2 2 Mars 2011 Camard & Associés

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2 2 Mars 2011 Camard & Associés 1102_0425_COUV.indd 1 PARIS - ARTS DÉCORATIFS XXe - FOLLOT PAUL (1877-1941) - 22 MARS 2011 CAMARD & ASSOCIéS 28/02/11 18:43:40 1102_0425_COUV.indd 2 28/02/11 18:44:03 1102_0425_P_001_096 1/03/11 15:11 Page 1 FOLLOT Paul (1877-1941) VENTE MARDI 22 MARS 2011 À 14H30 DROUOT MONTAIGNE - PARIS ARTS DÉCORATIFS XXE EXPOSITIONS PUBLIQUES SAMEDI 19 MARS, DIMANCHE 20 MARS, LUNDI 21 MARS DE 11H À 18H 15 AVENUE MONTAIGNE 75008 PARIS +33 (0)1 48 00 20 91 JEAN-MARCEL CAMARD RESPONSABLE DE LA VENTE ANNIE BES +33 (0)1 42 46 99 22 [email protected] LOTS VISIBLES SUR www.camardetassocies.com CAMARD & ASSOCIÉS 18, RUE DE LA GRANGE-BATELIÈRE 75009 PARIS TÉL. +33 (0)1 42 46 35 74 - FAX +33 (0)1 40 22 05 70 SVV AGRÉÉE EN DATE DU 27 JUIN 2002 SOUS LE N° 2002-283 www.camardetassocies.com 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:23 Page 2 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:24 Page 3 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:24 Page 4 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:25 Page 5 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:25 Page 6 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:25 Page 7 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:26 Page 8 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:26 Page 9 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:26 Page 10 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:28 Page 11 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:29 Page 12 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:29 Page 13 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:30 Page 14 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:30 Page 15 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:30 Page 16 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:31 Page 17 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:31 Page 18 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:31 Page 19 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:32 Page 20 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:33 Page 21 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:33 Page 22 PAUL FOLLOT (1877-1941) “Architecte - Décorateur” a vente de la collection Paul Follot qui aura lieu à Drouot-Montaigne le mardi L 22 mars prochain, promet d’être pour les amateurs d’Art Déco, un rendez-vous incontournable de ce printemps 2011 et une occasion unique de mieux connaître les aspirations de l’élite riche et cultivée de l’entre-deux-guerres, éprise de modernité et de luxe, et qui pour s’offrir un cadre de vie personnalisé, n’hésitait pas à faire travailler dans l’excellence les artistes et artisans les plus en vue. Ensemblier et décorateur, Paul Follot était d’abord son propre mécène et client. La majorité des lots présentés le 22 mars 2011, proviennent en effet de la villa-atelier qu’il conçut, fit construire par l’architecte Pierre Selmersheim dans le quartier Montparnasse et inaugura en juin 1914. Il était si fier de cette réalisation qu’il proposait aux amateurs “de visiter sa maison, construite, décorée et meublée d’après ses dessins”. Une habile façon de trouver des clients qui étaient introduits sur rendez- vous dans le “studio-magasin” du rez-de-chaussée ouvrant sur la rue. Vue de l’extérieur, la spectaculaire demeure du 5 rue Victor Schœlcher dont Follot avait dessiné la façade “aux lignes harmonieusement mouvementées, les baies, les balustres, les portes, plaquant aux endroits choisis les notes de couleurs et de joie céramiques”, semble aujourd’hui le décor muet d’une époque révolue. Mais grâce aux meubles, sièges, luminaires, textiles et objets divers conçus pour embellir le lieu où Paul Follot mena de pair vie privée et activité professionnelle jusqu’à la fin des années trente, nous pourrons essayer de restituer par l’imagination la maison que son propriétaire avait transformée en palais des merveilles. Espérons également que cette abondance de témoignages discrets ou spectaculaires, permettra de redécouvrir un créateur injustement ignoré du grand public et que les amateurs d’Art Déco ne connaissent souvent qu’à travers les quelques meubles exceptionnels exposés notamment au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris - et grâce aux publications récentes consacrées au mobilier français - Citons d’Evelyne Possémé “1910-1930 Les années 25”. Quand on sait que la seule monographie succincte consacrée à Paul Follot, fut publiée par Léon Riotor en 1923, on peut mesurer tout ce qu’il resterait à découvrir ! ... La vie et la carrière de Paul Follot (1877-1941) ont pourtant été particulièrement longues et fécondes. Son père, fabricant de papiers peints, ayant contribué dans les années 1880 à la création de l’Union Centrale des Arts Décoratifs de Paris, le jeune homme se forme auprès d’Eugène Grasset, peintre et théoricien de l’Art Nouveau qui l’initie à la composition décorative d’après la nature. A l’instar de son mentor, le jeune Paul Follot dénonce le règne des copies de styles qui, sous la Troisième République, paralysait toute innovation mobilière et attend dans l’enthousiasme l’Exposition universelle de 1900 censée consacrer le renouveau des arts décoratifs appliqués au décor intérieur. Mais dès 1901, il se désolidarise du naturalisme de l’Ecole de Nancy. Prise de position favorisée par son engagement comme stagiaire à “La Maison moderne” ouverte à Paris en 1898 par le critique allemand Julius Maïer- Graefe pour être la vitrine du Jugendstil allemand et de l‘Art Nouveau belge. Il s’y lie avec Maurice Dufrêne, d’un an son aîné et avec les frères Shelmersheim qui demeureront ses amis. Adhérent de la Société des Artistes Décorateurs en 1901, il est également co-fondateur avec Alexandre Charpentier de “L’art dans tout” dont l’intitulé était déjà tout un programme. 22 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:34 Page 23 A partir de 1904, date à laquelle ferme “La Maison moderne”, Paul Follot participe en indépendant aux Salons d’Automne et des Artistes Décorateurs. Converti au principe fédérateur de “l’unité de l’art”, il l’applique tant à la création de meubles que de bijoux, de luminaire que de tissus et de tapis. Très apprécié à l’étranger pour son ouverture d’esprit aux autres mouvements artistiques européens - tant le Jungenstijl allemand que la Sécession Viennoise -, Paul Follot expose avec succès à Bruxelles en 1910 et à Munich en 1913, ce qui ne l’empêche pas, dans la perspective d’une exposition internationale fixée à 1916 - et qui finalement se tiendra en 1925 -, de rallier les rénovateurs qui se donnent pour mission de renouer avec la suite des styles français, interrompue au milieu du XIXe siècle. 23 1102_0425_P_001_096 28/02/11 19:34 Page 24 Sans doute parce qu’il avait dès 1909 créé des pièces d’orfèvrerie pour Christofle, Geo Rouard, qui régnait alors sur arts français de la table, recommande le jeune décorateur à Cecil Wedgwood, directeur de la célèbre firme anglaise de porcelaines, désireux d’actualiser le style traditionnel des modèles. Les études préparatoires débutent en 1911, mais la collaboration, différée par la première guerre mondiale et la mort en 1916 de Cecil Wedgwood sur le front de la Somme, ne devient effective qu’en 1921, lorsque démobilisé après quatre ans de service actif et un an d’hôpital, le capitaine Paul Follot revient en héros à la vie civile. Ensemblier et metteur en scène de son propre univers, Paul Follot excelle à élaborer tous les éléments du décor intérieur et à diriger les divers artisans d’art qui composent son équipe. Pour les meubles, sièges, tapis, luminaires, tentures et objets qu’il dessine et coordonne, il privilégie les marqueteries savantes, les motifs sculptés et dorés exécutés en collaboration avec Laurent Malcles ou les ferronneries que réalise Brandt selon ses directves. Sa préférence va aux ambiances raffinées, voire éclectiques, où voisinent les tapis en savonnerie, les laques chinoises et les tentures qu’il harmoniser en véritable peintre. Son répertoire ornemental intègre alors une stylisation élégante d’éléments végétaux, soit sculptés en bois naturel comme dans la chaise de 1912 (no 84 du catalogue), soit rehaussés de laque polychrome comme dans le petit bonheur-du-jour à décor de roses (no 16 du catalogue). Quant à sa profusion décorative du siège “aux cornes d’abondance” (no 83 du catalogue) et de la pendule aux perruches (no 77 du catalogue) exposés en 1922 avec la spectaculaire coiffeuse du Musée d’Art Moderne, elle s’atténue avant même l’Exposition de 1925, pour ne subsister que dans les textiles (tapis et tentures). La parenthèse douloureuse de la guerre explique peut-être qu’à partir des années 20 l’élitisme initial de Paul Follot s’assouplisse et fasse place à une attitude plus attentive à la réalité sociologique nouvelle. Ainsi, de 1920 à 1924, se consacre-t-il, parallèlement à son activité de décorateur indépendant, à l’enseignement des arts appliqués à l’Ecole de la Ville de Paris, rue Madame, un enseignement pluridisciplinaire qu’il avait initié dès 1913 par un cours de composition décorative. Et dans le souci de permettre à une clientèle moins fortunée d’accéder au nouvel art de vivre, deux ans après son ami Maurice Dufrêne, créateur de l’atelier d’art “La Maîtrise” aux Galeries Lafayette, Paul Follot accepte en 1923 la direction de “Pomone” que vient d’ouvrir le grand magasin parisien Le Bon Marché. Ces décisions altruistes n’empêchent pas les critiques de considérer généralement Paul Follot comme un “aristocrate de l’art”, travaillant dans le respect des traditions d’excellence pour une élite fortunée désireuse de vivre avec son temps dans un cadre intime valorisant et personnalisé. Et de le citer : “Que vous le vouliez ou non, le décor et l’objet somptueux sont un des besoins de notre époque comme de toutes les époques... D’autre part, au point de vue du métier, je suis persuadé, confie-t-il à Léon Riotor, que seule l’étude des meubles riches, des formes opulentes et complexes, mettant en jeu à la fois, l’architecture, la plastique, la couleur et les matières, rend l’artiste maître de sa technique et lui permettra plus tard d’établir, par synthèse, des formes simples, mais belles et riches d’expression ; en d’autres termes, d’arriver à la simplicité par élimination, non par indigence.” A l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Modernes de Paris en 1925, on retrouve Paul Follot un peu sur tous les fronts : Pavillon Pomone, antichambre de l’Ambassade française, Pavillon de la Société des Artistes Décorateurs et de Roubaix- Tourcoing, Industries des Textiles et Pianos Pleyel..
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