La Jaune et la Rouge

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-L!) enCO .,..- w a: CO ~ w RÉPERTOIRE DES POLYTECHNICIENS > 0 Renseignements sur tous les élèves ayant fait partie de l 'Institution z depuis sa création en 1 794 jusqu'à 1980 FOURRURES ROBERT MARCUS

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3, avenue de Villiers, 75017 PARIS Tél. : 42.27 .46. 76 et 42.27 .87 .27 Conditions spéciales aux anciens élèves de Polytechnique

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SOMMAIRE

~ " 2 Courrier ~ 'i ~ 3 Bibliographie R:li:PERTQIRE OES POI..'l:TECHNlcrENS ~ ... ~"'"'='!":~~~A~W n".- i 9 Informations diverses

Uniformes des. yolytechniciens, depuis la 1 VIE··. . ·D· E L· 'E·', · L•. E· Fondation de 1Ecole. f • " . . . .co·. . ,

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1Û 9e cross des anciens X - H.E.C. - E.C.P. ,RES PROPOS

11 Bernard Gregory (38), 1919-1977 par Louis Leprince-Ringuet (20 N) Un grand physicien disparu, 17 André Lagarrigue (44) par André Rousset ( 51) Télécommunications : La Jaune et la Rouge - N° 409, novembre 1985 21 La compétition planétaire Revue mensuelle de la Société amicale par Jacques Darmon (59) des anciens élèves de l' École polytechnique 5, rue Descartes, 75005 Paris Dérèglementation et nouvel ordre Tél. · 46.33.74.25 . de la communication Directeur de la publication : Jacques Bouttes (52) 24 Rédacteur en chef Jean-Pierre Callot (31) par Jean Voge (40) Secrétaire de rédaction · Michèle Lacroi x Prix du numéro : 12 F 29 De l'audiovisuel (petite suite... ) Numéro spécial · 40 F. par Jean-Jacques Matras (29) Abonnement · 150 F - étranger : 180 F. Membres de l'association . 75 incluse : 50 F - 76 à 79 37,50 F - 80 à 82 : 25 F. Bureau des carrières · 12, rue de Poitiers, .TION .· 75007 Pa ris . Tél. · 45.48.41.94. Autres annonces : 5, rue Descartes, 75005 Paris, Tél. · 46.33.74.25. Mise en vente Éditeur Société amica le des anciens élèves de 32 du·Répertoire des polytechniciens l' École polytechnique. Publicité : Ofersop, 8, bd Montmartre, 75009 Paris. Tél. ·: 48.24.93.39. 34 Carnet polytechnicien Fabrication Éditions de I' Aulne 25, rue de la Reyn ie, 75001 Paris . 35 A la mémoire d'Urbain de La Croix Composition APS Impression lntergraphie Commission paritaire n' 65 14 7 37 Annonces du Bureau des carrières Tirage 12 400 43 Autres annonces COURRIER La connaissance partagée La réduction du temps de travail des hommes devait nous inciter à utiliser efficace­ et l'évolution de l'humanité ment Je temps disponible pour nous reposer (prendre du repos et nous Membre de I' AX depuis ma sortie poser à nouveau) et méditer ces de l'École et lecteur assidu de la re­ questions. vue de 1· Association, je constate Nous y trouverons une sérénité avec plaisir que les sujets traités par active et régénératrice qui pourra nos camarades tendent à élargir nos surprendre. domaines d'intervention ou de Nous aurons alors trouvé une au­ connaissance. Le phénomène qui utilise depuis des millénaires. Mal­ tre dimension. celle qui ne s'ensei­ m'a le plus frappé dans mes derniè­ heureusement la quantité d'ouvrages gne pas au sens actuel du terme, res lectures est J' apparition, dans les disponibles dépasse la capacité d'as­ mais qui se construit de l'intérieur. revues et les livres traitant de sujets similation des hommes les plus per­ Nous possédons tous dans notre classiques (économie, médecine. formants et leur sélection rigoureuse corps les outils et les matériaux ; il physique, etc.) d' une dimension que en fonction de la qualité de leur ap­ ne nous reste plus qu'à devenir ar­ l'on ne veut plus dissimuler ou ou­ port (bénéfique, nul ou négatif) reste chitecte et maître d' œuvre. pour bâ• blier. Je veux parler de la prise de difficile. tir une œuvre d'art que nous appel­ conscience que notre connaissance Cette connaissance merveilleuse. lerons l'homme. de la vie et de tous les actes qui la trop souvent cachée, mais surtout Cette note est volontairement composent. est limitée par nos sens, partagée entre les hommes, est sans courte car de très nombreux ouvra­ nos langages et nos outils .. cesse améliorée par de nouvelles re­ ges sont disponibles sur ces sujets. J'ai décidé, il y a un peu plus cherches qui influenceront notre Le plus difficile reste, comme je J'ai d'un an, de constituer une synthèse mode de vie et nous aideront à indiqué, leur sélection. de la connaissance des hommes de­ comprendre le sens de la question Je tiens simplement à conclure puis les origines, à J'aide de lectures posée dans le livre « Ranimer l'Eu­ en signalant que je suis à la disposi­ choisies dans tous les domaines déjà rope, Regards dans le miroir d'autres tion de J'Associa tion et de tous les explorés (. .. , les médecines. les reli­ civilisations » quelle mission pour camarades qui aspirent comme moi gions, les sociétés mystiques, ... ) en l'Europe I Je complète cette ques­ à élargir leur connaissance pour tra­ constatant que l'écriture est l'un des tion par la suivante quelle mission cer leur chemin. plus merveilleux outils que l'homme pour chacun de nous ? Jean André (73)

Toujours à la pointe de la haute technologie aéronautique et spatiale

,u.Sf>èi.,.,._ .r.i'rospa\\~\ aerospat\a\~ aerospatiale ~~rospatia/e ~'ospafid# aeroSPOtiale L'avionneur civil qui a construit le supersonique CONCORDE Le premier exportateur d'HÉLICOPTÈRES dans le monde L'architecte industriel de la fusée ARIANE Le fabricant du premier satellite lourd de télévision directe TDFl L'inventeur de missiles fameux dont l'EXOCET Le constructeur de la force nucléaire stratégique MSBS, SSBS

aerospatiale - 37, bd de Montmorency - 75781 Paris Cedex 16

2 .....~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~..... BIBL10GRAPHIE

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Le Contrat Social Libéral Le grand dérangement Serge Christophe KOLM (53) Jacques Darmon (59) le marché, avant tous les grands Paris - PUF - 7985 Paris - J. C Lattès - 7985 concurrents, de centraux électroni­ ques temporels. De ce fait elle est Voici, sous la plume fertile de Voici un livre qui paraît à un mo­ devenue brusquement exportatrice et S C. KOLM, une théorie du libéra­ ment particulièrement opportun. ses matériels équipent les réseaux lisme qui intéressera, surprendra, D'une part, grâce au développement d'un grand nombre de pays où elle suscitera des enthousiasmes, et pro­ de la microélectronique et à la ba-na­ n'avait jusque-là jamais été présente. bablement des objections ... C'est le lisation de l'informatique le monde Devant un tel succès qui a été un sort de tout livre d'idées. Mais il est entré dans la troisième révolution retournement sans précédent des s'agit ici d'une catégorie bien parti­ industrielle, qui bouleverse toutes les positions acquises, comment se fait­ culière d'idées, dont il importe que habitudes acquises (transformation il que l'on ne parle plus maintenant le lecteur soit averti il s'agit de profonde des méthodes et des outils que de la crise de l'industrie fran­ philosophie politique, mais essentiel­ de travail, apparition continuelle de çaise du téléphone, de ses sureffec­ lement théorique. Le genre avait été nouveaux produits et de nouveaux tifs et de sa mauvaise rentabilité ? un peu oublié. Pourtant, il a ~es lois, matériaux, évolution rapide des mo­ Jacques Darmon démèle pour nous et il a eu ses grands noms, avec des de vie). D'autre part, une pro­ comment l'interventionnisme de Rousseau, Locke, Hobbes, Stuart fonde réaction se manifeste dans la l'État a pu faire en sorte qu'un Mill.. Il refleurit, à notre époque, plupart des pays industrialisés contre grand exploit technique se trans­ avec divers auteurs, la plupart anglo­ l'emprise de l'État; on ne parle plus forme en une médiocre réalisation saxons, et notamment John Rawls. que de « désétatisation », de « déna­ industrielle. J'ai personnellement (A Theory of Justice, Harvard tionalisation » et de « dérégulation ». trop vécu cette aventure pour ne 1971). Jacques Darmon, prenant pour pas apprécier la justesse de l'analyse Ce John Rawls semble avoir été exemple l'évolution des télécommu­ présentée dans cet ouvrage. un des maîtres à penser du parti dé­ nications, met en lumière les énor­ Une autre démonstration écla­ mocrate aux États-Unis, et théori­ mes travers du système français des tante de l'incohérence de notre sys­ cien du « Welfare State ». relations de l'État et de l'industrie. tème qui est expliquée par l'auteur S.C. KOLM consacre à son analyse et C'est un lieu commun que de rappe­ est celle des réseaux câblés. Depuis à sa . critique - car il n'est pas d'ac­ ler comment, depuis Colbert, l'indus­ plus de dix ans, d'après les déclara­ cord - une partie importante de son trie française a pris une longue habi­ tions multiples des Pouvoirs Publics, livre. tude de soumission aux directives de les foyers français devraient être Mais, plus précisément, il s'agit plus en plus étroites des Pouvoirs abreuvés d'images à la carte, par d'une philosophie politique qui remet Publics. Malheureusement il en est l'intermédiaire des câbles ; on en est en honneur la notion de Contrat So­ résulté une faiblesse d'ensemble de toujours à discuter des méthodes et cial, notion qui fut florissante au notre potentiel industriel en compa­ des moyens. « Le Grand Dérange­ 1 se siècle, et qui avait plongé dans raison avec celui d'autres pays. Et à ment » ,nous apporte enfin les expli­ les ténèbres sous les coups de notre époque où l'évolution techni­ cations de cette situation assez l'économie politique classique. Si que et technologique a pris brutale­ « ubuesque. » S.C. KOLM la remet en honneur, il ment une allure exponentielle, tout Mais Jacques Darmon ne se n'en ignore naturellement pas les alourdissement du processus de contente pas d'analyser des exem­ pièges, l'historicisme et l'irréalisme. choix et de décisions risque de reje­ ples, il propose tout un faisceau de Aussi son Contrat Social Libéral ter nos entreprises en dehors de la méthodes pour que notre pays entre n'est-il pas une de ces conventions compétition mondiale. en vraie grandeur dans le monde hypothétiques, passées on ne sait Un des exemples le plus contra­ moderne de la communication. Les où, on ne sait quand, entre on ne dictoire et le plus instructif qui est titres des derniers chapitres vont de sait quels bons sauvages. C'est au relaté avec beaucoup de réalisme « la fin du tout-État » à « l'Europe contraire un contrat passé entre des par l'auteur est celui de la commu­ de la liberté » ; ils doivent nous individus réels et actuels, et unani­ tation téléphonique. L'industrie fran­ amener à des réflexions profondes mes, visant à concilier le maximum çaise du téléphone a, dans les dix en vue de changer sérieusement le de « liberté » avec l'indispensable dernières années, acquis la première comportement de notre société. « Justice Sociale ». De cette position position technique avec la mise sur J P Bouyssonnie (39) de base naissent, au cours du livre, 3 des analyses de multiples notions, outils des philosophes les auteurs dont il fait remonter l'origine à telles que l'égalité, la fraternité, et exaltent à plaisir cet « acte d' e0tre­ 1881, date à laquelle Clément aussi des choses fort pratiques, prendre », lumineux commencement ADER, le pionner de l'aviation (!), comme les impôts, les dons, l'héri­ et recommencement de quelque imagina et réa lisa le THEATROPHONE tage, les transferts sociaux, la répm­ chose, fondation répétée d'une œu• que de progrès ont été réalisés de­ . tition des ressources naturelles, y vre originale ; ils sculptent avec pas­ puis cette date lointaine ... compris l'environnement, les espa­ sion le portrait de tous les entrepre­ Le but de la télédistribution est ces, les longueurs d'ondes, et, on le neurs et entreprenants, éveilleurs de mettre à la disposition d' « abon­ voit, des tas de problèmes actuels. d'existence, faiseurs de temps, don­ nés », reliés par câble multicanaux à Un des éléments importants de la neurs de sens, mais aussi porteurs une « station de tête », des pro­ pensée de S.C. KOLM, et de sa phi­ d'un projet collectif, artisans de la grammes de télévision, qui peuvent losophie sociale, me semble être la sociabilité, hommes politiques, édu­ être notion d'altruisme, seule capable cateurs, sorte de démiurges des - non seulement, diffusés par des d'introduire dans un contrat libéral, temps modernes. émetteurs « proches », directement c'est-à-dire librement consenti, les Jamais ne fut abordé avec autant accessibles ; redistributions que semble exiger la de fougue le rôle des structures im­ - mais, de plus, soit diffusés par notion de Justice. C'est une chose matérielles de l'entreprise, culture et des émetteurs « éloignés », soit certes nouvelle, et qui peut sembler projet, qui donnent une âme, un créés spécialement dans des studios surprenante, par le mélange qu'elle souffle aux structures matérielles, le reliés à la station. fait de problèmes à résonance éco­ « soft » qui anime le « hard ». La dy­ On remarquera qu'il n'est pas nomique, et de notions morales. namique de l'entreprise s'explique question d'interactivité, point impor­ Mais c'est aussi une chose éminem­ comme un arrachement à la toute­ tant, sur lequel nous reviendrons, ment sympathique de voir une théo­ puissance entropie, victoire de l'Un dans la suite de cet exposé. rie politico-économique s'efforcer sur le Multiple, l'émergence de l'état Par contre, ce qui me paraît très d'intégrer l'altruisme dans les fonde­ de nature vers un état de culture important également, est soulignée ments théoriques de la société ci­ professionnel le. la possibilité, à partir des nombreux vile. L'entreprise est à fonder et à re­ programmes reçus, de ,spécialiser Il n'est pas question d'aborder ici fonder tous les jours, collectivement, certains canaux, par nature d'émis­ la discussion des nombreux points solidairement. sion, ce qui permettra de transmet­ traités dans ce livre. Chaque lecteur Bien qu'il ne cherche pas précisé­ tre à domicile, du cinéma, du théâ• y trouvera sa ration d'arguments et ment à présenter de nouvelles recet­ tre, des variétés, du sport de perplexités. En ce qui me tes techniques, cet ouvrage écrit permanent, au goût du client. concerne, je me su is surtout de­ avec chaleur, ouvre des perspectives Malgré ces avantages, et le prix mandé comment un Contrat Social novatrices concrètes. Si « rien n'est d ·un service de base, correspondant, unanime, librement, mais tacitement plus pratique qu'une bonne théo­ selon l'auteur, à un abonnement consenti, pouvait ne pas être do­ rie », voilà enfin une haute lecture possible, limité à 60 ou 70 F par miné, et même souverainement sou­ de l'entreprise qui nous ramène mois, la télédistribution est beau­ mis à une morale commune et en à chaque pas vers les réalités coup moins répandue en France quelque sorte officielle. Qu'il quotidiennes du gouvernement des (quelques pour cent des foyers), que s'agisse actuellement, dans notre hommes. A n'en pas douter, cette dans d'autres pays, tels la Belgique pays, et aux temps où nous vivons, nouvelle contribution à la sociodyna­ (89 % de foyers desservis, un re­ de l'éthique démocratique, à la mique des organisations développera cord) ou le Canada (53 % ). bonne heure. Mais S.C. KOLM peut-il chez nombre de nos contemporains Pourquoi cette « pauvreté » ? nous garantir qu'il en sera toujours « la passion d'entreprendre ». Dans la W partie de son docu­ ainsi ? Et, en creusant un peu, ne ment, l'auteur expose les raisons, retrouve-t-on pas, sous-jacente à toutes réductibles, qui sont cause, à cette unan imité tacite, la vieille no­ son sens, du retard pris par notre tion d'Ordre Moral, qui, elle, n'avait Une politique pour la Pays. rien de démocratique 7 Télédistribution Toutes réductibles, à une excep­ Je ne pousserai pas plus avant tion près, sans doute, celle qui cette discussion, et, pour conclure, Henri Gayraud (35) exerce sur toutes les décisions pri­ j'appliquerai à S.C. KOLM la remar­ Mairie de Dunkerque - 1985 ses ou à prendre, une contrainte do­ que qu'il fait lui-même à propos de minante, la volonté bien arrêtée de John Rawls « Il faut aider les gens Il s'agit d'un document, consacré chaque Gouvernement - quelle que intéressants ». Et il vaut la peine de à une étude prospective de la télé­ soit sa couleur - de compter sur lire et discuter ses idées. distribution, et diffusé, par l'intermé­ « sa » télévision, pour présenter Marcel Sala (35) diaire de la Mairie de Dunkerque, à «sa» politique ... comme l'ont ex­ l'intention des maires des principales primé avec une grande franchise, communes de France. des personnages aussi divers que La passion d'entreprendre Une Table des matières, très bien GAZIER, MALRAUX, LECAT, FILLIOUD ou conçue, donne une idée claire de la ESTIER. Même cause, mêmes effets Jean-Christian Fauvet et façon dont a été traité un sujet, que pour la télévision (on peut se Jean-René Fourtou (60) dont on s'apercevra, à la lecture du reporter à mes articles sur I' Audio­ Paris - Les Éditions d'Organisation - texte, qu'il n'est pas simple et s'ins­ visuel !) 1985 crit dans un cadre encore plus GAYRAUD indique que, pour lancer compliqué. va lablement la télédistribution, il fau­ Pourquoi telle entreprise plutôt Dans une /'e partie, l'auteur rap­ drait « autoriser le déport sur notre 4 que rien ? Puisant dans la boîte à pelle ce qu'est la télédistribution, territoire des émissions transfronta- ; lières », point de vue conforme au • l'une, chargée de la réalisation, Droit internationa l et au Droit l'entretien et 1·exp loitation du ré­ Peau d'âne et autres contes communautaire. seau ; sa gestion sera assurée, di­ Touaregs Comment le Gouvernement s'y rectement ou indirectement, par Dominique Casajus (69) est-il pris pour entraver cette libéra- · la (ou les) municipalités concer­ tion, qui assurerait une circulation de nées; Paris - Éditions L 'Harmattan - 7985 l'information, échappant ainsi à son • l'autre, comprenant des représen­ Les polytechniciens s'intéressent contrôle direct ? En faisant jouer le tants de la municipalité et de la à tout. Cela est bien connu. Le fi­ monopole des P. TT , dont les inter­ presse locale, sera chargée de la chier des auteurs polytechniciens prétations abusives - qui font l'objet réalisation et de 1· exploitation des constitué à I' AX depuis quelques an­ de textes réglementaires cités dans · émissions loca les ou le cas nées montre qu'il n'est pas un do­ deux annexes, très intéressantes à échéant, des émissions « à maine de la science, de la techni­ consulter - ont conduit à l'obligation péage » (cryptées). que, de la littérature, de l'histoire où de faire réaliser les réseaux de télé­ Toutes, bien entendu, devront res­ ils ne se soient aventurés. Aussi distribution par l'État..., sauf « déro­ pecter des Cahiers des charges. n'est-on guère étonné lorsque l'un gations qui finalement, n ·ont pas », ainsi que des normes et spécifica- deux publie un recueil de contes été accordées. tians. touaregs. Or, la décision prise par les PTT. Nous ne saurions trop recomman­ L'intérêt exceptionnel du livre de de réaliser ces réseaux en fibres op­ der la lecture de ce document très Dominique Casajus est qu'il nous of­ tiques, constituerait une nouvelle étoffé à tous ceux qu'intéressent les fre un témoignage d_irect de la tradi­ cause de retard on a voulu consti­ difficultés et les modalités de déve­ tion orale des Touaregs. Les neuf tuer ainsi l'infrastructure de base loppement de ce nouveau media qui, histoires qu'il nous présente ont été d'un ensemble câblé, pouvant, dans dans l'avenir, doit constituer pour recueillies par lui de la bouche de l'avenir, être utilisé à des fins plus chacun, une des bases les plus régu­ conteurs nomades, transcrites par lui générales, liées, précisément à l'inté­ lières et (qui devraient être) des plus en langue touarègue, traduites par ractivité ; ma1heureusement, le prix attirantes d'information et de spec­ lui en français. Le livre comporte les en est très élevé, ce qui freine 1· éta­ tacle. deux textes, français et touareg, ce blissement d'installations plus sim­ J .-J. Matras (29) dernier écrit au moyen de la nota­ ples, dont GAYRAUD pense que, pen­ tion officiellement adoptée par la Ré­ dant un temps suffisant, elles ne publique du Niger. serviront pratiquement qu'à la seule Dominique Casajus a choisi d'il­ distribution d'émissions de télévision. Bureautique et Services lustrer un thème spécifique de la Suit une analyse, détaillée et télématiques tradition touarègue les relations de constructive, mais beaucoup moins Bernard Flury-Herard (75) parenté, et en particulier la relation agressive (!), des problèmes délicats frère-sœur, qui a une importance pri­ et Nicolas Verhulst (75) et complexes, d'ailleurs, en pleine mordiale. De ce choix sont nés des évolution, que posent la détermina­ Paris - Editests - 7985 récits étranges, dont la beauté trans­ tion et le paiement des droits (au­ paraît dans la traduction. Parfois, ils teurs , compositeurs, droits voisins, Cet ouvrage est écrit dans une ne peuvent être compris qu'à travers publicité ... ), liés à la diffusion par té­ double optique être un outil de ré­ un symbolisme heureusement révélé lédistribution. férence pour l'ingénieur qui s'inté­ par l'auteur dans ses remarquables La Ill" partie s'intitule éloquem­ resse davantage aux aspects techni­ notes. ment « Comment débloquer la télé­ ques, et permettre au responsable Dominique Casajus, docteur en distribution ? ». Deux conditions es­ « organisation » de percevoir les as­ etnologie, étudie depuis 19 7 5 la sentielles. pour l'auteur : pects micro-économiques (gain de langue et la culture des Touaregs ni­ productivité) de la bureautique et de 1) la volonté politique réelle du gériens, parmi lesquels il a vécu plu­ la télématique sieurs années. Gouvernement d'assurer ce déblo­ Les auteurs se sont efforcés de J P Callot (31) cage; répondre aux préoccupations de tous 2) la suppression de la tutelle ceux qui, dans le monde des entre­ des P. TT, comportant une dérègle­ prises ou des administrations publi­ mentation poussée très loin. ques, sont directement concernés Le numéro d'octobre 1985 de la Suit une énumération de « Règles par la bureautique, les services télé­ - Revue historique des Armées est du jeu simples et efficaces », dont matiques et les télécommunica­ consacré pour sa plus grande partie l'application devrait permettre un dé­ tions : d'où un certain pragmatisme. à la vie , à l'œuvre, aux navires de veloppement à la fois riche et or­ Animés par un souci de clarté et de I' Amiral Courbet. polytechnicien donné de la télédistribution, à condi­ pédagogie, les· auteurs ont égale­ de la promotion 184 7. tion que ces conditions soient ment voulu s'adresser aux étudiants remplies en informatique, téléinformatique ou - sur le plan national. création d'un bureautique qui trouveront ici un ex­ Thèse « Organisme central de Télédistribu­ posé clair de l'état de l'art. Modélisation de la compaction tion », indépendant du Gouverne­ Le livre aborde successivement des poudres métalliques frittées ment, assisté de deux « Commis­ les domaines suivants la télécopie, Thèse d'État soutenue par Marc sions techniques spécialisées » ; le traitement de texte, le vidéotex, Abouaf (73) à l'Université scientifi­ - sur le plan local, par commune la monétique, la communication de que et médicale de l'Institut national ou par groupe de communes, à l'ini­ groupe, l'archivage , la messagerie, polytechnique de Grenoble tiative du (ou des) maire, création de les réseaux téléphoniques et de don­ (22.5 1985) deux sociétés par réseau : nées. 5 CONFÉDÉRATION AMICALE DES INGÉNIEURS DE L'ARMEMENT Monsieur Maurice Bensadoun Administrateur directeur général de T.R. T. Président directeur général de la SODERN et Monsieur Henri Cantegreil Président de la Confédération amicale des Ingénieurs de /'Armement présideront le GALA DE L'ARMEMENT 1985 Placé sous le haut patronage de Monsieur le Président de la République sous la présidence effective de Monsieur le Ministre de la Défense et en présence de Monsieur le Délégué général pour I' Armement. Cette manifestation est organisée par la Confédération au profit de ses œuvres d'entraide LE MERCREDI 11 DÉCEMBRE 1985 dans les salons de !'Hôtel Intercontinental 3, rue de Castiglione - 75001 Paris De 20 h à 22 h 45 : Apéritif - Dîner A partir de 23 h : soirée dansante Parking assuré Renseignements et réservations au secrétariat de la Confédération amicale des Ingénieurs de I' Armement 32, boulevard Victor - 75015 Paris -Téléphone: 45.52.44.28

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...... ____ ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES DE L'ÉCOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION 13, RUE DE LUNIVERSITE I 75007 PARIS I FRANCE I TEL. : (1 ) 261 75.29 - 26140.00 ( avec l'appui de I' AX) COLLOQUE l.!ESPACE un défi pour la France JEUDI 28 ET VENDREDI 29 NOVEMBRE 1985 PARIS/ PAVILLON D'AHMENONVILLE

PROGRAMME

JEUDI 28 NOVEMBRE 1985

D Présentation audiovisuelle : Espace et civilisation: un défi pour la France Préparé par Bernard CHABBERT - Journaliste D Commentaire d'un sondage fait par un institut spécialisé sur la conscience qu'a l'opinion publique de la réalité et les, promesses de la conquête de l'espace

MATIN - THÈME 1 - HISTORIQUE ET BILAN Préparé par Bernard CHABBERT - Journaliste TABLE RONDE - Animateurs : Alain BECKER - Journaliste I La Croix Bernard CHABBERT

• Pierre AIGRAIN - Conseiller scientifique du Président de THOMSON SA • Jacques BLAMONT - Conseiller auprès de la Direction du CNES • Claude_CARLIER - Directeur du Centre d'Histoire de !'Aéronautique et de l'Espace (Paris 1) • Jean-Jacques DORDAIN - Responsable activités spatiales à l'ONERA • André LEBEAU - Professeur au CNAM DÉJEUNER SUR PLACE • Claude NICOLLIER - Astronaute I Agence Spatiale Européenne APRÈS-MIDI -THÈME 2 - LES APPLICATIONS STRATÉGIQUES ET MILITAIRES Préparé par le Contre-Amiral CHABAUD Conseiller pour les affaires stratégiques I Secrétariat Général de la Défense Nationale ! - ASPECTS STRATÉGIQUES TABLE RONDE Président : Général FLEURY

• Claude ARNAUD - Ambassadeur de France e Ingénieur en Chef de !'Armement BENKHIRI Direction des Engins OGA I Ministère de la Défense • Contre-Amiral CHABAUD • Roger CHEVALIER - Vice-Président de !'Aérospatiale • Michel DUCLOS Chef adjoint du Centre d'Analyse et de Prévision I Ministère des Relations Extérieures • François HEISBOURG - Directeur à THOMSON S.A. • Pierre LELLOUCHE - Directeur Adjoint l.FRI. I Collaborateur au Point et à NewsWeek • Bruno REVELLIN -FALCOZ - Directeur Général Technique des Avions Marcel Dassault • Daniel VERNET - Rédacteur en chef/ Le Monde ~ 7 COLLOQUE "LESPACE - un défi pour la France"

Il - ASPECTS TECH NIQUES Président : Ingénieur Général de !'Armement Jean SANDEAU I Directeur des Engins

TABLE RONDE - • Jeân-Francois BUREAU • Gérard COFFIN ET - Di recteur Général dé Al catel Th omson Espace • Jérôme DUMOULIN -Journaliste / L'Express • Jean-Louis GERGORIN - Conseiller du Président du Groupe MATRA •Michel GUIONNET - Conseiller pour les Affaires Militaires / C.N.E.S. • Ingénieur en Chef de !'Armement Jean-Yves LELOUP · Gro upe de Pl anification et d'Études Stratégiques I Ministère de la Défen se e Ingénieur en Chef de !'Armement Daniel PICHOUD Directi on des Engins OGA I Ministère de la Défense • Isabelle REN OUARD - Directeur Adjoint des Affaires Politiques / Ministère des Relations Extérieures SYNTHÈSE ET CONCLUSIONS Par .le Mini stre de la Défen se

VENDREDI 29 NOVEMBRE 1985 MATIN -THÈME 3 - APPLICATIONS CIVILES Rréparé par Jean-Mari e LUTON - Directeur Général Adjoint du CNES

TABLE RONDE - • Pi erre AIGRAIN -Conseiller du Président de THOMSON S.A • Frédéric d'ALLEST - Directeur Général du CNES - Président-Directeur Général d'ARIANESPACE • Michel BIGNIER - Directeur des Systèmes de Transport Spatial I Agence Spatiale Euro péenne • Jean-Pierre BOUYS SO NNIE - Prés ident de !'Observatoire Français des Techniques Avancées • Gérard BRACH ET - Président-Directeur Général de SPOT IMAGE · • Jacques BRETON - Sous-Di recteur "Préparation Programmes et Missions Futures"/ CNES • Bernard CHABBERT - Journaliste •Gérard COFFINET - Directeur Général 1de'.Al catel Th omson Espace • Jean GRENIER - Directeur du Servi ce Intern ati onal de la D.G .T. • Jean LABROUSSE - Directeur de la Météorologie Nati onale • Jean-Marie LUTON - Directeur Général Adjoint du CNES • Fra nçois SCH OELLER - Pré sident de TDF •Yves SILLARD - Président-Directeur Général de l'IFREMER • Fra nçois-Henri de VIRIEU - J ~urn a li s te ANTENNE 2 • 3 représentants de MATRA, AEROSPATI ALE et Industri e ph arm aceutique DÉJEUNER SUR PLACE e 1 juriste

APRÈS-MIDI - SYNTHÈSE ET CONCLUSIONS L'EUROPE et la FRANCE, troisième grande puissance? Les conditions FORU M Présidé par: M. Hu bertiCURIEN,,::-; Ministre de la Recherche et de la Technologie , Ani mateur: Pi erre LAN GER EU X -; Journaliste / Ai r et Cosmos RECEPTION • Responsables de haut niveau des Ad ministratio ns Ci vi les et Mi litaires. DE FIN DE COLLOQUE • Présidents des grands Groupes Industriels, Bancaires .et d'Assurànces. INSCRIPTION \\J\ti, -- ~~L;l~';;S;l;;I; ·;, -;~O;;;S;A~ -- • L/11.,, 1 28-29 NOVEMBRE 1985 1 ~~~~ a n~~e~ ~ ~ ,~ ~~~~~ ~ \~urnées 1 NOM ...... ~é~::o~~~e~: fin de colloque I PRÉNOM ...... SECRÉTARIAT DU COLLOQUE ADRESSE ESPACE 1 SEDITAS 22, rue de Courcelles 1 75008 PARIS/FRANCE Tél. (1) 561 .47.14 1 Tél ...... 8 i Ci-joint un chèque de 1 600 F libellé à l'ordre de SEDITAS (Colloque Espace) EXPOSITION DE PHYSIQUE Cette société se consacrera à l'inno­ INFORMATIONS vation dans les domaines de l'informa­ La 72' exposition de physique se tique scientifique, la bureautique, la DIVERSES tiendra du 2 au 6 décembre 1985, à CAO, l'intelligence artificielle, les auto­ Paris, Parc des Expos itions de la porte matismes et.. l'innovatique (art d'inno­ de Versailles. vation technologique dont elle a déposé Elle se tiendra conjointement avec le brevet) A son démarrage, elle focali­ l'exposition international MESUCORA sera son activité sur l'informatique pé­ 85. trolière et la bureautique, avec le déve­ loppement de périphériques spécialisés dont la commercialisation devrait être CYCLE DE CONFÉRENCES CARNET PROFESSIONNEL . annoncée au cours du SICOB . PARIS-MUSÉES Philippe Vincent. docteur es-sciences mathématiques, s'est consacré à l'infor­ organisé par Léonard Carous (44) ancien président de Schell Fran ça ise devient président du matique pétrolière chez Schlumberger LA DIRECTION DES AFFAIRES CUL TURELLES avant de devenir directeur général· DE LA VILLE DE PARIS conseil d'administration de la filiale fran­ çaise du groupe suédois Saab-Scania. d' ESIA (ingénierie en automatismes in­ dustriels). A partir du mois de novembre 1985, Michel Vaillaud (50) succède à Jean Nous sou haitons bonne chance à à l'initiative des Musées de la Ville de Ribaud à la présidence de Schlumber­ INOVATIC Pari s et à la demande d'un grand nom­ ger. bre d'amateurs, deux cycles de confé­ Philippe Essig (51) est nommé prési­ rences annuels d ·hi stoire de 1·a rt et des dent de la SNCF . civilisations ouvriront au public. Gérard Bontron (5 7) est nommé GÉRANCE «PARIS A LA BELLE ÉPOQUE» PDG d'Entrepose TP (filiale des Grands DE PORTEFEUILLES sera illustré en 20 conférences hebdo­ Travaux de Marseille). madaires avec diapositives, de novem­ Bernard Brunhes (58) est nommé bre 1985 à mai 1986. président de la Société Centrale d'Équi• H. ROGIER Dix-sept spécialistes reconnus de pement du Territoire (SCET) SA au Capital de 737 000 Francs cette période, évoqueront toute 1• atmo­ Michel Aglietta (59) est nommé sphère de ce Paris fin de sièc le. chargé de mi ssion auprès de Jean­ «CLÉS POUR L'ART MODERNE» Michel Charpin, directeur du CEPll. 20, bd Montmartre - 75009 Paris sera le second cycle de conférences Jean-Louis Brault (59) devient prési­ 770.42.97 hebdomadaires qui aura lieu para ll èle­ dent de Degremont. ment au premier. Plu s institutionnel Jacques Favin-Lévêque (59) est dans son propos, conservateurs de mu­ nommé à 1·a ntenne de la délégation gé­ Fondateur sées, professeurs de facultés, hi storiens nérale pour !'Armement du SIRPA. Henri ROGIER (pr. 1920 sp.) de l'art, tenteront avec 19 « clés » pas­ Bertrand Collomb (60) est nommé sionnantes d'aider le grand publi c à président de General Portland lnc, filiale mieux comprendre I' Art pictural de son américaine de Portland. siècle . Paul Quilès (61) est nommé ministre 37 ANNÉES D'EXPÉRIENCE DES VISITES COMMENTÉES de de la Défense . monuments, collections publiques et ga­ Jean-Michel Charpin (68) devient ler ies, seront proposées ultérieurement directeur du Centre d'études prospecti­ aux auditeurs intéressés. ves et d'informations internationales Président-Directeur Général Pour toutes précisions, téléphoner au (CEPll) 42.74.22.02. Claude PICHON (pr. 1946) Daniel Schanté (71) est nommé di­ recteur général de Hansa SA (Assuran­ ces).

FONDATION NATIONALE DÉPÔT DES FONDS ET TITRES CHEZ TROIS AGEf\ITS DE CHANGE DES ENTREPRISES PUBLIQUES Création d'entreprise : NOVATIC RECHERCHE ET INNOVATION : MOTEURS DU DYNAMISME Notre camarade Philippe Vincent (61) Envoi de renseignements détaillés ÉCONOMIQUE ? vient de créer, avec six associés, une sur demande nouvelle société, INOVATIC, dont il sera L'exploitation par 1· Entreprise des ap­ président . ports de la recherche et de l'innovation se heurte-t-elle à des obstacles 7 Quels sont ces obstacles 7 Que faire pour les éviter et aider la recherche à être géné­ ratrice d'activités 7 Une étude, à faire dans 5 ou 6 pays du monde vous est proposée par la ·D.FEA.U Fondation des Entreprises Publiques. CONSEIL IMMOBILIER CONSTRUCTEUR Les dossiers de cand idatures sont re­ çus début janvier par la Fondation, qui effectue sa sélection après interviews PAUL-WUIS CAMIZON (61) in dividuelles . PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL Pour obtenir des rense ignements, s'adresser au secrétariat de la Fonda­ tion Tour ELF , 2 place de la Coupole D. FEAUS.A. 29 D 04, La Défense 6 - 92400 132 BD HAUSSMANN 75008 PARIS TÉL 294.20.00 TELEX FEAUPAR 290561 F COURBEVOIE Tél. • 47.44.54.36. 9' la vie de l' éJ

ge CROSS DES ANCIENS X - H.E.C. - E.C.P.

Cross 1982 à Palaiseau .

'

de partager un déjeuner amical dans un Le 9' cross des Anciens X - H.E .C - des réfectoires de l'École. Le prix du E CP aura li eu le dimanche 15 dé­ repas est fixé à 50 F par personne. Si cembre 1985 à l'École polytechnique, cette proposition leur agrée, prière aux à PALAISEAU . concurrents intéressés d'adresser, Inscriptions et remise des dossards avant le 6 décembre 1985, un chè­ de 9 h 30 à 10 h sous les tribunes du que correspondant à leur nombre de re­ stade. Droit d'inscription 5 F à payer pas et libellé au nom du « Trésorier de sur place . l'École polytechnique» à l'adresse sui­ Départ du Cross à 10 h 30. vante École polytechnique, Formation Su ite aux désirs exprimés ces dern iè­ Sportive, à l'attention du Major Bernard res années, la catégorie « Anciens » soit VERE, 91128 PALAISEAU CEDEX. 40 à 49 ans (nés entre le 1. 1.36 et le Prière de joindre au chèque le nom 31 . 12 45) aura 6 km à parcourir (au et le prénom du concurrent, sa date de lieu de 4 jusqu'à présent) . Aucun chan­ naissance et son École. gement par ailleurs . Les camarades pourront également Après la proclamation des résultats, s'adresser, si nécessaire, pour tous ren­ les concurrents des trois Écoles et ceux seignements complémentaires, à partir qui, éventuell ement, les accompagnent, Les deux premiers (E .C P et X) du 1" décembre 1985, à BAUCHER 1~ (épouse et enfants) auront la possibilité de la catégorie « Jeunes » en 1982 (32) au 45.25.07.83 . LIBRES PROPOS

BERNARD GREGORY (38) ( 1919-1977)

Louis LEPRINCE-RINGUET (20 N)

ernard Grégory, major fondir les chapitres les plus mo­ va lui permettre de s'initier à la des élèves de la promotion dernes de notre discipline. Une physique des particules fonda­ B 38, avait à l'amphi sa fois libéré, il termina rapidement mentales de la matière auprès de place particulière au premier l'X, sortit major et choisit le , Italien d'origine, rang. C'est là que, jeune profes­ Corps des Mines. professeur à l'Institut technologi­ seur de physique, je l'ai vu pour Pour Bernard Grégory, sa vo­ que du Massachussetts. Comme la première fois et l'observai ré­ cation le pousse vers la science : je me rendais aux États-Unis gulièrement de façon privilégiée. une bourse pour les États-Unis tous les ans, il m'est arrivé de re- Progressivement les relations en­ tre le professeur et quelques élè­ ves se nouaient : le major, le caissier, ceux qu'intéressait spé­ cialement la physique ou encore d'autres pour des raisons variées. Bernard Grégory inspirait immé­ diatement la sympathie et la confiance ; grand, parfaitement équilibré, le regard calme et sou­ riant, bienveillant, il rayonnait d'une très vive intelligence et d'un équilibre exceptionnel. Rien d'agité ni de nerveux dans son attitude ; on sentait en lui un grand major. Nous nous retrou­ vions avec quelques autres élèves, Thirion, Piatier, Maxime Citroën, lors des Séminaires du Lundi qui se déroulaient au Laboratoire. Nous avions même des possibili­ tés supplémentaires de contact, ,, car j'avais autorisé les fanas de . --~"'"~'~~'~ la physique à venir s'installer, \ pour la préparation des examens généraux, dans les locaux du ~ labo où ils étaient beaucoup plus tranquilles qu'en salle. Grégory ne put faire qu'une année à l'X, juste avant la guerre, puis fut mobilisé dans l'artillerie, fait pri­ sonnier et envoyé dans un Oflag. Nous étions en liaison épistolaire et j'admirais toujours sa magnifi­ que écriture un peu semblable à celle, d'une égale calligraphie, de Marcel Pagnol. J'eus l'occasion de lui envoyer des livres de phy­ sique qui lui permirent d'appro- Mount Evan Colorado - John Tinlot. Bernard Grégory ( 1949) 11 trouver Bernard Grégory au décider pour être directeur géné­ ble de mettre la main à la pâte; Mont Evans, préparant sa thèse ral du CNRS. Il hésita long­ il en ressentait le bienfait. Une sur les rayons cosmiques. Après temps, conscient de perdre son telle constatation est assez ex­ son PHD, il revint en France potentiel de physicien, mais Ber­ traordinaire, surtout pour le pro­ dans le laboratoire qui s'organi­ nard Grégory hésitait aussi à fesseur que j'étais, car la quasi­ sait à l'École polytechnique. De refuser une charge, même écra­ totalité de ceux qui sortent dans 1950 à 1966, il sera sous­ sante, au service du développe­ les premiers rangs ne mettent ja­ directeur de ce centre de recher­ ment de la science ou au profit mais la main à la pâte et ne par­ che en pleine expansion. de son pays. Pour lui, la notion viennent pas, par conséquent, à Un fait montre de façon re­ de «service public» avait une va­ acquérir l'exceptionnel équilibre marquable l'un des aspects de leur profonde, voire sacrée. Pour de celui qui peut allier les quali­ son caractère : il était encore aux elle, il était capable d'accepter tés d'intelligence, de rapidité, de États-Unis lorsqu'un poste de bien des contraintes et des res­ capacité de travail, de vision syn­ maître de conférences à l'École trictions de liberté. thétique à celles que l'on déve­ polytechnique devint vacant. Je Revenons à son activité au La­ loppe lentement par le contact lui ai demandé d'accélérer son boratoire de l'École polytechni­ avec les réalités expérimentales. travail de façon à pouvoir venir que. Lorsqu'il arriva en 1950, il Voici quelques commentaires en France suffisamment à temps trouva Charles Peyrou, Jean de Charles Peyrou. pour faire les visites de candida­ Crussard, Louis Jauneau, Daniel «C'est en septembre 1950, lors ture, mais Bernard Grégory ne Morellet et je crois Hoang. Ni du petit congrès interne et sympa­ changea pas d'un iota son pro­ Astier, ni Muller, ni Armenteros thique du laboratoire de /'X à gramme. Il termina son travail n'étaient encore là. Bernard Gré­ /'Argentière-la-Bessée, que j'ai tranquillement et ne fit pas la gory s'imposa très vite par son rencontré Bernard. Nous avions moindre démarche supplémen­ extraordinaire présence, par son chacun dans la tête à peu près la taire pour obtenir ce poste. Toute attitude chaleureuse et sa même installation, même si nos son existence, Bernard Grégory a compréhension de l'indispensable raisons étaient différentes. Mais confirmé cette attitude ; jamais il travail d'équipe. C'est avec Char­ chacun a persuadé /'autre de n'a intrigué pour obtenir une fa­ les Peyrou que fut envisagée l'ex­ l'importance de ses idées, et d'ail­ veur ou une situation personnelle. périence des deux chambres de leurs elles ne s'excluaient pas. A Il a toujours refusé de se mettre Wilson superposées, au Pic du partir de là, le projet était prati­ en avant, et toujours on est venu Midi de Bigorre. quement né. Lagarrigue travaillait le chercher. Aussi bien lors de la Le récit de cette aventure, qui avec moi depuis toujours, Muller création d'un poste de professeur correspondit à l'une des dernières connaissait Grégory depuis le à l'École polytechnique en 58 grandes expériences effectuées à M./. T. ; ils étaient bien sûr "dans que lorsqu'il s'est agi d'être dési­ cette époque sur les rayonne­ le coup". Et en trois ou quatre gné comme directeur général du ments cosmiques, figure, avec des jours de discussions fébriles pen­ CERN ou encore comme direc­ témoignages de Francis Muller et dant que durait le petit congrès, teur général du Centre national de James Hennessy, dans « La tout a été mis sur pied, décidé : pour la recherche scientifique renaissance de la recherche à on allait "faire le Pic du Midi". puis comme délégué général à la l'X » (La Jaune et la Rouge, oc­ C'est là que j'ai vu pour la pre­ recherche scientifique et techni­ tobre 1985). mière fois la puissance persuasive que. Il y a dans l'attitude de Ber­ Rappelons seulement, parmi de Grégory. Depuis des mois, Le­ nard Grégory, au cours de toute les nombreux résultats obtenus, prince hésitait à se lancer dans sa vie, une dignité et un désinté­ la mise en évidence spectaculaire une grande installation Wilson. Il ressement vraiment exception­ de la désintégration du méson devait se méfier un peu de moi, nels. Lorsqu'il fut pressenti pour lourd en un lepton mu et un neu­ l'affaire était grosse et n'étais-je être directeur général du CERN trino, les mesures de masse des pas trop farfelu, trop aventurier ? puis du CNRS, nous eûmes en­ mésons lourds, l'étude systémati­ Bernard, lui, inspirait confiance. semble de longues conversations que du méson lourd neutre, des On pouvait confier des millions à extrêmement confiantes. Je ne le hypérons neutres et chargés. Le cet homme-là ! Et d'ailleurs la poussais pas mais il sentait bien Grand Prix Cognac-Jay de l'Aca­ fameuse dialectique persuasive, la confiance que j'avais dans ses démie des sciences couronna ce bien que n'ayant pas encore la possibilités et dans son tempéra­ travail ; l'équipe du Pic compre­ perfection que nous lui connaî• ment équilibré et travailleur. A nait alors Raphaël Armenteros, trons plus tard, était déjà fort ef­ chaque fois, il était ennuyé à la André Astier, Bernard Grégory, ficace. » pensée qu'il ferait moins de phy­ André Lagarrique, Francis Mul­ · Charles Peyrou poursuit, à sique, qu'il participerait de moins ler, Charles Peyrou. l'occasion du Congrès de Bagnè­ en moins au travail expérimental Bernard Grégory, quoique in­ res de Bigorre, conférence inter­ qu'il aimait. Ce fut surtout dou­ génieur au Corps des Mines, nationale sur les rayons cosmi­ 12 loureux pour lui lorsqu'il fallut se quoique major de l'X, était capa- ques en juin 195? :

.....___ LIBRES PROPOS

« Ce fut le premier et le plus CERN. Et il réfléchit au futur millions de détentes ayant donné · grand succès de Grégory comme immédiat. lieu à des clichés. C'est, sans organisateur de conférences. Il y a · Il est clair que la chambre de conteste, une très grande réussite souvent de bonnes conférences, Wilson, dont le cycle est de l'or­ technique, qui a permis aux équi­ mais celle de Bagnères était tout dre de quelques minutes, n'est pas pes d'Europe d'être à égalité avec à fait spéciale et a laissé un un instrument adapté aux accélé­ les Américains dans cette grand souvenir à la plupart de ses rateurs dont le cycle est de l'ordre deuxième période de /'histoire des participants. J'en ai eu souvent le de quelques secondes. Si /'on dé­ particules, à savoir la découverte témoignage et n'en ai jamais revu sire un appareil susceptible de vi­ et l'étude des propriétés des parti­ une comme celle-là. Aidé par la sualiser les trajectoires et qui soit cules très instables, disons des ré­ petitesse et le charme de la ville, adapté aux accélérateurs, il faut sonances. par le nombre faible, mais pas si se tourner vers les chambres à Bien sûr, Bernard Grégory par­ faible, des participants, Grégory bulles, dont le cycle est parfaite­ ticipa directement aux premières avait réussi à introduire un style ment adapté à celui des synchro­ expériences, avec le même calme, tout différent de celui que l'on trons. Et Bernard Grégory de por­ le même sourire, la même opiniâ• avait d'habitude. Ce n'étaient plus ter son attention sur la grande treté. Et ce furent les nuits du des gens qui venaient débiter leurs chambre à bulles en construction CERN, après les nuits de Saclay résultats les uns après les autres à Brookhaven sous la direction du et les nuits du Pic. Je revois en­ (une espèce de foire aux vanités). Pr Schutt. core Bernard sur la pointe de 3 Les participants formaient vrai­ ou 4 heures du matin, qui nous ment un groupe où tous travail­ exhortait à dépouiller · avec lui les laient ensemble à mettre de l'or­ clichés d'annihilation d'antipro­ dre dans leurs idées et dans leurs tons. Il nous exhortait à faire un résultats sur les mésons lourds et effort sur nous-mêmes pour lutter sur les hypérons dont le nom a contre le sommeil, comme il le été inventé d'ailleurs à cette faisait lui-même. Mais on ne peut conférence. Nous nous y sommes aller au-delà de ses forces. taillé notre petit succès en mon­ Cela dit, je serais bien incapa­ trant nos premières mesures de ble de faire un bilan des résultats masses faites au Pic. Elles étaient obtenus au moyen de la "chambre plus précises que les autres (celles de 81 cm de Saclay", tant ils sont des émulsions photographiques) et nombreux. Provenant de plus de elles indiquaient déjà qu'il n'y 70 expériences effectuées au avait probablement qu'une seule moyen de cette chambre remplie particule du type K. Mais le d'hydrogène ou de deutérium, ils meilleur était encore à venir. » donnèrent lieu à plusieurs centai­ En 1959, le synchrotron à pro­ nes d'articles, écrits par des équi­ tons Saturne fonctionne à Saclay pes de physiciens appartenant à et le grand accélérateur du toutes les nations membres du CERN se termine : les expérien­ Bernard Grégory ( 196 7) CERN. Je me bornerai à citer ces pourront y débuter dès 1960. Au début de 1959, il convainc quelques travaux auxquels Ber­ Que fait Bernard Grégory ? Voici le département Saturne du C.E.N. nard Grégory a directement parti­ le récit d'André Astier. de Saclay de construire une cipé avec divers physiciens du la­ " Convaincu, comme tout un chambre à bulles à hydrogène li­ boratoire Leprince-Ringuet, et en chacun, que l'étude des interac­ quide légèrement plus grande que particulier l'équipe Badier, De­ tions de protons de grande énergie celle du Pr Schutt : largeur mou lin, Goldberg, Pelletier, (dans la gamme 3 - 30 Ge V) sera 81 cm, qui lui donnera son nom, · Rougé, Ville. Je mentionnerai beaucoup plus facile auprès des C.B. H. 81. La chambre se d'abord l'étude des résonances w 0 accélérateurs, et surtout que construit sous la direction de M. et K*890 observées dans les anni­ ceux-ci fourniront des faisceaux Maillet, Bernard Grégory jouant hilations d'antiprotons à l'arrêt, séparés de particules, c'est-à-dire le rôle de physicien-conseil. La étude présentée à la Conférence des faisceaux composés unique­ direction technique est assurée par Internationale qui s'est tenue au ment de particules d'un type M. Florent. Participent à des tâ• CERN en 1962, et à laquelle donné, pions, kaons, etc., il est re­ ches techniques (optique) deux Bernard Grégory était rapporteur parti, début 1958 aux États-Unis, jeunes physiciens du laboratoire, des interactions fortes des parti­ à Brookhaven, près de New-York, Jean Badier et Paul Baillon. cules étranges (point de vue expé­ où se construisait un synchrotron La chambre s'installe au rimental). Je mentionnerai aussi à protons de 25 - 30 GeV, très CERN en février 1961. Elle ne l'étude de la production hypéron­ semblable à celui qui se construi­ s'arrêtera de fonctionner qu'en antihypéron dans les interactions sait à Genève dans le cadre du avril 71, après avoir effectué 16 antiproton-proton à moyenne 13 L énergie. Je mentionnerai surtout /'évolution du CERN pendant pas longtemps à ce poste de di­ l'étude des résonances mésoniques toute la construction de l'ISR, et rection : il fut appelé en 1973 à et baryoniques observées dans les il connut l'immense satisfaction la tête du CNRS. Voici le témoi­ interactions Kp à 3 Ge V/c, avec la d'assister à la première réussite gnage d'Hubert Curien auquel il détermination des nombres quan­ de /'appareil au début de 1971. succéda au CNRS puis à la tiques du K* 1400, les modes de On ne doit pas oublier que l'ISR DGRST (Délégation à la recher­ désintégration du Ki(x) et du fut le premier grand appareil per­ che scientifique et technique). Phi(4>), la mise en évidence du mettant la collision des faisceaux (Ksi) =* 1820 etc. La même ex­ de particules ; le projet compor­ « C'est le sentiment du devoir périence a également fourni les tait beaucoup d'incertitudes sur vis-à-vis de l'État qui conduisit premières indications en faveur l'optique des faisceaux et leur lu­ Bernard Grégory à changer à d'un mécanisme d'échange de ba­ minosité, et il fallut attendre son nouveau de métier. Il n'en ex­ ryon. » premier fonctionnement pour ré­ prima jamais le regret, il aurait soudre finalement beaucoup de pu parfois /'éprouver. Au CERN, Grégory fut dési­ ces problèmes fondamentaux. Les problèmes auxquels Ber­ gné en 1961 comme Président du Contrastant avec la progression nard Grégory fut confronté . à son Comité des chambres à traces, régulière de la construction de arrivée au CNRS, puis à la puis Directeur pour la recherche, /'!SR, le lancement du Pro­ DGRST, furent de nature bien enfin Directeur général de 1965 gramme du synchrotron de 300 différente. Il aborda le CNRS à 1970, succédant ainsi à Victor Ge V ne fut en rien tranquille, et avec, comme modèles de réfé­ Weisskopf. A l'époque de sa no­ les négociations durèrent la tota­ rence, le CERN et /'École poly­ mination, en 1965, j'avais au lité du mandat de Bernard Gré­ technique : ses facultés d'adapta­ CERN la responsabilité de Prési­ gory. Une proposition détaillée de tion furent mises à l'épreuve. dent du SPC (Comité des Direc­ construire un synchrotron à pro­ Quittant ensuite le CNRS pour la tives scientifiques), la plus haute tons de 300 Ge V avait été présen­ DGRST, il prenait des responsa­ instance scientifique - suprana­ tée au Conseil en 1964. Le Direc­ bilités qu'il connaissait bien déjà, tionale - du CERN. Pour éviter teur général était alors Victor mais il les prenait dans des cir­ qu'à la fois, dans cet organisme Weisskopf Et Bernard Grégory constances difficiles. Dans l'un et européen, le Directeur général et comprit qu'une de ses tâches prin­ l'autre de ces deux postes, il ne se le Président du SPC ne soient de cipales, peut-être la plus impor­ départit jamais des principes es­ même nationalité, je démissionnai tante, était d'amener le Conseil à sentiels qui marquent toutes ses de mon poste. Bernard Grégory donner son accord sur le projet actions : la rigueur fondée sur une fut un remarquable Directeur gé­ avant qu'il n'arrive lui-même au analyse profonde, /'ouverture bâ­ néral. Voici le témoignage pré­ terme de son mandat. Il réussit tie sur une compréhension large. cieux de , aujour­ heureusement, mais ce ne fut qu'à L'un de ses soucis majeurs fut d'hui disparu, qui lui succéda la dernière session du Conseil, à d'établir, non seulement dans les avec L. van Hove en 1971. » laquelle il assistait encore comme intentions mais dans les faits, la « Pendant la période où Ber­ Directeur général, et qui dut être continuité entre les activités de re­ nard Grégory fut Directeur géné­ prorogée jusqu'en février 1971, cherche et leurs applications. Il ral du CERN, il se passa beau­ que fut prise la décision finale. est aisé de parler de la nécessité coup de choses où il joua le rôle L'histoire des hauts et des bas de des relations entre la recherche et principal. La liste en est longue, cette lutte pour ce problème vital /'industrie. Bernard Grégory a fait et j'ai choisi deux événements a été racontée bien des fois. Si le beaucoup plus qu'en parler. Il a majeurs parce que le laboratoire Programme de "300 GeV" fut fi­ agit, patiemment et courageuse­ du CERN, tel qu'il existe aujour­ nalement accepté, c.e fut large­ ment. Il n'y avait pas beaucoup d'hui, est le résultat de la réussite ment grâce à Bernard Grégory et, de popularité à gagner auprès de de leur développement. Le pre­ pour moi, ce fut le couronnement certaines communautés de cher­ mier fut la construction de /'ap­ de son mandat de Directeur géné­ cheurs en signant un accord entre pareil !SR, (anneaux de stockage ral du CERN. » le CNRS et Rhône Poulenc. Ber­ et d'intersection), le second la lon­ A la fin de son mandat, Ber­ nard Grégory le fit cependant, car gue négociation menant à la déci­ nard Grégory revint à Paris et, la démagogie n'était pas son fait sion du Conseil de poursuivre le au début de 1971, il prit la direc­ et il était convaincu que cette dé­ Programme du "300 Ge V". tion du laboratoire de l'X et je marche aurait un caractère dé ­ La décisionde construire l'ISR me retirai. On ne peut imaginer monstratif qui amènerait tôt ou fut prise en 1965 par le Conseil - la joie que j'ai éprouvée, ayant tard la disparition d'attitudes que juste avant le début de son man­ lancé le laboratoire à mon arrivée la raison ne pouvait justifier. dat de Directeur général. La comme professeur en 19 3 7, à Il était d'ailleurs d'autant plus construction commença immédia­ confier ce centre de recherche à à l'aise pour pousser dans le sens tement et s'acheva à la fin de la sagesse et à l'équilibre de Ber­ d'une continuité aussi parfaite que 14 1970. Ce fut à lui de guider nard Grégory. Mais il ne resta possible entre recherche et appli-

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cations qu'il se faisait le ferme défenseur de la recherche fonda­ mentale. Ayant passé ses années, · peut-être les plus heureuses, cel­ les de sa jeunesse, en immersion dans le milieu de la recherche fondamentale, il lui garde un at­ tachement viscéral. Il sait qu'elle forge l'avenir. Il sait aussi qu'elle est fragile, pour la bien connaître, du dedans et du dehors. Il s'atta­ che donc à sa protection. Ses plaidoyers solides, présentés avec cette manière qu'il avait de faire parcourir à son interlocuteur le chemin déductif qu'il avait lui­ même arpenté, ont été convain- . cants. Dans les différentes instan­ ces interministérielles et au plus haut niveau gouvernemental, le message a été entendu. » Pour achever cette large fres­ que de la vie de Bernard Gré­ gory, il nous faut évoquer son ac­ tivité de professeur à l'X. Donnons la parole à Lionel Salo­ mon, notre collègue enseignant : " Si l'on jette un regard sur la prestigieuse carrière de Bernard Grégory, un fil conducteur, une Cflnstante s'y retrouve toujours : /'Enseignement, et qui plus est /'enseignement à !'École polytech­ nique. C'est trop peu dire qu'il ai­ mait enseigner et réussissait dans son enseignement : il avait ce rare don de convaincre une audience d'élèves, même considérable. Il ai­ mait enseigner, et c'est cela même Bernard Grégory au C.E.R.N. ( 1965) qui charmait ses auditeurs. Grégory aimait /'École poly­ forme initiée en 1966-67 par ments (et grâce à un travail technique et il l'a toujours défen­ MM. Louis Leprince-Ringuet et d'équipe d'un style nouveau à due. Il ne s'agit pas d'une défense Laurent Schwartz. Je crois sincè­ !'École et, je crois, presque unique de /'École dans le sens figé et rement que cette réforme fut une en France) avait permis à chacun conservateur de certains de nos réussite considérable : pour la de fonctionner au maximum de camarades, mais au contraire première fois on a vu /'enseigne­ · son efficacité. En particulier toute d'une vue dynamique de ses pro­ ment sortir du "tartinage" super­ hiérarchie entre les différents ty­ grès. Il avait de /"'Ambition" pour ficiel habituel pour au contraire pes d'enseignement, enseignement /'École polytechnique, et pour lui, 'former" les élèves et leur ap­ magistral en amphi devant 300 la meilleure manière de réaliser prendre enfin à affectuer un tra­ élèves pu enseignement de petites cette ambition était d'assurer vail en profondeur. La nouvelle classes, avait complètement dis­ avant toute chose une formation structure de /'enseignement avec paru : l'exemple, là encore, a été de qualité des élèves, je dis bien un tronc commun bien sûr, mais donné par Grégory lui-même. » 'formation" qui va au-delà du aussi ses "voies d'approfondisse­ simple "enseignement" d'une dis­ ment" et ses "options" exigeait Hélas, il faut clore ce récit. cipline. bien plus d'efforts de la part des Bernard Grégory m'a appris C'est dans ce cadre qu'il a par­ élèves mais aussi des enseignants. beaucoup de choses. J'ai toujours ticipé avec enthousiasme et tran­ Heureusement une structure dé­ eu la plus entière confiance dans quille efficacité à l'importante ré- centralisée et souple en départe- sa droiture, dans son équité in- 15 comparable, dans ses vues à long terme. Je suis persuadé que tous ceux qui l'ont bien connu -le considèrent comme un grand sei­ gneur possédant un exceptionnel faisceau des qualités les plus re­ marquables, associant à un égal niveau les valeurs intellectuelles et spirituelles les plus complé­ mentaires, les plus diversifiées.

Citations de Charles Peyrou (36) André Astier (41) John Adams Hubert Curien Lionel Salomon (49)

B. Grégory, L. Leprince-R inguet ( 1971) CURRICULUM-VITAE • 1951 - 1958 - Travail de re­ • 1964 - 1965 - Membre du Di­ DE cherche scientifique au titre de rectoire du C.E.R.N. pour la Re­ · BERNARD­ sous-directeur du Laboratoire de cherche. PAUL GREGORY physique de M. Leprince-Ringuet • 1966 - 1970 - Directeur géné­ à l'École polytechnique. ral du C.E.R.N. - Étude expérimentale des in­ Depuis 1970 - Me.mbre du Né le 19 janvier 1919 téractions nucléaires aux grandes Comité de l'énergie atomique. à Bergerac (Dordogne). énergies, construction et exploita­ • 1971 - 197 3 - Professeur de • 1938 - reçu premier aux tion au Pic du Midi de Bigorre physique à l'École polytechnique. concours d'entrée de l'École poly­ d'une double chambre de Wilson Directeur du Laboratoire de ph1- technique et de l'École normale pour l'étude des rayons cosmi­ sique nucléaire des hautes éner­ supérieure. · ques. Activité d'enseignement gies. • 1939 - Études à l'École poly­ comme professeur à l'École na­ • 1973 - 1976 - Directeur géné­ technique. tionale supérieure des Mines de ral du Centre national de la Re­ • 1939 - 1940 - Sous-lieutenant Paris et comme maître de confé­ cherche scientifique. d'artillerie. Croix de guerre. rence à l'École polytechnique. • 1975 - Président de la • 1940 - 1945 - Prisonnier de • 19 59 - 1964 - Professeur de Commission de !'Énergie du guerre à l'Oflag IV D. physique à l'École polytechnique. Commissariat au Plan. • 1945 - classé premier à l'exa­ Responsabilité scientifique de la • 197 6 - Délégué général à la men de sortie de l'École poly­ réalisation de la chambre à bul­ Recherche scientifique et techni­ technique. les à hydrogène liquide de 80 cm que (D.G.R.S.T.). • 1946 - 1947 - Élève à l'École construite par le Département • 1976 - Vice-président du nationale supérieure des Mines Saturne à Saclay, qui a fonc­ Conseil du C.E.R.N. de Paris. Nommé ingénieur ordi­ tionné au C.E.R.N. ; grâce à • 1977 - Président du Conseil naire au Corps des Mines. Af­ cette chambre à bulles, sur les du C.E:R.N. fecté par le Corps des Mines à la intéractions nucléaires à haute - Lauréat du Prix Cognac Jay recherche scientifique. énergie, la production d'anti­ de l'Académie des sciences. Cor­ • 1948 - 1950 - Cycles d'études protons et les caractéristiques de respondant de l'Académie des supérieures de physique au Mas­ leurs annihilations et de leurs in­ sciences - section physique. Fel­ sachusetts Institute of Techno­ teractions. Définition et proprié­ low de l'Imperial College de Lon­ logy - Cambridge (U.S.A.), tés des résonances bosoniques ob­ dres. comportant une série de cours de tenues avec les faisceaux du physique moderne et un travail C.E.R.N. expérimental sur les réactions nu­ - Président du Comité expéri­ Extrait de : « Hommage à Bernard cléaires produites par les rayons mental du C.E.R.N. pour les Grégory » publié par le Laboratoire cosmiques, conduisant à une chambres à traces. de physique nucléaire des hautes thèse sous la direction du profes­ • 1960 - Membres du Comité énergies de /'École polytechnique, en seur Bruno Rossi (PhD in Phy­ des directives scientifiques du 197 8. Les photographies sont em­ 16 sics). C.E.R.N. pruntées à la même publication. LIBRES PROPOS

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UN GRAND PHYSICIEN DISPARU, ANDRÉ LAGARRIGUE (44) ( 1924-1975)

André ROUSSET (51)

Pendant son cours du mardi thèse, sou tenue à Paris, le 14 janvier 1975, devant les étu­ 19 mars 1952. diants de la Faculté des Sciences Il a ensuite participé à la nou­ d'Orsay, André Lagarrigue est velle installation du Pic du Midi pris d'un malaise cardiaque, il de Bigorre, avec Bernard Gre­ succombe peu après. Consternés gory, Charles Peyrou et Francis par sa disparition brutale, les Muller. Deux chambres de Wil­ scientifiques du monde entier ont son superposées permettent de adressé à leur collègue et ami déterminer la quantité de mouve­ deux hommages émouvants, le ment d'une particule par la me­ premier le 12 mars à Orsay, dans sure de la courbure dans un le cadre de l'Université Paris­ champ magnétique dans la pre­ Sud, le second le 20 mars de la mière chambre, et l'énergie de la même année 197 5 à !'École poly­ particule par la mesure de son technique, pendant un colloque parcours dans les plaques de la international sur la physique du seconde. Ces deux mesures indé­ neutrino. pendantes déterminent la masse André Lagarrigue est né en de la particule, et donc elles 1924 à Aurillac, dans le Cantal. l'identifient. Les désintégrations Il a passé sa jeunesse dans le André Lagarrigue. des mésons K y sont étudiées. La Béarn, et terminé ses études se­ part d'une longue amitié ; il y contribution marquante d'André condaires à Toulouse; ses atta­ rencontre également la secrétaire Lagarrigue a porté sur l'instru­ ches méridionales faisaient partie de Leprince Ringuet, Mlle Si­ mentation entourant les cham­ de son personnage et elles ne mone Guillez qui deviendra bien­ bres, les mesures précises de l'ont jamais quitté. tôt Madame Lagarrigue. pression absolue, les contrôles de Pendant sa scolarité à l'École Sous la direction de Charles température, l'amélioration de polytechnique il fréquente déjà le Peyrou, sa première expérience l'éclairage, tout ce qui a contri­ laboratoire du professeur Le­ utilise un électro aimant et une bué à la maîtrise de cet appareil­ prince Ringuet. Avec d'autres ca­ chambre de Wilson, installés au lage délicat. marades comme André Giraud, fond de la cour dite de la « fosse En 19 5 4 André Lagarrigue Pierre Laffitte, Francis Muller, il aux ours>>, derrière l'amphithéâ• part aux États-Unis, dans le assiste aux séminaires du lundi tre Arago. Faire fonctionner cor­ groupe dirigé par W. Fretter. Il après-midi et il participe à l'ex­ rectement un appareil aussi ca- , continue à travailler sur les périmentation sur les chambres pricieux qu'une chambre de chambres de Wilson, mais il ob­ de Wilson. Il sort de l'École dans Wilson est un test très sélectif serve aussi le début de la grande le Corps de !'Armement avec la des bons expérimentateurs, il le conversion des physiciens des promesse du directeur d'être ra­ réussit parfaitement. La chambre particules, abandonnant le rayon­ pidement détaché dans le labora­ est déclenchée sur la désintégra­ nement cosmique et le sommet toire de l'École polytechnique. tion du muon, dans le but d'éta­ des montagnes, au profit des ac­ Pendant l'été 47, le laboratoire blir le spectre d'énergie de l'élec­ célérateurs de Berkeley et de se réunit au grand complet à tron secondaire. Les résultats Brookhaven. Il revient en France, l' Argentière-la-Bessée, près de obtenus permettent de déterminer en octobre 1955, avec une ferme Briançon. André Lagarrigue fi­ le p!tramètre p, introduit par détermination, celle de préparer gure parmi les dernières recrues Louis Michel pour caractériser la des expériences pour les pro­ du laboratoire, il rencontre Char­ forme du spectre. André Lagarri­ chains accélérateurs européens, les Peyrou et c'est le point de dé- gue présente les résultats de sa Saturne à Saclay, et le synchro- 17 tron à proton de 25 Ge V à Ge­ mosphères, celle du propane li­ par leurs désintégrations en 2 nève, tous deux programmés pour quide, avec de bonnes caractéris­ photons qui se matérialisent dans les années 60. tiques optiques puisque l'on doit le liquide en paire d'électron­ Je rejoins André Lagarrigue y photographier les trajectoires positron. Enfin elle offre des en janvier 56, et nous essayons des particules ; André Lagarrigue noyaux lourds comme cibles aux d'abord d'accélérer la cadence a une formation d'ingénieur, et il particules incidentes. André La­ des chambres de Wilson, pour s'en sert admirablement en allant garrigue saura utiliser à fond les suivre le rythme des accéléra­ très vite dans la conception défi­ propriétés caractéristiques de teurs, mais en vain. Fort heureu­ nitive de l'appareil. Des ingé­ cette technique. Les idées dans le sement, les premiers prototypes nieurs comme P. Queru, M. Re­ domaine des particules élémen­ de chambres à bulles commen­ poseur, P. Rancon jouent un rôle t a ires évoluent très vite, il cent à fonctionner aux États• essentiel dans cette construction. s'adapte à chaque instant à cette Unis, et nous sommes donc en­ Commencée en 1958, elle est évolution et il oriente nos expé­ couragés à nous lancer nous aussi achevée en février 1960 dans un riences dans les directions les dans cette technique. Un premier hall de montage de Saclay. De plus intéressantes. Son jugement projet modeste, BPl, d'un vo­ mars à mai de la même année, est à la fois sûr et rapide. Nous lume d'un litre, est construit. on effectue une première expé­ sommes ainsi amenés à proposer Après avoir observé l'aspect opti­ rience à Saturne. En même et à effectuer une longue série que des bulles à l'ouverture d'une temps que les progrès techniques d'expériences de 1961 à 1970. bouteille d'eau gazeuse, André avancent et que l'expérience se André Lagarrigue a toujours Lagarrigue tente d'éclairer le li­ réalise, André Lagarrigue négo­ eu le souci de préparer l'avenir. quide perpendiculairement à l'axe cie avec le C.E.R.N. le transfert Aussi, pendant que se réalise ce de l'objectif, comme dans les de la chambre, il convainc alors programme de physique, l'étape chambres de Wilson, et il réussit, le directeur général qui s'inquiète ultérieure est en gestation, c'est le contraste des clichés est excel­ de l'installation d'un appareil Gargamelle. L'idée en a été évo­ lent. C'est le système qui sera construit par des physiciens, rem­ quée pour la première fois, en utilisé dans les deux chambres pli de 300 litres de liquide dange­ 1963, dans des conversations, suivantes, BP2 et BP3. reux, placé au voisinage de la dans un café proche de la Piazza BP2, chambre de vingt litres machine toute neuve qu'est le PS del Campo, à Sienne où se tient est construite en vue d'une expé­ du C.E.R.N. en 1960. La cham­ un congrès de physique des parti­ rience de physique avec l'accélé­ bre est transportée en juin et cules. On y discute des résultats rateur Saturne. Elle conduira à fonctionne en juillet dans le hall sur les interactions de neutrinos à la thèse de Paul Musset (1) sur Sud. En novembre 1960, c'est la haute énergie. Il semble bien les désintégrations neutres des première expérience au C.E.R.N. qu'avec les accélérateurs de particules étranges. Sur le plan On peut dire que ce résultat est Brookhaven et du C.E.R.N., on technique, cette première expé­ l'aboutissement d'un effort très dispose maintenant d'un moyen rience nous a permis de nous soutenu d'une période de 5 an­ efficace de produire des interac­ confronter pour la première fois nées au début de laquelle André tions à haute énergie d'une parti­ aux problèmes spécifiques des ac­ Lagarrigue était quasiment parti cule qui avait pratiquement célérateurs. de rien. Il est maintenant épaulé échappé à la détection depuis que A peine cette deuxième cham­ par un groupe déjà important de Fermi l'avait imaginée en 1932. bre était-elle terminée, qu'André jeunes physiciens, parmi lesquels La chambre à bulles à liquide Lagarrigue pense à l'étape sui­ P. Musset, J. Six, M. Bloch, lourd apparaît comme un bon dé­ vante, BP3, celle qui allait déter­ D. Drijard, L. Behr, J. J. Veillet, tecteur, mais la chambre exis­ miner l'activité du groupe pen­ V. Brisson. tante est d'un volume tel que dant de nombreuses années. Il Les dix ans qui suivirent fu­ plusieurs dizaines de milliers de propose de construire la chambre rent essentiellement marqués par clichés sont nécessaires pour ob­ la plus grande que l'on puisse de nombreuses et très belles ex­ tenir une seule interaction de imaginer à cette époque là périences au C.E.R.N. dans BP3 neutrino. Il faudrait donc dispo­ (300 litres), et ensuite, de l'ame­ ou bien dans la chambre de ser d'un appareil beaucoup plus ner au C.E.R.N., la meilleure 1,2 m du C.E.R.N. La chambre grand. La physique du neutrino source de particules à haute à liquide lourd dont nous sommes apparaît déjà comme un domaine énergie. L'idée n'aurait pas suffi, devenus les grands spécialistes a suffisamment intéressant pour il fallait aussi être capable de en effet des propriétés très utiles justifier un important investisse­ construire cet appareil original, dans l'étude des particules élé­ ment. Le projet de Gargamelle soumis à une pression de 20 at- mentaires. Elle permet de détec­ mûrit pendant les années 64-65, ter les électrons de haute éfi. ergie André Lagarrigue le défend au­ par leurs trajectoires en spirales près de toutes les instances né­ (1) Pendant la rédaction de cet article, Paul Musset a été victime d'un accident très caractéristiques. Elle permet cessaires, en France auprès du 18 de montagne mortel. aussi de détecter les mésons n° C.N.R.S. et auprès du C.E.A., et LIBRES PROPOS surtout au C.E.R.N. ; en mars la chambre arrive à Genève en dépensé pour faire accepter ce 1966 le projet est définitivement juillet 1970, en décembre le pre­ programme par la direction du adopté, le C.E.A. sera le maître· mier cliché est pris. C.E.R.N . Nos premiers résultats d'œuvre de la construction. Les expériences neutrino dans justifient déjà la place de Garga­ Gargamelle sont dominées par Q.n melle au C.E.R.N. : les mesures Pendant 4 années, de 1966 à impératif très contraignant : il des sections efficaces totales des 1970, André Lagarrigue et Paul faut utiliser toute l'intensité de neutrinos et des antineutrinos ont Musset vont assumer une respon­ l'accélérateur pour obtenir un permis de préciser en 1972 deux sabilité écrasante, car les difficul­ flux suffisant de neutrinos. Dans caractéristiques de la structure tés seront nombreuses au niveau le climat de compétition scientifi­ interne du nucléon ; les partons, de la technique pour la fabrica­ que qui règne au C.E.R.N., il est constituants présumés du nu­ tion du corps de chambre, et bien évident que le programme cléon, doivent avoir un spin aussi au niveau des choix fonda­ Gargamelle, dont j'assume la res­ demi-entier, et il ne doit pas y mentaux ; je citerai un exemple, ponsabilité, est âprement discuté. avoir une contribution importante celui de l'éclairage. Initialement André Lagarrigue s'est largement d' antipartons. la chambre a été conçue pour fonctionner avec un revêtement retrodiffusant la lumière, le scot­ chlite. Les premiers essais dans la maquette de Gargamelle révè­ lent un grand danger de ce type d'éclairage : les images sont très mauvaises lorsqu'il y a de fortes turbulences thermiques dans le liquide. En un soir, après un es­ sai peu concluant, André Lagar­ rigue réalise la gravité du risque et recherche aussitôt une autre solution. Le lendemain, il propose déjà d'éclairer les trajectoires avec plusieurs flashs ponctuels, et c'est ce qui a fonctionné effecti­ vement sur la chambre. C'est un exemple typique de décision ra­ pide, guidée par un solide bon sens, qui a permis à André La­ garrigue de surmonter les réelles difficultés techniques qu'il a ren­ contrées. Un autre exemple de , décision grave est celle de monter Gargamelle directement au C.E.R.N., alors que la chambre doit initialement être essayée à · Saclay. Au début tout le monde est contre lui, les ingénieurs de Saclay répugnent à une décision qui anticipe le transfert de la chambre, et le C.E.R.N. prend un risque en faisant venir un ap­ pareil aussi important avant qu'il n'ait fait ses preuves. Mais le montage direct de Gargamelle au· C.E.R.N. gagne une année de programme de physique et cet argument l'emporte sur tous les autres. En quelques semaines André Lagarrigue arrive à convaincre à la fois Saclay et le C.E.R.N., et le montage commence en 1969. Le corps de André Lagarrigue et André Rousset. 19 L'année suivante, un résultat garrigue portaient essentiellement TRAV AUX SCIENTIFIQUES très important de notre collabora­ sur le programme de physique du tion européenne est présenté au C.E.R.N., et c'est cette activité Les expériences auxquelles An­ C.E.R.N. par Paul Musset. C'est que j'ai essayé de faire revivre dré Lagarrigue a participé, et la première évidence expérimen­ ici. Mais je serais incomplet, et celles qu'il a dirigées, sont très tale des courants neutres faibles. injuste, si j'omettais son rôle nombreuses. On peut citer : Leur existence avait été suggérée comme directeur de l' Accéléra­ - Le spectre de l'électron de dé­ par les théoriciens pour rendre la teur Linéraire à partir de 1969, sintégration du muon (1951). théorie des interactions faibles et son rôle d'enseignant depuis - La mise en évidence du mode renormalisable, comme l'électro­ 1957. de désintégration du méson K+ dynamique quantique. De plus Sous son impulsion le labora­ en muon positif et en neutrino cette nouvelle théorie permet toire de l' Accélérateur Linéaire (1954). d'unifier la force électromagnéti­ s'affirme dans ses trois orienta­ - L'étude des désintégrations des que et la force faible. C'est dire tions principales : physique des particules étranges dans les l'intérêt et l'impatience des théo­ électrons de haute énergie avec le chambres de Wilson (1955). riciens à voir vérifiées par l'expé­ lancement de l'anneau de colli­ - L'étude de la remontée relati­ rience leurs prévisions. Le prin­ sion DCI, physique des chambres viste de l'ionisation dans les cipe de l'expérience est simple : il à bulles à liquide lourd, dévelop­ gaz (1957). s'agit de mettre en évidence des pement des techniques électroni­ Les modes neutres de désinté­ interactions dans lesquelles le ques pour des expériences au gration des particules étranges neutrino incident reste sous C.E.R.N. Ces orientations scien­ Net K0 (1959). forme de neutrino dans l'état fi­ tifiques résultent de concertation La désintégration ~ du A° nal. Gargamelle détecteur d'inte­ étroite avec les groupes de physi­ (1960). ractions de neutrinos est donc que théorique d'Orsay et de La production des particules bien adaptée à ce type d'expé­ l'École normale. Il excelle dans étranges par les mésons 7t- de rience. Mais ce qui rend l'analyse la provocation de ses amis théori­ haute énergie (1962). difficile c'est que, ni le neutrino ciens pour obtenir des explica­ - Le spin de la particule f0 incident, ni le neutrino sortant ne tions compréhensibles pour l'ex­ (1962). peuvent être visualisés. Une périmentateur, et ainsi susciter - La règle /J. S = /J. Q dans les confusion avec une interaction de de nouvelles idées d'expériences. désintégrations des K0 (1963). neutron est donc possible, et tout Les désintégrations des :=:- et le problème réside dans l'élimina­ André Lagarrigue était un pé­ des :=:0 (1963). tion systématique de ce bruit de dagogue remarquable. Il adorait - La diffraction des mésons 7t- fond. André Lagarrigue passe des faire comprendre en termes sim­ sur les noyaux lourds (1963). journées et des nuits à retourner ples la physique la plus fonda­ - La violation de PC dans la dé­ dans tous les sens tous les argu­ mentale. Les élèves de l'École sintégration du KL0 en n° n° ments, à les critiquer, à se polytechnique et ensuite les étu­ (1967). convaincre d'abord lui-même. diants d'Orsay, ont largement ap­ Les facteurs de forme du mé­ Dans une série de conférences en précié son enseignement. Cette son K+ dans les désintégra­ Europe et aux U.S.A. il contri­ aptitude exceptionnelle a été re­ tions à 3 corps (1968). bue à étendre cette conviction à marquée et il a présidé à partir La production de la particule nos collègues, parmi lesquels cer­ de 1971 la Commission de réno­ A 1 (1970). tains auraient souhaité que nous vation de l'enseignement de phy­ - La production de particules nous soyons trompés ! sique des classes secondaires. Il étranges par les antineutrinos On peut considérer la décou­ s'est efforcé de rééquilibrer l'en­ (1972). verte des courants neutres seignement scientifique entre les - Les sections efficaces de neu­ comme le couronnement de la notions théoriques et les sciences trino et d'antineutrino (1972). carrière d'André Lagarrigue. En expérimentales. Face à la pres­ La découverte des courants effet, il a lancé en France et en sion grandissante de l'abstraction neutres faibles (1973). Europe, la physique des cham­ des mathématiques modernes, bres à bulles à liquide lourd, cette réaction était nécessaire, Gargamelle aura été le plus aujourd'hui elle est admise, on le grand détecteur de ce type, et la doit pour une large part à l'ac­ découverte des courants neutres, tion d'André Lagarrigue. N.D.L.R. - André Lagarrigue était le résultat le plus important ob­ Ceux qui ont travaillé avec lui, avant tout un expérimentateur et le tenu avec cet appareil. Il n'a et ils sont très nombreux, n'ou­ chef d'une équipe. La quasi totalité malheureusement pas profité blieront pas la chance immense de ses publications portent des signa­ tures collectives. C'est pourquoi An­ longtemps de ce grand succès. d'avoir bénéficié de ses conseils, dré Rousset a jugé la liste de ses ex­ Les dernières conversations de son amitié, de sa bienveil­ périences plus significative qu'une 20 que j'avais eues avec André La- lance. bibliographie. LIBRES PROPOS

LA COMPÉTITION PLANÉTAIRE

Jacques DARMON (59)

e monde des télécommu­ Encore cette concurrence était­ prix considérables. Le succès ne nications explose de tous elle très limitée par la nature serait pas garanti. Le danger se­ L côtés : nouvelles technolo­ même des produits : un central rait d'être, en représailles, à son gies, nouveaux produits, mise en de télécommunications dure de tour menacé sur ses propres mar­ cause des monopoles. Inévitable­ dix à trente ans, une artère de chés. Pourquoi prendre de tels ment la compétition déborde les transmission plus de vingt ans. risques? limites des frontières nationales. Lorsqu'un exploitant a fait choix En fait, à la fin des années Le combat est planétaire. On as­ d'un système, il ne souhaite plus 1970, le monde des télécommuni­ siste à un affrontement qui n'est en changer pendant de longues cations ressemblait à ces grandes pas sans rappeler «La guerre des années : l'industriel installé béné- savanes africaines où chaque étoiles. » ficie ainsi d'une véritable rente fauve délimite son territoire de Il n'en a pas toujours été ainsi. de situation. Pour le déloger, il chasse, évite les autres mâles et Le marché des télécommunica­ faudrait consentir des baisses de jouit chez lui d'une relative sécu- tions a longtemps été un marché calme, où les situations acquises étaient inexpugnables, où fournis­ seurs et clients préféraient la tranquille assurance des relations fidèles et stables. Dans les pays développés, les marchés étaient réservés aux fabricants natio­ naux. Les pays les plus mala­ droits ou les plus naïfs utilisaient à cette fin des droits de douane. Mais il est des méthodes plus discrètes. Les acheteurs sont en général des organisations publi­ ques, les normes sont fixées par l' Administration. Souvent la commercialisation des matériels suppose des autorisations. Autant de moyens efficaces pour inter­ dire l'entrée des concurrents non désirés et réserver les appels d'of­ fres aux sociétés nationales. Seuls en fait étaient ouverts à la compétition certains pays en voie de développement ne dispo­ sant pas d'industrie, qu'il s'agisse d'industrie nationale ou d'implan­ tations locales de sociétés multi­ nationales. En 1980, on estimait que 28 % seulement du marché mondial faisait l'objet d'une réelle concurrence. Jacques Darmon. Cliché THOMSON·CSF 21 rité. Chacun chez soi et les béné­ baisses de prix de 40 à 50 % ! A dû se montrer plus agressifs. Bé­ fices pour tous, telle était la stra­ un moment où tous les pays dans néficiant d'une rente de situation, tégie des industriels. Certains. le monde manquent de ressources ils s'étaient souvent assoupis. Il pays avaient depuis dix, vingt, financières, l'argument prend un leur faut aujourd'hui réagir : s'ils trente ans, SIEMENS, PHILIPS, poids suppplémentaire. L'effet n'organisent pas rapidement la ERICSSON ou I.T.T. pour fournis­ d'ambitions internes également : défense de leurs positions acqui­ seur. On les y connaissait de tout changer de fournisseur c'est aussi ses, ils seront éliminés. Aussi temps. Ils étaient installés confor­ souvent changer de réseau bien a-t-on vu les grands indus­ tablement. Personne ne semblait commercial, modifier le circuit triel.s du téléphone SIEMENS, pouvoir les menacer, et certaine­ des commissions et des bak­ ERICSSON, I.T.T., G.T.E. qui, jus­ ment pas leurs concurrents. chichs. Au gré des fluctuations qu'à présent se satisfaisaient as­ politiques internes, des querelles sez bien d'un partage de fait des de palais, des changements de fa­ principaux marchés du monde, voris ou de ministre, la politique reprendre une certaine agressi­ d'équipement en télécommunica­ vité. tions devient à la fois un enjeu Dans le même temps, de nou­ du pouvoir et un moyen de le veaux acteurs sont apparus : le La guerre des conquérir. nombre des concurrents impor­ télécommunications_ Plus significatif encore est le tants est passé de six à quinze en mouvement de dérégulation mon­ dix ans. La concurrepce entre ces Brusquement, au début des an­ diale qui, faisant exploser les mo­ quinze groupes industriels qui se nées 1980, tout change, la guerre nopoles, recrée une multiplicité partagent 85 % du marché mon­ éclate, violente, impitoyable. Que d'acheteurs et provoque donc dial va sensiblement s'aggraver. s'est-il passé ? Plusieurs verrous l'apparition d'opportunités nou­ Les coups d'audace sont d'abord qui garantissaient la sécurité et velles. Aux ÉTATS-UNIS, les sept venus de petits nouveaux : les la tranquillité ont sauté au même compagnies régionales issues de Français (ALCATEL THOMSON) moment. l'éclatement d'A.T.T. , dont le chif­ qui ont été les premiers à prendre D'abord les fauves ont eu fre d'affaires global est de l'ordre des positions importantes, mais faim. Les grandes sociétés inter­ de 60 milliards de dollars, ont re­ aussi les constructeurs japonais, nationales ont senti la nécessité trouvé une complète liberté d'ap­ (N.E.C., OKI, FUJITSU, HITACHI), d'élargir leurs marchés tradition­ provisionnement. La plupart NORTHERN TELECOM, l'entre­ nels. Leur marché intérieur d'entre elles ont déjà décidé de prise canadienne, et dans le do­ quand il existait (l'ALLEMAGNE faire appel à d'autres fournis­ maine des télécommunications pour SIEMENS, la FRANCE pour seurs que WESTERN ELECTRIC, privées, ROLM, MITEL qui, en CIT-ALCATEL, ... ) s'essoufflait, au filiale d' A.T.T. Le canadien NOR­ moins de 10 ans, se sont hissés moment où le poids des dépenses THERN TELECOM, les industriels aux premiers rangs mondiaux. de recherche et de développement japonais se sont engouffrés dans exigeait des efforts sans cesse cette brèche. L'enjeu est de plus importants. Augmenter le taille : le programme d'investisse­ chiffre d'affaires, rassembler des ment annuel de ces compagnies moyens de recherche, de produc­ régionales est de 15 milliards de tion, de vente de plus en plus dollars. De la même façon, la So­ puissants devenaient une néces­ ciété MERCURY au ROYAUME­ L'intervention sité pour survivre. UNI, les « SPECIALIZED COMMON des mastodontes Dans le même temps, quelque CARRIERS » aux ÉTATS -UNIS chose changeait du côté des constituent de nouveaux clients Mais, ce qui a changé profon­ clients. Après des décennies d'im­ potentiels. dément le caractère de la compé­ mobilisme, à l'occasion de l'intro­ Ce mouvement de dérégulation tition, qui lui a donné ce carac­ duction des technologies numéri­ atteint la GRANDE-BRETAGNE, tère planétaire et colossal, c'est ques, les administrations bientôt le CANADA et le JAPON, l'entrée en lice de deux des plus nationales de nombreux États ont gagne du terrain en EUROPE, en puissantes firmes du monde : souhaité changer leur approche : AUSTRALIE. Ainsi le marché A.T.T. et I.B.M . elles ont lancé des appels d'offres mondial s'ouvre-t-il plus large­ A.T.T., c'était la première en­ très ouverts, n'hésitant pas à re­ ment. On peut penser qu'en treprise du monde. Avant son dé­ mettre en cause leurs fournis­ 1990, c'est presque 70 % du mar­ mantèlement, elle rassemblait seurs traditionnels. Pourquoi ? ché mondial qui sera accessible à 1 000 000 de personnes et son L'effet des prix d'abord : en se de nouveaux fournisseurs. chiffre d'affaires 1983 atteignait présentant avec des technologies Compétition plus ouverte donc, 630 milliards de francs. Après modernes, de nouveaux fournis­ mais aussi compétition plus vive. son éclatement, elle reste encore 22 seurs pouvaient proposer des Les fournisseurs traditionnels ont aux premiers rangs ; son chiffre L IBRES P R OPOS

d'affaires 1984 est de 330 mil­ mondiale de composants, est le man, a été rachetée par I.B.M.; liards de francs. La réglementa­ leader du marché américain du MITEL, leader mondial de la télé­ tion en vigueur aux U.S.A. jusqu'à. radiotéléphone. R.C.A., première phonie privée, pour la première 1982 lui interdisait de sortir de société américaine d'électronique fois de son histoire, vient de faire son métier de téléphoniste ou de Grand Public, organise un réseau en 1984 une perte de 32 millions vendre hors du territoire des de satellites de télécommunica­ de dollars U.S. et envisage de se ÉTATS -UNIS. Ces contraintes tions. Des quatre coins de la pla­ vendre à BRITISH TELECOM. n'existent plus. Libérée de la nète, de toutes les origines, les Cette liste n'est certainement charge des compagnies régiona­ entreprises les plus prospères, les pas close. Il est probable qu'en les, A.T.T. est en mesure de deve­ plus dynamiques, les plus auda­ 1990, par le jeu des alliances et nir un concurrent majeur sur des cieuses se lancent sur le marché des abandons, le nombre des in­ marchés dont elle était jusqu'à des télécommunications. tervenants sur chacun des deux présent absente. marchés : télécommunications Plus dangereuse encore semble publiques - télécommunications devoir être la concurrence privées, sera à nouveau inférieur d'I.B.M. Son intérêt pour le sec­ à dix. teur des télécommunications ré­ Mais à travers le choc de sulte très naturellement de la grands empires ·industriels, les convergence technique et Une lutte . pays engagent leur indépendance commerciale que l'introduction sans merci économique et technologique. Ce des technologies numériques a combat ne restera pas une simple provoqué entre les deux domaines La compétition planétaire vient compétition entre sociétés de l'informatique et des commu­ de commencer. Dans le monde commerciales. Derrière chacune nications. l.B.M. ne pouvait pas des télécommunications, en des firmes, se mobilisent les ne pas s'intéresser aux télécom­ même temps que l'enthousiasme, États eux-mêmes, avec leurs munications dès lors que celles-ci c'est aussi l'effroi devant l'am­ moyens diplomatiques, techniques devenaient un aspect du dévelop­ pleur des batailles titanesques qui et financiers. Pour appuyer les pement de l'informatique. Or vont s'engager. A coup sûr, nous efforts de leurs entreprises, les I.B.M . aborde ce domaine, avec n'avons vu que le prologue de Gouvernements n'hésitent pas à bien sûr les handicaps du nou­ l'immense drame industriel qui employer toutes les armes que veau venu, mais aussi avec des va se jouer devant nous. C'est permettent les relations entre atouts propres considérables. Sa maintenant que commence réelle­ États. En fait, c'est à un vérita­ puissance technique, financière et ment l'action. Et cette action ble affrontement mondial que se commerciale en fera, à coup sûr, sera cruelle : il est probable que préparent les différentes nations un acteur essentiel dans le monde d'ici peu la guerre industrielle industrielles. La guerre des télé­ .. des télécommunications de de­ connaîtra ses premiers morts et communications ne fait que main. ses premiers blessés. Car si les commencer. Chacun, État, Entre­ dernières années ont vu augmen­ prise, rassemble ses forces car Affronter I.B .M., A.T.T., c'est ter sensiblement le nombre des l'enjeu est immense : les vaincus déjà beaucoup, mais ce n'est pas concurrents, à l'inverse, les rangs seront achevés. Quant aux vain­ tout. Sur ce marché, c'est aujour­ vont prochainement s'éclaircir. queurs, ils ne seront jamais sûrs d'hui la ruée : l'évolution techno­ Déjà les vaincus jonchent le sol. de leur victoire. logique, qui rapproche des mé­ PHILIPS a renoncé aux télé­ tiers autrefois différents, ne cesse communications publiques et si­ d'élargir la compétition. Il faut gné un accord avec A.T.T. par le­ donc s'attendre à rencontrer la quel la société met son réseau concurrence d'entreprises venues commercial au service des pro­ d'horizons très différents : de la duits d' A.T.T. ; THOMSON a vendu bureautique et de l'équipement ses activités de télécommunica­ de bureau, de l'audiovisuel, des tions civiles à C.G.E., se retirant composants, de l'électronique d'un secteur dans lequel elle Grand Public. av11it tenté pendant dix ans de Les sociétés de services infor­ prendre place; G.E.C., première Après avoir passé près de vingt ans matiques proposent des réseaux société britannique du secteur dans !'Administration, notamment à de transmission de données. La électrique et électronique, a jeté la Direction de plusieurs Cabinets chaîne de grands magasins l'éponge devant le gouffre de la Ministériels, Jacques DARMON s'est tourné vers l'industrie. Il vient de SEARS et ROEBUCK s'associe à la commutation publique, devenant faire paraître chez J.-C. IATTES, un chaîne de télévision C.B.S. pour un licencié de PLESSEY ; ROLM, livre intitulé « Le Grand Dérange­ proposer un réseaux vidéotex. symbole de l'entreprise créée ment », consacré au marché des Té­ MOTOROLA, deuxième société dans un garage par un self-made lécommunications. 23 DÉRÈGLEMENTATION ET NOUVEL ORDRE DE LA COMMUNICATION

Jean VOGE (40)

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onstitués en monopoles et abandonnant ainsi 60 % de son Les premières brèches dans cet diffusant trop souvent des personnel et 75 % de son patri­ empire datent de 1968-1969. La C monologues, les grands mome. Commission Fédérale des moyens électroniques de commu­ Communications (FCC) ouvrit à nication vivent à l'heure des mu­ Un tel événement constitue la concurrence le marché des ter­ ta tians, celle de la diversité et sans doute la plus spectaculaire minaux et équipements périphéri­ celle de l'interactivité. Les mono­ de toute une série de mutations ques ; puis elle autorisa une so­ poles de service public, controlés qui affectent depuis quelques an­ ciété nouvelle, Microwave et presque tous gérés par l'État, nées les télécommunications amé­ Communication Incorporated sont la cible de l'offensive améri­ ricaines : l'objectif est de favori­ (MCI), qui ne faisait pas partie caine de dérèglementation. ser la concurrence et la liberté du club des « common carriers » Le Tiers-Monde réclame pour d'entreprendre, dans un domaine (les exploitants traditionnels), à sa part avec insistance un nouvel qui, bien que privé, était très pro­ établir et exploiter des artères à ordre de la communication, pour tégé en même temps que très ré­ grand trafic, telles que Chicago - • mettre fin au déséquilibre vertigi­ glementé. L' ATT constituait un Saint-Louis, en offrant des tarifs neux des échanges d'information quasi-monopole dominant : elle réduits. L'autorisation donnée à entre le Nord et le Sud. Il dé­ était la seule compagnie améri­ MCI fut étendue à d'autres : en nonce ainsi la communication caine assurant à la fois des 197 6, la FCC accepta la revente descendante et à sens unique qui communications téléphoniques et le partage entre plusieurs usa­ s'est imposée malheureusement, nationales et internationales gers de circuits loués à des « car­ sur les mass média comme sur (avec 80 % des abonnés, plus de riers » . les pyramides hiérarchiques, dans 9 5 % du trafic interurbain et les relations entre puissants et 100 % de l'international); elle En 1980 était officialisé le faibles, administrations et ci­ avait le monopole de ses équipe­ mariage télématique des télécom- toyens, dirigeants et exécutants. ments terminaux, postes télépho­ . munications, réglementées (et ta­ niques mais aussi centraux pri­ rifées) par la FCC, avec l'informa­ La dérèglementation vés, et elle construisait elle-même tique qui ne l'était pas. Une à l'américaine la plus grand~ partie de son ma­ distinction fut établie entre les tériel par sa filiale, la Western services de base de communica­ En janvier 1984, l'American E lectric, premier constructeur tion et les services dits à valeur Telephone and Telegraph, pre­ mondial du secteur. En contre­ ajoutée. Ces derniers sont fournis mière entreprise privée mondiale partie elle s'était vu interdire en par connexion au réseau d'ordi­ par l'importance de son personnel 1925 de vendre, de produire et nateurs et de mémoires électroni­ (un million d'employés) et celui d'exploiter à l'étranger; une dé­ ques, assurant un traitement et de son capital, se trouvait dé­ cision de 19 56 du département un stockage de l'information à mantelée. Elle devait se séparer de la Justice lui interdisait aussi des fins autres que la seule trans­ de ses 22 compagnies d'exploita­ de développer des activités en in­ mission (banques de données, vi­ 24 tion téléphonique régionales, formatique et télévision. déotex, courrier électronique). LIBRES PROPOS

L'ATT était autorisée à offrir ratif pour celles-ci est aujour ~ Pour ce qui est des matériels, des services à valeur ajoutée, non d'hui d'exporter sur des marchés l'administration française a ex­ réglementés, au travers d'une fi- · à la dimension mondiale. Le primé son désir d'ouverture de liale dont le financement était to­ marché des États-Unis est de ses marchés sous réserve de réci­ talement séparé de celui de sa loin le premier du monde, ce qui procité. Elle milite pour la créa­ maison mère. L'ATT fut égale­ ne doit pas faire oublier que ce tion d'un « espace européen des ment autorisée à vendre du maté­ pays et le Japon sont les concur­ télécommunications», qui fasse riel et des services à l'étranger. rents les plus dangereux. contrepoids aux industries améri­ Ces ouvertures constituent pour Tel est dans ses grandes lignes caines et japonaises. Des résul­ elle de substantielles compensa­ le nouvel environnement auquel tats positifs ont été obtenus dans tions au démembrement qu'elle a le monde se trouve confronté. le domaine de la recherche et subi, mais elle se trouve désor­ Comment peut-il se concilier dans celui des normalisations ou mais en concurrence avec les au­ avec une politique de la France procédures d'agrément des équi­ tres superpuissances que sont ITT qui a nationalisé une très large pements. Mais on peut être in­ et IBM. part de l'industrie des télécom­ quiet quand les industriels euro­ La dérèglementation n'a pas munications et réuni, dans péens (ou des entreprises tardé à s'étendre aux télécommu­ Alcatel-Thomson, les potentiels exploitantes) passent des accords nications internationales. La FCC des deux groupes les plus impor­ avec ATT ou IBM plutôt que de a aboli la distinction entre la té­ tants ? s'associer, ou quand British Tele­ léphonie et la télégraphie, ce qui communication n'ouvre ses appels met en compétition des «' car­ d'offres de centraux électroniques riers» jusqu'alors spécialisés. Elle qu'à des sociétés extérieures à la a ouvert l'exploitation à de nou­ Communauté. velles compagnies, libéralisé tota­ Au plan national l'organisation lement les services à valeur ajou­ française tient du monopole et du tée et autorisé la revente et le Une décentralisation libéralisme. La législation donne partage de circuits loués. à la française au ministre des PTT le pouvoir L'exemple américain a eu d'autoriser un tiers a . établir et d'importantes répercussions en La dérèglementation des tra­ exploiter une installation de télé­ certains pays : fics internationaux ne peut qu'in­ communication. Ce pouvoir s'est Le Parlement britannique, quiéter les administrations exploi­ toujours exercé avec souplesse. Si après avoir démantelé le Post tantes. les réseaux ont été généralement Office en en retirant les télécom­ Les réseaux intercontinentaux financés, construits et gérés di­ munications pour en faire une ont été mis en place et sont gérés rectement par l'administration, le entreprise publique, British Tele­ par des organismes où tous les marché des terminaux et plus en­ communication (BT), a privatisé pays concernés et non seulement core des centraux privés est lar­ cette dernière par la vente de un ou deux étaient représentés : gement ouvert à la concurrence. 51 % de son capital. Une société l'organisation mondiale Intelsat Il existe aussi un large secteur privée, Mercury, a été autorisée pour les satellites, des consor­ privé d'installation et de mainte­ à édifier un réseau concurrent de tiums à large participation pour nance. Une telle politique a été celui de BT. La diète japonaise a les câbles sous-marins. L'implan­ bénéfique : service universel, ac­ pris une décision semblable pour tation de câbles et satellites indé­ cessible à tous et sur l'ensemble l'entreprise des télécommunica­ pendants, en particulier anglo du territoire ; réalisation de ré­ tions nationale NTT. Une majorité américains, risque de remettre en seaux fiables et de qualité ; tarifs de ses parts seront mises sur le cause les règles tacites interdi­ identiques pour tous, qui ne privi­ marché d'ici 1991 , étant réser­ sant le détournement de trafic en­ légient pas les liaisons à fort tra­ vées à des souscripteurs japonais tre pays, comme cela s'est pro­ fic, alors que la dérèglementation ou à des sociétés à majorité japo­ duit pour le transport aérien. entraîne un écrémage des liaisons naise. Le monopole de NTT est Une guerre des tarifs s'est déjà les plus profitables ; normes qui par ailleurs supprimé et des so­ déclarée sur. !'Atlantique et va facilitent l'exploitation et entraî• ciétés étrangères pourront offrir encore s'aggraver avec la liberté nent des économies d'échelle. des services à valeur ajoutée. de «sous-louer» des circuits. La L'organisation française, loin L'ouverture des frontières aux baisse des prix internationaux re­ d'empêcher l'innovation, l'a sti­ matériels et aux services consti­ mettra en cause les tarifs natio­ mulée. tue un aspect essentiel de l'offen­ naux. La France dispose dans ce Quant aux tarifs, ils se compa­ sive américaine. Les exploitants contexte très concurrentiel, d'un rent avantageusement à ceux des des télécommunications réser­ atout important avec son satellite pays européens. Si la taxe de vaient traditionnellement leurs Telecom 1, qui serait capable base a été relevée de 25 % en achats d'équipement à leurs in­ d'assurer des liaisons transatlan­ 1984 pour soutenir un pro­ dustries nationales. Mais l'impé- tiques. gramme de développement tech- 25 nique, elle avait depuis dix ans Pour concilier ces intérêts parti­ torisation. La déclaration est suf­ baissé de 5 % par an en francs culiers avec celui d'un service pu­ fisante pour les services con~tants . Il y a péréquation en­ blic, l'annuaire électronique a été interactifs. Dans les autres cas, tre trafics local et à. grande diS~ offert sur uriè base de volontariat une autorisation doit être obtenue tance, rural et urbain~ · résidentiel et . de concertation. Les régions de l'État ou, pour les radios loca­ et professionnel,. qu'un· démem­ qui le désirent se portent volon­ les et la télévision locale par câ• brement de l'exploitation ne per­ taires, et la èoncertation avec les ble, de la Haute Autorité de mettrait plus d'assurer sur · une collectivités territoriales, la popu­ l' Audiovisuel. base équitable. lation locale, les fournisseurs de La loi réglemente la contribu­ Donnons quelques exemples : service (dont la presse locale) tion de la publicité au finance­ 1. Transpac est aujourd'hui le sert de fondement sans forma­ ment. Pour les média privés, la plus grand réseau public mondial lisme juridique aux rapports en­ contribution sera fixée lors de la de transmission de données avec tre tous les intéressés. délivrance des autorisations en commutation de paquets. Ses Le cas du vidéotex illustre bien s'efforçant de ne pas pénaliser la promoteurs de 1978 avaient à sa­ aussi la position prise sur les ser­ . presse locale. La publicité pour­ tisfaire plusieurs objectifs : un vices à valeur ajoutée. La DGT se rait être interdite sur les radios service adapté à tous les utilisa­ réserve d'y participer, mais sans locales à statut non commercial, teurs, petits ou gros ; la commer­ exclusivité. Son objectif est dou­ en contrepartie de subventions cialisation et la rentabilité du ré­ ble : développer toutes les sources accordées par des organismes pu­ seau public, mais aussi le de trafic ; préserver les intérêts blics . . développement de l'industrie na­ industriels, commerciaux ou mê­ Une des applications majeures tionale et des banques de don­ mes culturels, en évitant que les de cette loi a trait au développe­ nées ; les intérêts des sociétés de usagers français n'aillent cher­ ment des réseaux câblés de vidéo­ services et de conseil en informa­ cher à l'étranger des services tels comunication, et dans un premier tique. C'est pourquoi Transpac que banques de données ou mes­ temps de télédistribution. Le pro­ est constitué en société anonyme sagerie électronique. Elle n'ex­ jet gouvernemental manifeste le de droit privé, où la Direction ploitera directement aucun ser­ souci d'y associer l'industrie et de Générale des Télécommunica­ veur d'information autre que lui préparer de nouveaux mar­ tions conserve une majorité des · ceux qui concernent sa propre ac­ chés, sur le plan intérieur comme deux tiers, en association avec les tivité, comme l'annuaire électro­ à l'exportation, dans le domaine agents privés concernés. Transpac nique, et laissera toutes les initia­ des équipements mais aussi dans offre à ses clients des garanties tives se développer, avec une celui des programmes audiovi­ financières en cas de défaillance juste rémunération. suels où la dépendance vis à vis du réseau. Elles semblent natu­ 3. La dérèglerrientation la plus de l'étranger (essentiellement les re 11 es dans les transactions significative correspond sans États-Unis) est très forte. Les commerciales, mais contrastent doute à la loi de juillet 1982 sur collectivités locales ont l'initia­ avec le régime de non responsabi­ l'audiovisuel. Jusqu'au vote de tive : elles doivent constituer une lité, nationale (sauf en France en cette loi, la radio-télévision était Société Locale d'Exploitation du cas de «faute lourde » depuis un monopole d'État, au plan de Câble (SLEC) responsable de la 1984) et internationale, qui est la programmation comme à celui programmation, qui assurera l'ex­ traditionnel dans les télécom­ de la diffusion. On avait observé ploitation commerciale et les re­ munications. Ainsi les filiales de depuis 1978 une prolifération de lations avec les abonnés à la télé­ la DGT, réunies dans le groupe radios locales, d'abord brouillées distribution. Mais le réseau sera France-Câbles et Radio, systématiquement puis tolérées réalisé et exploité par la DGT qui permettent-elles d'assouplir la dans l'attente de la nouvelle loi. en louera l'usage à la SLEC. Les gestion et d'aménager le service Celle-ci a édicté « la liberté SLEC participeront aux investisse­ public administratif. d'éditer des messages audiovisuels .ments ·par des avances rembour­ 2. La France détient un autre destinés au public et diffusés par sables. Ce seront des sociétés record mondial avec le dévelop­ voie hertzienne ou par câbles». d'économie mixte, avec une ma­ pement d'un vidéotex grand pu­ La diffusion reste cependant ré­ jorité du capital (ou au moins blic. Il n'était jugé possible que si glementée. Une autorisation de une minorité de blocage) détenue le prix du terminal était abaissé l'État est nécessaire pour utiliser par les collectivités. Le président au niveau d'un marché de grande les fréquences radioélectriques, et sera un élu local. Le fait de lais­ série. La solution a été de géné­ une autre pour établir des instal­ ser à la DGT la responsabilité et raliser l'usage du Minitel comme lations, chaque fois que la la propriété des réseaux a pour « annuaire électronique ». Il peut communication s'étend au do­ justification essentielle de les ren­ être également le support de ser­ maine public. L'édition des mes­ dre interactifs et de les insérer vices vidéotex de nature variée, sages, bien que libre en principe, plus tard dans un réseau national dont certains n'intéressent que doit faire l'objet d'une déclara­ multiservices (parole, écrit, don­ 26 des groupes restreints · d'usagers. tion préalable ou même d'une au- nées, images). Ainsi les responsa-

....____ LIBRES PROPOS bles français espèrent-ils par une des biens et services matériels, 1983, alors qu'ils s'accroissaient décentralisation géographique ou qui représentent eux-mêmes plus de plus de 25 % pour les institu­ spécifique tirer le meilleur parti· de 90 % de la demande finale : tions financières et de 50 % dans d'une coopération stimulée entre pour financer ces besoins, le sec­ le commerce de détail. L'investis­ tous les partenaires publics, semi­ teur matériel doit prélever sur le sement industriel ne pouvait dès publics et privés. produit de ses ventes une contri­ lors que se tarir et avec lui les En résumé, on peut noter que bution croissante destinée aux gains de productivité. dérèglementer n'est pas privatiser, producteurs d'information, en La « reprise » américaine de que les États-Unis mettent l'ac­ frais généraux internes ou servi­ 1983-84 a semblé remettre en cent sur la concurrence, la France ces extérieurs. Depuis 1900 ce cause ces tendances en faisant sur la décentralisation et un pou­ prélèvement a crû deux fois plus bondir de 12 % en dix huit mois voir accru donné aux collectivités vite, en moyenne par travailleur, la productivité de l'industrie ma­ territoriales ou d'usagers. Les que la productivité globale. Il est nufacturière, de 18 % sa valeur deux politiques ne sont pas facile d'établir qu'avec cette «loi ajoutée, et en doublant ses pro­ contradictoires. Comme dans le du carré » les gains de produc­ fits. Cette envolée, qui a suscité domaine sportif, esprit de compé­ tivité résultant d'une moder­ un gain de productivité de 5 % tition et esprit d'équipe se nisation des technologies ne dans l'ensemble d~ l'économie, ne complètent davantage qu'ils ne pourraient plus compenser l'aug­ semble malheureusement due s'opposent. mentation corrélative des coûts qu'à la prise en charge indirecte d'information, si la part de l'in­ par le déficit du budget fédéral formation dans l'économie dépas­ d'une partie des coûts d'organisa­ sait 50 %. Il était donc prévisible tion du secteur matériel. Les ( 1) que les gains annuels de pro­ conséquences du déficit sur les ductivité aux États-Unis, sHpé­ échanges commerciaux n'ont pas La société dé rieurs à 3 % au début des années tardé, dès le milieu de 1984, à communication soixante, baisseraient de moitié stopper cette progression. Mais entre 1965 et 1973, puis tombe­ cela montre que la productivité Evolution et restructuration raient à zéro entre 1973 et 1982, est prête à trouver dans l'indus­ doivent s'étendre aussi à la tandis que l'on se rapprocherait trie et la technologie les racines communication sociale et à la cir­ de cette limite de 50 %. d'une nouvelle croissance, à culation d'une information qui, Les répercussions sont impor­ condition de réduire durablement dans les pays industriels, repré­ tantes sur les diverses branches les coûts d'information. sente aujourd'hui de 40 % à près de l'économie : dans la produc­ Il faudrait pour cela augmenter de 50 % de la production et de tion moyenne d'un travailleur une productivité de l'information, l'emploi. La crise économique américain, les activités à domi­ qui, exprimée en rapport du pro­ mine cette «société d'informa­ nante matérielle - agriculture et duit national au nombre des tra­ tion», à laquelle les États-Unis industrie - ont vu depuis 1965 vailleurs de l'information, est res­ servent de modèle. Mais s'agit-il stagner leur valeur ajoutée (ré­ tée depuis 1900 quasi-stagnante d'une crise d'adolescence ou d'un munération du travail et du capi­ aux États-Unis : environ 32 000 vice congénital ? tal, incluant les profits), bien dollars 1972. La productivité des La part de l'information dans qu'elles aient les gains de pro­ cols bleus et travailleurs agricoles l'économie américaine n'a cessé ductivité les plus élevés ; pour était dans le même temps multi­ de croître, occupant 13 % des tra­ l'industrie manufacturière cette pliée par sept. Cette improducti­ vailleurs et de la valeur ajoutée valeur ajoutée par travailleur a vité des cols blancs est surpre­ du produit national en 1900, même baissé de 12 % entre 1965 nante quand on songe aux 32 % en 1947, 45 % en 1972 et et 1980, alors que la productivité progrès spectaculaires des tech- 4 7 % en 1983. Cependant le augmentait de 32 %. . nologies de l'information. Elle poids de l'information est resté Tous les gains de valeur ajou­ l'est moins si on considère le très modéré dans la consomma­ tée se sont reportés sur les servi­ nombre d'appels téléphoniques tion finale des ménages. Il a dimi­ ces et commerces, à dominante nécessaires pour trouver un inter­ nué entre 1947 et 1983 de 2,3 % informationnelle ou transaction­ locuteur, la stagnation des dos­ à 1,7 % du produit national pour nelle, en dépit de leur faible pro­ siers administratifs entre deux l'information culturelle et de loi­ ductivité. Cela explique que les traitements à l'ordinateur, et les sir, tout en doublant de 3,4 à profits des sociétés industrielles difficultés d'extraire une informa­ 6,6 % pour l'information de ca­ se soient réduits de 20 % en mon­ tion utile de la masse des infor­ ractère utilitaire (médicale, juri­ naie constante entre 1973 et mations parasites. D'après la dique, financière, éducative). NTT, 7 % de l'information pro­ L'information a donc pour but duite au Japon en 1982 a été uti­ ( J) Nous avions conclu sur une telle essentiel d'organiser et de réguler prévision un article publié dans La Jaune lisée, contre 11 % dix ans plus la production et la distribution et la Rouge, en j uin J97 3, p. 1O . tôt. 27 On met ainsi en évidence de la décentralisation des choix d'iti­ vers les médiateurs que se crée­ graves désadaptations entre les néraires. Les mécanismes d'auto­ ront les solidarités et que se for­ techniques et leurs usages qui organisation opèrent avec une vi­ meront les consensus. Leur semblent dues, comme le montre gueur accrue sous la pression de multiplicité et leur diversité de­ la science des systèmes la crise économique. Mais une vraient dissiper toute crainte de complexes (thermodynamique et approche non scientifique risque les voir confisquer le pouvoir à théorie des réseaux), aux structu­ de faire avorter ces évolutions leur profit ou à celui de leurs res socio-économiques d'organisa­ par des politiques intempestives. mandants. tion. Les pyramides centralisées C'est ainsi par exemple que, Certes, l'évolution de la société traditionnelles et les chaînes tay­ pour être économiques, les ré­ d'information vers celle de loriennes de production, de distri­ seaux ne doivent surtout pas sup­ communication paraît irréversible, bution et même de traitement in­ primer la hiérarchie de leurs ni­ formatique - qui imposent une veaux d'organisation, mais mais elle peut être longue si l'on tient compte des constantes de communication descendante et à seulement la subordination pyra­ sens unique - sont inadaptées midale des niveaux inférieurs aux temps sociologiques et politiques. aux systèmes opérant « loin de niveaux supérieurs. C'est ainsi Les projections du Bureau of La­ bor (pour 1995) et du prix Nobel l'équilibre>>, c'est-à-dire à de qu'une politique de dérégle11Jenta ­ W. Leontief (pour l'an 2000) hauts niveaux d'activité et de tion risque de substituer, par les prévoient respectivement pour ces production. L'économie de tels lois de la jungle, de grands mo­ deux dates des pourcentages de systèmes exige de nouvelles nopoles ou oligopoles privés à travailleurs d'information dans la structures, bien connues des . spé­ ceux de l'État, si elle n'est pas main d'œuvre américaine équiva­ cialistes des télécommunications : assortie comme pour l' A TT d'une lant respectivement à environ 48 réseaux maillés, cellulaires, dé­ décentralisation régulée des orga­ et 41 %. La première laisserait à centralisés, où prédominent les nismes publics et privés, sans ou­ penser que la mutation n'aura boucles « conviviales » d'interac­ blier les entreprises transnationa­ pas encore eu lieu à la fin du siè­ tion et où les traitements en série les. cle, la seconde que l'on aura et en parallèle sont étroitement C'est ainsi enfin que les effets alors réussi à augmenter sensible­ imbriqués. Pour être économique pervers de la libre circulation de ment la productivité de l'infor­ - et sortir de la crise - la société l'information doivent être tempé­ mation. d'information doit se muter en rés par la mise en place à tous une société de communication pri­ les niveaux d'organisation, non de La société d'information et vilégiant systématiquement le quelques censeurs tout puissants, . l'ordre régnant dans la communi­ dialogue interactif par rapport à mais d'un grand nombre d'inter­ cation que déplorent les pays en la communication unidirection­ médiaires ou médiateurs de développement ont une caracté­ nelle. communication au service des ristique commune : l'information La science des systèmes révèle nouveaux média télématiques et circule à sens unique, du haut que les structures · en réseaux, de leurs usagers. Leur rôle sera vers le bas, des puissants vers les universellement répandues dans d'aider à la sélection en un temps faibles, et le dialogue est presque les systèmes physiques ou biologi­ minimal d'un bon interlocuteur inexistant. Un «nouvel ordre ques, tendent à s'établir sponta­ ou de la bonne information, de mondial de · l'information et de la nément par auto-organisation, à filtrer l'information parasite, de communication » ne saurait donc condition de n'en être pas empê­ contrôler la bonne interprétation servir de prétexte, comme les chées par des contraintes telles des messages échangés, de four­ États-Unis en font grief à que la centralisation. Une nir une information personnali­ l'UNESCO, pour renforcer les communication en réseau doit sée, d'intervenir enfin dans tous contrôles sur les média et sur les pouvoir emprunter une multipli­ les cas où un cerveau humain, journalistes. Il ne peut être que cité de voies alternatives, ce qui même d'intelligence moyenne, . celui d'une société globale de implique la suppression des filiè­ conserve sa prééminence sur un communication, s'identifiant alors res hiérarchiques à voie unique et logiciel électronique. C'est à tra- au nouvel ordre économique.

28 - LIBRES PROPOS

DE L'AUDIOVISUEL (petite suite ... )

J.-J. MATRAS (29)

a loi «sur la communica­ Les promoteurs et les auteurs nal de la Cinématographie, une tion audiovisuelle» a été de la loi de 1982 auraient-ils été journaliste de FR3, un conseiller L promulguée, il y a juste trahis - comme ceux de la loi de technique au Cabinet du ministre trois ans, le 29 juillet 1982. A­ 1974 - par, ce qu'il est pudique­ de la Culture, toutes, personnali­ t-elle donné satisfaction ? ment coutume d'appeler «un dé­ tés de premier plan, assurément veloppement parfaitement impré­ incollables dans les domaines des visible de la conjoncture» ? Ne Finances, du Droit, de la Politi­ Certainement pas entièrement croyons pas les mauvaises lan­ que ... Pas d'Hommes de métier - et pas à tout le monde, si l'on se gues, et admettons-le : que de certains consultés, le cas échéant, réfère, d'une part au Rapport de choses peuvent se passer en quel­ sur quelques points précis - : la la Haute autorité de la communi­ que trente mois ! mise à l'écart, avec quelques mé­ cation audiovisuelle - Rapport, Les propositions demandées nagements, de si étonnants per­ dont j'ai donné les grandes li­ par M. Fabius lui ont été présen­ sonnages est tellement entrée gnes, dans mon précédent article tées en mai 1985, sous la forme dans les mœurs, depuis quelques - , d'autre part, à la lettre, datée d'un « Rapport au Premier Mi­ lustres, qu'on surprendrait certai­ du 14 janvier 1985, adressée par nistre sur les nouvelles télévisions nement beaucoup de hautes per­ le Premier Ministre à M. J.-D. hertziennes », plus brièvement dé­ sonnalités en leur disant que, Bredin. On y lit, en effet : signé sous le nom de « Rapport pour connaître réellement une Bredin » : quatre mois de travail, profession, mieux vaut l'avoir vu « Monsieur, 190 personnes (désignées nommé­ fonctionner de /'intérieur ! D'ici quelques années, avec ment) consultées, ainsi qu'un Tel n'apparaît pas être le cas, l'évolution des nouveaux média, nombre impressionnant de « grou­ ni de M. Bredin, ni de ses colla­ la configuration des modes de pements, associations, confédéra­ borateurs, et leur étude s'en res­ communication audiovisuelle va tions... partis politiques... etc. », sent. Elle me paraît présenter probablement beaucoup changer. un document final de 300 pages, plusieurs lacunes sérieuses dont Je souhaite connaître votre avis une performance ! · je ne citerai que trois exemples, sur l'opportunité et la possibilité Sa lecture m'a conduit à concernant le rôle et l'intérêt des en France d'élargir rapidement éprouver successivement des sen­ sondages, le financement des pro­ les divers moyens de diffusion timents de m~fiance , puis d'inté­ grammes, le développement des des programmes de télévision. rêt, enfin de perplexité. matériels spécifiques de télévision MEFIANCE - et je m'en excuse (et des techniques conjointes). Je vous saurais gré de me faire - , en lisant les titres des collabo­ Les sondages doivent-ils servir connaître vos propositions dans rateurs qu'a choisis Maître Jean­ uniquement à partager un gateau un délai de trois mois, après Denis Bredin, pour mener à bien financier peu copieux - ce que la avoir procédé aux consultations sa mission : un inspecteur des Fi­ Mission semble d'ailleurs assez nécessaires, afin d'éclairer les dé­ nances, deux maîtres des requê­ peu apprécier - ? Pourraient-ils cisions des pouvoirs publics. tes au Conseil d'État, le chef du avoir des fins plus nobles, liées à Service de soutien aux Industries une amélioration des program­ signé : Laurent Fabius. " de programmes du Centre natio- mes ? Dans quelles conditions ? 29

L Sous quelle forme? Avec quelles que sont (aussi) les Industries de PERPLEXITE? Celle que j'ai servitudes ? Le Rapport est très matériel, menacées par les mê­ ressentie, en lisant le Rapport discret sur ces points... pourtant mes fléaux, sur le plan interna­ Bredin tient précisément au fait fondamentaux ! tional, notamment, que les Indus­ que j'y ai décelé, entre deux ten­ Afin de financer les program­ tries de programme, si dances, une contradiction, qui at­ mes, bien des moyens sont propo­ longuement et si justement prises teint son apogée, lorsque sont sés pour tirer le maximum d'ar­ en considération. présentées ces propositions qui gent du public (taxe), de l'État Toutes lacunes, auxquelles ne paraissent largement en désac­ (aménagement de la pittoresque peuvent être insensibles les hom­ cord avec un exposé des motifs, T.V.A., payée sur la taxe ... ), de mes ayant exercé .. . le métier ! solide, étoffé et objectif. la publicité... Comment utiliser L'INTERET que présente, cepen­ les crédits ainsi dégagés pour ob­ dant sur bien des points, le Rap­ L'exposé des motifs? tenir des programmes respectant port Bredin, doit, en contrepartie, Retenons quelques phrases le goût, ou plutôt les goûts du être souligné. Le nombre de su­ bien typées : public, sans pour autant tomber jets, qui y sont traités en détail, «La variable pertinente n'est pas dans la plus terne banalité ? est élevé - et, pour chacun d'eux, le coût, mais l'existence d'une Tout se passe comme si, après une analyse pertinente et qui se strncture de production, dont il avoir fustigé la solution d'émiet­ veut exhaustive, a été dévelop­ faut amortir les frais de fonction­ tement italienne, la Mission pée ; on y reconnaît la «patte» nement.» s'était employée, non pas à en at­ de spécialistes, sinon toujours de Remarque confirmée par l'ex­ taquer les principes, d'ailleurs' ag­ l'audiovisuel, tout au moins de périence italienne : gravés en France (la R.A.I. n'a domaines juridiques, financiers, «La difficulté (pour des myria­ pas été démantelée!), mais à en techniques... - appliqués à ce des de petites télévisions) d'assu­ atténuer les inconvénients, en sug­ type de média - où ils excellent. mer les coûts de gestion et de gérant un nombre impressionnant Dans un contexte, qui se veut, programmation les ont amenées à accepter... des régies publicitai­ de mesures d'encadrement au ni­ avant tout " politique », est pro­ veau des «chaînes», et de posé un nombre important de dé­ res... des programmes clés en contraintes imposées, avec sanc­ cisions, qui devraient permettre, mains, comportant des pages de tions à la clé ! Nulle part n'appa­ selon leurs auteurs, de contrôler publicité ... L'expérience italienne raît la notion de seuil critique et guider une activité, que cer­ est un échec culturel. » budgétaire global, au-dessous du­ tains souhaitent «libérer» (?) et Et en France, quels sont les ré­ quel aucune «chaîne » de télévi­ d'autres «libéraliser» (?) ; cette sultats de la mise en place de la sion, quels que puissent être les inflation de la réglementation concurrence ? efforts de sa direction et de son s'explique, indique le Rapport, « Tous les chiffres (concernant personnel, ne sera en état, faute par les contraintes, qui pèsent sur l'évolution de la production) indi­ des moyens nécessaires, de dépas­ l'audiovisuel. quent une même tendance à la ser, sauf occasionnellement, le -Trois d'entre elles sont présen­ dégradation. » stade des programmes achetés ou tées avec beaucoup de détermina~ «La situation financière de la fabriqués au rabais. On aurait tion : la contrainte technique, Société française de Production aimé qu'une telle éventualité fut d'ailleurs limitée à l'utilisation (S.F.P.) reflète l'évolution inquié­ signalée, et ses incidences étu­ des fréquences d'émission - iné­ tante de la production française diées. luctable - ; la contrainte finan­ de création. » Le développement des matériels cière, qu'on souhaite voir alléger Les causes de cette situation de télévision s'inscrit dans le ca­ par l'État ; enfin, une contrainte peu encourageante ? Le Rapport dre le plus général des relations très particulière, liée au souhait signale : « ... la guerre d'audience entre programme et technique. formulé (comment ne pas l'ap­ destinée davantage à combler des Le Rapport s'en tient à celles qui prouver ?) de favoriser, par tout , satisfactions d'amour-propre qu'à existent aux plus hauts niveaux, moyen réglementaire, le dévelop­ servir l'intérêt général. » avec des incidences politiques évi­ pement de l'art et de la culture En Italie, « la concurrence sau­ dentes. Dans la pratique, elles française, sans pour autant entra­ vage à laquelle le gouvernement dépassent ce domaine limité, ver, par un effet concurrentiel entend mettre un terme. » s'exerçant quotidiennement au trop facile, le fonctionnement Une concurrence ? Certes, niveau de l'exploitation des d'autres média, tels que le Ci­ Messieurs ; mais civile, et de bon « chaînes » (où elles vont de soi) ; néma et la Presse. aloi! · mais elles devraient s'exercer Il en est d'autres, dont nous Si j'avais à présenter le Titre 1 aussi à des niveaux intermédiai­ verrons qu'au moins pour l'une (les deux tiers) du Rapport, je res, allègrement sacrifiés par d'entre elles les incidences ont proposerais : l'émiettement, avant lequel elles été déterminantes dans le choix Etude approfondie des mécanis­ jouaient un rôle essentiel de liai­ des propositions adoptées in fine, mes de fonctionnement désordonné 30 son avec ces «forces de création» par la Mission. d'un organisme sans tête: LIBRES PROPOS

• Examen des contraintes naturel­ • Ou, en se .référant à la très pu­ « chaînes » autonomes, de deux les, auxquelles il est soumis, du dique analyse du C.N.C.A. - réseaux de télévision (dont l'un, fait de sa constitution, et des · Conseil National de la Commu­ naturellement privé) disposant, contraintes supplémentaires, que nication Audiovisuelle - exposée chacun, de deux ou plusieurs lui vaut son infirmité. dans son A vis n° 12, rendu le 16 chaînes, non plus absurdement • Recherche des moyens les plus mars dernier, sont-ce les multi­ concurrentes, mais complémentai­ efficaces pour guider sa course ples (grosses) situations « acqui­ res, et possédant, en raison de difficile, et lui permettre de la ses », dont la remise en cause leur taille, des moyens financiers poursuivre, d'une démarche aussi entraînerait «des risques inaccep­ suffisants pour faire programmer peu incohérente que possible. tables de licenciement», que des œuvres originales, «figurant • Précautions, de natures diver­ pourraient justifier « certains re­ en bonnes places dans le concert ses, qu'il y aurait lieu de prendre, groupements des personnels ad­ international» ... ce que ne peut si l'on souhaitait, dans le cadre ministratifs » (flue! aveu !) ? que faciliter l'existence d'émet­ de ces contraintes et de cette co­ teurs sur satellite. hérence, lui greffer quelques pat­ Tous ces éléments, et d'autres, tes supplémentaires ! plus délicats à exprimer, consti­ On s'oriente donc vers l'option, Il en résulte une analyse dé­ tuent ce qu'on pourrait appeler la confirmée depuis lors (si l'on taillée, intéressante et, à certains quatrième contrainte qui pèse sur peut dire!) par le Gouvernement, points de vue, originale, des fai­ l'audiovisuel, une contrainte que j'avais décrite dans mon pré­ blesses de l'organisme testé. qu'on voudrait bien appeler poli­ cédent article, celui paru dans le Faisant suite à ce « diagnos­ tique, plutôt que politicienne. numéro de mai 1985 : «une télé­ tic» pertinent et sévère, on at­ Les propositions faites par la vision à bon marché, concurren­ tend avec intérêt l'ordonnance, Mission Bredin ne pouvaient tielle, qui nous vaudra des pro~ qui fixera la liste des « remèdes guère que la respecter : celles qui ductions peut-être très écoutées drastiques», qui remettront le concernent « les chaînes nationa­ par un certain public, mais de « malade » sur pied et lui ren­ les », curieusement présentées valeur culturelle régulièrement dront son équilibre et son tonus ... comme des conséquences logiques faible ou nulle. » d'une critique sérieuse et moti­ Voilà de quoi, naturellement, Alors ... quelles propositions ? vée, sont à peu près le contraire conforter mon pessimisme ! Elles sont loin de répondre à de ce qu'on attend. nos espoirs : le Titre II du Rap­ Restent au moins partiellement Au moins, sur les points sui­ port contient une longue liste en suspens, deux aspects fonda­ vants : de remèdes, dits «de bonne mentaux de !'Audiovisuel qui, femme », qui peuvent permettre - Mise à l'index - en invoquant, malgré les apparences, n'ont pu au malade de continuer quelque pour les besoins de la cause, de être, en raison de leur temps encore sa course vaga­ curieuses raisons de « stabilité » complexité, que faiblement pris bonde, sans lui rendre la santé ! (?) - de tout regroupement ou en compte dans le Rapport Bre­ «N'est-ce pas une vérité éter­ même de toute étude de regrou­ din : nelle, que notre essor est souvent pement, même partiel, des élé­ - ceux liés à l'utilisation d'émet­ empêché par des masses de ments émiettés du service, dit teurs satellisés ; plomb dont nous ne savons ni ce «public», abandonnés à leur - ceux liés au développement de qu'elles sont, ni d'où elles vien­ sort, souvent peu réjouissant la Télédistribution. nent, ni qui les attache à nos (S.F.P., par exemple!). Sur le premier point, le Rap­ membres ? » dixit Hoffmann, - Extension du rôle, mais non port établi par Pierre Desgraupes l'homme des contes. Essayons des pouvoirs, de la Haute Auto­ (homme de métier) et remis le pourtant d'avoir quelques idées rité de la Communication audio­ 28 juin 1985 au ministre de !'In- sur ces masses de plomb qui en­ visuelle, qui devrait disposer d'un . formation, qui l'avait mandaté travent l'essor de l'audiovisuel : effectif accru ... avec des moyens pour l'établir, traite un problème • Sont-ce les deux sigles "libéra­ d'action ou de pressions financiè­ essentiel, celui de structures ori­ lisme » et « liberté », accrochés à res tout aussi inexistants qu'au­ ginales de programmation : on ses flancs, si ingénuement et/ou jourd'hui. peut espérer (sans trop y croire - si ingénieusement utilisés ? - Adjonction aux quatre chaînes chat échaudé ... ) qu'il sera donné • Sont-ce les deux lois de 1974 en fonction de deux nouvelles, suite, sans trop les « aménager », et de 1982, qui tirent le même qui, bien que qualifiées de « pri­ aux propositions qu'il présente. char, dans le même sens, en se vées», se présentent comme de Sur le second point, nous ren­ tournant le dos ? simples concurrentes, sans au­ verrons au Rapport établi par • Sont-ce les mille facettes d'une cune originalité de programma­ Henri Gayraud (35), homme de information turbulente, qu'il faut tion, des anciennes. métier, dont nous donnons, dans bien supporter, soumettre ou sé­ - Silence complet concernant le présent numéro de « La Jaune duire? l'existence possible, au lieu de et la Rouge », une brève analyse. 31 vie de l'association

Mise en vente du «RÉPERTOIRE DES POLYTECHNICIENS»

Renseignements sur tous les élèves ayant fait partie de l 'Institution depuis sa création en 1794 jusqu'à 1980 inclusivement suivi de plusieurs annexes

Uniformes des polytechniciens, depuis la Fondation de l'École.

Cet ouvrage, annoncé dans La sortie - jusqu'à la promotion reproduit le document dactylo­ Jaune et la Rouge d'octobre 1 900 - corps de sortie - princi­ graphié initial. 1984, vient de sortir de presse, pales situations, distinctions émi­ Le Répertoire a été tiré à et il sera disponible dans quel­ nentes, observations diverses). -200 exemplaires, dont une cen­ ques jours. taine destinés aux bib li othèques En annex e, on trouve un et à des services officiels. Cent Fruit d'un travail de sept an­ sch éma historique, la liste des seulement seront mis en vente, nées, effectué par une équipe de commandants · de l'École, des X au prix de 500 F. Nous conseil­ six camarades, il constitue un académiciens, chefs d'État. mi­ lons aux camarades intéressés document essentiel pour l'histoire nistres, maréchaux et amiraux de pçir cet ouvrage - qui n'est pas de notre École. France, hauts dig nitaires, compa­ destiné à orner une bibl iothèque, gnons de la Libération , des pl ans Il comporte une liste de mais qui constitue un document de l'ancienne et de la nouvelle 38 700 noms, chacun accompa­ exceptionnel - de nous faire par­ Écol e, les sources, un e bibliogra­ gné de renseignements significa­ venir sans tarder leur souscrip­ phie. tifs (dates de naissance et. éven­ tion . t u e 11 e ment, de décès, Le Répertoire est formé de L ' ou v rage peut être v u , 32 promotions, rangs d'entrée et de quatre gros volumes brochés. Il consulté, acheté à l'AX. PROCÈS-VERBAL DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'AX Séance du 20 juin 1985

Etaient présents - MM. THOUVENOT et p lus part icu lièrement les v ice­ Pa r ailleurs, sur proposition du · prési­ (27). F. GASOUET (29). P. VIDAL (31), présidents aient la possibilité de consa­ dent, M. P1 EFF ORT continue la tâche qu'il M . BOURGES-MAUNOURY (35), Ph. DUVAL crer un temps suffisant aux réunions et a bien voulu accepter concernant 1· ar­ (36), L. LACOSTE (37), M . PIEFFORT (37), d'agir en toute indépendance d'esprit. chitecture de !'École. p Roux (38), j DUPUIS (39), j NEUVE­ V ice- présidents EGLISE (39), A. PASOUET (39), D. IND­ Sont élus M. BOURGES-MAUNOURY Quest ions diverses JOUDJIAN (41), J MARTRE (47). J . BOUT­ (35), Ph . DUVAL (36), H. M ARTRE (47), Le compte rendu du Conseil du 18 TES (52), D. DESCROI X (58). JP. GERARD BERRY (63) avril est adopté après quelques modifi­ (60), JP. BEGON-LOURS (62), D. BREFORT Secrétaire général et secrétaire gé­ cations de détail. (66), Ph. NAIGEON (69), S PER INEAU néral adjoint M ichel BERRY. chargé de lancer une (73), P. PU Y (75), H. FABRE-AUBR ESPY Sont élus p' VIDAL (3 1) et H' nouvell e série des A nnales des Mines, (76) FABRE-AUBRESPY (76). demande l'autorisa tion d'utili ser le fi­ Etaient excusés ou absents - M . Trésorier et trésorier adjoint chier de 1· AX pour proposer une formule LAURE (36), E. GRISON (37). C. FREJ AC­ Sont élus P. LAFOURCADE (65) et j de souscription . A utorisation lui est OUES (43), R. M AYER (47), S RAFFET LEFEB VRE de LAD ONCH AMPS (54) donnée par le Conseil, à l'usage exclu sif (50), B. ESAMBERT (54), J. LEFEBRE de Etant donné l'importance pour I' AX de cette opération . LADONCHAMPS (54), G. VILLE (56), C de son représentant au Conseil d' admi­ F. CHANRION (35) et M. M ARCHAL MOREAU (58), A. SOUBEIRAN (58), M . nistration de !'École (actuellement ob­ (32) demandent au Consei l l'agrément BERRY (63), Th. de MONTBRIAL (63), P. servateu r. le décret inst ituant une repré­ d'un nouveau groupe « X-VINICOLE LAFOURCADE (65), JP. PANIE (67), , L. » sentation de I' AX au Consei l de l' X qui a déjà recueilli 23 signatures. d' ORSO (33). B. CAZ ELLES (31) n ·étant pas encore paru} , le président L'agrément est donné, il devra être ho­ La séance est ouverte à 18 h 30 propose que ce poste fasse 1·objet mologué par l'Assemblée générale. sous la présidence du doyen d'âge d'une él ection par le Conseil D. BRE­ Le Conseil , après avoir pri s connais­ THOUVENOT (27). Il appell e le premier FORT (66) est élu . sance du testament de M . MORAND (29) point de l'ordre du jour, l'élection du Membres du Comité de gestion de décide d'accepter le legs institué au Bureau . la Caisse de secours prof it de I' AX d' une maison et de ter­ Election du président Deux membres ont donné leur dé­ rains en nue-propri été, sous réserve de J . BOUTTES (52), seul candidat, est mission. Les dix huit autres membres l'autorisation de l'autori té de tutelle et élu. S. THOUVENOT le féli cite en se ré­ sont élus. après que le président ait pu vérifier jouissant de sa réélectio_n. J. BOUTTES Election des présidents des l'intérêt réel de l'AX . Il délègue à remercie le Conseil de lui avoir fait commissions M. LAFOURCADE, trésorier de l'AX, ainsi confiance encore pour cette année , la Le Conseil procède ensuite à 1· élec­ qu'à M. RENARD. délégué général, avec dernière, puisqu'il aura exercé la prési­ tion des présidents et responsables des faculté pour eux d'agir ensemble ou sé­ dence quatre années successivement ; commissions et groupes d'études parément, tous pouvoirs à l'effet de les problèmes liés à l'évolut ion des ef­ • Comité de gest ion de la Caisse de toucher le montant dudit legs, en don­ fectifs vont causer cette annéé en core secours Ph . DUVAL ner quittance et décharge, souscrire beaucoup de soucis au Conseil , dont • Commi ss ion de l'emploi M . toutes déclarations de succession ; aux l'union est plus nécessaire que jamais BOURGES-MAUNOURY effets ci-dessus passer et signer tous pour faire respecter 1· avis de 1· AX, et en • Commission des titres d 'ingénieur : J . . actes, fa ire toutes déclarations, substi­ tout état de cause œuvrer pour que DUPUIS tuer et en général fa ire le nécessa ire . !'École polytechni que reste à son très • Groupe d'études « Évo lution d e La cérémonie de la Fl amme aura li eu haut niveau. J BOUTTES annonce la no­ !'École )) : M. BERRY cette ann é e l e 14 n ove mbre à m ination de B. ESAMBERT (54) à la pré­ • Grou p e s d'étud es « Résidence 18 h 30 ; celle du Mémorial le 1 6 no­ sidence du Conseil d 'administration de Monge )) : j . MARTRE vembre, à 10 h 3 0 au Monument aux !'École, en remplacement de A. DEJOU • Groupes d'études « Questions m ilitai­ Morts, puis l'office sera célébré à 11 h (39) dont le mandat n'était pas renou­ res )) B' CAZELLES à Saint-Étienne-du-Mont. velable. Il se réjouit de cette nomination • Groupe de réflexion « l'ingénieur et la Une discuss ion s' ouvre ensuite sur le d'un camarade tout à fa it éminent et Société )) F. GASQUET décret en préparation offrant des places qui constitue une reconnaissance pour • Commission financière Ph. NAIGEON aux élèves sortant de !'École normale 1• AX dont il était vice-président. • Commission des rapports avec le supérieure pour êt re affectés dans le Plusieurs personnes insistent sur l'im­ CNIF et la FASFID : JP PANI E Corps de l'JNS EE et du Contrôle des portance du rôle que 1• AX doit jouer • Commission adhésions D. DESCROIX Assurances. dans les problèmes d'évolut ion de • Commission des publications J. La date du prochain Conseil est fi xée !'École, ce qui rend plus nécessaire en­ BOUTTES au mercredi 2 octobre 1985. core que tous les membres du Consei l • Commission des statuts P. VIDAL La séance est levée à 20 h 15 . 33 CARNET POL VTECHNICIEN

1916 Bougé (4 1) et ar. petite-fille de Brossier 1971 Décès de Jean Richard le 10.9.85. ( 1896), avec Dominique Aureau, petit­ Naissances - Jean- Pierre Smith 1921 fils de Janet (07) le 6.7.85. f.p. de la nais. de Gui llaume le Décès d' Albert de Vath a ire le 1948 30.8.85 . - Louis Landrot f.p. de la nais. de 1.8.85. père de François de Vatha ire Naissances Jacques Niogret f.p. de Marie-Aude le 28.8.85 . (50), beau-père de Michel Malherbe la nais. de ses 6' , 7' et 8' petits­ (50), gendre de Maurice Lacoin ( 1896) enfants, ar. petits-enfants de Marcel 1972 1922 Niogret ( 18) Céci le chez Patrick et Naissance Denis V ilain f .p. de la Décès d' Henry Maury le 7.8.85, père Anne le 22.2.85 ; Audrey chez Chris­ nais . de Constance le 12.8.85. de Jean-François Maury (63). • tine et Alain Mazeyrat le 8.4.85 ; Ca ­ 1976 1923 mille chez Thierry et Claire le 19.7.85. Naissances - Patrick Bikard f.p. de Décès de Pierre André le 5 9 85 -~ Mariage : Gilbert Dennery f.p. du ma­ la nais . de David le 1.8.85. Décès de Jean Charles le 17.9. 85. riage de sa fille Florence avec Hervé - Olivier Baujard f.p. de la nais. de 1929 Mell erio le 29.6.85. son fi ls Adrien le 6 .6.85. Naissance Béranger f.p. de la nais. - Jean-Françoi s Coppolani f .p. de la 1950 de son 16' petit-enfant Raphaëlle, chez na is. de Benoît le 18.9.85. Décès François de Vathaire f.p. du Bruno et Chantal Béranger, le 30.7.85. Mariage Michèle Cyna f.p. de son décès de son père Albert de Vathaire 1931 mariage avec Ol ivier Lantz le 14.6.85. (21), beau-père de Michel Malherbe Décès de Robert Alzieu le 24.7.85, (50) 1977 beau-père de Norbert Collo (69) Naissances - Jacques Lefèvre. f.p. Naissances - Bernard lzerable f .p. 1933 de la nais. de sa 1" petite-fille Elise le de la na is. de Stanislas le 11 . 8 . 85. Décès de Raymond Dubois le 5.6.85, chez Dominique et Alain Beau­ - Michel Maschi f .p. de la nais. de 11 9.85. lac. son fils Antoine le 14.3.85. Naissances - Robert Rochelet f.p. - Roger Bœuf f.p. de la na is. de son Mariage Pierre Grandement f.p. de de la nais . de son 6' petit-enfant Ophé­ 3' pet it-enfant Julien Koen ig le son mariage avec Marie-Adela i° de Mevel lie, chez Hélène et Stéphane Plantrou le 12 9.85, neveu de Patrick Bœuf (80) le 6.7 .85. 2.8.85. 1978 1954 - Michel Deubel f.p. de la nais. de Mariage Paul Coulomb, fils de René Décès de Gilbert Garein le 8.9.85. son 9' petit-enfant Alexandra Medici le Cou lomb (51) frère de Didier (79) et de 12.7.85. 1956 Yves (82), f.p. de son mariage le 1934 Mariage Claude Robert f.p. du ma­ 27 . 7 .85 avec Catherine Bancet. Décès de Jean Fouquet le 13.9.85, riage de sa fille Sophie-Anne avec Jean­ 1979 père de Thierry Fouquet (71 ), grand­ Philippe Delhomme le 27.7.85. Mariage Antoine Bl anc f.p. de son père de Pierric Pommelet (84), frère de mariage avec Marie Colin de Verd ière le Pierre Fouquet (3 7) et Charles Fouquet 1963 Naissance Michel Gaillard f .p. de la 12.10.85. (39), oncle de Denis Fouquet (65) et nais. de Jérome le 8.7 .85. Naissance Stéphane Caudron f.p. beau-père de Pierre Pommelet (58) Décès Jean-François Maury f.p. du de la naissance de Mathi lde le Décès de Jean Raoux le 21 9.85. décès de son père Henry Maury (22) 22.8.85. 1937 Mariages Legendre f.p. des mariages 1966 1980 de sa fille Odile avec Jean-Laurent Peil­ Décès Dominique Vignon f.p. du Mariage Didier Hasse f.p. de son lon le 6 7. 8 5, et de son fils Paul avec décès de son beau-père Guy de Pou­ mariage le 27.7.85 avec Monique Ber­ Nathalie Chauton le 24.8.85. vourville le 4. 7 85, père de Gérard de trand. 1944 Pouvourville (70) Na issance : Pierre Noi zat f.p. de la Décès de Jean Debergé le 28.8.85. 1970 na is. de sa fille Astrid le 27 .8.85. 1947 Décès Gérard de Pouvourville f.p. 1981 Mariage Pierre Bougé f.p. du ma­ du décès de son père Guy de Pouvour­ Mariage Michel Bertrandias, fils riage de sa fille Sylvie, petite-fille de ville, colonel de l'Armée de l'Air (e.r ), d'Yves Bertrandias (56) f.p. de son ma­ Bougé ( 14) et Lamy (2 1), nièce de le 4.7.85. riage avec Florence Merilhou.

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L__ TOURNOI CONVOCATIONS DE PROMOTIONS DE BRIDGE Voici les meilleurs résultats du Tour­ noi de bridge à la Maison des X, du 1919 s 12 octobre : Déjeuner annuel de promotion (entre GROUPES X N.S . camarades) le mercredi 20 novembre 1° Mmes LANDRON - FORB IN 59 1985 à 12 h 30 à la Maison des X, 2° M. et Mme DAUDIN 56,5 12, rue de Poitiers, 75007 Paris. X-MUSIQUE 3° MM. CASSOU - CONTURIE 53,7 Inscriptions auprès de MESNIL, 13, La prochaine réunion du groupe est E.O. place Adolphe Chérioux. 75015 Paris. fixée au dimanche 8 décembre 1° Mmes BOUDON - BARBE 60,9 1921 1985, à partir de 1 5 h, chez J. -F. 2' Mmes RAVIER - BUSOUET 59 Le déjeuner annuel de la promotion GUI LBERT (66) 3° M. et Mme CLUZEAU 56,5 (camarades, épouses et veuves) aura li eu le mardi 3 décembre à 1 2 h 45 à la Maison des X. Inscription souha itée avant le 25 novembre à Jean DU LAC, 26, rue Singer, 75016 Paris. A LA MÉMOIRE D'URBAIN DE LA CROIX (39) 1931 Dîner avec épouses le mercredi La promotion d' EOR 5 10 de I' École d'artillerie de DRAGUIGNAN est essentiel­ 4 décembroe à 19 h à la Maison des lement composée d'artilleurs de la promotion de l'X 1985 ; elle termine son X. S'inscrire auprès de Pierre MICHEL. séjour à l'École d'artillerie le vendredi 22 novembre 1985. : Ce jour là à 11 heures. elle sera baptisée « Promotion Urbain de la Croix » 1960 du nom de notre camarade de la promotion 1939. mort pour la France le 9 avril Retenez la date du vendredi 22 no­ 1945, au passage du Rhin . vembre pour fêter le quart de siècle Un bâtiment de l'École d'artillerie d'ldar-Oberstein portait le nom d'Urbain de sur la Montagne Sainte-Geneviève. Si la Croix. vous n'avez pas reçu de bulletin d'ins­ Tous les camarades qui ont connu Urbain de la Croix sont invités à participer à cription, contactez Pierre FAURRE (bur : la cérémonie du baptème et au déjeuner offert ensuite par l'École. 47.23.54.55; dom : 45 27 77 94) Les camarades qui ont l'intention de participer à ce déjeuner voudront bien se faire connaître auprès de Gérard CHAUCHAT (39), P.D.G . de l'U.1. S. - 65, rue de Courcelles, 75008 PARIS - Téléphone: 16 (1) 47 .66.5 1.55.

HISTOIRE Les "X" publient d" E'ECA)J.,E POLYTEClii\JQ.UE aux Éditions LAVAUZELLE : Jean-Pierre CALLOT L'HISTOIRE DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE Son histoire, ses traditions, ses légendes, de la Montagne Sainte-Geneviève à Palaiseau. Les "X" célèbres et leur rôle dans la nation. 497 pages - 495 F. (prix spécial "X").

Michel de LOMBARES a dirigé, assisté des Généraux Boussarie, Cazelles, Renau/d et Coulloumme-Labarthe L' HISTOIRE DE L'ARTILLERIE FRANÇAISE Les techniques et leur évolution tout au long de l'histoire et les personnages qui ont marqué cette Arme : une brillante synthèse. 404-pages - 485 F. (prix spécial "X")

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·Midie-1 dr 1.0.\IBARÈ'i Michel de LOMBARES : L'AFFAIRE DREYFUS Une explication toute nouvelle : sans traître et sans énigme. 240 pages - 120 F.

Les ouvrages ci-dessus référencés, beaux livres en PRIX SPÉCIAL "X" et FRANCO vous seront adressés dès réception de votre commande Qoindre chèque ou CCP) limite de validité 15 Décembre 1985: trois titres parmi de nombreux ouvrages d'histoire, documentation sur simple demande : Éditions LAVAUZELLE - 20, rue de Léningrad - 75008 PARIS 35 GPX GROUPE PARISIEN DES X 12, rue de Poitiers, 75007 Paris. Tél. : 45.48.52.04 PROMENADES A PIED DINERS-DÉBAT et 45.48.87 .06. Le dimanche 17 novembre avec à la Maison des X Gérard GRANDJEAN (70) Mardi 3 décembre 85 : avec Mau­ De La Ferté-Alais à Etrechy. Départ rice LAURÉ (36), président des Nouvel­ Paris gare de Lyon banlieue à 10 h 15. les Galeries et ancien président à la So­ Arrivée La Ferté-Alais à 11 h 05. Re­ ciété Générale, qui nous parlera de la VOYAGES tour Etrechy à 18 h 05. Arrivée Paris « MONÉTIQUE » laquelle recouvre tous La Russie Orientale l'OUZBEKISTAN Austerliz à 18 h 5 1 . les moyens de paiement actuellement du 17 mai au 31 mai 86. Avec pour Le dimanche 08 décembre avec en vigu eu r et notamment les cartes de principales étapes KIEV - TBILISSI - Paul RIGAIL (43) paiement sujet éminemment d'actualité. EREVAN - BAKOU - SAMARKAND - Itinéraire La Basse Vallée de !'OR- Mardi 25 février 85 : avec Annick BOUKHARA - TASCHKENT - OUR­ VANNE. Accès en voiture. Rendez­ KRIEGEL. chroniqueur au Figaro qui GUENTCH - KHIVA - MOSCOU (nom­ vous à 10 h, devant l'église de Ville nous parlera du : « TERRORISME ». bre de places limité à 25 personnes). Saint-Jacques. Aller à Fontainebleau. au VISITES TECHNIQUES En préparation pour la 2' quinzaine carrefour de !'Obélisque, pr~ ndre la di­ Mardi 10 décembre 85 : Visite d'avril 86 un voyage en ANDALOUSIE rection Sens ; après Moret S/Loing, à des Laboratoires KODAK. et au MAROC 10 jours. !'Obélisque de la Reine. prendre à droite Mardi 14 janvier 86 : Visite , des Chine : Nous envisageons un voyage une petite route menant à Ville Saint­ ateliers CHEVALIER pour la restauration en Chine de 3 semaines, fin septembre Jacques. Circuit facile. d'environ des tapis et tapisseries. début octobre 86. 19 km. Raccourcis possibles.

BULLETIN D'INSCRIPTION ou de RENOUVELLEMENT à renvoyer au Secrétariat du G.P.X. 12, rue de Poitiers - 75007 Paris - Tél.: 45.48.52.04

ANNÉE 1985-1986 1) Peut être ou devenir Sociétaire tout polytechnicien ou parent direct de polytechnicien (Parents, Enfants, Frères et Sœurs). 2) Tout autre membre doit être parrainé par un Sociétaire de sa famille.

COTISATIONS 1 - SOCIÉTAIRE Montant IV - MEMBRE DE LA FAMILLE D'UN SOCIÉTAIRE ADHÉ• Tarif normal 350 F RENT Tarif réduit pour : 1 Épouse ...... 150 F Camarades des promos 7 8 et postérieures 150 F Épouses de camarades des promos 7 8 et Camarades des promos 65 à 77 inclus 200 F postérieures ...... 75 F Il - VEUVES DE CAMARADES Épouses de camarades des promos 65 à 77 Promo antérieure à 65 ...... 150 F inclus ...... 100 F Promo entre 65 et 77 inclus .. . . 100 F 2 Enfants et petits-enfants de - 2 1 ans ... 75 F Promo 78 et postérieures 50 F 3 Enfants et petits-enfants, bel/es-filles et Ill - ÉLÈVES A L'ÉCOLE gratuit gendres de plus de 2 1 ans - de sociétaires appartenant aux promos an- térieures à la promo 65 ...... 200 F - de sociétaires appartenant aux promos 65 à 77 inclus ...... 100 F V - AUTRES MEMBRES DE LA FAMILLE . 350 F

Nom, prénom du sociétaire ......

Promo . . . . . Adresse ...... Cotisations :

Tél. personnel Tél. profess ......

AUTRES COTISANTS :

Nom, prénom ......

Lien de parenté ...... Age ......

Règlement par chèque bancaire ou postal TOTAL

36 Le Le Sociétaire (signature)

'------Petites Annonces bureau des carr1eres. ' 12, rue de Poitiers, 7 5007 Paris Tél. 45.48.41.94 Ouvert tous les jours (sauf samedi).

Notre camarade Lerognon (39) est à la disposition des employeurs pour toute offre pouvant intéresser les poly­ techniciens. Les camarades à la recherche d'une situation, même si cela n'a pas caractère d'urgence, ont tou­ jours intérêt à se faire connaitre, en écrivant ou en téléphonant au Bureau des Carrières. S'ils le souhaitent, ils peuvent recevoir directement, et sans tenir compte des délais de publication, la liste des offres récentes disponi­ bles au Bureau des Carrières. Sauf cas .spécial, le Bureau ne transmet pas les demandes des camarades intéressés par ces offres. Il met en contact directement " demandeur " et " offreur " d'emploi.

POUR TOUTES LES OFFRES ET DEMANDES DE SITUATION, SAUF EXCEPTION, S'ADRESSER AU BUREAU DES CARRIÈRES

Afin de faciliter la recherche de situation ou d'occupation salariée, appointée ou béné­ vole, à temps complet ou à temps partiel, par les camarades de plus de 45 ans, 0 - les offres d'emploi rémunérées, à temps complet ou partiel seront signalées par ( ) apposé après le numéro de l'offre, 00 - les offres d'activité bénévole seront signalées par ( ).

OFFRES mation supérieure, expérience en entreprise de 2 0286 - PICODATA, Conseil en systèmes d'infor­ à 6 ans, anglais courant. Spécialités souhaitées : mation et ingénierie informatique, recherche des DE SITUATION contrôle de gestion, informatique, gestion indus­ ingénieurs-conseil, 1 à 5 ans d'expérience, trielle, banque. Évolution rapide des responsabili­ pour participer à son développement. CA 82 : Ces offres de situation sont réser­ tés et de la rémunération, liée aux performances 0,3 MF, 85 (prévu): 15 MF. vées exclusivement aux Anciens individuelles. Contacter J.-P. CHOQUEL (X 68) Domaines d'activité: micros, réseaux, vidéotex, Élèves de l'École Polytechnique. Tour Fiat , Cedex 16, 92084 Paris-La Défense, carte à mémoire, authentification de la personne. tél. 47.96.20.00. Responsabilité et participation financière possi­ bles à court terme. 8732 - ARTHUR ANDERSEN & CIE recrute en Contacter T. SCHWAB (PDG, X66), M. d'ALEN­ 1°} Paris permanence des Ingénieurs-Conseils en orga­ CON (X 76), P. JOURNEAU (X 77), 6, rue Firmin nisation. Participation à des missions de conseil et ses environs Gillot 75015 Paris, tél. 42.50.84.10. en organisation (Production, Commercial, Finan­ 5279 - Compagnie générale d'informatique, in­ ces, Informatique) dans des entreprises de tous 0325 - TR CONSULTANTS, membre de TOU­ dustriel de l'ingénierie et informatisation, 900 per­ secteurs d'activité. Importante formation en CHE ROSS INTERNATIONAL, recrute des sonnes, 80 % de cadres, 30 camarades, Paris, France et aux U.S.A. Postes à pourvoir à Lyon et ingénieurs-conseils en organisation et informa­ province, Europe, Amérique du Nord, recrute in­ à Paris. Débutants ou première expérience. tique ayant 2 à 4 ans d'expérience dans un Ca­ génieurs débutants ou confirmés. Évolution de * Contacter : binet de Conseil ou dans une entreprise. 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( 16) 78.34.80.40. réseau de distributeurs, un ingénieur d'applica- 37 tion microprocesseurs, 28 ans min. , anglais, OS88 - Div. grand groupe européen informatique analogue, soit comme consultant et exp. gestion expér. plus de 5 ans conception ou développ. mi­ rech. le chef du service international du sup­ production souhaitée. port technique et maintenance logiciels croprocesseurs de base ou contrôle disque ou 0602 - Development Finance Consultants S.A., écran. grands systèmes, 28 ans min .. anglais, expér." soc. capital-risque et conseil financier et écono­ plusieurs années support et/ ou maintenance logi­ OS72° - lmp. soc. services (conseil, inform.) im­ mique rech. cadre supérieur bancaire avec ou­ ciels usage professionnel. plantation intern.. rech. son directeur général verture sur marchés financiers européens, exp. fi­ adjoint, futur directeur général, 40 ans min .. OS89 - Gde firme· européenne électron. rech. son nancement projets Afrique et compétences pour expér. prof. très réussie, personnalité monde éco- directeur du marketing opérationnel, anglais, conseil haut niveau dans PVD (réhabilitation en­ nomique (industrie, co_nseil). · al lemand souh., expér. marketin g intern., treprises. implantation bancaire, politique indus­ commerciale souh. ; conn. secteur informatique trielle). appréciée. 0605 - Entreprise domaine équipement technique De nombreuses sociétés de services où impli­ OS91 - lmp. firme européenne électron, rech. le maison (CA. 600 MF, 1.200 p.) rech. rattaché au quées dans l'utilisation de l'informatique re­ responsable stratégie logiciels base de don­ directeur technique, un directeur recherche et cherchent : nées, 35 ans min., anglais, expér. informatique développement (20 p.), 33 ans min .. anglais, 1) ingénieurs débutants informaticiens min. 10 ans, et de réalisation de projets domaine exp. animation équipes R et D secteur mécani­ pour lesquels une formation complémentaire bases de données. que (gdes séries) incluant, si possible, electron. est, en général, assurée ; et/ ou thermique. 2) ingénieurs de systèmes, expérience de quelques années. CEDI (Centre d'entraide des ingénieurs) et 0606 - lmp. banque nationalisée rech. rattaché S'adresser au Bureau des Carrières pour CDF ont signé une convention de formation de au département Etudes Economiques, un écono­ consulter le fichier correspondant. «chefs de projet d'informatisation » pour CDF, miste industriel, formation économique, exp. prof. 2/3 ans. s'adressant à des cadres de tous âges, plus de 40 ans en particulier, ayant le niveau de OS7S - Soc. secteur matériel électrique prof. (CA. chef de projet dans d'autres disciplines, par­ L'association Échanges et Consultations 320 MF., 400 p.) rech. un responsable marke­ lant si possible anglais ; durée de la formation, ting, futur directeur commercial, 32 ans min., Techniques Internationaux (E.C.T.I.), re­ débutant en janvier 86 : 6 mois, plein temps, cherche, dans le cadre de la Coopération anglais, expér. marketing industriel acquise dans en région parisienne. produits et systèmes mis à norme client et instal­ Technique Internationale, des Ingénieurs lés. experts bénévoles, en principe retraités, pouvant exécuter des missions, non rému­ OS92 - Di v. de tutelle d'un groupe de sociétés de OS76 - lmp. soc. distribution aux détaillanrs rech. nérées, mais défrayées de frais de voyages financement (50/ 100 p.) d'un grand groupe ind. dans cadre de son informatique, le reponsable et de séjour sur place. Les camarades in­ et commercial rech . un responsable organisa­ unité organisation, 30 ans min., expér. 3 ans téressés peuvent obtenir tous renseigne­ tion des sociétés de financement pour mettre dans conseil ou organisation, si possible secteur ments en s'adressant à : C. d'Erceville en place informatique répartie, 38 ans min., an­ logistique I production. (39) et F. Monjot (39), ECTI, 3, rue de Lo­ glais, allemand ou espagnol souh .. expér. organi­ gelbach, 75017 Paris - Tél. : 46.22.20.19. OS77 - Soc. distribution produits chimiques in­ sation et travail à l'étranger, spécialement milieu dustriels rech. adjoint au directeur commer­ bancaire. sociétés de crédit ou de distribution. 0607 - Fil franç. groupe intern. engins manuten­ cial, 28 ans min., anglais, formation chimie ap­ 0594 - Fil. groupe intern. réputé, rech. pour di­ tion et T.P. (500 p.) rech. 1 / un responsable préciée, expér. technico-commerciale dans rection de l'engineering et du développ., le res­ produit, 30 ans min., anglais, formation mécani­ entreprise chimie. ponsable de l'activité informatique scientifi­ que, exp. 4/ 5 ans fonction identique et commer­ OSSO - ITMI (Industrie et Technologie Machine que et temps réel, anglais, exp. 10 ans ciale, évolution vers direction marketing ; 21 des Intelligente) spécialisée robotique, vision par ordi­ informatique scientifique comme concepteur et responsables maintenance (SAV). 29 ans min .. nateur. intelligence artificielle. rech. plusieurs in­ réalisateur ; conn. systèmes export ou process anglais, formation mécanique exp. 2/ 3 ans acti­ génieurs informaticiens, formation intelligence contrai appréciée, poss. évolution carrière. vité analogue. articifielle souh. OS95 - Soc. de génie climatisation. fil. grand 0610 - Cabinet conseil en recrutement rech. un OS82 - Institut Français Pétrole rech. pour Direc­ groupe BTP (6.000 p.) rech. : 1 / directeur des consultant en recrutement et ressources humai­ tion Exploitation en Mer : études, 30 ans env., formation climatisation, ex­ nes, 30 ans, anglais, allemand souh., exp. mini. 5 - un ingénieur déb. ou 2 / 5 ans expér. dans off­ pér. études techniques et prix en entreprise ; ans de terrain et commandement. shore pour études systèmes de production en 21 un ingénieur commercial, 30 ans env. , for­ 0615 .- Etabliss. public caractère commercial mer, conn. calcul numérique et mécanique flui­ mation climatisation, exp. commerciale en entre­ rech. pour créer son service informatique, un res­ des ; souh. en calcul des structures et mécanique prise, secteur engineering et industriel. ponsable informatique, 30 ans min., anglais, des sols; 0596 - MATRA DATASYSTEME (CA. 300 MF. exp. de responsabilité d'études informatiques do­ - un ingénieur déb. ou 215 ans expér. en physi­ 450 p.) rech. 2 responsables marketing pro­ maine assurances, banque ou sociétés service du que, mécanique et informatique pour mise au duits nouveaux (m icroprofessionnels et applica­ secteur. point matériels pétroliers offshore. tions mini haut de gamme industriel et scientifi­ 0616 - LA RÉGIE RENAULT rech. pour son OS83 - Soc. intern. études, organisation et re­ que), 30 ans min., anglais, exp. 5/ 10 ans resp. Centre de Recherche des ingénieurs d'études, cherches (200 p.), fil. puissant groupe financier, projets informatiques, puis dans commercial ac­ 23 ans min., pour les sujets suivants : calcul des rech. directeur financier, 35 ans env. anglais, quise chez constructeur ou SSll. structures éléments finis ; optimisation suspen­ formation comptable, expér. mise en place et 0597 - Grand groupe franç. intern. (plusieurs di­ sions moteurs ; confort' et tenue de route. suivi systèmes comptables et financiers adaptés zaines milliers de p.) rech. pour son principal à gestion décentralisée. 0617 - Fil productique gde soc. franç. rech. secteur activité, le responsable du recrute­ 1 / un ingénieur télécom réseaux locaux/pro­ OS84 - Groupe dimension intern. , composants ment, 35 ans env .. anglais, exp. recrutement mi­ ductique, déb. ou 1" exp. télécom., formation électron., rech. ingénieur technico­ lieu industriel (cabinet ou entreprise) poss. évolu­ automatismes et télécom. ; 21 un ingénieur Io- commercial, déb. ou confirmé, formation élec­ tion carrière, , giciel productique pour encadrement petite tronique. 0598 - Soc. conseil en recrutement rech. équipe, form. informatique, exp. 2/3 ans logiciel osas• - Gde entreprise industrielle rech. pour as­ 1 / pour SSCI, organisme financier et construc­ temps réel, conn. systèmes Intel si poss. sister et conseiller service informatique dans son teur ordinateurs, des chefs de projets informa­ RM X 86. évolution, un ingénieur informaticien haut ni­ ticiens, 2/ 4 ans exp. ; 21 pour organismes fi­ 0619 - C.G.S. Informatique rech. des ingénieurs veau , env. 50 ans, expér. chef service informati­ nanciers et groupe- industriel, des ingénieurs informaticiens systèmes et logiciels expérimen­ que souhaitée. analystes (gestion générale et industrielle) 1 /2 tés pour un grand constructeur équipements ans exp. ; 31 pour Groupe d'assurances, un in­ OS86 - lmp. groupe franç., leader en électron. médicaux de pointe ; des soc. du domaine aéro­ génieur informaticien, 1I3 ans exp. professionnelle, rech. pour développer des ré­ nautique et spatial ; des soc. de conception cir­ seaux et systèmes télécom. avancés, des ingé­ 0600 - Soc. financière intern. rech. son respon­ cuits intégrés VLSI, CMOS, hyperfréquences et nieurs d'études, déb. ou confirmés, spécialistes sable organisation et informatique, 35 ans architectures des systèmes ; des soc. d'électroni­ réseaux et traitement signal. min., anglais, espagnol ou allemand souh., exp. que. 5/ 10 ans de définition schémas directeurs infor­ OS87 - Institution de Prévoyance ( 180 entreprises 0620 - Un des premiers établiss. financiers franç. matiques à échelon intern. et exp. études établis­ adhérentes, 38.000 allocataires) rech. pour coor­ (engagements plus de 100 Mds) rech. le respon­ sements financiers. donner services techniques et informatiques au sable de sa direction organisation et informa­ départ. son directeur adjoint, 35 ans min .. ex­ 0601 - Multinationale US secteur poudres et tique (120 MF., 200 p.), 38 ans min., exp. infor­ pér. simi laire dans caisse retraite. ou direction du abrasifs rech. directeur informatique et orga­ matique bancaire, actuellement dans direction personnel, ou secrétariat général entreprise, très nisation, 33 ans min .. anglais. exp. responsable organisation et informatique de banque. par ex. 38 bonne maîtrise informatique nécessaire. important projet informatique soit dans service direction des études ou grand projet.

1 L 0622 - Paris/ Troyes - Entreprise franç. n° 1 système ou adjoint chef équipe; conn. équipe­ 0573 - Fos S/Mer - ARCO CHEMICAL PRO­ mondial biens équipement (CA. 500 MF. 50 % ments IBM type 4381, MVS, VTAM, CICS, conn. DUCTS EUROPE, div. d' Atlantic Richfield export) rech. 2 chefs de secteur export pour IDMS appréciée. Company à Los Angeles rech. pour son usine Amérique du Sud, M.O .. Afrique, Italie, Pays de prévue en 88 (investiss. 250 millions de $, 0644 - Gd groupe industriel lranç. international l'Est. anglais, espagnoi pour l'un. italien, alle­ 250 p., production GTBA, oxyde propylène) le rech. son directeur financier, 40 ans min .. an­ mand et anglais pour l'autre, 1'" exp. vente biens directeur de production et le directeur de glais, 2• langue souh., formation compl. U.S .. équipements à ingénierie, T. P. ou relation avec maintenance, 35 ans min .. anglais. exp. process double exp. bancaire au niveau gde entreprise ou métallurgie. chimique et pétrochimique. des affaires internationales, puis opérationnelle fi­ 0623 - Le Groupe PAUL LAMBERT Conseil spé­ nancière dans gdes entreprises multinationales si 0574 - Tulle - LA MANUFACTURE NATIO­ cialisé dans conception, mise en place systèmes possible forte vocation exportatrice. NALE DES ARMES DE TULLE rech. pour mise avancés de gestion de production rech. 1 / des en œuvre productique, le chef du département 0645 - Groupe lranç. N° 1 B.T. P. rech. pour sa ingénieurs consultants, 30 ans min.. exp. moyens de production, exp. 5/6 ans dans in­ div. bâtiment son directeur commercial adjoint conseil 10 ans min .. en milieu industriel ; 21 un dustrie mécanique et/ ou automatismes. 40 ·ans env .• exp. négociation projets immobiliers ingénieur en chef, 35 ans min .. futur associé, importants haut niveau. 0578 - Sud-Ouest - PME secteur alimentaire puis dirigeant, formation gestion. exp. informati­ luxe (CA. 30 MF.), fil. banque intern .. rech. son que, pratique formation. 0646 - Gd groupe pétrolier rech. pour sa direc­ directeur général, 30 ans min .. exp. tion « Economie >>. chargé d'évaluations économi­ 0625 - Gd groupe lranç. industrie et services commerciale-marketing. ques d'investissements lourds, d'études prospec­ haute technologie (CA. 7,2 Mds. 6.100 p.) rech. tives à long terme et de négociations contrats 0579 - Sud-Est France - Entreprise micro­ le directeur adjoint de la direction centrale qualité internationaux. un jeune cadre, anglais, forma­ électron. associée télécom. rech. le responsable (250 p.). 35 ans minimum, anglais, exp. respon­ tion complémentaire gestion. activité terminaux compatibles (département sabilité en électron. ou électrique dans ent. intern. bureautique) 30 ans min .. formation ESE, télé­ de concepts évolués qualité et sensibilisée à son 0649 - THOMSON CSF rech. pour direction com .. exp. terminaux. influence économique et sociale. technique du Centre Electron. de Bagneux (Ra­ dars) des ingénieurs d'études débutants, do­ 0581 - Est France - Branche spécialisée grand 0626 - Gde entreprise nationale renommée rech. maine traitement du signal ; évolution situation. groupe franç., domaine produits luxe haute tech­ pour direction admin. et financière, un ingénieur nologie (C A. 850 MF.) reèh. son responsable en organisation, chef de projet resp. cellule 0650 - Cabinet de Conseils en Brevets d'inven­ assurance qualité, 30 ans min.. anglais. exp. « Système de Gestion >>. 30 ans min .. exp. 5 ans tion, Direction X, rech. camarade motivé par gestion qualité en fabrication ou niveau central. en cabinet ou entreprise analyse fonctionnelle et protection de l'innovation. anglais, allemand sou­ conceptions organisationnelles et mise au point haité, tous domaines tech. si chimie, capac. 0590 - lmp. firme européenne électron. rech. le procédure. d'analyse et de rédaction pour s'intégrer à équipe responsable industriel élément périphérique de consultants en propriété industrielle. ordinateur, 30 ans min ., anglais, exp. produc­ 0627 - Bque de dépôts lranç. (bilan plus de tion. galvanoplastie et usinage grande précision. 100 Mds) rech. rattaché au D.G .. son directeur 0652 - Une des premières SSll, fil. groupe lranç. des opérations financières, 40 ans env. an­ intern. rech., rattaché au D.G .. un directeur de 0593 - Normandie - Div. (2 usines. 1.200 p.) glais, exp. min. 5 ans dans direction financière division telecom. réseau (60 p.). exp. direction d'un puissant groupe lranç. produits G.P. rech. de banque. télécom. réseau en soc. similaire. son directeur technique et industriel, futur di­ recteur de division, resp. au départ méthodes 0633 - Puissant groupe lranç. intern. rech. pour 0653 - Cie d'assurances (Assurance Vie, IARD. et organisation, études ou production, 35 ans seconder le directeur du développ. socio­ 4,500 p.) d'un des premiers groupes de France env. anglais, exp . .études. méthodes et/ ou pro­ économique au niveau groupe, resp. projet for­ rech. son responsable du service exploitation duction acquise dans production gde série ; mation et dévelop. (actions qualité, groupes de (40 p.) de sa div. informatique, 35 ans min .. exp. conn. techniques plastique. découpage et em­ progrès ... ) un cadre de formation et dévelop­ informatique domaine tertiaire ou industriel. boutissage pour moteurs électriques. maîtrise pement, 5/ 10 ans exp. milieu industriel ou cabi­ 0655 - SSll dimension intern. rech. pour la div. processus mécanisation. net conseil d'opérations importantes formation­ logiciel (45 p.) l'adjoint à son directeur, 30 ans action. 0599 - Besançon - Branche groupe multin. min .. exp. qques années conduite de projet ou franç. (CA. 100 MF .. 160 p.) rech. son directeur 0634 - Fil. franç. soc. U.S. systèmes de tests support technique dans soc. de service ou usine (production SAV. B.E. ). futur directeur pour composants et sous-ensembles électron. constructeur ; conn. informatique de pointe et centre profit autonome, 32 ans min.. anglais, rech . pour assurer bon fonctionnement systèmes environnement gros systèmes IBM, BULL. chez client. un ingénieur application, 26 ans exp. responsabilité dans production électroméca­ nique moyenne série. min .. anglais, exp. 2/3 ans ingénieur études, sup­ Le Bureau des Carrières rappelle aux Camara­ port ou application dans soc. Soit, CAO, CAO, des qui souhaitent créer ou reprendre une en­ 0603 - Région Nantaise - Importante fil. (CA. CAE. treprise: 2 Mds, 4.000 p.) d'un gd groupe rech. un direc­ - que le Fonds Dargelos. constitué lors de 0636 - Banque renommée taille humaine rech. teur d'usine, 35 ans min.. anglais souh.. exp. l'Assemblée Générale de I' A.X. des 26 et 27 pour son service informatique, un chef de pro­ direction établissement industriel, généraliste de juin 1984, leur permet de bénéficier soit d'ai­ jet, resp. implantation comptabilité analytique, 1r• production et conn. problèmes commerciaux et des remboursables. soit de prêts bonifiés exp. informatique de conception et -e ncadrement gestion. consentis par des banques. dont le bénéfice projet. pourrait leur être accordé par un Comité spé­ 0604 - Bourgogne - lmp. groupe chimique in­ cialisé de I' A.X .. auquel ils doivent s'adresser; tern. rech., rattaché au chef des recherches étu­ Le Bureau des Carrières est intéressé par tou­ - qu'ils peuvent prendre connaissance d'offres des de gestion. un ingénieur en organisation tes activités de bénévolat susceptibles d'être de reprise d'entreprise au Bureau des Carriè­ industrielle (organisation et implantation ate­ confiées à des camarades retraités. en situa­ res. liers, modélisation. méthodes ... ) 30 ans min., an­ tion de préretraite ou garantie de ressources. glais. exp. méthodes, organ. industrielle, modéli­ sation domaine engineering. électron .. process. 0638 - MATRA rech. pour sa division« Systèmes 0608 - Meuse - Fil. groupe franç. diversification Avancés et Ingénierie Satellite" des ingénieurs , intern. (800 p.). domaine fil métallique pneumati­ première exp.. de conception système, de que. rech. un ingénieur fabrication, futur chef contrôle satellite, mécaniciens et électroniciens. 2°} Province de fabrication, 30 ans min., anglais, formation 0640 - Une des premières soc. privées mécanique. métallurgie. exp. cornrnandement et 0426 - Rhône-Alpes - HOFFMANN (48) rech. d'assurances-vie et capitalisation (200 p.) rech. gestion hommes, conn. tréfilage souhaitée. pour direction générale PME informatique indus­ pour ses divisions financières. marketing et infor­ trielle, camarade télécom. 30 ans min .. matique, de jeunes cadres. 0609 - Nord-Est - Sud-Est - Div. d'un grand 0570 - Ouest France - Soc. (1.500 p.) domaine groupe franç. internationalement diversifié rech. 0641 - Soc. d'électronique, systèmes information biens équipements rech. le directeur de son des responsables entretien, 23 ans min.. an­ G.P .. rech. son directeur technique (soit et usine (500 p.). exp. de direction du personnel glais. formation chimique appréciée, déb. ou exp. hard), 5/8 ans exp. si possible chez constructeur usine et de gestionnaire. 3/5 ans dans entretien ou B.E. électron. animation d'équipe. 0571 - 200 km Sud Paris - lmp. groupe diversi­ 06 11° - Sud-Est - Fil. groupe franç. privé, résul­ 0642 - Le CRÉDIT LYONNAIS rech. collabora­ fié techniques a"vancées et automobiles (CA. tant fusion , 2 soc. (CA. 500 MF .. 1.500 p.) rech. teurs pour secteur financements internationaux 15 Mds. 2. 700 p.) rech. pour la production de sa son directeur général, 40 ans min .. exp. min. de projets. anglais, 1r• exp. financière en milieu fil. automobile (1.500 p.). rattaché au chef de 15 ans dans entreprise services pour municipali­ anglo-saxon appréciée. production. son chef des services techniques tés ayant contact avec élus dans domaine 0643 - Banque rech. pour sa direction de l'infor­ (méthodes. qualité, entretien. ordonnancement). commercial. puis administration et gestion, ac­ matique. le responsable de l'équipe système 30 ans min., exp. gestion de production grande tuellement D.G. soc. service dimension moyenne (7 p.). 35 ans min .. exp. 5 ans de resp. équipe série, évolution vers responsable de production. ou div. d'un groupe. 39 0613 - Grenoble - Très im p. soc. franç. biens gonomie des postes de travail, la modernisation 3955 - X 44 ans, anglais, expér. de responsable d'équipement rech. pour l'une de ses divisions : des usines anciennes, son chef du développe­ d'ingénierie générale et de direction de société 1 I un directeur administratif et financier ment usine, 30 ans min., anglais, exp. gestion U.S., rech. poste de responsabilité. (25 p.) expr. correspondante; 21 rattaché au di­ production, si possible industrie process discon­ 3956 - X 56, anglais courant, expér. de directeur recteur administratif et financier, un contrôleur tinu, gestion des flux, gestion qualité, manuten­ d'affaires et de programmes, secteur hautes de gestion, poste évolutif. tion, automatismes. technologies et de services logistique et S.A.V., 0614 - 150 km. Sud Paris - Fil. puissant groupe 0654 - Sophia-Antipolis - SSll, leader dans le rech. poste de responsabilité ou de conseil. domaine produits informatiques d'avant-garde, européen, produits techniques haute qualité rech. 3958 - X 47 ans, anglais, ENST, CPA, actuariat, rech. son responsable systèmes (5 p.), expér. le chef du personnel et relations sociales expér. de direction organisation et informatique 5 à 7 ans dans fonction systèmes en environne­ d'une usine, 30 ans min., exp. de la fonction en société de services et de direction organisme fi­ ment MVS, CICS , maîtrise d'œuvre de la migra­ milieu industriel et conn. correspondantes. nancement équipements haute technologie et tion vers MVS XA. 0621 - Ville Sud Ouest proche Mer - Soc. indus­ crédit-bail, rech. poste de responsabilité. trielle franç., leader domaine biens consomma­ 3959 - X 40 ans, anglais, allemand, P.C., expér. bles pour industrie alimentaire (CA. 400 MF., de conseil industriel banque et de direction de 720 p.) rech. son directeur général, 40 ans grands travaux rech. poste de responsabilité. env., anglais, formation compl. gestion exp. 15 ans en milieu industriel à évolution technologique 3963 - X 56, anglais, expér. de développement et rapide souhaitée, animation d'équipes. mise en œuvre de projets industriels avec parte­ naires publics ou privés, rech. poste de respon­ 0624 - Grenoble - HEWLETT PACKARD rech. 3°} Étranger sabilité. pour ses produits réseaux, rattaché au service 0612 - Nigeria - Soc. · de services informatiques, marketing de la div. réseaux, son product line fil. groupe bancaire important (8.000 p.) rech. 3965 - X 37 ans, formation électrique et électro­ manager, 30 ans min., anglais, form. compl. pour intervention nouveau plan informatique (3 nique, anglais, première expér. étude logiciel, de gestion, exp. 4 ans marketing ou commerciale in­ ans) auprès filiale nigeriane groupe (2.500 p., 50 contrôle de gestion d'entreprise et de gestion de formatique ou électron. agences) un chef de mission, anglais, expér. production et informatique associée (gestion et CAO) puis de responsable d'une ligne de pro­ 0628° - Orléans - Fil. grand groupe production réalisation systèmes bancaires temps réel. duits (marketing, vente, bureau d'études, gam­ et négoce matériaux construction rech., rattaché 0603 - Hong-Kong - Soc. franç. secteur finan­ mes, planning) domaine équipements électriques, au D.G. groupe, son directeur général, exp. di­ cier, dimension et implantation internationales, rech. poste de responsabilité. rection centre de profit ou direction commerciale rech., rattaché à la D.G. et soc. de Paris (filiales matériaux construction ou structure de dis'tribu­ étrangères) le futur responsable des filiales, 3966 - X 34 ans, P.C., Harvard Ph.D Business, tion. remplaçant bureau actuel, pour couvrir 10 pays anglais, russe, allemand, expér. responsable grands chantiers étrangers (T.P., grands ensem­ 0629° - Tours - Soc. mécanique, rattachée à Sud-Est asiatique, 40 ans min., anglais, exp. di­ bles complexes Extrême-0. et M.O.) rech. res­ groupement de PMI (65 p.) rech. son rection centre profit étranger soit dans services directeur ponsabilités dans activité internationale (industrie d'usine, 35 ans min ., exp. fabrication (automobi­ (banque, assurances), soit dans entreprise. ou services) de préférence à l'étranger. les, machines-outils, machines spéciales, indus­ 0647 - Londres - Organisation internationale té­ tries mécaniques). lécom. rech ., adjoint au financial and business 3968 - X 76, 28 ans, anglais, allemand, résidant actuellement en France, expér. de responsable 0631 - Centre Ouest - Groupe intern. métallur­ analysis manager, un "Business analyst", 30 ans min ., anglais, form. télécom. + complémen­ d'une activité de conseil dans une importante gie métaux non ferreux rech. 1 / rattaché resp. SSll, spécialiste des méthodes et de la conduite d'un des gds secteurs de l'usine, resp. organisa­ taire gestion, exp. 5 ans dans domaine communi­ cation par satellite. de projets en informatique de gestion, rech. mis­ tion production et maintenance, un ingénieur de sion longue durée ou poste de responsabilité à exp. 2 ans min. industrie lourde pro­ production, New York. cess (chimie, cimenterie, verrerie, sidérurgie ... ); 21 un futur chef de production, exp. ind. 5 3969 - X 78, Ponts civil, anglais, licence droit et ans, conn. métallurgie. affaires, pratique informatique, expér. ingénieur travaux bâtiment, rech . poste de responsabilité 0632 - Sud-Est - lmp. soc. secteur composants ou conseil, si possible étranger. électron. rech. pour le lancement nouveaux pro­ du its micro-électron. un responsable de cette DEMANDES 3970 - X 50, anglais, formation comptabilité (ni­ nouvelle activité, comportant succursale U.S., veau plan comptable), expér. direction générale 30 ans min., exp. resp. centre profit, conn. do­ DE SITUATION et restructuration entreprise en France et terri­ maine technique circuits hybrides souh. ; conn. Insertions gratuites toire Outre-Mer (mécanique, agro-alimentaire, marché U.S. froid ... ) recherche poste de responsabilité. 3847 - X 63, anglais, expérience bureau d'études 0635 - Nord - Soc. franç. production appareils grande entreprise B.T.P., organisation et gestion 3971 - X 48, anglais, expér. de direction affaires chauffage industriel rech. le directeur de divi­ de grands projets, informatique et micro­ internationales et chantiers à l'étranger, rech. sion process thermique, 30 ans min., anglais, informatique, recherche poste de responsabilité à poste de responsabilité ou de conseil. exp. procédés fabrication papetière acquise dans l'interface informatique-utilisateur. Tous secteurs 3975 - X 51, anglais, expérience direction soc. papetière, dans soc. fournisseur de papete­ d'activité envisagés. commerciale secteur défense et spatial, en rie ou dans soc. ingénierie spécialisée dans ce 3859 - X 57, civil Mines, IAE, anglais, espagnol, France et International, rech. poste de responsa­ secteur. expér. professionnelle de responsable de négo­ bilité. 0637 - Annecy - lmp. groupe U.S. de conseil en ciations internationales et suivi de contrats biens X 53, Armement, lng. -conseil en applica­ organisation et ingénierie industrielles (20 M $, d'équipement lourds à l'exportation, rech. poste 3976 - tions industrielles des micro-processeurs (audit, 200 p.) rech. des consultants en organisation de responsabilité. cahier des charges, études matériel et logiciels, et gestion industrielles, 28 ans min., anglais, 3885 - X 29 ans, formation électronique, anglais, maquette d'évaluation et prototype industrialisé) autre langue souh., MBA souh., exp. correspon­ expérience dans le domaine de la micro­ cherche collaboration à temps partiel avec Bu­ dante et de mise en place systèmes informati­ électronique et de la CAO pour circuits intégrés, ques en milieu industriel. reau d' Études ou SSCI ou association avec au­ rech. poste de recherche conception de circuits tres ingénieurs-conseils d'un secteur analogue ou 0639 - Sud-Ouest - Grand groupe industriel intégrés ou poste de responsabilité. complémentaire. (aciers spéciaux) rech . pour des études permet­ 3947 - X 60, G.M., MS BERKELEY, anglais, ex­ tant décisions stratégiques, un ingénieur marke­ 3978 - X 72, anglais, expér. enseignement ma­ pér. de directeur générale et de redressement de ting industriel, 35 ans min., anglais, exp. fonde­ thématiques, rech. poste de responsabilité (ac­ sociétés de biens d'équipement, rech. poste de rie acier ou métallurgie, et de négociation haut tuariat, statisticien ... ) responsabilité. niveau. 3980 - X 71, Ingénieur civil Ponts, ang lais, expér. 3951 - X 46, G.M., retraité, rech. emploi de 0648 - Orléans - Fil. grand groupe, domaine ap­ direction administrative et financière sur grands complément à mi-temps ou temps complet. pareils de cuisson (CA. 380 MF., 1.250 p.) rech. chantiers BTP, puis dans direction travaux inter­ pour sa division production ( 1 000 p.) le chef de 3953 - X 70, ENPC, anglais, allemand, expér. de riationaux, rech. poste de responsabilité ou de l'unité émaillerie-peinture ( 150 p.), 30 ans direction de PME (500 personnes) biens d'équi­ conseil. min., exp. dans activité analogue et production pement lourds, secteur socialement difficile, avec 3981 - X 78, ENSAE, DEA et thèse mathémati­ grande série. mise en œuvre système informatique gestion pro­ ques de la décision, anglais, économétrie, calcul duction, rech. poste de responsabilité. 0651 - Grenoble - Gd groupe franç. fabriquant économique, expér. informatique (logiciels statis­ matériaux très performants (CA. 29 MDS, 3954 - X 76, ENST, anglais, expér. conseil audit tiques) et enseignement supérieur, rech. situation 50 000 pers.) rech. pour études de conception et études systèmes informatiques, rech. poste de dans un service études économiques et métho­ 40 des usines, l'intégration des flux de produits, l'er- responsabilité ou de conseil. des, région Sud-Est.

L_ 3982 - X 74 , MS. Stanford, anglais, allemand, 4007 - X 72, Ponts civil, Architecte D.P .L.G., ex­ que, tinance et comptabili té) PME, rech. poste italien, expér. 5 ans ingénierie industrielle, puis de pér. de chef de projet bâtiment, rech. poste de de responsabilité. conseil en système maintenance, rech. poste de responsabilité ou association cabinet architec­ 4030 - X 45 ans, anglais, expér. de 10 années responsabilité. ture. industriel et de conseil, puis de 10 ans de direc­ 3g94 - X 63, anglais, expér. conseil organisation 4008 - X 60, anglais, allemand, 10 ans dans Ar­ tion du personnel grand groupe international, et informatique. contrôleur de gestion, puis de di­ mement (partie en établissement, partie à l'étran­ rech . direction relations humaines. rection administrative et fi nancière industrie, rech. ger), puis 10 ans dans entreprise industrielle (aé­ 4031 - X 27 ans, anglais, ENST, expér. d'études poste de responsabilité. ro nau t ique} , expér. diversifiée (gestion, CAO et de responsable d'études de système de administration, relations sociales, production) à 3985 - X 60, anglais, allemand, formation messagerie et de réseau x, rech. poste de respon­ des postes de direction, puis de direction géné­ complémentaire économique et financière, expér. sa bilité. préalable bancaire et audit industriel , puis appli­ rale, rech. poste de responsabilité, le cas échéant cation informatique, expér. définition et mise en province ou étranger. 4032 - X 68, anglais, expér. professionnelle 12 ans CAO schématique (développement et utilisa­ œuvre politique développ. nouvelles technologies 4009 - X 77, ENSAE, anglais, expér. d'étude mo­ tion logiciels} rech. poste de responsabilité. (systèmes informatiques, productique, audiovi­ dèles économétriques, de planification puis de suel} rech. poste de responsabilité. définition d'un réseau de communication multiser­ 4033 - X 67, ENST A, anglais, expér. de consul-· 3986 - X 54, G. M., anglais, expér. 10 ans direc­ vices d'entreprise, rech. poste de conseil ou de tant et re sponsable projet domaine pétrolier, tion d'usine de grande importance construction responsabilité. rech. situation plein temps ou temps partiel à du­ mécanique et électrique avec responsabilité opé­ rée déterminée. 4014 - X 71, anglais, allemand, INSEAD, expér. rationnelle globale, opérations à l'exportation, de direction générale de PME, pratique problè­ 4034 - X 79, ENSAE (options gestion-finance), chantiers en France et à l'étranger, expér. de res­ mes financiers, organisation et informatisation, anglais, pratique courante informatique, cherche ponsabilités industrielles et internationales au ni­ rech. poste de responsabilité. poste de responsabilité. veau Défense, cherche poste de responsabilité. 4017 - X 72, Ponts Civil, allemand, expér. de res­ 4035 - X 67, P.C., Docteur es-Sciences, anglais, 3989 - X 59, anglais, expér. de direction indus­ ponsable maître d'ouvrage, rech. poste de res­ expér. responsable de service calcul structures trielle, conception et lancement production équi­ ponsabilité. acier béton, rech. poste de responsabilité. pements et composants grande série, associant microprocesseurs et micromécanique, rech . poste 4018 - X 40 ans, diplômes complémentaires de 4036 - X 80, P.C. civil, Master of Science Me­ de responsabilité ou conseil. premier plan en élec.tronique et finances, très bon chanical Engineering (Californie), anglais, russe, niveau anglais, 16 ans d'expérience informatique, rech. pour obtention PHD robotique Université 3991 - X 79, anglais, formation générale dans principalement chez grand constructeur, direction Californie, soutenue financièrement par National grande banque, expér. en exploitation bancaire, technique de projets complexes puis exportation Science Foundation, précontrat d'une société in­ rech. poste de concepteur ou de réalisation dans d'équipements informatiques. constitution de ré­ téressée par robotique microassemblages. secteur informatique, de préférence à Paris ou en seaux de distributeurs étrangers, habitude de la banlieue Ouest. 4037 - X 37 ans, formation complémentaire ges­ planification d'activités commerciales et de main­ tion, anglais, expér. responsable de production 3992 - X 40 ans, anglais, formation informatique tenance, ainsi que de direction d'équipes multina­ grande série domaine mécanique (lancement, et automation, expér. d'études systèmes informa­ tionales en France et à l'étranger, rech. fonction production, gestion) recherche poste de respon­ tion, puis de direction de service organisation et opérationnelle à fort caractère international, ou sabilité. informatique, rech. poste de responsabilité. fonction d'état-major, dans société industrielle ou financière. 4038 - X 67, Sup. Aéro, 13 ans expérience 3993 - X 4 1 ans, expér. direction grand centre progr. ARIANE : études, avant-projets et projets de profit en SS ll , notamment problèmes métho­ 4019 - X 75, anglais, 7 ans dans société d'ingè­ (chef de dépt. études et essais système au des et de direction de projets et d'équipe d'ingé­ nierie, expér. de responsable de grand contrat C. N. E.S.) cherche direction projet ou service étu­ nieurs, rech . direction de systèmes informatiques export, d'ingénieur technico-commercial et de des, tech. de pointe. grand groupe ou poste de responsabilité dans responsable de service informatique, gestion, entreprise en développement haute technicité. CAO, bureautique, rech. poste de responsabilité 4040 - X 67, ENSTA, anglais, expér. de consul­ évolutif vers direction centres de profit. tant en contrôle non destructif et de direction de 3994 - X 78, Ponts et Chaussées (option énergé­ PME rech. poste de responsabilité. tique), anglais, 2 ans expér. d'études et d'enca­ 4021 - X 71, Ponts Civils, anglais, expér. de di­ drement, rech. poste responsabilité dans entre­ rection de chantier, de travaux et de projets très 4041 - X 61, expérience diversifiée banque, in­ prise dimension internationale ou secteur de importants B.T. P., en particulier en second œu• dustrie; actuellement D.G. d'un petit groupe sec­ pointe. vre bâtiment, rech. poste de responsabilité. teur Energie, étudierait toute proposition de res­ ponsabilités importantes dans secteur industriel 4022 - X 73, P.C. civil , DEA Dauphine, anglais, 3995 - X 68, Sup. 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(étude milieux poreux) rech . poste de responsabi­ le cadre de contrats à durée déterminée ou vaca­ 4045 - X 77 , docteur ingénieur mathématiques lité. tion. de la décision, anglais, italien, exp. profession­ nelle enseignement informatique scientifique, in­ 4004 - X 42 ans, G. M., anglais, expér. profes­ 4027 - X 78, Mines Civil Paris, anglais, stage et formatique de gestion et bureautique, et de chef sionnel le responsabilité direction générale indus­ première expér. étude et mise en œuvre projets de projet en télématique, rech. poste de respon­ informatiques, rech. situation domaine applica­ trie mécanique et électronique, rech. poste de sabilité. tions informatiques. responsabilité. 4028 - X 72 , Ponts Civil, anglais, expér. de chef 4046 - X 75, Ponts civil, anglais, espagnol, ex­ 4005 - X 32 ans, ENAC, anglais, expér. conduite de projet informatique scientifique, d'étude et pér. responsabilité chantier de forage off-shore et de tests de systèmes temps réel, responsabilité mise en œuvre technique CAO, rech. poste de à terre, rech. poste de responsabilité. étude, mise en œuvre et conduite de service in­ responsabilité. formatique, puis responsabilité mise à niveau 4047 - X 57, ENSAE, anglais, expér. profession­ technique centre informatique. 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