Dossier N° E16000045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 1

SCEA de la HAUTE HOUSSAIS SAINT MADEN

Département des COTES d ''ARMOR

Commune de ST MADEN

Enquête publique

Du 8 Juin au 8 Juillet 2016

Portant sur l''extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS à SAINT MADEN Rapport du commissaire enquêteur

Maitre SCEA de la HAUTE HOUSSAIS d'ouvrage Commune de SAINT MADEN

Le Bertin PERCEVAULT commissaire enquêteur Rapport-indice a Dossier remis le 19 Août 2016

Do ss i e r N ° E 1 6 0 00045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 2 SOMMAIRE

1 _Présentation, publicité, contrôle 1 – Nature et objet de l’enquête 3 2 – Désignation du commissaire enquêteur 3 3 – Arrêté préfectoral ordonnant l’enquête 3 4 – Durée et lieu de l’enquête 3 5 – Dates et horaires des permanences 4 6 – Dates et parutions des annonces légales 4 7 – Vérification de l’affichage 4 8 – Carte avec les emplacements des panneaux d’affichage 5 2 _Situation de la commune 1 – Localisation de la commune dans la région 6 2 – Localisation de la commune dans le département 7 3 – Localisation du site de production 8 3 _Objet de l’enquête, présentation du projet et impact sur l’environnement 1 – Contenu de l’arrêté préfectoral d’enquête 9 2 – Pièces du dossier soumis à l’enquête publique 10 3 – Présentation sommaire du projet et contraintes environnementales 11-12 4 – Les contraintes liées à l’environnement 13-16 5 – Projet, vues du site, bâtiments existants et à construire et des fosses à lisier 17-21 6 – L’intégration des nouveaux bâtiments dans l’environnement 22 7 – Evolution du cheptel de l’élevage porcin 23 8 _ Récapitulatif des bâtiments d’élevage et stockage des déjections après projet 23 9 _ Production et gestion des déjections animales et capacités réglementaires de stockage 24 stockage 10_ IMPACProductionT d’azote, phosphore et potassium 24 11_ Production d’azote, phosphore et potassium dans les urines issus de la porcherie P4 25 12_ Choix de la technique de séparation du lisier produit dans la porcherie P4 26 13_ Résumé des tableaux ci-avant, production de lisier, d’azote, phosphore et potassium 27 14_ Emissions atmosphériques générées par l’élevage 28 15_ Les émissions atmosphériques d’hydrogène sulfuré 29 16_ Les gaz à effet de serre 29 17_ Bruits liés au fonctionnement de l’exploitation 30-31 18_ Etude des dangers internes et externes 32-33 19_ Evolution de la consommation d’eau 34 20_ Evolution de la consommation d’énergie 34 21_ Gestion des épandages 35-37 22_ Liste des ilots du plan d’épandage par exploitations et communes concernées 38 23_ Cartes des ilots du plan d’épandage 39-41 24_ Quantités d’azote produites 42-43 25_ Quantités de phosphore produites 44 26_ Quantités de potassium produites 44 27_ Balance globale de fertilisation azote et phosphore 45-46 4 _Déroulement de l’enquête 1 – Les actions 47-48 2 – Les permanences 49-50 5 _Analyses et observations du public 1 – Observations du public consignées sur le registre d’enquête 51-53 2 – Observations du public remises par courriers et jointes au registre d’enquête 54-59 3 – Analyse des observations du public consignées sur le registre d’enquête 60 6 _Synthèse des arguments et opinions du public 1 – Arguments favorables au projet ou présentant des propositions 61 2 – Arguments défavorables au projet ou présentant des contre- propositions 61 7 _Liste des personnes publiques associées et avis 62 8 _Liste des communes impactées par le projet et avis des conseils municipaux 63 9 _Documents en annexe 1 – Copies des documents relatifs à l’enquête (désignation CE et arrêté préfectoral) 64-68 2 – Procès-verbal d’enquête adressé à M. DARTOIS (document annexé au rapport d’enquête) Dossier N° E16000045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 3

1 Présentation, publicité, contrôle

1.. _ Nature et objjet de ll’’enquête: Une enquête publique d'un mois, du 8 juin au 8 juillet 2016 est ouverte dans la commune de ST MADEN sur la demande présentée par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS à SAINT MADEN. L’enquête publique au titre de la réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement concerne l'extension d'un élevage porcin autorisé. Les communes impactées par l’affichage de l’arrêté d’enquête outre ST MADEN sont :

Communes Communes concernées concernées Communes Département par le rayon d’affichage < Observations par le plan à 3km d’épandage SAINT-JUVAT X X commune.st.juvat@ wanadoo.fr TREFUMEL X [email protected]

PLOUASNE X mairie.@wanadoo.fr X [email protected] GUITTE X X [email protected] X X [email protected] SAINT-CARNE Côtes d’Armor X [email protected] X [email protected] X [email protected] LE HINGLE X [email protected] TREVRON X [email protected] X [email protected] LEHON X [email protected]

2.. _Désiignatiion du commiissaiire enquêteur: Par ordonnance du 15 février 2016, M. le Président du Tribunal Administratif de RENNES a désigné M.PERCEVAULT Bertin en qualité de commissaire enquêteur et M. ROUXEL Guillaume en qualité de commissaire enquêteur suppléant. (Voir copie de la décision de la désignation du commissaire enquêteur en annexe)

3.. _Arrêté préfectorall organiisant ll’’enquête: Arrêté préfectoral du 7 avril 2016, portant mise à enquête publique (Voir copie de l’arrêté préfectoral en annexe)

4.. _Durée et lliieu de ll’’enquête: L’enquête s’est déroulée du mercredi 8 juin au vendredi 8 juillet 2016 à la mairie de ST MADEN. Le dossier a été mis à la disposition des personnes intéressées pendant toute cette période aux jours habituels d’ouverture de la mairie (voit tableau ci-après).

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1 Présentation, publicité, contrôle (suite)

5.. _Horaiires d’’ouverture de lla maiiriie,, dates et horaiires des permanences Le commissaire enquêteur a reçu les déclarations des personnes intéressées les : (voit tableau ci-après).

Horaires d’ouverture de la mairie Permanences du commissaire enquêteur

Lundi Mercredi 8 juin 9h-12h

Mardi 14h – 17h30 Vendredi 17 juin 9h-12h Mercredi Samedi 25 juin 9h-12h Jeudi Vendredi 1 juillet 9h-12h Vendredi 14h – 17h30 Vendredi 8 juillet 16h-19h Samedi

6.. _Dates et parutiions des annonces llégalles: La publicité a été effectuée dans les quotidiens: Ouest , annonces judiciaires et légales plus de quinze jours avant le début de l’enquête, le 11 mai 2016 et rappelée le 15 juin 2016 en début d’enquête. Le Télégramme, annonces judiciaires et légales plus de quinze jours avant le début de l’enquête, le 11 mai 2016 et rappelée le 15 juin 2016 en début d’enquête. Sur le site de la préfecture des Cotes d’Armor, les pièces suivantes ont été mises en ligne le 24/5/2016 : L’arrêté préfectoral portant l’ouverture de l’enquête, l’avis d’enquête, le résumé non technique (page 4 à page 12 du dossier) et l’avis de l’autorité environnementale.

7_ Vériifiicatiion de ll’’affiichage de ll’’aviis d’’enquête: L’affichage de l’avis d’enquête a été effectué sur les 2 emplacements prévus :

Repère Repère des emplacements Observations

1 Siége de l’exploitation SCEA la Haute Houssais Au nord de l’exploitation

2 Siége de l’exploitation SCEA la Haute Houssais Au sud-ouest de l’exploitation

L’affichage de l’avis d’enquête à été vérifié sur les deux emplacements ci-dessus le 24/5/2016. L’affichage de l’arrêté d’enquête publique à été vérifié sur les panneaux d’affichage dédiés ou a été demandé la confirmation de l’affichage par E mail des communes suivantes : SAINT MADEN, SAINT JUVAT,TREFUMEL, PLOUASNE, GUENROC, GUITTE, PLUMAUDAN, SAINT-CARNE, CALORGUEN, BRUSVILY, LE HINGLE, TREVRON, CAULNES et LEHON. Ces communes sont concernées soit par le rayon d’affichage dans les 3 km, soit par le plan d’épandage ou soit les deux cas, (voir détail sur le tableau page 3 des communes impactées par l’affichage de l’arrêté d’enquête). Les mairies ont confirmé par retour E mail que l’affichage a bien été effectué au plus tard 15 jours avant le début de l’enquête.

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1 Présentation, publicité, contrôle (suite)

8_ Liieux d’’iimpllantatiion de ll’’affiichage de ll’’aviis d’’enquête L’affichage de l’avis d’enquête a été effectué le 24/5/2016 aux 2 emplacements prévus et constaté le jour même par le commissaire enquêteur (emplacements matérialisés en rouge ci-après).

Les affichages sur les sites sont effectués conformément à l'article L 515-27 des nouvelles régles d’affichage des enquêtes environnementales au format 800x1200 mm, de couleur jaune fluo sur support akilux plastifié, la taille des caractères de l’avis d’enquête est >à 2 cm, (ci-dessous l’affichage N°1).

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2 Localisation de la commune dans la région

1 – Localisation de la commune dans la région.

Commune de ST MADEN

   La commune de ST MADEN Se situe dans le département des Cotes d’Armor Au Sud Est de St BRIEUC, le chef-lieu du département

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2 Localisation de la commune dans la communauté de communes

2 – Localisation de la commune dans le département.

Commune de ST MADEN

                  La commune de ST MADEN se situe à 15 Km au sud-ouest de Et à 12 Km au Nord de Caulnes. D’une superficie de 656 hectares, St Maden est une commune essentiellement agricole Où se pratique la polyculture, l’élevage, les productions hors-sol. St Maden est l’une des huit communes du canton appartenant à la communauté De communes de Caulnes, elle compte 206 Habitants. Elle fait partie des 26 communes du canton de

  Dossier N° E16000045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 8  2 Localisation du site de production

3 – Localisation du site de production porcine sur la commune de ST MADEN

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Extension de l’élevage porcin qui passe de 2271 à 5595 places animaux/équivalents (5320 pl. charcutiers et 1376 pl. post sevrage), Construction de 2 porcheries, dont l’une de 1080 places d’engraissement en extension d’un bâtiment existant et l’autre de 2100 places engraissement par raclage en V sous caillebotis à l’emplacement d’un bâtiment existant, la construction d’une fumière, d’un local d’embarquement, d’une fosse couverte de 2890 m3, d’une réserve d’incendie de 240 m3 et la désaffection d’une fosse à lisier.

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

1 - Objjet de ll’’enquête:

Vu le code de l’environnement et notamment le titre 1 du livre 2 et le titre 1 du livre 5 ; Vu le décret N°2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et départements ; Vu le décret N°2015-1200 du 29 septembre 2015 modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement ; Vu l’arrêté ministériel du 27 décembre 2013, modifié, relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l’autorisation au titre des rubriques 2101, 2102, 2111 et 3660 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement ; Vu l’arrêté préfectoral en date du 14 mars 2014 établissant le cinquième programme d’actions régionales à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole ; Vu l’arrêté préfectoral du 29 décembre 2003 modifié le 16 juillet 2013, autorisant l’EARL de la HAUTE HOUSSAIS à exploiter au lieu-dit la HAUTE HOUSSAIS à ST MADEN, un élevage porcin de 2271 places animaux équivalents ; Vu la demande présentée le 22 octobre 2015 et complétée le 11 janvier 2016 par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS en vue d’effectuer à ST MADEN lieu-dit La HAUTE HOUSSAIS : L’extension de l’élevage porcin qui passe de 2271 à 5595 places animaux équivalents (5320 pl. charcutiers et 1376 pl. post sevrage), La construction de 2 porcheries, dont une de 1080 places d’engraissement en extension d’un bâtiment existant et l’autre de 2100 places engraissement par raclage en V sous caillebotis à l’emplacement d’un bâtiment existant, la construction d’une fumière, d’un local d’embarquement, d’une fosse couverte de 2890 m3 et la désaffection d’une fosse à lisier, La mise à jour du plan d’épandage ; Vu la décision du 15 février 2016 de Madame la Président du Tribunal Administratif de Rennes désignant M. Bertin PERCEVAULT, dessinateur projeteur en qualité de commissaire enquêteur titulaire et M. Guillaume ROUXEL, cadre bancaire en retraite en qualité de commissaire enquêteur suppléant; Considérant que compte tenu des caractéristiques de l’installation, la demande est soumise à enquête publique ; Sur proposition du secrétaire général de la préfecture des Cotes d’Armor.

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

2 - Objjet de ll’’enquête (suiite)

Liste des documents constiituant lle dossiier d’’enquête miis à lla diisposiitiion du publliic. Elllle comporte lles piièces suiivantes:

Le rapport d’étude

1 Demande d’autorisation 2 Résumé non technique 3 Attestation de dépôt 4 Fiche synthétique de présentation de l’exploitation 5 Présentation de l’élevage et du projet 6 Etude d’impact 7 Etat initial du site d’élevage et du plan d’épandage 8 Descriptif de l’élevage et du plan d’épandage Les effets prévisibles du site d’élevage et du plan d’épandage sur l’environnement et les 9 mesures prises pour les réduire 10 Articulation du projet avec les schémas et plans territoriaux 11 Meilleures techniques disponibles 12 Esquisse des alternatives possibles 13 Les conditions de remise en état du site 14 Evaluation du risque sanitaire 15 Etude des dangers 16 Notice hygiène et sécurité des travailleurs 17 Analyse des méthodes utilisées et difficultés rencontrées lors de la rédaction de l’étude Les annexes du dossier d’étude 1_ KBIS de la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS 2_ Etude des capacités financières 3_ Arrêtés relatifs aux périmètres de protection de la retenue d’eau du Val et du Pont Ruffier 4_ Données sur le patrimoine 5_ Plans du site 18 6_ Conventions d’épandage 7_ Listes parcellaires et cartographies du plan d’épandage 8_ Projet de valorisation des effluents d’élevage 9_ Etude et modélisation du bruit 10_ Contrat de reprise FERTIVAL 11_Copie de l’extrait Kbis L’avis de l’autorité environnementale Le registre d’enquête

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3 Présentation sommaire du projet

3 – Présentatiion sommaiire du projjet La SCEA (société civile d’exploitation agricole) dont le gérant est M. DARTOIS Laurent ayant son siège au lieu-dit « Beau Chêne » sur la commune de GUITTE a un projet de développement de son élevage porcin sur le site de la HAUTE HOUSSAIS sur la commune de ST MADEN. Une enquête publique a lieu à la mairie de ST MADEN du 8 juin 2016 au 8 juillet 2016, portant sur l’extension de l’élevage porcin autorisé qui passe de 2271 à 5595 places animaux équivalents (5320 pl. charcutiers et 1376 pl. post sevrage). La construction de 2 porcheries, dont l’une de 1080 places d’engraissement en extension d’un bâtiment existant et l’autre de 2100 places engraissement par raclage en V sous caillebotis à l’emplacement d’un bâtiment existant à démolir, la construction d’une fumière, d’un local d’embarquement, d’une fosse couverte de 2890 m3, de la désaffection d’une fosse à lisier et la mise à jour du plan d’épandage. L’actualisation du plan d’épandage sur une surface agricole de 679,2 ha de Surface Agricole Utile, dont 599,2 ha de surface épandable, répartis sur les communes de : SAINT-MADEN, SAINTJUVAT, SAINT-CARNE, CALORGUEN, BRUSVILY, LE HINGLE, TREVRON, PLUMAUDAN, CAULNES, GUITTE et LEHON. L’élevage de porcs de la SCEA DE LA HAUTE HOUSSAIS est soumis à la réglementation des Installations Classées agricoles pour la Protection de l'Environnement. L’activité de cet élevage correspond à la rubrique 3660b, élevage intensif de porc avec plus de 2000 places de porcs charcutiers (5320 places de porcs charcutiers prévus) sous le régime de l’autorisation d’installations classées. Cette enquête publique contient une étude d’impact et un volet IED (directive relative aux émissions industrielles) définit au niveau européen une approche intégrée de la prévention et de la réduction des pollutions émises par les installations industrielles et agricoles entrant dans son champ d’application, rubrique 3660 élevage intensif (élevages de porcs de plus de 2000 porcs à l’engrais). Selon la Directive 2008/1/CE du 15 janvier 2008 l'élevage de la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS est soumis à la mise en place des Meilleures Techniques Disponibles (M.T.D) définie dans un manuel Européen recensant ces techniques. Le projet n’a pas été soumis à une concertation préalable du public. Le site de la HAUTE HOUSSAIS se situe sur la section cadastrale A de la commune de ST MADEN, dans les parcelles N°356, 357, 365, 366, 367, 330, 441, 442 et 445. Ces parcelles sont dans la zone A (agricole) suivant le zonage de la carte communale. L’objectif de La SCEA de la HAUTE HOUSSAIS au travers de ce projet de développement d’élevage porcin, est d’atteindre un effectif de 1376 places de porcelets en post-sevrage et 5320 places de porcs charcutiers afin d’être autonome en engraissement en partenariat avec le site naisseur de GUITTE, de ne plus devoir faire appel à des prestataires pour l’engraissement d’une partie du cheptel puisque tous les mâles nés sur le site de l’EARL DARTOIS étaient engraissés chez ces prestataires. Les animaux, mâles et femelles seront désormais engraissés au site de la HAUTE HOUSSAIS.

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3 Présentation sommaire du projet

3 – Présentatiion sommaiire du projjet (suiite)

Le but de cette relocalisation est d’avoir un outil de production à taille économiquement intéressante, de pérenniser les sites, en valorisant les reproducteurs, en intégrant la production dans un ensemble cohérent et durable de productions végétales et animales et ne plus avoir recours aux préteurs. Les objectifs de la SCEA sur les engagements qualité par son adhésion à la charte qualité, aux normes bien-être pour les porcelets et post-sevrage avec l’arrêt de la castration, l’arrêt de l’utilisation systématique des antibiotiques. Cette évolution de l’élevage va favoriser le lien au sol sur le plan agronomique et nutritionnel, puisque qu’à partir des effluents, la fertilisation des terres de la SCEA et des préteurs, les cultures de céréales également à la SCEA et chez les préteurs, la fabrication des aliments à l’exploitation pour l’élevage, ce cycle est presque complet si ce n’est l’apport de soja et de compléments alimentaires. L’amélioration des conditions de travail avec cette nouvelle structure, la pérennisation des emplois et la création d’un nouvel emploi. La SCEA de la HAUTE HOUSSAIS par les différentes techniques déjà en place sur l'exploitation, répondant aux contraintes du cahier des charges du CORPEN dont les critères sont les suivants : Pour l’alimentation biphase, triphase en post-sevrage et adaptée à chaque stade physiologique de l’animal, est maintenue pour l’ensemble des porcs permettant une diminution de la quantité d’azote et de phosphore dans le lisier. Pour l’épandage, matériel adapté, stockage suffisant. Pour la consommation d’eau et d’énergie, vérification régulière des consommations d'eau, d'énergie qui vont parfaitement dans le sens donné par cette directive qui privilégie les projets respectueux de l'environnement et économiquement optimisés.

La SCEA de la HAUTE HOUSSAIS est autorisée à exploiter depuis le 29 décembre 2003, autorisation modifiée le 16 juillet 2013 par arrêté préfectoral pour 2271 animaux équivalents.

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3 Présentation sommaire du projet

4 – Les contraiintes lliiées à ll’’enviironnement Les captages d’eaux 1_La retenue d’eau de Rophemel est à 1.7 km du site d’élevage de la HAUTE HOUSSAIS et son périmètre de protection éloigné lui est à de 1.5 km. Il n’existe pas de parcelle dans les périmètres de protection éloignés de la retenue d’eau de Rophemel. Il existe un certain nombre de parcelles dans la zone 3B1, classée en bassin phosphore à eutrophisation qu’est la retenue d’eau de Rophémel, l’EARL QUERRIEN, parcelles 1 à 27, commune de CAULNES, GAEC DELAROCHE parcelle 27 sur la commune de PLUMAUDAN et FOUSTEL Gilles, parcelles 8-10-12-13, communes de CAULNES et de GUITTE.

2_Le captage d’eau de la ville de Bezie et Carmeroc sur les communes de , St-Juvat et Trefumel se situe à 3 km de l’élevage qui lui-même est à 1.9 km du périmètre éloigné du captage. Le périmètre de protection éloigné du captage de Bezie et Carmeroc est distant de 200 m d’une parcelle d’épandage, parcelle N°44 du GAEC DELAROCHE. Donc pas de prescription particulière pour ce captage.

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3 Présentation sommaire du projet

4 – Les contraiintes lliiées à ll’’enviironnement

Les captages d’eaux (suite) 3_La retenue d’eau du Val et du Pont Ruffier. Le site de la HAUTE HOUSSAIS est situé à 6.4 km du pourtour de la retenue d’eau du Val et du Pont Ruffier et à 5.8 km du périmètre éloigné de la retenue, cette retenue d’eau du Val et du Pont Ruffier est déclarée d’utilité publique par arrêté préfectoral du 20/7/1993, modifié le 16/1/1997 et le 29/6/1998. Dans le périmètre rapproché, interdiction d’épandage de déjections animales liquides à moins de 100 m de la retenue d’eau et sur des pentes > à 7%, le périmètre immédiat est distant de 70 m d’une parcelle qui est dans le périmètre rapproché d’un prêteur de terres qui est le GAEC de la VILLE GARNIER îlot 12.1 et de parcelles d’un autre préteur qui est le GAEC DELAROCHE îlot 48.1, ces îlots sont situées sur la commune de BRUSVILLY, les îlots 57.1 et 12.1 qui sont situés sur la commune de PLUMAUDAN (ces îlots sont réservés à l’épandage du fumier). Autre îlots dans le périmètre rapprochée GAEC DE LA VILLE GARNIER, N° 12, 13, 15, 16, 18, 20 et 24. GAEC DELAROCHE N° 57, 14,12, 11, 10, 6, 53, 50 et 48.

Les bassins versants L’exploitation et une grande partie des terres épandables se situent en zone d’action renforcée, dans le bassin versant de la Rance Aval Faluns, les autres parcelles épandables se situent, soit dans le bassin versant du Guinefort qui est un affluent de la Rance, soit dans le bassin versant de la Haute Rance. Un certain nombre de communes concernées par l’épandage des effluents étaient classées en zones d’excédents structurels (ZES), à savoir les communes de St Juvat, St Maden, Plumaudan, Caulnes, Guitté et Léhon.

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3 Présentation sommaire du projet

4 – Les contraiintes lliiées à ll’’enviironnement

L’environnement naturel du projet et les zones naturelles d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique Le site d’élevage de la HAUTE HOUSSAIS de même que les parcelles du plan d’épandage se trouvent en dehors de zones naturelles protégées ou de zones humides.

Le site natura 2000 On recense la zone NATURA 2000 « l’estuaire de la Rance » qui se situe à 2.9 km de la parcelle épandable la plus proche sur la commune de LEHON et à 14 km du site d’élevage de la HAUTE HOUSSAIS. L’étude d’incidence réalisée dans ce dossier conclut à une absence d’impact.

Le 5ème Programme d'Action (Directive "Nitrates") La région Bretagne est classée en « zone vulnérable » vis à vis du paramètre nitrate depuis 1994 selon les dispositions de la directive européenne 91/676/CEE du 12 décembre 1991 dite « Directive Nitrate. Il est réglementé au niveau national par l’Arrêté Ministériel du 19 décembre 2011 modifié le 23 octobre 2013 et complété pour la région par les Arrêté Préfectoraux du 14 mars 2014 et du 5 juillet 2013 respectivement relatifs au programme d’action régional (PAR) en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates et au référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation azotée. Les contraintes liées à l’environnement pour l’élevage et le plan d’épandage sont les suivantes : 1_Ils sont situés en Zone d'Action Renforcée (ZAR) et en ex- Zones d’Excédents Structurels, ceci concerne les communes de St Juvat, St Maden, Plumandan, Caulnes, Guitté et Léhon. 2_Ils sont situés en Zone d'Action Renforcée (ZAR) et hors ex- Zones d’Excédents Structurels, ceci concerne les communes de Brusvily et Le Hinglé. 3_Ils sont situés hors Zone d'Action Renforcée (ZAR) et hors ex- Zones d’Excédents Structurels, ceci concerne les communes de St Carné, Calorguen et Trévron. La quantité d’azote d'origine animale apportée par les effluents d'élevage ne doit pas dépasser 170 Kg d'azote par hectare de Surface Agricole Utile, la production azotée annuelle représentera 148 kg d’azote par hectare de SAU en incluant les apports des cheptels des prêteurs de terre. La réglementation limite également depuis novembre 2011 les apports en phosphore sur les terres du plan d'épandage situées hors zone 3B1 du SDAGE à 85 unités de phosphore total, les parcelles situées dans les communes de CAULNES, de GUITTE et une parcelle sur la commune de PLUMAUDAN sont situées en zone 3B1 du SDAGE classée en bassin phosphore à eutrophisation qu’est la retenue d’eau de Rophémel et limitées à 80 unités de phosphore total. Dans les bilans de fertilisation présentés par la SCEA les apports sont de 69 unités de phosphore par hectare de SRD en incluant les apports des cheptels des prêteurs de terre. Le solde de la balance globale azotée doit satisfaire au moins à l'une des deux conditions suivantes : Il est < à 50 kg d'azote par hectare de S.A.U ou à la moyenne des soldes calculés pour les trois dernières campagnes culturales avec < à 50 kg d'azote par hectare également.

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3 Présentation sommaire du projet

4 – Les contraiintes lliiées à ll’’enviironnement

Schéma directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Le SDAGE a été adopté par le comité de bassin Loire-Bretagne le 4 novembre et publié par arrêté préfectoral du 18 novembre 2015 Il fixe les objectifs qualitatifs, quantitatifs et indique les moyens pour y parvenir exprimés sous la forme d’orientations et de dispositions pour un bon état de l’eau, ceux-ci consistent pour les activités agricoles à réduire la pollution par les nitrates d’origine agricole, à mettre en œuvre des programmes d’actions dans les zones vulnérables consistant à réduire les flux d’azote, tout en conservant une cohérence territoriale. Dans le présent projet sont vérifiés avec les dispositions du SDAGE, la compatibilité de la fertilisation, la proximité des zones humides, les couverts végétaux hivernaux.

Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Rance, Frémur, Baie de Beaussais (SAGE) Ce SAGE a été revisé et approuvé le 9 décembre 2013 et un arrêté portant sur la modification de la composition de la CLE en date du 20 juin 2 014. Toutes les communes impactées par le plan d’épandage et le site d’élevage de la HAUTE HOUSSAIS sont dans le périmètre du SAGE Rance, Frémur, Baie de Beaussais. Les objectifs du SAGE liés aux activités agricoles intégrent la limitation et la gestion des rejets polluants des élevages et la gestion de la fertilisation pour la restauration de la qualité des eaux brutes pour l’alimentation en eau potable, ils intégrent également la restauration de la qualité biologique des eaux littorales, la réduction des flux de nutriments en aval des bassins versants sur le littoral, la préservation de l’équilibre écologique des milieux naturels, la gestion des risques des produits phytosanitaires et l’orientation des pratiques ainsi que la libre circulation des espèces migratoires.

Schéma de cohérence territorial (SCOT) La commune de SAINT-MADEN appartient à la Communauté de Communes du Pays de Caulnes, qui adhère au Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) du Pays de Dinan. Ce SCOT a été approuvé le 20/02/2014. Les objectifs du SCOT liés aux activités agricoles consistent au maintien du foncier agricole, à la dynamique agricole et à la pérennisation de l’agriculture en place.

Schéma régional de cohérence écologique La trame verte et bleue a pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles en milieu rural par le respect de la biodiversité, des corridors écologiques et des zones humides.

Schéma régional climat, air, énergie Bretagne Les objectifs du SRCAE consistent à réduire les émissions de gaz à effet de serre (méthane, protoxyde d’azote et dioxyde de carbone), réduire les émissions d’ammoniac et les poussières, à maintenir une qualité de l’air et à maîtriser la demande énergétique.

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

5_ Le siite d’’éllevage et de stockage des efflluents:

   Le site de la HAUTE HOUSSAIS avec les structures existantes et en projet (détails des structures existantes et en projet, ci-après) Il se situe sur la section cadastrale A Dans les parcelles N°356, 357, 365, 366, 367, 330, 441, 442 et 445

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

5_ Le siite d’’éllevage et de stockage des efflluents:

Existant, en Stockage N° Intitulé des locaux projet ou à Observations effluents désaffecter Structures existantes 1 Hangar Existant 2 Local poumon Existant 3 Local eau Existant 4 Fabrique d’aliment Existant 5 et 6 Cellule à blé Existant 7 Silo tour Existant 8 Fosse de réception Existant 9 2 cellules Existant 10 Pont bascule Existant P1a Engraissement Existant 520 places 361 m3 P1b Post sevrage Existant 1376 places 361 m3 P2 Engraissement Existant 1820 places 1220 m2 ST2 Fosse à lisier A désaffecter ST3 Fosse à lisier Existant 1659 m3 ST4 Fosse à lisier Existant 1500 m3 Structures en projet P4 Projet porcherie, comprenant : 7 Salles d’engraissement Projet 2100 places 2 Locaux d’embarquement Projet Local filtration Projet Fumière Projet 100 m² 2 Couloirs Projet 1 Gaine moteur (TRAC) Projet 2 Quais Projet P5 Projet porcherie, comprenant : Projet 6 Salles d’engraissement Projet 1080 places 622 m3 1 Couloir Projet P6 Local filtration Projet Réserve incendie, aire RI Projet 240 m3 d’aspiration ST5 Fosse à lisier Projet 2890 m3 Structures à démolir P1b Quai (porcherie P1) A démolir P3 Porcherie A démolir Désaffectée ST1 Fosse à lisier A démolir

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

5_ Le siite d’’éllevage et de stockage des efflluents:

Projet de porcherie P4, comprenant : (localisation, voir plan du site)

_7 Salles d’engraissement pour 2100 places _2 Locaux d’embarquement _Local filtration _Fumière de 100 m² _2 Couloirs _1 Gaine moteur (TRAC) _2 Quais d’embarquement

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

5_ Le siite d’’éllevage et de stockage des efflluents (suiite):

Projet de porcherie P5, comprenant : (localisation, voir plan du site)

_1 Salle d’engraissement pour 1080 places _1 Couloir

Projet de fosse à lisier ST5 comprenant : (localisation, voir plan du site)

_Fosse à lisier de 2890 m3

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

5_ Le siite d’’éllevage et de stockage des efflluents (suiite):

Projet de réserve d’incendie RI et local de filtration, comprenant : (localisation, voir plan du site)

_1 réserve d’incendie de 240 m3 avec son aire d’aspiration _1 local de filtration de l’air pour porcherie P2-P5

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

6_ L’’iintégratiion des nouveaux bâtiiments dans ll’’enviironnement

Au premiier pllan, llocall de fiilltratiion de ll’’aiir et ll’’agrandiissement de lla porcheriie P5

Au premiier pllan, lla fosse à lliisiier, ll’’agrandiissement de lla porcheriie P5, lla porcheriie P4 et lla réserve d’’iincendiie

Ill n’’y a pas de priises de vue depuiis lle hameau de lla Houssaiis avec iintégratiion du siite dans lle paysage.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

7_Evollutiion du cheptell porciin (pllans des siittes de ll’’éllevage cii-avantt)

Effectifs actuels Effectifs en projet Type de Place Place Site Place Production Place Production Observations production animaux animaux animaux annuelle animaux annuelle porcine équivalent équivalent

Site de Post-sevrage 1360 272 8683 1376 275 8944 la Haute Charcutiers 1999 1999 6383 5320 5320 16900 Houssais Total 3359 2271 15066 6696 5595 25844 Effectif 2271 15066 5595 25844 total

L’effectif total des post-sevrages et de l’engraissement passera d’une production annuelle de 8683 en post-sevrage à 8944 et de 6383 de porcs charcutiers à 16900, donc une évolution de 261 en post- sevrage et 10517 porcs charcutiers, soit un total animaux de 25844.

8_ Récapiitullatiif des bâtiiments d’’éllevage et stockage des déjjectiions après projjet

Volume des Nombre Bâtiment Type de pré-fosses Sites et Types d'élevage de Observations N° sol et fosses en places m3 1360 Post-sevrage P1b Caillebotis 16 Projet 722 379 Caillebotis Engraissement P1a 141 Caillebotis Projet Engraissement P2 1620 Caillebotis 1220 Site de la Haute Engraissement P5 1080 Caillebotis 622 Projet Houssais Engraissement P4 2100 Caillebotis Projet

Fosse extérieure ST3 1659 Fosse extérieure ST4 1500 Fosse extérieure couverte St5 2890 En projet

Total des stockages des lisiers 8613 m3

L'alimentation des post-sevrage sera de l’alimentation « sec » et de la soupe pour l’engraissement. Le volume total des pré-fosses et fosses sera de 8613 m3. La fosse ST1 sera démolie et la fosse ST2 sera désaffectée.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

9_Productiion,, gestiion des déjjectiions aniimalles et respect des capaciités de stockage

Norme Production mensuelle Production Nombre mensuelle Capacité de Bâtiment de annuel de Site et Types d'élevage de de stockage N° déjection déjections places déjections (en mois) par animal (en m3) (en m3) (en m3)

Post-sevrage P1b 1360 0,08 108,8 1305,6 Post-sevrage P1b 16 0,08 1,28 15,36

Engraissement P1a 379 0,12 45,48 545,76

Site de la Engraissement P1a 141 0,12 16,92 203,04 Haute 13,07 Houssais Engraissement P2 1620 0,12 194,4 2332,8 Engraissement P5 1080 0,12 129,6 1555,2 Engraissement P4 2100 0,0774 162,54 1950,48 Total 659,02 7908,24

La porcherie P4 d’engraissement sera équipée d’un racleur qui produira 1074 tonnes de matières solides. Les capacités de stockage seront de 13.07 mois donc > aux 7 mois réglementaires.

10_Productiion d’’azote,, phosphore et potassiium

Volumes Valeur Valeur de Valeur de Sites et Types lisiers Effectif d'azote U phosphore potassium Observations d'élevage produits (kg) P2O5 (kg) K2O (kg) (m3/an) Post-sevrage 8944 1320,96 3577,6 2236 3130,4 Site de la Haute Engraissement 9880 4636,8 26676 14326 19068,4 Houssais Engraissement 7020 1950,48 19796,4 9336,6 12846,6 avec raclage Total produit 7908,24 50050 25898,6 35045,4

La production d’azote, phosphore et potasse sera de: 50050 kg d’azote, 25899 kg de P2O5 et 35045 kg de potassium. Pour mémoiire, avant-projjet, ll’’éllevage porciin produiisaiit 20707 uniités d’’azote et 11426 uniités de phosphore. La porcherie en projet P4 sera équipée d’un dispositif par raclage des excréments avec séparation des matières solides (fèces) des matières liquides (urines) avec exportatiion de lla phase solliide. Ce diisposiitiif permet un abaiissement du taux d''azote de 56.8%, de 88.2% du taux de phosphore, de 46.9% sur lle potassiium et de de 35.5% sur lle solliide (sellon lles hypothèses de travaiill des iinstiituts (CRAB, IFIP, INRA.)

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

11_Productiion d’’azote,, phosphore et potassiium dans lles uriines iissus de lla porcheriie P4

La production d’’azote, phosphore et potasse des urines sera de: 8563 kg d’azote, 1053 kg de P2O5 et 6807 kg de potassium, la partie solide étant exportée.

Volumes Valeur Valeur de Valeur de lisiers Effectif d'azote U phosphore potassium Observations Site de la produits (kg) P2O5 (kg) K2O (kg) Haute (m3/an) Houssais Engraissement 7020 1950,48 8563 1053 6807 avec raclage

Total produit 1950,48 8563 1053 6807

La production totale d’azote, phosphore et potasse destinée à l’épandage sera donc de: 38816 kg d’azote, 17615 kg de P2O5 et 29006 kg de potassium, la partie solide étant exportée.

Valeur Valeur de Valeur de Destination des fertilisants d'azote U phosphore potassium Observations (kg) P2O5 (kg) K2O (kg) Site de la Haute Houssais Total produits à épandre 38816 17615 29006

Total produits à exporter 11234 8283 6039

La production totale de solides (fèces) : azote, phosphore et potasse destinée à l’export du bâtiment P4 sera donc de: 11234 kg d’azote, 8283 kg de Phosphore et 6039 kg de potassium, la partie solide étant exportée. L’exploitation produira 38816 U d’azote après export de la phase solide d’azote donc > aux 20000 u d’azote maxi, elle a donc obligation de résorption conformément au 5ème programme d’action, 18816 UN seront alors épandues en dehors des communes classées antérieurement en ZES (zones d’excédents structurels).

Les communes épandables non classées antérieurement en ZES sont : Trévron, Le Hinglé, Brusvily, St Carné et Calorguen.

Les communes classées en ex.ZES sont : Evran, St Maden, Plumaudan, Caulnes, Guitté et Léhon

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

12_Choiix de lla techniique de séparatiion du lliisiier produiit dans lla porcheriie P4

Principe de fonctionnement : Le dispositif se situe en dessous du caillebotis, deux dalles disposées en V permettant l’évacuation des urines et un racleur disposé entre le caillebotis et les dalles entraine les matières solides vers la fosse de réception qui seront stockées sur la fumière, le fonctionnement de ce dispositif est géré par un automate.

Avantage : Abattement de l’azote de 56.8%, du phosphore de 88.2% et du potassium de 46.9% contenus dans la matière solide obtenus par séparation de phase solide / liquide sous les bâtiments Amélioration des conditions d’élevage avec une meilleure ambiance dans les salles pour le confort des animaux et des hommes. Diminution significative des émissions d’ammoniac de l’ordre de 54% et de 49% du protoxyde d’azote. La partie solide sera stockée sur la fumière P4e couverte d’une superficie de 100 m² avant export hors ZES et hors canton > 140 Kg N/ha, ceci à raison d’une rotation tous les 15/20 jours par 2 camions de 25 tonnes.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

13_Résumé des tablleaux cii-avant,, productiion des lliisiiers,, de niitrate,, phosphore et potassiium

Post-sevrage et engraissement produits annuellement, les lisiers et la production d’azote, de phosphore et de potassium. La séparation des matières solides exportées (TRAC, de la porcherie P4) et les quantités des lisiers destinés à l’épandage.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

14_ Emiissiions atmosphériiques générées par ll’’éllevage

Emissions annuelles d’ammoniac, de protoxyde d’azote, de méthane et de particules, suivant module de calcul permettant d’estimer les émissions dans l'air liées à l'élevage de porcs (CITEPA/MEDDE). 1_ Sans la prise en charge des mesures de réduction des émissions d’ammoniac.

PM µ N O 10 NH 2 CH particules 3 protoxyde 4 Site et type d'élevage ammoniac méthane en Observation d'azote kg/an kg/an suspension kg/an kg/an

Post-sevrage 2366 111 9036 549 Site de la Haute Engraissement 25784 1213 37717 2123 Houssais Total 28150 1324 46753 2672

Des mesures sont mise en place pour limiter les émissions d’ammoniac: un engraissement sur racleur TRAC pour la porcherie P4, l’évacuation régulière des déjections associée à une séparation de phase précoce réduit les émissions d’ammoniac de 54% comparé à un stockage de lisier en pré-fosse. Les urines, dont l’azote est essentiellement sous forme ammoniacale, seront stockées dans une fosse couverte. 2_ Avec la prise en charge des mesures de réduction des émissions d’ammoniac.

PM10 µ N O NH 2 CH particules 3 protoxyde 4 Site et type d'élevage ammoniac méthane en Observation d'azote kg/an kg/an suspension kg/an kg/an

Post-sevrage 1961 106 9036 549 Site de la Haute Engraissement 22010 1206 20164 2123 Houssais Total 23971 1312 29200 2672

Les seuils d’émissions sont les suivants : NH3>10000 kg ; CH4>100000 kg ; N2O>10000 kg ; PM10 > 50000 kg. L’émission de NH3 est supérieure au seuil ; pour les autres paramètres, la SCEA est sous le seuil. Il n'existe pas de bibliographie sur les mesures des PM10 et PM 2,5. Cependant, cette étude conclut à une concentration inférieure à la somme des valeurs guides pour PM10 et PM 2,5 à 115 m. 3_ Pour mémoire, les émissions atmosphériques dans la situation actuelle sont de l’ordre :

NH3 (kg/an) N2O (kg/an) CH4 (kg/an) PM10 (kg/an) Post sevrage 2 338 100 8931 543 Porcs charcutiers 9 688 445 14172 798 Total 12 026 545 23104 1340

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

15_ Les émiissiions atmosphériiques d’’hydrogène sullfuré Elles sont liées à la fermentation du lisier dans les porcheries industrielles. Les composés soufrés font partie des composants issus de porcherie d’engraissement, ils ne seraient pas détectables, les niveaux de concentrations seraient de l’ordre du μg/m3.

16_ Les gaz à effet de serre

Les principaux gaz à effet de serre produits par l’exploitation sont:

Le méthane (CH4), c'est un gaz incolore et inodore, Il est fabriqué par des bactéries méthanogènes qui vivent dans des milieux anaérobies, les émissions de méthane peuvent avoir lieu lors du stockage des déjections en condition anaérobie.

Le dioxyde de carbone (CO2), c’est également un gaz incolore et inodore, Il est produit lors de la respiration des animaux, et au cours de la dégradation des matières organiques, pour les déjections, la proportion de production de CO2 émis lors du stockage va résulter des conditions de disponibilité en oxygène et de température, en phase anaérobie la transformation du lisier favorisera la production de biogaz, composé de méthane et de CO2 et en phase aérobies, la production de CO2 sera aussi favorisée. Il est produit également par la consommation d’énergie fossile (fuel) pour la production d’électricité (groupe électrogène), l’utilisation de matériel agricole de l’exploitation, des transports d’animaux et d’aliments.

Le protoxyde d’azote (N2O), les émissions se font principalement à partir des fertilisations azotées sur les terres agricoles par les productions végétales et sont liées aux transformations de l’azote dans le sol sous l’action des bactéries de nitrification et de dénitrification. Par contre au niveau de l’élevage dans les bâtiments et les stockages sur lisier les émissions sont faibles.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

17_Bruits liés au fonctionnement de l’exploitation

Après étude des différentes sources d’émissions sonores liées au fonctionnement de l’installation, l’émergence sonore limite de jour sera de 57.8 dB et 47.6 dB la nuit en limite de propriété. Ces émissions sonores sont estimées lorsque l’ensemble des appareils sont en fonctionnement (chaine d’alimentation, dispositifs de ventilation, de lavage des salles, de pompage des lisiers, d’embarquement des porcs, du broyage des céréales etc.). Dans tous les cas, la circulation se fera entre 6 et 22 heures, l’arrivée des camions sur le site pour la livraison des aliments et des animaux, il est prévu comme c’est déjà le cas aujourd’hui qu’il se fera par l’entrée du site c’est-à-dire par devant l’exploitation. Pour les exports d’animaux et les rotations des exports des effluents, il se fera par derrière l’exploitation. Les accès sont correctement dimensionnés afin de faciliter et réduire la durée des manœuvres. L'arrêté du 27 décembre 2013 précise les émergences sonores admises dans les élevages en limite de propriété et qui ne doivent pas dépasser : 45 dB +CT (correction jour = 0, intermédiaire =-5 dB, nuit =-10 dB) +CZ (20 dB), zone rurale non habitée ou présentant des écarts ruraux.

Emergence Plage Période Emergence, Emergence maximale horaire sur de la limite générée par des bruits dans le cas où tous les les jours journée admissible particuliers appareils sont susceptibles de ouvrables fonctionner

Durée d’émission de bruits 45 particuliers Journée de 6h à 22h dBA+CT+CZ de 6 à 22 h 57.8 dBA =65 dBa < à 20 mn (10 DB), 20 à 45 mn (9 DB), 45 mn à 2 h (7 DB), 2h à 4h (6DB) et > à 4h (5DB) 45

Nuit de 22h à 6h dBA+CT+CZ De 22 à 6 h (3DB) hors transfert 47.6 dBA =55dBa animaux

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

17_Bruits liés au fonctionnement de l’exploitation

Proximité du voisinage par rapport à l’exploitation Dans un rayon de 300 m par rapport au site, on trouve onze habitations, dont un tiers et dans le rayon des 100 m qui est l’habitation de l’ancien exploitant, le nombre de tiers compris dans la zone des 0 - 300 m par rapport à l’élevage restera le même avant et après projet. Il n’y a pas de nouveau tiers susceptible d’être concerné par d’éventuelles nuisances.

L'arrêté du 27 décembre 2013 précise les émergences sonores admises en limite de voisinage, ces émergences sonores ne doivent pas dépasser 5 dB en période de jour et 3 dB en période de nuit. Un calcul d’émergence a été modélisé, il fait apparaitre une émergence de jour de 0.7 dB pour le tiers SO, de 1.1 dB pour le tiers SO et de 0 dB pour les tiers 3 et 4. Il fait apparaitre une émergence de nuit de 2.3 dB pour le tiers SO, de 2.4 dB pour le tiers SO et de 0 dB pour les tiers 3 et 4.

Il est à noter que ces valeurs ne prennent pas en considération les sources de bruits et vibrations dues à la fabrication d’aliments et aux transports (animaux, aliments).

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

18_Etude des dangers L’activité agricole menée sur l’exploitation de la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS comporte un certain nombre de risques pour l’environnement de l’exploitation. Ces risques sont à rapprocher de l’activité quotidienne de l’exploitation agricole et à l’utilisation quotidienne d’engins agricoles, des bâtiments d’élevage, de la présence des animaux et leur transfert, le stockage de produits dangereux, de polluants, des effluents, des aliments et matières premières dans les silos, des installations électriques et thermiques.

Les dangers d’origine interne à l’élevage sont : 1_Les animaux, lors du changement de bâtiment, du transfert vers l’abattoir, de soins et de l’entrée des reproducteurs. 2_Les stockages pouvant être à l’origine d’accident, de pollution, d’incendie et d’explosions: les effluents d’élevage, l’alimentation et les silos, les produits dangereux (fioul, produits phytosanitaires), les engins agricoles, les installations électriques et thermiques. Des mesures sont mises en œuvre afin d’assurer la protection des personnes, des animaux et des installations, tous les bâtiments sont clos, les silos sont régulièrement vérifiés et entretenus et toutes les précautions sont prises pour les stockages des différentes céréales et des minéraux. Les risques de pollutions accidentelles par les lisiers sont étudiés et les différentes sécurités sont répertoriées, les capacités des fosses sont correctement dimensionnées et sont reliées par un mécanisme de trop-plein qui évite tout risque de fuite extérieure et des dispositifs de « niveau » déclenchent des sécurités qui arrêtent l’écoulement des lisiers en cas de dysfonctionnement. En cas d’incident sur une fosse les lisiers peuvent facilement être transférés vers les autres fosses. Les risques de débordement des pré-fosses par les précipitations sont peu probables car elles se situent sous les bâtiments d’élevage. 3_ L’écoulement accidentel de produits : rupture de cuve d’hydrocarbure non pourvue d’une double paroi, rupture de fosses à lisier et/ou des canalisations, débordement de fosses à lisier, accident lors du chargement, du transport ou de l’épandage du lisier. Les conséquences peuvent être une pollution possible du sous-sol, de l’eau et de l’environnement. 4_L’incendie, les origines possibles sont le stockage d’hydrocarbure, la commande des machines à soupe, le circuit de distribution électrique, le chauffage, les déchets inflammables (emballages papier, carton, bâches …), les opérations par points chauds lors de travaux (tronçonnage, soudage …). Les mesures de prévention sont répertoriées sur l’affichage des consignes de sécurité, l’utilisation éventuelle de portes coupe-feu et matériaux ininflammables, la présence d'extincteurs, la proximité d'une réserve incendie sur le site de 240 m3 dans le cadre du projet. 5_L’explosion : ce risque est lié au stockage d’aliments, un nettoyage régulier permet de limiter ce risque. Etant donné les conditions de stockage et la nature des produits stockés, ce risque est considéré comme négligeable. 6_Les accidents de personnes (électrisation, glissade, chute, écrasement, morsures…) peuvent être provoqués par des engins automoteurs, les matériels électriques, les appareils à pression, les silos et les animaux. Les conséquences peuvent être des blessures ou traumatismes plus ou moins graves. Les mesures prises comportent l’utilisation d’appareils respectant les normes de sécurité, vérifiés régulièrement, l’affichage des consignes de sécurité sur les sites. La probabilité des risques d’accident a été évaluée, elle reste à priori relativement faible.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

Les dangers d’origine externe à l’élevage Ceux-ci sont en effet directement liés au site de l’installation et à son voisinage plus ou moins proche. En fait, il importe surtout d’évaluer la probabilité d’apparition du risque lié à l’environnement naturel ou urbanisé et les conséquences d’un accident potentiel dans l’élevage. Cette probabilité est ici donnée à titre indicatif. La présentation de la probabilité d’apparition d’accident d’origine externe est identique à celle du paragraphe précédent. Les risques pouvant exister, sont : Les phénomènes climatiques : la foudre avec l’évaluation des risques kérauniques, le vent et les tempêtes, les inondations. Les risques électriques: les réseaux d’alimentation électrique Les risques liés à la circulation, les accidents routiers avec la fréquence des véhicules pour le transfert des lisiers, des livraisons d’aliments et les transferts d’animaux. Les risques d’incendie. La probabilité des différents risques a été évaluée, elle reste à priori relativement faible.

Les risques sanitaires Ceux-ci sont en effet directement liés aux sites de l’installation et à son voisinage plus ou moins proche. Plusieurs mesure sont prises pour limiter les risques sanitaires, dont : La ventilation dynamique ainsi que la filtration de l’air entrant dans les bâtiments et l'entretien régulier des ventilateurs permettent d’éviter la dispersion d'éventuels agents pathogènes. Les locaux sont nettoyés, désinfectés, dératisés et désinsectisés régulièrement. Les médicaments sont délivrés uniquement sur prescription vétérinaire. Les épandages sont effectués avec un enfouisseur direct ou un épandage par rampe, ces techniques diminuent significativement la volatilisation. Toutes ces mesures sont prises pour conserver un état sanitaire irréprochable de l'élevage de façon à ne pas affecter la santé humaine.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

19_ Evollutiion de lla consommatiion d’’eau

Les besoins théoriques en eau pour l’alimentation des animaux et du lavage des bâtiments sont actuellement de 17 m3/j, soit 6205 m3 annuels, une augmentation de 13 m3/j est rendue nécessaire par l’extension de l’élevage, ce qui donne sur une année une consommation de 10950 m3 soit 30 m3/j. L’eau utilisée provient essentiellement du forage qui existe sur le site, parcelle A 445. Dans le cas où le captage serait défaillant, le réseau public de distribution d’eau vient en substitution.

Actuellement Projet en Evolution en Evolution Besoin en eau Projet en m3 Observations en m3 m3/j m3 en %

Post-sevrage 1489 1506 17 Site de la HAUTE Engraissement 4378 11650 7272 HOUSSAIS 112 % Lavage 705 764 59 Total 6572 13920 38.14 7348

Les besoins effectifs en eaux seraient annuellement (eau de boisson des porcs et lavage des salles) de l’ordre de 9500 m3 (soit 26 m3/jour pour un débit théorique du forage de 30 m3/jour). En réalité, la distribution d’eau sera contrôlée pour satisfaire les besoins des porcins et éviter les gaspillages, ce qui signifie que la consommation d’eau est nettement inférieure aux évaluations théoriques. La pratique qu’est le pré-trempage des salles avant lavage permet de diminuer par 1,5 le temps de lavage et la consommation d’eau. Concernant le contrôle de la consommation d’eau, il est effectué par un relevé régulier du compteur volumétrique installé sur le forage.

20_ Evollutiion de lla consommatiion d’’énergiie

Actuellement, la consommation électrique annuelle sur le site est d’environ 400 MWh, l’évolution de la consommation devrait être de l’ordre de 25%, l’évolution significative de l’effective est à l’engraissement et ne nécessite peu de chauffage, à peine 2% au lieu de 79% pour les post-sevrages, ce qui explique cette moindre évolution. Un groupe électrogène d’une puissance de 144 KVA est également présent et est utilisé principalement en cas de panne électrique il est alimenté par un moteur à explosion au fuel. La moindre évolution de la consommation bénéficiera des technologies actuelles en isolation des bâtiments et de l’efficacité des systèmes de ventilation, par l’optimisation des réglages et la bonne coordination du couple chauffage- ventilation.

La consommation électrique projetée de l’élevage serait après projet de l’ordre de 500 MWh.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

21_Gestion des épandages Une étude de l’aptitude des sols à l’épandage a été effectuée, elle a permis d’exclure tout ou en partie, des parcelles jugées inaptes à recevoir du lisier (zones trop hydro-morphes et superficielles), ainsi que les terrains proches des cours d’eau, des captages d’eau et des habitations. L’étude du plan d’épandage a été approfondie par une étude d’aptitude des sols à l’épandage (exclusion des zones pentues, proches d’habitations, de cours d’eau…) couplée à un diagnostic érosif (étude du maillage bocager et des mesures compensatoires afin d’éviter le risque de ruissellement). Un certain nombre d’îlots ont été classés inaptes à l’épandage pour cause de forte pente : SCEA DE LA HAUTE HOUSSAIS : îlots 2, 3 et 5 EARL DIDIER HOUGUAY : îlots 34 et 17 (en partie) GAEC DE LA VILLE GARNIER : îlot 32 (en partie) Gilles FOUSTEL : îlot 16 Ces surfaces correspondent à 4,67 ha de SAU soit 0,7% de la SAU totale du plan d’épandage. La très grande majorité des îlots du plan d’épandage sont plats ou présentent des pentes moyennes.

Pour les exploitations et parcelles d’épandage situées en Zone d’Actions renforcées (ZAR) Limitation du solde de la Balance Globale Azotée (BGA) à l’échelle de l’exploitation à 50 kg/ha par an ou en moyenne sur les trois dernières années. Solde de la Balance Globale Azotée = Apports d'azote total (de toute origine, y compris par les animaux eux-mêmes) - exports d'azote par les cultures et fourrages récoltés ou pâturés. Le calcul du solde de la BGA porte sur l'ensemble des terres de l'exploitation et des préteurs.

Pour les parcelles situées dans la zone 3B1, classée en bassin phosphore à eutrophisation Il existe un certain nombre de parcelles dans la zone 3B1, classée en bassin phosphore à eutrophisation qu’est la retenue d’eau de Rophémel, l’EARL QUERRIEN, parcelles 1 à 27 commune de CAULNES, GAEC DELAROCHE commune de PLUMAUDAN parcelle 27 et FOUSTEL Gilles, parcelles 8-10-12-13, communes de CAULNES et de GUITTE. Elevage > 25 000 uN et créations ex nihilo, Balance apport/export, solde ramené à l'ha de SAU Equilibre (+ 10%)+ maillage bocager. Le lisier est géré sur le plan d’épandage, pour une surface de 679.2ha avec 598.2 ha aptes à l’épandage des effluents (lisier et urine), répartie sur les communes de:

ST MADEN SAINT-JUVAT GUITTE PLUMAUDAN SAINT-CARNE CALORGUEN

BRUSVILY LE HINGLE TREVRON CAULNES LEHON

Il existe un certain nombre de parcelles du GAEC la VILLE GARNIER maintenues dans le plan d’épandage par la SAU, mais non épandables. Les mairies concernées ne sont pas impactées par l’affichage de l’arrêté d’enquête : Commune de DINAN, ilots 29 et 34 d’une superficie de 3.44 ha (parcelle herbée) en zone urbanisées. Commune de Quévert, ilot 28 d’un superficie de 7.56 ha, parcelle AX 24 (hippodrome). Ces parcelles figurent dans la déclaration PAC de l’exploitation.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

21_Gestion des épandages (suite)

Périodes d’interdiction d’épandage Les lisiers de porcs sont des fertilisants de type II, contenant de l'azote organique et une proportion d'azote minéral variable (caractérisé par un coefficient C/N inférieur ou égal à 8).

L’exploitation se situe en zone I, interdiction d’épandage sur maïs sur la période du 1er juillet au 15 mars inclus. L’épandage des déjections animales s’effectuera sur les périodes suivantes: Pour les céréales, de mi-février à fin mars. Pour le maïs grain, du 15 mars à fin juin. Pour les parcelles en herbe, de début février à fin septembre.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

21_Gestion des épandages (suite)

L’épandage s’effectuera sur les exploitation ci-après qui ont une convention d’épandage avec la SCEA la HAUTE HOUSSAIS.

SAU SDN Exploitation concernée Commune Type exploitation Observations en ha en ha

La Haute Houssais SCEA DE LA HAUTE HOUSSAIS 22350 ST MADEN Elevage porcin et cultures 64,9 58,7 10 La Hervais EARL DIDIER HOUGUAY 1 22100 TREVRON Elevage bovin laitier et cultures 120,4 107,6 Le Breuil Elevage mixte porcs et bovins lait GAEC DELAROCHE 197,4 176,1 22350 PLUMAUDAN et cultures L’Hôtellerie Elevage mixte bovin laitier, bovin GAEC DE LA VILLE GARNIER 167,4 147,7 22100 TREVRON viande et porcs et cultures Le Haut Pin Gilles FOUSTEL 22100 CALORGUEN Elevage bovin laitier et cultures 94,4 79,5 Querrien EARL QUERRIEN 22350 CAULNES Cultures 34,7 29,6

Surfaces, SAU = Surface Agricole Utile. SDN = Surface Directive Nitrates (équivaut à la Surface Potentiellement Epandable + la Surface Pâturée Non 679,2 599,2 Epandable)

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3 Objet de l’enquête et présentation sommaire du projet

22_ Liiste des iillots du pllan d’’épandage par explloiitatiion Un certain nombre d’ilots se situent sur les bassins versants de Rance Aval Faluns, de Guinefort ou de Haut Rance, voir les ilots identifiés ci-après. Il existe un certain nombre d’ilots dans la zone 3B1, classée en bassin phosphore à eutrophisation de la retenue d’eau de Rophémel, lls sont identifiés ci-après.

Surface en ha Exploitant Ilot PAC Commune Observations Totale SAU SPE Non ép, SDN

36-40 St Carné 2,42 36-40 BV Rance Aval Faluns 47 Brusvily 0,26 10-11 BV Guinefort &13 BV 10-11-13-50-53-54 St Juvat 14,95 Rance Aval Faluns GAEC 38-39 BV Guinefort 120,5 107,56 12,94 116,39 HOUGUAY 38-39-41-42-43-44 Calorguen 7,24 41-42-43-44 BV Rance Aval Faluns 22à25-27-28-30-31-32-34- 25-27-28-30à32-34 BV Le Hinglé 25,43 49-58 Guinefort 1à9-12-14 à18-21-51-52 1à9-12-14à18-21--51-52- Trévron 70,2 55 à 57-59 55à59 BV Guinefort SCEA la 15-17 St Juvat 5,21 15à17 BV Rance Aval Faluns HAUTE 64,9 58,65 6,25 61,01 HOUSSAIS 1à13-16 St Maden 59,69 1à13 BV Rance Aval Faluns EARL Parcelles en 3B1 & BV Haute 1 à 14-16 à 21-23-25 à 27 Caulnes 34,71 34,71 29,59 5,12 32,2 QUERRIEN Rance 14-35-39-48à50-53 BV 4-14-35-39-48-49-50-52-53 Brusvily 27,36 Guinefort 54-55 Le Hinglé 2,31 17-20à24-28à34 BV Rance Aval Faluns 1-2-3-5à13-15à34-36-37- Plumaudan 105,62 1-2-3-5à13-15-16-18-19- 57 GAEC 25à27-37 BV Guinefort 197,7 175,12 22,58 193,57 DELAROCHE 27 Parcelle en 3B1 58 St Carné 0,64 41-42-44-47 St Juvat 11,03 47 BV Rance Aval Faluns 38-40à46 BV Rance Aval 38-40-43-45-46 St Maden 38,75 Faluns 51-56-59-60-61-62-63 Trévron 11,99 51-56-59à63 BV Guinefort 12-13-15-16 à 21 Brusvily 18,2 12-13-15à21 BV Guinefort 30 à 33 Calorguen 46,8 30à33 BV Rance Aval Faluns 29-34 Dinan 3,44 Non épandable GAEC la VILLE 22-23 Le Hinglé 1,69 167,34 147,67 19,67 166,25 22-23 BV Guinefort GARNIER 24-25 BV Guinefort & 26-27 24 à 27 Plumaudan 7,37 BV Rance Aval Faluns 28 Quevert 7,56 Non épandable 1à11 Trévron 82,28 1à11 BV Guinefort 15à18-20-21-28à32-43-48-49 15 à 32-43 à 50 Calorguen 63,28 BV Rance Aval Faluns Parcelle en 3B1 & BV Haute 10 Caulnes 6,06 Rance FOUSTEL Parcelles en 3B1 & N°8-10 8-12 à 13 Guitté 10,38 94,36 79,44 14,92 91,45 Gilles BV Haute Rance 33-34 Lehon 7,72 33-34 BV Rance Aval Faluns 35 St Carné 1,24 35 BV Rance Aval Faluns 52-53-54 Trévron 5,68 52-53-54 BV Guinefort

Total (surface totale, SAU, SPE, Non épand, SDN) en ha 679,51 679,51 598,03 81,48 660,87

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

23_ Cartes des iillots du pllan d’’épandage

Carte N°1 Communes de PLUMAUDAN – TREVRON - BRUSVILY- LE HINGLE – ST JUVAT

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

23_ Cartes des iillots du pllan d’’épandage

Carte N°2 Communes de ST MADEN – GUENROC – CAULNES - GUITTE

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

23_ Cartes des iillots du pllan d’’épandage

Carte N°3 Communes de QUEVERT-LEHON-ST CARNE-LE HINGLE-TREVRON

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

24_ Quantité d’azote produite La SCEA de la HAUTE HOUSSAIS ayant opté pour une conduite alimentaire visant une réduction spécifique des rejets par la baisse des teneurs en protéine des aliments et l’utilisation de différents aliments (alimentation biphase (1), pour tous les animaux présents dans l'élevage suivant leur stade physiologique et leur potentialité pour la croissance. Les quantités d’azote produites en alimentation » biphase » seront donc de 50050 unités. Pour mémoire, elles sont de 20707 unités actuellement en alimentation « biphase ». (1) L’alimentation « biphase » consiste à distribuer successivement, deux aliments distincts aux porcs charcutiers, selon qu’ils sont en phase de « croissance » ou de « finition », et aux truies reproductrices selon qu’elles sont en phase de gestation ou de lactation.

Respect des obligations de résorption L'exploitation est située sur le canton de Caulnes situé en zone d'actions renforcées (ZAR), les obligations de résorption (arrêté préfectoral du 14 mars 2014) sont les suivantes : Seuil d’obligation de traitement : 20000 uN (seuil correspondant à l'azote organique pouvant être épandu sur la totalité des épandages des terres exploitées en propre et/ou des terres mises à disposition). L’exploitation produira 50050 unités d'azote, 19796 unités d'azote produites dans la porcherie P4 seront séparées par système de raclage, 11233 unités d’azote seront exportées sous forme solide (fèces) en dehors du plan d’épandage et les 8563 unités d’azote restant sous forme liquide (urines) seront intégrées au plan d’épandage. Il restera donc 38816 unités d’azote à épandre, 18816 unités (2) seront épandues en dehors des ex-zones d’excédents structurels (ZES) et les 20000 unités d’azote restantes seront épandues sur en ex-zones d’excédents structurels.

Respect du 5ème Programme d'Action (Directive "Nitrates")

Ratio des 170 unités d’azote organique à l’ha de SAU : pression équivalente azotée sur l’ensemble du plan d’épandage : 100776/679=148 uN/ha. Azote totale: 100776+33561=134337 uN soit une pression à l’ha de 198 uN.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

24_ Quantité d’azote produite (suite)

Surface Azote Rapport Rapport Azote Azote Exploitation concernée agricole organique azote azote Observations minérale totale utile (ha) épandue organique totale/SAU

SCEA DE LA HAUTE HOUSSAIS 64,9 7019 108 2940 9959 153

EARL DIDIER HOUGUAY 120,4 19775 164 6521 26296 218

GAEC DELAROCHE 197,4 27377 139 8077 35454 180

GAEC DE LA VILLE GARNIER 167,4 27678 165 11567 39245 234

Gilles FOUSTEL 94,4 14697 156 3747 18444 195

EARL QUERRIEN 34,7 4230 122 709 4939 142

Total 679,2 100776 148 33561 134337 198

Concernant la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS, la pression d’azote organique sera de 108 uN/ha de la SAU. Pour mémoire, dans l’autorisation actuelle, pour la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS, la pression d’azote organique était de 116 uN/ha de la SAU.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

25_Quantité de phosphore produite

L'apport de phytases entraîne chez le porc, une meilleure assimilation du phosphore d'origine végétale, donc une diminution possible du niveau de phosphore inorganique dans la ration. Les quantités de phosphore produites en alimentation » biphase » sur l’exploitation de la HAUTE HOUSSAIS seront donc de 3185 unités.

Concernant la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS, la pression de phosphore sera de 54.3 uP/ha de la SRD. Pour mémoire, dans l’autorisation actuelle, pour la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS, la pression de phosphore était de 76 uP/ha de la SDN.

Respect des 85 uP2O5 Ratio des 85 unités de phosphore à l’ha de SAU avec une pression équivalente en phosphore sur l’ensemble du plan d’épandage. Et ratio des 80 unités de phosphore à l’ha de SAU, zone 3B1, classée en bassin phosphore à eutrophisation qu’est la retenue d’eau de Rophémel avec une pression équivalente en phosphore sur l’ensemble des terres de l’EARL QUERRIEN et partiellement sur les terres du GAEC DELAROCHE et Gilles FOUSTER, ceci concerne les communes de CAULNES, GUITTE et une parcelle de la commune de PLUMAUDAN.

P2O5 P2O5 Phosphore Phosphore Exploitation Epandage P2O5 par ha par ha Plafond restitution fertilisation Observations concernée phosphore total de de réglementaire paturage minérale SAU SRD

SCEA DE LA HAUTE 3185 0 0 3185 49,1 54,3 85 u HOUSSAIS EARL DIDIER 7651 1092 0 8743 72,6 75,1 85 u HOUGUAY En zone 3B1 GAEC DELAROCHE 9586 1503 0 11089 56,2 59,6 85 u ou 80 u partiellement GAEC DE LA VILLE 11217 1838 0 13055 78,0 78,5 85 u GARNIER En zone 3B1 Gilles FOUSTEL 4936 1302 0 6238 66,1 68,2 85 u ou 80 u partiellement

EARL QUERRIEN 1920 0 0 1920 55,3 64,8 80 u En zone 3B1

26_Quantité de potassium produite Les quantités de potassium produites en alimentation » biphase » seront donc de 35045 unités de K2O. Les quantités de potassium à épandre seront de 29008 unités de K2O puisque que 17% de la postasse sera résorbée par le dispositif TRAC car une partie significative de potassium sera dans la matière sèche exportable.

Pour mémoire, elles sont de 10260 unités de K2O actuellement en alimentation « biphase ».

Il n’existe pas aujourd’hui de législation de ratio de potassium à l’ha de SAU.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

27_Balance globale de fertilisation Pression azotée, tableau de fertilisation à l’hectare et balance de fertilisation sur l’ensemble de l’exploitation. L’export d’azote par les récoltes et le besoin sont calculés suivant la grille de calcul de la dose d'azote prévisionnelle du GREN de Bretagne – version mars 2013 avec une production moyenne à l’ha.

Azote Solde Azote Maxi Solde Surface totale Export de la Exploitation Azote organique organique de la agricole par ha par les balance totale par ha de par ha de balance concernée utile de récoltes azotée SAU SAU azotée SAU par ha Observation

SCEA DE LA HAUTE 64,9 9959 108 170 u 153 10624 -665 -10,2 HOUSSAIS EARL DIDIER HOUGUAY 120,4 26296 164 170 u 218 25892 404 3,4 < 50 GAEC DELAROCHE 197,4 35454 139 170 u 180 34551 903 4,6 uN/ha GAEC DE LA VILLE 167,4 39245 165 170 u 234 40656 -1411 -8,4 maximale GARNIER adm.

Gilles FOUSTEL 94,4 18444 156 170 u 195 16503 1941 20,6

EARL QUERRIEN 34,7 4939 122 170 u 142 5183 -244 -7,0

Solde de la Balance Globale Azotée maxi égale à 20.6 uN/ha, ce qui signifie que les plantes ont absorbé en quasi-totalité l’azote, ce qui n’est pas la réalité puisque les plantes captent également l’azote de l’air.

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3 Objet de l’enquête et impact sur l’environnement

27_Balance globale de fertilisation (suite)

Apport de phosphore, tableau de fertilisation à l’hectare et balance de fertilisation sur l’ensemble du plan d’épandage

Solde de

Solde de la Solde Exploitation la balance balance apport

total

concernée phosphore +10%)

récoltes

minérale phosphore /export

paturage

Epandage

restitution

phosphore

Phosphore Phosphore Phosphore

fertilisation par ha

Observations

Export par les

(zone 3B1, maxi maxi (zone3B1,

SCEA DE LA 3185 0 0 3185 4808 -1623 -25 66% HAUTE HOUSSAIS

EARL DIDIER 7651 1092 0 8743 10609 -1866 -15 82% HOUGUAY

< équilibre GAEC DELAROCHE 9586 1503 0 11089 14278 -3189 -16 78% +10%

GAEC DE LA VILLE 11217 1838 0 13055 15715 -2660 -16 83% GARNIER

< équilibre Gilles FOUSTEL 4936 1302 0 6238 6613 -375 -4 94% +10%

< équilibre EARL QUERRIEN 1920 0 0 1920 2275 -355 -10 84% +10%

Solde de la Balance Globale (hors zone 3B1)en phosphore égal -10 kg/ha, ce qui signifie que les plantes ont absorbé en totalité le phosphore. Pour les parcelles situées dans la zone 3B1, classée en bassin phosphore à eutrophisation Elevage > 25 000 uN et créations ex nihilo, Balance apport/export, solde ramené à l'ha de SAU Equilibre (+ 10% maxi)+ maillage bocager. Les exploitation DELAROCHE et QUERRIEN partiellement concernées sont < à +10%, l’exploitation Gilles FOUSTEL concernée par l’ensemble de ses parcelles est également < à +10%.

Concernant le potassium, actuellement, il n’est pas demandé d’effectuer de bilan de fertilisation.

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4 Déroulement de l’enquête

1_ Les actions, contacts, rendez-vous etc. (Effectués avant, pendant et à l’issue de l’enquête)

Intitulé de l’exploitant et des services consultés Ordre (mairies, administrations, associations, etc.) Contact avec les services de la mairie de St MADEN Organisation de l’enquête: La période d’ouverture de l’enquête. Les permanences du commissaire enquêteur. 1 Contact avec le secrétariat pour prendre rendez-vous et formulation des consignes pour l’affichage de l’enquête. Nous avons abordé le déroulement de l’enquête, les permanences et la salle de réunion du conseil municipal mise à disposition par la mairie. Rendez-vous en mairie le vendredi 20 mai 2016 Etaient présents, M. DARTOIS, gérant de la SCEA, M. le Maire, Mme JAMEN, conseillère environnement à la société COOPERL. 2 M. DARTOIS a fait une présentation détaillée du projet d’extension de son élevage porcin. Mme JAMEN a présenté et parcouru le dossier d’étude de l’enquête avec les explications nécessaires. J’ai rappelé le déroulement de l’enquête, les permanences et formulé les consignes pour l’affichage de l’enquête Visite sur les lieux d’exploitation le vendredi 20 mai 2016 A l’issue de cette réunion, j’ai proposé à M.DARTOIS d’effectuer une visite des sites d’exploitation de l’élevage porcin. D’abord, le site de l’élevage avec les différents bâtiments et leurs occupants, les fosses et aires recevant 3 les déjections, le projet des futurs bâtiments d’élevage, les silos de stockage des aliments du bétail, les évacuations des eaux pluviales, les réseaux électriques et téléphoniques, l’évaluation des dangers liés au fonctionnement de l’élevage etc. Suite à la visite des lieux, nous avons retenu les lieux où il était nécessaire de prévoir l’affichage de l’avis d’enquête. Affichage de l’avis d’enquête avec M. DARTOIS, contrôle de l’affichage sur les 2 sites proposés et sur le 4 panneau d’affichage de la mairie de St MADEN le 24/5/2016.

Contact avec les 13 communes concernées par l’affichage dans le rayon d’affichage < à 3 km, le plan 5 d’épandage ou les deux pour vérifier qu’il avait bien été effectué dans les mairies dans les délais réglementaires.

Contact avec M. JAMEN de la COOPERL pour qu’elle me fasse parvenir les fichiers des dossiers 6 d’étude et la documentation graphique.

Contact avec M. MALLARD, chargé de mission, adjoint au chef de division « Évaluation 7 environnementale » de la DREAL pour avoir des précisions sur l’avis de l’autorité environnementale.

Contact avec Mme LE FOL DDTM pour avoir des précisions sur les bilans agronomiques et les 8 périmètres de protection des captages

Contact avec M. LEVREL du Pays de DINAN pour avoir des précisions sur les recommandations du 9 SCOT sur les élevages et les espaces agricoles.

Contact avec Mme NIVOL du service environnement de DINAN Communauté pour qu’elle me fasse 10 parvenir le périmètre de protection immédiat des captages d’eau (ces périmètres n’étaient pas indiqués sur la documentation graphique).

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4 Déroulement de l’enquête

1_ Les actions, contacts, rendez-vous etc. (Effectués avant, pendant et à l’issue de l’enquête)

Intitulé de l’exploitant et des services consultés Ordre (mairies, administrations, associations, etc.)

Contact avec Mme PEREZ de l’ARS, pour prendre l’avis et avoir des précisions sur les émergences 11 sonores, les émissions d’ammoniac et les poussières.

Contact avec M. GUYOMARD de la Chambre d’agriculture pour avoir des précisions sur les droits d’un 12 exploitant de parcelle cultivée pour y réaliser un merlon et une haie sans l’accord du propriétaire et que cette clause ne soit précisée dans le bail. Contact avec M. SAGORY, du service prévention des risques environnementaux de la DDPP, pour avoir 13 des précisions sur les émergences sonores en limite d’exploitation et les différentes périodes de la journée.

Contact avec M. BEAUCHENE du SDIS, pour la réserve d’incendie en projet afin de vérifier la 14 compatibilité avec la surface des bâtiments d’élevage. Contact avec les 13 communes concernées par l’affichage dans le rayon d’affichage < à 3 km, le plan d’épandage ou les deux pour vérifier qu’il avait bien été présent dans les mairies pendant toute la durée 15 de l’enquête et de m’envoyer le certificat d'affichage, la délibération et l’avis du conseil municipal sur cette enquête. Contact avec la mairie de DINAN pour savoir s’il existe un bail agricole pour les parcelles de DINAN et 16 QUEVERT concernées par le plan d’épandage du GAEC de la Ville Garnier.

Rendez-vous en mairie le vendredi juillet 2016 17 Etaient présents, M. DARTOIS, gérant et M. DARTOIS, le père de l’exploitant. J’ai retracé le déroulement de l’enquête et j’ai fait part des observations du public. Rendez-vous dans les bureaux d’ITEC le mercredi 13 juillet 2016 Etaient présents, M. DARTOIS, gérant, le père de l’exploitant et le nouveau technicien qui assure 18 désormais le suivi du dossier. J’ai remis mon procès-verbal et j’ai détaillé les points ou les évolutions du projet qui me semblent nécessaires. Contact avec M. TOUBLANC, le nouveau technicien qui assure désormais le suivi du dossier pour avoir 19 des précisions sur le mémoire en réponse

Contact avec Mme LE BOURHIS, chargée d'études Environnement et Sites et Sols Pollués de la société 20 Ouest Performance, pour avoir les résultats de l’étude des niveaux sonores générés par l’exploitation.

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4 Déroulement de l’enquête (suite)

2_ LES PERMANENCES

______PREMIERE PERMANENCE______

J’ai reçu les déclarations du public le mercredi 8 juin de 9h00 à 12h00.

Préalablement je me suis entretenu avec M. Le Maire. Quatre personnes sont venues consulter le dossier d’enquête pendant cette permanence, j’ai présenté le projet, elles ont pris connaissance du dossier d’étude, elles s’inquiétaient de l’évolution des odeurs liées à l’agrandissement de l’exploitation et les risques sur la santé des émissions d’ammoniac. Une personne a consigné ses observations sur le registre. Après la permanence, j’ai rencontré M. DARBOIS, il m’a demandé des précisions sur le déroulement de l’enquête, j’ai pu constater la présence des affichages de l’avis d’enquête sur le site.

______DEUXIEME PERMANENCE______

J’ai reçu les déclarations du public le vendredi 17 juin de 9h00 à 12h00.

Préalablement je me suis entretenu avec l’adjoint au Maire. Deux personnes sont venues consulter le dossier d’enquête pendant cette permanence, j’ai présenté le projet, elles ont pris connaissance du dossier d’étude, elles s’inquiétaient de l’évolution de la production porcine, des odeurs et ders risques sur la santé liés à l’agrandissement de l’exploitation. Ces personnes ont consignés leurs observations sur le registre. M. le Maire est passé à la permanence s’informer du déroulement de l’enquête. J’ai clos la permanence à 12h30 après avoir reçu ces deux personnes.

______TROISIEME PERMANENCE______

J’ai reçu les déclarations du public le samedi 25 juin de 9h00 à 12h00.

Avant la permanence, je suis passé sur le site vérifier la présence des panneaux de l’avis d’enquête. Ensuite, en mairie je me suis entretenu avec un élu municipal. Six personnes sont venues consulter le dossier d’enquête pendant cette permanence, j’ai présenté le projet, elles ont pris connaissance du dossier d’étude, une s’inquiétait de l’évolution de la production porcine, d’autres s’interrogeaient sur la circulation des véhicules sur la voie d’accès, sur les odeurs, les émissions d’ammoniac et les risques sur la santé et une personne d’une commune voisine m’a demandé des précisions sur le plan d’épandage et les calculs effectués pour la fertilisation. Trois personnes dont une élue du conseil municipal ont consignés leurs observations sur le registre. M. le Maire est passé à la permanence s’informer du déroulement de l’enquête. J’ai clos la permanence à 12h30 après avoir reçu la dernière personne.

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4 Déroulement de l’enquête (suite)

2_ LES PERMANENCES (suite)

______QUATRIEME PERMANENCE______

J’ai reçu les déclarations du public le vendredi 1 juillet de 9h00 à 12h00.

Avant la permanence, je suis passé sur le site vérifier la présence des panneaux de l’avis d’enquête. Ensuite, en mairie je me suis entretenu avec un élu municipal. Dix personnes, dont deux représentantes d’associations de défense de l’environnement et de syndicat agricole sont venues consulter le dossier d’enquête pendant cette permanence, j’ai présenté le projet et elles ont pris connaissance du dossier d’étude. Une personne a consigné ses observations sur le registre. Six personnes ont joint leurs courriers au registre. Après la permanence, j’ai contacté M. DARBOIS pour l’informer de la forte présence du public pour le moins inquiet voir hostile à ce projet d’extension de l’élevage. J’ai clos la permanence à 12h00 après avoir reçu la dernière personne.

______CINQUIEME PERMANENCE______

J’ai reçu les déclarations du public le vendredi 8 juillet de 16h00 à 19h00.

Préalablement je me suis entretenu avec la secrétaire de mairie. Huit personnes sont venues consulter le dossier d’enquête pendant cette permanence, j’ai présenté le projet, elles ont pris ou repris connaissance du dossier d’étude. Quatre personnes ont consigné leurs observations sur le registre. Sept personnes ont joint leurs courriers au registre. Après la permanence, j’ai rencontré à sa demande M. le Maire et ses adjoints pour leur faire part des observations du public. Ensuite, j’ai rencontré M. DARBOIS et son père pour leur faire part des observations du public et leur proposer un rendez-vous pour leur remettre le procès-verbal d’enquête. J’ai clos la permanence à 20h00 après avoir reçu M DARTOIS.

J’ai clos le dossier d’enquête le vendredi 8 juillet à 20h00.

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public Avertissement : Afin d’en faciliter la lecture et, pour des raisons de clarté, les observations consignées sur le registre d’enquête peuvent être reportées ci-dessous sous forme synthétique et, pour certaines, remaniées sans pour autant en altérer le sens. Pour une lecture complète et approfondie de ces observations il conviendra de se reporter au registre d’enquête. Pour des raisons pratiques d’exploitation, les observations ont été regroupées par type ou thème. 1_ Décompte des onze observations du public consignées sur le registre d’enquête

N° Nom Objet des observations du public Ordre

M. 1_Demande d’amélioration concernant les émissions olfactives. 1 GUILLAUME Selon cette personne ces nuisances sont déjà importantes dans la situation actuelle. David (voisin de l’exploitation dans la zone des 300m, locataire Mme MERIC LAUR DUCROZ). Cri de colère ou de détresse de l’ancien exploitant face à ce projet adressé à l’exploitant, M. aux administrations et également au commissaire enquêteur. 2 COLOMBEL Est-ce judicieux de prévoir une extension de cet élevage au détriment des habitants de Paul la Haute Houssais ? Il existe des possibilités d’extension de cet élevage plus loin des habitations.

1_ L’ancien propriétaire n’est pas considéré comme étant un tiers dans le dossier d’enquête, l’excluant ainsi de la protection des cent mètres. Il est à noter que cet ancien propriétaire habite de l’autre côté de la voie publique, c’est- à-dire à vingt mètre de l’exploitation et à quatre-vingt-cinq mètre du projet d’extension

2_ Le choix de l’implantation de deux porcheries à 85 mètres des habitations les plus proches, au cœur du village, aux abords de la rivière « la Rance » et de son affluent est- il judicieux ? Une exploitation de ce type ne devrait-elle pas s’installer dans une zone appropriée en ne nuisant pas à des riverains ? 3_ L’augmentation significative de la circulation des poids lourds et de grands ensembles routiers sur les petites voies communales et notamment dans les virages à la sortie du projet va entrainer un risque d’accident. Quels aménagements de voiries sont prévus ? Mme Une signalisation routière adaptée semble indispensable afin de prévenir tout risque COULOMBEL d’accident, l’usure et l’érosion prématurée des routes par les nombreux passages de 3 poids lourds : qui devra en supporter le coût, la commune, donc les contribuables ou Céline l’éleveur ?

4_ Les odeurs, les mouches, la poussière, le bruit, la circulation des camions, toutes ces nuisances existent aujourd’hui. Cent quarante- deux pour cent d’augmentation de la production porcine sans aménagement pour protéger les riverains, leur santé et leur tranquillité, est-ce bien raisonnable et légale ? 5_ Serait-il possible de mesurer l’actuel préjudice olfactif et sonore afin de constater que l’augmentation de la production fra inévitablement dépasser les seuils admissibles ? Comme indiqué dans le dossier, les nuisances olfactives sont un problème essentiel du cadre de vie. 6_ Sur une terre louée, peut-on faire autre chose que la cultiver, exemple projet de merlon et plantation ? (fille de M. COULOMBEL Paul, habitant le département d’Ille et Vilaine).

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public 1_ Décompte des observations du public consignées sur le registre d’enquête (suite)

N° Nom Objet des observations du public Ordre

1_ L’augmentation de la circulation va nuire aux riverains : bruits et danger sur l’axe de circulation.

Mme 2_ Le local de filtration doit être déplacé pour réduire les nuisances sonores. 4 BRIONNE Noëlle 3_ Des laveurs d’air peuvent être installés afin de réduire les nuisances olfactives.

4_ Le champ visuel risque d’être dégradé si les haies ne sont pas replantées. Possibilité de cacher les silos avec de la verdure. (voisine de l’exploitation dans la zone des 300m). 1_ Je suis très surpris par la taille de l’exploitation qui me parait surdimensionnée M. étant entendu qu’elle est implantée en zone résidentielle. CHEUPETEAU 5 2_ Les nuisances liées à l’exploitation semblent incompatibles avec la qualité de vie Jean François des riverains. (habitant de ST MADEN). L’aggravation de la situation existante rendrait le lieu difficile à vivre. Nous subissons des pollutions qui ne peuvent pas ou ne doivent pas empirer, le bruit et les odeurs. L’exploitation ne peut être autorisée que : 1_ Si la circulation des camions et transport des lisiers est interdite dans l’impasse riveraine des habitations (mais doit s’effectuer par l’accès nord sur la voie communale). 2_ Si le plan de construction des porcheries est modifié de sorte à l’éloigner au maximum des habitations comme promis par l’exploitant qui s’est engagé à déposer une modification du permis de construire.

Mme MERIC 3_ Si la haie est maintenue ou reconstruite dans l’état. 6 LAUR DUCROZ 4_ Si l’exploitant respecte expressément toutes les prescriptions obligatoires.

En conclusion, notre campagne est résidentielle abrite des sites, le pays est saturé d’exploitations agricoles et une aggravation de la situation ne peut être envisagée qu’aux conditions non exhaustives exposées ci-dessus par notion de sécurité des riverains et de préservation des nuisances, de bruits et d’odeurs sont primordiales sous peine d’accentuer la désertification de ST MADEN. Il est indispensable pour diminuer les nuisances de bruit que les locaux de filtration de l’air soient déplacés dans le cadre des nouvelles porcheries au niveau du ST2 qui doit être supprimé. De la même manière il est impératif d’installer des laveurs d’air pour réduire la production des odeurs. (voisine de l’exploitation dans la zone des 300m). Mme MENGELLE 1_Plan d’épandage et exploitation à l’échelle industrielle qui va à l’encontre du foncier pour une agriculture à échelle humaine et respectueuse de l’environnement. 7 Brigitte (habitante de ST MADEN).

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public 1_ Décompte des observations du public consignées sur le registre d’enquête (suite)

N° Nom Objet des observations du public Ordre

(Cette personne est la sœur de M. COULOMBEL Alain, propriétaire d’une maison à rénover à 800 m de l’exploitation). Elle s’inquiète que ce projet dissuade d’effectuer la rénovation de cette habitation car sa valeur pourrait en être affectée. Pourquoi autoriser un projet aussi gigantesque au détriment de la population voisine, de la pollution par l’épandage de lisiers même traités, de la pollution visuelle de par ses silos. Dévaluation de l’immobilier pour une petite commune qui souhaite se développer en attirant de nouveaux habitants. Mme Proximité de la Rance, de zones de captage d’eaux alimentant en eau potable jusque COULOMBEL Rennes. 8 Marie Pollution visuelle des silos affectant le paysage. Geneviève Où est la corrélation entre : Le traitement des déjections animales (nitrates, algues vertes) et les exigences d’assainissement pour les particuliers avec des contraintes importantes et couteuses. Cette extension va entrainer une circulation accrue, tracteurs, camions, engins de services comparée avec la circulation actuelle. Risques de pollution avec les transports de lisiers en cas d’accident. Merci de réfléchir en limitant le nombre d’animaux équivalents. Lisiers, algues vertes, est-ce les recommandations de la COP 21 et est-ce favoriser le Bio ? (habitante de CALORGUEN). Quels sont les intérêts réels pour les résidents. Nous parlons actuellement du développement des circuits courts, de favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement. Mme Ce type de projet n’est pas générateur d’emploi et reste un élevage concentrationnaire malgré tout. 9 BERNARD Aujourd’hui de nombreux porteurs de projets sont à la recherche de surfaces Audrey agricoles pour réaliser leur projet et dans ce projet on laisse 1200 ha à un seul exploitant. C’est insupportable, aussi, je souhaite montrer mon désaccord. (habitante de ST MADEN). M. JOBIC 1_Désaccord sur le projet de nouvelles porcheries générateur d’odeurs et 10 d’augmentation du stockage des lisiers. Yann (voisin de l’exploitation dans la zone des 300m, locataire de M. COULOMBEL Paul). Désaccord sur : 1_ Le projet de nouvelles porcheries de 3180 porcs. 2_ La rotations de camions supplémentaires. Mme JAMAY 3_ L’augmentation des nuisances sonores liées aux ventilateurs. 11 Quel visuel allons-nous avoir de notre habitation avec ces nouvelles constructions de Magali porcheries. Nous aimons la tranquillité et le calme et nous nous préoccupons de l’avenir de nos propriétaires. (voisin de l’exploitation dans la zone des 300m, locataire de M. COULOMBEL Paul).

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public 2_ Décompte des treize observations du public remises par courrier Avertissement : Afin d’en faciliter la lecture et, pour des raisons de clarté, les observations consignées sur le registre d’enquête peuvent être reportées ci-dessous sous forme synthétique et, pour certaines, remaniées sans pour autant en altérer le sens. Pour une lecture complète et approfondie de ces observations il conviendra de se reporter aux courriers reçus. Pour des raisons pratiques d’exploitation, les observations ont été regroupées par type ou thème.

N° Nom Objet des observations du public Ordre

1_ Historique de l’exploitation, la vente à M. DARTOIS, son désaccord sur M. l’augmentation de la production porcine sur le site plutôt que sur le site de GUITTE, la proximité avec les habitations des tiers du hameau et de M. COULOMBEL Paul, les 1 COULOMBEL critique sur le projet, les nuisances, l’impression d’avoir été trahi lors de la vente Daniel d’une parcelle etc. (habitant de ST MADEN). 1_ Historique de la vente de l’exploitation à M. DARTOIS, la persistance des nuisances, l’augmentation de la production de la fabrique d’aliment avec les bruits Mlle engendrés, les aménagements paysagers non effectués, l’implantation du silo tour 2 COULOMBEL disproportionné dans le paysage, son désaccord sur l’augmentation de la Rose Anne production porcine et ses conséquences, la circulation des véhicules derrière leur habitation, la dégradation des conditions de vie de ses parents etc. (habitante de ST MADEN). M. COUTANT 1_ La dégradation des conditions de vie de la famille COULOMBEL à proximité du 3 site (bruits, odeurs, poussières, circulation, paysage, silo etc.). Antoine (gendre de M. COULOMBEL Paul, habitant du département d’Ille et Vilaine). Représentante du syndicat agricole « La Confédération Paysanne » 1_La demande d’autorisation d’extension de la production de la SCEA la Haute Houssais quelques mois après celle de Guitté par les mêmes exploitants avec une fabrique d’aliments partiellement utilisée pour une partie de l’alimentation de l’élevage de Guitté. 2_ Même entreprise chargée du transport des lisiers pour l’épandage. 3_ L’EARL Dartois apporte le capital de la SCEA qui porte l’affirmation que ces deux sociétés semblent être une fiction juridique destinée à éviter au maximum les conséquences de la réglementation environnementale au regard du cinquième programme de la directive nitrate dans les communes en ex ZES pour l’obligation de traiter ou d’exporter les quantités d’azote > 20000 uN qui ne peuvent être utilisées pour la fertilisation sur les terres en propre. Mme LE GOFF Production cumulée entre les deux sites de 83841 UN pour 5595 PAE soit 50050 uN 5 Annie avec une surface épandable de 598 ha pour la SCEA et 28213 uN pour 4431 PAE avec une surface épandable de 655 ha pour l’EARL ; soit une surface épandable équivalente de 1253 ha pour une seule exploitation sur deux sites. Ce montage pour réduire les quantités de lisiers à traiter avec aussi pour conséquence la difficulté de contrôler le plan d’épandage. Nous demandons, dans le cadre de cette enquête d’étudier dans la globalité l’exploitation de l’EARL et la SCEA pour l’application de la règle de traitement pour les quantités d’azote > à 20000 uN, l’importance du plan d’épandage rend difficile l’accès aux surfaces d’épandage pour des exploitations de moindre importance ou de porteur de projets alternatifs générateurs d’emplois. Le lisier de ces exploitations est essentiellement destiné à la valorisation des terres produisant des maïs ou céréales au détriment de prairies donc plus d’érosion et de lessivage. Représentant de l’association « Eau et Rivières de Bretagne au SAGE RFBB » 1_ Les parcelles destinées à l’épandage sur la commune de CALORGUEN présentent des pentes sur le bassin versant de la Rance à proximité immédiate sur 6 M. MACQ Alain environ un kilomètre. Pratiques de fertilisation en contradiction avec le SAGE du Pays de Rances. A –t-on suffisamment considéré le risque d’un tel projet sur la qualité des eaux de la Rance et également sur le territoire de la mer des Faluns. Dossier N° E16000045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 55

5 Analyse des observations du public

Les observations du public 2_ Décompte des treize observations du public remises par courrier (suite)

Ancien exploitant de la HAUTE HOUSSAIS, il a cédé son exploitation à M. Dartois en 2011. L’évolution de l’exploitation de M. Dartois et ses ambitions sur le développement ne correspondent pas au développement imaginé par son prédécesseur, cette évolution se traduit par : 1_ Le système de filtration de l’air augmente les odeurs et les nuisances. 2_ La fabrication d’aliments du bétail a augmenté sa capacité, elle est utilisée également pour la fabrication d’aliments pour le site de GUITTE, qui se traduit par une augmentation des rotations de camions pour les livraisons. Il a à plusieurs reprises informé M. Dartois de ces nuisances sans suite. 3_ L’augmentation de la production porcine de 146 % sur ce même site sans considérer que nous puissions avoir le statut de tiers. 4_ La localisation du projet dans le hameau de la Haute Houssais qui comporte 17 habitations et 30 personnes, donc nécessité de reconsidérer la zone d’habitat isolé. 5_ Le projet de création d’un merlon planté sur une parcelle de M. COULOMBEL dont il est l’exploitant. 6_ L’insécurité routière, l’augmentation du trafic pour l’exploitation et la dégradation de la voirie dont l’entretien est à la charge du contribuable. 7_ La non-conformité de l’installation, panneaux de danger inexistants, défaut de vannes et de protection de fosses. 8_ Les nuisances sonores seront augmentées, déjà importantes avec les centrales de ventilation du bâtiment P2 qui perturbe la quiétude des locataires au lieu-dit « la Maison Neuve » et de M. Coulombel et qu’est-ce que ce sera demain avec ces méga- ventilateurs, le positionnement des ventilateurs sur le projet des nouvelles M. porcheries, la fabrique d’aliment fonctionnant 24h/24, le silo tour et son convoyage produisant des émissions de 80 DB. 4 COULOMBEL 9_ L’augmentation des nuisances olfactives générée par l’exploitation, les Paul techniques d’épandages, le silo et l’absence de laveur d’air. 10_ La pollution écologique, l’environnement et l’eau, les risques liés à une future fosse à 35 m d’un affluent de la Rance. 11_ La pollution visuelle déjà latente avec la présence du silo tour et demain les deux nouvelles porcheries visibles du village et des villages proches. 12_ Lacunes dans le dossier d’étude : absence de convention d’épandage pour une parcelle, non-prise en considération de puits dont un situé dans notre propriété et l’autre au lieu-dit « les Champs Pillais », les zones humides mal identifiées prévues pour l’épandage ainsi que les surfaces d’implantation du projet retenues pour la SAU épandage, insuffisance de l’étude d’impact, renforcement de la ventilation du bâtiment P2 non évoquée avec projet d’agrandissement de 1080 places. 13_ Deux entités gérées par M. Dartois, des fosses pourraient être utilisées sur le site de la Haute Houssais pour des déjections provenant du site de Guitté ce qui permettrait de ne plus traiter les effluents de Guitté à la station de traitement du GIE Optilys mais de les utiliser sur le plan d’épandage donc augmenter les rotations de transports de lisiers. 14_Dévaluation des propriétés liée à la présence de ces porcheries géantes, des locations difficiles avec les nuisances olfactives. Pour conclure : nécessité de revoir l’étude d’impact, ce dossier d’étude est incomplet et standardisé, afin qu’elle soit proportionnée à la sensibilité environnementale, qu’elle corrige les omissions et inexactitudes du dossier afin qu’elle permette une meilleur compréhension du public et avis des autorités administratives. Nous sollicitons un rejet du projet pour une meilleure protection des populations et de l’intérêt général.

Pour des facilités de mise en page, l’observation par courrier N°4 a été placée en dernier.

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public 2_ Décompte des treize observations du public remises par courrier (suite)

(mère de M. COULOMBEL, ancien exploitant) Elle retrace sa vie sur l’exploitation de la Haute Houssais, son souhait d’avoir toujours comme préoccupation d’adapter sa ferme à la modernité de façon Mme raisonnée. Elle s’insurge face à un projet démesuré dans le quartier de la Haute Houssais. 7 COULOMBEL Les transports de lisiers par ces engins qui abiment la voirie et crées des problèmes Simone d’insécurité. Comment peut-on investir avec les cours particulièrement instables des cochons et que le monde paysan va mal ? (habitante de ST MADEN). Mme LE GOUX, de l’association « Eau et Rivières de Bretagne » et Mme GUILLOU, de l’association « Rance Environnement » 1_ Il aurait été nécessaire que l’extension des deux sites ait été traitée en un seul dossier avec enquête publique (autorisation) plutôt qu’une consultation pour l’un et une autorisation pour l’autre afin d’avoir une seule étude d’impact et une meilleure consultation du public. 2_ L’impact sur la qualité de l’air avec traitement à l’entrée des porcheries pour le bien-être sanitaire des animaux mais pas de traitement en sortie, donc exposition aux poussières et aux émissions d‘ammoniac sans en connaitre les valeurs puisque l’étude d’impact n’analyse pas l’air en sortie des bâtiments. Mme LE GOUX Ces rejets d’ammoniac ne sont pas évalués, or il s’agit bien d’une forme d’azote non Dominique et prise en compte dans les rejets d’azote par l’exploitation avec pour conséquence 8 une sous-évaluation de ces rejets qui est préjudiciable au milieu aquatique car cette Mme GUILLOU exploitation est située sur un territoire propice à l’eutrophisation des eaux de la Germaine retenue en territoire 3B1. Plusieurs blooms de cyanobactéries ont été observés en 2015. 3_ Concernant la valorisation des effluents, le plan d’épandage d’une certaine envergure est observé et est difficile à mettre en place, avec pour conséquences : des distances importantes de transports, une dégradation du réseau routier, des risques d’accident et de pollutions ponctuelles, des épandages difficiles liés à la proximité des habitations, des points d’eau, de la géométrie des terrains, des pentes de terrains génératrices de ruissellements vers la vallée de la Rance en particulier. Par ces insuffisances, nous émettons un avis défavorable et vous demandons de le prendre en considération dans votre rapport.

(Cabinet d’avocats assurant la défense des intérêts de M. COULOMBEL Paul) 1_ Plainte déposée contre la SCEA pour non-respect des règles d’urbanisme. 2_ Les règles de l’arrêté du 27/12/2013 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l’autorisation au titre des rubriques 2101, 2102, 2111 et 3660 de la nomenclature des ICPE ne sont pas respectées : distance de 100 m des élevages par rapport aux tiers, distance de ces M.BOUILLAND mêmes élevages de 35 m aux points d’eaux douces. Laurent et M. Distance aux tiers, point évoqué par M. COULOMBEL avec le commissaire 9 enquêteur, ce dernier lui a relu les règles de l’arrêté concernant l’ancien exploitant LE BLANC qu’il conteste. David Raisonnement erroné du commissaire enquêteur selon le cabinet d’avocats en fonction d’un jugement du TA de Caen d’octobre 1994, le statut de l’habitation de l’ancien exploitant serait à reconsidérer vu l’extension prévue et l’aggravation des nuisances, qu’elles soient sonores, olfactives et visuelles. Une étude est demandée concernant les troubles occasionnés par l’extension de l’exploitation pour les niveaux sonores et les odeurs ainsi que sur les incidences de l’épandage à proximité des captages d’eau (affluents de la Rance).

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public 2_ Décompte des treize observations du public remises par courrier (suite)

(famille de M. COULOMBEL, ancien exploitant). Elle retrace le dossier présenté par la SCEA pour un élevage porcin de 5595 places animaux-équivalents après projet, extension de 2271 à 5595 PAE, soit une augmentation de 146% avec augmentation des nuisances si ce n’est que celles-ci ne sont pas toutes liées à cette extension. Cet élevage repris en 2011 pour 2271 PAE, avant il était autorisé pour 2800 PAE suite à la désaffection de certains bâtiments. La famille DARTOIS exploite un autre élevage à Guitté à 6 km pour 4481 PAE, extension de 2015. L’objectif du projet est de réorganiser pour rentabiliser la production des 2 entités, l’EARL et la SCEA, initialement la SCEA était naisseur et engraisseur puis uniquement engraisseur avec 2271 PAE et après projet 5595 PAE, animaux nés sur le site de Guitté. L’EARL DARTOIS de Guitté est principalement naisseur, les post-sevrés sont actuellement engraissés chez des prestataires extérieurs, qui cesseraient leur activité d’élevage pour M. DARTOIS et seraient donc engraissés à la SCEA. Economiquement cela se comprend pour des raisons économique et organisationnelle, une production qui passerait à 10076 PAE gérée par la famille DARTOIS. Ce qui est difficile à comprendre, c’est le flou du dossier, les deux sites sont interdépendants, les extensions de Guitté ont été effectuée dans le cadre de la déclaration puisque qu’extension < à 2000PAE. Pourquoi cette enquête ne reprend pas les 2 unités puisque les dirigeants sont les mêmes ? Qu’est-ce qui nous amène à demander la consolidation des 2 unités. Mme 1_ Le plan d’épandage de la SCEA pour 600 ha épandable pour une SAU de 700 ha 10 COULOMBEL soit presque le double afin d’avoir de la marge, cette marge l’hippodrome de Dinan Marie (7ha), les terrains de l’hôpital et les 250 à 300 ha loués récemment entre St Maden et St Juvat dont 150 à 200 ha se situant autour de la Sécherie et Caharel, ces parcelles ne figurent pas dans le plan d’épandage puisque dans l’EARL ce qui signifie que c’est donc près de 1000 ha nouveaux ajoutés aux plans antérieurs avec l’EARL. 2_ Les capacités de stockage des déjections de 13 mois > au 7 à 7.5 mois nécessaire, pourquoi un tel investissement si ce n’est le stockage des déjections de l’EARL de Guitté. 3_ Les silos de fabrication d’aliments construits en 2013, trois fois > aux besoins, il est évidant qu’ils sont utilisés pour l’alimentation de l’EARL. 4_ Actuellement les déjections de l’EARL sont traitées sur le site du GIE OPTALYS de St Jouan, une rumeur dit que cette usine ne sera plus utilisée par l’EARL Dartois, donc il faudra bien stocker les déjections et les épandre ailleurs. La réorganisation des 2 sites par la famille Dartois, nous en comprenons l’intérêt, mais ne comprenons pas que ce soit le site de St Maden et les familles aux alentours qui devraient en subir les conséquences et pour le plan d’épandage de St Maden à Dinan. Nuisances mesurables de stockage, d’épandage de lisiers, des nuisances auditives difficiles à mesurer liées au fonctionnement permanent des silos et de la fabrication d’aliments, les allers et venues d’engins transportant des lisiers venant de Guitté ou des céréales et des aliments vers Guitté. Au-delà des nuisances du site qui seront multipliées par 2.46, il ne faut pas négliger les risques d’accident liés à la multiplication des transports de gros véhicules sur des routes étroites et sinueuses en particulier entre les 2 sites de l’EARL et la SCEA se situent de part et d’autre de la vallée de la Rance. Pour ces raisons, nous demandons à la DDPP de bien vouloir reprendre cette étude et proposer une nouvelle enquête pour l’ensemble des 2 unités Dartois.

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public 2_ Décompte des treize observations du public remises par courrier (suite)

(famille de M. COULOMBEL, ancien exploitant). Annexes : Localisation et description des différents sites concernés que sont la Haute Houssais, Caharel et la Sécherie. (ces renseignements sont particulièrement destinés à la DDPP destinataire également du courrier pour donner des explications sur leur population, les spécificités des habitations, les risques d’accidents liés à la circulation des véhicules agricoles, les accès aux parcelles d’épandage par les hameaux, la multiplication de la circulation avec le projet d’extension, le passage des tonnes de lisier en forte progression etc.

Mme Précisions et promesses lues dans le dossier : COULOMBEL Nuisances olfactives réduites par l’utilisation d’enfouisseurs et de pendillards. 10 Marie Paule Nb : ces nuisances pourraient être réduites si les porcheries étaient équipées de (suite) système de lavage d’air. Les nuisances liées aux transports seront réduites car les post-sevrages ne seront plus envoyés chez des préteurs mais engraissés sur place et par l’optimisation du transport d’animaux vers l’abattoir ou la reproduction par l’utilisation de véhicules de grande capacité. Nb : difficile à comprendre avec une augmentation de 146 %. Idem pour les arrivées de céréales et des aliments destinés au site de Guitté. Ps : la pollution visuelle avec un silo de 30 m visible à des kilomètres à la ronde, qui n’ai pas visible sur la documentation photographique ? Concernant les zones d’épandage, un puits a été oublié au lieu-dit à proximité des ilots 12 et 13 de l’exploitation de la Haute Houssais, voire si les 35 m non épandables sont respectés. (ami de M. COULOMBEL, ancien exploitant) Habitué des lieux, venant tenir compagnie aux époux COULOMBEL, ils constatent la dégradation des lieux suite à l’extension des porcheries en 2011 dont les émanations relatives aux excréments sont parfois malodorantes, un silo tour implanté en 2013 est venu défigurer le paysage de ce village, auparavant si paisible. Un nouveau projet d’extension de l’élevage fait fi des règles de voisinage, ce 11 M. COCHERIL voisinage devra en subir les conséquences, le nouveau bâtiment faisant masse sera visible au nord de l’intérieur de la maison des époux COULOMBEL. La circulation sera perturbée par la va et vient des transports de lisiers et que dire des risques d’accident vu l’étroitesse de la voirie. Qui accepterait de subir de telles gênes à quelques mètres de son domicile, ceci mérite réflexion.

M. (M. COULOMBEL Paul, ancien exploitant) Suite au démenti de M. DARTOIS sur les accusations de non- respect du permis de 12 COULOMBEL construire, les arguments de M. COULOMBEL sur les dimensions des silos suivant Paul des prises de vue.

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5 Analyse des observations du public

Les observations du public 2_ Décompte des treize observations du public remises par courrier (suite)

La vie de M. et Mme COULOMBEL, de retraité en bataille contre ce projet visible de son habitation m’amène à m’interroger sur : 1_ Depuis l’installation de la SCEA Haute Houssais, les nuisances n’ont cessé au préjudice de mes parents et des habitants du village : Bruits de diverses origines, ventilateurs, fonctionnement de la fabrication d’aliments, animaux, matériel de lavage haute pression. Le principe d’antériorité ne peut être invoqué dès lors que les conditions d’activités ont évolué selon l’article L 112-13 du code de la construction. Les odeurs peuvent être désagréables voire insupportables et sont censées nuire à la valeur des biens pour les propriétaires. Les intérêts des propriétaires, particuliers et/ou exploitations doivent être préservés. La pollution visuelle marquée par la présence de silos tour, de bâtiments non masqués par une insertion paysagère. Les vibrations lors de passage de camions sur la voie d’accès, l’augmentation de la fréquence de passage de véhicules, notamment lors du transfert de lisiers sur ces routes étroites. La présence de mouches dans l’habitation due à la proximité de l’exploitation. La présence de ces nuisances crée déjà un trouble anormal à la tranquillité publique. 2_ L’importance du projet avec une augmentation de 146% de l’élevage, donc augmentation dans les proportions des nuisances qui ne sont pas actuellement maitrisées, n’a-t-on pas abusé de la gentillesse et de la bienveillance des anciens exploitants. Evocation du droit de propriété, du droit de construire dans le cadre de la loi et des règlements. 3_ L’insuffisance de l’étude d’impact du projet pour réduire les nuisances, la création de haies bocagères n’y suffit pas et combien de temps nécessaire pour Mme assurer un quelconque effet. COULOMBEL L’ensemble des dangers ou inconvénients ne peuvent être prévu dans une même 13 étude, il est donc fait appel à des logiciels de modélisation pour les quantifier d’une Céline façon théorique. Peut-on croire aux belles paroles et aux promesses qui n’apportent que désillusions, les intérêts des riverains ne sont-ils pas de la même importance que les exploitants ? 4_ La Loi doit s’appliquer : Non-respect du permis de construire en 2013 pour la construction des silos ni des règles de sécurité relatives à la prévention des risques pour ce type de construction ni du respect des distances par rapport à la voirie selon l’article 6 de l’arrêté du 29 mars 2004. Précisions de l’inspection générale de l’environnement sur la réglementation applicable aux silos au titre des ICPE : les silos présentent des risques pour l’environnement, explosion, incendie, air, sonores voire malveillance, fréquence d’accident élevée. Le non-respect de la réglementation peut mettre en danger les habitants proches. Un permis a été délivré en 2015 pour la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage sans respecter la distance de 100 m, périmètre de protection sanitaire qui devrait rendre inconstructible cette zone selon les arrêtés du 7 février 2005 et de la circulaire d’application du 6 juillet 2005. Une distance d’isolement est nécessaire et elle devrait être proportionnelle à la taille de l’élevage. Comment peut-on accorder deux permis de construire hors la loi mettant en péril la sécurité, la salubrité et la tranquillité des habitants. Vu ce qui précède, je n’ose imaginer que l’on puisse autoriser une installation classée dangereuse sur des bases juridiques aussi instables. Ce projet et complétement déconnecté du territoire et de ses besoins au détriment du voisinage et de la valeur de ses biens, ne devrait-il pas effectuer son agrandissement sur le site de Guitté et pour ces différentes raisons je suis fermement opposée au projet Dossier N° E16000045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 60

5 Analyse des observations du public (suite)

1_ Décompte des observations consignées sur le registre d’enquête:

Pas d’observations Favorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin du public

11 observations du Défavorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin public

Présentant des propositions au projet portant sur l'extension de Pas d’observations l'élevage porcin du public

Présentant des contre-propositions au projet portant sur Pas d’observations l'extension de l'élevage porcin du public

2_ Décompte des observations remises par courriers joints au registre d’enquête:

Pas d’observations Favorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin du public

13 observations du Défavorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin public

Présentant des propositions au projet portant sur l'extension de Pas d’observations l'élevage porcin du public

Présentant des contre-propositions au projet portant sur Pas d’observations l'extension de l'élevage porcin du public

3_ Décompte des observations sur le site de la DDPP:

Pas d’observations Favorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin du public

Pas d’observations Défavorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin du public

Présentant des propositions au projet portant sur l'extension de Pas d’observations l'élevage porcin du public

Présentant des contre-propositions au projet portant sur Pas d’observations l'extension de l'élevage porcin du public

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6 Synthèse des observations du public

1_ Synthèse des observations du public:

Pas d’observations Favorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin du public

Défavorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin suivant les observations du public et d’un cabinet d’avocats _Sur les émissions olfactives, les mouches, les niveaux sonores, les poussières. _Les émissions d’ammoniac et les techniques à mettre en place pour les réduire. _Sur l’implantation du projet par rapport aux habitations. _Sur la circulation des véhicules et les risques d’accidents. _Sur la destination des terrains loués par l’ancien exploitant. 21 observations du _Sur l’étude d’impact. public _Sur le choix d’élevage intensif. _Sur les risques sanitaires. _Sur l’intégration du projet dans l’environnement. _Sur la compatibilité de l’épandage avec le SAGE du pays de Rance. _Sur la pollution atmosphérique et les émissions d’ammoniac. _Sur la dépréciation des habitations à proximité du projet.

Défavorables au projet portant sur l'extension de l'élevage porcin par les associations de défense de l’environnement et un syndicat agricole. _Sur l’étude d’impact qui ne prend pas en considération le site de Guitté. 3 observations _Sur la pollution des cours d’eau liée aux épandages des effluents. d’associations ou _Sur les émissions atmosphériques syndicat agricole _Sur les élevages à taille industrielle _Sur les risques sanitaires.

Présentant des propositions au projet portant sur l'extension de Pas d’observations l'élevage porcin du public

Présentant des contre-propositions au projet portant sur l'extension Pas d’observations de l'élevage porcin du public

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7 Liste et avis des personnes publiques associées

Les personnes publiques associées sont :

_ Service de l’environnement de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Il s'agit d'un dossier arrivé dans une période chargée, les services de la DREAL n'ont pas pu le traiter, même en analyse rapide selon le chargé de mission concerné, compte tenu des autres priorités. Seul le résumé non technique a été lu. 2_ Agence Régionale de la Santé Après consultation, ce service a émis des observations sur ce dossier concernant le plan d’épandage des effluents d’élevage au niveau de la retenue du Pont Ruffier. Certaines parcelles présentent plusieurs types de fertilisation et les difficultés observées pour effectuer les différents épandages (à buse, avec pendillard, enfouissement, lisiers désodorisés) ou fumures dans le même ilot. 3_ Direction Départementale des Territoires et de la Mer Après consultation du plan d’épandage at du bilan de fertilisation, ce service a émis un avis favorable sur ce dossier. Remarque /supérieur au seuil critique 417 UGB JPP/ha: risque de surpâturage pour l’exploitation FOUESTEL

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8 Liste et avis des communes concernées par le projet

Avis des conseils Liste des communes concernées par le projet municipaux

St MADEN siège de l’enquête, commune concernée par le projet Défavorable d’extension et le plan d’épandage

St JUVAT, commune concernée par le plan d’épandage et le Défavorable rayon des 3 km de l’exploitation

GUITTE, commune concernée par le plan d’épandage et le rayon Favorable des 3 km de l’exploitation

PLUMAUGAT, commune concernée par le plan d’épandage et le Favorable rayon des 3 km de l’exploitation

ST CARNE, commune concernée par le plan d’épandage Pas d’observations

CALORGUEN, commune concernée par le plan d’épandage Favorable

BRUSVILLY, commune concernée par le plan d’épandage Favorable avec réserves

LE HINGLE, commune concernée par le plan d’épandage Défavorable

TREVRON, commune concernée par le plan d’épandage Favorable

CAULNES, commune concernée par le plan d’épandage Favorable

LEHON, commune concernée par le plan d’épandage Défavorable

GUENROC, commune concernée par le rayon des 3 km de Favorable l’exploitation

PLOUASNE, commune concernée par le rayon des 3 km de Non communiqué l’exploitation

TREFUMEL, commune concernée par le rayon des 3 km de Non communiqué l’exploitation

Les avis défavorables des 4 municipalités portaient : St Maden (la commune concernée par l’exploitation) sur les élevages à taille industrielle et les contraintes pour les riverains et pour les autres municipalités, la taille de l’exploitation, les épandages à proximité des cours d’eau, les déplacements générés par les épandages avec les problèmes de sécurité et de détérioration de la voirie.

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8 Documents relatifs à l’enquête

Une enquête publique d'un mois, du 8 juin au 8 juillet 2016 est ouverte dans la commune de ST MADEN sur la demande présentée par la par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS concernant l'extension d'un élevage porcin.

Etat des documents relatifs à l’enquête

Document Nature du document Observations N°

1 Procès-verbal d’enquête adressé à M. DARTOIS.

Copie de la décision du Président du tribunal administratif 2 désignant le commissaire enquêteur.

Arrêté Préfectoral du 7 avril 2016 portant mise à enquête 3 publique du dossier d’extension d’un élevage porcin.

Le procès-verbal d’enquête adressé au pétitionnaire a été rédigé sur un document séparé

Rédigé à Coëtmieux le 19 août 2016 Le Commissaire Enquêteur

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8 Copie de la décision du Président du tribunal administratif désignant le commissaire enquêteur

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Arrêté préfectoral du 16 avril 2016 portant mise à enquête publique 8 du dossier d’extension de l’élevage porcin de la SCEA la Haute Houssais à ST MADEN

Dossier N° E16000045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 67

Arrêté préfectoral du 16 avril 2016 portant mise à enquête publique 8 du dossier d’extension de l’élevage porcin de la SCEA la Haute Houssais à ST MADEN

Dossier N° E16000045 /35 - Commune de St MADEN - Extension d''un élevage porcin exploité par la SCEA de la HAUTE HOUSSAIS Page N° 68

Arrêté préfectoral du 16 avril 2016 portant mise à enquête publique 8 du dossier d’extension de l’élevage porcin de la SCEA la Haute Houssais à ST MADEN