Département des Deux-Sèvres

ALIMENTATION EN EAU POTABLE

TRAVAUX D’INTERCONNEXION POUR LE SECOURS DE L’USINE DES EAUX DU BARRAGE DU CÉBRON

DOSSIER D’ENQUÊTE PUBLIQUE

Pièce n° 1 : Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure administrative à réaliser.

Pièce n° 2 : Dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique valant dossier au titre du Code Rural.

Pièce n° 3 : Dossier au titre du Code de la Santé Publique.

Pièce n° 4 : Dossier de déclaration au titre de la Loi sur l’Eau.

Pièce n° 5 : Étude d’impact valant document d’incidence au titre de la Loi sur l’Eau et les milieux aquatiques.

Pièce n° 6 : Tome d’annexes techniques comportant l’étude d’incidences au regard des objectifs des sites Natura 2000.

Mai 2012

FB/W121185v1

GEOAQUITAINE - 12, avenue Fernand Pillot - 33133 GALGON - Tél : 05.57.84.36.09 - Fax : 05.57.84.36.16 - [email protected]

Département des Deux-Sèvres

ALIMENTATION EN EAU POTABLE

TRAVAUX D’INTERCONNEXION POUR LE SECOURS DE L’USINE DES EAUX DU BARRAGE DU CÉBRON

Vue aérienne de l’usine du Cébron (2007 - P. WALL)

DOSSIER D’ENQUÊTE PUBLIQUE – PIÈCE N° 1

NOTES DE PRESENTATION DU PROJET ET D’INFORMATION SUR LE DEROULEMENT DE LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE A REALISER

Mai 2012

FB/W121185v1/NOT

GEOAQUITAINE - 12, avenue Fernand Pillot - 33133 GALGON - Tél : 05.57.84.36.09 - Fax : 05.57.84.36.16 - [email protected]

SOMMAIRE

I - NOTE DE PRESENTATION ...... 1 I.1 - Les enjeux de sécurisation de l’usine des eaux du cébron...... 1 I.2 - Objet de la demande ...... 2 I.3 - Travaux à prévoir ...... 3

II - RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS ...... 6 II.1 - Nom et adresse du demandeur ...... 6 II.2 - Références des intervenants sur le projet et sur la rédaction des dossiers soumis à enquête ...... 6 II.3 - Emplacement sur lequel les travaux doivent être réalisés ...... 7

III - POINTS VISES PAR LA PROCEDURE – CADRE REGLEMENTAIRE ...... 8 III.1 - Loi relative à l’engagement national pour l’environnement ...... 8 III.2 - La déclaration d’utilité publique ...... 8 III.3 - Les servitudes de passage ...... 9 III.4 - Le code de la santé publique ...... 9 III.5 - La loi sur l’eau ...... 10 III.6 - Natura 2000 ...... 10 III.7 - Conclusion ...... 10

IV - COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE ...... 12

V - DOCUMENTS MENTIONNANT LES TEXTES QUI RÉGISSENT LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE ...... 17

VI - DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE ...... 18

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX

– Ressources en eau potable du SMAEDS ...... 0 – Schéma de principe de l’interconnexion du Cébron...... 4 – Localisation des travaux ...... 7 – Communes dépositaires des dossiers soumis à enquêtes publiques ...... 14 – Limite du périmètre d’enquête : DUP, Loi Bouchardeau ...... 15 – Limite du périmètre d’enquête : Enquête parcellaire, servitudes de passage ...... 16 – Tableau : communes concernées par les enquêtes ...... 22 – Tableau : communes adhérentes au SMAEDS ...... 23 – Tableau : communes du SMPAEP de Saint-Maixent l’Ecole ...... 24 – Tableau : communes du SERTAD ...... 24

Conseil Général des Deux‐Sèvres ‐ Travaux d'interconnexion pour le secours de l'usine de production d'eau potable du Cébron

RESSOURCES EN EAU POTABLE DU SMAEDS Communes desservies en eau potable par le barrage du Cébron

SIAEP Mauges-Gâtine

Ligaine 1 et 2

Prise d'eau dans le barrage du Cébron

Séneuil

SIAEP de Mervent

Vasles

La Cadorie

Syndicat du Centre Ouest

Ressources en eau

Achat d'eau à des syndicats extérieurs

Communes regroupées au sein du SMAEDS et desservies en eau potable par le barrage du Cébron

Source : SMAEDS

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

I - NOTE DE PRESENTATION

I.1 - LES ENJEUX DE SECURISATION DE L’USINE DES EAUX DU CEBRON

Les collectivités desservies et les besoins

Le complexe du Cébron (barrage, prise d’eau et usine de production d’eau potable) a été construit en 1981-1982, suite aux sècheresses de 1975-1976, pour assurer une production d’eau potable complémentaire au bénéfice de quatre collectivités du nord et du centre des Deux-Sèvres, regroupées au sein du SMAEDS (Syndicat Mixte d’Adduction d’Eau des Deux-Sèvres), créé en 1977 :

– Syndicat du Val de Loire,

– Syndicat de Gâtine,

– Syndicat des Sources de Seneuil,

– Communauté de Communes de .

Les ressources en eau exploitées et les achats d’eau à des syndicats extérieurs (cf. carte ci-contre), ne permettent pas à ces quatre collectivités de s’affranchir de l’eau en provenance de l’usine du Cébron.

Les volumes achetés chaque année à l’usine par ces collectivités (regroupant 149 communes) représentent en effet entre 5,5 et 6,5 millions de m3, soit 50 à 60 % de leurs besoins moyens en eau1.

Or, l’usine des eaux du Cébron ne bénéficie actuellement d’aucun secours. Le Département, propriétaire du barrage et de l’usine des eaux, a donc décidé en accord avec le SMAEDS de mettre en place un secours partiel de l’usine des eaux. Le secours à prévoir a été estimé à 10 500 m3/jour (cf. Pièce n° 2).

La ressource du Cébron et ses faiblesses

Avec une production annuelle d’environ 7 Mm3, ces infrastructures assurent 20 % des besoins en eau des Deux-Sèvres et constituent une ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable du Centre et du Nord des Deux-Sèvres.

L’usine est alimentée par une prise d’eau dans le barrage de Puy-Terrier, dont la capacité de stockage est de 11 Mm3 (remplissage annuel), qui sont affectés à raison de 7,2 Mm3/an pour l’eau potabilisable et 3 Mm3 pour l’irrigation, le reliquat de 0,8 Mm3 (culot) n’étant pas exploitable.

1 : Notons que les volumes achetés en 2004 et 2005 par le SMAEDS n’ont pas été pris en compte dans les volumes achetés ces dix dernières années, en raison de leur caractère atypique mais non moins révélateur des problématiques rencontrées – cf. ci-après.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 1 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

L’usage d’eau potabilisable est prioritaire en cas de pénurie ou de remplissage incomplet. Cependant, le Cébron a montré ses limites en terme de quantité en 2005. Pour mémoire, en 2005, année très déficitaire en pluviométrie (50 % de la normale), le barrage n’a pu fournir que 4,5 Mm3 sur l’année, dont 1,5 Mm3 grâce à une réalimentation très coûteuse (310 000 € pour 1 million de m3) et délicate sur le plan technique.

En effet, après 13 mois cumulés de déficit pluviométrique, un pompage de secours a dû être installé dans la rivière du Thouet en novembre 2005. L’installation a fonctionné pendant 4,5 mois jusqu’aux pluies de mars 2006 qui ont fait remonté le niveau du lac. Cette action a été réalisée à titre tout à fait exceptionnel (en dehors du cadre d’autorisation réglementaire de toute opération dans le domaine de l’adduction d’eau), avec une mauvaise qualité des eaux du Thouet. Cette année de grande sècheresse en Deux-Sèvres a amené les gestionnaires de l’eau du département à conduire en 2006 différentes réflexions quant à la sécurisation de la desserte en eau (SAUNIER & ASSOCIES (juin 2007) – Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable – Prise en compte de la sècheresse de 2005 dans la sécurisation des ressources stratégiques – Secteur Nord SMAEDS).

Ce document a confirmé la nécessité de sécuriser l’adduction d’eau potable du SMAEDS par la création d’une interconnexion entre le pôle de production SERTAD-SMPAEP de Saint-Maixent l’École et le Cébron.

De plus, en cas de pollution chimique grave et durable dans l’eau du barrage ou d’accident important dans l’usine ou sur le barrage, le gestionnaire de l’usine ne dispose actuellement d’aucune alternative pour produire de l’eau potable.

Dès 1996, le Schéma Départemental de l’Eau Potable avait mis en relief ce manque de sécurité.

Différentes solutions alternatives ont été étudiées pour la sécurisation de l’usine, mais les études réalisées ont montré l’absence de ressources disponibles sur le nord des Deux-Sèvres (recherche en eaux souterraines pas concluante, pas d’autres ressources de surface disponible…). Les différentes solutions étudiées sont développées dans la pièce n° 2 concernant le dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique.

I.2 - OBJET DE LA DEMANDE

L’objet de cette demande concerne donc la mise en place d’une sécurisation pour l’usine des eaux du Cébron.

Cette sécurisation doit permettre de faire-face à plusieurs scénarii de fonctionnement dégradé :

– incident ou accident d’usine d’une durée supérieure à une demi-journée, – problème technique de sécurité du barrage nécessitant la vidange rapide du plan d’eau, – vidange du plan d’eau dans le cadre des examens réglementaires des barrages, afin d’examiner toutes les parties immergées du barrage, de la prise d’eau et des vidanges de fond (vidange prévue dès mise en place du secours de l’usine). La solution de secours retenue a intégré ce paramètre de longue durée longue (6 mois environ),

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 2 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

– problème de pollution chimique dans le plan d’eau, – problème de déficit de remplissage du barrage, du type de celui survenu lors de la sécheresse de 2005.

La solution retenue, objet de cette enquête, est le secours par une interconnexion en eau traitée à partir des deux usines de production d’eau potable du SMPAEP de Saint-Maixent l’École et du SERTAD.

En effet, ces deux usines situées à 200 m l’une de l’autre, ont des capacités maximale de 700 m3/h (SMPAEP) et 800 m3/h (SERTAD). Elles ont chacune une prise d’eau principale indépendante (rivière Sèvre Niortaise pour le SMPAEP et barrage de la Touche Poupard pour le SERTAD) et une prise d’eau de secours (les mêmes que ci-dessus, inversées).

Chaque prise d’eau (Sèvre et barrage) est capable d’assurer les besoins cumulés des deux usines, soit 1 500 m3/h, dès lors que les deux ressources sont abondées conformément aux dispositions réglementaires (Sèvre Niortaise) et à la faisabilité technique (pompage dans le barrage de la Touche Poupard).

Les deux usines sont interconnectées également pour l’échange d’eau traitée.

Elles disposent constamment, ensemble, d’un volume potentiel excédentaire d’au moins 10 500 m3/jour d’eau traitée dans le contexte des besoins des différentes collectivités concernées.

I.3 - TRAVAUX A PREVOIR

Le volume de 10 500 m3/jour d’eau traitée est mobilisable à partir des cuves du SMPAEP de Saint- Maixent l’École situées à « Jaunay », commune d’AZAY-LE-BRÛLÉ, qui constituent le stockage de tête de ce Syndicat.

Le programme général des travaux prévus est le suivant :

– station de pompage de départ à « Jaunay », commune d’AZAY-LE-BRÛLÉ, en aspiration sur les cuves du SMPAEP pour un débit de 450 à 500 m3/h,

– canalisation d’interconnexion diamètre 350 mm sur un linéaire de 23 km, depuis la station jusqu’à la jonction avec le réseau du SMAEDS à BEAULIEU-SOUS- PARTHENAY (uniquement en refoulement),

– cuve d’équilibre de 1 000 m3 à « Bel Air » sur la commune de VOUHÉ. Un dispositif de stérilisation de l’eau est prévu sur l’arrivée dans la cuve,

– station de pompage attenante à la cuve pour refoulement vers le réseau de « Gâtine » et vers la cuve de la ZAC des « Loges » à PARTHENAY, propriété du SMAEDS.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 3 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

Par ailleurs, quelques modifications hydrauliques sont à prévoir sur les réseaux existants ainsi que dans la salle des pompes à l’usine du Cébron, l’ensemble des équipements devant également permettre le transfert d’eau depuis l’usine du Cébron vers les cuves de « Jaunay ».

L’objet du présent dossier d’enquête publique concerne les aménagements entrepris sous la maîtrise d’ouvrage du Département des Deux-Sèvres, depuis la station du « Jaunay » (AZAY-LE-BRÛLÉ) jusqu’à la jonction avec le réseau du Syndicat de Gâtine (BEAULIEU-SOUS-PARTHENAY) :

– canalisation en Ø 350 mm d’eau traitée sur un linéaire de 23 km,

– cuve d’équilibre de 1 000 m3 à VOUHÉ ou à SAINT-LIN (variante).

I.4 - COUT DES TRAVAUX – IMPACTS SUR LE PRIX DE L’EAU

L’ensemble de l’opération programmée pour la sécurisation de l’usine des eaux du Cébron représente un budget d’environ 8,5 millions d’€uros.

Ce chiffrage est détaillé en pages 41 et 42 de la pièce n° 2 : Dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique.

Les emprunts contractés par le Conseil Général pour la construction de l’usine et du barrage arrivent à échéance. La redevance va donc être fortement réduite permettant de dégager une capacité d’investissements (436 000 € en 2008, 94 000 € en 2012).

L’annuité de l’emprunt envisagé sera de l’ordre de 280 000 €uros.

La baisse de la redevance permettra donc de compenser la hausse due à l’investissement nouveau.

Le prix du m3 ne sera impacté que par un surcoût d’exploitation. Dans l’hypothèse d’un secours de 10 500 m3/jour, le surcoût de frais de fonctionnement est évalué à 1,5 c€/m3.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 5 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

II - RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

II.1 - NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR

Pétitionnaire Conseil Général des Deux-Sèvres

Place Denfert Rochereau Adresse BP 531 79021 CEDEX

Téléphone 05.49.06.79.79

Monsieur Éric GAUTIER Représenté par Président du Conseil Général

Direction de l’Environnement et de l’Agriculture Service Eau et Assainissement Dossier suivi par Madame Nicole MOREAU 05.49.06.78.59

II.2 - REFERENCES DES INTERVENANTS SUR LE PROJET ET SUR LA REDACTION DES DOSSIERS SOUMIS A ENQUETE

Nom Qualité Coordonnées

Parc d’activités de Saint-Porchaire SMAEDS 25, rue Lavoisier Maître d’Ouvrage du système Syndicat Mixte d’Adduction d’Eau BP 9 de transport de l’eau potable des Deux-Sèvres 79301 CEDEX Tél : 05.49.81.15.15

CAEDS Gestionnaire de l’Usine 64, rue de la Boule d’Or Compagnie d’Aménagement des de Production du Cébron 79000 NIORT Eaux des Deux-Sèvres Conducteur d’opération du projet Tél : 05.49.24.23.43

Cabinet BOURGOIS Pôle d’Activités du Landreau Groupe MERLIN Maître d’Œuvre du projet 85130 LA VERRIE Agence Pays de la Loire Tél : 02.51.61.49.57

12, rue Fernand Pillot Rédaction des dossiers Bureau d’études GÉOAQUITAINE 33133 GALGON soumis à enquête Tél : 05.57.84.36.09

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 6 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

II.3 - EMPLACEMENT SUR LEQUEL LES TRAVAUX DOIVENT ETRE REALISES

La zone d’étude concernée par la mise en place de la canalisation d’eau potable entre le pôle de production SERTAD-SMPAEP de Saint-Maixent l’École et le réseau du Syndicat de Gâtine est situé en Région Poitou-Charentes dans le département des Deux-Sèvres.

Elle traverse, du sud au nord, les communes de :

– AZAY-LE-BRÛLÉ,

– SAINT-MAIXENT L’ÉCOLE,

,

– SAINT-GEORGES DE NOISNÉ,

,

– SAINT-LIN,

– VOUHÉ

– BEAULIEU-SOUS- PARTHENAY.

La cuve d’équilibre sera implantée sur la commune de VOUHÉ (la variante sur la commune de SAINT-LIN n’ayant pas été retenue – cf. pièce n° 5 – Étude d’impact).

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 7 GÉOAQUITAINE – W121185

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III - POINTS VISES PAR LA PROCEDURE – CADRE REGLEMENTAIRE

III.1 - LOI RELATIVE A L’ENGAGEMENT NATIONAL POUR L’ENVIRONNEMENT

La loi Grenelle 2 n° 2010-785 du 12 juillet 2010 réforme, dans ses articles 230 à 245, les régimes de l’enquête publique et des études d’impact. Cette réforme permet d’assoir le champ de l’enquête publique sur celui des études d’impact. Il n’est donc plus fait référence qu’à une seule nomenclature des travaux, ouvrages et aménagements éligibles à l’étude d’impact et enquête publique.

Les décrets d’application de cette loi, datés du 29 décembre 2011 :

– n° 2011-2018 du 29 décembre 2011 portant réforme de l’enquête publique relative aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement,

– n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements, entrent en vigueur au 1er juin 2012.

Le projet de sécurisation de l’usine du Cébron, par une interconnexion avec le pôle de production SMPAEP de Saint-Maixent l’École/SERTAD, rentre dans le champ d’application des projets soumis à étude d’impact mentionnés en annexe à l’article R.122-2 du Code de l’Environnement.

Dans le cadre du projet, seul l’ouvrage suivant est concerné :

Catégorie 18° - « Installation d’aqueducs et de canalisations d’eau potable, dont le produit du diamètre extérieur avant revêtement par la longueur est supérieur ou égal à 2 000 m² ».

Le projet concerne la mise en place d’une canalisation souterraine d’un diamètre de 350 mm sur un linéaire de 23 km, soit une surface supérieure à 8 000 m².

Avec cette nouvelle réforme, tout projet soumis à étude d’impact devra faire l’objet d’une enquête publique.

III.2 - LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE

L’article 545 du Code Civil prévoit que : « nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce n’est pour cause d’utilité publique et moyennant une juste et préalable indemnité ».

Le code de l’Expropriation a prévu que « l’expropriation d’immeubles en tout ou partie… ne peut être prononcée qu’autant qu’elle aura été précédée d’une Déclaration d’Utilité Publique intervenue à la suite d’une enquête et qu’il aura été précédé contradictoirement à la détermination des parcelles à exproprier… ».

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 8 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

De sorte que deux enquêtes sont nécessaires, la première a pour objet de définir si l’opération doit être déclarée d’utilité publique et la seconde (enquête parcellaire) concerne la détermination des parcelles à exproprier.

L’obtention d’une Déclaration d’Utilité Publique est demandée afin de pouvoir réaliser les travaux (canalisations et cuve d’équilibre) et notamment ceux réalisés en terrains privés.

Ce document sera accompagné d’un dossier d’enquête parcellaire afin que chaque propriétaire soit informé de cette opération et puisse être indemnisé.

III.3 - LES SERVITUDES DE PASSAGE

La pose de canalisations nécessite parfois le passage en terrains privés. Des conventions de servitude, nécessaires à l’établissement, au fonctionnement ou à l’entretien des canalisations souterraines d’eau potable, seront établies avec chaque propriétaire autant que possible sous forme amiable.

À défaut d’accord amiable, l’article L.152-1 du Code Rural et de la Pêche Maritime institue au profit des établissements publics et de leurs concessionnaires une servitude leur conférant le droit d’établir à demeure des canalisations souterraines dans des terrains privés non bâtis.

L’établissement de cette servitude ouvre droit à indemnité.

III.4 - LE CODE DE LA SANTE PUBLIQUE

Cette opération de secours pour l’usine du Cébron entraînera une modification des modalités d’alimentation en eau des populations.

En effet, le fonctionnement des installations est prévu pour être toujours fonctionnel, avec un passage journalier de l’ordre de 400 à 500 m3/jour correspondant au renouvellement de l’eau du feeder (canalisation principale) en 5-6 jours environ. Ce temps de séjour sera validé après réalisation d’essais par palier prenant en compte les différents types d’eau (SERTAD, SMPAEP, mélange). Ces essais permettront de vérifier la conservation de la qualité de l’eau entre le point de production et le point de mise en distribution (cf. pièce n° 3). Ceci permet avec la stérilisation à l’arrivée (cuve d’équilibre) d’avoir une qualité d’eau conforme au Code de la Santé Publique.

Cette nécessité entraîne que le Syndicat de Gâtine sera en permanence alimenté pour partie, à partir des réservoirs de tête du SMPAEP de Saint-Maixent l’École approvisionné principalement par l’usine de la Corbelière traitant les eaux de la Sèvre Niortaise, voire en totalité ou en mélange par les eaux de l’usine du SERTAD.

La distribution par un réseau public ou privé d’eau en vue de la consommation humaine nécessite une approbation administrative selon les termes des articles L.1321-7, R.1321-11 et 12 du Code de la Santé Publique.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 9 GÉOAQUITAINE – W121185

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III.5 - LA LOI SUR L’EAU

Le projet entre dans le champ de l’application des articles L.214-1 et suivants du Code de l’Environnement (ex Loi sur l’Eau intégrée au Code de l’Environnement et de ses décrets d’application) :

– Article R.214-1 du Code de l’Environnement relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration

– Articles R.214-32 et suivants du Code de l’Environnement.

Le projet est soumis à déclaration au titre des rubriques suivantes de la nomenclature :

2.2.1.0 : Rejet dans les cours d’eau. 3.1.2.0 : Modification temporaire du profil en long. 3.1.5.0 : Destruction de zone d’alimentation sans destruction de frayère.

III.6 - NATURA 2000

Le Code de l’Environnement prévoit que « les programmes ou projets de travaux, d’ouvrage ou d’aménagement soumis à un régime d’autorisation ou d’approbation administrative et dont la réalisation est de nature à affecter de façon notable un site Natura 2000, font l’objet d’une évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site » - Article L414-4 du Code de l’Environnement.

Les conditions de réalisation de l’évaluation des incidences et son contenu sont précisés dans les articles R.414-19 et R.414-23 du même code.

Les travaux de pose de canalisations recoupent l’amont d’un affluent de la Viette, ruisseau affluent du Thouet. Ce réseau hydrographique a été désigné comme Zone Spéciale de Conservation sous le code FR 5400442 : « Bassin du Thouet amont ».

Une évaluation des incidences sur le site Natura 2000 a été réalisée. Elle est annexée à l’étude d’impact (Pièce n° 6).

III.7 - CONCLUSION

Le projet nécessite donc une enquête publique :

– relative à la Déclaration d’Utilité Publique du projet,

– parcellaire, afin de déterminer les parcelles à exproprier et les parcelles grevées de servitudes,

– relative aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 10 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

Le regroupement en une enquête unique peut intervenir lorsqu’une même opération doit donner lieu à plusieurs enquêtes, dont l’une au moins au titre de l’article L.123-2 du Code de l’Environnement (article L.123-6 du Code de l’Environnement).

L’article R.123-7 du Code de l’Environnement prévoit la possibilité de regroupement d’enquêtes en une enquête publique unique. Ce dossier comporte les pièces ou éléments exigés au titre de chacune des enquêtes initialement requises et une note de présentation non technique du projet.

Cette organisation conjointe des enquêtes permet d’assurer une meilleure information du public.

Notons que l’article R.152-12 du Code Rural et de la Pêche Maritime prévoit également que :

« Lorsque les travaux font l’objet d’une Déclaration d’Utilité Publique et que le demandeur est en mesure, avant celle-ci de déterminer les parcelles qui seront grevées par la servitude et de fournir le tracé précis des canalisation à établir, l’enquête prévue par les articles R.512-5 à R.512-9 peut être menée en même temps que l’enquête parcellaire avec laquelle elle peut être confondue. »

Les dossiers de déclaration Loi sur l’Eau, modifications des modalités d’alimentation des populations, d’incidences Natura 2000 sont soumis à approbation administrative.

Les autorisations réglementaires attendues au niveau du projet concernent donc :

– une autorisation pour la modification des modalités de distribution d’eau destinée à la consommation humaine au titre du Code de la Santé Publique,

– une validation de la déclaration réalisée au titre de la loi sur l’eau.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 11 GÉOAQUITAINE – W121185

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IV - COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE

Le dossier présenté s’organise autour de cinq pièces principales :

– Pièce n° 1 : Notes de présentation et d’information sur la procédure regroupant l’objet de la demande, les renseignements administratifs, le cadre réglementaire et la composition du dossier d’enquête (Livre I du Code de l’Environnement).

– Pièce n° 2 : Dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique. Ce document regroupe la notice explicative, le plan de situation, le plan général des travaux, les caractéristiques principales des ouvrages les plus importants, l’estimation sommaire des dépenses. Ce dossier intègre les éléments nécessaires à l’institution de servitudes de passage en terrains privés (Code Rural et de la Pêche Maritime).

– Pièce n° 3 : Dossier de modification des modalités d’alimentation en eau des populations. Procédure d’autorisation de distribuer de l’eau destinée à la consommation humaine (Livre III – Titre II du Code de la Santé Publique).

– Pièce n° 4 : Dossier de déclaration au titre de la Loi sur l’Eau (Livre II du Code de l’Environnement) dans lequel sont référencés le demandeur, la localisation des ouvrages pouvant impacter les milieux aquatiques, les rubriques concernées, la compatibilité avec les schémas d’aménagement des eaux.

– Pièce n° 5 : Étude d’impact valant document d’incidences au titre de la Loi sur l’Eau et les milieux aquatiques (Livres I et II du Code de l’Environnement). Elle est composée des chapitres mentionnés à l’article R.122-5 selon la nouvelle réglementation applicable au 1er juin 2012, avec : . Présentation du programme de travaux. Ce chapitre intègre les solutions alternatives à ce projet et justifie le choix retenu. . Analyse de l’état initial et des milieux susceptibles d’être affectés par le projet. . Analyse des effets du projet sur l’environnement intégrant une analyse des effets cumulés avec d’autres projets connus. . Compatibilité du projet avec les plans, schémas et documents d’objectifs. . Mesures pour réduire, compenser les effets du projet et l’estimation des dépenses correspondantes. . Analyse des méthodes d’évaluation et difficultés rencontrées, ainsi que les auteurs de l’étude d’impact et des études qui ont contribué à sa réalisation.

Ce document est accompagné d’un résumé non technique facilitant la prise de connaissance par le public.

À ces cinq pièces, sont associées différentes pièces réglementaires nécessaires à l’instruction de la demande ou d’informations complémentaires :

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 12 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

– Enquête parcellaire pour le passage des canalisations en terrains privés et la mise en œuvre de la cuve d’équilibre (CAEDS). Ce dossier intègre les éléments nécessaires à l’institution de servitudes de passage en terrains privés (Code Rural).

– Tome d’annexes techniques comportant l’étude d’incidences au regard des objectifs de conservation des sites Natura 2000 (Livre IV du Code de l’Environnement).

L’article R.123-8 du Code de l’Environnement qui fixe les pièces nécessaires au dossier d’enquête aborde dans les alinéas :

« 3° La mention des textes qui régissent l’enquête publique en cause et l’indication de la façon dont cette enquête s’insère dans la procédure administrative relative au projet, plan ou programme considéré, ainsi que la ou les décisions pouvant être adoptées au terme de l’enquête et les autorités compétentes pour prendre la décision d’autorisation ou d’approbation. ». Cet aspect est abordé aux paragraphes V et VI (cf. ci-après).

« 5° Le bilan de la procédure de débat public organisée dans les conditions définies aux articles L.121-8 à L.121- 15, ou de la concertation définie à l’article L.121-16, ou de toute autre procédure prévue par les textes en vigueur permettant au public de participer effectivement au processus de décision. Lorsqu’aucune concertation préalable n’a eu lieu, le dossier le mentionne. » Des concertations ont eu lieu avec les maires des communes traversées par le projet ainsi qu’avec les propriétaires concernés par l’enquête parcellaire et la mise en place des servitudes.

« 6° La mention des autres autorisations nécessaires pour réaliser le projet, plan ou programme, en application du I de l’article L.214-3, des articles L.341-10 et L.411-2 (4°) du Code de l’Environnement, ou des articles L.311-1 et L.312-1 du Code Forestier ». Le projet n’est pas soumis au I de l’article L.214-3 (cf. pièce n° 4), il n’existe pas de sites ou monuments tels que définis à l’article L.341-10 (cf. pièce n° 5), aucune dérogation au titre de la préservation du patrimoine naturel n’a été demandée dans le cadre de ce projet L.411-2 (4°). Aucune demande d’autorisation de défrichement n’est sollicitée dans le cadre de ce projet.

Les personnes intéressées sont invitées à faire part, sur le registre d’enquête unique, de leurs remarques sur l’un, l’autre ou chacun des dossiers. Pour chacune de ces procédures, les limites d’enquête sont précisées sur les plans ci-après. Les tableaux, en fin de document, synthétisent les communes concernées par chacune des enquêtes.

Au regard des éléments présentés ci-avant, les lieux d’enquêtes ont été retenus selon les critères suivants : communes touchées par la pose de canalisations et la mise en place de la cuve d’équilibre : AZAY-LE-BRÛLÉ, SAINT-MAIXENT L’ÉCOLE, SAIVRES, SAINT-GEORGES DE NOISNÉ, VERRUYES, SAINT-LIN, VOUHÉ, BEAULIEU-SOUS-PARTHENAY.

Il est par ailleurs proposé que les principales communes du SMAEDS soient également dépositaires de ces dossiers soumis à enquête publique (cf. carte ci-après), en raison de leur potentielle alimentation par cette future interconnexion :

– communes du Syndicat des Eaux de Gâtine, dont les modalités d’alimentation en eau potable seront modifiées. Ont été retenus les chefs-lieux de canton : MAZIÈRES-EN- GÂTINE, , , -SAINT-DENIS,

– principales communes du Syndicat du Val de Loire, du Syndicat des Sources de Seneuil, de la Communauté de Communes de Parthenay : BRESSUIRE, PARTHENAY, .

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 13 GÉOAQUITAINE – W121185 Travaux d'interconnexion pour le secours de l'usine des eaux du barrage du Cébron COMMUNES DÉPOSITAIRES DES DOSSIERS SOUMIS À ENQUÊTE PUBLIQUE

BRESSUIRE

AIRVAULT

Barrage du Cébron

THENEZAY

Communes du département

des Deux‐Sèvres PARTHENAY Communes adhérentes SECONDIGNY au SMAEDS BEAULIEU-SOUS VOUHE Communes dépositaires des PARTHENAY dossiers d'enquête VERRUYES VOUHÉ

SAINT-LIN MAZIÈRES-EN CANALISATIONS À CRÉER GATINE ST-GEORGES Tracé de base DE-NOISNE Tracé variante Barrage de la CHAMPDENIERS Touche Poupard ST-DENIS SAIVRES CUVE D'ÉQUILIBRE À CRÉER AZAY-LE ST-MAIXENT L'ECOLE Base BRULE Variante

 0 20,00 kilomètres Travaux d'interconnexion pour le secours de l'usine des eaux du barrage du Cébron

LIMITE DU PÉRIMÈTRE D'ENQUÊTE : ‐ DÉCLARATION D'UTILITÉ PUBLIQUE ‐ LOI BOUCHARDEAU

Point de livraison SMAEDS

BEAULIEU-SOUS-PARTHENAY

VOUHE

SAINT-LIN

VERRUYES

SAINT-GEORGES-DE-NOISNE

Communes concernées par la DUP

CANALISATIONS À CRÉER

Tracé de base Tracé variante

CUVE D'ÉQUILIBRE À CRÉER

Base SAIVRES Variante

SAINT-MAIXENT-L'ECOLE

AZAY-LE-BRULE

Réservoirs de Jaunay SMPAEP de St‐ Maixent‐l'Ecole 0 3,000

 kilomètres Travaux d'interconnexion pour le secours de l'usine des eaux du barrage du Cébron

LIMITE DU PÉRIMÈTRE D'ENQUÊTE : ‐ ENQUÊTE PARCELLAIRE ‐ SERVITUDES DE PASSAGE

Point de livraison SMAEDS BEAULIEU-SOUS-PARTHENAY

VOUHE

SAINT-LIN

VERRUYES

SAINT-GEORGES-DE-NOISNE Communes concernées par l'enquête parcellaire et les servitudes de passage

CANALISATIONS À CRÉER

Tracé de base Tracé variante

CUVE D'ÉQUILIBRE À CRÉER

Base SAIVRES Variante

SAINT-MAIXENT-L'ECOLE

AZAY-LE-BRULE

0 3,000 Réservoirs de Jaunay  SMPAEP de St‐ Maixent‐l'Ecole kilomètres

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

V - DOCUMENTS MENTIONNANT LES TEXTES QUI RÉGISSENT LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE

1 - Le Code de l’Expropriation pour cause d’utilité publique.

2 - Le Code Rural et de la Pêche Maritime et notamment ses articles R.152-1 et suivants.

3 - La loi n° 62-904 du 4 août 1962 instituant une servitude sur fond privé et son décret d’application.

4 - Le Code de la Santé Publique, parties législative et réglementaire - Livre III – Titre II – Chapitre Ier « Eaux potables » et Chapitre IV « Dispositions pénales et administratives ».

5 - L’arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de demande d’autorisation d’utilisation d’eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R.1321-6 à R.1321-12 et R.1321-42 du Code de la Santé Publique et sa circulaire du 26 juin 2007.

6 - Les arrêtés du 11 janvier 2007 relatifs : . aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R.1321-2, R.1321-3, R.1321-7 et R.1321-38 du Code de la Santé Publique, . au programme de prélèvements et d’analyses du contrôle sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des articles R.1321-10, R.1321-15 et R.1321-16 du Code de la Santé Publique.

7 - Le Code de l’Urbanisme, notamment les articles L.126-1 et R.126-1 à R.126-3 relatifs aux servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation du sol.

8 - Le Code de l’Environnement, parties législative et réglementaire et notamment : . Livre Ier – Titre II « Information et participation des citoyens », . Livre II – Titre Ier « Eaux et milieux aquatiques », notamment les chapitres I « Régime général et gestion de la ressource », IV « Activités, installations et usages » et V – Section 2 « Police et conservation des eaux », . Livre IV – Titre Ier « Protection de la faune et de la flore », notamment son chapitre IV « Conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages »,

9 - La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (Loi Grenelle 2) et ses décrets d’application du 29 décembre 2011.

10 - Le Code Civil et notamment son article 545.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 17 GÉOAQUITAINE – W121185

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VI - DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE

L’article L.11-1 du Code de l’Expropriation stipule dans son alinéa II : « L’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique de travaux, d’aménagements, de constructions ou d’ouvrages constituant une opération mentionnée à l’article L. 123-2 du code de l’environnement est régie par le chapitre III du titre II du livre Ier du même code ».

Le « préfet » saisit, en vue de la désignation d’un CE1, le président du tribunal administratif dans le ressort duquel doit être réalisée l’opération ou la plus grande partie de l’opération soumise à enquête et lui adresse à cette fin une demande précisant l’objet de l’enquête ainsi que la période d’enquête retenue. Le président du tribunal administratif ou le membre du tribunal délégué à cette fin désigne, dans un délai de quinze jours, un commissaire enquêteur ou les membres, en nombre impair, d’une commission d’enquête parmi lesquels il choisit un président. Un ou plusieurs suppléants peuvent être désignés dans les mêmes conditions ; ils remplacent les titulaires en cas d’empêchement de ces derniers et exercent alors leurs fonctions jusqu’au terme de la procédure.

Le « préfet » pour ouvrir et organiser l’enquête précise par arrêté, quinze jours au moins avant l’ouverture de l’enquête et après concertation avec le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête :

1° L’objet de l’enquête, notamment les caractéristiques principales du projet, plan ou programme, la date à laquelle celle-ci sera ouverte et sa durée. Cette durée ne peut être inférieure à trente jours et ne peut excéder deux mois, sauf le cas où les dispositions des articles R. 123-22 ou R. 122-23 sont mises en œuvre. Toutefois, par décision motivée, le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête peut, après information de l’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête, prolonger celle-ci pour une durée maximale de trente jours, notamment lorsqu’il décide d’organiser une réunion d’information et d’échange avec le public durant cette période de prolongation de l’enquête. Sa décision doit être notifiée à l’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête au plus tard huit jours avant la fin de l’enquête. Elle est portée à la connaissance du public, au plus tard à la date prévue initialement pour la fin de l’enquête, par un affichage réalisé dans les conditions de lieu prévues au II de l’article R. 123-11 ainsi que, le cas échéant, par tout autre moyen approprié. Lorsqu’il est fait application des dispositions des deux précédents alinéas du présent article, l’accomplissement des formalités prévues à l’article R. 123-18 est reporté à la clôture de l’enquête ainsi prorogée ;

2° La ou les décisions pouvant être adoptée (s) au terme de l’enquête et les autorités compétentes pour prendre la décision d’autorisation ou d’approbation ;

3° Le nom et les qualités du commissaire enquêteur ou des membres de la commission d’enquête, et de leurs suppléants ;

1 : Commissaire-Enquêteur ou Commission d’Enquête.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 18 GÉOAQUITAINE – W121185

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4° Les lieux, ainsi que les jours et heures où le public pourra consulter le dossier d’enquête et présenter ses observations sur le registre ouvert à cet effet ; en cas de pluralité de lieux d’enquête, l’arrêté désigne parmi eux le siège de l’enquête, où toute correspondance relative à l’enquête peut être adressée au commissaire enquêteur ou à la commission d’enquête. Les jours et heures, ouvrables ou non, où le public pourra consulter un exemplaire du dossier et présenter ses observations sont fixés de manière à permettre la participation de la plus grande partie de la population, compte tenu notamment de ses horaires normaux de travail. Ils comprennent au minimum les jours et heures habituels d’ouverture au public de chacun des lieux où est déposé le dossier ; ils peuvent en outre comprendre des heures en soirée ainsi que plusieurs demi-journées prises parmi les samedis, dimanches et jours fériés. ; 5° Les lieux, jours et heures où le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête, représentée par un ou plusieurs de ses membres, se tiendra à la disposition du public pour recevoir ses observations ; 6° Le cas échéant, la date et le lieu des réunions d’information et d’échange envisagées ; 7° La durée et les lieux où, à l’issue de l’enquête, le public pourra consulter le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête ; 8° L’existence d’une évaluation environnementale, d’une étude d’impact ou, à défaut, d’un dossier comprenant les informations environnementales se rapportant à l’objet de l’enquête, et du lieu où ces documents peuvent être consultés ; 9° L’existence de l’avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement mentionné aux articles L. 122-1 et L. 122-7 du présent code ou de l’article L. 121-12 du code de l’urbanisme et le lieu où il peut être consulté ; 10° L’information selon laquelle, le cas échéant, le dossier d’enquête publique est transmis à un autre Etat, membre de l’Union européenne ou partie à la convention sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontière, signée à Espoo le 25 février 1991, sur le territoire duquel le projet est susceptible d’avoir des incidences notables ; 11° L’identité de la ou des personnes responsables du projet, plan ou programme ou de l’autorité auprès de laquelle des informations peuvent être demandées ; 12° Le cas échéant, l’adresse du site internet sur lequel des informations relatives à l’enquête pourront être consultées, ou les moyens offerts au public de communiquer ses observations par voie électronique. Toute personne peut, sur sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier d’enquête publique auprès de l’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête dès la publication de l’arrêté d’ouverture de l’enquête.

Un avis portant les indications mentionnées ci-dessus est, par les soins du « préfet », publié, en caractères apparents, dans deux journaux régionaux ou locaux diffusés dans le ou les départements concernés, au moins quinze jours avant le début de l’enquête et rappelé de même dans les huit premiers jours de celle-ci. En outre, dans les mêmes conditions de délai et de durée et sauf impossibilité, il est procédé, par les soins de l’expropriant, à l’affichage du même avis sur les lieux ou en un lieu situé au voisinage des aménagements, ouvrages ou travaux projetés et visible de la voie publique.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 19 GÉOAQUITAINE – W121185

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Un exemplaire du dossier soumis à enquête est adressé pour information, dès l’ouverture de l’enquête, au maire de chaque commune sur le territoire de laquelle le projet est situé et dont la mairie n’a pas été désignée comme lieu d’enquête.

Pendant la durée de l’enquête, le public peut consigner ses observations, propositions et contre- propositions sur le registre d’enquête, établi sur feuillets non mobiles, coté et paraphé par le commissaire enquêteur ou un membre de la commission d’enquête, tenu à leur disposition dans chaque lieu où est déposé un dossier. Les observations, propositions et contre-propositions peuvent également être adressées par correspondance au commissaire enquêteur ou au président de la commission d’enquête au siège de l’enquête, et le cas échéant, selon les moyens de communication électronique indiqués dans l’arrêté d’ouverture de l’enquête. Elles sont tenues à la disposition du public au siège de l’enquête dans les meilleurs délais. En outre, les observations écrites et orales du public sont également reçues par le commissaire enquêteur ou par un membre de la commission d’enquête, aux lieux, jours et heures qui auront été fixés et annoncés dans les conditions prévues aux articles R. 123-9 à R. 123-11. Les observations du public sont consultables et communicables aux frais de la personne qui en fait la demande pendant toute la durée de l’enquête.

Après avoir recueilli l’avis du « préfet », le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête peut, par décision motivée, prévoir que le délai de l’enquête sera prorogé d’une durée maximum de trente jours. Sa décision doit être notifiée au « préfet » au plus tard huit jours avant la fin de l’enquête ; elle est portée à la connaissance du public, au plus tard à la date prévue initialement pour la fin de l’enquête. Pendant l’enquête publique, si la personne responsable du projet, plan ou programme visé au I de l’article L. 123-2 estime nécessaire d’apporter à celui-ci des modifications substantielles, le Préfet pour ouvrir et organiser l’enquête peut, après avoir entendu le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête, suspendre l’enquête pendant une durée maximale de six mois. Cette possibilité de suspension ne peut être utilisée qu’une seule fois. Pendant ce délai, le nouveau projet, plan ou programme, accompagné de l’étude d’impact ou du rapport environnemental intégrant ces modifications, est transmis pour avis à l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement prévue, selon les cas, aux articles L.122-1 et L.122-7 du présent code et à l’article L.121-12 du code de l’urbanisme. A l’issue de ce délai et après que le public a été informé des modifications apportées dans les conditions définies à l’article L.123-10 du présent code, l’enquête est prolongée d’une durée d’au moins trente jours.

À l’expiration du délai d’enquête, le registre d’enquête est mis à disposition du commissaire enquêteur ou du président de la commission d’enquête et clos par lui. En cas de pluralité de lieux d’enquête, les registres sont transmis sans délai au commissaire enquêteur ou au président de la commission d’enquête et clos par lui. Dès réception du registre et des documents annexés, le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête rencontre, dans la huitaine, le responsable du projet, plan ou programme et lui communique les observations écrites et orales consignées dans un procès-verbal de synthèse. Le responsable du projet, plan ou programme dispose d’un délai de quinze jours pour produire ses observations éventuelles.

Le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête rend son rapport et ses conclusions motivées dans un délai de trente jours à compter de la fin de l’enquête. Si ce délai ne peut être respecté, un délai supplémentaire peut être accordé à la demande du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête par l’autorité compétente pour organiser l’enquête, après avis du responsable du projet. Le rapport doit faire état des contre-propositions qui ont été produites durant l’enquête ainsi que des réponses éventuelles du maître d’ouvrage. Le rapport et les conclusions motivées sont rendus publics.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 20 GÉOAQUITAINE – W121185

Travaux d’interconnexion pour le secours de l’usine des eaux du barrage du Cébron Dossier d’enquête publique

Le « préfet » adresse, dès leur réception, copie du rapport et des conclusions au président du tribunal administratif et à l’expropriant. Copie du rapport et des conclusions est également adressée à la mairie de chaque commune où s’est déroulée l’enquête ainsi qu’à la préfecture et à la sous-préfecture des départements où se trouvent ces communes, pour y être sans délai tenue à la disposition du public pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête.

Par ailleurs, les personnes intéressées peuvent obtenir communication du rapport et des conclusions en s’adressant au « préfet » dans les conditions prévues au titre Ier de la loi du 17 juillet 1978.

Au terme de la procédure administrative, les décisions adoptées concerneront l’autorisation de démarrer les travaux, sous réserve d’une autorisation de permis de construire pour le réservoir d’équilibre, de disposer des parcelles pour cause d’utilité publique, de mettre en place des servitudes au droit des canalisation pour leur entretien notamment. L’autorité compétente pour prendre la décision d’autorisation sera le Préfet des Deux-Sèvres.

Pièce n° 1 – Notes de présentation du projet et d’information sur le déroulement de la procédure Page 21 GÉOAQUITAINE – W121185 Travaux d'interconnexion pour le secours de l'usine des eaux du barrage du Cébron

COMMUNES CONCERNEES PAR LES ENQUETES

Communes concernées Enquêtes publiques par la procédure relative à Communes couvertes Communes l'autorisation accordée au par un document Code Rural et de la Code de l'environnement titre du Code de la santé d'urbanisme* D.U.P. Parcellaire Pêche Maritime L.123-1 publique

AZAY-LE-BRULE X X X X PLU ( a )

BEAULIEU-SOUS-PARTHENAY X X Carte communale (a)

SAIVRES X X X X POS ( r ) / PLU (élaboration)

SAINT-GEORGES-DE-NOISNE X X X X RNU

SAINT-LIN X X X X RNU

SAINT-MAIXENT L'ECOLE X XCf tableau ci-après POS ( r ) / PLU (élaboration)

VERRUYES X X X X POS ( a )

VOUHE X X X XCommunes adhérentes au SMAEDS RNU

* (p) prescrit, (a) approuvé, (r) révision : Situation au 1er avril 2011 - Source : DDT 79

COMMUNES ADHERENTES AU SMAEDS

 Syndicat du Val de Loire (74 communes)  Syndicat de Gâtine (57 communes)  Syndicat des Sources de Séneuil (15 communes)  Communauté de communes de Parthenay (3 communes)

- ARGENTON CHATEAU - - LOUBLANDE - ST AUBIN DE - ARGENTON L’ÉGLISE - COULONGES - LUCHE THOUARSAIS BAUBIGNE - BAGNEUX THOUARSAIS - - ST AUBIN DU PLAIN - BEAULIEU SOUS - - MASSAIS - ST CLÉMENTIN BRESSUIRE - ETUSSON - MAULÉON - ST JOUIN DE MILLY - BOISME - FAYE L’ABESSE - MONCOUTANT - ST MARSAULT - BOUILLE LORETZ - GEAY - - ST MARTIN DE - BOUILLE SAINT PAUL - GENETON SANZAY - MOULINS - - GLENAY - ST MAURICE LA - MOUTIERS SOUS ARGENTON - - LA CHAPELLE GAUDIN FOUGEREUSE - MOUTIERS SOUS - BRESSUIRE - LA CHAPELLE LARGEAU - ST PIERRE A CHAMP CHANTEMERLE - BREUIL SOUS ARGENTON - LA CHAPELLE ST ETIENNE - ST PIERRE DES - MONTIGNY ECHAUBROGNES - BREUIL CHAUSSÉE - LA CHAPELLE ST - NOIRLIEU - BREUIL BERNARD LAURENT - ST SAUVEUR DE

Syndicat du Val de Loire - NOIRTERRE GIVRE EN MAI - - LA COUDRE - NUEIL LES AUBIERS - ST VARENT - CERSAY - LA FORET SUR SÈVRE - PIERREFITTE - STE GEMME - CHAMBROUTET - LA PETITE BOISSIÈRE - PUGNY - TERVES - CHANTELOUP - LA RONDE - RORTHAIS - - CHICHE - - ST AMAND SUR SÈVRE - ULCOT - CIRIÈRES - LE PIN - ST ANDRÉ SUR SÈVRE - VOULTEGON - CLAZAY - LE TEMPLE

- - LA BOISSIÈRE EN GÂTINE - - ST PARDOUX - ALLONNES - LA CHAPELLE BATON - (pp) - ST PAUL EN GÂTINE - ARDIN - LA CHAPELLE BERTRAND - POUGNE HÉRISSON - - AZAY SUR THOUET - LA CHAPELLE THIREUIL - PUY HARDY - SCILLE - BEAULIEU SOUS PARTHENAY - LA FERRIÈRE EN - - SECONDIGNY PARTHENAY - CHAMPDENIERS ST DENIS - ST AUBIN LE CLOUD - SOUDAN - - CHANTECORPS - ST GERMAIN DE LONGUE - SOUTIERS - LE BEUGNON CHAUME - CLAVE - THÉNEZAY - - ST GERMIER - COUTIÈRES - - - ST GEORGES DE NOISNE - COURS - Syndicat de Gâtine - LES FORGES - ST LAURS - DOUX - - - ST LIN - FENIOUX - VERNOUX EN - MAZIERES EN GÂTINE - ST MARC LA LANDE GÂTINE - FENERY - NEUVY BOUIN - ST MARTIN DU FOUILLOUX - VERRUYES - - - ST MAIXENT DE BEUGNE - VOUHE - L’ABSIE

- AIRVAULT - CLESSE - - ST LOUP LAMAIRE - - GOURGE - LOUIN - TESSONNIERE - ASSAIS LES JUMEAUX - - Séneuil -

Sources de - AUBIGNY - - PRESSIGNY Syndicat des

Communauté - CHATILLON SUR THOUET - POMPAIRE (pp) de Communes - PARTHENAY - de Parthenay

Sont inscrites en gras, les communes du SMAEDS dépositaires d’un registre d’enquête.

COMMUNES DU SMPAEP DE SAINT-MAIXENT L’ECOLE

- AUGE - - SAINT MARTIN DE ST MAIXENT - AZAY LE BRULE - ROMANS - SAIVRES - - SAINTE EANNE - SOUVIGNÉ - LA COUARDE - SAINT MAIXENT L’ECOLE

COMMUNES DU SERTAD

- AVON - - SALLES - BEAUSSAIS - PRAILLES - SOUDAN - - SAINT LEGER - THORIGNE - - SAINT MARTIN LES MELLE - VERRINES - MELLE - SAINTE BLANDINE - VITRE