Congrégation Des Filles De La Sagesse - Administration, Membres De La Congrégation Et Historique Des Établissements Tenus Par Les Soeurs
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Congrégation des Filles de la Sagesse - Administration, membres de la Congrégation et historique des établissements tenus par les soeurs K. Renck, Fr. Baudat Archives de la Vendée juillet 2016, dernière mise à jour février 2020 Date de création : 11/03/2020 Présentation du fond Auteurs K. Renck, Fr. Baudat Description FONDS D' ARCHIVES Importance matérielle (ml) 100,00 Dates extrêmes 1701-2016 Accroissements Versements réguliers du conseil général de la Congrégation et des conseils de province. Métrage total des Archives de la Sagesse : 560 ml. Année de publication juillet 2016, dernière mise à jour février 2020 Notice/biographie : La Congrégation des Filles de la Sagesse a été fondée à l'hôpital de Poitiers en 1703 par Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) et Marie-Louise Trichet (1684-1759), première fille de la Sagesse sous le nom de Marie-Louise de Jésus. Les Filles de la Sagesse s'attachent tout particulièrement au service des hôpitaux. Le traité établi pour leur installation à l'hôpital de Poitiers servira de modèle en France jusqu'au XXe siècle. La Congrégation s'installe à Saint-Laurent-sur-Sèvre en 1720, lieu de décès de Montfort. Elle y conserve sa maison-mère aujourd'hui. Son recrutement, d'année en année plus important, stoppé à la Révolution, reprend dès le Consulat avec l'appui des autorités civiles qui comptent sur elle, notamment pour les hôpitaux militaires. En 1811, un décret assure à la Congrégation une existence légale. En forte expansion au XIXe siècle, la congrégation diversifie ses oeuvres, avec certaines spécificités très particulières (éducation des sourdes-muettes-aveugles) mais les mesures anticongréganistes, préalables à la séparation de l'Église et de l'État (1905), obligent les soeurs à abandonner leurs oeuvres scolaires. La fermeture de nombreuses communautés en France est à l'origine de son expansion dans le monde. Les Filles de la Sagesse étaient divisées jusqu'en 1954 en soeurs de choeur et soeurs converses. Depuis l'origine, plus de 17 000 soeurs ont fait profession. Elles étaient, début 2019, 1150 soeurs dans 166 communautés réparties dans 20 pays. Contenu ou introduction : Les archives de la Congrégation sont en cours de classement.La mise à jour de ce mois (mars 2020) permet la mise en ligne des descriptions des dossiers concernant les œuvres de la Congrégation installées dans les villes de France commençant par les lettres B et C et fermées à ce jour (soit 84 communes) et les dossiers des oeuvres tenues à Madagascar (soit près d’une vingtaine d’œuvres, la première datant de 1934).Vous y trouverez également la suite des chroniques de la Congrégation (de 1893 à 1913) avec leurs tables des matières interrogeables en plein texte ainsi que les images du Bulletin trimestriel de 1905 à 1960 (elles-aussi 1 / 418 interrogeables en plein texte) : ces deux sources permettent de connaitre les actions de la Congrégation pendant une très longue période et les différentes phases de son développement.L’accent est en outre mis sur les dossiers des Supérieures générales ainsi que sur le fonctionnement interne de la Congrégation, notamment celui des provinces de Haïti et de Madagascar.****************Détail de ce que contient le présent inventaire :- Partie consacrée à l"Administration" : elle présente le texte des chroniques de Soeur Florence (chroniques primitives de Saint-Laurent), le texte de celles de Soeur Agathange (écrites milieu XIXe, couvrant la période 1701-1866), puis de celles qui concernent encore l’ensemble de la congrégation (1867-1913). Chaque volume présente une table des matières interrogeable en plein texte. On y trouve également les dossiers personnels des Supérieures générales (notamment leur correspondance, leurs écrits et des notices biographiques) ainsi que les publications internes à la congrégation (le Bulletin trimestriel de 1905 à 1965, avec reconnaissance optique de caractères).- Partie consacrée aux " Relations avec les autorités civiles" : elle comprend une série de registres où sont retranscrites les premières lettres officielles échangées entre la Supérieure Générale et les autorités civiles au début du XIXe s. pour favoriser l'installation des différentes oeuvres.- Partie consacrée aux relations à l’intérieur de la Congrégation : elles est pour l’instant consacrée au fonctionnement des provinces de Haïti et de Madagascar (décisions des conseils provinciaux, statistiques des provinces, axes pour la formation des sœurs).- Partie consacrée aux "Membres de la Congrégation" : réparties jusqu'en 1954 en soeurs de choeur et soeurs converses (ces dernières étaient employées aux travaux domestiques), les religieuses sont recensées dans plusieurs catégories de registres, ouverts par nom civil, par nom de religion - avec obédiences parfois, ou encore par matricules - avec ou sans obédiences. Pour chacune de ces catégories, plusieurs séries existent ; celle placée en tête d'inventaire est en général la plus complète et a été totalement ou en partie numérisée. Les registres par entrée au postulat, au noviciat ou bien par voeux temporaires indiquent parfois l'état civil complet des soeurs. Ces documents sont également indispensables pour retrouver les personnes sorties de la Congrégation avant de prononcer leurs voeux perpétuels.Cette partie est donc composée de registres du personnel, de dossiers individuels des soeurs de choeur et soeurs converses, de registres de décès et de sorties, et de statistiques sur l'activité de la Congrégation.- Partie consacrée aux "Activités de la Congrégation" : elle est composée de registres dressant l'historique des maisons fondées par la Congrégation de par le monde ouverts au début du XIXe siècle jusqu'aux années 1950. On y suit les différentes étapes de l'implantation des communautés et les vicissitudes dues notamment aux décisions politiques - fermetures et réouvertures d'écoles, perte de l'administration des établissements de santé, évolution des matières enseignées…. Ces registres sont complétés par des états sur la situation financière des établissements ou les travaux qu'ils ont pu connaitre.Les archives de ces établissements sont également conservées et réunies dans des dossiers qui représentent plus d'une centaine de ml. Elles permettent de retracer la vie des communautés (visites canoniques, chroniques, listes de soeurs, comptes et budgets...) et de connaitre leur situation administrative (traités, délibérations du Conseil général, décisions d'ouverture et de fermeture). De nombreuses photographies et des plans des lieux, en cas de travaux notamment, viennent illustrer l'ensemble. Pour certaines oeuvres, une volumineuse correspondance échangée en temps de guerre est à signaler. Il n'y a en revanche que peu de pièces administratives sur les structures dont les soeurs ont la charge (peu ou pas de listes d'élèves ou d'enfants secourus, peu ou pas de programmes scolaires).Ces dossiers sont très complémentaires des registres cités plus haut, voire la seule source de renseignements lorsque l'oeuvre est ouverte ou réouverte après les années 1950. ******************Historique de la mise en ligne de l’inventaireAprès avoir mis en ligne en juillet 2016, les registres du personnel (avec matricules et obédiences) et la liste des dossiers 2 / 418 individuels conservés pour les soeurs de choeurs et soeurs converses, en mars 2017, les notices sur les maisons fondées par la Congrégation à travers le monde (faits marquants, travaux, situation financière) ainsi que les transcriptions des lettres officielles qui ont favorisé leur implantation, puis en septembre 2017, le texte, accompagné de tables ou résumés, des chroniques de Soeur Agathange, cet inventaire présente désormais, outre les dossiers des établissements ouverts en France et plus particulièrement dans les communes commençant par la lettre A (22 communes), les dossiers des établissements fondés à Haïti depuis 1875, soit une quarantaine d'oeuvres au total (février 2018). Historique de la conservation : Une partie des archives de la Congrégation a suivi en 1950 la Maison généralice à Rome pour revenir en juillet 2015 à Saint-Laurent-sur-Sèvre. On distingue aujourd'hui deux fonds, dits " de Rome " et " de Saint-Laurent-sur-Sèvre ", chacun répondant à un cadre de classement différent. Le classement en cours permet de réunir les deux fonds dans un plan de classement conforme à l'histoire de la Congrégation. Mots-clés : Matière(s) 18e siècle 19e siècle 20e siècle filles de la Sagesse congrégation hospitalière congrégation enseignante Congrégation religieuse Congrégation des Filles de la Sagesse Communicabilité : Ce fonds est consultable aux Archives de la Congrégation des Filles de la Sagesse (3 rue Jean Paul II B.P. 79 85292 St Laurent sur Sèvre ), sur rendez-vous (mail : [email protected]). Certains documents peuvent être incommunicables pour mauvais état ou en application des règles de communicabilité propres à la Congrégation. Un certain nombre de registres du personnel, librement communicables, ont été numérisés en totalité ; d'autres proposent quelques vues masquées en raison des règles de communicabilité. Les registres sur l'histoire des maisons ouvertes par le Congrégation sont entièrement numérisés. Publiable sur internet Bibliographie : - Règles de Vie de la Congrégation des Filles de la Sagesse (Archives de la Sagesse - Saint-Laurent-sur-Sèvre, 6B, 1 G 5/4, 10 G 7/1); 3 / 418 - Constitutions des Filles de la Sagesse ((Archives de la Sagesse - Saint-Laurent-sur-Sèvre, 6B et 10 G 7/1) ; - Le code du droit canonique, consultable sur le site du Vatican (http://www.vatican.va/)