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CINE HORREUR.COM ALICE SWEET ALICE ALLIGATOR AMAZONIA L’ESCLAVE BLONDE ARAC ATTACK DRACULA (31) DREAMCATCHER HENRY HORRIBLE HOUSE OF THE DEAD LA NUIT DES MORTS-VIVANTS OEIL POUR OEIL SEPT JOURS A VIVRE SOLEIL VERT THE CALLING THE MAN FROM PLANET X THE UNTOLD STORY TRAUMA NUMERO SPECIAL ETE !!! CinE Horreur Pin-up : Brinke stevens Dossier Universal Movies suite et fin Interview : David Scherer et FX Studio Les histoires extraordinaires de Marija Les News Et les rubriques habituelles... E-zine numero 3 - JUILLET / AOUT 2004 SOMMAIRE EDITO Et de trois ! Le second numéro ayant eu un accueil en- 3 - CRITIQUES DE FILMS : core plus chaleureux que le premier, il aurait été dom- Arac Attack - Henry portrait d’un Serial Killer - Soleil mage de ne pas remettre le couvert ! Qui plus est, pour un numéro spécial été ! Le contenu n’a quasiment pas Vert - Dreamcatcher - Sept Jours à Vivre - La Nuit des changé sauf quelques rubriques absentes que vous re- Morts-Vivants (1990) - Œil pour Œil - Dracula trouverez dans le numéro 4. Mais d’autres ont fait leur apparition, notamment avec l’arrivée de Marija Nielsen, (1931) - House of the Dead - Horrible - Amazonia, une écrivain qui va nous faire découvrir les nouvelles l’esclave blonde. fantastiques et horrifiques qu’elle écrit. Nous sommes tombés sous le charme et nous voulions vous en faire DOSSIER : 10 - profiter ! Horreur et Fantastique « Made in Universal » suite et Nous avons également interviewé David Scherer, un créateur de FX qui va vous en dire plus sur son métier, fin. ainsi que Philippe Tran, un talentueux réalisateur de 20 - LES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES DE MARIJA court-métrage. Et comme c’est l’été, quoi de mieux que quelques petits 28 - LA STAR DU MOIS : Christopher Lee. jeux pour se détendre sur la plage ? Encore merci à tous pour votre soutien et rendez-vous 29 - LES NEWS. au prochain numéro ! CRITIQUES DE FILMS Suite... 33 - Bonne lecture ! Alligator - Trauma - Alice Sweet Alice - The Untold L’équipe de Ciné Horreur . Story - The Calling - The Man from Planet X. 37 - CINE HORREUR PIN-UP : .Brinke Stevens Ciné Horreur numéro 3 - Juillet / Aout 2004 38 - UNE PAGE, UN FILM : Cannibal Ferox. - Créateurs : Lionel, Stéphane, Gérald. - Rédacteurs pour ce N°: Lionel, Stéphane, Gérald, 39 - DVD Stéphanie, Christophe, Nightcrawler, Vincent, Colin, 41 - INTERVIEW : David Scherer - Fx Studios. Marija, Mpest. 43 - Y’A PAS QUE LE CINEMA… - Mise en page de l’e-zine : Stéphane. - Relecture et corrections : Stéphanie. 44 - SOUVENEZ -VOUS… - Contacts : [email protected] 45 - COURT-METRAGE : 22 Mètres plus bas 47 - JEUX DE L’ETE LISEZ AUSSI « SUEURS FROIDES », 18 numéros disponible sur le web ! http://perso.wanadoo.fr/ Texte et design copyright Ciné Horreur. sueurs-froides/ Les illustrations appartiennent à leurs auteurs respectifs. Ciné Horreur 3 - Page 2 CRITIQUES DE FILMS nes bébêtes parviennent à s'échapper biter et cumuleront, avec plus ou et se réfugient dans les galeries souter- moins de bonheur, les petits em- raines de la mine. Pendant ce temps, plois. Henry continue à écumer les ARAC ATTACK arrive en ville un ancien habitant, l'in- rues pour tuer. Jusqu’au jour où la génieur Chris McCormick, qui renoue sœur d’Otis, Becky, en pleine des liens étroits avec le shérif, Saman- crise conjugale, vient s’installer tha Parker. Bientôt, des incidents se avec eux. Son arrivée va faire produisent dans la région et nos deux évoluer la situation entre Henry et amoureux vont devoir affronter une Otis, créant un dangereux ménage horde d'araignées gigantesques et ter- à trois. Alors qu’Otis à un com- riblement meurtrières… portement tendancieux envers sa sœur, une relation ambiguë se crée L’avis : Que c'est FUN !!! Arac At- entre Henry et Becky… tack est un pur "pop-corn movie", qui ne se prend jamais au sérieux et qui en donne pour son argent aux specta- teurs ! Le film rend bien sûr hommage aux films de monstres des années 50 comme "Them", "Tarantula", où déjà de grosses bébêtes à la taille surdi- mensionnée s'en prenaient à la ville… Les effets-spéciaux sont excellents, la (Eight Legged Freaks) - 2001. scène des moto-cross avec les arai- Réa : Ellory Elkayem. Scénario : gnées sauteuses est mortelle, la scène Randy Kornfield, Ellory Elkayem du "chat" est un pur moment de bon- & Jesse Alexander. Musique : heur ! On retrouve avec plaisir David John Ottman + divers. Pays : Arquette, qui après avoir échappé au USA. Avec : David Arquette, Kari Ghost Face de "Scream" se retrouve Wuhrer, Scott Terra, Scarlett Jo- nez à nez avec les tueuses à huit pat- hansson… Genre : Comédie Hor- tes ! Bref, on passe vraiment un très rifique. agréable moment avec ce film sans prétention qui mêle humour et épou- L’avis : Si l’histoire du film est Le film : Un camionneur trans- vante avec brio ! Un film pop-corn très succincte – Henry tue, le portant des barils de produits toxi- mais du pop-corn caramélisé de haute spectateur témoigne – le traite- ques perd le contrôle de son véhi- qualité ! ment qui est accordé à ces faits cule et l'un des barils tombe acci- Stéphane - 4,5 / 6 réels l’est largement moins. dentellement dans l'eau d'une ri- Avec un budget de départ ridicule, vière qui se trouve près d'une pe- John McNaughton shoote le film tite ville minière. Dans cette ville HENRY, PORTRAIT D’UN pour le compte d’un distributeur se trouve un excentrique qui col- SSSEEERIAL KILLER de vidéo cassettes. Bâti de plans tournés à la sauvette (sans autori- lectionne toutes sortes d'espèces d'araignées exotiques. Il les nour- sation) et reposant sur un jeu d’ac- (Henry, portrait of a serial killer) - rit avec des insectes prélevés dans teurs amateurs mais fort talen- 1986. tueux – il suffit de voir Michael Réa : John McNaughton. Scénario : Rooker camper « le monstre » Richard Fire et John McNaughton. pour s’en persuader – le film res- Musique : Ken Hale, Steven A. Jones semble à une parcelle de vie vo- & Robert McNaughton. Pays : USA. lée. Mais pas de celles que l’on Avec : Michael Rooker, Tracy Arnold aimerait vivre. Il s’agit ici d’un et Tom Tawles. Genre : Horreur. film d’horreur pure. Pas de zom- bies, pas de vampire, seulement Le film : Henry tue. Sans aucun motif, un monstre, mais réel celui là. La si ce n’est celui de satisfaire un désir jaquette du DVD américain l’il- macabre, il choisit des victimes au ha- lustre fort bien : He’s not Freddy. sard et les exécute froidement. He’s not Jason. He’s real. (Il n’est Incarcéré pour le meurtre de sa mère, la rivière et ceux-ci sont naturelle- pas Freddy. Il n’est pas Jason. Il Henry rencontre Otis Toole en prison ment contaminés, ce qui a pour est réel.) La couleur est annon- avec lequel il sympathise. A leur sor- effet de faire grossir les araignées tie de prison, les deux amis vont coha- de façon monstrueuse. Les vilai- Ciné Horreur 3 - Page 3 cée ; le film frappe là où ça fait le contraire le film y gagne un aspect en- taire est chargé de l’enquête… plus mal : la réalité. Sorte de core plus clinique, plus froid. S’appro- condensé du mal-être d’une socié- chant alors parfois tellement du docu- té en pleine évolution des mœurs, mentaire, qu’il ne saurait laisser in- Henry Lee Lucas a « créé » le demne. Cette peinture magistrale d’un terme de « random acts of vio- portrait teinté de rouge mais aussi de lence » (Actes de violence effec- tristesse… et d’une atmosphère sordide tués au hasard) par sa façon d’agir et crasse au possible. Vous savez ce qui a déconcerté les services cri- qu’il vous reste à faire : vous jeter sur minels de l’époque. Voilà ce qui ce Road-movie sanglant et authentique fait peur, la gratuité des meurtres qui ne trouvera pas d’égal de sitôt. L’avis : Soleil Vert est un film vi- que le réalisateur nous présente au sionnaire à bien des égards : les travers de son film. Sans jamais Colin - 6/6 maux annonciateurs de notre épo- prendre parti certes, mais en im- que, tels le réchauffement de la pla- pliquant le spectateur au plus pro- SOLEIL VERT nète, la nourriture, le travail, le pou- fond de l’histoire. La vision du voir des nantis et l’indifférence à la film le projette littéralement au pauvreté. Déjà dans les années 70, sein du quotidien d’un tueur en les préoccupations écologistes sont série, lui faisant participer à ses d’actualité, et Fleischer nous pro- actes sanglants. Un sentiment de pose une œuvre brutale, pessimiste malaise profond, de crasse et de « et sans concession. Un portrait bien déshumanité » trouble la percep- sombre d’une société livrée à elle- tion du cinéphile. Cette violence même et manipulée. Tout élément est-elle vraiment injustifiée ? Si de vie végétale est quasiment éradi- non, qu’est-ce qui pourrait la justi- qué : la flore a disparu à l’exception fier ? Henry et Otis sont des Hom- de quelques arbres jalousement gar- mes mais avec une conception de dés sous une serre. La culture n’est la réalité lourdement entachée pas en reste, les livres étant devenus (Paranoïa ? Psychose ? Schizo- extrêmement rares. Quand à la phrénie ?) qui va les entraîner loin nourriture, elle est représentée ici derrière les limites de « l’humani- comme le luxe absolu, responsable té. » Une question pourrait servir du chaos à venir… Fleischer nous de fil conducteur au métrage : offre la vision de ce monde désolé à leurs actes les rendent ils moins travers deux témoins : Sol, le vieil- humains – moins dignes ? Y ré- (Soylent Green) - 1973.