiteurs de la Banque, et est devenue le cœur, voire le symbole de BNP Paribas. • Le Marché Saint Honoré En 1613, sur l’actuelle place du Marché Saint Honoré, Marie de Médicis inaugurait un couvent monumental pour des dominicains dits « jacobins ». Pendant la Révolution, le couvent fut fermé et remplacé par le club des Jacobins où se réunissaient les révolutionnaires autour de Robespierre. Après la démolition des bâtiments, on construisit au XIXe siècle quatre pavillons destinés à accueillir un marché qu’ornait une fontaine alimentée par la pompe de Chaillot. Dans les années 1960, cet ensemble fut détruit pour être remplacé par un parking. À la fin de la concession du parking, la mairie de Paris confia un nouveau projet à Ricardo Bofill, architecte catalan dont l’atelier est implanté à Barcelone, Paris et New York. Paribas saisit cette opportunité de rationaliser son implantation dans le quartier de l’Opéra et s’associe au projet. En 1997 s’achève la construction d’un bâtiment de verre clair, renouant avec la tradition du XIXe siècle des passages couverts bordés de boutiques. Le Marché Saint Honoré abrite actuellement les bureaux de la Banque de Financement et d’Investissement (CIB) de BNP Paribas.

L'Association pour l'histoire de BNP Paribas Créée en 1994 sous le nom d’Association pour l’histoire de Paribas, l'Association pour l’Histoire de BNP Paribas [16] s’est donné pour objectif, entre autres, de développer des actions de communication. À l’heure de la « culture d’entreprise » et du développement de la « Business History », l’association, dans la mouvance des comités d’histoire, s’applique à valoriser ainsi ses initiatives en matière historique. Le Siège social de BNP Paribas (16 boulevard des Italiens Paris 9e) est un immeuble monumental Art déco réalisé en 1931 de l'architecte Joseph Marrast. Elle est actuellement présidée par Pierre de Longuemar. La banque BNP Paribas, riche d’un patrimoine archivistique, monumental et artistique, présente en effet un corpus qu’il est essentiel d’exploiter et de valoriser au bénéfice de l’histoire et de la communication du groupe. Les différentes missions de l’association se résument autour de quatre activités principales : encourager la recherche historique et la publication d’ouvrages ou articles relatifs à l’histoire du groupe; utiliser le patrimoine comme vecteur de communication interne et externe; accueillir des étudiants et historiens afin de les orienter dans leurs recherches (fonds d’archives et bibliothèque de l’association) ; et enfin regrouper tous ceux qui s’intéressent à BNP Paribas et à l’histoire de ce groupe.

Responsabilité sociale Les deux axes principaux de BNP Paribas sont : •• La lutte contre les exclusions •• La lutte contre le changement climatique Des entités de BNP Paribas sont certifiées respectant la norme ISO 14001[17]. BNP Paribas a publié en février 2011 une politique relative au financement des centrales nucléaires, qui conditionne ceux-ci à un grand nombre de critères[18]. BNP Paribas 70

BNP Paribas et les filiales offshore BNP Paribas possède 189 filiales dans des paradis fiscaux, dont 22 dans les îles Caïman et 77 à Londres[réf. nécessaire]. En 2010, il est annoncé le désengagement total de la banque des pays inscrits sur la liste grise des paradis fiscaux de l'OCDE, considérés comme non-coopératifs en matière fiscale[réf. nécessaire].

Crise des subprimes Le 9 août 2007, suite à la crise des subprimes, BNP Paribas Investment Partners annonce qu'il gèle temporairement 3 fonds d'investissement de son réseau[19].

Salaire des dirigeants Le salaire de son dirigeant représente 137 fois le salaire médian français[20], ce qui ne lui permet pas l'obtention de l'agrément "entreprise solidaire"[21].

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ BNP?type=Stock [2][2]Les effectifs s'élèvent à selon le site

[3] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=BNP_Paribas& action=edit& section=0 [4] "1900-2000, un siècle d'économie", page 293, aux Éditions Les Echos, coordonné par Jacques Marseille [6][6]Irène Inchauspé, BNP Paribas : la banque "zéro risque", Challenges, , 18 février 2010, page 12.

[8] World's 50 Biggest Banks 2011 (http:/ / www. gfmag. com/ tools/ best-banks/ 11382-worlds-50-biggest-banks-2011. html#axzz1jFNBzfle) selon le classement Global Finance 2011. [9] Voir affaire Gokana

[10] BNP achète l'hôpital Saint-Michel (http:/ / www. lavieimmo. com/ bureau/ bnp-achete-l-hopital-saint-michel-7227. html) Sur le site lavieimmo.com

[11] Les membres du conseil (http:/ / fr/ pid611/ gouvernement-d-entreprise. html#somm8) Sur le site banque.bnpparibas.com

[12] Banque BNP Paribas (http:/ / www. bnpparibas. com/ fr/ nous-connaitre/ conseil-administration. asp) Sur le site bnpparibas.com

[14] BNP-Paribas dévoile son nouveau logo (http:/ / www. strategies. fr/ actualites/ marques/ r58466W/ bnp-paribas-devoile-son-nouveau-logo. html) Sur le site strategies.fr du 25 avril 2000

[15] We are tennis (http:/ / www. wearetennis. com)

[16] http:/ / banque. bnpparibas. com/ fr/ pid677/ association-histoire-bnp-paribas. html

[17] LES ENTITES CERTIFIEES AU SEIN DU GROUPE BNP PARIBAS (http:/ / qualite. bnpparibas. com/ fr/ pid507/ les-certifies. html) Sur le site qualite.bnpparibas.com

[18] BNP Paribas publie une politique destinée à encadrer ses financements de centrales nucléaires (http:/ / www. bnpparibas. com/ fr/ actualites/

developpement-durable. asp?Code=LDIO-8DYN9F& Key=BNP Paribas publie une politique destinée à encadrer ses financements de centrales nucléaires) Sur le site bnpparibas.com

[19] BNP Paribas IP gèle trois fonds (http:/ / www. lesechos. fr/ patrimoine/ sicav/ 300194331. htm)

[20] Chiffre référencé par la SARL de presse Transnationale & Compagnie (http:/ / fr. transnationale. org/ entreprises/ bnp_paribas. php)

[21] au sens de l'article L.443-3-1 du code du travail (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ affichCodeArticle.

do;jsessionid=A4FE1ACB512D266B4F20A3A19D25036F. tpdjo12v_3?cidTexte=LEGITEXT000006072050&

idArticle=LEGIARTI000006650062& dateTexte=20081016& categorieLien=cid) BNP Paribas 71

Bibliographie • Gilbert Guenser, La création de la Banque Nationale de Paris, 1969 • Jacques Dominique, … et à quinze heures le monde entier apprit la naissance de la B.N.P., 1976 • Une banque moderne, histoire de la BNP et de ses deux maison-mères (1848-1966-1985), 1989-1991 • Stéphane Bertrand, La naissance de la Banque nationale de Paris (1962-1972), 1990 • Michel de Robien, Arrêt sur image, 1995 • Raymond Lambert, De la Banque et des Hommes, 1995 •• Étienne Azaïs, ""Mon parcours du combattant à travers la Banque et ses filiales en Afrique et à Madagascar", 1996-1997 • Pierre Ledoux, Journal imprévu d'un banquier. Une aventure, un métier 1943-2000, 2001 • Félix Torres, Banquiers d'avenir. Des comptoirs d'escompte à la naissance de BNP PARIBAS, 2000 • The Role of BNP-Paribas SA in the United Nations Oil-For-Food Program: Hearing Before the Subcommittee on Oversight and Investigations of the Committee on International Relations, House of Representatives, One Hundred Ninth Congress, First Session, April 28, 2005, 2005

Bouygues

48° 52′ 34″ N 2° 18′ 02″ E48.876109, 2.300422 [1] Pour les articles homonymes, voir Bouygues (homonymie). Bouygues Logo Bouygues

Création

Création 1952

Dates clés 1987 : achat de TF1 1996 : lancement de Bouygues Telecom 2006 : prise de participation dans Alstom, suivie d'un accord de coopération

Fondateurs Francis Bouygues

Données clés

Forme juridique Société anonyme avec Direction générale et Conseil d'administration

Action [2] Bourse de Paris, Euronext : EN (compartiment A), indice CAC 40

Slogan Construire notre avenir, c’est notre plus belle aventure

Siège social Paris (France)

Direction Martin Bouygues

Actionnaires Groupe SCDM: 21,1 % Salariés : 23,3 % Autres actionnaires : 55,6 % (2011)

Activité BTP, énergie, immobilier, routes, média et télécommunications

Filiales Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas, TF1, Bouygues Telecom

Effectif 130 927 (31 décembre 2011)

Site web [3] www.bouygues.com Bouygues 72

Données financières

Capitalisation 6,68 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Dette 3 861 millions d'euros (2011)

Chiffre d’affaires 32 706 millions d'euros (2011)

Résultat net 1 070 millions d'euros (2011)

Bouygues est un groupe industriel diversifié français fondé par Francis Bouygues (centralien, 1946) et dirigé par son fils Martin Bouygues. Fin 2011, le groupe Bouygues était implanté dans plus de 80 pays et comptait environ 131 000 collaborateurs.

Histoire

La reconstruction En 1952, Francis Bouygues profite du contexte de reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale pour fonder en région parisienne la société Bouygues (anciennement E.F.B.), spécialisée dans la construction de bâtiments. En 1955, Bouygues se lance dans la construction de cités HLM dans le cadre de programmes largement financés par l'État français, lancés pour subvenir aux besoins grandissants de logements (en partie dans la continuité de l'appel de l'abbé Pierre pendant l'hiver 1954). En 1959 l'entreprise développe la préfabrication industrielle et continue ensuite de profiter des grands projets de l'État, tout d'abord avec le programme autoroutier français des années 1960 qui permet à Bouygues en 1965 de développer un secteur travaux publics et génie civil, puis grâce à l'obtention de marchés prestigieux comme le Parc des Princes, le palais des congrès de Paris (Porte Maillot) ou encore l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (Roissy).

L’internationalisation En 1970 la société est introduite en Bourse. Les années suivantes, Bouygues construit des plateformes pétrolières off-shore, prémices de son internationalisation qui débute réellement dans les années 1980, au moment où la société commence aussi à se diversifier. Cette diversification passe d'abord par la prise de contrôle en 1984 de SAUR, un des principaux groupe de distribution d'eau, et en 1987 de TF1, dont la privatisation a été décidée par le gouvernement. Bouygues procède également, en parallèle, à une intégration horizontale, c'est-à-dire au rachat d'entreprises concurrentes dans le domaine du bâtiment (croissance externe).

La diversification La diversification s'accélère dans les années 1990 avec la création de LCI en 1994, le lancement du troisième opérateur français de téléphonie mobile, Bouygues Telecom, en 1996, et du bouquet numérique TPS pour concurrencer Canal+. Cependant, malgré la diversification, le BTP reste, dans les années 1990, responsable de la moitié du chiffre d'affaires de Bouygues, qui a notamment profité de la politique de grands travaux, initiée durant les années Mitterrand (grande arche de la Défense, Bibliothèque nationale de France, pont de Normandie, stade de France…) ainsi que de grandes commandes à l'étranger (Mosquée Hassan II à Casablanca, palais des congrès de Hong Kong, rénovation de La Mecque, Turkménistan …). Bouygues 73

Métiers Les activités du groupe sont historiquement liées au BTP et à l’immobilier. Un positionnement industriel renforcé dans les années 80 avec le rachat de Colas (construction de routes) ou encore avec la participation en 2006 dans Alstom (énergie & transport). En parallèle, le groupe s’est diversifié dans les médias avec le rachat de TF1 ou les télécoms avec l’obtention de la 3e licence de téléphonie mobile[4].

Construction

Bouygues Construction Article détaillé : Bouygues Construction. Bouygues Construction regroupe les métiers du BTP[5] et de l’électricité (avec sa filiale ETDE). La société est capable de réaliser des projets de grande ampleur, tel que le Stade de France, le Pont de Normandie, le Tunnel sous la Manche... Cependant, le 30 août 2012, Bouygues a dû annoncer qu'il cessait les études préalables pour le grand projet de Liaison Seine-Escaut[6]. Affecté par les résultats en chute de Bouygues Telecom, par la très forte baisse du cours de l'action à la Bourse de Paris et par des tensions sociales liées à un licenciement collectif de plus de 500 personnes, le groupe dont l'actuel président, Martin Bouygues, vient de mettre en vente le yacht personnel qui lui avait livré fin 2010[7], semble traverser des difficultés financières graves et croissantes. En 2011 : •• Part du groupe : 100 % • Chiffre d’affaires : 9,8 G€ • Résultat net (part du groupe) : 226 M€ •• Effectif : 52 018 Bouygues 74

Bouygues Immobilier Article détaillé : Bouygues Immobilier. Bouygues Immobilier est la filiale de promotion immobilière du groupe (fondée en 1956). Elle réalise des projets de logements, des bureaux, des zones commerciales ou encore de l’aménagement urbain, tel que l’ecoquartier Ginko à Bordeaux. En 2011 : •• Part du groupe : 100 % • Chiffre d’affaires : 2,4 G€ • Résultat net (part du groupe) : 120 M€ •• Effectif : 1 583

Colas Article détaillé : Colas (société). Colas (fondée en 1929), est une filiale du groupe, depuis son rachat en 1986. Elle est spécialisée dans la construction et l'entretien d'infrastructures de transport, d'aménagements urbains et de loisirs. En 2011 : •• Part du groupe : 96,6 % • Chiffre d’affaires : 12,4 G€ • Résultat net (part du groupe) : 336 M€ •• Effectif : 62 886

Médias

Groupe TF1 Article détaillé : Groupe TF1. Le Groupe TF1 s’est construit autour de la privatisation en 1986 de la chaîne éponyme TF1. Le groupe audiovisuel, détient à 100 % les chaînes Eurosport, LCI, NT1, TV Breizh, Stylia, Histoire, 80 % de TMC, 50 % de TF6 et de Série Club, et 100 % de l'édition française de presse gratuite, Métro). En 2011 : •• Part du groupe : 43,6 % • Chiffre d’affaires : 2,6 G€ • Résultat net (part du groupe) : 183 M€ •• Effectif : 4 122

Télécoms

Bouygues Telecom Article détaillé : Bouygues Telecom. Bouygues Telecom est fondé en 1994 avec l’obtention de la 3e licence de téléphonie mobile. Avec son offre triple-play, la société est aussi présente dans la téléphonie fixe, la TV et Internet. En 2011 : •• Part du groupe : 89,5 % • Chiffre d’affaires : 5,7 G€ • Résultat net (part du groupe) : 370 M€ •• Effectif : 9 870 Bouygues 75

Énergie - Transport

Alstom Article détaillé : Alstom. En 2006, avec le rachat des 21,03 % de la participation de l’État le Groupe Bouygues est directement devenu l’actionnaire majoritaire d’Alstom. Fondé en 1928, le groupe est spécialisé dans le transport ferroviaire (filiale Alstom Transport), la production électrique (Alstom Power) et la transmission d'électricité (Alstom Grid) En 2011 : •• Part du groupe : 30,75 % • Chiffre d’affaires : 9 389 M€ • Résultat net (part du groupe) : 363 M€ •• Effectif : 92 200

Anciennes filiales • Services : SAUR (services aux collectivités et aux industriels), cédée en novembre 2004 à PAI partners • Construction d'installations pétrolières : Bouygues Offshore (Technologie, fourniture, construction et installations pétrolières), cédée en mai 2002 à Saipem, filiale de l'italien ENI.

Gouvernance Le groupe est une Société anonyme avec une direction générale[8] et Conseil d'administration[9]

Dirigeants • Martin Bouygues, Président-directeur général Direction générale du Groupe • Olivier Bouygues, Représentant permanent de SCDM, Administrateur • Jean-François Guillemin, Secrétaire général • Philippe Marien, Directeur financier (Président de Bouygues Telecom) • Alain Pouyat, Censeur de Bouygues et Directeur général Informatique et Technologies Nouvelles • Jean-Claude Tostivin, Directeur général adjoint Ressources Humaines et Administration Groupe • Pierre Auberger, Directeur de la communication Direction générale Métiers • Yves Gabriel, Administrateur (Président-directeur général de Bouygues Construction) • François Bertière, Administrateur (Président-directeur général de Bouygues Immobilier) • Hervé Le Bouc, Administrateur (Président-directeur général de Colas) • Nonce Paolini, Administrateur (Président-directeur général de TF1) • Olivier Roussat, Administrateur (Président-directeur général de Bouygues Telecom) Bouygues 76

Conseil d'administration • Martin Bouygues, Président-directeur général • Olivier Bouygues, Représentant permanent de SCDM, Administrateur Administrateurs • Patricia Barbizet, Administrateur (Directeur général et administrateur d'Artémis) • François Bertière, Administrateur (Président-directeur général de Bouygues Immobilier) • Monique Bouygues, Administrateur (veuve de Francis Bouygues) • Georges Chodron de Courcel, Administrateur (Directeur général délégué de BNP Paribas) • Lucien Douroux, Administrateur (ancien Président du Conseil de surveillance de Crédit Agricole Indosuez) • Yves Gabriel, Administrateur (Président-directeur général de Bouygues Construction) • Patrick Kron, Administrateur (Président-directeur général d'Alstom) • Hervé Le Bouc, Administrateur (Président-directeur général de Colas) • Helman le Pas de Sécheval, Administrateur • Colette Lewiner, Administrateur (Conseiller du Président de Cap Gemini) •• Sandra Nombret, Administrateur représentante des salariés actionnaires • Nonce Paolini, Administrateur (Président-directeur général de TF1) • Jean Peyrelevade, Administrateur (Président du conseil d'administration de Leonardo & co) • François-Henri Pinault, Administrateur (Président-directeur général de PPR) •• Michèle Vilain, Administrateur représentante des salariés actionnaires • Anne-Marie Idrac, Administrateur Censeur • Alain Pouyat, Censeur de Bouygues et Directeur général Informatique et Technologies Nouvelles

Chiffres

Données financières

Données financières en millions d'euros

Années 2001 (NF) 2002 2003 2004 (IFRS) 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires 254646 22 247 21 822 20 815 23 983 26 408 29 588 32 713 31 353 31 225 32 706

EBITDA 1 680 2 260 2 415 2 690 3 505 3 279 3 601 3 827 3 616 3 330 3 242

Résultat net part du groupe 344 666 450 909 832 1 246 1 376 1 501 1 319 1 071 1 070

Dette nette 1 124 3 201 2 786 1 680 2 352 4 176 4 288 4 916 2 704 2 473 3 862

Capacité d'autofinancement 3 151 3 519 3 615 3 430 3 244 3 325

Salariés 126 560 118 892 124 300 113 334 115 441 122 561 136 700 145 150 133 971 133 456 130 827

Source :' OpesC [10] et Bouygues[11] Bouygues 77

Données boursières

Données boursières au 31 décembre

Années 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Capitalisation boursière en millions d'euros 16 300 19 800 10 400 12 900 11 800 7 666

• Actions cotées à la bourse de Paris, Euronext Paris (compartiment A) • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000120503

Répartition du capital (31 décembre 2011) • SCDM (Martin & Olivier Bouygues) : 21,1 % (29,6 % des droits de vote) •• Salariés : 23,3 % (28,1 % des droits de vote) •• Autres actionnaires français : 19,5 % (16,5 % des droits de vote) • Autres actionnaires étrangers : 36,1 % (25,8 % des droits de vote)[12] En 2006, le journal The Economist rapporta une série de transactions complexes entre 1989 et 1997, qui permirent à Martin et Olivier Bouygues de prendre des participations dans l'entreprise, au détriment d'autres actionnaires[13]. En novembre 2011, le groupe à lancé une OPRA de ses propres actions. Un total de 163 121 437 actions a été présenté à l'OPRA et 41 666 666 (soit 11,69 % de son capital) pour 1,25 milliard d’euros ont été racheté par le groupe[14].

Implantation En 2011, le Groupe (hors Alstom) présent dans plus de 180 pays comptait 130 827 salariés et un chiffre d’affaires de 32 706 M€[15]. Bouygues 78

France Avec 76 970 salariés et 69 % du chiffre d’affaires réalisé, la France reste le pays où le groupe est le plus présent, avec ses filiales Colas (38 338 personnes), Bouygues Construction (23 091 pers.), Bouygues Immobilier (1 515 pers.), Bouygues Telecom (9 866 pers.) et TF1 (3 818 pers.). Dans la branche construction, les références sont nombreuses, en logement, en immeubles de bureaux, en centres commerciaux, en ponts, en hôpitaux… • Chiffre d’affaires (2011) : 22,6 G€ (69 %) •• Effectif (2011) : 76 970

Europe (hors France) L’Europe (hors France, mais avec Russie) avec 14 % de son chiffre d’affaires est la 2e zone d’implantation du groupe. Bouygues Construction (6 683 pers.) et Colas (10 046 pers.) en sont les principaux artisans. • Chiffre d’affaires (2011) : 4,4 G€ (14 %) •• Effectif (2011) : 17 081

Amérique du Nord L’Amérique du Nord (hors Amérique centrale) avec 8 % de son chiffre d’affaires est la 3e meilleure implantation du groupe, représentée presque exclusivement par Colas (5 090 pers.). • Chiffre d’affaires (2011) : 2,5 G€ (8 %) •• Effectif (2011) : 5 543 Bouygues 79

Amérique du Sud Le groupe est peu implanté en Amérique du sud et Amérique centrale avec seulement 145 M€ de chiffre d’affaires, réalisé principalement par Bouygues Construction (135 M€). • Chiffre d’affaires (2011) : 0,1 G€ (0 %) •• Effectif (2011) : 943

Asie-Pacifique La zone Asie-Pacifique représente 5 % du chiffre d’affaires du groupe, réalisé par Bouygues Construction (12 146 pers.) et Colas (943). • Chiffre d’affaires (2011) : 1,5 G€ (5 %) •• Effectif (2011): 13 448 Controverse du Turkménistan : En septembre 1996, une émission de TF1, dont Bouygues est l'actionnaire principal, met en scène une interview du dictateur turkmène Saparmyrat Nyýazow par Jean-Claude Narcy où sont présents quatre chefs de grandes entreprises dont Martin Bouygues. Cette émission, révélant la collusion et le mélange des genres entre les hautes sphères médiatiques, économiques et politiques, ne sera jamais diffusée. En effet, le président à vie du Turkménistan y insiste sur ses relations d'amitié avec Martin Bouygues et sur les rencontres fréquentes qu'ils entretiennent. Après son décès en décembre 2006, Saparmyrat Nyýazow est enterré dans le mausolée familial construit par le groupe de BTP Bouygues[16] à Kiptchak.

Afrique / Moyen-Orient Avec un démarrage de l’implantation dès les années 60, l’Afrique est la première terre d’implantation du groupe. La zone Afrique/Moyen-Orient représente 4 % du chiffre d’affaires du groupe, réalisé par Bouygues Construction (8 076 pers.) et Colas (8 128 pers.). • Chiffre d’affaires (2011) : 1,5 G€ (4 %) •• Effectif (2011): 16 842

Divers

Mécénat Le Groupe a orienté les efforts de mécénat sur l’éducation, le social et la recherche médicale. Chaque entité a sa fondation d’entreprise[17] : • La Fondation d'entreprise Francis Bouygues (2005) (Groupe Bouygues) soutient avec une bourse d’étude les lycéens méritants pour les aider à poursuivre des études supérieures ambitieuses. • Terre Plurielle (2008) (Bouygues Construction) a pour objet d’apporter son soutien financier à des projets parrainés par des salariés visant à favoriser l’accès à la santé, l’éducation et l’insertion des populations en difficulté (France et international). • La Fondation d’entreprise Bouygues Immobilier (2009) a pour objectif à rendre la ville plus humaine en mettant l’architecture et l’urbanisme au service de l’environnement et de la solidarité. • La Fondation Colas (1990) a pour vocation de promouvoir la peinture contemporaine par l’acquisition de toiles. La collection rassemble plus de 300 toiles. • La Fondation d’entreprise TF1 cherche à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes issus de quartiers fragiles dans les métiers de l’audiovisuel. • La Fondation d’entreprise Bouygues Telecom mène des projets destinés à informer ou à créer du lien. Elle intervient dans la protection de l’environnement (Surfrider Foundation Europe), le soutien aux personnes en difficulté médicale ou sociale (association Petits Princes) et la promotion de la langue française (Prix Nouveau Bouygues 80

Talent).

Compagnonnage Crée en 1963, par Francis Bouygues l’ordre des compagnons du Minorange est une organisation de compagnonnage interne au groupe, qui a pour objectif de fidéliser et récompenser ses meilleurs ouvriers. En 2010, l’ordre du Minorange compte 1 105 membres répartis en 17 ordres[18]. Au sein de Colas, l’ordre des compagnons de la route regroupe 875 membres[19].

Siège Social Le siège social de l'entreprise Bouygues se trouve au 32 avenue Hoche à Paris. Le siège social de Bouygues construction (Challenger) se trouve à Guyancourt dans les Yvelines.

Flotte aérienne Pour transporter ses dirigeants, Bouygues dispose de jets privés : un Hawker 800XP immatriculé LX-GBY et un Bombardier Global Express[20].

Procès en diffamation du Canard enchaîné Dans son édition du 7 décembre 2011, le Canard enchaîné révèle qu'une information judiciaire pour corruption et trafic d'influence était ouverte depuis février 2011 sur d'éventuelles malversations lors de l'attribution au groupe Bouygues du chantier du futur siège du ministère de la Défense dans le quartier Balard dans le 15e arrondissement de Paris[21]. S'estimant diffamé, le groupe a assigné l'hebdomadaire satirique en diffamation et lui réclame la somme de 9 millions d'euros. La 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris rend sa décision le 14 mars 2012[22]. Si le jugement considère qu'il y a bien des propos "diffamatoires", il considère "le bénéfice de la bonne foi" aux journalistes, le groupe Bouygues devant verser 6 000 euros pour remboursement de frais de justice à l'hebdomadaire satirique[23].

Bibliographie •• David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Éditions Danger Public, 2006. Sur les relations entre l'entreprise et le Turkménistan. •• A. Barbanel, Bouygues. L'empire moderne, Ramsay, 1987. L'ascension de Francis Bouygues. •• Elisabeth Campagnac, Citizen Bouygues - L'histoire secrète d'un grand patron, Belfond, 1988

Références

[1] http:/ / toolserver. org/ ~geohack/ geohack. php?pagename=Bouygues& language=fr& params=48. 876109_N_2. 300422_E_

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ EN?type=Stock

[3] http:/ / www. bouygues. com

[4] LE GROUPE BOUYGUES au 31 décembre 2011 (http:/ / www. bouygues. com/ fr/ le-groupe/ qui-sommes-nous-/ organigramme-simplifie/

organigramme-simplifie/ ) Sur le site bouygues.com [5][5]activités historiques du Groupe Bouygues dès 1952

[6] http:/ / www. courrier-picard. fr/ courrier/ Actualites/ Info-regionale/ Bouygues-lance-une-bombe

[7] http:/ / www. telegraph. co. uk/ finance/ newsbysector/ transport/ 9506273/

French-industrialist-Martin-Bouygues-puts-luxury-yacht-up-for-sale-at-67. 5m. html

[8] Groupe Bouygues - Dirigeants (http:/ / www. bouygues. com/ fr/ le-groupe/ gouvernance/ dirigeants/ dirigeants/ )

[9] Groupe Bouygues - Conseil d'administration (http:/ / www. bouygues. com/ fr/ le-groupe/ gouvernance/ conseil-d-administration/

conseil-d-administration/ )

[10] http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=BOUYGUES

[11] Rapport Annuel 2011 - Bouygues (http:/ / www. bouygues. com/ finances-actionnaires/ publications/

rapports-annuels-documents-de-reference/ ) Bouygues 81

[12] Structure du capital et répartition des droits de vote (http:/ / www. bouygues. com/ fr/ finances-actionnaires/ informations-financieres/

structure-du-capital/ structure-du-capital/ ) [13] "Special Report: Bouygues", The Economist, December 2nd 2006

[14] Communiqué de presse OPRA (http:/ / www. bouygues. com/ document/ ?f=accueil/ fr/ opra_bouygues. fr. pdf) Sur le site bouygues.com 15 novembre 2011

[15] Bouygues dans le monde (http:/ / www. bouygues. com/ fr/ le-groupe/ bouygues-dans-le-monde/ bouygues-dans-le-monde/ )

[16] Article sur la mort de Nyýazow dans Le Monde (http:/ / www. lemonde. fr/ web/ article/ 0,1-0,36-847921,0. html)

[17] Mécénat dans le groupe (http:/ / www. bouygues. com/ fr/ mecenat/ le-mecenat-chez-bouygues/ le-mecenat-chez-bouygues/ )

[18] L'ordre du Minorange (http:/ / www. bouygues. com/ fr/ carrieres/ les-hommes-et-les-femmes/ les-ordres-de-compagnons/

les-ordres-de-compagnons/ )

[19] Compagnon de la route de Colas (http:/ / www. colas. com/ fr/ developpement-durable/ nos-enjeux-strategiques/ notre-capital-humain/

prevention--sante-940046. html)

[20] Martin Bouygues craque aussi pour le Bombardier Global Express (http:/ / www. journaldunet. com/ economie/ transport/ selection/

les-jets-des-grands-patrons/ martin-bouygues-craque-aussi-pour-le-bombardier-global-express. shtml) Sur le site journaldunet.com

[21] L'Expresss, "Pentagone français": Le Canard Enchaîné, assigné par Bouygues, défend son enquête, 18 janvier 2012. (http:/ / www.

lexpress. fr/ actualites/ 1/ economie/ pentagone-francais-le-canard-enchaine-assigne-par-bouygues-defend-son-enquete_1072941. html) Sur le site lexpress.fr, 18 janvier 2012.

[22] Le Monde, "Pentagone français": "Le Canard enchaîné", assigné par Bouygues, défend son enquête. (http:/ / www. lemonde. fr/ societe/

article/ 2012/ 01/ 18/ pentagone-francais-bouygues-face-aux-revelations-du-canard-enchaine_1631133_3224. html) Sur le site lemonde.fr , 18 janvier 2012

[23] Libération, Diffamation : Bouygues débouté face au "Canard enchaîné". (http:/ / www. liberation. fr/ medias/ 01012395964-diffamation-bouygues-deboute-face-au-canard-enchaine) Sur le site liberation.fr, 14 mars 2012

Capgemini

Capgemini

Création

Création 1967

Fondateurs Serge Kampf

Données clés

Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration

Action [1] Euronext : CAP

Slogan People matter, results count.

Siège social 11 rue de Tilsitt 75017 Paris (France)

Direction Paul Hermelin Président Directeur général

Activité SSII

Produits Conseil en management, Intégration de systèmes, Infogérance Services informatiques de proximité

Filiales Sogeti, Capgemini Consulting

Effectif 119 707 (2011) (38 363 en Inde et autres off-shore)

Site web [2] Capgemini Capgemini 82

Données financières

Capitalisation [3] 5,14 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires 9,693 milliards d'euros (2011) + 5,6 %

Résultat net 404 millions d'euros (2011) + 44,3 %

Capgemini est la deuxième SSII dans le secteur des services informatiques en France derrière IBM Global Services[4] et est parmi les 5 premiers mondiaux en externalisation[5]. Elle a été créée par Serge Kampf le 1er octobre 1967 à Grenoble (France) sous le nom de Sogeti (Société pour la gestion de l'entreprise et traitement de l'information)[6].

Histoire

1967-1975 : Sogeti • 1er octobre 1967 : Création à Grenoble de l'entreprise Sogeti par Serge Kampf, ancien directeur régional de Bull. Sogeti compte alors 5 employés, tous venus de chez Bull et propose dans la région Rhône-Alpes de l'assistance technique pour le démarrage des ordinateurs et la mise en œuvre de programmes de gestion. • Fin 1967-1968 : Quelques semaines à peine après la création de Sogeti, tensions grandissantes entre les 13 petits-actionnaires. La plupart des actionnaires fondateurs quittera le groupe en 1968 (dont Pierre Pasquier, fondateur de Sopra Group). Serge Kampf récupère près de 84 % du capital. • 1970 : Création de Hermès Informatique, filiale d'infogérance d'infrastructures commune à Sogeti et Cofradel. Cette même année, la société lyonnaise des dépôts, les Docks lyonnais et le groupe Le Dauphiné Libéré rentrent au capital d'Hermès Informatique • 1970 : Acquisition de la Solame (Société lyonnaise d'applications mécanographiques), société d'informatique spécialisée dans le traitement à façon (externalisation de la comptabilité...) • 1971 : Solame, Hermès Informatique et la société Infor, fusionnent pour donner naissance à la société Eurinfor, spécialisée dans l'externalisation des services informatiques (infogérance). Eurinfor devient une entreprise 2 fois plus importante que Sogeti qui est un des principaux actionnaires. • 1973 : La délégation à l'Informatique (structure de l'État chargée de favoriser le développement du secteur de l'informatique) pousse la filiale informatique du CEA, la Cisi, (Compagnie internationale des services informatiques) à prendre une participation de 34 % dans Sogeti et Eurinfor, afin de constituer un leader important français dans les services informatiques. Ce rapprochement sera difficile, et Serge Kampf qui veut garder son indépendance et la majorité du capital, s'engage en contrepartie à céder à terme sa participation dans Eurinfor à la Cisi. • 1971 : Création de la filiale Sogeti-Formation. • Mars 1973 : En toute discrétion, Serge Kampf rachète à titre personnel (et non pas via Sogeti), la participation à 15 % de la banque La Henin (groupe Suez) dans l'un de ses principaux concurrents, le groupe CAP (Centre d'analyse et de programmation), fondé en 1962. L'arrivée de Serge Kampf dans le capital provoque de graves tensions au sein du CAP, aggravant les conflits entre les actionnaires, conflits qui avaient déjà poussé la banque la Henin à vendre sa participation. • Juillet 1973 : Excédé par les tensions au CAP, l'ancien président de celui-ci, Bertrand Asscher, vend sa participation de 34 % dans le CAP à Sogeti. Sogeti et Serge Kampf détiennent alors seulement 49 % du capital du CAP, mais sont le premier actionnaire de la SSII. • Mars 1974 : Fatigué des conflits au sein du CAP, les deux autres actionnaires cèdent leur part à Sogeti. • 5 juin 1974 : CAP et Sogeti fusionnent pour donner Cap Sogeti. Capgemini 83

• Septembre 1974 : Acquisition de Gemini Computer Systems, une SSII présente en Europe mais aux capitaux américains. Au milieu des années 1970, à l'aube de la naissance de Cap Gemini, l'activité du groupe tourne autour de quatre grands types d'activités : • l'infogérance (appelé alors Facilities Management) avec Eurinfor (leader en France), • l'assistance technique (qualifié alors péjorativement de body shopping) : mise à disposition d'analystes programmeurs et d'ingénieurs, •• le conseil en organisation, •• les activités de traitement et d'exploitation (saisie et traitement de données).

1975-1991 : Expansion du groupe Cap Gemini Sogeti (CGS) • 1er janvier 1975 : Fusion de Cap Sogeti et Gemini Computer Systems pour donner naissance au groupe Cap Gemini Sogeti (CGS) qui devient la première SSII en France à l'époque (180 millions de francs de chiffre d'affaires, 1850 salariés) • Aout 1975 : Avant son rachat par Sogeti, le CAP s'était développé à l'international avec la création quelques années auparavant avec une SSII anglaise, s'appelant également Cap (CAP UK) d'une filiale commune CAP Europe dont le groupe français Cap (Cap France) détenait 42,5 % du capital. Mécontent du rapprochement de CAP France avec Sogeti, CAP UK se dispute avec Cap Gemini Sogeti la participation dans Cap Europe, qui est présente dans quatre pays européens dont les Pays-Bas, qui était la plus grosse entité de Cap Europe. L'entité néerlandaise décide de faire passer un oral afin de choisir quel option choisir (celle de CAP UK ou celle de Cap Gemini Sogeti). Finalement, le choix se porte sur le groupe français, qui promet une certaine indépendances aux filiales de CAP Europe. • 1975 : Conformément à ses engagements auprès de la Cisi, le groupe se sépare de ses activités d'infogérance (Eurinfor). • 1976 : Le groupe entre dans le capital de Bossard Consultants, qui compte parmi ses responsables Jean-René Fourtou. • 1977 : Le groupe essaye de se séparer de la Cisi, son encombrant actionnaire à 34 %, qui est à la fois un concurrent du groupe Cap Gemini Sogeti. Une tentative de rapprochement avec EDS est envisagé. • 1978 : Après l'échec du rapprochement avec EDS, création de la première filiale aux États-Unis (Cap Gemini Inc). • 1979 : Le groupe fait appel à Jacques Séguéla pour trouver un nom plus commercial et international. Les propositions telles que Sogecap ou International Computer Services ne sont finalement pas retenues et le groupe garde son nom. • 1980 : Le groupe crée Cap Gemini Logiciel, filiale dédiée aux activités télématiques qui participera dans un consortium à la création de l'annuaire électronique sur Minitel. • 1981 : Cap Gemini Inc rachète la SSII américaine DASD. Cette acquisition est pour l'époque la plus grosse acquisition d'une SSII américaine par des européens. • 1981 : La Cisi, vend sa participation de 34 % dans Cap Gemini Sogeti à un pool Bancaire. • 1981 : Le groupe veut rentrer en Bourse, mais l'arrivée de François Mitterrand qui veut lancer un programme de nationalisation et interdire les sociétés d'intérim, auxquelles sont assimilées les SSII, retarde ses ambitions. • 1982 : Le groupe atteint 1 milliard de francs de chiffres d'affaires (dont 50 % à l'étranger). • 1983 : Cession des activités de saisies informatiques et de la Sorinfor (prestations machines). Le groupe se concentre sur les activités intellectuelles. • 1983 : La CGIP (holding d'Ernest-Antoine Seillière) acquiert pour 200 millions de Francs, les 34 % du capital autrefois détenu par la Cisi. • 1983 : Jacques Stern actionnaire à 34 % de la SSII Sesa (société de services et de systèmes informatiques), est nommé à la direction de Bull, nationalisé par l'État, il vend sa participation à Cap Gemini Sogeti, qui prend ainsi Capgemini 84

le contrôle d'une société autrefois de systèmes complexes pour l'armée, les télécommunications et les transports, et qui est très présente dans les nouveaux métiers que sont l'intégration de systèmes et les réseaux de transmissions de données. • 1984 : L'anglais devient la langue officielle du groupe • 1985 : Introduction de Cap Gemini à la Bourse de Paris. Le groupe ouvre son capital à hauteur de 10 %, la demande porte sur 40 millions d'actions à 650 francs, soit 123 fois l'offre disponible. À tel point que les autorités boursières demandent une hausse du prix de souscription d'une action qui passe alors à 875 francs. • 1985 : Le groupe double sa taille aux États-Unis avec l'acquisition des services informatiques de CGA Computers • 1987 : CGE (Alcatel) actionnaire à 51 % de SESA (Société d'Étude des Systèmes d'Automation) est privatisé, et vend pour un montant non révélé sa participation dans la SESA, qui permet à Cap Gemini Sogeti d'accroître son chiffre d'affaires d'un milliard de francs. Les activités françaises prennent le nom de Cap Sesa, le groupe porte toujours le nom de Cap Gemini Sogeti • 1988 : fusion le 1er janvier de Cap Sogeti (environ 3.800 salariés) et de SESA (environ 1.200 salariés). • 1988 : Le groupe IBM tente de racheter Cap Gemini Sogeti, leader européen et numéro 5 mondial des services informatiques, où IBM est encore peu présent. Bien que les négociations soient poussées, elles n'aboutissent pas. • Avril 1988 : Le groupe Cap Gemini Sogeti prend une participation dans Sema-Metra pour entraver sans succès le projet de fusion entre Sema-Metra et CAP Scientific. • 1989 : Le groupe réalise 7 milliards de francs de chiffres d'affaires et emploie 12 000 collaborateurs. • Juin 1990 : Le groupe organise à Marrakech une rencontre des managers. Ces derniers sont appelés à voter pour le choix stratégique du groupe. • 1er scénario : renforcement du groupe dans ses métiers de bases, meilleure coordination de ses prestations. • 2e scénario : convergence des métiers, développement de la gamme de services dans chaque pays où le groupe est implanté. • 3e scénario : faire du goupe Cap Gemini Sogeti l'un des 3 ou 4 leaders mondiaux des services informatiques en le renforçant là où il est peu présent (Angleterre, Allemagne), en externalisant (infogérance autrefois abandonné), et en le réorganisant autour d'une direction à la fois géographique et par secteurs d'activités économiques. Ce scénario entraînerait un risque de faire perdre l'indépendance au groupe. Le premier scénario recueille 12 % des suffrages exprimés, le second 37 % et le troisième, 51 % des suffrages. • 13 juillet 1990 : Acquisition de SCS, la 2nde SSII allemande derrière Debis SystemHause (groupe Daimler-Benz). • 18 juillet 1990 : Acquisition pour 2 milliards de francs, auprès du groupe Britannique Pressey, de Hoskyns, leader européen de l'infogérance employant plus de 3500 salariés. • 23 juillet 1991 : Cap Gemini Sogeti recherche depuis 1989, un actionnaire industriel stable. Des contacts sont pris avec France Télécom, et ATT. Finalement Daimler-Benz entre à 34 % dans le capital du groupe à travers un montage financier complexe et évolutif. Beaucoup voit dans cette entrée au capital, la chronique d'un rachat annoncé. • 1991 : Création de Gemini Consulting (fusion des différentes acquisitions du groupe dans le domaine du conseil dans une holding : United Research, Mac Group, Gamma International) regroupant 1 400 consultants dans le monde. Capgemini 85

1992-1997 : Le groupe se réorganise dans un contexte difficile • 1992 : Cap Gemini SCS (Allemagne) et la division prestations informatique de Debis SystemHause, du groupe Daimler-Benz fusionnent pour donner naissance à Cap Debis • Juillet 1992 : après 20 ans de croissance rapide (15 à 20 % par an), le secteur informatique s'essouffle, la croissance du secteur se ralentit, et la concurrence des géants américains devient dangereuse. Le groupe lance le plan Genesis, le modèle d'agences locales perd de son pouvoir au profit d'une organisation globale, homogène et uniforme au niveau mondial. Le plan sera confié à Gemini Consulting et coûtera un investissement de 150 millions de dollars. • 1993 : mise en place du programme Genesis qui met en place une organisation uniforme au niveau mondial (aujourd'hui abandonné) structuré de la manière suivante : •• division support (comptabilité, RH, communication) • divisions opérationnelles regroupées par secteurs géographiques (SBA : Strategic Business Area) elle-même divisée en d'autres divisions : • Market Developpement Unit (MDU) : fonctions commerciales auprès d'un secteur donné • skill-center (centre de services) : réalisations des prestations informatiques d'un secteur donné et commercialisées par les MDU. • 1995 : après trois années de pertes, le groupe affiche un bénéfice de 52 millions de francs. • 1995 : lancement du programme Convergence, visant à rapprocher les fonctions de conseil et techniques, qui débouchera à la création en 1997 de GMU (Global Market Unit) : pôles transnationaux mélangeant les activités conseils et techniques autour de secteurs donnés. • 1996 : pour suivre les ambitions de globalisation du plan Genesis, le groupe change de nom pour adopter un nom au niveau mondial, le nom de Cap Gemini. Lancement d'une nouvelle Strategic Business Area en Asie, basée à Singapour.

1997 à aujourd'hui : entre crise et croissance • 1997 : le groupe acquiert les 51 % restants du capital de Bossard Consultants, leader français du conseil employant 700 personnes et générant 900 millions de francs de chiffre d'affaires. • 1997 : cession de la participation de Daimler-Benz dans le capital du groupe. La crise économique et du secteur informatique, ainsi que les conflits entre les dirigeants de Cap Gemini et de l'actionnaire allemand, pousseront Daimler-Benz à vendre sa participation alors qu'en 1991, il envisageait clairement de racheter Cap Gemini. La CGIP par un montage financier acquiert la participation de Daimler-Benz et possède du 34 % du capital, seuil limite avant le déclenchement d'une OPA. • 2000 : Acquisition de la branche Consulting d'Ernst & Young, le groupe prend le nom de Cap Gemini Ernst & Young (CGEY). Cette acquisition fera passer l'effectif du groupe de 40 000 à 60 000 personnes. • 2001 : Fusion effective de Cap Gemini, Gemini Consulting et Ernst & Young pour former une seule entreprise Cap Gemini Ernst & Young (CGEY) • 2001 : Lancement en France de la webagency Darestep, inventée par Ernst & Young aux USA en 1998. La webagency a depuis disparu et réintégré les structures traditionnelles du groupe. • 1er janvier 2002 : CGEY (re)crée la filiale Sogeti (réutilisation de la marque autrefois abandonnée) pour commercialiser ses activités d'assistance technique et de services informatiques de proximité (son premier cœur de cible) aux entreprises au niveau local et aux grandes entreprises ayant besoin de prestations ponctuelles au niveau local. • 2002 : Lancement du plan stratégique LEAP (Leadership Expansion Alignment Portofolio) qui prévoit • la montée en puissance de l'activité infogérance (22 % du CA en 2002, 40 % en 2007), aux revenus récurrents. •• développement des capacités offshore et du concept commercial de Rightshore Capgemini 86

•• développement des services informatiques de proximité (marges plus importante, moins sensibles aux cycles économiques) •• nouvelles suppressions d'emplois : 10 % des effectifs du groupe (5500 personnes). • Octobre 2003 : OPE sur Transiciel et fusion avec Sogeti, l'entité dédiée aux services de proximité double de taille. • 15 avril 2004 : Le groupe change une nouvelle fois de nom et prend sa dénomination actuelle : Capgemini (en un seul mot). La licence de marque Ernst & Young obtenue lors de l'acquisition de la branche Consulting du groupe Ernst et Young prenant fin en 2004. • 2004 La CGIP vend sa participation dans le groupe. • 2005 : L'activité consulting est à nouveau filialisée pour former Capgemini Consulting. • 2005 : Réorganisation de l'activité américaine (plan Booster) : nouvel organisation, nouveau système de managment. • 2005 : Lancement du plan MAP (Margin Accélération Plan) visant à redresser la rentabilité de l'activité infogérance : réduction des coûts, développement de l'offshore et de la TMA, renégociation des contrats déficitaires, recherche de contrats de plus petites tailles. • 2007 : Acquisition de Kanbay International, une SSII américaine dont la production se fait principalement depuis l'Inde afin de renforcer ses offres offshore (développement de systèmes d'informations dans les pays à bas coût). • 2007 : Lancement du plan stratégique i3 (industrialisation, innovation, intimité client) destiné à accroître la rentabilité du groupe et la pérennité de son activité, souvent soumise aux cycles économiques. • 2009 : Capgemini confirme ses objectifs au premier trimestre 2009[7]. L’annonce de ces résultats stables rassure les investisseurs. • 2009 : Le 9 avril, Capgemini regroupe sous la marque Capgemini Consulting ses activités de conseil à travers le monde[8]. Cette nouvelle entité globale de conseil est dotée de 4000 consultants dans plus de trente pays. • 2009 : Début avril, Capgemini lance une émission d’obligations Océane à hauteur de 500 millions d’euros[9]. Bien perçue par les marchés financiers, l’opération rencontre une forte demande[10]. • 2009 : En mai, Capgemini lance sur internet une campagne de publicité mondiale[11], qui exemplifie la capacité de Capgemini d’aider ses clients face à la crise[12]. • 2011 : En avril, Capgemini acquiert 100 % du capital d'Avantias société créée en 2006 spécialisée dans la mise en place de solutions ECM (Entreprise Content Management)[13]. • 2012 : En avril, Serge Kampf, le fondateur, annonce son départ après 45 ans de collaboration.

Historique de la marque et du logo L'as de pique est présent dans le logo du groupe depuis sa création. Il s'agit d'une référence au bridge, activité que le fondateur du groupe, Serge Kampf, pratiquait assidûment.

Récapitulatif des acquisitions et cessions Le groupe Capgemini, comme beaucoup de ses concurrents, s'est constitué à travers de multiples acquisitions dans tous les secteurs d'activités liés aux services informatiques : consulting, intégration de systèmes, infogérance. Près de 40 acquisitions (petites ou grandes entreprises) ont été réalisées en 40 ans. Acquisitions Capgemini 87

Date Entreprise Pays Remarques/Activité

Février 1970 Solame

Mars 1970 Sorgas

Novembre Infor-Algoe 1970

Août 1971 Perfo-Service

Octobre 1972 Software International

Février 1973 Sesi

Juillet 1973 CAP 15 % du capital

Octobre 1973 Soref

Mars 1974 CAP 100 % du capital

Août 1975 CAP Europe

Décembre Bossard Consultants Conseil en management et stratégie - 51 % du capital / 100 % en 1976 1997

Avril 1980 Data Logic

Janvier 1981 DASD

Mai 1982 Spiridellis & Associates Capgemini 88

Décembre Sesa Intégration de systèmes et Télématique - 35 % du capital 1982

Janvier 1986 CGA Computers

Octobre 1986 Ibat

Novembre Geda 1986

Décembre Sycomm 1986

Juillet 1987 Sesa Intégration de systèmes et Télématique - 100 % du capital

Août 1997 ITMI

Février 1988 AD&GD

Mai 1988 Data Logic

Décembre Hiekkamaki 1988

Janvier 1989 Comp. Act Data Systems

Février 1989 Systemation Inc

Octobre 1989 Merit Systems

Janvier 1990 Gamma International Consulting

Mai 1990 United Research Corp Consulting Capgemini 89

Juillet 1990 SCS

Juillet 1990 Hoskyns Infogérance (leader européen en 1990)

Janvier 1991 Mac Group Consulting (conseil en stratégie)

Février 1992 Volmac Reconnue à l'époque comme la SSII la plus rentable d'Europe

Mai 1992 Programmator

1993 Gruber Titze and Partners

Janvier 1997 Géislogica

Avril 1999 Beechwood

Mai 2000 Ernst & Young Consulting Activités de "consulting" de Ernst & Young (11 milliards $)

Octobre 2003 Transiciel Services informatiques de proximité

Août 2006 Sogeti High Tech GmbH (ex. Future R&D externalisé Engineering (FuE))

2006 SD&M

Septembre Unilever Shared Services (Indigo) Spécialiste du BPO - 51 % du capital 2006

Janvier 2007 InQA.labs Tests et qualité logicielle

Février 2007 Kanbay International Spécialiste des SI financiers très implanté en Inde (1,25 Milliard $)

Février 2007 Software Architects Services informatiques de proximité Capgemini 90

Novembre Network Consulting Group (NCG) 2007

Juillet 2008 Getronics PinkRoccade Business Application Services applicatifs (225 M€) Services

Novembre Empire 2008

Juillet 2009 IACP Informatique et IACP Asia

[14] Septembre CPM Braxis 55 % du capital pour environ 233M€ avec option de rachat en 2010 2013

Avril 2011 AVANTIAS 100 % du capital du leader européen de l'ECM et de l'éditique[réf. nécessaire] (CCM)

Juin 2011 Prosodie 100 % du capital

Les récentes acquisitions en Inde et en Amérique du Sud marquent la stratégie affirmée du groupe, qui désire proposer à ses clients recherchant des coûts réduits, des services informatiques à bas coûts réalisés à l'étranger (offshore). L'Inde représente près de 15 000 collaborateurs pour le groupe Capgemini. Cessions

Date Entreprise Pays concernés Acquéreur

1975 Eurinfor (infogérance) Cisi

1995 Sema-Metra Participation minoritaire (27 % du capital)

2004 Activités de maintenance d'infrastructures EDB Business

2004 Participation dans Vertex Data Centre United Utilities Plc

2005 Activités Healthcare (Santé) Accenture (175 Millions $) Capgemini 91

2005 Capgemini Japan NTT Data (95 % du capital)

2005 Activités de maintenance d'infrastructures Unisys

2006 NIS Europe (infrastructures de réseaux) BT

2006 Working Links (société d'aide au retour à l'emploi)

Métiers et activités Capgemini est l'un des leaders mondiaux dans le domaine du conseil, des services informatiques, et de l'infogérance. Le groupe définit ses métiers en 4 grandes catégories désignées par un sigle en anglais • le conseil en management (Consulting Services - CS) à travers Capgemini Consulting : 4 900 collaborateurs, 8,7 % du CA • l'intégration de systèmes et le développement d'applications (Technology Services - TS) : 36 000 collaborateurs, 38,5 % du CA • l’infogérance (Outsourcing Services - OS) : gestion externalisée de systèmes d'information : 23 300 collaborateurs, 36,6 % du CA • l'assistance technique et services de proximité (Local Professional Services - LPS') à destination des besoins locaux des entreprises à travers Sogeti : 18 400 collaborateurs, 16,2 % du CA La filiale indienne de 40 000 salariés en 2012 devra prochainement dépasser la moitié de l’effectif du groupe[15].

Pôles d'activités Les 4 métiers de Capgemini sont découpés en différents pôles d'activités •• Consulting Services • Conseil en conduite de changement •• Conseil en gestion de la relation client •• Conseil en gestion logistique •• Conseil en stratégie •• Technology Services •• Développement et intégration d'applications •• Transformation des systèmes d'informations (stratégie, architecture) • Business Intelligence : Capgemini est partenaire des grands éditeurs (Teradata, IBM, Oracle). •• Infrastructure et Sécurité •• Changement vers les technologies mobiles •• Open source • Applications Oracle, SAP, Siebel •• Portails applicatifs •• RFID •• Outsourcing Services Capgemini 92

• Application Management (tierce maintenance applicative) •• BPO (externalisation de processus métiers) •• Gestion externalisée des infrastructures •• Gestion externalisée des réseaux et de la sécurité •• Local Professional Services (Sogeti) • Applications Services (Sogeti AS), comprenant un Centre d'Excellence GIS : intégration et développement d'applications •• Infrastructures Services (Sogeti IS) •• High Tech Consulting (Sogeti High Tech)

Structures opérationnelles Le groupe Capgemini s'organise à travers une structure en partie décentralisée •• Division support (finances, RH, marketing...) • Divisions opérationnelles (SBU : Strategic Business Units) • SBU Outsourcing (SBU mondial) • SBU Financial Services (SBU mondial) • SBU Local Professional Services = Sogeti (SBU mondial) • SBU Consulting & Intégration Amérique du Nord • SBU Consulting & Intégration Europe de l'Ouest (Royaume Uni, France, Espagne, Portugal) • SBU Consulting & Intégration Europe continentale & Asie Pacifique Ces divisions opérationnelles (SBU) se décomposent en Business Unit (BU) à vocation régionale, thématique ou technologique (ERP, Business Intelligence, Région Ouest, Région Rhône-Alpes...) Les business units se structurant autour de skill centers (centre de services) destinée à la production et au développement des services informatiques commercialisés.

Présence internationale Le groupe Capgemini est présent dans une trentaine de pays. En 2007, les principaux marchés de Capgemini sont •• le Royaume-Uni : 25,6 % du CA •• la France : 22,6 % du CA •• l'Amérique du Nord : 19,8 % du CA • Benelux : 13,4 % du CA • Allemagne : 6,4 % •• Pays scandinaves : 6,2 % • Espagne : 3,3 % Capgemini 93

Secteurs d'activités Le portefeuille client est réparti en différentes divisions opérationnelles : •• Secteur public : 30 % du CA •• Energie et Utilities (environnement, eau...) : 15 % du CA •• Banque, Finance et Assurances : 15 % du CA •• Industrie, Commerce et Distribution : 30 % du CA •• Télécommunications, Médias et Entertainment : 10 % du CA (notamment avec sa filiale Capgemini Télecom Média Défense)

Organisation de l'entreprise

Direction de l'entreprise • Paul Hermelin : directeur général (rémunération 2009 : 2 330 400 €)[16] •• Nicolas Dufourcq : directeur général adjoint chargé des finances • Alain Donzeaud : secrétaire général & ressources humaines

Conseil de surveillance Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [17] est la bienvenue !

Conseil d'administration • Président : Serge Kampf (rémunération 2009 : 1 492 000 €)[16] • Membres : Daniel Bernard, Yann Delabrière, Jean-René Fourtou, Paul Hermelin, Michel Jalabert, Phil Laskawy, Ruud van Ommeren, Terry Ozan, Bruno Roger, Thierry de Montbrial •• Censeurs : Pierre Hessler, Geoff Unwin, Marcel Roulet

Comité exécutif Le comité est composé des 3 membres de la direction générale et de : • Henk Broeders, Europe du Nord et Asie/Pacifique •• Antonio Schnieder, Europe centrale, Italie, Espagne, Portugal •• Paul Spence, Outsourcing Europe •• Luc-François Salvador, Sogeti

Comité Stratégie et Développement Le comité est composé des trois membres de la direction générale et de : •• Alain Donzeaud, secrétaire général et ressources humaines •• Pierre-Yves Cros, Stratégie et Communication • Gilles Taldu, “Global Delivery” •• Hubert Giraud, Infogérance et B.P.O. •• Salil Parekh, Technologie •• Björn-Erik Willoch, Conseil Capgemini 94

Données financières et boursières

Données financières en millions d’euros (sauf résultat par action et dividende-EUR)

Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Chiffre d'affaires (M. Eur) 5 750 6 235 6 954 7 700 8 703 8 710 8 371 8 697 9 693 10 264

Résultat net part groupe (M. Eur) -197 -359 +141 +293 +440 +453 +178 +280 +404 +370

Fonds propres (M. Eur) 3 350 2 788 2 992 3 697 3 851 3 939 4 213 4 314 xxxx xxxx

Dettes financières (M. Eur) 202 768 1 145 1 160 1 059 1 032 1 328 1 306 yyy yyy

Résultat par action(Eur) a b c 2,03 3,03 3,09 1,16 1,80 2,59 i

Dividende par action(Eur) a b c 0,70 1,00 1,00 0,80 1,00 1,00 i

• Actions cotées à la Bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 • Code Valeur ISIN = FR0000125338 •• Valeur nominale = euro • Nombres d'action au 31 décembre 2007: 145 425 510 titres • Capitalisation au 31 décembre 2006: 6 851 millions d'euros • Actionnaires principaux en 2007 : FMR LLC 7,08 %, Serge Kampf 3,80 %, Fidelity International Limited 2,92 %, Morgan Stanley 1,02 %, Paul Hermelin 0,10 %. On peut noter que la marque du groupe est Capgemini, avec une orthographe en un seul mot. Mais la société holding cotée au CAC 40 porte le nom de Cap Gemini (en deux mots). Capgemini répond aux exigences de conformité du standard financier MSI 20000.

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ CAP?type=Stock

[2] http:/ / www. capgemini. com

[3] Capgemini (http:/ / www. boursorama. com/ cours. phtml?symbole=1rPFP) sur le site de Boursorama, consulté le 07 septembre 2011.

[4] 2ème au niveau du marché français avec 1,93 milliard d'euros dans les services IT en France (http:/ / www. journaldunet. com/ solutions/ ssii/

revenus-france-des-grandes-ssii/ 2e. shtml)

[5] http:/ / www. moneycontrol. com/ news/ business/ capgemini-rankedworlds-top-five-outsourcing-providers_215437. html

[6] http:/ / www. fr. capgemini. com/ about_3/ groupe_presentation/ histoire/

[7] (http:/ / fr. advfn. com/ actualites/ ECHO-BOURSE-Capgemini-T1-montre-resistance-a-la-c_37504651. html/ )

[8] (http:/ / www. usinenouvelle. com/ article/ conseil-capgemini-et-ibm-songent-deja-a-l-apres-crise. 162685)

[9] (http:/ / www. capital. fr/ bourse/ actualites/ capgemini-va-lever-500-millions-d-euros-en-obligations-convertibles-369648)

[10] (http:/ / www. agefi. fr/ articles/ Capgemini-confirme-renouveau-marche-obligations-convertibles-1064977. html)

[11] (http:/ / www. cbnews. fr/ articles/ multimedia/ capgemini-investit-5-m-dans-une-campagne-100-web)

[12] (http:/ / www. youtube. com/ watch?v=DHIUQXdlZyM)

[13] (http:/ / pro. 01net. com/ editorial/ 531080/ capgemini-fait-a-nouveau-des-emplettes-dans-l-hexagone/ ) [14][14]Actu du 02/09/2010 sur BFM radio [15] Sur fond de guerre des prix, Cap Gemini veut s’attaquer à sa pyramide des âges, Le Monde du 14 janvier 2012, page 13.

[16] http:/ / www. edubourse. com/ remuneration/ cap-gemini. php

[17] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Capgemini& action=edit Capgemini 95

Bibliographie

• Tristan Gaston-Breton : La Saga Cap Gemini (2000 - Éditions Point de Mire) - (ISBN 2-914090-00-5) • Capgemini et Merrill Lynch Global Wealth Management: Le World Wealth Report : Étude internationale qui

s’intéresse à la situation et à la place des grandes fortunes sur le marché économique mondial (http:/ / www.

france. attac. org/ spip. php?article10197)

Liens externes

• Site officiel de l'entreprise (http:/ / www. fr. capgemini. com)

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Création 1959

Dates clés 1999, fusion avec Promodès

Fondateurs Marcel Fournier Denis Defforey Jacques Defforey Gustave Badin

Personnages clés Gustave Badin

Données clés

Forme juridique Société anonyme à régime de conseil d’administration (28/07/08)

Action [1] Euronext : CA

Slogan Les prix bas, la confiance en plus

Siège social [2] Boulogne-Billancourt (France)

Direction Georges Plassat

Actionnaires Blue Capital 16,02 % Société générale 7,87 % Amundi Group 4,77 % Autocontrôle 0,54 % Colony Blue Investors 2,23 % Salariés 1,04 % Groupe Arnault 0,76 % Blue Participations et Gestion 1,94 % [3] Autres actionnaires 69,76 % (2011) Groupe Carrefour 96

Activité Grande distribution

Filiales Carrefour, Carrefour Market, Shopi, Supermarchés GB, Carrefour Banque, Carrefour Voyages, toutes les enseignes.

Effectif [4] 471 755 (2011)

Site web [5] www.carrefour.com

Données financières

Capitalisation [6] 14,54 G€ (17 janvier 2013)

Fonds propres 11,77 G€ (2007)

Dette 53,65 G€ (2010)

Chiffre d’affaires 1€ (31/12/2012) 1%

Résultat net 371 M€ (31/12/2011)

Carrefour est un groupe français du secteur de la grande distribution. Devenu en 1999 le numéro un européen de la grande distribution en fusionnant avec le groupe français Promodès, il se hisse en 2010 au 2e rang mondial de ce secteur en termes de chiffre d'affaires derrière l’américain Wal-Mart[7]. Créé en 1959 à Annecy, il est présent en Europe, en Amérique du Sud et en Asie, ainsi que dans d’autres zones du monde sous forme de partenariat local. Pionnier du concept d’hypermarché en 1963[8], il est également présent dans d’autres formats de la grande distribution, essentiellement les supermarchés. Hormis l'enseigne Carrefour, le groupe Carrefour exploite des enseignes, telles que GS, Supermarchés GB, Norte, Shopi, 8 à Huit... Aujourd'hui, le groupe Carrefour rassemble l'ensemble de ses enseignes sous un même nom, Carrefour (ex. : Carrefour Market, Carrefour Express, Carrefour City, etc.).

Historique

1959-1963 : les premiers pas

Carrefour est né d’une rencontre au sein du « Gagmi » (Groupement d'achats des grands magasins indépendants), entre Marcel Fournier, dont la famille est propriétaire d’un grand magasin de nouveautés à Annecy, et les frères Jacques et Denis Defforey[9], dont les familles Badin-Defforey possèdent une maison de gros près de Lagnieu dans l’Ain[10]. Marcel Fournier veut créer un supermarché mais est piqué au vif par les intentions de l’épicier de Landerneau Édouard Leclerc, venu à Annecy à la bourse du travail en novembre 1959 pour faire part de Carrefour à Punaauia, Tahiti son expérience, et qui a déclaré vouloir s’implanter dans la ville. Les centrales d'achat refusant de l'approvisionner, il prend rapidement contact avec la maison Badin-Defforey pour son approvisionnement en produits alimentaires et ouvre, dès janvier 1960 une épicerie de 160 m2 dans le petit sous-sol de son magasin de mercerie rue Vaugelas. Son succès provoque le besoin de grandir, concrétisé par l’ouverture d’un supermarché, en juin 1960, au carrefour de l’avenue Parmelan et de l’avenue André Theuriet, et par une association avec les familles Badin-Defforey pour leurs participations tant en

savoir-faire qu’en capitaux. Ce deuxième magasin prend comme enseigne « Carrefour », du nom de l’immeuble dans lequel se trouve le magasin[11] ou selon une autre version en référence au nom du croisement des rues Sommelier, Groupe Carrefour 97

Vaugelas et de la Poste où se situait son premier magasin[12]. Au vu de son succès, un autre supermarché de 1 000 m2 est ouvert à proximité d'Annecy à Cran-Gevrier en janvier 1963[13]. Lors d'un séminaire de Bernardo Trujillo[14], le « pape de la distribution moderne », aux États-Unis, Marcel Fournier et Denis Defforey puisent leur inspiration. Le 15 juin 1963, Carrefour met en œuvre pour la première fois le concept d’hypermarché (bien que le terme ne soit créé qu’en 1966 par le fondateur de la revue Libre-Service Actualités) en ouvrant le premier[10] dans la région parisienne à Sainte-Geneviève-des-Bois. Celui-ci regroupe les préceptes du théoricien américain : vaste choix, large place à la voiture, dramatisation du lieu de vente, bas prix… Ainsi la superficie est 2 500 m2 et 400 places de parking. Ce concept novateur, jugé avec suspicion, se révèle vite un succès, parce que répondant à la consommation de masse qui se développe en France. Un autre magasin -un supermarché- est ouvert en mars 1964[15] à Villeurbanne en plein centre-ville[16], agrandi plus tard en hypermarché. Le magasin suivant sera un hypermarché de 10 000 m2, aux dimensions démesurées pour 1966, ouvert à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise[17]. Le concept du départ : « Un homme, un terrain »…[réf. souhaitée]

1963-1985 : le temps des entrepreneurs Les premières années, celles de la création et des pionniers, sont maintenant passées et c’est le développement du concept qui s’impose, toujours sous le contrôle de leurs dirigeants-actionnaires, les Deforrey-Fournier. Pendant toute cette période de forte croissance de la grande distribution, ils vont faire croître leur entreprise en s’impliquant directement dans la gestion de l'entreprise. C'est le temps des entrepreneurs. Profitant de l’engouement des consommateurs pour cette nouvelle forme de commerce, l’entreprise se développe rapidement, en se finançant notamment grâce à la trésorerie engrangée entre le passage en caisse — assez rapide — et le paiement à plusieurs semaines des fournisseurs. De PME, elle devient vite un petit groupe, et le 16 juin 1970, Carrefour fait son entrée à la bourse de Paris. À l’image de la grande distribution en France, Carrefour croît donc vite. Et bientôt des voix s’élèvent contre le développement des grandes surfaces, notamment celles des petits commerçants, alors une importante force électorale, par la voix de leur syndicat (CIDUNATI)[18]. En 1973 est donc votée la loi Royer, qui limite les ouvertures de magasins, en les faisant valider par des commissions départementales d’urbanisme commercial. Parallèlement à son développement en France, la société explore de nouveaux marchés et implante des hypermarchés en Belgique en 1969, en Italie (Carugate) en 1972, en Espagne (Barcelone) en 1973, au Brésil en 1975 ou encore en Argentine en 1982. Un essai d'expansion de l'Allemagne (Mayence) 1977 a échoué [Pourquoi ?], en dépit de l'attitude fondamentalement francophile de la population de Mayence. Le développement par ouverture de magasins est une chose, mais Carrefour entend vendre ses propres produits, plus rentables. En 1976, il met dans ses rayons une ligne de produits dits « libres », ne portant pas de marque, avec un packaging sobre et une promotion axée sur la composition avec des prix permanents. Suite de la concurrents de produits sans marque dans les magasins Continent respectant un cahier des charges différent et qui brouillaient l'image des produits « libres », ces derniers prendront finalement la marque de distributeur Carrefour en 1985. Au cours des années suivantes, Carrefour développe une déclinaison de sa marque à d’autres métiers. La carte de paiement Pass est lancée en 1981 ; les Assurances Carrefour sont créées en 1984 ; la filiale Vacances Carrefour est créée en 1991[19].

1985-1998 : d’une grosse entreprise familiale à un géant multinational Après un ralentissement dans sa croissance au début des années 1980, en partie à cause de désaccords au sein des familles historiques, il est décidé en 1985 de recruter pour la première fois un dirigeant à l'extérieur du groupe. C'est Michel Bon, alors l’un des principaux responsables du Crédit agricole, énarque dans une famille d’entrepreneurs, qui devient le PDG en 1990. Carrefour s’implante à Taïwan dès 1989, et en Grèce et en Turquie en 1991. Carrefour change définitivement de profil : la grosse entreprise encore familiale devient grande société française. Groupe Carrefour 98

Jusqu’alors focalisé essentiellement sur la croissance interne, Carrefour effectue en 1991 deux acquisitions d’importance en l’espace de quelques mois. En mars 1991, Carrefour rachète pour 1,05 milliard de francs (160 millions d’euros) le groupe languedocien Montlaur, en dépôt de bilan, par décision du tribunal de commerce de Montpellier[20]. Quelques mois plus tard, le 25 juin 1991, Carrefour déclare son intention de racheter son concurrent Euromarché (et notamment 77 hypermarchés) pour 5 milliards de francs[21], ce qui est réalisé dès l’année suivante. Euromarché avait participé à ce mouvement de concentration en absorbant entre 1980 et 1992 de nombreuses enseignes régionales françaises : Escale, Berthier, Sabeco, Disque Bleu, SND, GEM, Sodima[22]. Michel Bon quitte Carrefour fin 1992. Il est remplacé par Daniel Bernard (jusqu’ici PDG de Metro AG, le géant allemand du secteur), qui a fait toute sa carrière dans la grande distribution. Peu de temps après son arrivée, il solde les participations acquises dans Castorama et dans But, avec des plus-values respectivement d'1,9 milliard et 225 millions de francs (environ 290 et 34 millions d'€)[23], et met fin aux quelques diversifications du groupe pour mieux se consacrer au cœur de métier. Sous son mandat, le groupe prend véritablement sa dimension internationale, et s’implante : • En 1993, en Italie et en Turquie. • En 1994, au Mexique et en Malaisie. • En 1995, en Chine. • En 1996, en Thaïlande, en Corée du Sud et à Hong Kong. • En 1997, à Singapour et en Pologne. • En 1998, en Colombie, au Chili et en Indonésie.

1998-2000 : croissance externe En 1998, Carrefour rachète Comptoirs Modernes, dont il détenait 22,4 %, et met ainsi la main sur environ 500 supermarchés à l’enseigne Stoc, intègrant ainsi le format supermarché, dans lequel il était encore très peu présent[24]. À la suite de cette opération de 19 milliards de francs (environ 2,9 milliards d’€), Carrefour passe de la sixième à la quatrième place mondiale, en devançant Metro et Sears. L’année suivante, en 1999, Carrefour et Promodès annoncent leur fusion pour donner naissance au premier groupe européen et au deuxième groupe mondial de distribution, après Wal-Mart; en partie par crainte d’une OPA hostile de Wal-Mart sur l’une des seules entreprises françaises du secteur dont le capital n’était pas entièrement verrouillé. À cette occasion, la famille de Paul-Louis Halley, patron de Promodès, devient le premier actionnaire du groupe avec 13 %. La société Promodis (future Promodès) avait été créée en 1961 par la fusion des entreprises de deux familles normandes de grossistes dirigées par Paul-Auguste Halley et Léonor Duval-Lemonnier. Une rationalisation des enseignes est alors effectuée. Par exemple, les hypermarchés français Continent de Promodès prennent l’enseigne Carrefour. À l’inverse, les supermarchés Stoc de Carrefour deviennent des supermarchés Champion. Cette stratégie d’enseignes illustre à la fois la prééminence dans chacun des domaines (Carrefour pour l’Hyper, Champion pour le Super), et le fait que ce soit une fusion et non l’absorption de l’un par l’autre. Dans les faits, l’intégration et l’homogénéisation des deux groupes se révèlent un peu plus difficiles que prévu. Clin d’œil de l’histoire, Promodès avait ouvert ses premiers hypers en franchise sous l’enseigne Carrefour, avant de créer sa propre enseigne Continent (tout comme Cora.). En juillet 2000, Carrefour rachète, en Belgique, le groupe GB (Maxi et Super). Carrefour crée sa filiale belge (Carrefour Belgium). L'enseigne Maxi GB devient Carrefour (56 hypermarchés), quant à Super GB, l'enseigne et le concept sont dépoussiérés. Groupe Carrefour 99

2001-2004 : un groupe dans la tourmente Occupé et grisé par une fusion effectuée au sommet des valorisations, et accélérant son développement à l’étranger, Carrefour n’a pas vu une menace peser sur la zone France, principale contributrice à ses résultats : le groupe a perdu des parts de marché, du chiffre d’affaires et de la marge. Ainsi, le groupe publie des résultats jugés peu attrayants et perd peu à peu la confiance des marchés financiers au cours des premières années de la décennie 2000. De fait, le groupe Carrefour perd de sa valorisation boursière, au point de faire l’objet de rumeurs d’OPA par son concurrent Tesco début 2005, qui s'ajoutent aux rumeurs récurrentes d’OPA de la part de Wal-Mart, d’autant plus persistantes que le capital de Carrefour est éclaté. En 2005, Daniel Bernard est remplacé par José Luis Duran, sous la surveillance de Luc Vandevelde, lui-même alors homme de confiance de la famille Halley.

2005-2007 : la rationalisation Dès 2005, le nouveau PDG annonce la cession de nombreuses activités situées dans des pays déficitaires, peu rentables ou pour lesquelles Carrefour n'est pas dans les trois premiers. Carrefour quitte donc le Mexique, le Japon et la République tchèque. À l’inverse, Carrefour se renforce fortement dans certains pays : la Chine, la Turquie ou le Brésil, où il accélère l’ouverture de nouveaux magasins. De cette manière, Carrefour privilégie certains pays-cibles plutôt que disperser ses investissements. Le 24 janvier 2007, dans une interview au Figaro, José-Luis Duran évoque l’avenir et la stratégie de Carrefour et reconnaît explorer des pistes en Russie et en Inde, ainsi que ne pas envisager d’opérations financières lourdes, telles que le rapprochement avec Promodès. Par ailleurs, il indique que le groupe souhaite développer son offre dans de nouveaux services. En 2005, Carrefour vend ses magasins au Japon et au Mexique. En 2006, Carrefour vend ses supermarchés Champion en Chine, pour concentrer ses efforts sur les hypermarchés et le hard-discount. En 2007, plusieurs mouvements dans différents pays ont lieu : le 23 avril, renforcement au Brésil avec l'acquisition pour 825 millions € du groupe d’hypermarchés discompteurs Atacadão (34 magasins, dont 17 dans l’État de São Paulo), devenant leader de la distribution alimentaire dans le pays[25], le 28 avril, vente de la société Carrefour Corée en Corée du Sud. Le 1er juin, vente des hypermarchés Carrefour en Slovaquie. Le 29 juin, acquisition en Pologne de neuf hypermarchés Ahold. Le 16 juillet, acquisition en Espagne - par le biais de Dia - de l'enseigne de hard-discount Tengelmann. Le 27 juillet, vente des hypermarchés au Portugal, mais le groupe conserve ses hard-discounteurs. Le 22 août, vente pour 287 millions € des douze hypermarchés en Suisse à Coop (Suisse) (CA : 504 millions € en 2006, 1,1 % de part de marché, 2 500 employés).

2008-2011 : l'entrée au capital de nouveaux acteurs En 2008, avec l’entrée en force au capital de Blue Capital, qui réunit la société du fonds américain Colony Capital et le groupe Arnault (10 % du capital), un vif débat stratégique naît sur l’opportunité d’externaliser ou non le patrimoine immobilier du groupe. Lors de l’assemblée générale, l'Inde et la Russie sont désignées comme nouvelles cibles d’implantation pour 2008[26]. Le 14 novembre 2008, Lars Olofsson est nommé directeur général par le conseil d'administration du Groupe Carrefour en remplacement de José Luis Duran à partir du 1er janvier 2009. En 2009, au Maroc, Carrefour conclut un accord de franchise avec Label'Vie, une enseigne de grande distribution marocaine de 19 supermarchés, créée en 1985. Le 1er hypermarché sous enseigne Carrefour, ouvre ses portes en février à Rabat-Salé. En avril, ouverture de l'enseigne Dia, branche hard discount en France, développée en Espagne. Ces magasins proposeront des produits marque de distributeur Carrefour (MDD) et des produits Dia, présents dans les magasins Ed. Parallèlement au lancement de Dia, Carrefour teste en France trois nouvelles enseignes situées dans Groupe Carrefour 100

les petites villes[27] : Carrefour Contact, Carrefour City et Carrefour Montagne. En juin, Carrefour lance la gamme Carrefour Discount « des produits de qualité à très bas prix, essentiels au quotidien ». En octobre, Carrefour constitue un centre de design interne dans le but de faciliter la relation avec les clients et de gérer la marque Carrefour[28]. Cela représente une inflexion notable dans le métier traditionnel du distributeur. En 2010, lancement de Carrefour Planet, un nouveau concept d'hypermarché composé de 8 pôles (marché, bio, surgelés, beauté, mode, bébé, maison, loisirs-multimédia) qui sera déployé dans les magasins européens. En dehors de l'Europe, Carrefour lance plusieurs partenariats avec d'autres entreprises de la grande distribution[29] : en Indonésie avec Trans Corp ou Carrefour prend 60 % de participation, en Turquie ou la filiale turque de Carrefour Le groupe Carrefour dans le monde en 2012. acquiert 100 % d'Ipek qui exploite 27 supermarché à Istanbul sous l'enseigne Alpark. Les magasins seront convertis en Carrefour Express et Carrefour Market. En Chine Carrefour acquiert 51 % de Baolongcang, une chaine de 11 hypermarchés dans la région d'Hebei, près de Pékin. À Buenos-Aires, en Argentine, Carrefour ouvre le premier magasin écologique du pays. Ce magasin est conçu et équipé en tenant compte des critères de durabilité et de limitation de l'impact sur l'environnement. Il est équipé d'un système d'éclairage par LED.

En 2011, en Grèce, création de la société Carrefour Marinopoulos SA. Après plusieurs mois de rumeurs, Carrefour se sépare de Dia au 1er juillet 2011, Dia devient indépendant et est coté à la bourse de Madrid. En France, une nette évolution est observée chez les franchisés, leur contrat arrivant à échéance fin 2011 : en Avril 2011, Coop Atlantique annonce quitter le groupe Carrefour pour Système U au 1er janvier 2012. En juin 2011, le groupe Carrefour se sépare de ses filiales hard-discount Ed/Dia, scission en lien avec le manque de succès du concept Carrefour Planet et le désir de se deux principaux actionnaires, le fonds Colony Capital et le Groupe Arnault, de récupérer une partie de leur investissement[30]. Par ailleurs, le groupe a cédé au groupe Casino ses participations thaïlandaises pour 860 millions d'euros afin de pouvoir se déployer en Malaisie[31]. En Décembre 2011, Carrefour annonce qu'il ne renouvèle pas son contrat avec Altis, franchisé du sud-ouest de la France, et le même mois, Carrefour annonce qu'il lance une OPA sur son 1er franchisé français, Guyenne et Gascogne, autre franchisé du Sud-Ouest de la France[32].

2012 : le recentrage des activités Début 2012, Georges Plassat remplace Lars Olofsson à la direction du groupe Carrefour et mène une stratégie de recentrage des activités du groupe sur les marchés où l'enseigne dispose d'une position dominante via la cession des activités dans les pays non stratégiques. Il en résulte la cession des activités de Carrefour en Grèce et à Singapour durant l'été 2012 puis de la vente de ses participations en Malaisie, Colombie et Indonésie durant l'automne[33],[34] pour un montant total de 2,8 milliards d'euros. Groupe Carrefour 101

Métiers du groupe Carrefour intervient sur une grande partie des formats de la grande distribution[35] :

Hypermarché Articles détaillés : Carrefour (enseigne), Hyper Champion et Atacadao. Le format hypermarché représente le cœur de métier historique du groupe et compte encore en 2006 pour près de 60 % du chiffre d’affaires total. Il est présent sur l’ensemble des pays du groupe sous l’enseigne unique Carrefour, et est représenté par plus de 1 000 magasins depuis fin 2006. Les hypermarchés du groupe sont de dimension supérieure à 3 000 m2 pour atteindre jusqu’à 24 400 m2 (Carrefour Portet-sur-Garonne, en France), ceci pour une moyenne de 9 333 m2. Ils proposent de 20 000 à 80 000 références et emploient de 250 à 750 employés. Destinés à une zone de chalandise très large, ils représentent la conception du « tout sous le même toit » ainsi que la définition initiale de la grande distribution : nombreuses places de stationnement, spectacle permanent, bas prix…

Depuis 1998, date du 35e anniversaire des hypermarchés Carrefour, est

Un hypermarché Carrefour à Johor Bahru en organisée chaque année une opération commerciale simultanée dans le Malaisie monde entier sous le nom du Mois Carrefour. Il s’agissait alors de la première opération transnationale de l’enseigne Carrefour et mettant en œuvre à grande échelle les moyens du groupe. Fin 2006, le nombre du millier d’unités dans le monde a été atteint, avec l’ouverture d’un hypermarché à Tongzhou en Chine[36]. Fin 2008, 1302 magasins Carrefour existent dans le monde, dont 231 en France. En 2010, Carrefour lance un nouveau concept d'hypermarchés : Carrefour Planet. À terme, c'est l'ensemble des hypermarchés Carrefour en Europe qui devaient devenir Carrefour Planet. Le déployement du nouveau concept sur l'ensemble des magasins a été abandonné en 2012, avec l'arrivée de Georges Plassat à la tête du groupe.

Supermarché Articles détaillés : Champion (supermarché), Carrefour Market, Carrefour Express, Carrefour Bairro, Supermarchés GB et GS (enseigne). Magasins de taille inférieurs à la première catégorie, pour la plupart de moins de 2 500 m2, les supermarchés du groupe sont présents dans un nombre plus restreint de pays en Europe et en Amérique Latine. Pour le groupe, l’ancrage local et la notoriété sont déterminants pour ce type de formats, raison pour laquelle les enseignes historiques ont été conservées : c’est ainsi le cas de la marque Champion et depuis 2008 Carrefour market en France, de GB en Belgique, de GS en Italie, Gima et Endi en Turquie, Globi en Pologne ou de Norte en Argentine.

Un supermarché Champion Groupe Carrefour 102

En Belgique, l'enseigne Champion n'est pas gérée par Carrefour Belgium. Le groupe carolorégien Mestdagh possède la franchise de l'enseigne depuis 1996. Les supermarchés, présents essentiellement en Région wallonne, s'appellent Champion Groupe Mestdagh. Carrefour y détient 49 % du capital. Le siège du groupe se situe à Gosselies (Charleroi). La marque Champion est également utilisée en Espagne, en Pologne, en Grèce ou au Brésil. Après quelques tests, les essais d’extension en Norvège et en Chine ont été abandonnés en 2005 et 2006. [Pourquoi ?] Concernant cette même marque, elle a disparu dans ces derniers pays, et en France les magasins sont en cours de transformation, avec une disparition prévue fin octobre 2009. Les magasins Champion de Belgique ne sont pour le moment pas concernés par ce changement. Cependant le groupe tend à unifier ses marques de supermarchés sous la bannière Carrefour, à l'encontre de la politique initiale qui réservait ce nom aux seuls hypers. Ainsi, Carrefour Express est en développement, pour capitaliser sur la notoriété de l’enseigne Carrefour. Des tests sont actuellement en cours en Pologne et Turquie, alors que la nouvelle marque est déjà implantée en Espagne. De même en 2007, le groupe a aussi testé une nouvelle enseigne en remplacement des magasins Champion, Carrefour market[37]. 6 supermarchés bretons expérimentent ce concept. Il a pour but de fidéliser les clients grâce à une seule marque : Carrefour ; tout comme son concurrent Casino. Ce passage sous enseigne Carrefour market des supermarchés Champion français devait être entériné au premier trimestre 2008[38], après une période de test qui s'est révélée concluante. L'ensemble des Champion français passent donc sous l'enseigne Carrefour d'ici à fin 2009[39]. La stratégie commerciale pour les supermarchés du groupe consiste à la fidélisation du client ; la carte IRIS pour les supermarchés Champion en étant une illustration.

Hard-discount Articles détaillés : Dia (magasin), Ed (magasin) et Minipreço. Développé initialement après la Seconde Guerre mondiale par les spécialistes allemands Aldi, le format dit hard-discount a été repris par Carrefour à la fin des années 1970 ; il représente un moteur de croissance, les consommateurs se tournant de plus en plus vers ces magasins proposant des produits à bas prix. Carrefour est présent sur l’activité de hard-discount via trois enseignes : • Minipreço au Brésil et au Portugal. • Ed : marque créée en France en 1980 au sein de Carrefour. En juin 2009, Carrefour annonce que les magasins Ed en France passeront sous l'enseigne Dia avant la fin de l'année. • Dia : enseigne internationale, historiquement issue de Promodès-Espagne en 1979, et implantée en Espagne, Grèce, Turquie, Argentine et Chine). Le 21 juin 2011, l'ensemble des magasins Dia dans le monde est séparé du Groupe Carrefour pour former une entité indépendante et cotée en Bourse. Le 5 juillet 2011, Dia rentre à la bourse de Madrid et, en décembre 2011, dans l'indice IBEX35[40]. Groupe Carrefour 103

Proximité, cash & carry et autres Articles détaillés : Carrefour Express (Belgique), Carrefour City, Carrefour Contact, Shopi (supermarché), 8 à Huit, Marché Plus et Proxi. En parallèle des principaux métiers, le groupe intervient dans les activités suivantes : • Proximité : il s’agit de supérettes et petits magasins, souvent franchisés à des commerçants indépendants (à 93 % en 2005). Cette activité, implantée aussi bien en centre-ville que dans les campagnes, comporte des formats variés de 50 à 900 mètres carrés. Le commerce de proximité du groupe est implanté dans quelques pays européens, à la suite de rachats de concurrents, le métier historique de Carrefour étant l’exploitation de grands formats.

En France, le groupe est présent via des enseignes Shopi (magasins de 300 à 900 m2), 8 à Huit (magasins citadins de moins de 300 m2), Marché Plus et Proxi (commerces ruraux) dont les commerçants sont franchisés au groupe Carrefour via la société Prodim. Depuis début 2009 des tests sont fait sur Paris et d'autres villes pour deux nouvelles enseignes : Carrefour City et Un ancien Shopi à Paris Carrefour Contact, avec la création de 4 Carrefour City et 2 Carrefour Contact. À l'automne 2009, décision est prise de développer ces concepts, fin 2010 près de 400 magasins ont été transformés[41]. Les petits magasins de montagne vont également être transformés en Carrefour Montagne.

En Belgique, il s’agissait des enseignes GB Express et Contact GB, passées en Carrefour Express. En Italie de « Di per Di ». En Grèce le format est représenté par 5'Marinoupoulos et Smile Market. • Cash & carry : cette activité de vente directe aux professionnels est exercée en France sous la marque Promocash (héritée de Promodès), en Tunisie avec Carrefour Cash & Carry[42] et en Italie avec Docks Market. • Services : Carrefour proposent à sa clientèle des services tels qu'assurances, voyages, produits financiers, spectacles. Ces services permettent de maximiser la rentabilité de ses installations. Le groupe possède également Carfuel assurant la distribution de carburant, produit d’appel classique dans la grande distribution. • Autres : Carrefour possède des activités de vente sur Internet dont Carrefour Ooshop et Boostore. •• Carrefour drive: Carrefour propose désormais un système de retrait des courses réservées au préalable sur internet. Ce type de distribution compte actuellement plus de 190 points de retrait.

Carrefour Banque - services financiers et assurances Carrefour a lancé en France, en janvier 2011, la marque Carrefour Banque (anciennement S2P - Société des Paiements PASS et CARMA Carrefour Assurances). Filiale bancaire du groupe Carrefour, Carrefour Banque commercialise depuis 1980 des produits financiers et assurances : •• La Carte PASS, distribuée à près de 2,8 millions exemplaires. Une gamme de cartes bancaires lancée en février 2009 en partenariat avec MasterCard. • Une offre de crédits à la consommation dont le rachat de crédits, représentant en 2009, un encours global de 2,5 milliards d’euros. • Des produits d’épargne avec près de 400 000 clients épargnants avec un encours géré d'1,74 milliard d’euros en 2009. •• Des assurances Auto, assurances Habitation, Complémentaire Santé et Prévoyance. Groupe Carrefour 104

En 2009, 405 collaborateurs au siège et 1300 conseillers dans les 221 Agences ou Espaces Services Financiers présents installés dans tous les hypermarchés Carrefour en France.

Dans le monde

Présence de Carrefour dans le monde (2012). Directement Sous franchise

Le groupe structure ses activités en quatre zones géographiques : la France, le reste de l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Asie. Il est également indirectement présent sous forme de partenariat et franchise auprès d’intervenants locaux dans certains pays (Moyen-Orient, Maroc, Tunisie, Japon pour les plus importants). Que ce soit sous forme de franchise ou directement, Carrefour est présent à fin 2006 dans 29 pays. Il s’est désengagé par le passé d’autres pays comme les États-Unis, ou plus récemment le Chili et le Mexique. [Pourquoi ?]

France

La France est le marché historique ainsi que la principale source de revenus du groupe Carrefour. L’ensemble des métiers y est représenté. De ce fait, la France est considérée comme une des quatre zones géographiques. Le groupe partage avec Auchan la plupart des places du top 100 des magasins[43] (avec 44 hypers contre 43 en 2006[44]), dont Carrefour Antibes numéro 2 de la liste avec 310 millions d’euros de chiffre Carrefour Mondeville d’affaires, derrière Auchan Vélizy 2. Carrefour Grenoble-Meylan est le plus rentable au mètre carré de la liste, avec 26 402 €/m2 en 2006. Le Carrefour de Mondeville a une superficie de 12 000 m2 (voir photo).

Depuis 1976 et les premiers produits libres, Carrefour a développé des marques de distributeur au sein de ses diverses enseignes. Groupe Carrefour 105

Franchisés En France, et pour des raisons historiques, le groupe Carrefour coopère avec de nombreux franchisés ou affiliés exploitant des magasins. Ces franchisés sont pour la plupart hérités de la fusion avec le groupe Promodès : • Guyenne et Gascogne[45], premier franchisé Carrefour, est coté sur l’Eurolist d’Euronext et rentre dans la composition du CAC Mid 100. La société détient notamment 6 hypermarchés Carrefour et 27 supermarchés Carrefour Market. Le groupe a fait l'objet d'une OPA de la part du groupe Carrefour. • Sogara est une société filiale détenue à 50 % par le groupe Carrefour et 50 % par Guyenne et Gascogne[46]. Elle possède une douzaine de grand hypermarché Carrefour dans le sud ouest de la France. Elle est par ailleurs actionnaire minoritaire à 8,23 % dans Centro Commerciales Carrefour exploitant des magasins en Espagne. • Carcoop est une société filiale détenue à 50 % par le groupe Carrefour et 50 % par Coop Atlantique, détenant 6 hypermarchés français. • Provencia est une société franchisée du groupe Carrefour dont les magasins sont principalement situé dans l’est de la région Rhône-Alpes[47]. • Corema est une société dans laquelle le groupe Carrefour participait à hauteur de 26 % entre 2003 et 2009. Il s’agit d’une filiale du groupe Sherpa spécialisé dans le format petit supermarché situé dans les stations de sport d’hiver des Alpes. Le groupe livre les 98 magasins de la chaîne[48]. Depuis le 1er décembre 2009, Sherpa a mis fin au partenariat avec Carrefour pour rejoindre la Centrale d'achat Casino. Le groupe a racheté deux de ses franchisés français au cours des années 2000 : • Labruyère Eberlé est une société filiale de Carrefour[49]. • Hyparlo, dont Carrefour détient 36,18 % directement et une autre partie au travers de Hofidis II — la holding de contrôle du groupe dont Carrefour détient 100 % des parts depuis 2006[50] —, exploite des hypermarchés en France et en Roumanie[51]. Le groupe a également arrêté sa coopération avec deux de ces franchisés en 2012 : • Coop Atlantique est une société coopérative de consommation basée à Saintes. Son principal actif est Carcoop, une société détenue à parité avec Carrefour[52]. Au 1er janvier 2012, Coop Atlantique met fin à son partenariat avec Carrefour pour rejoindre la centrale d'achats coopérative « Système U ». 7 hypermarchés Carrefour prendront alors l'enseigne Hyper U, une quarantaine de Carrefour Market revêtissent les couleurs de Super U, un Carrefour City deviendra U express[réf. souhaitée]. Les magasins de proximité (Coop et EcoFrais[réf. souhaitée]) conserveront leurs dénominations mais distribueront les produits U. Le sort des magasins Ed, de même que ceux détenus par Carcoop, n'est pas encore réglé. • Altis est une société franchisée Carrefour détenue à parité par le groupe Carrefour[53] et le groupe espagnol Eroski[54]. Les magasins rejoignent Intermarché en avril 2012.

Europe (hors France) Au sein de la zone européenne, trois pays font partie en plus de la France du G4, les quatre grands pays du groupe. À savoir la Belgique, l’Espagne et l’Italie. Carrefour est en plus présent dans sept autres pays.

Belgique En 2000, le groupe rachète les 72,5 % de la société GB SA, entreprise leader de la distribution alimentaire en Belgique mais en difficultés financières. Carrefour avait par ailleurs hérité de 27,5 % de la société de droit belge à la suite de la fusion avec Promodès. Le Groupe GB exploitait[55] : •• 60 hypermarchés Maxi GB et Bigg's Continent. • 73 supermarchés intégrés Super GB et 350 supermarchés franchisés (Super GB Partner, Contact GB, Unic et Nopri). • 1 supermarché haut de gamme sous l’enseigne ROB. Groupe Carrefour 106

•• 7 magasins de proximité GB Express. • 27 supermarchés Globi en Pologne[56]. Ce rachat a fait l’objet d’un avis positif de la Commission européenne. Le 23 février 2010 Carrefour annonce la suppression de 1 672 emplois et la fermeture de 21 magasins et la possibilité de rachat de 20 magasins par le Groupe Mestdagh (Champion Belgique), à la suite d'une politique de prix agressive de ses nombreux concurrents[57].

Espagne Arrivé en Espagne en 1973[58], Carrefour est le leader de la grande distribution dans ce pays après El Corte Inglés. Les magasins du groupe, créés à l’origine en partenariat 50/50 avec le groupe Radar y ont longtemps porté l’enseigne Pryca, pour PRecio Y CAlidad (prix et qualité). Carrefour reprend le contrôle total de cette entité (ainsi que de Ed en France), quand le groupe Radar (ex Docks Rémois) disparaît. La fusion de Carrefour et Promodès en 1999 s’avère le moment propice pour regrouper les magasins Pryca et Continente sous le nom unique de Carrefour. En 2007, les hard-discounteurs Plus sont rachetés à l'Allemand Tegelmann.

Italie Le groupe est présent dans la péninsule à travers les hypermarchés Carrefour, les supermarchés Carrefour Market (préalablement GS') et les magasins de proximité Carrefour Express (préalablement Dí per Dí). Il possède également Docks Market et Grossiper, des enseignes de cash and carry. Carrefour est le deuxième distributeur du pays et possède plus de 1 500 points de vente[59].

Portugal Historiquement, les premiers magasins ont été ouverts en 1990 sous l’enseigne Euromarché. En 2001, le groupe portera sa participation dans Carrefour Portugal à 99 % à la suite du rachat des parts d’Espírito Santo Resources[60]. Carrefour était en 2004 le quatrième intervenant du marché derrière Modelo-Continente (dont il détenait une participation héritée de Promodès jusqu’en 2004), Jerónimo Martins et Os Mosqueteiros (Intermarché et Écomarché)[61]. Le groupe était présent via les hypermarchés à son nom et via l’enseigne hard-discount Minipreço. Le 27 juillet 2007, le groupe annonce la cession des activités de Carrefour Portugal au groupe Sonae, pour une valeur d'entreprise de 662 millions d'euros. Sont concernés les 12 hypermarchés Carrefour ainsi que huit stations services[62]. Les magasins Minipreço ne sont pas concernés par la transaction. En avril 2010, le groupe Carrefour décide de vendre sa filière Minipreço au Portugal. [Pourquoi ?] Cette transaction va impliquer la disparition totale de Carrefour au Portugal[63].

Autres pays européens • Bulgarie : le groupe ouvre son premier magasin le 26 mars 2009 à Burgas sur les bords de la mer Noire[64],[65]. • Chypre : en 2005, Carrefour Marinopoulos s'implante lors du rachat de Chris Cash&Carry. • Grèce : Carrefour est historiquement présent en Grèce via un partenariat de Promodès avec Marinopoulos. • Pologne : après l'implantation de quelques hypermarchés dans les années 1990, Carrefour rachète en deux étapes en 2005 et 2007 tous les hypermarchés et supermarchés du groupe Ahold. • Roumanie : le développement en Roumanie a été initié par le franchisé Hyparlo à la fin des années 2000. Carrefour lance une OPA sur Hyparlo en 2006. L'année suivante, en octobre 2007, le groupe acquiert Artima, propriétaire de 21 supermarchés dans l'Ouest du pays[66]. • Turquie : Carrefour s’implante en Turquie[67] en 1993 en s’alliant avec Sabanci, propriétaire de 40 % de la filiale turque du groupe français. Carrefour renforce sa position en mai 2005 en rachetant à Fiba Holdings la majorité des parts de l’enseigne Gima et de 82 % de celles de Endi pour cent millions d’euros. Groupe Carrefour 107

Amérique du Sud Le groupe concentre ses efforts sur le Brésil et sur deux pays secondaires, l'Argentine et sur la Colombie. Le groupe s'est retiré du Chili en 2003 et du Mexique en 2005. Le Groupe Carrefour occupe une place notable dans l’activité économique de chaque pays où il est implanté en Amérique du Sud. Ainsi, le groupe Carrefour est le premier employeur privé au Brésil, en Argentine et en Colombie. Centre-ville et périphéries ainsi que grandes et villages sont les lieux de tous les échanges. Le Groupe Carrefour déploie sa stratégie d’être au cœur de la ville. Elle développe ainsi une gamme d’offres adaptées au marché d’Amérique Latine en repensant les hypermarchés qui sont plutôt des mini-hypermarchés, en déployant la marque Carrefour dans ses supermarchés et en imaginant les magasins de proximité et de hard-discount de demain, renouant ainsi avec la politique d’innovation qui a fait la force du groupe jusqu’à présent.

Brésil

Implanté au Brésil depuis 1975, le groupe Carrefour est aujourd’hui la première entreprise de distribution du pays et le Brésil est le troisième contributeur en termes de résultat opérationnel derrière la France et l’Espagne, c'est un marché important pour le Groupe Carrefour avec 605 enseignes Carrefour en 2009 : 172 hypermarchés, 49 supermarchés et 376 hard-discount. Carrefour est présent sur le segment des hypermarchés et supermarchés (Carrefour Bairro) et sur celui du hard-discount (Dia). Les enseignes du Groupe Carrefour se développent également au plus près des réalités locales et des besoins Carrefour à Brasília, Brésil des clients. Ainsi, Carrefour exploite au Brésil un concept de magasins centré sur les produits essentiels à prix bas : Atacadão.En 2007, le groupe à racheté le distributeur brésilien Atacadao (34 hypermarchés et 4 % de part de marché de l’époque)[68]. Toutefois, des rumeurs sur le désengagement du groupe en Amérique latine circulent, même si elles ont été fortement démenties. Elles illustrent les interrogations stratégiques du groupe dont la priorité reste le marché européen. À cela s’ajoutent des « erreurs de management » qui coûtent de plus en plus cher au Groupe et qui nuisent à son image de distributeur proche des producteurs locaux. En effet, un audit interne révèle que le management de Carrefour Brésil négociait directement des rabais avec les fournisseurs sans passer par les centrales d’achat du Groupe et aboutissait à des provisions pour charges exceptionnelles. Néanmoins, la filiale brésilienne de Carrefour reste la troisième en chiffre d’affaires et les ventes ainsi que le dynamisme du groupe dans ce pays restent un bol d’air pour Carrefour.

Argentine Carrefour entre sur le marché argentin en 1982 avec un premier hypermarché. En 2000, Carrefour Argentine se rapproche de Norte, le numéro un local qui possède 26 hypermarchés et 40 supermarchés[69]. Dans le cadre de la fusion, à la suite de laquelle le groupe français détiendra 51 % des parts de la nouvelle structure, Carrefour s’est engagé auprès des autorités de la concurrence à céder 8 hypers et 26 supermarchés[70]. Les supermarchés du pays ont conservé la marque Norte alors que les hypers ont adopté la marque Carrefour.Aujourd’hui Carrefour Argentine possède un parc de 601 enseignes en 2009 (68 hypermarchés, 117 supermarchés, 416 hard-discount). Le Groupe Carrefour a néanmoins entamé un processus de rénovation des enseignes du groupe à partir de janvier 2007. Au bout de 18 mois d’aménagements, 117 magasins sont passés sous enseigne Carrefour soit plus de 200 000 m2 rénovés. Cela permet à Carrefour Argentine de consolider son leadership sur le marché de la distribution et de fidéliser les consommateurs à une marque devenue omniprésente. Ce programme fut payant car on observa une nette progression des ventes dans les magasins rénovés. Le modèle des mini-hypermarchés et la valorisation des produits non alimentaires battent leur plein. Groupe Carrefour 108

Colombie Carrefour s'implante en Colombie en 1998 en association avec le groupe Bavaria (à hauteur de 35 %) et Sigla (10 %). En 2003, le groupe français rachète les participations minoritaires[71]. Les deux premiers Exito (partenaire de Casino) et Carulla-Vivero sont en janvier 2007 en phase de rapprochement, ce qui laisserait la place de numéro deux à Carrefour avec environ 6,3 % de part de marché[72]. Carrefour signe donc de bonnes performances en Colombie (69 hypermachés en 2009), avec pour conséquences l'ouverture de nouvelles structures jusqu'alors inconnues dans ce pays. Ainsi Carrefour a ouvert en 2009 son premier centre commercial à Limonar qui associe un hypermarché Carrefour à 170 boutiques de marques réputées. Pour compléter l'offre, Carrefour Colombie a ouvert son premier magasin Atacadão à Bogotá en mars 2010 basé sur le même concept hypercash qu'au Brésil. Toutefois, d'une manière globale, on s'aperçoit que la taille moyenne dans le monde en 2008 d'un hypermarché est de 5 400 m2 contre 8 100 m2 en 2004. Cependant en Colombie, qui fut un pays précurseur en la matière, le format de croissance d’un hypermarché était même inférieur à 3 000 m2 afin de répondre au mieux aux besoins de chaque zone de chalandise. En 2012, Carrefour détient 17,7 % de parts de marché colombien. Faute d'avoir les moyens d'investir, Il revend ses centres commerciaux à l'entreprise de distribution chilienne Cencosud[73].

Asie

Chine

Carrefour possède plus de 100 hypermarchés en Chine depuis mi-2007[74] et a cédé ses supermarchés pour se concentrer sur les hypermarchés et le hard-discount Dia (253 magasins en novembre 2006). L’enseigne est le 1er distributeur étranger en Chine et le 5e en incluant les groupes de distribution locaux avec 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires[75]. Le groupe emploie plus de 40 000 personnes en Chine. Le nombre de clients est estimé à 188 millions. Le nom chinois de Carrefour a été transcrit à partir de la prononciation

française : 家 乐 福 (pinyin : jiā lè fú) ce qui signifie « La Maison de la Joie et du Bonheur». Carrefour en République populaire de Chine

Autres pays asiatiques • Indonésie : déjà présent dans ce pays avec 39 magasins, le groupe achète 75 % du groupe Alfa Retailindo pour un montant de 49,3 millions d'euros[76]. Ce rachat permet de conforter sa place de leader avec 29 nouveaux magasins dont 13 à Jakarta. En novembre 2012, Carrefour annonce la cession de ses 60 % dans sa filiale indonésienne pour 525 millions d'euros au profit de son partenaire local CT Corp qui devient son franchisé[77]. • Malaisie: le groupe est arrivé en 1994 sur ce marché qui compte comme autres principaux acteurs de la grande distribution : Giant, Makro, Parkson et Tesco[78]. En novembre 2012, le groupe annonce la vente pour 250 millions d'euros de activités des ses 26 hypermarchés en Malaisie au groupe japonais ÆON, maison mère du distributeur JUSCO[79]. • Singapour : dans un marché dominé par le format supermarché, Carrefour et ses deux hypermarchés représentent 2 % de part de marché[80]. En août 2012, le groupe ferme ses deux magasins et se retire du pays par manque de perspectives de croissance après 15 ans de présence[81]. • Taïwan : la part de marché du groupe était de 32 % en 2005[82]. • Thaïlande : autrefois fortement présent dans plusieurs grandes villes, en forte concurrence avec Tesco et BigC (groupe Casino). En novembre 2010, les 42 magasins thaïlandais ont été rachetés par BigC[83]. Groupe Carrefour 109

Afrique

Maroc • 19 janvier 2009[84]: Carrefour inaugure son premier hypermarché, sur 5 500 m2 et 250 employés, à Salé à travers un accord de franchise avec Label'Vie[85], lequel permettrait à cette dernière d’ouvrir des hypermarchés portant l’enseigne française au sein du Royaume. Il en existe déjà 5 (Fes, Marrakech, Rabat/Salé, Agadir et Casablanca)[86].

Tunisie • En 2001[87] carrefour s'installe pour la première fois en Tunisie avec un immense magasin à proximité de la Marsa, à travers un accord de franchise avec UTIC[88]. Par la suite, Carrefour lance une chaine de magasin, en octobre 2009, sous le nom de sa marque déposée : « Carrefour Market »[89].

Présence sous forme de partenariat

Carrefour est présent dans certains pays sans pour autant contrôler les magasins directement[90],[91]. •• Moyen-Orient • Carrefour est implanté au Moyen-Orient en collaboration avec le groupe émirien, Majid Al Futtaim Group[92] (l'actionariat est divisé entre le groupe Majid Al Futtaim majoritaire et Carrefour), dans les Émirats arabes unis, au Qatar, en Oman, au Koweït, en Jordanie, en Égypte et en Arabie saoudite. MAF Hypermarkets, la société créée par les deux partenaires est le plus important

franchisé Carrefour dans le monde en termes de chiffre d'affaires Carrefour Minoh Japon et de territoire. Le partenariat couvre la totalité du Moyen-Orient, l'Iran et le Pakistan. MAF Hypermarkets dont le siège régional est basé à Dubaï, aux Émirats arabes unis comptait vingt-cinq hypermarchés en 2007.

Activités et pays desquels Carrefour s’est retiré Article détaillé : Activités abandonnées de Carrefour. Au fil des années, le groupe Carrefour, parallèlement à son expansion, a cédé certaines activités jugées peu rentables, peu stratégiques ou encore trop éloignées de l’activité principale du groupe. Il est possible de distinguer trois grandes phases de cessions effectuées par le groupe : • La première représente des essais non concluants d’ouverture à certains pays, comme l’Allemagne ou les États-Unis. • Une phase immédiatement postérieure à la fusion avec Promodès en 1999, où certains actifs ont dû être cédés pour des raisons de concurrence. C’est le cas de certains hypermarchés français et espagnols ou encore les 42 % de détention dans Cora. Par ailleurs, un nettoyage sélectif dans le portefeuille d’activités a été effectué. Ce qui a amené les dirigeants à se séparer du Chili où Carrefour avait une position trop faible, des hypermarchés de Hong Kong ou encore de Carrefour Optique. • Enfin, la troisième phase et la plus importante dans l’histoire du groupe est initiée par José-Luis Duran, qui a engagé un désinvestissement dans les activités non rentables ou pour lesquelles la part de marché du groupe est trop faible, le groupe n'est pas dans les trois premières places au palmarès des distributeurs (comme le Japon, la République tchèque, la Suisse ou le Mexique par exemple). En outre, certaines ventes telles les activités coréennes ont été effectuées par simple opportunité financière. Une véritable gestion financière des actifs en Groupe Carrefour 110

fonction de leur contribution au groupe a donc été opérée.

Expansion géographique (croissance) Depuis la fusion avec Promodès en 1999, et ses conséquences sur la marche du groupe, Carrefour ne souhaite plus s’investir dans de grandes opérations financières, mais tend à privilégier le développement des marchés émergents, la consolidation locale et l’extension du périmètre à de nouveaux pays : Le nombre d’ouvertures annuelles d’hypermarchés dans les pays non-G4 a presque doublé entre 2004 et 2006 (passant de 41 à 57)[93]. Ces pays, dont la Chine, la Turquie et le Brésil, ne sont pas encore matures en termes de grande distribution et les bons emplacements sont donc encore à prendre. Le rachat d’unités concurrentes dans les pays où Carrefour est déjà présent (acquisitions ciblées) fait également partie de la stratégie de croissance. Ces acquisitions permettent de faire immédiatement des gains de synergies (chaîne logistique, plus de volumes donc pression sur les prix des fournisseurs, coûts marketing locaux…). C’est exactement l’esprit du rachat du groupe brésilien Atacado annoncé le 23 avril 2005, et permettant au groupe de devenir numéro un au Brésil[94]. C’est également la même analyse qui a conduit à la signature du protocole d’acquisition des actifs polonais d’Ahold, annoncée en décembre 2006.

Direction de l’entreprise Le 28 juillet 2008, l’assemblée générale mixte des actionnaires du groupe Carrefour vote le changement de mode de direction du groupe, par adoption du régime de conseil d’administration en lieu et place de celui de conseil de surveillance et directoire.

Sièges sociaux Un projet de regroupement des sièges sociaux est actuellement à l'étude, permettant de regrouper les 4 500 employés de Levallois-Perret (direction générale), Évry (Hypermarchés et Supermarchés France, Carburants, DSI Groupe), Courcouronnes (Carrefour Banque, Mobile, Voyages), Les Ulis (Achats), Massy (Carrefour Proximité, Promocash, direction des Systèmes d'Information France), Boulogne-Billancourt (direction générale), Neuilly sur Seine (Carrefour Property) et Mondeville (services comptable et juridique, services transports et logistique assuré par la société LCM Logidis Comptoirs Modernes[95]), sur un site unique à Massy à l'horizon 2014[96]. Le siège de la Guyenne et Gascogne, situé à Bayonne et repris par Carrefour début 2012 pourrait également rejoindre le site de Massy.

Conseil d'administration actuel

Président-directeur général

Georges Plassat

Vice-président

Sébastien Bazin

Membres

René Abate Bernard Arnault Nicolas Bazire

Jean-Laurent Bonnafé Thierry Breton René Brillet

Amaury de Seze Charles Edelstenne Mathilde Lemoine

Anne-Claire Taittinger

Président d'honneur Groupe Carrefour 111

Robert Halley

Secrétaire Général

Jérôme Bédier

Anciens présidents du directoire

Présidents du directoire

Denis Defforey 1985 - 1990

Michel Bon 1990 - 1992

Daniel Bernard 1992 - 2005

José Luis Duran 2005 - 2008

Lars Olofsson 2008 - 2011

Présidents-directeurs généraux

Lars Olofsson 2011 - 2012

Georges Plassat 2012 - En cours

Employés et conditions de travail Le groupe Carrefour est le neuvième employeur privé mondial (409 092 salariés en 2007), le premier en France et en Grèce, ainsi que le troisième au Brésil[97]. Environ deux salariés du groupe sur trois travaillent en Europe. La répartition des salariés du groupe Carrefour est la suivante : 68 % en Europe, 16 % dans les Amériques et 16 % en Asie. Le groupe Carrefour est reconnu comme un employeur dur sur les conditions de travail de ses employés par exemple en ce qui concerne les horaires, tels que le temps partiel des caissières ou bien les résultats tels que ceux demandés aux chefs de rayons, comme le démontre l’ouvrage de Grégoire Philonenko, ouvrage qui a eu une forte couverture médiatique en 1997 (voir bibliographie). En outre, il a été reproché au groupe une surveillance trop active et parfois proche de l’espionnage de ses employés[98], voire de s’en servir comme motif de licenciement[99]. L’enseigne Carrefour en France a été longtemps reconnue comme assurant à ses collaborateurs une meilleure rémunération que ne le faisait ses concurrents[23] et parfois même meilleure qu’ailleurs au sein du groupe (Champion, ex-Euromarché, établissements Sogara). Afin de préserver la paix sociale, Carrefour a privilégié historiquement le syndicat Force ouvrière à la CFDT et à la CGT[23]. Néanmoins, les magasins Carrefour connaissent des conflits sociaux (grèves) comme la journée nationale d'action dans la grande distribution du 1er février 2008 à l'appel de plusieurs syndicats. L'hypermarché Carrefour Grand Littoral est même devenu un symbole de ces revendications essentiellement salariales. Le magasin est resté bloqué 11 jours[100]. En octobre 2008, le Groupe Carrefour a été condamné à une amende de 1,287 million d'euros pour avoir pendant plusieurs années payés en dessous du SMIC 400 employés de deux hypermarchés[101]. En novembre 2010, il a été condamné par les prud'hommes de Grenoble à payer près de 400 000 euros d'arriérés de salaires à plus d'une centaine de salariés d'un hypermarché Carrefour en Isère pour la même raison[102]. Groupe Carrefour 112

Indicateurs clés

Nombre de magasins Le nombre de magasins à fin 2008 sous enseigne (c'est-à-dire détenu en direct par le groupe plus les magasins détenus par des franchisés) est le suivant : • hypermarchés : • 1 302 magasins (dont 89 franchisés) sous l’enseigne Carrefour, • supermarchés : • 2 919 magasins (dont 1174 franchisés) sous les enseignes Champion, Carrefour Express, Carrefour Bairro, Carrefour Market, Norte, GS, GB, Globi et Gima, • magasins Hard-discount : • 6 252 magasins (dont 1 457 franchisés) sous les enseignes Ed, Dia et Minipreço, •• autres : • 4 813 magasins de proximité (Shopi, Marché Plus, 8 à Huit, Proxi, Carrefour Contact, Carrefour City, Sherpa, GB Express, Contact GB, 5' Marinopoulos, Di per Di, Smile Market), •• 144 magasins de gros (Promocash, Docks Market et Grossiper), • Sites de commerce en ligne Carrefour Ooshop et Boostore.

Données financières Le chiffre d’affaires 2007 de 82,1 milliards d’euros HT s’est réparti comme suit : 45,8 % en France, 37,5 % dans le reste de l’Europe, 10 % en Amérique et 6,7 % en Asie. Ce sont ces deux dernières zones qui ont cru le plus fortement sur l'année (respectivement +38 % et +17,3 % en ventes HT). À la fin 2007, le chiffre d’affaires par type de magasins se répartit comme suit : hypermarchés (60 %), supermarchés (17,4 %), magasins hard-discounts (9,2 %), autres (13,4 %). La part des hypers augmente d'un point en un an, au détriment des activités autres. La marge opérationnelle 2007 des activités du groupe est de 4 % du chiffre d’affaires contre 4,1 % en 2007 (contre 5,7 % en 2006 pour son concurrent Tesco, l’un des plus rentables du secteur).

Données financières HT publiés, en millions d’euros

Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Chiffre d'affaires 68 728 70 486 72 668 74 497 77 901 82 148 86 967 85 963

Résultat d’exploitation 3 025 3 251 3 234 3 175 3 274 3 291

Résultat net 1 539 1 738 1 509 1 582 2 269 2 299

Capitaux propres 7 546 7 380 7 586 9 386 10 503 11 770

[103] Endettement net 9 021 7 892 6 794 6 790 6 309 7 357

Chiffre d’affaires publiés (hors taxe[104], en Milliards d’euros) :

Le saut de chiffre d’affaires est évident en 1991, 1999, 2000 et 2001, quatre années liées à une politique de croissance externe : Groupe Carrefour 113

•• 1991 : impact des rachats de Montlaur et Euromarché. •• 1999 : impact en année pleine du rachat de Comptoirs Modernes. •• 2000 : impact de la fusion avec Promodès. •• 2001 : impact du rachat en 2000 des activités belges et italiennes.

Données boursières Carrefour est coté à la bourse de Paris depuis 1970 (code ISIN = FR0000120172) et entre dans la composition de l’indice CAC 40. Le 7 mars 2007, Colony Capital et Groupe Arnault, réunis dans la structure Blue Capital, annoncent avoir acquis 9,1 % du capital de la société, auquel s’ajoute 0,7 % acquis de concert par Axon Capital. Ils se sont engagés à ne pas dépasser la barre des 20 % du capital d’ici au 30 juin 2008, sauf cession des parts de la famille Halley[105]. Au 7 mars 2007, le capital de la société composé de 704,9 millions de titres était réparti comme suit : •• Flottant 74,59 % • Famille Halley 13,03 % •• Blue Capital 10,7 % •• Salariés 1,41 % •• Axon Capital 0,74 % •• Autocontrôle 0,14 %. Le 5 mars 2008, La famille Halley annonce mettre fin à leur action de concert au sein du capital du groupe. Le bloc d'actions va donc disparaître à l'issue de l'assemblée générale du 15 avril 2008, et de fait les droits de vote double vont être perdus[106].

Le graphique ci-contre permet de distinguer cinq grandes phases de la vie boursière de Carrefour depuis 1989, qui reflètent assez bien les phases historiques de la société : • 1989-1997 : le titre suit la croissance intrinsèque de la société et est bien valorisé par les marchés du fait de la récurrence de ses bons résultats et perspectives. Ce jusqu’aux résultats semestriels 1997 jugés décevants par les analystes financiers[107]. Cette baisse va être de plus accélérée sur la fin de l’année par la crise asiatique. • 1998-2000 : le titre croit très fortement du fait d’un bon accueil de l’opération de fusion avec Promodès, d’une très forte valorisation des sociétés de grande distribution à la fin des années 1990, et d’une forte valorisation de la Groupe Carrefour 114

Bourse en général. •• 2000-2003 : le titre subit la conjonction de la chute du CAC 40 et de la forte déception des marchés par rapport aux résultats de la fusion. •• 2004-2007 : le groupe est valorisé à moins de la moitié de sa valeur de 2000, ce qui entraînera le départ de Daniel Bernard. Les marchés restent attentistes face aux actions du nouveau directoire. Fin 2006, le titre entame une remontée : celle-ci est en partie basée sur des spéculations de prise de contrôle. •• 2008 : le titre subit la forte correction des valeurs cotées en Bourse.

Versions du logo Le logo combiné[108] originel de Carrefour consistait en un cercle rouge contenant deux flèches convergentes blanches vers le wordmark (en) noir « Carrefour », les trois couleurs étant celles du blason de la Savoie Propre, province dans laquelle s'est implantée le premier magasin en 1960[109]. En 1966, pour l’ouverture du premier hypermarché à Vénissieux, le directeur de marketing de Carrefour Etienne Thil et le typographe Jacques Daniel conçoivent un nouveau logo combiné aux couleurs du drapeau national français qui rappellent l'origine française de l'enseigne : l'icône est constituée d'un “C” en défonce traité en blanc au milieu d'un losange rouge à gauche, bleu à droite ; le wordmark Carrefour est écrit en police de type machine à écrire. Rapidement, le losange est rogné et les filets noirs délimitant l'icône sont retirés, mettant plus en évidence les deux flèches bleue et rouge que la lettre « C »[110], lettre que 95 % des Français ne voient pas[111] car ce logo crée une illusion d'optique selon le principe du motif de Kanizsa et de la ségrégation figure-fond. La notion de carrefour est également symbolisée par l’intermédiaire des deux flèches opposées, la flèche rouge (symbole de l'interdit) tournée vers la gauche (à savoir le passé) tandis que la flèche bleue tournée vers la droite représente l'avenir mais aussi le fer d'une sorte de hallebarde (le logo dans les années 1960 arborait un poing américain dans la même veine[112]) qui caractérise la politique agressive de l'entreprise (négociations âpres avec ses fournisseurs, prix de vente agressif)[113]. En septembre 2009, pour le 50e anniversaire de l’enseigne, Carrefour adopte un nouveau logo créé par l'agence Wolff Olins (en)[114] : l'icône reste la même mais les arêtes des flèches et du « C » sont moins vives, les couleurs sont plus claires. La typographie plus arrondie du wordmark est de type serif. Enfin, différent selon chaque format du groupe, le logo se décline en plusieurs palettes de couleur dont les transitions en dégradé lumineux horizontal mettent plus en valeur le « C »[115].

Ancien logo de Carrefour de 1966 à 2009 Logo de Carrefour depuis 2009 Groupe Carrefour 115

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ CA?type=Stock

[2] « Infos légales (http:/ / www. carrefour. com/ cdc/ infos-legales/ ) ». Groupe Carrefour. Consultées le 15 février 2011. [3][3].

[4] Quelques chiffres sur le site du groupe Carrefour (http:/ / www. carrefour. com/ cdc/ groupe/ notre-groupe/ )

[5] http:/ / www. carrefour. com [6][6]. [8] D’après l’encyclopédie de la grande distribution Distripedie, 16/04/2007

[9] Les fondateurs de Carrefour : Jacques et Denis Defforey, Marcel Fournier (http:/ / www. carrefouruncombatpourlaliberte. fr/ 2011/ 08/

fondateurs-de-carrefour-jacques-defforey-marcel-fournier-denis-defforey/ ) [10] Hugues Joublin, L’aventure du premier hyper, L’Expansion, 06/05/1993 ; également sur l'histoire de Carrefour : Yves Soulabail, Carrefour

Un combat pour la liberté (http:/ / www. carrefouruncombatpourlaliberte. fr), Le Loup Hurlant Éditions, 2010. [11] Hélène Vermarre, Et le « commerce moderne » fut, Le Dauphiné, 07/09/2005, p. 20

[12] L’histoire de Carrefour débute dans le magasin Fournier (http:/ / www. carrefouruncombatpourlaliberte. fr/ 2010/ 11/

lhistoire-de-carrefour-debute-dans-le-magasin-fournier/ ) [13] Étienne Thil, Les inventeurs du commerce moderne, Ed. Arthaud, 1966 (réédition ed. Jouwen, 2000, p. 173)

[14] Contenu des séminaires MMM (http:/ / www. carrefouruncombatpourlaliberte. fr/ 2010/ 09/ bernardo-trujillo-mission-mmm/ ) [15] Carrefour Villeurbanne, le retour de flamme d'un vétéran, Points de vente, n° 1035, 27/10/2008, p. 48 [16] Jean-François Berlanger, Rhône-Alpes/Villeurbanne : Cure de rajeunissement pour Carrefour, Points de vente, n° 1007, 3/09/2007, p. 34 [17] Le 30 septembre 1966, Carrefour Vénissieux était avec ses l'hypermarché le plus grand d'Europe - J-F-B., Carrefour Vénissieux : la métamorphose d'une légende, Points de vente, n° 1034, 13/10/2008, p. 52. [18] Étude sous l’égide de l’École normale supérieure intitulée Les Soldes de la loi Raffarin, page 15 [20] Le raid de Carrefour, L’Humanité, 26/03/1991 [21] Reuters, Company news: Carrefour of France To Buy Euromarche, New York Times, 25/06/1991 [22] 1968-1992 Ci-gît Euromarché, Linéaires, n° 59, avril 1992 [23] La Vérité sur Carrefour, l’épicier planétaire aux 2 millions de clients par jour, voir bibliographie [24][24]Article issu de la Tribune du [25] Groupe Carrefour, Le groupe Carrefour annonce une acquisition majeure au Brésil, www.carrefour.com, 23/04/2007

[26] www.journaldunet.com (http:/ / www. journaldunet. com/ economie/ actualite/ depeche/ 342964/

groupe_arnault_et_colony_acceptes_au_conseil_de_carrefour. shtml) [27][27]La lettre aux actionnaire de mai 2009 page 4

[28] Interview de Philippe Picaud, directeur du design du Groupe Carrefour (http:/ / blogfr. go2prod. com/

fr-faire-passer-carrefour-au-design-–-interview-de-philippe-picaud-directeur-du-design-du-groupe-carrefour/ )

[29] Les communiqués de presse (http:/ / www. carrefour. com/ cdc/ presse/ les-communiques-/ les-communiques-de-presse/ )

[31] Que se passe-t-il chez Carrefour ? (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ services/ distribution/ 20101118trib000573943/

que-se-passe-t-il-chez-carrefour-. html)

[32] Article de presse sur Les Echos sur l'acquisition de la Guyenne et Gascogne (http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2011/ lesechos. fr/ 12/

12/ 0201791500930. htm) [35][35]Les descriptions des métiers sont issues des rapports annuels du groupe Carrefour et du site internet institutionnel Carrefour.com

[36] Le figaro - En Chine, Carrefour ouvre son 1000 hyper (http:/ / www. lefigaro. fr/ eco-entreprises/ 20061030.

FIG000000228_en_chine_carrefour_ouvre_son_e_hyper. html)

[37] « Carrefour market à l’heure des derniers préparatifs » (http:/ / www. editionsduboisbaudry. fr/ li/ article. php?action=pa& id=33617), Linéaires.

[38] [Quentin Domart, http:/ / www. lexpansion. com/ economie/ actualite-entreprise/ carrefour-se-met-en-ordre-de-marge_133828. html l'Expansion, Distribution, « Carrefour se met en ordre de marge »]

[39] Carrefour se donne dix-huit mois pour enterrer l'enseigne Champion (http:/ / www. latribune. fr/ Articles. nsf/ Article?ReadForm&

IDRedirectArticle=/ 20080613U7FJQW5-$Db=Tribune/ Online. nsf-$Channel=Journal& Zone=4& login& Identification=1), la Tribune du 13 juin 2008.

[40] (http:/ / www. lesechos. fr/ entreprises-secteurs/ service-distribution/ actu/

0201809130477-emancipe-de-carrefour-le-hard-discounter-dia-nourrit-des-ambitions-mondiales-266939. php) [41] Claire Bader, Carrefour, Casino... bataille d’épiciers en centre-ville, www.capital.fr, 03/12/2010 [42] Le cash & carry du « groupe Carrefour » se met en place à Tunis

[43] « Carrefour et Auchan trustent les plus gros hypers » (http:/ / www. ouest-france. fr/ Carrefour-et-Auchan-trustent-les-plus-gros-hypers/ re/

ofdernmin/ _-579254--BKN----_actu. html), dépêche de Ouest France du 4 mars 2008

[44] Tract CFDT page 7 reprenant le classement Linéaires 2006 (http:/ / cfdt. carrefour. free. fr/ carrefour/ hypers/ Hyper 243. pdf)

[45] Voir le site de Guyenne et Gascogne (http:/ / www. guyenneetgascogne. com)

[46] Voir le site de Guyenne et Gascogne (http:/ / www. guyenneetgascogne. com/ 1/ profil. html) Présentation/Profil

[47] Voir le site de Provencia (http:/ / www. provencia. fr). Groupe Carrefour 116

[48] Coup d’œil : un sherpa au carrefour, www.Brefonline.com, n° 1462, avril 2003

[49] Voir un article sur le co-dirigeant Vincent Labruyère (http:/ / www. brefonline. com/ numeroERA_affichearticle. asp?idA=2823) et la

résolution n° 3 p. 8 de fusion avec le groupe Carrefour (http:/ / www. carrefour. com/ docs/ pvag200404. pdf) du .

[50] Voir document AMF, « Groupe Carrefour — Actualisation du document de référence 2005 » (http:/ / www. carrefour. com/ docs/

actualisation_du_doc_de_ref_09122006. pdf) , . Voir p. 11.

[51] Voir le site de Hyparlo (http:/ / www. hyparlo. fr) et le rachat des parts de la famille Arlot (http:/ / www. carrefour. com/ docs/ hyparlo. pdf) par Carrefour en 2006.

[52] Voir le site de Coopérative Atlantique (http:/ / www. coop-atlantique. fr/ capital. htm), à la page capital [53] Voir document AMF, Groupe Carrefour — Actualisation du document de référence 2005, 09/11/2006. Voir p. 30. Pourcentage d’intérêt retenu en consolidation . [54] Activité au 30/9/2006 : un rythme de commande en forte croissance, www.ses-esl.fr, 21/11/2006

[55] CARREFOUR devient leader de la distribution en Belgique (http:/ / www. carrefour. com/ cdc/ finance-fr/ publications-et-presentations/

communiques-financiers/ carrefour-leader-de-la-distribution-en-belgique. html)

[56] Décision de la Commission des Communautés Européennes du 28/09/2000 (http:/ / ec. europa. eu/ comm/ competition/ mergers/ cases/

decisions/ m2115_fr. pdf)

[57] Carrefour taille dans ses effectifs en Belgique (http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ entreprise/

carrefour-taille-dans-ses-effectifs-et-ses-magasins-en-belgique_227306. html) [58] Christelle Magaud, Le nouveau temple européen de la distribution, Points de vente, 29/10/2007, n° 1011, p. 36

[59] Site Carrefour Italia (http:/ / www. carrefouritalia. it/ c4itgr/ c4portal/ 0101)

[60] Histoire du groupe sur le site Carrefour.pt (en portugais) (http:/ / www. carrefour. pt/ carrefour-pt/ historia. aspx)

[61] Source fiche de marché Ubifrance (http:/ / www. ubifrance. fr/ download/ download. asp?cleautonomy=2275477)

[62] Carrefour cède ses activités portugaises à Sonae, dépêche Reuters reprise sur Boursorama (http:/ / www. boursorama. com/ infos/ actualites/

detail_actu_societes. phtml?& symbole=1rPCA& news=4446247)

[63] Carrefour vend Minipreço (http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2010/ 04/ 07/

04015-20100407ARTFIG00360-carrefour-met-en-vente-sa-filiale-au-portugal-. php), page visitée le 11 avril 2010.

[64] Bulgarie-ouverture du 1er hypermarché Carrefour (http:/ / www. carrefour. com/ cdc/ groupe/ notre-actualite/

bulgarie-ouverture-du-1er-hypermarche-carrefour. html)

[65] (http:/ / www. boursorama. com/ infos/ actualites/ detail_actu_societes. phtml?num=98670eb3af77ca39f1943fc2e3c2dc3d)

[66] Communiqué du rachat d'Artima publié le 29 octobre 2007 (http:/ / www. carrefour. com/ docroot/ groupe/ C4com/ Pieces_jointes/

Communiques_financiers/ Roumanie FR. pdf) [67][67]Dans la répartition géographique de ses activités, Carrefour classe la Turquie en Europe [68] Carrefour se renforce au Brésil, La Tribune,

[69] historique de Carrefour en Argentine sur carrefour.com.ar (en espagnol) (http:/ / www. carrefour. com. ar/ institucional/ enargentina. jsp)

[70] Communiqué de presse Carrefour du 11 avril 2001 (http:/ / www. carrefour. com/ francais/ actualites/ pop/ 12042001. htm)

[71] fiche de synthèse de la mission économique de l’ambassade de France en Colombie (http:/ / www. missioneco. org/ colombie/

documents_new. asp?V=7_PDF_110526)

[72] Article du journal LSA du 16 janvier 2007 (http:/ / www. lsa. fr/ article/ page_article. cfm?nrub=216& idoc=89687& navartrech=5)

[73] Carrefour quitte la Colombie: le café et l’addition (http:/ / lauer. blog. lemonde. fr/ 2012/ 10/ 19/

carrefour-quitte-la-colombie-le-cafe-et-laddition/ ), Le Monde.fr, 19 octobre 2012

[74] Article issu du magazine LSA (http:/ / www. lsa. fr/ article/ page_article. cfm?idoc=109623& nrub=1230)

[75] Le succès de Carrefour en Chine (http:/ / oldfrench. radio86. com/ view_news. php?id=142), site internet Radio86

[76] Article de la Tribune du 20 janvier 2008 (http:/ / www. latribune. fr/ info/ Carrefour-se-renforce-en-Indonesie-~-IDF33BA62A7C4A322CC12573D7002B265F)

[78] Source fiche marché Ubrifrance « La distribution en Malasie » (http:/ / www. ubifrance. fr/ download/ download. asp?cleautonomy=2260717)

[80] Fiche de synthèse distribution de la mission économique de l’ambassade de France à Singapour, datée du 20 février 2005 (http:/ / www.

missioneco. org/ singapour/ documents_new. asp?V=7_PDF_117327)

[82] fiche marché [[Ubifrance (http:/ / www. ubifrance. fr/ download/ download. asp?cleautonomy=2504184)] Distribution à Taïwan]

[83] http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2010/ 11/ 15/ 04015-20101115ARTFIG00449-casino-rachete-les-40-magasins-de-carrefour-en-thailande. php [84][84]Lettre aux actionnaires de mai 2009 page 4

[85] http:/ / www. dev-export. com/ detailsafrique. php?numafrique=1183

[86] http:/ / www. lavieeco. com/ en-direct/ 14173-carrefour-se-paie-la-corniche-de-casa. html

[87] http:/ / www. jeuneafrique. com/ Article/ LIN23105engousinutt0/ Engouement-Geant-a-Tunis-. html

[88] Kapitalis 'Tunisie. Manœuvres dans la grande distribution' (http:/ / www. kapitalis. com/ kapital/ 35-entreprise/

1766-tunisie-manuvres-dans-la-grande-distribution. html)

[89] http:/ / www. investirentunisie. net/ index. php?option=com_content& view=article& id=2813& joscclean=1& comment_id=1020& Itemid=175 Groupe Carrefour 117

[90] Liste des pays franchisés et partenaires Source site internet Carrefour.com (http:/ / www. carrefour. com/ francais/ groupecarrefour/

franchise. htm)

[91] Rapport Annuel 2004 2ème partie (http:/ / www. carrefour. com/ docroot/ groupe/ C4com/ Pieces_jointes/ RA/ Part2_ra_2004_fra. pdf)

[92] Voir le site Carrefour UAE (http:/ / www. carrefouruae. com/ English/ aboutus. asp) et de Majid al futtaim Group (http:/ / www.

majidalfuttaim. com/ index. php).

[93] Rapport annuel Carrefour 2006 (http:/ / www. carrefour. com/ docroot/ groupe/ C4com/ Pieces_jointes/ CA/ PRESENTATION FY 06 7

MARS FR. pdf)

[94] Le Groupe Carrefour annonce une acquisition majeure au Brésil : voir Atacadao_FR.pdf (http:/ / www. carrefour. com/ docroot/ groupe/

C4com/ Pieces_jointes/ Communiques_financiers/ Atacadao_FR. pdf)

[96] Carrefour quitte Evry pour Massy (http:/ / www. leparisien. fr/ essonne-91/ carrefour-quitte-evry-pour-massy-10-09-2010-1061678. php)

[97] Informations issue du rapport annuel 2007, page 46 et 2006 (http:/ / www. carrefour. com/ static/ cdc/ Carrefour_minisite-ra-fr_2008/ /

rapports/ ra/ data/ catalogue. pdf)

[98] Voir le site bigbrothersawards (http:/ / bigbrotherawards. eu. org/ Espionnage-des-employes-chez-Carrefour. html) ’ [99] Article issu de l Humanité du 20/01/2006 (http:/ / www. humanite. fr/ journal/ 2006-01-20/ 2006-01-20-822242)

[100] http:/ / afp. google. com/ article/ ALeqM5jJBzFt-gQzyTqXAXlwx5oH-Y62PQ Dépeche AFP du 12 février 2008

[101] « Carrefour condamné pour avoir sous-payé ses employés » (http:/ / www. lefigaro. fr/ actualite-france/ 2008/ 10/ 28/

01016-20081028ARTFIG00501-carrefour-condamne-pour-avoir-sous-paye-ses-employes-. php), Le Figaro, 28 octobre 2008.

[102] « Carrefour condamné à payer 400 000 euros à une centaine de salariés » (http:/ / www. liberation. fr/ economie/ 01012301318-carrefour-condamne-a-payer-400-000-euros-a-une-centaine-de-salaries), Libération, 9 novembre 2010. [103] hors impacts IFRS 32-39 en 2004 et en deçà. Cette norme, affectant la dette des entreprises, ayant été mise en place en 2005. [104] Le chiffre d’affaires commercial, correspondant aux facturations lors des passages en caisse, inclut la TVA et est donc supérieur au chiffre d’affaires hors taxe ’ ’ … [105] Arnault et Colony s engagent à ne pas monter au-delà de 20 % de Carrefour d ici mi-2008 sauf si (http:/ / www. latribune. fr/ info/ Arnault-et-Colony-s-engagent-a-ne-pas-monter-au-dela-de-20---de-Carrefour-d-ici-mi-2008-sauf-si----~-ID5F36456D708A452FC12572A700205A18-$Db=Tribune/

Articles. nsf), La Tribune,

[106] Depeche du 5 mars 2008 sur le site Boursorama.com (http:/ / www. boursorama. com/ infos/ actualites/ detail_actu_societes. phtml?&

symbole=1rPCA& news=5228444) [107] Voir l’article du dans La Tribune « Carrefour plonge de 7,4 % » [108] Logo « symbole » de la lettre « C » et logo typographique du wordmark.

[109] Logo Carrefour des premiers magasins à la position de européen (http:/ / www. carrefouruncombatpourlaliberte. fr/ 2010/ 05/

logo-de-carrefour-des-premiers-magasins/ ) sur www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr [110] Jean-François Berlanger, Carrefour Vénissieux : la métamorphose d'une légende, Points de vente, n° 1034, 13/10/2008, p. 52.

[111] Yannig, Roth, « Le logo de Carrefour n’est pas le seul “subliminal” (http:/ / yannigroth. wordpress. com/ 2009/ 10/ 31/ logo-subliminal/ ) » , 31 octobre 2009

[112] Lorsque Carrefour cassait les prix (http:/ / www. carrefouruncombatpourlaliberte. fr/ 2010/ 09/ lorsque-carrefour-cassait-les-prix/ )

[113] Charles Nouÿrit, « 22 logos brillants avec un message caché (http:/ / charles. nouyrit. com/ 2010/ 01/ 13/

22-logos-brillants-avec-un-message-cache/ ) », 13 janvier 2010 Crédit agricole 118 Crédit agricole

Pour les articles homonymes, voir Crédit agricole (homonymie). Crédit Agricole Logotype du Crédit agricole

Création

Création 1885

Dates clés 2001 Introduction en Bourse de Crédit agricole S.A., 2002 Achat du Crédit lyonnais

Données clés

Action Euronext Paris

Slogan Le bon sens a de l'avenir

Siège social Montrouge (92) (France)

Direction Jean-Marie Sander (président de Crédit agricole SA) Jean-Paul Chifflet (directeur général de Crédit agricole SA) Dominique Lefebvre (président de la FNCA) Philippe Brassac (secrétaire général de la FNCA)

Actionnaires SAS Rue La Boétie : 56,3 % Investisseurs institutionnels : 30,9 % Actionnaires Individuels : 8,3 % Salariés : 4,4 % Autocontrôle : 0,1 % (juin 2011)

Sociétaires 7 millions

Activité Banque de détail, crédit à la consommation, crédit-bail et affacturage, gestion d'actifs, assurances, banque privée, banque de financement et d'investissement

Effectif 162 000 (2006)

Site web [1] www.credit-agricole.com

Données financières

Capitalisation 14,83 G€ (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires 35,1 Mds€ (2011)

Résultat net 0.813 Mds€ (2011) Crédit agricole 119

Code banque (BIC) AGRI

Code établissement (IBAN) 30006 (CASA)

ISIN FR0000045072(CASA)

[2] modifier

Le Crédit agricole, surnommé la Banque verte[3] du fait de son activité d'origine au service du monde agricole, est un réseau français de banques coopératives et mutualistes qui est devenu depuis 1990[4] un groupe bancaire généraliste international.

Historique

Débuts L'histoire du Crédit agricole remonte à la fin du XIXe siècle, à une loi du 5 novembre 1894 instaurée par Jules Méline permettant la libre association professionnelle, qui permet entre autres la formation de syndicats agricoles, et la création de banques locales mutualistes[5]. La création de la toute première caisse locale « Société de crédit agricole[6] » a lieu le 23 février 1885 à Salins-les-Bains dans le Jura[5]. Puis c'est au tour de la création des caisses régionales, ainsi, l'édifice a commencé « par la base » (Caisses locales et régionales de crédit Agricole mutuel). Dans les premières années, l'activité est d'abord exclusivement composée de prêts court-terme. Il s'agit d'avances sur récoltes qui permettent aux agriculteurs de vivre mieux. Viennent ensuite les emprunt à moyen puis long terme qui leur permettent de s'équiper, d'acheter du bétail. La loi du 5 août 1920 permet de donner plus d’autonomie à cette direction du crédit qui dépend directement de ministère de l’Agriculture afin d'en faire un établissement public central de compensation entre les caisses régionales, l’« Office national de crédit agricole - CNCA » apparait alors sous l'égide de Louis Tardy[5]. L’Office national du crédit agricole, devient en 1926 la « Caisse nationale du crédit agricole ». Durant les années 1920 et 1930, la banque développe le maillage du territoire et son activité avec notamment l'ouverture des crédits aux petits artisans ruraux en 1920, le financement de l’électrification des campagnes ou le financement des collectivités publiques en zone rurale à partir de 1923[5]. Son rôle est important auprès de agriculteur dans la sortie de crise de 1929, il finance par l’escompte les stocks de blés lors de la création de l’office des céréales (Office national interprofessionnel des grandes cultures, ONIC) en 1936. Les mécanismes de paiements utilisés permettent alors de populariser l’usage du chèque et du compte bancaire dans les campagnes[5].

L'après guerre Pour financer l’effort de reconstruction de l’après-guerre et pour la mécanisation de l’agriculture, aussi pour compléter les ressources venues de l’État le Crédit agricole crée le bon à cinq ans, un produit d’épargne simple et sûr qui connaît un très grand succès et qui amorce la marche du Crédit agricole vers l’autofinancement[5]. En 1945, est créée la Fédération nationale du crédit agricole (FNCA), c'est une association de représentation des caisses régionales auprès des pouvoirs publics et de la CNCA, elle joue un rôle de formation du personnel et d’élargissement progressif des compétences du Crédit agricole, notamment pour offrir aux déposants les crédits et services attendus en retour des dépôts[5]. Les obligations à long terme sont créées en 1950. Les caisses régionales ouvrent de nombreux bureaux (1 000 en 1947, 2 259 en 1967). En 1959 un décret permet au Crédit agricole le financement de prêts immobiliers pour logement principal en zones rurales, quel que soit le statut du propriétaire, non agricoles[6]. Crédit agricole 120

Le Crédit agricole devient l’outil financier des lois d’orientation agricole de 1960 et 1962, qui visent à donner la parité sociale et économique aux paysans français face aux autres secteurs de l’économie et à les préparer à affronter la concurrence du marché commun européen[5]. L’institution Crédit agricole se modernise profondément, à partir de 1963 résultant de la collecte des bons les flux financiers entre l’État et l’organisme s’inversent car le Crédit agricole remonte désormais l’épargne des campagnes vers le Trésor[5]. L’extension progressive des champs de compétences permet la diversification des activités et l’ouverture aux nouvelles clientèles 1982 : ouverture partielle sur tout le territoire (prêts personnels et au logement) et au marché des PME 1991 : financement de toutes les entreprises et professions.

Le Crédit agricole et la crise de 2008-2012

Touché par le blocage du marché des crédits interbancaires, le Crédit agricole est contraint, en janvier 2008, de céder sa participation historique dans Suez pour 1,3 milliard d'euros[7] puis de lancer, en mai 2008, une augmentation de capital de 5,9 milliards d'euros suivie par l'ensemble des caisses régionales pour satisfaire aux exigences règlementaires Bâle II et de procéder à un programme de cession d'actifs non-stratégiques à hauteur de cinq milliards d'euros[8].

Fin 2008, l'État décide de prêter 21 milliards d'euros, en deux tranches et au taux de 8 %, aux six plus grandes banques françaises afin qu'elles puissent continuer d'assurer leur rôle dans l'économie. Le Crédit [9] agricole ne fait pas appel à la deuxième tranche et rembourse l'État Ancien siège du Crédit agricole à Paris en octobre 2009. La stratégie de sortie de crise du Crédit agricole semble bien perçue par les marchés, le titre progresse de plus de 40 % au cours de l'année 2009.

En 2012, le Crédit agricole continue d'annoncer des résultats très négatifs avec une perte de près de 3 milliards d'euros au 3e trimestre. Il s'est défait pour un euro symbolique de sa filiale grecque Emporiki, acquise en 2006, qu'il avait dû recapitaliser. Le coût total des investissements grecs aura été près de 9 milliards. La banque se désengage également de la banque espagnole Bankinter, entraînant une perte comptable de 193 millions d’euros. Elle place enfin une dépréciation massive de 600 millions sur le crédit à la consommation face notamment aux difficultés rencontrées en Italie[10]. Autre élément négatif, le Crédit agricole doit redéfinir la valeur des «goodwills» dans son bilan. Ceux-ci s'élevaient à 17,7 milliards d'euros en septembre 2012, montant bien supérieure à leur valeur actuelle[11]. Début février 2013, la banque annonce qu'elle inscrira dans ses comptes 3,8 milliards d’euros de dépréciations et charges, ce que les médias qualifient de perte historique[12].

Slogan • 1976 à 1987 : « Le bon sens près de chez vous[6],[13],[14],[15] » ; • 1987 - 1994 : « Le bon sens en action[6],[16] » ; • 1994 à 2005 : « L'imagination dans le bon sens[6],[17] » ; • octobre 2005 - 2011 : « Une relation durable, ça change la vie[18],[19] » ; • septembre 2011 : « Le bon sens a de l’avenir[20], [21] ». Crédit agricole 121

Diversification

La croissance interne grâce aux nouveaux métiers À partir des années 1980, le Crédit agricole prend le virage de la bancassurance. En 1986, le groupe se lance dans l'assurance-vie avec Predica et dans l'assurance dommages en 1990 avec Pacifica. À cette époque, de nombreux administrateurs des caisses locales sont aussi administrateurs d'une autre institution agricole, l'assureur Groupama, et un rapprochement n'est pas encore exclus, mais ce scénario est finalement écarté.

La croissance externe En 1996, rachat d'Indosuez et naissance à Indocam (gestion d'actifs - renommé CAAM pour Crédit Agricole Asset Management en 1999) et CA-Indosuez (CAI) pour la banque de financement et d'investissement. En 2003, le Crédit agricole a absorbé le Crédit lyonnais (LCL). En août 2005, acquisition de Keytrade Bank.

Panorama des métiers • 1re banque en France, 28 % du marché français avec LCL. • 7e mondiale d'après le magazine The banker [22]. • 2e mondiale par son chiffre d'affaires et 10e par ses bénéfices d'après le magazine Fortune [23]. • 15e mondiale selon le classement Forbes [24]. Les opérations de prise de contrôle évoquées plus haut lui ont permis, tant de conforter sa position de leader français de la banque de détail, que d'élargir sa position de banque d'investissement et de marchés (Crédit Agricole Corporate and Investment Bank), et d'étoffer son réseau de succursales et filiales à l'étranger. Le groupe est également actif dans le domaine de l'assurance (Predica, Pacifica, Caci), la gestion d'actifs financiers (Credit agricole Asset management devenu Amundi début 2010 lors de sa fusion avec SGAM), dans l'affacturage (Eurofactor), le leasing (Crédit agricole Leasing), le crédit (Finaref, Sofinco) ou encore le private equity (Crédit agricole private equity). Les caisses régionales se sont également développées, depuis quelques années, sur le marché de la transaction immobilière, notamment à travers la marque Square Habitat. Article détaillé : Liste des filiales du Crédit agricole.

Le développement à l'international Article détaillé : Liste des filiales du Crédit agricole. En 1979, le Crédit agricole ouvre son premier bureau de représentation à l’étranger, à Chicago. Depuis, le Crédit agricole a mené de nombreuses prises de participations dans de grandes banques de détail ou organismes spécialisés européens. En 2010, le Crédit agricole est présent dans plus de 70 pays.

Gouvernance de l'entreprise Le Crédit agricole est structuré sur trois étages : Caisses locales, Caisses régionales (et leurs agences et participations), Crédit agricole SA (et ses filiales). Les caisses locales et les Caisses régionales sont des sociétés coopératives. Crédit agricole SA est une société par actions. Le Crédit agricole figure parmi les toutes premières sociétés coopératives au monde[25]. Crédit agricole 122

Les Caisses locales Les 2 531 Caisses locales forment le socle du Crédit agricole. Elles regroupent 7 millions de sociétaires (novembre 2011). Les sociétaires sont à la fois clients et détenteurs du capital social (sous forme de parts sociales) des Caisses locales, c'est le principe de gouvernance coopératif. Les Caisses locales détiennent l’essentiel du capital des Caisses régionales. Lors des assemblées générales de Caisses locales, qui réunissent chaque année près de 500 000 participants, les sociétaires désignent plus de 32 000 administrateurs, bénévoles, selon le principe "un homme une voix" ; ainsi un sociétaire a le même poids, quelle que soit la part du capital social qu'il détient (à l'inverse des sociétés par action où le principe qui prévaut est "une action une voix").

Les Caisses régionales Article détaillé : Liste des Caisses régionales de Crédit agricole. Banques coopératives régionales de plein exercice, les Caisses régionales de Crédit Agricole offrent une gamme de produits et services financiers à leurs 20 M de clients (chiffre à fin 2008). Elles disposent d’un réseau près de 7 200 agences et 12 000 automates bancaires, renforcé par plus de 7 000 "points verts" installés chez des commerçants pour offrir à la clientèle du Crédit Agricole les services bancaires les plus courants. Pour renforcer leur solidité et leur compétitivité les Caisses régionales se sont regroupées. De 1988 à 2008, leur nombre a ainsi été ramené de 94 à 39. Prévenir l’exclusion bancaire Pour prévenir de l'exclusion des clients frappés par un accident de la vie (décès, chômage,...), 30 Caisses régionales ont mis en place les Points passerelle. Il s'agit d'un dispositif d’écoute, de médiation et d'accompagnement qui vise à permettre aux clients concernés et qui en manifestent la volonté, de sortir d'une situation difficile. Ce dispositif a été initié en 1997 par la Caisse régionale du Nord-Est[26]. Emploi des personnes handicapées À travers l'action de leur association Handicap et Emploi au Crédit Agricole (HECA), les Caisses régionales de Crédit agricole consacrent un ensemble de moyens au recrutement, à l'intégration et au maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés. La démarche intègre : aménagements des postes de travail, facilités de transport, formation. Le manque de formation aggravant la difficulté de l'accès à l'emploi des personnes handicapées, le Crédit Agricole a développé des formations en alternance pour permettre aux candidats recrutés avec un niveau bac d'obtenir une qualification Bac +1 ou Bac +2. L'objectif était de recruter plus de 800 personnes handicapées entre 2006 et fin 2010. Fin 2009, plus de 360 CDI et 670 contrats en alternance ont été signés[27]. C'est Sophie Vouzelaud (ex dauphine Miss France et sourde de naissance) qui est l'ambassadrice officielle d'HECA[28]. Promotion du modèle coopératif Les Caisses régionales contribuent à la promotion du modèle coopératif sur leurs territoires à travers des actions telles que l'organisation de la série de colloques Perspectives mutualistes (à Pau en 2006, Angers en 2007, Reims en 2008[29], Orléans en 2009 et la diffusion de la carte bancaire sociétaire[30]. Crédit agricole 123

Fédération nationale du Crédit Agricole La Fédération nationale du Crédit Agricole (FNCA) est l’instance de réflexion, d’expression et de représentation des Caisses régionales. La FNCA joue un rôle de chambre professionnelle. À ce titre, elle assure la synthèse des débats nés du terrain, ce qui fait d’elle une force de proposition et d’orientation. Elle représente les Caisses régionales et le Groupe auprès des pouvoirs publics, des organisations professionnelles agricoles et des instances du monde coopératif et mutualiste. La Fédération remplit des fonctions de services aux Caisses régionales, notamment dans le domaine de la formation professionnelle (via l'Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel) et de la gestion des ressources humaines. L’équipe dirigeante est représentée par : •• Dominique Lefebvre, Président de la Fédération nationale du Crédit Agricole, •• Philippe Brassac, Secrétaire général de la Fédération nationale du Crédit Agricole, •• Bertrand Corbeau, Directeur général de la Fédération nationale du Crédit Agricole.

Crédit Agricole S.A. En 1988, c'est la mutualisation de la CNCA qui devient Crédit Agricole S.A. ("CASA") une société anonyme, propriété des Caisses régionales et des salariés du Groupe. En 2001, CASA est introduit en Bourse mais reste détenue majoritairement par les Caisses Régionales (44 à l'époque), comme le prévoient les statuts mutualistes du groupe. Direction de Crédit agricole SA • Président : Jean-Marie Sander •• Directeur général : Jean-Paul Chifflet Conseil d'administration Il est composé de membres élus par l’Assemblée Générale, de représentants d’organisations professionnelles, de membres élus par les salariés, d’un censeur et d’un représentant du Comité d’entreprise. Un édifice complexe Crédit Agricole SA ("CASA") est détenu par les Caisses régionales à 54 % et détient 25 % du capital de celles-ci, sous forme de titres coopératifs sans droit de vote, les Certificats coopératifs d'associés. Il existe un débat interne permanent sur les équilibres en matière de développement des activités de CASA qui peuvent se réaliser au service direct des Caisses régionales ou bien en dehors de l'activité des Caisses régionales. Ce mode de fonctionnement déroute parfois les investisseurs institutionnels (en particulier anglo-saxons). Responsabilité sociale Certains secteurs[Lesquels ?] du Crédit Agricole sont certifiés respectant la norme ISO 14001 depuis 2007[31]. Néanmoins, la banque est citée en cinquième position des banques finançant l'industrie nucléaire par la campagne "Banques nucléaires, non merci !"[32], étude qui ne tient toutefois pas compte du poids du nucléaire sur les marchés domestiques des banques concernées et surpondère par voie de conséquence les banques françaises.

Données financières (Groupe et CASA) Crédit agricole 124

Groupe Crédit agricole. Données financières en millions d'euros

Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Produit net bancaire 23 886 24 320 25 949 29 156 29 610 28 455 31 305

Résultat net part groupe 2 757 4 248 5 980 7 154 5 970 2 451 2 747

Fonds propres 38 610 44 491 51 235 58 743 64 800 63 700 68 800

Le groupe Crédit Agricole rassemble, outre Crédit Agricole S.A., les Caisses locales et les Caisses régionales et leurs filiales.

CASA Données financières en millions d'euros

Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Produit net bancaire 12 720 12 513 13 693 16 187 16 768 15 956 17 942

Résultat net part groupe 1 140 2 203 3 891 4 920 4 044 1 024 1 125

Fonds propres 23 600 24 940 30 682 38 452 40 691 41 700 45 500

Effectifs salariés groupe

Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

TOTAL - 134 327 157 000 162 000 - -

dont groupe CASA 62 112

dont Caisses régionales 72 215 75 000

Données boursières Les Certificats Coopératifs d’Investissement de 15 Caisses régionales, et les actions de Crédit agricole SA, l'organe central du groupe, sont cotés à la bourse de Paris Crédit agricole SA : Membre de l'indice CAC 40 ainsi que des indices boursiers suivants : Dow Jones Euro Stoxx 50 ; SBF 120 ; Euronext 100 ; ASPI Eurozone et FTSE4Good. Code Valeur ISIN = FR0000045072 (mnémonique : ACA)

Critiques • En décembre 2010, Le cabinet de conseil Utopies et l'association Les Amis de la Terre publient le premier classement carbone des grandes banques françaises et le Crédit agricole se retrouve 10ème sur 10 avec 1071 kgeqCO2 pour 1000€ investis[33]. Cette association, largement financée par la fondation Mott (General Motors) s'attaque régulièrement au Crédit agricole. • En 2010 également, l'Association française des usagers des banques place le Crédit Agricole en tête de son baromètre des "banques les plus conflictuelles", en se basant notamment sur le nombre de plaintes reçues par l'association[34],[35]. La banque est toujours restée en première place, mais cette classification a depuis été abandonnée par l'AFUB. Crédit agricole 125

Notes et références

[1] http:/ / www. credit-agricole. com/

[2] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Cr%C3%A9dit_agricole& action=edit& section=0

[3] Cité par exemple dans cet article (http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/

credit-agricole-la-banque-verte-s-engage-a-devenir-arc-en-ciel-news-269036. htm)

[5] Histoire : plus d’un siècle d’évolution (http:/ / www. credit-agricole. com/ Le-Groupe/ Nous-connaitre/ Histoire), credit-agricole.com

[6] Que de bon sens ! (http:/ / www. strategies. fr/ actualites/ marques/ r10386W/ que-de-bon-sens. html), Stratégies Magazine n°1129, 14/01/2000

[7] « Crédit Agricole vend sa participation dans Suez » (http:/ / www. lefigaro. fr/ societes-francaises/ 2008/ 01/ 14/

04010-20080114ARTFIG00371-credit-agricole-vend-sa-participation-dans-suez. php) paru dans Le Figaro le 14 janvier 2008

[8] « Crédit Agricole va se débarrasser d'actifs pour 5 milliards d'euros » (http:/ / www. trends. be/ fr/ economie/ banque-et-finance/

12-1636-45410/ credit-agricole-va-se-debarrasser-d-actifs-pour-5-milliards-d-euros. html) paru sur le site Trends.be le 15/05/2008

[9] (http:/ / www. e24. fr/ finance/ banque/ article51391. ece/ Le-Credit-Agricole-n-utilisera-pas-la-seconde-tranche-d-aide-d-Etat. html)

[10] Encore des mauvaises surprises pour Crédit agricole (http:/ / bourse. lefigaro. fr/ indices-actions/ actu-conseils/ encore-des-mauvaises-surprises-pour-credit-agricole-302533), Anne de Guigné, Le Figaro.fr, 9 novembre 2012

[11] Crédit agricole : opération vérité en vue sur les comptes (http:/ / bourse. lefigaro. fr/ indices-actions/ actu-conseils/ credit-agricole-operation-verite-en-vue-sur-les-comptes-354188), Bertille Bayart, Anne de Guigné, Le Figaro.fr, 31 janvier 2013

[12] Le Crédit agricole s’achemine vers une perte 2012 historique (http:/ / bourse. lefigaro. fr/ indices-actions/ actu-conseils/ le-credit-agricole-s-achemine-vers-une-perte-2012-historique-355036), Anne de Guigné, Le Figaro.fr, 1er février 2013 [13] Slogan « bon sens » imaginé en 1976 par Christine Arfeuillères, conceptrice-rédactrice chez Havas Conseil, en référence aux origines mutualistes du Crédit agricole - Stratégies Magazine , 14/01/2000

[14] MMA : Assurance pour le bonheur (http:/ / www. strategies. fr/ content/ actualites/ print. php?id_actualite=r20888W), Stratégies Magazine [15][15]( campagne sous cette signature, la dernière date de 1985) [16] Slogan à nouveau signé HCM (Havas Conseil Marsteller) et le logo est retouché par l'agence Desgrippes&Associés, Stratégies Magazine [17] Campagne « Imagine » pour l'année du centenaire du Crédit agricole par FCB (Publicis) qui avait gagné le budget trois ans plus tôt en 1991, Stratégies Magazine

[18] Deux banques valent-elles vraiment mieux qu'une ? (http:/ / www. strategies. fr/ actualites/ marques/ r38471W/

deux-banques-valent-elles-vraiment-mieux-qu-une. html), Stratégies Magazine - 22/09/2005 [19][19]agence Providence (Havas - Stratégies Magazine - 22/09/2005

[20] Le Crédit agricole retrouve le bon sens, agence BETC Euro RSCG (http:/ / www. strategies. fr/ actualites/ marques/ 170315W/

le-credit-agricole-retrouve-le-bon-sens. html), Stratégies Magazine - 22/09/2011 [21][21]Agence BETC Euro RSCG, Stratégies Magazine - 22/09/2011

[22] Classement 2005, the banker (http:/ / www. lebanquier. com/ fr/ content/ stats/ The Banker Rankings- FR bara. pdf)

[23] Classement des banques par leur CA, Fortune (http:/ / money. cnn. com/ magazines/ fortune/ global500/ 2007/ industries/ 192/ 1. html)

[24] Classement Forbes des plus grandes entreprises (http:/ / www. forbes. com/ lists/ 2007/ 18/ biz_07forbes2000_The-Global-2000_Rank. html)

[25] http:/ / www. global300. coop/ Global300List. aspx

[26] http:/ / www. creditagricole. info/ fnca/ ca1_843809/ fr/ initiative-pour-clients-fragilises?portal=esn_5744

[27] http:/ / informations. handicap. fr/ art-emploi-formation-14. 0. 0. 0-3029. php

[28] http:/ / ca-recrute. fr/ temoignages_handicap. php?page=2_3

[29] http:/ / reims-pm. com/

[30] http:/ / www. creditagricole. info/ fnca/ f_7007/ fr/ etre-societaire-au-credit-agricole

[31] http:/ / www. credit-agricole. com/ developpement-durable/ dd/ demarche_responsable/ environnement/ demarche_ca. html

[32] http:/ / www. nuclearbanks. org/ #/ nuclear%20banks/ credit%20agricole%20group

[33] Empreinte Carbone des Banques, Utopies, 2010 (http:/ / www. amisdelaterre. org/ Parution-du-premier-classement. html)

[34] (http:/ / www. afub. org/ PRIX RAPETOUT AFUB AVRIL 2010. pdf) Site de l'AFUB

[35] (http:/ / www. latribune. fr/ vos-finances/ banques-credit/ services-bancaires/ 20100121trib000465015/

plaintes-de-clients-le-credit-agricole-devant-les-caisses-d-epargne-. html) La Tribune, 21/01/2010

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Danone Logo de Danone

Création

Création 1919

Dates clés 1966 : création de Boussois-Souchon-Neuvesel. Antoine Riboud, alors PDG de Souchon-Neuvesel, prend la tête du groupe ; 1968 : l'OPA hostile sur Saint-Gobain conduit le groupe à se recentrer sur l'agroalimentaire ; 1973 : BSN fusionne avec Gervais Danone et crée la première entreprise agroalimentaire de France ; 1994 : le nom devient Groupe Danone, raccourci en Danone ; 2007 : recentrage autour de la valeur santé

Fondateurs Isaac Carasso

Personnages clés Daniel Carasso, Antoine Riboud, Franck Riboud et Ayrton Maurice

Données clés

Forme juridique société anonyme

Action [1] Euronext : BN

Siège social Paris (France)

Direction Franck Riboud, PDG Emmanuel Faber, vice-président Bernard Hours, vice-président

Actionnaires Flottant : 81,80 % [2] Auto-contrôle : 5,20 %

Activité Agroalimentaire

Produits produits laitiers frais, eaux en bouteille, alimentation infantile, nutrition médicale

Effectif 101 885 (2011)

Site web [3] www.danone.com

Données financières

Capitalisation 31,52 milliards € (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires [4] 19,318 milliards € 7,8 %

Résultat net 1,671 milliard € (2011)

Danone est une entreprise française et l'un des leaders mondiaux de l'agroalimentaire. L'entreprise est née en 1919 en Espagne. Isaac Carasso, originaire de Turquie, où les yaourts sont populaires, décide de les introduire en Espagne. Dix ans plus tard, Daniel Carasso, le fils du fondateur, lance l'entreprise en France. En 1967, Danone fusionne avec Gervais. Pendant ce temps, une autre fusion se déroule, celle des glaces de Boussois et de la verrerie Souchon-Neuvesel, formant Boussois-Souchon-Neuvesel. Parce qu'il rate son OPA sur Saint-Gobain, BSN se tourne vers l'agroalimentaire et fusionne avec Gervais Danone en 1973. Cette fusion donne alors naissance à BSN-Gervais Danone (entreprise française) 127

Danone, puis Danone, la première entreprise agroalimentaire de France. En 1996, avec l'arrivée de Franck Riboud à sa tête, le groupe se fixe comme objectif « d’offrir chaque jour une alimentation variée, des goûts plus variés et des plaisirs plus sains. » En 2006, cette mission devient : « apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre ». Au fil des années, l'entreprise est devenue un acteur international majeur de l'alimentation santé et se décline autour de quatre pôles : produits laitiers frais, eaux en bouteille, nutrition médicale et nutrition infantile. Le groupe Danone est numéro un mondial des produits laitiers frais et numéro deux mondial en volume des eaux en bouteille. Il est également le leader mondial de la nutrition médicale et numéro deux mondial de l'alimentation infantile. En 2011, l'entreprise enregistre 19 milliards d'euros de chiffre d'affaires, dont plus de la moitié est réalisé dans les pays émergents. Le groupe emploie 100 000 collaborateurs à travers le monde, et compte plus de 180 sites de production. Ses produits sont vendus sur les cinq continents. Coté sur Euronext Paris, le groupe est également classé dans les principaux indices de responsabilité sociale : Dow Jones Sustainability Index, ASPI Eurozone, et Ethibel Sustainability Index.

Historique

Naissance de Danone

À la fin de la Première Guerre mondiale en Espagne, de nombreux enfants souffrent de troubles intestinaux, liés à de mauvaises conditions d'hygiène et à la chaleur. Devant ce constat, Isaac Carasso, négociant, s'intéresse aux recherches d'Elie Metchnikoff, chercheur à l'Institut Pasteur et prix Nobel en 1908. Celles-ci portent sur les bienfaits des yaourts et des ferments lactiques sur la santé. Le scientifique met notamment en évidence leur utilisation dans le traitement des désordres intestinaux[]. Isaac Carasso connaît déjà les vertus du yaourt. À Salonique, d'où il est originaire, ce produit est largement démocratisé. Il se vend d'ailleurs dans les rues, au Siège de la société Danone, dans l'ancien siège de [25] la Banque Transatlantique (17 boulevard kilogramme . Il décide alors de l'introduire en Espagne en y Haussmann, Paris) incorporant des ferments lactiques, sur les conseils de médecins. C'est l'Institut Pasteur qui lui fournit les souches[5].

En 1919, dans un petit atelier à Barcelone, Isaac Carasso lance la production de yogourts. Ils sont fabriqués avec du lait frais et sont distribués le lendemain. La marque s'appelle alors "Danon", en référence au surnom catalan de son fils « petit Daniel ». Cependant, un nom propre ne peut être un nom commercial. Le fondateur rajoute alors un "e" pour enregistrer la marque, qui devient "Danone". En 1923, le Collège des médecins de Barcelone reconnaît officiellement les propriétés du yaourt[]. Les pots sont vendus en pharmacie sur recommandation des médecins, puis en crémerie[6]. Après des études de commerce à Marseille et un stage en bactériologie à l'Institut Pasteur, Daniel Carasso, alors âgé de 20 ans, lance la marque en France en 1929 en créant la Société parisienne du yoghourt Danone. La première usine ouvre ses portes en 1932 à Levallois-Perret.

Très vite, d'autres produits sont déclinés. En 1937, Dany, le premier yaourt aux fruits est lancé[25]. Les yaourts aromatisés aux fruits sont commercialisés en 1953, les gélifiés sont lancés en 1966 et les veloutés en 1963[7]. En 1942, l'occupation de la France contraint Daniel Carasso à se réfugier aux États-Unis. Il poursuit le développement de la marque, rachète un fabricant de yaourts et lance Dannon Milk Products. Sur les conseils du publicitaire français Raymond Loewy, l'orthographe de la marque s'américanise afin d'éviter une mauvaise prononciation[]. Dannon Inc. est créé aux États-Unis. De retour en France, Daniel Carasso revend sa société américaine à Beatrice Foods et cherche à renforcer Danone. L'entreprise fusionne en 1967 avec les Fromageries Gervais. Le groupe Gervais-Danone Danone (entreprise française) 128

est né.

Du yaourt vers son pot

Dans le même temps, en 1966, les glaces de Boussois et la verrerie Souchon-Neuvesel fusionnent, créant Boussois-Souchon-Neuvesel. Antoine Riboud, alors PDG de Souchon-Neuvesel et à l'origine de la fusion, s'impose et prend la tête du groupe. Ce rapprochement a pour objectif de renforcer BSN face à la concurrence et au développement du marché de l'emballage[8]. En 1968, BSN lance une OPA hostile sur une entreprise quatre fois plus importante : Saint-Gobain. À la suite de cet échec, Antoine Riboud repense la stratégie du groupe. Et recentre l'activité de BSN sur le contenu et non plus le contenant. L'entreprise Usine Danone à Bieruń, en Pologne. rachète alors Evian, Blédina, Kanterbraü, Kronenbourg, Amora, et devient un groupe agroalimentaire[]. Pendant ce temps, Gervais-Danone acquiert Panzani et devient le premier producteur de pâtes en France[].

En 1972, Daniel Carasso et Antoine Riboud se rencontrent pour la première fois. Le président de Gervais Danone déclare alors : « Mon rêve était de faire de Danone une marque mondiale. J'en étais à ces réflexions lorsque j'ai rencontré Antoine (Riboud, à la tête du groupe BSN). Nos stratégies coïncidaient : lui voulait étoffer son offre alimentaire, nous voulions nous développer à l'international »[9]. Un an plus tard, BSN, alors numéro un de la bière, des eaux minérales et de la nutrition infantile, fusionne avec Gervais Danone[]. Cette nouvelle entité est baptisée BSN-Gervais-Danone. Les activités principales du groupe sont alors les produits frais, les boissons, les pâtes et les plats cuisinés. En 1979, à la suite du choc pétrolier, l'entreprise cède ses activités de verre plat. Les glaces de Boussois quittent le giron de BSN-Gervais Danone. Le groupe se recentre alors sur l'alimentation[]. BSN-Gervais Danone devient la première entreprise agroalimentaire de France[10]. Son chiffre d'affaires atteint 16,5 milliards de francs. Daniel Carasso, alors âgé de 68 ans, laisse les commandes de l'entreprise à Antoine Riboud[].

Diversification et essor du groupe

En 1983, le nom BSN-Gervais Danone est raccourci. L'entreprise s'appelle alors BSN. Malgré ce changement de dénomination, l'activité des produits frais de Gervais Danone reste très importante[]. Dans les années 1980, le groupe s'agrandit et étend ses activités en Europe. En 1980, il acquiert la branche alimentaire de la Générale Occidentale[11], spécialisée dans l'épicerie et la confiserie et propriétaire de nombreuses Paquet de Petit Beurre de la marque LU marques comme Carambar, Liebig, Vandamme, La Pie qui Chante, lorsqu'elle était détenue par la marque Danone. Maille...

En 1987, BSN fait son entrée sur le marché du biscuit en rachetant Général Biscuit, qui possède la marque LU[12] et est présent dans plusieurs pays : Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique. Deux ans plus tard, le groupe fait l'acquisition de plusieurs filiales européennes de l'américain Nabisco, parmi lesquelles les biscuits Belin[]. La marque devient numéro un du biscuit européen et numéro deux mondial[]. Le chiffre d’affaires du groupe s’élève alors à 48,7 milliards de francs. Parallèlement aux biscuits, BSN continue son extension sur le marché des eaux minérales et des produits laitiers frais[]. En 1990, la marque opère sur une dizaine de marchés : yaourts, eaux, biscuits, pâtes, confiseries, plats cuisinés, bières. Et sa présence se développe à l'international. Pourtant, BSN peine à se faire connaître. Son nom est déjà utilisé par une banque en Espagne, une entreprise de textiles aux États-Unis et une chaîne de télévision au Danone (entreprise française) 129

Japon[]. À l'heure de la mondialisation, le groupe a besoin d'une marque forte. Sa filiale est connue partout dans le monde et assure à elle seule un quart du chiffre d'affaires[13]. En 1994, BSN change de nom pour devenir "Groupe Danone", représenté par "l'enfant à l'étoile". Tous les produits sont désormais regroupés sous ce nom. Le groupe Danone possède alors 300 marques[].

Recentrage autour des trois métiers porteurs

En 1996, Antoine Riboud, président du groupe Danone, prend sa retraite à 77 ans et quitte ses fonctions[14]. À l'image d'Isaac Carasso et de Daniel, son fils Franck est nommé par le conseil d'administration pour lui succéder. Epaulé par Daniel Carasso, Franck Riboud s'inscrit dans la continuité de l'héritage de l'entreprise. 1996 marque aussi le début d'une période de recentrage pour l'entreprise. Franck Riboud regroupe les activités de Danone sur les trois métiers les plus porteurs :

• les produits laitiers frais : (33 milliards de francs de chiffre Franck Riboud, actuel PDG du groupe Danone. d'affaires) • les eaux minérales : numéro 2 mondial des eaux minérales (15 milliards). • les biscuits : numéro 2 mondial des biscuits sucrés (17 milliards) Ces trois secteurs représentent à eux seuls 85 % des ventes[]. L'entreprise cède alors plus de la moitié de ses activités épicerie et l'ensemble de la confiserie : Panzani, Amora et William Saurin sont vendues à Paribas Affaires Industrielles[15], Marie à Uniq, Liebig à Campbell[16], et enfin La Pie qui Chante, Carambar et Vandamme à Cadbury[17]. Trois marques sont alors mises en avant, correspondant aux trois nouveaux secteurs clés du groupe : Danone, Évian, Lu[]. En 1999, le groupe se sépare de sa filière emballage et se désengage du créneau de la bière, notamment avec la vente de Kronenbourg en 2000. Ce recentrage confirme la volonté du groupe de s'orienter vers la santé et l'alimentation saine[]. En 1997, le groupe crée d'ailleurs le Prix international de nutrition Danone[]. Parallèlement, l'entreprise accélère sa stratégie d'internationalisation dans les pays émergents et fait son entrée à la Bourse de New York en 1998[]. La même année, le groupe devient fournisseur officiel de la Coupe du monde de football. Le 5 mai 2002, Antoine Riboud décède à l'âge de 84 ans.

Développement à l'international

En 1999, le groupe Danone se renforce dans le secteur des biscuits en Pologne, Colombie, Tunisie, Maroc, Brésil. Il s'étend sur le marché des produits laitiers frais aux États-Unis, en Pologne et en Turquie et sur celui de l'eau embouteillée en Argentine. Entre 2000 et 2006, l'entreprise acquiert l'américain Stonyfield Farm, leader mondial du yaourt biologique. Il investit dans les jus de fruits en Chine, rachète des usines d'eaux et de laitages dans le En bleu : pays dans lesquels Danone possède des sites monde, et développe des produits abordables dans les pays en de production. développement. En juillet 2003, Danone fait l'acquisition de 20 % de parts du groupe israélien Mey Eden, distributeur des eaux minérales du plateau du Golan pour monter à 52,5 % de la société. En 2004, le groupe vend les biscuits Jacob’s (en) à United Biscuits, faute d'avoir pu atteindre une taille critique et les marges souhaitées dans ce secteur au Royaume-Uni. En août, une OPA est lancée sur la société serbe Danone (entreprise française) 130

Knjaz Miloš Aranđelovac, qui enregistre 70 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2003. Knjaz Miloš Aranđelovac est numéro un en Serbie des eaux en bouteille avec les marques Knjaz Milos et Aqua Viva.

Aventure chinoise En 1996, après plusieurs acquisitions dans les pays émergents, le groupe Danone s'attaque à la Chine et acquiert 51 % des parts de Hangzhou Wahaha, numéro un des boissons non alcoolisées[18]. Zong Qinghou, fondateur de la société, devient alors le PDG de Danone-Wahaha, qui détient près de 39 coentreprises[19]. Les produits sont tous commercialisés sous la marque Wahaha. Grâce à ce partenariat, le groupe Danone réalise les trois quarts de son activité en Chine et 10 % de ses ventes mondiales[20]. Mais en 2005, Danone constate que parallèlement aux 39 structures de la coentreprise, une soixantaine d'usines et de sociétés de distribution produisent et vendent des boissons illégalement sous la marque Wahaha. Le groupe français accuse son partenaire chinois de n'avoir pas respecté les clauses de non-concurrence. Il tente alors de prendre le contrôle de ces filiales, mais se heurte à Zong Qinghou qui dénonce l'intrusion des sociétés étrangères en Chine[21]. Wahaha affirme que le Français était au courant et lui reproche de prendre une part trop importante dans les coentreprises[22]. Danone entame alors des négociations, puis porte l'affaire devant les tribunaux en 2007. Nicolas Sarkozy évoque même ce dossier auprès du président chinois Hu Jintao lors d’une visite officielle[23]. En 2009, un accord amiable est trouvé entre les deux parties. Le groupe Danone quitte la coentreprise Danone-Wahaha et cède ses parts (51 %) à son ex-partenaire chinois[]. Suite à cette séparation, Danone quitte le marché des boissons non alcoolisées en Chine. En 2011, Danone est toujours présent en Chine et est n°1 sur le marché des eaux embouteillées avec ses marques Robust et Health, acquises en 1998 et en 2000. En matière de nutrition infantile, le groupe est également leader du marché chinois avec Dumex[].

Recentrage autour de la valeur santé

En 2007, Danone se recentre à nouveau et se sépare de son activité Biscuits[24]. Le 7 juillet marque la fin de la coopération entre Eden et Danone autour de l'entreprise Château d'eau[25]. Le groupe cède Lu et lance une OPA sur le néerlandais Numico le 8 juillet[]. Danone acquiert ainsi l'un des leaders mondiaux de l'alimentation infantile et de la nutrition médicale. L'opération se boucle pour 12,3 milliards d'euros. Le 29 octobre, le conseil d'administration de Danone approuve la vente de sa branche Biscuits et produits céréaliers à Kraft Foods pour 6,3 milliards d'euros. Depuis, le Actimel Powerfrucht vendu en Allemagne. groupe Danone se décline autour de quatre axes : les produits laitiers frais, les eaux, la nutrition infantile et médicale.

En octobre 2009, Danone formalise cinq engagements fondamentaux dans sa nouvelle charte Alimentation, Nutrition & Santé, à travers la Gouvernance santé. Elle a pour but de : •• Proposer des solutions nutritionnelles adaptées en permanence aux besoins et recommandations nutritionnels, aux goûts et aux revenus des populations locales •• Développer des produits dont les bienfaits pour la santé sont pertinents et démontrés scientifiquement et dont le profil nutritionnel est adéquat •• Informer les consommateurs de façon claire et diffuser une publicité responsable •• Promouvoir une alimentation et un mode de vie sains •• Relever les principaux défis sociétaux en matière de santé et de nutrition Le 17 mai 2009, Daniel Carasso alors Président d'honneur de la société, décède[]. Danone (entreprise française) 131

En 2010, le groupe rachète Immédia, numéro trois des smoothies en France, ainsi que l'américain Medical Nutrition[]. Avec ses 16 millions de dollars de chiffre d'affaires, Médical Nutrition intègre le pôle nutrition de Danone qui réalise la même année 70 millions de dollars en Amérique du Nord[26]. L'objectif est d'accroître le positionnement de Danone sur les produits santé et en particulier sur la nutrition médicale, marché en pleine croissance[27]. Le 23 avril 2012, alors que Danone convoite le rachat de l’activité Alimentation infantile de Pfizer, c'est finalement son concurrent suisse Nestlé qui rachète des laits en poudre du pharmacien américain[28]. Tout comme la nutritrion médicale, l'activité de nutrition infantile est en forte augmentation dans les pays émergents[29].

Marché des pays émergents Parallèlement à sa stratégie d'internationalisation débutée en 1996, le groupe Danone se développe également dans les pays émergents. Il prend ainsi le contrôle de Villavicencio et Villa del Sur en Argentine, Aqua en Indonésie[]. En 2003, l'entreprise confirme cette stratégie de développement dans les pays émergents. Elle prévoit alors d'investir sur de nouveaux marchés, comme en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient[30]. Trois ans plus tard, dans le cadre de cette stratégie, le groupe Danone rachète l'eau embouteillée algérienne Tessala[31]. Le 18 juin 2010, Danone s'associe avec Unimilk, l'un des principaux producteurs de lait en Russie. Ensemble, ils fusionnent leurs activités de produits laitiers frais en Russie, en Ukraine, au Kazakhstan et au Bélarus[32]. Cette joint-venture donne alors naissance au numéro un des produits laitiers dans cette zone[]. La Russie devient le cinquième marché le plus important pour l'entreprise française[33]. En 2011, le groupe Danone réalise 51 % de son chiffre d'affaires dans les pays émergents, contre 16 % en 1997[]. Si la France représentait entre 30 et 40 % des activités, elle ne pèse plus que 11 % en 2011[]. Cette année-là, Danone recense 159 sites de production et compte près de 100 000 employés dans le monde[]. En juin 2012, le groupe annonce sa montée au capital à hauteur de 67 % de Centrale Laitière, le leader marocain des produits laitiers, avec qui Danone travaille depuis 1953[]. En 2012, les quatre axes du groupe sont les produits laitiers frais (numéro 1 mondial), les eaux minérales (numéro 2 mondial), l'alimentation infantile (numéro 2 mondial) et la nutrition médicale (numéro 1 mondial)[].

Marques

Des bouteilles d'eau Évian. Danone (entreprise française) 132

Références en 2012

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En 2012, les principales marques du groupe sont : •• Produits laitiers : •• Danone •• Actimel •• Danette •• Activia •• Taillefine •• Danonino •• Gervita •• Danacol •• Vitalinea •• Les 2 Vaches... •• Eaux en bouteilles : •• En France : • Évian, 1er exportateur mondial d'eaux minérales •• Volvic •• Badoit •• La Salvetat •• Dans le reste du monde : •• Aqua, leader en Indonésie et première marque mondiale d'eau conditionnée •• Robust en Chine • Font Vella (es) et Lanjarón (es) en Espagne •• Bonafont au Mexique •• Nutrition infantile : •• Blédina •• Gallia •• Nutricia Nutrini •• Milupa • Cow&Gate •• Bebiko •• Aptamil •• SGM •• Dumex •• Nutrition médicale : •• Nutricia •• SHS •• Fortisip •• Neocate •• Fortimel •• Nutrison •• Milupa Danone (entreprise française) 133

•• Respifor •• FortiCare •• Infatrini

Références passées Au cours de la vie de l'entreprise, plusieurs marques ont été lancées puis retirées de la vente. Lancé en 1998, Danao est un jus de fruit mélangé avec 20 % de lait. Après un pic des ventes en 2003 et une dizaine de références, le produit finit par s'essouffler. Danao ne représente plus que 1,4 % du chiffre d'affaires de Danone en France[34]. En 2007, Danone revend Danao au groupe CCLF, qui commercialise déjà des jus de fruits et de légumes frais sous la marque Florette[35]. Avec son packaging rose et argenté, une première dans le rayon des produits laitiers, Essensis frappe fort. Commercialisé en janvier 2007, le produit met en avant des vertus cosmétiques et veut devenir le « geste beauté du matin » à l'instar d'Actimel, le « geste santé du matin »[36]. Le yaourt, censé « nourrir la peau de l’intérieur », se place alors sur le segment de la cosmétofood, tendance venue d'Asie. Il contient notamment de l'huile de bourrache, du thé vert et de la vitamine E. Selon le groupe, une étude clinique montre que les nutriments contenus dans le yaourt permettent de limiter la perte d'eau dans les cellules[37]. Mais l'association UFC/Que choisir réfute les arguments de l'entreprise et évoque un coup marketing. Elle mène une enquête auprès de consommatrices. Le résultat « ne montre pas de supériorité statistiquement significative de la consommation d’Essensis par rapport à celle de Velouté »[38]. L'efficacité du produit est donc remise en cause. Deux ans après son lancement, Essensis est retiré des linéaires. En 2009, Danone projette de commercialiser Densia. Riche en calcium et en vitamine D, il est destiné aux femmes de plus de 45 ans, sujettes à l'ostéoporose. Mais un an plus tard, après des tests peu concluants effectués dans les supermarchés de Brive-la-Gaillarde en Corrèze, le groupe renonce à lancer le produit en France. Le yaourt est cependant déjà commercialisé en Espagne et en Italie. Il est même décliné en quatre références[39]. Finalement, le produit est lancé dans le reste de l'Europe. L'entreprise encore marquée par l'échec d'Essensis, préfère renoncer au marché français[40].

Direction • Président-directeur général : Franck Riboud[41] • Directeur général délégué : Emmanuel Faber • Directeur général délégué : Bernard Hours Présidents-directeurs généraux du groupe Danone : • Antoine Riboud : 1966-1996 • Franck Riboud : depuis 1996

Économie

Secteurs Danone répartit ses activités en 4 pôles et emploie 101 885 collaborateurs dans le monde au 31 décembre 2011. En 2011, la répartition est la suivante : • Produits laitiers frais : • no 1 mondial •• 76 usines • 58 % du CA du groupe avec des marques tel qu'Activia, Actimel, Taillefine, Danette, Fantasia, Petit Gervais, Danacol[42]... • Eaux : Danone (entreprise française) 134

• no 2 mondial en volume • 85 usines • 17 % CA du groupe avec des marques telles qu'Évian, Volvic, Font Vella (es), Lanjarón, Villa del Sur, Villavicencio, Bonafont, Salus, Robust, Health, Mizone, Aqua... • Nutrition infantile : • no 2 mondial •• 22 usines • 19 % du CA du groupe avec Blédina, Nutricia, Gallia, Milupa, Cow & Gate, Bebiko, Aptamil, Dumex, SGM... •• Nutrition médicale : • no 1 mondial •• 3 usines •• 6 % du CA du groupe avec Fortimel, Infatrini, Nutrison, Respifor...

Évolution du chiffre d'affaires En 2011, le groupe Danone enregistre 19 milliards d'euros de chiffre d'affaires[]. Il se place à la cinquième place mondiale dans le secteur de l'agroalimentaire[]. 51 % du CA est réalisé dans les pays émergents, contre 16 % en 1997[]. Parmi eux se placent : la Russie (qui représente 11 % du CA), le Mexique et l'Indonésie (6 %), puis la Chine (4 %). Cette année, le groupe accroît son chiffre d'affaires de 7,8 %. 58 % de la croissance des ventes sont assurés par le Mexique, l'Indonésie, la Chine, la Russie, les États-Unis et le Brésil. Si la France représentait entre 30 et 40 % des activités, elle ne pèse plus que 11 % en 2011[]. Fin 2011, Danone dispose de 186 sites de production dans le monde et emploie plus de 100 000 collaborateurs[]. De 1996 à 2012, les ventes sont passées de 13 à 20 milliards d'euros[].

Chiffres clefs (milliards €)

Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

[43] [44] [] CA 13,70 13,02 14,06 14,58 15,22 14,98 17,01 19,32

Résultat net part du groupe 0,32 1,46 1,35 4,18 1,31 1,36 1,66 1,75

Présence dans le monde En 2011, le groupe Danone est présent dans l'ensemble des régions du monde : • la zone Europe, incluant la Russie, les autres pays de la CEI et la Turquie : représente 56 % du chiffre d'affaires du groupe, répartis sur l'ensemble des 4 pôles. Les principaux pays de la zone sont la France, la Russie, l'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni. • la zone Asie : réalise 15 % du chiffre d'affaires du groupe, en particulier en Chine et en Indonésie pour les pôles Eaux et Nutrition infantile. • la zone Reste du monde, qui regroupe les activités en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Afrique et au Moyen-Orient, représente quant à elle 29 % du chiffre d'affaires du groupe. • Les États-Unis sont le premier pays de la zone grâce à une forte activité du pôle Produits laitiers frais. • En Amérique latine, le Mexique, l'Argentine et le Brésil sont les principaux contributeurs sur les quatre pôles du groupe. • En Afrique et au Moyen-Orient, l'Afrique du Sud et l'Arabie saoudite sont les marchés les plus significatifs, entièrement concentrés sur les produits laitiers frais. Danone (entreprise française) 135

Marketing

Packaging En 2008, le groupe s'engage pour réduire l'impact écologique de ses produits, en supprimant notamment le sur-emballage. Le carton entourant les packs de 4 yaourts disparaît. Il est également supprimé sur les produits Activia et Taillefine[45]. Le poids du sur-emballage est réduit sur les autres références[46]. En 2010, la bouteille Volvic est la première à incorporer 20 % de PET d'origine végétale[47]. La bouteille est alors équipée d'un bouchon vert pour marquer sa différence. Après la bouteille Volvic, c'est au tour d'Actimel de voir son packaging évoluer. La bouteille est fabriquée avec du plastique d'origine végétale, issu à 95 % de canne à sucre[48]. Cette politique intervient dans le cadre des engagements pris par le groupe en 2008 dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Danone s'était en effet engagé à réduire de 30 % ses émissions de CO2. Fin 2011, ce taux était de 27 %[]. En 2012, le groupe Danone change le packaging de ses pots de yaourt, à l'exception de Danette, Gervita et Jockey[]. La forme du pot devient plus élancée et stylisée. L'inscription Danone rappelle celui inventé par Daniel Carasso. La base est également plus ronde afin de mieux s'adapter à la petite cuillère[]. Parallèlement à l'augmentation des ventes et au rajeunissement des gammes, l'autre objectif de ce relooking est d'améliorer les performances environnementales du packaging[49]. L'Espagne est le premier pays à avoir vu ces nouveaux pots sur le marché. Les ventes ont ainsi augmenté de 3 à 4 %. En France, le Velouté sera le premier à être commercialisé avec ce nouveau packaging[]. 65 % des produits ultra frais de Danone vont subir cette modernisation. Au total, 5 milliards de pots de yaourt commercialisés par an sont concernés par ce changement[50].

Marque préférée des Français Au fil des années, le groupe Danone s'est forgé une image forte et populaire auprès des Français et axée sur la santé. Pour nouer des liens étroits avec les consommateurs tout en affirmant son positionnement, l'entreprise lance Danoé en 1995. Le magazine envoyé à 4 millions de foyers, propose des bons de réduction sur ses produits mais aborde aussi des sujets sur la forme et la santé[51]. En 1999, selon l'institut de sondage TMO, l'entreprise est la marque "préférée des Français"[52]. Et c'est la valeur santé qui est alors plébiscitée. Deux ans plus tard, malgré l'affaire LU, Danone arrive encore en tête des résultats[53]. En 2011, Danone reste dans le top 3 des marques préférées des Français pour l'alimentation. Le numéro un étant Évian, une des filiales du groupe[54]. En 2006, et 6 ans après le lancement de son premier site Internet, le groupe ouvre un nouveau site web : Danone et Vous. L'alimentation saine et la relation avec le consommateur sont au cœur de cette plateforme[55]. En 2011, le groupe Danone communique sur l'alimentation saine en mettant en scène des producteurs de lait. Sur l'emballage des yaourts, un encart indique la ferme mais aussi l'usine où est fabriqué le produit[56]. Cette stratégie de communication intervient dans un contexte où le "produire local" est de plus en plus plébiscité. À cette occasion, l'entreprise décroche d'ailleurs le Grand Prix du prix Impact 66 décerné par la presse quotidienne régionale pour cette campagne intitulée "Nos éleveurs et vous"[57]. Danone (entreprise française) 136

Engagements

« Discours de Marseille » En 1972, Antoine Riboud prononce le « discours de Marseille » aux Assises nationales des entreprises réunies par le CNPF (futur MEDEF), devant un parterre de 2000 entrepreneurs, grands patrons et journalistes[58]. Dans le contexte de la fin des Trente Glorieuses, de mai 68 et du refus de la société de consommation, et du début de la prise de conscience écologique, le thème de la conférence est : "La croissance, l’entreprise et les hommes”. Les organisateurs des Assises demandent au dirigeant de BSN d'aborder le problème des nuisances industrielles et les moyens d’y remédier. Mais Antoine Riboud n'a nullement l'intention d'en parler. Il s'entoure alors de cadres mais aussi de hauts fonctionnaires comme Jacques Attali, Gérard Mital, Hélène Ploix, pour préparer le rapport qui sera présenté aux Assises. Le 25 octobre 1972, les organisateurs inquiets demandent à voir le document avant la présentation. Antoine Riboud refuse, menaçant même de faire son allocution dans une salle voisine du palais des congrès. Finalement, il obtient gain de cause et prononce son discours intitulé "Croissance et qualité de vie". Il y présente des réflexions sur la responsabilité des entreprises, auprès des hommes et de leur environnement. Selon lui, le développement de l'entreprise et celui des hommes qui la constituent sont indissociables et doivent être considérés comme un seul but[59]. À l'époque, ces réflexions sont novatrices et posent les bases du double projet économique et social de l'entreprise. Et Antoine Riboud ne se contente pas de partager son analyse, il la met en pratique. Ainsi, il développe l'intéressement des salariés, et réduit le temps de travail dans une bouteillerie du groupe à Reims en 1980. Les salariés passent alors à moins de 34 heures par semaine « à la suite d'un accord signé avec tous les syndicats ». Puis, c'est au tour de Kronenbourg et de Gervais Danone de passer aux 35 heures[60]. Aujourd'hui[Quand ?] encore, ce discours est au cœur de l'ADN de Danone et est toujours considéré comme un acte fondateur de l'entreprise[61].

Sociabilité

Salariés et partenaires En 1985 se déroule la première rencontre avec l'Union internationale des travailleurs de l'alimentaire (UITA), inaugurant un dialogue social international au sein du groupe[62]. En 2007, Danone signe la Convention mondiale sur la diversité. Quatre ans plus tard, le 9e accord-cadre mondial est signé entre Danone et l'UITA. Il fait suite aux autres signés sur la diversité, le dialogue social, les conditions de travail. Ce nouvel accord porte que la santé, la sécurité, les conditions de travail et le stress. Il affirme la nécessité de prendre en compte les conséquences humaines lors des grands changements d'organisation, l'amélioration du bien-être des salariés ainsi que leur sécurité[63]. Le 23 avril 2009, les actionnaires de Danone, réunis en assemblée générale approuvent la création du Fonds Danone Ecosystème. Ce fonds de dotation a pour objectif de soutenir, renforcer et développer l'activité de "l'écosystème" du groupe, c'est-à-dire l'ensemble des parties prenantes dont l'activité est impactée par Danone, et qui agissent en proximité de ses filiales locales sur le plan économique, social et territorial. Cela comprend les producteurs agricoles, les fournisseurs, les sous-traitants, les distributeurs... « Il est de l'intérêt même d'une entreprise de prendre soin de son environnement économique et social, ce qu'on pourrait appeler, par analogie, son écosystème », explique alors Franck Riboud[64]. Ce fonds est doté de 100 millions d'euros, qui sont abondés à partir de 2010 d'un montant jusqu'à 1 % du résultat net de Danone chaque année, et ce pour une durée de 5 ans. L'emploi, les compétences, l’insertion professionnelle et l'entrepreneuriat sont les principaux domaines sur lesquels Danone travaille[65]. À titre d'exemple, au Mexique, le Fonds Danone pour l'écosystème a constitué une force de vente avec des femmes en difficulté d'insertion[66]. Fin 2011, 35 projets validés sont soutenus par le Fonds Danone Ecosystème, en partenariat avec 27 partenaires de la société civile. Danone (entreprise française) 137

En 2010, le programme Dan'Cares est lancé. Il a pour but d'apporter la même couverture santé (chirurgie, hospitalisation, maternité, consultation médicale, pharmacie) à ses 100 000 salariés à travers le monde[67].

Mission du groupe Fervent défenseur du double projet économique et social, Franck Riboud réaffirme son engagement en 2001 en initiant Danone Way. Cette méthode d'auto-évaluation permet à toutes les filiales du groupe de se fixer des objectifs concrets pour articuler résultats économiques et sociaux. Le but est de rassembler les 90 000 salariés de l'entreprise autour d'une culture commune[68]. Cette démarche a notamment contribué à définir la mission du groupe « Apporter la santé par l'alimentation au plus grand nombre ». En novembre 2005, Franck Riboud rencontre Muhammad Yunus, président de la banque de microcrédit Grameen, devenu prix Nobel de la paix un an plus tard[]. En 2006, le groupe Danone crée une coentreprise avec la Grameen Bank : la Grameen Danone Foods. Cette joint-venture a alors pour objectif de vendre au Bangladesh des yaourts enrichis, assurant 30 % des besoins nutritionnels quotidiens de l'enfant[]. Dans ce pays, la moitié d'entre eux souffrent de carences alimentaires. Les yaourts sont fabriqués avec du lait venant de petits producteurs locaux. Ils sont ensuite enrichis en micro-nutriments, puis vendus à un prix accessible. Ils sont ensuite distribués soit par les circuits déjà existants, soit par des femmes, les Grameen ladies. Cette entreprise repose sur un modèle d'entrepreneuriat social qui vise la rentabilité afin de pérenniser son objectif social et sociétal. Un an après Grameen Danone Foods au Bangladesh, le fonds Danone Communities [69] est créé. Il a pour objectif de financer d'autres projets de type social business[]. Danone Communities devient donc un réseau d'entreprises sociales qui visent à réduire la pauvreté et la malnutrition. En 2007, Danone Communities investit dans deux nouveaux projets à vocation sociétale : 1001 fontaines pour demain au Cambodge dont l'objectif est de favoriser l'accès à l'eau potable, et la Laiterie du berger au Sénégal qui vise à valoriser la production de lait frais. D'autres projets sont actuellement en cours, comme Naandi en Inde (accès à l'eau potable) ou encore Isomir en France (accompagnement des exploitants agricoles dans des ateliers de transformation). La même année, la Sicav Danone Communities est créée. Ce fonds a pour but de développer la Grameen Danone Foods, en construisant d’autres usines au Bangladesh, mais aussi de participer au financement d’initiatives et d'entreprises locales dans différentes parties du monde, tournées vers des objectifs sociaux, tel que la lutte contre la pauvreté et la malnutrition[]. En 2011, une usine de produits laitiers dédiée à un business "Base of the Pyramide" est créée en Inde. Elle vise à considérer les pays émergents comme des clients et des partenaires. Les premiers produits Fundooz sont lancés. Cette année-là, Danone figure dans l'index DJSI (Dow Jones Sustainability Index), l’indice Dow Jones du développement durable, pour la 13e année consécutive et est co-leader du secteur Food.

Soutien à la recherche En 1991, le groupe crée le premier Institut Danone [70] en France. Cette association, régie par la loi de 1901, rassemble des scientifiques, des médecins et des personnalités du monde de la nutrition. Elle a pour mission d'encourager la recherche sur la nutrition, d'informer les professionnels de santé sur l'alimentation et de mener des actions de sensibilisation auprès du grand public. En 2012, on compte 18 Instituts Danone dans le monde. En 1997, à l’initiative de Danone et avec le soutien de la Fondation pour la recherche médicale, le prix international de Nutrition Danone est créé. Il s'inscrit parmi les actions engagées par l'Institut Danone International afin de soutenir la recherche en nutrition. Il est remis tous les deux ans à un chercheur ou une équipe de recherche ayant mené des travaux remarquables en nutrition humaine. Le prix international de Nutrition Danone s'accompagne d'une dotation de 120 000 € permettant le financement de nombreux projets de recherche. En 2002, le centre de recherche de Danone Research Centre Daniel-Carasso ouvre ses portes à Palaiseau, en région parisienne. Pas moins de 800 personnes, dont 500 chercheurs et ingénieurs de 25 nationalités différentes, travaillent dans cet espace de 30 000 m2. Le principal centre de Recherche & Développement du groupe est au service de toutes Danone (entreprise française) 138

les filiales de Danone à travers le monde[71]. Le rapprochement des structures de R&D mondiales, au sein d'un centre de recherche multidisciplinaire unique, conduit à une politique d'innovation dynamique et au lancement de nouveaux concepts à forte valeur ajoutée. Le Vitapole est le prolongement du centre international de recherche dédié à la branche Produits laitiers frais créé en 1983, et au centre de recherche créé pour le pôle Biscuits en 1976. En 2005, l'Institut Pasteur et Danone Research s'engagent dans un partenariat de recherche sur les probiotiques. Deux ans plus tard, le groupe met en place une action de marketing sur l'emballage des bouteilles Actimel pour financer la recherche en immunologie de l'Institut Pasteur[72]. Durant six mois, des coupons-dons sont imprimés sur les emballages. Le consommateur doit les renvoyer à Danone, qui s'engage alors à reverser vingt centimes d'euro pour chaque coupon renvoyé[73]. En 2011, Danone Research ouvre un centre de recherche spécialisé en nutrition dans le Biopolis Research Park de Singapour pour étudier la santé maternelle et infantile en Asie-Pacifique.

Développement durable

Recyclage et traitement des déchets En 1992, Danone crée le premier réseau de collecte et de recyclage des emballages : Éco-Emballage. Dix ans plus tard, un accord de partenariat est signé avec Suez Industrial Solutions, filiale du groupe Suez, pour la gestion des énergies et le traitement des eaux à usage industriel dans le monde. 2006 marque le déploiement de la démarche des achats durables dans toutes les filiales du groupe.

Protection de l'environnement En 1996, l'entreprise signe la Charte pour l'environnement. Elle engage Danone de la conception des produits jusqu’au recyclage des emballages dans une gestion plus respectueuse de l’environnement[74]. En 2002, Danone est membre fondateur de la plateforme Sustainable Agriculture Initiative[75]. En 1998, le groupe devient la première entreprise privée à signer la Convention internationale de Ramsar en faveur de la protection des zones humides. Ce traité intergouvernemental, sous l'égide de l'UNESCO, a permis de classer et de protéger 1676 zones humides dans le monde. En mars 2004, Danone annonce d'une collaboration avec la Convention de Ramsar sur les zones humides d'importance internationale, et le WWF International, pour intensifier les efforts en faveur du programme : « Agir de la montagne à la mer pour la protection de la ressource et de la qualité de l'eau. » Le 29 octobre 2008, Danone, aux côtés de la Convention de Ramsar et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), s’engage dans un partenariat visant à combattre le réchauffement climatique planétaire[76]. L’engagement de Danone se traduit par la création d’un Fonds Danone pour la Nature dont la vocation est de porter des projets combinant la gestion des ressources en eau, la conservation de la biodiversité, le développement de la qualité des ressources alimentaires issues des écosystèmes humides et le renforcement de leur capacité naturelle à séquestrer d’importantes quantités de CO . Administré par les trois partenaires, ce fonds bénéficiera des garanties scientifiques et techniques de RAMSAR 2 et l’UICN. Un premier projet pilote, mis en place en 2009, a consisté au reboisement des mangroves au Sénégal. Danone prend également l'engagement de réduire son empreinte-carbone de 30 % entre 2008 et 2012. Fin 2011, la réduction de l'empreinte carbone atteint 27,5 %[77]. En 2009, Danone signe une convention de mécénat environnemental pour la préservation de la biodiversité avec la Ligue de protection des oiseaux[78]. En 2011, le Fonds Danone pour la Nature s'ouvre à des partenaires externes et devient Livelihoods [79]. Créé en partenariat avec Crédit agricole, Schneider Electric, CDC climat et La Poste, ce fonds d'investissement carbone au service des communautés rurales, a pour but de créer un lien entre lutte contre la pauvreté et changement climatique[]. Livelihoods finance des projets liés à l'agriculture paysanne, la lutte contre la déforestation et l'accès à l'énergie en Afrique, Asie et Amérique latine[]. Son objectif est de restituer aux investisseurs des crédits carbone à haute intensité sociétale. Ce fonds d’investissement a pour but d'apporter les ressources financières nécessaire pour réaliser des projets à valeur sociale et environnementale[80]. Depuis 2008, Danone soutient des projets qui articulent Danone (entreprise française) 139

séquestration du dioxyde de carbone, restauration de la biodiversité et lutte contre la pauvreté. De nouveaux projets de compensation carbone sont en cours en Inde.

Sport En 1994, Antoine Riboud crée l'Evian Masters, un tournoi de golf féminin. En 2013, l'événement sportif deviendra le premier tournoi majeur organisé en dehors des pays anglo-saxons. À cette occasion, la compétition changera de nom pour s'appeler "The Evian"[81]. Depuis 2000, l'entreprise organise le Danone Nations Cup, une compétition internationale de football pour les enfants de 10 à 12 ans. Chaque année, plus de 2 millions d'enfants venus de 40 pays participent à ce tournoi. Le parrain de l'événement n'est autre que Zinédine Zidane. En 2005, alors que Évian Thonon Gaillard est au bord de la faillite avec une dette de 300 000 euros, le géant de l'agroalimentaire assainit les finances du club de foot et devient son partenaire principal[82]. L'entreprise s'engage à verser 3,5 millions d'euros par an jusqu'en 2014[83]. Menacé d'une relégation administrative en CFA 2, le club accède à la Ligue 1 en 2011.

Controverses

Appel au boycott Le 10 janvier 2001, le journal Le Monde révèle la fermeture prochaine de deux usines Lu. Le 29 mars, Danone annonce la réorganisation de son pôle Biscuits en Europe. Il comprend la fermeture de deux usines Lu sur sept, à Calais et à Évry sur la commune de Ris-Orangis, ainsi qu'un plan de licenciement dans sa filière biscuits pourtant bénéficiaire[84]. Le plan de restructuration prévoit la suppression de 1780 emplois, dont 570 en France[85]. L'objectif est de faire face à sa surcapacité industrielle à l'échelle européenne, en rationalisant les gammes et les lignes de production. Le taux d'utilisation des usines du groupe sont de 43 % contre 70 % chez ses concurrents. Danone s'engage alors sur des mesures d'accompagnement applicables à l'ensemble des sites concernés et sur des actions de réindustrialisation des territoires touchés jusqu'en 2004. En France, l'annonce de ce plan déclenche une vague de protestation auprès des salariés, des syndicats, de l'opinion publique mais aussi de la classe politique[86]. Début avril, des employés de l'usine Lu de Calais lancent un appel au boycott. Petit à petit, le mouvement s'amplifie. Plusieurs mairies décident de suspendre l'achat des produits Danone dans les cantines scolaires, les crèches, les restaurants administratifs, les villages-vacances[87]... Des comités d'entreprise emboîtent le pas. À l'Assemblée nationale, Attac obtient une centaine de signatures de députés. Des usines sont également occupées et des tracts distribués par les salariés[88]. Cependant, même si les Français approuvent le boycott, celui-ci divise[89]. Les politiques et l'opinion publique soutiennent le mouvement, alors que des syndicats y sont opposés[90]. Ce plan entraîne aussi la mise en ligne d'un site Internet intitulé "jeboycottedanone" détournant le logo[91]. Danone poursuit en justice Olivier Malnuit, rédacteur en chef adjoint de Technikart, auteur du logo détourné, et le Réseau Voltaire qui seront chacun condamnés en première instance à payer 100 000 francs (15 000 euros) d'amende (60 000 francs (9 000 euros) de dommages et intérêts, 30 000 francs (4 500 euros) de frais de publication judiciaire et 10 000 francs (1 500 euros) de frais d'avocats pour contrefaçon. Toutes ces condamnations seront annulées en appel, la Cour confirmant la supériorité de la liberté d'expression sur le droit des marques[92]. Ce plan social intervient aussi à un moment de crispation de la cohabitation, à un an de l'élection présidentielle, entre Jacques Chirac et Lionel Jospin, les deux s'exprimant sur le sujet. 29 août 2004, le contrat des salariés de l'usine de Calais et d'Évry-Ris-Orangis, prend fin et les usines ferment leurs portes définitivement. L'infirmière d'une de ces usines raconte les trois ans de bataille entre la direction et les employés dans un livre paru chez Flammarion : Dehors les p'tits lus (ISBN 2-08-068816-2). Danone (entreprise française) 140

Rumeur de rachat par PepsiCo En juillet 2005, une rumeur court sur un éventuel rachat par OPA hostile du groupe Danone par PepsiCo. L'information, révélée par le magazine Challenges, affirme que Pepsico a pris 3 % du capital de Danone[93]. Très vite, la classe politique se dit « préoccupée » et la rumeur enfle[94]. Hommes politiques de droite et de gauche, syndicats s'élèvent pour défendre le groupe Danone, évoquant « un fleuron industriel »[95]. Pepsi nie avoir une telle intention, mais l'affaire fait grand bruit et le gouvernement français annonce qu'il fera son possible pour protéger Danone[96]. PepsiCo aurait indiqué à l'Autorité des marchés financiers (AMF) qu'il ne préparait pas d'offre sur le groupe alors que pendant des années, les investisseurs ont estimé crédible un rachat de Danone. De leur côté, les actionnaires déplorent un emballement autour de cette affaire[97]. Cependant, une voix discordante se fait entendre, celle de Gérard Augustin-Normand, président de Richelieu Finance. Selon lui, il s'agit d'une manœuvre « organisée par Danone et les pouvoirs publics français afin de rendre une OPA plus difficile et de constituer un socle d'actionnaires institutionnels français solide autour de Danone »[98]. À la suite de la rumeur d'OPA, l'action de Danone bondit de 10 % le mardi 19 juillet[99].

Notes et références

Notes

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ BN?type=Stock

[2] http:/ / finance. danone. fr/ phoenix. zhtml?c=131801& p=irol-shareholderinfo2

[3] http:/ / www. danone. com

[4] (http:/ / phx. corporate-ir. net/ phoenix. zhtml?c=131801& p=irol-newsArticle& ID=1661150)

[11] Maille bien relevée, sur strategies.fr (http:/ / www. strategies. fr/ actualites/ marques/ r27190W/ maille-bien-relevee. html)

[15] Vente de Liebig Maille Amora par Danone, reportage JT Bourgogne du 09/10/1997 sur le site de l'INA (http:/ / www. ina. fr/

economie-et-societe/ vie-sociale/ video/ DJC9710103426/ vente-de-liebig-maille-amora-par-danone. fr. html)

[16] Paribas multiplie les rachats dans l'agroalimentaire, sur LSA Conso (http:/ / www. lsa-conso. fr/ paribas-multiplie-les-rachats-dans-l-agroalimentaire,23990)

[17] La Pie qui Chante, sur LSA Conso (http:/ / www. lsa-conso. fr/ produits/ la-pie-qui-chante,133803) [25] Le closing a eu lieu le 7 juillet 2007 au lieu de janvier 2008. Eden récupère 52 % des parts de Danone qui se désengage totalement de l'entreprise Château d'eau alors qu'il devait reprendre par accord de principe les 48 % des parts d'Eden en janvier 2008. Château d'eau SAS leader de l'eau en bonbonnes de pour les fontaines réfrigérées devient à 100 % Eden groupe dont le siège est à Lausanne en Suisse.

[41] Fiche Danone sur Boursorama, consultée le 10 juin 2008 (http:/ / www. fimatexsg. fr/ profil/ profil. phtml?symbole=1rPBN)

[69] http:/ / www. danonecommunities. com/

[70] http:/ / www. institutdanone. org/

[79] http:/ / www. livelihoods. eu/

[92] Je boycotte Danone (http:/ / www. jeboycottedanone. com/ ) (site d'archive). L'entête du site archivé proclame « Initialement publié en avril 2001, jeboycottedanone.com relayait l'appel au boycott des produits Danone lancé par l'intersyndicale » ( Affaire Danone contre Réseau

Voltaire (http:/ / web. archive. org/ web/ 20061231231651/ www. voltairenet. org/ article9582. html)) pour s'opposer à ce qu'ils considèrent être des « licenciements spéculatifs de la multinationale ». En retour, Danone attaqua le Réseau Voltaire, éditeur du site, pour infraction au

droit des marques. À l'issue de deux ans de procédure, par un arrêt de la Cour d'appel de Paris du 30 avril 2003 (http:/ / web. archive. org/

web/ 20070319001252/ www. voltairenet. org/ article9599. html) celle-ci déboute finalement le groupe Danone. Danone (entreprise française) 141

Références

Annexes

Bibliographie ie • Didier Toussaint, Le Génie de Danone, Paris, Descartes & C Éditions, 2012 (ISBN 978-2844462343) • Imène Besbes, Périmètre d'activité et gouvernance d'entreprise : le cas du groupe Danone, Paris, Éditions universitaires européennes, 2012 (ISBN 978-6131564567) • Anne-Catherine Moquet, Le Contrôle sociétal - Le cas Lafarge et Danone : de nouveaux modèles de management portés par le projet de développement durable, Paris, Vuibert, 2010 (ISBN 978-2311001600) • Félix Torres et Pierre Labasse, Mémoire de Danone. Barcelone, Paris, New-York, Paris, Le Cherche Midi, coll. « Documents et Guides », 2003 (ISBN 978-2749100470) • Garel, Saint-Michel, Vollat, L'Histoire du groupe Danone , La femme au tulle vert, Paris, Éditions du Signe, 2003 (ISBN 978-2746812437) • Dominique Centlivre-Petit, Pour une ingénierie de l'apprentissage local. Le cas du Groupe Danone, Paris, Seli Arslan, 1999 (ISBN 9782842760335)

Liens externes

• Site officiel du groupe Danone (http:/ / www. danone. com/ )

• Portail de la France • Portail des entreprises • Portail de l’alimentation et de la gastronomie European Aeronautic Defence and Space Company

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European Aeronautic Defence and Space Company (EADS) Logo d'EADS

Création

Création 10 juillet 2000 European Aeronautic Defence and Space Company 142

Données clés

Forme juridique [1] Société Anonyme de droit néerlandais (naamloze vennootschap)

Action [2] Euronext : EAD [3] BMAD : EAD [4] FWB : EAD

Siège social Leyde (Pays-Bas)

Direction Arnaud Lagardère (président du conseil d’administration) Thomas Enders (président exécutif)

Actionnaires [5] Au 30 septembre 2012 : SOGEADE : 22,17 % Daimler : 22,17 % SEPI : 5,40 % Flottant : 50,20 % Autodétention : 0,63 %

Activité Aéronautique et spatial, défense

Produits Avions, hélicoptères, missiles, sécurité aux frontières, drones, lanceur Ariane, etc.

Filiales Airbus (100 %) Astrium (100 %) Cassidian (100 %) Eurocopter (100 %) MBDA (37,5 %) Arianespace (26,68 %) GDI Simulation (100 %) ATR (50 %) Aerolia (100 %)

Effectif Plus de 121 000 personnes

Site web [6] www.eads.com

Données financières

Capitalisation ds 26,8m d'€ (16 Janvier 2013)

Fonds propres ds 10,6 m d'€ (2010)

Chiffre d’affaires ds 56,5 m d'€ (2012)

Résultat net d 1,22 m d'€ (2012)

European Aeronautic Defence and Space company (EADS) est un groupe industriel européen présent sur le secteur aéronautique et spatial civil et militaire.

Histoire

Les entreprises européennes avant la création d'EADS Le groupe allemand DaimlerChrysler Aerospace AG (DASA) est issu du regroupement des sociétés allemandes Dornier, Messerschmitt-Bölkow-Blohm (MBB), MTU München et Telefunken Systemtechnik (TST) intervenu en 1989. En 1997, les activités de Siemens Sicherungstechnik y sont également intégrées. En 1999, Jürgen Schrempp est le président du conseil d’administration et Manfred Bischoff est le président exécutif, remplacé par Rainer Hertrich (en) le 15 mars 2000. Les activités du groupe sont réparties en sept divisions opérationnelles : avions civils, European Aeronautic Defence and Space Company 143

hélicoptères, avions militaires, infrastructure spatiale, satellites, systèmes civils et de défense, moteurs aéronautiques. son chiffre d’affaires est 9,2 milliards d’euros et son effectif 46 107 salariés. Le groupe français Aerospatiale-Matra est formé en 1999 par la fusion de la société d’État Aerospatiale et de la société privée Matra détenue par le groupe Lagardère. L’État français détient 48 % et le Groupe Lagardère 33 % du capital de la nouvelle société, 17 % des parts étant gérées en bourse et 2 % étant détenues par le personnel du groupe. Les activités du groupe sont réparties en quatre divisions opérationnelles : aéronautique, défense et transport spatial, satellite, systèmes, services et télécommunications. En 1999, Jean-Luc Lagardère est le président du conseil d’administration et Philippe Camus est le président exécutif. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 12,9 milliards d’euros avec un effectif de 52 387 salariés. La société espagnole Construcciones Aeronauticas SA (CASA) est détenue à 100 % par l’État espagnol. En 1999, son chiffre d’affaires est 1,2 milliard d’euros et son effectif 7 430 salariés (taux de rentabilité 161,50 euros). Les activités de la société sont réparties en trois divisions opérationnelles : Avions, Espace et Maintenance.

Création Le 9 décembre 1997, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni publient une déclaration trilatérale demandant à leurs industriels de défense de présenter avec le 31 mars 1998 un projet de regroupement. Les groupes sont déjà associés à la fabrication des Airbus. Un projet complexe est alors présenté, prévoyant la création d’une société intégrée nommée European aerospace and defense company (EADSC), qui pourrait en plus être associée à l’italien Finmeccanica et au suédois Saab. Le projet, trop complexe, échoue ; une des raisons est que l’industriel français (Aérospatiale) est publique alors que le britannique BAE Systems et l’allemand DASA sont privés. Parallèlement, des négociations prévoyaient une fusion entre DASA et BAE mais ce dernier se ravise et décide de racheter son compatriote Marconi Electronic Systems. Après la fusion entre Aerospatiale et Matra, le nouveau groupe entame des discussions avec DADA[]. European Aeronautic Defence and Space Company (EADS) est créée le 10 juillet 2000 par la fusion de DASA, Aerospatiale-Matra et CASA. Son capital est réparti entre DaimlerChrysler (30,3 %) SOGEADE (État français et Lagardère, 30,3 %) SEPI (État espagnol) (5,5 %) et 33,9 % sont flottants. Un système de co-présidence franco-allemande est mis en place : Jean-Luc Lagardère et Manfred Bischoff sont co-présidents du conseil d’administration (Chairmen of the Board of Directors) alors que Philippe Camus et Rainer Hertrich sont présidents exécutifs (Chief executive officer)[7]. European Aeronautic Defence and Space Company 144

Années 2000 En 2001, Jean-Luc Lagardère envisage une fusion avec BAE, mais le projet n’aboutit pas même s’il sera repris régulièrement[]. En 2003, après la mort de Jean-Luc Lagardère, son fils Arnaud le remplace. Puis, en 2005, un nouveau comité exécutif est nommé : Thomas Enders et Noël Forgeard sont présidents exécutifs ; Noël Forgeard est remplacé par Louis Gallois en 2006. Article détaillé : Affaire EADS. En septembre 2007, il a été révélé dans la presse que l'Autorité des marchés financiers avait transmis une note au Parquet de Paris concernant des transactions financières suspectes impliquant le groupe Lagardère et la Caisse des dépôts et consignations. Cette dernière a en effet racheté au premier des actions EADS jusqu'en avril 2006 soit peu de temps avant que ne soit annoncée une série de difficultés de retard de six à sept mois, notamment dans la fabrication et livraison de l'Airbus A380 (la série des A 350 avait déjà des retards), qui ont eu pour résultat de faire plonger le cours de l'action de 26 %[8],[9]. Colette Neuville, présidente de l'association des actionnaires minoritaires, a en particulier demandé à l'AMF (Autorité des marchés financiers) une extension de l'enquête au rôle de la banque d'affaires Morgan Stanley dans le prix de vente des titres EADS de Lagardère[10]. Les analystes de cette banque ont fixé aux investisseurs des objectifs de cours de 40 euros, en mars 2006, pour une action qui ne vaudra plus que 14 euros deux ans plus tard. Au même moment, la banque Morgan Stanley recevait des émoluments en tant que conseillère du groupe. Le 16 juillet 2007, le système de direction bicéphale est abandonné, Rüdiger Grube est le président du conseil d’administration et Louis Gallois est le président exécutif. Il met en place la stratégie « Vision 2020 », qui vise notamment à atteindre un meilleur équilibre entre Airbus et les autres divisions du groupe et à augmenter la part de services. À la fin de l’année, le capital est réparti entre Daimler (22,57 %), SOGEADE (27,53 %), SEPI (5,49 %), par EADS elle-même 0,52 % et 43,94 % sont flottants[11]. Rüdiger Grube est remplacé par Bodo Uebber en avril 2009, et par Arnaud Lagardère en mai 2012.

Années 2010 En mai 2012, Thomas Enders, qui doit prendre la présidence du groupe un mois plus tard, et Ian King, PDG de BAE, demandent à leurs directeurs stratégiques (Marwan Lahoud et Kevin Taylor) de proposer des pistes pour regrouper leurs avions de combat suite à l’échec de la vente en Inde d’Eurofighter Typhoon. Ils reçoivent plusieurs propositions, dont une fusion des deux groupes. Les négociations débutent, mais sont prématurément révélées dans la presse au mois de septembre. Un mois plus tard les deux groupes annoncent l’échec des pourparlers[12]. À peine quelques semaines plus tard, le 5 décembre, EADS annonce le départ, prévu de longues dates, des actionnaires privés Lagardère et Daimler, et un changement de gouvernance qui supprime le droit de veto des États[13]. Après cette opération le capital sera réparti de la manière suivante : Sogepa 12 %, Sepi 4 %, État allemand et banque KfW : 12 % ; 72 % du capital est flottant. European Aeronautic Defence and Space Company 145

Activités

En 2010, elle conduit quatre activités principales réparties dans quatre divisions : • La construction d'avions avec Airbus, incluant la construction d'avions militaires de transport au sein de Airbus Military[14] ; • La construction d'hélicoptères civils et militaires avec Eurocopter ; • La construction de lanceurs spatiaux ainsi que de satellites de télécommunication et d'observation de la terre avec Astrium ; • La construction d'armements et d'équipements électroniques au sein de la division Cassidian (précédemment EADS Defence & Security[15]).

Leader mondial dans plusieurs secteurs EADS occupe une place unique dans le paysage industriel militaire et aéronautique mondial. Le groupe est le numéro un mondial dans : • les hélicoptères civils Eurocopter ; • le lancement de satellites avec Arianespace ; • les missiles militaires avec MBDA. Elle est dans le peloton de tête dans : • l’aéronautique civile avec Airbus, qui se dispute la première place avec Boeing ; • le positionnement géosatellitaire avec sa participation dans Galileo (en cours de déploiement) ; • en 2006, deuxième fabricant mondial de l'aéronautique et de la défense derrière Boeing, devant Lockheed Martin. La première place se dispute souvent et depuis très longtemps entre EADS et Boeing. À présent, c'est Boeing qui a la première place, mais EADS l'a perdue en 2006 à cause des problèmes de retard et d'organisation concernant l'avion A380. Un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat, publié en juin 2007, présente la situation de l'entreprise et examine les voies de son redressement[16]. European Aeronautic Defence and Space Company 146

EADS a enregistré un chiffre d'affaires de 43,3 milliards d'euros en 2008 et emploie environ 118 000 personnes à travers le monde.

Organisation

Dirigeants

Conseil d'administration Le Conseil d’administration est composé de onze membres au plus, qui sont nommés et révoqués par l’Assemblée générale des actionnaires[17]. Au 1er juin 2012, les membres sont[18] :

Composition du Conseil d’administration

Nom Début de mandat Fin de mandat Fonction principale

Arnaud Lagardère 2003 réélu en 2006, 2007 et 2012 2017 Président du conseil d’administration

Thomas Enders 2005 réélu en 2012 2017 Président exécutif

Dominique d’Hinnin 2007 réélu en 2012 2017 Cogérant du Groupe Lagardère

Hermann-Josef Lamberti 2007 réélu en 2012 2017 Ancien membre du Directoire de la Deutsche Bank

Lakshmi Mittal 2007 réélu en 2012 2017 PDG d’ArcelorMittal

John Parker 2007 réélu en 2012 2017 Président d’Anglo American

Michel Pébereau 2007 réélu en 2012 2017 Président honorifique de BNP Paribas

Josep Piqué 2012 2017 Président de Pangea XXI, Consiltora Internacional

Wilfried Porth 2009 réélu en 2012 2017 Membre du Directoire de Daimler

Jean-Claude Trichet 2009 réélu en 2012 2017 Gouverneur honorifique de la Banque de France

Bodo Uebber 2007 réélu en 2012 2017 Membre du Directoire de Daimler

Comité exécutif La durée du mandat des membres du Comité exécutif est de cinq ans. Les membres du Comité exécutif sont nommés par le Conseil d’administration sur proposition du Président exécutif[19]. Au 6 septembre 2012, les membres sont[20] : • Thomas Enders (président exécutif d’EADS) mandat de 2012 à 2017, • François Auque (président d'Astrium et coordinateur Espace & Défense) mandat de 2010 à 2015, • Thierry Baril (directeur des ressources humaines d’EADS et d’Airbus) mandat de 2012 à 2017, • Lutz Bertling (président d’Eurocopter) mandat de 2011 à 2016, • Jean Botti, (directeur général délégué technologie d’EADS) mandat de 2011 à 2016, • Fabrice Brégier (président d’Airbus) mandat de 2012 à 2017, • Günter Butschek (directeur général délégué d’Airbus) mandat de 2012 à 2017, •• Bernhard Gerwert (président de Cassidian) mandat de 2012 à 2017, • Marwan Lahoud, (directeur de la stratégie et du marketing d’EADS) mandat de 2012 à 2017, • John Leahy (directeur général délégué d’Airbus chargé des relations commerciales) mandat de 2012 à 2017, • Sean O'Keefe (président d’EADS North America) mandat de 2010 à 2014, • Domingo Ureña-Raso (directeur d’Airbus Military) mandat de 2009 à 2014, • Harald Wilhelm (directeur financier d’EADS et d’Airbus) mandat de 2012 à 2017. European Aeronautic Defence and Space Company 147

Divisions et filiales En 2012, EADS est organisée en quatre divisions et neuf unités opérationnelles[]/ Les unités opérationnelles directement contrôlées par EADS sont Avions de transport régional (filiale détenue à 50 % par EADS, contrôlée par EADS), EADS Sogerma (filiale détenue à 50 % par EADS, contrôlée par EADS)[]. En dehors des divisions et unités opérationnelles, les autres filiales sont EADS France (propriétaire de 46,32 % de ), EADS North America, EADS CASA

Airbus Articles détaillés : Airbus et Airbus Military.

Airbus est le premier constructeur d’avions au monde ; sa gamme civile se compose principalement des familles A320, A330, A340 et A380. Dans le transport militaire, le modèle plus récent est l’A400M[21]. Les unités opérationnelles de la division Airbus sont Premium Aerotec (en), Aerolia, EADS Elbe Flugzeugwerke (en) (filiales détenues à 100 % par EADS dont la gestion est déléguée à Airbus). European Aeronautic Defence and Space Company 148

Astrium

Article détaillé : Astrium. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [22] est la bienvenue ! Astrium est spécialisé dans les lanceurs spatiaux, ainsi que les satellites[23]. Les unités opérationnelles de la division Astrium sont Astrium Satellites, Astrium Services (en) et Astrium Space Transportation European Aeronautic Defence and Space Company 149

Eurocopter

Article détaillé : Eurocopter. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [22] est la bienvenue ! Eurocopter a construit 30 % de la flotte mondiale d’hélicoptères, aussi bien civils (MBB-Kawasaki BK 117) que militaires (Tigre, NH90)[24]. European Aeronautic Defence and Space Company 150

Cassidian Article détaillé : Cassidian.

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [22] est la bienvenue ! Cassidian fabrique des systèmes destinés aux forces armées et à la sécurité civile (drones, systèmes de communications, systèmes de surveillance). La société fait partie du groupement Eurofighter GmbH qui produit l’avion de chasse Eurofighter Typhoon[25]. L’unité opérationnelle de la division Cassidian est MBDA (filiales détenue à 37,5 % par EADS dont la gestion est déléguée à Cassidian).

Données boursières European Aeronautic Defence and Space Company est une entreprise de droit néerlandais[26]. Elle est cotée aux bourses de Francfort, Madrid et Paris où elle entre dans la composition du CAC 40.

Fondation d'entreprise EADS La Fondation EADS a été créée en 2004 par les Business Units du Groupe EADS en septembre 2004. La Fondation d’entreprise EADS a pour ambition de contribuer au rapprochement de la recherche publique et privée et s’investit dans la réalisation de projets scientifiques d’excellence. Elle poursuit également une action de mécénat « d’intérêt général » affirmant son engagement sociétal et éthique dans le domaine des sciences, en particulier redonner le goût des sciences aux jeunes, susciter des vocations scientifiques et techniques et encourager la diffusion de la culture scientifique[27]. European Aeronautic Defence and Space Company 151

Notes et références

[1] Description générale de la Société (http:/ / 2006. reports. eads. net/ 2006/ fr/ book3/ 4/ 2/ 1/ print. html), rapport annuel de 2006.

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ EAD?type=Stock

[3] http:/ / www. bolsamadrid. es/ comun/ fichaemp/ fichavalor. asp?isin=NL0000235190& id=ing

[4] http:/ / www. boerse-frankfurt. de/ de/ aktien/ + NL0000235190

[6] http:/ / www. eads. com/

[8] EADS paye aussi la méfiance française pour les groupes d'armement (http:/ / www. lefigaro. fr/ debats/ 2006/ 06/ 21/

01005-20060621ARTFIG90191-eads_paye_aussi_la_mefiance_francaise_pour_les_groupes_d_armement. php), Christian Schmidt, Le Figaro, 15 septembre 2007.

[9] - L'Express (http:/ / www. lexpress. fr/ info/ economie/ infojour/ infos. asp?id=127889)

[10] Morgan Stanley dans la tourmente EADS (http:/ / www. latribune. fr/ info/ IDC1257211004663DCC1257377006A1280-$Db=Dossiers/

dossier_eads. nsf) - La Tribune.fr

[16] Jean-François LE GRAND et Roland RIES, sénateurs, EADS : conforter le champion européen http:/ / www. senat. fr/ noticerap/ 2006/

r06-351-notice. html

[22] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=European_Aeronautic_Defence_and_Space_Company& action=edit

[26] EADS N.V. - EADS : un groupe européen, un succès mondial (http:/ / www. eads. com/ 1024/ fr/ eads/ eads_overview/ eads_overview. html)

[27] http:/ / www. fondation. eads. net/ Site officiel de la Fondation d'entreprise EADS

• Portail des entreprises • Portail de l’aéronautique • Portail de l’astronautique • Portail de l’Union européenne • Portail de l’histoire militaire Électricité de France

« EDF » redirige ici. Pour les autres significations, voir EDF (homonymie). Électricité de France

Création

Création 8 Avril 1946

Dates clés 2004 : transformation en SA 2005 : introduction en bourse

Données clés

Forme juridique Société anonyme avec PDG et conseil d'administration

Siège social Avenue de Wagram 75008 Paris (France)

Direction , actuel président

Actionnaires 1. État français : 84,48 % 2. Institutionnels : 13,10 % 3. Salariés : 2,39 % [1] 4. Autocontrôle : 0,03 %

Activité Fourniture d'énergie et services

Produits Électricité, gaz

Site web [2] www.edf.com Électricité de France 152

Données financières

Capitalisation [3] 32,46 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Dette ds 41,6 M €

Chiffre d’affaires ds [4] 72,7 M € (2012)

Résultat net ds 4,2 M € (2012)

Électricité de France (EDF) est le premier producteur et fournisseur d'électricité en France et dans le monde[5]. En 2012, sur un chiffre d'affaires de 71,7 milliards d'euros, EDF en a réalisé 46,2 % hors de France[6]. L'établissement public à caractère industriel et commercial EDF a été créé le 8 avril 1946 par la nationalisation des biens de 1 450 entreprises de production, de transport et de distribution d'énergie électrique[7]. Il hérite de l'investissement électrique massif réalisé entre-deux guerres, qu'il accroît encore pendant la période des Trente Glorieuses. L’entreprise a introduit 15 % de son capital à la Bourse de Paris le 21 novembre 2005 après avoir changé de statut le 19 novembre 2004, devenant une société anonyme à capitaux publics[8]. L'énergie nucléaire représentait 79,6 % de sa production en 2011[9], grâce à un parc composé de 58 réacteurs nucléaires en fonctionnement en France[10],[11] et de 15 réacteurs au Royaume-Uni[12].

Le groupe EDF

Histoire

Avant EDF, l'engouement boursier pour l'électricité entre-deux guerres, dopé par la multiplication par huit de la production hydro-électrique dans les années 1920, a généré un besoin d'Interconnexion électrique et débouché sur une forte concentration du secteur, dominé par L'Union d'électricité, leader français avec 2 milliards de francs d'actifs en 1939, devant L'Énergie industrielle et ses 1,3 milliard de francs. Pendant la période des Trente Glorieuses qui suit la Seconde Guerre mondiale, un nouvel effort massif d'investissement est réalisé, dans l'hydroélectricité dans les années 1950, puis dans le nucléaire dans les années 1970.

Les métiers d'EDF

EDF est spécialisé dans l'ensemble du processus de production et de Siège d'Électricité de France, 22-30 avenue de distribution de l'électricité, de la conception des centrales électriques à Wagram, Paris 8e arr. la distribution aux particuliers[13]. Électricité de France 153

Ingénierie, production, négoce En matière d'ingénierie, ses métiers comprennent l'ensemble des procédés allant de la fabrication de nouvelles centrales à la déconstruction des structures anciennes, en passant par l'exploitation et l'entretien des outils de production de l'électricité. EDF est également une entreprise de négoce d'énergie, vendant ou achetant de l'électricité en fonction des besoins et de la production.

Les réseaux de transport et de distribution Article détaillé : Réseau électrique. Il est usuel de distinguer dans l'organisation des réseaux électriques deux grands niveaux fonctionnels d'un point de vue technique :

Réseau de transport Le Transport est caractérisé par : •• un réseau exploité maillé à des niveaux de tension élevés appelé réseau HTB allant de 63kV à 400 kV pour le territoire français et européen, •• sur lequel sont raccordées les grosses installations de production (plusieurs dizaines à plusieurs centaines de MW), les gros consommateurs industriels et les distributeurs. •• une responsabilité quant à la réalisation en temps réel de l'équilibre offre demande et à la gestion des interconnexions avec les systèmes voisins ; En France, le réseau de transport d’électricité à haute tension (HT) et très haute tension (THT) représente 100 000 km de lignes. Cette partie est gérée par RTE, le gestionnaire du réseau français d'électricité, dans le cadre d'un cahier des charges du Réseau Public de Transport. RTE agit en tant que gestionnaire d’infrastructure indépendant dans sa gestion quotidienne tout en restant dans le groupe EDF. RTE est depuis le 1er septembre 2005 une filiale d'EDF SA, conformément aux exigences européennes de séparation juridique des gestionnaires de réseau de transport. Les statuts de RTE ont fait l'objet d'une approbation par décret et contiennent des dispositions spécifiques (forme des organes de direction[14], protection des cadres dirigeants[15]) destinées à garantir l'indépendance de gestion de la filiale. Conformément aux dispositions européennes, l'actionnaire dispose d'un droit de supervision économique destiné à protéger ses intérêts patrimoniaux ;

Réseau de distribution La Distribution, caractérisée par : •• une exploitation du réseau en général non maillée à des niveaux de tension plus faibles (15, 20 ou 30 kV pour le réseau HTA de distribution) ; •• sur lequel sont éventuellement raccordées de petites installations de production (jusqu'à quelques dizaines de MW) et la plupart des consommateurs ; •• une responsabilité limitée à la continuité et à la qualité de la fourniture, mais pas à l'équilibre offre demande et en général pas d'influence sur les interconnexions internationales. En France, le réseau de distribution à moyenne et basse tension représente 1 200 000 km. Aux termes de la Loi de 1906[16] ce réseau est la propriété publique des communes ou syndicats de communes. Elles en assurent l'exploitation en régie, société d'économie mixte ou SICAE (cas minoritaire), ou en concédaient l'exploitation à EDF Gaz de France Distribution, service commun d'EDF et de Gaz de France, qui était l'unique concédant possible au terme de la loi de 1946. Les dispositions européennes ayant prévu la séparation juridique des activités concurrentielles et des activités de gestionnaire de réseau de distribution, cela a entraîné la filialisation de ces activités depuis le 1er janvier 2008. Électricité de France 154

ERDF, filiale d'EDF, et GrDF, filiale de Gaz de France Suez, ont repris ce rôle. Leurs activités opérationnelles sont en partie portées par un service commun aux deux sociétés.

Activités

Électricité de France (EDF) est un des premiers groupes mondiaux producteurs d’électricité avec 630,4 TWh produits en 2010 (soit une puissance moyenne de 71,8 GW) et 37 millions de clients. En 2003, le groupe EDF a produit 22 % de l’électricité de l’Union européenne, sous toutes ses formes[17]. Le nucléaire domine dans la répartition des sources d'énergie électriques d'EDF (chiffres officiels 2010[18]) : •• nucléaire : 75,1 % ; •• hydroélectricité : 11,9 % ; •• thermique (charbon, gaz et fioul) : 10,6 % ; •• renouvelable (hors hydraulique) : 2,4 % .

Nucléaire

France Tour EDF, La Défense Le parc nucléaire français d’EDF est actuellement composé de 58 réacteurs en fonctionnement (63 100 MW)[19], dont 34 réacteurs d’une puissance de 900 MW, 20 réacteurs de 1 300 MW et 4 réacteurs de 1 450 MW[20]. Ces réacteurs sont répartis sur 19 centrales nucléaires en exploitation[20]. Ce parc construit essentiellement dans le courant des années 1980, est aujourd'hui significativement amorti. Combiné à la faiblesse des investissements en France, cela permet à EDF de dégager un excédent brut d'exploitation et un autofinancement substantiels : • EDF SA 2005 : EBE 6,8 milliards d’euros, flux de trésorerie d'exploitation 8,2 milliards d'euros[21] ; • EDF groupe 2005 : EBE 13 milliards d'euros, flux de trésorerie d’exploitation 13,9 milliards d'euros[22]. Toutefois les investissements à l'international, notamment au Brésil, en Argentine, en Italie et dans un moindre degré en Allemagne ont accru l'endettement du groupe sur les dix dernières années, alors qu'il s'était fortement réduit sur la période 1986-1997. Ces investissements ont également nuit à la rentabilité du groupe, particulièrement faible dans les années 2000-2002.

Royaume-Uni Le parc nucléaire britannique d’EDF Energy (filiale à 100 % d’EDF) est actuellement composé de 15 réacteurs en fonctionnement répartis sur 8 centrales: 14 réacteurs de type AGR et un réacteur de type PWR (nb: AGR et PWR sont les dénominations anglaises); Ceci représente une puissance totale d’environ 9 000 MW[23]. EDF Energy produit 1/5 de l’électricité britannique (y compris la production de ses 3 centrales au gaz d’une capacité globale de 4 800 MW[24]) ce qui en fait un des plus important producteur du royaume[25]. Électricité de France 155

Hydroélectricité En France, EDF produit 45 milliards de kWh par an d'hydroélectricité au travers de l'exploitation de 640 barrages (dont 150 dépassant 20 mètres de haut) et de 439 centrales hydrauliques. Selon EDF, 70 % du potentiel hydraulique français est actuellement exploité[26].

Zones Insulaires non Interconnectées avec le réseau électrique de la France continentale (ZIN) Ces collectivités et départements français, non interconnectés avec le réseau électrique de la France continentale, doivent produire sur place la totalité (ou la quasi-totalité) de l’énergie électrique consommée[27]. La loi française les identifie comme des « zones non interconnectées au réseau métropolitain continental » (ZNI)[28]. Le coût de production de l’électricité y est plus élevé que ceux obtenus en France continentale et le coût de revient de l'électricité, dans le meilleur des cas, y est deux fois plus élevé que son prix de vente au tarif garanti par la péréquation tarifaire. Une dérogation européenne, applicable par tous les pays concernés, prévoit la mise en place d’une organisation adaptée aux régions non interconnectées (Corse, DOM, COM pour la France, les Canaries pour l'Espagne, ou les Açores pour le Portugal)[29]. En France, un système compensatoire, la CSPE (Contribution au Service Public de l'Electricité) dont le montant est proposé par la CRE (Commission de Régulation de l'Energie) permet d'assurer l'équilibre économique des producteurs.

CORSE, DOM (Départements d'Outremer) et COM (Collectivités d'Outremer) EDF SEI (Systèmes Energétiques Insulaires) produit, achète, transporte et distribue de l'électricité dans les systèmes électriques isolés français suivants : la Corse, les DOM - Départements d'Outre-Mer (Archipel de la Guadeloupe, Guyane, Île de la Réunion, Martinique), les COM - Collectivités d'Outre-Mer (Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin). En Corse et Outre-Mer, EDF continue d’assurer intégralement le service public de distribution de l’électricité au travers d’une direction spécifique, EDF SEI, tout en achetant à certains producteurs privés. Par exemple en Guadeloupe 25 % de l'électricité est produite par la CTM (Compagnie Thermique du Moule, société privée filiale de Sechilienne-Sidec) et 7 % par la "centrale export diesel de Jarry" (centrale thermique privée)[30],[31]. En 2012, les systèmes énergétiques insulaires représentaient pour EDF SEI [32] : •• Plus d'un million de clients ; •• Près de 3 300 employés ; •• Une capacité de production installée de 1 924 MW ; • Un quart de l’électricité produite issue des énergies renouvelables (contre 6,8 % pour l'ensemble du groupe EDF en 2011[33]).

Polynésie Française et Nouvelle-Calédonie Dans ces zones, des concessions sont délivrées par les collectivités pour assurer l'achat, la vente, la production, le transport et la distribution de l'électricité. Ainsi, la société privée Electricité de Tahiti (filiale de GDF Suez) pour Tahiti et dix-neuf autres îles de la Polynésie française, ou ENERCAL (une SEM dont EDF détient 15,98 %) en Nouvelle-Calédonie assurent ces missions dans ces territoires. Concernant Mayotte, c'est "Électricité de Mayotte" (une SEM dont EDF détient 24,99 %) qui assure ces même services[34]. Électricité de France 156

Membres du Conseil d'administration Membres nommés par l'Assemblée générale des actionnaires : •• Henri Proglio •• Philippe Crouzet •• Mireille Faugère •• Michael Jay •• Bruno Lafont •• Pierre Mariani Membres nommés par l'État : •• Jean Dominique Comolli •• Julien Dubertret •• Yannick d'Escatha •• Marie-Christine Lepetit •• François Loos •• Pierre Sellal Membres élus par les salariés : • Christine Chabauty (CGT) • Alexandre Grillat (CFE CGC) • Philippe Maïssa (CGT) • Marie-Hélène Meyling (CFDT) • Jean-Paul Rignac (CGT) • Maxime Villota (CGT) Médiateur : •• Jocelyne Canetti

Chiffres clés • Clients : 37 millions dans le monde[35]. • La quantité d’énergie électrique produite est de près de 630,4 TWh en 2010. La puissance installée était de 124 GW (en 2006) et 122,6 GW (en 2003) (118 GW en Europe, 101 GW en France). • Chiffre d'affaires : 65.3 milliards d'euros en 2011 •• Dette nette : 33,3 milliards d'euros en 2011. •• Résultat net : 3 milliards d'euros (2011) •• Versements aux actionnaires en 2007 : 29 millions d'euros. • Infrastructures (immobilisations) : avec 186 466 millions d'euros en 2010, le groupe EDF est la plus grande entreprise propriétaire au monde[36]. Électricité de France 157

Principales données financières du groupe en milliards d'euros

[37] [37] Année Chiffre d'affaires EBITDA EBIT Résultat net Endettement

2002 41,8 11,2 5,2 0,5 26,9

2003 44,9 11,0 6,8 0,9 24,0

2004 46,9 12,1 5,6 1,3 n/d

2005 51,0 12,9 8,0 3,2 18,6

2006 58,9 13,9 9,4 5,6 14,9

2010 65,3 14,2 6,2 1 34,4

2011 65,3 14,8 8,3 3 33,3

En 2011, le groupe EDF emploie 158 842 personnes selon les derniers chiffres publiés, dont 110 000 en France, 43 192 au sein des filiales RTE et ERDF et 35 173 dans la branche Production et Ingénierie.

Effectif moyen des salariés[38]

Année Effectif moyen

2006 96 856

2007 58 778

2008 59 131

2009 60 380

Les principales participations[39] EDF est présent dans plus de 30 pays: en Europe, en Amérique et en Asie[40], tant dans la production et la distribution d’électricité que dans les services. En Europe : • Allemagne : 100 % EDF Gas Deutschland, 50 % FSG. • Autriche : 25 % Groupe Estag • Belgique : 100 % EDF Belgium, 100 % Segebel, 63,50 % SPE • France : 100 % C2, 100 % C3, 34 % Dalkia Hdg, 50 % Dalkia Intern., 67 % Dalkia Invest., 50 % Edenkia, 100 % EDF Développement Environnement SA, 100 % EDF Énergies Nouvelles (EDF EN), 100 % EDF International, Intern.), 88,82 % Électricité de Strasbourg, 100 % ERDF, 50 % Immob. PB6, 100 % Immob. Wagram Étoile, 100 % La Gérance Générale Foncière, 100 % Richemont, 100 % RTE, 100 % SOCODEI, 100 % Sofilo, 55 % SOFINEL, 51 % TIRU • Grande-Bretagne : 100 % EDF Energy, 100 % EDF Trading, 100 % EDF UK, 100 % EDF Production UK Ltd, 100 DIN UK. • Hongrie : 95,57 % Bert, 100 % DÉMÁSZ (groupe) • Italie : 99,484 % Edison[41] , 100 % Fenice, 50 % TDE, 100 % MNTC, 100 % Wagram4, 50 % SNI • Pays-Bas : 50 % SLOE • Pologne : 94,31 % EC Krakow, 99,74 % EC Wybreze, 86,52 % EDF Polska, 79,79 % ERSA (Rybnik), 40,58 % Kogeneraja, 39,93 % Zielona Gora • Slovaquie : 49 % SSE • Suisse : 100 % EDF Alpes Investissements, 26,06 % Groupe Alpiq En Amérique : Électricité de France 158

• Brésil : 90 % Ute Norte Fluminense, 100 % Ute Paracambi. • États-Unis : 49,99 % Constellation Energy Nuclear Group, 100 % UniStar Nuclear Energy. En Asie : • Chine : 100 % Figlec, 19,6 % Shandong Zhonghua Power Cy, 35 % San Men Xia, 30 % Taishan Nuclear Power Joint Venture Company Limited (TNPC)[42] • Viêt Nam : 56,25 % Meco • Laos : 40 % NTPC

Histoire

Cadre juridique général La Loi du 8 avril 1946[43] instituait en France : • un monopole de concession sur la distribution, permettant toutefois aux entreprises locales (régies, SICAE et SEM) de continuer leurs activités ; • un monopole de production pour les installations de production d'une puissance supérieure à 8 MVA (l'article 8 de la Loi prévoyant des exceptions pour la SNCF, les Régies, les Charbonnages de France). Ce monopole de production a été progressivement abrogé à partir de 2000, au fur et à mesure de la transposition en France des directives européennes sur la constitution du Marché intérieur de l'électricité.

EDF et la politique énergétique de la France La politique énergétique française relève du gouvernement et du Parlement, toutefois compte tenu de la taille des deux entreprises EDF et Gaz de France, des ressources nationales limitées en énergie primaire, le rôle d'EDF dans la mise en œuvre voire la définition de cette politique a toujours été important, voire trop aux yeux de certains ref nécessaire (l'état français est largement majoritaire dans EDF!). Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la nationalisation d'EDF a eu parmi ses multiples objectifs celui de contribuer au redressement et à la modernisation industrielle du pays. Cet effort s'est traduit par le développement de grands ouvrages hydroélectriques, et de la production thermique à partir du charbon (d'où l'intégration du bassin minier de Ronchamp et de sa centrale thermique en 1946)[44], avec notamment l'accroissement progressif de la taille des centrales afin de bénéficier des effets d'échelle. Dans les années 1950 et 1960, après la sortie de la pénurie, l'enjeu s'est déplacé vers la pénétration de l'électricité dans les usages réputés nobles (machines tournantes, processus efficients). Depuis les années 1970, le choix massif du nucléaire civil constitue pour EDF sa spécificité. Ses ingénieurs ont fait de la France le pays dont la proportion d'électricité d'origine nucléaire est la plus élevée (74,5 % de la production française en 2003). Ce développement d'un processus de production aux coûts indépendants des énergies concurrentes, s'est accompagné de la promotion des usages thermiques de l'électricité, notamment dans le chauffage des locaux résidentiels ou tertiaires. Ce double choix : énergie nucléaire et promotion commerciale a induit des débats relativement intenses en France entre partisans et opposants tant du développement de la production nucléaire que des usages concurrentiels de l'électricité. Les années 1980 et 1990, sont marquées par : •• le suréquipement en moyen de production d'EDF ; • une contestation intense de l'énergie nucléaire, notamment après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Ces deux éléments conduiront à un très fort ralentissement du rythme de construction des centrales nucléaires, et parallèlement au développement des exportations d'électricité afin de valoriser les capacités excédentaires. Électricité de France 159

Depuis la fin des années 1990, le processus de déréglementation, qui introduit d'autres acteurs dans le secteur de la production d'électricité, est venu questionner ce rôle d'EDF comme instrument majeur de la politique énergétique dans le domaine électrique. La privatisation partielle d'EDF, son développement financier à l'international, ses déboires notamment en Amérique du Sud et en Italie, tendent à distendre les liens entre les pouvoirs publics et l'entreprise, dont les dirigeants (nommés par le gouvernement) recherchent à banaliser le statutref nécessaire. Depuis le début des années 2000, les interrogations environnementales renouvelées notamment sur le changement climatique, ont donné de nouveaux arguments aux partisans de l'énergie nucléaire, en raison de la faible contribution de cette énergie aux émissions de gaz à effet de serre, notamment face au productions à base de charbon et de gaz. Cette position est contestée par les opposants à cette forme d'énergie, qui insistent sur la question des déchets ou des conséquences d'un éventuel accident. La durée de vie des centrales nucléaires existantes, est devenu un enjeu économique et stratégique pour EDF. Les premières centrales mises en service à la fin des années 1970, arrivent à la « trentaine », ce qui a plusieurs fois été présenté comme leur durée de vie, et qui en tout état de cause servait de base à leur amortissement comptable. Cependant s'agissant d'un ensemble complexe et coûteux comme une centrale nucléaire, et de contraintes réglementaires non moins complexes comme celle de la sûreté nucléaire, la question ne saurait se réduire à un choix entre l'arrêt et la prolongation des autorisations de fonctionnement. EDF affiche ouvertement sa volonté de prolonger la durée de vie de ses centrales de une voire plusieurs décennies, moyennant des opérations de renouvellement partiel sur des composants jugés obsolètes, mais en conservant le site, le génie civil et la cuve. EDF argumente des positions prises par des exploitants dans d'autre pays, comme aux États-Unis, par exemple, qui ont autorisé des durées de fonctionnement de 60 ans. Les opposants, eux, argumentent du choix relativement récent de pays comme l'Allemagne de renoncer à l'énergie nucléaire, pour obtenir une décision de fermeture des centrales les plus anciennes, décision qui pourrait préfigurer une sortie du nucléaire. Dans ce contexte, la construction d'une centrale dite de « nouvelle génération » ou EPR (European Pressurized Reactor, réacteur européen à eau pressurisée) à Flamanville, apparaît comme une décision de nature à découpler au moins partiellement la question de la durée de vie des centrales existantes d'un éventuel renoncement à l'énergie nucléaire.

Réorganisation du secteur, changement de statut (1996-2007) À partir de 1996 débute une période d’intenses changements institutionnels pour le secteur électrique européen et pour EDF. Ces évolutions comportent de nombreuses facettes que l'on peut regrouper en quatre grandes familles d’évènements : • la déréglementation du secteur électrique dans l’Union européenne, sous l’impulsion de la Commission européenne ; • le changement de statut juridique d’EDF et son introduction en bourse ; • l’évolution du régime de financement des retraites de la branche des Industries électriques et gazières en France ; • le développement significatif des acquisitions internationales en et hors d’Europe.

La déréglementation du secteur électrique dans l'Union européenne Le changement de régulation du secteur électrique, passant d’un régime historique de monopole régulé, privés ou publics, à un régime de concurrence à la production, découle d’un choix politique au niveau européen. Cette évolution s’inscrit dans le mouvement général de déréglementation connu dans les pays occidentaux depuis le milieu des années 1970 et qui a affecté jusqu’à nos jours de nombreux secteurs de services d’infrastructure : transport aérien, télécommunications, transport ferroviaire… Elle s’inscrit dans la perspective de construction d’un Marché intérieur Électricité de France 160

de l’Union européenne dessinée par l’Acte unique européen de 1986. En ce qui concerne le secteur électrique les textes initiateurs de la déréglementation sont les directives 96/92/CE du 19 décembre 1996 et 2003/54/CE du 26 juin 2003. Article détaillé : Marché de l’électricité. En France, les dispositions de ces directives autres que celles d’application directe sont transposées principalement par la Loi 2000-108 du 10 février 2000[45], la loi 2003-08 du 3 janvier 2003[46] et la Loi 2004-803 du 9 août 2004[47]. Les Directives établissent un certain nombre d’obligations pour les États membres dont les plus significatives sont la possibilité offerte aux consommateurs d’électricité de choisir leur fournisseur d’énergie. En France cette possibilité est offerte graduellement par seuil de consommation établi par décret en Conseil d’État. • Le 19 février 1999 : la directive 96/92 est applicable directement pour les sites consommant plus de 100 GWh/an. • Le 29 mai 2000 : le décret 2000-456[48] fixe le seuil d’éligibilité à 16 GWh/an (environ 30 % de la consommation est concernée sur 1 400 sites principalement industriels). • Le 5 février 2003 : le décret 2003-100[49] abaisse le seuil à 7 GWh/an (environ 37 % du marché représentant près de 3000 sites). • Le 23 juin 2004 : le décret 2004-597[50] établit que toute consommation non résidentielle est éligible à partir du 1er juillet 2004 (environ 70 % de la consommation est concernée sur environ 2,3 millions de sites). • Le 1er juillet 2007 : les directives européennes prévoient qu’au plus tard au 1° juillet 2007 tous les clients seront éligibles. • La loi NOME, ou Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, constitue la prochaine étape de l’ouverture des marchés de l’électricité à la concurrence. Elle reprend en grande partie les conclusions du rapport de la Commission Champsaur. La loi NOME a été adoptée par le Parlement, après approbation des sénateurs et des députés, en novembre 2010. La loi NOME devrait entrer en application le 1er juillet 2011.

Le changement de forme juridique d’EDF et son introduction en bourse La loi du 9 août 2004 transforme EDF EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial), en EDF Société anonyme. L’entreprise a introduit une partie de son capital en Bourse le 21 novembre 2005 au prix de 32 € par action et figure dans le CAC 40 depuis le 19 décembre 2005. Fin juin 2011 l'action était tombée sous 26 €. Au 31 décembre 2010, le capital était détenu à 84,48 % par l’État, à 13,10 % par le public (institutionnels et particuliers), à 2,39 % par les salariés d’EDF et à 0,03 % par EDF[51].

Les arguments échangés autour de la réforme Les promoteurs de l’abandon du statut d’EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial) ont soutenu que ce statut donnait un avantage concurrentiel insupportable pour les concurrents. Deux types d’arguments ont été avancés : • l’absence de réciprocité possible pour les acquisitions, EDF pouvant acquérir des sociétés cotées alors que son capital n’était pas accessible ; • le financement par dette à un coût avantageux, les analystes financiers assimilant l’EPIC à l’État dans leur évaluation des risques, ce qui permet de bénéficier de taux d’emprunts réduits. On notera toutefois que, ni l’abandon du statut d’EPIC, ni même la cotation d’une entreprise n’entraînent ipso facto l’accès libre à son contrôle. Aujourd’hui, EDF est une entreprise partiellement privée mais non Opéable. Par ailleurs, le verrouillage du contrôle du capital n’est en rien une spécificité des entreprises publiques, de nombreuses sociétés privées, même cotées ne sont pas non plus opéables. Électricité de France 161

Enfin, si le financement des EPIC apparaît objectivement avantageux, cela ne découle pas d’un privilège juridique des entreprises, mais du processus d’analyse des risques par les sociétés de notation et les opérateurs financiers, qui assimilent l’EPIC et la puissance souveraine. Cette assimilation permet aux EPIC de bénéficier d’une excellente notation, synonyme à la fois de taux réduits et d’accès à des sources de financement souples. Ces éléments n’entrent pas seuls en lignes de compte dans la fixation de la notation, la solvabilité de l’entreprise étant également importante, mais peuvent avoir un impact significatif. Les promoteurs de la réforme ont également avancé l’importance des besoins de financement de l’entreprise. Ces besoins ne pouvant être couverts par les pouvoirs publics en tant qu’actionnaire, cela justifierait la mise en bourse donc le changement de statut. Deux arguments pratiques principaux ont été utilisés : • les besoins de financement stricto sensu liés au développement international et à la diversification, aux mêmes justifiés par le processus de déréglementation : l’entreprise devrait se diversifier pour faire face aux inévitables pertes de parts de marché sur son activité historique ; • les besoins de recomposition de la structure du passif liés au changement de comptabilisation des charges de retraites. Le passage à un régime provisionné et le règlement auprès des régimes généraux des compensations financières de l’adossement, risquait d’annuler et au-delà les capitaux propres de l’entreprise, l’expression faillite technique ou virtuelle a parfois été improprement utilisée, une augmentation de capital permettait de rétablir une structure de bilan acceptable. Les critiques à l’inverse ont porté sur : • le bien fondé de ce développement, notamment à l’international, et donc du besoin de financement correspondant ; • l’absence d’obligation réglementaire de modifier la comptabilisation des charges futures de retraite. En revanche, la mise en bourse de l’entreprise supposerait un alignement des pratiques comptables sur celles des entreprises cotées, donc un provisionnement. Le besoin de restructuration du bilan apparaîtrait alors comme la conséquence et non la cause de la mise en bourse. Enfin, les promoteurs de la réforme ont soutenu que le principe de spécialité imposé aux EPIC nuisait à la diversification et au développement de l’entreprise EDF, alors que ce développement était nécessaire dans un environnement concurrentiel. Si le lien entre EPIC et principe de spécialité est juridiquement exact, la seule transformation en société anonyme suffisait à lever cette contrainte, la mise en bourse n’étant pas nécessaire. Depuis son changement de statut, EDF n’a pas connu de développements notables qui n’aient été accessibles sous le statut d’EPIC (international, énergies nouvelles…) Cela rend douteux l’argument du « carcan juridique » qu’aurait représenté le principe de spécialité.

Enjeux de la réforme Le changement du régime de financement des retraites de la branche des Industries Électriques et Gazières Les salariés du secteur des IEG disposent d’un régime de retraite spécial, légal et obligatoire institué conjointement à la nationalisation du secteur électrique, par le décret du 22 juin 1946[52]. Jusqu’aux évolutions récentes ce régime de retraite par répartition au sein de la branche assurait son propre financement du fait, notamment des taux de cotisation élevés en comparaison du secteur privé. La réforme, posée par la loi du 9 août 2004, redoutablement complexe d’un point de vue technique, institue : •• une Caisse nationale des industries électriques et gazières agissant comme caisse de retraite spéciale pour les salariés des IEG ; • un adossement aux régimes général et complémentaire d’assurance vieillesse moyennant compensation financière des effets démographiques particuliers aux entreprises des IEG ; • un régime de financement particulier pour les droits acquis à la date de la réforme et supplémentaires aux droits généraux et complémentaires. Leur financement ne figure plus dans les charges de personnel des entreprises concernées mais est prélevé directement sur les tarifs d’acheminement de l’électricité pour le compte de la Électricité de France 162

CNIEG. Les tarifs sont immédiatement ajustés à la baisse pour tenir compte de ce transfert. L’opération est neutre pour les clients (en moins dans le tarif mais en plus sous la forme d’une taxe) mais l’entité responsable du financement n’est plus la même (l’entreprise avant, la CNIEG gestionnaire de cette taxe après) ; • un régime de provisionnement par les entreprises pour les droits supplémentaires futurs pour les activités réputées en concurrence, et couvert par la même taxe sur l’acheminement pour les activités en monopole. Ces dispositions ne modifient pas directement l’économie générale des retraites du secteur, les montants à payer restent déterminés par les droits acquis, en revanche la répartition des responsabilités de financement en dernier ressort et donc les risques pour les parties sont profondément réorganisés. Le financement de la part correspondant au régime général et complémentaire non spécifique est désormais garantie par les caisses nationales correspondantes (CNAV…), les droits acquis avant la réforme sont garanties par la CNIEG et financés par une taxe sur le tarif d’accès au réseau, et les droits postérieurs à la réforme doivent être garantis par les entreprises elles-mêmes, si nécessaire par la constitution d’actifs dédiés. Le point clef de cette réforme n’est pas la sauvegarde du financement du régime de retraite des IEG qui n’a jamais été déficitaire (celle-ci ayant versé 206 M€ au régime général en 2006), mais la banalisation du régime de comptabilisation et de financement de ce régime. Sur les retraites L’évaluation et le principe même d’engagement « retraites » à fait l’objet d’âpres discussions et de valorisations nombreuses et variées. Le premier point à noter est que le régime des retraites des Industries Électriques et Gazières, dont EDF et Gaz de France constituent les principales entreprises, est un régime spécial, légal et obligatoire. • Spécial, non seulement parce que ses paramètres de calculs (durées de cotisations, éléments dits non contributifs, taux de cotisation…) lui sont spécifiques, mais également parce qu’il forme une caisse de financement séparée du régime général et des régimes complémentaires AGIRC/ARCO, les entreprises et les salariés du secteur assuraient seuls le financement de leur retraites sans recevoir de contribution des autres régimes. EDF a même ponctuellement contribué, comme d’autres régimes de retraite, à l’équilibre des régimes spéciaux structurellement déficitaires (SNCF, agriculteurs, commerçants, etc.). • Légal, en ce qu’il était institué par la Loi du 8 avril 1946 et le décret du 22 juin 1946 et non par des conventions entre partenaires sociaux. À ce titre, il ne pouvait être modifié que par voie légale. • Obligatoire, en ce qu’il s’impose aux acteurs sociaux du secteur et ne constitue pas un dispositif adaptable par contrat ou par convention. Compte tenu de ces arguments, EDF et GDF n’ont jamais constitué de provisions dans leurs comptes. En revanche, figurait depuis le milieu des années 1990 à l’annexe de leur compte, un commentaire donnant l’estimation de la valeur actualisée des versements futurs de pensions. La principale discussion a porté sur la nécessité ou non de comptabiliser ces 'engagements' sous forme de provisions, et dans l’hypothèse d’une réponse positive d’en déterminer le périmètre et le montant. Sur ce dernier point, les chiffres les plus variés ont circulé, et ont été instrumentalisés dans les débats autour de la privatisation, souvent de façon confuse. Les chiffres exhibés se situaient dans des fourchettes allant d’une quinzaine de milliards d’euros (les versements d’adossement au régime général)[53] à 80 milliards d’euros (l’actualisation sur très longue période de la totalité des retraites des agents d’EDF et de GDF). La technicité des calculs actuariels, notamment leur extrême sensibilité aux paramètres démographiques (taux de mortalité), financier (taux d’actualisation et horizon de calcul) se prêtant mal à des explications synthétiques, les débats n’ont souvent retenu que l’importance des montants en jeux. Le montage finalement retenu consiste à adosser le financement aux régimes généraux et complémentaires, moyennant d’une part le paiement d’une soulte destinée à compenser les effets démographiques spécifiques (la pyramide des âges des agents des IEG et leur espérance de vie résiduelle est différente de celle des salariés couverts par les régimes généraux) et le paiement à l’avenir des cotisations sociales prévues par ces régimes. Ce dispositif considéré comme « libératoire » permet aux entreprises de ne pas provisionner la part des engagements correspondante aux régimes général et complémentaire. Il reste en revanche des droits supplémentaires Électricité de France 163

correspondant aux bonifications du régime des IEG (taux de liquidation plus favorable, durée de cotisation plus courte, départs à l’âge de 55 ans pour les salariés cumulant un historique de carrière de plus de 50 % de service dit actif ou ayant été affectés à des tâches classées insalubres…). Ces droits ont reçu des traitements différents selon qu’ils sont considérés comme acquis à la date de la réforme ou qu’ils restent à constituer. Les premiers font l’objet d’un financement par une taxe sur l’acheminement de l’électricité. Les seconds selon qu’ils concernent les activités en concurrence ou en monopole, font l’objet d’un provisionnement ou d’un financement par le tarif. Sur la protection maladie Le régime spécifique de protection complémentaire maladie couvre 300 000 électriciens et gaziers. Un accord ratifié, en novembre 2004, par seulement deux syndicats est dans l’impasse, les trois autres syndicats s’y opposant. Là encore, les chiffres avancés, le plus souvent dans une extrême confusion technique, ont été et sont instrumentalisés par les différents commentateurs. Exprimés en termes de provision, c’est-à-dire de montants futurs cumulés, des chiffres variés ont été avancés (5,5 milliards d’euros, dont 4 milliards pour EDF). Sur les finances et la rentabilité La question de la rentabilité pour un monopole, qui plus est public, est une question complexe. Trop élevée elle est jugée comme la marque d’un abus de position dominante, trop faible elle peut être considérée comme la marque soit d’une inefficacité, souvent préjugée pour une entreprise publique, voire d’un subventionnement implicite par la puissance publique, soit de pratiques commerciales déloyales (vente à perte), par exemple par les concurrents proposant d’autres énergies. Il n’y a pas de position « juste » a priori, et si on s’en réfère au mot de Marcel Boiteux, « dans un monopole, le résultat est l’expression d’une opinion sur la santé financière de l’entreprise ». On constate en effet que sur les soixante dernières années, cette question a été abordée pour EDF sous des rapports bien différents. Jusqu’aux années 1970, prévaut une conception implicite de l’équilibre budgétaire. Le « bon » niveau de résultat d’une entreprise publique bénéficiant d’un monopole est légèrement positif. C’est en quelque sorte la preuve qu’il n’abuse pas de sa position dominante en restituant ses bénéfices à ses clients, en contribuant à la croissance de l’industrie… Dans les années 1970 et 1980 interviennent deux phénomènes majeurs qui vont modifier cette conception. D’une part l’effort d’investissement lié au programme nucléaire et d’autre part l’accélération du rythme d’inflation qui passe au-dessus de 10 %/an. EDF doit alors accroître son autofinancement, donc obtenir des hausses de tarifs significatives, dans une ambiance où les pouvoirs publics cherchent à peser sur les indices d’inflation. Il est donc primordial de ne pas présenter une situation financière trop florissante. Cette difficulté sera partiellement contournée en trois temps : • Une première vague de hausse des tarifs de l’électricité dès le milieu des années 1970 pour tenir compte de la hausse générale des prix de l’énergie. Celle-ci se répercute sur les coûts de production d’EDF qui exploite alors un parc de production comportant une part importante de centrales fioul. Cette hausse tarifaire est concentrée sur les gros clients, pour lesquels les coûts de production sont prédominants par rapport aux coûts de réseaux. Elle contribue au financement de la première vague de centrales nucléaires et compte tenu de la hausse de ses propres coûts de combustible EDF n’a pas de geste particulier à faire pour modifier ses affichages de résultat. • Une seconde vague de hausse au début des années 1980, avec le second choc pétrolier (révolution iranienne). EDF est alors dans une phase active de mise en service des premières générations de centrales. Elle devient elle-même moins sensible au coût du pétrole, mais ses besoins de financements restent élevés car de nombreuses centrales sont encore en construction. Elle retient alors des options comptables, notamment l’amortissement dégressif des centrales nucléaire et une durée de vie comptable prudente de trente ans, inférieure à la durée de vie technique probable des ouvrages, qui lui permettent d’accroître son autofinancement sans augmenter son bénéfice. Cela lui permet de limiter la tentation de baisses de tarifs autoritaires au nom de la lutte contre l’inflation. Électricité de France 164

• Ce dispositif est enfin complété à la fin des années 1980 par un recours systématique à la constitution de provisions, permettant de maintenir un niveau très élevé d’autofinancement sans accroître les bénéfices et d’amorcer le désendettement de l’entreprise qui s’est accru significativement pendant la décennie quatre-vingts. Ainsi, EDF constituera des provisions pour renouvellement pour les centrales hydrauliques, le réseau de transport et le réseau de distribution. Les deux premières sources d’autofinancement seront ultérieurement contestées par l’administration fiscale et la Cour des Comptes et joueront un rôle important dans la réforme financière de 1997. À partir de la fin des années 1980 jusqu’à la fin des années 1990, la question du bénéfice émerge progressivement comme question en soi. Les résultats technico-économiques et financiers d’EDF sont exceptionnels, l’entreprise se désendette de 15 à 20 MdF par an, ses tarifs baissent en terme réels de 1 à 2 %/an et la qualité de fourniture de l’électricité (mesurée par le temps de coupure moyen), jusque là médiocre, s’améliore considérablement. Toutefois sa rentabilité reste très médiocre, elle connaît même des pertes importantes au début des années 1990 et ne paie pratiquement pas d’impôt sur les sociétés, en bénéficiant d’un report fiscal[54] déficitaire très important. La stratégie de financement par accroissement des charge calculée (amortissement et provisions) n’est plus adaptée à la situation, les pouvoirs publics souhaitent « leur part du gâteau » et demandent une meilleure rémunération de l’État, dans les contrats de plan successifs. De plus, le contre choc pétrolier de la fin des années 1980 a largement entamé la compétitivité de l’électricité dans les usages concurrentiels, notamment vis-à-vis du gaz naturel, qui progresse fortement dans les usages thermiques comme le chauffage. EDF a besoin de baisser ses tarifs pour retrouver des parts de marché. Il devient alors stratégiquement nécessaire et possible, compte tenu de la baisse très importante des investissements (de 60 MdF/an milieu des années 1980, à 30 MdF/an), de baisser les tarifs et d’accroître la rémunération de l’État. Mais cela n’est possible qu’en laissant apparaître un bénéfice plus substantiel qu’auparavant. Il est également vraisemblable que la perspective d’une déréglementation du secteur, ait poussé également à banaliser la situation financière de l’entreprise pour la rapprocher des standards politico-idéologiques du marché (une entreprise qui marche bien fait du bénéfice). Progressivement avec en point d’orgue la réforme de 1997, EDF va « déshabiller » son compte de résultat pour atteindre simultanément ces trois objectifs. Les facteurs déterminants seront : • la baisse mécanique des charges financières découlant du désendettement et de la baisse des taux d’intérêts nominaux ; • la baisse mécanique des amortissements sur le parc nucléaire, liée au choix initial d’amortissement dégressif, complétée par un allongement de la durée de vie comptable des centrales ; • l’abandon des provisions pour renouvellement sur l’hydraulique et le réseau de transport avec réintégration des provisions déjà constituées pour apurer le passif fiscal de l’entreprise ; • dans les limites de la réglementation fiscale, le choix de modes d’amortissement permettant d’accroître le bénéfice imposable. Simultanément EDF conclut avec l’État des contrats d’entreprise puis de groupe, qui prévoient l’affectation explicite du financement : • baisse forte des tarifs jusqu’en 2000 permettant à l’entreprise d’entrer dans la déréglementation avec des tarifs attractifs ; • constitution d’actifs dédiés pour le démantèlement des centrales nucléaires et le financement futur des retraites ; •• à partir de 1998, une forte hausse des investissements internationaux est projetée. Au début des années 2000, la question de la rentabilité est alors abordée selon les standards politico-idéologiques du moment : • l’entreprise entre progressivement dans un marché déréglementé, qui va dans un premier temps se traduire par une baisse importante des prix de l’électricité, mais sur des quantités très limitées. Ses tarifs de vente réglementés Électricité de France 165

(hors marché) sont désormais parmi les plus bas en Europe ce qui lui permet d’éviter l’apparition de niches tarifaires, qui attireraient une concurrence d’opportunisme ; • elle a réalisé de très gros investissements à l’étranger, présentés comme des substituts aux pertes de part de marché supposées en Europe. Ceux-ci ont été conclus dans une ambiance générale d’euphorie boursière qui tire les prix vers le haut et, pour une large part dans des zones à risque monétaire (Brésil, Argentine). Leurs résultats très médiocres tirent la rentabilité vers le bas. La période 2001-2003 est la plus difficile du point de vue de la rentabilité, même si la solidité financière d’EDF n’est jamais mise en cause (sa notation ne se dégrade pas notablement) ; • la direction de l’entreprise et une partie de la classe politique souhaite accélérer la marche vers la privatisation et la mise en bourse. La faible proportion de fonds propres dans le bilan va alors être mise en avant pour justifier une augmentation de capital qui ne peut être faite que par mise en bourse. Celle-ci permettant en plus de faire pression sur le personnel pour justifier la réforme de son régime d’assurance retraite, qui ne rentre pas dans les standards d’appréciation des analystes financiers. À aucun moment EDF n’a eu besoin « d’argent frais », contrairement aux arguments distillés par les promoteurs de la réforme, son autofinancement couvrant largement ses besoins d’investissement industriels limités. C’est bien un choix stratégique de régulation du secteur qui prédomine. Face à ces choix, la question de la rentabilité est complexe. Elle ne doit être ni trop haute, car cela saperait l’argumentation en faveur de la mise sur le marché, ni trop basse car cela découragerait les investisseurs potentiels, et surtout, pour convaincre les analystes financiers, il faut nettoyer le bilan de tout ce qui ne rentre pas dans leur cadre d’analyse : investissements hasardeux à l’étranger, couverture par des actifs des éléments de passif nucléaire et sociaux, adossement au régime général pour les retraites, perspectives tarifaires plus douces, couverture des obligations d’achats de cogénération par un mécanisme tarifaire neutre pour EDF, etc. La conduite de la réforme s’inscrit pleinement dans ce cadre et permet à EDF d’afficher à court terme une rentabilité retrouvée et des perspectives plus attractives pour les investisseurs. Avec l’apurement des investissements au Brésil, en Argentine, la remontée spectaculaire des prix de l’électricité en Europe à partir de 2004 et surtout 2005, parachève le tableau. La rentabilité redevient bonne, et l’État en tant qu’actionnaire majoritaire y trouve son compte. On est ainsi passé en soixante ans d’une vision de la rentabilité centrée sur la restitution du bénéfice aux usagers via des tarifs faibles et au personnel via des conditions salariales et péri-salariales avantageuses, fusse au prix d’une situation financière tendue (endettement), à une vision de la rentabilité centrée sur l’affectation des bénéfices prioritairement à l’actionnaire, fusse au détriment des intérêts des usagers et des salariés. Les perspectives future relèvent davantage de la spéculation, on peut néanmoins cerner quelques facteurs essentiels. À court terme, l’option de l’actionnaire premier servi semble confirmée. Le contrat d’entreprise en cours, fixe comme seule limite que les hausses de tarif ne dépasseront pas l’inflation, l’usager ne bénéficiera donc pas de la productivité de l’entreprise, la pression sur le personnel reste forte avec la poursuite de la mise en cause des éléments avantageux de son statut, et la succession de plans d’économie. Enfin, dernier évènement en date la possible suppression des tarifs réglementés, permettrait de rendre obligatoire le basculement des usagers vers le marché déréglementé, alors que les prix y sont notablement plus élevés. À plus long terme la question essentielle sera celle de la reprise des investissements en Europe, de la part qu’EDF y prendra et des impacts sur les prix. Sur les dix dernières années, la plupart des électriciens ont cessé d’investir dans les moyens de production, le parc européen étant surdimensionné par rapport aux besoins, la demande ne croissant que lentement, et la perspective de déréglementation introduisant d’importantes incertitudes dans une industrie dont l’horizon de planification est au moins de vingt ans. Électricité de France 166

La forte hausse des prix connue depuis fin 2005 (le prix de gros a plus que doublé) rend de nouveau les investissements attractifs, et le suréquipement passé est oublié. De plus de nombreuses centrales vont arriver en fin de vie dans toute l’Europe, du nucléaire en France mais aussi du thermique classique dans la plupart des autres pays. Les projets recommencent à sortir des cartons. Nul ne peut dire aujourd’hui[Quand ?] si cette reprise de l’investissement va ou non peser sur les prix de l’électricité. C’est pourtant le premier facteur déterminant de la rentabilité d’EDF dans un marché déréglementé. Le second facteur est l’importance des investissements qu’EDF entreprendra, car d’une façon générale l’investissement tire la rentabilité vers le bas dans les premières années. Le troisième facteur plus institutionnel reste, le succès ou l’échec du processus de déréglementation. Même si ses promoteurs le réfutent, il est dans les esprits très lié à la hausse des prix, et les tentatives de la commission européenne pour supprimer toute trace des avantages tarifaires du monopole public, en prônant la suppression des tarifs réglementés, peuvent très bien échouer. Surtout, si apparaissent des accidents ou des tensions dans la gestion en temps réel du système électrique comme aux États Unis, en Suisse, en Italie, ou plus récemment en Europe de l’Ouest. Qu’ils soient ou non liés à la déréglementation. Dans ce cas, la question de la rentabilité d’EDF deviendra seconde par rapport à celle de la reconstitution d’une nouvelle régulation. D’un autre côté, un scénario du Tout Marché, avec éventuellement des cycles de prix à la hausse et à la baisse reste tout à fait plausible. Dans ce cas, EDF bénéficie d’atouts liés à sa taille et la spécialisation de son parc existant à faibles coûts, au moins pour la décennie à venir. Le quatrième facteur à considérer est le poids qui pèsera sur le devenir de la filière nucléaire : la durée de vie des centrales, la possibilité ou non d’en construire de nouvelles, les exigences sur le démantèlement des plus anciennes. C’est manifestement le plus gros risque qui pèse sur la rentabilité à moyen terme d’EDF. Enfin cinquième et dernier facteur, le comportement du personnel d’EDF, actuellement sous pression pour accepter la banalisation de son statut. Comme dans toute entreprise, il participe, par ses compétences individuelles et collectives, au succès économique et en dernier ressort financier. Il est difficile de prévoir ce que sera son comportement dans la durée, au-delà des seuls aspects conflictuels (grève…) mais aussi et surtout en termes de turn over et d’implication. S’il est certain que le sens du service public a permis une réponse rapide aux situations de crise comme la tempête de 1999, il est douteux que dans un tel contexte de casse des statuts, le personnel conserve la même conscience politique dans la durée. Les prises de position des collectivités locales Pour les collectivités locales, le changement de statut d’EDF est indifférent au regard des missions de service public qui lui sont confiées pour la distribution d’électricité. Il importe cependant que soient respectés les obligations contractées dans les cahiers des charges des contrats de concessions. Parallèlement à ces enjeux de service public, en général, les élus locaux étaient contre le changement du statut de l’entreprise publique et l’ont exprimé très fortement. Ils craignent, en particulier ceux des communes rurales, et peut-être avec raison, qu’après la disparition du bureau de poste et de l’école, survienne celle de l’agence EDF/GDF, et développent, en résumé, l’argumentaire suivant : • l’électricité est un besoin vital, non stockable qui ne doit pas être géré selon un principe de marché ; • EDF et Gaz de France sont issus du Conseil national de la Résistance et ont rempli avec compétence leur mission de service public et d’aménagement du territoire ; • de nombreux exemples existent, à l’instar de la Californie, où les entreprises privées de production et de distribution d’électricité ne sont pas la meilleure solution, et connaissent de graves échecs quand ce ne sont pas des scandales financiers et des faillites ; •• ceux de gauche, estiment en plus que la logique de marché ne peut que systématiquement entraîner des hausses des coûts et des prix de vente. Électricité de France 167

Ils s’interrogent aussi sur le maintien du principe de la péréquation tarifaire (tarif unique sur l’ensemble du territoire et égalité des usagers), conséquence de la mission de service public, car à partir du moment où l’électricité devient une marchandise, elle est soumise à la règle de la concurrence et de prise en compte des coûts réels sur chaque segment de clientèle ou de territoire. Les zones rurales, peu peuplées et décentrées, risquent d’être les grandes perdantes. De plus, ils s’interrogent sur la finalité réelle du gouvernement dans cette affaire, et sur la volonté stratégique de partenaires privés dans le capital d’EDF, alors que de lourdes menaces (question des retraites, démantèlement des centrales nucléaires) grèvent les bilans réels de l’entreprise. Sur les nouvelles relations entre actionnaires et salariés et clients Les syndicat majoritaire chez EDF a déploré que la pression des actionnaires nuise à la relation avec les clients. Fin 2006, Colette Neuville, présidente de l’ADAM, l’Association de défense des actionnaires minoritaires, s’est cependant associée avec l’association EDF Actionnariat Salarié pour dénoncer par écrit auprès des députés et du gouvernement les méfaits du projet de loi sur l’énergie[55]. Dans un entretien au magazine économique l’Expansion, elle estime qu’il faut « arrêter de faire croire que l’énergie est une denrée peu chère et inépuisable », qui peut être « subventionnée à pertes »[réf. souhaitée].

Historique des logos

La mascotte d'EDF est Zeltron[56].

Changements de la tension domestique (110v, 220v, 230v)

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Avant 1946, la France comptait beaucoup de compagnies d’électricité, qui ne fournissaient pas l'électricité sous une tension standard. EDF a entrepris de standardiser cette tension entre 1956 et 1991. La migration du 110 vers le 220 volts avait coûté l’équivalent de 70 € par abonné au début, et 1 000 € par abonné en 1991. Le passage au 220 V résulte de l'alimentation en triphasé 380/220 et a permis de réaliser l'unification de la tension d'alimentation (passage au "compteur bleu" dans les années 60). Depuis juin 1996, pour respecter la norme européenne, l'électricité est désormais distribuée sous 230 V monophasé et en 230/400 V triphasé sur tout le territoire français (mais la distribution des tensions a débuté bien avant).

Slogans •• « Nous vous devons plus que la lumière » •• « Les hommes qui relient les hommes » •• « Donner au monde l'énergie d'être meilleur » •• « Quand votre monde s'éclaire » •• 2004 : « L'avenir est un choix de tous les jours » •• 2009 : « Changer l'énergie ensemble » (et sa "traduction" en anglais « EDF, Leading the energy change ») • 2006 : « L'énergie est notre avenir, économisons-là ! » (mention obligatoire, non spécifique à EDF, accompagnant tout message publicitaire concernant l’énergie ou visant à sa consommation[57]) •• Depuis 2011, EDF n'a plus de slogan. Électricité de France 168

Identité sonore Cinq ans après s’être dotée d’une nouvelle identité visuelle, EDF décide d’enrichir sa stratégie de communication à l’aide d’une signature sonore. Réalisée par l’agence de design musical Sixième Son, fondée par Michaël Boumendil, elle est diffusée sur des médias tels que le Web, sur des supports téléphoniques, événementiels ou publicitaires notamment en radio.

Nouvelle dénomination Durant les années 2000 apparait la marque EDF Bleu ciel, à l'occasion de la séparation d'EDF et ERDF. Elle est destinée aux clients particuliers, la dénomination "Bleu Ciel" utilisée par EDF concerne toutes les offres quelles soient réglementées ou non (comprendre prix libres)[58]. Depuis 2012, EDF réoriente ses différentes marques grand public. La fourniture d'électricité et de gaz aux particuliers reprend le nom d'EDF, tandis que "EDF Bleu Ciel" est réservé aux offres travaux et amélioration de l'habitat proposées par EDF et son réseau de partenaires. Lenom de domaine de site web (www.edf-bleuciel.fr) a été créée en 2012[59].

Le conseil d’administration

Présidents • Pierre Simon : 1946-1947 • Étienne Audibert : 1947-1949 • Louis Escallier : 1949-1952 •• Marcel Flouret : 1952-1962 • Roger Gaspard : 1962-1964 • : 1964-1965 • Pierre Massé : 1965-1969 • : 1969-1979 • Marcel Boiteux : 1979-1987 • Pierre Delaporte : 1987-1992 • Gilles Ménage : 1992-1995 • Edmond Alphandéry : 1995-1998 • François Roussely : 1998-2004 • Pierre Gadonneix : 2004-2009 • Henri Proglio : 2009-

Directeurs généraux • Pierre Simon : 1946-1947 • Roger Gaspard : 1947-1962 • André Decelle : 1962-1967 • Marcel Boiteux : 1967-1979 •• Charles Chevrier : 1979-1982 •• Jean Guilhamon : 1982-1987 •• Jean Bergougnoux : 1987-1994 •• François Ailleret: 1994-1996 •• Pierre Daures : 1996-1998 À la suite du conflit complexe entre le président Alphandéry et son équipe de direction, qui a abouti provisoirement à une vacance du poste de DG, les pouvoirs publics ont nommé François Roussely, président et laissé vacant le poste Électricité de France 169

de directeur général, jusqu'à la modification des statuts instituant la société anonyme EDF, dont la direction est assumée par un PDG nommé par le conseil d'administration et non, comme dans l'EPIC, un président et un directeur général distincts dont les nominations relevaient toutes deux du gouvernement.

La Caisse centrale des activités sociales d'EDF-GDF Depuis la création d'EDF-GDF, 1 % des ventes d'électricité et gaz hors taxes et hors abonnements des entreprises du secteur des Industries Électrique et Gazière alimente la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS), équivalent du comité d'entreprise. Ce prélèvement a été introduit dans la loi du 8 avril 1946 en contrepartie d'un autre 1 % accordé celui-ci aux actionnaires des entreprises nationalisées[60]. La CCAS dans son ensemble est financée à hauteur de 483,8 millions d'euros sur 2005-2006[61] par EDF et GDF pour un budget de 880 millions d'euros sur 2004-2005 qui représente environ 8 % de la masse salariale d'EDF[62] (en comparaison à 2,8 % à la RATP). Ces sommes sont dévolues pour partie à des compléments de protection sociale (assurance maladie) et pour partie au financement d'activités ; centres de vacances, clubs sportifs et de loisirs au bénéfice des salariés actifs et inactifs. C'est le plus gros comité d'entreprise de France, avec 5 718 salariés équivalent temps plein plus 1 854 CDD. Le conseil d'administration est géré par la CGT en tant que syndicat majoritaire.

La polémique sur le CE Le comité d'entreprise d'EDF (la Caisse centrale des activités sociales) a, à plusieurs reprises dans son histoire, fait l'objet de polémiques. Celles-ci sont de trois types, parfois amalgamés : •• le niveau des ressources et prestations servies, présentées par certains comme excessives ; •• l'efficacité de la gestion des œuvres sociales et des caisses mutuelles, dont les frais de gestion seraient trop élevés (mais récemment rattachée au régime général) ; • la régularité de la gestion, et supposément les avantages qu'en tirerait la CGT, voire le Parti communiste français. Au début des années 2000, cette polémique a pris un tour judiciaire, d'une part avec la révocation du Directeur Général de la CCAS, qui avait évoqué des irrégularités lourdes et des dysfonctionnements, et, d'autre part, par le dépôt d'une plainte au nom des agents. Bernard Thibault (CGT) a été entendu par la justice en juillet 2006 dans le cadre de cette affaire. Jean Lavielle et Brigitte Dareau, anciens responsables du CE, ont été mis en examen à ce titre[63]. Par ailleurs, la Cour des comptes dans son rapport présenté[64] le 4 avril 2007 a émis un certain nombre de critiques, à l'encontre de la qualité de la gestion du comité d'entreprise et de son efficacité[65]. Évelyne Valentin (présidente du CE, ancienne élue PCF) doit répondre aux questions de la cour des comptes sur sa gestion. Cette polémique et la mise en cause de la gestion par les représentants des salariés durent depuis plusieurs années. Cette polémique malgré les moyens financiers, judiciaires et maintenant politiques n'a pas abouti.

Les concurrents d’EDF La déréglementation a fait émerger en France deux grands types d’acteurs sur le marché concurrentiel : • les fournisseurs qui dans leur périmètre commercial, détiennent des points « physiques » de consommation, c'est-à-dire disposant d’un contrat d’accès au réseau ; • les négociants qui ne réalisent que des transactions purement commerciales.

Les fournisseurs Ces entreprises ont déposé une déclaration pour exercer l’activité d’achat pour revente d’électricité aux clients éligibles en application du décret du 30 avril 2004. Cette liste évolue régulièrement et peut être obtenue auprès de la Commission de régulation de l'énergie[66]. Électricité de France 170

On y retrouve : • des filiales de sociétés électriques et/ou gazières, les plus nombreuses : Atel Energies, Avenis trading, Compagnie nationale du Rhône, EGL, Electrabel, Endesa Energia, Enel Trade, Eni gas & power, E.ON Group, Gaz de France, HEW Energies [67], Iberdrola, La Snet, UEM, Verbund ; • des filiales d’entreprises locales de distribution : ÉS Énergies Strasbourg[68], Alterna[69], GEG[70] sources d’énergie, Sorégies[71], Sigexy[72], Régie Municipale de Hagondange; Article détaillé : Entreprises locales de distribution d'électricité et de gaz en France. • des sociétés nouvellement créées : Enercoop, KalibraXE[73], Direct Énergie, Poweo. Parmi les fournisseurs, on peut distinguer des acteurs historiques du secteur qui disposent de capacités de production notables sur le territoire français. C’est le cas notamment de la Compagnie nationale du Rhône (19 TWh de production hydraulique) ; de la SNET héritière des anciennes houillères (2,5 TWh de production essentiellement thermique). Ces entreprises sont adossées ou partenaires de groupes électriciens étrangers, notamment Endesa[74] et Electrabel, filiale du groupe franco-belge Suez.

Les négociants Il s’agit de sociétés ayant un contrat de responsable d’équilibre, c'est-à-dire de participant au marché de gros. On y trouve trois grands types d’acteurs : • des sociétés du secteurs productrices et/ou fournisseurs au sens donné ci-dessus, elles viennent chercher sur le marché de gros de la ressource ou écouler leur production ; •• des sociétés spécialisées dans le négoce des matières premières énergétiques, qui assurent une présence sur un marché fortement corrélé à leur cœur de métier ; •• des sociétés liées à de gros consommateurs qui viennent directement chercher leurs ressources en gros sans passer par un fournisseur. La liste des Responsables d’Equilibre est régulièrement mise à jour et peut être consultée sur le site de RTE[75].

Polémiques

Espionnage En 2009, EDF est accusé d'espionner Greenpeace au Royaume-Uni et le réseau Sortir du Nucléaire en France, suite à l'opposition de ces associations écologiques face à la construction d'un réacteur nucléaire de nouvelle génération (EPR). Le directeur de la sécurité, Jean-Marc Sabathé, affirme quant à lui qu'EDF « ne se livre à aucune opération d'espionnage »[76].

Notes et références

[1] EDF (http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0010242511-profil-edf. html), sur le site boursier.com Le 23 décembre 2011

[2] http:/ / www. edf. com

[3] EDF (http:/ / www. boursorama. com/ cours. phtml?symbole=1rPFP) sur le site de Boursorama, consulté le 7 septembre 2011.

[4] (http:/ / medias. edf. com/ fichiers/ fckeditor/ Commun/ Presse/ Communiques/ EDF/ 2013/ cp_20130214_resultats-vf. pdf) Sur le site EDF

[5] « Les dix principaux producteurs d'électricité dans le monde » (http:/ / www. lepoint. fr/ economie/

les-dix-principaux-producteurs-d-electricite-dans-le-monde-10-08-2010-1223756_28. php), Le Point (AFP), 10 août 2010. [6][6][hhttp://medias.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/Presse/Communiques/EDF/2013/cp_20130214_resultats-vf.pdf Résultats annuels 2012 - Communiqué de presse EDF du 14 février 2013]

[7] Historique (http:/ / presentation. edf. com/ profil/ histoire/ 1946-1962-40178. html), sur le site de l'EDF.

[8] Loi relative au service public de l'électricité et du gaz et aux entreprises électriques et gazières (http:/ / www. senat. fr/ dossier-legislatif/

pjl03-383. html), sur le site du Sénat

[9] Rapport annuel 2011 page 31 (http:/ / www. edf. com/ html/ RA2011/ pdf/ EDF2011_ESSENTIEL_vf. pdf)

[10] Le nucléaire, une énergie sûre et compétitive (http:/ / www. edf. fr/ 207i/ Accueil-fr/ Les-energies-EDF/ Le-nucleaire. html), site officiel d'EDF. Électricité de France 171

[11] Rapport annuel 2011 page 95 (http:/ / www. edf. com/ html/ RA2011/ pdf/ EDF2011_ESSENTIEL_vf. pdf)

[12] Rapport annuel 2011 page 99 (http:/ / www. edf. com/ html/ RA2011/ pdf/ EDF2011_ESSENTIEL_vf. pdf)

[13] Espace Activités du Groupe EDF (http:/ / activites. edf. com/ activites-19. html)

[14] Décret n° 2005-1069 du 30 août 2005 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ WAspad/ UnTexteDeJorf?numjo=INDI0505636D), sur le site legifrance.gouv.fr

[15] Décret n° 2005-1481 du 25 novembre 2005 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ WAspad/ UnTexteDeJorf?numjo=INDI0506007D), sur le site legifrance.gouv.fr

[16] Loi de 1906 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ affichTexte. do?cidTexte=LEGITEXT000006071810& dateTexte=20091203), sur le site legifrance.gouv.fr

[17] Le Groupe EDF (http:/ / www. interactive-trader. fr/ action-edf. asp?id_pa=1517) Sur le site interactive-trader

[18] Part du nucléaire dans la production d'EDF (http:/ / www. edf. com/ html/ panorama/ transversal/ media_nuc/ nuc_graph_02. html,), sur le site edf.com

[19] Parc de référence nucléaire : 63100 MW (http:/ / clients. rte-france. com/ lang/ fr/ visiteurs/ vie/ prod/ parc_reference. jsp), sur le site clients.rte-france.com [20] Cf. Liste des réacteurs nucléaires en France

[21] Flux de trésorerie d'exploitation EDF SA (2005) (http:/ / www. edf. com/ html/ ra_2005/ pdf/ ra2005_fin_03_vf. pdf) sur le site d'EDF

[22] Flux de trésorerie d'exploitation EDF Groupe (2005) (http:/ / www. edf. com/ html/ ra_2005/ pdf/ ra2005_fin_01_vf. pdf) sur le site d'EDF

[23] page "Our Nuclear Power Stations" (http:/ / www. edfenergy. com/ about-us/ energy-generation/ nuclear-generation/ nuclear-power-stations/ ), sur le site edfenergy.com

[24] site EDF-Energy page "Thermal Power Generation" (http:/ / www. edfenergy. com/ about-us/ energy-generation/ thermal-power-generation/ )

[25] "About EDF Energy" (http:/ / www. edfenergy. com/ about-us/ about-edf-energy/ ), sur le site edfenergy.com

[26] Hydraulique, chiffres-clés (http:/ / activites. edf. com/ production/ hydraulique-et-energies-nouvelles/ hydraulique/ chiffres-cles-40615. html,), sur le site activites.edf.com

[27] et électricité : les spécificités des systèmes insulaires. (http:/ / lenergeek. com/ 2012/ 05/ 29/

iles-et-electricite-les-specificites-des-systemes-insulaires/ Îles), sur le site lenergeek.com du 29 mai 2012

[28] Les zones françaises non interconnectées (http:/ / www. smartgrids-cre. fr/ index. php?rubrique=dossiers& srub=zonesinsulaires& action=imprimer), sur le site smartgrids-cre.fr, consulté le 12 février 2013

[29] La dérogation de la Communauté européenne en faveur des systèmes électriques non-interconnectés - site EDF SEI (http:/ / sei. edf. com/

nos-engagements/ une-organisation-adaptee-47783. html)

[30] L’énergie électrique à la Guadeloupe Energies nouvelles et renouvelables - section 2 "La production d’énergie électrique" (http:/ / www.

iedom. fr/ IMG/ pdf/ notexp37_l_energie_electrique_a_la_guadeloupe. pdf) [31] L’ÉNERGIE EN GUADELOUPE, UN CHALLENGE PERMANENT - section "L’énergie électrique" - publication INSEE nov 2010 (http:/

/ www. insee. fr/ fr/ insee_regions/ guadeloupe/ themes/ etudes_detaillees/ drire/ industrie_nov2010_14ga. pdf)

[32] Corse et outre-mer (http:/ / sei. edf. com/ sei-47778. html), sur le site sei.edf.com, consulté le 12 fevrier 2013. [33] Part d'électricité et de la chaleur produites à partir de sources d'énergie renouvelable pour EDF, le groupe EDF et les principales filiales du

Groupe - Données EDF (http:/ / strategie. edf. com/ nos-positions/ les-energies-renouvelables-40548. html)

[34] site de la CRE (http:/ / www. smartgrids-cre. fr/ index. php?rubrique=dossiers& srub=zonesinsulaires& action=imprimer)

[35] Key figures 2011 (http:/ / about-us. edf. com/ profile/ key-figures-43669. html), sur le site about-us.edf.com

[36] Bentley Infrastructure 500 Index (http:/ / www. bentley. com/ en-US/ Corporate/ Bentley+ Infrastructure+ 500/ default. htm), sur le site bentley.com [37] Résultat d’exploitation avant dotations aux amortissements et provisions [38][38]Assemblée générale des actionnaires 2011 page 8

[39] cf pages 117 et 118 pour la liste des filiales fin 2010 (http:/ / www. edf. com/ html/ RA2010/ pdf/ EDF2010_fin_full_vf. pdf)

[40] rapport annuel 2010 page 4 (http:/ / www. edf. com/ html/ RA2010/ interactive/ appli. htm)

[41] Énergie : EDF détient 99,484 % d'Edison (http:/ / www. lefigaro. fr/ flash-eco/ 2012/ 09/ 06/

97002-20120906FILWWW00636-energie-edf-detient-99484-d-edison. php), LeFigaro Economie du 06 septembre 2012

[42] EDF et CGNPC sont parvenus à un accord pour la construction de deux réacteurs nucléaires de technologie EPR en Chine (http:/ / www.

euro-energie. com/ ne-news-details-euro-energie. php?idNews=358& PHPSESSID=9f945818db3e69ec451f5e2755afa0a6), sur le site euro-energie.com

[43] La Loi du 8 avril 1946 (http:/ / www. admi. net/ jo/ l46-628. html) et son décret d'application du 22 juin 1946 (http:/ / www. industrie. gouv.

fr/ energie/ gaz/ textes/ statut. htm) [44] Jean-Jacques Parrietti, Les Houillères de Ronchamp : La mine, 2001, 73. [45][45].

[46] Loi 2003-08 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ affichTexte. do?cidTexte=LEGITEXT000005633839& dateTexte=20080206). [47][47].

[48] Le décret 2000-456 (http:/ / www. admi. net/ jo/ 20000530/ ECOX0004146D. html).

[49] Le décret 2003-100 (http:/ / www. admi. net/ jo/ 20030208/ INDI0301010D. html). [50][50]. Électricité de France 172

[51] Structure de l'actionnariat (http:/ / finance. edf. com/ action-edf/ structure-de-l-actionnariat-40669. html), site edf.fr

[52] Décret 46-1541 du 22 juin 1946 (consolidé) (http:/ / sgeieg. asso. fr/ documents/ Statut/ STATUT_NATIONAL_DU_PERSONNEL. pdf). [53] C’est-à-dire correspondant à la différence actualisée des espérances de versements de mêmes prestations du régime générale, entre la moyenne des adhérents au régime général et la moyenne des adhérents du régime des IEG. Cet écart est uniquement lié aux écarts démographiques (âge, espérance de vie…) entre les deux population, et non à un différence de prestation. [54] C’est un moyen de dégager à peu près de francs de recettes supplémentaires sur 1997, puisque cela représente qui vont annuler le report

fiscal déficitaire de d’EDF (http:/ / archives. assemblee-nationale. fr/ 11/ cri/ 1996-1997-extraordinaire1/ 008. pdf).

[55] Colette Neuville : « On risque d’affaiblir EDF » (http:/ / www. lexpansion. com/ economie/ actualite-entreprise/

colette-neuville-on-risque-d-affaiblir-edf_116486. html).

[56] Image de Zeltron (http:/ / www. eighties. fr/ images/ stories/ dessinanime/ eighties zeltron 2. gif) et Zeltron chez Electra (http:/ / www.

eighties. fr/ images/ stories/ dessinanime/ eighties zeltron3. gif), sur le site eighties.fr

[57] Ministère de l’écologie du développement durable et de l’énergie - Publicité dans le domaine de l’énergie (http:/ / www.

developpement-durable. gouv. fr/ -Publicite-dans-le-domaine-de-l-. html)

[59] www.edf-bleuciel.fr (http:/ / www. fournisseurs-electricite. com/ fournisseurs-etrangers/ actu-des-producteurs/ 29529-wwwedf-bleucielfr) [60][60]Art. 28 de la loi du 8 avril 1946

[61] La dérive des institutions sociales d'EDF-GDF, Le Monde, 04/04/2007 (http:/ / www. lemonde. fr/ web/ article/ 0,1-0@2-3234,36-891573,0. html?xtor=RSS-3208) [62] Et 14 % chez GDF selon le rapport de la Cour des Comptes. Le Figaro, 04/04/2007.

[63] Le Figaro, 4 avril 2007 (http:/ / www. lefigaro. fr/ france/ 20070404.

FIG000000245_la_cour_des_comptes_exige_le_grand_menage_au_ce_d_edf. html)

[64] Le Figaro, 5 avril 2007 (http:/ / www. lefigaro. fr/ france/ 20070405.

FIG000000294_ce_d_edf_seguin_veut_en_finir_avec_le_manque_de_transparence_et_la_fraude. html) [65] « La Cour considère que de profonds changements doivent être apportés à l’organisation et au fonctionnement des institutions sociales. »,

Rapport de la Cour des comptes, page 87 (http:/ / www. ccomptes. fr/ Cour-des-comptes/ publications/ rapports/

institutions-sociales-personnels/ 07-rapport. pdf)

[66] Site CRE (http:/ / www. cre. fr/ consommateur/ choix_energie. jsp#)

[67] http:/ / www. hew. fr/ dn_hew-france-presentation/

[68] Énergies Strasbourg, fournisseur d'électricité et de gaz dans le bas-rhin (http:/ / www. es-energies. fr)

[69] Site Alterna (http:/ / www. alterna-energie. fr)

[70] Site GEG (http:/ / www. geg. fr/ )

[71] Sorégies fournisseur distributeur d'électricité et de gaz de la Vienne, conseil en énergie (http:/ / www. laregie. net/ )

[72] SIGEXY SAS - Filiale de commercialisation de la SICAE de la Somme et Cambraisis (http:/ / www. sigexy. fr)

[73] KALIBRA XE (http:/ / www. kalibraxe. com)

[74] Qui a fait en 2007 l'objet d'une bataille boursière (http:/ / www. euractiv. com/ fr/ energie/

commission-europeenne-valide-fusion-eon-endesa/ article-154701) entre E.ON et une association regroupant Enel et Acciona Résultats

recherche lesechos.fr (http:/ / www. lesechos. fr/ info/ energie/ 4604541. htm?xtor=RSS-2008)

[75] RTE - Clients & acteurs du marché - Offres et services (http:/ / www. rte-france. com/ htm/ fr/ offre/ offre_resp_liste. jsp)

[76] EDF accusé d'espionner Greenpeace au Royaume-Uni sur Le Monde.fr (http:/ / www. lemonde. fr/ societe/ article/ 2009/ 04/ 27/

edf-accuse-d-espionner-greenpeace-au-royaume-uni_1185905_3224. html)

Bibliographie

• Histoire de l'électricité en France, Éd. Fayard : Tome 1, 1991 (ISBN 978-2-2130-2780-7), Tome 2, 1996 (ISBN 978-2-2130-2911-5), Tome 3, 1996 (ISBN 978-2-2130-2912-2) • Et la lumière fut nationalisée, René Gaudy, Éditions sociales, 1978 (ISBN 2-2090-5297-1), 282 pages

Articles connexes •• Électricité Réseau Distribution France •• Classement des entreprises leader de l'énergie •• Liste d'entreprises productrices d'électricité •• Société de services énergétiques •• Électricité en France •• Fédération nationale des collectivités concédantes et régies •• Gaz de France •• Monopole naturel Électricité de France 173

•• Caisse centrale d'activités sociales • LaMSID, Laboratoire de mécanique des structures industrielles durables, UMR EDF/CNRS 2832. •• Contribution Tarifaire d'Acheminement (CTA) • Électriciens sans frontières, association de solidarité internationale composée principalement d'agents EDF

Liens externes

• Site d'EDF (http:/ / www. edf. fr)

• Site du groupe EDF (http:/ / www. edf. com)

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Essilor International Logo d'Essilor

Création

Création 1972

Personnages clés Bernard Maitenaz Hubert Sagnières Xavier Fontanet

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [1] Euronext : EI

Slogan Mieux voir le monde

Siège social Charenton-le-Pont (France)

Direction Hubert Sagnières, Président directeur général Paul du Saillant, directeur général adjoint Laurent Vacherot, directeur général adjoint

Actionnaires Public (73,6 %) Actionnariat interne (25 %) Actions propres (1,4 %)

Activité Conception, fabrication et commercialisation de verres correcteurs

Produits Verres correcteurs Instruments d'optique ophtalmique.

Filiales Présence mondiale.

Effectif Plus de 52 600 en 2012

Site web http:/ / www. essilor. com Essilor 174

Données financières

Capitalisation [2] 18 294 M€ (15/03/2013)

Fonds propres [] 3 921 M€ (en 2012)

Dette [] 237 M€ (en 2012)

Chiffre d’affaires [] 4 989 M€ (en 2012) [] + 19,1 %

Résultat net 584 M€ (en 2012) + 15,5%

Essilor International (Euronext : EI) est une société française qui conçoit, fabrique et commercialise des verres correcteurs et des équipements d'optique ophtalmique. La société a pour Président Directeur Général Hubert Sagnières et son siège social est basé à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), en France. Elle est cotée à la bourse Euronext de Paris. Faisant partie des 40 plus grandes entreprises de commerce de Paris, elle fait partie de l'indice CAC 40 depuis le 3 janvier 2005[3]. Essilor est la société à l’origine du Varilux, le premier verre progressif qui corrige la presbytie en donnant au porteur une correction en vision de près, en vision intermédiaire et en vision de loin[4]. La société est née de la fusion des compagnies françaises Essel et Silor en 1972. Essilor est aujourd'hui présent dans plus de 100 pays, répartis sur les cinq continents. Ses activités sont essentiellement axées sur la recherche et le développement avec un budget annuel de 150 millions d'euros dont 30 % consacré à l'open innovation[]. La société est le plus grand fabricant de verres ophtalmiques du monde (31 % du marché mondial en 2011) devant ses deux principaux challengers l'allemand Carl Zeiss (18 % du marché mondial) et le japonais Hoya (13 %)[5], dominant le marché sur tous les continents, et se positionne comme la quatrième plus grande société de matériel médical en Europe.

Histoire[6]

1849-1972 : les racines d'Essilor : Essel et Silor Les origines d'Essel remontent à 1849, l'année où treize ouvriers lunetiers parisiens s'associèrent en coopérative :l'Association fraternelle des ouvriers lunetiers (rapidement devenue Société des Lunetiers (SL), et dont le nom a plus tard évolué en Essel). Basée dans le quartier du Marais, la Société des Lunetiers produit dans un premier temps uniquement des montures de lunettes. Rapidement, à partir des années 1860, elle diversifie son catalogue grâce à l'acquisition de plusieurs usines, notamment dans l'Est de la France. À la fin du 19e siècle, la SL produit non seulement des montures et des verres correcteurs mais également des instruments de topographie, des compas et du matériel de dessin, des outillages pour opticien ou encore des articles en bois variés. En 1955, la société lance avec succès un nouveau type de monture de lunettes : la Nylor, dont le principe consistant à fixer le verre à la monture à l'aide d'un fil nylon est toujours largement utilisé aujourd'hui. C'est en 1959, que la Société des Lunetiers (future Essel) révolutionne la correction de la presbytie en lançant sur le marché Varilux, le premier verre ophtalmique progressif au monde. L'histoire de Silor a commence sous le nom de Lissac en 1931. La société des Frères Lissac est d'abord distributrice de verres ophtalmiques et de montures dans ses magasins d'optique, avant de devenir également un fabricant de verres correcteurs. En 1959, alors que la Société des Lunetiers lance Varilux, Lissac commercialise également un nouveau produit de première importance : le verre Orma 1000, en matière plastique à la fois léger et incassable. Essilor 175

1972-1979 : les débuts d’Essilor Après de nombreuses années de rivalité commerciale, Essel et Silor fusionnent le 1er janvier 1972 donnant naissance à Essilor, la troisième plus grande entreprise d'optique ophtalmique dans le monde. La première année d'existence d’Essilor a été marquée par deux événements majeurs: la création de Valoptec, une société composée d’actionnaires qui détenait plus de la moitié des actions de la société, et par l'achat de Benoist-Berthiot, un fabricant d'optique français produisant également des verres progressifs. Au milieu des années 1970, Essilor se transforme en un véritable groupe. À cette période, certaines activités du Groupe (compas, instruments de dessin) sont cédées au profit d'un recentrage des activités. En 1974, Essilor crée la filiale BBGR par fusion entre les fabricants de verres correcteurs Benoist-Berthiot et Guilbert-Routit. Dès 1975, la société entre en bourse. L'union des innovations conçues par Essel et Silor offre un synergie unique et permet le lancement du verre progressif organique Varilux Orma en 1976. La fin des années 1970 est marquée par l'expansion géographique d’Essilor. En faisant l'acquisition d'usines de fabrication aux États-Unis, en Irlande et aux Philippines, Essilor entame une transformation sur la durée, passant d'un statut d'entreprise basée sur l'exportation à une entreprise internationale.

1980-1989 : une croissance internationale Les années 1980 sont marquées par une concurrence de plus en plus intense. Pour réduire les coûts et améliorer le service, Essilor ouvre quatre nouvelles usines en quatre ans : une au Mexique, une à Porto Rico, une au Brésil et la dernière en Thaïlande. En France, de nouveaux instruments ont facilité l'automatisation des processus de fabrication. De nombreux distributeurs sont acquis par le groupe ou deviennent filiales d'Essilor en Europe : (Norvège, Portugal) et en Asie : (Birmanie, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Taïwan et Vietnam). Aux États-Unis, les filiales sont regroupées au sein d’Essilor of America, fondée en 1986. Ce maillage mondial permet à Essilor de lancer une nouvelle génération de verre progressif Varilux, le Multi-Design en Europe et aux États-Unis. À la fin des années 1980, Essilor devient le leader mondial des verres ophtalmiques.

1990-1999 : partenariats et Varilux Comfort Pour maintenir sa position de leader mondial, Essilor se retire progressivement de ses activités en montures pour se recentrer sur les verres correcteurs et les instruments pour opticiens. Mettant l'accent sur les valeurs ajoutées des verres correcteurs, la société lanceCrizalen 1992, une gamme de traitements des verres correcteurs qui combine des qualités anti-rayures, antireflet, et anti-salissure. Un partenariat entre Essilor et l'entreprise américaine PPG permet de lancer dès 1991 les verres photochromiques Transitions, dont la teinte s'adapte du clair au foncé selon l'intensité de la lumière ambiante. Grâce à l'acquisition de Gentex en 1995, Essilor a pu commercialiser le verre polycarbonate Airwear,léger et incassable. Dès 1992, Essilor lance la quatrième génération de verre progressif Varilux sous le nom de Varilux Comfort. Ce verre reste aujourd’hui le verre progressif le plus vendu dans le monde. En 1998, le groupe crée Varilux University d'après le nom de la marque déposée Varilux. Il s'agit d'un centre de formation continue dont l'objectif principal est de contribuer à la formation des professionnels de la vision et de les familiariser avec les produits Essilor afin de développer l'équipement des presbytes en verres progressifs et éviter au maximum les retours liés aux adaptations imprécises (En 2012, Varilux University devient Essilor Academy). Essilor 176

2000 - aujourd'hui Pour Essilor, l'an 2000 est marqué par la joint venture du groupe avec Nikon. Le début du XXie siècle a été marqué par des avancées technologiques majeures pour Essilor, telles que le lancement du verre progressif Varilux Physio basé sur la technologie Twin Rx combinée à la technologie WAVE pour calculer et créer le design du verre avec une technique de haute précision en surfaçage numérique. Enfin, depuis 2005, Essilor intègre le CAC 40 de la Bourse française. En décembre 2009, Essilor annonce l'acquisition de la société américaine de lunettes prémontées FGX International Holdings pour un montant de 388 millions d'Euros. Elle est financée par les liquidités disponibles et les lignes de crédit existantes d'Essilor.

Recherche & développement L’équipe de recherche et développement d’Essilor comprend 550 chercheurs à travers le monde dans ses 3 Centres Innovation et Technologie en France, aux États-Unis et en Asie[7]. Les sites français seront regroupés à Créteil, à partir de 2013, dans un nouveau centre de R&D[8]. L'équipe R&D d’Essilor développe en moyenne 100 nouveaux brevets par an, qui viennent s’ajouter à sa base existante de 2600 brevets. Au fil des années, Essilor a également construit un réseau international de partenaires incluant diverses universités, groupes industriels et entreprises comme PPG Industries (créateurs des verres Transitions) et Nikon.

Boucle dioptrique Avec le lancement de Varilux Comfort en 1993, Essilor a développé la méthode de la boucle dioptrique qui permet de mesurer la satisfaction du porteur. Elle implique l'utilisation d’une répétition jusqu'à ce qu’un résultat satisfaisant soit obtenu par le porteur. La méthode comprend cinq étapes [9]: •• Collection de données physiologiques de l'utilisateur •• Design optique •• Création d'un prototype de verre •• Contrôle de mesures •• Tests cliniques

Réalité virtuelle[10] Pour pouvoir mesurer leur progrès en optique et en physiologie, l’équipe de recherche et de développement d’Essilor fait appel à un outil qui utilise la réalité virtuelle. Cet outil permet de percevoir et d'interagir en 3D dans un environnement multi-sensoriel pour visualiser les progrès ophtalmiques et prévoir les détails techniques dans le design des verres haute performance. Les chercheurs utilisent aujourd'hui un système de visualisation virtuelle, équipé d’algorithmes de modélisation qui permettent de tester des verres directement sur des porteurs. Ce simulateur permet aussi de changer les propriétés optiques des verres et de mesurer instantanément la satisfaction du porteur. Pour mesurer cette satisfaction, un capteur magnétique enregistre les mouvements de tête et le point exact du regard des yeux 120 fois par seconde. Après l'essai, les résultats sont utilisés pour affiner les performances du verre en question. En 2008, le Varilux Ipseo New Édition d'Essilor a été conçu avec le système de réalité virtuelle. Essilor 177

Finances

Conseil d'administration Daté du 11 mai 2012[11], le conseil d'administration est composé de : • Hubert Sagnières, président directeur général • Xavier Fontanet, ancien président du conseil d'administration d'Essilor •• Philippe Alfroid, ancien directeur général délégué d'Essilor • Benoît Bazin, directeur général adjoint de la Compagnie de Saint-Gobain • Antoine Bernard de-Saint-Affrique, vice-président exécutif de la société Unilever • Yves Chevillotte, ancien directeur général délégué du Crédit agricole • Mireille Faugère, directrice générale de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) •• Yves Gillet, directeur général d'Essilor Espagne et représentant de Valoptec Association •• Yi He, président d'Essilor Chine et représentant de Valoptec Association • Bernard Hours, directeur général délégué du groupe Danone •• Maurice Marchand-Tonel, consultant indépendant • Aïcha Mokdahi, directeur de la supply chain Europe d’Essilor et présidente de Valoptec Association • Olivier Pécoux, associé-gérant de Rothschild & Cie • Michel Rose, ancien directeur général délégué de Lafarge • Louise Frechette, associée distinguée du Centre pour l’Innovation en Gouvernance Internationale

Comité exécutif Daté du 1er janvier 2011[12], le comité exécutif est composé de : • Hubert Sagnières, président directeur général •• Paul du Saillant, directeur général adjoint •• Laurent Vacherot, directeur général adjoint •• Tadeu Alves, directeur exécutif Amérique latine •• Eric Bernard, président Essilor Chine •• Jayanth Bhuvaraghan, directeur exécutif Inde et Asie du Sud •• Carl Bracy, vice-président marketing et développement commercial Essilor of America •• Claude Brignon, directeur des opérations Monde •• Jean Carrier-Guillomet, président d'Essilor of America •• Patrick Cherrier, Président Asie-Pacifique, Moyen-Orient, Russie, Afrique •• Bernard Duverneuil, directeur des systèmes d'information •• Marc François-Brazier, directeur des ressources humaines •• Norbert Gorny, directeur région Europe Centre •• Réal Goulet, président d'Essilor Laboratories of America •• Eric Léonard, président zone Europe •• Eric Perrier, directeur de la recherche et du développement •• Géraldine Picaud, directeur financier •• Patrick Poncin, directeur de l'ingénierie Monde •• Thierry Robin, directeur du Projet "Digital Surfacing Strategic Opportunity" •• Bertrand Roy, directeur des partenariats stratégiques •• Kevin Rupp, directeur financier et vice-président finance et administration Essilor of America •• Eric Thoreux, directeur du marketing stratégique •• Carol Xueref, directeur des affaires juridique et du développement Essilor 178

Participation des salariés En 2012, un quart des salariés sont actionnaires de l'entreprise. Ils détiennent ensemble 8,3 % du capital et environ 15 % des droits de vote[13]. La moitié sont réunis dans l'association Valoptec. Ils obtiennent leurs actions soit dans le cadre de plans de rachat d'actions favorisés par l'entreprise, soit par attribution d'actions de performance qui concernent environ 20 % des effectifs des salariés en 2011. Valoptec dispose de 3 des 15 sièges du conseil d'administration d'Essilor. Il y a également des représentants de Valoptec au comité d'audit et au comité stratégique d'Essilor.

Ventes 90,6 % du chiffre d'affaires d'Essilor vient de la vente de verres ophtalmiques et 9,4 % d'autres activités, telles que la vente d'équipement. 35,1 % de son chiffre d'affaires provient de l’Europe, 42,2 % de l’Amérique, et 13,3 % de l'Asie[14].

Données financières

Données financières en millions d'euros [15],[16]

Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Chiffre d'affaires 2 138 2 116 2 203 2 424 2 690 2 908 3 074 3 268 3 892 4 190 4 989

Résultat net part du groupe 182 200 244 287 328 367 382 391 462 506 584

Fonds propres 1 212 1 206 1 341 1 681 1 881 2 156 2 351 2 713 3 001 3 458 3 921

Effectif moyen 23 269 23 607 24 793 26 534 29 288 31 534 34 320 34 759 42 704 48 700 52 600

Données boursières • Actions cotées sur le marché Euronext Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code ISIN = FR 0000121667 •• Code Reuters = ESSI.PA •• Code Bloomberg = EI:FP • Valeur nominale = 0,18 € •• Actionnaires principaux : •• Public : 73,6 % •• Salariés Essilor : 25 % •• Essilor SA : 1,4 % Essilor 179

Données boursières au 31 décembre[17]

Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Nombre d'actions en circulation (en 205,367 205,480 206,621 206,413 207,697 211,279 211,020 215,510 211,655 214,038 214,724 millions)

Capitalisation boursière (en millions 3 975 4 188 5 932 7 012 8 430 9 066 7 084 8 997 10 196 11 675 16 323 d'euros)

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ EI?type=Stock

[2] (http:/ / www. boursorama. com/ bourse/ profil/ resume_societe. phtml?symbole=1rPEI) sur le site de Boursorama, consulté le 15 mars 2013.

[3] http:/ / www. bnains. org/ archives/ histocac/ histocac. htm [4] Le Roux, Jean-Charles, L'Épopée Varilux, Paris, Éditions Perrin, 2007, 198 p., ill. [6] Malaval, Catherine. Essilor 1972-1997 : mieux voir le Monde. Creapress Editions, 1997.

[7] Rapport Annuel 2011 (http:/ / www. essilor. com/ IMG/ pdf/ Essilor_RapportAnnuel2008. pdf)

[8] http:/ / www. usinenouvelle. com/ article/ la-r-d-d-essilor-regroupee-a-creteil. N159502

[9] Kamen, Paddy. "Innovation Extraordinaire is Essilor". Vision Magazine. Mars-avril 2004. juillet 2009. (http:/ / www. bretoncom. net/ vision/

2004/ 03/ 04. asp)

[10] http:/ / www. essilor. com/ IMG/ pdf/ 50thAnniversaryVarilux. pdf

[11] Conseil d'administration d'Essilor (http:/ / www. essilor. com/ fr/ Groupe/ Gouvernance/ ConseilAdministration/ Pages/ Organigramme. aspx)

[12] Comité executif d'Essilor (http:/ / www. essilor. com/ fr/ Groupe/ Gouvernance/ Pages/ ComiteExecutif. aspx) [13] "L'étonnante mécanique de la participation des salariés chez Essilor", par Aïcha Mokdahi et Jean-Arnaud Thai, Le Journal de l'Ecole de Paris, n° 98, Novembre-décembre 2012, p. 8 à 15

[14] Rapport annuel d'activité 2011 (http:/ / www. essilor. com/ rapportactivite2011/ fr/ index. html)

[15] http:/ / www. essilor. com/ fr/ Actionnaires/ InformationsFinancieres/ Pages/ ChiffreAffaires. aspx

[16] http:/ / www. essilor. com/ fr/ Actionnaires/ InformationsFinancieres/ Pages/ Resultats. aspx

[17] http:/ / www. essilor. com/ fr/ Investisseurs/ ChiffresCles/ Pages/ ChiffreAffaires. aspx

Articles connexes Hubert Sagnières

Liens externes

• Site officiel (http:/ / www. essilor. com)

• Rapport annuel 2011 (http:/ / www. essilor. com/ fr/ Investisseurs/ EspaceActionnaires/ Documents/

AssembleeGenerale_docs/ Etats_financiers_consolides_2011_FR. pdf)

• Portail de la physique • Portail des entreprises • Portail de la France France Télécom 180 France Télécom

France Télécom - Orange

Création

Création 1988

Dates clés 1988 : séparation des PTT 1990 : transformation en exploitant de droit public 1996 : transformation en SA 1997 : ouverture du capital 2000 : acquisition d'Orange 2004 : privatisation partielle 2005 : mise en place du plan NExT 2007 : fin de la minorité de blocage de l'État français 2009 : lancement du plan Orange 2010 : lancement du plan « Conquêtes 2015 »

Personnages clés Marcel Roulet, Michel Bon, Thierry Breton

Données clés

Forme Société anonyme avec conseil d'administration juridique

Action [1] Euronext : FTE [2] NYSE : FTE

Slogan « Le service Orange, satisfait quand vous l’êtes » (depuis 2012) La vie change avec Orange » (depuis 2010) Plus loin ensemble » (depuis juillet 2008) 2006-2007 : « Le futur et toutes les raisons d'y croire»

Siège social 78, rue Olivier de Serres, 75015 (France)

Direction Stéphane Richard

Actionnaires Actionnaires institutionnels : 64,3 % État Français (dont FSI) : 26,94 % Actionnaires individuels : 5,0 % Salariés : 3,7 % [3] Auto-détention : 0,4 %

Activité Opérateur de télécommunications

Produits Commercialisation d'équipements et de services de télécommunication pour les particuliers, les professionnels et les entreprises (via Orange Business Services) : téléphonie fixe, téléphonie mobile, services sur internet, télévision, services de téléconférence, etc.

Sociétés sœurs Orange

Filiales Globecast, Viaccess, Orange, France Telecom e-commerce, Studio 37, Groupe Silicomp, Orange Consulting, NordNet, Sofrecom, Etrali, FT Marine, FranceTel, Telekomunikacja Polska, w-HA, Orange Business Services, Orange Advertising Network, Dailymotion

Effectif 170 000 (au 31/12/2011)

Site web [4] orange.com France Télécom 181

Données financières

Capitalisation [5] 20,03 milliards d'euros (15/02/2013)

Dette 32,331 milliards d'euros (au 31/12/2011)

Résultat net 3,828 milliards d'euros (31/12/2011) (+1,457 %)

France Télécom[6] est une société française de télécommunications et la 121e entreprise mondiale[7]. Elle emploie près de 172 000 personnes[], dont 105 000 en France, et sert près de 226 millions de clients dans le monde[]. Depuis février 2012 et le passage sous la marque Orange des activités de téléphonie fixe, la totalité des offres commercialisées par France Télécom utilise cette marque, qui a vocation à devenir la nouvelle appellation du groupe à court terme[8].

Historique Article détaillé : Postes, télégraphes et téléphones (France).

Les télécoms, service industriel de l'État Sous la Révolution française, en 1792, le premier réseau de communication voit le jour pour permettre d'acheminer rapidement les informations dans un pays en guerre et peu sûr. Il s'agit du réseau de télégraphie optique de Chappe. Après l'invention du télégraphe électrique et ensuite du téléphone l'État français crée en 1878 un ministère des Postes et Télégraphes, ce dernier annexe bientôt les services du téléphone, qui sont nationalisés en 1889. Pourtant ce n'est qu'en 1923, que le second « T » apparaît, le ministère des P & T devenant celui des PTT. En 1941, une Direction générale des Télécommunications est créée au sein de ce ministère et en 1944 le Centre national d'études des télécommunications (CNET), a pour mission de développer l'industrie des télécommunications en France. Entre 1950 et 1965, les P&T vendent leurs numéros pour la somme de 10 000 francs de l'époque[réf. nécessaire]. Dans les années 1970, la France met les bouchées doubles pour rattraper son retard sur plusieurs autres nations avec le programme « delta LP » (accroissement des lignes principales). C'est à cette époque que fut construite la plus grande partie de la boucle locale. De plus, avec le concours des industriels français, sont mis au point par les ingénieurs et chercheurs du CNET, la commutation numérique, le minitel, la norme GSM.

Création de la société France Télécom Pour répondre à une directive européenne de mise en concurrence des services de télécommunication (téléphonie fixe principalement), la Direction générale des télécommunications devient France Télécom le 1er janvier 1988. La loi du 2 juillet 1990 transforme France Télécom en un exploitant de droit public, dont Marcel Roulet est le premier Président ; elle est dotée d'une personnalité morale distincte de l'État et, acquiert une autonomie financière. Auparavant, le budget des Télécommunications était inscrit au sein du budget annexe des PTT voté chaque année par l'Assemblée nationale. En septembre 1995, Michel Bon est nommé à la tête du Groupe France Télécom. Pour préparer l'ouverture à la concurrence au 1er janvier 1998, une loi est votée en juillet 1996 transformant l'exploitant public en société anonyme dont l'État français est le seul actionnaire. France Télécom 182

Les années folles En 1997, le capital de la nouvelle société anonyme a été ouvert avec succès. L'action est vendue 27 euros. Une seconde ouverture eut lieu en 1998, malgré la crise des marchés émergents, puis la bulle Internet rend les bourses euphoriques en 1999. Partie en retard dans le train de l'internationalisation lancé par des concurrents internationaux tels Vodafone, France Télécom se met à chercher des cibles au plus fort de la valorisation des années de la bulle Internet. Cela d'autant plus que son alliance avec Deutsche Telekom, caractérisée par une participation au capital croisée de 2 %, a éclaté lorsque cette dernière a annoncé un projet de rapprochement avec Telecom Italia (finalement abandonné) sans avertir les Français. Le groupe France Télécom rachète la grande majorité d'Orange en 2000 et l'intégralité en 2003 ; il fusionne ensuite ses activités mobiles (Itinéris, OLA, Mobicarte) en une filiale nommée Orange. France Télécom procéde a également à de nombreuses autres acquisitions de sociétés (revendues pour certaines) dans le monde devenant le quatrième opérateur mondial par sa taille (GlobalOne, Equant, Internet Telecom, Freeserve, EresMas, participation dans Wind, NTL, Mobilcom, etc.).

Les années noires À la suite de changement de qualification d'une partie de la dette de « long terme » à « court terme » en vue d'obtenir un meilleur taux d'intérêt, les actionnaires s'aperçoivent que, de 2002 à 2005, France Télécom doit rembourser chaque année entre cinq et quinze milliards d'euros de dette. Le cours de l'action s'effondre à 6,94 euros le 30 septembre 2002, alors qu'il était à 219 euros le 2 mars 2000. L'entreprise qui avait une capitalisation boursière de 580 milliards d'euros voit cette dernière chuter à "seulement" 18 milliards d'euros. Le 2 octobre 2002, le président-directeur général est Thierry Breton. Il a été appelé pour redresser l'entreprise qui était à ce moment-là, la deuxième entreprise la plus endettée du monde (en termes de dette à court terme). Il a obtenu quinze milliards de réaménagement de la dette à prendre en charge par les banques et les investisseurs, quinze milliards d'augmentation de capital réclamés à l'État alors actionnaire majoritaire, et quinze milliards de trésorerie à dégager grâce à des économies en interne. Nommé Ministre de l'écononomie des finances et de l'industrie, il démissionne de France Télécom le 22 février 2005 pour rejoindre le gouvernement. Les fusions opérées en mars 2004 par France Télécom avec sa filiale de téléphonie mobile Orange, achetée au prix fort lors de la bulle Internet de 2000, et avec sa filiale spécialisée dans l’accès à Internet Wanadoo, rebaptisée Orange, ont amené Colette Neuville, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam), à écrire à l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour souligner qu’une action Wanadoo valait 19 euros au moment de son introduction en bourse au printemps 2000, et que France Télécom en a proposé 8,86 euros, seulement quatre ans plus tard[9].

La période actuelle En septembre 2004, l'État français cède une partie de ses actions pour passer en dessous de la barre des 50 %. France Télécom devient alors une entreprise privée. Cent-quinze ans après sa nationalisation, le téléphone redevient privé en France. Le 27 juillet 2005, France Télécom annonce le rachat de 80 % de l'opérateur de téléphonie mobile Amena, détenteur de 24 % de parts de marché en Espagne, pour la somme de 6,4 milliards d'euros dont trois par augmentation de capital. France Télécom 183

France Télécom a aussi annoncé le déploiement du plan NExT dont l'objectif est de fournir à ses clients, de façon intégrée, l'ensemble des services de télécommunications dont ils ont besoin. Selon la société Dataxis, France Télécom serait en 2005 le deuxième opérateur ADSL mondial derrière China Telecom et devant l'américain SBC Communications. Il serait le premier opérateur ADSL européen. Depuis le 1er juin 2006, France Télécom tend à commercialiser l'ensemble de ses produits dans le monde sous la seule marque commerciale Orange. Le logo (esperluette) de la marque France Télécom est devenu plus arrondi, la charte (couleur et police) a été modifiée. En juin 2007, l'État français cède à nouveau 5 % de sa participation dans France Télécom. La participation publique (État Français et ERAP) est portée à 27 %. À cette même date, France Télécom revend Orange Pays-Bas et acquiert le fournisseur d'accès espagnol Ya, ainsi que l'opérateur mobile autrichien One. Une cabine publique France Télécom En mars 2008, les médias prêtent à France Télécom l'intention de racheter la société scandinave TeliaSonera[10]. Le nouvel ensemble deviendrait le premier opérateur européen. Cette opération sera abandonnée. Le 21 septembre 2010, France Télécom rentre au capital (40 %) de Meditelecom (marque Méditel), deuxième opérateur de téléphonie mobile du Maroc (10 millions de clients au moment de l'opération). L'accord prévoit la montée de France Télécom à 49 % du capital d'ici 2015. En février 2012, la ligne fixe France Télécom change de nom et devient la ligne fixe Orange. Tous les services d'Orange France portent désormais le même nom. Les sites internet de France Télécom renvoient tous vers les sites Orange[11]. Toutefois, le nom juridique de l'entreprise, sa raison sociale, son adresse, son RCS restent France Télécom SA pour les offres fixe et internet.

Plan NExT

Objectifs Le plan NExT (2006-2008) est le plan de redressement de la société France Télécom qui vise entre autres à réduire les coûts – principalement salariaux – de la société, à mener une politique de produits et services convergents, et à regrouper toutes les enseignes du groupe sous une marque unique (Orange), sauf pour les activités téléphonies fixes qui restent sous la dénomination France Télécom. Ceci entraîne donc la disparition de nombreuses marques (Wanadoo, Equant…). Il est prévu de diminuer les effectifs de 10 %, soit 22 000 employés[]. Les effectifs de 2005 à 2009 fondent de 196 000 employés à 167 000[]. France Télécom 184

Nouvelles méthodes de management Le plan NExT introduit un management violent. En 2004, 4 000 employés sont formés durant dix jours afin d'accomplir sur le terrain le plan NExT : la réduction des effectifs est une priorité, de nouvelles techniques de managements sont introduites, la méthode est de dégrader les conditions de travail, afin de pousser psychologiquement une partie des employés au départ volontaire, réduisant ainsi les indemnités à payer[].

Suicides En septembre 2010, le nombre de suicides depuis le lancement du plan NExT s’élevait à cinquante-huit[]. Le 26 avril 2011, un employé s'est suicidé en s'immolant par le feu[12]. Le changement de stratégie initié par Thierry Breton et poursuivi par Didier Lombard induit des tensions. Les changements de postes à l’intérieur de l’entreprise sont nombreux (14 000 entre 2006 et 2008). L'alliance CFE-CGC/UNSA[13] et SUD ont créé dès 2007 l'Observatoire du stress et des mobilités forcées[14], pour en étudier les conséquences sur l'organisation du travail. Les suicides liés au travail[15], six pendant l’été 2009, posent la question de cette gestion du personnel[16].

Suicides chez France Télécom

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

[17] [17] [18] [18] [18] [19] Nombre d'employés suicidés en 28 29 12 19 27 11 France

[17] [17] [20] [20] [20] [20] Taux annuel pour 2,15 2,49 1,20 1,90 2,30 1,32 10 000 employés en France

[21] [22] [22] [21] [23] [24] Taux pour 10 000 habitants 1,84 1,76 1,78 1,60 1,96 1,62 (moyenne française)

L'interprétation des taux de suicide nécessite une étude détaillée, prenant en compte la structure de la population étudiée (en termes de classe d'âge, de taux d'activité, de Catégorie Socio-Professionnelle,...). Une comparaison simple avec le taux de la population française n'a pas de sens[25]. La population d'employés de France Télécom est elle-même composée de plusieurs catégories socio-professionnelles ayant des taux de suicides différents[26] (par exemple, les ouvriers ont un taux de suicide plus élevé que les cadres). De plus le dénombrement étant fait sur la base de remontées d'information informelles aux organisations syndicales, il n'est pas nécessairement exhaustif. On ne dispose pas non plus de statistiques dans d'autres grands groupes français qui permettraient de prendre en compte la spécificité d'un management complexe de grand groupe sur une population attirée par une relative stabilité de l'emploi. L'observation simple montre que le taux brut dans l'entreprise au début des années 2000 était élevé par rapport à la moyenne française. Il n'a pas été médiatisé et n'a pas suscité de débats. Le taux observé en 2008 et 2009 est dans la moyenne nationale. Il n'en signale pas moins un problème réel, lorsque le suicide est directement lié aux conditions de travail. On peut argumenter que la spécificité de ces suicides est moins leur nombre[27], que le fait qu'ils sont commis sur le lieu de travail, ce qui est plus rare (même si peu de statistiques sont disponibles)[28]. Cependant, 2010 est marqué par une hausse très sensible des suicides. 9 se produisent en janvier et février[19] (soit un taux de 5,4 pour 10 000 ou 180 % de plus qu'en 2009). Didier Lombard cède le contrôle opérationnel du groupe le 1er mars 2010 et la présidence du groupe en février 2011. Il est remplacé par Stéphane Richard. 2011 s'est traduit par une très nette baisse, pour revenir au taux de 2008. La responsabilité de Didier Lombard est en cours d'instruction par la justice française puisqu'il a été mis en examen pour harcèlement moral suite à un rapport de l'inspection du travail mettant en cause la politique de gestion du personnel et une plainte de la fédération SUD-PTT fin 2009[29]. Le suicidé du 14 juillet 2009 de Marseille notait dans sa dernière lettre : « Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C’est la seule cause. Urgence permanente, surcharge de travail, absence de formation, France Télécom 185

désorganisation totale de l’entreprise. Management par la terreur ! »[30] Les témoignages rassemblés depuis la sortie du silence de ce phénomène montrent un malaise profond dans de nombreuses équipes[31]. Certains au contraire veulent défendre leur cadre de travail[31]. Après dépouillement du questionnaire à tout le personnel de France Télécom, les consultants du cabinet Technolgia remettent leurs conclusions le 14 décembre 2009 et évoquent une « ambiance de travail tendue, voire violente ». « Le ressenti général est très dégradé, notamment en ce qui concerne les conditions de travail, la santé, le stress… ». Dans la « vague de suicides », ils pointent « la grande défaillance du management ». « Les personnels de France Télécom semblent plus que jamais orphelins de sens, de leaders »[32]. Le 25 septembre 2010, un ancien directeur régional raconte le management mis en place par France Télécom, dont l'objectif aurait été la démission volontaire de 22 000 employés. Il évoque notamment l'existence d'une « courbe du deuil », selon laquelle la direction aurait prévu les phases de dépression par lesquelles sont passés les salariés. Selon Delphine Ernotte, la directrice exécutive adjointe du groupe France Télécom Orange, ce document était au contraire destiné à accompagner au maximum les employés[]. Au-delà de la recherche des causes réelles des suicides, l'apparition dans le débat public de la question des suicides chez France Télécom trouve son origine dans des syndicats en posture d'alerte face à une tendance perçue par eux comme grave et d'autant plus inacceptable qu'elle est vue comme liée à des processus de gestion qui pourraient être modifiés. Elle sort cependant du contexte de l'entreprise pour devenir l'otage d'un débat public influencé par des considérations idéologiques, puisqu'il a été reproché aux syndicats de sur-médiatiser un phénomène ordinaire, (tandis qu'implicitement on reprochait au personnel de France Télecom son incapacité à s'adapter à des modes de gestion modernes, en le liant au statut de fonctionnaire[33]), tandis que d'autres y voyaient le dévoiement des méthodes de gestion centrées sur le rétablissement de la performance financière au détriment de toute considération sociale[34].

Identité visuelle (logo)

Après 2011, France télécom utilise définitivement le logo d'Orange.

Métiers France Télécom développe et commercialise trois grandes familles de services sous la marque Orange : • les services de communication résidentiels (SCR), qui restent sous leur marque historique dans les pays où France Télécom est l'opérateur historique (France, Pologne, Jordanie, Sénégal, etc.) bien qu'en France, la dénomination France Télécom ait laissé la place à Orange. •• les services de communication personnels (SCP), c'est-à-dire mobiles, sous la marque Orange. •• les services de communication d'entreprise (SCE) sous la marque Equant puis Orange Business Services. Elle fonde son avenir sur une stratégie de services convergents, dont Unik aura été la première manifestation la plus visible : Orange Open, offre quadruplay du groupe, lui succèdera. France Télécom 186

Les services résidentiels Ils utilisent principalement la traditionnelle ligne fixe, éventuellement équipée en ADSL, et sont commercialisés sous les marques France Télécom ou Orange (49 millions de clients en téléphonie fixe, 12 millions en internet haut débit) : • minitel; • téléphonie fixe ; • Internet bas débit (par modem), haut débit (par ADSL) et très haut débit (par la fibre optique) ; • téléphonie IP ; • visiophonie ; • télévision numérique (la TV d'Orange) ; •• contenus multimédias (ex : vidéo à la demande). France Télécom — Orange a annoncé déployer un réseau de fibre optique FTTH dans plusieurs villes de France qui permettra de passer à la génération suivante de services résidentiels.

Les services personnels Ils utilisent principalement les réseaux mobiles de 2e et 3e générations et sont commercialisés sous la marque Orange (98 millions de clients) : • téléphonie mobile ; •• Internet mobile ; • multimédia mobile.

Les services aux entreprises Ils sont plus spécialement destinés aux activités professionnelles et sont principalement commercialisés sous la marque Orange Business Services : • téléphonie fixe et mobile ; • transmission de données ; • Internet ; • réseaux locaux d'entreprises.

Les services « publics » France Télécom est l'actuel gestionnaire du Service universel des télécommunications. France Télécom possède et gère également : •• Des boutiques ouvertes au public, réparties à travers tout le territoire. • Des cabines téléphoniques : les premières cabines téléphoniques sont apparues à Paris en 1884, et sont progressivement répandues sur le territoire, jusque dans les années 1990, date de développement puis d'explosion de la téléphonie mobile qui a entraîné le déclin pour cause de rentabilité de ces cabines : ainsi en 1996, il y en avait 290 000 en France ; en 2009, il y en a 153 000[35]. Au début des années 1990, certains TGV ont même été équipés de cabines. France Télécom 187

Stratégies de développement Afin de s'assurer une politique de croissance durable, le groupe France Télécom - Orange élargit ses activités à la vente de contenus (musique, cinéma, téléchargement…), à l'e-commerce, à la publicité en ligne, aux solutions M2M, domotique, et de téléassistance aux malades. Elle développe également fortement le périmètre géographique de ses activités, en investissant massivement dans les pays dit « émergents ». Dans le domaine concurrentiel des télécommunications, France Télécom, à travers son plan NExT (2006-2008), a initié une politique commerciale et marketing de convergence (accès aux services depuis le téléphone fixe, mobile, internet ; facturation unique…). Politique qui tend à s'étendre à l'ensemble des opérateurs téléphoniques.

Conséquences de l'ouverture à la concurrence La transformation de son métier de fournisseur de services publics en situation de monopole à celui de prestataire de services aux consommateurs sur un marché concurrentiel s'est faite progressivement et avec certaines difficultés. Depuis 1998 le marché des télécommunications est en concurrence totale en France conformément aux directives européennes. Toutefois, le coût de l'installation d'une infrastructure de desserte des abonnés étant très élevé, la concurrence n'a pas choisi en dehors du câble et de la fibre optique de construire sa propre infrastructure de terminaison. Par conséquent, l'ouverture de son marché a reposé en partie sur la mise de son infrastructure à la disposition de ses propres concurrents. Autrement dit, France Télécom a été conduite à laisser ses concurrentes utiliser son réseau pour leur permettre l'accès au marché, et à proposer des offres d'accès à ses infrastructures (offres de gros, dégroupage, etc.). La contrainte a été pour l'essentiel législative et règlementaire. Le système reposait et repose encore sur l'imposition d'une règle par l'État français ou l'Union européenne. Des encadrements économiques lourds ont été mis en place par les pouvoirs publics (validation des tarifs d'interconnexion, validation des offres tarifaires proposées par France Télécom pour s'assurer que la société ne bénéficie pas d'avantage lié à sa position dominante sur le marché). Un contrôle du strict respect de la règle (entre autres par dénonciation des concurrents) est en place et a conduit France Télécom à être condamnée à plusieurs reprises à de lourdes amendes pour entrave à la libre concurrence. Dans le cadre de cette réglementation visant à permettre l'essor d'une forte concurrence sur les marchés des télécommunications de l'ensemble des pays européens, la France est le pays où l'ADSL s'est développé le plus rapidement avec un marché très concurrentiel et des tarifs très bas en comparaison avec ses voisins européens.

Condamnations judiciaires

Prix prédateurs Le 16 juillet 2003, la Commission européenne a condamné France Télécom pour abus de position dominante sur le marché de l'ADSL[36]. L'entreprise pratiquait des prix prédateurs, c'est-à-dire vendait ses services d'accès à l'Internet à perte afin d'éliminer ses concurrents et de pouvoir par la suite pratiquer des tarifs plus élevés que sur un marché concurrentiel. France Télécom a été condamnée à verser une amende de 10,35 millions d'euros au budget européen. France Télécom a fait appel de cette décision devant le tribunal européen de première instance, qui est un des organes de la cour de justice de l'Union européenne. Celui-ci a confirmé le 30 janvier 2007 la décision de la Commission et exigé le paiement de l'amende[37]. France Télécom 188

Entente anti-concurrentielle entre opérateurs mobiles Le 1er décembre 2005, la société France Télécom / Orange France a été condamnée par le Conseil de la Concurrence à une amende de 256 millions d'euros dans l'affaire de l'entente entre trois opérateurs de téléphonie mobile en France[38].

Pratiques anti-concurrentielles dans les DOM Le 28 juillet 2009 l'Autorité de la concurrence a sanctionné France Télécom / Orange à hauteur de 27,6 millions d'euros pour avoir entravé abusivement le développement de nouveaux opérateurs concurrents dans les DOM (principalement à la Réunion)[39]. France Télécom / Orange a utilisé sa position dominante résultant notamment de son ancien monopole pour s'octroyer, de manière déloyale, des avantages sur ses concurrents. Les pratiques relevées par l'Autorité sont : 1.1.un niveau excessif des tarifs ; 2.2.du « winback » ; 3.3.un ciseau tarifaire sur les offres internet haut débit ; 4.4.le maintien de services de restriction d'appel incompatibles avec la présélection d'un opérateur alternatif.

2011 contre Numericable pour abus de position dominante L'opérateur historique a été condamné par le Tribunal de commerce de Paris à verser dix millions d'euros à Numericable pour des pratiques anti-concurrentielles sur le marché de l'accès à Internet[40].

Actionnaires France Télécom est une société anonyme dont le capital de 10 595 067 092 euros (au 30 juin 2010) est réparti de la façon suivante[3] : •• Actionnaires institutionnels : 64,3 % • État français (dont ERAP puis Fonds stratégique d'investissement qui détient 13,67 %) : 26,97 % •• Actionnaires individuels : 5,0 % • Deutsche Bank : 5,07 %[41] •• Salariés : 3,7 % •• Auto-détention : 0,4 % Les salariés actionnaires sont regroupés au sein d'une association : l'ADEAS[42]. En application de la loi no 2003-1365 du 31 décembre 2003 et du décret no 2004-387 du 3 mai 2004, et depuis la cession par l’État français de 10,85 % supplémentaires du capital de France Télécom intervenue le 7 septembre 2004, les procédures spécifiques de contrôle de France Télécom par l’État ne sont plus applicables. Néanmoins, en application du décret-loi du 30 octobre 1935, le Conseil d’administration doit encore comprendre des représentants de l’État au prorata de la quantité des actions France Télécom détenues par ce dernier. À la date du présent document, l’État dispose ainsi de trois représentants sur un total de quinze membres au Conseil d’administration de France Télécom[43]. France Télécom 189

Filiales et participations Principales filiales et participations du groupe France Télécom - Orange : • Orange, opérateur mobile anglais racheté en 2000 à Vodafone. Orange est devenue la holding des activités mobiles de l'opérateur. La plupart des opérateurs mobiles détenus par le groupe France Télécom - Orange dans le monde ont adopté la marque unique Orange, tout comme les services aux entreprises et les services d'accès à internet et à la télévision numérique. • Orange Business Services, (abrégé officieusement sous le sigle OBS) est la nouvelle identité commerciale (depuis le 1er juin 2006) qui regroupe les solutions et services de télécommunication et de services informatiques consacrés aux entreprises et au secteur public précédemment commercialisés par Orange, Equant, Transpac et France Télécom, ainsi qu'Etrali, Almerys, EGT, Orange Consulting, France Télécom Intelmatique, SETIB, Silicomp, Cofratel et Solicia. • TP Group, opérateur téléphonique leader en Pologne (opérateur historique) détenu majoritairement par France Télécom et commercialisant des offres de téléphonie fixe, mobile et internet. • Mobistar, second opérateur en Belgique, détenu à 52,1 %. • W-HA, filiale détenue à 100 % par France Télécom qui développe des services d'achats sur internet et internet mobile débités directement sur la facture du client abonné à un fournisseur d'accès (Internet Plus). • NordNet, racheté en 1998 par France Télécom, commercialise des produits et services téléphonie et internet haut débit via l'ADSL dans le nord de la France et au niveau national par satellite. NordNet commercialise également des services d'hébergement et de noms de domaines sous la marque « le Relais Internet » et des produits sécurité avec « Securitoo ». • Etrali, intégrateur de systèmes de vente (trading) et de services réseaux pour la communauté financière, principalement pour les salles de marché. • Orange Consulting, filiale à 100 %, est le pôle conseil aux grandes entreprises et administrations. Les missions de conseil portent sur l'impact des technologies et des innovations pour accroître la performance des entreprises. Les domaines majeurs sont la gestion de la relation client, les processus internes de l'entreprise (Machine to Machine, travail collaboratif), la transformation IP, la performance applicative, la sécurité et la gouvernance des systèmes d'information. • IT&L@bs (ex Silicomp-AQL), société de service innovante et technologique cotée en bourse et possédant plusieurs filiales (réseau, ingénierie logicielle, labs). Orange Business Services est devenu actionnaire majoritaire de ce groupe début 2007. • GlobeCast, filiale détenue à 100 % par France Télécom, est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de services de numérisation, d’agrégation, de transmission et de reformatage de contenus audiovisuels destinés à alimenter des plates-formes de télévision par satellite, Télévision Numérique Terrestre, réseaux câblés, TV sur IP, TV sur PC, TV sur mobiles ou encore des réseaux d’Affichage Audiovisuel Dynamique. GlobeCast est présent en Amérique, en Europe, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Australie au travers dix-neuf points de présence dont quinze téléports et centres techniques. • Viaccess, filiale détenue à 100 % par France Télécom qui développe un système de cryptage d'offres télévisuelles numériques. • Studio 37, filiale spécialisée dans la production et l'acquisition de droits cinématographiques, en vue de leur exploitation sur les différents terminaux du groupe (téléphone mobile, internet, télévision). • France Télécom e-commerce, filiale spécialisée dans la vente en ligne de produits et services téléphoniques (boutiques en ligne de France Télécom et d'Orange) et de produits culturels et technologiques (Alapage, Clust, TopAchat…). Cession faite à la société Rueducommerce.com [réf. souhaitée] au 1er août 2009. France Télécom 190

• Innovacom, société de capital risque fondée par France Télécom, et finançant des sociétés innovantes dans le domaine de l'informatique, de l'internet et des télécommunications. • Sofrecom, filiale à 100 %, cabinet international de conseil en télécommunications qui accompagne les opérateurs télécoms, les gouvernements, les investisseurs et les bailleurs de fonds internationaux en intervenant sur l’ensemble des domaines de compétences nécessaires à leur développement : business development, management et processus, marketing et distribution, systèmes d’information, réseaux et services. • France Télécom Marine, réalisation et exploitation des réseaux maritimes de France Télécom (pose de câbles et liaisons fibres optiques sous-marines…). •• FranceTel, société anonyme, spécialisée dans le crédit. Cette filiale est destinée à proposer des solutions de crédit aux salariés mais également pour les offres de financement de matériel Orange (location PC + accès internet). • StarAfrica.com, société anonyme, filiale spécialisée à l'animation de StarAfrica.com, portail généraliste panafricain en français et en anglais. [réf. souhaitée] • Orange Advertising Network, régie dont la mission est de commercialiser et valoriser l'ensemble des espaces publicitaires présents sur les sites web (Orange, Cityvox, Voila, etc.), les sites/applications mobiles et la télévision d'Orange (Orange Sports et Orange Sports Info). • Bull, détenu à hauteur de 8 %. • GOA Games Services, filiale 100 % France Télécom crée à Dublin en 2007 pour gérer l'exploitation des jeux en ligne (MMORPG) lancée par GOA, Direction des Contenus, en France, jusqu'à sa fermeture en 2010[réf. souhaitée]. • Dailymotion, plate-forme Internet de diffusion de vidéo.

Cessions d'actifs France Télécom a procédé à de nombreuses cessions d'actifs depuis l'année 2003 : • 2003 : Eutelsat, Telecom Argentina, Wind Telecomunicazioni, pour 1,5 md d'euros environ. [réf. souhaitée] • 2004 : Noos [Informations douteuses], BITCO, Orange Danemark, ST Microelectronics. [réf. souhaitée] • 2005 : Tower Participations/TDF France, Intelsat, France Télécom Câble, MobilCom. [réf. souhaitée] • 2006 : Pages Jaunes Groupe, France Télécom Mobile Satellite Communications. [réf. souhaitée] • 2007 : Orange Pays-Bas[44]. • 2009 : Top Achat Clust.com Alapage[45].

Recherche et développement Article détaillé : Orange Labs.

Organisation du groupe France Télécom - Orange

Divisions commerciales et métiers France Télécom 191

Le groupe est organisé autour de divisions opérationnelles (découpages géographiques), de secteurs d'activités et divisions/fonctions métiers (activités et fonctions support pour le groupe). •• Divisions opérationnelles •• France •• Royaume-Uni •• Espagne •• Pologne Présence mondiale du groupe France Télécom

•• Europe, Moyen-Orient et Caraïbes •• Afrique, Moyen-Orient et Asie •• Entreprises (monde) •• Secteurs d'activités •• Services de communication résidentiels •• Services de communication personnels • Services de communication entreprises (Orange Business Services) •• Contenus • Orange Healthcare (Division Santé) [réf. souhaitée] •• Divisions métier / Fonctions transverses •• Secrétariat général •• Marketing stratégique •• Finances •• Réseaux, opérateurs et systèmes d'information •• Ressources humaines •• Transformation du groupe et achats •• Communication et marque

Direction général du groupe Directeurs généraux des Télécommunications : • 1941-1951 : Charles Lange • 1951-1957 : Jean Rouvière • 1957-1967 : Raymond Croze • 1967-1971 : Pierre Marzin • 1971-1974 : Louis-Joseph Libois • 1974-1981 : Gérard Théry • 1981-1986 : Jacques Dondoux • 1986-1990 : Marcel Roulet Après la réforme de 1990, présidents du groupe : • Avant septembre 1995 : Marcel Roulet, Président d'Honneur de France Télécom • De septembre 1995 au 12 septembre 2002 : Michel Bon • Du 12 septembre 2002 au 27 février 2005 : Thierry Breton, Président d'Honneur de France Télécom • Du 27 février 2005 au 1er mars 2010 : Didier Lombard France Télécom 192

• Du 1er mars 2010 au 1er mars 2011 : Stéphane Richard : Didier Lombard est président non exécutif, et Stéphane Richard directeur général • Du 1er mars 2011 jusqu'à aujourd'hui : Stéphane Richard

Direction par département La direction est composée de (novembre 2011[46]) : • Stéphane Richard, président-directeur général • Pierre Louette, directeur exécutif, secrétariat général du groupe • Gervais Pellissier, directeur général délégué, chargé des finances et des systèmes d'information •• Jean-Philippe Vanot, directeur général adjoint, Qualité, Responsabilité Sociale d'Entreprise • Christine Albanel, directrice exécutive, Communication, Mécénat, Stratégie dans les Contenus • Vivek Badrinath, directeur exécutif, Services de Communication Entreprises • Bruno Mettling, directeur exécutif, Ressources Humaines Groupe • Thierry Bonhomme, directeur exécutif, Réseaux et Opérateurs, Recherche et Développement • Jean-Paul Cottet, directeur exécutif, Marketing et Innovation • Delphine Ernotte-Cunci, directrice Exécutive, Orange France • Marc Rennard, directeur exécutif, Opérations en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie • Benoît Scheen, directeur exécutif, Opérations en Europe (hors France), Achats • Elie Girard, directeur exécutif, Stratégie et Développement Groupe

Conseil d'administration Le conseil d’administration (juillet 2011[47]) du groupe est composé de 15 membres : 8 administrateurs élus par l'assemblée générale • Stéphane Richard, PDG • Bernard Dufau, ancien PDG d'IBM France • José-Luis Durán, ancien directeur général du groupe Carrefour, Président du Directoire de Devanlay • Charles-Henri Filippi, président d'Alfina ; ancien Président d'HSBC France • Claudie Haigneré, présidente de la Cité des Sciences et de l'Industrie • Helle Kristoffersen, Directeur adjoint Stratégies et Intelligences économiques chez Total • Muriel Pénicaud, Directrice générale des ressources humaines du groupe Danone • Jean-Michel Severino, Ancien Directeur général de l’Agence française de développement Anciens membres : • Henri Martre, président d'Honneur de la Société Aérospatiale • Marcel Roulet, président d'Honneur de France Télécom 3 administrateurs représentant l'État • Jean-Dominique Comolli, Directeur Général de l'Agence des participations de l'État • Pierre Graff, Président Directeur Général d'Aéroports de Paris • Pascal Faure, Vice-Président du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies Anciens membres : • Bruno Bézard, directeur général de l'Agence des participations de l'État • Jacques de Larosière, conseiller à BNP Paribas • Henri Serres, vice-président du Conseil général des technologies de l'information 3 administrateurs représentant les membres du personnel • Caroline Angeli, pilote de réseaux d’entreprises dans un centre services clients à Paris Bercy • Ghislaine Coinaud, collaboratrice au sein de la division fonctions support France Télécom 193

• Daniel Guillot, Directeur des relations avec les collectivités locales du département de l’Ain Anciens membres : •• Hélène Adam •• René Bernardi •• Jean-Michel Gaveau 1 administrateur représentant les membres du personnel actionnaires •• Marc Maouche Ancien membre : •• Stéphane Tierce Représentant du comité central d'entreprise •• Thierry Franchi Ancien membre : •• Jean-Paul Gristi Secrétaire du conseil d'administration •• Jean-Philippe Roulet Anciennement : •• Henri de Joux

Réorganisations de la partie opérationnelle de France Télécom En 1980, deux types de directions existent en France : les directions régionales et les directions opérationnelles (DOT) qui sont sous la coupe des premières et supervisent un département. Toutes ces directions dépendent de la Direction générale des télécommunications (DGT). Les établissements opérationnels sont organisés selon le schéma « CCL/Agence/CPE/ » qui va persister une quinzaine d'années. Ce schéma correspond à une vision du cycle de vie de la ligne téléphonique : création en CCL, vente en agence, service après-vente et comptage en CPE. Chacun de ces établissements comprend environ cent-cinquante personnes. À cela s'ajoute des fonctions en back-office : renseignements téléphoniques, centre de facturation. En 1984, se rajoutent les délégations de zone, échelon intermédiaire entre les directions régionales et la DGT. Ces délégations de zones sont cependant supprimées au bout d'un an d'existence environ. Vers 1987, l'informatisation supprime environ un tiers des postes de travail en back-office. Les personnels ainsi libérés sont affectés aux agences commerciales ou à de nouvelles fonctions (vendeurs) pour vendre des abonnements téléphoniques, des terminaux ou des fax. L'introduction de la TVA et de la première libéralisation, celle des services à valeur ajoutés pour laquelle il n'y aura jamais de concurrents à se déclarer. En 1992, France Télécom doit mener deux réformes de front. La réforme des classifications remplace sept-cents grades de fonctionnaires par quatre classes et trois niveaux dans chaque classe. Cela engendre une certaine protestation même si la masse salariale augmentera largement plus que ce qui était anticipé. Les directions régionales sont supprimées, les deux à trois-milles personnes qui y travaillaient sont reversées dans des Organismes nationaux de soutien (ONS). En 1998, la quasi-totalité de ces ONS est supprimée. Une nouvelle réorganisation, en 1995, structure l'entreprise selon trois marchés (résidentiel, petits professionnels et grandes entreprises) pour faire face aux besoins croissants des différents clients, et l'arrivée de la concurrence (SFR). L'organisation est désormais conçue autour des usages des clients et non plus des produits. Les personnels sont donc réaffectés avec changement de métier. En 2000, le marché « petits professionnels », créé en 1995, est supprimé. Il ne semble pas y avoir eu de motivation commerciale, organisationnelle ou économique à cette restructuration. Des établissements techniques de tailles régionales[Quoi ?] sont créés. Les agences sont réorganisées doublement sous l'angle géographique (doublement de la surface). France Télécom 194

1998 voit le début de la généralisation des intranets au sein de l'entreprise, ainsi que l'explosion d'internet et des offres dans ce domaine. France Télécom fonde Wanadoo et rachète plus d'une centaine de sociétés. En 2003, les agences sont divisées en deux spécialités (agences spécialisées dans la vente à distance et les agences spécialisées en vente physique). Les tailles géographiques doublent aussi (et le nombre d'agences est divisé par deux). En 2006 les directions régionales sont réduites à la relation institutionnelle régionale avec un effectif divisé approximativement par dix. Le pouvoir d'organisation de l'activité opérationnelle de l'entreprise est transféré aux directions territoriales. Il y a deux fois moins de directions territoriales que de directions régionales. La taille des établissements gérés par les DT atteint couramment mille personnes.

Bilan social Les effectifs passent de 140 000 personnes en 1993 à quelque 190 000 personnes en 2007 après un pic à 220 000 en 2001, cette croissance étant due aux effectifs à l'international. 106 000 employés (56 %) sont en France, 16 % en Pologne, 12 % au Royaume-Uni, 2 % en Espagne.

Une modification progressive Les 140 000 personnes en 1993 sont essentiellement des fonctionnaires français. Il reste 65 000 fonctionnaires en 2012[48]. Les personnes qui ne sont pas sous statut de fonctionnaire, sont en CDI dans le droit de leur pays. La moitié du personnel travaille hors de France. Le turn-over est plus important à compter de 2005. Il s'agit de mouvements entrants d'ingénieurs confirmés qui sont séduits par la relative stabilité de France Télécom par rapport aux SSII. Les départs existent, soit par un système de préretraite pour les fonctionnaires, soit vers des sociétés de haute technologie. Les mouvements internes sont nombreux. De plus, la moyenne d'âge est de 48 ans, et la moitié des salariés Français doivent partir en retraite d'ici 2018[49].

Les métiers Les fonctions sont : •• La vente pour près d'un emploi sur deux • Le réseau et les systèmes d'informations, environ 40 000 personnes • Le marketing • La recherche et développement France Télécom 195

Les rémunérations En 2006, selon le bilan social officiel de l'entreprise, environ trois employés sur quatre ont perçu une rémunération brute comprise entre 2 150 et 4 150 euros par mois[50]. La rémunération mensuelle moyenne brute est 2 924 euros.

Le climat social Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [51] est la bienvenue ! Voir aussi: #Suicides

Données financières

En millions d'euros - Source : rapports financiers

Années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

[52] [53] [54] [55] [] Chiffre d'affaires du groupe 43 026 46 630 46 121 47 157 49 038 51 700 52 960 53 490 45 944 45 503 45 277

[56] [55] [] Résultat net part du groupe - 8 280 - 20 736 3 206 2 784 5 709 4 100 6 300 4 070 3 000 4 880 3 828

La période d'expansion euphorique tous azimuts de la fin du XXe siècle connut le revers de la médaille en 2002. France Télécom fut obligée d'afficher pour la première fois depuis plusieurs décennies un déficit abyssal suite à des investissements hasardeux à l'étranger en vue d'en faire un groupe de taille européenne en préparation de l'ouverture à la concurrence. L'endettement financier net de France Télécom au 30 juin 2008 en normes IFRS s'élève à 38,2 milliards d'euros, soit un ratio dette nette sur marge brute opérationnelle juste inférieur à 2. Un dividende d'1,40 euro par action au titre de l’exercice 2009 sera versé en juin 2010.

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ FTE?type=Stock

[2] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=FTE

[3] Document de référence 2010 : rapport financier annuel (http:/ / www. orange. com/ media/ doc-finance/ fr/ doc-reference/ att00019049/

FranceTlcomDDR2010_150411. pdf)

[4] http:/ / www. orange. com

[5] France Télécom : Données boursières (http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0000133308-fondamentaux-france+ telecom. html) [6] Toujours écrit France Telecom, sans accent et/ou sans majuscules, dans le logo et les textes en anglais et hors de la France et DOM/TOM. [7][7].

[8] http:/ / www. europe1. fr/ Radio/ Videos-podcast/ L-interview-de-Jean-Pierre-Elkabbach/ France-Telecom-nous-essayons-de-reconstruire-une-entreprise

[9] Colette Neuville part en croisade contre France Télécom (http:/ / www. novethic. fr/ novethic/ site/ article/ index. jsp?id=74610& titre=Colette Neuville part en croisade contre France Télécom) (Article sur Novethic.fr du 23 mars 2004)

[10] France Télécom étudie l'acquisition du scandinave Teliasonera (Dépêche AFP) (http:/ / afp. alize/ afp/ action/ detail?id=555)

[11] http:/ / assistance. orange. fr/ la-ligne-fixe-france-telecom-change-de-nom-et-devient-la-ligne-fixe-orange-4854. php [12][12].

[13] FE-CGC et UNSA, Agir ensemble (http:/ / www. cfecgc-ft-orange. org/ ftsa/ index. php?option=com_content& task=view& id=223& Itemid=9) - site national de la CFE-CGC UNSA France Télécom Orange, 4 juin 2008

[14] Présentation de l'Observatoire du Stress et des mobilités forcées (http:/ / www. observatoiredustressft. org/ index.

php?option=com_content& view=article& id=1512:association& catid=36:qui-sommes-nous& Itemid=55)

[15] Selon le quotidien 20 minutes (http:/ / www. 20minutes. fr/ article/ 346865/ France-Une-employee-se-defenestre-chez-France-Telecom. php) [16] Bertrand Bissuel, Cécile Ducourtieux, « France Télécom : syndicats et direction n’arrivent pas à enrayer le climat social », Le Monde, 9 septembre 2009,

[17] Le Monde du 11 septembre 2009 (http:/ / www. lemonde. fr/ societe/ article/ 2009/ 09/ 10/

france-telecom-annonce-des-mesures-face-aux-suicides-de-salaries_1238683_3224. html#ens_id=1236711) [18][18]. [19][19]. France Télécom 196

[20][20]Calcul utilisé pour le taux 2008-2011 : nombre de suicidés sur X mois, divisé par X mois pour avoir un taux mensuel, multiplié par 12 pour un taux annuel, divisé par 100 000 (nb personnel), puis multiplié par 10 000 [21][21], ministère français de la santé [22][22], ministère français de la santé [23] , quotidien La croix. [25] . Quotidien le Monde.

[27] Pour une réflexion statistique intéressante, voir Koztoujours : Se suicide-t-on plus chez France Télécom ? (http:/ / www. koztoujours. fr/ ?p=5824) [28][28]Cf. le dossier de la revue Santé et travail de juillet 2008.

[29] Suicides à France Télécom : Didier Lombard mis en examen pour harcèlement moral (http:/ / abonnes. lemonde. fr/ economie/ article/ 2012/

07/ 04/ suicides-a-france-telecom-didier-lombard-mis-en-examen-pour-harcelement-moral_1729208_3234. html)

[30] La Provence du 29 juillet 2009 (http:/ / www. laprovence. com/ articles/ 2009/ 07/ 29/ 876469-A-la-une. php)

[31] France Télécom : "Des humiliations quotidiennes" (http:/ / www. lemonde. fr/ economie/ article_interactif/ 2009/ 09/ 11/

france-telecom-des-humiliations-du-quotidien_1239249_3234. html) - Le Monde, 11 septembre 2009

[32] Les Échos : L'enquête de Technologia accable la direction de France Télécom (http:/ / www. lesechos. fr/ investisseurs/

actualites-boursieres/ 020268177994-l-enquete-de-technologia-accable-la-direction-de-france-telecom. htm)

[33] Barbier : France télécom ? Des fonctionnaires trop dorlotés (http:/ / www. marianne2. fr/

Barbier-France-telecom-Des-fonctionnaires-trop-dorlotes_a182140. html)

[34] France Télécom et le management par la peur (http:/ / www. psychologies. com/ Moi/ Travail/ Stress/ Articles-et-Dossiers/

Quand-le-travail-fait-mal/ France-Telecom-et-le-management-par-la-peur)

[35] France Télécom ne veut plus gérer ses cabines téléphoniques (http:/ / start5g. ovh. net/ ~regultel/ spip. php?article1501)

[36] Communiqué de la Commission européenne (http:/ / europa. eu/ rapid/ pressReleasesAction. do?reference=IP/ 03/ 1025& format=HTML&

aged=1& language=FR)

[37] Communiqué de la Commission européenne (http:/ / europa. eu/ rapid/ pressReleasesAction. do?reference=MEMO/ 07/ 38&

format=HTML& aged=1& language=FR)

[38] Le Conseil de la concurrence sanctionne à hauteur de 534 millions d'euros les sociétés Orange France, SFR et Bouygues Telecom (http:/ /

www. autoritedelaconcurrence. fr/ user/ standard. php?id_rub=149& id_article=501) - Communiqué de presse, Autorité de la concurrence, décembre 2005 [39] L'Autorité de la concurrence sanctionne France Télécom à hauteur de 27,6 millions d'euros pour avoir entravé abusivement le

développement de nouveaux opérateurs concurrents dans les DOM (http:/ / www. autoritedelaconcurrence. fr/ user/ standard.

php?id_rub=305& id_article=1190) - Communiqué de presse, Autorité de la concurrence, 28 juillet 2009

[40] http:/ / www. generation-nt. com/ france-telecom-numericable-amende-actualite-1189861. html

[41] http:/ / www. latribune. fr/ bourse/ 20100906trib000546010/ deutsche-bank-deuxieme-actionnaire-de-france-telecom. html

[42] Association pour la Défense de l'Actionnariat et de l'Épargne des Salariés (http:/ / www. adeas-ftgroup. org/ )

[43] Document de référence exercice 2008 (http:/ / www. orange. com/ fr_FR/ finance/ documentation/ doc-reference/ index-old. jsp#) déposé auprès de l'AMF, page 247.

[44] (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ telecoms-fai/ orange-pays-bas-vente-0907. shtml)

[45] (http:/ / www. clubic. com/ actualite-286122-rue-commerce-alapage-france-telecom. html)

[46] http:/ / www. orange. com/ fr_FR/ groupe/ management/

[47] Conseil d'administration (http:/ / www. orange. com/ fr_FR/ groupe/ gouvernance/ conseil-administration/ )

[48] (http:/ / www. boursier. com/ actualites/ economie/ france-telecom-ne-fera-pas-de-plan-social-assure-stephane-richard-15218. html) Boursier.com, 5 juin 2012

[49] (http:/ / www. franceinfo. fr/

economie-entreprises-secteurs-2010-07-05-france-telecom-remettre-l-humain-au-coeur-de-notre-action-s-richard-462266-22-23. html) France Info, 5 juillet 2010

[50] Bilan social (http:/ / www. orange. com/ fr_FR/ outils/ boites/ documents/ att00002622/ 2006_Bilansocial2. pdf) . Les données exactes selon ce document sont : 74,5 % de salariés entre 2 150 et .

[51] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=France_T%C3%A9l%C3%A9com& action=edit [53][53].

[55] http:/ / www. daily-bourse. fr/ resultats-FRANCE-TELECOM-chiffre-affaire-FR0000133308. php GDF Suez 197 GDF Suez

GDF Suez Logo de GDF Suez

Création

Création [1] 22 juillet 2008

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [2] Euronext : GSZ

Slogan Être utile aux Hommes (By People for People)

Siège social Courbevoie - La Défense (France)

Direction Gérard Mestrallet, PDG Jean-François Cirelli, vice-président, DG

Actionnaires Etat français : 36 % GBL : 5,2 % Salariés : 2,9 % CDC : 2 % Auto-détention : 1,7 % CNP Assurances : 1,1 % Sofina : 0,6 % Public : 50,5 %

Activité Fourniture d'énergie et services

Produits Gaz naturel, électricité, services à l'énergie, environnement

Filiales GrDF GRTgaz Elengy Storengy Electrabel Suez Environnement Distrigaz (Roumanie) Cofely Endel Ineo Axima-Seitha GDF SUEZ Trading GNVERT GDFSUEZ CC SAVELYS

Effectif 218 350 (2009) (dont 48 % hors de France)

Site web [3] www.gdfsuez.com GDF Suez 198

Données financières

Capitalisation [4] 46,21 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Dette 37,6 Mds d'€ (2011)

Chiffre d’affaires 90,7 Mds d'€ (2011)

Résultat net 4 Mds d'€ (2011)

GDF Suez est le deuxième groupe mondial de l'énergie, d’après le classement mondial des entreprises Global 500 de 2010[5], devenant la plus grande société de services au public au monde en termes de chiffre d’affaires[6] et le premier producteur indépendant d'énergie au monde[7] depuis son rapprochement avec l'électricien britannique International Power fin 2010[8]. Le groupe est né le 22 juillet 2008 d'une fusion entre Gaz de France et Suez. En 2010, GDF Suez compte 218 350 collaborateurs dans le monde pour un chiffre d’affaires de 84,5 milliards d’euros . Coté à Bruxelles, Luxembourg et Paris, le Groupe est représenté dans les principaux indices internationaux : CAC 40, BEL 20, DJ Stoxx 50, DJ Euro Stoxx 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe, ASPI Eurozone et ECPI Ethical Index EMU.

Histoire

Fusion Gaz de France - Suez Le projet de fusion entre les groupes Gaz de France et Suez a été annoncé officiellement pour la première fois au public le 25 février 2006. Ce projet visait officiellement à contrer une menace d'OPA hostile sur Suez par l'Italien Enel. Dans le cadre de son discours sur le « patriotisme économique », le Premier ministre Dominique de Villepin annonçait alors la fusion du groupe public Gaz de France avec le groupe privé Suez. Pour permettre cette fusion, la loi relative au secteur de l'énergie[9] prévoit, dans son article 39, la privatisation de Gaz de France. La participation de l'État devait ainsi baisser de 70 % (son niveau minimal prévu par la loi du 9 août 2004 relative au service public de l'électricité et du gaz et aux entreprises électriques et gazières) à 34 % environ. Elle prévoyait une parité d’échange de 21 actions Gaz de France pour 22 actions Suez. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie et des Finances, s'est d'abord opposé pendant plusieurs mois au projet du gouvernement Villepin de fusionner les deux entreprises avant de l'accepter[10]. Néanmoins, ce projet de fusion a été longtemps critiqué[11], non seulement par l'ensemble de la gauche, qui craignait une hausse des prix de la consommation, mais aussi par les gaullistes sociaux. Ainsi, Marc-Philippe Daubresse, député UMP du Nord et ancien ministre délégué au Logement, déclarait que « tout cela manque de souffle et d'ambition européenne », tandis que Claude Gaillard, député UMP de Meurthe-et-Moselle, affirmait que « le rôle de Premier ministre n'est pas d'être le porte-parole d'une simple fusion industrielle, mais d'avoir une vraie vision »[12]. Selon Le Canard enchaîné, « on a rapidement appris » que la menace d'Enel, agitée par Breton et Villepin, n'était qu'un prétexte, et que la fusion était en réalité « en projet depuis des mois, voire des années »[13]. Cette fusion sera finalement retardée en novembre 2007 par la Cour d'appel de Paris, pour défaut d'information au Comité d'entreprise de Gaz de France, et repoussée à nouveau par le Conseil Constitutionnel jusqu'après le 1er juillet 2008, soit après l'élection présidentielle. Les représentants du personnel de Gaz de France (Comité central d'entreprise, Comité central européen, ..) se sont à plusieurs reprises prononcés contre le projet de fusion. Selon eux, ce projet était avant tout politique et financier et ne contenait pas de projet industriel optimisé. Juridiquement, il s'agit d'une absorption de Suez par Gaz de France. Politiquement, on parle de fusion entre égaux. Pratiquement, la taille et la puissance réelle des groupes, les schémas managériaux post fusion ainsi que les profils des dirigeants dessinaient une prédominance industrielle de Suez sur Gaz de France. GDF Suez 199

Plus d'un an et demi après l'annonce de leur rapprochement, Suez et Gaz de France ont officialisé le 3 septembre 2007 leur fusion qui a donné naissance à un nouveau géant énergétique européen, en même temps que Suez Environnement acquérait une existence distincte. Baptisée GDF Suez, l'entreprise pèse aujourd'hui plus de 80 milliards d'euros de chiffre d'affaires[14].

L'après fusion GDF Suez a organisé un « Investor Day » le 26 novembre 2008, pour faire un point d'étape post-fusion sur le processus d'intégration, le programme d'investissements, les synergies, la stratégie à moyen terme du nouveau groupe et ses objectifs opérationnels et financiers. Dans le contexte de scission EDF-GDF, les dossiers des 11 000 000 de clients de Gaz de France ont été transférées vers GDF Suez. De nombreuses plaintes sont alors enregistrées. Le 11 mars 2009, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a rendu publique la formule de calcul de l'évolution des coûts d'approvisionnement de GDF Suez[15]. À l'issue du palmarès des « 40 meilleures entreprises au monde pour l'année 2009 » établi par le cabinet international A.T. Kearney[16] pour le compte du magazine Business Week, GDF Suez se classe à la sixième place[17]. (1re entreprise européenne). A la suite de la polémique des années 2000 sur les stock-options, GDF Suez est en 2011 l'un des premiers grands groupes français à renoncer à ce type de rémunération.

Création de la Branche International Power - GDF Suez GDF Suez a annoncé le 10 août 2010 son rapprochement avec l'électricien britannique International Power. Elle va apporter une partie de ses activités, dont celles regroupées sous le nom de GDF Suez Energy International (Amérique latine, Amérique du Nord, Moyen-Orient, Asie, Afrique) et celles au Royaume-uni et en Turquie, à International Power (cf. page 10 de la présentation « Creation of the global leader in independent power generation » sur le site de GDF Suez). L'opération donnera naissance à "New International Power"[18]. Le groupe français recevra en échange 70 % du capital de la société britannique[19]. Le rapprochement entre « International Power plc » et « GDF Suez Energie International » a été approuvé le 16 décembre 2010 à plus de 99 % par l’Assemblée Générale des actionnaires d’International Power[20]. Cette opération donne naissance au leader mondial de la production indépendante d’électricité. Elle renforce également le leadership mondial de GDF Suez dans le secteur des services aux collectivités (« utilities »). Le Groupe devient ainsi le numéro 1 mondial du secteur en termes de chiffre d’affaires avec plus de 84 milliards d’euros en 2009, ainsi que la 1re utility en Europe en termes de volumes de gaz gérés (plus de 1300 TWh). Grâce à International Power, GDF Suez ajoute 7 100 MW à ses 7 400 MW en Amérique du Nord. Aux 12 000 MW de GDF Suez en Asie, Afrique et Moyen-Orient, International Power ajoute 7 400 MW au Moyen-Orient et 4 900 MW en Asie. International Power permet enfin de s'implanter au Royaume-Uni (9 200 MW) et en Australie (3 700 MW). Ce sont au total 32 358 MW de capacités de production d'électricité qui sont apportées à GDF Suez, portant sa capacité totale de 70 248 MW à plus de 100 000 MW. 61 % des centrales d'International Power fonctionnant au gaz, il y a une grande complémentarité avec GDF Suez et son activité gaz[21]. En termes de chiffre d'affaires, GDF Suez devient, avec les 5,09 milliards de livres d'International Power, la première compagnie d'électricité et de gaz au monde, avec, pour 2009, un total de 84 milliards d'euros de chiffre d'affaires, devant l'allemand E.ON (82 milliards d'euros en 2009). Pour la seule production d'électricité, GDF Suez se classe désormais numéro deux mondial derrière un autre français, EDF[22]. GDF Suez 200

Lobbying Selon le registre du parlement européen, GDF - Suez figure en deuxième position des groupes du CAC40 en dépenses de lobbying, au cours de l'année 2010. Au cours de cette année, ses dépenses se sont ainsi élevées à 3,9 millions d'euros[23].

Chiffres clés Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source. • 219 100 collaborateurs dans près de 70 pays, dont 62 400 dans l’électricité et le gaz et 156 700 dans les services[Quand ?] • 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2010 • 11 milliards d’euros d’investissements par an sur la période 2011-2013 • 1 100 chercheurs et experts dans 9 centres de R&D[Quand ?] • 1er groupe mondial dans le secteur des services au public (Forbes Global 2000) • 1re marque mondiale du secteur des services au public (Brand Finance Global 500) • 6e entreprise mondiale (A.T. Kearney[réf. souhaitée] – World’s Best Companies 2009) •• Électricité • 1er producteur indépendant dans le monde le 30 juin 2011[24]; • 1er producteur indépendant dans les pays du Golfe et au Brésil[Quand ?] • 5e producteur en Europe[Quand ?] •• 19 GW de capacités en construction à fin 2010 • 11,5 GW de capacités de production électrique installées en juin 2011[24]; • 18,4 %¨issu des énergies renouvelables[24]; • 50 % d’augmentation des capacités en énergie renouvelable entre 2009 et 2015[réf. souhaitée] • En 2012, la filiale Electrabel exploite sept réacteurs nucléaires en Belgique, et dispose de participations dans les centrales nucléaires françaises de Chooz et du Tricastin[25]. • Objectif[Quand ?] de 150 GW de capacités en 2016 dont 90 GW hors d’Europe •• Gaz naturel • Un portefeuille d’approvisionnement de 1 200 TWh à fin 2010. • 1er acheteur en Europe.[Quand ?] • 1ers réseaux de transport et de distribution en Europe.[Quand ?] • 2e opérateur de stockage en Europe.[Quand ?] • 362 licences d’exploration et/ou de production dans 16 pays.[Quand ?] • 815 Mbep de réserves prouvées et probables.[Quand ?] • 51,2 Mbep de gaz naturel et d’hydrocarbures liquides produits en 2010. •• GNL • 1er importateur en Europe.[Quand ?] • 3e importateur dans le monde.[Quand ?] • 2e opérateur de terminaux méthaniers en Europe.[Quand ?] • Une flotte de 18 méthaniers dont deux navires regazéifieurs.[Quand ?] • Services à l’énergie • 1er fournisseur de services d’efficacité énergétique et environnementale dans le monde.[Quand ?] • 1 300 implantations en Europe.[Quand ?] • 160 réseaux urbains de chaleur et de froid gérés dans le monde.[Quand ?] GDF Suez 201

• 35 partenariats public privé à travers l’Europe.[Quand ?] •• Environnement • 2e fournisseur de services a l'environnement dans le monde.[Quand ?] • 90 millions d'habitants alimentes en eau potable.[Quand ?] • 46 millions de particuliers desservis en proprete.[Quand ?] • 58 millions de particuliers desservis en assainissement.[Quand ?]

Les travailleurs Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source. • 200 000 collaborateurs dont 136 200 dans l’énergie et les services et 62 000 dans l’environnement[Quand ?] • Europe : 181 600 collaborateurs dont 102 200 collaborateurs en France et 23 100 collaborateurs en Belgique[Quand ?] • Amérique du Nord : 4 400 collaborateurs[Quand ?] • Amérique du Sud : 2 700 collaborateurs[Quand ?] • Afrique : 3 500 collaborateurs[Quand ?] • Asie et Pacifique : 6 000 collaborateurs[Quand ?]

La répartition du capital Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source. • État français : 35,7 %[Quand ?] • Capital Research and Management Company : 5,74 %[Quand ?] • Groupe Bruxelles Lambert Soane : 5,3 %[Quand ?] • Salariés : 2,8 %[Quand ?] • Groupe CDC française : 1,7 %[Quand ?] • Areva : 1,2 %[Quand ?] • CNP Assurances : 1,1 %[Quand ?] • Crédit agricole : 0,7 %[Quand ?] • Sofina : 0,7 %[Quand ?] • TG corp[réf. souhaitée] : 0,6 %[Quand ?] • Autres : 50,2 %[Quand ?]

Les branches et filiales Les activités de GDF Suez sont réparties en cinq branches opérationnelles dans l’énergie et une dans l’environnement. • Énergie France : La branche Énergie France assure, en France, la production d'électricité et la fourniture d'énergie et de services associés pour les particuliers, les professionnels, les entreprises et les collectivités territoriales. • Énergie Europe & International : La branche Énergie Europe & International assure la production, la distribution et la fourniture de gaz et d’électricité à l’international. • Global Gaz & GNL : La branche Global Gaz & GNL est chargée de l’exploration et de la production de gaz et de pétrole, de l’approvisionnement et de l’acheminement de gaz et de GNL, du négoce d’énergie et de la fourniture des grands comptes en Europe. GDF Suez 202

• Infrastructures : La branche Infrastructures rassemble les activités de réseaux et d’infrastructures essentiellement en Europe occidentale : transport de gaz naturel et d’électricité, regazéification du GNL (Elengy), stockage de gaz naturel (Storengy), distribution de gaz naturel. • Energie Services : La branche Energie Services propose à ses clients de l’industrie, du tertiaire et des infrastructures, des solutions énergétiques et environnementales efficaces et durables, au travers de prestations multitechniques, dans les domaines de l’ingénierie, de l’installation ou des services énergétiques. • Suez Environnement : La branche Environnement assure les services d’eau, d’assainissement et de gestion des déchets auprès des collectivités et des industriels.

Entreprises du groupe •• Cofely •• Cofely Axima •• Inéo •• Tractebel Engineering

Métiers • Achat, production et commercialisation de gaz naturel et d’électricité. • Transport, distribution, gestion et développement de grandes infrastructures de gaz naturel et d’électricité. • Conception et commercialisation des services énergétiques et de services liés à l’environnement.

Direction de l'entreprise •• Un Comité de direction de six membres : • Président-directeur général : Gérard Mestrallet • Vice-président, directeur général délégué : Jean-François Cirelli •• Directeurs généraux adjoints : Jean-Claude Depail, Jean-Marie Dauger, Dirk Beeuwsaert, Gérard Lamarche •• Un Comité exécutif : •• Les membres du Comité de Direction • Les responsables des branches opérationnelles et de certaines directions fonctionnelles GDF Suez est constitué de six branches opérationnelles : Énergie France, Énergie Europe et International, Global Gaz et GNL, Infrastructures, Services à l’énergie, et Environnement. • Le conseil d’administration : • 24 membres, dont sept représentants de l’État français et quatre représentants des salariés. •• Cinq comités, chacun présidé par un administrateur indépendant : 1. Comité d’audit ; 2.2.Comité des nominations ; 3.3.Comité des rémunérations ; 4. Comité d’éthique, d’environnement et du développement durable ; 5.5.Comité de la stratégie et des investissements. GDF Suez 203

Annexes

Articles connexes •• Classement des entreprises leader de l'énergie •• Electrabel •• Suez Environnement •• Fédération nationale des collectivités concédantes et régies •• Énergie en France •• Électricité en France •• Marché de l'électricité en France •• Tour GDF Suez

Lien externe • Site officiel de GDF Suez [26]

Notes et références

[1] Document de référence 2010 (http:/ / www. gdfsuez. com/ document/ ?f=files/ fr/ ddrvfversionamf. pdf)

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ GSZ?type=Stock

[3] http:/ / www. gdfsuez. com/ fr/ accueil/

[4] Capitalisation Suez (http:/ / www. boursorama. com/ cours. phtml?symbole=1rPGSZ) sur le site de Boursorama, consulté le 8 septembre 2012.

[5] Global 500 (http:/ / money. cnn. com/ magazines/ fortune/ global500/ 2010/ full_list/ ) Sur le site money.cnn.com

[6] Energie indépendante : GDF Suez crée le « leader mondial » (http:/ / www. lesoir. be/ actualite/ economie/ 2010-08-10/

energie-independante-gdf-suez-cree-le-leader-mondial-786251. php) Sur le site lesoir.be

[7] Rapprochement d'International Power plc ("International Power") et GDF SUEZ Énergie International (http:/ / www. gdfsuez. com/ fr/

actualites/ communiques-de-presse/ communiques-de-presse/ ?communique_id=1300) Sur le site gdfsuez.com

[8] GDF Suez devient du coup n°2 mondial de l'électricité derrière EDF (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ industrie/

energie-environnement/ 20100810trib000537853/ gdf-suez-devient-du-coup-n2-mondial-de-l-electricite-derriere-edf. html) Sur le site latribune.fr

[9] Voir le dossier législatif (http:/ / www. senat. fr/ dossierleg/ pjl06-003. html) sur le site du Sénat.

[10] L'environnement finalement favorable à la fusion Suez-GDF (http:/ / www. liberation. fr/ economie/ 0101109937-l-environnement-finalement-favorable-a-la-fusion-suez-gdf) - Libération, septembre 2007

[11] "Gaz de France & Suez, un mariage arrangé ?" (http:/ / www. agoravox. fr/ article. php3?id_article=8127), Nicolas Cadène, Agoravox, 21 mars 2006

[12] GDF-Suez: de l'eau dans le gaz (http:/ / www. lexpress. fr/ info/ quotidien/ actu. asp?id=5507), L'Express, 30 août 2006 [13] Du 49-3 dans le gaz, Le Canard enchaîné, 6 septembre 2006 [14][14], GDF Suez

[15] La CRE publie la formule de calcul de l’évolution des coûts d’approvisionnement de GDF Suez (http:/ / www. energie2007. fr/ images/

upload/ cp_formule_gaz. pdf) - Communiqué de presse de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), 11 mars 2009 [16] Pour établir ce top‑40, le cabinet A.T. Kearney a analysé les performances récentes des 2 500 entreprises internationales les plus importantes. Son analyse s’est portée sur les entreprises ayant eu un chiffre d’affaires supérieur à 10 milliards de dollars sur l’année 2008 (dont au moins 25 % réalisé à l’étranger).

[17] The World's Best Companies (http:/ / bwnt. businessweek. com/ interactive_reports/ global_champs_2009/ index. asp?chan=top+

news_special+ report+ --+ health+ care+ reform_special+ report+ -+ world's+ best+ companies+ 2009+ )

[18] Electricité : naissance d'un nouveau géant mondial (http:/ / fr. euronews. net/ 2010/ 08/ 10/ electricite-naissance-d-un-nouveau-geant-mondial), sur le site fr.euronews.net

[20] L’Assemblée Générale d'International Power approuve à plus de 99 % le rapprochement avec GDF SUEZ (http:/ / www. gdfsuez. com/

actualites/ communiques-de-presse/ lassemblee-generale-dinternational-power-approuve-a-plus-de-99-le-rapprochement-avec-gdf-suez/ ), sur le site gdfsuez.com du 16 décembre 2010

[23] Les lobbies qui tiennent la France (http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ economie/ les-lobbys-qui-tiennent-la-france_292132. html?p=2), sur le site lexpansion.lexpress.fr

[24] dans les chiffres clefs - section électricité (http:/ / www. ellesbougent. com/ partenaires/ gdf-suez. php), sur le site ellesbougent.com

[25] GDF-Suez et le nucléaire (http:/ / www. gdfsuez. com/ fr/ activites/ nos-energies/ nucleaire/ gdf-suez-et-le-nucleaire/ ), sur le site gdfsuez.com - consulté le 12 juillet 2012 GDF Suez 204

[26] http:/ / www. gdfsuez. com/

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Création

Création 1833

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [1] Euronext : LG [2] NYSE : LR

Slogan Les matériaux au cœur de la vie.

Siège social Paris (France)

Direction Bruno Lafont, PDG

Activité Construction

Produits Ciment, Granulat, Béton

Effectif 68 000 (au 31/12/2011)

Site web [3] www.lafarge.com

Données financières

Chiffre d’affaires [4] 15,284 Mds € (2011)

Résultat net [5] 593 Millions € (2011)

Lafarge (Euronext : LG [1], NYSE : LR [2]) est un groupe français de matériaux de construction, leader mondial dans son secteur, suivi par Holcim[réf. nécessaire]. Il est présent dans trois activités principales : béton et granulats, ciments dont il est le leader mondial[6], plâtre, et dans 78 pays. Son chiffre d'affaires, en 2010, s'est élevé à 16,169 milliards d'euros, dont 60 % dans le ciment, 32 % dans le béton et les granulats et 8 % dans le plâtre. Le groupe emploie environ 76 000 personnes dans le monde sur 1 963 sites de production. Lafarge a développé des ciments spéciaux et des bétons innovants de renommée internationale. Lafarge (entreprise) 205

Histoire C'est en Ardèche, en 1833, que nait l'activité du cimentier Lafarge après la reprise, par son fondateur Joseph-Auguste Pavin de Lafarge, du Pavin de Lafarge, une activité familiale lancée en 1749[7] dont l'usine de fours à chaux exploite une carrière de pierre à chaux dans la montagne Saint-Victor dominant le Rhône entre Le Teil et Viviers Dès 1864, le site livre 110 000 tonnes de chaux pour le Canal de Suez. C'est le premier chantier d'envergure internationale pour l'entreprise[7]. En 1919, l'activité est transformée en société anonyme sous le nom de « Société anonyme des chaux et ciments de Lafarge et du Teil » et dès 1939, Lafarge devient le premier cimentier français et progressivement l'un des leaders mondiaux. Lafarge étend son réseau sur trois territoires (dix usines en France, implantation en Afrique du Nord et filiale en Angleterre, la Lafarge Aluminous Cement en 1926)[8]. La société y pratique un « paternalisme théocratique »[9]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les usines dans la zone occupée pratiquent une collaboration neutre ou tactique alors que certains dirigeants d'usines dans la zone libre (où Lafarge a replié son siège social à Viviers) collaborent avec zèle pour la construction du Mur de l'Atlantique[10]. A la libération, le Comité départemental de libération de l'Ardèche préconise sa mise sous séquestration qui est effective de septembre 1944 à avril 1947 et va de pair avec une autogestion ouvrière. Robert Lacoste, ministre à la Production industrielle dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle, appuie le recours en Conseil d'Etat contre le séquestre. L'arrêt du 28 mars 1947 lève la séquestration et des projets de loi de nationalisation n'aboutissent pas[11]. En 1980, la fusion avec l'entreprise belge Coppée donne naissance au Groupe Lafarge Coppée et en 1997, elle acquiert le britannique Redland ce qui permet à Lafarge d'entrer dans le marché des tuiles. Le 12 juillet 2001, l'acquisition du groupe britannique Blue Circle Industries Plc [13] (BCI) permet à Lafarge de devenir le premier producteur mondial de ciment devant le Suisse Holcim. Pour financer cet achat, Lafarge revend sous forme de LBO l'essentiel de sa branche de matériaux de spécialités, rebaptisée Materis.

Le 29 juin 2004, Lafarge décide de doubler la capacité de sa cimenterie de Dujiangyan, en Chine, pour la porter à 2,4 millions de tonnes, et signe un accord de partenariat avec Shui On Construction Materials Limited (SOCAM), cimentier chinois coté à la bourse de Hong Kong. Depuis les années 1990, la cimenterie de Cormeilles-en-Parisis a été En 2007, Lafarge SA annonce le rachat de Orascom transformée, successivement, en station d'ensachage puis en [12] Cement, la division ciment du groupe égyptien dépôt . Orascom, pour 8,8 milliards d'euros mais est condamné, la même année, avec la société Vicat pour entente illégale[14] et abus de position dominante collective sur le marché de gros de l'approvisionnement de la Corse en ciment[15]. Le 2 juillet 2008 : Lafarge Couverture devient Monier après la cession de l’activité Toiture à PAI partners[16] et le 19 aout 2008, dans le cadre du plan de nationalisation de l'industrie du ciment[17], du président vénézuélien, Hugo Chavez, Lafarge conclut un accord de cession de ses filiales vénézueliennes[18]. Le 28 juillet 2009, dans le cadre du plan global de désinvestissements du Groupe, Lafarge annonce la cession de ses actifs Ciment et Granulats & Béton au Chili (Lafarge Chile SA et Immobiliaria San Patricio ainsi que la cimenterie de La Calera) au groupe péruvien Brescia, pour une valeur de 555 millions de dollars US[19] Lafarge (entreprise) 206

En 2010, Lafarge renforce ses positions au Brésil (accord avec Votorantim[20]) et en Europe centrale (avec STRABAG[21]). En 2011, le Groupe inaugure 3 usines en Hongrie, Syrie et Nigeria et crée une joint-venture avec Anglo American au Royaume-Uni[22]. Il cède la majorité de ses activités plâtre en Europe, en Amérique du Sud[23], en Asie[24] et en Australie[25]. Il possédait plus de 70 sites de production dans 30 pays[26]. Fin 2011, pour accélérer son développement, Lafarge présente un projet de nouvelle organisation tournée vers ses marchés et ses clients[27].

Le groupe Le groupe, qui comprend près de 1 000 sociétés dont 75 % sont consolidées (source?). Après avoir cédé la majorité de ses actifs Plâtre fin 2011 et mis en œuvre une modification importante de sa structure de management , le Groupe est désormais centré sur ses activités cœur de métier : le Ciment, les Granulats et le Béton. Ce tournant stratégique doit permettre d’accélérer la croissance et l’innovation. Il est organisé en trois branches : • Ciments : la direction générale se trouve à Saint-Cloud ainsi que les services techniques France, alors que les services techniques à l'international se trouvent à Saint-Quentin-Fallavier. Lafarge possède plus de 166 sites de production et est présent dans 50 pays[26]. • Granulats et bétons : Lafarge possède plus de 1 438 sites de production et est présent dans 35 pays[26]. Elles disposent chacune d’opérations décentralisées, et de départements centraux experts qui interviennent dans la prise de décisions stratégiques. Le siège du groupe, situé à Paris, comprend la direction générale, le comité exécutif et l'ensemble des directions fonctionnelles.

Filiales

Parmi les principales filiales au 31 décembre 2009 : •• Cementia •• Lafarge Bétons •• Lafarge Ciments •• Lafarge Dalsan •• Lafarge Entegre •• Lafarge Gips B.V •• Lafarge Granulats •• Lafarge Nida Gips La cimenterie Lafarge à Contes • Lafarge Plasterboard Ltd (Alpes-Maritimes) •• Lafarge Plâtre •• Lafarge Prestia

Direction de l'entreprise

Le président du conseil d'administration jusqu'en 2007 était Bertrand Collomb, par ailleurs président du World Business Council for Sustainable Development et de l'Association française des entreprises privées. Depuis mai 2007, le président-directeur général est Bruno Lafont. Lafarge (entreprise) 207

Le projet de nouvelle organisation présenté le 21 novembre 2011 prévoit que l’organisation par activité soit remplacée par une organisation par pays. À cette occasion, le comite exécutif sera réorganisé en conséquence.

Équipe dirigeante[28]

Depuis le 1er janvier 2012 • Bruno Lafont - Président-Directeur général L'une des usines d'exploitation de gypse du • Jean-Carlos Angulo - Directeur général adjoint Opérations groupe, située à Mazan • Jean Desazars de Montgailhard - Directeur général adjoint Stratégie, Développement et Affaires Publiques • Thomas Farrell - Directeur général adjoint Opérations • Jean-Jacques Gauthier - Directeur général adjoint Finance • Christian Herrault - Directeur général adjoint Opérations • Gérard Kuperfarb - Directeur général adjoint Innovation • Eric Olsen (entrepreneur) - Directeur général adjoint Organisation et Ressources Humaines

Carrière Lafarge, vue de Malemort-du-Comtat

• Alexandra Rocca - Directrice de la Communication • Guillaume Roux - Directeur général adjoint Performance

Conseil d'administration En mai 2012, au nombre de 16 et nommés pour quatre ans par l'AG des actionnaires. • Président-directeur général : Bruno Lafont • Vice-président : Oscar Fanjul • Administrateurs : Paul Desmarais, Jérôme Guiraud, Thierry de Rudder, Nassef Sawiris, Véronique Weill, Ian Gallienne. • Administrateurs indépendants[29] : Michel Bon, Philippe Charrier, Philippe Dauman, Juan Gallardo, Colette Lewiner, Michel Rollier, Hélène Ploix, Baudouin Prot.

Anciens Membres du CA Guilherme Frering, Raphaël de Lafarge, Michael Blakenham, Jean-Pierre Boisivon, Alain Joly, Bernard Kasriel, Jacques Lefèvre, Eric de Waubert de Genlis, Michel Pébereau, Pierre de Lafarge, Gérald Frère, Bertrand Collomb.

Conseil Consultatif international[30] Au 31 décembre 2010 • Lynda, Baroness Chalker of Wallasey, Royaume-Uni, président d'Africa Matters Limited, • Barbara H. Franklin, États-Unis, président-directeur général de Barbara Franklin Enterprises, ancien ministre du Commerce, • Mohamed Kabbaj, Maroc, président de Lafarge Maroc, • Takuzo Kitamura, Japon, Conseiller de la Direction d'Ajinomoto Co. Inc, • Thierry de Montbrial, France, fondateur et directeur général de l'Institut français des relations internationales, Lafarge (entreprise) 208

• Alexei A. Mordashov, Fédération de Russie, président de Severstal, • Hugh M. Morgan, Australie, administrateur de la Reserve Bank of Australia, • Robert W. Murdoch, Canada, membre de plusieurs conseils d'administration de sociétés, • Titus Naikuni, Kenya, directeur général de Kenya Airways, • Dr. Qin Xiao, Chine, président de China Merchants Group Limited, • Paula Stern, présidente de Stern, • Deepak S. Parekh, président de la Housing Development Finance Corporation en Inde.

Données financières

Données financières en millions d'euros[31]

Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires en millions d'euros 13 698 14 610 13 658 14 436 15 969 16 909 17 614 19 033 15 884 14 834 15 284

Ebitda en millions d'euros 2 862 3 101 2 820 3 028 2 920 3 610 4 183 4 618 3 600 3 488 3 217

Résultat net en millions d'euros 750 446 728 868 1 096 1 372 1 909 1 598 736 827 593 Part du groupe

Dette nette en millions d'euros 9 332 8 544 6 734 7 017 7 221 9 845 8 685 16 884 13 795 13 993 11 974

Lafarge SA répond aux exigences de conformité du standard financier MSI 20000.

Données boursières • Actions cotées à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000120537 • Valeur nominale = euro

Données boursières au 1er janvier

Année 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Nombre d'actions cotées en millions 167,12 170,74 174,54 172,71 193,17 286,45 286,45 287,24

Capitalisation boursière en millions d'euros 9 700 12 180 ?? ?? ?? 15 000 13 400 7 800

Nombre de transactions quotidiennes 924 038 1 000 583 1 163 000 1 235 000 1 554 000 1 509 000 1 467 000 1 596 000

Références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ LG?type=Stock

[2] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=LR

[3] http:/ / www. lafarge. com

[4] http:/ / www. lafarge. fr/ 04102012-press_publication-2011_annual_report-fr. pdf

[5] http:/ / www. lafarge. fr/ 04102012-press_publication-2011_annual_report-fr. pdf [7][7]Journal du Net 12 avril 2007

[8] Histoire du groupe (http:/ / www. lafarge-cement. co. in/ wps/ portal/ !ut/ p/ kcxml/ 04_Sj9SPykssy0xPLMnMz0vM0Y_QjzKLd4639NYvyHZUBACVIlB5)

[10] Le mur de l'Atlantique (http:/ / sites. radiofrance. fr/ franceinter/ em/ 2000ansdhistoire/ index. php?id=96966) émission Deux mille ans d'Histoire sur France Inter du 1 novembre 2010 [11] Renaud de Rochebrune et Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'occupation, éd. Odile Jacob, 1995

[13] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Blue_Circle_Industries [14][14]Les Échos, 13 mars 2007. Lafarge (entreprise) 209

[15] Concurrence - Distribution - Abus de position dominante collective - Comportement indépendant. Cour de Cassation, com., 7 juillet 2009,

n°08-15.609 (n°706 FS-P+B) Sté Vicat c/ Ministre de l’économie, des finances et de l’emploi. Analyse de la décision (http:/ / avocats-amado.

net/ publications/ septembre_2009. html) sur le site Newsletter des avocats Amado, août-sept. 2009, Droits des affaires, concurrence, distribution et consommation

[16] http:/ / www. monier. fr/ À partir du 2 juillet 2008, LAFARGE Couverture devient MONIER

[17] http:/ / www. leblogfinance. com/ 2008/ 04/ venezuela-natio. html Venezuela : nationalisation des filiales ciment de Lafarge, Cemex et Holcim

[18] Venezuela-Nationalisations: Lafarge indemnisé (http:/ / www. lejdd. fr/ cmc/ scanner/ international/ 200834/

venezuela-nationalisations-lafarge-indemnise_142538. html)

[19] Lafarge cède ses actifs ciment, béton et granulats au Chili. (http:/ / www. lafarge. fr/ wps/ portal/

5_7_1-CFDet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2009/ PR090728/ MainFR)

[20] Lafarge renforce sa présence au Brésil suite à la cession de sa participation dans Cimpor à Votorantim (http:/ / www. lafarge. fr/ wps/ portal/

6_2_1-CADet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2010/ PR100224/ MainFR)

[21] Lafarge et STRABAG créent une société commune dans le secteur du Ciment en Europe centrale (http:/ / www. lafarge. fr/ wps/ portal/

6_2_1-CADet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2010/ PR100525/ MainFR)

[22] Lafarge et Anglo American annoncent la création d’un leader des matériaux de construction au Royaume-Uni (http:/ / www. lafarge. fr/ wps/

portal/ 6_2_2-TCDet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2011/ PR180211B/ MainFR)

[23] http:/ / www. lafarge. fr/ wps/ portal/ 6_2_2-TCDet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2011/

PR041111c/ MainFR Finalisation du rachat des activités Plâtre Europe et Amérique du Sud de Lafarge par le groupe Etex

[24] http:/ / www. lafarge. fr/ wps/ portal/ 6_2_2-TCDet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2011/

PR170811/ MainFR Activité Plâtre en Asie : Lafarge annonce la cession à Boral de sa participation dans leur JV commune pour 429 M€

[25] http:/ / www. lafarge. fr/ wps/ portal/ 6_2_2-TCDet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2011/

PR210711/ MainFR Lafarge annonce la vente de ses activités Plâtre en Australie pour 120 millions d’euros [26][26]Guide de l'actionnaire individuel 2010

[27] http:/ / www. lafarge. fr/ wps/ portal/ 6_2_2-TCDet?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/ wps/ wcm/ connect/ Lafarge. com/ AllPR/ 2011/

PR211111/ MainFR Lafarge présente un projet de nouvelle organisation

[28] Equipe dirigeante < Groupe : Lafarge (http:/ / www. lafarge. fr/ cgi-bin/ lafcom/ jsp/ content. do?function=direction& lang=fr) [29][29]Un administrateur indépendant est un administrateur qui n'est pas salarié de l'entreprise, mais qui est rémunéré pour sa présence lors des réunions

[30] Conseil consultatif international < Gouvernement d'entreprise < Groupe : Lafarge (http:/ / www. lafarge. fr/ cgi-bin/ lafcom/ jsp/ content.

do?function=consultatif& lang=fr)

[31] OpesC (http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=LAFARGE)

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Création

Création 1860

Données clés

Forme société anonyme cotée en bourse juridique

Action CAC 40

Slogan Spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment

Siège social Limoges (France)

Direction Gilles Schnepp PDG (2006)

Actionnaires Kohlberg Kravis Roberts (KKR) (1 %); le Groupe Wendel (6 %) ; management et salariés (4 %) le reste 89% est du Flottant (finance).

Activité Bâtiment résidentiel et tertiaire, industrie

Produits Appareillage électrique (prises et interrupteurs), protection (disjoncteurs, tableaux électriques), cheminement de câbles, VDI, domotique, automatismes d'éclairage, éclairage de sécurité...

Filiales Plus de 100. En France : Groupe Arnould, Cablofil, Sarlam, Ura, Alpes Technologies, Intervox Systèmes

Effectif 33 000

Site web [1] www.legrand.com

Données financières

Capitalisation 7,59 milliards d'euros (14/09/2012)

Dette 1,27 milliard d'euros (déc. 2011)

Chiffre d’affaires 4,250 milliards d'euros en 2011

Résultat net 478,6 millions d'euros (2011)

Legrand est un groupe industriel français historiquement implanté à Limoges dans le Limousin et un des leaders mondiaux des produits et systèmes pour installations électriques et réseaux d'information. En 2011, Legrand est n°1 mondial des prises et interrupteurs avec 20 % du marché mondial et n°1 mondial du cheminement de câbles (15 % du marché mondial) et réalise 76 % de son chiffre d'affaires à l'international (35 % dans les pays émergents). L'entreprise est leader dans au moins un de ses grands domaines d'activité dans 27 pays[2]. En France, le groupe possède des sites de production répartis sur tout le territoire : plusieurs usines dans le fief historique du Limousin ( dont Châlus), 3 sites en Normandie (Malaunay, Fontaine-Le-Bourg et Montville), 2 sites en Isère (Saint Marcellin et Pont-en-Royans), 1 site à Annecy, Antibes (Sophia Antipolis), Pau, La Rochelle (Lagord), dans la Sarthe (Sillé-Le-Guillaume), à Strasbourg, à Pont-à-Mousson, au Creusot, à Belhomert (près de Chartres), à Montbard (Côte d'Or), à Senlis et à Guise (Aisne). Le groupe dispose d'un centre de distribution international de 100 000 m² à Verneuil en Halatte (Oise). En 2011, Legrand employait environ 6500 personnes en France. Legrand (entreprise) 211

Le groupe s'est récemment lancé dans une montée en gamme de son offre d'appareillage, avec le lancement de produits haut de gamme : Axolute en Italie ainsi que Céliane et Art (pour la marque Arnould) en France (interrupteurs design et technologiques -domotique intégrée- en décoration d'intérieur) et Arteor en Asie. Le groupe développe également ses offres autour du développement durable et des économies d'énergie avec une offre de protection pour installations photovoltaïques ou encore une offre de contrôle d'éclairage. En France, le catalogue Legrand (distribué à 300 000 exemplaires) est une référence dans l'installation électrique.

Historique

L’origine de l’entreprise remonte à l'année 1860 avec l’installation d’un atelier de porcelaine de Limoges route de Lyon à Limoges (France). En 1919, La société s'associe avec Jean Mondot, artisan de Limoges qui avait monté à Exideuil une petite usine d'interrupteurs utilisant du buis et de la porcelaine. En 1944, l'affaire est reprise par Edouard Decoster et son beau-frère Jean Verspieren, qui diversifient progressivement la fabrication dans le matériel électrique. À cette époque, la porcelaine est le meilleur isolant connu avant l'apparition du plastique.

En 1949, après l'incendie de l'usine [3], la décision de se concentrer sur

la seule production d’appareillage électrique d’installation est prise. Céliane plaque tactile Très rapidement, l'entreprise élargit sa gamme de produits avec de la protection (coupe-circuits, disjoncteurs...), du cheminement de câbles (goulotte, moulure électrique), de l'éclairage de sécurité... Depuis, Legrand n'a cessé de croître grâce à plus de 120 acquisitions ciblées partout dans le monde pour devenir un des leaders mondiaux de l'appareillage électrique avec plus de 150 000 références de produits, des implantations dans 70 pays et des ventes dans 180 pays en 2006. Quelques étapes[4] : • 1966 : Première implantation hors de France en Belgique. Céliane Magenta • 1977 : Le développement se poursuit hors d'Europe avec le rachat de Pial au Brésil. • 1984 : Première implantation aux États-Unis avec Pass & Seymour. •• 1989 : Acquisition de Bticino, leader italien du matériel électrique. • 1996 : Legrand renforce sa présence dans les pays émergents avec l'acquisition de Fael en Pologne, Luminex en Colombie et MDS en Inde. • 1998 : Acquisition de Ortronics, un des leaders américains du câblage structuré et du VDI. • 2000 : Acquisition de Wiremold aux États-Unis (ce qui permet au Mosaic biométrique groupe de doubler de taille dans ce pays), de Quintela et Tegui en Espagne. •• 2005 : Acquisition de ICM GROUP (marques KZ et Cablofil), leader mondial du chemin de câbles en fil. Legrand (entreprise) 212

•• 2006 : Acquisition de la division appareillage électrique de TCL Chine (n°1 chinois) et de Shidean, leader chinois des portiers audio et video. Acquisition de Vantage Controls, spécialiste américain du contrôle d'éclairage. •• 2007 : Acquisition de HPM, n°2 australien de l'appareillage électrique et de Kontaktor, leader russe des disjoncteurs de puissance. La même année Legrand rachète MACSE, le leader mexicain du chemin de câbles, UStec, spécialiste américain des réseaux résidentiels, TCL Wuxi, spécialiste chinois des disjoncteurs modulaires, et Alpes Technologies (Annecy, France), spécialisé dans la compensation d'énergie et la mesure. •• 2008 : Acquisition de PW industries, spécialiste américain du chemin de câbles ; HDL, n°1 brésilien du contrôle d'accès résidentiel (interphones) ; Estap, leader turc des armoires VDI (Voix Ecran Tactile Art d'Arnould Données Images) et Electrak, spécialiste britannique de l'alimentation du poste de travail par le sol. • 2009 : À l'instar de toute la filière électrique, Legrand est fortement touché par la crise économique. Le groupe affiche une chute de 15,6 % (à 3,6 milliards d'euros) de son chiffre d'affaires. Le groupe parvient néanmoins à maintenir son niveau de marge opérationnelle à 17,6 % contre 17,7 % en 2009. Le retour à la croissance est prévu pour le second semestre 2010[5]. •• 2010 : Céliane Tactile Retour de la croissance pour l'entreprise. Le chiffre d'affaires est en hausse de 8,7 %, le résultat opérationnel fait un bond de 35,5 % et le bénéfice net de 44,3 % à 418,3 millions d'euros. La marge opérationnelle du groupe affiche un niveau jamais atteint auparavant : 20,2 %[6]. Création de l'EV PLUG alliance entre Legrand, Schneider Electric et Scame (Italie) pour créer un standard commun et dominant en Europe pour les systèmes de rechargement de véhicules électriques. Reprise de la stratégie d'acquisitions avec le rachat de Inform en Turquie (leader des UPS) et de Indo Asian Switchgear en Inde (spécialiste des disjoncteurs modulaires). Décembre 2010 : rachat de l'italien Meta System Energy, spécialiste des UPS. Inter domotique Art d'Arnould •• 2011 : En février, rachat de la société Intervox Systèmes, leader français de l'assistance à l'autonomie. Rachat de l'américain Electrorack, spécialiste des armoires VDI (Voix Données Images) et de Intervox systèmes, leader français de l'assistance à l'autonomie pour les personnes dépendantes. En avril, Legrand renforce son exposition aux marchés émergents et au marché de l'énergie sécurisée avec l'acquisition de SMS, n°1 brésilien des UPS. En mai, le rachat de l'américain Middle Atlantic Products (MAP - 520 employés et 107 millions de dollars de CA), société spécialisée dans les infrastructures numériques (armoires pour les applications audio et vidéo) permettra à Legrand de renforcer sur ce créneau son offre auprès de clients dans l'hôtellerie et les centres de Legrand (entreprise) 213

conférence. Depuis 12 mois, Legrand a procédé à sept acquisitions pour un total de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires additionnel. En décembre Legrand ouvre à Paris le premier showroom d’appareillage électrique haut de gamme, Le Lab by Legrand, situé au 38 rue du Bac, au cœur du triangle d’or du design et présentant les collections d'interrupteurs Arnould, Bticino et Legrand[7]. •• 2012 : En février, rachat de Numeric UPS, leader Indien des UPS (80 millions d'euros de CA). L'entreprise réalise 35 % de ses ventes dans les marchés émergents. Legrand publie des résultats annuels 2011 conforme aux prévisions (hausse du CA de 9,2 % et un résultat net en hausse de 14,4 %) mais s'attend à une croissance organique proche de 0 pour 2012. La croissance ne devrait être assurée que par les acquisitions, ce qui devrait provoquer une baisse de la marge opérationnelle à environ 19 % du CA (contre 20,2 % en 2011). Toujours en février, rachat de la société Aegide (35 millions d'euros de CA) aux Pays-Bas, entreprise spécialisée dans les armoires VDI pour datacenters.

Bourse • 1970 : première introduction à la Bourse de Paris. • 2001 : OPE amicale de Schneider Electric sur la totalité du capital de Legrand. Veto de la Commission européenne en raison d'un risque de distorsion de la concurrence. L'échange d'actions ayant été effectué, Schneider se voit contraint de revendre la totalité des actions Legrand. • 2003 : rachat total des actions par les fonds d'investissement Kohlberg Kravis Roberts (KKR)) et Wendel Investissement. Legrand est retiré de la cote. • 2006 : retour en Bourse avec 20 % du capital soit 57,7 millions de nouvelles actions pour un supplément de capital de 1 milliard d’euros. Kohlberg Kravis Roberts (KKR) et Wendel Investissement restent actionnaire majoritaire avec 30 % des parts chacun, 16 % pour les actionnaires minoritaires et 5 % pour le management et les salariés. •• Fin 2006 les actionnaires minoritaires (banques et institutionnels) revendent leur participation via un placement privé institutionnel accéléré portant ainsi le flottant à 35 % du capital et augmentant ainsi la liquidité du titre. • En 2007 Legrand accueille Thierry de la Tour d’Artaise, PDG du Groupe SEB et Gérard Lamarche, directeur financier du groupe Suez à son conseil d’administration. • 2008 : Fin du pacte d'actionnaire entre KKR et Wendel Investissement. Les rumeurs sur un éventuel rachat de Legrand par un concurrent (Siemens, ABB ou General Electric) se multiplient. En avril 2008, KKR et Wendel Investissement décident de reconduire leur pacte d'actionnaire jusqu'en 2012. •• 2011 : KKR et Wendel Investissement se désengagent fortement du capital de Legrand en rabaissant leur part à 6 % chacun. Le flottant se monte à 84 % du capital. En décembre, l'action Legrand fait son retour au sein du CAC40. •• 2012 : En mars, KKR vend 4,8 % des titres en sa possession (12, millions d'actions), le solde (1 %) devant également être revendu à court terme. Le flottant est à présent supérieur à 90 % Legrand (entreprise) 214

Management • François Grappotte (né en 1936 à Reims) PDG de 1983 à 2006, président du conseil d'administration de 2003 à 2006, président d'honneur du conseil d'administration depuis 2006. • Gilles Schnepp (né en 1958 à Lyon, PDG depuis 2006, embauché en 1989, HEC, ex-vice-président de la banque d'affaires américaine Merrill Lynch France

Innovation L'innovation est une composante clé du développement de Legrand[8]. Plus de 2 000 personnes travaillent dans les bureaux d'étude et de design de Legrand pour mettre au point des solutions nouvelles. Le Groupe consacre chaque année près de 5 % de son chiffre d’affaires à la R & D et détient plus de 4 000 brevets actifs[9]. En 2011, les nouveaux produits ont représenté 38 % des ventes du Groupe[10]. L’histoire de Legrand est ainsi jalonnée d’innovations produits dont les plus récentes sont : • En 2006, le Groupe a lancé Céliane, une gamme d’appareillage qui a bousculé les codes du marché de l’appareillage. Avec Céliane, le concept de « l’électricité plaisir » est né[11]. Alliance de la forme et de la fonction, pour plus de bien-être dans la maison, Céliane est à la fois un choix de couleurs, de matières et de fonctions (ambiances, communications, connexions, confort, sécurité, pilotage…)[12]. • Programme d'appareillage haut de gamme destiné aux marchés résidentiels et à l'hôtellerie, Arteor a été lancé fin 2010 en Asie et au Moyen-Orient. Concentré d’innovation, la gamme a séduit le marché par l'étendue de ses applications, son design et ses matériaux, mais aussi par sa vocation résolument internationale[13].

Développement durable Selon Legrand, sa démarche Développement durable de Legrand est structurée autour de trois axes : l’engagement social, l’environnement et la gouvernance[14]. Cette démarche est intrinsèquement liée aux métiers du Groupe : • Legrand développe toute une gamme de produits destinés à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments[15]. • Legrand conçoit des produits et systèmes pour favoriser l’assistance à l’autonomie[16]. • Legrand conçoit et fabrique des bornes et prises de recharges pour véhicules électriques[17]. Legrand est par ailleurs engagé dans une démarche d’écoconception[18] pour réduire son empreinte environnementale. En parallèle, le Groupe œuvre pour permettre au plus grand nombre d’accéder à l’électricité. Legrand soutient ainsi des projets de développement solidaire dans le monde entier et apporte des aides d’urgence, notamment dans le cadre d’un partenariat avec Électriciens sans frontières depuis 2007[19]. En 2011, le Groupe est par exemple de nouveau intervenu en Haïti pour financer l’installation de lampadaires photovoltaïques dans les camps et quartiers en reconstruction[20]. Le Groupe a aussi fourni le matériel électrique nécessaire à l’électrification de camps de réfugiés en Somalie[21].

Le design Legrand En 1991, Legrand met l'accent sur le design en créant une structure dédiée et intégrée dans le processus de développement des produits. Aujourd'hui, le design Legrand se compose d'une équipe de 25 personnes située en France, en Italie, aux USA, et en Chine. Son rôle est : •• d'imaginer des produits ergonomiques et esthétiques. •• de développer des concepts prospectifs •• d'offrir du choix (couleurs, matières et finitions) •• de faire gagner du temps à l'installation. Le design Legrand a été récompensé par des prix tel que le Janus de l'industrie catégorie Design Intégré en 2007[22] et 2008 [23] Legrand (entreprise) 215

Principaux concurrents •• Schneider Electric •• Hager •• ABB

Notes et références

[1] http:/ / www. legrand. com/

[2] (http:/ / www. legrand. fr/ files/ fck/ File/ pdf/ DP_FR_OK. pdf)

[3] http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ memoire_fr?ACTION=RETROUVER_TITLE& FIELD_1=Cmemo1&

VALUE_1=%27LIMOUSIN%27& FIELD_2=Cedif& VALUE_2=& FIELD_3=Caut& VALUE_3=& FIELD_4=Adresse& VALUE_4=&

FIELD_5=L%E9gende& VALUE_5=& FIELD_6=Cmemo2& VALUE_6=& FIELD_7=COULEUR& VALUE_7=%20& GRP=472&

SPEC=9& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=1& MAX3=50& REQ=%28%28%27LIMOUSIN%27%29%20%3ACOM%2CDPT%2CINSEE%2CPAYS%2CREG%2CLIEU%20%29&

DOM=CRMH%2CIVR& USRNAME=nobody& USRPWD=4%24%2534P

[4] Historique officiel (http:/ / www. legrandgroup. com/ FR/ historique_2508. html)

[5] Legrand : résultats 2009 en baisse, retour à la croissance attendu courant 2010 (http:/ / www. lepoint. fr/ actualites-economie/ 2010-02-11/

legrand-retour-a-la-croissance-attendu/ 916/ 0/ 423036)

[6] http:/ / fr. reuters. com/ article/ idFRPAE7190M720110210

[7] Décembre 2011 : Legrand ouvre le Lab by Legrand, 1er showroom parisien d'appareillage électrique haut de gamme http:/ / www.

lelabbylegrand. com/

[8] http:/ / www. legrand. com/ FR/ innovation_2659. html

[9] http:/ / www. magelec. com/ Legrand. html

[10] http:/ / www. legrand. fr/ societe/ legrand-un-groupe-mondial-qui-invente-et-produit-en-france_3130. html

[11] http:/ / www. lamaisondelampoule. com/ programme-celiane. htm

[12] http:/ / www. mamaison. legrand. fr/ ?gclid=CIHmwaL1va4CFcENfAodbxQp4A#xtor=AL-3

[13] http:/ / www. arteor. com/

[14] http:/ / www. legrand. com/ FR/ developpement-durable_2515. html

[15] http:/ / www. actu-cci. com/ fr/ Entreprises/ Industrie/ Portrait-d-entreprise-Legrand-specialiste-de-l-economie-d-energie-des-batiments

[16] http:/ / www. legrand. fr/ professionnels/ les-solutions-autonomie-a-domicile_2418. html

[17] http:/ / www. voitureelectrique. net/ legrand-greenup-les-bornes-de-recharge-pour-vehicules-electriques-2801

[18] http:/ / www. infinisearch. fr/ article-977-eco-conception-legrand-limite-l-impact-environnemental. html

[19] http:/ / www. legrand. com/ FR/ social-responsive_12867. html

[20] http:/ / www. legrand. fr/ societe/ legrand-aux-cotes-d-electriciens-sans-frontieres-en-haiti_2625. html

[21] http:/ / www. zonebourse. com/ LEGRAND-16719/ actualite/ LEGRAND-soutient-l-action-d-Electriciens-sans-frontieres-dans-les-pays-de-la-Corne-d-Afrique-13800895/

[22] http:/ / www. institutfrancaisdudesign. com/ Les_Janus/ Janus_de_l_Industrie/ Les_Laureats/ art547. htm

[23] http:/ / www. institutfrancaisdudesign. com/ Les_Janus/ Janus_de_l_Industrie/ Les_Laureats/ art681. htm

Liens

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• Site officiel de Legrand France (http:/ / www. legrand. fr/ )

• Site institutionnel (http:/ / www. legrand. com/ )

• Site de Bticino (http:/ / www. bticino. com/ )

• MyOpen Community (http:/ / www. myopen-bticino. it)

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L’Oréal

Logo de ĽOréal

Création

Création 30 juillet 1909 (Société française de teintures inoffensives pour cheveux)

Dates clés 1939 (nom actuel)

Fondateurs Eugène Schueller

Personnages clés François Dalle, Charles Zviak, Lindsay Owen-Jones, Jean-Paul Agon

Données clés

Forme juridique société anonyme (depuis 1963)

Siège social [1] 14 rue Royale, 75008 Paris (France)

Direction Jean-Paul Agon

Actionnaires Famille Bettencourt : 30,9 % Nestlé : 29,7 % Investisseurs institutionnels - non résidents : 21,8 % - résidents : 9,3 % Actionnaires individuels : 5,7 % Autodétenues : 1,9 % Salariés : 0,7 % [2] [3] (au 31 décembre 2010 , )

Activité Cosmétiques

Effectif 68 900 (2010)

Site web [4] www.loreal.fr

Données financières

Capitalisation 69,62 Mds € (1 mars 2013)

Dette [3] 41 M € (2010 )

Chiffre d’affaires [5] 22.46 Mds € (2012) +6.2 %

Résultat net 2,868 Mds € (2012) +17.6 % L'Oréal 217

L’Oréal est un groupe industriel français de produits cosmétiques.

Histoire

L’origine de L’Oréal remonte à 1907, lorsque Eugène Schueller, jeune chimiste français d'origine alsacienne diplômé de l'Institut de chimie appliquée de Paris (maintenant École nationale supérieure de chimie de Paris) en 1904, met au point une formule de synthèse à base de composés chimiques inoffensifs permettant de teindre les cheveux baptisée "l'Auréale", du nom d'une coiffure féminine à la mode à Centre Eugène Schueller, le siège international de l'époque et rappelant une auréole. L'Oréal à Clichy.

Le 30 juillet 1909, il fonde la Société française de teintures inoffensives pour cheveux[6] en compagnie de André Spery, comptable originaire d'Épernay et employé du fabricant de spiritueux Cusenier. La société est installée dans un deux-pièces, rue d'Alger, à Paris, faisant à la fois office de bureau et de salon de démonstration. 1928 marque l'acquisition de la Société des Savons français, créée en 1920, rue Martre à Clichy, plus connue sous le nom de sa marque Monsavon. Elle symbolise l'entrée de L’Oréal dans les produits de grande consommation. Monsavon a depuis été revendue au groupe Procter & Gamble, puis Sara Lee et enfin au groupe Unilever depuis 2011. En 1936, L'Oréal devient une SARL. Eugène Schueller met ses moyens personnels à la formation du groupe d’extrême droite ‘‘Comité secret d’action révolutionnaire’’ (CSAR), plus connus sous le surnom de La Cagoule dont André Bettencourt fait partie. Le siège de L'Oréal abritera de nombreuses réunions de l'organisation. En 1938, Eugène Schueller met en place dans l'entreprise le « salaire proportionnel », qui suit l’évolution du chiffre d’affaires. Le 4 avril 1939, la société prend le nom de L’Oréal. Elle s’installe au 14, rue Royale, prestigieuse artère parisienne reliant la place de la Madeleine à la place de la Concorde. Pendant la Seconde Guerre mondiale, André Bettencourt dirigera la revue française collaborationniste, La Terre française. En 1942, Eugène Schueller envoie André Bettencourt en Suisse afin d'« aryaniser » la société Nestlé dont il est devenu l'un des principaux actionnaires[7]. Après la guerre, André Bettencourt rejoint la direction du groupe. La filiale de L'Oréal en Espagne est créée par Henri Deloncle, le frère d'Eugène, elle emploiera le cagoulard Jean Filliol, condamné en tant que co-responsable du massacre d'Oradour-sur-Glane[8], lui permettant ainsi d'échapper à l'exécution de sa peine. Par ailleurs François Mitterrand est engagé comme directeur général du magazine (promotionnel des produits L'Oréal) Votre Beauté[9]. Jacques Corrèze, quant à lui, prend la tête de L’Oréal aux États-Unis. Cosmair (COSMetics for hAIR) devient l’agent exclusif des produits L’Oréal sur le continent américain. La même année, le groupe conclut des accords techniques avec la Société d’Hygiène Dermatologique de Vichy, pour intégrer le marché des pharmacies. André Bettencourt épouse Liliane, la fille unique d’Eugène Schueller, en 1950. Il sera secrétaire d’État de Pierre Mendès France de 1954 à 1955, puis ministre de 1966 à 1973. François Dalle prend la tête du groupe en 1957, à la mort de Schueller. Liliane Bettencourt devient l'actionnaire unique du groupe. L’Oréal s'implante deux ans plus tard au Brésil où il crée Faproco (FAbrica PROdutos COsméticos S.A.). Le groupe devient une SA et entre en bourse en 1963. L'Oréal 218

En 1976, François Dalle (alors Président Directeur Général) et Liliane Bettencourt (fille du fondateur) font édifier à l'emplacement de l'ancienne usine Monsavon (rue Martre à Clichy) un ensemble de bureaux et les laboratoires d'un centre de recherche. Le but est de regrouper les diverses directions techniques et commerciales dispersées dans Paris. Installée depuis 1935 à Courbevoie, Lancôme est à l'étroit avec son développement. Armand Petitjean (son fondateur) achète alors un terrain de 39 000 m2 à Chevilly-Larue (Val-de-Marne) au milieu des maraîchers et des horticulteurs ; Lancôme déménagera dans ses nouveaux locaux en 1962. Quant à l'usine d'Aulnay, la création revient à Denis Valode et Jean Pistre. Gagnants du concours architectural lancé par L’Oréal pour la construction de ce nouveau site de production, on y retient le toit en forme de trois pétales de fleur blancs. Il existe un site de production Gemey à Orléans-Ormes et un site logistique Garnier-Gemey (à Orléans-Ingré).

Activités

Organisé par circuits de distribution, le groupe L’Oréal dispose de quatre divisions opérationnelles : les produits professionnels, les produits grand public, les produits de luxe et la cosmétique active. Galderma et The Body Shop, activités à part entière, sont directement rattachées à la direction générale. ĽOréal possède également diverses participations dans Présence mondiale du groupe ĽOréal. des activités telles que la chimie fine, la santé, la finance, le design, la publicité, les assurances.

Produits professionnels Cette division, représentant l’activité originelle du groupe, propose des marques au service des professionnels de la coiffure : • L'Oréal Professionnel, marque de premier plan, qui inclut ARTec (rachetée en 2002) et Inné (marque créée par Ľ'Oréal en 1995 et d'abord développée en propre). •L’Oréal Technique (L’Oréal Classic Salon Products jusqu'en 2004). • Kérastase, créée par L’Oréal en 1964 (sous la signature Keralogie dans les pays germanophones de son lancement en 1965 jusqu'au début des années 2000). • Kéraskin Esthetics, créée par L'Oréal en 2007 et spécialisée dans les soins professionnels de la peau. • Shu Uemura Art Of Hair, marque ultra luxe de la division. • Redken 5th Avenue NYC, fondée par Paula Kent et Jheri Redding en 1960 et rachetée par L’Oréal en 1993. • Matrix Essentials, fondée par Arnie Miller en 1980 et rachetée par L’Oréal en 2000. • Mizani, fondée en 1991 et rachetée par L’Oréal en 2001. • PureOlogy Research, fondée en 2001 et rachetée par L’Oréal en 2007. • Alexandre de Paris, dont le groupe diffuse les produits. • Salon Centric, réseau de distributeurs américains de produits professionnels rachetés successivement depuis 2006 : • Beauty Alliance (créé en 1999, acquis à 30 % en 2006 puis en totalité en 2007) ; • Maly's West (acquis en 2007) ; • Columbia Beauty Supply (acquis en 2008) ; • Idaho Barber & Beauty Supply (acquis en 2009) ; L'Oréal 219

• Peel’s Salon Services (acquis en 2010[10]) • CB Sullivan (acquis en 2010[11]) • Marshall Salon Services (acquis en 2010[12]) • Emiliani Enterprises (acquis en 2012[13])

Produits grand public Cette division, regroupant les marques les plus connues du groupe, est celle des produits de haute technologie distribués en grande distribution : •L’Oréal Paris, marque premium, avec Elsève (Elvive, Elvital), Elnett, Studio Line, Perfection, Plénitude, Body Expertise, Dermo-Expertise, Solar Expertise, Kids, Progress Homme, Men Expert, Ombrelle (marque canadienne créée en 1990 et rachetée en 1997). • Garnier, fondée en 1904 et rachetée par L'Oréal en 1965. Inclut les marques Ambre Solaire (créée par L'Oréal en 1936, Delial (marque de produits solaires créée en 1935 et rachetée en 2005), Fructis, Ultra Doux, Skin Naturals, Grafic, Neutralia, Obao, Start, Mininurse (marque créée en 1992 et rachetée fin 2003). • Maybelline, fondée en 1915 et rachetée par L'Oréal en 1996). Pour mieux se diffuser hors des États-Unis et du Japon, la marque est diffusée avec des acteurs locaux : • En France, c'est avec Gemey, apparue dans l'hexagone en 1923 ; • En Allemagne et en Autriche notamment, c'est avec Jade (fondée en 1964 et rachetée par L'Oréal en 1995) ; • Au Brésil, c'est avec Colorama (fondée en 1976 et rachetée par L'Oréal en 2001) ; • En Argentine, c'est avec Miss Ylang (fondée en 1939 et rachetée par L'Oréal en 2000) ; • En Colombie, c'est avec Vogue (fondée en 1955 et rachetée par L'Oréal en 2012[14]). • SoftSheen-Carson, issue de la fusion de Carson (créée en 1901 et rachetée en 2000) et Soft Sheen Products (créée 1964 et rachetée en 1998). • Le Club des Créateurs de Beauté, société fondée 1987 par L’Oréal et les 3 Suisses et aujourd'hui seule propriété de L’Oréal, propose par correspondance et sur internet[15], les produits cosmétiques des marques Agnès b., Corinne Cobson, Cosmence, Michel Klein, Marina Marinof, Natural Sea Beauty, Professeur Christine Poelman, Bioexigence, Franck Provost et The Body Shop. • LaSCAD distribue les marques Airness, Bien-être, Daniel Hechter, Dop (avec Cadonett, P'tit Dop et Vivelle), Eau Jeune, Fluoryl, Franck Provost, Gloria Vanderbilt, H pour Homme, Jacques Dessange, Jean Louis David, Mennen, Mixa, Narta, Printil, Slava Zaïtsev, Ushuaïa et Vittel. LaSCAD est dirigé par Delphine Viguier depuis novembre 2009. Les comptes de cette société ne sont pas publiés. LaSCAD est le numéro 1 français de l'hygiène-beauté en GMS (16,1 % des volumes du rayon)[16],[17]. Les usines sont situées à Gauchy (Soprocos), Rambouillet, Aulnay-sous-Bois et Ormes.[réf. nécessaire] • Parfumeurs Créateurs (anciennement Sélective Beauté International) avec les parfums Harley Davidson et Kookaï. • Essie Cosmetics, fondée en 1981 et rachetée par L'Oréal en 2010[18] • Cadum (marque fondée en 1907), Donge et Cleopatra. Le groupe Cadum est acquis à 100 % par L'Oréal en avril 2012 au fonds d'investissement franco-anglais Milestone[19] (il incluait les marques de l’activité entretien de la maison Croc’Odor, Iba, Zensect et Dr. Optic cédées en juillet 2012 à la société Eau écarlate). L'Oréal 220

Produits de luxe Cette division, regroupant les marques les plus prestigieuses du groupe, propose des parfums, soins et articles de maquillage en distribution sélective : • Lancôme, fondée par Armand Petitjean en 1935 et rachetée par L’Oréal en 1964. • Guy Laroche, maison de couture fondée en 1957 et dont l'activité cosmétique est créée en 1965 à l'initiative de L’Oréal. • Biotherm, fondée en 1950 et rachetée par L’Oréal en 1970. • Ralph Lauren, fondée en 1967 et dont l'activité cosmétique (créée en 1978) est rachetée par L'Oréal en 1985 (dans le cadre du rachat de Warner Cosmetics). • Paloma Picasso, dont l'activité cosmétique (créée en 1984) est rachetée par L’Oréal en 1985 (dans le cadre du rachat de Warner Cosmetics). • Helena Rubinstein, fondée en 1902 et rachetée par L'Oréal en 1988 (dès 1984 pour les marchés Amérique Latine et Japon). • Giorgio Armani, fondée en 1975 et dont l'activité cosmétique (créée en 1982) est rachetée par L’Oréal en 1988 (elle était jusqu'alors distribuée par Helena Rubinstein). • Kiehl's, fondée par John Kiehl en 1851 et rachetée par L’Oréal en 2000. • Shu Uemura, dont les premières activités datent des années 1955-1960 et qui a fait l'objet d'une prise de participation minoritaire de L'Oréal en 2000 puis majoritaire en 2003. • Yue-Sai, dont l'activité cosmétique (créée en 1992 est rachetée par L'Oréal en 2004). • Cacharel, maison de prêt à porter fondée à Nîmes par Jean Bousquet en 1962 et dont l'activité cosmétique est créée par L'Oréal en 1975 (le premier parfum sort en 1978). • Diesel, fondée en 1978 par Renzo Rosso et dont l'activité cosmétique est créée par L’Oréal en 2006 (de précédents parfums Diesel avaient été développés par Diesel dès 1995 mais principalement pour la grande distribution). • Maison Martin Margiela, maison de couture fondée en 1988 et dont l'activité cosmétique est créée par L'Oréal en 2008[20]. • Viktor & Rolf, maison fondée en 1992 par Viktor Horsting et Rolf Snoeren et dont l'activité cosmétique est créée par L'Oréal en 2002. • Yves Saint Laurent (licence), maison de couture fondée en 1962 et dont l'activité cosmétique (créée en 1964) est rachetée par L'Oréal en 2008 (dans le cadre du rachat de YSL Beauté à PPR). • Stella McCartney, maison fondée en 2001 et dont l'activité cosmétique (créée en 2003) est rachetée par L'Oréal en 2008 (dans le cadre du rachat de YSL Beauté à PPR). • Pacific Bioscience Laboratories, leader du marché des appareils et technologies soniques appliqués aux soins de la peau avec sa marque Clarisonic fondée en 2000 et rachetée par L'Oréal en 2011[21]. • Urban Decay, marque de maquillage créée en 1996 et rachetée par L'Oréal en 2012[22]. En 2008, L'Oréal rachète à PPR sa division Yves Saint Laurent Beauté incluant les licences des marques Yves Saint Laurent, Boucheron (qui a été reprise en 2011 par Inter Parfums[23]), Oscar de la Renta (qui a été reprise depuis fin 2009 par la maison de couture homonyme), Stella McCartney, Roger & Gallet (qui a rejoint la division cosmétique active) et Ermenegildo Zegna (qui a été arrêtée par anticipation en 2011[24]). Seules les licences pour les produits cosmétiques sont la propriété de L'Oréal pour les marques Cacharel, Diesel, Giorgio Armani, Guy Laroche, Paloma Picasso, Ralph Lauren, Viktor & Rolf, Yves Saint Laurent, Stella McCartney et Maison Martin Margiela. L'Oréal 221

Cosmétique active Cette division, regroupant des marques des soins dermocosmétiques sur conseils et prescriptions, propose des produits de haute technicité : • Vichy, fondée en 1931 par Georges Guérin suite à sa visite aux thermes de la ville éponyme en 1931 et rachetée par L'Oréal en 1955. Vichy inclut notamment les activités Dermablend, Dercos, Basic Homme, Capital Soleil… • La Roche-Posay, fondée par le professeur René Levayer en 1975) et rachetée par L'Oréal en 1989. La Roche-Posay inclut notamment les activités PHAS et BioMedic. En 2003, L'Oréal a acquis auprès de la famille Lesrel la source et les terrains de La Roche-Posay, son fournisseur habituel d’eau minérale pour ses produits. • Innéov Nutricosmetics, fondée par L’Oréal et Nestlé en 2002. • Sanoflore, fondée en 1986 et racheté par L’Oréal en 2006. • SkinCeuticals, fondée en 1994 et rachetée par L’Oréal en 2005. • Roger & Gallet, fondée en 1862 et rachetée par L'Oréal en 2008 (dans le cadre du rachat de YSL Beauté à PPR).

The Body Shop Société britannique de produits de beauté, The Body Shop a été acquise par L'Oréal en mars 2006[25]. The Body Shop est connue pour son engagement éthique et son soutien du commerce équitable[26] (65 % des produits contiennent des ingrédients issus de ce commerce[27]). Fin 2010, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 754,9 millions d’euros et possède 2 605 boutiques[28].

Dermatologie et autres activités Activités hors cosmétiques du Groupe, de la dermatologie à la finance en passant par la santé, la chimie fine… Ce secteur représente 3 % du chiffre d'affaires (consolidé) du groupe pour l'année 2010[3]. • Galderma (société créée par L’Oréal et Nestlé en 1981. Galderma a acquis la société Q-Med[29] en 2010) • Sanofi-Aventis (groupe issu notamment de la fusion de Synthelabo (société créée par L’Oréal en 1970) avec Sanofi puis Aventis) • Areca (studio de design créé en 1966) • Chimex (société de développement et production de substances chimiques et biotechnologiques créée en 1938) • Episkin (société d'ingénierie cutanée rachetée par L’Oréal en 1997) • Skinethic (société d'ingénierie cutanée rachetée par L’Oréal en 2006) •• Consortium général de publicité •• Société de développement artistique •• SCI Socinay • Regefi, Finval, Sofy, Sparlys, L’Oréal USA Federal Credit Union • Lehoux & Jacque et L & J Re

Anciennes activités Beauté, mode, audiovisuel… • Groupe Marie Claire (49 % du capital de 1993 à 2001) • Lanvin (parfums et mode) • Méthode Jeanne Piaubert • Parfums Naf Naf (licence acquise en 1991 et cédée en 2004) • Parfums Laura Ashley (licence acquise en 1996 et arrêtée en 2002) • Parfums Ted Lapidus • Parfums Jacques Fath • Parfums André Courrèges L'Oréal 222

• Parfums Boucheron (acquis en 2008 dans le cadre du rachat de YSL Beauté à PPR puis repris en 2011 par Inter Parfums[23]) • Parfums Oscar de la Renta (acquis en 2008 dans le cadre du rachat de YSL Beauté à PPR puis repris fin 2009 par la maison de couture éponyme) • Parfums Ermenegildo Zegna (acquis en 2008 dans le cadre du rachat de YSL Beauté à PPR puis arrêté par anticipation en 2011[24]) • Monsavon (première marque de produit grand public du Groupe) •• Phytosolba / Caster (sociétés cédées au Groupe Alès) •• Laboratoires Cernep (nutrition clinique) • Artcurial (galerie d'art) • Canal+ / Paravision / Cité-Films / Roissy Films •• Chiminter hymo et laboratoires d'anglas (division hygiène beauté) 1989

Sociétés, marques et produits

Dénominations

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2010). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article [30] )

• Les agents nord-américains de L’Oréal créés en 1953 et filialisés en 1994 se dénommaient auparavant COSMAIR, contraction de COSMetics for hAIR • La dénomination de l'activité pharmaceutique SYNTHELABO (aujourd'hui incluse à Sanofi-Aventis) est l'acronyme de son histoire, la SYNTHEse de plusieurs LABOratoires •• La marque REDKEN vient de la juxtaposition des trois premières lettres du nom de famille de ses créatrices, l'actrice Paula KENt et sa coiffeuse Jheri REDding •• L'origine de la marque KERASTASE est le mot grec Keratos, qui signifie cornée •• L'entité LaSCAD doit sa dénomination à ses activités : des Spécialités CApillaires et Dermatologiques •• La marque MAYBELLINE est l'acronyme de MAYBEL et vaseLINE (Maybel étant le prénom de la sœur de créateur de la marque (T.L. Williams) qui souhaitait grâce au maquillage l'aider à séduire l'homme dont elle était amoureuse) •• Le dénomination française MININURSE de la marque chinoise Xiaohushi vient de sa définition : petite infirmière • La marque Lancôme vient de Lancosme, château situé dans l'Indre • La marque Cacharel vient du nom d'un oiseau de Camargue •• La marque Mizani provient de la traduction en swahili du mot équilibre • La marque Roger & Gallet vient du nom de ses fondateurs: Armand ROGER et Charles GALLET • La marque Cadum vient du nom de l'huile de cade, utilisée dans les produits de la marque •• CHIMEX : CHimie IMport EXport •• CAP : Cosmétique Active Production •• ARECA : Atelier de Recherche Esthétique Commerciale Appliquée • SAIPO : Société Anonyme d'Importation Produits L’Oréal •• SOFAMO : SOciété de FAbrication MOnégasque •• SOPROCOS : SOciété de PROduction de COSmétiques •• SOPROREAL : SOciété de PROduction de l'OREAL •• SOPROGEM : SOciété de PROduction de GEMey •• SICOS : Société Industrielle de COSmétiques L'Oréal 223

•• FAPAGAU : FAbrication de PArfums à GAUchy •• FAPROGI : FAbrication et PROduction Garnier International •• CENTREX : CENTRe d'EXpédition •• REGEFI : banque de REalisations, de GEstion et de FInancements •• PROCASA : PROductos CApilares SA (Burgos, Espagne)

La politique de recherche et d’innovation[31] Les recherches de L’Oréal portent sur l'étude de la peau et du cheveu[32] ainsi que sur la conception et le développement de nouveaux produits dans tous les domaines de la cosmétique[33]. Le Groupe a installé ses différents laboratoires en France, aux États-Unis, au Japon, au Brésil[34] et en Chine[35]. Aujourd’hui on compte 19 centres de recherche dans 5 pôles régionaux, 16 centres d’évaluation, 50 départements des « affaires scientifiques et réglementaires » [36]. Chaque année plus de 3 000 nouvelles formules sont développées par les laboratoires.

La recherche sur la peau En avril 2011, L’Oréal a inauguré un nouveau centre de recherche dans la banlieue de Lyon. Il s’agit du premier centre mondial d'évaluation prédictive dédié à l'industrie cosmétique[37].

La recherche capillaire En mars 2012, L’Oréal a inauguré à Saint-Ouen en banlieue parisienne [38], un nouveau centre de recherche capillaire accueillant près de 500 personnes[39]. Il regroupe le Centre d’Evaluation Cheveux du Monde et des laboratoires de recherche et innovation pour concevoir de nouvelles formules. Laurent Attal est le vice-président directeur général de la recherche et de l'innovation de L’Oréal [40].

Publicité Le slogan « Parce que je le vaux bien » est attaché à l'image de la marque depuis les années 1970 et couvre la totalité des produits de la marque. La publicité télévisée a compté plusieurs égéries célèbres. Article détaillé : Parce que je le vaux bien.

Controverses Le fondateur de L’Oréal, Eugène Schueller aurait été, selon certains auteurs, l'un des financiers de La Cagoule, une organisation d'extrême-droite française des années 1930. Selon Thierry Meyssan, Schueller aurait abrité des réunions de la Cagoule dans son bureau[41]. Schueller devient ensuite un des dirigeants du Mouvement social révolutionnaire. Schueller embauche en 1949 Jacques Corrèze pour développer les affaires de L'Oréal en Espagne. Corrèze, ancien dirigeant de la Cagoule, condamné en 1948 à dix ans de réclusion pour intelligence avec l'ennemi, sort de prison en 1949 pour être embauché par L’Oréal. Il est réhabilité en 1966[42]. Le 6 juillet 2007, Garnier, une filiale de L’Oréal est condamnée par la justice française pour « discrimination raciale à l'embauche »[43]. Le groupe L’Oréal s'est pourvu en cassation contre ce jugement. D'autre part, une controverse s'est élevée parce que le directeur-général de L'Oréal avait indiqué que : « un candidat qui a un prénom d’origine étrangère avait plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche[44].» Depuis juin 2000, l'association britannique animaliste Naturewatch organise une campagne de boycott contre L’Oréal pour dénoncer ses expérimentations sur les animaux[45]. En décembre 2008, le comité BDS appelle au boycott de L'Oréal pour ses « relations d'affaires avec Israël »[46]. La polémique des années 2000 sur les stock-options a conduit L'Oréal, dans un souci de consensus, à renoncer à ce type de rémunération à partir de l'année 2012. L'Oréal 224

Organisation

Direction Depuis sa création, le groupe a eu pour dirigeants : Eugène Schueller (du 30 juillet 1909 jusqu'au 23 août 1957), François Dalle (jusqu'en novembre 1984), Charles Zviak (jusqu'en septembre 1988), Lindsay Owen-Jones (jusqu’au 17 mars 2011) et Jean-Paul Agon, Directeur général depuis avril 2006, Président-directeur général depuis le 18 mars 2011[47].

Comité exécutif Au 1er octobre 2011[48] • Jean-Paul Agon : Président directeur général (salaire 2010 : 3 835 000 €)[49] • Laurent Attal : Vice-président directeur général recherche et innovation • Jean-Philippe Blanpain : Directeur général opérations • Nicolas Hiéronimus : Directeur général produits de luxe • Jean-Jacques Lebel : Vice-président directeur général produits grand public • Brigitte Liberman : Directrice générale cosmétique active • Marc Menesguen : Directeur général marketing stratégique • Christian Mulliez : Vice-président directeur général administration et finances • Alexandre Popoff : Directeur général zone Amérique latine • Sara Ravella : Directrice générale communication, développement durable et affaires publiques • Frédéric Rozé : Directeur général zone Amérique du Nord • Geoff Skingsley :Directeur général zone Afrique, Moyen-Orient • An Verhulst-Santos : Directrice général produits professionnels • Jérôme Tixierl : Directeur général des relations humaines, conseiller du président • Jochen Zaumseil : Directeur général zone Asie Pacifique[50]

Conseil d'administration Au 17 avril 2012[51] • Jean-Paul Agon (président-directeur général) • Sir Lindsay Owen-Jones (président d'honneur) • Jean-Pierre Meyers (vice-président du conseil d'administration) • Peter Brabeck-Letmathe (vice-Président du conseil d'administration) • Françoise Bettencourt Meyers (administrateur) • Paul Bulcke (administrateur) • Charles-Henri Filippi (administrateur) • Xavier Fontanet (administrateur) • Bernard Kasriel (administrateur) • Christiane Kuehne (administrateur) • Marc Ladreit de Lacharrière (administrateur) • Jean-Victor Meyers (administrateur) • Annette Roux (administrateur) • Louis Schweitzer (administrateur) L'Oréal 225

Données financières

Données Financières en millions d'euros[52],[3],[2]

Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Ventes 13 740 14 288 14 029 14 534 14 533 15 790 17 063 17 542 17 473 19 496

Résultat net - part du groupe 1 229 1 456 1 653 1 656 1 972 2 061 2 656 1 948 1 792 2 240

Dette nette 360 -400 147 2 217 3 329 2 373 3 700 1 958 41

Effectifs 49 150 50 491 50 500 52 081 52 403 60 851 63 358 67 662 64 643 66 619

Les chiffres depuis 2005 sont basés sur la norme IFRS. L'Oréal répond aux exigences du standard financier MSI 20000 Le dividende versé par action était de 1,80 € pour 2010[53].

Informations boursières • Actions cotées à la Bourse de Paris depuis le 8 octobre 1963 • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000120321 •• Répartition du capital au 31 décembre 2010 : • Famille Bettencourt : 30,9 % • Nestlé : 29,7 % •• Investisseurs institutionnels non résidents : 21,8 % •• Investisseurs institutionnels résidents : 9,3 % •• Actionnaires individuels : 5,7 % •• Autodétenues : 1,9 % •• Salariés : 0,7 % (dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise) •• Répartition du capital au 31 décembre 2009 : • Liliane Bettencourt : 31 % • Nestlé : 29,8 % •• Investisseurs institutionnels internationaux : 21,3 % •• Investisseurs institutionnels français : 9,4 % •• Actionnaires individuels : 5,4 % •• Autocontrôle : 2,4 % •• Salariés : 0,7 % (dans le cadre du plan épargne entreprise) • Actionnariat au 31 décembre 2008 : • Liliane Bettencourt et sa famille : 30,8 % du capital • Nestlé : 29,6 % •• Investisseurs institutionnels •• internationaux : 20,6 % •• français : 10 % •• Actionnaires individuels : 5,3 % •• Autocontrôle : 3,2 % •• Salariés : 0,6 % •• Répartition du capital au 31 décembre 2006 : • Liliane Bettencourt : 29 % L'Oréal 226

• Nestlé : 27,9 % •• Autocontrôle : 5,3 % •• Flottant : 37,8 %

Notes et références

[1] Statuts de l'entreprise (http:/ / www. loreal-finance. com/ _docs/ fichiers_contenu/ 0000000346/ Statuts_LOreal_FR_10_fevrier_2011. pdf), L'Oréal Finance, 10 février 2011

[2] L'Oréal : données financières (http:/ / bourse. capital. fr/ descriptif-loreal-195714), Capital

[3] Rapport annuel 2010, tome 1 (http:/ / www. loreal-finance. com/ _docs/ fr/ rapport-annuel-2010/ LOREAL-RA-2010-tome1. pdf), L'Oréal Finance

[4] http:/ / www. loreal. fr

[5] http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ communique/ resultats-annuels-2011-796. htm

[6] « L’Oréal (1908) (http:/ / 60ans. inpi. fr/ loreal-1908/ ) » INPI, 28 juillet 2011 ’ ’ [7] L autre affaire L Oréal (http:/ / www. europe1. fr/ MediaCenter/ Emissions/ Cafe-decouvertes/ Sons/ L-autre-affaire-l-Oreal-256225/ ), Europe 1, 23 août 2010 [8] Delluc B. et G., 2005, Jean Filliol, du Périgord à la Cagoule, « de la Milice à Oradour », Pilote 24 éd.

[9] L'Oréal, l'arme de la mémoire par Eric Conan (http:/ / www. lexpress. fr/ informations/ l-oreal-l-arme-de-la-memoire_602829. html), L'Express, 16 février 1995

[10] L'Oréal : acquisition de Peel's Salon Services (http:/ / www. boursier. com/ actions/ actualites/ news/

l-oreal-acquisition-de-peel-s-salon-services-412508. html), Boursier, 13 décembre 2010

[11] L'Oréal acquiert l'américain C.B Sullivan (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ industrie/

agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/ 20100602trib000515447/ l-oreal-acquiert-l-americain-c. b-sullivan. html), La Tribune (France), 2 juin 2010

[12] L'Oréal USA acquiert Maly's Midwest et Marshall Salon Services et complète ainsi sa couverture des salons de coiffure américains (http:/ /

www. loreal-finance. com/ fr/ communique/

loreal-usa-acquiert-malys-midwest-marshall-salon-services-complete-ainsi-sa-couverture-des-salons-coiffure-americains-682. htm), L'Oréal Finance, 5 janvier 2010 [13] L'Oréal USA signe un accord en vue d'acquérir Emiliani Enterprises et complète ainsi sa couverture des salons de coiffure américains

(http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ communique/

loreal-usa-signe-un-accord-en-vue-dacquerir-emiliani-enterprises-complete-ainsi-sa-couverture-des-salons-coiffure-americains-854. htm), L'Oréal Finance, 24 octobre 2012

[14] L'Oréal acquiert la marque de maquillage Vogue en Colombie (http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ communique/

loreal-acquiert-la-marque-maquillage-vogue-en-colombie-855. htm), L'Oréal Finance, 31 octobre 2012

[15] Le Club des Créateurs de Beauté en ligne (http:/ / www. ccb-paris. com)

[16] Delphine Viguier, directrice générale de Lascad : l'innovation cosmétique au féminin (http:/ / www. usinenouvelle. com/ article/

delphine-viguier-directrice-generale-de-lascad-l-innovation-cosmetique-au-feminin. N124388), L'Usine Nouvelle, 14 janvier 2010

[17] LaSCAD sur www.societe.com (http:/ / www. societe. com/ societe/ lascad-319472775. html) ’ ’ [18] L Oréal USA signe un accord en vue d acquérir Essie Cosmetics (http:/ / www. loreal. fr/ _fr/ _fr/ newsMedia/ communique. aspx?NewsID=116ba505-55ca-4842-b5cb-77a009aee15a), L'Oréal Finance, 21 avril 2010

[19] Vente de Cadum par Milestone à L'Oréal (http:/ / www. milestone-capital. com/ en/ milestoneNews/

4f9a6523-0dec-4ced-ba1d-587f542d3e30/ )

[20] L'Oréal : accord de partenariat avec Maison Martin Margiela (http:/ / www. daily-bourse. fr/

l-oreal-accord-de-partenariat-avec-maison-martin-Feed-AOF20080317969481. php), Daily Bourse, 17 mars 2008 [21] L’Oréal USA signe un accord en vue d’acquérir Pacific Bioscience Laboratories, créateur de Clarisonic et leader du marché des

technologies soniques appliquées aux soins de la peau (http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ communique/ loreal-usa-signe-un-accord-en-vue-dacquerir-pacific-bioscience-laboratories-createur-clarisonic-leader-du-marche-des-technologies-soniques-appliquees-aux-soins-la-peau-787. htm), L'Oréal Finance, 10 novembre 2011

[22] L'Oréal s'offre l'américain Urban Decay (http:/ / www. boursier. com/ actualites/ economie/ l-oreal-s-offre-l-americain-urban-decay-17598. html). Boursier.com, 26 novembre 2012.

[23] Les parfums Boucheron passent chez Interparfums (http:/ / www. abc-luxe. com/

90_10767_les-parfums-boucheron-passent-chez-interparfums. html), ABC Luxe, 22 décembre 2010

[24] YSL Beauté et Ermenegildo Zegna anticipent la fin de leur contrat de licence parfums (http:/ / www. loreal. fr/ _fr/ _fr/ newsMedia/

communique. aspx?NewsID=f3fdf547-26e0-4662-ba05-42f20a8a613d), L'Oréal Finance, 1er avril 2011

[25] L'Oréal se renforce dans la distribution avec Body Shop (http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ entreprise/

l-oreal-se-renforce-dans-la-distribution-avec-body-shop_113961. html), L'Expansion, 17 mars 2006

[26] Anita Roddick, fondatrice de The Body Shop et pionnière du commerce équitable (http:/ / www. lesechosdelafranchise. com/

franchise-les-echos/ portrait-anita-roddick-fondatrice-de-the-body-shop-et-pionniere-du-commerce-equitable-13448. php), Les Échos, 10 août L'Oréal 227

2010

[27] The Body Shop soutient le Commerce Équitable. (http:/ / www. thebodyshop. fr/ services/ pdfs/ commerce_quitable_FR. pdf), Thebodyshop.fr

[28] Résultats annuels 2010 (http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ communique/ resultats-annuels-2010-748. htm), L'Oréal Finance, 10 février 2011

[29] Galderma, le groupe spécialisé en dermatologie rachète le groupe suédois Q-Med (http:/ / www. pharmactua. com/ 2010/

galderma-le-groupe-specialise-en-dermatologie-rachete-le-groupe-suedois-q-med-pour-1-milliard-de-dollars/ ), www.pharmactua.com, 20 décembre 2010

[30] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=L%27Or%C3%A9al& action=edit ’ [41] Histoire secrète de L Oréal (http:/ / www. voltairenet. org/ article12751. html), Thierry Meyssan, voltairenet.org, 3 mars 2004.

[42] Le parcours d'un cagoulard (http:/ / www. humanite. fr/ 1991-06-28_Articles_-LE-PARCOURS-D-UN-CAGOULARD), Bernard Duraud, L'Humanité, 28 juin 1991

[43] Garnier, condamné pour discrimination raciale (http:/ / www. liberation. fr/ actualite/ economie_terre/ economie/ 265595. FR. php), Stéphanie Platat et AFP, Libération, 6 juillet 2007

[44] Racisme anti-Blancs : l’AGRIF déboutée (http:/ / fr. novopress. info/ ?p=11900)

[45] L'Oréal Boycott (http:/ / www. naturewatch. org/ Campaigns/ L'OréalBoycott/ Index. asp) ’ ’ [46] L Oréal : un maquillage pour l Apartheid (http:/ / www. silviacattori. net/ article659. html), Silvia Cattori, 23 décembre 2008

[48] "Comité de direction (http:/ / www. loreal. fr/ _fr/ _fr/ html/ groupe/ organisation/ comite-de-direction. aspx?), L'Oréal € [49] Salaires des patrons : 3e, Jean-Paul Agon, L'Oréal : 3,8 millions en 2010 (http:/ / www. journaldunet. com/ economie/ magazine/

salaires-patrons/ jean-paul-agon. shtml), Le Journal du Net

[51] "Conseil d’administration (http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ conseil-administration), L'Oréal Finance, 17 avril 2012

[52] Fiche L'Oréal sur OpesC (http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=LOR)

[53] Résultats annuels 2010 (http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ actualites/ chiffre-daffaires-resultats-2010-751. htm), L'Oréal Finance, 10 février 2011

Bibliographie

Ouvrages

• Jacques Marseille, L'Oréal, 1909-2009, Perrin, 2009, (ISBN 978-2-262-02953-1) • 100 000 ans de beauté, Éditions Gallimard, avec le soutien et la participation de la Fondation d’Entreprise L’Oréal, 2009, (ISBN 978-2-070-12531-9) • Michel Bar-Zohar, Une Histoire sans fard. L'Oréal des années sombres au boycott arabe, Fayard, 1996 (ISBN 2213595089)

Presse • Thiébault Dromard, « L'Oréal met tous ses soins à doubler sa clientèle », Challenges, no 283, 12 janvier 2012,

p. 46 à 48 (ISSN 0751-4417 (http:/ / worldcat. org/ issn/ 0751-4417& lang=fr))

Article connexe • Prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science

Liens externes

• (fr) Site officiel L’Oréal (http:/ / www. loreal. fr/ _fr/ _fr/ index. aspx)

• (fr) L'Oréal Finance (http:/ / www. loreal-finance. com/ fr/ ), site officiel dédié aux actualités financières du groupe

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LVMH

Logotype de LVMH

Création

Création 1971

Données clés

Forme juridique société anonyme à conseil d'administration

Slogan « La Passion créative »

Siège social 22, avenue Montaigne, Paris (France)

Direction Bernard Arnault, Pierre Godé, Antonio Belloni

Actionnaires Groupe Arnault, via Holding Christian Dior : 46,5 % Institutionnels étrangers : 27,2 % Institutionnels français : 15,9 % Personnes physiques : 4,9 % Autocontrôle : 1,9 % Famille Bulgari : 3,6 % (Enquête Euroclear France Décembre 2011)

Activité Luxe, Culturel, Média

Produits vins, spiritueux, mode, maroquinerie, parfums, cosmétiques, montres, joaillerie, distribution sélective, médias

Société mère Christian Dior S.A. (Groupe Arnault)

Effectif [1] 83 500 (2010)

Site web [2] lvmh.fr

Données financières

Capitalisation [] 64,40 G€ (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires 28,1 milliards € en 2012 +19%

Résultat net [3] 3,1 Milliards € en 2011 3,424 Milliards € en 2012 +12%

LVMH (initialement pour Louis Vuitton Moët Hennessy) (Euronext : MC [4], OTCBB : LVMUY [5]) est un groupe français d'entreprises, chef de file mondial de l'industrie du luxe en termes de chiffre d'affaires[6], issu du rapprochement en 1987 de Moët Hennessy et de Louis Vuitton et dirigé par Bernard Arnault. Moët Hennessy est une LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton 229

entreprise formée en 1971 de la fusion entre le producteur de Moët et Chandon et Hennessy, le fabricant de . La firme est numéro un mondial du luxe grâce à son portefeuille de plus de soixante marques de prestige dont certaines sont plusieurs fois centenaires, comme Château d'Yquem (1593), Moët & Chandon (1743), Hennessy (1765), Guerlain (1828), Louis Vuitton (1854), Krug (1843), Glenmorangie (1843).

Présentation générale

Détenu à 47,4 %[7] par le Groupe Arnault au travers de sa holding Christian Dior SA, et donc par Bernard Arnault, LVMH emploie en 2008 près de 83 500 personnes et possède 2 545 magasins[8] dans le monde. LVMH a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 20,3 milliards d'euros pour un résultat opérationnel de 3,161 milliards d'euros et un résultat net de 1,973 milliard d'euros.

Le groupe s'est fortement développé par la croissance de ses marques Louis Vuitton, Moët & Chandon, Ruinart, Veuve Clicquot, Hennessy, Guerlain, Parfums Christian Dior, Givenchy, Kenzo, Céline ou Berluti. Il a notamment acquis en 1999 la marque horlogère suisse TAG Heuer, en 2004 la marque de whisky écossais Glenmorangie et en 2008 la firme horlogère Hublot.

Métiers Siège américain à New York conçu par Christian Le groupe est organisé autour de cinq pôles d'activités : vins et de Portzamparc. spiritueux, mode et maroquinerie, parfums et cosmétiques, montres et joaillerie, distribution sélective[9].

Vins et spiritueux Ce pôle regroupe des marques d'alcools comme Hennessy dans le cognac, la Belvedere, les whiskys Glenmorangie, Ardbeg, le rhum 10cane et les alcools blancs chinois Wenjun. Il est très présent dans le vin de Champagne avec Moët & Chandon, Dom Pérignon, Mercier, Veuve Clicquot-Ponsardin, Krug ou la Maison Ruinart. Il a vendu en revanche la Maison Pommery et la Maison Montaudon (mais pas les vignobles qui servaient à sa production). La production viticole couvre aussi d'autres vignobles avec le Château Cheval Blanc à Saint-Émilion, le Château d'Yquem, le domaine Chandon présent en Californie, en Argentine, au Brésil et en Australie, la marque Cloudy Bay en Nouvelle-Zélande, Cape Mentelle en Australie, Bodegas Chandon, Terrazas de los Andes et Cheval des Andes en Argentine, Newton en Californie et Numanthia en Espagne.

Mode et maroquinerie Dans le secteur de la mode, le groupe LVMH possède les marques Louis Vuitton, Loewe, Fendi, DKNY, Berluti racheté en 2011, Givenchy, Marc Jacobs, Kenzo, Emilio Pucci, Thomas Pink, Céline, StefanoBi, Donna Karan, Nowness[10], ou encore le tailleur parisien de la rue de Sèvres Arnys racheté en 2012 afin de l'associer à Berluti[11]. Louis Vuitton, avec 7 milliards d'euros pour 2012, représente les trois-quarts du chiffre d'affaires de la division « Mode et maroquinerie »[12] et la moitié des profits du groupe LVMH[13]. LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton 230

Parfums et cosmétiques LVMH possède les parfums Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy, Guerlain, Kenzo Parfums, Acqua di Parma, Perfumes Loewe, Fresh, Benefit Cosmetics, Make Up for Ever, Emilio Pucci Parfums, Fendi Perfumes et Nude. En 2010, LVMH souhaite vendre La Brosse et Dupont[14]. Les marques Bliss, Hard Candy, Urban Decay, acquises au début des années 2000, ont été revendues depuis.

Montres et joaillerie Le groupe est présent dans l'horlogerie et la joaillerie avec les marques TAG Heuer, marque la plus rentable du pôle « Montres et joaillerie »[], Chaumet, Zenith, Fred, Dior Montres, Hublot, De Beers, ou Bvlgari rachetée en février 2011 pour 4 milliards d'euros[15]. La marque Omas a été revendue en 2007.

Distribution sélective Sephora, La Samaritaine, Le Bon Marché, Duty Free Shoppers-DFS, La Grande Epicerie, Franck et Fils, Miami Cruiseline Services appartiennent au pôle Distribution.

Autres activités • Le groupe est également présent dans les médias avec le Groupe Les Échos (Les Échos, Investir Magazine, Radio Classique, Connaissance des Arts…). • Le groupe est actif dans le domaine des loisirs avec le Jardin d'Acclimatation à Paris (16e), dans le Bois de Boulogne. • Royal Van Lent fabrique des super-yachts de luxe sous la marque Feadship.

Polémiques En mai 2009, une polémique éclate lorsqu’il apparaît que le groupe LVMH fait partie des 30 principaux bénéficiaires de la PAC[16]. En 2010, Antonio Belloni, directeur général adjoint de LVMH, revend la totalité de ses stock-options[17]. Il réalise une plus-value de 18 millions d’euros dans la journée. Pas de délit d’initié mais selon l’Autorité des Marchés Financiers un « profit d’initié » qui l’amène à réviser son « code de bonne conduite ». En octobre 2010, LVMH entre, de manière non sollicitée, au capital d’Hermès. Une vive polémique s’en suit. Article détaillé : Hermès International.

Direction de l'entreprise

Conseil d'administration En avril 2010, le conseil d'administration de LVMH était composé de[18] : • Bernard Arnault, président-directeur général • Antoine Bernheim, vice-président • Pierre Godé, vice-président • Antonio Belloni, directeur général délégué • Antoine Arnault, fils de Bernard Arnault • Delphine Arnault, fille de Bernard Arnault • Jean Arnault, père de Bernard Arnault, décédé le 21 janvier 2010[19] LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton 231

•• Nicolas Bazire •• Nicholas Clive Worms •• Charles de Croisset •• Diego della Valle •• Albert Frère •• Gilles Hennessy •• Patrick Houël •• Lord Powell of Bayswater •• Felix Rohatyn •• Yves-Thibault de Silguy •• Hubert Védrine •• Bernadette Chirac (* Censeur : Kilian Hennessy) décédé Marie-Josée Kravis, Paolo Bulgari et Francesco Trapani rejoignent le conseil d'administration en 2011[20].

Comité exécutif • Bernard Arnault, président-directeur général (rémunération 2009 : 9 150 456 €) • Antonio Belloni, directeur général délégué (rémunération 2009 : 7 122 948 €)[21] •• Pierre Godé, vice-président • Nicolas Bazire, Développement & Acquisitions •• Ed Brennan, Travel Retail • Yves Carcelle, Mode & Maroquinerie, jusqu'en 2012[22], remplacé par Jordi Constans[23] •• Chantal Gaemperle, Ressources Humaines •• Jean-Jacques Guiony, Finances • Christophe Navarre, Vins & Spiritueux •• Patrick Ouart, conseiller du président • Philippe Pascal, Montres & Joaillerie, jusqu'en 2011, remplacé par Francesco Trapani venant de chez Bulgari[20] •• Daniel Piette, Fonds d'investissement •• Pierre-Yves Roussel, Mode • Mark Weber, Donna Karan, LVMH Inc. Le groupe LVMH compte aussi parmi ses collaborateurs Tony Blair (conseiller), Renaud Dutreil (président de la filiale américaine LVMH Inc.) et Marc-Antoine Jamet (directeur immobilier)[24].

Actionnaires

[25]

• Groupe Arnault: 47,4 % •• Institutionnels étrangers: 26,8 % (dont États-Unis 9,6 %, Royaume-Uni 5,4 %, Allemagne 2,4 %, Suisse 1,6 %) •• Institutionnels français: 17,4 % •• Personnes physiques: 5,1 % •• Autocontrôle: 3,3 % Le 15 mars 2012, le fonds Qatar Holding acquiert 1,03 %[26] LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton 232

Données financières Cette section doit être recyclée. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion.

Données financières en millions d'euros

Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Chiffre d'affaires 12 693 11 962 12 623 13 962 15 306 16 481 17 193 17 053

Résultat d'exploitation NC 2 182 2 420 2 894 NC NC NC NC

Résultat net part du groupe 556 723 1 194 1 440 1 879 2 025 2 026 1 755

Capitaux propres part de groupe 7 070 7 034 7 782 9 459 10 603 11 590 12 804 13 796

Dettes financières à long terme 5 800 4 207 4 188 3 747 3 235 2 477 3 738 4 077

Données boursières •• Actions cotées à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000121014, Codes Bloomberg MC P et Reuters LVMH.PA •• Valeur nominale = euro

Données boursières au premier janvier

Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Nombre d'actions cotées en millions 489,94 489,94 489,94 489,94 489,94 NC 490,41

Capitalisation boursière en millions d'euros 27 850 27 975 36 770 39 170 40 508 23 404 38 419

Notes et références

[2] http:/ / www. lvmh. fr/

[3] « LVMH signe "un nouveau grand millésime" en 2011, avec plusieurs records (http:/ / www. fashion-dailynews. com/ telex/

lvmh-signe-un-nouveau-grand-millesime-en-2011-avec-plusieurs-records. html) » Fashion Daily News, Éditions Larivière, 2 février 2012

[4] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ MC?type=Stock

[5] http:/ / www. otcmarkets. com/ stock/ LVMUY

[6] LVMH - Moet Hennessy Louis Vuitton Vêtements et accessoires de marque (http:/ / www. dicodunet. com/ annuaire/ def-973-lvmh. htm) [7][7]Enquête Euroclear France Décembre 2009 [8][8]Rapport annuel LVMH 2009 [9][9]Rapport annuel du groupe

[10] Liste des marques « Mode & maroquinerie » (http:/ / www. lvmh. fr/ groupe/ pg_societe. asp?str_table_1=societe& secteur=1& rub=3& srub=2) sur le site officiel de LVMH

[14] http:/ / www. capital. fr/ bourse/ actualites/ lvmh-souhaite-vendre-la-brosse-et-dupont-503355

[15] http:/ / www. wat. tv/ video/ bulgari-rachete-par-lvmh-3h603_2i0u7_. html

[16] http:/ / www. letelegramme. com/ ig/ generales/ france-monde/ europe/ agriculture-les-surprises-de-la-pac-01-05-2009-359692. php

[17] http:/ / www. radiobfm. com/ edito/ home/ 86759/ nouvelle-polemique-autour-des-stock-options-des-dirigeants/

[19] http:/ / www. lefigaro. fr/ flash-actu/ 2010/ 01/ 22/ 01011-20100122FILWWW00413-deces-de-jean-arnault. php

[20] « LVMH : une année "formidable" pour Bernard Arnault (http:/ / www. challenges. fr/ entreprise/ 20110331. CHA4336/

lvmh-une-annee-formidable-pour-bernard-arnault. html) » Challenges, 31 mars 2011

[21] http:/ / www. edubourse. com/ remuneration/ lvmh. php

[22] Thiébault Dromard, « Deux barons de LVMH quittent le groupe en quelques mois (http:/ / www. challenges. fr/ entreprise/ 20120110.

CHA8967/ deux-barons-de-lvmh-quittent-le-groupe-en-quelques-mois. html) » Challenges, 10 janvier 2012

[23] « LVMH : M. Jordi Constans arrive chez Louis Vuitton. (http:/ / www. boursorama. com/ actualites/ lvmh-m-jordi-constans-arrive-chez-louis-vuitton-e14efb69ff7e659b3f578c48307cfffd) » Boursorama, 14 septembre 2011 LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton 233

[24][24]Le Monde Diplomatique, juin 2010, p.26

[25] http:/ / www. lvmh. fr/ comfi/ pg_capital. asp?rub=9& srub=3

Michelin

Pour les articles homonymes, voir Michelin (homonymie). Michelin Logotype de Michelin

Création

Création 1889

Fondateurs André et Édouard Michelin

Données clés

Forme juridique Société en commandite par actions

Action [1] Euronext : ML

Slogan Une meilleure façon d'avancer

Siège social Clermont-Ferrand (France)

Direction Jean-Dominique Senard

Actionnaires Investisseurs institutionnels non-résidents : 53 % Investisseurs institutionnels français : 31 % Actionnaires Individuels : 14 % Plan d'épargne d'entreprise : 2 % [2] (28 septembre 2012)

Activité Conception et fabrication de pneumatiques

Produits Pneumatiques pour tous les types de véhicules et d'aéronefs

Société mère Compagnie générale des établissements Michelin

Effectif [3] 105 000 employés (28 septembre 2012)

Site web [4] www.michelin.com

Données financières

Capitalisation [5] 11,70 G€ (14 septembre 2012)

Dette 1 814 M€ (2011)

Chiffre d’affaires 21,5 G€ (2012)

Résultat net 1,5 G€ (2012) + 7,4 % par rapport à 2011

Michelin est un fabricant français de pneumatiques dont le siège social est à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), en France. C'est une entreprise multinationale cotée au CAC 40[6],[7], qui avec 20 % du marché, est un leader mondial du pneumatique[8]. Ses ventes nettes se sont élevées à 16,867 G€ en 2007[9], ce qui la place à la deuxième place Michelin 234

derrière Bridgestone (29,7 G$ en 2007), et devant Goodyear. Implantée industriellement dans 18 pays et une présence commerciale dans plus de 170 pays, elle emploie 115 000 personnes, dont 31 000 en France. La société mère, la Compagnie générale des établissements Michelin[10], est une SCA. La Compagnie financière Michelin (CFM), une société holding, opère comme financeur des activités industrielles de Michelin, c'est un élément important dans l'organisation du groupe puisqu'elle détient directement ou indirectement toutes les sociétés industrielles, commerciales et de recherche situées hors de France et 60 % du capital de la Manufacture française des pneumatiques Michelin[11]. Elle est domiciliée à Granges-Paccot dans le canton de Fribourg en Suisse. Parmi ses nombreuses inventions, il y a le pneu démontable, le pneu ferroviaire (« pneurail »), la carcasse radiale qui équipe tous les pneus contemporains, le pneu permettant le roulage a plat et le pneu dit « vert » qui réduit la consommation de carburant par moindre résistance à l'avancement des véhicules. Michelin publie aussi une série populaire de cartes routières Michelin et le fameux guide Michelin, qui mentionne des restaurants gastronomiques et se vend dans le monde entier, ainsi que le guide touristique Le Guide Vert. En 2009, la manufacture fête la 100e édition de son guide[12].

Activités

En 2005, le groupe est présent sur les marchés (essentiellement en pneu radial) :

Pneumatiques et autres activités

L'activité (répartie selon le chiffre d'affaires) est de : •• Vente et distribution de pneumatiques (84,5 %) dont : •• Pneus de voitures de tourisme, de sport et Pays dans lesquels Michelin possède des sites de production camionnettes (61,6 %). •• Pneus poids-lourds (38,4 %). • Autres pneumatiques et l'activité de ViaMichelin : guide gastronomique,cartes géographiques,...(15,5 %) •• Pneus pour deux roues (vélos, mobylettes, scooters, motos). • Pneus pour matériels de génie civil, engins agricoles, avions, engins spatiaux. • Réédition de pneus neufs pour voitures de collection[13]. Distribution de pneumatiques : Euromaster en Europe et TCI aux États-Unis. Record : le pneumatique le plus gros du monde est le Michelin 59/80R63. Il équipe les tombereaux géants Caterpillar 797B d'excavation minière en Australie. Pesant cinq tonnes et mesurant quatre mètres de diamètre pour 1,48 m de largeur, son coût est de 30 000 euros l'unité. Ils sont gonflés à 6,5 bars de pression. BFGoodrich, filiale de Michelin, est présent sur les marchés de seconde monte, et même de première monte pour les SUV et autres 4×4. Les pneus sont classés dans les produits de seconde ligne, c'est-à-dire juste en dessous des produits des six grandes marques en termes de prix. BFGoodrich est par ailleurs troisième du marché du pneu aux États-Unis et quatrième du marché du pneu 4×4 en Europe, le pneu 4×4 étant considéré comme la spécialité de cette marque. À fin 2011, le groupe dispose de 69 sites de production dans 18 pays du monde. En 2011, Michelin a produit 184 millions de pneus et édité 10 millions de cartes et guides. La répartition géographique du chiffre d'affaires est la suivante : Europe (42,6 %), Amérique du Nord (33,5 %) et autres (23,9 %). Michelin 235

Activités abandonnées

Au milieu du XIXe siècle, apparaît la maîtrise du caoutchouc, notamment par la vulcanisation. Au cours des années 1930, dans le domaine ferroviaire, Michelin a produit des autorails sur pneumatiques, connus sous le nom de micheline. Depuis ce terme a été repris pour la plupart des autorails qui circulent en France. Au bord des routes françaises, on trouve encore les panneaux Michelin

en lave émaillée sur un support en béton armé, produits entre 1910 et Plaque Michelin dans les Deux-Sèvres (France) 1971[14].

Plaque Michelin au bord de la D904 en Aveyron (France) indiquant aux touristes la direction à prendre à pied pour aller voir le tindoul (= trou) de la Vayssière sur le causse Michelin 236

Histoire

En 1889, les frères Michelin (André et Édouard) fondent Michelin et Cie, près de la place des Carmes, à Clermont-Ferrand, sur un terrain de 12 hectares. Cinquante deux personnes travaillent dans l'entreprise. Depuis, le siège social est toujours installé sur le même emplacement. En 1891, après avoir aidé un cycliste anglais, venu à l'usine, dont le pneu (mis au point par un certain Dunlop) avait crevé[15], les frères Michelin mettent au point le pneu démontable pour bicyclette. Le brevet est déposé le 18 juin. Charles Terront gagne la course cycliste Paris-Brest sur un vélo équipé de pneus Michelin l'année suivante. En 1892, les pneus Michelin sont pour la première fois distribués à l'étranger, en l'occurrence par l'accessoiriste Boyriven, et rencontrent un succès commercial[16]. En 1895, les frères Michelin améliorent la résilience en température de Poster de 1898 leur gomme par l'adjonction d'un caoutchouc naturel à base d'helix pomatia. Le pneu obtenu peut être qualifié de premier pneumatique pluie non synthétique[17]. En 1898, création du bonhomme Michelin par le dessinateur O’Galop. Le personnage est surmonté par la maxime « Nunc est bibendum » (C'est maintenant qu'il faut boire), transformé par l'auteur en slogan publicitaire : « Le pneu Michelin boit l'obstacle ». En 1899, l'automobile électrique la Jamais Contente, équipée de pneus Michelin, dépasse 100 km/h.

En 1900, le premier guide rouge présentant les restaurants conseillés. En 1901, la première affiche avec le personnage Bibendum, ressemblant peu à sa version actuelle. Le personnage sera rendu plus expressif au fil du temps. En 1907, Ouverture d'une nouvelle usine à Clermont-Ferrand nommée Cataroux. Michelin installe sa première usine hors de France à Turin[18]. En 1908, Michelin produit le premier pneu jumelé pour poids lourds. Le 6 mars 1908, création du prix spécial Michelin et des coupes Michelin d’aviation. En 1910, BIBENDUM - Revue Mensuelle N°1, le 15 avril 1910, signée Bibendum (Curnonsky ?). Et début de l'intervention de Michelin dans la signalisation routière : apparition des plaques « Merci » à deux faces sur lesquelles étaient indiqués le nom des localités, la désignation

Reclame de 1940 et le numéro des routes, et des inscriptions de sécurité telles que « Veuillez ralentir » placées à l’entrée de l’agglomération et un « Merci » à la sortie. Michelin 237

Le 22 août 1911, André et Édouard Michelin créent les prix de l’aéro-cible Michelin[19]. En 1916, la première piste cimentée pour l'aviation est construite à Clermont-Ferrand ; elle permet le décollage par tous les temps des avions Breguet-Michelin produits pour la guerre dans les usines Michelin. La production sera de 57 avions en 1915, 141 en 1916, 264 en 1917 et 1422 en 1918. Les 100 premiers exemplaires produits furent offerts et les suivants vendus à prix coûtant.

En 1918, premier prototype de borne d'angle (borne Michelin), élément Morceau de la piste de 1916, exposé devant de signalisation routière à quatre faces. l'Aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne. En 1926, publication du guide régional touristique (futur « guide vert ») sur la Bretagne. C'est une période de très forte croissance pour tout le secteur automobile, qui bénéficie de l'engouement pour la voiture des "années folles": Michelin emploie 10 000 personnes à Clermont-Ferrand dès 1927. En 1928, la borne d'angle Michelin prend sa forme définitive. En 1929, mise au point de la micheline, autorail léger dont les roues sont équipées de pneus spéciaux inventés par André Michelin. En 1931, l'emploi des appareils de signalisation routière Michelin est officiellement approuvé. Il s'agit des bornes Michelin, mais aussi des « murs », « plaques » et « poteaux », réalisés en lave émaillée sur béton armé. En 1933, Pierre Michelin (1903-1937) est nommé cogérant et en 1935, Michelin devient l'actionnaire principal de Citroën et Pierre Michelin en est nommé PDG. En 1936, l'entreprise est touchée à trois reprises par des grèves ouvrières dont deux avec occupation. La C.G.T. passe de 100 à plus de 6 000 syndiqués. Elle dépassera les 7 000 en 1937. Les ouvriers obtiennent près de 25 % d'augmentation de salaire en juin 1936. En 1937, Pierre Michelin décède à la suite d'un accident. En 1938, Édouard Michelin appelle à ses côtés son gendre Robert Puiseux (1892-1991) et Pierre Boulanger (1885-1950) comme cogérants. En 1940, décès de Édouard Michelin, Robert Puiseux devient gérant. En 1944, l’état-major allié craint que la progression des troupes après le débarquement en Normandie ne soit ralentie sur les routes et surtout dans les villes françaises, car toute signalisation y a été détruite ou démontée par l’occupant allemand. Avec l’accord secret de la direction de Michelin à Paris, il choisit de faire imprimer à Washington et distribuer à chaque officier une reproduction de la dernière édition du Guide, celle de 1939, comportant des centaines de plans de villes, détaillés et actualisés.[réf. souhaitée] En 1946, Michelin dépose le brevet du pneu radial, commercialisé en 1949 sous l'appellation Michelin X. Le succès commercial du pneu radial entraînera une forte expansion du groupe et placera l'entreprise au premier plan. En 1951, fondation de la Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) et de la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin (dont Émile Durin (1896-1981) devient cogérant avec Robert Puiseux). Création de la première usine française en dehors de Clermont-Ferrand à Orléans[18]. En 1955, François Michelin accède au poste de gérant. Il gérera la croissance liée au succès commercial du pneu radial et ouvrira environ trente usines dans le monde pendant les décennies 1960 et 1970. En 1971, ouverture de la première usine en Amérique du Nord à Bridgewater (Nouvelle-Écosse, Canada) [18]. En juin, arrêt de la production de panneaux de signalisation routière en lave émaillée sur béton armé. En 1975, ouverture de la première usine aux États-Unis à Greenville (Caroline du Sud)[18]. En 1978, la firme s'associe à Ferrari, et remporte son premier Grand Prix au Brésil. L'année suivante la firme de Clermont-Ferrand est associée aux deux titres mondiaux (pilote et constructeur) que Ferrari remporte en Formule 1. Michelin 238

En 1981, Michelin absorbe les usines pneumatiques Kleber. En 1989, le groupe, pour augmenter sa présence aux États-Unis, achète Uniroyal-Goodrich Tire. En 1996, Michelin invente le PAX System, le pneu indéjantable qui permet de rouler même en cas de crevaison. En 1998, le centenaire de Bibendum voit, entre autres célébrations, la création d'un Challenge Bibendum Michelin, organisé chaque année depuis (sauf 1999). D'audience internationale, il est organisée dans différentes villes du Monde, En 1999, François Michelin quitte son poste de gérant. Son fils Édouard, centralien âgé de 36 ans et co-gérant depuis 1991, lui succède. En septembre, annonce simultanée de bénéfices semestriels en hausse et d'un plan de restructuration entraînant 7500 suppressions d'emplois qui ouvrira une polémique en France sur les licenciements boursiers. En 2004, présentation du Tweel, concept révolutionnaire de roue sans air. En 2005, associé à Renault, alors champion de Formule 1, mais annonce son retrait de cette compétition à la fin de la saison 2006, en raison de désaccords avec la FIA. Le 26 mai 2006, décès accidentel de Édouard Michelin. Michel Rollier, cogérant avec Édouard Michelin, exerce dès lors la direction du groupe. Le 3 octobre 2006, Michelin décide d'installer une nouvelle plateforme de stockage de 70 000 m2 à Valenciennes. Le 26 janvier 2007, un contrat d'une valeur de 1,7 milliard de dollars est signé entre Michelin et le Pentagone. « L'Aventure Michelin » retrace toute l'histoire du groupe Michelin, de ses hommes et de ses innovations. Inauguré le 23 janvier 2009 par Michel Rollier, co-gérant de la société, les visiteurs peuvent découvrir sur le site de Cataroux (Clermont-Ferrand) les 2 000 m2 consacrés au patrimoine de la marque. Jean-Dominique Senard prend la gérance de l'entreprise en 2012.

Bibendum L'idée naquit d'Édouard Michelin, un jour où il vit un empilement de pneu formant un bonhomme. Il reprit l'idée de ce personnage dans les premières publicités avec le slogan Nunc est Bibendum, littéralement « maintenant, il faut boire » équivalent latin d'« à votre santé ». Le Bibendum est devenu une illustration intrinsèque de l'image de Michelin avec le slogan « Le pneu Michelin boit l'obstacle ». L'emblème de l'entreprise, Bibendum, né en 1899, est l'un des plus anciens logos connus. Elle a d'ailleurs été nommée Logo du siècle en 2000[20].

Innovation Le secteur recherche et développement de Michelin dispose de 3,5 % du chiffre d'affaires du groupe et emploie 6 000 personnes dans le monde. Les centres situés en France, Espagne, Caroline du Sud (États-Unis), Japon et Chine étudient des problèmes fondamentaux (phénomènes physique, chimique et mécanique qui influencent le comportement du pneu) et sont chargés de la conception des prototypes. Michelin entretient des partenariats importants avec le monde académique notamment à travers les chaires industrielles Mécanique numérique avec l'Université Laval[21], Architecture des systèmes d'information avec l'École centrale Paris et Sciences des matériaux avec l'ESPCI ParisTech[22]. Michelin dispose aussi, depuis 1924, de son propre établissement de formation : l'école d'enseignement technique Michelin, basé à Clermont-Ferrand[23]. Michelin 239

Michelin et Clermont-Ferrand

Tout au long de leur histoire, la ville de Clermont-Ferrand et ses environs ont été fortement marqués par les activités industrielles de Michelin. L'entreprise a également été très influente dans l'évolution urbaine et culturelle de la ville. L'entreprise y a employé jusqu'à 30 000 personnes dans les années 1970. Elle y emploie, en janvier 2011, 12 000 salariés environ.

Les cités Michelin construites pour héberger les ouvriers ont été restaurées et sont caractéristiques de certains quartiers clermontois. De Le siège de l'entreprise, à Clermont-Ferrand même, les anciennes rampes d'essai des pneumatiques sont toujours visibles bien qu'elles ne soient plus utilisées. Les noms de rues et de monuments témoignent également de l'importance de la manufacture : ainsi, le temple du rugby clermontois est le stade Marcel Michelin. Les automobilistes en provenance de l'est de l'agglomération peuvent se diriger vers le centre-ville via l'avenue Édouard Michelin. Les funérailles d'Édouard Michelin en 2006 ont rassemblé près de 9 000 personnes autour de la cathédrale[24].

Bien que moins importante aujourd'hui, l'influence de Michelin se fait toujours sentir. Ainsi, Clermont-Ferrand est la première ville à avoir Les rampes Michelin adopté un tramway bidirectionnel sur pneus, et c'est une ancienne coopérative Michelin qui a été réaménagée pour la construction d'une grande salle de musiques actuelles clermontoise, la Coopérative de Mai. C'est l'une des rares grandes entreprises françaises, avec Lactalis, Auchan, Legrand ou le Groupe Casino, à ne pas avoir son siège social en Île-de-France, et la seule du CAC 40.

Michelin et le sport

L'entrée de la société dans le monde du sport remonte à 1891 avec la course cycliste Paris-Brest-Paris sur 1 200 km. Charles Terront, qui concourait avec le pneu démontable Michelin, remporta l'épreuve en 71 heures et 18 min de course avec 9 heures d’avance sur le second[25]. Michelin est aussi très lié à l'AS Montferrand, club de rugby à XV créé par Marcel Michelin, qui évolue au stade Marcel-Michelin et est sponsorisé par l'entreprise.

Formule 1 Pneu de F1 L'entrée de Michelin en Formule 1 coïncide avec la première participation de Renault au Grand Prix de Grande-Bretagne 1977. Lors de cette première période qui s'achèvera en 1984, le manufacturier va participer à la conquête de deux titres constructeurs (1979, 1984) et quatre titres pilotes (1979, 1980, 1983, 1984). En 2001, Michelin annonce son retour en F1 qui durera six saisons avec en apogée les deux titres mondiaux conquis avec Renault et Fernando Alonso en 2005 et 2006. Fin 2006, le fabricant français quitte la catégorie, à la suite du vote du choix du manufacturier unique par la FIA. Michelin 240

Direction de l'entreprise Compte tenu du statut du groupe en commandite par action, il n'y a pas de PDG mais un ou plusieurs gérants. Depuis 1996, les gérants sont assistés par un « conseil exécutif groupe ». Gérant : • Jean-Dominique Senard (gérant commandité)

Anciens gérants •• Robert Puiseux •• Émile Durin •• François Rollier •• Pierre Boulanger •• François Michelin • Édouard Michelin (nommé en 1999, décédé le 26 mai 2006) • René Zingraff (départ en mai 2006) • Didier Miraton (gérant non commandité, directeur de la recherche et de la performance industrielle) • Michel Rollier (gérant commandité)

Conseil de surveillance •• Éric Bourdais de Charbonnière •• Pat Cox •• François Grappotte • Pierre Michelin (né en 1949) (à ne pas confondre avec Pierre Michelin) •• Laurence Parisot •• Benoît Potier •• Édouard de Royère

Conseil exécutif •• Les Gérants •• Claire Dorland-Clauzel (Communications et Marques) •• Florent Ménégaux (Véhicules Tourisme et Camionnette) •• Pete Selleck (Véhicules Poids-Lourds) •• Eric de Cromières (Direction Performance Commerciale) •• Jean-Michel Guillon (Personnel) •• Jean-Christophe Guerin (Direction Performance Industrielle, Qualité, Supply Chain) •• Bernard Vasdeboncœur (Produits de Spécialité) Michelin 241

Mode de management de l'entreprise Le fonctionnement de l'entreprise est marqué par un fort paternalisme économique. Durant de nombreuses années, Michelin a financé directement la construction des logements ou le transport des employés. Aujourd'hui cela est nettement moins le cas. [réf. nécessaire]

Conditions de travail dans l'entreprise À la production, le travail en horaires décalés est généralisé depuis plusieurs décennies. Depuis le passage aux 35 heures, nombreux sont les employés attelés à la production travaillant en 3x8 - 4 équipes, c'est-à-dire en horaires décalés et les week-ends.

Informations économiques

Répartition du capital[26] •• Institutionnels non-résidents : 55,5 % •• Investisseurs institutionnels français : 30,2 % •• Actionnaires individuels : 12,7 % • Personnels Michelin (PEE) : 1,6 %

Données financières

Données financières en millions d'euros

Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Chiffre d'affaires 15 645 15 370 15 689 15 5901 16 3841 16 8671 16 4081 14 8071 17 8911 20 7191 21 4741

Résultat d'exploitation 1 225 1 143 1 299 1 5742 1 1182 1 3192 8432 4502 1 6952 1 9452 2 4232

Résultat net après impôt 614 329 527 889 573 772 357 104 1 049 1 462 1 571

Capitaux propres 4 502 4 409 4 677 4 527 4 688 5 290 5 113 5 495 8 127

Dettes financières 3 818 3 440 3 223 4 084 2 1363 1 1223 1 4363 1 8143 1 0533

1 Ventes nettes | 2 Résultat opérationnel | 3 Dettes financières courantes

Données boursières • Actions cotées à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Poids dans l'indice CAC 40 : •• Code Valeur ISIN = FR0000121261 •• Valeur nominale = euro •• Marché : Eurolist compartiment A •• Place de cotation : NYSE Euronext Paris (France) •• Eligibilité PEA / SRD : Oui / Non •• Dernier coupon : 2.10 EUR (le 18/05/2012) •• Structure juridique = Société en commandite par actions Michelin 242

• Actionnaires principaux en 2012 = institutionnels non-résidents et français 85,7 %, personnes physiques 12,7 %, salariés 1,6 %.

Données boursières au 1er janvier

Années 2004 2005 2006 2012

Nombre d'actions cotées en millions 143,38 143,38 182

Capitalisation boursière en millions d'euros 4 600 6 800 10 383

Nombre de transactions quotidiennes 150 000 816 000

Controverses Michelin est critiquée sur les conditions de travail de ses salariés, ainsi que sur ses pratiques de discrimination syndicale[27],[28],[29]. Dans le même temps, l'entreprise met en place un accompagnement innovant à la suite de la fermeture de son site Kleber de Toul : les Ateliers de transition professionnelle : un accompagnement personnalisé pour les salariés leur permettant de tourner la page, et retrouver un emploi[30],[31].

Conditions de travail En décembre 2008, un employé de Michelin Cholet est licencié pour avoir qualifié son entreprise d'« exploiteur » sur un blog. La CGT parle alors d'« atteinte aux libertés d'expression » et porte l'affaire devant le Conseil de Prud'hommes d'Angers. L'entreprise se défend en estimant que les propos de l'employé portent « atteinte à l'image de l'entreprise ». Le Conseil de Prud'homme donnera raison à l'employé quelques mois plus tard[32]. Le 9 janvier 2009, à la suite du rejet de son pourvoi en cassation, le groupe Michelin est condamné à payer « plus de 163 000 euros de dommages et intérêts à la veuve d'une victime de l'amiante »[29]. Le 7 août 2009, les membres de la CGT Michelin de Cholet dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail dans l'entreprise à travers un article publié dans Ouest France sous le titre : Michelin, ils dénoncent la pression au travail. Cette prise de position du syndicat fait suite à de nombreux incidents ayant eu lieu dans l'entreprise au cours des deux années précédentes (suicide, accidents, amputations, pressions…)[27]. Le bien-être au travail fait l'objet d'une attention particulière de Michelin[33].

Discrimination syndicale Le 15 juin 2006, la cour d'appel de Rennes condamne le groupe Michelin à payer 185 000 euros de dommages et intérêts à trois anciens délégués CGT de l'usine de Cholet[28]. Le verdict mentionne notamment le cas de Robert Merisier (ajusteur-monteur), à qui on bloqua sa carrière au même indice durant 35 ans : il avait « le plus faible taux de rémunération des salariés ayant une ancienneté comparable » [1 230 euros net en janvier 2006][28].

Usine en Inde Michelin investit 1 milliard d'euro pour construire, d'ici fin 2012, une usine sur 456 hectares à Thervoy Kandigai dans l'État indien du Tamil Nadu. Les villageois locaux, des intouchables, se plaignent de la destruction de forêts et pâturages nécessaires à leur survie. Les villageois sont soutenus par le syndicat français CGT-Michelin[34],[35]. Michelin 243

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ ML?type=Stock

[2] Michelin en un coup d'œil (http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0000121261-profil-michelin. html), sur le site boursier.com

[3] Résultats et ratios (http:/ / www. michelin. com/ corporate/ FR/ finance/ resultats-ratios), sur le site michelin.com

[4] http:/ / www. michelin. com

[5] Michelin (http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0000121261-fondamentaux-michelin. html), sur le site boursier.com

[6] Michelin en un coup d'oeil (http:/ / www. michelin. com/ corporate/ FR/ le-groupe/ michelin-dans-le-monde/ michelin-en-un-coup-d-ceil)

[7] Michelin dans le monde (http:/ / www. michelin. fr/ lentreprise/ michelin-monde), sur le site michelin.fr

[8] Michelin : de la balle de caoutchouc au roi du pneumatique (http:/ / www. lefigaro. fr/ societes-familiales/ 20070619.

WWW000000375_michelin_ou_linsolente_reussite_dune_ancienne_fabrique_de_balle_de_caoutchouc. html) Le Figaro, 19 juin 2007

[9] Michelin (http:/ / www. boursier. com/ vals/ accounts. asp?code=FR0000121261)

[10] Finance (http:/ / www. michelin. com/ corporate/ finance), sur le site michelin.com

[11] Son discret siège financier en Suisse (http:/ / www. journaldunet. com/ economie/ industrie/ michelin-entreprise/ michelin-cfm. shtml), sur le site journaldunet

[12] Site de la 100 édition (http:/ / www. guide-michelin-centieme. com/ content/ 100/ )

[13] Pneus neufs pour voitures de collection (http:/ / www. michelin-passion. com), sur le site michelin-passion.com

[14] Histoire des panneaux Michelin (http:/ / panneauxenbeton. perso. sfr. fr/ panneaux_michelin_histoire. html) sur Panneauxenbeton.fr - Consulté le 11 mai 2010. [15] François Michelin, dans Et pourquoi pas ?, édité par l'imprimerie Grasset, 1998, , p. 40.

[16] photo (http:/ / www. parisenimages. fr/ fr/ popup-photo. html?photo=14592-8), sur le site parisenimage.fr [17] François Michelin, dans Et pourquoi pas ?, édité par l'imprimerie Grasset, 1998, , p. 57. [18] Alain Martinet, dans Michelin Mythe et réalités, édité par Imprimerie Drouin et Clermont Communauté, 2004, ISBN 2-914565-09-7, annexe p. 189. [19] « On discute beaucoup la question de savoir si l’aéroplane militaire est un simple organe de reconnaissance, ou s’il peut devenir, à brève échéance, un engin de guerre terrible. Peut-il rendre impraticables les ponts, les nœuds de chemin de fer, couper en deux la mobilisation d’une nation, annihiler une forteresse, faire sauter un cuirassé ? (...) Peut-être faire plus encore : détruire les arsenaux, les centres d’approvisionnement, les poudrières de l’ennemi et rendre ainsi inutiles ses canons et ses fusils ? (...) Essayons donc de démontrer par des faits la puissance de l’aéroplane (...). Nous mettons à votre disposition une somme de cent cinquante mille francs à distribuer en quatre prix dits : Prix de l’aéro-cible Michelin ». Lettre des frères Michelin au Président de l’Aéro-club de France

[20] Bibendum Michelin élue logo du siècle (http:/ / www. live2times. com/ 2000-bibendum-michelin-elue-logo-du-siecle-e--11955/ ) Sur le site live2times

[21] Chaire industrielle avec l'Université Laval (http:/ / www. aufil. ulaval. ca/ articles/ des-idees-qui-tiennent-route-3912. html), sur le site aufil.ulaval.ca

[22] Chaire industrielle (http:/ / www. espci. fr/ chairemichelin/ ), sur le site de l'ESPCI ParisTech

[24] Dernier hommage à Edouard Michelin (http:/ / www. lefigaro. fr/ france/ 20060531.

WWW000000397_clermont_ferrand_rend_hommage_a_edouard_michelin_. html) - Le Figaro, 31 mai 2006

[25] rubrique Palmarès (http:/ / www. michelin. com/ corporate/ front/ templates/ affich. jsp?codeRubrique=19& lang=FR), sur le site michelin.com [26][26]Répartition du capital au 30/08/2012 - (source : Boursorama, le 30 Août 2012)

[27] « Michelin : ils dénoncent la pression au travail » (http:/ / www. cholet. maville. com/ actu/

actudet_-Michelin-ils-denoncent-la-pression-au-travail-_loc-1028013_actu. Htm), Ouest-France, 7 août 2009, consulté le 26 décembre 2009. [28] « Michelin pêchait aussi le gréviste », Le Plan B n°3 - juillet-septembre 2006, p.4-5. [29] « L'information sociale n'a toujours pas accouché », Le Plan B n°17 - février 2009, p.6.

[30] Reconversion des 826 salariés de l'usine Kléber à Toul (http:/ / www. lorraine. afpa. fr/ actualites-lorraine/ coup-de-projecteur/ details/

article/ reconversion-des-826-salaries-de-lusine-kleber-a-toul. html), AFPA Lorraine, 7 septembre 2009.

[31] Michelin revendique 91 % de reconversions réussies sur son ancienne usine de Meurthe-et-Moselle (http:/ / www. autodeclics. com/

economie/ 26167-michelin_revendique_91_de_reconversions_reussies_sur_son_ancienne_usine_de_meurthe_et_moselle. html)

[32] « Cholet : licencié pour avoir critiqué Michelin sur Internet » (http:/ / www. ouest-france. fr/ actu/

actuDet_-Cholet-licencie-pour-avoir-critique-Michelin-sur-Internet_39382-768922_actu. Htm), Ouest-France, 11 décembre 2008, consulté le 26 décembre 2009.

[33] Adresse introuvable le 13 septembre 2012 (http:/ / www. e-sport-sante. fr/ pdf?id=1513)

• Portail des entreprises • Portail de la route • Portail de l’Auvergne 244 Pernod Ricard

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Pour les articles homonymes, voir Pernod (homonymie) et Ricard. Pernod Ricard Logo de Pernod Ricard

Création

Création 1975

Dates clés 1975 : fusion Pernod et Ricard

Fondateurs Paul Ricard

Personnages clés Paul Ricard - Jean Hémard

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [2] Euronext : RI

Slogan créateurs de convivialité

Siège social 12, place des États-Unis, 75783 Paris cedex 16, (France)

Direction Pierre Pringuet (DG)

Activité Commercialisation de produits alcoolisés

Produits Ricard, 51, ...

Filiales Pernod, Ricard

Effectif 18 226 (juin 2011)

Site web [3] pernod-ricard.fr Pernod Ricard 245

Données financières

Capitalisation 23,06 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Dette 9,03 milliard d'euros (juin 2011)

Chiffre d’affaires 7,6 milliards d'euros (juin 2011) 7 % (7,08 milliard d'euros en juin 2010)

Résultat net 1,909 milliard d'euros (juin 2011) (1,795 milliard d'euros en juin 2010)

Pernod Ricard est une entreprise française spécialisée dans la fabrication et la distribution de vins et spiritueux. C'est le deuxième groupe mondial dans ce secteur, derrière Diageo et devant Bacardi-Martini, à la suite de l'acquisition de Vin & Sprit cédé par l'état suédois. En France, le groupe est leader des spiritueux avec 27,4 % de part de marché cumulé[4].

Histoire

Le groupe Pernod Ricard est créé à la suite de la fusion en 1975 des deux sociétés françaises Pernod (créée en 1805 et dont le siège est actuellement à Créteil) et Ricard (créée en 1932 et dont le siège est à Marseille), deux marques d'apéritifs anisés qui forment alors le septième groupe de spiritueux en France[5]. Le groupe connait ensuite une forte croissance externe. En 2001, le groupe acquiert l'activité vins et spiritueux du groupe canadien , mise aux enchères par Vivendi Universal à la suite de la fusion Vivendi-Seagram en 2000, et se sépare de ses boissons non alcoolisées, parmi lesquelles Orangina et Pampryl. Le siège social, 12 place des États-Unis, Paris 16e

En 2005, alors numéro 3 mondial des spiritueux Pernod Ricard négocie avec la société Fortune Brands, le rachat du numéro 2 mondial son concurrent britannique , conglomérat peu dynamique né en 1994 de multiples fusions, mais détenant des marques fortes comme la Sauza, , Beefeater, Canadian Club, Kahlua, des comme Ballantine's, Long John,… Cette acquisition fait de Pernod Ricard le deuxième groupe mondial de vins et spiritueux (derrière Diageo), avec un chiffre d'affaires de 5,6 milliards d'euros. En mars 2008, Pernod Ricard annonce l'acquisition pour 5,626 milliards d'euros de « Vin & Sprit » qui possède la vodka . En 2008, le chiffre d'affaires de Pernod Ricard s'élève à 6,589 milliards d'euros, pour un résultat net de 840 millions d'euros. Il emploie un peu plus de 12 000 salariés. Le groupe est numéro un dans le secteur des spiritueux en Europe, au Japon, au Mexique, au Brésil, en Chine et en Russie. Depuis la crise économique mondiale des années 2008 et suivantes, Pernod Ricard fait de la premiumisation de ses marques un des axes prioritaires de sa stratégie, cherchant à s'appuer sur le potentiel des BRICS[6]. Pernod Ricard 246

Fonctionnement du groupe

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La force du groupe Pernod Ricard est la décentralisation de ses équipes par marque partout dans le monde. Ainsi près de 18 000 collaborateurs travaillent pour le groupe partout dans le monde. Dans cette décentralisation il existe deux branches, une appelée "Sociétés de marques" qui assure la stratégie mondiale et leur production, et des « Sociétés de distribution » qui adapte les stratégies mondiales aux marchés locaux et commercialisent l'ensemble des produits, qu'ils soient mondiales ou locales[7].

Sociétés de marques Produisent des marques qui seront vendues partout dans le monde, mais également quelques marques locales : • The Absolut Company : Produit les du groupe, les marques Absolut, Malibu et Kahlua à l'échelle mondiale avant d'en donner la distribution aux filiales locales dans le monde entier (Ricard en France). •• Chivas Brothers : Produit une partie du portefeuille des whisky du groupe avant de donner la distribution aux filiales locales suivant les régions. • Mumm Perrier Jouet : Produit les marques Martell, Mumm et Perrier Jouet. • Ltd : Produit des whisky en Irlande. • Premium Brands : Produit les vins preniums du groupe et les spiritueux locaux en Australie et dans le Pacifique[8]. •• International : Produit la marque Havana Club et l'exporte partout dans le monde, qui sera distribuée par les filiales locales du groupe Pernod Ricard. • Pernod France : Produit le Pastis 51, le Pernod, la liqueur Soho, le vin et l'armagnac[9]. • Ricard : Produit le Ricard, le Pacific et le [10].

Sociétés de distribution Distribuent les produits du groupe Pernod Ricard dans tous les pays et produisent à travers des filiales locales des produits locaux • Ricard : Distribue 28 marques du groupe en France[11]. • Pernod : Distribue 23 marques du groupe en France[12]. • Pernod Ricard Europe : Produit des marques locales à travers ses filiales (Domecq Bodegas en Espagne par exemple[13]) et distribue l'ensemble des produits dans toute l'Europe, à l'exception de la France où la distribution est assurée respectivement par les sociétés Pernod et Ricard. •• Pernod Ricard Asia : Produit certaines marques locales et distribue les marques du groupe dans tout le continent. •• Pernod Ricard Americas : Produit certaines marques locales et distribue les marques du groupe dans tout le continent. Pernod Ricard 247

Actionnaires • Société Pernod Ricard : 14,28 % • Groupe Bruxelles Lambert : 8,88 % (actualisé juillet 2010) • Caisse des Dépôts et des Consignations : 1,86 % • Capital Research and Management Company : 9,93 % du capital et 9,08 % des droits de vote (actualisé juillet 2010) • Ainsi que 15 actionnaires qui contrôlent 25,55 % du capital social de l'entreprise

Liste des marques exploitées par le groupe

Vodka •• •• Absolut • Żubrówka (aromatisée à l'herbe aux bisons) •• •• Lodowa •• Huzzar •• Altai •• •• Level •• Orloff

Gin •• Cork Dry •• Beefeater • Seagram's Gin ••

Tequila •• Olmeca •• Viuda de Romero

Cachaça •• Janeiro •• Sao Francisco

Aquavit •• Aalborg Akvavit •• O.P. Anderson •• Malteserkreuz Pernod Ricard 248

Amers •• Amaro Ramazzotti •• •• Bitter Dram •• Fernet Capri •• Suze

Vins et apéritifs à base de vins •• Vins australiens •• Jacob's Creek •• •• Vins néo-zélandais •• Church Road •• Lindauer •• Stoneleigh •• Brancott •• Vins espagnols •• Azpilicueta •• Ysios •• Campo Viejo •• Real Sangria •• Siglo •• Viña Alcorta •• Vins argentins •• Etchart •• Balbi •• Colon •• Graffigna •• Santa Silvia •• Vins pétillants •• Café de Paris •• Carrington •• Jacob's Creek (Sparkling) • Mumm Cuvée Napa •• Mumm Espumante •• Champagne •• Champagne G.H.Mumm •• Champagne Perrier-Jouët • Apéritifs à base de vin et vins doux naturels •• Ambassadeur •• Bartissol •• •• Lillet •• Sandeman •• Pernod Ricard 249

•• La Ina •• Autres •• Long Mountain (Afrique du Sud) •• Almaden (Brésil) •• Domecq (Mexique) •• Old Tbilissi (Géorgie) •• Tamada (Géorgie) •• Aussie •• Blossa •• California •• Opal Springs

Apéritifs anisés et pastis • Mini •• Pastis 51 •• Pacific •• Pernod •• Pernod aux extraits d'absinthe •• Ricard

Cognac •• Martell

Brandies •• Don Pedro •• Presidente •• Añejo Los Reyes •• Azteco De Oro •• Domecq ••

Liqueurs • Soho (alcool chinois, à saveur de litchi) •• Dita (alcool japonais) •• Ruavieja (Espagne) • Kahlua (liqueur de café) •• Hiram Walker •• Cusenier •• Malibu Pernod Ricard 250

Rhums •• Havana Club •• Montilla •• Lamb's Navy Rum

Whiskies • Blends •• •• Clan Campbell •• Passport •• •• Something Special •• •• Ballantine's •• Imperial •• Long John •• Stewarts cream of Barley •• Single malt whisky •• Aberlour •• The Glenlivet • Glen Grant (vendu à Campari) •• Strathisla •• Longmorn • Glendronach (vendu en 2008) •• Scapa •• Tormore •• Whiskey irlandais •• Jameson •• Whiskey Paddy •• Gold Label •• Bourbon •• Four Roses •• Walkers Deluxe •• Whisky canadien •• Walker Special Old •• Wisers •• Autres •• •• Natu Nobilis •• Royal Canadian •• Dunbar •• •• Doble V Pernod Ricard 251

Controverses

Soutien à la tauromachie en France En 2009, l'association Alliance anticorrida a lancé une campagne « Non au soutien des corridas » qui a notamment ciblé le soutien du groupe Pernod Ricard aux clubs taurins voués à la corrida et au sponsoring de corridas. Pernod Ricard serait ainsi le principal financeur de la corrida en France[14].

Conflit de droits autour de la marque Havana Club Pernod Ricard exploite la marque Havana Club en joint-venture avec l'entreprise d'État cubaine Corporación Cuba Ron. Du fait de l'expropriation de Bacardí à la suite de la révolution cubaine de 1959, le droit d'usage de la marque est contestée aux États-Unis.[réf. souhaitée]

Direction de l'entreprise • Patrick Ricard, président du conseil d'administration, décédé brutalement le 17 août 2012 • Pierre Pringuet, Directeur Général

Conseil d'administration •• Jean-Claude Beton •• Jean-Dominique Comolli •• Lord Douro •• François Gérard •• César Giron •• Rafaël Gonzalez Gallarza •• Françoise Hémard •• Didier Pineau-Valencienne •• Pierre Pringuet • (Société Paul Ricard, représentant permanent) •• Danièle Ricard •• Patrick Ricard •• Gérard Théry •• William Webb

Comité exécutif •• Thierry Billot •• Gilles Bogaert •• Michel Bord •• Bruno Rain

Données financières [15] Pernod Ricard 252

Données financières en millions d'euros

Années 2003 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires 3 500 6 443 6 589 7 203 7 081 7 643

Résultat net part du groupe (% du CA) 464 831 (22,5 %) 840 (23,1 %) 945 (25,6 %) 951 (25,4 %) 1045 (25,0 %)

Dettes financières 2 100 6 515 6 143 10 888 10 584 9 038

Pernod Ricard répond aux exigences de conformité du standard financier MSI 20000.

Données boursières •• Actions cotées à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000120693 •• Valeur nominale = euro • Nombres d'action au 1er janvier 2005 : 70 484 081 titres • Capitalisation au 1er janvier 2005 : 8 milliards d'euros •• Nombre de transactions quotidiennes : titres •• Actionnaires principaux : •• Ricard SA (13 %) •• JP Morgan (10 %)

Notes

[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Pernod_Ricard& action=edit

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ RI?type=Stock

[3] http:/ / pernod-ricard. fr/

[4] Chiffres clés Pernod Ricard France en 2009, page 14 (http:/ / www. pernod-ricard. com/ medias/ Finance/ PDF/ CapitalMarketDay/

presentation France Capital Market Day 2010 FR - print. pdf) [5] Alain Marty, In vino BFM, émission sur BFM radio, 8 septembre 2012

[7] http:/ / www. pernod-ricard. com/ fr/ pages/ 3098/ pernod/ Groupe/ Organisation. html

[8] Document de référence 2009/2010, page 7 (http:/ / www. pernod-ricard. com/ medias/ Finance/ PDF/ DocumentDeReference/

Document-de-Reference-2009-2010-FR. pdf)

[9] http:/ / www. pernod. fr/ entreprise/ entreprise_chiffres. html

[10] http:/ / www. ricard. fr/ fr/ societe/ profil/ produire-et-commercialiser-de-grandes-marques. html

[11] Marques distribués par Ricard en France (http:/ / www. ricard. fr/ fr/ societe/ profil/ produire-et-commercialiser-de-grandes-marques. html)

[12] Liste des marques distribués par Pernod France (http:/ / www. pernod. fr/ marques/ marques_accueil. html)

[13] Site de la filiale espagnole de Pernod Ricard Europe : Domecq Bodegas (http:/ / www. domecqbodegas. com/ caste/ index. htm)

[14] http:/ / www. 30millionsdamis. fr/ acces-special/ actualites/ detail/ article/

1394-tauromachie-une-association-anticorrida-denonce-le-soutien-de-pernod-ricard. html

[15] http:/ / www. pernod-ricard. com/ medias/ Finance/ PDF/ RapportAnnuel/ 20102011/ RA_PR_VF_MiseEnLigne_23112011. pdf Rapport annuel 2010/2011 Pernod Ricard 253

Liens externes

• (fr) (en) Le site officiel (http:/ / pernod-ricard. fr) • (fr) (en) Panorama des marques du groupe avec la société propriétaire de la marque et donc de sa production

(http:/ / www. pernodricardeurope. com/ page/ marque/ marque. asp?lang=1)

• (fr) (en) La marque Ricard (http:/ / www. ricard. com/ )

• Portail des entreprises • Portail de la France • Portail des boissons PPR (entreprise)

Pour les articles homonymes, voir PPR. PPR

Création

Création 1963

Fondateurs François Pinault

Données clés

Forme Société anonyme juridique

Slogan Entreprendre, notre grande aventure

Siège social Paris (France)

Direction François-Henri Pinault

Actionnaires Artémis : (40,8 %), Auto détention : (0,1 %), salariés : (0,1 %), Actionnaires individuels : (11 %), institutionnels internationaux : (27,2 %), institutionnels français : (20,8 %)

Activité Ventes de produits grand public et de luxe

Filiales Fnac, Gucci, Redcats, Puma, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent, Balenciaga, Boucheron, Sergio Rossi, Alexander McQueen, Stella McCartney, Girard-Perregaux, Volcom, Brioni

Effectif 47 000 (31 décembre 2011)

Site web http:/ / www. ppr. com/ PPR (entreprise) 254

Données financières

Capitalisation 15,72 milliards d'euros (au 14 septembre 2012)

Dette 19,6 millions d'euros (au 31/12/10)

Chiffre d’affaires [1] 12 227 millions d'euros (en 2011) [1] +11,1 % (vs. 2010)

Résultat net 986 millions d'euros (31/12/2011) +2,3 % (vs. 2010)

PPR (anciennement Pinault-Printemps-Redoute) (Euronext : PP [2]), appelé de nos jours « Groupe PPR », est une holding française, elle-même composée de plusieurs groupes ou marques, créée par le milliardaire François Pinault et pilotée par la holding Artémis. Le Groupe PPR développe au travers de ses filiales un portefeuille de marques mondiales (marques grand public et marques de luxe) qui sont distribuées dans 120 pays[3]. Le titre de PPR est coté à la bourse de Paris.

Histoire

Le négoce du bois, à l’origine du groupe Le 2 juin 1962, François Pinault inaugure les Établissements Pinault[4] spécialisés d’abord dans le négoce du bois, puis également dans les matériaux de construction. D’abord bretonne, l’entreprise grandit petit à petit par croissance organique et acquisitions successives jusqu’à atteindre une envergure nationale. En 1987, le groupe Pinault prend le contrôle du groupe papetier en difficulté La Chapelle d’Arblay[5]. Il sera revendu en 1990 au groupe finlandais Kymmene[6]. Pinault SA est introduite au Second Marché de Bourse de Paris en 1988[7] et ouvre son capital à des investisseurs comme le Crédit lyonnais ou les AGF.

La diversification vers la distribution grand public En mars 1990, François Pinault est élu président de la CFAO, spécialisée dans la distribution de matériel électrique et dans le négoce avec l’Afrique. C’est en avril 1991 que Pinault SA fait son entrée dans la Distribution Grand Public, avec la prise de contrôle de Conforama[8]. En 1992, le groupe se sépare de la Compagnie Industrielle d’Ameublement (meubles de cuisine), d’Ordo (meubles de bureaux), et d’Isoroy (fabricant de panneaux de bois). Cette même année 1992, le groupe Pinault-Printemps naît avec la prise de contrôle de Au Printemps SA[9] détenant également 54 % de La Redoute et de la Finaref. En 1993, l’enseigne Armand Thiery, acquise avec Le Printemps, est cédée. Disco (distribution de gros pour la restauration collective) est également vendu. En 1994, La Redoute est absorbée par Pinault-Printemps, renommé Pinault-Printemps-La Redoute[10]. Et en juillet, le groupe prend le contrôle de la Fnac[11]. En 1995, le groupe lance son premier site internet : laredoute.fr. En 1996, CFAO acquiert SCOA, principal répartiteur pharmaceutique d’Afrique de l’Ouest. La même année, PPR crée la chaîne de lingerie Orcanta[12]. Les années suivantes, PPR continue de développer ses activités dans les domaines de la distribution et de la vente à distance. En 1997, Redcats (pôle de vente à distance de PPR, construit autour de La Redoute) prend le contrôle d’Ellos, leader de la vente à distance en Scandinavie[13]. Cette année-là, la Fnac crée Fnac Junior, un concept de magasin pour les moins de 12 ans[14]. En 1998, PPR poursuit ses acquisitions dans la vente à distance distance (Redcats acquiert 49,9 % de Brylane, spécialiste de vente à distance aux États-Unis), et prend le contrôle de Guilbert PPR (entreprise) 255

(spécialiste de la distribution de fournitures de bureau). En 1999, la FNAC lance son site Internet Fnac.com[15].

L’entrée dans le secteur du luxe L’année 1999 marque l’entrée de PPR dans le secteur du luxe avec l’acquisition de 42 % de Gucci Group NV. On assiste alors aux premières étapes de la construction d’un groupe de luxe multimarques, avec les acquisitions par Gucci Group d’Yves Saint Laurent, d’YSL Beauté, et du chausseur Sergio Rossi, puis en 2000, du joaillier Boucheron[16] et de l’horloger Bedat et Compagnie. Parallèlement, PPR lance Citadium[17] un nouveau magasin de sport, et acquiert également Surcouf[18]. En 2001, les acquisitions de marques de luxe se poursuivent : Gucci Group acquiert Bottega Veneta et Balenciaga, et signe des accords de partenariat avec Stella McCartney et Alexander McQueen. Entre 2001 et 2004, PPR va renforcer sa participation dans le capital de Gucci Group[19]. En 2002, PPR vend Facet, la filiale gérant la carte privative de Conforama, à BNP Paribas, et Finaref, sa filiale de services financiers, au Crédit agricole[20]. La même année, les activités de vente à distance de Guilbert sont vendues à Staples, tandis que, l’année suivante, ses activités de négoce de fournitures de bureaux sont vendues à Office Depot. En 2003, PPR cède la société Pinault Bois et Matériaux au groupe britannique Wolseley[21]. Point de départ de la constitution du groupe dans le négoce du bois, devenu le no 2 français de la distribution de matériaux de construction, de l'importation et de la transformation de bois, Pinault Bois et Matériaux est vendu pour 565 millions d'euros. En 2004, PPR cède le distributeur de matériel électrique Rexel puis, à l’issue d'une offre publique d’achat, Pinault-Printemps-Redoute monte dans le capital de Gucci Group[22] à hauteur de 99,4 %. Le 18 mai 2005, lors de son AG, Pinault-Printemps-Redoute change de dénomination sociale et devient simplement PPR[23], pour être de nos jours appelé finalement Groupe PPR. Serge Weinberg quitte la direction du groupe[24].

Le recentrage progressif sur le luxe et le « sport and lifestyle » En 2006, PPR réalise un certain nombre de transactions en cédant notamment 51 % du Printemps (avec ses filiales Made in Sport et Citadium) à RREEF et au groupe Borletti[25] ainsi que la chaîne de distribution de lingerie Orcanta, rachetée par Chantelle. D'un autre côté, Redcats Group (qui regroupe La Redoute et les autres marques de vente à distance) acquiert The Sportman’s Guide Inc[26]. C'est avec l’acquisition, en 2007, d’une participation de contrôle dans Puma, puis la montée au capital, que le groupe fait son entrée dans le secteur du Sport and Lifestyle (Sport et style de vie, en anglais). En mars 2007, PPR annonce la cession de Kadéos au groupe Accor[27]. En 2008 PPR cède YSL Beauté à L'Oréal pour 1,15 milliard d'euros. Yves Saint Laurent Couture, entité séparée des cosmétiques, est conservé, bien que déficitaire ; les résultats positifs pour cette marque n'arriveront que quelques années après[]. En 2009, Gucci Group vend Bedat et Compagnie, maison horlogère suisse, à Luxury Concepts[28]. Puis, PPR introduit en bourse sa filiale CFAO et en cède le contrôle majoritaire[29]. Le 9 décembre 2010, PPR annonce être en négociation exclusive avec le sud-africain Steinhoff en vue de la cession de Conforama[30]. Le 18 mars 2011, le groupe finalise la cession de Conforama à Steinhoff International marquant une étape de plus dans la mutation du groupe vers les univers du Luxe et du Sport and lifestyle[31],[32]. PPR, via sa filiale Puma, prend une participation dans Wilderness Safaris, société sud-africaine spécialisée sur l'éco-tourisme de luxe. Une ligne de vêtement équitable est lancée en exploitant l'image de la marque. PPR (entreprise) 256

Par la suite, début 2011, les marques du Gucci Group, la filiale « luxe » de PPR, sont intégrées sous le pôle Luxe du groupe, les autres activités comme Puma étant regroupées dans le pôle Sport and Lifestyle[33],[34]. En 2011, le groupe fait l'acquisition de Volcom, entreprise spécialisée dans les sports de glisse[35]. Cet achat renforce le nouveau positionnement de PPR dans le sport car comme l'indique François-Henri Pinault : « Volcom et Puma sont très complémentaires et offrent de nombreuses synergies ». En juillet 2011, PPR prend le contrôle de Sowind Group, groupe horloger suisse détenteur des marques de haute horlogerie Girard-Perregaux et JeanRichard. En novembre de la même année, PPR rachète 100 % du tailleur italien Brioni[36] qui intègre le pôle Luxe du groupe. En août 2012, PPR annonce la création d'une co-entreprise avec Yoox pour développer ses ventes sur internet[37]. François-Henri Pinault précise que « L'e-commerce est une priorité stratégique pour le groupe[38] ». Le groupe se transforme et se recentre vers ses deux pôles Luxe et Sport, pour abandonner petit à petit la distribution ; Redcasts et la FNAC sont destinés à être revendus[]. En décembre 2012, PPR annonce l'acquisition de la marque de joaillerie chinoise Qeelin et renforce sa présence en Chine[39]. En janvier 2013, PPR et Christopher Kane signe un partenariat, le groupe rachetant 51 % des parts de la marque[40]. L'entreprise envisagerait de changer son nom une nouvelle fois, pour Kering[41].

Organisation

Organisation et Marques du groupe Le Groupe est composé de quatre branches opérationnelles : le pôle Luxe (comprenant Gucci), le pôle Sport and Lifestyle, Fnac et Redcats. PPR assure le pilotage du Groupe. En 2012, les principales marques du groupe sont : • Le pôle Luxe regroupe des marques qui conçoivent, fabriquent et commercialisent des produits de luxe, notamment dans les secteurs de la maroquinerie, des chaussures, du prêt-à-porter, des montres et de la joaillerie. Les marques concernées sont Gucci (détenue à 100 %), Yves Saint-Laurent (détenue à 100 %), Sergio Rossi (détenue à 100 %), Boucheron (détenue à 100 %), Bottega Veneta (détenue à 100 %), Balenciaga (détenue à 91 %), Alexander McQueen (détenue à 100 %), Stella McCartney (détenue à 50 %), Brioni (détenue à 100 %), Girard-Perregaux (détenue à 50,1 %, Queelin (détenue à 100 %) et Christopher Kane (détenue à 51 %). • Puma (détenue à 71,6 %) est une marque sport and lifestyle de chaussures, vêtements et accessoires de sport. Ainsi que Volcom (détenue à 86 %). Cette dernière, acquise durant l'été 2011, sera sujette à de nombreuses synergies avec la marque Puma. Ces deux marques s'inscrivent toutes les deux dans le pôle sport du groupe. • Redcats (détenu à 100 %) est un groupe de marques européennes et américaines spécialisées dans la vente à distance sur Internet. Les marques européennes sont les suivantes : La Redoute, Ellos, Brylane, Cyrillus, Vertbaudet, Somewhere, Daxon, La Maison de Valérie[réf. nécessaire], Chadwick's et Castaluna. Les marques américaines sont : Avenue, OneStopPlus.com, BrylaneHome, Woman Within, Jessica London, Roaman's, King Size, The Sportsman's Guide et The Golfwarehouse. • Fnac (détenue à 100 %) est une chaîne de magasins leader spécialisée dans la distribution de produits culturels (musique, littérature, cinéma, jeu vidéo) et électroniques (hi-fi, informatique, télévision) en France et dans sept pays, dont la Belgique, l'Espagne et le Portugal. PPR (entreprise) 257

Comité exécutif[42] • François-Henri Pinault – Président-directeur général, PPR, depuis 2005[43] • Jean-François Palus – Directeur général délégué, PPR • Jean-Marc Duplaix – Directeur financier, PPR • Alexis Babeau – Directeur Général Adjoint du Pôle Luxe, PPR • Alexandre Bompard[44] – Président-directeur général, Fnac • Belén Essioux Trujillo – Directrice des ressources humaines, PPR • Jean-Michel Noir – Président-directeur général, Redcats • Jochen Zeitz - Directeur Général du pôle Sport and Lifestyle de PPR ; Président du Conseil d'Administration de Puma ; PPR’s Chief Sustainability Officer[45] • Patrizio Di Marco – Président-général de Gucci • Marco Bizarri – Président et PDG de Bottega Veneta • Franz Koch – Directeur Général de Puma (équipementier) • Louise Beveridge – Directrice de la communication

Conseil d'administration[46] • François Pinault - président d'honneur. • François-Henri Pinault - président-directeur général. • Jean-François Palus directeur général délégué, directeur financier (salaire 2009 : 1 047 487 €)[47] • Patricia Barbizet - Vice-président •• Baudouin Prot •• Philippe Lagayette •• Caroline Puel Administrateurs indépendants •• Aditya Mittal •• Luca Cordero di Montezemolo •• Jean-Philippe Thierry •• Jean-Pierre Denis •• Laurence Boone •• Yseulys Costes

Données financières et boursières

Données financières

Données financières en millions d'euros

[48] [49] [49] [50] [51] Années 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires 17 931 19 761 17 207 13 584 11 008 12 227

Résultat d'exploitation 1 540 1 789 1 441 1 240 1 370 1 602

Résultat net part du groupe 680 904 921 951 965 986

Dettes financières 3 461 2 980 5 510 4 367 4 000 3 396

Cessions modifiant le périmètre du groupe de manière significative et les chiffres ci-dessus : •• 2006 Cession du Printemps PPR (entreprise) 258

• 2007 Acquisition de Puma • 2008 Cession de YSL Beauté • 2009 Cession de CFAO • 2010 Cession de l'enseigne Conforama[52]

Données boursières •• Date d'introduction : 25 octobre 1988 au Second marché • Actions cotées à la Bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 depuis le 9 février 1995 •• Code Valeur ISIN = FR0000121485 •• Valeur nominale = euro •• Actionnaires principaux : • Artémis 40,7 %[53]

Données boursières au 31 décembre

[49] [50] [54] Années 2007 2008 2009 2010 2011

Nombre d'actions cotées en millions 128 128.4 126.5 126.8 127

Capitalisation boursière en millions d'euros 14089 5897 10 661 15 093 14 034

Nombre de transactions quotidiennes 692 022 1 116 420 701 105 453 415 385 265

Engagements

Home François-Henri Pinault et le groupe PPR (à hauteur de 10 millions d’euros) ont soutenu le film Home de Yann Arthus-Bertrand et co-produit par Luc Besson. Le dispositif mis en place à l’occasion de la sortie du film (le 5 juin 2009) a permis de diffuser gratuitement le film sur plusieurs supports : la télévision (France 2 le soir de sa sortie à 20h35), internet (YouTube et une page dédiée [55]), cinéma et dvd (Fnac) et cela dans plusieurs villes du monde comme sur le Champ de Mars à Paris. Home a été vu depuis son lancement par plus de 150 millions de personnes[56].

PPR Home En mars 2011, PPR lance PPR Home For The Long Run, ou encore PPR Home, sous la direction de Jochen Zeitz[57] doté d'un budget annuel de 10 millions d’euros indexé sur l’évolution du dividende de PPR[58][précision nécessaire]

Fondation PPR Article connexe : Fondation PPR. En 2008, PPR lance la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes, qui fait partie de PPR Home. Cette fondation, dirigée par Céline Bonnaire[59], a pour vocation de lutter contre les violences à l’égard des femmes et de promouvoir l’aide au développement au bénéfice des femmes. PPR (entreprise) 259

Annexes

Notes, et références

[1] http:/ / www. ppr. com/ sites/ default/ files/ fckfile/ PPR_press_release_2011_financial_results_eng(2). pdf

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ PP?type=Stock

[3] http:/ / www. ppr. com/ sites/ default/ files/ fckfile/ DDR2010(6). pdf

[6] http:/ / www. lavie. fr/ archives/ 1995/ 10/ 26/ les-papetiers-pavoisent-les-editeurs-peinent-guerre-du-papier-combien-de-morts,1890403. php

[7] http:/ / www. ppr. com/ fr/ le-groupe/ historique#

[10] http:/ / www. liberation. fr/ economie/ 0109140412-pinault-printemps-au-rayon-des-gros-benefices-1994

[12] http:/ / www. lsa-conso. fr/ orcanta-bientot-chez-chantelle,47469

[13] http:/ / www. redcats. com/ francais/ le_groupe/ redcats_dans_le_monde/ redcats_pays_nordiques/ default. aspx

[14] http:/ / marches. lefigaro. fr/ news/ societes. html?& ID_NEWS=150905532

[15] http:/ / www. lexpress. fr/ actualite/ economie/ la-fnac-contre-attaque_460906. html

[16] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2000/ LesEchos/ 18159-46-ECH. htm

[17] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2000/ LesEchos/ 18284-87-ECH. htm

[18] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2000/ LesEchos/ 18111-92-ECH. htm

[20] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2002/ LesEchos/ 18770-101-ECH. htm

[21] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2003/ LesEchos/ 18899-85-ECH. htm

[23] http:/ / www. lexpansion. com/ entreprise/ pinault-printemps-redoute-devient-ppr_107762. html

[25] http:/ / www. zonebourse. com/ PPR-4683/ actualite/ Ppr-PPR-cede-le-controle-de-France-Printemps-a-RREEF-et-Groupe-Borletti-246016/

[26] http:/ / www. lsa-conso. fr/ redcats-s-offre-le-veadiste-the-sportsman-s-guide,47953

[27] http:/ / www. lefigaro. fr/ temp/ 2007/ 03/ 07/ 04010-20070307ARTFIG90095-ppr_vend_sa_filiale_kadeos_au_groupe_accor. php

[28] http:/ / www. bedat. com/ bedat-co-luxury-concepts. html

[29] http:/ / www. investir. fr/ infos-conseils-boursiers/ infos-conseils-valeurs/ infos/ l-entree-en-bourse-de-cfao-officialisee-173457. php

[30] http:/ / www. lsa-conso. fr/ ppr-en-negociation-exclusive-avec-steinhoff-pour-la-vente-de-conforama,117945

[31] http:/ / votreargent. lexpress. fr/ bourse/ fiches-valeurs/ actualite_dep. asp?id=153205

[33] http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ industrie/ agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/ 20110218trib000602687/

francois-henri-pinault-imprime-sa-marque-a-ppr. html

[35] http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ economie/ correction-officielle-ppr-lance-une-opa-amicale-sur-volcom_254644. html

[36] http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ economie/ ppr-rachete-100-du-tailleur-italien-brioni_269320. html

[37] http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ entreprise/ luxe-ppr-s-allie-avec-yoox-pour-developper-les-ventes-sur-internet_321876. html

[39] http:/ / www. lesechos. fr/ entreprises-secteurs/ grande-consommation/ actu/

0202440593984-ppr-veut-pousser-ses-pions-en-chine-avec-le-joaillier-qeelin-519332. php

[40] http:/ / www. lemonde. fr/ economie/ article/ 2013/ 01/ 15/ le-groupe-ppr-rachete-la-maison-de-mode-christopher-kane_1817050_3234. html

[41] http:/ / www. lesechos. fr/ entreprises-secteurs/ service-distribution/ actu/

0202617134125-ppr-envisagerait-de-prendre-le-nom-de-kering-543950. php

[42] http:/ / www. ppr. com/ fr/ le-groupe/ organisation/ comite-executif

[44] http:/ / www. lexpansion. com/ entreprise/ alexandre-bompard-quitte-europe-1-pour-la-fnac_243432. html

[45] http:/ / www. ppr. com/ fr/ presse/ communiques-de-presse/ puma-nomme-son-directeur-general-delegue-franz-koch-directeur-de-la-str

[46] http:/ / www. ppr. com/ fr/ le-groupe/ organisation/ conseil-dadministration

[47] http:/ / www. edubourse. com/ remuneration/ jean-francois-palus. php

[48] http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=PPR05

[49] Source 2008 et 2009 : Document Financier PPR 2009 (http:/ / www. ppr. com/ DataUploadFiles/ publications/ 7762/ DOCUMENT

FINANCIER_FR. pdf)

[50] http:/ / www. ppr. com/ fr

[51] http:/ / www. ppr. com/ fr/ presse/ communiques-de-presse/ resultats-annuels-2011

[52] « Conforama : PPR en négociations exclusives avec Steinhoff » (http:/ / www. challenges. fr/ entreprise/ 20101209. CHA2276/

conforama-ppr-en-negociations-exclusives-avec-steinhoff. html) sur challenges.fr, 9 décembre 2010

[54] http:/ / www. ppr. com/ fr/ node/ 574

[55] http:/ / www. youtube. com/ user/ homeprojectFR

[56] http:/ / www. ppr. com/ fr/ engagements/ home-le-film

[57] http:/ / www. boursier. com/ actions/ actualites/ news/ ppr-lance-l-initiative-ppr-home-426205. html

[58] http:/ / www. ppr. com/ fr/ presse/ communiques-de-presse/ ppr-lance-une-initiative-developpement-durable-ppr-home-dont-lambition-

[59] http:/ / www. fondationppr. org/ organisation_fr73. html PPR (entreprise) 260

Articles connexes •• Entreprises du secteur du luxe

Liens externes

• Site institutionnel de PPR (http:/ / www. ppr. com/ )

• Portail des entreprises • Portail de la France Publicis Groupe

Publicis Groupe Logo de Publicis Groupe

Création

Création 1926

Fondateurs Marcel Bleustein-Blanchet

Données clés

Forme juridique Société anonyme coopérative à directoire

Slogan Viva la difference!

Siège social Paris (France)

Direction Maurice Lévy, PDG

Actionnaires É. Badinter (10,5 %), Dentsu (9,3 %), SEP E. Badinter-Dentsu (1,7 %), Flottant (73,4 %), Auto-détention (5,1 %)

Activité Groupe de communication

Filiales Digitas Leo Burnett Worldwide MSLGROUP Rosetta Razorfish Saatchi & Saatchi Worldwide Starcom MediaVest Group Zenith Optimedia

Effectif 53,800 (2011)

Site web [1] www.publicisgroupe.com Publicis Groupe 261

Données financières

Capitalisation [2] 9,40 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires 5,82 milliards € (2011)

Résultat net 600 millions € (2011)

Publicis Groupe est un groupe de communication français fondé en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet dont la principale actionnaire est sa fille, Élisabeth Badinter et actuellement dirigé par Maurice Lévy. En 2009, c'est le troisième groupe de communication au monde par le chiffre d'affaires[3], présent dans 104 pays sur les 5 continents et compte environ 49 000 collaborateurs.

Histoire • 1926, création dans un minuscule appartement du 17, rue du Faubourg-Montmartre, de l'agence Publicis (« Publi » pour publicité et « cis » pour 1926) par Marcel Bleustein alors âgé de 20 ans. Les valeurs du groupe sont attention à l'autre, respect, vérité du produit, satisfaction du client et créativité.[réf. nécessaire] Il trouve ses premiers clients dans son entourage : Le comptoir Cardinet, Les Chaussures André, les meubles Lévitan. • En 1929, Publicis fut la première agence de publicité à utiliser la radio comme moyen de publicité et utilise l'émetteur public de la Tour Eiffel. Création d'une activité de régie publicitaire pour quinze stations de radio, « Les Antennes de Publicis ». • 1935, rachat de la station Radio LL, rebaptisée « Radio-Cité » situé boulevard Haussmann. Cette radio produit de grands programmes populaires comme Le music-hall de jeunes qui révèle Charles Trenet et Édith Piaf au grand public. • En 1940, la guerre conduit Marcel Bleustein à fermer Publicis et à s'engager dans la résistance. Une fois la guerre terminée, Marcel Bleustein-Blanchet (son nom de résistant) relance Publicis. • Décembre 1957, ouverture de son premier bureau à New York. • En 1958, Publicis déménage et s'installe au 133, avenue des Champs-Elysées, dans l'ancien hôtel Astoria. • En 1968, Publicis réalise la première publicité télévisée pour le fromage Boursin et invente lors de l'OPA hostile de Boussois-Souchon-Neuvesel contre Saint-Gobain un nouveau domaine de communication : la gestion de crise. • En 1975, Maurice Lévy devient directeur général du groupe. • En 2000, Publicis crée la surprise en annonçant en juin le rachat de l'agence britannique Saatchi & Saatchi. • En 2006, Publicis rachète Digitas pour 1,3 milliard de dollars, une firme spécialisée dans le marketing sur Internet[]. • En 2007, Publicis a acquis Business Interactif, l'agence interactive française est directement intégrée dans le réseau Digitas. • En 2008, après les acquisitions des agences interactives Modem Media aux États-Unis et Wcube en France puis de Portfolio en Corée, Publicis Worldwide créé le réseau international Publicis Modem, aujourd'hui 4e réseau mondial dédié à la communication digitale. Publicis Modem fournit ses compétences au réseau d'agence de marketing direct Publicis Dialog. • En août 2008, Publicis rachète Performics Search Marketing, division de Google (ex DoubleClick) spécialiste des liens sponsorisés. Également en 2008, VivaKi rassemble Duke/Razorfish, Digitas et Performics ainsi que les deux réseaux médias ZenithOptimedia et Starcom MediaVest. En août 2009, Publicis a acquis Razorfish, division de Microsoft spécialisée dans la communication numérique, dont Duke est la filiale française. Publicis Groupe 262

En 2011, Publicis rachète Rosetta, agence numérique américaine, au prix de $575 millions. Également en 2011, le groupe rachète Healthcare Consulting, l'agence de conseil spécialisée dans la santé de François Sarkozy, frère benjamin de Nicolas Sarkozy[4]. Il devient à l'occasion président de cette nouvelle filiale, Publicis Healthcare Consulting. Toujours en 2011, Publicis prend une participation majoritaire dans Big Fuel, spécialisée dans les médias sociaux dans le but de l'intégrer au réseau VivaKi. En 2011, Publicis se renforce au Brésil avec l'acquisition de Tailor Made, de GP7, de l'agence publicitaire DPZ et de l'agence interactive A2G. Publicis renforce également sa participation dans Talent Group (60 %). En 2012, Publicis réalise l'acquisition des entreprises suivantes : • Longtuo, entreprise de marketing numérique basée à Pékin et qui emploie 200 personnes[5] • BBR Group, entreprise de publicité et communication basée en Israël et qui emploie 220 personnes[6] • BBH (Bartle Bogle Hegarty), entreprise basée à Londres. BBH a réalisé 112 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011 et emploie environ 1000 personnes dans le monde. Publicis détenait déjà auparavant 49 % du capital de la société[7]. • NEOGAMA/BBH, entreprise basée au Brésil anciennement détenue à 34 % par BBH et qui a réalisé 42 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011[8] • CNC (Communications & Network Consulting), entreprise allemande de conseil en communication[9] • Resultrix, entreprise basée en Inde spécialisée dans le marketing à la performance et qui emploie une centaine de personnes[10] • LBi International, entreprise basée à Amsterdam spécialisée dans la communication numérique qui a réalisé 196,6 millions € de chiffre d'affaires en 2011 et qui emploie 2 200 personnes[11] En 2013, Publicis a racheté le 15 février 2013, avant l'ouverture de la Bourse de Paris, un bloc de près de 3,9 millions de ses propres actions pour un prix total de 181,4 millions d'euros[12]

Principales Entités En 2010, les principales sociétés du groupe sont: •• Réseaux internationaux •• Leo Burnett Worldwide •• Publicis Worldwide • Saatchi & Saatchi Worldwide •• Médias (investissement et conseil) •• Starcom MediaVestGroup •• ZenithOptimedia • Médias & Régies Europe •• Agences spécialisées et marketing •• Digitas •• Razorfish •• MSLGROUP •• Publicis Net •• Publicis Modem •• Yssup Research •• Informatique •• Publicis Technology Publicis Groupe 263

Chiffres Le résultat net en 2010 est de 526 millions d’euros contre 403 millions d’euros en 2009. La croissance organique du revenu (hors acquisitions et effets de change) a été de 8,3 %.

Direction de l'entreprise

Directoire[13] • Maurice Lévy, président depuis le 27 novembre 1987 • Kevin Roberts depuis le 14 septembre 2000 • Jack Klues depuis le 1er janvier 2005 • Jean-Yves Naouri depuis janvier 2008 • Jean-Michel Etienne depuis le 1er juillet 2010

Conseil de surveillance[14] • Élisabeth Badinter, arrive au Conseil en 1987 et le préside depuis 1996 • Sophie Dulac, vice-présidente •• Simon Badinter •• Claudine Bienaimé •• Michel Cicurel •• Michel Halpérin •• Tadashi Ishii •• Marie-Josée Kravis •• Marie-Claude Mayer •• Véronique Morali •• Hélène Ploix •• Felix Rohatyn •• Amaury de Seze •• Henri-Calixte Suaudeau •• Tadashi Takashima •• Gérard Worms

Liste des filiales et participations • Réseaux Internationaux : •• Leo Burnett Worldwide •• Publicis Worldwide • Saatchi & Saatchi •• Starcom Mediavest Group •• ZenithOptimedia •• Digitas •• Razorfish • Publicis Healthcare Communications Group (PHCG) •• MSLGROUP • Publicité : •• Leo Burnett Worldwide •• Publicis Worldwide Publicis Groupe 264

• Saatchi & Saatchi •• Fallon Worldwide • Bartle Bogle Hegarty (détenu à 49 %) •• Kaplan Thaler Group •• Burrell •• Bromley •• Media •• Média et Régies Europe •• VivaKi •• Starcom MediaVest Group •• ZenithOptimedia •• Digital •• Rosetta •• VivaKi • Digitas (Digitas Health, Prodigious Worldwide, The Third Act) •• Razorfish •• Denuo • Starcom Mediavest Group (SMG Digital Services, Pixel, SMG Performance Marketing, Spark Communications) • ZenithOptimedia (Zom Digital Services, Moxie Interactive, Zenith-Interactive, Zed Digital, Performics, Optimedia-Interactive) *** VivaKi Nerve Center (Audience On Demand, Benchtools, Click2sales, Edge, Real Social, The Pool, VivaKi Ventures) •• Publicis Webformance •• Autres •• Phonevalley • Publicis Healthcare Communications Group (Publicis Healthware International, iMed Studios, Melody Healthcare, Pharmagistics) • MSLGROUP (Speciality Communications, PR and Social Media: MSL, Publicis Consultants, Net Intelligenz, Hanmer MSL, Eastwei MSL, 20:20 MSL/2020 Social, Kekst & Co., Andreoli MSL, JKL, SAS, Winner & Associates; Events and Experiential: PBJS, Emotion, PublicisLive, Publicis Events) •• BlogBang • Branding & Stratégies • [15] Royalties •• Santé • Publicis Healthcare Communications Group (PHCG) •• Medicus Life Brands •• Publicis Healthcare Consulting •• Publicis Healthware International •• Publicis Life Brands BOZ • Saatchi & Saatchi Healthcare •• Williams-Labadie •• Yssup Research •• Pharmagistics •• Publicis Medical Education Group •• Publicis Selling Solutions Publicis Groupe 265

•• Sciences Oriented Solutions •• Communication Corporate / RP •• MSLGROUP •• JKL •• Kekst and Company •• Publicis Consultants •• Carré Noir •• Publicis Activ •• Publicis EtNous • Publicis Events [16] •• PublicisLive •• Publicis Meetings •• Eca2 •• Emotion •• Relay •• Sponsorship Intelligence •• TMG •• SAS •• PBJS •• Production/Plateformes •• Mundocom •• Market Forward •• WAM

Références

[1] http:/ / www. publicisgroupe. com/

[2] Publicis (http:/ / www. google. com/ finance?q=EPA:PUB) sur le site de Google Finance, consulté le 27 juillet 2012.

[3] Voir http:/ / www. latribune. fr/ journal/ edition-du-2702/ technos-et-medias/ 375303/

publicis-devient-le-numero-trois-mondial-de-la-publicite. html

[4] François Sarkozy nommé président de Publicis Healthcare Consulting (http:/ / www. radiobfm. com/ edito/ info/ 91141/

publicis-acquisition-de-healthcare-consulting-/ )

[13] Site de Publicis (http:/ / www. publicis. fr/ corporate/ fr/ 10000/ 13000. php)

[14] Site de publicis (http:/ / www. publicis. fr/ corporate/ fr/ 10000/ 13000a. php)

[15] http:/ / www. royalties. fr

[16] http:/ / www. publicisevents. com/ fr/ #home

Liens externes

• (fr) Site officiel (http:/ / www. publicisgroupe. com/ )

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Logo de Renault

Création

Création er 1 octobre 1898 (officieuse) 25 février 1899 (officielle)

Dates clés 1945 : Renault devient régie nationale 1994 : ouverture du capital 1996 : privatisation 1999 : Renault prend le contrôle de Nissan

Fondateurs [1] Fernand et Marcel Renault

Personnages clés Louis Renault

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [2] Euronext : RNO

Slogan [3] « Changeons de vie, changeons l'automobile » « Les voitures à vivre » « Créateur d'automobile » « La France avance, Renault accélère » « Drive the Change »

Siège social Boulogne-Billancourt (Île-de-France) (France)

Direction Carlos Tavares Renault 267

Actionnaires État français : 15,01 % Nissan : 15 % AXA via Alliance Bernstein : 8,18 % Norges Bank : 5,01 % [4] The Capital Group Companies : 5,01% Salariés : 3,11 % Daimler AG : 3,10 % [5] Autocontrôle : 2,7 %

Activité Généraliste

Produits Véhicules particuliers Véhicules utilitaires légers

Société mère Alliance Renault-Nissan

Sociétés sœurs Nissan

Filiales AvtoVAZ Dacia Samsung Motors

Effectif 122 615 (2010)

Site web [6] www.renault.com

Données financières

Capitalisation [7] 12,30 milliards € (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires [8] 42,6 Md € (2011)

Résultat net 2,1 Md € (2011)

Le groupe Renault est un constructeur automobile français. Il est lié au constructeur japonais Nissan[9] depuis 1999 à travers l'Alliance Renault-Nissan qui devient en 2011, le troisième groupe automobile mondial[10],[11]. Le groupe Renault possède des usines et filiales à travers le monde entier. Fondé par les frères Louis, Marcel et Fernand Renault en 1899, il se distingue rapidement par ses innovations, en profitant de l'engouement pour la voiture des "années folles". Il est nationalisé au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en grande partie à cause de la collaboration, présumée, de ses dirigeants avec l'occupant allemand. « Vitrine sociale » du pays, il est privatisé durant les années 1990. Il utilise la course automobile pour assurer la promotion de ses produits et se diversifie dans de nombreux secteurs. Son histoire est marquée par de nombreux conflits de travail qui vont marquer l'histoire des relations sociales en France. Renault 268

Histoire Article détaillé : Histoire de l'entreprise Renault.

Fondation (1898-1918)

En 1898, Louis Renault (industriel) est un jeune homme passionné d'automobile. Ses frères, Marcel et Fernand, ont travaillé dans l’entreprise familiale de textile. Louis convertit son tricycle De Dion-Bouton en Voiturette de 1 ch à quatre roues. L'originalité de celle-ci est que Renault l'équipe d'une invention de son cru, la première boîte de vitesses en prise directe, contrairement aux chaînes et courroies de transmission utilisées jusque-là. Il réussit à la vendre à un ami de leur père qui l’essaye le 24 décembre et fut très impressionné par son comportement routier et sa puissance dans les pentes[].

Voiturette Renault Type D Série B Après que Louis-Paul eut breveté la prise directe, les frères fondent de 1901 officiellement le 25 février 1899, à Boulogne Billancourt, la Société Renault Frères avec deux amis de Louis, Thomas Evert et Julian Wyer, pour capitaliser sur ce nouveau moyen de transport. Louis est chargé du développement et de la production alors que ses frères se chargent de l’administration. Les premières automobiles sont vendues à de riches particuliers qui peuvent se permettre de dépenser les 3 000 francs qu’elles coûtent (dix ans de salaire d'un ouvrier[]). Devant ce marché limité, Renault se diversifie dans la production de taxis et de camions avant la Première Guerre mondiale. Ils reconnaissent très tôt la publicité que la société peut tirer de la participation aux courses automobiles, et engagent leurs véhicules dans des courses sur route où ils remportent plusieurs succès. Parmi ceux-ci citons : Paris-Trouville (1899), Paris-Ostende (1899), Paris-Rambouillet (1899), Toulouse-Paris (1899), Paris-Toulouse-Paris - en catégorie voiturettes de moins de 400 kg - lors des Sports de l'Exposition Universelle de 1900 (sur 1 448 km et hors cadre olympique proprement dit), Paris-Vienne (Isère) (1902)… jusqu'au Grand Prix de l'Automobile Club de Dieppe (1913). En 1914, lorsque la guerre éclate, la compagnie se lance dans la production de munitions, d’avions militaires et plus tard dans les tanks avec son Renault FT-17. En 1918, Renault est devenu le premier manufacturier privé de France et il est honoré par les Alliés pour sa contribution à l’effort de guerre[].

Entre-deux guerres (1919-1938)

Au sortir de la guerre, Louis Renault diversifie encore plus ses activités en se lançant dans la machinerie agricole et industrielle, les matériels roulants ferroviaires. Cependant, la compagnie commence à rencontrer des difficultés à vendre sa production automobile car la concurrence introduit de petits véhicules à faible coût accessibles à chacun. Renault doit donc sortir ses propres véhicules au moment où il rencontre des problèmes avec le marché financier et ses employés. Renault doit également former un réseau de distribution et en 1920, la Autobus Renault TN6 de 1932 compagnie s’associe avec Gustave Gueudet, un entrepreneur du nord de la France, pour fonder les premiers concessionnaires. La gamme des modèles Renault s'étend désormais des petites automobiles aux poids-lourds.

Renault ne se limite pas à la France et vend dans plusieurs pays. Le marché anglais est particulièrement intéressant, car il ouvre la porte aux colonies de ce Renault 269

pays. Un grand nombre de véhicules modifiés avec des suspensions surélevées, de plus puissants systèmes de refroidissement et des carrosseries spéciales partent par bateau vers les quatre coins de l’Empire britannique. De cette période, les Grand Luxe se distinguent avec leur empattement de 3,68 mètres et de six à huit cylindres pouvant leur faire atteindre 150 km/h. La suspension est améliorée pour permettre ces vitesses et on utilise l’aluminium dans le moteur, les freins, la transmission, et plusieurs parties de la carrosserie. Autorail Renault VH de 1933, construit dans les usines de l'île Toutes les Grand Luxe à partir de 1923 sont considérées comme des classiques et Seguin leurs carrosseries sont signées par des ateliers célèbres dont Kellner, Labourdette et J. Rothschild et Fils.

En sport, la marque remporte le rallye de Monte-Carlo en 1925 (sur Renault 40CV), puis 10 ans plus tard sur Renault Nervasport (1935).

Berline de 1935

Seconde Guerre mondiale à 1968 Selon le Journal officiel du 17 janvier 1945, « les livraisons fournies par la Société Renault à l’armée française s’étaient montrées notoirement insuffisantes pendant les années qui ont précédé la guerre »[12],[13]. Durant le second conflit mondial, la France est occupée par l'armée allemande et les usines Renault produisent en très grande quantité des camions pour les Allemands, alors que la production d'automobiles est interdite (quelques camions livrés pendant le conflit). Les livraisons sont freinées par les bombardements de l'aviation alliée sur les usines du Mans et de Billancourt. Après le bombardement du 3 mars 1942, le Gauleiter Sauckel exprime « son admiration pour l’effort exceptionnel fourni par l'entreprise Renault ». À la Libération en 1944, Louis Renault est arrêté comme collaborateur et meurt en prison avant son procès. Une autopsie révèle que sa nuque avait été brisée[14], laissant supposer un meurtre. Ses usines sont saisies par le gouvernement provisoire et nationalisées le 15 janvier 1945 sous le nom de Régie Nationale des Usines Renault[12],[13]. Pierre Lefaucheux qui était jusqu’ici l'administrateur provisoire, devient le premier directeur général. La petite 4CV à moteur arrière relance la Régie dès 1946. Elle tira son épingle du jeu, mais seulement en France, face aux Fiat 600 italiennes, Coccinelle allemandes et Morris Minor anglaises. Renault en produit plus d’un demi million jusqu'à sa retraite en 1961 alors que ses concurrentes ont toutes dépassé les 2 millions d'exemplaires. En 1951, un modèle haut de gamme, la Frégate, est lancé sur le marché. Après quelques problèmes techniques dus à une mise sur le marché trop rapide, la La 4 CV Renault présentée en 1946 Frégate devient une automobile sûre, dotée d'une excellente tenue de route et d'un excellent freinage. Elle est déclinée en plusieurs versions (affaire, amiral, grand pavois) et carrosseries (berline, cabriolet et break). Elle tire sa révérence en 1960 fortement concurrencée depuis 1955 par la Citroën DS. À partir de 1961, la R4 petit tout terrain a traction avant qui devient la voiture de la campagne, telle une deux chevaux moderne. En 1962 suit la Renault 8, grande sœur de la 4CV avec son moteur à l’arrière, qui aura un certain succès en rallye avec la Renault 8 - . Renault 270

En 1965 sort la Renault 10, une « grosse » Renault 8, assez délicate à conduire. À partir de 1965, suite au succès de la R4, Renault abandonne le moteur arrière pour passer à la traction avant et au hayon arrière. Celui-ci est aussi adopté pour la première fois sur une grande voiture avec la R16.

La grève de 1968 et ses conséquences

Cette grève historique est la suite logique d'une montée des luttes sans précédent en 1967. La grève de 1968 commence le 15 mai aux usines Cléon puis le 16 mai à Billancourt. Renault est alors occupé par ses ouvriers dont de nombreux immigrés OS. La lutte dépasse le cadre strictement économique : on parle de «

gouvernement populaire » et d'« autogestion ». TX

À Billancourt, malgré des tentatives de débordement par des militants d'extrême gauche, la CGT parvient à mener la grève pendant un mois (33 jours, 34 nuits) en évitant les multiples provocations et dans la « dignité » avec, comme premier secrétaire du syndicat, Halbeher Aimé âgé alors de 32 ans. Les militants CGT qui animent cette grève sont pour la plupart des ouvriers qualifiés issus de l'école d'apprentissage de la Régie Renault d'après guerre et politiquement proches ou membres du PCF. Le 17 juin, à Billancourt comme dans les autres usines du groupe, à l'appel de la CGT et de la CFDT, les ouvriers votent majoritairement la reprise du travail[15]. Les acquis sociaux et les droits syndicaux conquis en 1968 et dans les années qui suivirent sont importants et resteront une référence pour le mouvement social. La force de ce mouvement, avec les grands meetings de l'île Seguin réunissant des milliers de travailleurs, attirera pendant quelques années des groupes d'extrême gauche espérant y trouver un terrain propice pour développer leurs idées et leurs actions. Les militants maoïstes de la Gauche Prolétarienne s'installent aux usines de Flins et Billancourt et le début des années 1970 voit l'agitation continuer. Les affrontements entre la Gauche Prolétarienne et les vigiles de Renault se multiplient. En 1972, un militant maoïste, Pierre Overney, est tué par un des vigiles de l'entreprise, Jean-Antoine Tramoni. Le vigile sera jugé en 1973 et abattu par les NAPAP, réseau maoïste clandestin de la Gauche prolétarienne, le 23 mars 1977[16]. Dans les années 1980, un groupe issu de la Gauche Prolétarienne participe à la création d'Action Directe, qui assassinera le 17 novembre 1986 le président de Renault, Georges Besse, à la fois parce qu'il avait procédé à d'importants licenciements lors du désastre financier du début des années 1980 et en tant que représailles pour l'assassinat de Pierre Overney.

La privatisation En 1986, Raymond Lévy, après la mort de Georges Besse, assume la direction de Renault et prépare sa privatisation. En 1990, la régie Renault change de statut et devient une société anonyme à capitaux d'État par l'adoption de la loi du 4 juillet 1990 avec des restrictions du contrôle étranger. Volvo acquiert une participation de 20 % après de tumultueux échanges. Le 17 novembre[17] 1994, Renault est effectivement mis en bourse et à cette occasion, Volvo cède 12 % du capital et l'État diminue sa part de 80 % à 53 %. Il faudra attendre juillet 1996 pour voir Renault effectivement passer dans le secteur privé à la suite d'une cession par le gouvernement de 6 % du capital au noyau dur des actionnaires, essentiellement des banques et groupes d'assurance français, par le biais d'une vente de gré à gré. Renault 271

Consolidation de l'industrie Le secteur automobile entame dans les années 1990 un mouvement de concentration. Rachats de marques, fusions : les groupes se mondialisent et cherchent à étendre leur gamme, gage d'une rentabilité plus constante. Renault a déjà une bonne assise en Europe et en Amérique latine mais l'Asie, qui commence à peine à dévoiler son important potentiel de croissance, reste son point faible. Renault et Nissan scellent un accord, socle d'une coopération profonde mêlant échange de participation et collaboration industrielle. En mars 1999, naît officiellement l'Alliance Renault-Nissan. L'Adam, association de défense des actionnaires minoritaires, présidée par Colette Neuville, est alors intervenue pour critiquer les modalités de la fusion entre le constructeur français et Nissan, trop favorables au japonais selon elle[18].

Expansion des années 2000

Dans sa conquête des pays en fort développement économique, Renault a également investi dans Avtoframos et dans le coréen Samsung Motors qui donnera naissance à . Pour accroître sa présence dans les marchés émergents considérés comme porteurs, Renault envisage la construction d’usines en Iran, en Colombie et au Maroc. En 2004, la filiale de Renault en Roumanie, Dacia, présente sa « berline à 5 000 euros », la Logan, que le groupe Renault Mégane RSIII voudrait produire à un million d'exemplaires par an à l'horizon 2010. Cette même voiture est commercialisée en France à 7 600 euros. En novembre 2004, le PDG de Renault a annoncé son intention de faire de l'implantation du groupe en Corée du Sud un point d'appui pour son expansion en Asie, notamment en Chine[].

Début juillet 2006, des discussions pour envisager une nouvelle alliance entre Renault-Nissan et General Motors sont engagées mais le projet est rapidement abandonné. Le 8 décembre 2007 a été annoncé un accord entre Renault et le constructeur russe Lada-AvtoVAZ visant à la prise de participation de Un concessionnaire Renault à Colmar Renault à hauteur de 25 % + 1 action (via une holding commune avec l'actionnaire russe actuel, Rosoboronexport). Renault, au travers de ce partenariat, s'est engagé : • d’accélérer la croissance d’AvtoVAZ et de renouveler et élargir sa gamme de véhicules ; •• de développer Lada dans le respect de son identité, l'objectif étant de renforcer sa position sur le marché russe ; • d’échanger leur expertise et savoir faire technologique. En outre, l'outil industriel basé à Togliatti d'une capacité d'un million de véhicules par an devrait servir à produire des Logan. La Russie devient ainsi le premier marché de Renault en nombre de véhicules, les ventes du groupe Avtovaz (720 000 unités en 2006) étant, selon l'accord, consolidées dans celles du groupe Renault. Renault 272

Acteur international En 2010, Renault est classé 10e constructeur automobile mondial (en nombre total de véhicules produits), selon l'OICA 2010[19]. En 2011, la marque Renault reste la plus vendue en France[20].

Les difficultés Alors que Renault semble être une entreprise prospère, qui a réussi ses accords avec Nissan, des difficultés apparaissent à partir des années 2000 dues à plusieurs raisons : •• tout d'abord, on trouve une saturation du marché automobile en Europe, alors que Renault réalise la grande majorité de ses ventes sur le vieux continent ; • une gamme vieillissante, avec un manque dans le renouvellement de ses modèles. En effet, en 2005, elle ne sortira que la Clio III, qui fut cependant un vrai succès, mais aucun modèle en 2006 ; •• trois de ses modèles conçus en vue d'un élargissement de la gamme furent un échec commercial : • La première est l'Avantime, un coupé monospace haut de gamme - encore appelé coupé-space par la presse - commercialisé au début des années 2000 avec plus d'un an de retard ; • La seconde est la Vel Satis en 2002, une berline luxueuse trop décalée pour ce marché, • enfin la Modus en 2004, un micro monospace citadin parfois accusé de cannibalisme avec la Clio qui est en dessous de ses objectifs sans toutefois être un échec de l'ampleur des deux précédents. Résultat, ses ventes ne cessent de chuter partout en Europe de plus de 8 % en moyenne par an sur les trois dernières années. Renault ne fait que perdre des parts de marché sur le continent passant de 11,1 % des ventes automobiles en 2003 à 7,2 % en 2007 soit une baisse de près de 4 points en moins de quatre ans[21]. En effet, la Twingo II marque une étape stratégique pour le constructeur. Elle est le premier maillon du plan Renault contrat 2009 de son nouveau patron, Carlos Ghosn, qui prévoit de vendre 800 000 véhicules de plus en 2009 qu'en 2005. La petite citadine est commercialisée le 15 juin 2007, accompagnée d'une grande campagne de publicité. Malgré un look banal par rapport à la précédente au look original, Carlos Ghosn mise sur un succès européen, et non seulement français comme sur le modèle précédent. Sa rentabilité, sur le papier, est meilleure, ce qui ne peut être que bon pour la marque au losange, mais les chiffres de vente de la Twingo II ne cadrent pas avec les prévisions et les objectifs. La concurrence de la nouvelle Fiat 500 est très féroce. En quatre mois Renault a enregistré 100 000 commandes, et Fiat 80 000. À Francfort en septembre 2007, sur le stand Renault, on découvre la nouvelle Laguna III. Alors que le modèle précédent s'était fait remarquer par un manque de fiabilité et des pannes à répétition et avait sérieusement terni l'image de marque Renault, Carlos Ghosn promet une fiabilité exemplaire pour ce nouvel opus. Mais comme la Twingo, la presse critique son manque d'originalité et son manque de progrès technique par rapport à la version précédente. Cela s'explique par le fait que Renault, pour pouvoir redémarrer sans trop de soucis, a décidé d'éviter l'originalité qui ne l'a pas récompensé autrefois lorsqu'elle était sans fondement. Par ailleurs, Renault modernise son logo, dessiné en 1972 par l'artiste peintre hongrois Victor Vasarely, afin de se donner une meilleure image. En 2007, deux nouveaux modèles de Renault voient le jour. En 2008, Renault dévoile plusieurs nouveautés. En effet, la Modus a été restylée et rallongée (Grand Modus) en janvier, pour essayer de doper ses ventes, qui n'avaient pas atteint les objectifs de la marque. On trouve aussi, le même mois, la sortie de la Laguna III Break et la Clio Estate, qui bénéficie déjà de commentaires très élogieux dans la presse automobile, et qui vient concurrencer directement la Peugeot 207 SW, précurseur dans cette gamme de véhicules. Ainsi, pas moins de trois nouveaux modèles sortent durant un même mois, ce qui est assez rare. En juin 2008, le 4×4 Koleos sera commercialisé. Aussi, les chiffres de ventes de 2007 montrent une amélioration avec une meilleure part de marché en France par rapport à 2006, mais les efforts restent toujours importants pour redonner à la marque une image de succès et de fiabilité. Renault 273

À la mi-mars 2008, l'usine de Sandouville (Seine-Maritime) est en chômage technique suite aux mauvais résultats enregistrés par la Laguna III. La direction justifie ces résultats par le fardeau des défauts de qualité de son aînée et le

malus sur les émissions de CO2, mais la presse spécialisée parle plutôt d'un design peu innovant et d'un style vieillissant. Bref, en cette année 2008, la situation devient plus compliquée que prévu pour Carlos Ghosn. La Twingo II et la Laguna III, au design trop timide mais avec une fiabilité qui n'a pas fait défaut, se vendent mal. Par ailleurs, le Koleos arrive dans un marché saturé et surtout en déclin depuis la mise en place d'un malus. En 2009, la courbe des ventes a cessé de baisser et a montré des signes positifs. En effet, la marque au losange a remplacé la Mégane (fin 2008) et le Scénic (juin 2009). Ces deux modèles, de la gamme Mégane, représentent la plus grande partie des ventes de Renault. En 2009 toujours, Renault a restylé la famille Clio (break, berline) et a annoncé la fin de la production de la Vel Satis qui malgré d'indéniables qualités ne rencontra pas un grand succès commercial, sans doute à cause de son style "décalé". En avril 2010, un échange de 3,1 % des capitaux est effectué entre Renault-Nissan et Daimler (Mercedes-Benz) suite à un accord de coopération. Le projet à long terme est le véhicule électrique annoncé pour 2011 en France avec une gamme cohérente.

Organisation

Organisation du groupe Renault Aujourd'hui, l'entreprise Renault fait partie de Groupe Renault, qui regroupe également diverses filiales telles que DIAC, Dacia, Renault Sport. Renault détient 80 % de la branche automobile du coréen Samsung, à partir duquel elle a fondé la filiale Renault Samsung Motors (RSM). Le groupe Renault-Nissan a été créé au début des années 2000 afin de faire face à des géants comme General Motors ou Toyota. Cette alliance a permis aux deux marques de garder leurs identités propres tout en proposant des véhicules basés sur les mêmes plates-formes, comme la Clio III et la . Renault figure au onzième rang mondial des plus grands groupes automobiles selon le classement OICA 2008. L'actuel PDG de Renault est Carlos Ghosn. Le directeur général est Carlos Tavares[22].

Recherche et développement Renault mène des projets de recherche en interne et au travers de contrats de recherche menés en partenariat avec des organismes (laboratoires, établissements…) publics ou privés. Ces principaux axes de recherche sont : •• Le design •• Le confort (acoustique, qualité de l'air, ergonomie, vision) •• La sécurité (prévention, correction, protection) •• Les nouveaux moyens de propulsion •• Le recyclage • La diminution des émissions de CO 2 Dans ce cadre, le groupe Renault a signé le Pacte PME, le 1er décembre 2004, au travers de GIE Regienov pour faciliter ses collaborations avec le monde des PME Innovantes. Renault 274

Innovations technologiques Renault a été extrêmement actif dans le développement de nouvelles technologies au début de l'automobile, beaucoup moins depuis son passage au statut de régie nationale. Un aperçu des innovations Renault est proposé ci-dessous: • 1898 : Boîte de vitesses à prise directe[23] • 1899 : Voiture à conduite intérieure[23] • 1902 : Louis Renault dépose un brevet sur le principe de suralimentation par ventilateur ou compresseur, qu'il utilise en compétition, mais qui n'est pas encore défini comme un turbocompresseur[24] • 1904 : La bougie démontable[25] • 1905 : Le démarreur à air comprimé actionnable de la place du conducteur[25] • 1917 : Premier char de combat léger[23] FT 17 • 1922 : Les servofreins (sur Renault 40CV)[26] •• 1925 : Premiers locotracteurs à moteur essence et Diesel, •• 1932 : Autorail VH, construction en série d'un automoteur ferroviaire à moteur Diesel, • 1956 : Record de vitesse des voitures de moins de 1 000 kg - 308 km/h[27]. Le 4 septembre 1956, Renault bouleverse la discipline en établissant un record de vitesse avec l'Étoile Filante ; équipé d'une turbine Turboméca développant 270 ch à 28 000 tr/min, il atteint, aux mains du français Jean Hebert, 308 km/h, avec 5 kilomètres parcourus en 58 secondes. • 1983 : Le synthétiseur de parole (Renault 11 Electronic)[28] • 1997 : Le système anti-encastrement [Quoi ?][25] • 2001 : La carte « mains libres » ( II)[29]

Comité exécutif Le comité exécutif est composé de neuf membres : • Carlos Ghosn (président directeur général) • Carlos Tavares (Directeur Général Délégué aux opérations de Renault) •• Odile Desforges (Directeur Général Adjoint, Directeur des Ingénieries et de la Qualité) • Michel Gornet (Directeur Général Adjoint, Directeur des Fabrications et de la Logistique) • Philippe Klein (Directeur Général Adjoint, Plan, Produit, Programmes) • Dominique Thormann (Directeur Général Adjoint, Directeur Financier) • Katsumi Nakamura (Directeur Général Adjoint, Leader du Comité de Management de la Région Asie Afrique) • Jérôme Stoll (Directeur Général Adjoint, Directeur Commercial. Leader du Comité de Management de la Région Europe. Président de Renault Retail Group) • Laurence Dors (Secrétaire Général du Groupe Renault) Renault 275

Conseil d'administration Le conseil d'administration (au 14 avril 2009) est composé de dix-huit membres : • Louis Schweitzer (président du conseil d'administration) • Carlos Ghosn (président directeur général) •• Yves Audvard •• Patrick Biau •• Catherine Bréchignac •• Alain Champigneux •• Charles de Croisset •• Thierry Desmarest •• Jean-Pierre Garnier •• Itaru Koeda •• Marc Ladreit de Lacharrière •• Dominique de La Garanderie •• Philippe Lagayette •• Jean-Claude Paye •• Franck Riboud •• Rémy Rioux •• Hiroto Saikawa •• Georges Sterbatcheff Le conseil d'administration (au 23 juin 2010) est composé de dix-huit membres : • Carlos Ghosn (président directeur général) (rémunérations 2009 : 1 240 809 €)[30] • Yves Audvard (Administrateur élu par les salariés) • Alain JP Belda (Président non exécutif d'Alcoa) • Patrick Biau (Administrateur élu par les salariés) • Alain Champigneux (Administrateur élu par les salariés) • Charles de Croisset (International Advisor de Goldman Sachs International) • Bernard Delpit (Directeur général délégué, Directeur financier du groupe La Poste) • Thierry Desmarest (Président du Conseil d'administration de Total) • Jean-Pierre Garnier (Directeur Général et Président du Directoire de Pierre Fabre SA) • Takeshi Isayama (Président, The Carlyle Japan L.L.P.) • Alexis Kohler (Directeur des participations à l’Agence transport et audiovisuel de l’Agence des participations de l’État, ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi) • Marc Ladreit de Lacharrière (Président-Directeur Général de Fimalac) • Dominique de La Garanderie (Avocat (Cabinet La Garanderie & Associés)) • Philippe Lagayette (Vice-Président de JP Morgan pour la région EMEA (Europe Middle East and Africa)) • Franck Riboud (Président-Directeur Général – Président du Comité exécutif du groupe Danone) • Luc Rousseau (Directeur général de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services - Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi) • Hiroto Saikawa (Executive Vice President Purchasing, Nissan Motor Co. Ltd.) • Michel Sailly (Responsable de l’UET Sociotechnique (ergonomie et conditions de travail) - Renault) • Pascale Sourisse (Membre du Comité exécutif de Thales, Directeur général de la Division Systèmes C4I de Défense et Sécurité) Au titre de l’exercice 2009, le montant total des jetons de présence alloués aux administrateurs s’est élevé à 571 336 euros (557 475 euros en 2008)[31]. Renault 276

Comité de direction au 1er mars 2010 Le comité exécutif est composé de ... membres : • Carlos Ghosn (président directeur général) • Patrick Pélata (Directeur Général Délégué aux opérations de Renault) remplacé par Carlos Tavarès depuis juillet 2011 • Bruno Ancelin (directeur programme M1) • Michel Balthazard (Directeur de l’Amont, des Projets et des Prestations) mis à pied en janvier 2011 suite à des soupçons d'espionnage industriel[32] puis blanchi. • Denis Barbier (Leader de la région Amériques) • Bernard Cambier (Directeur Commercial France) • Jacques Chauvet (Leader du Comité de Management de la Région Euromed) • Marie-Francoise Damesin (Directeur de la Communication) • Christian Deleplace (Expert « fellow ») •• Odile Desforges (Directeur Général Adjoint, Directeur des Ingénieries et de la Qualité) • Laurence Dors (Secrétaire Général du Groupe Renault) • Christian Estève (Leader du Comité de Management de la Région Eurasie, Directeur Général d'Avtoframos) • Michel Faivre-Duboz (Directeur de la Supply Chain Monde) • Michel Gornet (Directeur Général Adjoint, Directeur des Fabrications et de la Logistique) • Philippe Klein (Directeur Général Adjoint, Plan, Produit, Programmes) • Christian Husson (Directeur Juridique, Directeur des Affaires Publiques) • Jean-Christophe Kugler (Directeur de la Division Utilitaire) • Nadine Leclair (Directeur de l'Ingénierie Véhicule) • Gérard Leclercq (Directeur des Ressources Humaines Groupe) • Christian Mardrus (Managing Director Logistique Globale de l'Alliance) • Thierry Moulonguet (Directeur Général Adjoint, Directeur Financier) • Katsumi Nakamura (Directeur Général Adjoint, Leader du Comité de Management de la Région Asie Afrique) • Jérôme Stoll (Directeur Général Adjoint, Directeur Commercial. Leader du Comité de Management de la Région Europe. Président de Renault Retail Group) • Eric Nicolas (Directeur du Contrôle de gestion) • Stephen Norman (Directeur Marketing Monde) • Jacques Prost (Directeur de l’Ingénierie Mécanique) • Bernard Rey (Président de Renault Sport et Renault F1 Team) • Dominique Thormann (Président-Directeur Général de RCI Banque) • Jean-Pierre Vallaude (Directeur de la qualité) • Laurens van den Acker (Directeur du Design Industriel) • Christian Vandenhende (Directeur des Achats et Président de RNPO)

Filiales Renault 277

Nom Spécialités

Renault Automobile S.A.S.

Renault Sport Sports automobile

RCI Banque C'est la filiale financière de Renault. Elle met à disposition des clients de Renault, Nissan, Dacia, Infiniti et Renault Samsung et Diac Motors différentes solutions de financement pour les acquisitions de leurs véhicules.

Renault Renault Eurodrive assure la location de voitures et hors taxe aux touristes non résidents de l'Union européenne et aux ressortissants Eurodrive de l'Union européenne n'y résidant pas. Les véhicules sont entièrement loués à prix réduit dans toute l'Europe.

SOVAB SOVAB (SOciété des Véhicules Automobiles de Batilly) est une usine du Groupe Renault située sur la commune de Batilly. Elle fabrique des véhicules utilitaires en cooperation avec la filiale européenne de General Motors, Opel: (= Opel/Vauxhall Movano et Nissan NV400) et Renault Mascott.Les autres utilitaires des marques Renault, Opel/Vauxhall et Nissan (, Opel Vivaro, Nissan Primastar) sont fabriqués dans l'usine de Vauxhall à Luton, en Grande-Bretagne.

MCA MCA (Maubeuge Construction Automobile) est l'usine de production de Kangoo. Elle a produit dans le passé la Fuego, la R19, l'Express.

SODICAM2 SODICAM2 est la force de vente de la division Pièces & Accessoires de Renault en France

Renault Med usine Renault-DACIA installée au port Tanger Med au Maroc, détenue à 52 % par Renault-Nissan

RRG Renault Retail Group (RRG) est le groupe de distribution de Renault, Nissan, Dacia.

Renault Tech Renault Tech, anciennement SOMAC, conçoit, produit et commercialise des transformations de véhicules. Pour personnes à mobilité réduite notamment.

Renault Renault Consulting, anciennement Institut Renault, propose conseil et formation aux entreprises dans les domaines d'excellence Consulting opérationnelle de Renault.

Renault iDVU La filiale iDVU (ingénierie des véhicules utilitaires) était jusqu'en juillet 2008 le bureau d'études de la Division Véhicules Utilitaires. Le siège de l'activité de cette filiale était situé à Villiers Saint-Frédéric, dans le département français des Yvelines. Elle était chargée du développement des trois gammes suivantes : • Fourgonnettes (Kangoo) produites à Maubeuge dans le nord de la France, mais aussi à Cordoba (Argentine), au Maroc, en Malaisie ; • Fourgons Légers (Trafic) produits avec General Motors en Grande-Bretagne et par Nissan en Espagne, dans son usine de Barcelone ; • Fourgons Lourds (Master), produits à Batilly dans l'est de la France, mais également à Curitiba (Brésil). Depuis juillet 2008, la filiale ingénierie Véhicules Utilitaires n'existe plus. L'ingénierie est intégrée à Renault S.A.S. : les différents métiers de conception de l'ex-iDVU sont ventilés dans les directions métiers de l'ingénierie de Renault S.A.S. Les projets véhicules utilitaires, toujours menés sur le site de Villiers St-Frédéric, dépendent de la division véhicules utilitaires de Renault S.A.S. et s'appuient désormais sur l'ingénierie de Renault S.A.S.

Filiales cédées Renault 278

Nom Spécialités Date de vente

Renault Bus Autobus Après avoir fusionné avec la branche européenne d' dans Irisbus, Renault a cédé à Fiat-Iveco toutes ses participations en 2001.

Renault Tracteurs, … Vendue à Claas en 2005. Agriculture

Renault Trucks, Camions Vendue à AB Volvo en 2001. anciennement RVI

Renault Cette filiale a été créée en 1982 par le regroupement de l'ensemble des Renault a vendu cette société, en 1999, à COMAU Automation sociétés du groupe actives dans le domaine des biens d'équipements S.p.A., filiale spécialisée du groupe FIAT et leader (Acma Robotique, SEIV, SOFERMO, SERI, RMO …). mondial dans ce domaine. Elle a développé et déployé pour des usines, des chaînes d'assemblage, incluant des robots. Les usines équipées étaient la propriété de Renault mais aussi celles de Peugeot, Citroën et de constructeurs automobiles étrangers. Ses robots sont reconnaissables à leur couleur dominante jaune.

Participations 2013 (En % des actions émises)

[33] Nom Parts

Nissan 43,9 %

Renault Samsung Motors 80,1 %

Dacia 99 %

Lada-AvtoVAZ 25 % plus une action

Daimler AG 1,5 %

Compétition et sport automobile Renault possède un palmarès conséquent aussi bien en rallyes (Alpine, Renault Sport) qu'en Formule 1 avec l'écurie Renault F1 Team, et les moteurs Renault construit par l'organisation Renault Sport F1. Les moteurs de F1 Renault sont parmi les plus performants, c'est pour cela que plusieurs équipes de F1 s'associent avec Renault pour bénéficier de leur moteur. Sebastian Vettel fut champion du monde de F1 à plusieurs reprises grâce à un moteur Renault.

Rallyes Une version spéciale de la Clio RS porte le nom de Jean Ragnotti, un pilote qui a fait ses preuves et sa carrière au sein de Renault. Il a notamment remporté le rallye de Monte Carlo en 1981 au volant d'une Turbo et le Rallye du Tour de Corse en 1985 au volant d'une Renault Maxi 5 Turbo. Renault 279

Formule 1 Après plus de 75 ans de succès glanés sur tous les fronts de la compétition[34], en 1975, Renault s'engage en Formule 1, en choisissant un moteur V6 de 1 500 cm3 suralimenté par un turbocompresseur pour défier les spécialistes de la F1 et leurs moteurs V8 ou V12 atmosphériques de 3 000 cm³. Tout le monde est sceptique, notamment les ingénieurs de Porsche, et pourtant Renault signe quinze victoires entre 1979 et 1983 et impose le turbo en Formule 1. Bien que le titre échappe de peu à Alain Prost en 1983, de deux points, et que les Lotus Renault remportent cinq Grands Prix au cours des saisons 85 et 86, des difficultés économiques conduisent l'entreprise à suspendre ses activités en Formule 1 à la fin de l'année 1986. Bernard Dudot, responsable des moteurs, obtient l'autorisation de maintenir une cellule de veille technique qui aboutira à l'élaboration d'un moteur V10 à angle fermé (67°) de 3 500 cm³. En 1988, Renault Sport signe un accord de partenariat avec Williams pour la fourniture de son moteur V10, cette association Williams-Renault s’avérera couronné de multiples championnats, pilotes et constructeurs, étant donné la supériorité de la combinaison des moteurs Renault et des châssis Williams dessinés entre autres par Adrian Newey. En 2005, Renault met fin à la suprématie italienne en Formule 1 en remportant à la fois le titre pilotes (avec l'espagnol Fernando Alonso) et le titre constructeurs pour le championnat du monde de Formule 1. En 2006, Renault remporte, de nouveau, les deux titres du championnat du monde de formule 1. Après quatre années en demi-teinte, Renault remporte les championnats de Formule 1 2010, 2011 et 2012 avec l'écurie autrichienne Red Bull Racing et son pilote Sebastian Vettel.

Modèles Renault Article détaillé : Véhicules Renault.

Les sites du constructeur

En France • Technocentre de Guyancourt (Yvelines, France) conception des véhicules, et diverses directions centrales • Renault - Centre Technique de Rueil (Hauts-de-Seine, France) conception GMP • Centre Technique de Lardy (Essonne, France) essais GMP, et crash tests véhicules • Centre Technique d'Aubevoye (Eure, France) essais véhicules • Centre Technique de Dieppe (Seine-Maritime, France) fabrication des véhicules de la gamme sport de Renault : Clio V6, RS, Groupe N, Mégane RS (et anciennement des véhicules Alpine-Renault) • (Villiers-Saint-Frédéric, Yvelines, France) : Le site complète le technocentre de Guyancourt pour l'ingénierie et les projets véhicules utilitaires (Kangoo, Master, Trafic). • Usine Renault de Choisy (Val-de-Marne, France) fabrication de petites pièces mécaniques (ressorts, leviers de vitesse, …) rénovation de moteurs et boîtes de vitesses • Usine Renault de Cléon (Seine-Maritime, France) fabrication de moteurs et boîtes de vitesses • Usine Renault de Douai (Nord, France) fabrication de Mégane CC et Scénic • Usine Renault de Flins (Yvelines, France) fabrication de Clio 3 et Twingo 1 (arrêtée) • Usine Renault Le Mans, ACI (Sarthe, France) fabrication de pièces de châssis (essieux, freins, …) • Usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime, France) fabrication de Vel Satis, Laguna, Espace • Usine Renault de Maubeuge (Nord, France) filiale MCA, fabrication de Kangoo • Usine Renault de Batilly (Meurthe-et-Moselle, France) filiale SOVAB, fabrication de Master. • Usine Renault de Ruitz (Pas-de-Calais, France), filiale STA (80 % Renault, 20 % PSA), fabrication de boîtes de vitesses automatiques • Usine Renault de Douvrin (Pas-de-Calais, France), filiale FM (50 % Renault, 50 % PSA), fabrication de moteurs Renault 280

•• Usine Renault CKD de Grand-Couronne (Seine-Maritime)

Reste du monde En gras les sites d'assemblages. Europe • Usine Renault de Vilvoorde (Belgique), aujourd'hui fermée. Cette fermeture a fait l'objet d'une fiction : Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde. • Usine Renault de Palencia (Villamuriel de Cerrato) (Espagne) Fabrication de Méganes En jaune : pays dans lequel Renault a des usines

• Usine Renault de Valladolid (Laguna de Duero) (Espagne) fabrication de Modus, Clio et moteurs • Usine Renault de Aveiro-CACIA (Portugal) • Usine Renault de Novo Mesto' (Slovénie) filiale , fabrication de Twingo II et de la Wind (roadster) • Renault - Usine de Séville (Espagne) filiale Dacia, fabrication de boîtes de vitesses, pompes à huile et de diverses pièces de mécanique • Usine Dacia de Pitesti (Roumanie) filiale Dacia, fabrication de Logan, de moteurs et de boîtes de vitesses et centre de recherche mondial du Renault Technologie Roumanie pour les boîtes de vitesse[35]. • Usine Renault de Moscou (Russie) filiale Avtoframos : récemment acquise, AVTOFRAMOS est une société commerciale et industrielle qui commercialise la gamme Renault en Russie. Son usine à Moscou a débuté une activité d'assemblage de la Clio tri-corps (Renault Thalia) dès la fin de l'année 2002, et fabrique la LOGAN depuis 2005. Renault en Russie [36] Asie • Usine Renault de Bursa (Turquie) fabrication de Clio, Mégane, Fluence, moteurs et boîtes de vitesses • Usine Renault de Téhéran (Iran) filiale , 2 usines, fabrication de Logan • Usine Renault Samsung Motors de Busan (Corée du Sud) filiale Renault Samsung Motors, fabrication de SM3 (pour RSM et pour Nissan), SM5 et SM7 et . •• Renault a annoncé la création d'un centre de recherches en Inde pour étudier un futur véhicule au prix de vente de 3 000 euros. Amérique du Sud • Usine Renault de Cordoba (Santa Isabel) (Argentine) fabrication de Mégane, Clio et Kangoo • Usine Renault de Envigado (Colombie) filiale , fabrication de Twingo, Clio, Mégane et Logan • Usine Renault de Curitiba (Brésil) fabrication de Clio, Mégane, Logan, Scénic, Master, Nissan Frontier, Nissan Xterra et moteurs • Usine Renault de Los Andes (Chili) fabrication de boîtes de vitesses Afrique • Usine Renault-Nissan Tanger (Maroc) fabrication de , et des nouvelles Logan et Sandero. • Usine Casablanca (Maroc) fabrication de Kangoo, Logan et Sandero. Futures implantations • Inde : Renault a annoncé la création d'un centre de recherches pour étudier un futur véhicule au prix de vente de 3 000 euros. • Algérie : Renault a annoncé la création d'une unité de montage de voitures à Oran, devant assembler la nouvelle . Renault 281

Données chiffrées Chiffres d'affaires du groupe Renault (en millions d'euros) : • 2000 : 40 175 • 2001 : 36 351 • 2002 : 36 336 • 2003 : 37 525 • 2004 : 40 292 • 2005 : 41 338 • 2006 : 41 528 • 2007 : 40 682 • 2008 : 37 791 • 2009 : 33 712 • 2010 : 38 971 Endettement financier net de la branche automobile (en milliards d'euros) : • 2000 : 4,793 • 2001 : 3,927 • 2002 : 2,495 • 2003 : 1,748 • 2004 : 1,567 • 2005 : 2,252 • 2006 : 2,414 • 2007 : 2,088 • 2008 : 7,944 • 2009 : 5,921 • 2010 : 1,435 Répartition géographique du chiffre d'affaires (en %) : • 1992 : 47,6 (France) 52,4 (Étranger) ... • 2001 : 39,2 (France) 60,8 (Étranger) • 2002 : 38,3 (France) 61,7 (Étranger) • 2003 : 35,5 (France) 64,5 (Étranger) • 2004 : 34,7 (France) 65,3 (Étranger) •• ... • 2010 : 32,6 (France) 67,4 (Etranger) Production mondiale du groupe Renault (en unités) : • 1992 : 2 041 849 ... • 2001 : 2 375 084 • 2002 : 2 343 954 • 2003 : 2 385 087 • 2004 : 2 471 654 Incluant Dacia et Renault Samsung Motors Ventes mondiales du groupe Renault (en unités) : • 2001 : 2 413 038 Renault 282

• 2002 : 2 404 977 • 2003 : 2 388 958 • 2004 : 2 489 401 • 2005 : 2 553 000 • 2006 : 2 433 604 • 2009 : 2 309 188 Incluant Dacia et Renault Samsung Motors • 2010 : 2 625 796 • 2011 : 2 722 062 dont 194 300 au Brésil (de marque Renault) et 24 275 en Chine (importés) Effectifs du groupe Renault : • 1992 : 146 604 ... • 2001 : 140 417 • 2002 : 132 351 • 2003 : 130 740 • 2004 : 130 573 • 2005 : 126 584 • 2006 : 128 893 • 2007 : 130 179 • 2008 : 129 068 • 2009 : 121 422 • 2010 : 122 615 En 2002, la baisse des effectifs correspond principalement à la déconsolidation d'Irisbus (- 3 810 personnes) et à la réduction des effectifs chez Dacia (- 4 663 personnes).

Fiabilité Les véhicules de la marque Renault ne furent pas les plus fiables et ce fut en particulier leur talon d'Achille lors de leur expérience en Amérique du Nord[37]. En 2006, en France, le constructeur était classé à la 20e place[38] sur 29 dans le classement des constructeurs effectué selon le nombre des contre-visites nécessaires lors des contrôles techniques. Il est derrière PSA mais devant Opel et Volkswagen. En 2006, Renault a progressé de deux places dans l'enquête de satisfaction effectuée en France par le cabinet JD Power et publiée par L'Automobile magazine[39].,[40] En 2008, la firme se situe légèrement au-dessus de la moyenne, elle occupe toujours la 9e place entre les marques Citroën et Peugeot. Ces sondages sont effectués auprès d'automobilistes utilisant leur véhicule depuis environ deux ans, la qualité et la fiabilité représentent 38 % de la note[41]. En 2012, la fiabilité est bonne. Au classement réputé de l'ADAC pour l'année 2011 (publié en 2012), Renault place ses véhicules dans le Top 10 de chaque catégorie où il est classé. La Twingo II est même 2ème de la catégorie "mini-citadines", derrière la Ford Ka. En "petites voitures", les Sandero et Clio III sont respectivement 4ème et 8ème et en "voitures moyennes", les Scénic III et Mégane III sont respectivement 7ème et 9ème[42]. De son côté, l'UFC Que Choisir classe la marque low-cost de Renault, Dacia, en 1re position, la Sandero et la Twingo II dominant la catégorie des citadines dans le classement des modèles[43]. Renault 283

Controverses • Au printemps 2011, Renault licencie 3 de ses cadres en les accusant d'espionnage industriel au profit d'une filière internationale organisée, sur son projet de voiture électrique. Une lettre anonyme serait à la base des accusations portées par le constructeur. La DCRI se saisit de l'affaire, mais les accusations apparaissent rapidement peu fondées, avec notamment la découverte d'un enregistrement où les dirigeants semblent bien embarrassés de ce "faux scandale". L'entreprise a proposé aux cadres licenciés une réintégration, mais ceux-ci ont déposé plainte[44]. À la suite de cette affaire, Patrick Pélata démissionne de son poste de directeur général. • Ces dernières années, plusieurs suicides ont eu lieu dans différents sites de l'entreprise, notamment au Technocentre[45].

Répartition du capital

[46] Nom Parts

31 décembre 2005 30 avril 2010

Public 62,72 % 58,25 %

État français 15,01 % 15,01 %

Nissan Finance 15 % 15 %

Norges Bank 4,57 %

Daimler 3,1 %

Salariés 3,6 % 3,09 %

Autodétention 3,35 % 0,98 %

Notes et références

[1] Dates-clés (http:/ / www. renault. com/ fr/ groupe/ chiffres-cles/ pages/ dates-cles. aspx), sur le site officiel Renault

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ RNO?type=Stock

[3] Renault change sa signature (http:/ / www. lesechos. fr/ info/ auto/ 300375879. htm) Les Échos du 15 septembre 2009

[4] (http:/ / votreargent. lexpress. fr/ bourse/ renault-the-capital-group-detient-5-du-capital_293177. html), sur le site lexpress.fr

[5] Renault (http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0000131906-profil-renault. html), sur le site boursier.com

[6] http:/ / www. renault. com/ fr/ pages/ home. aspx

[7] Renault SA (http:/ / www. google. com/ finance?q=renault), sur le site google.com

[8] Renault : Rapport annuel 2011 (http:/ / www. renault. com/ fr/ lists/ archivesdocuments/ renault - rapport annuel 2011. pdf), sur le site renault.com

[9] Avec Lada, l'Alliance Renault-Nissan vise 10 % du marché mondial (http:/ / www. lepoint. fr/ auto-addict/ strategie/

avec-lada-l-alliance-renault-nissan-vise-10-du-marche-mondial-12-12-2012-1561127_659. php), Le Point, 12 décembre 2012

[10] Turbo - Alliance Renault-Nissan : troisième constructeur mondial - Simon Potée-Gallini - février 2012 (http:/ / www. turbo. fr/

actualite-automobile/ 473842-alliance-renault-nissan-troisieme-constructeur-mondial/ ) : 8.029.222 véhicules en 2011 soit 10,3 % de plus qu'en 2010, l'année qui vient de se terminer a décidément été très bonne pour l'Alliance Renault-Nissan. Mieux encore, les deux alliés viennent de chiper à Toyota et ses 7,94 millions de voitures vendues, la place de troisième constructeur mondial. Ils terminent derrière General Motors (9,02 millions) et Volkswagen (8,16 millions).

[11] La Tribune - Renault-Nissan sur le podium des constructeurs mondiaux - Alain-Gabriel Verdevoye - février 2012 (http:/ / www. latribune.

fr/ entreprises-finance/ industrie/ automobile/ 20120201trib000681556/ renault-nissan-sur-le-podium-des-constructeurs-mondiaux. html) : Les deux alliés ont vendu un record de 8.029.222 voitures l'an dernier, doublant Toyota, à 7,94 millions d'unités. Ils talonnent Volkswagen. L'alliance devient le troisième constructeur auto mondial.

[12] Les héritiers des collabos se réveillent : c’est un signe des temps … (http:/ / www. resistance-44. fr/ ?Les-heritiers-des-collabos-se), Robert Créange, Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes, non daté

[13] Appel pour la fidélité à l’œuvre de la Libération (http:/ / www. lecanardrépublicain. net/ spip. php?article555), Pierre Pranchère et Marc Lacroix, Association Esprit de Résistance, 6 décembre 2011

[14] La tragédie de Louis Renault (http:/ / www. ina. fr/ video/ CPB86007924/ la-tragedie-de-louis-renault. fr. html), Alain Decaux, INA, 16 juillet 1986 Renault 284

[15][15]archives CGT Renault (RNUR) ; mai 1968 Renault Billancourt - Michel Certano

[17] http:/ / www. renault. com/ RCW_Binaries/ guide-actionnaire/ fr/ l_action_renault/ caracteristiques. html [18] La fusion Renault-Nissan vue par une actionnaire française Renault-Nissan : l'Adam conteste le montage capitalistique devant le CMF

(http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2001/ LesEchos/ 18534-55-ECH. htm), sur le site archives.lesechos.fr

[19] World motor vehicule production (http:/ / oica. net/ wp-content/ uploads/ ranking-2010. pdf), sur le site oica.net

[20] Ventes mondiales en 2011 (http:/ / www. renault. com/ fr/ groupe/ renault-dans-le-monde/ pages/ ventes. aspx) Sur le site renault.com

[21] Chiffres OICA (http:/ / www. oica. com)

[23] Modèles Renault (http:/ / www. histomobile. com/ dvd_histomobile/ fr/ 24/ history. htm), sur le site histomobile.com [24] Martin (Joseph) & Wauters (Pierre), Installations thermiques motrices, Chapitre 5, les moteurs à combustion interne, ., Presses Universitaires de Louvain, 2009.

[25] Saga Renault (http:/ / www. prodimarques. com/ sagas_marques/ renault/ renault. php), sur le site prodimarques.com

[26] Renault 40CV des records - deuxième paragraphe (http:/ / www. motorlegend. com/ competition/ renault-40-cv-des-records/ 6,7904. html) par Gilles Bonnafous sur Motorlegend.com [27][27]Records de vitesse

[28] Sur le vague Renault - Chapitre L'option "Electronic" (http:/ / autosrenault. canalblog. com/ ), sur le site autosrenault.canalblog.com

[29] La carte mains libres (http:/ / www. renault. com/ fr/ Lists/ ArchivesDocuments/ Carte mains libres. pdf) Sur le site renault.com

[30] Rémunérations pour Renault (http:/ / www. edubourse. com/ remuneration/ renault. php), sur le site edubourse.com

[31] Rémunération des dirigeants et des mandataires sociaux (http:/ / www. renault. com/ fr/ Lists/ ArchivesDocuments/ Renault - Document de

référence 2009. pdf#page=94), sur le site renault.com

[32] Soupçons d'espionnage chez Renault : le directeur des projets mis à pied (http:/ / www. lemonde. fr/ economie/ article/ 2011/ 01/ 05/

soupcons-d-espionnage-chez-renault-trois-cadres-mis-a-pied_1461472_3234. html), sur le site lemonde.fr du 5 janvier 2011

[33] Comptes consolidés 2011 (http:/ / www. renault. com/ fr/ lists/ archivesdocuments/ groupe renault - comptes consolidés 2011. pdf), sur le site renault.com

[34] Chapitre Formule 1 (http:/ / www. lecomparateurauto. fr/ marque_voiture/ renault/ ) Sur le site lecomparateurauto [35] Le RTR est l’un des 5 centres d’ingénierie du groupe (France, Brésil, Corée et Inde) principalement axé sur le programme Logan.

[36] http:/ / www. renault. com/ renault_com/ fr/ main/ 30_DEVELOPPEMENT_DURABLE/ 40_Performances/ 60_Fiches_sites/ Moscou/

Donnees_Environnement/ index. aspx

[39] « Les voitures françaises gagnent du crédit dans l'Hexagone » (http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2005/ LesEchos/ 19440-109-ECH. htm), Les Échos,

[40] « Qualité des véhicules : Renault et Citroën en progrès sur le marché français » (http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2006/ LesEchos/

19693-114-ECH. htm), Les Échos,

[41] Indice de satisfaction de la clientèle française (http:/ / www. jdpower. com/ corporate/ news/ releases/ pdf/ 2008066a. pdf) sur le site de JD Power,

[42] La tribune Auto : L’ADAC publie son classement fiabilité des véhicules pour l’année 2011 (http:/ / www. latribuneauto. com/

reportages-68-5101-l-adac-publie-son-classement-fiabilite-des-vehicules-pour-l-annee-2011. html)

[43] Dacia, marque la plus fiable en 2011 (http:/ / www. autonews. fr/ Dossiers/ Industrie/ Dacia-fiabilite-Lodgy-Duster-Sandero-304799/ )

[44] Espionnage: l’enregistrement qui accable Renault (http:/ / www. france-info. com/

economie-entreprises-secteurs-2011-03-29-espionnage-l-enregistrement-qui-accable-renault-525158-22-23. html) sur le site de France Info,

[45] Suicide d'un salarié de Renault: la «faute inexcusable» reconnue en appel (http:/ / www. liberation. fr/ societe/ 01012338343-suicide-d-un-salarie-de-renault-la-faute-inexcusable-reconnue-en-appel) sur le site de Libération,

[46] Répartition du capital sur Boursorama (http:/ / www. boursorama. com/ profil/ resume_societe. phtml?symbole=1rPRNO) Safran (entreprise) 285 Safran (entreprise)

Pour les articles homonymes, voir Safran. Safran Logo du groupe

Création

Création 11 mai 2005 (fusion de Snecma et Sagem)

Données clés

Forme Société anonyme à conseil d'administration juridique

Action NYSE Euronext Paris SAF

Siège social Paris (France)

Direction [] Jean-Paul Herteman, président-directeur général

Actionnaires Flottant : 52,2 % État français : 30,2 % [] Salariés : 17,2 % (en mars 2012)

Activité Concepteur et producteur de moteurs d’avions, d’hélicoptères et de fusées et d’équipements aéronautiques, de défense et de sécurité

Filiales Snecma Turbomeca Herakles Techspace Aero Messier-Bugatti-Dowty Aircelle Labinal Hispano-Suiza Sagem Défense Sécurité Morpho

Effectif 62 500

Site web [1] www.safran-group.com

Données financières

Chiffre d’affaires [2] 13 560 millions € (2012)

Résultat net [3] 1 467 millions € (2012) + 52%

Safran est un grand groupe industriel et technologique français, présent au niveau international dans les domaines de l’aéronautique, astronautique, de la défense et de la sécurité. Il fut créé en 2005 de la fusion entre Snecma et Sagem. Depuis septembre 2011, il est coté au CAC 40. Ses métiers sont la conception et la production de moteurs d’avions, d’hélicoptères et de fusées, d’équipements aéronautiques, de défense et de sécurité. Safran occupe des positions de leader mondial sur ces marchés[4] et emploie Safran (entreprise) 286

près de 62 500[5] personnes dans plus de cinquante pays.

Historique Fondée en 1925, la Société d’applications générale d’électricité et de mécaniques (SAGEM) était une entreprise française contrôlée par ses salariés, elle avait une activité très diversifiée, de la défense aux téléscripteurs en passant par des équipements aéronautiques comme les centrales inertielles. En 2004 elle comporte deux branches : télécommunications et défense sécurité. La Société nationale d’étude et de construction de moteurs d’aviation (SNECMA) fut créée en 1945 par la nationalisation de Gnome et Rhône. Elle se consacre à la fabrication de moteurs d’avions. Le groupe Snecma comprend également des constructeurs d’équipements comme Hispano-Suiza et Messier-Dowty. Le principe de la fusion entre Sagem et Snecma est annoncé en octobre 2004[6]. Lors de la constitution du groupe, Jean-Paul Béchat (ex-Snecma) est le président du directoire et Mario Colaiacovo (ex-Sagem) est le président du conseil de surveillance. Les tensions sont fortes entre les dirigeants des deux anciennes entreprises[7]. En août 2006, Grégoire Olivier, ancien président du directoire de Sagem pressenti pour prendre la place de Jean-Paul Béchat quitte le groupe[8]. En janvier 2007, Francis Mer devient président du conseil de surveillance pour mettre fin aux déchirements du groupe[9], en Centre François-Hussenot à Massy septembre Jean-Paul Herteman est le nouveau président du directoire[10].

Lors de l’année 2008, la branche communication est cédée[11]. En octobre 2010, Areva vend une grande partie de ses actions[12]. La société change ses statuts en avril 2011 pour devenir une SA à conseil d’administration ; Jean-Paul Herteman devient président-directeur général et Francis Mer vice-président du conseil d’administration[13]. Safran entre au CAC 40 le 19 septembre 2011[14]. En janvier 2013, Safran acquiert l'entreprise suisse Colibrys, spécialisée dans les capteurs de mouvement[15].

Organisation

Capital Au 31 mars 2012, le capital de Safran est réparti de la manière suivante[] : • Flottant : 52,2 % • État français : 30,2 % •• Salariés : 17,2 % •• Autodétention et autocontrôle : 0,4 % Safran (entreprise) 287

Dirigeants Les membres du conseil d’administration sont []: • Jean-Paul Herteman, président-directeur général • Francis Mer, vice-président •• Giovanni Bisignani •• Jean-Lou Chameau •• Odile Desforges •• Jean-Marc Forneri •• Xavier Lagarde •• Michel Lucas •• Elisabeth Lulin •• Astrid Milsan •• Christophe Burg •• Michèle Rousseau •• Laure Reinhart •• Christian Halary •• Marc Aubry •• Caroline Grégoire-Sainte Marie

Métiers

Propulsion aéronautique et spatiale

Ce métier rassemble toutes les activités du Groupe liées aux systèmes de propulsion des avions, hélicoptères, missiles et lanceurs, sur les marchés civils, militaires et spatiaux. Les sociétés du groupe interviennent, tant en première monte (conception, production, commercialisation, essais) qu’en services, maintenance et réparation, sur les grands programmes aéronautiques et spatiaux mondiaux. Le principal succès de Safran est le moteur CFM56 fabriqué et commercialisé par la société CFM International, une co-entreprise à parité entre Safran et l’américain General Electric. En trente années Moteur CFM56. d’existence, ce moteur, destiné aux avions civils moyen-courrier, a été vendu à plus de 20 000 exemplaires. Un A320 sur deux en est équipé, tous les B737 en sont équipés. Safran réalise la moitié de son chiffre d’affaires dans la propulsion. Safran (entreprise) 288

Equipements aéronautiques

Ce métier rassemble toutes les activités du Groupe liées à la conception, production, commercialisation, maintenance et réparation des systèmes et équipements destinés aux avions et aux hélicoptères civils et militaires. Safran détient des positions de leader dans les nacelles (carène du moteur, entrée d’air et inverseur de poussée) via sa filiale Aircelle, dans les systèmes d’atterrissage via Messier-Bugatti-Dowty, dans les systèmes de transmissions de puissance, au travers d’Hispano-Suiza, et dans les câblages avec Labinal.

Train avant de l’Airbus A380 fabriqué par Messier-Bugatti-Dowty.

Défense

L’activité du Groupe dans ce secteur s’exerce dans des domaines divers et se décline sur les marchés civils, militaires et spatiaux : équipements de navigation et de guidage inertiels (INS, senseurs mécaniques, senseurs à fibre optique, senseurs à gyrolaser), équipements et systèmes optroniques (visée nocturne, notamment), systèmes d’avionique (commandes de vol, par exemple), systèmes de drones, équipements et systèmes aéroterrestres.

Sécurité Kit de guidage AASM fabriqué par Sagem Dans le métier de la sécurité, le groupe propose une offre complète Défense Sécurité. allant de l’identification des personnes jusqu’au contrôle de bagages. Safran est un expert mondial des technologies biométriques (acquisition et traitement des empreintes digitales et palmaires, reconnaissance faciale ou de l’iris) et de leur utilisation conjointe via la multibiométrie. Le groupe est également acteur dans les domaines de l’identification, des documents sécurisés (passeports, carte d’identité), des systèmes de détection d’explosifs, des terminaux de transactions sécurisées et cartes à puce. Safran (entreprise) 289

Principales sociétés du groupe

Propulsion aéronautique et spatiale

Snecma Article connexe : Snecma. Motoriste aéronautique et spatial, il conçoit, développe, produit, et commercialise, seul ou en partenariat, des moteurs pour avions civils et militaires, lanceurs spatiaux et satellites. Il assure la maintenance et le support pour ses appareils.

Herakles Article connexe : Herakles (entreprise). Cette société conçoit en autres des moteurs-fusées à propergol solide pour lanceurs spatiaux et missiles, ainsi que les poudres qui les font fonctionner.

Techspace Aero Article connexe : Techspace Aero. Techspace Aero conçoit, développe et produit des modules, des équipements pour moteurs d’avions (civils et militaires) et d’engins spatiaux. La société est aussi spécialisée dans la conception, l’installation et la modernisation de bancs d’essais, sous la marque Cenco InternationalTM.

Turbomeca Article connexe : Turbomeca. Cette filiale conçoit et produit des turbomachines pour hélicoptères civils, parapublics et militaires.

Equipements aéronautiques

Aircelle Article connexe : Aircelle. Cette société fournit des nacelles complètes pour moteurs d’avions ainsi que le support et les services associés, des matériaux composites pour aérostructures. Il est le nacelliste intégrateur des deux motorisations de l’Airbus A380.

Messier-Bugatti-Dowty Article connexe : Messier-Bugatti-Dowty. Concepteur et fabricant de trains et de systèmes d‘atterrissage, Messier-Bugatti-Dowty équipe plus de 19 000 appareils, avions civils, avions militaires et hélicoptères. C’est un acteur majeur des systèmes d’atterrissage et de freinage, (roues et freins carbone, extension/rétraction des trains, calculateurs de freinage, hydraulique...) pour l‘aéronautique. Présent sur les marchés civil et militaire, il équipe les programmes Airbus, de l'A300 à l'A350, mais aussi Boeing (767ER, 777ER, 737 NG et le programme 787). Il est enfin présent sur l'aviation d'affaires et régionale (Dassault, ATR et sélectionné pour le prochain Learjet 85). Safran (entreprise) 290

Hispano-Suiza Article connexe : Hispano-Suiza. Spécialiste de l’extraction et de la gestion de puissance pour moteurs d’avions et d’hélicoptères civils et militaires, des convertisseurs électroniques de puissance et des systèmes électriques.

Labinal Article connexe : Labinal. Spécialiste des systèmes de câblages électriques pour l’aéronautique, Labinal est fournisseur de Boeing et d’Airbus, pour l’ensemble des programmes civils tels que l’A380 et le B787 Dreamliner ainsi que le programme militaire A400M . Dans le domaine militaire, il équipe de nombreux avions. Safran Engineering Services est une filiale de Labinal.

Technofan Concepteur et fabricant de ventilateur, pour les avions A380 et A350 entre autres.

Défense et sécurité

Sagem Défense Sécurité Article connexe : Sagem Défense Sécurité. Sagem propose des solutions et des services en optronique, avionique (commandes de vol pour hélicoptères), navigation, électronique et logiciels critiques pour les applications civiles et de défense aérospatiales, terrestres et navales.

Morpho Article connexe : Morpho (entreprise). Morpho, anciennement Sagem Sécurité, est un spécialiste de l’identification multibiométriques (empreintes digitales, iris et visage), des solutions de gestion d’identité, des cartes à puce, des transactions sécurisées et des solutions de détection d’explosifs et de narcotiques.

Les concurrents Sur le segment des moteurs pour avions civils et militaires et pour hélicoptères, Safran rencontre quatre acteurs : General Electric (États-Unis), Rolls-Royce (GB), Pratt & Whitney (États-Unis & Canada) et Honeywell (États-Unis). Dans l’activité équipements, la concurrence est plus nombreuse et diversifiée: • Systèmes d’atterrissage : Goodrich (États-Unis), GE Aviation Systems (en) (GB) et Crane Aerospace & Electronics (en) (États-Unis). • Roues et freins : Goodrich, Honeywell et Meggitt (GB). • Nacelle : Goodrich, Spirit. Dans la défense et l’avionique, le principal conçurent est le groupe Thales.

L’innovation comme moteur de croissance Groupe industriel mais aussi technologique, Safran consacre 11 % de son chiffre d’affaires à des programmes de recherche et développement impliquant 20 % de ses collaborateurs dont 450 docteurs en sciences et 150 doctorants. Réduction de la consommation des moteurs, protection de l’environnement, attentes importantes en matière de sécurité…les défis sont nombreux. Safran participe à différents programmes de recherche européens dont Clean Sky, lancé sous l’égide de la Commission européenne et visant à diminuer les nuisances (pollution et bruit) des moteurs Safran (entreprise) 291

d’avions, ou encore Turbine, qui étudie les solutions d’identité numérique de demain. Le groupe multiplie également les partenariats avec des instituts de recherche publics, comme le CEA, ou avec des écoles et universités, en France et à l’étranger. Le fruit de ces efforts se traduit par le dépôt, chaque année, d’environ 500 brevets. Safran a mis en place un conseil scientifique, il a été présidé par Georges Charpak. Il était composé de huit scientifiques français et étrangers spécialisés dans différentes disciplines intéressant le groupe : physique, mécanique des solides et des fluides, matériaux, automatismes et simulations numériques.

Mécénat et sponsoring

Safran soutient des fondations pour l’insertion, la musique classique, la solidarité[16]. Depuis 2005, Safran, soutient le skipper Marc Guillemot et son voilier Safran[17].

Notes et références

[1] http:/ / www. safran-group. com

[2] (http:/ / www. air-cosmos. com/ industrie/ bonne-performance-en-2012-pour-safran. html)Air&Cosmos, 21 février 2013, Bonne performance en 2012 pour Safran

[3] (http:/ / www. lesechos. fr/ entreprises-secteurs/ air-defense/ actu/

reuters-00501734-safran-voit-une-nouvelle-amelioration-de-ses-resultats-en-2013-540835. php)Les Echos, 21 février 2013

[4] p. 21 à 28 du Document de référence 2008 (http:/ / safran-group. com/ IMG/ pdf/ SAFRAN_Doc_de_ref_2008_AMF. pdf)

[5] (http:/ / www. safran-group. com/ site-safran/ groupe/ )Site de Safran

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Pour les articles homonymes, voir Saint-Gobain (homonymie). Compagnie de Saint-Gobain Logo de Saint-Gobain

Création

Création 1665

Fondateurs Colbert

Données clés

Forme Société anonyme juridique

Action [1] Euronext : SGO

Slogan Saint-Gobain construit votre futur & the future of glass since 1665

Siège social Courbevoie (France)

Direction Pierre-André de Chalendar, PDG

Actionnaires Wendel : 17,5 % Actionnaires salariés : 7,6 % Caisse des dépôts et consignations : 3,2 % Predica : 1,7 % Cogema : 1,2 % Autodétention : 0,8 % [2] Axa : 0,3 %

Activité Producteur, transformateur et distributeur de matériaux de construction

Filiales Saint-Gobain Glass, Saint-Gobain Sekurit, Norton, British Gypsum, CertainTeed, Ecophon, Eurocoustic, Gyproc, Isover, Saint-Gobain PAM, Placo, Rigips, Weber, Groupe Lapeyre, La Plateforme du Batiment, Point P, Saint-Gobain Emballage, Solcera...

Effectif 191 500 (en déc. 2009)

Site web [3] Site officiel

Données financières

Capitalisation ds [2] 16,12 m d'€ (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires [2] 42,1 milliards (2011)

Résultat net 1,7 milliard d'€ (2011)

Saint-Gobain est une entreprise française, fondée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert (1619 - 1683) sous le nom de Manufacture royale des glaces, qui produit, transforme et distribue des matériaux. Elle est présente dans 64 pays et emploie 194 700 personnes en 2011. Saint-Gobain 293

Historique

De Louis XIV à l'après guerre La Manufacture royale de glaces de miroirs est fondée par Louis XIV en 1665, afin de donner à la France une dépendance moindre aux productions de verre vénitiennes. Entre 1678 et 1684, la compagnie participe à la construction de la Galerie des Glaces du château de Versailles. En 1693, elle s'établit en Picardie à Saint-Gobain (aujourd'hui dans le département de l'Aisne). Elle passera la révolution industrielle en se dotant d'une fabrique de soude artificielle en 1806. Elle change de statut en 1830, pour devenir une société anonyme. En 1848, elle fusionne avec les verreries de Saint-Quirin, de la famille d'Eugène Chevandier de Valdrome[4]. En 1866, la Société des Manufactures des glaces et produits chimiques de Saint Gobain, Chauny et Cirey acquiert la fabrique d’acide sulfurique de John Frédéric Boyd située rue du Landy à Aubervilliers.

À partir des années 1960 jusqu’aux années 2000 Malgré un chiffre d'affaires toujours favorable, les années 1960 sont difficiles pour Saint-Gobain, parce que les marges bénéficiaires s'affaiblissent, le taux d'endettement s'accroît et l'actionnariat est devenu dispersé. C'est dans ce contexte que, en décembre 1968, Boussois-Souchon-Neuvesel (BSN) lance sur elle une OPA, qui échoue mais qui la laisse exsangue et à court de disponibilités. La Compagnie de Pont-à-Mousson compte, à ce moment-là, d'importantes disponibilités et une prestance dans le secteur de la sidérurgie (leader mondial du tuyau en fonte) qui lui confèrent le poids rendant possible une fusion avec Saint-Gobain, effective en 1970. Cette fusion, fortement encouragée par le gouvernement de Georges Pompidou, donne naissance à un groupe d'envergure mondiale. Si, au départ, Pont-A-Mousson S.A.[réf. souhaitée] avait plus de poids dans le groupe, la situation s'est inversée et Saint-Gobain PAM (nouveau nom de la filiale Pont-A-Mousson S.A.[réf. souhaitée]) n'a plus d'influence sur le groupe Saint-Gobain. Le seul signe encore apparent de la fusion est la présence du pont, symbole de Pont-A-Mousson[réf. souhaitée], dans son logo. Le groupe est nationalisé en 1982[5] par l’Union de la gauche. Il est à nouveau privatisé en 1986. Au titre des réalisations de l'entreprise, on peut notamment citer la Pyramide du Louvre, l’aménagement du lycée Henri-IV[6] ou le Skywalk (au-dessus du Grand Canyon)[7]. Saint-Gobain 294

À partir des années 2000

En 2008, Saint-Gobain annonce la suppression de 4 000 emplois[8]. La même année, le 12 novembre, elle est condamnée par la Commission européenne à payer une amende de 896 millions d'euros pour entente illégale sur les prix du verre pour l'industrie automobile (de 1998 à 2003) avec trois de ses concurrents, en violation des règles de concurrence des traités européens. Son amende est majorée de 60 % pour récidive, car elle avait déjà été condamnée à deux reprises par la Commission, en 1984 et en 1988[9].

Domaines d'activités

Saint-Gobain est organisé en 4 pôles d'activités : •• le Pôle Matériaux Innovants (Matériaux Haute Performance et Vitrage) •• le Pôle Produits pour la Construction •• le Pôle Distribution Bâtiment Le siège à Courbevoie •• le Pôle Conditionnement Quelques activités de Saint-Gobain : Source[10] •• Vitrage automobile via sa filiale Saint-Gobain Sekurit (feuilleté et trempé) •• Vitrage bâtiment via sa filiale Saint-Gobain Glass • Isolation via sa filiale Isover (laine de verre et de roche, mousse de polystyrène) •• Laine et mousse de cultures pour le jardinage via sa filiale Cultilène • Plaques de plâtre via sa filiale Placo en France, Gyproc en Angleterre et Scandinavie, Rigips en Allemagne • Distribution de matériaux via ses filiales Point P, La Plateforme du Bâtiment et Lapeyre en France, Jewson (en) en Angleterre, Raab Karcher (de) en Allemagne, Dahl en Scandinavie • Produits pour la construction, dont les canalisations via la société Pont à Mousson (canalisations en fonte ductile) et les mortiers industriels avec Weber (mortiers, colles à carrelage et enduits de façade) et Maxit, acquis en 2008 • Le pôle Matériaux Haute Performance est spécialisé dans les domaines : Céramiques (SEPR), Plastiques (SGPPL), Cristaux (Saint Gobain Quartz), Abrasifs (société Norton Abrasives (en) aux États-Unis) Saint-Gobain 295

Direction de l'entreprise

•• Pierre Delaunay-Deslandes •• Achille Mérigot de Sainte-Fère : 1830-1841 •• Édouard Mounier : 1841-1843 • Louis Joseph Gay-Lussac : 1844-1850 •• Alexandre Gérard : 1850-1852 •• Antoine Pierre Hély d'Oissel : 1852-1866 • Albert de Broglie : 1866-1901 • Melchior de Vogüé : 1901-1916 • Victor Reille : 1916-1917 • Alphonse Gérard : 1917-1931 • Pierre-Louis Roederer : 1931-1936 • Pierre Hély d'Oissel : 1936-1953 • Arnaud de Vogüé et Roger Lacharme: 1953-1969 • Roger Martin : 1970-1980 • Roger Fauroux : 1980-1986 • Jean-Louis Beffa : 1986-2007 • Pierre-André de Chalendar depuis juin 2007 Pierre-André de Chalendar, directeur général de Saint-Gobain, en 2008.

Équipe dirigeante Source[11] • Pierre-André de Chalendar, directeur général •• Claire Pédini, directrice des Ressources humaines • Laurent Guillot, directeur financier[12] • Jean-Claude Breffort, directeur du développement international • Benoît Bazin, directeur du Pôle distribution bâtiment[12] •• Jérôme Fessard, directeur du Pôle conditionnement •• Antoine Vignial, secrétaire général •• Jean-Pierre Floris, directeur du Pôle matériaux innovants (vitrage et matériaux haute performance) •• Claude Imauven, directeur du Pôle produits pour la construction •• Jean-François Phelizon, conseiller du directeur général • Didier Roux, directeur de la Recherche et de l'Innovation •• Sophie Chevallon, directrice de la Communication •• David Molho, directeur du Plan Saint-Gobain 296

Comité exécutif •• Pierre-André de Chalendar •• Claire Pédini •• Laurent Guillot •• Antoine Vignial

Conseil d'administration Source[13] • Pierre-André de Chalendar : directeur général de la Compagnie de Saint-Gobain • Jean-Louis Beffa : président du Conseil d'administration •• Isabelle Bouillot : président de la société China Equity Links •• Robert Chevrier : président de Société de Gestion Roche Inc. • Gehrard Cromme : président du Conseil de surveillance de ThyssenKrupp AG •• Bernard Cusenier : président de l'association des actionnaires salariés et anciens salariés de Saint-Gobain et du conseil de surveillance du FCPE Saint-Gobain Avenir • Jean-Martin Folz : président de l'AFPEP • Bernard Gautier : membre du directoire de Wendel •• Yuko Harayama : professeur à l'université de Tohoku • Sylvia Jay : vice-chairwoman de l'Oréal Royaume-Uni • Frédéric Lemoine : président du directoire de Wendel • Gérard Mestrallet : président-directeur général de Suez • Michel Pébereau : président du conseil d'administration de BNP Paribas • Denis Ranque : ex-président-directeur général de Thales • Gilles Schnepp : président-directeur général de Legrand • Jean-Cyril Spinetta : président du conseil d'administration d'Air France-KLM

Données financières

Données financières en millions d'euros[14],[15]

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Chiffre d'affaires 28 815 30 390 30 274 29 590 32 025 35 110 41 596 43 421 43 800 37 786 40 119

Résultat d'exploitation 2 693 2 681 2 582 2 442 2 632 2 860 3 714 4 108 3 649 2 216 3 117

Résultat net part du groupe 1 642 1 174 1 074 1 065 1 120 1 294 1 682 1 543 1 378 202 1 129

Effectifs 171 125 173 329 172 357 172 811 181 228 199 630 206 940 205 730 209 175 191 500 189 193 Saint-Gobain 297

Données boursières • Actions cotées à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000125007 •• Valeur nominale = euro •• Cotations : Bourse de Londres, Francfort, Zürich, Amsterdam et Bruxelles • Indices : DJ Stoxx 50, Développement Durable d'Aspi Eurozone, FTSE4Good, the Global Dow[réf. souhaitée] •• Actionnaires principaux : 1. Wendel 17,15 % 2.2.Fonds du Plan d'Épargne 7,80 % 3.3.Saint-Gobain PEC France 5,52 % 4. Caisse des dépôts et consignations française 3,30 % 5. Cogema 1,60 % 6.6.Predica 1,60 % 7.7.Autocontrôle 1,20 % 8. Groupe AXA 0,50 %

Activités

Les métiers de Saint-Gobain sont organisés en 4 pôles : • Distribution de matériaux (45 %) : détention d'un réseau de 4 200 points de vente (notamment enseignes Point.P et Lapeyre en France, Jewson et Graham au Royaume-Uni, Raab Karcher en Allemagne, Dahl en Scandinavie, la Plateforme du Bâtiment en France, Sites de production Saint Gobain dans le monde Europe de l'Est et Brésil...) •• Produits pour la construction (plâtre, isolation, mortiers industriels, canalisations) (26 %) •• Matériaux innovants : matériaux haute performance (8 %) et vitrage (bâtiment, automobile avec Sekurit) (12 %) •• Conditionnement (9 %) Le CA par zones se ventile entre France (30 %), Europe occidentale (42 %), Amérique du Nord (13 %) et pays émergents et Asie (15 %). Pour développer ses performances, Saint-Gobain déploie la démarche World Class Manufacturing depuis 2005. Saint-Gobain 298

Recherche et développement Saint-Gobain possède quatre centres de recherche et développement transversaux et 14 centres de recherche et une centaine d'unités de développement dans le monde, regroupant 3500 chercheurs. L'entreprise a mis en place un réseau de collaborations universitaires avec l'Université Harvard, l'Université d'État de Moscou, l'École polytechnique, l'ESPCI ParisTech et l'Institut indien de technologie de Madras.

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ SGO?type=Stock

[2] Site officiel (http:/ / www. saint-gobain. com), consulté en mars 2010.

[3] http:/ / www. saint-gobain. com [4][4].

[5] (http:/ / fr. wikipedia. org/ wiki/ Loi_de_nationalisation_du_13_février_1982)

[6] Chantiers de rГ©fГ©rence (http:/ / www. placo. fr/ Solutions-Prescription/ Chantiers-de-reference)

[7] « Saint-Gobain Glass crée le Skywalk au-dessus du Grand Canyon » (http:/ / befr. saint-gobain-glass. com/ b2c/ default. asp?nav1=act& id=13426), Saint-Gobain, mai 2007. Consulté le 15 novembre 2008.

[8] « Saint-Gobain : journée de mobilisation mercredi » (http:/ / www. batiactu. com/ data/ 07102008/ 07102008-191431. html), Batoactu, 7 octobre 2008. Consulté le 15 novembre 2008.

[9] Communiqué de la Commission européenne (http:/ / europa. eu/ rapid/ pressReleasesAction. do?reference=IP/ 08/ 1685& format=HTML&

aged=0& language=FR)

[10] Site officiel du Groupe Saint-Gobain (Liste des entreprises du groupe) (http:/ / www. saint-gobain. com/ fr/ html/ societes/ societes_pays.

asp?continent=2& pays=20)

[11] www.saint-gobain.com (http:/ / www. saint-gobain. com/ fr/ html/ investisseurs/ equipe. asp)

[12] Dernières Nouvelles: 23 mars 2009 (http:/ / www. executivesurf. com/ fr/ executiveboard/ executiveboard_arc_topic. asp?ID=2439&

ID_SEZIONE=2& Date=3/ 2009), version française du magazine de carrière ExecutiveBoard (http:/ / www. executivesurf. com/ fr/

executiveboard/ executiveboard. asp)

[13] www.saint-gobain.com (http:/ / www. saint-gobain. com/ fr/ html/ investisseurs/ composition. asp)

[14] OpesC (http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=SAI)

[15] Rapport Annuel de Saint-Gobain 2009 (http:/ / www. saint-gobain. com/ files/ 2009_plaquette_FR. pdf) Sanofi 299 Sanofi

Sanofi

Création

Création 10 septembre 1973

Dates clés 24 juin 1994 (acquisition de Sterling Winthrop) 18 mai 1999 (fusion avec Synthélabo) 31 décembre 2004 (fusion avec Aventis)

Fondateurs Jean-René Sautier

Personnages clés Jean-François Dehecq, Serge Weinberg, Christopher Viehbacher

Données clés

Forme juridique Société anonyme (depuis 1973)

Action [1] Euronext : SAN [2] NYSE : SNY [3] FWB : SNW

Slogan L'essentiel c'est la santé

Siège social 54 rue La Boétie, 75008, Paris (France)

Direction Christopher Viehbacher

Activité Industrie pharmaceutique, Biotechnologie

Filiales - Sanofi Pasteur - Genzyme - Merial - Chattem, Oenobiol, BMP Sunstone - Zentiva, Medley, Kendrick, Nichi-Iko - Fovea

Effectif 101 575 (2010)

Site web [4] www.sanofi.com

Données financières

Capitalisation [5] 96,305 Mds€ (13 Février 2013)

Chiffre d’affaires [6] 34,947 Mds€ (2012) [6] + 4,7 % à données publiées (+ 0,5 % à taux de change constant)

Résultat net [6] 8,179 Mds€ (2012)

Sanofi est un groupe pharmaceutique français qui s'est transformé par des acquisitions successives, en particulier lors de sa fusion avec le groupe franco-allemand Aventis pour devenir Sanofi-Aventis en 2004, redevenu Sanofi en 2011. Christopher Viehbacher en est le directeur général depuis le 1er décembre 2008[7]. C'est la première entreprise pharmaceutique française et le numéro 5 mondial en 2011. Première entreprise de recherche et développement en France, et 9e dans le monde tout secteur confondus en 2010[8]. Leader mondial des vaccins avec sa filiale Sanofi Pasteur MSD co-détenue avec le laboratoire Merck & Co.. Sanofi 300

En mars 2009 après intégration du groupe tchèque Zentiva, il est le numéro 11 mondial dans l'industrie pharmaceutique générique[9]. Ce groupe mondial est concentré sur sept axes principaux : cardiovasculaire, thrombose, système nerveux central, oncologie, maladies métaboliques, médecine interne et vaccins. Elle occupe depuis le 8 novembre 2012 la première place, devant Total, en termes de capitalisation boursière française [10].

Chiffres clés Pour 2012[6] : •• Chiffre d'affaires consolidé : 34,947 milliards d'euros (2012). • Budget de Recherche & Développement : 4,922 milliards d’euros (2012) (Dépenses R&D représentant 14,1 % du chiffre d’affaires). •• Près de 105 000 collaborateurs en 2010, dont 27 000 en France. •• Résultat net de 8,179 milliards d'euros (2012). • Ventes par régions (2011) : Marchés émergents : 30,3 %, Europe de l'Ouest : 27,3 %, États-Unis : 29,8 %, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Canada : 12,5 %[11].

Histoire de Sanofi Article détaillé : Histoire de Sanofi. Le 10 septembre 1973, ELF Aquitaine décide de se diversifier et crée une filiale dans le secteur de l'hygiène et de la santé qui prend le nom d'Omnium Financier Aquitaine pour l'Hygiène et la Santé transformé en Sanofi. Cette structure de 10 personnes présidée par Jean-René Sautier et dirigée par Jean-François Dehecq est une véritable start-up solidement financée par le groupe Elf Aquitaine avec une dotation de 500 millions de francs pour son développement à sa création. En 2004, Sanofi-Synthélabo s'empare du groupe Aventis (résultat de la fusion entre HMR (Hoechst Marion Roussel) et Rhone-Poulenc en 1998) pour créer Sanofi-Aventis, devenu Sanofi en 2011. • Le 16 février 2011, après plus de 7 mois de négociations, Sanofi-Aventis s'empare finalement de la société de biotechnologie Genzyme pour 74 dollars par action en numéraire, soit environ 20,1 milliards de dollars[12]. • Le 6 mai 2011, l'assemblée générale des actionnaires[13] a approuvé le changement de nom de Sanofi-Aventis qui devient Sanofi avec une nouvelle identité[Quoi ?].

Activités Sanofi possède plusieurs laboratoires commercialisant des médicaments sous leur propre nom de marque : Sanofi Pasteur MSD pour les vaccins, ou Zentiva, ou Medley pour les médicaments génériques, et s'organise autour de 5 filiales principales: • Sanofi Pasteur MSD dans les vaccins détenue en copropriété avec le laboratoire Merck & Co. (aussi appelé Merck Sharp and Dohme, (MSD). • Genzyme dans les biotechnologies. • Chattem dans l'automédication et les Médicaments en vente libre aux États-Unis. • Merial dans la santé animale. • Zentiva dans les médicaments génériques. Sanofi 301

Recherche & Développement Article détaillé : Sanofi R&D. En 2010 Sanofi a des effectifs de 12 200 employés dans la recherche-développement, dans le monde dont 6050 en France. Une transformation de la R&D du groupe a entrainé une baisse de 22 % des effectifs de R&D entre 2008 et 2011[14]. •• 23 sites de recherche et développement dans le monde, dont 8 en France • Partenaire de 7 pôles de compétitivité dédiés à la santé • 1re entreprise de R&D en France, avec 2,200 milliards d'euros par an[8]. • 3e investisseur européen en R&D en 2010 avec 4,570 milliards d'euros, et 9e entreprise mondiale[8]

Aventis Foundation Fondation de droit allemand, crée en 1996, sous le nom de la "Hoechst Foundation", avec une dotation de 50 millions d'euro, et basée à Francfort-sur-le-Main. Cette fondation a été renommée suite à la fusion en "Aventis Foundation" en 1999. Elle a pour but de financer des activités de recherche pour la société civile, les arts, et la science[15].

Médicaments stratégiques

Performance économique des blockbusters

• Le Plavix ®, un antiagrégant plaquettaire, est le deuxième médicament le plus vendu au monde avec un chiffre d’affaires de 6,8 milliards d'euros. Ses ventes sont en chute de 24 % en particulier en Europe avec l'arrivée de génériques et son brevet est arrivé à expiration aux États-Unis en mai 2012[16]. • Lantus ®, première marque d’insuline du monde a réalisé des ventes de 3,5 milliards d’euro en progression de 9,1 % et devient le médicament phare du groupe dans le traitement du diabète. • Lovenox ®, leader sur le marché des héparines à bas poids Boîte de Plavix ® moléculaire, a réalisé un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euro, en recul de 10,5 % principalement lié à l’arrivée de génériques aux États-Unis. • Eloxatine ®, Cancer colorectal • Stilnox ® / Ambien ® / Ambien CR ® / Myslee ® Insomnie • Allegra ® / Telfast ®, Nasacort ®, Rhinite allergique •• Xatral ®, Hypertrophie bénigne de la prostate • Actonel ®, Ostéoporose, maladie de Paget • Dépakine ®, Épilepsie • Copaxone ®, Sclérose en plaques • Aprovel ® / Avapro ® / Karvea ® / Delix ® / Tritace ® / Triatec ®, Hypertension • Taxotere ®, traitement du Cancer du sein, Cancer du poumon, Cancer de la prostate Sanofi 302

Accords de commercialisation Sanofi commercialise de nombreux produits en partenariats avec d'autres laboratoires concurrents, en fonction des réseaux commerciaux sur certains marchés et des régions géographiques. Par exemple le blockbuster, Plavix est commercialisé aux États-Unis par le laboratoire Bristol-Myers-Squibb dans le cadre d'un accord commercial[16].

Culture d'entreprise Sanofi est l'assemblage de multiples laboratoires présent dans le monde entier. Et la culture d'entreprise s'organise selon les régions par des traditions et des habitudes des anciennes structures. Ainsi Genzyme a depuis sa création créé de multiples initiatives pour les maladies rares des pays en développement, et finance des structures d'assistances dans les pays pauvres ou répond à des catastrophes comme le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien ou l'ouragan Katrina[17].

Responsabilité sociale de l'entreprise • le prix Agefi de la gouvernance RSE 2010 : premier prix “Responsabilité Sociétale”.

Fondation Sanofi Espoir Sanofi France forme des médecins africains pour les campagnes de vaccinations. Des actions de mécénat de compétence ou de lutte contre la pauvreté sont menées avec le SAMU social, ou médecin du monde[18][19].

Mécénat et sponsoring l'entreprise dirige une partie de son action vers les associations de patients[20]

Team Type 1 • Sanofi est le sponsor de l'équipe multisport Team Type 1 d’athlètes diabétiques de type 1[21]. L'équipe Team Type 1 participe par exemple à la course de fond de 3000 miles entre Oceanside en Californie jusqu'à New York en octobre 2011[22]. Mais aussi à des courses cyclistes homme et femme comme le Tour de France, le Paris-Bourges ou le Tour de l'Utah[23].

Gouvernance de l'entreprise Le conseil d'administration au 18 mai 2010[24] : • Serge Weinberg (2011) • Christopher Viehbacher (2010) •• Jean-Marc Bruel (2010) •• Robert Castaigne (2010) •• Lord Douro (2010) •• Christian Mulliez (2010) • Thierry Desmarest (2011) •• Igor Landau (2011) •• Gunter Thielen (2011) •• Gérard Van Kemmel (2011) •• Uwe Bicker (2012) •• Patrick de la Chevardière (2012) • Jean-René Fourtou (2012) • Claudie Haigneré (2012) • Lindsay Owen-Jones (2012) Sanofi 303

•• Klaus Pohle (2012) •• Laure de Chalendar (2010)

Dirigeants

• Christopher Viehbacher, directeur général de Sanofi depuis le 1er décembre 2008[25]. Rémunération en 2010 : 3 605 729 €[26] Il avait touché 7,1 M€ en 2009 et reçu une indemnité de prise de fonction de 2,2 M€ à son arrivée à la tête du groupe[27]. Comité exécutif : • Olivier Charmeil, Senior Vice-Président Vaccins (nommé en décembre 2010 en remplacement de Wayne Pisano qui prend sa retraite)[28] Siège social du groupe Sanofi, au 174 Avenue de • Jérôme Contamine, vice-président exécutif, directeur financier France, 75013, Paris (ancien n°2 de Véolia, il est recruté en mars 2009 en remplacement de Laurence Debroux, devenue directrice de la stratégie et qui assurait l'intérim après le départ en décembre 2008 de Jean-Claude Leroy)[29] • Karen Linehan, Senior Vice-Président, affaires juridiques et General Counsel (depuis mars 2007)[30] • Philippe Luscan, Senior Vice-Président, affaires industrielles (depuis septembre 2008)[31] • Roberto Pucci, Senior Vice-Président, ressources humaines (depuis octobre 2009)[32] • Hanspeter Spek, président, opérations globales (depuis novembre 2009, vice-président depuis août 2004)[33] • Elias Zerhouni, président Monde, R&D (depuis janvier 2011)[34] • David-Alexandre Gros, stratégie (depuis septembre 2011)[35]

Actionnariat Au 31/08/2011[36]: • L'Oréal 8,77 % • Total (Ex-ELF Aquitaine) 4,16 % •• Salariés 1,43 % •• Autocontrôle 0,87 % •• Public 84,77 % Droits de vote en % (au 31 janvier 2008[37]) : •• Public : 63,75 % • Total : 19,55 % • L'Oréal : 14,72 % •• Salariés : 1,98 % Sanofi 304

Controverses Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [38] est la bienvenue !

Sanofi, ses rapports avec la presse et avec la santé Dans son édition du mercredi 30 avril 2008, Le Canard enchaîné révélait que la direction du laboratoire, en mars 2008, diffusait au cours d'une réunion du comité d'entreprise de la filiale française un document mentionnant la nécessité de « neutraliser la grande presse »[39]. Le Canard mentionne le nombre de pages de publicité achetés par le groupe dans divers magazines comme moyen de pression et poursuit : « Pour venir à bout des plus récalcitrants, les labos connaissent d'autres remèdes de cheval : « voyages d'études », tous frais payés, au soleil, invitations multiples, cadeaux agréables et autres sévices du même tonneau. […] les responsables de Sanofi-Aventis jurent, la main sur le cœur, qu'il s'agit là d'une époque révolue et que la destination des voyages de presse est « toujours liée à une activité scientifique ». Qu'en termes galants ces choses-là sont dites… »[40]. Mise en cause, une pilule dénommée « Acomplia » censée soigner l'obésité et décriée par la presse. « L'an passé, poursuit le Canard, un comité d'experts de la toute puissante Food and Drug Administration américaine a émis un avis négatif sur la diffusion de ce médicament outre-Atlantique. Ces empêcheurs de prescrire en rond estimaient qu'Acomplia pouvait déclencher des dépressions graves, voire des tentatives de suicides chez certains malades. »[40]. Du coup, c'est un marché estimé à 3 milliards de dollars par an qui passe provisoirement sous le nez de Sanofi. En France, des journaux comme Le Parisien, l'Express, ou Le Figaro, relayent ces observations et sont accusés par Sanofi de faire peur aux patients et aux payeurs (CNAM). « Plus grave, poursuit Hervé Liffran, le nombre de boîtes d'Acomplia vendues chaque semaine « stagne ». La neutralisation des journalistes n'a donc jamais été aussi urgente… ». Sanofi-Aventis est alors prêt à se mobiliser : « les visiteurs médicaux du labo sont priés de « prendre entre les yeux » (sic) les médecins les plus rétifs pour les persuader de la qualité du produit. » Le Canard poursuit que ce même document se fixait un autre objectif « surprenant » : « augmenter la durée du traitement » des patients. « Rien de tel que la lutte contre l'obésité, conclut le Canard, pour engraisser le chiffre d'affaires… »[réf. nécessaire].

Sanofi et ses plans de restructuration Dés son arrivée dans le groupe en décembre 2008, Christopher Viehbacher, comptable de formation, lance en 3 ans 2 plans d'économie et de restructuration. La R&D est particulièrement touchée, subissant en parallèle une importante réorganisation fonctionnelle et une diminution forte de ses moyens et donc de ses projets de recherche en cours. En septembre 2012 la direction annonce un troisième plan de réduction des dépenses R&D sous couverts de rénovation de la R&D. Le site de Toulouse et celui de Montpellier, orienté Recherche et Développement précoce, sont menacés. La succession de plans de réduction de coûts depuis 2008 s’inscrit dans une logique de rétrécissement défendue par certains analystes financiers dont le rôle est d’orienter les investisseurs vers les placements susceptibles, selon eux, de maximiser la valeur pour l’actionnaire. Cet abandon des valeurs historique du groupe (recherche, innovation...) au profit d'une logique strictement financière[non neutre] entraîne dés Juillet 2012 un vaste mouvement social au sein du groupe. Les sites de Toulouse et de Montpellier lanceront à cette occasion les "Jeudi de la Colère" et obtiendront le soutien de nombreux élus et politiques de tous bords. Le 21 Septembre, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif reçoit l'intersyndicale du groupe et qualifie le plan de restructuration de sanofi d’inacceptable. Pierre Cohen, maire de Toulouse déclare le "je serai pour une loi contre les licenciements abusifs autrement appelés boursiers. On pourrait même la nommer loi Sanofi." et qualifie la direction de sanofi de "patrons voyous". Sanofi 305

Divers Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [38] est la bienvenue ! L'expérimentation animale : • Sanofi fait partie des laboratoires pharmaceutiques tels que GSK, BMS, Novartis, AstraZeneca… ciblés par des mouvements[41] contre l'expérimentation animale[42]. Autre : •• Acomplia® n'est plus d'actualité du fait de la suspension de commercialisation du produit et de l'arrêt du développement clinique. •• Les brevets de plusieurs produits importants du groupe sont aujourd'hui contestés devant les tribunaux américains par des laboratoires génériques, en particulier l'Allegra® ou le Lovenox®. • Fin 2008, le portefeuille de Recherche et Développement du Groupe comptait 65 projets en développement clinique dont 27 en phase III ou soumis aux autorités de santé[43]. • Sanofi répond aux exigences du standard financier MSI 20000.

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ SAN?type=Stock

[2] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=SNY

[3] http:/ / www. boerse-frankfurt. de/ de/ aktien/ + FR0000120578

[4] http:/ / www. sanofi. com

[5] Site Boursorama - Résumé (http:/ / www. boursorama. com/ cours. phtml?symbole=1rPSAN)

[6] Résultats annuels 2012 (http:/ / www. sanofi. com/ Images/ 31846_20130207_2012RESULTS_fr. pdf)

[7] "PORTRAIT - Chris Viehbacher, nouveau patron de Sanofi-Aventis", par Le Point (http:/ / www. lepoint. fr/ actualites-economie/

portrait-chris-viehbacher-nouveau-patron-de-sanofi-aventis/ 916/ 0/ 272799)

[8] http:/ / ddata. over-blog. com/ xxxyyy/ 2/ 48/ 17/ 48/ Fichiers-pdf/ Commission-europeenne/ SB2010_final_report. pdf

[9] La Tribune, 25/02/2009 (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises/ industrie/ chimie-pharmacie/ 20090225trib000348117/

sanofi-aventis-detient-94-de-zentiva-. html)

[10] Sanofi nouveau champion de la Bourse devant Total (http:/ / www. lesechos. fr/ 08/ 11/ 2012/ lesechos. fr/

0202374223598_sanofi-nouveau-champion-de-la-bourse-devant-total. htm)

[11] Annual results 2011 - Full report (http:/ / www. sanofi. com/ Images/ 29602_2012-02-08_Results-2011_presentation. pdf)

[12] http:/ / www. boursorama. com/ infos/ actualites/ detail_actu_societes. phtml?num=3f3b44b23e65ca3446984272d4c7057d& org=1rPSAN

[13] http:/ / www. sanofi. com/ binaries/ 20110506_PostAG_fr_tcm29-32372. pdf [14][14]Les Echos, mercredi 7 septembre 2011, page 19

[15] http:/ / www. aventis-foundation. org/ _en/ keyprojects/ new/ index. html

[16] Article sur site web Pharmactua (http:/ / www. pharmactua. com/ 2011/ sanofi-aventis-deuxieme-groupe-en-rentabilite-de-l’industrie-pharmaceutique-au-niveau-mondial-en-2010-avec-92-milliards-d’euro-de-resultat-net-en-2010-sur-303-milliards-d’eu)

[17] http:/ / www. genzyme. com/ commitment/ patients/ humanitarian_programs. asp

[18] http:/ / www. fondation-sanofi-espoir. com/ ong_samusocial_paris. php

[19] http:/ / www. medecinsdumonde. org/ Agir-Donner/ Partenariats/ Ils-soutiennent-Medecins-du-Monde/ Fondation-Sanofi-Espoir

[20] http:/ / www. sanofi. fr/ l/ fr/ fr/ layout. jsp?cnt=FC03E2A4-3507-4BA5-A987-22756707ED07

[21] http:/ / www. teamtype1. org/ sponsors/ Sponsors de l'équipe cycliste Team Type 1

[22] http:/ / www. teamtype1. org/ news_stories/ reports/ 319. htm

[23] http:/ / www. teamtype1. org/ news_stories/ reports/ 287. htm

[24] Composition du Conseil d'Administration (http:/ / www. mypharma-editions. com/ sanofi-aventis-serge-weinberg-nomme-president-du-conseil-d’administration)

[25] http:/ / www. sanofi. com/ en-bref/ organisation/ organisation. asp

[26] http:/ / www. journaldunet. com/ economie/ magazine/ salaires-patrons/ christopher-viehbacher. shtml

[27] http:/ / www. leparisien. fr/ economie/ le-patron-de-sanofi-aventis-empoche-7-1-millions-d-euros-13-03-2010-846780. php

[28] http:/ / www. mypharma-editions. com/ sanofi-aventis-olivier-charmeil-nomme-senior-vice-president-vaccins

[29] http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2009/ 03/ 10/

04015-20090310ARTFIG00616-jerome-contamine-une-pointure-des-finances-chez-sanofi-aventis-. php

[30] http:/ / en. sanofi. com/ investors/ corporate_governance/ corporate_management/ bio_linehan. aspx

[31] http:/ / en. sanofi. com/ investors/ corporate_governance/ corporate_management/ bio_luscan. aspx

[32] http:/ / en. sanofi. com/ investors/ corporate_governance/ corporate_management/ bio_pucci. aspx Sanofi 306

[33] http:/ / en. sanofi. com/ investors/ corporate_governance/ corporate_management/ bio_spek. aspx

[34] http:/ / en. sanofi. com/ investors/ corporate_governance/ corporate_management/ bio_zerhouni. aspx

[35] http:/ / en. sanofi. com/ investors/ corporate_governance/ corporate_management/ bio_gros. aspx

[36] http:/ / www. sanofi. com/ investisseurs/ action/ structure_actionnariat/ structure_actionnariat. aspx

[37] Sanofi-Aventis - Structure de l'actionnariat (http:/ / www. sanofi-aventis. com/ investors/ capital/ p_shareholding_structure. asp)

[38] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Sanofi& action=edit [39] Hervé Liffran, Sanofi-Aventis, géant de la pharmacie, prescrit un remède contre la presse - Priorité du laboratoire : faire taire les journaux qui ont osé critiquer son nouveau médicament., Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4. [40] Le Canard enchaîné, mercredi 30 avril 2008, p. 4.

[41] Notamment par Stop Huntingdon Animal Cruelty (voir un compte-rendu d'action en France (http:/ / www. shac. net/ news/ 2012/ february/

15a. html)).

[42] http:/ / www. lefigaro. fr/ actualite/ 2007/ 09/ 24/ 01001-20070924ARTFIG90119-les_militants_antivivisection_sement_la_peur. php.

[43] http:/ / www. sanofi-aventis. com/ binaries/ Sanofi_RA_FR_tcm29-24842. pdf

Schneider Electric

Pour les articles homonymes, voir Schneider.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2008). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article [1] )

Schneider Electric SA Logo de Schneider Electric

Création

Création 2-4 décembre 1871

Dates clés 1988 : rachat Télémécanique 1991 : rachat Square D [2] 1992 : rachat de Merlin Gerin 1999 : Schneider Electric 2006 : rachat APC 2010 : rachat d'activités de distribution de Areva T&D 2011 : Rachat Telvent (Espagne)

Données clés

Forme juridique société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Action [3] Euronext : SU

Slogan Make the most of your energy

Siège social 35 rue Joseph Monier, 92500 Rueil Malmaison (France)

Direction Henri Lachmann, président du conseil de surveillance Jean-Pascal Tricoire, président du directoire Schneider Electric 307

Actionnaires Capital Research and Management Company 8,2 % BlackRock 5 % Caisse des dépôts et consignations 4,2 % Salariés 4,1 % Commerzbank 3,72 % Autocontrôle 1,7 % [4] (septembre 2011)

Activité distribution électrique, automatismes et contrôles industriels, énergie sécurisée, automatismes du bâtiment

Produits pour les marchés suivants : énergie et infrastructures, bâtiment, résidentiel, industrie, centres de données et réseaux

Effectif 160 000 (2010)

Site web [5] www.schneider-electric.com

Données financières

Capitalisation [4] 29,14 Mds € (14 septembre 2012)

Dette 48 % des capitaux propres

Chiffre d’affaires [6] 19,580 Mds € (2010)

Résultat net [6] 1,720 Mds € (2010)

Schneider Electric SA est un groupe industriel français à dimension internationale, qui fabrique et propose des produits de gestion d'électricité, des automatismes et des solutions adaptées à ces métiers. Son siège social se situe à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine et la direction est répartie en trois pôles, le siège de Rueil, à North Andover aux États-Unis, et un en cours de montage à Hong Kong[7]. Schneider Electric SA est inclus dans le NYSE Euronext et dans l'indice boursier du CAC 40. En 2011, Schneider Electric SA a réalisé un chiffre d'affaires de 22,387 milliards d'euros. Après une série d'acquisitions pour compléter et étendre son offre tel qu'American Power Conversion en 2006, Schneider Electric SA s'oriente vers une phase de consolidation. Sur le plan environnemental et développement durable, Schneider Electric est concret (engagement fort pour l'apprentissage, la planète,...). Ainsi, Schneider Electric SA est inclus dans l'indice ASPI Eurozone (Advanced Sustainable Performance Indices) et dans le registre Ethibel. Schneider Electric est aussi signataire du Global compact (Pacte mondial). Schneider Electric 308

Historique

En 1981, l'entreprise se sépare de toutes les activités qui ne sont pas liées à l'industrie électrique ou des commandes. Schneider rachète alors plusieurs sociétés qui deviendront le cœur du groupe actuel : • Merlin Gerin en 1992 • Télémécanique en 1988 • Square D en 1991 En 1999, le Groupe Schneider est renommé Schneider Electric.

1836 – La naissance du groupe

C'est en 1836 que les deux frères Eugène Schneider et Adolphe Schneider participent à la Révolution industrielle avec leur entreprise. Joseph Eugène Schneider (1805-1875)

1870-1944 – Les premières activités

d'Eugène, Henri Schneider, va tirer parti des nouveaux procédés introduits dans les années 1860 et 1870, permettant d'obtenir un acier plus résistant à moindre coût. Schneider innove dans les secteurs de la métallurgie et de la sidérurgie, et devient rapidement l'un des leaders européens dans les domaines de l'armement et des travaux d'équipements. Au tournant du siècle, Eugène fils opère des investissements dans de nombreux pays. Ceux-ci concernent aussi bien les mines que l'électricité et la sidérurgie. La plus grande part des exportations est due aux succès remportés dans le secteur de l'armement. Schneider Electric 309

Au sortir donc de la Première Guerre mondiale en 1918, Schneider se convertit donc a la gestion de l'électricité. C'est aussi à cette époque que se créent et prospèrent les entreprises qui sont aujourd’hui les marques de Schneider : Merlin Gerin, Télémecanique et Square D. Schneider entame à partir de 1918, une politique d'implantation en Allemagne et en Europe orientale. Cette politique s’arrêtera à cause de l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale.

1944-1981 – Changement de cap et difficultés À la Libération, Schneider doit de nouveau faire face à une crise de reconversion, mais cette fois la France est à reconstruire. Le nouveau responsable du groupe, Charles Schneider, abandonne progressivement l'industrie de l'armement au profit des productions civiles. L'entreprise est réformée en profondeur en 1949 afin de faire face aux impératifs du monde moderne. La disparition brutale de Charles Schneider en août 1960, provoque une crise de succession. Cette période voit l'entreprise paralysée par le déclin de ses secteurs clefs d'activité, comme la sidérurgie ou les chantiers navals. Le baron Édouard-Jean Empain, qui prend le contrôle du groupe en 1969, laisse espérer un redressement. Les secteurs traditionnels sont de plus en plus en crise et les diversifications engagées par le baron ne portent pas leurs fruits. Les diversifications pénalisent la rationalité du développement d'Empain-Schneider tandis que la crise de la sidérurgie vient aggraver une situation déjà fragile. Ces difficultés, et notamment celle du Creusot-Loire, pèsent sur le groupe sans toutefois compromettre son développement : outre Merlin Gerin, qui se rapproche progressivement d'Empain-Schneider, Jeumont-Schneider offre des perspectives prometteuses. C’est en 1969 que se crée, aux États-Unis, la société Modicon qui rejoint le groupe Schneider en 1996.

1981-2000 – De Schneider à Schneider Electric Article détaillé : Didier Pineau-Valencienne. En 1984, la société Sarel Appareillage Electrique, anciennement Sarre Union Electrique, rejoint Schneider, suivie en 1986 par la société espagnole Himel (Hispano Mecano Electrica) et en constituent le pôle de compétence Enveloppes Universelles. La marque Sarel, bien connue des électriciens, continue d'être apposée sur les produits jusqu'en 2009. Après avoir consolidé ses bases financières grâce à l'arrivée de nouveaux actionnaires et à la simplification de ses structures, Schneider entame son redéploiement à la fin des années 1980. Ayant solidement arrimé Merlin Gerin au groupe (1986), Didier Pineau-Valencienne se lance dans une stratégie d’acquisitions, marquée par l'intégration de Télémécanique (1988) et Square D (1991). La vente de Spie Batignolles (société de BTP), en 1996, parachève le recentrage sur les métiers de l'électricité. En mai 1999, Schneider change de nom et devient Schneider Electric, marquant ainsi plus clairement son expertise dans le domaine de l'électricité. Schneider Electric 310

Depuis 2000 - La croissance

Schneider Electric met en œuvre une stratégie de croissance interne et externe pour développer ses positions géographiques, renforcer ses métiers cœur (présentés ci-dessous), enrichir son offre grâce à de nouvelles activités complémentaires et élargir ainsi ses marchés accessibles. Dans cette logique, Schneider Electric a fait l'acquisition le 14 février 2007 d'American Power Conversion, fournisseur de solutions intégrées pour l'énergie sécurisée. Le groupe confirme également son engagement responsable avec la création d’une Direction du Développement Durable en 2002 et la mise Showroom de Schneider Electric situé à en place en 2005 d’un baromètre trimestriel, « Planète et Société », qui Rueil-Malmaison mesure et rend compte de ses performances dans ce domaine. En juin 2010, Schneider Electric signe conjointement avec Alstom le rachat de la filiale d'équipements de transmission et distribution d'Areva, Areva T&D. La partie Transmission a été intégrée dans Alstom Grid, tandis que la partie Distribution a rejoint la branche Energy de Schneider Electric[8].

Production locomotives à vapeur • Des 030T - construite en 1878 à onze exemplaires, donc 9 exemplaires pour le Chemin de fer de La Réunion[9] Pour la compagnie des chemins de fer de l'Est : • Des 040 Est pour la tranche 0501 à 0525 de 1856 à 1857 et 0596 à 0641 en 1886

Métiers

La distribution électrique •• La distribution électrique Elle consiste à rendre l’énergie électrique disponible et fiable. Ainsi, Schneider Electric ne produit pas de l’électricité, mais utilise son savoir faire pour l'acheminer, la transformer et la sécuriser. •• Positionnement Schneider Electric est le numéro 1 mondial de la distribution électrique sur l’ensemble de son offre. Premier en gestion d'énergie, bâtiment distribution, optimisation de l'énergie, sécurité électrique. • Exemples d’offres Schneider Electric propose des produits de basses ou haute tension. À titre d'exemples en basse tension : les disjoncteurs, interrupteurs, éclairages de sécurité, canalisations électriques préfabriquées, prises électriques... En moyenne tension, les appareillages et équipements sont utilisés pour transformer l’énergie haute tension, et l’acheminer vers les utilisateurs finaux. À titre d'exemple : un transformateur haute / moyenne tension. •• Les concurrents directs et indirects sur ce métier Inotech, Groupe ABB, General Electric, Areva, Alstom, Moeller, Legrand, Cooper, Hager, Hubbel, Hitachi, Toshiba, Eaton, Delixi, Chint, Fuji Electric Group, Danaher, Siemens, Mitsubishi. Schneider Electric 311

Les automatismes •• Positionnement Schneider Electric fait partie des leaders mondiaux en automatismes et contrôle. Plus en détail, Schneider Electric est le numéro 1 mondial sur le contrôle industriel (exemple : un détecteur de mouvement) ; numéro 3 mondial en automatismes (exemple : un robot d’usine) ; numéro 4 mondial en automatismes du bâtiment. • Exemples d’offres L'entreprise propose des produits destinés à contrôler et à alimenter les équipements : contacteurs, relais thermiques,... Le groupe propose aussi des solutions d’automatisation répondant à des problématiques spécifiques tel que : des automates programmables, des logiciels de paramétrage, des réseaux de communication... Avec le contrôle de mouvement, le Groupe couvre également toutes les phases de procédure de commande de mouvement pour les machines automatiques (objets-robots, véhicules, etc.). •• Les concurrents directs et indirects sur ce métier Chint, Fuji Electric, Danaher, Groupe ABB, General Electric, Omron, Rockwell Automation, Invensys, Honeywell, Johnson Controls, Emerson, Siemens, Mitsubishi.

Les clients Schneider Electric vend très peu au grand public. En effet, Schneider Electric vend plus rarement ses produits directement aux utilisateurs finaux, mais passe en général par des intermédiaires dont le savoir faire est indispensable, pour la mise en place et le bon fonctionnement d’une offre très technique. C’est par leur entremise, que les produits seront intégrés et diffusés sur les marchés présentés ci-après. Les clients principaux de Schneider Electric sont : des distributeurs, des tableautiers, des installateurs, des intégrateurs systèmes, des constructeurs de machine et d’équipements, des énergéticiens, ses grands comptes.

Les distributeurs Les distributeurs de matériel électrique représentent plus de 50 % des ventes totales du groupe et 70 % de l’offre cataloguée. Ils sont répartis sur 15 000 points de vente dans le monde. Cette catégorie inclut les distributeurs locaux, les grossistes et distributeurs professionnels non spécialisés et de grands groupes internationaux.

Les tableautiers Les tableautiers réalisent et vendent des tableaux électriques de distribution ou de contrôle-commande, principalement destinés aux marchés du bâtiment, de l’énergie et des infrastructures. Les tableautiers achètent des appareillages de basse et moyenne tension (par exemple disjoncteurs), et des tableaux préfabiqués. Leurs principaux clients sont les installateurs (présentés ci-après). Il y a plus de 20 000 tableautiers dans le monde.

Les installateurs L’élaboration de solutions répondant précisément aux besoins des utilisateurs finaux, s’effectue en étroite collaboration avec les installateurs.

Les intégrateurs de système Les intégrateurs de système installent les automatismes chez les utilisateurs.

Les constructeurs de machine (OEMs en Anglais) De l’emballage aux machines textiles, les constructeurs de machine ou OEM (Original Equipment Manufacturer), cherchent à optimiser la performance et la maintenance de leurs machines, pour leurs clients. Schneider Electric Schneider Electric 312

travaille avec près de 30 000 constructeurs de machine.

Les énergéticiens Les énergéticiens sont les producteurs et les distributeurs d’électricité.[réf. nécessaire]

Les grands comptes Les grands comptes sont des clients qui ont choisi Schneider Electric comme partenaire privilégié[réf. nécessaire]. Schneider Electric traite aujourd’hui avec plus de 70 grands comptes[réf. nécessaire].

Marchés Schneider Electric SA vend ses produits sur 4 marchés principaux que sont : le marché du bâtiment, le marché de l'industrie, le marché de l'énergie et des infrastructures, le marché du résidentiel.

Le marché du bâtiment Secteurs : hôpitaux, centres commerciaux ou encore bureaux, etc. Sur ce marché, Schneider Electric propose la rénovation des réseaux électriques des bâtiments ou des projets nouveaux au travers de solutions produits en alimentation et distribution électrique basse tension ; en gestion des utilités comme l’éclairage, la ventilation, les ascenseurs ; en contrôle moteur pour les escalators, etc. En plus des produits, Schneider Electric offre des services tel que de l’optimisation des coûts.

Le marché de l’industrie Secteurs : Agroalimentaire, emballage, automobiles, pharmaceutique, aéronautique, cimenterie,… La fonction de Schneider Electric sur ce marché est de distribuer l’électricité, d'optimiser son utilisation, d'améliorer la productivité, d'assurer la sécurité, la qualité et la traçabilité sur les sites et les lignes de production. Exemples de la présence de Schneider Electric sur ce marché : alimentation de l'usine en électricité, gestion des coûts en électricité,... Les solutions d’automatismes quant à eux, participent à la performance de ces applications.

Le marché de l’énergie et des infrastructures Secteurs : transport et distribution d’électricité, de gaz, de pétrole et d’eau, aéroports, ports, tunnels, métros, infrastructures de télécommunication et de traitement de données. La fonction de Schneider Electric sur ce marché est d'assurer la qualité de l’électricité, de fiabiliser son transport et sa distribution, de garantir la disponibilité et la sécurité des infrastructures, d'optimiser la gestion des installations. Exemples de la présence de Schneider Electric sur ce marché : alimentation électrique sécurisée, surveillance et contrôle de l'électricité, ventilation, sécurité incendie, information électronique. Schneider Electric 313

Le marché résidentiel Secteurs : résidences individuelles et collectives,... La fonction de Schneider Electric sur ce marché est de proposer des produits qui permettent la distribution électrique, la gestion de l'éclairage, de la température, le multimédia et la communication homme-machine,... Exemples de la présence de Schneider Electric sur ce marché : prises, interrupteurs, capteurs de présence, domotique…

Innovation, recherche et développement • Schneider Electric investit environ 6 % de son chiffre d’affaires en R&D. Il existe près de cinquante centres de création d’offres dans 25 pays. Ces centres mondiaux ont noués des partenariats avec des laboratoires universitaires, privés, et des industriels comme Microsoft, IBM, Tata Elxsi, Toshiba, Fuji Electric… • Créé en 2000, Schneider Electric Ventures est un fonds de capital risque d’un montant de 50 millions d’euros, centré sur les nouvelles technologies et financé par Schneider Electric Industries SA[10]. À ce jour, Schneider Electric Ventures a investi dans plus d’une vingtaine de start-up européennes et nord-américaines, avec lesquelles il a développé des relations pour repérer des solutions innovantes à un stade précoce, et permettre leur évaluation et leur éventuelle intégration au sein de l’entreprise. Ce fonds cible trois grands domaines : •• les technologies de rupture (microélectronique, nanotechnologies, matériaux intelligents, optoélectronique) ; • les technologies émergentes (communications mobiles, micro production d’électricité, capteurs) ; •• les nouveaux services, logiciels et applications de réseau (énergie, industrie). • Le site de Carros, dans les Alpes-maritimes, représente la politique R&D du groupe Schneider Electric en 2011. Un modèle basé sur un centre d'excellence technique lié à un site de production[11].

Engagements Schneider Electric est signataire du global compact, du Pacte PME en France, œuvre à la certification de l’ensemble de ses sites (normes iso 14001), améliore la qualité de son offre en se conformant à la directive RoHs[12] et WEEE[13]. Objectif diversité : 20 % de femmes dans la mobilité internationale (source : rapport 2009-2011 développement durable) Objectif sécurité : réduire de 20 % par an l'absentéisme causé par des accidents du travail (source : rapport 2009-2011 développement durable)

Lobbying Selon le registre du parlement européen, Schneider Electric figure en première position des groupes du CAC40 qui dépense le plus d'argent pour maintenir une activité de lobbying au cours de l'année 2011. Au cours de cette année, ses dépenses se sont ainsi élevées à 5,8 millions d'euro, devant GDF - Suez qui dépensait 3,9 millions[14].

Développement durable Dans la culture et la stratégie de Schneider Electric, la responsabilité énergétique et environnementale occupe une place très importante. Le groupe met en particulier l'accent sur deux points : • Bipbop accès à l'énergie[15] •L’efficacité énergétique[16], cœur de sa nouvelle stratégie. Schneider Electric 314

La Fondation Schneider Electric pour l'insertion des jeunes La Fondation Schneider Electric pour l'insertion des jeunes a été créée en 1998 sous l'égide de la Fondation de France. Elle a pour objectif principal de soutenir la formation et l'insertion professionnelle des jeunes défavorisés[17]. Elle soutient notamment des projets de formation aux métiers de l'électricité. La fondation finance des projets dans une cinquantaine de pays[18]. Outre la formation des jeunes défavorisés, la Fondation Schneider Electric s'engage également dans des opérations d'urgence et de reconstruction suite à des catastrophes naturelles (Ttsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre en Haïti[19] et en Chine...), ainsi que dans des actions de sensibilisation au développement durable.

Gouvernance Lors de l’assemblée générale du 3 mai 2006, les actionnaires ont voté la modification de la structure de gouvernance de la société, pour mettre en place un conseil de surveillance et un directoire. Ce mode de gouvernance, permet de dissocier les pouvoirs de gestion et de contrôle. Le conseil de surveillance veille au bon fonctionnement du groupe et en rend compte aux actionnaires. Le directoire est l'instance décisionnaire de gestion de Schneider Electric, en liaison avec le comité exécutif.

Le conseil de surveillance Le conseil de surveillance comporte deux comités spécialisés : le comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d'entreprise et le comité d'audit. Ses membres sont mandatés pour quatre ans renouvelables. Cependant, il est prévu que, conformément aux recommandations AFEP-MEDEF sur le gouvernement d’entreprise, le mandat de la moitié des membres du conseil de surveillance est de deux ans. Le Conseil de surveillance nomme le Directoire et son Président et exerce le contrôle permanent de la gestion du groupe effectuée par le Directoire. Il est composé de treize membres dont deux censeurs. Neuf membres sont indépendants au sens du rapport Bouton. L’actionnariat salarié est représenté par un membre du Conseil de surveillance du FCPE Schneider actionnariat. Au 13 juillet 2007, la composition du conseil de surveillance est la suivante : • Henri Lachmann, Président • Serge Weinberg, Vice-président •• Alain Burq, membre du conseil de surveillance du FCPE Schneider actionnariat • Noël Forgeard, administrateur de sociétés • Jérôme Gallot, président de CDC Entreprises • Cathy Kopp, directeur général des ressources humaines du groupe Accor •• Willy R. Kissling, administrateur de sociétés • Gérard de La Martinière, président de la Fédération française des sociétés d'assurances •• René Barbier de La Serre, administrateur de sociétés •• Gordon Richard Thoman, administrateur de sociétés •• James Ross, administrateur de sociétés • Piero Sierra, conseiller d’administration des sociétés étrangères du groupe Pirelli Au 13 juillet 2007, la composition des censeurs est la suivante : • Claude Bébéar, président du conseil de surveillance d’AXA • Léo Apotheker, président CSO & Deputy CEO de SAP AG Au 13 juillet 2007, le secrétaire du conseil était Philippe Bougon. Schneider Electric 315

Le directoire Le directoire est l'instance décisionnaire de gestion de Schneider Electric, en liaison avec le comité exécutif. Le directoire en vertu de la loi : arrête les comptes annuels ou semestriels et les rapports de gestion ; convoque les assemblées générales ; décide des augmentations ou des réductions de capital, sur délégation de l’assemblée générale extraordinaire ; procède aux attributions d’options de souscription ou d’achats d’actions ou d’actions gratuites, sur autorisation de l’assemblée générale ; décide des émissions d’obligations. Au 13 juillet 2007, la composition du directoire est la suivante, pour un mandat de trois ans : • Jean-Pascal Tricoire, président du directoire •• Emmanuel Babeau, directeur financier

Le comité exécutif Le comité exécutif est là pour soutenir les enjeux stratégiques que Schneider Electric s’est imposé. Au 13 juillet 2007, la composition du comité exécutif est la suivante : • Jean-Pascal Tricoire, président et CEO •• Emmanuel Babeau, directeur financier •• Karen Ferguson, directeur général Ressources Humaines globales • Laurent Vernerey, Critical Power & Cooling Services •• Éric Pilaud, services et projets •• Jean-François Pilliard, ressources humaines stratégique et organisation •• Hal Grant, globalisation et industrie •• Michel Crochon, automation •• Daniel Doimo, power •• Arne Frank, automatismes et sécurité des bâtiments •• Claude Graff, énergies renouvelables •• Julio Rodriguez, direction opérationnelle Europe •• Chris Curtis, direction opérationnelle Amérique du Nord •• Christian Wiest, direction opérationnelle internationale •• Russell Stocker, direction opérationnelle Asie pacifique

Les centres de profits consolidés L'entreprise possède une organisation matricielle avec des centres de profits consolidés, dits Business unit, abrégé en « BU ». En 2011, les principaux sont la BU Power, la BU Energy et la BU Industry. La BU Energy fait suite au rachat d'une partie de Areva. Elle emploie 17 000 personnes et elle est dirigée par Michel Crochon.

Le personnel • Amérique du Nord : 26 000 employés, Siège à Palatine (Illinois) (États-Unis) • Asie – Pacifique : 23 000 employés, Siège à Hong Kong (Chine) • Europe : 48 500 employés, Siège à Barcelone (Espagne) et à Paris (France) •• Reste du monde : 7 500 employés, Siège à Barcelone (Espagne) et à Paris (France) Schneider Electric 316

Chiffres clés

Résultats 2010 de Schneider Electric[6]

En milliards d'euros Variation

CA 19,580 +24 %

EBITDA 3,172 +26 %

EBITA 2,931 +63 %

Résultat net du groupe 1,720 +109 %

Autofinancement libre 1,734 -12 %

En euros

Bénéfice net par action 6,59 +99 %

Dividende 3,20 +56 %

Bibliographie • La section Histoire a été réalisée en se basant sur Tristan de la Broise et Félix Torres, Schneider l’histoire en force, éditions de Monza, 1996.

Notes et références

[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Schneider_Electric& action=edit

[3] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ SU?type=Stock

[4] Données boursières et financières de Schneider Electric (http:/ / www. boursorama. com/ profil/ resume_societe. phtml?symbole=1rPSU) - Boursorama

[5] http:/ / www. schneider-electric. com

[6] Résultats Annuels 2010 (http:/ / www2. schneider-electric. com/ corporate/ fr/ finance/ communiques/ viewer-communiques.

page?c_filepath=/ templatedata/ Content/ Financial_Release/ data/ fr/ shared/ 2011/ 02/ 20110217_resultats_annuels_2010. xml) - 17 février 2011

[7] Le patron de Schneider Electric, coté au CAC, quitte Paris pour Hong-Kong (http:/ / www. challenges. fr/ actualite/ entreprise/ 20110902.

CHA3640/ le-patron-de-schneider-electric-cote-au-cac-quitte-paris-pour-hong-kong. html) - Challenges, 2 septembre 2011

[8] Alstom et Schneider Electric bouclent le rachat d'Areva TD (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ industrie/ energie-environnement/

20100607trib000517074/ alstom-et-schneider-electric-bouclent-le-rachat-d-areva-td. html) - La Tribune, 7 juin 2010

[9] Chemin de fer et du Port de la Réunion< (http:/ / www. internationalsteam. co. uk/ trains/ reunion02. htm) Chemin de fer et du Port de la Réunion

[10] L’innovation en chiffres (http:/ / www2. schneider-electric. com/ sites/ corporate/ fr/ solutions/ innovation/ innovation-schneider-electric. page) - Site officiel

[11] Carros, l’épicentre des automatismes industriels de Schneider Electric (http:/ / www. usinenouvelle. com/ article/

carros-l-epicentre-des-automatismes-industriels-de-schneider-electric. N161399) - L'Usine nouvelle, 21 octobre 2011

[12] REACh, RoHS conformité (http:/ / www2. schneider-electric. com/ sites/ corporate/ fr/ produits-services/ conformite-rohs/ substances. page), sur le site schneider-electric.com

[13] La collecte des déchets électriques professionnels : simple et gratuite (http:/ / www. schneider-electric. fr/ france/ fr/ societe/ actualites/

viewer-actualites. page?c_filepath=/ templatedata/ Content/ News/ data/ fr/ local/ public/ general_information/ 2010/ 06/

20100603_la_collecte_des_dechets_electriques_professionnels_simple_et_gratuite. xml), sur le site schneider-electric.fr

[14] Les lobbies qui tiennent la France (http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ economie/ les-lobbys-qui-tiennent-la-france_292132. html?p=2), sur le site lexpansion.lexpress.fr

[15] Accès à l’énergie pour les communautés (http:/ / www2. schneider-electric. com/ sites/ corporate/ fr/ groupe/

developpement-durable-et-fondation/ acces-a-lenergie/ presentation. page) - Site officiel

[16] L’efficacité énergétique (http:/ / www. schneider-electric. fr/ sites/ france/ fr/ solutions-ts/ energy_efficiency/ efficacite-energetique. page) - Site officiel

[17] Schneider Electric pour l'insertion des jeunes (http:/ / www. fondationdefrance. org/ La-Fondation-de-France/

Fonds-et-fondations-sous-egide/ Toutes-les-fondations/ Schneider-Electric-pour-l-insertion-des-jeunes), sur le site fondationdefrance.org, consulté le 5 février 2013 Schneider Electric 317

[18] Foundation SChneider Electric (http:/ / luli. 3c-e. com/ ), sur le site luli.3c-e.com, consulté le 5 février 2013

[19] Haïti : la fondation Schneider electric soutient Aide et Action (http:/ / www. aide-et-action-isere. org/ spip. php?article81), sur le site aide-et-action-isere.org du 22 décembre 2010

Société générale

Société générale

Logo de la Société générale

Création

Création 4 mai 1864

Dates clés 29 juillet 1987 : privatisation

Personnages clés Paulin Talabot, Eugène Schneider

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [1] Euronext : GLE

Slogan Développons ensemble l'esprit d'équipe

Siège social 29, boulevard Haussmann 75009 Paris (France)

Direction Frédéric Oudéa (président directeur général)

Actionnaires Septembre 2011 : Salariés 7,24 % Capital Research and Management Company 5,23 % Groupama 4,25 % Autodétention et autocontrôle 2,85 % Caisse des dépôts et consignations 2,25 % Meiji Yasuda Life Insurance 1,48 % CNP 1,46 %

Activité Banque, assurance, finance, conseil

Filiales Crédit du Nord, Rosbank, Boursorama, ALD Automotive

Effectif 157 000

Site web [2] www.societegenerale.com Société générale 318

Données financières

Capitalisation ds 19,31 m d'€ (14 septembre 2012)

Fonds propres ds (Part du groupe) 42,2 m d'€ (2009)

Chiffre d’affaires 25,636 mds d'€ (2011) -2,5 %

Résultat net 2 385 millions d'€ (2011) -42,2 %

Code banque (BIC) SOGEFRPP

Code établissement (IBAN) 30003

ISIN FR0000130809

[3] modifier

La Société générale est une des principales banques françaises et une des plus anciennes. Elle fait partie des trois piliers de l'industrie bancaire française non mutualiste (aussi appelés « les Trois Vieilles ») avec LCL (Crédit lyonnais) et BNP Paribas.

Histoire

Origines : 1864 - 1893 A sa création la banque est le premier poids lourd de la banque française. Elle a été fondée par un groupe d'industriels (dont Paulin Talabot qui en fut le premier directeur) et de la famille Rothschild sous le Second Empire, le 4 mai 1864, « pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France ». Le premier président de la banque est l’influent industriel Eugène Schneider (1805-1875), suivi par Guillaume Deninger, dit Denière, puis par l’Écossais Edouard Blount. La banque développe alors son réseau de manière importante en France, pour posséder un total de 32 postes en province en 1870 dont 15 à Paris[réf. nécessaire]. L’année suivante, la Société générale ouvre un bureau à Londres. La banque commence à se constituer une clientèle de PME et de particuliers grâce à son réseau. Le siège parisien suit quant à lui les grandes entreprises. Cette même année 1871, la banque accède au marché des émissions publiques françaises. La France connaît cependant une période de marasme économique entre 1871 et 1893, entraînant la faillite de plusieurs établissements bancaires. La Société générale continue son développement et possède 148 guichets en 1889[réf. nécessaire]. Société générale 319

Début du XXe siècle : 1894 - 1945

À partir de 1894, la banque se structure comme un grand établissement de crédit moderne. Le groupe ne se contente plus de la collecte des dépôts des entreprises et de particuliers, mais s’oriente de manière importante vers les crédits d'exploitation à court terme destinés aux industriels et négociants, ainsi que vers le placement des titres dans le grand public, les emprunts privés français et enfin les emprunts russes. Cette diversification s’accompagne d’une expansion de l’actionnariat, qui passe de 14 000 en 1895 à 122 000 en 1913, et cela grâce aux bonnes performances du groupe.

Après des années difficiles lors de la Première Guerre mondiale, la Société générale devient la première banque française dans les années 1920. Elle accroît son réseau, notamment en province, qui passe de 260 guichets périodiques en 1910, puis 864 en 1930 et enfin 1 457 en 1933 (y compris ceux de la Sogenal). L’embellie de la fin des années 1920 sera de courte durée. Les années 1930 sont marquées par un repli des affaires, que ce soit en France ou à l’international. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le réseau a Verrière en charpente métallique du siège diminué au niveau de 1922. parisien de la Société Générale, œuvre de Jacques Hermant. Le rôle de son directeur Henri Ardant, pendant la guerre[4], ne lui a pas porté préjudice.

De la nationalisation à la privatisation : 1945 - 1990

À la sortie de la guerre, la Société générale est nationalisée. La banque profite de la forte croissance de l’après-guerre pour se développer en France. Dans le même temps le groupe continue son expansion internationale, en Afrique, en Italie ou encore au Mexique. À partir de 1966, les groupes bancaires n’ont plus besoin d’autorisation préalable pour ouvrir des agences, ce qui favorise le développement du groupe en France. Un changement de réglementation en 1966-1967 permet à la Société générale de se diversifier grâce à l’atténuation de la distinction entre banque de détail et banque d’affaire, et par la création d’un marché hypothécaire. Le groupe va tirer profit de cette nouvelle réglementation, en créant de nouvelles filiales spécialisées, notamment dans le crédit-bail avec ses filiales Sogelease, Sogebail, Sofinabail… Au cours des années 1970 et 1980, la banque adopte les nouvelles techniques et évolutions du secteur comme l’informatique, les distributeurs automatiques ou les cartes bleues, notamment avec sa filiale spécialisée SG2. Dans le même temps le groupe continue son développement international et rachète des filiales spécialisées pour compléter son offre. Le 29 juillet 1987, la Société générale fait partie des trois grandes banques privatisées grâce à ses bonnes performances. En 1988, une tentative d'OPA du groupe de Georges Pébereau conduit à l'affaire de la Société générale. Société générale 320

Années 1990 et 2000 Le groupe va se développer autour de trois grands pôles : banque de détail, gestions d’actifs (SGAM - Société générale Asset Management) et banque de financement et d’investissement (SGCIB - Société Générale Corporate & Investment Banking). Ce développement va se traduire par de la croissance externe et interne. • 1995 : la banque prend possession des tours jumelles Chassagne et Alicante à La Défense, et en fait son nouveau siège social. • 1997 : la branche banque de détail est renforcée par l’acquisition du Crédit du Nord. Elle intègre également l'activité du réseau la Sogénal. • 1998 : la Société générale crée la « Direction de la Banque de Détail hors France métropolitaine », qui est l’un des axes stratégiques majeurs de développement du groupe. • 1999 : bataille pour la prise de contrôle de Paribas, qui finalement sera acquise par la Banque nationale de Paris. • 1999 : acquisitions réalisées à l’international, en Roumanie, en Bulgarie (Expres Bank) et à Madagascar. • 2001 : • À la suite de la stratégie de développement à l’international, surtout en Europe centrale (achat de la Komerční banka en République tchèque et de la SKB Banka en Slovénie). • Le chef du service central de traitement et de compensation des chèques de la Société générale et le plus haut responsable de la lutte contre le blanchiment d'argent au sein

de l'enseigne se voient reprocher par le juge d'instruction Agence de la filiale bulgare Expres Bank, à Plovdiv. Isabelle Prévost-Desprez de graves défaillances dans les mécanismes de contrôle interne de la banque, en liaison avec l'affaire du Sentier II où plus de 120 personnes avaient participé à une importante cavalerie financière[5]. • 2006 : désignée « Banque de l'année » par Euromoney en juillet. • 2007 : première banque signataire du pacte PME depuis le 11 décembre 2007. La banque souhaite au travers de ce pacte, trouver de nouveaux partenaires technologiques et innovants lui permettant d'accroitre sa compétitivité et sa capacité à innover, apporter des solutions nouvelles qui prennent en compte sa responsabilité sociale, environnementale, et son obligation de sécuriser ses métiers. La crise début 2008 confirme la nécessité pour la banque de s'ouvrir vers le monde des PME innovantes. Fin 2007, la Société Générale signe un Protocole d'Accord avec La Banque Postale en vue de mutualiser leur monétique dans une filiale commune, Transactis Société générale 321

2008-2009, années de crises

Janvier 2008 : l’affaire Kerviel

Article détaillé : Crise financière de janvier 2008 à la Société générale. Déjà affaiblie par la crise des subprimes, Société générale annonce le 24 janvier 2008 avoir été victime d'une fraude sur le marché des contrats à terme initiée par l’un de ses opérateurs de marché, Jérôme Kerviel. Le montant des positions secrètes prises par M. Kerviel serait de 50 milliards d’euros[6]. Le débouclement des positions engendre 4,9 milliards d'euros de perte[7], soit presque l'équivalent du bénéfice net dégagé en 2006 (5,2 milliards d'euros). Si l’on impute à Jérôme Kerviel la responsabilité de la perte de 4,9 milliards enregistrée à l'issue de la liquidation de ses positions, celle-ci serait la fraude la plus élevée de tous les temps qui ait été causée par un « rogue trader », employé d'un établissement financier[8].

À la suite de cette crise, la banque annonce le 17 avril 2008 le départ Construction de la 3e tour de la Société générale de Daniel Bouton du poste de président-directeur général et sa (dite "Granite") à La Défense nomination au poste de président du conseil d'administration[9], Frédéric Oudéa devenant directeur général[10]. Jean-Pierre Mustier, alors responsable de la banque de financement et d'investissement (BFI) de la Société générale, quitte également ses fonctions, remplacé par un ancien dirigeant de Bear Stearns, Michel Peretié.

Le 6 février 2008, à la suite de cette perte de 4,9 milliards d'euros, la banque annonce qu'elle va recevoir de la part de l'administration fiscale française un milliard d'euros[11], au titre d'un trop perçu d'impôt sur les sociétés[12].

Février 2008 : le procès du Sentier II Le 4 février 2008, débute à Paris le procès du Sentier II, un important procès pour blanchiment d'argent qui met en cause plusieurs dirigeants de l'enseigne. Le 3 juin 2008, le parquet de Paris a requis la relaxe de la Société générale et de quatre de ses dirigeants, dont le président Daniel Bouton dans l'affaire du Sentier. Le 11 décembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris suit le réquisitoire du parquet de Paris en relaxant la Société générale et de quatre de ses dirigeants[13].

Évolution de l'action et de la note L'action Société générale a perdu 61 % sur l'année 2008 et 20 % depuis le début de l'année 2009. Les titres concurrents BNP Paribas et Crédit agricole ont légèrement progressé en 2009. Sa dette long terme Senior a été abaissée à la note A+ par Standard & Poor's le 7 mai 2009, Aa3 par Moody's le 14 septembre 2011 et A+ par Fitch le 11 mai 2009[14].

AIG Fin 2008, l'assureur American International Group (AIG) réussit à rendre 12 milliards de dollars qu'il devait à la Société générale, qui lui avait acheté des produits dérivés[15]. Le groupe AIG a pu payer grâce à un renflouement de la Réserve fédérale américaine, à la suite duquel l'État américain est devenu propriétaire à 80 % du groupe[15]. Société générale 322

Prêt de l’État français Le 12 décembre 2008, la Société générale bénéficie d’un emprunt de l'État d’un montant de 1,7 milliard d'euros. Elle bénéficie d’un second emprunt d’un montant similaire le 28 mai 2009. Au total, l’État a prêté une vingtaine de milliards d'euros à six grands réseaux bancaires français pour les aider à reconstituer leurs fonds propres après la crise financière. Le 4 novembre 2009, la Société générale rembourse l’intégralité du montant de cet emprunt, soit 3,4 milliard d'euros, plus les intérêts[16],[17].

Bonus 2008 Daniel Bouton et Frédéric Oudéa ont annoncé mi-janvier 2009 avoir renoncé à leur bonus pour 2008, au même titre que l'ensemble des dirigeants des grandes banques françaises, à la demande de l'État qui s'était porté au secours du secteur bancaire[18].

Stock-options 2009 Les plans de distribution d'actions gratuites de janvier et mars 2009 ont bénéficié à 4 800 collaborateurs du groupe, en France et à l'étranger. 20 % seulement de ces actions (627 000 sur 3 090 000) sont soumises à des conditions de performance (progression du cours de l'action et dividendes). Une attribution de stock-options à quatre dirigeants de la Société générale a été projetée en mars 2009. Ces stock-options concernent Frédéric Oudéa, directeur général, Daniel Bouton, président de la banque, qui devaient recevoir respectivement 150 000 et 70 000 titres, Didier Alix et Séverin Cabannes, directeurs généraux délégués, 50 000 titres[19]. Le prix d'exercice étant fixé à 24 euros, proche des bas niveaux actuels du cours de l'action, ce procédé permettrait aux quatre dirigeants d'empocher la différence éventuelle entre ce chiffre et la valeur du titre dans trois ans, délai fixé par la Société générale pour leur exercice. Cette attribution a suscité l'indignation du président Nicolas Sarkozy et de l'ensemble du monde politique. Les dirigeants de la Société générale ont dû renoncer temporairement à convertir leurs stock-options. Les dirigeants n'ont pas renoncé à recevoir ces stock-options mais seulement à les convertir en actions tant que la banque bénéficiera de l'appui de l'État, qui lui a déjà prêté 1,7 milliard d'euros et lui permet de bénéficier de la Société de financement de l'économie française (SFEF) pour emprunter sur les marchés. Ils pourront les convertir en actions lorsque la banque n'aura plus besoin du soutien de l'État[18].

Pertes de SGAM-AI Lundi 27 avril 2009, le quotidien Libération publie un dossier sur des pertes de 5 milliards d’euros qu'aurait subi SGAM-AI, un département de la filiale de gestion d’actifs de la banque, Société générale Asset Management (SGAM)[20]. (Voir Affaire de la SGAM-AI) En 2009, le SGAM fusionne avec CAAM dans une coentreprise nommée Amundi (CAAM : 75 %, SGAM : 25 %). Cette fusion signifie que toutes les activités nécessaires au bon fonctionnement du groupe Société générale et de ses filiales devront être reproduites ou achetées à l'extérieur. Société générale 323

2010, année de rebond ? Après deux années de crise liées tout d’abord à la révélation de la fraude Kerviel, puis à l’éclatement de la crise financière mondiale, la banque semble avoir tourné la page en 2010.

Procès Kerviel

Cet article ou cette section est lié à une affaire judiciaire en cours (4 juin 2012). Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’oubliez pas que dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie. N’hésitez pas à participer et à citer vos sources.

Le procès de Jérôme Kerviel s’est ouvert le 8 juin 2010, au Palais de Justice de Paris, pour se clôturer le 25 juin. Société générale était partie civile du procès. L’ancien trader de la Société générale était représenté par maître Olivier Metzner, tandis que la banque était représentée par maîtres Jean Veil, Jean Reinhart et François Martineau. Ce procès a suscité un engouement médiatique important, avec notamment un record de demandes d’accréditations de journalistes[21]. Après plus de deux semaines de débats très techniques et beaucoup tournés autour de la personnalité de Jérôme Kerviel, le procureur de la République a requis cinq ans d’emprisonnement dont trois ans ferme contre l’ancien trader, qui plaidait la relaxe[22]. Le jugement du procès a été rendu le 5 octobre 2010, à 11h00. Jérôme Kerviel a été reconnu coupable des trois chefs d'accusation requis à son encontre : abus de confiance, introduction frauduleuse de données dans un système informatique et faux et usage de faux. Jugé seul responsable de la perte record subie début 2008 par Société Générale, il a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme, ainsi qu'à verser des dommages et intérêts de 4,9 milliards d'euros à la banque[23]. Le jugement rendu dédouane intégralement la Société Générale de toute responsabilité alors que des carences graves du système de contrôle interne ont été confirmées à Bercy par plusieurs hauts fonctionnaires de la direction du Trésor[24]. Jérôme Kerviel a immédiatement interjeté appel d'un "jugement déraisonnable" selon son avocat, maître Metzner[25]. Cet appel étant suspensif, il est présumé innocent jusqu'à la tenue du procès en appel, qui aura lieu du 4 au 28 juin 2012[26]. Le montant considérable des dommages et intérêts a suscité une grande vague d’émotions dans l’opinion publique et sur Internet. La condamnation d'un homme seul à rembourser une telle somme a suscité incompréhension et colère parmi les internautes[27]. La banque a annoncé avoir renoncé à demander l’intégralité des dommages et intérêts à Jérôme Kerviel[28].

Plan de transformation en cours et évolution Côté activités, Société générale semble vouloir tourner la page et se transformer en profondeur en 2010. Le 15 juin, la banque présente aux investisseurs son programme Ambition SG 2015, dont l’objectif est de délivrer « une croissance à moindre risque » à l’horizon 2015, en tirant les leçons de la crise[29]. En 2010, les résultats financiers de l’entreprise se redressent. Au premier semestre, la banque présente un résultat net part du Groupe de 2,15 milliards d’euros[30]. Ces bons résultats sont présentés peu de temps après la publication des résultats des stress tests de résistance de 91 banques européennes, qui confirment notamment la solidité financière des quatre grandes banques françaises dont Société générale[31]. Société générale 324

2011, la Société générale au cœur de la crise financière Durant l’été 2011, les marchés financiers, craignant un effondrement de la zone euro lié à la crise de la dette souveraine européenne, connaissent de fortes secousses. Les valeurs boursières bancaires européennes et françaises chutent alors très fortement. C’est dans ce contexte que le quotidien britannique Mail on Sunday (Daily Mail) publie dimanche 7 août un article dans lequel il annonce la faillite imminente de la Société générale. Le journal publie rapidement un démenti et des excuses[32]. Malgré cela, la rumeur enfle[33], notamment sur les réseaux sociaux, entraînant une chute du cours de la Société générale ainsi que de la spéculation à la baisse. La Société générale a porté plainte contre Associated Press (maison-mère du Mail on Sunday) pour atteinte à son image et au bon fonctionnement de ses affaires auprès de la justice britannique[34]. Le caractère baissier - influencé par la spéculation mais aussi la suspicion des investisseurs - reste dominant au niveau de l'action Société Générale jusqu’à fin 2011. Sur l'année, la valeur a perdu 57,22 % de sa valeur, soit la troisième pire performance du CAC 40 en 2011 (derrière Veolia et Peugeot)[35]. La Société Générale est visée en mai 2011 par une plainte pour fraude déposée par l'Agence fédérale de financement du logement (FHFA) qu'elle considère avec 16 autres établissements financiers comme responsable de la crise des subprimes[36].

2012 Dans le cadre d'un plan de sauvergarde de l'emploi (PSE), la Société générale va supprimer plus de 1200 postes au sein de Banque de financement et d'investissement, dont 880 en France. En réduisant ses effectifs, le groupe suit la même voie que ses concurrents BNP et Crédit agricole. L'entreprise dans un communiqué justifie ainsi cette décision : "définir un ensemble de mesures d'accompagnement et de garanties sociales pour les salariés concernés"[pertinence contestée][37]. Au cours du 3ème trimestre la Banque a annoncé avoir vendu sa filiale grecque Geniki Bank à la banque hellène Piraeus Bank, transaction qui a été finalisée en décembre, la vente se soldant par une perte d'environ 100 millions dans les comptes. Toujours dans le cadre de sa restructuration, la banque annonce en décembre la vente de sa participation de 77 % dans sa filiale égyptienne National Société générale Bank (NSGB) à la Qatar National Bank pour 1,97 milliard de dollars et la vente par sa filiale Rosbank de l'établissement bélarusse Belrosbank au russe Alfa Bank.

Présentation du Groupe Société générale est une banque universelle. Le groupe se compose de trois grands piliers, soutenus par deux métiers[38].

Métiers Les trois piliers de Société générale, au cœur du développement du modèle de banque relationnelle, sont : • Les réseaux de détail en France (Société générale, Crédit du Nord et Boursorama) •• Les réseaux de détail à l'international (BHFM) • La banque de financement et d’investissement (SG CIB) qui gère d’un côté la Banque de financement et les Fixed Income, le financement structuré, la dette, le forex, et de l'autre côté les Equity et les activités de conseil. En soutien au développement de ses trois piliers, les deux autres lignes métiers du Groupe sont : • Services Financiers Spécialisés & Assurances • Banque Privée, Gestion d’actifs et Services aux investisseurs (19e mondial avec $1512 milliards d'actifs gérés sous contrats[39]) Société générale 325

Mécénat et parrainage Le groupe pratique une politique de soutien actif et le plus souvent très discret qui s'inscrit dans la durée[40]. Si le parrainage du rugby est connu[41], d'autres le sont moins, tels celui de la musique, de l'art contemporain[42], du handisport (en tant que partenaire officiel de la fédération française de handisport) ou de la solidarité, de l'insertion professionnelle et de l'enfance défavorisée[43].

Dispositifs de contrôle pour le blanchiment d'argent La société générale présente en 2009 d'après la FED des "déficiences" en matière de blanchiment d'argent et lui a adressé un rappel à l'ordre[44]. Fin septembre 2011, l'Autorité de contrôle prudentiel a décidé d'ouvrir une enquête portant sur les dispositifs de contrôle de conformité et les dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme[45]. Cette enquête a révélé que la majorité des établissements examinés n’était pas en conformité avec les obligations issues de l’ordonnance du 30 janvier 2009[46].

Paradis fiscaux D'après une enquête réalisée par Alternatives Économiques, la Société Générale possédait 57 filiales dans des paradis fiscaux en 2008 soit 17 % du nombre total de sociétés dans le groupe[47]. Néanmoins le nombre de ses filiales sur le site de la Royale Bank of Scotland change constamment d'après une étude menée par CCFD-Terre Solidaire[48].

Direction de l’entreprise • Frédéric Oudéa - Président-directeur général (revenus 2009 : 1 116 577 €)[49] • Séverin Cabannes - Directeur général délégué (revenus 2009 : 405 909 €)[49] • Jean-François Sammarcelli - Directeur général délégué et directeur des réseaux de banque de détail en France • Bernardo Sanchez Incera - Directeur général délégué

Comité exécutif Membre du comité exécutif du groupe au 15 juillet 2012[50] • Frédéric Oudéa - Président-directeur général •• Séverin Cabannes - Directeur général délégué •• Jean-François Sammarcelli - Directeur général délégué et directeur des réseaux de banque de détail en France •• Bernardo Sanchez Incera - Directeur général délégué •• Bertrand Badré - Directeur financier du groupe •• Caroline Guillaumin - Directrice de la communication du Groupe •• Didier Hauguel - Directeur des services financiers spécialisés et assurances et responsable pays Russie pour le groupe •• Edouard-Malo Henry - Directeur des ressources humaines du groupe •• Jean-Louis Mattei - Conseiller de la Direction Générale •• Françoise Mercadal-Delasalles - Directrice des ressources du groupe •• Benoît Ottenwaelter - Directeur des risques du groupe •• Jean-Luc Parer - Directeur de la Banque de détail hors France métropolitaine du groupe • Jacques Ripoll - Directeur des gestions d’actifs et services aux investisseurs •• Patrick Suet - Secrétaire général et responsable de la conformité du groupe •• Didier Valet - Directeur de la banque de financement et d'investissement Société générale 326

Conseil d'administration Membres du conseil d'administration[51] : •• Frédéric Oudéa • Anthony Wyand (vice-président) •• Robert Castaigne •• Michel Cicurel • Patrick Delicourt, administrateur élu par les salariés • Jean-Martin Folz, président des comités de sélection et des rémunérations •• Kyra Hazou • France Houssaye, administratrice élue par les salariés •• Jean-Bernard Lévy •• Ana Maria Llopis Rivas •• Élisabeth Lulin •• Gianemilio Osculati •• Nathalie Rachou •• Yann Delabrière •• Thierry Martel •• Béatrice Lepagnol • Kenji Matsuo, censeur

Données financières et boursières

Données financières

Données financières en millions d'euros

Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Produit net bancaire 14 573 15 637 16 390 19 170 22 417 21 923 21 866 21 730 26 418 25 636

Résultat brut d’exploitation 4 000 5 069 5 328 7 014 8 714 7 618 6 338 5 964 9 873 8 600

Résultat net part groupe 1 397 2 492 3 281 4 446 5 221 947 2 010 678 3 917 2 385

La Société générale répond aux exigences de conformité au standard financier MSI 20000.

Données boursières •• Actions cotées à la Bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 • 6e capitalisation boursière française •• Code valeur ISIN = FR0000130809 •• Valeur nominale au 31 décembre 2009 = 49,00 euros •• Nombre d'action au 31 décembre 2009 : 739 806 265 titres • Capitalisation au 31 décembre 2009 : 36,2 Md€ •• Nombre de transactions quotidiennes : --- titres •• Transaction courante Société générale 327

Responsabilité sociale La Société générale a pris en compte sa responsabilité sociale et environnementale mais ne semble néanmoins pas certifiée respectant la norme ISO 14001[52]. Le salaire de son dirigeant représente 520 fois le salaire médian français[53], ce qui ne lui permet pas l'obtention de l'agrément "entreprise solidaire[54]".

Dans le monde

En Europe • Société Générale Albania (anciennement Banka Bopullore) rachetée en 2007 et dont le nom change en 2010. • Société Générale Expressbank rachetée en 1999 • Société Générale Bank Cyprus • SG Splitska Banka,Split, Croatie : rachetée en 2006 à Bank Austria Creditanstalt pour 1 milliard d’euros, la banque possède 9 % de part de marché en Croatie avec 121 agences et 1 500 employés. C’est le 4e réseau du pays. • Bank Republic [55] : en septembre 2006, la SG rachète 60 % du capital de cette banque qui possède 30 agences autour de Tbilissi et 180 000 clients. Bank Republic représente 11 % des dépôts, 8 % des crédits et 30 % des cartes de crédit. • SGBT Luxembourg (Société générale Bank & Trust Luxembourg) : établissement bancaire de droit luxembourgeois, filiale à 100 % de la Société générale. Implantée depuis 1893 au Grand-duché (plus ancienne implantation bancaire étrangère au Luxembourg), SGBT Luxembourg a accompagné dès son origine le développement de l'industrie luxembourgeoise et a contribué ainsi à l'émergence de la place financière du Grand-duché. • Ohridska Banka,Ohrid, Macédoine • Mobiasbanca : cinquième banque moldave en termes d'actifs. La Société générale a fait l'acquisition de 70,57 % de son capital en janvier 2007 pour 18,4 M €. • Société Générale Montenegro (anciennement Podgorička Banka a.d.), Podgorica, Monténégro[56],[57],[58],[59]. • Komerční banka : avec 399 agences en 2011, 2,1 million de clients et 8200 employés, la Komerční banka est la première banque pour les entreprises et la seconde pour les particuliers en République tchèque. La Société générale a repris 60 % de la banque en 2001 pour 1,186 milliard €, en devenant ainsi actionnaire majoritaire. Le groupe opère également en Slovaquie sous le nom KB-Bratislava. Société générale 328

• BRD : fondée en 1923, la BRD est la seconde banque de Roumanie en termes de dépôts. Elle possède 937 agences pour 2,5 millions de clients et 8 300 employés. C’est en 1998 que la Société générale entre à son capital pour y monter jusqu’à près de 60,00 % en 2009. • Rosbank: filiale russe dont la Société générale contrôle 64,7 % du capital[60]. Rosbank avec 600 agences a le premier réseau à capitaux privé de banque de détail en Russie et compte environ 3 millions de clients particuliers, 60 000 PME et 7 000 grandes entreprises et couvre l'ensemble du territoire avec une Le bâtiment historique de la Komerční banka, filiale tchèque de la Société générale, à Ostrava. présence dans 90 % des villes de plus de 500 000 habitants. En 2011, Rosbank fusionne avec la Bank Sossiété jénéral vostok / Банк Сосьете женераль восток, filiale à 100 % de la Société générale et spécialisée dans tout le spectre des opérations bancaires depuis 1993. • DeltaCredit : filiale russe à 100 % de la Société générale, spécialisée dans le crédit immobilier. • Rusfinance : filiale russe à 100 % de la Société générale, spécialisée dans le crédit à la consommation. • Société Générale Srbija qui compte 90 agences en Serbie. • SKB : c'est la quatrième banque de Slovénie avec ses 59 agences.

En Afrique • Société Générale Algérie : installée depuis 1999, c'est la première banque grand public française à s'installer (ou se réinstaller) en Algérie. Elle possède un réseau de 63 agences. En 2003, 29 % de son capital était détenu par El Khalifa Bank. • SGBBE (Société Générale de Banques au Bénin) • SGBB (Société Générale de Banques au Burkina) : filiale à 44,2 % de la Société générale à la suite du rachat en mai 1998 de la BFCI-B (Banque pour le financement du commerce et des investissements au Burkina). Elle est classée troisième établissement bancaire du Burkina Faso. • SGBC (Société Générale de Banques au Cameroun) • SGBCI (Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire) • National Societe Generale Bank : créée en 1978, c'est l'un des principaux groupes financiers en Égypte. En 2011, la banque possède un réseau de 145 agences. Elle a été créée à partir de 2 banques : • La Société générale : 3e banque de France et l'un des principaux acteurs du marché européen ; •• National Bank of Egypt: La NBE est l'une des principales banques en Égypte. • SG-SSB Ltd, Accra, Ghana, acquise en 2003. • Société Générale de Banques Jordanie • SGBL (Société Générale de Banques au Liban) : filiale libanaise de la Société générale depuis 1969 (à 25 % puis à 50 % en 1991), aujourd'hui la Société Générale s'est partiellement désengagée et ne possède plus que 16 % de la SGBL. Elle compte près de 66 agences réparties sur l'ensemble du territoire libanais en 2011[61]. • SGBG (Société Générale de Banques en Guinée) • SGBGE (Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale) • BFV-SG acquise en 1999. Société générale 329

• Société générale Maroc : créée en 1913, c'est l'un des principaux groupes financiers au Maroc. Elle détient 330 agences en 2011. • SGM (Société Générale Mauritanie) acquise en 2007 • SGBS (Société Générale de Banques au Sénégal) • SGT (Société Générale Tchad) • UIB (Union Internationale de Banques) : Créée en 1964, l’UIB a été privatisée en novembre 2002 avec le rachat d'une partie de son capital par le groupe Société Générale. Son objectif est d’appliquer le modèle de rentabilité Société Générale en améliorant durablement les outils, les méthodes de travail et la qualité de service. Elle possède un réseau de 118 agences dans le pays.

Dans les DOM • SGBA (Société Générale de Banques aux Antilles), implantée en Guadeloupe et en Martinique. • SGCB (Société Générale Calédonienne de Banques). • BDP (Banque de Polynésie). • BFCOI (Banque Française Commerciale Océan Indien), filiale à 50 % de la Société Générale implantée à la Réunion et à Mayotte.

En Asie • Société Générale (China) Limited créée en 2008. • SG Mumbai créée en 1985. • Seabank, Hanoi, banque locale dans laquelle la Société Générale contrôle 20 % du capital. La banque possède un réseau de plus de 100 agences dans le pays.

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ GLE?type=Stock

[2] http:/ / www. societegenerale. com

[3] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Soci%C3%A9t%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9rale& action=edit& section=0 [4] (aryanisation des banques) [5] Beau linge et argent sale, Jean-Pierre Thiollet, p. 111, Anagramme éd., 2002 [6][6][Communiqué de la SG du 27 janvier 2008, page 4]

[7] Informations LCI du 24 janvier 2008 (http:/ / tf1. lci. fr/ infos/ economie/ argent/

0,,3691127,00-societe-generale-dit-victime-gigantesque-fraude-. html)

[9] Dissociation des fonctions de président et de directeur général (http:/ / www. socgen. com/ sg/ file/ fichierig/ documentIG_23987/ 08036. pdf), Communiqué interne Société générale, 17 avril 2008

[10] . Ce mouvement est effectif le 12 mai 2008 Société générale - Daniel Bouton n'est officiellement plus DG (http:/ / tf1. lci. fr/ infos/

economie/ entreprises/ 0,,3845929,00-daniel-bouton-est-officiellement-plus-. html)

[11] Société générale : Bercy va rembourser 1 MdE d'impôts (http:/ / www. boursorama. com/ infos/ actualites/ detail_actu_societes. phtml?news=5118971) [12][12]Lorsqu'un évènement exceptionnel survient avant la clôture définitive de l'exercice précédent, une société doit, par obligation légale, l'imputer sur cet exercice, en l'occurrence, 2007.

[13] http:/ / www. 20minutes. fr/ article/ 567253/ Économie-Daniel-Bouton-et-la-Societe-Generale-relaxes-dans-l-affaire-Sentier-II. php

[14] Notations de la Société générale (http:/ / www. investisseur. socgen. com/ phoenix. zhtml?c=217918& p=irol-debt)

[15] A.I.G. Lists Firms It Paid With Taxpayer Money (http:/ / www. nytimes. com/ 2009/ 03/ 16/ business/ 16rescue. html), New York Times, publié le 15 mars 2009.

[16] http:/ / www. lepoint. fr/ archives/ article. php/ 383181

[17] .http:/ / www. lepoint. fr/ archives/ article. php/ 393169

[18] Les dirigeants de la Société générale renoncent temporairement à convertir leurs stock-options, Le Monde, 20 mars 2009 (http:/ / www.

lemonde. fr/ economie/ article/ 2009/ 03/ 20/

les-dirigeants-de-la-societe-generale-renoncent-temporairement-a-convertir-leurs-stock-options_1170738_3234. html)

[19] L'attribution de stock-options à des dirigeants de la Société générale provoque une polémique, Le Monde, 20 mars 2009 (http:/ / www.

lemonde. fr/ la-crise-financiere/ article/ 2009/ 03/ 20/

l-attribution-de-stock-options-a-des-dirigeants-de-la-societe-generale-provoque-une-polemique_1170553_1101386. html#ens_id=1138923) Société générale 330

[20] Le nouveau fiasco à 5 milliards de la Société générale, Libération, 27 avril 2009 (http:/ / www. liberation. fr/ economie/ 0101564129-le-nouveau-fiasco-a-5-milliards-de-la-societe-generale)

[21] Bloomberg BusinessWeek (http:/ / www. businessweek. com/ news/ 2010-06-08/

kerviel-seeks-to-show-that-socgen-knew-of-his-trading-update1-. html)

[22] Quatre ans ferme requis contre Jérôme Kerviel (http:/ / prdchroniques. blog. lemonde. fr/ 2010/ 06/ 24/

quatre-ans-ferme-requis-contre-jerome-kerviel/ )

[23] Le jugement intégral en pdf (http:/ / prdchroniques. blog. lemonde. fr/ files/ 2010/ 10/ kerviel-delibere-pressewpd. 1286270254. pdf)

[24] L'express, Jérôme Kerviel et les carrences de la société générale, Thomas bronnec, 5 octobre 2010 (http:/ / blogs. lexpress. fr/

les-couloirs-de-bercy/ 2010/ 10/ 05/ jerome-kerviel-et-les-carences-de-la-societe-generale/ )

[25] "Le Point : Me Metzner : "C'est déraisonnable pour la justice et la vérité"" (http:/ / www. lepoint. fr/ economie/

me-metzner-c-est-deraisonnable-pour-la-justice-et-la-verite-05-10-2010-1245113_28. php)

[26] "L'Express, L'ancien trader Jérôme Kerviel sera rejugé du 4 au 28 juin 2012" (http:/ / www. lexpress. fr/ actualites/ 2/ actualite/

l-ancien-trader-jerome-kerviel-sera-rejuge-du-4-au-28-juin-2012_1036582. html)

[27] "RTLinfo.be, Des internautes prennent fait et cause pour Kerviel, victime du système" (http:/ / www. rtlinfo. be/ info/ economie/ monde/

743086/ des-internautes-prennent-fait-et-cause-pour-kerviel-victime-du-systeme)

[28] " La Société Générale n'obligera pas Kerviel à s'endetter sur 177.000 ans " (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ banques-finance/

banque/ 20101006trib000556327/ la-societe-generale-n-obligera-pas-kerviel-a-s-endetter-sur-177. 000-ans. html)

[29] La Société générale veut rebondir (http:/ / www. lejdd. fr/ Economie/ Entreprises/ Actualite/ La-Societe-Generale-veut-rebondir-200317)

[30] Communiqué de presse, résultats T2 2010 (http:/ / phx. corporate-ir. net/ External.

File?item=UGFyZW50SUQ9NTYyMzF8Q2hpbGRJRD0tMXxUeXBlPTM=& t=1)

[31] SocGen : Tier One à 10 % au stress test, Le Figaro (http:/ / www. lefigaro. fr/ flash-eco/ 2010/ 07/ 23/

97002-20100723FILWWW00526-socgen-tier-one-a-10-au-stress-test. php)

[32] Démenti et excuses du Mail on Sunday (Daily Mail) (http:/ / www. societegenerale. com/ node/ 12236)

[33] Le Figaro : Le trajet fou de la rumeur qui a secoué la Société Générale (http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2011/ 08/ 11/

04015-20110811ARTFIG00340-le-trajet-fou-de-la-rumeur-qui-a-secoue-la-societe-generale. php)

[34] Zonebourse : Société générale porte plainte contre Associated Newspapers (http:/ / www. zonebourse. com/ SOCIETE-GENERALE-4702/

actualite/ SOCIETE-GENERALE-porte-plainte-contre-Associated-Newspapers-13906156/ )

[35] L'AGEFI : Bilan annuel du CAC40 (http:/ / www. agefi. fr/ articles/ Marches-Bilan-annuel-7-valeurs-CAC40-vert-2011-239449_1. html)

[36] "Subprimes : la Société Générale poursuivie" Anne-Hélène Pommier Le Figaro publié le 03/09/2011 (http:/ / www. lefigaro. fr/ conjoncture/

2011/ 09/ 03/ 04016-20110903ARTFIG00372-subprimes-la-societe-generale-poursuivie. php)

[37] (http:/ / www. liberation. fr/ economie/ 01012381466-la-societe-generale-va-supprimer-880-postes-en-france-en-2012)

[38] (http:/ / www. societegenerale. com/ nous-connaitre/ strategie) Site SG-Stratégie de groupe

[39] Classement WORLD'S 50 BIGGEST BANKS 2011 par Global finance (http:/ / www. gfmag. com/ tools/ best-banks/

11382-worlds-50-biggest-banks-2011. html#axzz1jFNBzfle/ )

[40] (http:/ / www. societegenerale. com/ nos-engagements)

[41] (http:/ / www. societegenerale. com/ rugby)

[42] (http:/ / www. collectionsocietegenerale. com/ )

[43] (http:/ / www. societegenerale. com/ solidarite)

[44] "Blanchiment : la Société Générale rappelée à l'ordre par la Fed" Lepoint.fr- Publié le 17/03/2009 à 17:16 (http:/ / www. lepoint. fr/

actualites-economie/ 2009-03-17/ blanchiment-la-societe-generale-rappelee-a-l-ordre-par-la-fed/ 916/ 0/ 326459)

[45] "Lutte contre le blanchiment : la Société générale visée par une procédure du régulateur" Le Monde.fr 16.03.2012 (http:/ / www. lemonde.

fr/ economie/ article/ 2012/ 03/ 07/ lutte-contre-le-blanchiment-la-societe-generale-visee-par-une-procedure-du-regulateur_1652929_3234. html)

[46] Blanchiment : le rappel à l’ordre du régulateur français" CAROLINE LECHANTRE Les Echos 8 mars 2012 (http:/ / www. pressdisplay.

com/ pressdisplay/ fr/ viewer. aspx) [47] "Enquête exclusive : la présence des entreprises du CAC 40 dans les paradis fiscaux" Christian Chavagneux et Marie-Salomé Rinuy

Alternatives économiques, 11 mars 2009 (http:/ / www. alternatives-economiques. fr/

paradis-fiscaux---le-cac40-et-les-paradis-fiscaux_fr_art_633_42326. html) [48][48]"Les paradis fiscaux, enquête sur les ravages de la finance néolibérale" Nicholas Shaxson, André Versaille éditeur, 2012]

[49] http:/ / www. edubourse. com/ remuneration/ societe-generale. php

[50] Organigramme du CE (http:/ / www. societegenerale. com/ nous-connaitre/ les-dirigeants/ comite-executif) Site officiel

[51] Composition du CA sur le site officiel (http:/ / www. societegenerale. com/ nous-connaitre/ gouvernance-d-entreprise/

conseil-d-administration/ societe-anonyme-gouvernance-administration).

[52] socgen (http:/ / www. socgen. com/ rse/ developpement_durable/ index. html)

[53] Chiffre référencé par la SARL de presse Transnationale & Compagnie (http:/ / fr. transnationale. org/ entreprises/ societe_generale. php)

[54] au sens de l'article L.443-3-1 du code du travail (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ affichCodeArticle.

do;jsessionid=A4FE1ACB512D266B4F20A3A19D25036F. tpdjo12v_3?cidTexte=LEGITEXT000006072050&

idArticle=LEGIARTI000006650062& dateTexte=20081016& categorieLien=cid)

[55] http:/ / br. ge Société générale 331

[56] Njegoskij|org :: la Société générale prend le contrôle de Podgoricka Banka a.d (http:/ / www. njegoskij. org/ article67. html)

[57] Njegoskij|org :: Diplomatic clippings on the acquisition of Podgoricka Banka a.d. (en) (http:/ / www. njegoskij. org/ article68. html)

[58] Njegoskij|org :: Official report on the privatization of Podgoricka Banka a.d. (en) (http:/ / www. njegoskij. org/ article69. html)

[59] Njegoskij|org :: Podgoricka Banka will not suffer from the "Société générale affair" in France (en) (http:/ / www. njegoskij. org/ article141. html)

[60] Site officiel de Rosbank (http:/ / rosbank. ru/ en/ profile/ shareholders/ )

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Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2012). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article [1] )

Pour les articles homonymes, voir Solvay. Solvay

Création

Création 1863

Fondateurs Ernest Solvay

Personnages clés Ernest et Alfred Solvay

Données clés

Forme juridique Société Anonyme

Action [2] Euronext : SOLB au BEL20 et au CAC 40

Slogan La passion du progrès (A passion for progress)

Siège social 310, Rue de Ransbeek, 1120 Bruxelles (Belgique)

Direction Jean-Pierre Clamadieu

Activité chimie et plastiques

Produits [3] Liste des produits sur solvay.com

Filiales Solexis, Solvay-Electrolyse, Solvay-Carbonate, Solvay Fluorés, Joint-Ventures : SolVin, Pipelife

Effectif 30 500 (2011)

Site web [4] www.solvay.com Solvay (entreprise) 332

Données financières

Capitalisation 7,9 milliards €

Chiffre d’affaires 12,7 milliards d'euros (2011) + 56 %

Résultat net 665 millions d’euros

Solvay est un groupe belge leader de la chimie mondiale fondé en 1863. Son siège social est à Neder-Over-Heembeek (Bruxelles). En 2011, il a réalisé 12,7 milliards € de chiffre d'affaires, 2,1 milliards € de Rebitda, 40 % de ses ventes dans des pays émergents à forte croissance, 90 % de ses ventes sur des marchés où il est le N°1 à N°3 mondial. Il emploie 30500 personnes dans 55 pays au monde[réf. souhaitée].

Historique L'histoire du groupe Solvay a commencé en 1861, quand Ernest Solvay a découvert la clé de la fabrication industrielle de carbonate de soude. En 1863, il a déposé un brevet pour le révolutionnaire Procédé Solvay et a créé la première usine près de Bruxelles, à Couillet, avec son frère Alfred Solvay[5]. À partir de 1870, Solvay a commencé son expansion à l'international et a construit des usines en Angleterre, en Allemagne, en Russie et aux États-Unis. En 1900 le procédé couvrait 95 % de la production mondiale de soude. Jusqu'en 2009, Solvay est devenu un grand acteur industriel mondial, actif dans des activités chimiques, plastiques et pharmaceutiques. En septembre 2009, Solvay a vendu sa branche Pharma à l'américain Abbott Usine Solvay de Sarralbe en 1924. pour 5,2 milliards € (dont 4,5 millirards € en numéraire)[6] et a finalisé l'opération en février 2010. En avril 2011, Solvay a lancé une OPA amicale sur le chimiste français Rhodia pour 3,4 milliards € (avec reprise de dettes et pensions, valorisant Rhodia à 6,6 milliards €)[7] et l'a achevée en septembre 2011 avec un franc succès. Ces deux opérations ont permis à Solvay de recentrer ses activités dans les deux domaines: chimique et plastique.

En janvier 2012, le nouveau Solvay est côté à la bourse de Paris[8], en plus de Bruxelles (où il fait partie de l'indice BEL20), et en septembre 2012, il est entré dans l'indice parisien CAC 40 à la place de PSA Peugeot Citroën[9]. Solvay (entreprise) 333

Produits & marchés L'entreprise réalise actuellement un certain nombre de produits :

Chimiques Minéraux • carbonate de soude et spécialités(bicarbonate) •• Advanced Functional Minerals (carbonate de calcium précipité) Electrochimie, produits fluorés • Electrochimie et dérivés (chlore, soude caustique, épichlorhydrine) •• Produits fluorés Oxygène • Peroxyde d’hydrogène •• Détergents (persels) Organique (Molecular Solutions)

Plastiques Spécialités •• Polymères Spéciaux (polymères à hautes et ultra-hautes performances tels que polymères, élastomères et fluides fluorés, matériaux barrières, polyarylamides, polysulfones, polyamides de hautes performances, polymères à cristaux liquides) Vinyliques •• Vinyles (intégration chaîne électrolyse, VCM (monomère), PVC (polymère) et compounds de PVC •• Pipelife (co-entreprise 50/50 avec Wienerberger)

Développement durable et innovation

Depuis 2004, Solvay est l’un des principaux partenaires de Solar Impulse[10], avion propulsé exclusivement à l’énergie solaire[11]. En 2006, Solvay a signé la Charte mondiale de l’engagement de Progrès (Responsible Care® Global Charter)[12]. En juin 2008, le projet d’une centrale thermique alimentée par de la biomasse pour le site de Tavaux (Jura) a reçu l’approbation du ministère de l'Écologie, de l'Énergie et du Développement durable[13]. Maquette du Solar Impulse Solvay (entreprise) 334

Solvay en France Avec l'acquisition de Rhodia, Solvay devient le plus grand chimiste de France et y emploie plus de 7 000 personnes. Seul ou en partenariat, Solvay y exploite une vingtaine d'établissements et de sites de production, dont Tavaux (Jura) le plus gros site chimique Solvay-Rhodia au monde et c’est la plus grande plateforme chimique de France avec 1,2 millions de m², 30 km de routes et 20km de voies ferrées. Le 24 septembre 2012, Solvay a intégré le CAC 40 et a pris la place de PSA Peugeot Citroën.

Solvay dans le monde

Solvay est présent dans plus de 50 pays. Le groupe développe ses activités sur les marchés émergents: Amérique du Sud, Russie / CEI (communauté des états indépendants), Asie (Thaïlande, Inde, Chine et Corée du Sud). Après l'acquisition de Rhodia, Solvay a réalisé dès 2011 un chiffre d'affaires de 12,7 milliards d'euros, un rébitda de 2,1 milliards d'euros, et emploie plus de 30 500 personnes dans de très nombreux pays, dont la Chine, la Russie et le Brésil, pays en pleine croissance. Solvay devient le leader mondial de la chimie spécialisée et a pour ambition de Bureaux du Solvay America, Upper Kirby, devenir un leader mondial de la chimie. Selon ses dirigeants, le Houston, Texas, États-Unis nouveau Solvay pourrait effectuer d'autres acquisitions, et même des acquisitions encore plus importantes que celle initiée en avril 2011.

Comité exécutif

• Jean-Pierre Clamadieu : Président du Comité exécutif • Bernard de Laguiche : Directeur Général Finances • Jacques van Rijckevorsel : Directeur Général du Secteur Plastiques • Vincent De Cuyper : Directeur Général du Secteur Chimique • Gilles Auffret : Directeur Général du Secteur Rhodia • Jean-Michel Mesland : Directeur Général Recherche & Technologie • Roger Kearns : Directeur Général de la zone Asie et Pacifique

Données financières (2008) • Chiffre d’affaires : 9,490 milliards d’euros • Résultat net : 449 millions d’euros • Résultat opérationnel : 965 millions d’euros • Cash flow : 866 millions d’euros

Données financières (2011) • Chiffre d’affaires : 12,693 milliards d’euros • Résultat net : 784 millions d’euros • Résultat opérationnel : 1 817 millions d’euros • Cash flow : 1 131 millions d’euros Solvay est coté sur Euronext à Bruxelles et à Paris(Euronext : SOLB.BE - Bloomberg: SOLB.BB - Reuters: SOLB.BR). Solvay (entreprise) 335

Articles connexes •• Ernest Solvay •• Procédé Solvay •• Congrès Solvay

Liens externes • site officiel [4]

Notes et références

[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Solvay_(entreprise)& action=edit

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ SOLB?type=Stock

[3] http:/ / www. solvay. com/ EN/ Products/ Products. aspx

[4] http:/ / www. solvay. com

[5] Profil de l'entreprise Solvay (http:/ / solvay. dirigeants-entreprise. com/ entreprise/ solvay/ ), Dirigeants-entreprise.com

[6] Solvay cède sa branche Pharma à Abbott (http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2009/ 09/ 28/

04015-20090928ARTFIG00384-solvay-cede-sa-division-pharmaceutique-a-abbott-. php)Le Figaro, 28 septembre 2009

[7] Solvay lance une OPA amicale sur Rhodia (http:/ / www. rhodia. com/ fr/ news_center/ news_releases/ OPA_Solvay_launch_offer_140611. tcm), Rhodia.com, 14 juin 2011

[8] Solvay sera côté à Paris le 23 janvier 2012 (http:/ / www. latribune. fr/ bourse/ actualite/ 20120111trib000677239/

le-groupe-de-chimie-solvay-bientot-cote-a-paris. html)

[9] Solvay remplace PSA Peugeot Citroën au CAC40 (http:/ / www. lesechos. fr/ entreprises-secteurs/ finance-marches/ actu/

0202253775765-peugeot-sort-du-cac-40-remplace-par-solvay-359741. php)

[10] Solvay est partenaire de Solar Impulse (http:/ / www. solvay. fr/ FR/ innovation/ solar_impulse. aspx)

[11] Solar Impulse : 72 h de simulation dans l'avion solaire (http:/ / www. reussirmavie. net/

Solar-Impulse-72-h-de-simulation-de-vol-dans-l-avion-solaire_a1349. html)

[12] Rhodia : signe la charte de l'engagement pour le progrès (http:/ / www. zonebourse. com/ RHODIA-4690/ actualite/

Rhodia-signe-la-charte-de-l-engagement-pour-le-progres-253955/ ), Zone Bourse, 17 novembre 2006

[13] L'usine de Solvay alimentée par combustion de biomasse (http:/ / www. enerzine. com/ 6/ 5223+

l-usine-de-solvay-alimentee-par-combustion-de-biomasse+ . html), Enerzine

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Pour les articles homonymes, voir STM.

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STMicroelectronics

Création

Création 1987 : création de SGS-Thomson

Dates clés 1955 : création de SFR 1957 : création de SGS 1982 : création de Thomson Semiconducteurs 1998 : renommée STMicroelectronics

Personnages clés Pasquale Pistorio, CEO entre 1987 et 2005

Données clés

Action [2] Euronext : STM [3] NYSE : STM [4] BIT : STM

Slogan Life.augmented

Siège social Plan-les-Ouates (Suisse)

Direction Carlo Bozotti, Président et CEO depuis 2005 Didier Lamouche, COO depuis 2011, Jean-Marc Chéry CTO

Actionnaires 72 % en bourse, le restant à 50/50 entre capitaux français et italien (FSI et Ministére des finances Italien)

Activité Semi-conducteurs

Produits Circuit intégrés pour applications spécifiques, Microcontrôleurs, circuits analogiques et de puissance, etc

Filiales ST-Ericsson (50 %)

Effectif [5] ~53 000 (en 2010 incluant ST-Ericsson)

Site web [6] www.st.com STMicroelectronics 337

Données financières

Capitalisation [7] 4,71 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires [8] 10,35 milliards de USD (2010)

Résultat net [8] +830 millions de USD (2010)

STMicroelectronics (souvent appelée simplement ST) est une société internationale de droit hollandais mais d'origine française et italienne, dont le siège opérationnel et exécutif est situé à Plan-les-Ouates, près de Genève en Suisse[9], qui développe, fabrique et commercialise des puces électroniques (semi-conducteurs). Elle est l'un des tout premiers acteurs mondiaux du secteur économique de la production de semi-conducteurs. Son PDG, Carlo Bozotti, était en 2008 le 32e patron le mieux payé des sociétés cotées au CAC40 avec 1,7 million d'euros[10].

Histoire La société est née de la fusion en 1987 de la société italienne SGS (Società Generale Semiconduttori), alors dirigée par Pasquale Pistorio, et de la société française Thomson Semiconducteurs, alors dirigée par Jacques Noels et filiale de Thomson. Initialement nommée SGS-Thomson, elle a ensuite été renommée STMicroelectronics en 1998 à la suite du retrait de Thomson du capital. En 1989, SGS-Thomson rachète la société britannique Inmos, créée en 1978 et fabriquant les microprocesseurs Transputer destinés à la fabrication de réseaux de processeurs massivement parallèles. En 1991, SGS-Thomson et Philips Semiconductors signent un accord de partenariat technologique qui permet à Philips de bénéficier en 1993 de la nouvelle salle blanche de l'unité de R&D de SGS-Thomson à Crolles sur un projet baptisé Grenoble 92. En 1994, SGS-Thomson rachète quelques activités de semiconducteurs de la société canadienne Nortel Networks et l'usine de Rancho Bernardo. En 2000, STMicroelectronics rachète les activités de semiconducteurs de l'usine d'Ottawa, toujours de Nortel Networks. En 2002, Motorola Semiconductors et TSMC s'associent au partenariat technologique ST-Philips. C'est la création de l'Alliance Crolles2 avec la construction d'une nouvelle unité de fabrication 300 mm, dans une salle blanche de 10 000 m². Fin 2007, NXP (ex-Philips Semiconductors) et Freescale (ex Motorola Semiconductor) quittent l'Alliance Crolles2. Le 22 mai 2007, ST et Intel créent une société commune nommée Numonyx (en référence au mot anglais "mnemonic" pour mnémonique) qui regroupe leurs activités de mémoires flash[11]. Le 24 juillet 2007, ST rejoint l'Alliance ISDA avec IBM, Renesas, Global Foundry, Samsung, Toshiba, sur le site IBM de East Fishkill dans l'état de New York, afin de développer les technologies Bulk 32nm et 22nm[12]. Le 10 avril 2008, ST et NXP Semiconductors annoncent leur intention de créer une co-entreprise dans le domaine des technologies mobiles. ST détiendra 80 % de la nouvelle société et NXP 20 %. En dédommagement, NXP recevra 1,55 milliard de dollars. Le 1er août 2008 ST-NXP Wireless est créée. Le 10 février 2009, ST et Ericsson créent une nouvelle co-entreprise dirigée par Alain Dutheil appelée ST-Ericsson[13]. Elle comprend les activités de la co-entreprise précédente ST-NXP wireless et des activités de Ericsson Mobile Platform. Cette nouvelle entreprise ne comporte aucune unité de fabrication (fabless). À cette occasion, ST acquiert les 20 % de parts que NXP détenait encore dans ST-NXP Wireless. STMicroelectronics 338

Localisation La société mère STMicroelectronics N.V. est de droit hollandais (enregistrée à Amsterdam), la direction administrative est regroupée en grande partie sur le site de Genève (Plan-les-Ouates) en Suisse où se situe désormais aussi la direction opérationnelle ainsi que pour l'EMEA[14]. Le siège américain est situé lui à Carrollton, près de Dallas, Texas), celui de la région Asie-Pacifique à Singapour et celui du Japon à Tokyo. Le siège de la région "Chine", nouvellement créée et qui inclut aussi Hong Kong et Taïwan est situé à Shanghai, et le siège de la région Afrique "Maroc", est situé a Bousskoura.

Participation et chiffre d'affaires Lors de la fusion de SGS et Thomson Semiconducteurs, l'équilibre a été maintenu entre les actionnaires français et italien. Le 8 décembre 1994, la société entre en bourse, cotée d'abord sur les marchés de Paris et New York NYSE : STM [3] puis un an plus tard de Milan. Son capital est détenu par la société STMicroelectronics N.V.. En 2005 son capital est réparti comme suit : •• 72,4 % est public, répartis entre les bourses de New York Stock Exchange, de Euronext Paris et Borsa Italiana Milano. • 27,6 % répartis entre des capitaux italiens (16,7 %) - Cassa Depositi e Prestiti 10,1 % et Finmeccanica 6,6 % - et français (10,9 %) - Areva 10,9 %. Début 2012, les 27,6 % sont détenus par une holding STH : 50 % FSI et CEA et 50 % ministère italien des Finances

Chiffre d'affaires au fil des ans (sources : rapport financiers annuels de ST)

Année Chiffre Bénéfices ou d’affaires pertes (en millions de $) (en millions de $)

2011 9 730 + 650

2010 10 350 + 830

2009 8 424 - 1 130

2008 9 842 - 786

2007 10 000 - 478

2006 9 854 + 782

2005 8 876 + 266

2004 8 756 + 601

2003 7 234 + 253

2002 6 270 + 429

2001 6 356 + 257

2000 7 813 + 1 452

1999 5 056 + 547

1998 4 247 + 411

1997 4 019 + 406

1996 4 122 + 625

1995 3 554 + 526

1994 2 645 + 362

1993 2 037 + 160 STMicroelectronics 339

1992 1 568 + 3

1991 1 374 - 102

Le marché et la concurrence

À sa création en 1987, SGS-Thomson pointait alors à la 14e place du classement mondial des semi-conducteurs avec un peu plus de $850 million USD. Sur l'année 2005, ST se classe à la 5e place, derrière Intel, Samsung, Texas Instruments et Toshiba, mais se situe devant Infineon, Renesas, NEC, NXP et Freescale. Article détaillé : Liste des principaux fabricants de semi-conducteurs au fil des ans. ST se classe également comme 1er fabricant de semi-conducteurs au niveau européen juste devant Infineon et loin devant NXP (ex Philips Semiconductors). La compagnie possède un large portefeuille de produits. Elle est leader sur de nombreux marchés, notamment : • les circuits pour codeurs/décodeurs vidéo MPEG-2/MPEG-4. • les circuits pour téléphones portables. •• les circuits pour applications sans fils. • les circuits pour les périphériques informatiques (pour les disques durs ou imprimantes par exemple). • les circuits pour l'automobile. • les microcontrôleurs • les mémoires non volatiles comme les EEPROM, mémoires FLASH (NOR-FLASH et NAND-FLASH). • les circuits analogiques et de puissance. Environ deux-tiers du chiffre d’affaires proviennent de produits dits "différenciés", c'est-à-dire une combinaison de produits dédiés, spécifiques et programmables conçus pour une application spécifique. Ce résultat traduit la reconnaissance extrêmement précoce de l’importance de la technologie des systèmes sur puce (communément appelés System On Chip ou SoC). Elle est par contre restée volontairement à l'écart du marché des mémoires DRAM et des microprocesseurs grand public pour PC. Mise à part une incursion limitée en 1994 avec la commercialisation de microprocesseurs compatibles Intel x86 en collaboration avec Cyrix et la production en 1995 des microprocesseurs Cyrix M1, STMicroelectronics 340

concurrents des Pentiums d'Intel. La société compte plus de 1500 clients, dont les plus importants sont : • Les équipementiers automobiles : Bosch, DaimlerChrysler, Ford/Visteon, Siemens • Les fabricants de téléphones portables : Nokia, Motorola, Ericsson, Sony Ericsson, Samsung, LG, RIM, HTC • Les fabricants d'imprimantes : Hewlett-Packard • Les fabricants d'infrastructures télécom : Alcatel, Nortel • Les fabricants de disques durs : Seagate Technology, Western Digital • Les fabricants d'équipements électroniques de loisirs (TV, hifi, vidéo, consoles de jeux vidéo) : Philips, Sony, Thomson, Nintendo, Microsoft • Les fabricants d'équipements industriels : Siemens •• Les distributeurs de composants électroniques comme Arrow.

Organisation de la société La société est structurée autour de quatre pôles : •• Les groupes Produits •• Les forces de ventes, organisées en quatre régions : EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique), Amérique, Chine et Asie du Sud, Japon et Corée. La société dispose ainsi de 78 bureaux de vente dans 36 pays. • Les unités de fabrication des puces ou fab et les unités d'assemblage ou back-end (pour la mise en boîtier des puces) • La Recherche & Développement centrale (R&D).

R&D et groupes Produits Il existe sept groupes Produits, chaque groupe étant lui-même composé de plusieurs divisions qui gèrent de façon autonome la conception, la fabrication et la commercialisation de leurs produits (en s'appuyant sur les forces de ventes locales). • HED (Home Entertainement & Displays) : regroupe toutes les divisions gérant les produits multimédias. On y trouve notamment les divisions "set-top-box" et TV (circuits décodeurs vidéo [MPEG2, MPEG4]). •• FMG (Flash Memory Group) : regroupe toutes les divisions gérant les mémoires de type NAND-FLASH et NOR-FLASH. Le 22 mai 2007, ST a annoncé la création d'une société commune avec Intel, qui regroupera les activités de mémoires NOR-FLASH des deux sociétés. • APG (Automotive Product Group) : regroupe tous les produits liés au secteur automobile. On y trouve les divisions "car body" (circuits présents dans l'habitacle des voitures comme le tableau de bord ou la navigation), la division "power train" (circuits assurant le contrôle du moteur) et la division "safety" (circuits gérant les fonctions de sécurité comme le coussin gonflable de sécurité ou « Airbag » en anglais). • APM (Analog Power & MEMS) : regroupe les circuits de puissance, les circuits analogiques et les circuits de type MEMS. •• CPG (Computer Peripheral Group) : regroupe les circuits liés au secteur informatique (ordinateurs et périphériques). ST est notamment leader sur les circuits de contrôle de disques durs ou d'imprimantes. • MMC (Mobile, MultiMedia & Communication) : regroupe les divisions centrées autour du téléphone mobile et de ses applications • MMS (Microcontrolers, Memories & Smart cards) : regroupe les divisions micro-contrôleurs, mémoires EEPROM et les produits sécurisés pour cartes à puces. La R&D centrale s'occupe de la mise au point des nouveaux procédés de fabrication des semi-conducteurs et des méthodologies de conception innovantes (design micro-électronique). Chaque division possède aussi sa propre R&D pour la conception, l'industrialisation de ses produits et la mise au point des applications, en s'appuyant sur la STMicroelectronics 341

recherche plus en amont de la R&D centrale. Le groupe possède ainsi 16 unités de R&D avancées et 39 centres de conception et d’applications.

Outil de production

ST est une société de semi-conducteurs qui fabrique elle-même ses puces (au contraire des sociétés dites fabless). Elle possède ainsi de nombreuses unités de fabrication (fabs) qui constituent d'importantes usines demandant des investissements considérables (les équipements nécessaires sont de très haute technologie et sont installés dans des salles blanches). Ces fabs se caractérisent par : • le diamètre des plaquettes de silicium ou wafers qu'elles sont capables de traiter : 6 pouces ou 200 et 300 mm (8" et 12"). • la finesse de gravure : généralement 0,25 µm (250 nm), 0,18 µm (180 nm), 0,13 µm (130 nm), 90 nm, 65 nm et 45 nm qui correspond à la longueur de grille d'un transistor. Chaque génération de fab voit le diamètre de ses wafers augmenter et la taille des transistors se réduire. En 2006, le groupe possède cinq unités 200 mm et une unité 300 mm en activité. L'essentiel de la production est réalisé sur des technologies avec une finesse de gravure inférieure ou égale à 0,18 µm. ST possède aussi de nombreuses usines d'assemblage. Les puces y sont découpées et montées dans des boîtiers plastiques ou céramiques. Puis les broches des puces sont connectées aux broches du boîtier et les composants obtenus sont testés électriquement avant d'être livrés au client. On les appelle usines de "back-end", elles nécessitent des investissements moins importants.

Implantations et histoire des sites Par ordre d'importance, voici les principaux sites où ST est implanté et leur histoire :

Grenoble et Crolles, Isère, France environ 6 500 employés. Avec Milan, berceau de la R&D et de la société, il s'agit de la principale implantation en France. Héritière de l'industrie de la micro-électronique lancée en 1955[15] dans le bassin grenoblois, elle réunit aujourd'hui deux sites distincts : • Grenoble Polygone scientifique, près du quartier Europole. (2350 employés dont 960 employés ST-Ericsson). C'est un des berceaux de la branche française (ex-Thomson) avec celui de Saint-Égrève (Isère) fermé en 1988. Après avoir accueilli quelques lignes de fabrication historiques (aujourd'hui fermées), ce site accueille maintenant de nombreuses divisions (marketing, design, industrialisation) et constitue un important centre de R&D (design, software, recherche sur les procédés de fabrication). STMicroelectronics 342

• Crolles, dans la vallée du Grésivaudan à une vingtaine de kilomètres au nord-est du site grenoblois. Le site compte aujourd'hui une fab 200 mm et une fab 300 mm. Sa création, voulue par le PDG Pasquale Pistorio, alors que le marché était en pleine crise, résulte d'un partenariat (Grenoble 92) signé en 1990 entre SGS-Thomson et le CNET (R&D de France Telecom) pour la réalisation et l'exploitation commune d'un centre de R&D sur les technologies silicium submicroniques. En 1991, Philips signe un accord avec SGS-Thomson pour développer ensemble les nouvelles technologies de fabrication et participa ainsi de façon minoritaire au projet. La première fab 200 mm du groupe (Crolles 200) est alors inaugurée le 9 septembre 1993 par Gérard Longuet, ministre de l'Industrie et Alain Carignon maire de Grenoble. En avril 2002, ST, Philips et Motorola signent un accord de partenariat de 5 ans pour la création à Crolles d'un nouveau centre de recherche R&D commun pour le développement des nouvelles générations fabrication nanométriques (nœuds technologiques de 90 nm à 32 nm) sur wafers 300 mm. La société taïwanaise TSMC, premier fondeur mondial et aussi un partenaire de l'accord tripartite afin d'assurer à Taïwan une compatibilité des technologies et compléter ainsi la capacité de production des trois sociétés. Il s'agit de l'Alliance Crolles2 qui permettra la mise au point des nœuds technologiques submicroniques (90 nm, 65 nm et 45 nm). Le 27 février 2003, l'unité 300 mm est inaugurée par Jacques Chirac, président de la République française. Au début du mois d'août 2006, Philips a entrepris de se séparer de sa branche "semiconducteurs", laquelle est renommée NXP (pour Next eXPerience). En janvier 2007, NXP annonce son intention de ne pas renouveler leur participation à l'Alliance Crolles2, suivi de peu par Freescale.

Milan et sa banlieue, Italie environ 4 500 employés. Il s'agit de la principale implantation de la société, berceau de la société, départ de toute la R&D du groupe, véritable centre décisionnel opérationnel. Elle réunit en fait deux sites distincts : • Agrate, en direction de Venise (environ 4000 employés). Avec Grenoble, c'est aussi un des berceaux du groupe (ex-SGS). Le site concentre plusieurs lignes de fabrication (dont une unité 200 mm) et constitue un grand centre névralgique en accueillant de nombreuses divisions et de nombreuses équipes de R&D. • Castelletto, en direction de Gênes (300 à 400 employés). Ce site historique rassemble quelques lignes de fabrication de procédés spécifiques. Il accueille aussi quelques divisions et équipes de R&D.

Catane, Sicile, Italie environ 4 800 employés. Ce site est né en 1961 avec l'implantation de la société ATES. Le démarrage de l'activité de fabrication de semi-conducteurs (à l'époque le Germanium) se fait dans le cadre d'accords de licence avec la société américaine RCA. C'est un site atypique en raison de la proximité du volcan Etna. La qualité des constructions anti vibratiles est une référence mondiale. Aujourd'hui, le site compte deux importantes usines de fabrication de la société : • une unité 200 mm, inaugurée en avril 1997 par Romano Prodi, président du conseil italien. Il s'agit de la 3e fab 200 mm du groupe après Crolles 200 et Phoenix. •• Les bâtiments pour une unité 300 mm sont disponibles. Cette unité devait être destinée à la fabrication de mémoires Flash. Le site accueille également des équipes de R&D et plusieurs autres divisions. STMicroelectronics 343

Rousset, près d'Aix-en-Provence, France environ 3 000 employés. Le site fut créé en 1979 par la société Eurotechnique avec la construction d'une fab 4 pouces. Il s'agissait d'un partenariat entre Saint-Gobain et la société américaine National Semiconductor. Elle fut rachetée par Thomson-CSF en 1982 à la suite des nationalisations françaises de 1981-1982 et à l'abandon de l'électronique par Saint-Gobain. En 1988 ferme l'usine Thomson située dans le centre d'Aix-en-Provence (initialement créée dans les années 1960 et nommée SESCO). Le personnel d'Aix est alors transféré à Rousset. C'est en 1988 que le site de Rousset, à l'époque Thomson semiconducteurs, a donné naissance par essaimage, à la société Gemplus, le leader de la carte à puce. Son fondateur (Marc Lassus) était alors directeur du site de Rousset. Gemplus a pu alors démarrer par un contrat avec France Telecom pour le marché des cartes téléphoniques : Thomson Semiconducteurs Rousset fabriquait les puces et Gemplus les encartait. La fab originelle fut convertie successivement en 5 puis 6 pouces. La conversion en unité 6" fut terminée en 1996. Elle fut fermée en 2006 et convertit pour la plupart en salle de test pour les wafers (EWS Electrical Wafer Sort). Dès 1995, ST annonce son intention de construire sa troisième fab 200 mm, après Crolles et Phoenix, à Rousset (projet Rousset 2000). Elle est inaugurée le 15 mai 2000 par Lionel Jospin, Premier Ministre. Le site accueille plusieurs divisions dont les divisions carte à puce, micro-contrôleurs, eeprom ou flash séries ainsi que des équipes de R&D. Le site de Rousset s'est toujours distingué comme un site majeur de production avec d'abord sa fab 6" et ensuite la fab 8", 200 mm.

Ang Mo Kio, Singapour environ 2 000 employés. C'est en 1970 que SGS crée la première usine d'assemblage à Singapour sur la zone de Toa Payoh. Puis en 1981, SGS décide d'installer une fab à Singapour. Après la formation des techniciens en Italie et la construction, la fab d'Ang Mo Kio commence à produire ses premières plaquettes en 1984. C'est aujourd'hui une des unité 200 mm les plus importantes du groupe en volume de production.

Greater Noida, près de Dehli et Bangalore, Inde environ 1 500+100 employés. C'est en 1992 que le site de Noida voit le jour avec une activité de conception logicielle. Puis le 14 février 1995 y est inauguré le centre de design (conception de puce). À l'époque, avec 120 employés, il s'agissait du plus grand centre de design hors d'Europe. En 2005, le site compte près de 1 500 employés et a été transféré quelques kilomètres plus loin à Greater Noida. Il accueille essentiellement des équipes de design. Le site de Bangalore est plus récent et regroupe une centaine d'employés.

Phoenix, Arizona, É.-U. Au début des années 1980, SGS créé sa première unité aux États-Unis avec la création d'une société de vente à Phoenix. Mais ce sera beaucoup plus tard, sous l'ère de SGS-Thomson que le site prend une autre dimension avec la construction d'une fab 200 mm, achevée en 1995. Il s'agit de la 2e fab 200 mm de la société après Crolles 200. Elle est d'abord destinée à la production de microprocesseurs Cyrix compatibles x86. C'est aujourd'hui une importante fab 200 mm dans l'outil industriel du groupe. Le 11 juillet 2007, dans le cadre des mouvements économiques de l'entreprise, ce site de fabrication sera fermé dans les 3 ans à venir, tous comme les sites de Carrollton (Texas) et d’Aïn Sebaâ (Maroc), pour reporter la production sur les sites asiatiques (notamment Singapour), où les coûts sont moins chers. ST explique la fermeture du site de Phoenix par les technologies utilisées, qui sont de générations précédentes, et donc ne comptent plus dans le programme de R&D de l'entreprise. STMicroelectronics 344

Tours, France

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article [1] )

Le site qcompte environ 1 500 employés. Il comprend des unités de fabrication, R&D, service achat, design, finance, fab[Quoi ?], laboratoires…

Carrollton, près de Dallas, Texas, É.-U. Ce site a été créé en 1969 par la société américaine Mostek (fondée par d’anciens cadres de Texas Instruments). Mostek fut ensuite racheté par United Technologies, puis par Thomson Semiconducteurs en 1985. Avec d'abord une fab 4", le site a vu la construction d'une 6" en 1988. Le site a aussi vu le transfert des activités américaines de la société Inmos Ltd. (U.K) de Colorado Springs, à la suite de son rachat en 1989. Le site s'est alors tourné vers le Test de wafers. Le 11 juillet 2007, ST décide de fermer le site, reportant la production sur ses autres sites internationaux.

Casablanca, Maroc Il rassemble deux sites d'assemblage (Bouskoura et de Aïn Sebaâ) et emploie environ 2800 employés. Le site a été créé dans les années 1960 par Thomson. Le site d'Aïn Sebaâ a été fermé il y a 3 ans, sur décision de l'entreprise le 11 juillet 2007.

Shenzhen, près de Hong Kong, Chine Le 27 octobre 1994, ST et Shenzhen Electronics Group ont signé un accord de partenariat pour la construction et l'exploitation d'une usine d'assemblage commune (ST étant majoritaire à 60 %). L'usine située sur la zone de Futian Free-Trade est opérationnelle en 1996. Une nouvelle usine d'assemblage est prévue à Longgang pour 2008. Le centre de R&D, design, vente et marketing se situe dans le Hi-tech industrial park.

Autres sites •• Malte En 1981, SGS y construit une première usine d'assemblage. C'est aujourd'hui la plus importante entreprise du pays. • Muar, Malaisie : environ 1 000 employés Le site a été créé en 1974 par Thomson. Il accueille aujourd'hui une importante usine d'assemblage. • Genève, Suisse : Siège de la direction (quelque 300 employés). • Bristol, Royaume-Uni. Le site est né avec la création de la société britannique Inmos en 1978 à l'origine des fameux microprocesseurs Transputer. Inmos a été racheté par SGS-Thomson en 1989. Aujourd'hui, ce site accueille essentiellement des équipes de design. • Tunis. ~300 employés : équipes de support, centre de design, d'application et de conception, les filiales présentes sont HPC, HVD, R&D et MCD. • Saint-Genis, Ain, France, près de Genève (quelques centaines de personnes). Siège logistique. • Paris : environ 250 personnes, équipes marketing, support et wireless R&D. • San Jose (Californie, Silicon Valley, É.-U.). Centre de design. • Rabat, Maroc. Il accueille un centre de design et emploie 160 personnes. • Prague, République tchèque. ~100 à 200 personnes : équipes de design, d'application et de support. STMicroelectronics 345

• Sophia Antipolis, près de Nice, France : Centre R&D dans le domaine de l'infrastructure des réseaux sans-fil de 3G et 4G, qui compte une trentaine d'employés, et a été créé en 2002. • Naples, Italie. Centre de dessin. • Édimbourg, Royaume-Uni : il accueille un centre de dessin. • Shanghai, Chine • Beijing, Chine. Sale Office. • Ottawa, Canada : en 2000 SGS-Thomson rachète l'activité semi-conducteur de Nortel qui possède un centre de R&D associé à une unité de fabrication à Ottawa. L'usine sera fermée en 2002, mais le centre de R&D et le bureau de vente continuent d'opérer. • Grasbrunn, Allemagne. Centre de design et d'application. Bureau de ventes. • Istanbul, Turquie. Bureau de vente, Centre de design et d'application. • La Jolla, Californie, É.-U.. Bureau de vente. • Lexington, Massachusetts, É.-U.. Bureau de vente. • Marlow, Buckinghamshire, Royaume-Uni • Palerme, Sicile, Italie • Schaumburg, Illinois, É.-U. • Wilsonville, É.-U. • Zaventem, Belgique •• Seoul, Corée du Sud, Bureau de vente

Les restructurations et sites récemment disparus • Rennes, France. Il abritait une unité 6" fermée en 2004. Une activité de composants pour les applications spatiales y existe encore. • Rancho Bernardo, près de San Diego, Californie, États-Unis. Cette unité de fabrication, initialement créée par Northern Telecom (devenu Nortel) fut rachetée par SGS-Thomson en 1994. Il s'agit d'une fab 4". Dès 1996, elle est convertie en 6". Fermée en 2002. •• Genève, Suisse: En mai 2008, l'arrêt des activités Ultra Wideband du groupe de STMicroelectronics ont induit un plan de restructuration, mettant un terme aux contrats de 21 ingénieurs du Design Center de Genève. STMicroelectronics a annoncé mardi 10 juillet 2007 des mesures "d'amélioration" de sa structure passant par la fermeture de son usine de fabrication de Carrollton (Texas), de son site de fabrication de Phoenix (Arizona) et de son site d'assemblage d'Ain Sebaa (Maroc). • Reading, Berkshire, Royaume-Uni fermé en septembre 2007. Activités transférées à Bristol. • Istambul, Turquie fermé fin 2007.

Les futures implantations • ST et Hynix ont créé une société commune ST-Hynix (ST détient 33 %) pour la construction d'une unité de production destinée aux mémoires nano-flash sur plaquette de silicium 200 mm et 300 mm. Celle-ci est opérationnelle depuis début 2007. Elle est implantée à Wuxi en Chine. • ST est en négociation avec la société chinoise de fonderie 'Hua Hong NEC Electronics Co. Ltd.' (située à Shanghai), issue elle-même d'un partenariat avec le japonais NEC afin de construire une fab 300 mm en Chine. STMicroelectronics 346

Notes et références

[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=STMicroelectronics& action=edit

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ STM?type=Stock

[3] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=STM

[4] http:/ / www. borsaitaliana. it/ borsa/ azioni/ scheda. html?isin=NL0000226223

[5] Company Profile - STMicroelectronics (http:/ / www. st. com/ internet/ com/ about_st/ st_company_overview. jsp)

[6] http:/ / www. st. com

[7] STM (http:/ / www. boursorama. com/ cours. phtml?symbole=1rPFP) sur le site de Boursorama, consulté le 07 septembre 2011.

[8] STMicroelectronics (http:/ / www. st. com/ internet/ com/ press_release/ c2646_fra. jsp)

[9] http:/ / www. st. com/ stonline/ contactus/ index. php?type=6#EUROPE

[10] http:/ / www. journaldunet. com/ economie/ dirigeants/ salaires-patrons/ carlo-bozotti. shtml

[11] http:/ / www. st. com/ stonline/ press/ news/ year2007/ fra/ c2541cfra. htm Intel, STMicroelectronics et Francisco Partners créent un nouveau leader dans les mémoires flash

[12] http:/ / news. cnet. com/ 8301-10784_3-9749536-7. html [13] « Ericsson and STMicroelectronics Complete Deal to Create World Leader in Semiconductors and Platforms for Mobile Applications »

(http:/ / www. stericsson. com/ press_releases/ ST_Ericsson_close_deal. jsp), sur le site officiel de ST-Ericsson.

[14] http:/ / www. st. com/ internet/ com/ about_st/ st_company_overview. jsp

[15] (Histoire de la micro-électronique dans le bassin grenoblois : http:/ / www. communememoire. com)

Sources et bibliographie • Livre SGS-Thomson : 25 000 hommes pour un succès, 1997, Histoire d'entreprises, Institute Éditeur. (ISBN 2-907904-06-X)

• Revues de presse spécialisées ( eetimes (http:/ / www. eetimes. fr))

• Minatec (http:/ / www. minatec. com)

Technip

Technip Logo de Technip

Création

Création 1958

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [1] Euronext : TEC

Siège social 89 avenue de la Grande Armée, 75773 Paris Cedex 16 (France)

Activité Ingénierie pétrolière et gazière

Produits Management de projets, de l'ingénierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie

Effectif 36 500 personnes (2012)

Site web http:/ / www. technip. com Technip 347

Données financières

Capitalisation [2] 10,37 milliards € (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires [3] 8,2 milliards € (2012) , +20 % (vs. 2011)

Résultat net 540 millions € (2012) +6,4 % (vs. 2011)

Technip est un leader mondial du management de projets[réf. nécessaire], de l’ingénierie et de la construction pour l’industrie de l’énergie (pétrole, gaz, éolien) mais aussi accessoirement de la chimie. Des développements subsea (sous-marin) les plus profonds aux infrastructures offshore et onshore les plus vastes et les plus complexes. Implanté dans 48 pays sur tous les continents, Technip dispose d’infrastructures industrielles de pointe et d’une flotte de navires spécialisés dans l’installation de conduites et la construction sous-marine. L’action Technip est cotée sur le marché NYSE Euronext Paris et sur le marché hors cote américain en tant qu’American Depositary Receipt (ADR : TKPPK).

Chiffres-clés 2012 • Technip est actif dans cinq segments d’activités : services[4], navires et installations industrielles[5], subsea[6], offshore[7] et onshore[8]. •• Plus de 36 500 collaborateurs dans 48 pays. •• Des actifs industriels sur 5 continents. •• Une flotte de 28 navires en opération et 5 nouveaux en construction. • Résultat opérationnel fin 2012 : 821,7 millions d’euros. • Chiffre d’affaires 2012 : plus de 8,2 milliards d’euros. • Technip est coté à la Bourse de Paris (Euronext : FR0000131708). [réf. nécessaire]

Organisation Thierry Pilenko est le président-directeur général de Technip depuis avril 2007[9],[10]. En octobre 2007, l’organisation opérationnelle de Technip a évolué pour accompagner sa stratégie : les activités commerciales, la prospection, les projets, les ressources d’ingénierie et de construction, l’ensemble des actifs opérationnels et les ressources de support et de développement des technologies sont désormais regroupés sous l’autorité du directeur général. Sept unités opérationnelles régionales pleinement responsables de leurs résultats ont été créées[réf. souhaitée] : Amérique du Nord, Asie-Pacifique, Brésil, Mer du Nord-Canada, Moyen-Orient, Région A (Europe de l'Ouest, Afrique), Région B (Italie, Europe de l'Est, Russie, Amérique du Sud). Elles reçoivent l’appui de lignes de produits mondiales. Une business unit intégrée dédiée au subsea a été mise en place au niveau du groupe. Les régions, lignes de produits et business unit sont rattachées au directeur général. En 2012, Technip remporte, au côté d'Areva et de Iberdrola, un appel d'offres[11] concernant un projet de 100 éoliennes offshore pour le champ de Saint-Brieuc au nord de la Bretagne. Technip 348

Données financières et boursières Voir[12].

Données financières

Données financières en millions d'euros

Années 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Chiffre d'affaires 6 926,5 7 886,5 7 481,4 6 456,0 6 081,9 6 813,0 8 203,9

Résultat opérationnel courant 333,2 247,0 656,9 676,7 620,3 709,5 821,7

Résultat net de l'exercice 201,9 128,0 454,3 170,4 417,6 507,3 539,7

Données boursières L'action Technip est cotée sur le marché Euronext Paris et sur le marché hors cote américain. L’action Technip est classée dans trois indices attestant de ses performances dans le domaine du développement durable : le Dow Jones Sustainability Index (en), le Low Carbone 100 et l'ASPI Eurozone. •• Code valeur ISIN = FR0000131708 •• Valeur nominale = euro

Données boursières au 31 décembre

Années 2008 2009 2010 2011

[13] Nombre d'actions émises en millions 109 109 110 111

Capitalisation boursière en millions d'euros 2 380 5 400 7 600 8 040

Principales implantations par pays • France • Angola • Australie • Bahrain • Brésil • Brunei • Belgique • Pays-Bas • Canada • Chine • Azerbaïdjan • Turkménistan • Colombia • Egypt • Finland • Germany • Greece • Colombia Technip 349

• India • Indonésie • Italy • Malaysia • Nigeria • Norway • Nouvelle-Zélande • Portugal • Qatar • Russia • Saudi Arabia • Singapore • Spain • Thailand • UAE • USA • United Kingdom • Venezuela • Vietnam

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ TEC?type=Stock

[2] Technip (http:/ / www. google. com/ finance?q=EPA:TEC) sur le site de Google Finance, consulté le 27 juillet 2012.

[3] http:/ / www. technip. com/ sites/ default/ files/ technip/ press/ attachments/ Technip%20FY2012%20Press%20Release%20French_Final. pdf

[4] Services (http:/ / www. technip. com/ fr/ activite/ services)

[5] Navires et installations industrielles (http:/ / www. technip. com/ fr/ activite/ navires-et-installations-industrielles)

[6] Subsea (http:/ / www. technip. com/ fr/ activite/ subsea)

[7] Offshore (http:/ / www. technip. com/ fr/ activite/ offshore)

[8] Onshore (http:/ / www. technip. com/ fr/ activite/ onshore)

[9] Voir sur le site de Technip (http:/ / www. technip. com/ en/ press/ thierry-pilenko-named-chairman-and-ceo-technip).

[10] Thierry Pilenko a reçu, le 14 décembre 2011, le prix de l’Ingénieur de l’Année (http:/ / journaldesgrandesecoles. com/

thierry-pilenko-ingenieur-de-l’annee-2011-pour-son-oeuvre/ ) décerné par la société Ingénieurs et Scientifiques de France, en partenariat avec les magazines L'Usine nouvelle et Industrie et Technologies. [11] Note : le projet concerne 600 éoliennes réparties sur 5 sites (« champs ») dont la construction doit débuter dès 2015 (Challenges, 296, avril 2012, )

[12] Page des relations investisseurs du site du Groupe (http:/ / investors-en. technip. com/ phoenix. zhtml?c=223789& p=irol-IRHome) [13][13]Ne tient pas compte des options de souscriptions ou d'achats provenant des plans d'options en cours. Total (entreprise) 350 Total (entreprise)

Pour les articles homonymes, voir Total. Total SA Logo de Total

Création

Création 1924

Dates clés 1993, privatisation 1999, absorbe Petrofina 2000, absorbe Elf-Aquitaine

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [1] Euronext : FP [2] NYSE : TOT

Slogan « Vous ne viendrez plus chez nous par hasard », « Notre énergie est votre énergie ».

Siège social Tour Total, La Défense, Courbevoie (France)

Direction Christophe de Margerie, Président Directeur Général

Actionnaires [3]

Groupe Bruxelles Lambert (4 %) Salariés (3,6 %) Qatar Holding (3 %) Compagnie Nationale à Portefeuille (1,4 %) Areva (0,3 %) BNP Paribas (0,2 %)

Activité Énergie, Pétrochimie

Produits Pétrole Gaz naturel Pétrochimie Stations-service

Filiales [4] [5] Elf, Elan , AS24, Proseca, TIGF, Tegaz , Hutchinson

Effectif 110 128 (2013)

Site web [6] [7] www.total.com www.total.fr Total (entreprise) 351

Données financières

Capitalisation [8] 91, 156 milliards d'euros (13 Février 2013)

Chiffre d’affaires 184,69 Mrd d'€ (2011)

Résultat net 12,581 Mrd d'€ (2011)

Total est une entreprise pétrolière française privée, qui fait partie des supermajors, c'est-à-dire des six plus grosses entreprises du secteur à l'échelle mondiale, avec ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et ConocoPhillips[9]. C'est la 1re entreprise française en termes de chiffre d'affaires, la 6e entreprise d'Europe et la 14e entreprise mondiale en 2010 (Classement Fortune Global 500 2010), ainsi que la 1re capitalisation boursière de la zone euro au 31 décembre 2008[10]. Ses activités couvrent l'ensemble de la chaîne de production, de l'extraction du pétrole brut et du gaz naturel à la création d'énergie, le raffinage, et l'exploitation commerciale. Total est par ailleurs une entreprise importante dans le domaine de la chimie. Fondée en 1924 par René Perrin sous la présidence d'Ernest Mercier, son siège social se situe dans le quartier de la Défense près de Paris, dans les Hauts-de-Seine. Total est certifiée ISO 9001, ISO 14001 et MSI 20000. Total possède en France plus de 4 300 stations services sous les noms de Total, Total access, Elf, ELAN[11] et AS24 (pour les poids lourds).

Histoire

Total a été créé le 28 mars 1924[12] sous le nom de la Compagnie française des pétroles (CFP) par René Perrin et Frédéric Pigelet afin de gérer les parts que le gouvernement français s'était vu attribuer comme dommage de guerre dans la gestion de la future compagnie pétrolière irakienne, l'Iraq Petroleum Company[13]. À l'origine, c'est une société mixte associant des capitaux d'État et des capitaux privés. Le 21 juin 1985, sa dénomination a été changée en Total – Compagnie française des pétroles (Total CFP) puis transformée en Total le 26 juin 1991. Elle est privatisée en 1993 par le gouvernement d’Édouard Balladur. À la suite des rapprochements avec la belge Petrofina et la Française Elf Aquitaine, la société est devenue Total Fina SA le 14 juin 1999, puis Total Fina Elf SA le 22 mars 2000. L'entreprise a repris la dénomination Total SA le 6 mai 2003.

Total est la première capitalisation boursière française et le cinquième groupe pétrolier privé du monde derrière les américains Exxon Mobil La Tour Total, siège social de la compagnie à La et Chevron Texaco, l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell et le Défense britannique BP[9],[14]. Le résultat de 20 milliards d'euros en 2008 est le record pour une société française[14]. Depuis le 5 avril 2007, Total est signataire du Pacte PME[15]. Total (entreprise) 352

Desmarais frères Article détaillé : Desmarais Frères. Total et Desmarais Frères fusionnent en 1965, alors que Desmarais était déjà actionnaire depuis l'entre deux-guerres.

Petrofina Article détaillé : Petrofina. La Compagnie financière belge des pétroles - Petrofina (abréviation de petrofinance) a été créée le 25 février 1920 par un groupe d'investisseurs anversois. En rachetant Petrofina en 1999, Total grossit d'environ 30 % en termes d'effectifs, de capacité de production et de chiffre d'affaires (avec le rachat d'Elf, Fina ne représentera plus que 5 à 10 % du groupe Total actuel). Albert Frère, le seul milliardaire belge, en était le principal actionnaire lors de son rachat, il possède aujourd'hui des parts minoritaires dans le capital de Total S.A. via deux holdings dont il est partiellement propriétaire : le Groupe Bruxelles Lambert et la Compagnie Nationale à Portefeuille. Contrôlant indirectement 5 % du capital, il peut être considéré comme le plus gros actionnaire individuel de Total.

Elf Aquitaine Article détaillé : Elf Aquitaine. L'origine d'Elf Aquitaine remonte au 14 juillet 1939, jour où l'on découvrit en France, à Saint-Marcet, en Midi-Pyrénées, un champ de gaz. À la suite de cette première découverte, la Régie autonome des pétroles (RAP) est créée. Encouragées par ce premier succès, les recherches continuent dans le Sud-Ouest de la France avec la création, en 1941, de la Société nationale des pétroles d'Aquitaine (SNPA), qui découvrira en 1951 le gisement de Lacq. Enfin, en 1945, est créé le Bureau de recherches de pétrole (BRP) avec pour but de rechercher du pétrole outre-mer. En décembre 1965, par la fusion de la RAP et du BRP, c'est la naissance de l'ERAP (Entreprise de recherches et d'activités pétrolières), holding pour toutes les sociétés existant à l'époque ; parmi celles-ci, se trouvent par conséquent la SNPA, qui devient la principale filiale de la nouvelle maison mère, et l'UGP qui rassemble quant à elle au sein de l'UGD (Union générale de distribution), les sociétés de distribution. À partir du 28 avril 1967, la Direction a créé le nom « Elf » et le groupe ne vend plus ses produits que sous cette seule marque : Elf. Ce changement de nom fut l'occasion d'instaurer une première marque visuelle : dans les semaines qui précédèrent la « nuit des ronds rouges » (en une soirée les différents réseaux de distribution de l'ERAP changent d'enseigne et adoptent la marque Elf) une campagne annonçait bien mystérieusement : « Les ronds rouges arrivent ». En rachetant Elf en 2000, Totalfina double quasiment son effectif, ses capacités de production ainsi que son chiffre d'affaires. Le nom « Elf », contrairement à une idée bien répandue, n'a jamais voulu dire « Essences et lubrifiants de France ». Cet acronyme a été inventé par la suite (c'est un rétroacronyme). Total (entreprise) 353

Proseca SARL française créée le 13 novembre 1990 qui devient une filiale de Total le 1er juillet 2002. Proseca est chargée de gérer (distribution de carburants et vente de détails), en France et hors autoroute, 260 stations-service du groupe Total. Cette filiale, qui a 2 217 salariés pour un chiffres d'affaires de 124 millions d'euros est dirigée par Jean-Christian Bergeron.

Métiers Les principaux métiers de Total, classés selon leur position dans le cycle de vie des produits pétroliers et gaziers, ainsi que les filiales correspondantes sont présentés ici. Total S.A œuvre dans les domaines énergétiques et chimiques. Voici comment ont été employés les capitaux en 2005[16] : •• Exploration et production : 60 % •• Raffinage et marketing : 25 % •• Chimie : 15 % Le secteur aval de Total couvre l’ensemble des activités de raffinage, de distribution, de négoce international et de transports maritimes de produits pétroliers.

Amont

Recherche et développement Total dispose de vingt centres de recherche internes adossés aux branches opérationnelles du groupe dans lesquels travaillent 4 200 ingénieurs et techniciens[17]. L'entreprise a créé plusieurs chaires industrielles avec le Collège de France (Développement durable-Environnement, Energie et Société)[18], l'Institut français du pétrole (Sédimentologie et caractérisation des réservoirs)[19] et l'ESPCI ParisTech (Énergies, carbone et environnement)[20]. Elle détient 17 % des parts d'Amyris, une start-up de biologie synthétique [21].

Exploration et production Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [22] est la bienvenue !

Gaz et énergies nouvelles Les experts estiment que la consommation de gaz dans les prochaines années devrait croître plus rapidement que celle des autres énergies fossiles. S'intégrant pleinement dans ce marché d'avenir, Total se positionne sur l'ensemble de la chaîne gazière : production, transport, stockage, gestion de centrales électriques et approvisionnement de la plupart des grands consommateurs industriels. La direction Gaz et énergies nouvelles se soucie des défis liés à la valorisation du gaz, et notamment à sa commercialisation, activité beaucoup plus difficile que pour le pétrole. Par ailleurs Total se positionne dorénavant sur deux nouveaux secteurs liés aux énergies nouvelles : le solaire et les biotechnologies. En ce qui concerne le solaire, la stratégie affichée est de s'intégrer verticalement le long de la chaîne solaire (du silicium aux modules photovoltaïques en passant par les cellules) d'une part, et dans des projets industriels de centrales électriques solaires d'autres part (le projet Shams à Abou Dabi est un exemple). Pour les biotechnologies, Total entend se positionner sur les biocarburants. L'entrée au capital de la start up américaine Amyris n'est pas anodine, l'idée étant de produire des « molécules avancées » (jet fuel, lubrifiants, biodiesel) à court/moyen terme sur une base sans compétition avec l'alimentaire. Total est ainsi propriétaire des firmes produisant des panneaux solaires Tenesol et, depuis 2011, Sunpower, l'un des principaux acteurs de l’énergie solaire aux États-Unis. Total (entreprise) 354

Aval

Raffinage et distribution Total dispose d’une capacité de raffinage d'environ 2,7 millions de barils par jour et a vendu environ 3,9 millions de barils par jour de produits raffinés dans le monde en 2005[23]. Sur les vingt-sept raffineries dans lesquelles le groupe Total détient des participations, il en exploite treize en direct dont 6 en France : •• Raffinerie de Normandie •• Raffinerie de Donges • Raffinerie des Flandres (projet de fermeture en 2010, qui provoque une grève des salariés et sous-traitants depuis le 12 janvier 2010 [24]) •• Raffinerie de Provence •• Raffinerie de Feyzin •• Raffinerie de Grandpuits En France, le groupe annonce plus de 4 300 stations services en 2010, dont 2 300 pour le réseau Total, 1 800 chez Elan et 281 sous la marque Pétrole brut et raffineries en France Elf[25], qui disparaîtront pour céder la place à la marque Total Access[26]. Ce chiffre ne compte pas la centaine de stations services AS24, spécialisées en carburants pour les poids lourds.

Négoce et transport L’activité de transport permet l’approvisionnement du raffinage en pétrole brut et le transport des produits raffinés vers les lieux de consommation[23]. Le négoce de pétrole brut et de produits pétroliers est confié à Totsa (Totsa Total Oil Trading SA) basée à Genève. Celui de gaz et d'électricité à Total Gas & Power Limited, basée à Londres.

Chimie La chimie de Total, classée parmi les leaders européens ou mondiaux sur chacun de ses marchés, est constituée d’un ensemble d’activités très diversifiées couvrant les secteurs des transports, de l'emballage, du bâtiment et du génie civil, des sports et loisirs, de l’hygiène-santé-beauté, de l’eau, du papier, de l'électronique, de l'agriculture, etc. Son chiffre d'affaires en 2005 s'est élevé à 22 milliards d'euros et le résultat opérationnel à 1,1 milliard d'euros, pour un effectif mondial d'environ 62 000 personnes, soit la moitié des effectifs du groupe. Le pôle chimie du groupe Total est organisé en deux branches.

Chimie de base • Pétrochimie : la pétrochimie de Total regroupe : • la pétrochimie de base : oléfines (éthylène, propylène, styrène) et aromatiques (benzène, toluène, xylènes) • les polymères de grande consommation, polyéthylène, polypropylène, polystyrène, élastomères). Ses produits couvrent de nombreux marchés domestiques et industriels, parmi lesquels l'emballage, le bâtiment et l'automobile. Depuis le 1er octobre 2004, ces activités sont regroupées au sein de Total Petrochemicals. • Les fertilisants regroupent les activités de la société GPN (engrais azotés), propriétaire, entre autres, de l'usine AZF de Toulouse, ainsi que celles des Engrais Rosier (société de fertilisants minéraux basée en Belgique) et de sa filiale Zuid-Chemie. Total (entreprise) 355

Spécialités • résines : Cray Valley, Sartomer, Cook Composites & Polymers • adhésifs : Bostik • chimie de métallisation : Atotech • transformation du caoutchouc : Hutchinson Jusqu'en mai 2006, date du « spin-off » Arkema, le pôle chimie de Total, regroupait au sein de la filiale Atofina, scindée depuis en Arkema d'une part et Total Petrochemicals d'autres part, les activités de chimie industrielle et produits de performance héritées de Total, Fina et Elf.

Une présence dans le monde entier Le Groupe est le quatrième groupe pétrolier intégré coté dans le monde selon le critère de la capitalisation boursière au 31 décembre 2005. En 2005, le secteur amont a investi 8,1 milliards d’euros et employé 14 849 collaborateurs. Total exploite un réseau de près de 17 000 stations-service dans le monde, dont environ 50 % sont détenues en propre, et principalement implantées en Europe et en Afrique[23],[27]. . Voici la répartition géographique de la production et des réserves de Total, en 2005[16]. •• Production en milliers de barils équivalent pétrole par jour : •• Afrique 751 •• Amérique du Nord 41 •• Amérique du Sud 247 •• Asie/Extrême-Orient 248 Une station service Total •• CEI 9 •• Europe 770 •• Moyen-Orient 103 •• Réserves en milliers de barils équivalent pétrole par jour : •• Afrique 3 394 •• Amérique du Nord 274 •• Asie/Extrême-Orient 757 •• Europe 2 050 •• Reste du Monde 2 789

Afrique Total S.A. est très présent en Afrique noire. L'Afrique représente une grande part de la production de liquides (pétrole et condensats) du groupe : 730 kbbls/j, soit 42 % du total, en 2004. Ce pourcentage va très probablement s'accroître. Pour le gaz, par contre, l'Afrique représente une part bien plus modeste.

Gabon Le Gabon fut un des fiefs historiques d'Elf. En novembre 2010, Total Gabon relance l'exploration à terre du bassin sédimentaire gabonais sur les sites de Mutamba-Iroru, DE7 et Nziembou[28]. Total (entreprise) 356

Actionnariat Le capital de Total Gabon est réparti comme suit [29]: •• Total : 58 % •• République Gabonaise : 25 % •• Public : 17 %

Concessions minières en mer • N'Tchengué Océan G6-14 12 km2 • Port-Gentil Océan G6-15 13 km2 • Grand Anguille Marine G6-16 560,5 km2 • Torpille G6-17 56 km2 • Grondin Mandaros Marine G6-21 287,95 km2 • Girelle Marine G6-22 62 km2 • Pageau Marine G6-23 85,5 km2 • Barbier Marine G6-24 74 km2

Permis d'exploitation en mer (PEX) • Ayol Marine G5-36 54 km2

Autorisations exclusives d'exploitation en mer (AEE) • Konzi Marine 1 25 km2 • Hylia G5-46 35,24 km2 • Baudroie-Mérou Marine G5-90 296 km2

Concessions minières à terre • Ozouri C-14 25,08 km2 • Pointe Clairette-Cap Lopez G6-5 95,04 km2 •M’Bega G6-6 30,6 km2 •N’Tchengué G6-9 16,9 km2

Permis d'exploitation à terre (PEX) • Coucal G5-46 26,5 km2 • Avocette-Dianongo G5-53 46,1 km2 • Mandji Sud-Tchengué Sud G5-54 3,98 km2 • Mandji Sud-Tchengué NE G5-55 5,09 km2

Autorisations exclusives d'exploitation à terre (AEE) • Atora G5-82 195,49 km2 • Mboga G5-86 44,84 km2 • Rabi Kounga G5-40 129,06 km2 Total (entreprise) 357

Sites miniers de recherche • Aloumbé G4-210 2 109,69 km2 • Diaba G4-223 9 075,62 km2 (source Total Gabon)[30] Aujourd'hui, Total est le premier opérateur au Congo-Brazzaville, et a une présence significative en Angola (notamment sur le bloc 17), au Nigeria (y compris une part de 15 % dans l'immense usine de gaz naturel liquéfié de Bonny Island), au Soudan[31] et dans d'autres pays.

Cameroun En 2005, Total, associé à Pecten Cameroon Company, a investi 11 millions de dollars (8,5 millions d'euros) dans l'exploration du bloc Dissoni dans le Rio del Rey. Dans le cadre de ses activités au Cameroun, Total était visé par une enquête préliminaire, ouverte le 8 janvier 2007 à Paris, sur des faits de « corruption d'agents publics étrangers » et « d'abus de biens sociaux ». La justice enquêtait sur des mouvements de fonds suspects ayant transité, entre 2005 et 2006, par des banques françaises, dont LCL et BNP Paribas, au profit d'Adolphe Moudiki, directeur général de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) du Cameroun. Les fonds auraient été reversés via Tradex, filiale de la SNH, et de la société suisse de négoce de pétrole Addax

Moyen-Orient

Irak Dans les années 1990, Total a exercé de fortes pressions pour que les sanctions de l'ONU contre l'Irak soient levées. Des accords ont en effet été conclus de longue date avec la dictature de Saddam Hussein pour l'exploitation des gisements de Nar Umr et des îles Madjnoun (dont les réserves sont respectivement estimées à 6 et 20 milliards de barils). En 2003, l'invasion américano-britannique de l'Irak a temporairement entraîné son éviction des gisements irakiens. L'été 2007 voyait finalement la révélation publique de l'existence d'un accord conclu entre Total et Chevron pour l'exploitation de ces deux gisements d'importance. Total a été impliqué dans le volet français de l'affaire Pétrole contre nourriture. Total aurait versé entre 1996 et 2001 de commissions occultes via un homme d'affaires suisse, Jean Caillet, et sa société, Telliac. Christophe de Margerie, responsable de Total pour le Moyen-Orient, et Bernard de Combret ont été mis en examen par le juge Philippe Courroye en octobre 2006.

Iran Total a signé un important contrat gazier en Iran entre 1996 et 2003. Conclu en 1997 avec la société pétrolière nationale iranienne NIOC, il associait aussi le russe Gazprom et le malaisien Petronas pour exploiter une partie du gigantesque champ gazier offshore de South Pars, à 100 km des côtes iraniennes, qui contiendrait la moitié des réserves de gaz naturel iraniennes, les deuxièmes au monde. Un accord passé en 2004 prévoit la production de gaz naturel liquéfié avec la société pétrolière malaisienne Petronas. Le groupe français a investi plus de deux milliards de dollars dans ce projet opérationnel depuis 2002. Total serait intervenu directement auprès de Jacques Chirac et Dominique de Villepin pour éviter des sanctions internationales contre l'Iran dans le dossier de l'enrichissement d'uranium (Le Monde du 23 septembre 2006). Le parquet de Paris a ouvert en décembre 2006, une information judiciaire pour « abus de biens sociaux » et « corruption d'agents publics étrangers » confiée aux juges du pôle financier, Philippe Courroye et Xavière Simeoni. L'enquête concerne des soupçons de versements de commissions occultes pour l'exploitation d'un champ pétrolifère offshore iranien, en 1997. Cette enquête fait suite à la découverte par la justice suisse, dans le cadre d'une enquête pour blanchiment, de 60 millions d'euros sur deux comptes qui pourraient avoir transité vers l'Iran via un Total (entreprise) 358

intermédiaire. Une partie serait revenue à l'un des fils de l'ancien président iranien Hachemi Rafsandjani[32]. Christophe de Margerie a été mis en examen le 22 mars 2007 et laissé en liberté sous contrôle judiciaire[33]. Certaines perquisitions n'ont pu avoir lieu du fait de la « protection des intérêts fondamentaux de la nation ».

Sud-Est asiatique

Birmanie Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [22] est la bienvenue ! Cette implantation n'a pas été sans déclencher de vives réactions. Voir plus bas la sous-partie sur « L'affaire Total en Birmanie ».

Direction de l'entreprise

P.-D.G. • Ernest Mercier : 1924-1928 • Jules Mény : 1928-1943 • Victor de Metz : 1945-1971 • René Granier de Lilliac : 1971-1984 • François-Xavier Ortoli : 1984-1990 • Serge Tchuruk : 1990-1995 • Thierry Desmarest : 1995-2007 • Christophe de Margerie : 2007-en cours

Comité exécutif (COMEX) en 2012[34] • Christophe de Margerie, président du COMEX (Président-directeur général) • Philippe Boisseau (Directeur général Marketing & Services) • Yves-Louis Darricarrère (Directeur général Exploration & Production) • Patrick de La Chevardière (Directeur Financier) • Patrick Pouyanné (Directeur général Raffinage-Chimie) • Jean-Jacques Guilbaud (Secrétaire général)

Comité directeur [35] (D'après le site officiel du groupe .)

•• Holding : René Chappaz, Peter Herbel, Jean-Marc Jaubert, Helle Kristoffersen, Manoelle Lepoutre, Françoise Leroy, Jean-François Minster, Jacques-Emmanuel Saulnier, François Viaud. •• Amont : Marc Blaizot, Arnaud Breuillac, Olivier Cleret de Langavant, Isabelle Gaildraud, Michel Hourcard, Jacques Marraud des Grottes. •• Raffinage-Chimie : Pierre Barbé, Bertrand Deroubaix, Jacques Maigné, Jean-Jacques Mosconi, Bernard Pinatel, Bernadette Spinoy. •• Supply-Marketing: Benoît Luc, Momar Nguer, Jérôme Paré, Jérôme Schmitt. Total (entreprise) 359

Direction de la communication • Jacques-Emmanuel Saulnier[36]

Conseil d'administration En 2012 (15 membres)[37] • Christophe de Margerie, Président-Directeur Général • Thierry Desmarest, Patrick Artus, Patricia Barbizet, Gunnar Brock, Claude Clément, Marie-Christine Coisne-Roquette, Bertrand Collomb, Paul Desmarais Jr, Anne-Marie Idrac, Barbara Kux, Gérard Lamarche, Anne Lauvergeon, Claude Mandil, Michel Pébereau De 2009 à 2010 (17)[38] • Thierry Desmarest, président • Patrick Artus, Patricia Barbizet, Daniel Boeuf (administrateur salarié), Daniel Bouton, Bertrand Collomb, Paul Desmarais Jr, Bertrand Jacquillat, Antoine Jeancourt Galignani, Anne Lauvergeon, Peter Levene of Portsoken, Christophe de Margerie, Claude Mandil, Michel Pébereau, Thierry de Rudder, Serge Tchuruk, Pierre Vaillaud

Données financières et boursières

Liste des dirigeants pour l'année 2010 • Thierry Desmarest, président jusqu'au 21 mai 2010 • Christophe de Margerie, directeur général jusqu'au 21 mai 2010 puis président-directeur général • François Cornélis, Michel Bénézit, Yves-Louis Darricarrère, Jean-Jacques Guilbaud, Patrick de la Chevardière, Pierre Barbé, Marc Blaizot, Philippe Boisseau, Alain Champeaux, René Chappaz, Yves-Marie Dalibard, Bertrand de Roubaix, Peter Herbel, Jean-Marc Jaubert, Manoelle Lepoutre, Françoise Leroy, Jean-Jacques Mosconi, Patrick Pouyanné, André Tricoire, François Viaud, Gilbert Boissiere, (de) Caud •• Jérôme Schmitt, trésorier

Rémunérations des dirigeants pour l'année 2010 Thierry Desmarest: 1 100 000 €/an soit prorata temporis 428 763 € + une part variable Christophe de Margerie: en tant que DG : 1 310 000 €/an soit prorata temporis 507 097 € + part variable de 523 262 €, en tant que PDG : 1 500 000 €/an soit prorata temporis 919 355 € + part variable de 1 058 408 € Tous dirigeants confondus soit 25 personnes : 18,9 millions € dont 8,4 millions € pour le comité exécutif soit 6 personnes Jetons de présence : 1,1 millions € Sources : Document de référence 2010 déposé le 28 mars 2011 à l'Autorité des Marchés Financiers ( Article 212-13 du règlement général de l'AMF ). Total (entreprise) 360

Liste des dirigeants pour l'année 2011 Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [22] est la bienvenue !

Rémunérations des dirigeants pour l'année 2011 Christophe de Margerie : Traitement de base 1 500 000 € et part variable 1 530 000 € ( soit 102 % du TB, max 165 % ) Tous dirigeants : 20,4 M€ dont 9 M€ pour le comité de direction ( 6 personnes ) Jetons de présence : 1,07 M€ Sources : Document de référence 2011 déposé le 26 mars 2012 à l'Autorité des Marchés Financiers ( Article 212-13 du règlement général de l'AMF ).

Finances

Données financières en millions d'euros

Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1°trim

Chiffre d'affaires 102 540 104 652 122 700 137 607 153 802 158 752 179 976 131 327 159 269 184 693 51 168

Résultat net part du groupe 6 260 7 344 9 039 12 003 12 585 12 203 13 920 7 784 10 807 12 581 3 662

Sources : Document de référence 2011 déposé le 26 mars 2012 à l'Autorité des Marchés Financiers ( Article 212-13 du règlement général de l'AMF ).

Bourse - 2007 • Actions cotées à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Première capitalisation boursière française (doublée par EDF pendant quelques mois en 2007-2008) •• Code Valeur ISIN = FR0000120271 •• Valeur nominale = euro •• Certification financière = MSI 20000 •• Actionnaires principaux au 31 décembre 2007 : •• Public 60 % •• Autocontrôle 4,14 % par l'intermédiaire des filiales du groupe • Groupe Bruxelles Lambert 3,9 % •• Salariés 3,70 % •• Autodétention 2,51 % • Areva 0,03 % • BNP Paribas 0,3 % • TG corp 0,2 % En novembre 2010, les principaux actionnaires sont [39]: • Deutsche Bank 5,24 % •• Autocontrôle 4,90 % • Groupe Bruxelles Lambert 4,00 % •• Salariés 3,90 % • Compagnie Nationale à Portefeuille 1,40 % • BNP Paribas 0,20 % Total (entreprise) 361

Données boursières au 1er janvier

Années 2004 2005 2006 2007

Nombre d'actions cotées en millions 649 635 615 2 426

Capitalisation boursière en milliards d'euros 00 00 115

Nombre de transactions quotidiennes (en millions) 00 00 2,5

Le 18 mai 2006, le nominal de l'action a été divisé par quatre pour ramener le cours de l'action au niveau des standards du CAC 40.

Profits Le résultat net ajusté du bilan consolidé 2010 est de plus de 10 milliards d'euros (10 288 millions)[40].

Imposition Total bénéficie du régime fiscal du bénéfice mondial consolidé (BMC), ce qui lui permettrait, selon Mediapart, d'échapper en grande partie à l'impôt sur les sociétés en France[41]. Certes, le bilan consolidé pour l'exercice 2010 fait apparaître une charge d'impôt de 10 milliards 228 millions (7,751 milliards en 2009, et 14,146 milliards en 2008)[42], mais cet impôt est en très grande majorité payé hors de France, où Total n'effectue que le raffinage, qui est déficitaire [43]. De ce fait il n'a payé aucun impôt sur les sociétés en France en 2009 et 2010 [44].

Les fonds souverains entrent au capital

En avril 2008, l'administration de Total ne semble pas souhaiter que les fonds souverains possèdent à moyen terme plus de 10 % du capital[45].

Fonds souverain chinois

C'est à la fin de 2007 que le fonds souverain chinois Safe investit 2,8 milliards de dollars et contrôle 1,6 % du capital de Total. Le fonds Safe devient le second actionnaire derrière Albert Frère. Le groupe réagit positivement et Christophe de Margerie reconnaît avoir impulsé lui-même le processus[45], espérant développer sa Total Plaza à Downtown Houston présence sur le marché chinois.

Fonds souverains des pays du Golfe

En avril 2008, l'entrée au capital de Total de fonds publics d'investissements des pays du Golfe est prévisible et souhaitable, selon Christophe de Margerie[45]. En 2011, Le Qatar investit 2 milliards d'euros dans le capital de Total et devient l'un des principaux actionnaires derrière les salariés et le milliardaire belge Albert Frère[46]. Total (entreprise) 362

Arkema Lors de l'Assemblée Générale du 12 mai 2006, l'apport-scission d'Arkema a été approuvé. Arkema regroupait depuis 2004 les produits vinyliques, la chimie industrielle et les produits de performance. Pour chaque action Total détenue, un droit à attribution d'action Arkema était distribué, dix droits à attribution d'actions Arkema étant nécessaire pour en obtenir une. Les droits formant rompus étaient négociables sur le marché Eurolist by EuronextTM jusqu’au 26 juin 2006, et sur le compartiment des valeurs radiées du 27 juin au 29 décembre 2006 inclus. Depuis le 18 mai 2006, Arkema est cotée à Paris sur Eurolist by Euronext.

Accusations et procès

Implantation en Birmanie La collaboration des entreprises française comme Total avec la junte militaire birmane est dénoncée depuis le milieu des années 1990 par plusieurs ONG à travers le monde, aussi bien européennes qu'américaines, ainsi que l'opposition politique birmane elle-même[47]. La présence de Total en Birmanie date de 1992, soit trois ans après l'ouverture de la Birmanie aux investisseurs étrangers par la junte militaire. Cette collaboration a été au cœur d'un rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), dès 1996[48], et par la suite, d'un rapport de l'assemblée nationale en 1999[49]. Ce dernier y notait « l'opacité du système de prise de décision », l'emploi du travail forcé pour la construction du gazoduc de Yadana, « un soutien à la dictature d'ordre politique, économique et financier » et la « militarisation accrue de cette région pour garantir la sécurité du gazoduc » et où « toutes les ONG s'accordent pour lier militarisation du chantier, déplacement de population et travail forcé ». Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991, a déclaré que « les investisseurs ne devraient pas s'implanter car tout l'argent va à une élite. Je tiens à mentionner la firme française Total qui est devenue le plus fort soutien du système militaire birman. Ce n'est pas le moment d'investir ici »[50]. Selon U Maung Maung, président de la Fédération des Syndicats de Birmanie, « Les investissements étrangers en Birmanie ne profitent qu'à l'armée, qui est passée de 180 000 hommes à 450 000 hommes. La Birmanie consacre 60 % de son budget à la défense contre 2 % à l'éducation. » M. U Maung Maung a affirmé que dès 1993 il avait écrit à Total et Unocal à ce sujet sans recevoir de réponse[51]. Par ailleurs, Anne Christine Habbard dans son rapport de 1996 indique que « le projet gazier de Yadana est critiquable pour le soutien qu'il apporte à la junte birmane à plusieurs égards : sur le plan moral et politique, sur le plan économique, sur le plan militaire et logistique, sur le plan des droits de l'Homme » et qu'à cet effet « Total et ses partenaires » doivent « geler leurs investissements en Birmanie jusqu'à formation d'un gouvernement civil ». Durant les auditions pour le rapport de l'Assemblée nationale, Tyler Giannini, directeur de EarthRights International, a rappelé que « sur le plan économique, le gazoduc est important pour le régime birman. Il lui rapportera entre 150 et 400 millions de dollars par an. Cette somme est considérable eu égard à la taille de l'économie birmane et si on prend en compte l'état de ses réserves financières. Le flou sur les chiffres s'explique car le contrat avec les autorités birmanes n'est pas public ». Et Stéphane Hessel, Ambassadeur de France et porte parole d'Info Birmanie a déclaré que « si l'on souhaitait s'associer à des sanctions contre la Junte, l'acte le plus courageux serait d'interrompre le projet de Yadana »[49]. Pour Olivier De Schutter, secrétaire général de la FIDH, la France est également responsable car étant « le pays qui a le plus freiné le renforcement de sanctions européennes à l'égard de la junte »[52]. Total (entreprise) 363

Chronologie • En 1996, des ressortissants birmans attaquent Unocal (Chevron), société partenaire de Total en Birmanie, devant les tribunaux américains pour mauvais traitements. • En 1997, le Sénat pointait déjà les possibles manquements aux droits de l'homme en Birmanie dont Total aurait pu être témoin[53]. • En 1999 un rapport du Sénat français avait ainsi épinglé la collusion de la société TotalFina Elf avec la junte au pouvoir. • En 2001, sous l'impulsion de la commission européenne qui craint une position dominante sur le marché des GPL, le groupe revend ELF Antargaz à BNP Paribas Affaires Industrielles sous la marque Antargaz[54]. BNPAI revendra 2 ans plus tard Antargaz à UGI. • En 2002, quatre ressortissants birmans portent plainte devant la justice belge en vertu de la loi sur la « compétence universelle » pour crimes contre l'Humanité contre Total, son dirigeant Thierry Desmarest, ainsi que Hervé Madeo, directeur de la filiale birmane de Total. •• En août 2002, huit ressortissants birmans portent (eux aussi) plainte contre Total, en France pour séquestration en Birmanie. • En 2003, le Parlement européen parlait d'une « situation politique désastreuse » en Birmanie[55]. • En 2003, Bernard Kouchner (via BK Conseil, créée pour l'occasion) publie un rapport payé par Total (après une visite de quatre jours du 25 au 29 mars 2003) sur les activités de Total en Birmanie[56]. Ce rapport exonère Total de toute responsabilité dans les violations des Droits de l'Homme dont auraient pu être victimes les Birmans. Aung San Suu Kyi soutient les plaidants et Bernard Kouchner est critiqué pour son enquête, par exemple par René Backmann dans le Nouvel Observateur (édition du 18 décembre 2003). • En mars 2005 Total déclare l'affaire Unocal réglée par voie transactionnelle. Le montant n'a pas été révélé. • Le 29 juin 2005, la Cour de cassation belge juge la plainte contre Total irrecevable, mettant ainsi fin aux poursuites en Belgique. Le droit belge a été changé et la loi de compétence universelle abrogée en 2003, nombre de plaintes ne sont ainsi plus valides à l'aune de la nouvelle législation. • En mars 2006, la justice française ayant reconnu auparavant la réalité (du travail forcé) de la séquestration chez Total en Birmanie, déclare néanmoins un non-lieu considérant que les éléments constitutifs de la séquestration n'étaient pas réunis. • Le 28 mars 2007, la Cour de cassation belge dessaisit définitivement la justice belge de l'instruction dans l'affaire opposant les plaignants birmans à la société Total, suivant ainsi le réquisitoire du Ministère public[57]. • Le 1er octobre 2007, le ministère belge de la Justice fait injonction au parquet fédéral de relancer la procédure[58], dans un contexte de répression de manifestations en Birmanie. Maître Alexis Deswaef, avocat des plaignants birmans évoque pour expliquer ce retournement de situation un arrêt rendu le 21 juin 2006 par la Cour constitutionnelle belge qui rappelle la primauté du droit international et donc de la Convention de Genève dont l'article 16 accorde aux réfugiés les mêmes droits que les nationaux[59]. • En 2009, un rapport de l'ONG Earth Rights International confirme le recours aux travaux forcé et l'usage massif des paradis fiscaux et notamment de Singapour par la junte au pouvoir pour détourner l'argent du pétrole[60]. Total (entreprise) 364

Erika et la marée noire de 1999 Article détaillé : naufrage de l'Erika. Le groupe Total a été reconnu coupable de pollution maritime par le tribunal correctionnel de Paris le 16 janvier 2008 pour le naufrage en 1999 du pétrolier Erika et la marée noire qui s'en est suivie. L'armateur, le gestionnaire ainsi que l'organisme de certification du navire ont été déclarés, quant à eux, coupables de faute caractérisée.

Explosion d'AZF-Grande Paroisse L'usine AZF de Toulouse est détruite le 21 septembre 2001 par l'explosion d'un stock de nitrate d'ammonium ayant entraîné la mort de 30 personnes et de lourds dégâts matériels. Article détaillé : Explosion de l'usine AZF de Toulouse.

Caisse noire • Depuis août 2002, le juge Philippe Courroye enquête sur des comptes occultes qu'auraient utilisés de grandes entreprises françaises. Entre 1996 et 2001, Total aurait envoyé plusieurs millions de dollars sur des comptes suisses au nom d'une société écran. Celle-ci virait les fonds sur des comptes offshore dans des paradis fiscaux. Il s'agissait de rémunérer des intermédiaires en vue d'obtenir des marchés en Irak ou en Russie. Plusieurs cadres de Total, mis en examen à l'automne 2004, ont reconnu devant le juge qu'il s'agissait d'un système voué à "corrompre les décideurs locaux pour obtenir les marchés". •• Au gré des perquisitions, les enquêteurs ont par exemple retrouvé cette note d'un haut cadre : « Il y a une caisse z chez Total Tanzanie. » Son rédacteur s'en est expliqué sur procès-verbal : « Caisse N signifie caisse noire [...]. On m'avait demandé de faire passer 100 000 dollars à notre filiale en Tanzanie pour rémunérer des décideurs qui ne pouvaient être que politiques. » •• Un autre cadre de Total a ainsi décrit la cagnotte Suisse utilisée en Irak ; « La structure a été constituée pour dissimuler les véritables bénéficiaires [...], un écran pour arroser. », l'intermédiaire ayant reçu les fonds « rétrocédant aux officiels irakiens la plus grande partie de sa commission ». • Ces commissions occultes sont illégales car la France a ratifié en 2000 la convention de l'OCDE sur la corruption interdisant la rémunération de fonctionnaires ou d'agents publics étrangers.

Condamnation de Cray Valley À la suite du non-respect de la législation environnementale (relative aux déclarations sur les rejets de poussières, la qualité de l'eau et au bilan annuel de fonctionnement), le tribunal de Saint-Avold a condamné Cray Valley (filiale de Total), le 6 janvier 2009, à payer une amende et des dommages et intérêts [61],[62].

Corruption en Libye Les autorités américaines et libyennes, ont ouvert des enquêtes visant le groupe français Total et italien ENI sur de potentiels cas de corruptions du régime libyen[63] [64]. Après la chute de Kadhafi, Total a été le premier groupe étranger à reprendre ses activités [65]. Total (entreprise) 365

Notes et références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ FP?type=Stock

[2] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=TOT

[3] Dans Boursier.com (http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0000120271-profil-total. html)

[4] http:/ / www. stations-elan. fr/ Fr/ elan. nsf/ VS_OPM/ E3D3BD80D3BE2973C12572F8002F30DE?OpenDocument

[5] http:/ / www. tegaz. fr/

[6] http:/ / www. total. com/

[7] http:/ / www. total. fr/

[8] Total (http:/ / www. boursorama. com/ cours. phtml?symbole=1rPFP) sur le site de Boursorama, consulté le 13 Février 2013.

[9] « Industry: Petroleum Refining » (http:/ / money. cnn. com/ magazines/ fortune/ global500/ 2008/ snapshots/ 6350. html), Fortune Global 500 - 2008, CNNMoney, 21 juillet 2008, consulté le 16 mars 2009.

[10] Participation du groupe : Un groupe énergéticien international. (http:/ / www. total. com/ fr/ press/ total_en_bref/ ) sur le site de Total, consulté le 11 avril 2010.

[11] Réseau de stations-service ELAN (http:/ / www. stations-elan. fr/ Fr/ elan. nsf/ VS_OPM/ E3D3BD80D3BE2973C12572F8002F30DE?OpenDocument) [12] L'assemblée générale constitutive eut lieu le 24 mars sous la présidence d'Ernest Mercier [13] Le traité de San Remo attribua 25 % des parts de la compagnie à la France

[14] « Total affiche le plus important bénéfice jamais réalisé par une entreprise française » (http:/ / www. capital. fr/ bourse/ actualites/ total-affiche-le-plus-important-benefice-jamais-realise-par-une-entreprise-francaise-354703), Capital.fr, 12 février 2009, consulté le 17 mars 2009.

[15] Site officiel de Pacte PME. (http:/ / www. pactepme. org/ ) [16] Les Échos, mardi

[17] Recherche et développement Total (http:/ / www. universite. total. com/ html/ uni/ publish/ templates/ index4caf. html)

[18] Chaire industrielle Total au Collège de France (http:/ / www. college-de-france. fr/ default/ EN/ all/ cha_eur/ index. htm)

[19] Chaire industrielle Total à l'IFP (http:/ / www. ifpenergiesnouvelles. fr/ actualites/ communiques-de-presse/ ifp-total-chaire-sedimentologie-et-caracterisation-des-reservoirs)

[20] Chaire industrielle Total à l'ESPCI ParisTech (http:/ / www. total. com/ fr/ groupe/ actualites/ actualites-820005. html& idActu=2446) [21] Total et Amyris concluent un partenariat stratégique pour co-développer et produire des carburants et des produits chimiques issus de la

biomasse (http:/ / www. total. com/ fr/ groupe/ actualites/ actualites-820005. html& idActu=2401), communiqué Total, 23 juin 2010

[22] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Total_(entreprise)& action=edit

[23] source Total.com (http:/ / www. total. com/ )

[24] Total reporte sa décision sur la raffinerie de Dunkerque (http:/ / www. lemonde. fr/ economie/ article/ 2010/ 02/ 01/

total-doit-annoncer-la-fermeture-de-sa-raffinerie-de-dunkerque_1299310_3234. html), Le Monde, février 2010

[25] http:/ / www. total. com/ fr/ groupe/ nos-activites/ aval/ marketing-petrole-900042. html

[26] Total lance Total Access (http:/ / www. total. fr/ stations-service/ total-access. html) [27] En France, Total exploite une partie de ses stations-service par l'intermédiaire de sa filiale Proseca

[28] http:/ / bourse. lci. fr/ bourse-en-ligne. hts?urlAction=bourse-en-ligne. hts& idnews=AOT101125_00111382& numligne=0& date=101125

[29] http:/ / www. total-gabon. com/ index. php/ investisseurs/ capital-social

[30] http:/ / www. total-gabon. com/ index. php/ activites/ domaine-minier-a-exploration/ recapitulatif-domaine-minier [31] Soudan: bingo pour Total, L'Express, 8 juin 2007 . Voir également la carte des implantations sur la carte des implantations dans le Sud Soudan.

[32] L'ensemble des informations de ce paragraphe sont extraites de : Éric Decouty, Nouvelles enquêtes internationales contre Total (http:/ / cgi.

lefigaro. fr/ france/ 20070117. FIG000000245_nouvelles_enquetes_internationales_contre_total. html), dans Le Figaro, 17 janvier 2007,

[33] Ces affaires qui empoisonnent la succession de M. Desmarest (http:/ / www. lemonde. fr/ cgi-bin/ ACHATS/ acheter.

cgi?offre=ARCHIVES& type_item=ART_ARCH_30J& objet_id=975175& clef=ARC-TRK-G_01) - Jacques Follorou, Le Monde, 31 janvier 2007

[34] Site officiel de Total. (http:/ / www. total. com/ fr/ groupe/ presentation-du-groupe/ gouvernance/ organisation-900029. html)

[35] Voir sur site officiel de Total. (http:/ / www. total. com/ fr/ groupe/ presentation-du-groupe/ gouvernance/ organisation-900029. html) [36] Ancien directeur de la communication et porte-parole du groupe Areva ; directeur de la communication de Total depuis septembre 2011 ;

voir sur site officiel de Total. (http:/ / www. actu-environnement. com/ ae/ news/ jacques-emmanuel-saulnier-communication-total-13535. php4)

[37] Site officiel de Total. (http:/ / www. total. com/ fr/ groupe/ presentation-du-groupe/ gouvernance/ gouvernement-d-entreprise/

conseil-administration-900031. html)

[38] Biographies des membres du conseil d'administration (http:/ / www. total. com/ fr/ journalistes/ biographies/ conseil-administration-600187. html)

[39] http:/ / www. zonebourse. com/ TOTAL-4717/ societe/

[40] Document de référence 2010, Annexe 1, page 189 (http:/ / www. total. com/ fr/ investisseurs-institutionnels/ publications/

documents-annuels-601405. html) Total (entreprise) 366

[41] Martine Orange, « Total : zéro impôt en France » (http:/ / www. mediapart. fr/ journal/ economie/ 060411/ total-zero-impot-en-france), Mediapart, 6 avril 2011.

[42] Document de référence 2010, Annexe 1, page 199 ou 200 (http:/ / www. total. com/ fr/ investisseurs-institutionnels/ publications/

documents-annuels-601405. html)

[43] (http:/ / www. lesechos. fr/ economie-politique/ france/ actu/ 0201015855389. htm), Les Echos, 20/12/2010

[44] http:/ / pcf. sudardeche. over-blog. fr/ article-l-entreprise-total-du-cac-40-zero-impot-en-france-71193031. html [45] Le patron de Total prêt à accueillir d'autres fonds publics à son capital, Les Échos, 10 avril 2008

[46] http:/ / www. francetv. fr/ info/ le-qatar-et-la-france-les-raisons-d-une-romance_72411. html [47] Fédération Internationale des droits de l'Homme (FIDH), rapport « Total et les droits de l'Homme en Birmanie, dissection d'un chantier », 1996; EarthRights International (ONG basée aux États-Unis); "Human Rights Watch"; "Agir Ici" et "Info-Birmanie", toutes citées dans le rapport de l'Assemblée national mentionné ci-après

[51] http:/ / www. birmanie. net/ birma/ ab10_ib_dern. html

[53] Référence sur le site du Sénat (http:/ / www. senat. fr/ basile/ visio. do?id=qSEQ970421591)

[54] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2000/ LesEchos/ 18274-43-ECH. htm

[55] Référence sur le site du Parlement européen (http:/ / www. europarl. eu. int/ omk/ sipade3?PUBREF=-/ / EP/ / TEXT+ MOTION+

P5-RC-2003-0297+ 0+ DOC+ XML+ V0/ / FR& L=FR& LEVEL=0& NAV=S& LSTDOC=Y)

[56] Présentation du rapport sur le site de Total (http:/ / birmanie. total. com/ fr/ controverse/ p_4_4. htm)

[57] Plainte contre Total : la justice belge dessaisie (http:/ / www. lalibre. be/ article. phtml?id=10& subid=83& art_id=340183) in La Libre Belgique du

[58] "Total/Birmanie: plainte pour complicité de crime contre l'humanité relancée" (http:/ / www. lemonde. fr/ web/ depeches/

0,14-0,39-32652604@7-60,0. html), AFP via lemonde.fr,

[59] "Total a basculé dans la complicité avec le régime birman" (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualites/ opinions/ 3_questions_a/

20071002. OBS7624/ total_a_bascule_dans_la_compliciteavec_le_regime_birman. html), lenouvelobs.com,

[60] Total en Birmanie : la France va-t-elle agir ? (http:/ / www. rue89. com/ 2009/ 09/ 11/ total-en-birmanie-la-france-va-t-elle-agir-0), sur le site de Rue89

[61] Alice Garnier, « ICPE : Arkema et Total condamnées » (http:/ / www. envirolex. fr/ presse/ environnement/

actualite_droit-de-l-environnement_1197_de_. asp), Droit de l'environnement, 13 janvier 2009; page consultée le 3 février 2009.

[62] « Violation de la législation environnementale : ARKEMA et CRAY VALLEY (filiale de TOTAL) condamnées » (http:/ / www. fne. asso.

fr/ fr/ violation-de-la-legislation-environnementale--arkema-et-cray-valley-filiale-de-total-condamnees. html?cmp_id=33& news_id=288), France Nature Environnement, 13 janvier 2009; page consultée le 3 février 2009. [63] "Après l’Iran, la Libye : Total à nouveau soupçonné de corruption", Rue89, 4 avril 2012 [64][64]""SEC Subpoenas Eni, Total Over Libya Payments", Wall Street Journal, 5 avril 2012 [65][65]"Libye : Total reprend sa production de pétrole", Le MOnde, 23 septembre 2011

Bibliographie • Ces affaires qui empoisonnent la succession de M. Desmarest, Le Monde, 30 janvier 2007 • Nouvelles enquêtes internationales contre Total, Le Figaro, 18 janvier 2007 • Les affaires Total débarquent sur le continent africain, Libération, 18 janvier 2007

Liens externes

• Total, site institutionnel (http:/ / www. total. com/ )

• Total en France (http:/ / www. total. fr/ )

• Le site officiel du syndicat UNSA Total (http:/ / www. sictame-unsa-total. org/ )

• Portail des entreprises • Portail de l’énergie • Portail de la chimie • Portail de la France Unibail-Rodamco 367 Unibail-Rodamco

Unibail-Rodamco Logo de Unibail-Rodamco

Création

Création 1968 et fusion entre Unibail et Rodamco Europe en 2007

Personnages clés Guillaume Poitrinal (Président du Directoire)

Données clés

Forme juridique Société Européenne

Action [1] Euronext : UL

Siège social Paris (France)

Activité Foncière

Produits Centres commerciaux, bureaux, centres de congrès-expositions

Filiales Viparis, Comexposium

Effectif 1 600 (chiffres 2010)

Site web [2] www.unibail-rodamco.com

Données financières

Capitalisation 16,52 milliards € (31 janvier 2013)

Fonds propres [] 14,49 milliards € (2012)

Chiffre d’affaires 1,318 milliard € (Loyers nets 2012) [] 2,695 milliard € (Total résultat opérationnel et autres produits 2012)

Résultat net [] 1,501 milliard € (Résultat net global part du groupe 2012) +11,9 %

Unibail-Rodamco est le premier groupe coté de l'immobilier commercial en Europe, présent dans 12 pays de l'Union européenne et doté d'un portefeuille d'actifs d'une valeur de 27,5 milliards d’euros au 30 juin 2012. Le groupe est créé en 1968 et compte en 2010 1 600 employés. Le groupe s'est spécialisé dans la gestion, la promotion et l'investissement des grands centres commerciaux situés dans les villes majeures d'Europe, dans les grands immeubles bureaux et dans les centres de congrès-expositions de la région parisienne. Le groupe est membre du CAC 40 à Paris, de l'AEX à Amsterdam et du DJ EURO Stoxx 50. Il jouit d'une notation A par Standard & Poor's et Fitch Ratings. Unibail-Rodamco 368

Historique Le groupe Unibail-Rodamco est né en 2007 de la fusion entre les sociétés Unibail et Rodamco Europe. Unibail a été créée en 1968. En 1992, Unibail se concentre sur des actifs de grande taille et devient propriétaire, promoteur et opérateur spécialisé dans les centres commerciaux et les bureaux. En 2000 Unibail prend le contrôle de Paris Expo et ajoute ainsi à son patrimoine des centres de congrès-Exposition. En juin 2007, Unibail fait son entrée dans le CAC 40. Rodamco Europe a été créé en 1999, la société est investisseur et propriétaire de magasins et de centres commerciaux aux Pays-Bas, en Belgique, dans les pays Scandinaves, de même qu’en France, en Espagne et en Europe centrale. En mai 2009, le groupe prend le statut de société européenne, et devient la première entreprise du CAC40 et à adopter ce statut[3].

Patrimoine

Centres commerciaux Unibail-Rodamco détient 88 centres commerciaux dont 54 accueillent plus de 6 millions de visites par an dans les principales villes des pays dans lequel il opère. Le groupe gère ses centres et améliore la diversité de l'offre commerciale et l'expérience client afin d'augmenter leur attractivité et leur fréquentation. Avec ce portefeuille d'actifs dans 12 pays de l'Union Européenne, le groupe est un partenaire évident pour toute enseigne cherchant à se développer sur ces marchés. Il détient des actifs comme les Quatre Temps, le Carrousel du Louvre, le Forum des Halles, Carré Sénart, Parly 2, Vélizy 2, Rosny 2, So Ouest, Le Centre Alma à Rennes, Euralille à Lille, La Part-Dieu et Confluence à Lyon, Place d'Arc à Orléans, Rivétoile à Strasbourg, BAB2 à Bayonne mais aussi la Maquinista à Barcelone, La Vaguada à Madrid, Donau Zentrum à Vienne, Amstelveen à Amsterdam, Nacka Forum à Stockholm, Cerny Most à Prague ou encore Arkadia à Varsovie…

Label 4 étoiles En mars 2012, Unibail-Rodamco a créé le label shopping 4 étoiles pour ses centres commerciaux. Le label fixe des standards de qualité à toutes les étapes de la visite du client. La SGS est chargée d’auditer les centres et de valider l’obtention du label[4]. Le label 4 étoiles assure un niveau de qualité sur les points suivants : l’accompagnement et la communication tout au long du parcours des visiteurs des centres, des services incontournables (vestiaires, applications pour téléphones mobiles, Wi-Fi gratuit et illimité, pages Facebook, …), ainsi que la mise en place de services premium (personal shopper, cireur de chaussures, …). Le personnel doit obligatoirement avoir suivi une formation dédiée à un accueil soigné de la clientèle, et les enseignes s'engagent sur une charte de qualité[5].

Bureaux Unibail-Rodamco investit et développe des immeubles modernes et efficients de plus de 10 000 m2 de SCU à Paris, le quartier central des affaires de Paris (Capital 8) mais aussi à La Défense (Tour Ariane).

Espaces congrès et expositions Au travers de sa filiale Viparis (ex Paris Expo et ex leading Venues), le parc se compose de 300 000 m2 réparti sur dix sites parisiens : le Parc des expositions de la porte de Versailles, Le Palais des Congrès de Paris, Carrousel du Louvre, Cnit Paris La Défense, Espace Champerret, l'Espace Grande Arche, le Palais des Congrès d'Issy, Paris Nord Villepinte, Paris Le Bourget, Palais des Congrès de Versailles. Unibail-Rodamco 369

Projets en développement Le groupe dispose d'un des plus grand portefeuille de projets en développement de l'industrie[réf. souhaitée] avec des projets de bureaux à Paris et à La Défense et des projets d'extensions ou de nouveaux centres commerciaux en France (extension et modernisation du Centre Alma de Rennes de 65 à 109 boutiques prévu pour octobre 2013[6]) et en Europe. Ce portefeuille d'environ 6,6 milliards d'Euros au 31 décembre 2010 couvre 1,3 million de m².

Centres commerciaux européens Unibail-Rodamco possède 76 centres commerciaux au 30 juin 2011: 51 d'entre eux reçoivent plus de 6 millions de visiteurs par an.

France

•• Nice (06) -- Nice Étoile •• Marseille (13) -- La Valentine •• Dijon (21) -- La Toison d'Or •• Toulouse (31) -- Labège 2 •• Bordeaux (33) -- Centre Commercial Mériadeck •• Rennes (35) -- Alma •• Orléans (45) -- Place d'Arc •• Lille (59) -- Euralille •• Villeneuve-d'Ascq (59) -- Villeneuve 2 •• Roubaix (59) -- L'Usine Forum des Halles.

•• Coquelles (62) -- Cité Europe •• Coquelles (62) -- L'Usine Côte d'Opale • Anglet (64) -- BAB2 •• Strasbourg (67) -- Rivétoile • Lyon (69) -- La Part-Dieu • Lyon (69) -- Lyon Confluence • Le Havre (76) -- Docks Vauban • Rouen (76) -- Docks 76 •• Rouen (76) -- Saint-Sever

Île-de-France • Paris 1er (75) -- Carrousel du Louvre •• Paris 1er (75) -- Le Forum des Halles •• Paris 14e (75) -- Galerie Gaîté •• Lieusaint (77) -- Carré Sénart •• Lieusaint (77) -- Shopping Parc Carré Sénart •• Torcy (77) -- Bay 1,2,3 • Le Chesnay (78) -- Parly 2 • Vélizy-Villacoublay (78) -- Vélizy 2 •• Vélizy-Villacoublay (78) -- Usines center •• Les Ulis (91) -- Ulis 2 •• La Défense (92) -- Cnit • La Défense (92) -- Les Quatre Temps • Levallois-Perret (92) -- So Ouest Unibail-Rodamco 370

•• Bobigny (93) -- Bobigny 2 • Roissy-en-France (93) -- Aéroville Paris Charles-de-Gaulle •• Rosny-sous-Bois (93) -- Rosny 2 •• Argenteuil (95) -- Côté Seine

Pays-Bas •• Almere -- Stadshart Almere •• Amstelveen -- Stadshart Amstelveen •• Eindhoven -- Piazza Center Hoofddorp -- De Vier Meren •• Leidschendam -- Leidsenhage •• Zoetermeer -- Stadshart/Spazio

Suède •• Lund -- Nova Lund •• Stockholm -- Forum Nacka •• Stockholm -- Mall of Scandinavia (en projet) •• Stockholm -- Solna Centrum •• Stockholm -- Täby Centrum

Espagne •• Albacete -- Albacenter •• Barcelone -- Barnasud •• Barcelone -- Glòries •• Barcelone -- La Maquinista •• Gadix -- Bahía Sur •• Madrid -- Equinoccio •• Madrid -- La Vaguada •• Madrid -- Parquesur •• Saint-Sébastien -- Garbera •• Seville -- Los Arcos •• Seville -- Sevilla Factory •• Torrevieja-Alicante -- Habaneras •• Valence -- Bonaire •• Valladolid -- Vallsur

Pologne •• Varsovie -- Galeria Mokotów •• Varsovie -- Zlote Tarasy •• Varsovie -- Arkadia •• Varsovie -- Wilenska

Centres de congrès-expo Unibail-Rodamco détient à parité avec la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) les sociétés Viparis et Comexposium. Viparis gère des sites d’accueil de congrès, expositions et évènements d’entreprise en Ile-de-France, Comexposium est spécialisée dans l’organisation d’évènement. La fusion des activités congrès-exposition d’Unibail-Rodamco avec la CCIP remonte à janvier 2008[7]. Unibail-Rodamco 371

Centres de congrès •• Parc des expositions de la porte de Versailles •• Carrousel du Louvre •• Paris Nord Villepinte • Le Palais des congrès de Paris •• Espace Grande Arche •• Le Palais des Congrès d'Issy •• Espace Champerret •• Paris Le Bourget •• Palais des Congrès de Versailles • Cnit Paris La Défense

Principaux salons •• Foire de Paris •• Milipol Qatar •• Salon du cheval de Paris •• Salon international de la lingerie • Salon international de l’agriculture • SITEVI : Salon international pour les filières vigne, vin & fruits, légumes • Salons agroalimentaires du réseau SIAL Group

Architecture

Architectes Unibail-Rodamco travaille en collaboration avec des cabinets architecturaux de renom : Thomas Mayne du cabinet Morphosis, Herzog & De Meuron, groupement d’architectes RIADH (De La-Hoz, Cottrell, Michelangeli), le cabinet Farshid Moussavi Architecture[8], Cuno Brullmann & Jean-Luc Crochon, Jean-Paul Viguier, Epstein & Glaiman/Recevki Architecture, Araldo Cossutta & Ponte, Arte-Charpentier, Ricardo Bofill[9], Jean Nouvel[10]...

Ouvrages réalisés

• La Tour Ariane •• Le Cnit Paris La Défense •• Le Galilée •• Le Sextant •• Le 7 Adenauer • La Tour Part-Dieu • La Tour Oxygène

Projets en cours Le Cnit • La Tour Phare (La Défense)

• La Tour Triangle (Paris) • La Tour Majunga (La Défense) Unibail-Rodamco 372

Certifications et indices Unibail-Rodamco figure dans plusieurs indices ISR[11]: • le FTSE4Good (depuis 2008) •• le Dow Jones Sustainability Index (l'indice World depuis 2008 et l'indice Europe depuis 2010) •• ASPI Eurozone Index (depuis 2010) • l'indice LowCarbon 100 Europe® du NYSE Euronext (depuis 2010) •• STOXX® Global ESG Leaders Index (depuis 2011) Au niveau environnemental, Unibail-Rodamco a obtenu la certification BREEAM au niveau « very good » pour le Pôle de Loisirs et de Commerces de Lyon Confluence. Le Groupe a obtenu cette même certification au niveau « excellent » pour le centre commercial So Ouest à Levallois, le premier centre commercial européen à obtenir cette distinction[12]. La Tour Oxygène à Lyon a été certifiée « very good », le centre commercial Docks 76 à Rouen a été certifié « good », et le centre commercial DonauZentrum en Autriche a été certifié « very good »[13]. Le nouveau parc des expositions Paris Nord Villepinte est certifié HQE. Tous les centres commerciaux gérés par Unibail-rodamco en Espagne sont certifiés ISO 14001. Treize actifs en France et en Espagne, y compris le siège social du Groupe à Paris, ont la certification « Greenlight ».

Direction de l'entreprise

Le conseil de surveillance est présidé par M. Robert van Oordt. Le Directoire se compose de six membres. • Président du Directoire : Guillaume Poitrinal •• Directeur général d'Unibail Rodamco LAB : Michel Dessolain (ancien Directeur Général de la Stratégie) •• Directeur Général Opérations : Christophe Cuvillier •• Directeur Général des Fonctions Centrales : Catherine Pourre •• Directeur Général des Investissements : Jaap L. Tonckens •• Directeur Général de la Finance : Peter Van Rossum

Données boursières

• Action cotée à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000124711 •• Nombre d'actions au 10 mars 2010 : Siège d'Unibail-Rodamco 90 843 453 titres

Principaux actionnaires

• Liste des actionnaires principaux au 10 mars 2010[14] : • APG Asset Management 7,55 % • PGGM 4,42 % • Crédit Agricole Asset Management 3,96 % • Crédit Agricole SA 2,00 % • NOMURA Asset Management CO., LTD. 1,96 % • UBS 0,71 % Unibail-Rodamco 373

L'ancien siège d'Unibail

• Nikko Asset Management 0,61 % Unibail-Rodamco dispose d’un flottant de 100 %. Aucun actionnaire ne possède plus de 10 % du capital. Unibail-Rodamco dispose d’un actionnariat international, et diversifié, composé principalement d’investisseurs institutionnels néerlandais, britanniques, américains et français[15].

Grand prix des jeunes créateurs Unibail-Rodamco a créé le Grand Prix des Jeunes Créateurs. Il s’agit d’encourager l’innovation et de soutenir la création d’entreprise avec une dotation globale de 1,35 million d’euros pour les trois gagnants[16].

Références

[1] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ UL?type=Stock

[2] http:/ / www. unibail-rodamco. com/

[3] historique de Unibail-Rodamco (http:/ / www. unibail-rodamco. fr/ W/ do/ centre/ histoire-performance), Unibail-rodamco.fr

[4] Juliette Garnier, Les murs de Carrefour intéressent Unibail-Rodamco (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ services/ distribution/

20120327trib000690541/ les-murs-de-carrefour-interessent-unibail-rodamco. html), La Tribune, 23 mars 2012

[5] UNIBAIL-RODAMCO : creates the 4-Star shopping experience (in French) (http:/ / www. 4-traders. com/ UNIBAIL-RODAMCO-4720/

news/ UNIBAIL-RODAMCO-creates-the-4-Star-shopping-experience-in-French-14243286/ ), 4 Traders, 28 mars 2012

[6] Arnaud Botrel, L'extension du centre Alma prend forme - Rennes (http:/ / www. ouest-france. fr/ actu/

actuLocale_-L-extension-du-centre-Alma-prend-forme-_35238-avd-20120830-63483403_actuLocale. Htm), Ouest France, 30 août 2012

[7] UNIBAIL-RODAMCO fusionne son activité congrès-exposition avec la CCIP (http:/ / www. capital. fr/ bourse/ actualites/ unibail-rodamco-fusionne-son-activite-congres-exposition-avec-la-ccip-321497), Capital, 28 janvier 2008

[8] Désignation des architectes sur les programmes des Jardins de l’Arche à Nanterre (http:/ / www. ladefense-seine-arche. fr/

toutes-les-actualites/ la-defense-seine-arche/ detail/ hash/ d29bc6942953f31310c7caa6bb00add5/ article/

designation-des-architectes-sur-les-programmes-des-jardins-de-larche-a-nanterre. html)

[9] Laëtitia Fritsch, La transparence contemporaine / CARTIER - Siège social - Paris (http:/ / www. actineo. fr/ spip. php?page=imprimer& id_article=105), Actineo, 28 novembre 2008

[10] Thierry Butzbach, La Fnac se rapproche d'Euralille (http:/ / www. 20minutes. fr/ lille/ 805038-fnac-rapproche-euralille), 20 Minutes, 13 octobre 2011

[11] Développement durable: notations et récompenses (http:/ / www. unibail-rodamco. fr/ W/ do/ centre/ notations-recompenses), Unibail-rodamco.fr

[12] Unibail-Rodamco: reçoit des certifications environnementales (http:/ / votreargent. lexpress. fr/ bourse/ fiches-valeurs/ actualite_dep. asp?id=144935), L'express

[13] BREEAM Certified Buildings (http:/ / www. greenbooklive. com/ search/ buildingmapgoogle. jsp?partid=10023& sectionid=0&

companyName=& productName=& productType=& certNo=& countryId=0& addressPostcode=& id=202), Greenbooklive.com

[14] 2009 Annual Report (http:/ / www. unibail-rodamco. com/ unibail-rodamco/ pdf/ UR_RA_2009_GB. pdf)

[15] Relations avec les investisseurs (http:/ / www. unibail-rodamco. fr/ W/ do/ centre/ relations-investisseurs)

[16] Grand Prix Jeunes Créateurs du Commerce (http:/ / www. grandprixjeunescreateurs. com/ W/ do/ centre/ les-laureats-2011)

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Vallourec Logo de Vallourec

Création

Création 1957

Dates 1930, création d'un partenariat industriel et commercial entre les établissements de Valenciennes, Louvroil et Recquignies gérés par une clés nouvelle société Vallourec. 1957 : Introduction de Vallourec à la Bourse de Paris 1976 : Partenariat industriel avec Sumitomo 1997 : Création de VALLOUREC & MANNESMANN TUBES 2002 : Acquisition de North Star Steel aux États-Unis 2006 : Entrée au CAC 40

Données clés

Forme juridique Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance

Action [2] Euronext : VK

Siège social Boulogne-Billancourt (France)

Direction Philippe Crouzet (Président du Directoire) Jean-Pierre Michel (Membre du Directoire, Directeur Général) Olivier Mallet (Membre du Directoire, Directeur Financier et Juridique)

Actionnaires Fonds Stratégique d'Investissement (6.94 %) Capital Research and Management Company (5.35 %) Salariés (4.97 %) Bolloré (1,69 %) Sumitomo (1.62 %) Autocontrôle (0,83 %)

Activité Ingénierie et biens d'équipements industriels

Produits Tubes en acier sans soudure

Filiales Interfit P.T Citra Tubindo Seamless Tubes V & M V & M do Brazil V & M Star Valinox Nucléaire Valti Valtimet VAM Changzhou Oil and Gas Premium Equipment VAM Drilling Serimax VMTA Vallourec 375

Effectif 22 000 (2011)

Site web [3] www.vallourec.fr

Données financières

Capitalisation 4,65 milliards d’euros au 14 septembre 2012

Chiffre d’affaires 5,296 milliards d'euros (2011)

Résultat net 401 millions d’euros (2011)

Vallourec est un fabricant de tubes destinés à l'industrie, principalement pour les métiers liés à l'énergie : forages pétroliers et gaziers, oléoducs, production électrique, etc.

Bref historique

Dès la fin du XIXe siècle L'histoire du Groupe Vallourec commence à la fin du XIXe siècle suite à la découverte des frères Mannesmann en 1884 du procédé de fabrication des tubes sans soudure. L’une des sociétés qui appartient désormais au groupe, celle qui est située à Montbard, en Bourgogne, a été introduite à la bourse de Paris dès 1899[4]. Au cours des années 1890, trois fonderies voient le jour dans le nord de la France. L’une est basée à Valenciennes, les autres dans la banlieue de Maubeuge, à Louvroil et à Recquignies. En 1930, un rapprochement entre ces trois entreprises apparaît pour aboutir en 1957 à un changement de nom résultant des premières syllabes de ces trois villes : le groupe Vallourec.

La fusion avec Mannesmann-Röhrenwerke

L'année 1997 marque un vrai tournant pour le groupe. Grâce à la coentreprise avec l'Allemand Mannesmann-Röhrenwerke, il devient le leader mondial du tube en acier sans soudure, sous le nom de "Vallourec & Mannesmann tubes" . L'histoire du groupe Bolloré est liée à celle de Vallourec. En effet, les plus values réalisées entre 1998 et 2004 ont participé à la construction de sa fortune actuelle.

Dates clés[5]

Vallourec & Mannesmann Tubes à Belo Horizonte au Brésil • 1997 : Rapprochement des activités tubes sans soudure de Vallourec et Mannesmann dans une co-entreprise dénommée V & M Tubes, détenue à 55 % par Vallourec. • 2000 : Acquisition des activités brésiliennes de Mannesmann rebaptisées V & M do Brasil. • 2002 : Acquisition des activités de North Star Steel auprès de Cargill et création de V & M Star. • 2005 : Rachat à Mannesmann des 45 % non encore détenus dans V & M Tubes. •• 2002-07 : Développement en Chine de 5 unités de production et de finition de tubes, ainsi que de 2 sociétés de service. •• 2007 : Décision d'investir dans une nouvelle usine intégrée au Brésil (VSB). Vallourec 376

•• 2005-09 : Acquisitions ciblées dans les activités de tiges et de forage en France, aux États-Unis et au Moyen-Orient. •• 2008-09 : Acquisition de trois sociétés Premium OCTG aux États-Unis et de PTCT en Indonésie. • 2009 : Alliance stratégique avec Tubacex. Investissement dans une unité de finition au Nigeria. Cette même année, Vallourec acquiert la société française Serimax spécialisée dans les soudages intégrés pour les conduites sous-marines. Serimax est installée aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Malaisie. •• 2011 : Acquisition de 19,5 % du chinois Tianda Oil Pipe Company Limited

Activité Vallourec est fournisseur pour les industries du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la pétrochimie(Zyklon B par exemple), de la mécanique et de l'automobile. Le groupe fabrique principalement des tubes de cuvelage et de forage pour les puits de pétrole et de gaz, des tubes pour les oléoducs et les raffineries, des tubes de chaudières pour les centrales de production d'électricité et des tubes pour les engins à commande hydraulique. Les clients de Vallourec dans ce domaine sont les compagnies pétrolières, les sociétes d'ingénierie ou les distributeurs. En 2010, Vallourec a réalisé 78 % de son CA sur le marché de l'énergie[6]. En dehors des marchés de l'énergie, Vallourec fabrique également des tubes de structure utilisés dans le secteur mécanique (engins de levage jusqu'aux machines agricoles) et fournit les grands constructeurs et équipementiers automobiles en tubes et composants principalement au Brésil. En 2010, Vallourec a réalisé 16 % de son CA dans le domaine de l'automobile et de la mécanique[6]. Dans le domaine de la construction, Vallourec fabrique des tubes de structures utilisés dans des projets architecturaux, d’équipements industriels ou collectifs et de bâtiments privés. Vallourec a fourni des tubes pour la construction de l'ossature métallique du Soccer City Stadium de Johannesbourg en Afrique du Sud, ainsi que le Stade de France, la Grande Arche de la Défense, Wembley Stadium à Londres, l’aéroport de Bangkok en Thaïlande ou encore des composants nécessaires à la construction du sommet de la tour de 541 mètres de haut (1776 pieds) qui sera édifiée à Ground Zero. Son principal concurrent est Tenaris.

Direction d'entreprise

Conseil de surveillance •• Président : Jean-Paul Parayre

Directoire • Président du Directoire : Philippe Crouzet •• Directeur Général : Jean-Pierre Michel •• Directeur Financier et Juridique : Olivier Mallet

Données financières Vallourec 377

Données financières en millions d'euros

Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires 2 500 2 550 2 376 3 038 4 307 5 542 6 141 6 437 4 465 4 491 5 296

Effectifs (au 31/12) 17 247 17 419 17 507 17 484 17 542 18 217 16 846 18 561 18 600 21 737 22 000

Données boursières : • Actions cotées sur l'Eurolist d'Euronext à la bourse de Paris • Indices : CAC 40, Euronext 100, MSCI World Index •• Code Valeur ISIN = FR0000120354 •• Actionnaires principaux au 31 mars 2010 : •• Publics : 85,03 % • Groupe Bolloré : 5,22 % • FSI + Caisse des Dépôts et des Consignations : 5,02 % •• Salariés : 2,60 % • Sumitomo Metal Industries : 1,72 % •• Autodétention : 0,41 %

Références

[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Vallourec& action=edit

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ VK?type=Stock

[3] http:/ / www. vallourec. fr [4] La Société métallurgique de Montbard, avec un capital de 4 millions de francs. (page 8) Vallourec, au cœur de l'excellence, 2009, éd. KGB&co [5][5]Rapport Annuel 2009 [6][6]Résultats annuels 2010

Liens externes

• Site institutionnel (http:/ / www. vallourec. com)

• Portail des entreprises • Portail de la France • Portail de la Côte-d'Or Veolia Environnement 378 Veolia Environnement

48° 52′ 13″ N 2° 17′ 32″ E48.8701688, 2.2921716 [1] Veolia Environnement Logo de Veolia Environnement

Création

Dates clés 1853 : création CGE 2000 : séparation de Vivendi 2003 : renommé Veolia Environnement

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [2] Euronext : VIE [3] NYSE : VE

Slogan Inventer pour l'environnement.

Siège social Paris (France)

Direction Antoine Frérot

Actionnaires [4] Au 31 décembre 2011 : Actionnaires institutionnels (57,1 %) Caisse des dépôts et consignations (9,2 %) Actionnaires individuels (8,5 %) Groupe Industriel Marcel Dassault (6,3 %) Groupama (5,7 %) Velo Investissement (4,7 %) EDF (4,0 %) Auto-contrôle (2,7 %) Salariés (1,8 %)

Activité eau, propreté, services énergétiques, transport

Filiales 106, notamment Veolia Eau, Veolia Propreté, Veolia Energie, Veolia Transdev

Effectif [5] 331 266 (au 31 décembre 2011)

Site web [6] www.veolia.com/fr/

Données financières

Capitalisation 4,98 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Fonds propres 9,835 milliards d'euros (2011)

Dette 14,730 milliards d'euros (2011)

Chiffre d’affaires 29,647 milliards d'euros (2011)

Résultat net - 489,8 millions d'euros (2011)

Veolia Environnement (autrefois Vivendi Environnement et précédemment Générale des eaux) est une multinationale française, leader mondial des services collectifs[]. Veolia Environnement propose à ses clients, collectivités locales et entreprises, une expertise dans quatre domaines complémentaires : gestion du cycle de l’eau, Veolia Environnement 379

gestion et valorisation des déchets, gestion de l’énergie et le transport de personnes. Elle emploie 331 266 salariés. Le chiffre d'affaires de Veolia en 2011 était de 29,647 milliards d'euros[7]. L'entreprise est cotée à la bourse de Paris ainsi qu'à la bourse de New York[8]. Son capital est notamment détenu à 9,2 % par la Caisse des dépôts et consignations, son premier actionnaire, le Groupe Industriel Marcel Dassault (6,3 %), Groupama (5,7 %), Velo Investissement (4,7 %) et EDF (4,0 %)[4].

Histoire

La Compagnie générale des eaux avait comme ancêtre la Compagnie des Eaux de Paris des frères Périer, qui fut au coeur des grandes spéculations de la fin du règne de Louis XVI. Elle naît plus tard du décret impérial de Napoléon III, le 14 décembre 1853, la ville de Lyon s'engageant à acheter de l'eau (10 000 m³) à des conditions fixées par avance (17 francs le m³), non révisables sur 20 ans. C'est la première concession d'eau de l'histoire. À Paris, la Compagnie n'obtient pas la concession, le préfet Haussmann préférant créer un service municipal de production et de Benne à ordures ménagères Veolia Propreté distribution de l'eau. Mais la Compagnie générale des eaux ayant racheté les compagnies des eaux de Montmartre et des Batignolles, l'extension du périmètre de Paris, en 1859, conduit l'année suivante à un accord avec la municipalité (régime dit de la "régie intéressée"). En 1980, l'entreprise se diversifie vers le traitement des eaux, l'énergie, les transports, la propreté, l'immobilier et la construction. En 1983, elle a participé à la création de Canal plus. En 1987, elle créa SFR, une société de téléphonie mobile. En 1996, elle créa Cegetel, pour ses activités de téléphonie fixe et mobile. En 1998, l'entreprise est renommée Vivendi. En juillet 2000, l'entreprise est scindée en deux groupes, Vivendi Universal et Vivendi Environnement. Le 20 juillet, Vivendi Environnement est introduite en Bourse à Paris. En 2003, Vivendi Environnement devient Veolia Environnement. En 2005, le nom « Veolia » est utilisé pour toutes les divisions du Groupe (eau, propreté, services énergétiques et transport) et un nouveau logo est créé.

Organisation Le groupe Veolia Environnement est composé de quatre divisions. En mai 2011, Veolia annonce la construction d'un nouveau siège regroupant plusieurs de ses implantations franciliennes à Aubervilliers, à proximité de la porte d'Aubervilliers dans le quartier du Millénaire. Destiné à recevoir 4 000 personnes, dont son département de recherche, le site doit ouvrir en 2016[9].

Veolia Eau Article détaillé : Veolia Eau. Veolia Environnement est le numéro un mondial des services de l'eau.[réf. nécessaire] En 2011, Veolia Eau a réalisé un chiffre d'affaires de 12,617 milliards d'euros et a employé 96 651 personnes[10]. La répartition géographique du chiffre d'affaires est de 36 % en France, 12 % en Allemagne, 6 % au Royaume-Uni, 15 Veolia Environnement 380

% dans les autres pays européens, 6 % aux États-Unis, 14,5 % en Asie-Pacifique et 10,5 % dans le reste du monde hors pays européens.

Veolia Propreté Article détaillé : Veolia Propreté. Veolia Propreté est le numéro deux mondial de la gestion et de la valorisation des déchets. Son chiffre d'affaires en 2011 s'est élevé à 9,740 milliards d'euros avec une repartition géographique de 35 % en France, 12 % en Allemagne, 17 % au Royaume-Uni, 9 % dans les autres pays européens, 13 % aux États-Unis, 10 % en Asie-Pacifique et 4 % dans le reste du monde hors pays européens. En 2011, Veolia Propreté a employé 77 421 salariés[11].

Veolia Énergie - Dalkia Article détaillé : Dalkia. Dalkia a réalisé un chiffre d'affaires 2011 de 7,290 milliards d'euros et a employé 52 698 salariés[12]. La répartition géographique de l'activité est de 48 % en France, 3 % au Royaume-Uni, 39 % dans les autres pays européens, 4 % aux États-Unis et 6 % dans le reste du monde hors pays européens.

Veolia Transdev Article détaillé : Veolia Transdev. Le chiffre d'affaires de Veolia Transdev en 2011 était de 7,863 milliards d’euros[10]. Il a employé 101 798 personnes en 2011[10]. Sa répartition géographique en 2010[10] est de 83 % en Europe (dont 37,1 % en France), 13,2 % en Amérique du Nord, 3,7 % en Asie-Pacifique. Veolia Transport a été le premier opérateur privé de trains sur les rails de Réseau ferré de France[réf. nécessaire]. Depuis 2005 Veolia Transport gère six entreprises partenaires du réseau Eurolines[13]. En décembre 2011, Antoine Frérot exprimait sa volonté de désengager Veolia de l'activité transport et de trouver un ou des actionnaires stratégiques pour Veolia Transdev[14]. Veolia Environnement 381

Direction de l'entreprise

Directeur Général

• Antoine Frérot : depuis octobre 2009

Conseil d'administration

En janvier 2013[15] : • Antoine Frérot, président-directeur général de Veolia Environnement • Louis Schweitzer, vice-président du conseil d’administration de Veolia Environnement, président du conseil d'administration d'AstraZeneca (Royaume-Uni) • Daniel Bouton, président de DMJB Conseil et Senior Advisor de Rothschild & Cie Banque • Pierre-André de Chalendar, président-directeur général de Saint-Gobain Le siège, 36-38 Avenue_Kléber, Paris 16e arr. • Paul-Louis Girardot, président du conseil de surveillance de Veolia Eau - Compagnie Générale des Eaux • Olivier Costa de Beauregard, directeur général représentant le Groupe Industriel Marcel Dassault • Philippe Kourilsky, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des sciences • Serge Michel, président de Soficot SAS • Henri Proglio, président-directeur général d'EDF • Baudouin Prot, administrateur directeur général de BNP Paribas • Dr Mohd Alhamadi, représentant de la société Qatari Diar Real Estate Investment Company (Qatar) • Georges Ralli, président de Lazard Frères Gestion SAS • Paolo Scaroni, directeur général d'ENI (Italie) • Thierry Dassault, censeur, président de Keynetics SA, directeur général délégué du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS • Olivier Mareuse, représentant la Caisse des dépôts et consignations dont il est directeur financier • Maryse Aulagnon, président fondateur du groupe Affine • Nathalie Rachou, gérante de Topiary Finance Ltd • Jacques Aschenbroich, directeur général de Valeo

Comités du conseil d'administration[16] • Comité des comptes et de l’audit, qui examine la pertinence des méthodes comptables et donne son avis sur les comptes du Groupe : Daniel Bouton (Président), Paul-Louis Girardot, Pierre-André de Chalendar, Olivier Costa de Beauregard. • Comité des nominations et des rémunérations : Serge Michel (Président), Daniel Bouton, Louis Schweitzer, Olivier Costa de Beauregard. • Comité stratégique recherche, innovation et développement durable, créé en 2006, qui émet des recommandations sur les politiques de recherche et de développement durable : Philippe Kourilsky (président), Pierre-André de Chalendar, Paul-Louis Girardot. Veolia Environnement 382

Comité exécutif Au 19 novembre 2012[17] [18] • Antoine Frérot, président-directeur général •• François Bertreau, directeur général adjoint chargé des opérations •• Sylvain Boucher, secrétaire du Comité Exécutif •• Jean-Michel Herrewyn, directeur général de la Division Eau •• Franck Lacroix, directeur général adjoint, responsable de la division Énergie-Dalkia •• Jean-Marie Lambert, directeur des ressources humaines du Groupe •• Jérôme Le Conte, directeur général de la division Propreté •• Helman le Pas de Sécheval, directeur général adjoint, Secrétaire général •• Pierre-François Riolacci, directeur financier du Groupe

Données financières[19]

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires consolidé 26 261 29 126 30 078 28 603 24 673 25 245 28 620 31 574 35 765 27 847 28 764 29 647

Résultat opérationnel consolidé 1 650 2 013 1 971 1 751 1 617 1 893 2 222 2 461 1 960 1 788 1 982 1 017

Résultat net consolidé part groupe 615 N/A 339 -2054 125 622 759 928 405 559 558 -489

Fonds propres N/A N/A N/A 6 300 5 600 N/A N/A 10 191 9 532 10 131 10 804 9 835

Cash-flow libre N/A N/A -1525 168 694 555 901 906 -1 809 1 344 409 438

Endettement financier net N/A N/A 13 066 11 804 13 059 13 871 14 674 15 125 16 528 15 128 15 218 14 730

Veolia Environnement répond aux exigences de conformité du standard financier MSI 20000.

Données boursières • Action cotée à la bourse de Paris • Membre de l'indice CAC 40 •• Code Valeur ISIN = FR0000124141 •• Nombre d'actions au 31 décembre 2011 : 519 652 960 titres •• Capitalisation au 7 septembre 2011 : 5,390 milliards d'euros • Liste des actionnaires principaux au 31 décembre 2011[20] : Caisse des dépôts et consignations 9,2 %, Groupe Industriel Marcel Dassault 6,3 %, Groupama 5,7 %, Velo Investissement 4,7 %, EDF 4,0 %, Actionnaires individuels 8,5 %, Autocontrôle 2,7 % et Salariés 1,8 %.

Actions et Communication

Fondation Veolia Environnement La Fondation Veolia Environnement soutient, en France et à l'étranger, des projets d'intérêt général concourant au développement durable. Ses domaines d'intervention prioritaires sont la solidarité, l'insertion professionnelle et l'environnement. Son originalité est de faire accompagner chaque projet par un parrain, collaborateur du Groupe, et d'encourager le mécénat de compétences, apportant ainsi à ses partenaires, associations et institutions, les savoir-faire de collaborateurs volontaires. Depuis sa création en 2004, la Fondation Veolia Environnement a aidé plus de 1000 projets en France et à l'international et mené plus de 150 missions de compétences. La Fondation soutient des projets en apportant une aide financière et/ou les compétences de salariés volontaires, et mène des actions en urgence, en partenariat avec des organisations humanitaires. Veolia Environnement 383

Dès le lendemain du tremblement de terre d’Haïti, en janvier 2010, la Fondation Veolia a envoyé 20 tonnes de matériel d'urgence (unités de traitement d’eau) dans un avion affrété par la Croix-Rouge française, ainsi que des experts de Veolia, rejoints ensuite par des volontaires de Veolia Eau Guadeloupe, pour alimenter en eau les sinistrés[21]. En 2009, la Fondation Veolia Environnement est intervenue : •• auprès des sinistrés du séisme en Indonésie, •• en République centrafricaine, auprès des réfugiés fuyant les conflits en République démocratique du Congo, • au Zimbabwe, pour aider la Croix-Rouge dans sa lutte contre l’épidémie de choléra…

Sponsoring

Depuis 2004, Veolia Environnement sponsorisait le navigateur français Roland Jourdain. Celui-ci représentait Veolia Environnement sur les circuits IMOCA et Extreme 40. Le 10 février 2012, Veolia Environnement rompt son sponsoring à la surprise générale. Roland Jourdain se retrouve sans bateau ni financement à quelques mois de la première course du Multi One Championship, la Krys Ocean Race[22].

Le sigle Veolia Environnement sur l'IMOCA de Institut Veolia Environnement Roland Jourdain au départ de la Route du Rhum 2010. L'Institut veolia environnement a été créé en 2001 comme un « outil de réflexion » sur les grands enjeux planétaires, comme le changement climatique, l'urbanisation, les questions économiques, sociologiques ou culturelles liées à l'environnement. L’Institut repose sur : •• un comité de prospective regroupant 7 personnalités de renommée mondiale, •• un réseau international de chercheurs et d'experts.

Innovation Veolia Environnement mobilise d’importants efforts pour la recherche et l’innovation. L'innovation est l'un des quatre attributs de la marque Veolia environnement[23]. La cellule Recherche & Innovation de Veolia Environnement est organisée en sept départements : •• sciences du vivant ; •• génie des procédés ; •• énergie et procédés ; •• modélisation, conduite ; •• conception et ingénierie ; •• environnement et santé ; •• analyse. Le Groupe dispose de 4 centres de recherche en France et 2 à l’étranger. La cellule Recherche & Innovation compte 850 experts (chercheurs et développeurs de terrain) et a noué 200 partenariats scientifiques avec des organismes privés et publics[24]. Veolia Environnement 384

Les programmes La R&I de Veolia Environnement a défini 9 programmes principaux de développement, au sein desquels sont gérés les projets de recherche : •• Collecte tri / valorisation des déchets •• Gestion durable des bâtiments et des villes •• Optimisation énergétique •• Transport •• Performance environnementale et santé •• Nouveaux métiers •• Bioressources •• Eau potable •• Eaux usées

Veolia Innovation Accelerator Pour accélérer le processus d’innovation, Veolia Environnement a mis en place le dispositif Veolia Innovation Accelerator. Il s’agit d’un programme de détection et de soutien des meilleures technologies (les « cleantech »), dans les start-up les plus innovantes. Les start-up sélectionnées bénéficient, via un partenariat avec Veolia, d’une réduction des coûts de développement technologique et d'industrialisation, ainsi que d’un accès facilité à leurs marchés-cibles.

Controverses En décembre 2011 la filiale Veolia Transdev a été annoncée comme allant être séparée du groupe.

Gestion coûteuse du service des eaux La gestion privée du service des eaux en délégation de service public par Veolia comme son concurrent Suez est critiquée par certains élus, des partis, des associations et des usagers: les prix facturés ne refléteraient pas le coût du service[25],[26]. Le 17 décembre 2008, le CES a demandé plus de transparence sur la gestion des eaux en France[27]. En juillet 2008, la ville de Paris à décidé de la re-municipalisation totale des eaux de Paris pour le 1er janvier 2010[28]. Les gains engrangés ont permis de financer le passage à l'agriculture intégrée voire biologique sur une partie des cultures en aval et de réduire ainsi les coûts de traitement tout en augmentant la qualité de l'eau[29]. Les eaux de Paris ne sont notamment plus chlorées qu'en cas de besoin depuis la remunicipalisation (une fois en 2 ans). À Toulouse, différents éléments de l'usine de retraitement, payées en grande partie par les contribuables, ne seront pas utilisés. Une partie importante des eaux usagées non retraitée est rejetée dans la Garonne. Il y a eu épandage sur les terres de boues constituées notamment de métaux lourds et pollutions olfactives sur l'agglomération de Toulouse. Veolia, à l'époque appelée Compagnie générale des eaux, a continué à toucher des primes de qualité de service pendant plusieurs années[30]. La ville de Bordeaux et celle de Lyon ont récupéré plusieurs centaines de millions d'euros suite à des audits contradictoires sur le prix de l'eau donné par Véolia. D'autre villes (comme Brest) sont concernés par ces audits mais ne les ont pas fait[31] ! Veolia Environnement 385

Tramway de Jérusalem Veolia, par le biais de sa filiale transport, est mis en cause avec Alstom dans l'affaire du Tramway de Jérusalem[32]. A ce titre et dans le cadre de la campagne pour les boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, la banque néerlandaise ASN Bank s'est retirée de la société Veolia[33]. Les critiques du projet et son caractère considéré comme illégal par certains ont eu des répercussions négatives sur Veolia et Alstom : Alstom Transport et Veolia Transport sont actionnaires, à hauteur respectivement de 20 % et 5 %, du consortium CityPass Limited, chargé de la construction et de l'exploitation du tramway de Jérusalem[34]. Les assemblées générales de Veolia Environnement (11 mai 2006, au CNIT) et d'Alstom (28 juin 2006, au carrousel du Louvre) furent marquées par des actions des militants du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, demandant le retrait de ces deux entreprises du projet[35]. En mars 2006, la Ligue arabe déclara que la construction de ce tramway était illégitime et demanda à Alstom et Veolia Transport de « se retirer immédiatement si elles ne veulent pas que des démarches soient entreprises contre elles[36] ». Une banque hollandaise (ASN Bank) a mis fin à sa participation dans le capital de Veolia Environnement en 2006[34],[37]. En 2009, pour la même raison, le fonds de pension suédois AP7 a retiré Alstom de son portefeuille[34]. À cause de sa participation au tramway de Jérusalem, Veolia se serait vue exclue de plusieurs appels d'offres auxquels elle soumissionnait : • contrat de 750 millions d'euros pour la gestion des déchets urbains de la Communauté urbaine de Bordeaux. •• contrat de collecte et de recyclage des déchets de Sandwell (Royaume-Uni). • contrat de 3,5 milliards d'euros en tant qu'opérateur de métro de la ville de Stockholm[34]. Veolia a fait depuis en partie marche arrière en revendant une partie de ses participations et en cherchant un opérateur pour le remplacer[38]

Dégâts environnementaux à Bruxelles Aquiris, filiale belge de Veolia environnement, arrête, entre le 8 décembre et le 19 décembre 2009 son usine de retraitement des eaux usagées et déverse pendant 11 jours, dans la Senne, cours d'eau de Bruxelles, la totalité des eaux usagées de la ville de Bruxelles. Il faudra des mois avant que la vie revienne dans ce cours d'eau[39],[40],[41].

Water makes money Water makes money est un film documentaire polémique[42] soutenant des thèses d'agissements répréhensibles de Veolia : corruption de fonctionnaires, achat de concessions sous forme de cadeaux pour les municipalités masquant des prêts aux intérêts élevés finalement payés par l'usager via la facturation du service d'eau privatisée, lobbying dans les universités. Les intervenants sont scientifiques, membres de l'administration publique de plusieurs pays, spécialistes en biologie, économie, administration, défense de l'environnement, chercheurs, agriculteurs. En 2010 Veolia a déposé plainte pour diffamation. La chaîne de télévision Arte a maintenu la diffusion du film dans le cadre de son programme pour la Journée mondiale de l'eau, le 22 mars 2011. Download Linux: rtmpdump -e -r rtmp://artestras.fcod.llnwd.net/a3903/o35/mp4:geo/videothek/ALL/arteprod/A7_SGT_ENC_08_043064-000-A_PG_HQ_FR?h=87fefa61c7f47b294577e272265447f2

-o water_makes_money_fr.flv ou http:/ / www. youtube. com/ watch?v=7wbXe5DQgZQ q.e.d. Veolia Environnement 386

Notes et références

[1] http:/ / toolserver. org/ ~geohack/ geohack. php?pagename=Veolia_Environnement& language=fr& params=48. 8701688_N_2. 2921716_E_type:landmark_region:FR-01_source:dewiki

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ VIE?type=Stock

[3] http:/ / www. nyse. com/ about/ listed/ lcddata. html?ticker=VE

[4] Répartition du capital (http:/ / www. veolia-finance. com/ structure-du-capital. html), sur le site veolia-finance.com

[5] Document de référence 2009, page 177 (http:/ / www. veolia-finance. com/ docs/ Document-de-reference-2009-FR. pdf), sur le site veolia-finance.com

[6] http:/ / www. veolia. com/ fr/

[7] rapport annuel 2010 (http:/ / www. rapportannuel. veolia. com/ ), sur le site rapportannuel.veolia.com [8][8], ) [10][10]Document de référence 2009, pages 38-39 [11][11]Document de référence 2009, page 42 [12][12]Document de référence 2009, page 46

[13] L'Europe à portée de bus (http:/ / www. veolia-transport. com/ fr/ solutions/ modes-transport/ eurolines/ ) Sur le site veolia-transport

[15] Le Conseil d'administration (http:/ / www. veolia. com/ fr/ groupe/ gouvernance/ conseil-administration/ ) Sur le site veolia

[16] Rapport annuel 2009, page 17 (http:/ / www. rapportannuel2009. veolia. com/ pdf/ GOUVERNANCE. pdf), sur le site rapportannuel2009.veolia.com

[17] Comité exécutif (http:/ / www. veolia. com/ fr/ groupe/ gouvernance/ comite-executif), sur le site veolia.com

[18] Nomination de F. Bertreau (http:/ / www. veolia. com/ fr/ medias/ communiques/ francois-bertreau-directeur-adjoint-operations. htm), sur le site veolia.com

[19] L'espace finace - Veolia environment (http:/ / www. finance. veolia. com/ accueil. html), sur le site finance.veolia.com

[20] Répartition du capital de Veolia Environnement à fin septembre 2010 (http:/ / www. veolia-finance. com/ structure-du-capital. html), sur le site veolia-finance.com

[21] Haïti : les secours engagés dans une course contre la montre pour l’eau (http:/ / www. paperblog. fr/ 2721390/

haiti-les-secours-engages-dans-une-course-contre-la-montre-pour-l-eau/ ), sur Paperblog 16 janvier 2010

[23] Our brand attributes (http:/ / www. identity. veolia. com/ en/ right-words/ brand-attributes/ ), sur le site identity.veolia.com

[24] Rapport R&I 2010 http:/ / www. veolia. com/ veolia/ ressources/ files/ 1/ 3100,Livret-Veolia-R-I-FR,2010. pdf

[28] Ville de Paris : remunicipalisation de la gestion de l'eau en 2010 (http:/ / fr. wikinews. org/ wiki/ Ville_de_Paris_:_remunicipalisation_de_la_gestion_de_l'eau_en_2010) sur Wikinews.

[29] L'eau comme bien commun ? Un retour sur l'expérience parisienne de remunicipalisation (http:/ / www. contretemps. eu/ interviews/ leau-comme-bien-commun-retour-sur-lexpérience-parisienne-remunicipalisation) sur Contretemps.eu

[31] VEOLIA nous doit des comptes... et des sous ! (http:/ / www. eaupublique. infini. fr), sur le site eaupublique.infini.fr

[32] communiqué (http:/ / www. france-palestine. org/ article10614. html) de l'association France-Palestine Solidarité, 15 décembre 2008

[33] Verschenen in Soemoed (http:/ / www. npk. 2see. nl/ soemoed/ 3/ 444), jaargang 34, nummer 6 (november - december 2006), pp. 23-25

Adri Nieuwhof (http:/ / electronicintifada. net/ v2/ article6076. shtml), 26 novembre 2006 - traduction (http:/ / www. france-palestine. org/

article5311. html), 8 décembre 2006.

Voir à ce sujet le dossier Veolia (http:/ / www. business-humanrights. org/ Categories/ Individualcompanies/ V/ VeoliaEnvironnementformerlyVivendi) de Business & Human Right. [34] « Israël est-il menacé par une campagne de désinvestissement ? », Willy Jackson, Le Monde diplomatique, septembre 2009, pages 12-13.

[35] Robert Kissous, « Veolia, Alstom et le tramway de Jérusalem » (http:/ / www. monde-diplomatique. fr/ 2008/ 08/ KISSOUS/ 16165#nb1), Le Monde diplomatique, Août 2008, p.13.

[36] Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal, « Un tramway français nommé schizophrénie » (http:/ / www. monde-diplomatique. fr/ 2007/ 02/

REKACEWICZ/ 14413), in Le Monde diplomatique, Février 2007, p.18.

[37] Rapoport, M., « Dutch bank divests holdings in J’lem light rail, cites settlements » (http:/ / www. haaretz. com/ hasen/ spages/ 795387. html), Haaretz, 6 décembre 2006.

[38] Haaretz sources: http:/ / www. haaretz. com/ business/ veolia-in-talks-to-sell-ailing-bus-unit-1. 432046 ; http:/ / www. haaretz. com/

print-edition/ news/ officials-slam-racist-jerusalem-light-rail-survey-1. 309620 ; http:/ / www. haaretz. com/ business/

veolia-pulling-out-of-transit-contracting-sectors-in-israel-1. 400458 ; http:/ / www. haaretz. com/ print-edition/ business/

dan-to-buy-5-stake-in-jerusalem-light-rail-from-veolia-1. 7993 ; http:/ / www. haaretz. com/ news/

palestinians-hope-to-derail-jerusalem-light-rail-project-1. 262414 ; http:/ / www. haaretz. com/ print-edition/ business/

jerusalem-rail-operator-jumps-ship-tel-aviv-group-isn-t-even-responding-1. 277545

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VINCI Logo de Vinci

Création

Création 1899 pour la SGE, 2000 pour VINCI

Dates clés 1899 : création de la SGE 2000 : la SGE devient VINCI

Fondateurs Alexandre Giros et Louis Loucheur

Données clés

Forme SA avec président directeur général et conseil d'administration juridique

Slogan Les vraies réussites sont celles que l'on partage.

Siège social Rueil-Malmaison (France)

Direction Président directeur général : Xavier Huillard

Actionnaires Salariés 9,8 % Autocontrôle 4,4 % Artémis 2,8 % Qatari Diar 5,6 % Actionnaires individuels : 12,0 % Investisseurs Institutionnels 65,4 % (au 31 décembre 2010)

Activité industrie, tertiaire, infrastructures, télécommunications

Filiales Vinci Concessions, Vinci Énergies, Eurovia, Vinci Construction, Vinci Park, Vinci Airports, ASF, Cofiroute, Stade de France, Warbud Pologne …

Effectif 183 320 (2012)

Site web [1] www.vinci.com Vinci (entreprise) 388

Données financières

Capitalisation [2] 21,07 Mds € (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires [3] 36,955 Mds € (2011)

Résultat net [4] 1,904 Mds € (2011)

Vinci est une société française des secteurs du bâtiment et travaux publics et des concessions de service public. Vinci construit des bâtiments, des grands ouvrages, des parkings, des infrastructures de transport, comme des routes, des autoroutes et des voies ferrées et des infrastructures d'énergies. Vinci gère également des parcs de stationnement automobiles, des aéroports et des autoroutes. Le groupe Vinci emploie 183 320 personnes dans le monde. Son chiffre d'affaires avoisine les 37 milliards d'euros en 2011. Nous pouvons toutefois noter des controverses par rapport à certains projets du groupe tels que l’aéroport d’Athènes construit pour les Jeux Olympiques de 2004 ou encore celui de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes. Les conséquences environnementales sont bien souvent les fils conducteurs de l'argumentaire des individus ou associations opposés à certains de ces projets.

Histoire • La Société générale d'entreprises (SGE) a été créée en 1908 par deux ingénieurs polytechniciens, Alexandre Giros et Louis Loucheur. Ces derniers avaient monté une association en 1899 devenue groupe Giros-Loucheur. • La SGE est contrôlée de 1966 à 1984 par la Compagnie générale d'électricité (CGE) devenue Alcatel. • Entre 1984 et 1988 elle est contrôlée par Saint-Gobain • En 1988, la société achète Campenon-Bernard, une société créée en 1920[5]. • De 1989 à 2000, elle est contrôlée par la Compagnie générale des eaux, devenue Veolia Environnement. • En 2000 la SGE est rebaptisée Vinci. • En juillet 2000, le groupe Vinci devient indépendant et acquiert GTM (Grands travaux de Marseille), filiale de Suez et devient le leader mondial du BTP devant Bouygues. • Cotée à la Bourse de Paris, elle dans la composition de l'indice CAC 40 [6] • En 2005 sa part d'Autoroutes du sud de la France passe à 73,4 %. • En 2008, elle crée le think tank La Fabrique de la Cité, qui a pour objectif de valoriser les initiatives pionnières en suscitant l’échange entre ceux qui réfléchissent à l’avenir de la ville. • En 2009, elle rachète Bar-W, Simplex et des actifs d'Haymills au Royaume-Uni ainsi que Han en Roumanie[7]. • En 2010, elle rachète la société de Facility Management Faceo [8] et le groupe industriel Cegelec [9]

Dirigeants de VINCI

Présidents • Amédée Alby : 1908-1932 • Alexandre Giros : 1932-1937 • Ernest Weyl : 1937 • Henry Laborde Milaa : 1937-1947 • Jean Matheron : 1947-1971 • Roger Schulz : 1971-1974 • Pierre-Donatien Cot : 1975-1981 • Paul Naudo : 1981-1984 • Serge Michel : 1984-1988 • Guy Dejouany (président du conseil de surveillance) et Serge Michel (président du directoire) : 1988 - 1990 • Guy Dejouany : 1990 à 1996 Vinci (entreprise) 389

• Jean-Marie Messier : 1996-1997 • Antoine Zacharias : 1997 à juin 2006 • Yves-Thibault de Silguy : du 1er juin 2006 au 6 mai 2010 • Xavier Huillard : depuis le 6 mai 2010

Conseil d'administration (juillet 2012) PDG : Xavier Huillard Administrateurs [10]: • Yves-Thibault de Silguy, Vice-président et administrateur référent • Robert Castaigne, ancien directeur financier et ancien membre du comité exécutif de TOTAL •• François David • Patrick Faure, président de Patrick Faure et Associés • Dominique Ferrero, conseiller du président de Natixis • Jean-Pierre Lamoure, président de Soletanche Freyssinet •• Jean-Bernard Lévy • Henri Saint Olive, président du conseil d'administration de Banque Saint Olive • Michael Pragnell, ancien directeur général fondateur et ancien président du comité exécutif de Syngenta • Pascale Sourisse, senior vice président de la division des Systèmes C41 de défense et sécurité de Thales • Elisabeth Boyer, président du conseil de surveillance des FCPE Castor •• Qatari Diar Real Estate Investment Company

Activités du groupe (2006)

Vinci Concessions Article détaillé : Vinci Concessions. Vinci Concessions est le premier opérateur européen de concessions d’infrastructures de transport — autoroutes, ouvrages routiers, parkings, aéroports. Il fait l’acquisition en 2006 du groupe ASF. Il y a une polémique sur les conditions financières de cette concession qui font perdre des ressources financières importantes à l’État chaque année[11]. Des hommes politiques de tous bords, Nicolas Dupont-Aignan[12], Arnaud Montebourg[13],[11] et François Bayrou[11] ont critiqué le laissez-aller de l’État en ce domaine. En France, Vinci Concessions dispose d’une très forte assise avec 4 300 km d’autoroutes en concession sur les réseaux d’ASF, d’Escota, de Cofiroute et d’Arcour (société concessionnaire de l’A19 entre Artenay et Courtenay). Par ailleurs 480 000 places de parking sont gérées par Vinci Park, dont 290 000 en concession ou en pleine propriété, et l'entreprise possède des participations dans plusieurs sociétés concessionnaires ou exploitantes d’infrastructures : la société du tunnel du Prado-Carénage (Marseille) ; Openly, l’exploitant du boulevard périphérique nord de Lyon ; Seag et Seaca, opérateurs respectivement de l’aéroport de Grenoble-Isère et de l’aéroport de Chambéry - Savoie. Dans le domaine sportif, Vinci Concessions possède des participations majoritaires au capital de différentes sociétés : la société consortium du Stade de France; la société Le Mans Stadium (LMS), exploitante du MMArena ou bien encore la société Nice Eco Stadium, exploitante de l'Allianz Riviera . Vinci Concessions est également présent à l’international avec, au Royaume-Uni, les ponts sur la Severn et le contournement sud de Newport ; au Portugal les ponts sur le Tage ; en Grèce le pont Charilaos Trikoupis entre Rion et Antirion ; au Canada l’autoroute Fredericton-Moncton et le pont de la Confédération ; aux États-Unis les autoroutes SR91 et I-394 ; en Allemagne le système de télépéage Toll Collect ; au Cambodge trois aéroports ; en Jamaïque une section d’autoroute et 380 000 places de stationnement gérées dans 11 pays. En mai 2008, Vinci signe le contrat de conception du pont le plus long du monde entre l'émirat du Qatar et le royaume de Bahreïn (40 km). Vinci (entreprise) 390

Vinci Autoroutes Article détaillé : Vinci Autoroutes. VINCI Autoroutes est spécialisé dans la concession et l’exploitation d'infrastructures autoroutières. Les réseaux des quatre sociétés de Vinci Autoroutes - ASF, Cofiroute, Escota et Arcour - couvrent 4385 km d'autoroutes concédées.

Vinci Énergies Vinci Énergies travaille dans l'énergie et l’information. Vinci Énergies intervient dans quatre domaines : • les infrastructures : réseaux d’énergie (transport, transformation et distribution de l’énergie électrique) ; mise en lumière des villes et aménagement urbain ; infrastructures de transport (éclairage, alimentation électrique et systèmes d’information) ; • l’industrie : distribution d’énergie électrique et contrôle-commande, mécanique, traitement de l’air, protection incendie, isolation, maintenance industrielle ; • le tertiaire : réseaux d’énergie, génie climatique, plomberie, détection et protection incendie, gestion technique de bâtiment, sécurité, maintenance multi-technique et multi-service ; • les télécommunications : infrastructures et communication d’entreprise voix-données-images. Six réseaux de marques : • Actemium : solutions pour l’industrie •• Axians : communication voix-données-images •• Cegelec : solutions technologiques pour les entreprises et les collectivités •• Citéos : éclairage urbain •• Graniou : infrastructures de télécommunications • Omexom: transport et transformation de l’énergie haute tension •• Opteor : maintenance industrielle et tertiaire •• Autochim : Analyse et détection des gaz

Eurovia Article détaillé : Eurovia. Eurovia est présent dans les travaux routiers et le recyclage des matériaux. Réalisant plus de 90 % de son chiffre d’affaires en Europe (principalement en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en République tchèque et en Espagne), Eurovia détient également des positions aux États-Unis (Floride,Caroline du Nord), au Canada (Québec) et au Chili.

Vinci Construction Vinci Construction Leader en France et troisième groupe mondial de la construction, Vinci Construction est le premier contributeur au chiffre d’affaires du Groupe. Il réunit un ensemble de compétences dans les métiers du bâtiment, du génie civil, des travaux hydrauliques et des services. Son activité se répartit en trois composantes complémentaires : • la France métropolitaine, avec Vinci Construction France, formée du rapprochement en 2007 de Sogea Construction et de GTM Construction, qui dispose d’un réseau de 370 centres de profit fortement ancrés sur leurs marchés régionaux et locaux ; • les marchés locaux hors France métropolitaine, couverts par un réseau de filiales qui exercent l’ensemble des métiers de la construction dans leurs zones d’intervention : Vinci PLC au Royaume-Uni ; CFE (détenu à 46,8 %) au Benelux ; Vinci Construction Filiales Internationales en Allemagne, en Europe centrale, dans la France Vinci (entreprise) 391

d’outre-mer et en Afrique (SOGEA SATOM) ; •• les activités relevant de marchés mondiaux : les grands ouvrages, avec Vinci Construction Grands Projets ; le génie civil spécialisé à haute technicité, avec Freyssinet ; le dragage, avec DEME (détenu à 50 % par CFE). Vinci a été le mécène de la restauration de la galerie des Glaces du château de Versailles (2004 - 2007)

Vinci Immobilier Vinci Immobilier est la filiale de promotion immobilière du groupe (fondée en 2005). Elle est spécialisée en immobilier résidentiel (logements et les résidences services) et en immobilier d’entreprise (bureaux, commerces et hôtels).

Entreprises du groupe Entreprises du groupe Vinci avec date de création[14] (liste non exhaustive) :

• Actemium (Vinci Énergies) • Demouselle (1946) • Giletto (1850) • SDEL (1907) • Autochim (Vinci Énergies)(2011) • Deschiron (1885) • GTIE (1972) • SICRA (1944) • Axians (2000) • Dodin (1865) • GTM Sud-Ouest TPGC (2008) • SGE (1899) • Balency et Schuhl (1909) •• Dodin Campenon-Bernard • GTM (1891) • Sogea (1878) •• Bateg • Dumez (1890) •• Graniou •• Sogea Satom • Botte Fondations (1986) •• EBM • GTM Sud-Ouest Bâtiment (2008) • SOGEPARC (1968) • Bourdin et Chaussé (1928) •• Emulithe •• Jean Lefebvre (entreprise) •• Solétanche Bachy •• Bourdarios • Energilec (2011) • Lainé Delau (2002) •• Solétanche Freyssinet • Brüggemann (1899) • Essor (1990) • Maison Jean et Chabrié (1817) • STE ie (1990) • Campenon-Bernard (1920) • EMCC (1971) • Methodes et Construction • Thinet (1905) Organisation (MCO) (2012) • Campenon Bernard Construction •• Entrepose Contracting • Mors (1851) • Travaux du Midi (1926) (CBC) (1982) • CAPAG CETRA (1938) • Entreprise Jean Lefebvre • Norwest Holst (1969) • Tunzini (1906) (1927) • Caroni (1925) •• Entreprise Petit • Nymphea Environnement (2000) •• Valentin •• CBC • Eurovia (1997) • Parcs GTM (1963) • Viafrance (1971) • Cegelec (2010) • Fournié Grospaud (1925) • Roiret (1919) •• Vinci Construction [15] • CFE (1880) • Fradin Bretton (1962) • Saga Entreprise (1829) •• Vinci Construction Terrassement • Chantiers Modernes (1946) • Freyssinet (1943) • Sainrapt et Brice (1852) •• Vinci Énergies •• COCA Sud-Est • Froment Clavier (1922) • Santerne (1926) •• Vinci Immobilier • Cochery (1926) • Gabarre (1972) • SATOM (1951) • Warbud Pologne • Cofiroute (1970) • Garczynski Traploir (1919)

Données financières Vinci (entreprise) 392

Données financières en millions d'euros[16]

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Chiffre d'affaires 17 331 17 172 17 554 18 100 19 520 21 543 25 634 30 874 33 930 32 452 33 571 36 956

Résultat d'exploitation 1 122 1 557 1 664 1 778 2 021 2 150 3 946 3 118 3 378 3 192 3 434 3 660

Résultat net part du groupe 423 453 470 541 731 871 1 270 1 455 1 591 1 596 1 776 1 904

Dettes financières 1 855 2 072 2 493 2 266 2 285 1 579 14 796 15 723 14 411 13 684 13 060 12 590

Effectifs 122 070 129 499 127 380 127 513 128 433 133 513 142 500 158 628 164 057 161 747 179 527 183 320

Capital Au 31 décembre 2010, les actionnaires de Vinci sont[17] : •• institutionnels étrangers : 43,5 % •• institutionnels français : 23,9 % •• actionnaires individuels : 12,0 % •• salariés : 9,0 % • Qatari Diar : 5,7 % • Artémis : 3,8 % •• autocontrôle : 2,1 %

Quelques ouvrages réalisés •• Temple de la Providence Divine à Varsovie • Tramway de Casablanca (Cegelec) • Tramway de Rabat-Salé (Cegelec)

Projets •• Qatar • Station de pompage des eaux d'assainissement du nord de Doha • Ligne de tramway de Lusail de 25 km de long •• 4 parkings totalisant 2 200 places

Critiques

Oppositions Vinci est impliqué dans la construction des premiers 43 km de la route à péage Moscou-Saint-Pétersbourg à travers la Forêt de Khimki. Cette construction a soulevé de nombreuses protestations en Russie, 75 % de la communauté locale, environ 200 000 citoyens de Khimki, s'opposent au projet. Il y a nombreuses violations des droits humains qui entourent le projet, avec des journalistes et des militants arrêtés, agressés, voire tués[18],(en) [19],(en) [20]. Le Projet d'aéroport du Grand Ouest (plus connu sous le nom de Notre Dame des Landes), donne lieu à de vives contestations locales et nationales émanant de nombreux citoyens, élus locaux, syndicat, associations de défense de l'environnement et groupes politiques. Considéré comme un symbole des grands travaux inutiles imposés[21] et coûteux (556 M€ HT[22]) par ces détracteurs, le projet d'une surface de 1650 ha serait également en contradiction avec la loi sur l'eau, le Grenelle de l'environnement, la transition énérgétique et mènerait à l'expropriation et la destruction de terres agricoles. Vinci (entreprise) 393

Pour ces deux projets, le groupe reçoit en 2011 et en 2012 le « Prix Pinocchio » qui dénonce leurs conséquences environnementales et sociétales néfastes[23],[24]. En janvier 2013, un cadre dirigeant de l’aéroport international de Phnom Penh, aujourd’hui licencié, accuse la multinationale d’infractions à la charte éthique et d'escroqueries, de non-respect du code du travail, de harcèlement professionnel et discriminations[25]. Depuis 2008, la direction de la multinationale en France est régulièrement alertée d'anomalies de gestion et de comptabilité dans sa filiale cambodgienne.

Notes et références • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Vinci [26] [27] (construction) » ( voir la liste des auteurs )

[1] http:/ / www. vinci. com

[2] http:/ / www. boursier. com/ vals/ FR/ FR0000125486-fondamentaux-vinci. html

[3] VINCI - Résultat compte annuel 2011 | http:/ / www. vinci. com/ vinci. nsf/ fr/ finances-resultats-comptes-annuels. htm

[4] VINCI - Résultat compte annuel 2011 | http:/ / www. vinci. com/ vinci. nsf/ fr/ finances-resultats-comptes-annuels. htm

[6] Historique de la composition du CAC40 (http:/ / www. bnains. org/ archives/ histocac/ histocac. htm) [7][7]Le Moniteur N°5533 du 11 décembre 2009

[8] Vinci va acquérir la société de maintenance technique Faceo (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ industrie/

biens-d-equipement-btp-immobilier/ 20100429trib000504047/ vinci-va-acquerir-la-societe-de-maintenance-technique-faceo. html)

[9] Vinci achète Cegelec et ouvre ses portes au Qatar (http:/ / www. lefigaro. fr/ societes/ 2009/ 09/ 01/

04015-20090901ARTFIG00375-vinci-achete-cegelec-et-ouvre-ses-portes-au-qatar-. php)

[10] http:/ / www. vinci. com/ vinci. nsf/ fr/ management-conseil-administration. htm

[11] Jean-Claude Jaillette, Emmanuel Lévy, « Autoroutes : la rente de Vinci sera-t-elle prolongée (http:/ / www. marianne2. fr/

Autoroutes-la-rente-de-Vinci-sera-t-elle-prolongee_a215132. html) », Marianne, publié le 1 février 2012

[12] « Nicolas Dupont-Aignan : je propose la réquisition des autoroutes (http:/ / www. sudouest. fr/ 2012/ 04/ 10/

nicolas-dupont-aignan-je-propose-la-requisition-des-autoroutes-684274-4772. php) », Sud-Ouest, publié le 10 avril 2012

[13] http:/ / www. arnaudmontebourg. fr/ tag/ autoroutes/

[14] Les entreprises du groupe Vinci (http:/ / www. vinci. com/ vinci. nsf/ fr/ histoire-entreprises. htm)

[15] Historique de Saga Entreprise (http:/ / www. saga-entreprise. fr/ modules/ notresociete/ pages/ historique. php)

[16] OpesC (http:/ / www. opesc. org/ fiche-societe/ fiche-societe. php?entreprise=VINCI)

[17] http:/ / www. vinci. com/ vinci. nsf/ fr/ actionnaires-etre-actionnaire. htm

[19] An engineering mom leads effort to save an old-growth Russian forest (http:/ / www. csmonitor. com/ World/ Making-a-difference/ 2012/

0430/ An-engineering-mom-leads-effort-to-save-an-old-growth-Russian-forest), By Fred Weir, Correspondent / April 30, 2012, Christian Science Monitor

[20] Russia halts forest highway construction as opposition grows (http:/ / articles. latimes. com/ 2010/ aug/ 26/ world/ la-fg-russia-khimki-forest-20100827) August 26, 2010, By Julia Ioffe, Los Angeles Times

[21] http:/ / www. lavie. fr/ actualite/ france/ notre-dame-des-landes-un-symbole-des-grands-travaux-inutiles-imposes-13-11-2012-33201_4. php

[22] http:/ / aeroport-grandouest. fr/ faq/

[25] http:/ / www. mediapart. fr/ journal/ economie/ 300113/ vinci-ecarte-un-dirigeant-trop-bavard-au-cambodge

[26] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Vinci_(construction)?oldid=490061326

[27] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Vinci_(construction)?action=history Vinci (entreprise) 394

Annexes

Articles connexes •• Edme Campenon •• Classement des entreprises leader de la construction

Bibliographie

• Dominique Barjot, La trace des bâtisseurs. Histoire du groupe Vinci, Vinci, 626 p. (ISBN 2-9520769-0-1) .

Lien externe

• Site Web officiel de Vinci (http:/ / www. vinci. com)

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Vivendi

Logo de Vivendi

Création

Création 1853 : Compagnie générale des eaux

Dates clés 1998 : nom Vivendi adopté 2000 : séparation d'avec Veolia Environnement et création de Vivendi Universal 2006 : Vivendi Vivendi 395

Données clés

Forme juridique Société anonyme

Action [2] Euronext : VIV

Slogan Les plus belles émotions du numérique.

Siège social Paris (France)

Direction Jean-François Dubos, Président du directoire Jean-René Fourtou, Président du conseil de surveillance

Activité Communication, Télécommunications et divertissement

Filiales Groupe Canal+, SFR, Universal Music Group, Activision Blizzard, Maroc Telecom, GVT

Effectif 58 813 (31 décembre 2011)

Site web [3] www.vivendi.fr

Données financières

Capitalisation [4] 20,60 milliards d'euros (14 septembre 2012)

Chiffre d’affaires 28 813 M€ (31 décembre 2011) 0,2 %

Résultat net [5] 2 681 M€ (31 décembre 2011) 9,4 %

Vivendi est une multinationale française spécialisée dans la communication et le divertissement. Présent à travers le monde et coté à la bourse de Paris où il appartient à l'indice CAC 40, le groupe est actif dans l'univers des contenus, des plateformes et des réseaux interactifs. Il rassemble le studio de jeux vidéo (Activision Blizzard), le groupe musical (Universal Music Group), l'opérateur télécoms français (SFR), l'opérateur marocain (Maroc Telecom), l'opérateur brésilien (GVT) et le groupe de télévision payante (Groupe Canal+). À l'origine spécialisé dans les services aux collectivités territoriales (eau, transport et environnement) sous le nom de Compagnie générale des eaux (parfois abrégé en Générale des Eaux ou en CGE), le groupe s'est peu à peu renforcé, à la fin des années 1990, dans les nouvelles technologies sous la présidence de Jean-Marie Messier. Après avoir connu d'énormes difficultés entre 2002 et 2004, le groupe, rebaptisé Vivendi Universal en 2000 puis Vivendi en 2006, s'est redressé et a repris les opérations de croissance externe pour renforcer ses positions et devenir leader mondial de la communication et du divertissement. Vivendi est aujourd'hui l'un des principaux fournisseurs de contenus en Europe.

Historique

Un groupe de services plus que centenaire La compagnie qui a donné naissance à Vivendi est née au milieu du XIXe siècle. En effet, créée par décret impérial en 1853, la Compagnie générale des eaux fournit alors de l'eau à Lyon[6]. Elle se diversifie au début des années 1980 en investissant dans la gestion des déchets, l'énergie, les transports, la construction et l'immobilier. Elle est alors spécialisée dans les délégations de services publics et les commandes des pouvoirs publics, proche des milieux politiques et dépendante des commandes de l'État et des collectivités territoriales. Vivendi 396

L'ère Dejouany La Compagnie Générale des Eaux se développe dans de nouveaux métiers sous la présidence de Guy Dejouany. En 1983, elle participe à la création de Canal+, la première chaîne de télévision payante en France. Dans les années 1990, elle commence à investir dans les télécommunications et les médias et, en 1996, elle crée Cegetel, une société de téléphonie fixe et mobile, possédant les marques Tam Tam (pager), Le 7 (téléphone) et SFR (mobile). Elle entre dans le capital d'AOL Europe. Toutefois, au milieu des années 1990, la Générale des Eaux reste une société orientée sur le marché français.

Les années J2M Article détaillé : Jean-Marie Messier. En 1996, Guy Dejouany choisit comme successeur une personne extérieure au groupe : Jean-Marie Messier. Ce jeune associé de Lazard arrive à la tête de la Compagnie Générale des Eaux le 27 juin. La Générale des Eaux compte alors diverses activités, dont la plus importante est l'eau. Elle est également présente dans l'électricité, les télécommunications, le bâtiment, la propreté... S'étant lui-même affublé du surnom J2M, le nouveau président décide d'investir, à un rythme effrené et sous le feu des projecteurs, dans les nouvelles technologies et des médias. Il se rebaptise ensuite J6M pour « Jean-Marie Messier, Moi-Même, Maître du Monde », appellation attribuée selon lui par les Guignols de l'Info.

La marche forcée vers les médias En 1997, Messier vend les cliniques de la Compagnie Générale des Eaux. Début 1998, la CGE se rapproche d'Havas[7], lui aussi plus que centenaire, renforçant ainsi sa participation dans Canal+ et acquérant du même coup des actifs dans la publicité. En mai 1998, la Compagnie Générale des Eaux change son nom en Vivendi. Le groupe compte alors deux pôles d'activités, la communication et l'environnement. Cette nouvelle dénomination plus internationale permet de se défaire de l'ancien nom, très lié aux activités dans l'eau. • Côté communication, les activités sont regroupées dans « Vivendi Communication », comprenant Cegetel, premier opérateur privé de télécommunications, Havas, avec ses pôles éditions et presse et le groupe Canal+. • Côté environnement, les activités sont regroupées dans « Vivendi environnement », comprenant notamment la Générale des Eaux, le leader mondial de son secteur, Dalkia, dans l'énergie, CGIS et SGE avec CBC, pour le BTP. En mai 1998, Vivendi cède sa participation de 25 % dans JCDecaux. L'année suivante, il vend SGE, son pôle de construction, qui sera à l'origine de VINCI et CGIS. En juin 2000 a lieu la fusion avec Seagram, maison-mère des studios Universal, qui donne naissance à Vivendi Universal, constitué de trois pôles : Universal Music Group (musique), Vivendi Universal Publishing (littérature, manuels scolaires, presse, jeux vidéo), Vivendi Universal Entertainment (média et parcs d'attraction). Vivendi a obtenu trois milliards de francs « d’exemption fiscale » pour sa fusion avec Pathé en 1999 puis cinq milliards de francs « d’exemption fiscale » lors de la fusion avec Universal[8]. Le pôle environnement « Vivendi environnement » est introduit en bourse en juillet 2000, Vivendi conservant plus de 70 % du capital[9]. Vivendi se désengage ensuite progressivement de «Vivendi environnement» (renommé «Veolia Environnement» en 2003 puis «Veolia» en 2005). Le désengagement complet est achevé en juillet 2006[10]. Véolia est recentrée sur l'eau et les services aux collectivités. Elle est redevenue rentable. Vivendi 397

La chute En juillet 2002, Jean-Marie Messier est contraint de démissionner de son poste de président. Vivendi est alors proche de la cessation de paiements, perdant un milliard de dollars par mois, après avoir bénéficié du soutien de grandes banques, dénoncé lors du grand scandale autour des analystes financiers en 2002. En mars 2003, Vivendi Universal annonce une perte comptable de 23 milliards d'euros alors qu'un an auparavant, son PDG déclarait qu'elle allait « mieux que bien ! ». L'évolution en bourse de CGE-Vivendi est la suivante[11]: • 1994 : CGE, 20e • 2000 : Vivendi, 120e • 2002 : Vivendi, 8/9e plus haut niveau atteint • décembre 2008 : Vivendi, 20/23e.

Un groupe recomposé Jean-René Fourtou est nommé président pendant l'été 2002. Aujourd'hui, il est président du conseil de surveillance, le président du directoire étant Jean-Bernard Lévy. Sous leur houlette, commence une réflexion sur la stratégie et l'avenir du groupe ainsi qu'un recentrage par des cessions d'actifs. Fin 2003, Vivendi Universal revend la société d'édition Vivendi Universal Publishing (hors Vivendi Universal Games) à Lagardère, pour satisfaire ses besoins de liquidités. Seule filiale cessible immédiatement, sa vente permet le rachat des parts de BT Group dans Cegetel pour devenir majoritaire dans l'opérateur de téléphonie mobile SFR. En 2003, s'avérant un échec, Vivendi Universal Net, qui regroupe les activités internet du groupe, héritage de l'ère Messier et de la bulle Internet, est démantelé. L'essentiel des activités internationales de Canal + est aussi cédé (Italie, Benelux, Scandinavie…) ou fermé (Maroc). En mai 2004, Vivendi Universal vend ses actifs médias américains Vivendi Universal Entertainment à General Electric qui possède déjà le groupe NBC. En échange, Vivendi Universal récupère 20 % du nouveau groupe NBC Universal (soit le plafond de contrôle par un actionnaire étranger d'un des grands réseaux télévisés aux États-Unis, ici NBC en l'occurrence) et 14 milliards d'euros. En juin 2012, Jean-François Dubos est nommé Président du Directoire.

Un nouveau départ En août 2004, Bercy accorde à Vivendi le régime fiscal du bénéfice mondial consolidé[12], renouvelé pour une durée de 3 ans le 13 mars 2009[13]. Le 20 avril 2006, le groupe reprend le nom de Vivendi.

Activités du groupe Vivendi Article détaillé : Liste des actifs détenus par Vivendi. Vivendi est désormais un groupe recentré sur le divertissement, notamment numérique, et les télécommunications.

Médias

Groupe Canal+ Article détaillé : Groupe Canal+. Groupe Canal+ est le pôle Télévision et Cinéma du groupe. Il est le premier groupe de télévision payante en France. Il est leader dans l'édition de chaînes de télévision premium et thématiques et dans l'agrégation et la distribution d'offres de télévision payante. Pionnier des nouveaux usages télévisuels, il est également un acteur de référence dans la production et la distribution de films. Il a comme principales entités : Vivendi 398

•• Canal+ •• Canalsat •• StudioCanal •• Canalplay •• Canal+ Régie •• Canal+ Overseas •• Canal+ Events

Groupe Canal+ en 2011[14] • Canal+ France (80 %) • Canal + (100 %) • Canal+ Vietnam (50 %) • StudioCanal (100 %) • Canal+ Régie (100 %) • Canal+ Overseas (100 %) • Canal+ Distribution (100 %) • Cyfra+ (100 %) • D8 (100 %) • D17 (100 %) • I>Télé (100 %) • MultiThématiques (100 %) • Société d'Edition de Canal+ (50 %)

Activision-Blizzard Article détaillé : Activision-Blizzard. Activision-Blizzard est le pôle jeu du groupe, réputé pour son expertise dans les jeux en ligne avec le jeu World of Warcraft, qui compte plus de 10,2 millions d'abonnés. Vivendi Games a fusionné en juillet 2008 avec Activision pour constituer Activision Blizzard, le numéro un mondial des jeux vidéo avec un chiffre d'affaires de 3,330 milliards d'euros en 2010 grâce notamment au succès de Call of Duty et World of Warcraft. Vivendi détient, au 30 juin 2011, 63 % du capital (non dilué) d'Activision Blizzard.

Universal Music Group Universal Music Group est le numéro un mondial de la musique enregistrée, avec plus d'un disque sur trois vendu dans le monde et le plus important catalogue de droits sur des œuvres musicales. Ses labels les plus connus sont : •• Island Def Jam Music Group • Interscope Geffen A&M Records •• Mercury Records •• Polydor •• Universal Motown Republic Group •• Decca •• Deutsche Grammophon •• Verve Vivendi 399

Opérations récentes • Vivendi a racheté L'opérateur brésilien GVT. • Neuf Cegetel a racheté AOL France pour 288 millions d'euros. • Neuf Cegetel a racheté Club Internet - T-Online France SAS pour 460 millions d'euros. •• Universal Music Group a racheté Bertelsmann Music Group Publishing pour 1,63 milliard d'euros. •• SFR a racheté les activités fixe et internet Tele 2 France pour 353 millions d'euros. •• Groupe Canal+ a fusionné la plupart de ses activités françaises avec TPS pour former Canal+ France. •• SFR a racheté Neuf Cegetel. • Vivendi Games a fusionné avec Activision afin de former Activision-Blizzard, transaction évaluée à 18,9 milliards de dollars[15]. • La participation de 20 % dans NBC Universal, constituée au moment de la constitution de ce groupe en 2004 est vendue en deux étapes, fin 2010 et début 2011, à General Electric. • En avril 2011, Vivendi rachète les parts (43,9 % du capital) de Vodafone dans SFR pour 7.75 milliards d'euros. •• En septembre 2012 suite à la cession des chaînes Direct 8 et Direct Star au Groupe Canal+ le Groupe Bolloré accède à une participation de 4,41 % du capital de Vivendi.

Participations •• L'opérateur mobile polonais PTC. En raison de nombreux litiges, cette participation a été réduite à zéro dans les comptes de Vivendi.

Télécommunications Vivendi est cofondateur du Groupe SFR-CEGETEL avec Vodafone et, dans la première période historique, avec Mannesmann, SBC, British Telecom. SFR est fortement contributeur au résultat et à la trésorerie de Vivendi. Cette activité télécommunication a été initiée sous l'ère de la Générale des Eaux (M. Dejouany).

SFR Article détaillé : SFR. SFR est le premier opérateur de télécommunications alternatif en France. Il est le premier opérateur alternatif mobile et fixe en Europe. • SFR (actionnaire unique à 100 %, 44 % ayant été racheté au britannique Vodafone, le 3 avril 2011). •• Après avoir laissé Vivendi fusionner les différentes holdings de contrôle de Cegetel, SFR passe du statut de filiale à celui de maison mère de l'activité de télécommunications en France. • En 2005, l'activité de téléphone fixe, désormais la seule à garder l'appellation Cegetel, est apportée à Neuf Télécom en échange de 28 % du capital du nouvel ensemble. Rebaptisé Neuf Cegetel, l'opérateur fixe est détenu à 40,48 % par SFR après divers rachats de parts minoritaires. • En décembre 2007, SFR annonce devenir l'actionnaire majoritaire de Neuf Cegetel, en rachetant les parts détenues par Robert-Louis Dreyfus soit 29,5 % du capital. En mai 2008, il lance une offre publique d'achat sur Neuf Cegetel, suivie d'une offre publique de retrait avec retrait obligatoire, qui lui permet de détenir 100 % de Neuf Cegetel. • Vivendi a témoigné, à plusieurs reprises ces dernières années, de son intérêt pour les télécommunications en affirmant vouloir racheter la participation de Vodafone dans SFR. En mars 2011, Vivendi rachète les 44 % des parts du capital détenues par Vodafone[16]. Vivendi 400

Maroc Telecom Article détaillé : Maroc Telecom. Vivendi détient 53 % de l'ancien opérateur historique marocain coté à la bourse de Casablanca et de Paris. Maroc Telecom est le premier opérateur fixe et mobile et de l'accès à Internet au Maroc. Le groupe s'est résolument engagé dans la voie du développement à l'international et est présent au Maroc, en Mauritanie, au Burkina Faso, au Gabon et au Mali.

GVT Racheté en 2009, GVT est le premier opérateur alternatif de télécommunications au Brésil. Affichant un fort taux de croissance, il est l'opérateur haut débit brésilien le plus performant avec des solutions et des produits innovants dans la téléphonie fixe et l'Internet. GVT a connu un développement rapide et continu depuis se création en 2000. Il fait figure de leader dans les services de nouvelle génération que sont le haut et le très haut débit, les services Internet, la Voix sur IP et, depuis le second semestre 2011, la télévision à péage par satellite utilisant la technologie de la TV sur IP. Implanté à Curitiba, dans l'État du Parana au Brésil, GVT est présent sur les plus grands marchés du Brésil et il poursuit sa stratégie de croissance en étendant la couverture de son réseau à de nouveaux marchés clés du pays.

Direction de l'entreprise

Présidents et administrateurs du groupe • Fondateurs Assemblée générale constitutive 23/27 juillet 1853 : Louis Napoléon Lannes Duc de Montebello, vice-président, Comte Henri de Pourtalès-Gorgier, Comte Henri d'Avigdor, Jean Germain Henri Nouton, Joseph-Xavier de Lizardi, Auguste Dassier, John Masterman, John Sadleir, Major J.-A. Moore, Joseph Paxton. • Henri Siméon (1803-1874), comte de l'Empire, préfet et député, co-fondateur, premier président de 1853 à 1861. • Sir Edward Blount (1809-1905), administrateur en 1853, 2e président de 1861 à 1902, fondateur en 1864 puis président de la Société Générale de 1886 à 1901. • Barthélemy Prosper Enfantin dit le Père Enfantin (1796-1864), X 1813, administrateur et directeur de 1853 à sa mort. • Rodolphe Hottinguer (1835-1920), Régent de la Banque de France, Vice-Président de la Compagnie du PLM et de la Caisse d'Epargne, Président de la Banque impériale ottomane, administrateur en 1860 puis Président de la Générale des Eaux de 1902 à 1920. •• Comte Foy, administrateur de 1876 à 1907, apparenté aux Pillet-Will et aux Gérard. • Comte Frédéric Pillet-Will, gendre du comte Foy, administrateur en 1907. • Albert Mallet, administrateur en 1879, Vice-Président de 1902 à 1924 puis remplacé par Jacques Mallet. • Alexandre Gérard (1819-1899), ingénieur civil, vice-président de Saint-Gobain, administrateur de la Générale des Eaux de 1879 à 1889, père du suivant : • Alphonse Gérard (1861-1945), X 1879, président de Saint-Gobain, administrateur en 1889, président de 1920 à 1945, père du suivant : • Robert Gérard (1899-1998), X-Mines, commandeur de la Légion d'honneur, administrateur puis président de 1946 à 1972. • Georges Huvelin (mort en 1976), X-Mines et école des Langues Orientales : 1972 - 1976 • Guy Dejouany : X-Pont&Chaussées 1976 - 1996 • Jean-Marie Messier : 1996 - juillet 2002 • Jean-René Fourtou : 2002 - 2005 • Jean-Bernard Lévy : 2005 - 2012 • Jean-François Dubos : 2012 - Vivendi 401

Conseil de surveillance Le conseil de surveillance est composé de 12 membres[17]. Le montant annuel des jetons de présence alloués au conseil de surveillance est fixé à 1,5 million d'euros à compter de l'exercice 2008[18].

2011 • Jean-René Fourtou (Président) • Henri Lachmann (Vice-Président, Président du Conseil de surveillance de Schneider Electric SA) • Claude Bébéar (Président d'honneur du Groupe Axa) • Daniel Camus (Administrateur indépendant de sociétés) • Jean-Yves Charlier (Directeur général de Promethean Limited) • Maureen Chiquet (Présidente-Directrice générale de Chanel) • Philippe Donnet (Membre du Conseil de surveillance de la Financière Miro) • Dominique Hériard Dubreuil (Présidente du Conseil de surveillance de Rémy Cointreau) • Aliza Jabès (Présidente du Groupe Nuxe) • Christophe de Margerie (Président-Directeur général de Total) • Pierre Rodocanachi (Directeur général de Management Patrimonial Conseil) • Jacqueline Tammenoms Bakker (Membre du Conseil de surveillance de Tesco PLC)

Directoire Le directoire est composé de deux membres[19] • Jean-François Dubos (Président) • Philippe Capron (Directeur financier de Vivendi)

Direction Générale

2012 • Jean-François Dubos (Président du directoire) • Philippe Capron (Directeur financier de Vivendi) • Stéphane Roussel (Directeur des ressources humaines de Vivendi) • Régis Turrini (Directeur de la stratégie) • Simon Gillham (Directeur de la communication) • Sandrine Dufour (Directeur de l'innovation et Directeur financier adjoint)

Données financières

Données financières à base comparable, en millions d’euros

Années 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004

Chiffre d’affaires 28 813 28 878 27 132 25 392 21 657 20 044 19 484 17 883

· SFR 12 183 12 577 12 425 11 553 9 018 8 678 8 687 –

· Universal Music 4 197 4 449 4 363 4 650 4 870 4 955 4 893 –

· Groupe Canal+ 4 857 4 712 4 553 4 554 4 363 3 630 3 452 –

· Maroc Telecom 2 739 2 835 2 694 2 601 2 456 2 053 1 860 –

· Vivendi Games/Activision Blizzard 3 432 3 330 3 038 2 091 1 018 804 641 –

Résultat opérationnel ajusté 5 860 5 726 5 390 4 953 4 721 4 370 3 985 3 504 Vivendi 402

Résultat net part du groupe 2 681 2 198 830 2 603 2 625 4 033 3 154 3 767

Présentation, Chiffres clés 2005 [20] [PDF] Présentation, Chiffres clés 2007 [21] [PDF] Principaux actionnaires en 2010[22] 1. BlackRock 5,01 % 2.2.Amundi 4,72 % 3.3.Capital Research and Management Company 4,67 % 4.4.Société Générale 4,03 % 5.5.Caisse des Dépôts et Consignations 3,80 % 6.6.Crédit Agricole 3,54 % 7.7.Emirates International Investment Company 2,82 % 8.8.Natixis Asset Management 2,48 % 9.9.AllianceBernstein 2,00 % 10.10.PEG Vivendi 1,55 % 11.11.Merrill Lynch 1,52 % 12.12.Crédit Suisse Securities 1,13 % 13.13.BNP Paribas 1,05 % 14.14.Prudential 0,90 % 15.15.UBS Investment Bank 0,85 % 16.16.Abu Dhabi Investment Authority 0,63 % 17.17.DNCA Finances 0,57 % 18.18.Société Générale Gestion 0,57 % 19.19.Crédit Agricole Structured AM 0,55 % 20.20.Rothschild - Asset Management 0,51 %

Références

[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Vivendi& action=edit

[2] https:/ / europeanequities. nyx. com/ fr/ search_instruments/ VIV?type=Stock

[3] http:/ / www. vivendi. fr

[4] (http:/ / www. google. com/ finance?q=vivendi) sur le site de Google Finance, consulté le 27 juillet 2012. [5] Résultat opérationnel ajusté de 5 860 M€ au 31 décembre 2011

[6] Historique disponible sur le site de Veolia Environnement (http:/ / www. veoliaenvironnement. com/ fr/ groupe/ historique/ ) et sur le

document de référence 2000 de Vivendi (http:/ / www. vivendi. com/ corp/ fr/ publications/ documents/ docreference2000. pdf)

[7] Article paru dans L'Humanité du 26 février 1998 (http:/ / www. humanite. presse. fr/ journal/ 1998-02-26/ 1998-02-26-410598) ’ [8] Roger Lenglet dans le livre L industrie du mensonge chez Agone en 2004, également cité sur apinc.org (http:/ / eau. apinc. org/ spip. php?article5)

[9] Histoire Veolia environnement (http:/ / www. veolia. com/ fr/ defis/ histoire. aspx)

[10] Vivendi se désengage de Veolia (http:/ / www. leblogfinance. com/ 2006/ 07/ vivendi_vend_sa. html) [11] Source Boursorama et rapport d'assemblée générale de Vivendi.

[12] Article de la Tribune du 27 août 2005. (http:/ / www. latribune. fr/ Dossiers/ vivendi. nsf/ 0/ C1256C3D00530254C1256EFF0074778C?OpenDocument)

[13] Article de la Tribune du 1 avril 2009. (http:/ / www. latribune. fr/ espace-perso/ paiement. html?idarticle=362081) [14][14]Lettre aux actionnaires Septembre 2011

[15] Vivendi et Activision vont créer Activision Blizzard, un leader mondial du divertissement interactif (http:/ / www. vivendi. com/ vivendi/

IMG/ pdf/ 01_CP071202ActivisionBlizzard-2. pdf)

[16] Le Figaro.fr (http:/ / www. lefigaro. fr/ flash-eco/ 2011/ 04/ 03/ 97002-20110403FILWWW00220-info-figaro-vivendi-rachete-sfr. php)

[17] Liste du conseil (http:/ / www. vivendi. com/ corp/ fr/ governance/ conseil-surveillance. php) [18][18]Avis de convocation des actionnaires 2008, 14ème résolution, page 14

[19] Rémunérations pour Vivendi (http:/ / www. edubourse. com/ remuneration/ vivendi. php)

[20] http:/ / www. vivendi. com/ corp/ fr/ publications/ documents/ 20060420_chiffres_cles_fr. pdf Vivendi 403

[21] http:/ / www. vivendi. com/ corp/ fr/ publications/ documents/ 2008/ 20080320_docderef2007. pdf

[22] VIVENDI (http:/ / www. boursorama. com/ profil/ profil. phtml?symbole=1rPVIV) sur Boursorama Sources et contributeurs de l’article 404 Sources et contributeurs de l’article

CAC 40 Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90772536 Contributeurs: 120, 2A01:E34:EE07:CAA0:4DBE:6D47:6141:148E, 2A01:E35:8A24:B910:8865:4AF6:83BB:BB62, 5afd4770411ca76c, ABACA, Aaron12, Abjad, Abracadabra, Adricube, Albb, Alphabeta, AntonyB, Aqw96, Asavaa, Awkiku, Axeo, Badmood, Baronnet, Barraki, Benoit Rochon, Bertol, Best friend fr, Blone, Bloody-libu, BlueGinkgo, Bmaisonnier, Bob08, Bobodu63, Bombastus, Brejnev, Brunodesacacias, Buisson, CAC50, Centrepompidou, Chaosan, Chico75, Chris93, Coyau, Coyote du 86, Criric, Danny12235, David939393, Dea, Diligent, Docteur Saint James, DocteurCosmos, Echtner, Ediacara, Edouard.robin, Efbé, El rodz, Elaum, Emirix, Encolpe, Erdrokan, Ereinon, Etudiant Metz, Expertom, Falmaleh, Fandecaisses, Fbarrioz, France écosse, Francoisf22, François-Dominique, Frelaur, Fylip22, Garfieldairlines, Gonioul, Greteck, Grimlock, Grook Da Oger, Guillaume70, Gyrocompa, Harrieta171, Hashar, Hedom, Hercule, Hlm Z., House1630, Howard Drake, Ickx6, Imhottep, Jamcib, Jef-Infojef, Jmax, Jmc, Jsegal, Jules78120, Lacurne, Lanredec, Lapinou10, Leag, Leridant, Letartean, Like tears in rain, Lilyu, Lmaltier, Lomita, Looxix, Louis-garden, Mael30, Magic stephanois, Maihm, Maitre pecho, Marc Lacoste, Mathieud, Matnova, Matth97, Maurilbert, Mayerwin, Med, Mianreg, MonkWarrior, Nebula38, Necrid Master, Neige19, Nezdek, Nice Breakfast, Nicolas Ray, Nicos109, Noar, Nochnix, Noname, Olivier Mengué, Ollamh, Optionbinaire, Orphée, Padawane, Papatt, Papotages, Pautard, Pericles, Pgreenfinch, Phe, Phido, Pichegru, Pierrepz, Piku, Pixeltoo, Plopyep, Pok148, Père Igor, Rajive, Rokp, Romary, Rturo, Sam Hocevar, Sayan, Sbaccon, Sebleouf, Sephiroth669, Seth6, Shaihulud, Sherbrooke, SimonDenel, Simondu44, Skiff, Speculos, Spooky, Staybest, Steff, Stephanegirardot, Stéphane33, Swaf75, Sébastien Bruneau, Tangas, Tangopaso, Tejgad, Thierry Caro, Thierrym, Tofoot, Tostaki1, Touchatou, Tuilindo, Twirys, Verdy p, VictorVVV, Vlaam, Wikinade, Yanngeffrotin, Yorgl, Yorick, ZeroFour, ZeroJanvier, Zertrin, Ziron, Zubro, Zulu, script de conversion, ~Pyb, ΛΦΠ, 344 modifications anonymes

Accor Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90194460 Contributeurs: (:Julien:), Alexcorp, Andy313, Archeos, Atchoum, Axou, Badmood, Bastien auzas, Ben Siesta, Bibi Saint-Pol, Blone, Bob08, BrahimBel, Brejnev, BrightRaven, Brunodesacacias, Calimo, Causidicus, Chleuk, Cj73, ClementSeveillac, CommonsDelinker, Cthulhu501, Céréales Killer, Deep silence, DocteurCosmos, Dragrubis, EDUCA33E, Efbé, Elfix, Emirix, Esnico30, Expertom, EyOne, Fabienamnet, Fluti, Fm790, GFDL fan, Gdgourou, Ggal, Gonioul, Gribeco, Groupe Accor, Gz260, Gzen92, Hektor, Hercule, Howard Drake, Hudson456, Isaac Sanolnacov, Jamcib, JeanMichel, Jef-Infojef, Ji-Elle, Joker-x, Jonathan cold, Jondalan, Julien06200, Jéjé64, Kauai, Kelson, Kyah117, Kyro, LD93, Laurent Nguyen, Laureth, Lax, Le houerou, Lechat, Lionelhdz, Litlok, Lomita, Lrlfrance, Lughaus, M@rco, MaCRoEco, ManWiki, Manu1400, Manuguf, Marc Liger, Marthy49, Mayayu, MicroCitron, Mike bzh, Mith, Ml billion, Mr Patate, O soonia, Oli7833, Ollamh, Orphée, Oxo, Ozaarhall, Padawane, Pano38, Papa6, Pasglop, Pautard, Penjo, Perky, Philippe rogez, Pixeltoo, Plyd, Rdbordon, SalomonCeb, Schiste, Seb r, Sebleouf, Sh1019, Shaitan, Singha94, Sire Loup, Skiff, Skratt, Snoopy 31, Spedona, Ss321, Starpif, Sujguy, Szdavid, TCY, Tangopaso, Tchapim, Teolemon, Thierry Caro, Thontep, Timag, Timouton, Tiraden, Toineg, Touriste, Traumrune, Vlaam, VonTasha, Vraimentvrai, WIKIXPLORER, Walton Simons, WhisperToMe, Wilder, Xfigpower, Youssefsan, ~Pyb, 203 modifications anonymes

Air liquide Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90281152 Contributeurs: Adamsandle, Alexcorp, Alphabeta, Antoine Carreta, Antoine2501, Archeos, Atchoum, Atvaark, Avel Volokine, Badmood, Baronnet, Blone, Bob08, Bombastus, Brunodesacacias, Cantons-de-l'Est, Cfx, ClementSeveillac, Colton, Coulb, Céréales Killer, DALET, David Berardan, Demade, DocteurCosmos, Dsant, Efbé, Erasmus, Frakir, Frozhalf, GabrielOger, Gdgourou, Gene.arboit, Ggal, Gladkov, Gribeco, Halexandre7, Hercule, Herr Satz, Jamcib, Jayapura, Jesmar, Keikomi, Kintaro, Lmaltier, Ltrlg, Martin94, Michel Louis Lévy, Nezdek, Nouill, Orphée, Padawane, Pautard, Philippe rogez, Pixeltoo, Ploum's, Popol 1d, Poulpoulpoulpoul, Rémih, Semnoz, Singha94, Skiff, Skratt, Snoopy 31, Snoopy62, Spedona, Stocha, Stéphane33, Superadri, Th0mas, Thedreamstree, Thierry Caro, Tiraden, Traleni, WhisperToMe, Zegino, 111 modifications anonymes

Alcatel-Lucent Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90281217 Contributeurs: ABACA, Aintneo, Alexcorp, Archimëa, Arct, Badmood, Blone, Bob08, Boretti, Brejnev, Brozouf, Brunodesacacias, Bzh22300, Clouso, Coyau, David Berardan, Dhatier, DéRahier, Fcarcena01, Frelaur, Ggal, GoulouDeiz, Gscorpio, Hkabla, JLM, Jamcib, Jeannine Adam 1934, Jef-Infojef, Jordan2712, Kasos, Kelson, Kyah117, Laurent Nguyen, Le yannick, Leyde01, Lutin jovial, MB2011, Malta, Manu1400, Matthieu Michon, Minimus Symplexus, Mith, Nguyenld, Nouill, Orphée, Oxo, Pautard, Philippe rogez, Pixeltoo, Polna, Polofirst, Psealcatel, Romary, Salsero35, Skratt, Speculos, Taranzef, Tchapim, Terloup2, Thierry Caro, Tiraden, Urelianu, Vargenau, Vlaam, Vonvon, Vyk, WhisperToMe, William Jexpire, Yves-Laurent, Z653z, Zelda, Zil, ~Pyb, 82 modifications anonymes

Alstom Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90581518 Contributeurs: Abracadabra, Acorel2010, Afroz, Agamitsudo, Al Maghi, Al1, Alain Caraco, Alexcorp, ApprentiMiam, Archeos, ArséniureDeGallium, Axou, Babskwal, Badmood, BadrEmail, Birdie, Blone, Bluree, Bob08, Bogatyr, BonifaceFR, Brunodesacacias, Bublegun, Chris93, ChrisJ, Clem23, ClementSeveillac, Coyote du 86, Cœur, Daniel*D, Dhatier, Djibe89, Docteur Saint James, Dojada, Dom, Drongou, Duloup, ERdi43, Efbé, Elfix, Fabant, Fabienamnet, Fabrice.BAREUX, FaceDub, Fm790, François Melchior, Freegum, Freewol, Frelaur, Gab's59, Gbrejaud, Geralix, Ggal, Gonioul, Goudey, Greenski, Guy Bourdeille, Gzen92, Hercule, Herr Satz, Hespéranope, Howard Drake, Ianare, JLM, Jabuz72, Jamcib, Jeannine Adam 1934, JihemD, Jno972, Jossfc, Kasos, Keally93, Kigofalgeria, Kikeo, KoS, Kyah117, L.Willms, Labouille, Laurent Simon, Lelemeu, LennartBolks, Letartean, Litlok, Ljubinka, Lomita, Ludo29, Luluberlu22, Lumpy, Lutin jovial, M@rco, MaCRoEco, Manhack, Markadet, Mith, Moteuralioth, Mro, Myst, Nerijp, Nice Breakfast, Nicolas8241, Nnemo, Nochnix, Nono64, Notna, Oblic, Olivier Hammam, Olivier432, Orphée, PANDA 81, Padawane, Panda rouge, Paron, Paul.cancouet, Pautard, Peha, Phe, Philippe rogez, Pixeltoo, Poleta33, Polmars, Quoique, R, Raminagrobis, Roloff, Scollin, Sherbrooke, Singha94, Sisqi, Skiff, Skord, Smiling geek, Spedona, Spirot, Superadri, Taguelmoust, Tangopaso, Tavernier, Tchapim, Thémistocle, Tiraden, TitLimo, Titia80, Van Rijn, Vascer, Vtst, Wikig, William Jexpire, Worldsarmy, Xtof, Yohanane, Z653z, Zoreil41, ~Pyb, 146 modifications anonymes

ArcelorMittal Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90139729 Contributeurs: (:Julien:), -Spidersencer-, A2, ACNM, Akeron, Alexcorp, Amqui, Arcelormittal, Arnaudh, Auddeb, B-noa, Badmood, Bbrnrd, Bjung, Blone, Bloody-libu, Bob08, Bobochan, Borvan53, Brejnev, Brunodesacacias, Cantons-de-l'Est, Chouchoupette, Cmorvan, Coccico2345, CommonsDelinker, Coyote du 86, Ctruongngoc, Dadu, Datawolf, Dhatier, DominiqueM, Esprit Fugace, Evelynemanchon, Fabienne56, Filippus van Aelst, Freb, Gladkov, Gstordeur, Guentrange57, Guillaumedu57100, Gz260, Gzen92, HAF 932, Henri Vanbremeersch, Hercule, Hombre del rio, House1630, Jamcib, Jean Marcotte, Lachaume, Letartean, Linan, Litlok, Lomita, Lutin jovial, Matei13, Matpib, Mattho69, Mickey840625, Nanoxyde, Nicolas Eynaud, Nicolas Pawlak, Nicolas8241, Noar, Nouill, Ohlalalrelou, Ollamh, Orphée, Padawane, Paris Coffe, Pautard, Pierrounet, Pixeltoo, Ritadesbois, Roch, Seb35, Sebleouf, Singha94, Sisqi, Stéphane33, Tango Panaché, TheWize, Vlaam, Vmaurin, Xylophone, ~Pyb, 245 modifications anonymes

AXA Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90280960 Contributeurs: ATN, AXA Research Fund, Abdessamed-88, Aeleftherios, Alef Burzmali, Alexcorp, Alt0160, Archeos, Arnaud.Serander, Arnaudh, ArnoWP, ArsenePlus, Ash Crow, Atchoum, Axou, Badmood, Bapti, Blone, Bobochan, Bobodu63, Brejnev, Brunodesacacias, CAC50, Cantons-de-l'Est, Cflm001, Chatsam, ChocoshOw, ClementSeveillac, Colindla, ComAXA, CommonsDelinker, Coyau, Coyote du 86, Cthulhu22, Cépey, Cœur, DA, DaiFh, Danyelyni, Darthmamour, De Richelieu, Didjedous, Djibe89, Donaldo1997, Dreoven, EDUCA33E, Edouard.robin, Ellwen, Estebanlenormand, FRED, FabienGomez, Fabienamnet, Fafnir, Fandepanda, Frakir, Gacgorge, Garycastagnette, Gdgourou, Geronimo88, Ggal, Gribeco, Hadrien, Haroun al Mouwahid, Hasting, Hercule, Heurtelions, Ickx6, Isaac Sanolnacov, Jaguie, Jamcib, Jastrow, Jeannine Adam 1934, Jmc, JuanPietro, Jul.H, Kilom691, Kropotkine 113, Kyro, Lax, Lescour, Letartean, Lgd, Lily85, Litlok, Lomita, Ltrlg, Matthieupinard, Microphone, Mirko75, Mokarider, Nemoi, Nezdek, Nono64, Nouill, Ocrho, Olmec, Orphée, Padawane, Paris75000, Paulhyper, Pautard, Philippe rogez, Piksou, Pixeltoo, Ploupy33, Pmartin, Pyb, Remiturcotte, Richardbl, Salsero35, Sebleouf, Singha94, Sisqi, Sofian, Spck, Sujguy, Super Tom, Superadri, Survian, Sylvain05, Tchapim, Theoliane, Thib3007, Thierry Caro, Tiraden, Tom FR, Uuetenava, Vpe, WPF2008, Wictorya, YohannOZ, Zorglube, ~Pyb, 237 modifications anonymes

BNP Paribas Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90281718 Contributeurs: 2A01:E35:2E37:2060:2DF0:239C:E37C:663B, Absolute, Alexcorp, Alphabeta, Alphane, Alphonse Wagner, Antenne 2, Archeos, Arnaudh, Asavaa, Asram, Atchoum, Auxerroisdu68, Badmood, Banqueroute, Bapti, Bleulittleflower07, Blone, Bloody-libu, Bobochan, Bombastus, Boris-73, Branor, Brejnev, Brio, Broemselsky, Bruno4, Bruxellensis, Cantons-de-l'Est, Charlie Pinard, Chau7, Civa, Cj73, ClementSeveillac, Coala, Copyleft, Coyau, Coyote du 86, Cpousseur, DA, Danyelyni, David Berardan, Davidnikko, Deansfa, Deuxtroy, Dhatier, Didjedous, Digging.holes, Diti, DocteurCosmos, Domaina, Efbé, Elfix, Encolpe, Enguerrand VII, Ethos, Expertom, FFall1986, FR3, Fabienamnet, Fabrice75, Fandepanda, Fm790, Francoisfred, Fred.th, Gael789, Garfriri, Gato guerrero, Gdgourou, Gemini1980, Geo803, Geoffroy, Goeil, Gonioul, Gourgandin, Greteck, Gribeco, Grouic, Guillaum.libert, HaguardDuNord, Harry f seldon, Horowitz, Howard Drake, Htournyol, Inigode, Inisheer, Isaac Sanolnacov, Iuchiban, JLM, JackFlushh, Jamcib, Jeannine Adam 1934, Jef-Infojef, Jlellouc, Jmax, Jotun, Kanabiz, Kertraon, Kilith, Koui², Koyuki, Kriek-of-belgium, Kyro, Labrede, LairepoNite, Laulaucmoi, Laurent Nguyen, Lax, Le hir, Le pro du 94 :), LeCardinal, Leag, Linan, Lliane94, Lolparis, Lomita, Looxix, Loreleil, Lorenzo, Luke2, M-le-mot-dit, MIRROR, MaCRoEco, Marsattack55, Mat813, Matt0876, Mehdilamrani, Mfourcade, Microphone, Migdejong, MiquelCh, Moumou82, Moyogo, Muad, Mwarf, Mwkm, Neige19, Nice Breakfast, NicoScPo, NicoV, Nnemo, Nono64, Nouill, Olivier Hammam, Ollamh, Opesc, Orphée, Orthogaffe, Ouroboros, Pablo029, Padawane, Paggio, Pano38, Pautard, Petitemaison, Pgreenfinch, Phe, Philippe rogez, Philippenusbaumer, Piku, Pixeltoo, Pline, Pmartin, Pok148, Poppy, Poulos, Prométhée33, Pwet-pwet, Rains091, RamiK, Ramuond, Rkl29, Rondaies, Salsero35, Sand, Sar85, Sardur, Schlum, Sebjarod, Sebleouf, Sharkbay75, Shawn, Sherbrooke, Singha94, Skail, Skiff, Skouratov, Skratt, Soccarfr, Spedona, Splashview, Steven Rogers, Stéphane33, Sujguy, Tango Panaché, Tangopaso, Tchapim, Teolemon, Thesupermat, Thib3007, Thierry Caro, Thierrym, Timouton, Tinki, Tiraden, Tomaas, Tryptophane06, Turb, Typobuster, Unimaru, Vlaam, Wanderer999, Wikig, YSidlo, YapaTi, Zaharia, Zelda, ~Pyb, 443 modifications anonymes

Bouygues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90282324 Contributeurs: 16@r, 2A02:8420:61DA:B600:CCB:F661:6457:D623, Abracadabra, Alexcorp, Apokrif, Archeos, Arnaud.Serander, Atchoum, Badmood, Bob08, Branor, Brunodesacacias, Bub's, Caxelair, Cgisquet, Chouchoupette, ClementSeveillac, Coyote du 86, Djibe89, Drazzib, Dsant, Efbé, Eiktee, Elg, Emirix, Et caetera, Fabienamnet, Fimac, Foxandpotatoes, Frakir, FrancoisPich, Francoisfred, Fred.th, Gdgourou, Ggal, Gilbertus, Gladkov, Gollou, Gothmarilyne, Gribeco, HaguardDuNord, Halexandre7, Hatonjan, Helldjinn, Howard Drake, Ilier44, Infidus, Ingeni75, JLM, Jamcib, Jeannine Adam 1934, Jordan Girardin, Kolmogorov, Koui², KpitN, Kyro, L'amateur d'aéroplanes, La diag, Lafoudre1523, Langladure, LeoTheLion, Litlok, Lomita, Luluberlu22, Manu1400, Marin M., MasterGone, Mirfak, N.i.k.o.l.a.s, Napool, Nguyenld, NicoV, Nono64, Nouill, Orphée, Ouikimedia, Padawane, Pano38, Papa6, Pautard, Philippe rogez, Pitufo7, PivWan, Pixeltoo, Poulos, Poussah, Pso, Ryo, Sahara, Sebleouf, Semnoz, Seudo, Singha94, Sjperrin, Spedona, Sujguy, Super Tom, Tchapim, ThRog, The Wolf, Thib3007, Thierry Caro, Tos42, TwoWings, Verdy p, Wikipedro, Xavxav, Zil, Zoumzoum, ~Pyb, 161 modifications anonymes

Capgemini Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90282384 Contributeurs: Abmigroupe, Adamantane, Adamsandle, AlexandreB, Alexcorp, Alfr, Archeos, Arnaud 25, Arnaud.Serander, Atchoum, B-noa, BMR, Badmood, Balougador, Bandito92, Barraki, Blone, Bob08, Brunodesacacias, Cesco42, Chouca, Copyleft, Coyau, Coyote du 86, Danielribeirosilva, Sources et contributeurs de l’article 405

Danny12235, Deejayfool, Desaparecido, Dlafont, Dromygolo, Efbé, Ernekind, Fboinnard, Gdgourou, Ggal, Gobygoba, Howard Drake, Isaac Sanolnacov, Jamcib, Jmax, Jsay, Kanabiz, Kelson, Keynote, LeNain, Litlok, Lutin jovial, M@rco, MB510, MaCRoEco, Malost, Maxxyme, Mecouymikai, Mfourcade, Moriah, Moumousse13, Mro, Neustradamus, Nono64, Nouill, Orphée, Padawane, Padsm, Pankkake, Pasdideedenom, Paternel 1, Pautard, Philippe rogez, Philou42, Pixeltoo, Plasticgoat, Plyd, Prométhée33, PïcsLogoLoader, Rocklass, Romanc19s, Sam Hocevar, Sdamay, Speculos, Stéphane33, TCY, Thierry Caro, Tibault35, Urelianu, Ursus, Van Rijn, Vincent Simar, Wikeditor, Yogi1, Yogi5, Zawer, Zil, Zubro, ~Pyb, 234 modifications anonymes

Groupe Carrefour Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90677779 Contributeurs: (:Julien:), 2A01:E34:EDFA:9780:497E:2827:F74:F5C5, 307sw136, Abcd-international, Akeron, Alexcorp, Antaj7co, Antonov14, Aratal, Archeos, Arnaudh, Arroser, Atchoum, Auseklis, BMR, Badmood, Balfabio, Balougador, Barboul, Barçawi, Bledard92, Blone, Bobochan, Bourrichon, BraceRC, Braix31, Branor, Brejnev, Brunodesacacias, CK, Cantons-de-l'Est, Carbone14, Carolopiet, Carrefour632, Cashflo, Centrepompidou, Chico75, Chrarn, Chris93, Chrisloader, Claude S, Clem23, Cobra bubbles, CommonsDelinker, Corky, Coyote du 86, Cwgac'h, Cépey, Daiima, David-suisse, Deep silence, Dhatier, Didi2004, Diligent, DocteurCosmos, DonCamillo, Doudoman, Eagle1075, Edhral, Ediacara, Edward Hyde, Elcèd77, Encolpe, EyOne, Fabienamnet, Fafnir, Fellahi Groupe, Fitzwarin, Fixdine, Forcis, Francoisfred, Fred.th, Fredanne92, Freewol, Frelaur, Frozhalf, Fxfaucher, GayanAlexandre, Gdgourou, Genium, Geronimo88, Gessinguer, Ggal, Ghali15, Gladkov, Gmt, Gourgandin, Groms78, Gvf, Gz260, HaguardDuNord, Harmonia Amanda, Harrieta171, Haypo, Hbcgien, Hemmer, Herr Satz, Howard Drake, Hégésippe Cormier, Ifernyen, Infomanicool, Isaac Sanolnacov, Isabelleusq, Ixnay, JLM, JSDX, Jamcib, Jarfe, Jean-no, JeanBono, Jeannine Adam 1934, Jeftal, Jerome66, Jesus2099, Jihaim, Jmax, Jules78120, Jéjé64, Kilith, Korg, Koui², Kropotkine 113, Lakamira, Laurent Nguyen, Lax, Le pro du 94 :), Le sourcier de la colline, Leag, Litlok, Lomita, Louis-garden, Loveless, Lrlfrance, Lrz35, Luca98000, Ludovic89, Lunon92, Lutin jovial, Lydio, MaCRoEco, Machucambo, Maloq, Malost, Matei13, Matpib, MetalGearLiquid, Michel BUZE, Mikani, Milord, Mirgolth, Mit-Mit, Muad, Mâr¢µ§, Nakor, Natmaka, Neatnik, Nicolas18, Nicolas8241, Nikora nag, Nnemo, Nodulation, Noel.guillet, Nono64, Nouill, Orphée, P-e, Pabix, Padawane, Paris 16, Paris75000, Pasconi, Pasdideedenom, Patator, Pautard, Petitquevilly, PhilFree, Pierre Guillard, Pierre512, Piku, Pinpin, Pippobuono, Pixeltoo, Pj44300, Pokemon59, Poppy, Portuguez, QuebecPureLaine, Racconish, Redounet007, Remike, Requinham, Restefond, Rhadamante, Rinaku, Rog007, Rokp, Romanc19s, Rémih, SC Lusoense, Salsero35, Sand, Sardur, Schlum, Schwarzer Stern, Seb35, Sebiboy, Sebjarod, Sebleouf, Semnoz, Serpicozaure, Shawn, Shtucket Boy, Sicodo, Slasher-fun, Sniff, Snoopy 31, Sofian, Soleil2008, Spedona, SpeedDemon74, Spiderman 0103, Spooky, Stéphane33, Sudiste, Sujguy, Super Tom, Superadri, Suprememangaka, Symposiarch, Tchapim, Teofilo, TheToch, Thontep, TiChou, Tibo217, Timouton, Tiraden, Titlutin, Tognopop, Ton1, Tony92, Tos42, Turc, Twinsen blg, Utopies, Van Rijn, Vascer, Vincent.vaquin, Vlaam, Walpole, Wart Dark, WhisperToMe, WikiJuL, Wikinade, William Jexpire, Woww, Xfigpower, Xian, Xofc, Yelkrokoyade, Ykpaiha, Zenoala, Zetud, Zizo-fisco, ~Pyb, 417 modifications anonymes

Crédit agricole Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90755172 Contributeurs: (:Julien:), Absolute, Ahbon?, Ahsing.julien, Alain Schneider, AlexS, Alexcorp, Alphabeta, Alt0160, Am13gore, Amstramgrampikepikecolegram, Apokrif, Archeos, Arnaud.Serander, Atchoum, Auxerroisdu68, Badmood, Bapti, Bbullot, Ben Siesta, Bisquiteur, Blone, Bobodu63, Bombastus, Bond never dies, Branor, Brio, Brunodesacacias, C.log, CAC50, CFTCFINAREF, Calame, Camico, Cape, Ccmpg, Ch dav, Chaoborus, Chatsam, Chico75, Chtfn, CommonsDelinker, Copyleft, Coyote du 86, Cutter, Céphide, Céréales Killer, DA, Dake, Damonking, Dauphiné, Deep silence, Deuxtroy, Diligent, Discriminutif, Docteur Saint James, DocteurCosmos, Domaina, Dsant, EDUCA33E, ETAME, Eddybiondin, Efbé, Ertezoute, FP, FR3, Fabienamnet, Fabriced28, Fandepanda, Francoisfred, Frysun, Garfieldairlines, Gato guerrero, Gdgourou, Gede, Gem, Ggal, Gladkov, Gourgandin, Gribeco, Grostoryeu, Guérin Nicolas, Gvf, Gz260, Gzen92, Hadrianus, HaguardDuNord, Haroun al Mouwahid, Hercule, Heurtelions, Htournyol, Ian59, Ickx6, Ico, Isaac Sanolnacov, Jack ma, Jamcib, Jef-Infojef, Jerome66, JeromeJerome, Jmax, Jmc, Jsam000, Julan40, Jules78120, Jérémie2008, Kariboot, Kelson, Kertraon, Kilith, Kostisl, Laurent Nguyen, Leag, Lexusuns, Litlok, Lomita, Loreleil, Louis Kehlweiler, Ltomsat, Megamoche56, Mickaël Delahaye, Microphone, Mielle gris, Momoyama Panda, Morillons48, Motisances, Nakor, Neatnik, NicoScPo, NicoV, Nomarcland, Nouill, Orphée, Ozennes, PC because, Padawane, Paulhyper, Pautard, Pgreenfinch, Phanou toshi, Philippe rogez, Pixeltoo, Pmartin, Poulos, Razzmatazz, Roch, Romanc19s, Rondaies, SC Lusoense, Sabrina CA, Scamberlin, Scoobidoowaaa, Sebjarod, Sebleouf, Semnoz, SenseiAC, Sephiroth669, Singha94, Skiff, Skouratov, Ssow, Stanlekub, Sujguy, SuperHeron, Surdox, Svanacker, Tabasco426, Taguelmoust, Tango Panaché, Tangopaso, Tchapim, Teolemon, Theoliane, Thib3007, Thierry Caro, Thonic, Thontep, TigH, Timouton, Tinki, Tinodela, Tiraden, Tontonpj, Vlaam, WPF2008, Wachouff, William Jexpire, Ybourgogne, Yug, Zetud, Ziburru, Спиридонов Илья, 381 modifications anonymes

Danone (entreprise française) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90531862 Contributeurs: ACNM, Adrien', Alex-F, Alexcorp, Alt0160, Anthere, Archeos, Ardus Petus, Arnaudh, Arttikusbcn, Aruna.Sona, Atchoum, Aurore Nurun, Axou, AzertyFab, Badmood, Barbichette, Baronnet, Benjamin Pineau, Blone, Bloody-libu, Bob08, Bombastus, Bosay, Branor, Brejnev, Brunodesacacias, Buisson, Calcineur, Cantons-de-l'Est, Chrispal, Clem23, Colombe7138, Concierge.2C, Coyau, Coyote du 86, Criric, Céréales Killer, D4m1en, Darkoneko, David Berardan, Ddauba, Deep silence, DocteurCosmos, Dreoven, EDUCA33E, ElfeJediBiochimiste, Emeric84, En passant, Eole99, Eon2004, Erasmus, Erwmat, Fabienamnet, Fafnir, Fikk, Floflo, Fm790, Frelaur, Fueled, Fylip22, Galoric, Gdgourou, Gede, Gordie.lachance, Gribeco, Gugus15, Guiiillaume, Gyrostat, Habertix, Helgismidh, Helldjinn, Hercule, Howard Drake, Hégésippe Cormier, Ickx6, Izwalito, JLM, Jabuz72, Jamcib, Jastrow, Jean-no, Jeanfri, Jef-Infojef, Jmax, Jpm2112, Jules78120, Julien06200, Jéjé64, Kilith, Kimdime, Kingjules, Kndiaye, Koui², KpitN, Labbaipierre, Le pro du 94 :), Leag, Litlok, Lorambo, Loreleil, Lutin jovial, M-le-mot-dit, Maglev1, Manuguf, Marcel.c, Mario CUSENZA, Maskascouille, Matth97, Megateuf, Mikemorrison, Mu, Muad, Mutatis mutandis, Neuceu, Nezdek, NicoRay, Nono64, Nouill, Nutella-killer, Odysseus21, Ollamh, Olmec, Orphée, P11man, Padawane, Pautard, Pcao, Phe, Phellich, Philippe rogez, Philippe317, Pixeltoo, Plbcr, Pline, Pok148, Punx, Reclame, Remyv, Restefond, Rune Obash, Saber68, Schade, Schiste, Sebleouf, Semnoz, Seventh, Shebally, Singha94, Sisqi, Skiff, Skratt, Slaborde, Solarys, Spedona, Spooky, Star Trek Man, Stucki, Sujguy, Sum, Superadri, Suprememangaka, Symbolium, TCY, Tchapim, Tejgad, Thib3007, Thibaultd, Thierry Caro, Tibtib51, Tiraden, Turb, Tython, Vascer, Vincnet, WhisperToMe, Wikig, William Jexpire, Woozz, Xic667, Xofc, Zebulon84, Zetud, Zhyriakova, ~Pyb, Égoïté, Давид75, 352 modifications anonymes

European Aeronautic Defence and Space Company Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90122428 Contributeurs: 16@r, Aaaf-wiki, Alex1011, Alexandre Wann, Alexcorp, AnTeaX, Antoine Blondin, Artvill, Atchoum, Avatar, BKLX, Barraki, Baruch, Blone, Bloody-angel, Brunodesacacias, Cardabela48, Charlie07, Chris93, Cimoi, Clément 50, Coyote du 86, Céréales Killer, Daniel*D, David Berardan, Ddauba, Deep silence, Denniss, Dereckson, Dkfrench77, Don-vip, Duch, Ediacara, Efbé, Emeric84, Emirix, Es2003, Euroflux, F2003gams6, FHd, Fabienamnet, Florpp, Fondation EADS, Fredpollux, Freegum, Frelaur, GL, Gdgourou, GrahamHill, Greudin, Gribeco, Grosminet750, Guillom, Henri madinier, Hercule, Holztim, Howard Drake, Ioonos, Isaac Sanolnacov, JB, Jamcib, Jarfe, Jerome66, Joker-x, Julien1978, Kalki101, Kanabiz, Kasos fr, Kelson, Keriluamox, Kilith, Kndiaye, Koui², Koyuki, L'amateur d'aéroplanes, Labrede, Laurent Nguyen, Laurent Simon, Lax, Leirn, Lepasriche, Litlok, Lorono, Luc.attimont, MaitreYoda, Marion Touvel, Masterdeis, Mattho69, MetalGearLiquid, Michel BUZE, Mickachu, Mini.fb, Mirgolth, Mogador, Mojga, Naturals, Nezdek, Nirckly, Nnemo, Nomarcland, Nono64, Nouill, Odin statt Jesus, Orphée, Orthogaffe, P-e, Padawane, Pautard, Phe, Pixeltoo, Pline, Pok148, Pulsar, RM77, Ramwish, Rapace will, Saltassine, Sebleouf, Semnoz, Singha94, Skiff, Sly49, Soig, Sovxx, Steff, Stéphane33, Sujguy, TBTB, TCY, Tango Panaché, TaraO, Tchapim, Thontep, Thémistocle, Tiraden, Tornad, Toutoune25, Traeb, TroisiemeLigne, Usapbarca, WIKIXPLORER, Wikig, Wikinade, Windu.2b, Woww, Xiglofre, ZeroJanvier, Zouavman Le Zouave, Zulu, 193 modifications anonymes

Électricité de France Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90288810 Contributeurs: A.BourgeoisP, ABACA, Acetone, Aeleftherios, Alamandar, Alchemica, Alexandre Wann, Alexcorp, Arct, Arnaud.Serander, Artocarpus, Asabengurtza, Askywhale, AzertyFab, BTH, Babaaazaz, Badmood, Baronnet, Berdea, Bertol, Bigbossmat, Bikepunk2, Billinghurst, Bloody-libu, Bogatyr, Brunodesacacias, Cantons-de-l'Est, Ccmpg, Cdang, Ch69, Chabadam, Chamole, Christian Muir, Cjp24, Clément 50, CommonsDelinker, Coyau, Coyote du 86, Dadu, Daniel*D, Diderot1, Doc103, Dojada, Dsant, Efilguht, Epetitdemange sofinel, Etemenanki, F1jmm, Fabienamnet, Fafnir, Fdm68, Flying jacket, Francky Dicaprio, Fransoua69, Frelaur, Fylip22, Garfieldairlines, Gribeco, Gvf, Gz260, Gzen92, Gérard PERIER, Hemmer, Hercule, Herman, Herr Satz, Howard Drake, Ingeni75, Iznogood, JLM, Jamcib, Jarfe, Jbbizard, JeanBono, JeanMichel, Jeannine Adam 1934, Jef-Infojef, Jmsfeir, JocelynDelalande, Jules78120, Karapotes, Kilith, Ksanyi, La pinte, Lamirette, Laurent 3462, Laurent Nguyen, Leag, Litlok, Lomita, Ltrlg, Ludo29, M-le-mot-dit, MaCRoEco, Mahat2, Manu1400, Mascarpone, Med, MetalGearLiquid, Michazzi, MicroCitron, Mikani, Mini.fb, Moulins, NicoV, Nicolas1981, Nnemo, Nono64, Nouill, Orlodrim, Orphée, Pako-, Pano38, Papillus, Paruvien, Patreides, Pautard, Peppy Hare, Phil-bas, Philippe rogez, Poppy, Poundédu78, Pulsar, RenaudD, Rigolithe, Romanc19s, Rusa, Ryo, Ryujidanma, Salix, Sam Hocevar, Sebjarod, Sebleouf, Semnoz, Sevinoo, Sherbrooke, Siegmund, Singha94, Sinivassane, Sitelec, Skiff, Sosak fr, Spedona, Splashview, Spone, Sujguy, SuperHeron, Szdavid, Tangopaso, Tchapim, Theoliane, Thepat, Thierry Caro, Thierrym, Titimaster, Tizeff, TotoToto2, Tracouti, Trizek, Turb, Utilisateur 65872, Valentin94, Wiki2, Wiki56, Wikig, William Jexpire, Xerus, Xofc, Ypll, Zedh, Zetud, 246 modifications anonymes

Essilor Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90706857 Contributeurs: Alexcorp, Atchoum, Badmood, Bananaflo, Baronnet, Bisounour, Blone, Bombastus, CBi, Carole.02, DainDwarf, Denys, DocteurCosmos, Encolpe, Enguerrand VII, FMMMC, Gdgourou, Gouletal, Gribeco, Gzen92, Habanero, Hadrianus, Jamcib, Jbaudens, Ji-Elle, Jjean3, Jmax, Julien Carnot, KRole, Limeea, Lomita, Mahl, Malta, Matpib, Michel421, Muselaar, Nezumi, Nono64, Orphée, Padawane, Pautard, Philippe rogez, Pixeltoo, SFV, Salsero35, Sbaccon, Sebjarod, Sebleouf, Semnoz, Serein, Singha94, Tootees, Udufruduhu, Urhixidur, Vinz94, Vlaam, Wart Dark, Xaviateur, Zetud, ΛΦΠ, 93 modifications anonymes

France Télécom Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89732143 Contributeurs: 159753, 16@r, 2A01:E34:EF82:68D0:2D5F:6E0C:E3DF:DCD, 38Sylvain, ABACA, Aazzopardi, Abb, Acer11, Aintneo, Al1, Alexcorp, AlexisMonville, Alibaba, Aloxe, Amigne1963, Anapivirtua, Ange Gabriel, Animal Mother, AntonyB, Archeos, Arnaud 25, Arnaud.Serander, Arthur33, Atchoum, Auxerre91, Axou, BMR, Badmood, Baffab, Bapti, Bb98, Benoitb, Blone, Bond never dies, Bradipus, Brejnev, Brunodesacacias, Bserin, Bub's, Bwaais, CK, Cateuchariste, Ccmpg, Chapitre26, ChrisJ, Connect, Cortomaltais, Coyau, Coyote du 86, Crazyzoony, Cthulhu22, Curtet, Cxielarko, Cyrilonthenet, Dadu, Daniel*D, Dark Attsios, Darkoneko, Dbertho, Deelight, Denis Dordoigne, Diligent, Doc103, DocteurCosmos, Dsant, Duedil, Eek, Eiki, Ek152, Ektoplastor, Elodie1984, En passant, Enguerrand VII, Etudiant Metz, Eusebius, FH, FLaurie, FMMMC, Fabien1309, Fabienamnet, Fafnir, Fenrir31, Ffx, Florent Pécassou, Francois Trazzi, Freewol, Frigory, Fylip22, GFDL fan, Gdgourou, Gendy54, Geralix, Ggal, Gmamon, Gribeco, Grondin, Guimar, Gustave Graetzlin, Guérin Nicolas, Gyrostat, Gzzz, HDDTZUZDSQ, Hackerouvert, Hashar, Helgismidh, Helios60, Hell Pé, Hemmer, Hercule, Herr Satz, Howard Drake, HugoMe, Hugovoyages, Hégésippe Cormier, IAlex, Ingenio, Isabelle Y. Grondin, JB, JLM, Jamcib, Jastrow, Jayapura, Jaymz Height-Field, Jc Rios, Jef-Infojef, Jeremdertys, Jerome66, Jerotito, Jmax, Jmfayard, Julien06200, Juliette Cruz, Jéjé64, Karedig, Karl3i, Kepoui, Kootshisme, Korg, Kropotkine 113, Krysalis, Kyle the hacker, L'œuf, Lafud, Laurent Nguyen, Laurent75005, Le Bleaker, LeCardinal, Leag, Leklem, Levochik, Libertylive, Linan, Litlok, Littlewood91, Ljubinka, Lomita, LordAvalon, Lorono, Lorp, Loutre, Lppa, M-le-mot-dit, Marin M., Martin, Martinvoll, Mathieu75, Matth97, Mattho69, MetalGearLiquid, Michco, Michel-marseille, Michel421, Microphone, Mirgolth, Mith, Mokesoft, Mpj81, Mudares, Nezumi, Nguyenld, NicoV, Nicolass82, Nnemo, Noel.guillet, Nono64, Not-Pierre, Notron, Nouill, Néfermaât, O. Morand, Od1n, Ollamh, Olrick, Orphée, Oxo, Oz, Padawane, Pako-, Papillus, Pautard, Phe, Philippe rogez, Pianopariss, Pinof, Pixeltoo, Pj44300, Pline, PoBibo, Pok148, Pom445, Poppy, Poulos, Pseudomoi, Pulsar, Punchy, PïcsLogoLoader, Qvdk, Raphaelric, Redlight, Romanc19s, Roudoudou31, Rémih, Sam Hocevar, Saoullabit, Sebala, Sebleouf, Sensunique, Setois3, Shaihulud, Shaitan, Skratt, Sneaky 013, Speculos, Spedona, Stéphane33, Superadri, Suprememangaka, Surréalatino, Swanzack, Sylenius, Symbol, Tangopaso, Tchapim, TheMalsa, Theoliane, Thib3007, Thomasdubaele, Ticobain, TigH, Timouton, Tiraden, Titam, Totomachine, Treanna, Téma-Dragui.info!, Unicyclon, Urelianu, Van Rijn, VanVan76, Vargenau, Verdy p, Vicente, Vlaam, Vpe, W7a, Wagner51, Wazouille, Wictorya, Wikig, Yf, YolanC, Youssefsan, Yug, Yves.morel, Z653z, Zebulo, Zubro, Zulu, Sources et contributeurs de l’article 406

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GDF Suez Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90284835 Contributeurs: ABACA, AdCarbone, Adefrem, Ahbon?, Alexcorp, Alvaro, AngelinP, Arct, Asr, BTH, Bapti, Baronnet, Benjy007, Bloody-libu, Bob08, Branor, Brejnev, Brunodesacacias, Cantons-de-l'Est, Carotteabricot, Charmix, Colpin11, Coyau, Coyote du 86, Diderot1, Dju22000, Elg, Erasmus.new, Fabienamnet, Fabstien, Frakir, Froken, GFDL fan, Geo803, Gwalarn, Helgismidh, Hercule, Howard, Isaac Sanolnacov, JLM, Jerome66, Jmax, JohnCream, Jotun, Kemkem french, Kilith, La pinte, Lacivelle, Lamiot, Laurent Nguyen, Lenormando, Lomita, Ludo29, Lutin jovial, M.A.A, MaCRoEco, Miscul, Modigliani84, Nezdek, Nnemo, Noar, Notron, Nouill, O. Morand, Ollamh, Orphée, Otto ter Haar, Pabouquet, Pako-, Pano38, Pautard, Penjo, Phe, Phil-bas, Philippe rogez, Pierrounet, Pixeltoo, Poppy, Romary, Rototo75, Rémih, Sebleouf, Seudo, Sherbrooke, Siegmund, Singha94, Skratt, Snoopy 31, Speculos, Spooky, Stéphane33, Tango Panaché, Tangopaso, Tchapim, Teofilo, Thierry Caro, Thierrym, Thorondor, Ursutraide, Vega, WhisperToMe, Wikig, William Jexpire, Windu.2b, WolveFred, Wushi, 124 modifications anonymes

Lafarge (entreprise) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90869193 Contributeurs: 307sw136, Alexcorp, Alt0160, Ampon, Archeos, Atchoum, Axou, Badmood, Baronnet, Berichard, Blone, Bob08, Bombastus, Brejnev, Brunodesacacias, Cdang, Centrinodus, Coyote du 86, Dd, Dominique natanson, EL92, Efbé, Fabienamnet, Fafnir, Fm790, Gdgourou, Ggal, Gribeco, Guillom, Gy, Gzen92, Harrieta171, House1630, Ikiwaner, Inisheer, Jamcib, Jeannine Adam 1934, Kango, Kilith, Koui², Kumkum, Kyle the hacker, LPLT, Linan, Litlok, Ltrlg, M-le-mot-dit, Marianne Casamance, Matpib, Mauricebench, Mini.fb, Myrabella, Nezdek, Nicolas8241, Noar, Nono64, Orphée, Oxo, Padawane, Paternel 1, Patrice78500, Pautard, Philippe rogez, Piku, Pixeltoo, Pj44300, Pramzan, Roch, Rsalen, Salsero35, Sbaccon, Sebleouf, Sendell, Singha94, Snoopy 31, Spedona, Tchapim, TigH, Vlaam, Wart Dark, William Jexpire, Zetud, Zhyriakova, 88 modifications anonymes

Legrand (entreprise) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90212086 Contributeurs: An ext, Arnaud 25, Arnaud.Serander, Artewan, Axou, Azorty, Cmartins, CommonsDelinker, Copyleft, Coyote du 86, Dan50, Dhrm77, Don-vip, Dupondt, EDUCA33E, Encolpe, Fabienamnet, Fonquebure, France64160, Ggal, Giro720, Gluczkiewicz, Gzen92, Inky-Cann, Interisti, Jacques Ballieu, Jamcib, Jcbales, Jules78120, Karl71348, Kelson, Kilith, Laported, Linan, Litlok, Lomita, LucasD, Ludo29, Market1G, Mim29, Nezdek, Nono64, Orikrin1998, Orphée, Pautard, Phe, Philippe48, Polmars, Robycarl, Sebleouf, Semnoz, Singha94, Softélec, Solagleg, Solaleg, Sujguy, Thesupermat, Titi2382, Vlaam, Yelkrokoyade, Zen 38, ~Pyb, 75 modifications anonymes

L'Oréal Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90285856 Contributeurs: (:Julien:), 2001:620:610:F04:21E:C2FF:FEB7:44A3, 237228ser, Accrochoc, Al Maghi, Alchemica, Alexcorp, Alexxoo, Alphabeta, AnselmeKoine, Anthere, Archeos, Arnaud.Serander, Arroser, Astier38, Atarun, Atchoum, AurélienF, AzertyFab, Badmood, Balougador, Bananaflo, Bapti, Baronnet, Bastien Sens-Méyé, BeatrixBelibaste, Ben Siesta, Benoit Rochon, Bertol, Blone, Bloody-libu, Bob08, Bombastus, Bonjour, Bourrichon, Brejnev, Brice megel, Brunodesacacias, Butterfly austral, Caldenlarive, Carenhermy, Celette, Cfx, Chaoborus, Chaps the idol, Chphe, Chtfn, Colindla, Coluche1, Copyleft, Coyote du 86, Cyberugo, Céréales Killer, Delorme, Dhatier, Diligent, Diwann, DocteurCosmos, Dominique natanson, Dreoven, Drongou, Démocrite, EdC, Efbé, Elg, En passant, ErasmusDesideriusIII, Erwmat, Etelan, Fabienamnet, Fellahi Groupe, Fmdu91, GL, Garandel, Gcsanche, Gdgourou, Gladkov, Goeil, Gonioul, Gothmarilyne, Graindesable, Greatpatton, Gribeco, Halexandre7, Hercule, Herr Satz, Howard Drake, IAlex, Ilyes95, JLM, Jamcib, Janekvorik, Jcpourlaphilosophie, Jeanot, Jerome.Abela, Jerome66, Joker-x, JoleK, Jules78120, Kajimoto, Karonte22, Kilith, Korg, Kropotkine 113, Kévin Soucarre, L'amateur d'aéroplanes, LULU54, Ladonne, LairepoNite, Le Galéanthrope, Le Sachant, Leag, Lolule, Lomita, Loreal.dca, Loreleil, Loulou151095, Loup785, Ltao84, M@rco, Maarinaa, Mabifixem, Maikel, Malta, Manchot, Marc Lacoste, Marciooo, Mastergreg82, Mattho69, MetalGearLiquid, Metalheart, Michel Louis Lévy, Michel VENOT, Ministrateur, Moez, Moyogo, Mro, Naevus, Neige19, Nezdek, NicoluxHC, Nikolaos, Notron, Oamykx, Olivierf, Orlodrim, Orphée, Padawane, Pako-, Palamède, Pantxoa, Patrickham, Patroklis, Pautard, Penjo, Philippe rogez, Pierrot Lunaire, Piku, Pixeltoo, Plbcr, Polmars, Psychosk8erv7, Pwet-pwet, R, Romanc19s, Rémih, Salsero35, Sand, Sar85, Scullder, Sebleouf, Sebletoulousain, Semnoz, Singha94, Skratt, Sofian, Ssolbergj, Superpioupiou, Tango Panaché, Tchapim, Tenep, The Titou, Theoliane, Thierry Caro, TiChou, Tiraden, Titia80, Tooony, Tpa2067, Traleni, Twestgard, VanVan76, Vioxx, Vivilesbonstuyaux, VonTasha, WIKIXPLORER, WhisperToMe, Wictorya, Wikig, Xavxav, Xbx, Xofc, Xxxxx, Zouavman Le Zouave, ~Pyb, 416 modifications anonymes

LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90286006 Contributeurs: 2001:660:7220:385:193:52:103:33, 2A01:E35:8B5B:CEA0:2C42:C862:FEB7:9F95, Alain Schneider, Alexcorp, Anakronik, Anham33, Archeos, ArielCohen, Arlequin 00, Arnaud.Serander, Arnaudh, Arroser, Artemis Fowl, Atchoum, Aversier, Badmood, Badzil, Baruch, BeatrixBelibaste, Bledard92, Blone, Bobochan, Bretelle, BrightRaven, Brunodesacacias, Cantons-de-l'Est, Chaoborus, Coyote du 86, Cwdric, Cyril-83, Dane Belt, Daniel*D, Dd, Deep silence, Diligent, Ediacara, Efbé, Etat de Grace, Fabe56, Fabienamnet, Fandepanda, Felipeh, Frakir, Francoisfred, Frelaur, Gangstermat, Gdgourou, Ggal, Girardotdlr, Godspeedmd, Grakus, Greudin, Gribeco, Groupe Les Echos, Guy Courtois, Gz260, Gzen92, Halexandre7, Huesca, Jamcib, Ji-Elle, Jirayr 92, Jlm7503, Kilom691, Koko90, Kropotkine 113, LPLT, Laurent Nguyen, Leafar, Les3corbiers, Litlok, Littletung, Lomita, Loran750, Lrlfrance, LuxuryLife, Lydio, M-le-mot-dit, MaitreYoda, Manu18, Mathieu.Sebulke, Matpib, Maurilbert, Meodudlye, Micha-pol, Micthev, Mini.fb, Moumou82, Nick Name, Nicolas8241, Ollamh, Ordifana75, Orlodrim, Orphée, Padawane, Paternel 1, Patrick Bous, Pautard, Peyo-fr, Philippe rogez, Philippe.petrinko, Philou1024, Pixeltoo, Pmontoya, Popolon, Psemdel, Pymouss, Quentin63, Rene1596, Rengaine, Richardbl, Rune Obash, SETIEM, Sand, Sdrik, Sebleouf, Singha94, Sjm21, Skratt, Stefan Ivanovich, Steven Rogers, Stéphane33, Super Tom, Surréalatino, Tchapim, Thib3007, Thierry Caro, TiChou, Timouton, Toutoune25, Turb, Tython, Uka, Venturil, Vi..Cult..., Visu, Wdek, Wikicontributeur, Wuyouyuan, X-chocolate, Xaviateur, Xian, Zebu1966, Zelie123, Zhyriakova, Ziwi, 316 modifications anonymes

Michelin Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89807493 Contributeurs: (:Julien:), 16@r, 2A01:E35:2E26:8BA0:2DDA:D53C:4E50:2666, 2A01:E35:2E85:5B20:5530:8EC4:FF96:7F1B, 63Pierrick, Abidoul, Actarus Prince d'Euphor, Adrien7469, Alexcorp, Alfonsedode, Ariel, Arnaud.Serander, Arnaudh, Arroser, Asavaa, Atchoum, Badmood, Beaugency, Belgavox, Ben23, Bertol, Bilouxe, Blone, BlueGinkgo, Bob08, Bobodu63, Bobsodium, Brejnev, Brunodesacacias, Bserin, Buzy oli, CK, Cactux, Chaps the idol, Chatsam, Chouca, Chris93, Clément 50, Colindla, Corbeil, Coyote du 86, Cronimus, DalGobboM, Deep silence, Didier Schvartz, Disparate1980, Djyandbi, Do Espirito, Dpr45, Drongou, Dédélembrouille, Edhral, Edward Hyde, Elg, Emdx, En rouge, Escherichia coli, Etemenanki, EyOne, FRED, Fabien1309, Fafnir, Fm790, FoxTrot 2000, Frakir, Francois Trazzi, FrankyLeRoutier, François-Dominique, Frelaur, Ggal, Gonioul, Gribeco, Grimlock, Guaka, Gz260, Gzen92, Hadrianus, Hégésippe Cormier, JLM, Jacques Mistres, Jamcib, Jef-Infojef, Jmax, Jmtrivial, Jotun, Jules78120, Julien06200, Kelson, Kilith, Kilkenny03, Kolmogorov, Kropotkine 113, Kyah117, Langel, Le Grizzly, Leag, LennartBolks, Lepsyleon, Letartean, Litlok, Lomita, Lpv, Lutin jovial, Lézard, M-le-mot-dit, Manuguf, Marcel.c, Matpib, Matth97, Maximini1010, Mielle gris, Mike bzh, Mirgolth, Muad, N'importe lequel, Naughty guy, Navea, Neorpheus, Nice Breakfast, NicoV, Nok, Nono64, Notron, Nouill, ORL PU, Olivier2000, Ollamh, Orel-fr, Orphée, Orthomaniaque, Paco Girasol, Padawane, Pano38, Papier K, Pautard, Philippe rogez, Piku, Pixeltoo, Plateforme numérique, Pline, Ploum's, Plussoie, Polar kraken, Polmars, Pozram0, Pradigue, Pso, Pulsar, Qdou, ROSYPE, Razoky, Roland45, Romainbrasselet, Romary, Roro100, Rundvald, Sam Hocevar, Schlag vuk, Sebleouf, Seherr, Sherbrooke, Singha94, Skull33, Smiley.toerist, Snoppy, Spedona, SpeedDemon74, Spooky, Steve63, Sujguy, Séb, Tabl-trai, Tchapim, Tcharvin, Tegu, Terriles, Theoliane, Thib3007, Tidoute, Tiraden, Tomate, Toyotsu, Trizek, Van Rijn, Ventsdanges, Vito Corleone, WIKIXPLORER, Werewindle, Wikig, Xofc, YSidlo, Yvobrie, Zewan, ~Pyb, 304 modifications anonymes

Pernod Ricard Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90287432 Contributeurs: Adonis, Alexcorp, Antoine Carreta, Arnaud.Serander, Arnaudh, Arroser, Assurbanipal, Atchoum, Ayack, Babass, Badmood, Bigshow64, Blone, Bob08, Bradipus, BrightRaven, Carbone14, Chaoborus, Chris93, David Berardan, Diligent, Efbé, Eltouristo, Emericpro, Emizage, Esprit Fugace, Fabsss, Florival fr, Gdgourou, Ggal, Gonioul, Gribeco, Grondin, GôTô, HaguardDuNord, Haypo, Hégésippe Cormier, Intello333, Ipso facto, Jabuz72, Jamcib, JarnaQuais, Jeannine Adam 1934, Jujiflo, Jujul3p, Jéjé64, Kmlz, Ladonne, Leoph, Litlok, Lomita, Lysosome, Manuguf, Marc Mongenet, Marcel.c, Matpib, Nerijp, Nono64, Nouill, Ollamh, Orphée, Padawane, Parpaing, Pautard, Philippe rogez, Pixeltoo, Pom445, Raphael Jean, Rdavout, Ridow, Ringajuli, Romanc19s, Rémih, Salsero35, Sbaccon, Sebleouf, Serged, Singha94, Skiff, Sofian, Spedona, Spooky, Stéphane33, Sujguy, Tangopaso, Thierry Caro, Tootees, Traeb, Tython, Vascer, Warinhari, WikiVince, William Jexpire, Xavier esdes, YannTech, Yvs Lavared, YyUseryy, 103 modifications anonymes

PPR (entreprise) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89618266 Contributeurs: A.Gieris, Abracadabra, AgatheD, Alexcorp, Archeos, Argan92, Arroser, Atchoum, Badmood, Bbullot, Blone, Bob08, Cardabela48, Carenhermy, Cdandoy, Chninkel, Corentinw, Coyote du 86, D4m1en, Deep silence, Efbé, El Diablo, Fabienamnet, Fabrice Ferrer, FashionRoad, Fredpollux, Frelaur, Ggal, Gribeco, Groupe PPR, GôTô, Halexandre7, Hercule, Hespéranope, Himynameisphil, Howard Drake, Ico, Jabuz72, Jamcib, Jef-Infojef, Jibe86, Jmax, Juju17000, Julien.prineau, Kropotkine 113, Labdam, Lax, Leafar, Leag, Loreleil, Manu18, Mhcise, Michel421, Moipaulochon, MoonUbiquity, Nezdek, Nicolas8241, Nono64, O. Morand, Od1n, Oliv21, Orphée, Padawane, Pautard, Pgreenfinch, Phe, Philippe rogez, Pixeltoo, Pok148, Psychoblum, Raptor.cbre, Romary, Rune Obash, SETIEM, Sabbut, Sand.mail, Skouratov, Spedona, Stefan Ivanovich, Stéphane33, Thierry Caro, Thontep, Vioxx, Vlaam, WIKIXPLORER, Woozz, Yelkrokoyade, Zorlot, Давид75, 107 modifications anonymes

Publicis Groupe Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89835917 Contributeurs: 307sw136, Alexcorp, Archeos, ArsenePlus, Atchoum, Badmood, Blone, Bombastus, Cantons-de-l'Est, Copyleft, Cr1956, Dawi, Diligent, Encolpe, Fabienamnet, Ferdinando Scala, Frozhalf, Gaomingbo, Gdgourou, GroupeCorpComms, House1630, Howard Drake, Jamcib, Jesmar, Jonathan1, Kanabiz, Labrede, Lomita, Marc Mongenet, MicroCitron, Mschlindwein, Nicolas8241, Nono64, Notron, Nouill, Padawane, Paulinepaca, Pautard, Pberget, Pixeltoo, Pj44300, Rad007, Rdavout, S0l0xal, Sallyodowd, Sar85, Singha94, SniperMaské, Sophie.halliot, Spedona, Starus, Stéphane33, Super choco, Tejgad, Thib3007, Thierry Caro, Thingol, Thinkruth, Van Rijn, Viking59, Vlaam, Xaviateur, Xiazhewei, ~Pyb, 84 modifications anonymes

Renault Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89760272 Contributeurs: 123Roche62, 16@r, 2A01:E34:EEBB:5550:11C:C33:8680:AD9A, 2A01:E35:2E8C:4640:534:6298:67F6:13A4, 2A01:E35:8A44:E50:C41A:7A9F:274C:501, AFAccord, Aca400, Adolf41, Ahbon?, Albat', Alchemica, Alexcorp, Alonso01, Alphonse Wagner, Am13gore, Amaury, Ammaub, Andre Engels, Ange Gabriel, Anisha0706, AnneJea, Anti Crew, Aqw96, Arnaud.Serander, Arnaud78fr, Arnaudh, Arno173, Asavaa, Ascaron, Asclepias, Asimdu69, Atchoum, Atilin, Ato888, Auxerroisdu68, Azurfrog, Badmood, Balougador, Bapti, [email protected], Bazook, Bbullot, Beastux, Benoit rigaut, Bianchimathieu, Blone, Bobic, Bonjour, Brejnev, Brunodesacacias, Bryce51, Calisis, Cambran bruno, Cantons-de-l'Est, CarAffaires, Ccmpg, Chaoborus, Chaps the idol, Chatsam, ChevalierOrange, Chphe, Chris93, Clio64, Cobra bubbles, Cogneur de grenouille, Collab, Colpin11, Corbeil, Corée2005, Coyote du 86, Critias, Cyberugo, Céréales Killer, David Berardan, Deelight, Deep silence, Desaunay, Devinettevoiture, Dhatier, Djolyen, DocteurCosmos, Dominique natanson, Dupontetdupond, Dédélembrouille, Eagle1075, EdC, Edgar00, Edouard.robin, Efbé, Emmanuel legrand, Eria, Etat de Grace, EyOne, FRED, Fabien1309, Fabriced28, Factory, Fafnir, Fandecaisses, Fedora, Fguihal, Flo77220, Floriano, Fm790, Fma40700, FredB, Funsorcier, Fvarross, FvdP, G55wiki, Ganymede44, Gdgourou, Georgesdupont, Gigli, Ginogino, Gnome57, Goeil, Goooldenboy, Gratte-papier, Gregoirtchik, Greguar, Greudin, Gribeco, Grimlock, Gronico, Grusso, Guigui57680, Gyrostat, Gzen92, GôTô, HAF 932, Harmonia Amanda, Haryou, Hayabusa future, Hegor, Hemmer, Henry Salomé, Hercule, Houston83, IAlex, INA, Imade ben laden, Inisheer, Isaac Sanolnacov, J to2000, JLM, JX Bardant, Jacques Ballieu, Jamcib, Jamin, Jc1free, Jerome234, Jerome66, Jimsara, Jlm95, Jno972, Joker-x, Jonathan1, Jotun, Jplm, Jules78120, Jéjé64, Jérome Bru, Kanabiz, Sources et contributeurs de l’article 407

Kawazaka, KevinPerros, Kilith, Kimifr, Kuxu, Kyah117, Kyro, L'amateur d'aéroplanes, La pinte, Labouille, Labranke, Langladure, Laurent Nguyen, Le sourcier de la colline, LeMorvandiau, Leag, Lelu, Letartean, Litlok, Lmaltier, Lomita, Looxix, Loran O, Lorp, Louperivois, Lucas thierry, Luk, M-le-mot-dit, M0tty, M1ckros, Ma'ame Michu, MaCRoEco, Manuguf, Marcel.c, Marcelo-Silva, Mattho69, Maurice47, Maurilbert, Mayayu, McFly, Melymel10n, Meodudlye, Mike.oscar, Minou85, Moez, Moipaulochon, Monlolo, Monsieur Fou, Moulins, Mr Patate, Muselaar, Mxcatania, Nashjean, Natholiv, NemesisIII, Neven, Newic500, Newschool-toofu, Neymad, Nguyenld, Nice Breakfast, Nick Name, Nicolas8241, Nochnix, Nofear84, Nok, Nono64, Nufeu, Nufeu1, Oblic, Ollamh, Omar-toons, Orani31, Orel-fr, Orphée, Orthogaffe, Oz, P-e, PATURB, PP Tom, Padawane, Palamède, Pano38, Papakill, Papillus, Pasdideedenom, Paternel 1, Pautard, Penjo, Phe, Phileras, Philippe rogez, Pierre cb, Pierrot Lunaire, Pik'Ocha, Piksou, Pixeltoo, Pj44300, Plbcr, Ploum's, Poppy, Psykokwak, Pymouss, Péeuh, Raph, Renaultusa, Rhadamante, Rhizome, Rigoureux, Romanc19s, Romary, Roonin, Ruscrub, Ryo, Rémih, Rémy, S0l0xal, Salamandre, Samaty, Schlag vuk, Scullder, Sd, Sebjarod, Sebleouf, Seherr, Selvejp, Semnoz, Shawn, Shlublu, Shunt, Singha94, Sitodi, Skiff, Skouratov, Skratt, Smiley.86, Snoppy, Sovxx, Speculos, Spedona, Stanlekub, Stbrice, Stéphane33, Subaru-69, Sublimo69, Sudiste, Sujguy, Superadri, Svannerot, Syrinicolas, Ségolène, Tchapim, Tex, Theoliane, Thesupermat, Thib3007, Thontep, Tieno, Tieum512, TigH, Tiraden, TitLimo, Titlutin, Titou42000, Tom7485, Ton1, Traeb, Valérie75, Vascer, Vibby, Vinz1789, Vlaam, Wanderer999, Wanoo, WikiVince, Wikicontributeur, Wikig, William Jexpire, Woww, Xofc, Yanmar, Yelkrokoyade, Yoyo592, Zaballe, Ziron, Ziwi, 792 modifications anonymes

Safran (entreprise) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90537434 Contributeurs: Aaaf-wiki, AdCarbone, Alexcorp, AnTeaX, Archeos, Arnaud.Serander, ArséniureDeGallium, Artvill, Azurfrog, Badmood, Baronnet, Brunodesacacias, Bzh-99, Carenhermy, Ch69, Chaoborus, Chat-Poete, Chlebrum, Coyote du 86, Dd, Domdesafran, Dsant, EDUCA33E, Efilguht, Emericpro, EyOne, Ezel, FLLL, Fabriced28, Fm790, Frelaur, Gdgourou, GillesAuriault, Grozila, HaguardDuNord, Hegor, Hercule, Jamcib, Jarfe, Jcb75017, Jeffmvl, Jerome66, Kerleon, Kyah117, Leag, Lionel Allorge, Litlok, M-le-mot-dit, MJ, Manu1400, Mattho69, Maurilbert, Mephistau, Mith, Neibaf234, Nicolas8241, Noar, Nok, Nouill, Orphée, Overkilled, P-e, Padawane, Pautard, Pianopariss, Pline, Romainminecraft, Rouvix, Scouby64, Sebleouf, Shakti, Singha94, Skiff, Sovxx, Superadri, T, Thib3007, Tieno, Tiraden, VIGNERON, VictorVVV, Villemartin, Vlaam, Voxhominis, Xaviateur, YokoTsuno, ~Pyb, 119 modifications anonymes

Saint-Gobain Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89893814 Contributeurs: Alain Schneider, Alexcorp, Alphabeta, An ext, Archeos, Arnaud.Serander, Ataraxiaa, Atchoum, Badmood, Blone, Bradipus, Brejnev, Brunodesacacias, Bway, Bzh-99, CHARQUIN, CaptainHaddock, Carenthir, Charlotterenaut, Chevallon, Chris93, Cjp24, Copyleft, Coyote du 86, Deep silence, Demandaplan, DocteurCosmos, EDUCA33E, Efbé, El Caro, Elishowk, Erwmat, Fabflav, Fabien2110, Fabienamnet, Fafnir, Fernbom2, Florent Pécassou, Fra Kaz, Francoisfred, Ftiercel, Gdgourou, Global Ref, HaguardDuNord, Hrcolyer, Ingeni75, Jamcib, Jardeheu, Jeannine Adam 1934, Jibi 2, Jifeer, Jigsaww, Jmax, Jules78120, Keriluamox, Kilith, Korg, Kärjens Slædebjørg, L'amateur d'aéroplanes, LD, LUDOVIC, Ljubinka, Lomita, Ludo33, Lutin jovial, Mailbox, Manu1400, Marc Mongenet, Marianne Casamance, Matpib, Michazzi, Minimale, Nezdek, Nguyenld, Nnemo, Nok, Nostradamus, Novalis, Oimabe, Ollamh, Orphée, Oy18, Padawane, Paternel 1, Pautard, Peter17, Philippe rogez, Piku, Pixeltoo, Plbcr, Plyd, Pruneau, Rmaltete, Rurban, Sardur, Sebleouf, Selvejp, Sherbrooke, Singha94, Stanlekub, Superadri, Tangopaso, Tchapim, Tpa2067, Valent18, Vlaam, William Jexpire, Xpm71, Zewill, 158 modifications anonymes

Sanofi Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90288283 Contributeurs: 2514, 2A01:E35:2F17:7220:6136:3AF7:7741:8C64, A2, Alexcorp, Animaliste, Anthere, Archeos, Atchoum, Badmood, Bertol, Bob08, BonifaceFR, BrahimBel, Cantons-de-l'Est, Chef06, CommonsDelinker, Confucius17, Copros, Coyote du 86, Dixou, Docdoc111, EDUCA33E, Echoupot, Ediacara, Efbé, Eiku, EricLacoste, Erwmat, EyOne, FREREORBAN, Fab1210, Fm790, FrédéricLN, Gdgourou, GerardVinci, Grook Da Oger, Gz260, Gzen92, HaguardDuNord, Hercule, Horizon2300, Howard Drake, Hulsy, Inisheer, Isaac Sanolnacov, Jamcib, Jejecam, Kanabiz, Keywalker, Kilom691, Kostia, Landia, Landia2976, Le pro du 94 :), Leag, Linedwell, Liquid 2003, Louis Kehlweiler, Ltrlg, Maxicontent, Megateuf, Meodudlye, Mikayé, Monsieurfourbe, Muad, Neymad, Noar, Noritaka666, Nouill, Olivierd, Orbi Fontes, Orlodrim, Orphée, Oxo, Oziris, Pacman1897, Pautard, Philippe rogez, Pik'Ocha, Pixeltoo, Poulos, Rogilbert, Rémih, Saihtam, Sanao, Seb 45, Singha94, Skiff, Skratt, Sorayasoraya, Stéphane33, Tangopaso, Tchapim, The Titou, Thierry Caro, Thomas.R, Thomasdubaele, Tiraden, Toto Azéro, Tpa2067, Vlaam, Wabill, Wikig, Xaviateur, 150 modifications anonymes

Schneider Electric Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89788464 Contributeurs: 2A01:E34:EDEA:5110:DD52:AC0A:480A:6DA5, Abaddon1337, Addacat, Alexcorp, Archeos, Arnaud.Serander, Atchoum, Azurfrog, Babouba, Badmood, Baronnet, Blone, Bob08, Branor, Brejnev, Brunodesacacias, CAC50, Cantons-de-l'Est, Chacal65, Coyote du 86, Dan50, Doch54, EDUCA33E, Efbé, Energy efficiency, Erasoft24, Erwan1972, Esnico30, Esprit Fugace, Fabrice.BAREUX, Fabstien, Fandepanda, Fanfwah, FondationDeFrance, Francoisfred, Frederic.marbach, Fredphan, Gbrejaud, Gdgourou, Grimlock, Howard Drake, Humanapraxis, Ingeni75, Isaac Sanolnacov, J-Luc, Jabuz72, Jamcib, Jarfe, Jef-Infojef, Jmax, Jmberger, Jules78120, Kelson, Koui², Kyro, L'amateur d'aéroplanes, Labouille, Laddo, LairepoNite, Laurent Nguyen, Leag, Lomita, Lukasdesign, MaCRoEco, Matpib, Meerliton, Mike-tango, MiroirSocial, Mith, Nebula38, NicoV, Nono64, Nouill, Orphée, Oweia, Padawane, Pano38, Pautard, Philippe48, Pierre-alain dorange, Pixeltoo, Pointe, Profmbo, Progemont, Pulsar, Quoique, Ramessou Mériamon, Romanc19s, Romary, Rozalinda, Rémih, Sebjarod, ShareME, Singha94, Skratt, Sujguy, SuperHeron, Surdox, Surveyor, Tasiomar, Tchapim, Titi2382, Tomitom, Tonton Bernardo, Utilisateur 65872, Villeparisis, Wikig, Witoki, Xaviateur, Zedh, Zen 38, ~Pyb, ΛΦΠ, 99 modifications anonymes

Société générale Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90288409 Contributeurs: Abdelazizdiallo, Acetone, Ahbon?, AlbertM, Alessin, Alexandre Gilbert, Alexcorp, Alkashy, Alphabeta, Alvaro, Apokrif, Archeos, Arroser, Asavaa, Atchoum, Axou, Badmood, Bapti, Baronnet, Ben Siesta, Benjism89, Benoil125, Bertol, Blieusong, Blone, Bob08, Bokken, Bombastus, Branor, Brejnev, BrightRaven, Brio, Brunodesacacias, Burghiu, Cascade65, Celyndel, Centrepompidou, Centuri, Chaps the idol, Charlie Pinard, ChoumX, Clem23, Coconutnut, Collectif32, CommonsDelinker, Copyleft, Coyote du 86, Criric, Cyril-83, Dauphiné, Deep silence, Delpotro57489, Dhatier, Dilbert, Diligent, DocteurCosmos, Domaina, Dv0rsky, Ediacara, Efbé, Eglemas, Egravina, ElfeJediBiochimiste, Expertom, FR3, FRTEP, Fourvin, Francoisfred, Gato guerrero, Gbmc2010, Gdgourou, Gevaudan44, Ghisloy, Gonioul, Gourgandin, Graoully, Grondin, GéVéR, Hautevienne87, Helenerm, Heliogabalus, Hercule, Htournyol, IAlex, JLM, Jamcib, Jean-Rémy Homand, Jeannine Adam 1934, Jef-Infojef, Julien06200, Kanabiz, Keriluamox, Kilith, Kipmaster, Korg, Kropotkine 113, L'amateur d'aéroplanes, La coince, Lamylo, Laurent Nguyen, Leag, Lilian, Lomita, M@rco, MaCRoEco, Malydis, Marceal, Marker56, MathsPoetry, Matoux, Maurilbert, Megatof, Microbeta, Mkossa, Momak, Moyg, Mr pouce, Mro, Nanaud, Ncadene, Necrid Master, Nezdek, Nico@nc, NicoScPo, NicoV, Nicolas Ray, Nnemo, Nochnix, Nouill, OccultuS, Olivierf, Olmec, Orphée, Oxo, Pablo029, Padawane, Passoa15, Paulr, Pautard, Perruche74, Philippe rogez, Philippenusbaumer, Pingui-King, Pixeltoo, Popo le Chien, Potivarius, Poulos, Ratpack, Raziel666, Rebecca jones, Remi Mathis, Rhadamante, Robertmarley, Roch, Rondaies, Rémih, Sainte-Rose, Salsero35, SamuelFreli, Sandervalya, Sardur, Sebjarod, Shaft cisco-wi, ShreCk, Singha94, Ske, Skouratov, Skratt, So Leblanc, Steven Rogers, Stéphane33, Sujguy, Sunstef, Superadri, Surdox, Tango Panaché, Teeppix, Teolemon, Theoliane, Thesupermat, Thib3007, Thierry Caro, Thierrym, Timouton, Tiraden, Titiglems, Titouan13, Tristand, Tydee, Vlaam, Wanderer999, Wboure, Wictorya, Wikinade, William Jexpire, Xavxav, Yougo, Zelda, Zetud, ΛΦΠ, 335 modifications anonymes

Solvay (entreprise) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89861483 Contributeurs: AdCarbone, Andreorban, Axel33430, Badmood, Baronnet, Bel Adone, Bertol, Cassenoisettes, Cdang, ChDeBrabanter, CommonsDelinker, Coyote du 86, Cruks, Du Cray, Elnon, Encolpe, Epiq, Fm790, Geo803, Gérald Garitan, Hashar, Herr Satz, House1630, IP 84.5, Jamcib, JeanRou, Jfk185, José Fontaine, Jules78120, Kirikou, La pinte, Laetitia Van Minnenbruggen, LennartBolks, Lomita, Loudovsky, Lysosome, Mbducray, Michel421, Mikayé, Orphée, Oxo, PHILDIC, Padawane, Parnasse, Paternel 1, Pautard, Ploum's, Poppy, Robinou054, S0l0xal, Sebleouf, Skiff, Skouratov, Speculoos, TigH, WhisperToMe, Yakapedia, 62 modifications anonymes

STMicroelectronics Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90114501 Contributeurs: 307sw136, Al ge, Alecs.y, Alexcorp, Almooxo, Amnesia, Archeos, Arnaudh, Ashritter, Askywhale, AviaWiki, BY07, Badmood, Bayo, Best friend fr, Bob08, Brunodesacacias, Byrad, Charlesingalls759, Chome36, Coyote du 86, Crom1, David Berardan, Do it, Drazzib, EDUCA33E, Edeluce, Efbé, Elopash, Faventyne, Francis.blin, Fredpollux, Free French, Gdgourou, Gothmarilyne, Guillom, Isaac Sanolnacov, Jamcib, Jef-Infojef, John123mark, Kilith, Kilom691, Klone, Koyuki, Leag, Linedwell, Litlok, Lmaltier, Loca06, Lomita, Lpv, Lucquessoy, M@rco, MagnetiK, Maslinka, Mathieu Perrin, Mishkoba, Mith, Mudares, Museo8bits, Nezdek, Nicolas Ray, Nogeu, Nono64, Nouill, Omar-toons, Orphée, Padawane, Pano38, Pautard, PetetheJock, Phe, Pierre cb, Pik'Ocha, Pixeltoo, Pld, Qdou, Ramzan, Romanc19s, Romary, Rémih, Sarvaturi, Sbmeirow, Sebleouf, Skiff, Sorpasso, Speculos, Spooky, Stéphane, TahitiB, Tegu, Tibauk, Tiger, Timouton, Tiraden, Urelianu, Urhixidur, Visite fortuitement prolongée, Vlaam, WhisperToMe, Yves-Laurent, Zedh, Zetud, ~Pyb, 160 modifications anonymes

Technip Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90313464 Contributeurs: ABACA, Alexcorp, Archeos, Archimëa, Arroser, Badmood, Brunodesacacias, Cjp24, Corpocac, Coyote du 86, Francis Vergne, Hercule, Kilith, Lmaltier, Lomita, Luluberlu22, Nicolas8241, Nouill, Orphée, OuiQui, Padawane, Pautard, PieRRoMaN, Ptitlouis92, PurpleHz, Rémih, Sebleouf, Singha94, Speculos, Technip, TechnipEN, Toake, Tomworld10, Trizek, Va85, Vlaam, Zetud, 31 modifications anonymes

Total (entreprise) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89791477 Contributeurs: (:Julien:), 25th--november, 28, 2A01:E34:EEBB:5550:84DE:B786:36DA:E607, A2, ABACA, ADM, Acetone, Adrienlaurent, Aeleftherios, Ahbon?, Ajor, Alexcorp, Alphabeta, Altra, Aramis, Archeos, Arnaud.Serander, Arnaudh, AungSanSuuKyi, Avatar, Azurfrog, Badmood, Baronnet, Baruch, Blone, Bob08, Bobochan, Bobodu63, Bonjour, Bradipus, Brejnev, Brunodesacacias, Bub's, Calcineur, Casesspent1, Cegetelclientp, Cesman, Chaoborus, Chaouistes, ClementSeveillac, CommonsDelinker, Coyote du 86, Crazy runner, Creasy, Critias, Céréales Killer, Djrobz, DocteurCosmos, Docthib, Dom, Dqnker, Drepanopulos, EDUCA33E, Ediacara, Eodial, Erasmus, Escaladix, Esprit Fugace, Et caetera, EyOne, Fabienamnet, Fafnir, Farfouillette, Fayries, Fenryll, Fm790, Freegum, Frelaur, Fuucx, GFDL fan, Gael789, Gdl, Geo803, Ggal, Gothmarilyne, GrahamHill, Guaka, Gustrot, Gzen92, GéVéR, Hashar, Hercule, Holztim, Howard Drake, Huggydog, Ico, Iero, JB, JLM, Jamcib, Jborme, Jcarbaut, Jean-Christophe BENOIST, Jean-Clément Martin, ma poupoule préférée pour la vie, Jean-Luc Navarro, Jonathan71, Jrcourtois, Jules78120, Jéjé64, Karapotes, Klapaucjusz, Koudou, La diag, Labrede, Laddo, Larrousiney, Laurent Nguyen, Laureth, Le docteur irréfragable, Letartean, Lgd, Like tears in rain, Linkedpedia, Lpv, Luciani, Ludovic89, Lutin jovial, Magalitah, Manu1400, Martin, Martins007, Masterdeis, Matth97, Maxicontent, Meodudlye, Milena, Mirgolth, Moulins, Mro, Mti131, Muad, Necrid Master, Neillman, Neizham, Neymad, Nezdek, Nico86, Nnemo, Nok, Nono64, Nostradamus, Nouill, O. Morand, Oblomov2, OccultuS, Oliver Rowe, Orbi Fontes, Orphée, Orthogaffe, Oxo, Oyp, Ozaarhall, Oziris, Padawane, Papillus, Pasdideedenom, Paternel 1, Pautard, Penjo, Pfazzala, Phe, Philippe rogez, Pierre Zstein, Pierrevanbre, Pinpin, Pixeltoo, Pj44300, Plyd, PoM, Pok148, Poulos, Priper, Raminagrobis, Ratpack, Reclame, Reelax, Rhadamante, Richardbl, Rinjin, Ripounet, Roch, Romanc19s, Rémih, Sanao, Schwarzy2, Sebleouf, Seudo, Shakki, Sherbrooke, SimonDenel, Singha94, Skiff, Skouratov, Spedona, Stecha, Sujguy, Superadri, Suprememangaka, Séb, Tadeo59370, Tarquin, Tchapim, The Titou, Thesupermat, Thib3007, Thierrym, Tito1337, Ton1, Toutoune25, Tpa2067, Traleni, V-vincent, Varencor, Vascer, Vberger, Vincent.vaquin, Vlaam, Wanderer999, WhisperToMe, Wictorya, Wikig, William Jexpire, Woozz, Xavxav, Yf, Yoyo697, Zetud, Zheim, Ziron, ~Pyb, 350 modifications anonymes

Unibail-Rodamco Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90061503 Contributeurs: Alain Caraco, Anne-SophieS, Archeos, Archimëa, Arroser, Artemis Fowl, Blone, Bloody-libu, Britany, Bunshin no jutsu, Cantons-de-l'Est, Cassenoisettes, ChrisJ, CommonsDelinker, DG-IRAO, Danyelyni, Fabant, Fabienamnet, Florian B35, Frozhalf, Gonioul, Hegor, House1630, Jamcib, Sources et contributeurs de l’article 408

Jejecam, Jihaim, Jéjé64, Karl1263, Leag, Leonardoregis, Manuguf, Nicolas8241, Nouill, Orphée, Padawane, Pautard, Philippe rogez, Singha94, Sujguy, Sémhur, TCY, Tangopaso, Thierry Caro, Thistrackted, TiboF, Toto Azéro, Urban, Wanderer999, WhisperToMe, Wushi, Xipéhuz, Yakapedia, Zac1383, 46 modifications anonymes

Vallourec Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89894942 Contributeurs: Al Maghi, Andrevruas, Arnaud.Serander, Arnaudh, Badmood, Brejnev, Brunodesacacias, Bzgru, Cantons-de-l'Est, Duchemin12, Efbé, Erkethan, Fabrice75, Ggal, Gribeco, Gz260, Hanlon, Hercule, Hespéranope, Jamcib, Jarfe, Linedwell, Louis-garden, Ludovic89, Matpib, Mica, Nezdek, Nicolas Ray, Orphée, Padawane, Peter17, Philippe rogez, Poppy, Poulos, R, Richieman, Sebleouf, Singha94, Tib55, Tomates Mozzarella, Twentynine, WebmasterVallourec, William Jexpire, 51 modifications anonymes

Veolia Environnement Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90288753 Contributeurs: Al Maghi, Albins, Alex-F, Alexcorp, Ammaub, Ananas96, Anita Loukhov, Archeos, Arnaudh, Axou, B-noa, Badmood, Badzil, Bbullot, Bertol, Bezrodny, Blone, Bob08, Bombastus, Boudubout, Brunodesacacias, Chtfn, Coco116, Copyleft, David Berardan, Desji, Dhatier, Doc103, Docteur Saint James, Dorval28, EDUCA33E, Ediacara, Efbé, Elfix, Esprit Fugace, Fabienamnet, Fafnir, Freewol, Gdgourou, Gede, Ggal, Girardotdlr, Goeil, Gourgandin, Gribeco, Gsagot, Guillaume70, Hank, Headsillroll, Hegor, Helgismidh, Hemmer, Hercule, Ico, ImmanuelAlpha, Ingenium, Institut veolia, Intuiti, Isaacasimov, Jamcib, Jarfe, Jef-Infojef, Jmax, Jéjé64, Kermitte, Kilom691, Kyah117, La nonne athée, Labbaipierre, Labrede, Lartdart, Le squal, LeCardinal, Leag, Lithium57, Lomita, Lutin jovial, M-le-mot-dit, Mainguy, Manu89, Marc Lacoste, Marianne Casamance, Markadet, Michazzi, MrFerraille, Nakor, Naza Oza, Nefwiki, Nezdek, Ngc213, Nightgleam, Nodulation, Orlodrim, Orphée, Padawane, Pako-, Pano38, Paternel 1, Pautard, Penjo, Pesche, Phe, Philippe Giabbanelli, Philippe rogez, Phl59, Pierre Guillard, Pierrel, Piku, Pixeltoo, Pj44300, Popolon, Psg2012, Pymouss, Rdbordon, Richardbl, Rock&fun, Romanc19s, Rémih, Salsero35, Sir Green, Stephane8888, Sum, Superadri, Surdox, Taguelmoust, Tango Panaché, Tangopaso, Tchapim, Thesupermat, Thib3007, Thidras, Thierry Caro, Thontep, Tootees, VL L2G IN2, Vlaam, Wildse, William Jexpire, Xic667, YannickPatois, Yoshi Nara, Épiméthée, Éric Messel, 205 modifications anonymes

Vinci (entreprise) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90002735 Contributeurs: 123Roche62, 2A01:E34:EDF1:A650:719F:6143:7EAC:F0FB, Agrafian Hem Rarko, Alexcorp, Ange Gabriel, Archeos, Ardus Petus, Arroser, Azoee, Badmood, Banjamin, Bansleben, Barraki, Bbullot, Beck69, BluesyPete, Bob08, Brunodesacacias, CR, Coccico2345, Coyote du 86, Critias, Criton-tomates, Cœur, David Berardan, Decora, Drazzib, Efbé, Ertezoute, Esnico30, Etemenanki, Fabant, Fabienamnet, Fafnir, Fikk, Francoisfred, Frelaur, GEOCEAN, Gcsanche, Gdgourou, Glyx, Guillom, Gz260, Halexandre7, Helldjinn, Howard Drake, Ilier44, Ingeni75, J-L Cavey, JG-Brill, Jamcib, Jeannine Adam 1934, Jfb, Jmfayard-fauxnez, Joriz, JujuTh, Jéjé64, Kelson, KleenO, Labrede, Le pro du 94 :), Leag, Lomita, Luluberlu22, MJ, MOSSOT, Maikel, Marc Lacoste, Menica, Mephistau, Moez, Mrtomtom40660, Mwarf, Nakor, Nicocaro, Nicolas Legendre, Nikos0612, Nix 35, Nofound, Nono64, Nouill, OCULUS, Orphée, Orthogaffe, Oscar05, Padawane, Pautard, Penjo, PetetheJock, Philippe rogez, Pixeltoo, Pok148, Pontauxchats, Poulos, Quoique, R, Raoul75, Rapala, Ratpack, Remi Mathis, Roch, Rémih, SDO77, Sanao, Sebjarod, Singha94, Skratt, Snoopy 31, Songedunenuitdété, Speculos, Stéphane33, Superadri, Surdox, Tchapim, Titsourisagile, Traroth, Vinci-2010, WhisperToMe, William Jexpire, Xic667, Youn.the.dude, ~Pyb, 129 modifications anonymes

Vivendi Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89755077 Contributeurs: 16@r, 2A01:E34:EEBB:5550:F8EC:4B88:7366:BF16, Aeden, Aflorins, Airic88, Alexcorp, Alphabeta, Andy313, Archeos, Arnaud Mottin, Axou, AzertyFab, Badmood, Berlot, Bertol, Black Condor, Blone, Branor, Brio, Brunodesacacias, CR, Chan de Shin, Chtfn, Clouso, Connect, Copyleft, Coyote du 86, Cutter, DSCH, Desaparecido, Deuxtroy, DocteurCosmos, Dom, Doubelus, EDUCA33E, Eden2004, Elg, Escaladix, Fabien2110, Fabienamnet, Fafnir, Franky20-100, Gdgourou, Gilles MAIRET, Gourgandin, Gribeco, Gzen92, HERMAPHRODITE, HaguardDuNord, Hercule, Hibou57, Howard Drake, Ikescs, JLM, Jabuz72, Jamcib, Jarfe, Jbdepradines, Jef-Infojef, Jovigon, Kelson, Kfadelk, Kilianours, Kookyunii, Kraifa91, Litlok, Lomita, Lrlfrance, Manuguf, Marc Lacoste, Markadet, Martino75, Maulini, MetalGearLiquid, Mezigue, Mith, Motisances, Mudares, Nezdek, Nice Breakfast, Nicolas8241, Nouill, Oblic, OlivierBerger, Ollamh, Orphée, Padawane, Pako-, Pautard, Petit Pimousse, Phe, Philippe rogez, Pierrot Lunaire, Piku, Pixeltoo, PouX, Raizin, Saltassine, Sam Hocevar, Sardur, Sarex, Scarbeuh, Schnouki, Sebleouf, Shaitan, Shakki, Skouratov, Skratt, Slasher-fun, Soekarno, Spedona, Steven Rogers, Superadri, Thermaland, Tibogdb, Timoore, Tiraden, Urelianu, VL L2G IN2, VanVan76, Verdy p, Versgui, Vlaam, W'rkncacnter, Wil007, William Jexpire, Youssefsan, ZeroJanvier, Zil, Zulu, ~Pyb, 229 modifications anonymes Source des images, licences et contributeurs 409 Source des images, licences et contributeurs

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