1943 1945 1947 1951 1953 1955 1957 1959 1960 1960 1960 1961 1962 1965 1966 1967 1969 1944 1948 1952 1956 1958 septembre printemps été automne hiver-printemps

technique d’organisation et de classement : le « » gysin trouve dans les portes de la perception devant le désordre des pages de textes éparpillées 9, rue gît-le-cœur, paris d’aldoux huxley l’énoncé « i am that i am » laissées par burroughs dans sa chambre, gysin achète des casiers de rangement métalliques à accrocher chambre 25 mise en place par burroughs d’un système d’index au-dessus de son bureau pour éviter que tout ne se perde. de classement, après avoir acheté des armoires à chiers, en 1966, lorsque ian sommerville emménage dans l’appartement de pour que « grâce aux cut-ups, les textes travaillent tout seuls » burroughs à londres, il trouve 5 dossiers explicitement titrés, et 17 autres inuence du cut-up sur des magazines : fruit cup, rhinozeros, étiquetés « divers » insect trust gazette, bulletin from zero, avec claude pélieu, philips invente le magnétophone à cassette une lame stanley découpe mary beach, je nuttall, harold norse, jürgen ploog, un passe-partout pour un dessin carl weissner, udo breger, jörg fauser, etc. minutes to go dans une pile de magazines life time invention du cut-up de brion gysin, brion gysin william burroughs, lecture de minutes to go par george mac beth, et sinclair beiles, poète et producteur du « 3e programme » de la bbc. forte opposition de the dada painters and poets publié par two cities invite gysin à lire un de ses textes à la radio gregory corso et sinclair édité par robert motherwell à 1000 exemplaires. beiles à la technique du cut-up qui, selon eux, tue édité par jean fanchette retour de burroughs après quelques semaines à londres. et gaït frogé gysin lui montre sa découverte. la vraie poésie. participent néanmoins à l’expérimentation. maquetté depuis le magazine giorno poetry system (collectif d’artistes, label premiers cut-ups de burroughs two cities (premier numéro en avril 1959) douglas clevedon, metteur en son de la pièce radiophonique et non-pro t organisation) de under milk wood de dylan thomas

tanger george whitman, propriétaire de la studio « footsteps » où la bbc produit tous les sons de maisons hantées, et brion gysin librairie le mistral, qui ré-ouvrira plus rassemblent des feuilles (non paginées) et les organisent même principe pour les deux ouvrages suivants avec ce système, multiplication des textes à l’inni. de vents, d’oiseaux, de vagues et de portes qui craquent, tard en shakespeare & co. en un volume publié sous le titre de de la trilogie, et brion gysin utilise un (à la diérence des instructions de tristan « toute écriture est en fait un cut-up » l’écriture devient un travail de découpe, de sélection pour ses ctions et documentaires enregistreur 16 pistes (william burroughs), par girodias (olympia press, 1961). . vieil enregistreur à bandes revere, tzara pour faire un « poème dada », choix de la et d’assemblage réparé par ian sommerville source à traiter et choix des passages à juxtaposer) i am out (livre de cut-ups) de brion gysin gysin illustre la couverture, ginsberg écrit anonymement burroughs : genèse de refusé par l’éditeur maurice girodias. le blurb en 4 de couverture. sous forme de textes et de lettres épars. kerouac : enregistrement sur vinyle. lecture accompagnée énorme usage du papier carbone bernard heidsieck ne sera jamais publié. ginsberg se chargera d’assembler le tout. du piano de steve allen pour produire des copies d’un texte poème-partition d2 brion gysin principe des permutations de gysin rencontre giorno - gysin les textes qui n’entrent pas dans la valise de burroughs arme contre tout contrôle sur 11peintures de degottex appliqué aux têtes de chapitre de poetry for the (hanover record) linguistique autoritaire ré-utilisé dans plusieurs cut-ups. « poèmes-permutation » sont abandonnés par ce dernier lors de ses incessants (émergence de voix, inaudibles avant le cut. the ticket that exploded. nette amélioration par rapport aux techniques (autonomisation déménagements. (gysin enregistre le son médiumniques) « the permutated poems », programme de 23min, sur la bbc (textes trouvés) des mots) suite à une conversation téléphonique d’un canon) enregistrement sur vinyle de blues and haikus (hanover record). - « pistol poem » (enregistrements d’un tir de revolver à 1 m du micro, puis tanger subway sounds avec william burroughs, john giorno lecture accompagnée d’improvisation au saxophone poésie sonore « je comprends la poésie comme étant ce qui est appelé en france ‹ poésie sonore ›, que je préfère appeler ‹ poésie-machine ›... en lui faisant subir à 2 m, 3 m, 4 m, 5 m, diusés puis permutés, passés à l’envers, et superposés). burroughs : (biennale de paris, 1965) invente le dispositif dial-a-poem, de zoot sims et al cohn tous les traitements qu’on peut appliquer avec un enregistreur, et toute la technologie, collages de photos de collages de photos de collages. « burroughs bousillait une machine à écrire (les têtes de lecture sont parfois accélérées ou ralenties au doigt birds of america première hotline diusant des fondation ford (enregistre des heures de musique ou plutôt la plus basique et minimale des technologies qu’on a sous la main par douglas clevedon pour gagner en précision) recherche, dans les grains du papier photo, fantômes, (enregistrements d’oiseaux, d’avions poèmes, des discours politiques, lew hill escapade tous les 15 jours et nous nous retrouvions avec ces dernières années » (brion gysin) dans son restaurant les 1001 nuits) publie dans le magazine production de masse « la vie commence avec deux magnétophones, - « i am that i am » émergence de formes et pareidolies. et textes tirés d’un traité d’ornithologie) de la musique minimaliste ou des poète, objecteur de « the beginning of bop » des kilos de manuscrits » (brion gysin). parce qu’avec deux, on peut faire des copies. neal cassady conduit le bus des merry pranksters, programme - « junk is no good baby » american eagle recettes pour cocktail molotov conscience, fondateur lors d’une traversée des états-unis. de de poésie l’expérimentation commence avec trois magnétophones, - « kick that habit man » (bruits de la ville de et gros titres le bus, surnommé further, est équipé de micros sur radio kpfa car on peut accélérer et rembobiner, et à (diusion août 1961, pire audience de la bbc jamais enregistrée, sur la guerre du ) première radio sponsorisée le toit pour enregistrer les sons de l’extérieur et les rexroth compose cette époque, nous en avions trois, après celle du programme consacrée au poète britannique w.h. auden) par ses auditeurs, berkeley rencontre burroughs - ian sommerville jusqu’à ce que quelqu’un vole diuser dans le car, ampliés. (créée en 1949) an autobiographical novel qui travaille à la libraire le mistral celui de ian, je crains, hors de cette chambre » (gysin) paul blackburn, jerome rothenberg, à l’aide d’un dictaphone où viennent lire ginsberg et gysin. jonathan williams, denise levertov, tanger : ginsberg apporte ginsberg et kerouac technique visuelle de sélection des pages : gilbert sorrentino et allen ginsberg conversation entre ginsberg et carl solomon les lettres ayant servi à la retranscrivent collées sur un mur, puis ré-ordonnées enregistrée au magnétophone et publiée par composition de le texte à la machine. jusqu’à trouver un ordre satisfaisant jean-jacques lebel organise une rencontre entre retour de ian sommerville de cambridge « klinker is dead » (burroughs) : solomon sous le titre de more mishaps (1968) naked lunch. les surréalistes français et les beats, chez ses parents à paris avec son propre enregistreur, de très enregistreur 1 : musique traditionnelle inuence sur daevid allen, fondateur des groupes de rock soft machine et gong au 14 avenue du président wilson, à paris. bonne qualité de jajouka mêlée à une version au banjo de 7 octobre 1955, lectures-performances marcel duchamp et sa femme, man ray et sa femme, « brother can you spare a dime ? » (new orleans) à la six gallery (3119 llmore st., san francisco), soirée paul bowles, au maroc, enregistre des bob dylan donne 600 $ à ginsberg pour qu’il s’achète un octavio paz, benjamin peret, élisa breton et andré enregistreur 2 : voix diusées à des vitesses diérentes organisée par kenneth rexroth. avec : musiciens traditionnels avec un lourd magnétophone uher (10 h d’autonomie). il ore également pieyre de mandiargues. « exterminator ! (1975) n’est qu’un des innombrables avatars devant le micro principal rexroth, peter orlovsky, gary snyder, ampex 601. de naked lunch » (brion gysin) un ampli à peter orlovsky et une cithare américaine (autoharp) the objectivist anthology corso vomit dès les escaliers, puis coupe la cravate l’installation électrique de l’hôtel, de 40w, , philip lamantia, philip whalen pour obtenir l’électricité nécessaire, à michael mcclure de duchamp, ginsberg, ivre, se jette aux genoux de ne permet pas l’utilisation simultanée de présence de . l’enregistrement de music of morocco louis zukofsky le lendemain, ferlinghetti écrit à ginsberg duchamp pour les lui embrasser plusieurs enregistreurs dans une seule chambre. lecture par ginsberg de howl pour lui proposer de publier howl se fait en ville. système de rallonges électriques passant par les burroughs, ginsberg et corso s’entre-interviewent. poètes de la baie de san francisco ginsberg : publication co-existence bagel shop fenêtres des diérentes chambres la conversation enregistrée est retranscrite dans le après cette lecture, ginsberg renonce à retravailler de howl (north beach) journal for the protection of all beings (city lights, robert duncan jack spicer howl. (san francisco, city lights) 1961). ginsberg à los angeles chez wallace berman pour noël william carlos williams robin blaser (scansion jazz. rexroth lui avait conseillé d’utiliser cette scansion pour casser le vers) caé trieste le son devient mesurable en centimètres janvier 1966, grâce à une guggenheim fellowship, ginsberg robert creeley (north beach) traverse le pays et enregistre au magnétophone ses the black mountain college retour de burroughs à londres impressions devant le paysage qui déle pendant que ezra pound ginsberg s’embarque sur un bateau peter orlovsky conduit le car volkswagen militaire pour l’alaska. durant le trajet, the ronéotype lui-même les 53 exemplaires black mountain de siesta in xbalba revue origin review bob kaufman (co-fondateur de la revue beatitude) 15 février 1960 (cambridge) : ian sommerville et brion gysin, à paris, la galerie king ubu devient la de cid corman récite ses poèmes à new york mais n’en retranscrit « comment pouvons-nous le refaire « j’ai fait une machine à clignotements très simple : fabriquent les premières dreammachines six gallery, dirigée par wally hedrick, aucun avant 1958 chez nous avec ce que nous avons un cylindre en carton troué qui tourne sur un gramophone (perdues depuis) deborah remington, john ryan, création de la maison d’édition city lights sous la main ?» (brion gysin) 78 tours, avec une ampoule à l’intérieur » jackson mac low the new american poetry jack spicer, hayward king, arrestation de ferlinghetti kerouac improvise le texte de pull my daisy, (261 columbus avenue, north beach, san francisco) peter martin rentre à new york, (ian sommerville à brion gysin) exposées dans la librairie de 1945-1960 de donald allen et david simpson pour la publication de howl en post-synchronisation sur les images et de la librairie du même nom. première librairie ouvre une librairie spécialisée en de robert frank, avec ginsberg et neal cassady. gaït frogé et dans le salon de beauté de helena rubinstein à ne vendre que des livres de poche. cinéma « surreal technics » (ginsberg), onslow-fords lors de son voyage en car pour marseille songs of innocence and experience de william blake, enregistrées peter martin est rejoint par le poète « spontaneous prose » (kerouac) l=a=n=g=u=a=g=e poets . harry patch ian sommerville remarque l’eet de clignotements par allen ginsberg (mgm records, 1970) bruce andrews, charles bernstein, diusion sur la des arbres le long de la route. ron silliman, lyn hejinian, xmas tree est composé de deux radios, shigeyoshi murao en tiendra la librairie radio kpfa envoie à brion gysin the living brain de w. grey walter, création du magazine city lights rexroth et ferlinghetti « à l’origine, nous avions fabriqué un cylindre bob perelman, michael palmer, deux phonographes, des ashs, des pendant plus de 20 ans. crée un fanzine enregistrent poetry d’une version éditée qui explique, d’un point de vue neurologique, avec un nombre précis de trous. puis, j’en ai fait rae armantrout, carla harryman, ventilateurs, un moteur de scie, par le sociologue new-yorkais peter d. martin. ginsberg fait faire 5 copies de cet enregistrement photocopié, shig’s review. de howl l’eet du clignotement. barrett watten, clark coolidge, le tout contrôlé par des minuteurs. publie des écrivains de la baie de san francisco readings in the cellar une comme un colisée où chaque étage avait une pour les faire écouter à, entre autres : hannah weiner, susan howe, tina darragh un des tourne-disques joue philip lamantia, pauline kael, (all music) vitesse diérente. puis, j’en ai faite une avec des - julian beck et judith malina (living theatre) fanny howe - michael mcclure (qui le diusa aux poètes de « how i hate to see christmas come jack spicer, robert duncan et ferlinghetti coubures variées qui produiraient entre 8 et 13 ses kinetic junk sculptures around » de jimmy witherspoon. clignements par seconde parce que c’est là que san francisco, dont ferlinghetti et lamantia) - leroi jones (auteur de the system of dante’s hell) combinent clavier, verre, enceintes, ça se joue, c’est la fréquence des ondes alpha copie en contrebande dans les archives projecteurs faits maison ginsberg acquiert un kodak retina sur la 3e av. à programme (du cerveau)» (brion gysin). de la radio publique l’enregistrement censuré et lumières dont la couleur se modie combine le lm de james whitney de poésie de pour en nir avec le jugement de dieu en fonction de la hauteur ou du volume crée sunowers, newyork fait développer ses photos dans un yantra à la composition électronique d’antonin artaud. lebel emprunte un vieux du son première sculpture drugstore de tompkins square. caïn et abel de henk badings environnement immersif magnétophone allemand grundig. faite de déchets une trentaine de pellicules lme de longs rouleaux de toiles peintes avec un spatialisation du son et de l’image invite ginsberg, orlovsky, gysin, norse et d’autres métalliques sur 10 ans. kaléidoscope (raga) origine des spectacles son/ lumières laser à venir écouter l’enregistrement chez lui. les chutes de mandalas de jane conger sont réutilisées ne sachant faire fonctionner l’appareil, série des verifax de wallace berman rencontre entre rexroth, ginsberg, pour un lm destiné à la musique de visions au-delà de la vision passe sans le savoir les bandes à l’envers. ferlinghetti, , stupéfaction générale devant ce nouveau langage logos petits récepteurs radio à paris, dans la cave de la librairie dans la vitrine du café vesuvio japonais granco pour recevoir « the english bookshop » de gaït frogé, wally hedrick, barbu à sandales, la station au 42 rue de seine, lectures de poésie de corso, burroughs et ginsberg. peint des tableaux improvisés jordan belson projecteurs pour dôme du planétarium projections sur l’écran du dôme la librairie sert aussi de boîte aux lettres au son d’un groupe de jazz + projecteurs de lms et de diapositives aux poètes du morrison planetarium de lms de jordan belson, de ses amis nostradamus faisait cligner ses doigts devant ses yeux (hy hirsh et james whitney) et de sa femme sur le toit d’une tour de paris pour produire des visions lectures de poésie à la galerie 55, (jane conger) the vortex concerts au politiquement utiles pour catherine de médicis à paris, organisées par jean-jacques lebel morrison planetarium, (corso, lebel, jouroy, max hartstein). dans le public, octavio paz, mandiargues, pierre le grand usait de la même méthode pour san francisco (1957-1959) burroughs, james jones, henri michaux) obtenir des visions prophétiques convainc le planétarium de san francisco origine du système surround exposition universelle de le laisser utiliser leur à bruxelles (1958) nouveau système de 1 disque de william burroughs, « call me burroughs », diusion spatialisée (designer sonore enregistré à paris dans la cave de « the english bookshop » son surround (4 pistes) de gaït frogé, qui édite également le disque. café vesuvio de pièces sonores expérimentales de henry jacobs, d’ de francis ford université de cambridge, coppola) producteur : ian sommerville. emmet williams et jean-jacques (255 columbus avenue, , etc. club des hérétiques du corpus christi, lebel écrivent les textes de la pochette. north beach, san thanksgiving. soirée organisée par magnétophone uher de gysin pour l’enregistrement, francisco) david bonavia concerts du « domaine musical », créé ou revox de norman rubington, peintre et époux de gaït frogé. lecture par burroughs de par suzanne tézenas et pierre boulez, jean-jacques lebel « la technique du cut-up de brion gysin » pour introduire à la musique première utilisation de l’épidiascope par gysin paul mccartney invite burroughs sur la pochette la galerie électronique. de sgt. pepper’s lonely hearts club band et embauche ian king ubu, fondée par l’artiste et sommerville pour projeter au plafond des sommerville pour monter un studio dans un appartement jess collins, s’installe dans un collages, des photos et des objets 1 numéro de la revue-disque OU - cinquième saison, de ringo star, où sommerville habitera ancien garage. disque de 25 cm henry sandy jacobs henri chopin, bernard heidsieck, brion gysin : () expérimente des enregistreurs à nest gailbraith heidsieck, « d4p », gysin, « i am that i am », « pistol-poem », assemble deux enregistreurs pour radio programme n 1 audio collage: sounds of new music « nous avons commencé dans les années 60 (american center, paris, 18-21-22 mai 1963) chopin, « vibrespace ». posters de jean dupuy, de gysin, de chopin, bandes permettant des manipulations scrapbooks de burroughs, composés sur des jouer avec la vitesse, remonter et henry jacobs’ music and folklore (folkways records, 1957) avec juste un petit projecteur dans une pièce. poètes beat et poètes sonores et visuels français réunis. de gianni bertini, de james guitet, et heidsieck et janicot collages composant des rébus directes du son. enregistre des sons de (american center, paris, décembre 1962) livres de comptabilité (nalement préférés aux réenregistrer des boucles : sonata (folkways records, 1955) je jouais au sein de ma propre image projetée, william burroughs, brion gysin, françois dufrêne, reconstituant des phrases en la rue en haïti ou à côté d’elle, ou encore je projetais sur moi une autre image. rencontre bernard heidsieck - brion gysin. agendas de format devenu trop petit) : les colonnes for loudspeakers (san francisco) robert lliou, bernard heidsieck, jean-clarence hiéroglyphes égyptiens (un hibou selon ce que je portais. je portais par exemple du noir, puis j’ouvrais de chires délimitent les blocs où inscrire les textes soirée organisée par jean-clarence lambert. lambert, ghérasim luca, emmett williams et un bras dans une publicité + la fermeture éclair, et le tee-shirt blanc que je portais en-dessous françois dufrêne, robert lliou, ghérasim luca, de cut-ups faisait de moi une autre personne. j’étais une autre personne mise-en-scène : jean-loup philippe un phallus dans une bande dessinée) uxus, parmi les participants invités lancement de la revue n°1 : galerie riquelme, projetée, dans laquelle je pouvais marcher, ou de laquelle je pouvais sortir.» accompagnement visuel : brion gysin et ian sommerville. images imbriquées par gysin moe asch fonde le label rue de l'échaudé, paris. assis par terre, anthology of american folk music, robert frank, (brion gysin) dans les interstices de sa « grille roulée » folkways records heidsieck et gysin collent ensemble des morceaux compilée par harry smith me and my brother appliquée sur les pages des scrapbooks contacts avec de liège pour faire tenir les disques (café la bohème, montparnasse, 16 juillet 1962). deux projecteurs « les permutated poems étaient, simultanément, bernard heidsieck et henri chopin prêtés par l’ortf pour une dreamachine un projecteur galerie du euve contre l’idée d’aléatoire : (ica, londres, été 1965) pré-enregistrés et lus par moi en live, et des images de moi des fondus enchaînés et 1 x 1,5 m de diapositives jean-clarence lambert gysin : peinture de 1,83 x 2,74 m étaient projetées sur moi, comme sur le poster du show. 9 pages d’instructions, écrites par ian sommerville, des surimpressions jean-loup philippe burroughs avec chapeau et pardessus chestereld c’est une triple image de moi – une sur le mur, une de mon portant sur le jeu de lumière et les séquences de xant le public en silence visage et une autre en plein dans mon visage également, the cut-ups, antony balch (1967), à partir de projections de diapositives, à suivre pour la lecture lumière bleue qui a l’air d’avoir dix ans de plus. c’est la tête que j’avais ce 14 bis avenue des textes de burroughs, « subject virus» et « word falling diapositives du lm towers open re, rushs tournés en france, en angleterre, au maroc, jour-là et qui est projetée sur mon propre visage (en chair et en os). kerouac et burroughs écrivent ensemble, manifestations du du président wilson d’antony balch et burroughs (1963) et aux états-unis (new york, chelsea hotel) présente ginsberg c’est un jeu avec le temps, ... avec mon âge » (brion gysin) - photo falling » à burroughs, puis à kerouac en alternant la rédaction des chapitres, « domaine poétique » (mpk et grand-mère cut-ups radiophoniques parasites et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines de j-l philippe) percussions marocaines gysin (assisté par sommerville), (publié seulement en 2008) doubles projections lecture pré-enregistrée de burroughs de faits-divers premières de ian sommerville, performance hommage à la déesse kali : annonçant les light shows des concerts de rock emmett williams tirés de quotidiens américains, diusée à très fort volume 1. un long rouleau de papier blanc, à 2 m de hauteur, déroulé jusqu’au sol 2. trois brosses japonaises pour faire des glyphes et signes (peinture jaune, orange, verte) kerouac : début d’on the road 3. un rouleau de peintre en bâtiment, dans lequel est carnets, manuscrits, schéma, cartes planté un morceau de grillage, recouvre le tout (peinture bleue). première rédaction : la page est uxus, fondé en octobre 1960 la peinture achevée, la feuille est arrachée du rouleau et déchirée divisée en deux colonnes par george maciunas en morceaux. le premier titre du roman était « il n’y a pas de création sans destruction / pas de destruction sans beat generation création. » (brion gysin)

sketching : nouvelle méthode dans son expanded cinema diagram, maciunas inclut série plans d’« écriture spontanée » le travail de brion gysin dans la catégorie bernard heidsieck découvre l’usage du magnétophone en poésie « expanded cinema » grâce à françois dufrêne, puis brion gysin rouleau de peinture grillagé acheté à rome pour répéter graphiquement kerouac : retape on the road premières expériences de écrit en 3 nuits the subterraneans l’eet des repetitive poems sur un long rouleau de kerouac avec le magnétophone sur un rouleau de télétype acquiert un harting (1963), puis un uher (1973), matrice pour insérer glyphes, lettres, symboles, papier de 36,5 m de long, à bandes magnétiques de neal (publié en 1958) et enn un revox a700 (1974) mots, collages, photos an de pouvoir exécuter une cassady. visions of cody - kerouac frappe continue, sans repentir, enregistre en deux heures le récit du dr sax sur sa machine à écrire

kerouac : publication d’on the road

préparation des premiers chapitres de (burroughs et gysin) - la 1ère édition paraîtra nalement en france en 1976

premiers poèmes au magnétophone d’henri chopin

ginsberg entend la voix et a des visions de william blake dans son appartement de spanish harlem. il en fera un disque 22 ans plus tard, songs of innocence and experience.

allison becker

howard becker édition limitée de 20 dreammachines, avec un texte de gysin « who RU and and what’s happening ? » édité par carl laszlo (bâle) dans les années 1980 - musée d’art moderne de san francisco - éléments : performance multimédia - 4 groupes simultanés magnétophone 3 pistes, 3 oscillators ann london de conversations (4 tentes, 4 tables) entre 4 collectif multimédia oerts par hp, enceintes oertes par jbl, joanne kyger, 1967 sociologues et le public participant à l’exposition, moniteurs tv, cctv, téléphones, , fondé par le tout amplié et mixé avec d’autres sources sonores + sculpture octogonale (néon et son) gern stern et utilise les boucles, décalages et eets de feed-back vidéo dans kerouac : écrit en 10 jours, sous benzédrine, gerd stern dans des enceintes multicanales (howard becker). verbal american landscape michael callahan descartes (1968), pièce vidéo pour la télévision ncet tv big sur sur un rouleau de télétype (san francisco)

allures succède à gerd stern publicités radiophoniques recruté par pour (henry jacobs, jordan belson, sur kpfa pour japan airlines et fournir du matériau sonore pour son 16 mm, 8 min, 1961) bank of america lm thx 1138 (1971) la radio partagera l’immeuble avec le tape-music center

ann halperin